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 [Rp Pour Tous] Attachez-vous dans mon antre

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Jeu 24 Avr 2014, 23:21

Le chaman s'ennuyait depuis que la charmante maitresse des lieux l'avait abandonné. Il avait tout d'abord repris son observation des parties mais s'en lassa bien vite. Il prit alors la direction du buffet et se mis à manger ou plutôt à goûter les différents mets. Il assista malgré lui aux évènements qui se déroulèrent ensuite sans y prendre part et sans réellement s'en préoccuper ni même réaliser ce qu'il se passait. Il n'y aurait sans doute pas pris part même s'il avait été dans son état normal, jugeant que les affaires de familles se réglaient en famille , d'autant plus qu'il ne connaissait pas assez les personnes présentes pour qu'une intervention de sa part soit bénéfique à qui que ce soit, mais il était de plus entrer dans une sorte d'état second provoqué par la nourriture.  Des sentiments étaient nés en lui sans qu'il puisse les comprendre et disparurent à mesure qu'il continuait à manger. Ces émotions le quittèrent, certes, mais elles furent remplacées par un désir ardent, un désir flottant en lui, dirigé vers aucune personne en particulier. Se sentant donc étrange, il décida d'arrêter de manger pour retourner s'asseoir à l'échiquier. Il se contenta ensuite de fixer le plateau de jeu, essayant de se concentrer et d'oublier son malaise jusqu'à ce que finalement celle qui l'avait abandonné vienne le retrouver.

Lorsqu'elle revint elle apparut à Zuvassin comme dans un rêve et ce fut comme s'il émergeait du brouillard. Le désir n'était plus flou, il avait trouvé sa cible. Le sourire de la dame le fit chavirer un instant mais il se reprit avant que cela ne puisse vraiment se remarquer.  Mais il était sous le charme. Bien sûr il n'avait aucune idée que ce qu'il ressentait était provoqué par la nourriture qu'il avait ingurgité mais ses pensées redevenant plus clair, il ne pouvait s'empêcher de songer que tout cela n'était pas normal. Lorsqu'elle lui parla de créer un lien avec elle, une part de lui-même s'y opposa donc violemment tandis que l'autre s'y abandonna, le laissant coi devant la démone. Cependant, lorsque celle-ci fit mine de s'intéresser au jeu, le spiritualiste trouva finalement son accord et donna une pichenette sur le roi blanc, le faisant ainsi tomber. Il planta ensuite son regard bleu-acier dans celui de son interlocutrice, un sourire flottant sur ses lèvres.

-Nous en sommes là.

Il avait prononcé ses simples mots qui pouvait vouloir tout et ne rien dire à la fois, mais dans son attitude, et pour lui, il était clair qu'ils voulaient dire beaucoup. Il se leva, tendit son bras à la maitresse des lieux et reprit la parole en ignorant superbement les remontrances d'Arella.

-Allons donc tisser ce lien, vous aurez le temps d'ôter votre vêtement comme convenu plus tard...et pourquoi pas dans l'intimité?

Il se fichait du lien, il se fichait du monde, une seule chose lui importait en cet instant et il s'agissait de son désir pour cette femme inconnue et irrésistible qui semblait le vouloir également. Il n'attendait que le moment où ils pourraient être seuls et où il pourrait lui même arracher cette robe pour dévoiler le corps dont il ne voyait pour l'instant que la silhouette mais qui lui faisait déjà envie. Il savait que quelque chose clochait, il savait que son comportement n'était pas normal, qu'il ne se serait probablement  jamais conduit de la sorte s'il n'était pas sous l'effet d'un quelconque sortilège ou d'une quelconque drogue. Il le savait. Mais il s'en fichait, abandonnant peu à peu la raison pour la folie.

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Ven 25 Avr 2014, 16:31

Utrillo resta un instant sans bouger, ne sachant pas comment réagir face au massacre ambiant. Il n'avait jamais vu cette femme précédemment et le fait de savoir qu'elle était sa demi-sœur, une enfant naturelle qui plus est, le plongeait dans un étrange flou. Amadäus avait couru après la jeune femme et lui se retrouvait là à ne savoir que faire, se disant qu'au moins, la maîtresse des lieux aurait de quoi dîner pendant quelques jours avec tous ces morts. Il l'imaginait presque déjà ordonner aux serviteurs de plonger les corps dans du sel pour en conserver la chair. Peut-être passait-il trop de temps avec elle, au point de la connaître sur le bout des doigts. Enfin, c'était moins sûr. Il connaissait ses habitudes, les paroles qu'elle prononçait souvent, mais il ne savait rien de ce qui se déroulait en son esprit. Aussi, l'orine finit par tourner la tête vers Enzel. Savait-il qui avait été créé de toutes pièces ? Il ne lui dirait pas, bien sûr, n'aborderait même pas le sujet, mais il se le demandait réellement. Peu savaient finalement. « Tu es Enzel n'est-ce pas ? ». Il ne l'avait jamais vu auparavant mais il avait entendu parlé de lui. Mitsuko connaissait ses descendants sur le bout des doigts, tous, sans exception, même ceux qui n'avaient jamais ne serait-ce qu'entendu parler de la famille Taiji. Il avait été facile pour elle de s'emparer des secrets de la déesse. La dernière Mitsuko était méthodique et bien qu'elle efface souvent les traces, elle avait laissé un carnet bien particulier dans les entrailles du manoir qui comportait le nom et le père de chacun des enfants qu'elle avait pu faire. La démone n'avait fait que s'en emparer et faire des recherches plus poussées. L'orine finit par tendre la main à son demi-frère. C'était rare qu'il voit d'autres Taiji ici. Il y en avait un mais il passait tout son temps dans son laboratoire à tester de nouvelle potion. Kenji était assez particulier, trop pour que l'entente puisse réellement se faire. « Je m'appelle Utrillo. Je suis l'orine de Mitsuko... la première. ». Il avait été troublé lorsqu'il avait vu sa mère gravir les escaliers mais, en réalité, il était comme un certain nombre de ses frères, sans doute pas assez important pour s'attirer l'amour de cette femme qui était pratiquement semblable à une étrangère pour lui. « Elle est attirante n'est ce pas ? ». Il avait beau se faire légèrement martyriser parfois, l'orine avait un amour inconditionnel pour sa maîtresse. Il rit. « Je pourrai te parler d'elle durant des heures. Tu ne dois pas la connaître, j'ai entendu dire que tu étais parti du manoir tôt. Mais Mitsuko est vraiment spéciale. Elle passe son temps à nourrir les faux semblants. Elle aime qu'on la croit alcoolique et le fait qu'elle se balade toujours nue ici contribue à lui donner une réputation de démone de la luxure. Mais je ne sais pas, elle est étrange. On dirait qu'elle trompe le monde pour mieux le berner. Elle est comme ça notre ancêtre. Et puis, finalement, le monde se laisse facilement tromper. Ses caresses sont des délices, au moins autant que ses coups de fouet. ». Utrillo savait pertinemment qu'il parlait d'une femme qui portait le même nom de famille que lui, mais il se doutait que tout le monde connaissait le sort régulier de tous les hommes et femmes qui travaillaient au manoir. Les serviteurs faisaient également partie d'une sorte de harem et bien qu'ils sachent tous qu'il y avait anguille sous roche, aucun ne pouvait dire ce qu'il y avait vraiment dans la tête de la maîtresse de maison. « Enfin, peut-être que je te désillusionne. Je ne sais pas ce que tu es venu chercher ici mais tu n'y trouveras pas une gentille grand mère. ».

Non, effectivement. Le sourire de Mitsuko se fit tentateur et lorsque le roi blanc tomba, elle pencha légèrement la tête sur le côté. « Vous avez raison. ». Peut-être était-ce l'un de ses pions mais il n'empêchait que la jeune femme pouvait très bien jouer sous l'étendard blanc tout en étant pour les noirs. Comment savoir ce qui se tramait dans son esprit ? Aussi, elle ne connaissait pas cet homme assez mais, plus tard, lorsqu'elle aurait pris conscience de l'ensemble de son potentiel, elle trouverait le lien qu'elle allait bientôt tisser des plus avantageux. Après tout, qui de mieux placer qu'un chaman pour éjecter un autre chaman de son trône ? La jeune femme se leva donc, avec pour seule idée en tête de faire de cet homme un autre de ses partenaires de plaisirs, un autre mais sans doute unique. Elle n'avait aucune idée de ce que le lien donnerait mais peu lui importait, c'était comme avec ce cher Enzel finalement, le danger l'émoustillait. Quoi que la situation était différente. Elle avait trompé l'Illuminae quelque part alors que le chaman donnait son consentement éclairé, si l'on oubliait l'effet de la drogue bien entendu. Elle murmura doucement. « Je vous laisserai l'ôter dans ce cas... ». Puis, la démone fit signe à un Orisha qui se trouvait non loin, Orisha qui comprit parfaitement le message, s'infiltrant dans leurs esprits pour les lier ensembles. Cela se sentait à peine mais, pourtant, les choses semblaient déjà différente. Mitsuko aurait fort volontiers inviter Zuvassin à partager une chambre en sa compagnie mais des cris se firent entendre à l'intérieur du manoir. Elle sourit, comme si tout ceci était parfaitement normal, puis se tourna vers le chaman, posant une main sur son torse. « Vous m'envoyez navrée mais je vais devoir interrompre cette soirée pour m'occuper du désastre causé à l'intérieur par les individus partageant mon sang... ». Elle ne savait pas qui était à l'origine de ces cris de terreur mais elle se doutait que le nom de famille comportait forcément celui de Stark. « J'espère que nous aurons l'occasion d'entamer une autre partie très vite... ». Elle avança ses lèvres pour embrasser le chaman avant de tourner les talons.

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Ven 25 Avr 2014, 22:49

Mon regard, d'une indifférence qui m'était inhabituelle, se promenait sur le sol en contrebas, souillé du sang des victimes d'Erza. Petit à petit, les convives semblaient reprendre leurs esprits, comme s'ils s'éveillaient d'un cauchemar atroce, alors qu'ils se trouvaient dans l'antre d'une Démone que je soupçonnais capable d'être bien plus sanguinaire que sa descendante – quoique peut-être d'une manière plus subtile. Quelle ironie. Ces pauvres gens, attirés seulement par le prestige et la gloire auraient dû savoir qu'il était des plus dangereux de se mêler des affaires de la famille Taiji, surtout lorsque cela concernait ses membres possédant dans leurs veines ce sang qui me faisait défaut – le croyais-je. Et si j'arrivais à éprouver une once de pitié pour ces ignorants qui réalisaient avec horreur que le massacre auquel ils avaient assisté était bel et bien réel – la nobliaude qui avait été forcée d'avaler ses propres cheveux pouvait l'attester plus que quiconque – ma compassion s'arrêtait là. Car je ne me sentais guère capable de les pardonner pour s'être prêtés ainsi à cette mascarade orchestrée par la maîtresse des lieux, pensant que la main et surtout l'amour de ma demi-soeur pouvaient être obtenus de manière aussi artificielle. Tout comme je n'étais guère capable de me pardonner moi-même pour m'être précipité dans les griffes de mon 'ancêtre'. Incapable de tenter quoi que ce soit pour me sortir de ce mauvais pas, je baissai pour une fois les bras, et me trouvai incapable d'aider les ignorants en contrebas. Parce qu'ils étaient à mon image.

Je fus tiré de mes mornes pensées par la voix du jeune homme que j'avais trouvé en compagnie d'Amadäus, lui-même ayant poussé les portes du manoir pour suivre une Erza déchaînée. Je n'avais surpris qu'une partie de l'échange des deux hommes, mais j'avais cru comprendre que le jeune homme aux cheveux couleur neige était l'un de ces nombreux enfants que Mitsuko avait pris sous son aile, comme elle l'avait fait pour moi. Mais puisque son visage m'était inconnu, j'estimais que ce frère était arrivé au Manoir après ma fugue, ou qu'il n'y avait jamais mis les pieds avant aujourd'hui. Détachant mon regard de la foule en contrebas, je le posai sur la main tendue de mon demi-frère, marquant un instant d'hésitation avant de la serrer, plus par politesse que par réel engouement. Et je dus me retenir de grimacer de tout mon être lorsque le jeune homme me révéla son nom... ainsi que le lien qui existait entre lui et la maîtresse des lieux. Yerk, cet homme était-il masochiste ou était-il également tombé dans un piège subtil tendu par notre ancêtre commun ?

Sa question ne manqua néanmoins pas de me troubler davantage, ramenant mes pensées vers celle que j'aurais préféré oublier, alors que je savais pertinemment que c'était à présent impossible. Retirant avec lenteur ma main, je m'efforçai de garder un contrôle sur mes pulsions les plus primitives, éveillées par la question, qui aurait pourtant pu paraître anodine – et probablement posée sans mauvaise intention – de mon demi-frère. Et si le jeune homme aux prunelles céruléennes semblait être prêt à partager avec moi pendant des heures sa passion et sa fascination pour Mitsuko première du nom, avec un mélange de légèreté et d'admiration, je ne pouvais techniquement pas supporter – voire même plus que techniquement – entendre parler de l'objet de ma haine et de mon désir avec une telle désinvolture. Quand bien même Utrillo devait tout ignorer de ce qu'il s'était passé entre la Démone et moi, ses propos avaient la cruauté et la précision d'un couteau que l'on remue dans une plaie profonde par sadisme. Entendre des louanges sur la maîtresse des lieux était vraiment la dernière chose dont j'avais besoin.

Je me détournai, m'accoudant de nouveau sur la rambarde, espérant que l'Orine n'interpréterait pas de manière faussée l'éclair de haine et de folie qui avait traversé mon regard. Fou, oui, j'allais devenir fou. De haine et de désir. Je la savais en ces lieux, seuls quelques marches et murs nous séparaient, seuls quelques pas me permettraient de la rejoindre pour obéir à ces sentiments qui me torturaient. L'Orine avait raison. Mitsuko trompait son monde avait une telle aisance... Cela m'en rendait encore plus malade de rage. Je parvins malgré tout à me contenir, et à demeurer accoudé à cette rambarde. Niveau relationnel avec un nouveau demi-frère, j'en convenais que c'était plus que moyen, mais faire bonne impression à Utrillo était le cadet de mes soucis. D'autant plus qu'il n'arrangeait pas vraiment les choses.

« Sans blagues, soupirai-je, amer. J'ai déjà trouvé ce que je n'suis pas venu chercher. »

De toute façon, notre mère m'avait déjà prévenu : son ancêtre était une Démone, des plus maléfiques. Autant dire que je ne m'attendais pas vraiment à ce qu'elle m'accueille à coups de câlins et de guimauves. Utrillo n'y étant néanmoins pour pas grand chose, je me retins de l'envoyer balader en poursuivant dans le sarcasme, quand bien même me défouler ainsi verbalement m'aurait fait le plus grand bien.

« Notre mère m'avait prévenu, ajoutai-je, laconique. »

J'ignorais quels rapports Utrillo avait avec la déesse, mais lui apprendre que celle-ci se souciait tout de même un minimum de ses enfants me paraissait être important. Même si, la dernière fois que je l'avais croisée, la dame aux yeux émeraude m'avait fait une démonstration très... particulière de son 'affection'. Mais je n'allais pas non plus étaler tous mes malheurs devant l'Orine, d'autant plus que je ne tirais aucune fierté d'avoir été mis au pied du mur par notre mère.

« Elle est... attirante. C'est le moins qu'on puisse dire, ajoutai-je, ces mots semblant me brûler la langue. C'est pour ça que tu lui as posé ton énigme ? »

En vérité, j'avais un peu de mal à voir comment un être un tant soit peu malin – d'après mes souvenirs, mes frères avaient tous au moins un grain de jugeote – pouvait volontairement se lier à quelqu'un comme la Démone. Oui, bon, d'accord, c'était un peu l'hôpital qui se foutait de la charité.

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Sam 26 Avr 2014, 23:32

Un doux parfum de la nature vint se promener proche de nous. Une odeur qui me faisait toujours rêver puisqu'il n'indiquait aucune menace. Un parfum que j'apprenais à aimer à nouveau cette nature bienveillante. Pendant que je parlais avec Lilith, je remarquai qu'elle était digne de sa race. Une dame aussi douce et belle que la plus magnifique fleur de ce monde. Je pouvais bien comprendre pourquoi mon maître l'appréciait énormément. Elle me parla avec douceurs à propos de son intérêt envers ma personne. Lorsqu'elle vint finalement me parler de ses passions. Elle semblait se sous-estimer en ce comparant à moi, mais j'étais persuadé qu'elle avait des talents cachés dont elle n'avait tout simplement pas vu leur grandeur. Elle discuta avec moi de son plaisir d'aider les plus vulnérables et  les incompris. Il s'agissait d'une belle cause que peu prenne plaisir à le faire. Ils le font davantage pour avoir quelque chose en revanche. Je ne crois pas que cela soit le cas pour cette magnifique dame. Puis, elle en vint à me parler de sa rencontre avec mon maître. Décidément, ils se connaissaient depuis plus longtemps que je l'avais imaginé. Ils ont su se retrouver au fils des ans et je trouvais cela plus joli à voir. Je ne pus que faire un tendre sourire à ces paroles.

- Je suis heureuse de voir que vous vous entendiez toujours aussi bien avec le temps.

Soudainement, sans savoir sous quelle raison, elle décida de partir voir Cocoon. Je dois avouer que je n'avais pas tout compris. Nous étions rendus bien loin de la cérémonie en train de parler tranquillement et soudainement, elle décida de faire demi-tour. Je me demandais si je n'avais pas dit quelque chose qui ne fallait pas. Je crois que j'ai toujours du progrès à avoir pour bien communiquer avec les autres. Lorsqu'elle me salua, je m'inclinai en signe de salutation à mon tour.

- Je vous souhaite de passer une bonne soirée, madame. Vous saluerez monsieur Cocoon de ma part. Je vais retourner à l'Eorishaze me reposer.

Je me relevai avec un délicat sourire, mais avec un questionnement derrière la tête. Je trouvais son départ assez précipité. Lorsque je la vis s'éloigner, je fis un long soupir. Je réalisai que j'étais rendue seule et bien loin de tout le monde. Je regardai le ciel en sentant la douce brise bouger mes cheveux. Je réalisai à quel point je n'aimais guère être seule. Je tournai mon regard vers l'endroit de la cérémonie. Je pourrais bien y retourner pour aller discuter avec d'autres individus, mais je n'avais pas le coeur à cela. Me rendre dans un endroit où tous n'avaient augure de ma présence ne m'intéressait peu. De plus, j'avais quelques petites choses à faire au sein de l'Eorishaze. Ma chambre était due pour un bon ménage... Plus que je pensais ce que je devais faire, je réalisais que je me cherchais simplement des choses à faire pour partir. Je baissai la tête et regardai au sol. Je crois l'heure du départ est venue. Je me tournai complètement pour marcher en direction de l'Eorishaze. À vrai dire, je crois que ce n’était pas là. J'allais m'informer à cours de route de toute façon. C'est ainsi que je partis d'une cérémonie qui me laissa de glace, mais qui me permit de découvrir une dame au grand coeur.

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Dim 27 Avr 2014, 00:11

L'invitation à la dévêtir ne fit qu'attiser le désir du chaman qui avait hâte d'arriver à cet instant. Il devait pourtant attendre un long moment.  La tentatrice appelant quelqu'un et il attendit qu'il arrive se doutant qu'il devait s'agir de la personne qui allait les lier. Lorsque ce fut fait, il était évident que quelque chose avait changé mais le spiritualiste aurait été bien incapable d'en parler. Il faudrait du temps avant que les conséquences du lien deviennent claires et il pouvait dire adieu aux explications puisque son ôte lui signala qu'elle devait partir. De toute façon, il n'en avait cure pour l'instant et ne demanda rien, se contentant plutôt de refréner son envie de la retenir.  Il avait entendu les cris et savait qu'elle ne pouvait se dérober. En tant que maîtresse des lieux, elle avait des obligations et il pouvait parfaitement le comprendre.  

-Je suis tout aussi navré, croyez-le...

En parlant il avait posé sa main sur la hanche de la sublime femme aux cheveux rougeoyants et il lui rendit son baiser avant qu'elle ne lui file entre les doigts.  Il aurait voulu la retenir mais ne le fit pas, il n'était d'ailleurs pas certain qu'il aurait pu s'il avait tenté. Elle partit si vite qu'il n'eut pas le temps de lui répondre. Ce ne fut qu'une fois qu'elle se fut retournée qu'il souffla qu'il l'espérait également. Cependant il doutait qu'elle ait pu l'entendre avec le bruit ambiant.  Il la regarda partir, appréciant les courbes de sont corps qui se dessinaient sous sa robe puis lorsqu'elle fut hors de vue il se détourna et se dirigea vers la sortie, quittant le manoir.

Ce n'est qu'une fois dehors qu'il s'intéressa de nouveau à ses esprits ou plutôt qu'il reprit conscience qu'ils étaient toujours là. Il subit donc leur remontrance à chacun. Arella lui reprochant sa conduite vulgaire avec un air boudeur mais on voyait très clairement que si elle désapprouvait, elle n'était pas vraiment fâchée. Krayn en revanche ne cessait de vociférer son mécontentement, clamant haut et fort qu'il aurait du être plus entreprenant, avoir les mains baladeuse ou encore mieux, la prendre sur place, sans ménagement et sans pudeur, que c'était de toute manière ce que cette chienne attendait. Il se mit même à décrire ce que lui aurait fait s'il avait eu le contrôle du corps de Zuvassin. C'est alors que ce dernier, qui se retenait depuis un moment, explosa.

-Mais tu ne contrôles PAS ce corps, et si tu la traite encore une fois de chienne et n'arrête pas de débiter tes propos d'ivrogne de taverne mal famée tu ne le contrôleras plus jamais! Je sais que tu ne respectes rien, et c'est ainsi que tu es, mais garde tes pensées de pervers décérébré pour toi.

Le silence qui suivit l'éclat du chaman fut pesant et aucun des deux esprits ne se permis de le briser, admettant de plus en plus, que c'était lui le qui commandait, bien que ce soit encore très difficile pour l'esprit de l'ancien brigand. Le spiritualiste ne rompit pas non plus le silence, se contentant de reprendre sa route de bien plus mauvaise humeur. Cependant, ses pensées retournèrent vite à celle qui allait désormais le hanter, encore et encore, et un sourire finit par s'afficher de nouveau sur ses lèvres.

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Dim 27 Avr 2014, 05:44

Après l'arrivée de Noé, ce qu'il a pu se passer reste relativement flou dans mon esprit. On avait continué à boire, bien sûr, assez en tout cas pour que je perde le fil des événements. Allez savoir qui avait gagné le jeu, d'ailleurs... Peu importait cela dit, l'objectif étant plus de se mettre une mine qu'autre chose. Et j'avais plutôt bien réussi mon coup, pour ma part, étant donné que je me trouvai totalement incapable de me lever ou de faire quoi que ce soit de plus productif que glousser stupidement et sans raison aucune une fois ma ration d'alcool ingurgitée. Ça me plaisait bien, d'être assise par terre. Et d'avoir autour de moi des hommes aussi soûls que moi qui me reluquaient, ça me déplaisait pas tant que ça non plus, étonnamment. Je n'essayais plus tellement de me comprendre moi-même, en fait ; à ce moment-là, j'avais suffisamment de mal à rester consciente pour ne pas chercher à être lucide en plus. Je sentais, pourtant, que l'alcool n'était pas la seule chose responsable des trucs étranges qui se tramaient dans ma tête. Il y avait bien plus que ça cette fois, je m'en rendais confusément compte. Tous ces types qui me mataient avec l'air d'avoir envie de me traîner derrière un bosquet pour m'apprendre les 'choses de l'amour', je leur aurait cassé la gueule en temps normal, sans doute encore plus rapidement avec de l'alcool dans le sang. Pour le coup, il n'y avait que la présence de Noé qui m'empêchait d'accepter les propositions douteuses des plus atteints d'entre eux. Encore un truc bizarre, d'ailleurs ; mais je sentais que tant qu'il serait là, les autres mecs n'avaient aucune chance. Comme si j'avais été, genre... Attirée par lui. Ouais ouais, moi, attirée par quelqu'un. Marrant, non ? Sur le coup, je trouvais ça marrant. Et un peu troublant aussi, quand même.

La dernière chose qui m'ait laissé un souvenir à peu près net, c'est ce qui avait troublé mon intense réflexion sur le pourquoi du comment ce que Noé avait entre les jambes me paraissait soudain digne d'intérêt. J'étais toujours assise par terre, en train de raconter je ne sais quelles inepties ou de sourire béatement au déchu assis en face de moi, lorsqu'une jeune femme à l'air particulièrement furax avait déboulé de l'intérieur du manoir. Enfin, j'imagine qu'elle venait de là, parce que je l'avais pas remarquée au début. Mais comme visiblement elle était trop énervée pour regarder devant elle et que c'est dur d'ignorer quelqu'un qui manque de vous marcher dessus, j'avais fini par noter sa présence. Donc, elle m'avait vaguement bousculée et s'était éloignée à grand pas, avant même que j'aie eu le temps de lui gueuler dessus. Et, alors que je me demandais s'il valait mieux que je me désintéresse de son cas ou que j'aille lui botter le cul pour lui apprendre la politesse, le type visiblement complètement plein qui était à son tour sorti du manoir et s'était mis à lui courir – enfin, à lui tituber – après m'avait à son tour fait perdre le fil de ma réflexion.

- Jasmiiiiiineuh, Jaaaasmiiiiiiiineeeeeuh, avait beuglé le type jusqu'à ce que la jeune femme daigne s'arrêter. C'est pas c'que tu crois, allez reviens bordel.

- Ah, bien sûr, avait répliqué la demoiselle, alors faudrait que j'interprète comment le fait que tu pelotes toutes les filles qui passent à ta portée ?

- Ooooh mais, c'est pour rire, Jasmiiine. Tu sais bien qu'il n'y a que ton cul que j'aime, au fond.

- Après tout ce que tu as pu me dire, avait-elle sifflé, après toutes tes foutues promesses d'amour, c'est toute l'importance que j'ai ? Tu sais quoi, j'en ai marre. J'en peux plus de toi, de tes histoires. Trouves-en une autre pour écouter tes conneries, une autre pour t'empêcher de sortir ton pénis dès que t'es trop ivre pour oublier que c'est pas le genre de choses qu'on fait en public, et pour garder ta foutue amulette.

J'avais gloussé assez bruyamment, le mot 'pénis' me semblant tout à coup incroyablement drôle. Mais, manifestement, les gens ont tendance à mal prendre le fait que qu'on puisse se marrer pendant leurs scènes de ménage ; du moins est-ce ce que le regard haineux de la protagoniste me fit comprendre. Ce qui, cela dit, ne m'empêcha pas de continuer à me bidonner.

- Y en a qui sont tentées par l'aventure, visiblement, lâcha-t-elle. Vous verrez si ça vous amuse toujours, après l'avoir supporté cinq cent ans.

Sur ces mots, la jeune femme sortit un espèce de petit collier hideux d'une de ses poches et me le lança, avant de tourner les talons et de repartir à grands pas – non sans avoir jeté un regard haineux à son compagnon. Stupidement – j'ai déjà précisé que je ne réfléchissais plus trop, à ce moment-là ? - et plus par réflexe qu'autre chose, j'avais tendu la main et attrapé le machin au vol, avant d'émettre un ricanement satisfait. Je n'avais aucune idée de l'utilité que pouvait avoir ce truc, pourtant ; mais j'ai compris qu'il devait être quand même un peu important quand le mec a préféré venir vérifié qu'il était en bon état plutôt que courir après sa copine.

- Mon amulette, avait-il murmuré, c'est précieux, c'est là que j'habite – ha ha, j'ai dit bite – parce que je suis un génie. J'vous fais confiance, gardez-la moi, je vais chercher Jasmine. Elle doit pas être bien loin, cette petite traînée. Elle peut pas me laisser comme ça, c'est une longue histoire elle et moi... On a expérimenté un tas de posit...

- J'me passe des détails, je crois, gloussai-je. J'te garde ton bordel, ok, mais magne-toi. Et ça veut pas dire que j'suis ta nouvelle meuf, hein.

Après, il s'était barré à la recherche de la fille, et j'avais foutu son amulette dans ma poche pour pas la paumer. Ensuite, je crois que j'étais restée assise encore un petit moment, et puis j'avais décidé qu'il commençait à y avoir trop de monde autour de cette foutue table et qu'il fallait déménager. Je ne me sentais pas aussi insupportée par les gens que d'habitude, pourtant ; mais j'avais l'envie bizarre de me retrouver seule avec Noé un moment, dans un endroit où on ne pourrait pas nous voir si possible. Je m'étais donc levée, laborieusement, et j'avais embarqué le déchu avec moi. Enfin, le déchu... ça avait l'air d'être lui, sur le coup, et le mec en question avait l'air consentant. Ce que je me souviens ensuite, c'est d'avoir marché une trentaine de mètres, littéralement accrochée à son bras, avant de me rétamer et de l'embarquer dans ma chute. Ensuite, je l'avais embrassé, – oui, moi, j'avais fait ça – et puis je m'étais aperçue que c'était pas Noé, et je m'étais barrée. Ce que j'ai pu foutre après, j'imagine que seul l'Aether de la cuite le sait précisément. J'ai mis ma langue dans la bouche d'une ou deux autres personnes, c'est certain. Sans réfléchir, d'ailleurs : ça se faisait presque tout seul, et mes 'partenaires' avaient l'air de trouver ça parfaitement naturel. Sur le coup, je me rendais pas compte qu'en y repensant j'aurais juste envie de gerber. Sinon, j'avais du errer un peu n'importe où dans le jardin dans l'espoir de retrouver Noé – quand j'ai une idée en tête, même bourrée, je la lâche pas.

Finalement, c'est le mec dont j'avais l'amulette que je trouvai en premier. Visiblement, il avait pas retrouvé sa nana, parce qu'il était accroché au bras d'une autre en la suppliant de bien vouloir coucher avec lui 'parce qu'il avait besoin d'oublier'. Et, au vu des quelques marques rouges en forme de mains qui ornaient son visage, il n'était pas à son premier essai. J'aurais pu le regarder faire, parce que c'était drôle et que j'étais bourrée, mais il faut croire que c'est le moment que j'ai choisi pour avoir un genre d'élan de lucidité et de compassion. Je lui ai sorti un truc du genre 't'as fait assez de conneries pour ce soir, mon pote' et je l'avais traîné avec moi à la recherche de Noé. Que j'avais trouvé finalement, allez savoir comment et où. Toujours est-il que comme il me semblait que c'était bien le bon cette fois et que j'estimais avoir fait mon quota de conneries pour la soirée, je m'étais débrouillée pour nous téléporter tous les trois au Sanctuaire, directement dans ma chambre – ou une qui lui ressemblait. La dernière chose dont je me rappelle, c'est de m'être demandée comment j'avais pu atteindre une précision dont je n'étais même pas capable sobre alors que j'avais du mal à tenir debout. Pour ce qui est du reste de la nuit... Le trou noir total.


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Dim 27 Avr 2014, 14:09

Je le dis mais y a certaines petites choses à même de choquer ^^

Utrillo sourit à son frère. Il lui semblait légèrement perturbé mais il préférait ne pas poser de questions et se concentrer plutôt sur la réponse qu'il lui devait. « En fait, je suis revenue au manoir après quelques temps passés à parcourir les terres. Je pensais trouver notre mère mais c'est la démone que j'ai trouvé à sa place. Je ne sais pas pourquoi je lui ai posé mon énigme... peut-être que j'ai eu l'impression qu'elle pourrait répondre à mes attentes... ». Il resta cependant évasif sur la réalisation de son souhait. Mais, finalement, il admirait la femme qu'il servait, quelque soit la façon dont elle le traitait. Aussi, lorsque Mitsuko entra dans la salle pour constater l'étendu des dégâts, Utrillo se redressa un peu plus, semblant soudain bien plus concerné par ce qu'il se passait.

La démone resta un instant sans bouger. Toute maîtresse de maison digne de ce nom aurait probablement hurlé devant un tel spectacle, se serait évanouie ou aurait accouru pour aider immédiatement les invités blessés et rassurer les autres. Seulement, il ne fallait pas oublier qui était cette femme, ce qu'elle avait été et ce qu'elle avait l'intention de devenir. Le sang et la mort sonnaient comme une douce mélodie à son oreille et un fin sourire ne tarda pas à se dessiner sur ses lèvres rouges. L'une de ses mains se dirigea doucement vers le creux entre ses seins, en sortant une magnifique fiole contenant un liquide doré. L'on aurait pu prendre cela pour une huile destinée à sublimer la peau, et elle l'était, mais, avant tout, son utilité était toute autre. La luxure une flacon, une arme redoutable pour qui sentait le parfum envoûtant. Elle y était habituée, elle contrôlait ses faits et gestes, immunisée à ce que l'on aurait pu appeler un poison. Néanmoins, le seul poison ici, c'était elle. Elle prit donc la parole, fixant les cadavres ou les blessés d'un air amusé. « Comme c'est terrible ! Jamais je n'aurai pu imaginer qu'une telle catastrophe se produirait en ces lieux. Vous m'envoyez terriblement navrée. ». Chacun pouvait voir avec quel sarcasme elle prononçait ces mots. Aussi, elle continua d'une voix doucereuse des plus insupportables pour les invités qui avaient été abusés. « Mais ne vous inquiétez pas, j'ai entre mes doigts une solution qui saura rendre votre soirée agréable malgré les actes de ma descendante. ». Son geste fut exécuté avec toute la prestance et la magnificence d'un chef de guerre sonnant le début des festivités. Debout, elle laissa doucement rouler la fiole de sa paume au bout de ses doigts jusqu'à ce que cette dernière tombe dans un moment d'éternité, se brisant sur le sol en milliers d'éclats de verre. Les invités restèrent un instant immobile jusqu'à ce que les effluves parviennent à leurs narines. Le sourire de Mitsuko s'agrandit alors que de partout dans la salle, les individus commençaient à se déshabiller, se jetant corps et âmes sur la première personne à leur portée. L'érotisme, le sexe, la déchéance, la décadence, voilà des adjectifs qui auraient pu très bien résumer cette fin de soirée. La maîtresse de maison regarda un instant les cadavres, un en particulier qu'un homme recouvrait de son corps nu. « Heureusement qu'un cadavre ne peut être violé. ». Elle rit, faisant un signe de main à quelques uns de ses serviteurs qui s'étaient bouchés le nez en prévision. « Sortez les morts de la salle et veillez à leur conservation. Nous aurons à manger pour plusieurs jours grâce à cette chère Erza... ». Puis, faisant quelques pas, elle tomba sur une forme inerte mais en bonne santé, seulement trop alcoolisé pour bouger ou pour se laisser séduire par la senteur de la luxure en flacon. Elle fixa la silhouette de haut un instant, enlevant sa chaussure pour poser doucement son pied sur l'entre jambe du malheureux avant de sembler satisfaite par ce qu'elle pouvait y trouver. « Je l'aurai bien tué puisqu'il est déjà presque cuisiné mais, finalement, il servira à autre chose. Emmenez le dans une chambre du manoir. Je m'occuperai de lui plus tard. ». Elle remit sa chaussure.

Chaque « problème » à présent résolu, la maîtresse de maison leva les yeux vers la balustrade où se trouvaient Enzel et Utrillo. Seulement, elle n'avait pas l'air de faire attention à son orine, fixant son regard dans celui de l'Illuminae d'un air étrange. Elle se mordilla la lèvre inférieure avant de sourire, passant l'une de ses mains dans son dos. Le fermoir de sa robe céda et celle-ci se retrouva à ses pieds, la démone ne portant comme seuls parures que ses chaussures et ses bijoux. Son regard était univoque, il disait « Viens... ».

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