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Mar 11 Fév 2014, 03:36

La soirée commença drôlement. À mon arrivée, j'ai trouvé la situation assez troublante par la solitude qui me rongeait. Puis, en voulant aller discuter avec mon maître, deux hommes avaient pris l'avant et ne m'avaient donné aucune chance de m'y rendre. Lorsque j'ai eu le champ libre, un autre individu qui m'était inconnu est venu interrompre notre conversation. J'avais atteint mes limites sans même m'en rendre réellement compte. Je me suis rendu presque aveuglément dans la forêt qui me semblait m'appeler. Comme tous les individus qui étaient présents lors de l'annonce, je connaissais toutes les épreuves qui allaient ou avaient lieu en ce moment. Je passai même devant certaines, mais je n'avais guère prêté attention. J'avais marché en ne regardant que droit devant. Rendu au pied des arbres qui me prenait pour refuge, je trouvais mon geste relativement puéril. Je dois dire que je n'avais pas eu grand temps avec mon maître pour le connaître. Entre ses aller-retour, je ne pus que le croiser entre les portes. Enfin, j'avais eu l'opportunité de parler, il fallait bien que quelqu'un nous interrompe. L'air pur qui caressait mes cheveux m'aidait à reprendre mon calme qui semblait avoir pris la fuite. D'une voix douce et très calme qui me semblait un peu familière, une dame m'interpela. Je ne pus que me retourner et voir une magnifique femme qui était aussi radieuse que la pleine lune. Je m'inclinai en signe de salutation avant de lui dire de vive voix:

-Salutation, madame!

En me relevant, j'avais un doux sourire dans le visage. J'avais repris les choses en main pour ne pas inquiéter cette femme qui me semblait de plus en plus familière. Elle me confia qu'elle vivait aussi à l'Eorishaze tout comme moi. Cela m'éclaira mon esprit et je me rappelai de l'avoir déjà vu à mon tour. Elle était donc la nouvelle conquête de mon maître. Je ne pouvais rien dire contre cela, il était libre de faire ce qu'il voulait dans sa vie. Par contre, celle-ci semblait tellement plus douce que la première que j'avais rencontrée. Elle semblait si délicate à la première vue. Elle était aussi belle qu'un ange. J'inclinai la tête légèrement par en avant en signe de remerciement. D'une voix calme et posée, je continuai la conversation.

- Tout le plaisir est pour moi, dame Lilith. Je me nomme Céles Vivaldi, je suis au service de Cocoon depuis peu. Je me rappelle de vous et de votre fille au sein de l'Eorishaze. J'espère que vous trouvez réconfort avec nous. Il me fera plaisir de vous aider ou vous rendre quelques services si vous en avez besoin.

Je fis un beau sourire en regardant cette femme au regard si magnifique. Puis, je réalisai que madame aimerait peut-être voir Cocoon qui se trouvait à l'intérieur. J'ignore si elle savait qu'il allait participer à l'évènement autant que moi, mais bon, il pourrait sortir de sa torpeur.

- Dame Lilith, monsieur Cocoon est présentement au coeur du bâtiment. Si vous le désirez, je pourrai vous conduire à lui. Il serait sûrement heureux de vous savoir ici présente. Qu'est-ce que vous en pensez?

En disant cela, je n'avais que des bonnes intentions envers elle et mon maître. Depuis quelque temps, j'avais l'impression que Cocoon avait trouvé en elle une chaleur pour réchauffer son coeur si froid. Je ne pouvais lui procurer tel sentiment, mais comme j'ai le désir de le rendre heureux, j'étais prête à tout pour le rendre heureux. Comme Lilith semblait être sa flamme pour le moment, j'avais l'impression que cela allait faire lâcher son verre de whisky qui semblait être profondément attaché à lui lors de mon départ. Par contre, je ne pouvais forcer la main de dame Lilith et m'inclinai devant son choix. De toute façon, j'ignore pourquoi elle voudrait rester avec moi. Elle ne me connaissait point et je n'avais rien à lui offrir de plus que mes services pour l'amener à Cocoon. Alors, j'attendis sa réponse en gardant un doux sourire au visage pour guider la suite de notre conversation.

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Mar 11 Fév 2014, 10:49

Le visage de l'ange, comme celui de la réprouvée un peu plus tôt, se teinta de surprise. Il ne savait comment interpréter son attitude : se moquait tel de lui, ou était-elle sincère ? Étonnamment ils étaient incapables de le dire. Erza ne s'était jamais comportée de la sorte auparavant. Cette espèce de droiture lisse ne lui ressemblait pas, au point que Lucain ne parvenait pas à faire correctement la part des choses. Il était désarçonné, troublé.
Mais, quand elle évoqua la règle, comme seul motif pour expliquer cette situation sans queue ni tête, le blond trancha finalement. Quoique, ses dernières paroles lui laissèrent tout de même un âpre goût dans la bouche : si elle se jouait de lui, c'était de la moins agréable des façons, car l'ange n'avait aucune envie de jouer les pantins, ni de s'adonner à cette grotesque compétition. Cependant, Erza n'était pas taillée de ce bois là. Non, les manipulations et les coups dans le dos n'étaient pas sa signature. Et c'est sans tout comprendre, que Lucain saisit l'invitation. Quelque chose se tramait ici, c’était certain. Et s'il était question de pantin, alors peut être que la jeune femme comptait à la collection.
Lucain passa de surprise en révolte : il s'était finalement décidé. Aussi, quelle que soit la force à l’œuvre dans les coulisses, l'ange interviendrait. Il ne laisserait pas la réprouvée agir d'une façon qu'il savait à l'encontre de sa volonté profonde. Et s'il fallait qu'il gagne lui-même sa main, afin de la lui rendre à la fin, il le ferait. L'homme regarda un moment la jeune femme. Au-delà de sa toilette de bon goût, de ses parures et de ses fards, elle était belle. Comment expliquer cela? Cet ensemble là rendait plus belle encore, mais l'ange lui donnait pareille appréciation en toutes circonstances.
Il prit alors sa main et en embrassa courtoisement le dos, avant de se soustraire à sa compagnie. Simple politesse pour certain, marque timide d'un amour inavoué pour d'autres : Lucain n'avait encore jamais eu de geste tendre pour elle, hormis l'application avec laquelle il l'avait prise dans ses bras le jour où, à la coupe des nations, elle s'était endormie; mais il n'y avait eu alors, en cette fois unique, qu'un simple sentiment de bienveillance dénué de tout amour ou semblant d'attachement.

L'homme n'hésitait plus désormais. Il était déterminé, indifférent à tout ou presque en dehors du sort d'Erza. Se frayant un chemin à travers la foule, il alla tout d'abord se renseigner sur les épreuves auprès du premier serviteur qu'il croisa. Celles-ci comptaient au nombre de sept et n'engageaient pas à grand-chose pour la plupart. Quoiqu'il en soit, pour ne pas nourrir d'excès d'estime, Lucain se moquait bien du ridicule. Il se lança donc relativement sereinement dans la course.
Ses pas le guidèrent d'abord à la salle de bal, puisqu'il se trouvait déjà dans le manoir. On y jouait une valse. L'homme prit donc la main de la première femme qui se présenta, afin de l'inviter. Un beau sourire d'ange, une main distraite dans les cheveux : il n'eut guère de problème pour trouver partenaire à danser. Pour le reste, les choses se déroulèrent sans accrocs. Lucain était bon danseur. Il avait eu l'occasion de pratiquer dans sa jeunesse : bénéfice de sa bonne éducation. Et puis, cet homme avait toujours été à l'aise dans son corps : cela lui donnait quelque surplus de grâce. Il acheva donc l'épreuve sans difficulté et refusa poliment une autre danse à sa partenaire charmée, non sans promettre toutefois de revenir plus tard. Simple politesse, car il savait qu'il ne reviendrait sans doute pas.

Le blond passa ensuite au jardin, là où se déroulaient la majorité des épreuves restantes. Son choix se porta sur la joute : son second point fort. Car pour avoir passé plusieurs mois privé de ses jambes, avec pour seul moyen de locomotion sa monture, on pouvait dire que l'équitation n'avait plus de secrets pour lui. Et si Lucain était bon danseur, il était meilleur cavalier encore.
L'ange choisi parmi les chevaux mit à disposition la bête la plus nerveuse. Il voulait un animal réactif, capable d'esquiver instinctivement les coups. Lui, avec son expérience, gérerait les écarts de précision. Une fois en selle, il saisit la lance qu'on lui tendit et amena sa monture en lice. On sonna alors le départ : les chevaux, bien conditionnés, partirent aussitôt au galop. Bruit sourd et craquement du bois. L'adversaire de l'ange était à terre, ce dernier étant parvenu à éviter la touche, mais il ne restait plus grand-chose de la perche dans la main du blond. Il laissa sa bête au premier palefrenier venu et se retira après quelques politesses. La seconde épreuve s'était déroulée sans problème.

L'ange continua donc sa course. L'épreuve suivante impliquait de tirer une flèche dans une pomme posée sur la tête d'un esclave. Une fois l'arc dans les mains, l'homme s'aligna à bonne distance de sa cible, mais ne tira pas.
" Non, ça, c'est juste pas possible...
- Monsieur?
- Reprenez ça...
Fit Lucain en rendant son arme à celui qui lui avait donné. Il ne pouvait décemment risquer la vie d'un homme pour le futile divertissement de la maîtresse de maison. C'était simplement inhumain et même s'il aimait Erza de tout son cœur, il refusait de faire une telle chose. Il n'était pas question ici de vie ou de mort, mais bien d'un mariage. Il fallait remettre les choses à leur juste place et ça, il ne pouvait pas.

C'est donc passablement dépité qu'il dirigea ses pas vers la quatrième épreuve. Le jeu ne l'amusait plus, quoique cela n'avait jamais été le cas. Mais là, il atteignait le seuil du malsain.

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Mar 11 Fév 2014, 11:22


« PAPA ! » Il avait pratiquement défoncer la porte de son bureau. Zéleph regarda Neros avec des yeux rond. Avait-il perdu la tête ? Voilas le rouquin essoufflé devant lui, empruntant un air désoler qui lui aller très mal. Ce rendent certainement compte de son manque de respect en vers son paternel, il ce redressa et ce racla légèrement la gorge. « Père » Le réprouvé eu envie de rire. Neros ne savait décidément pas cacher ses émotions, et justement cela le fit froncer les sourcils, il semblait bien soucieux. S’avancent vers lui d’un pas décider, il lu en lui la même détermination que sa mère, ce qui n’était pas une bonne nouvelle. « Je sais que tu a tes propres problèmes, et qu’ils son plus important que les miens. Je ne sais pas si tu es au courant, et je m’en fou, par ce que tu ne peut pas laisser faire ça. Je ne peut pas le croire ! » Etait-ce de la rancoeur qu’il voyait dans le regard émeraude de son fils ? Des reproches ? Zéleph n’aimer pas cela. Pour que son fils s’agace ainsi, lui qui était si calme, et perde son sang froid c’était que quelque chose de grave arriver, sur tout si il venait jusqu’à lui, ici, dans l’antre des péchés. « Je ne sais pas comment, ni pourquoi, mais c’est un faite. Erza est vivante. » L’ancien souverain ce renfrogna, et ému un grognement ce qui ne fit que creusé l’agacement de son fils. « Tu le sais et tu ne fait rien?! » Il était révolté par le comportement infantile de ses parents. « C’est plus compliquer que cela. » « Non ! » La main que posa l’ange sur le bureau de Zéleph lui fit réaliser que l’ange était sur le point d’exploser et cela lui fit plus peur qu’il ne l’aurait penser. « Regarde! » Sous ses doigts, une lettre. « J’ai trouver ça. Je ne sais pas ce qui t’empêche de la voir mais je sais que tu ne la laissera pas faire. » Et sous le regard de son père qui se remplissait de haine a chaque mots qu’il lisait, un sourire étrangement malsain ce grava sur le visage de l’ange. Alors la lettre partie en fumer dans la main du Dovahkiin et le rouquin souri de plus belle satisfait de l’effet produit. Lors ce que Zéleph ce leva, il ressenti toute la violence de sa colère et eu même l’impression que les murs en trembler. Pas un mot, mais il vue dans ses yeux, un brasier qui lui donner des frisson. Un démon. Cela était une bonne chose vue l’endroit où ils ce rendait.

Le voyage fut rapide, et très sportif pour Neros qui avait du mal a suivre son père. Une fois posé, Zéleph n’avait rien perdu de sa colère. Il aller la tuer. Il ce foutait bien de déclencher une guerre, il exterminerait tout les démon lui même si il le fallait, cela ne ferait que rendre justice a son peuple pour les siècles de torture enduré. A peine le pied sur le sol, Neros vis Adam apparaitre et lui sourire. « Je n’aurai rater ça pour rien au monde. » Rit-il, comme si il savait ce qui aller arriver. L’ange lui, commença a chercher sa soeur, désespéré de savoir ce qu’on en avait fait. Suivant son père qui foncer droit dans le manoir, il semblait aveuglé par la rage. « Où est-elle? » Arrivât il a articuler en agressant un pauvre homme qui sembla s’évanouir sous la peur. La bête était lâcher, le spectacle aller commencer. Bien sur c’était le but rechercher. nerfs voulait que son père rentre dans son état le plus second, pour tout raser si il le fallait. Il voulait sa soeur, il la ramènerai a la maison de grès ou de force et il savait qu’avec le Dovahkiin il avait un argument de choix. L’ange savait que contre un Taiji un Stark pouvait faire largement le pois, mais il fallait choisir ses cartes, et contre la première Mitsuko, il choisissait aisément son père. Adam faisait déjà du charme a tous ceux qu’il pouvait avant de foncer vers Zéleph avec son air mutin, ne semblant pas le moins du monde craintif face a la soif de sang du démon blanc. « Si tu cherche la trainer qui te sert de belle famille, elle ce trouve dans les jardins, mais si tu permet un conseille vas y doucement, elle a avec elle des arguments de taille… c’est malheureux a dire, mais même pour toi. » Le sorcier était une fouine si douer qu’il était difficile de lui en vouloir pour ses manigances. Sans attendre, Zéleph était parti dans les jardins, il n’avait pas besoin de pousser les gens sur son passages, ils s’écraser d’eux même. Neros était a la fois effrayer et impressionner par une telle force. Peut être regrettât-il un peut la colère qu’il avait engendrés.

Seulement avant de sortir. Neros là vie, juste là et il ne crue pas que ce fut elle au premières abord. « Bordel. » Seulement son père lui continuer son chemin bien determiner a éviscéré cette svensker ! heureusement Adam l’avait vue, et le sorcier moins bête qu’i ne paraissait l’être arriva a stopper le réprouvé qui manqua de le faire volé a travers la pièce. Ni une, ni deux, l’âge fonça vers sa soeur. Il fallait la faire sortir d’ici, qu’elle quitte les griffes de cette sorcière. « Erza! » Arrivant devant elle, il la pris entre ses mains, son regard scrutant le sien. « Qu’est ce qu’elle ta fait? » Il était inquiet. Les lavages de cerveau son courant dans cette famille. Des fous tout simplement. Zéleph qui voyait la scène, resta un instant bloqué. Il tenait toujours Adam par le cou qui semblait étouffer, mais ne fut pas perturbé par un si léger détaille dans sa contemplation. C’était… elle ? Oui, bien sur, une fille aussi belle ne pouvait être que le fruit de sa femme. Seulement, son regard s’assombri a nouveau, le bouleversement faisant place a la rage, trop grande. Lâchant Adam qui en fut éternellement reconnaissant, il ce dirigea droit vers ses enfants. Neros eut peur quand il vit son père grogner de rage et ce pencher vers Erza. Il espéré juste qu’il n’aller rien faire qu’il pourrait regretter. Erza qui rêver plaire a son père, que quelqu’un vienne l’aider ! Sans un mot, comme un sauvage (ce qu’il était), le Dovahkiin pris la princesse sur son épaules, ne lui laissant aucune chance pour s’en sortir. « Je te ramène a la maison. » L’ange eut un sourire moqueur, et un peut désespéré, si la maison voulait dire le Circus, leur famille n’était pas prêtes de vivre normalement. enfin, il supposé que comme maison, il gavait pire pour Erza vue qu’elle semblait apprécier l’endroit, ce qui était bien malheureux. Zéleph retrouva vite le chemins e la porte, suivit d’un sorcier et d’un ange. le kindnaping de la princesse n’était pas près de passer inaperçu tellement ils étaient pathétique, et pourtant la peur qu’engendrait Zéleph sur son passage empêcher bon nombre de personne de résister. Seulement Adam le savait et Neros s’en douter, bientôt les problèmes aller pleuvoir et même si cela valait le coup, ils risquaient d’avoir mal.

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Mar 11 Fév 2014, 14:53

L'ange s'était posé à la table d'échec, l'expression contrariée. On venait de lui expliquer les règles bien particulière du jeu et, évidemment, cela ne le faisait pas rire. L'adversaire en face, déjà bien imbibé, se gaussait en revanche sans discontinuer. Sans doute s'amusait-il par avance de l'idée de mettre un ange à poil. Il n'était pas le premier bourrin à fantasmer ce genre d'imagerie grotesque et depuis le temps Lucain, qui avait l'habitude qu'on le prenne pour un sainte-nitouche, ne s'en formalisait plus. Il commença donc à jouer, le menton appuyé contre sa main. Rien de bien compliqué: le but n'était pas de gagner, mais de bouffer un maximum de pion de l'adversaire. Étant donné que le costume d'un homme ne compte pas beaucoup de vêtements, le calcul était vite fait. Il acheva donc son adversaire sans même avoir à ôter sa veste. Peu de mérite à cela, l'autre était trop ivre pour réfléchir.

Fort de cette victoire sans goût, l'homme se releva et promena son regard alentour. L'ambiance s'était tendue depuis quelques minutes. On s'agitait, murmurait, la foule s'amassait autour des portes du manoir. Curieux, pensa le blond en dirigeant lui même ses pas vers l'entrée. Il jeta brièvement un œil par-dessus l'épaule de l'homme devant lui, avant de jouer des coudes pour se frayer un chemin jusqu'à la salle.
L'ange n'eut pas le temps de capter grand-chose. Il aperçut simplement Erza en compagnie d'un homme à la chevelure blanche, entre autre. Un type du genre costaud à la Cocoon, avec une belle aura bien puissante. L'expression du jeune homme se renforça dans l'incrédulité, au moment où celui ci la prit par-dessus son épaule. Voilà autre chose : décidément cette soirée n'avait aucune cohérence, aucun sens...
Enfin, ça, ce n'est évidemment pas ce que Lucain se dit. Il fallait imaginer le truc: la femme que vous aimez se retrouve subitement enlevée par un grand type qui, avouons le, a l'air à peu près tout sauf sympathique... forcément, vous le vivez mal. Effectivement, l'ange fut quelque peu prit de court à ce moment là.

Il s'élança donc sans réfléchir une seconde, par instinct dirons nous, à la suite du trio. Et, en un coup d'aile déployées, passa par dessus tout ce petit monde, pour finir sa course entre le titan et la porte. Entre nous, y'avait il pire endroit où se trouver en cet instant? Probablement pas, mais Lucain n'y avait pas songé. Après tout, ne dit on pas que l'amour rend aveugle? Là, la chose était si vraie qu'il ne voyait même pas à quel point il s'était mit dans la m*rde. Concrètement, il s'était placé entre le lion et son steak. Mais passons.
"Nom de dieu, je peux savoir où vous allez avec elle comme ça?
Lança t'il, quoique son intonation ressembla davantage à un grognement qu'autre chose. Oui, il était aussi en pétard, même si comparativement à ce qu'il avait en face de lui, ça n'avait pas plus de charisme qu'une mouche handicapée.
Son regard bleu s'ancra alors sans les pupilles rubis de l'homme. Un trouble diffus s’immisça alors en lui : ces yeux...
"Vous êtes...
Il n'ajouta rien, pensant s'être trompé. La confusion se lisait sur ses traits et n'avait plus rien à voir avec une attitude de chevalier ardent volant au secours de sa princesse -même si dans le cas présent ils étaient tous du même côté sans le savoir-. Non, l'ange avait l'air troublé, comme quelqu'un qui n'est pas certain de ce qu'il vient de réaliser. Décidément, cette soirée était riche en rebondissement.

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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
◈ Parchemins usagés : 3537
◈ YinYanisé(e) le : 20/07/2013
Eerah
Mar 11 Fév 2014, 22:06

Ravi de constater que le monarque prenait la peine de lui répondre, Eerah se détendit quelque peu. Il y avait toujours à craindre, avec les personnes à qui on donnait – et qui se donnaient elles-mêmes – de l’importance, qu’elles décident soudainement que vous n’étiez pas digne de leur adresser la parole. Cocoon ne semblait pas être de ceux-là ; à moins que son être entier eut été touché par la candeur du Déchu, mais il en doutait plus que fortement. Pour une fois qu’il pouvait profiter d’une conversation un minimum cultivée avec quelqu’un, il n’allait pas s’en priver, même si ça n’impliquait pas d’être d’accord avec tout ce qu’il disait. « Nous ne sommes pas tous comme ça, loin de là. Je ne me bas pas contre mon péché, je me bats pour qu’on respecte la vie que j’ai choisie, le choix que j’ai fait de vivre avec mon péché. Quant à la reine… ». À chaque fois qu’il en discutait avec quelqu’un, il en apprenait un peu plus sur la monarque, et rarement en bien ; les rumeurs qui couraient sur sa personne était légion. Ces histoires de mutations, de changements de races contre-nature, rien ne venait les valider, comme les démentir ; tout ce qu’on savait, c’était qu’Aya Misato avait quitté le trône pendant une courte période, pour finalement revenir le prendre des mains d’Adam, qui avait assuré la régence en son absence. Si l’on mettait de côté les histoires à propos de sorcellerie, d’Empereur Noir et de couple maléfique, rien ne pouvait réellement révéler ce qui s’était passé pendant cette absence. Une chose pourtant était sûre, c’était qu’on la voyait de moins en moins, et que le gouvernement Déchu tombait peu à peu en décrépitude. Parler de la Messie des Ténèbres était loin d’être aisé, même pour un membre de son peuple. « La reine ne fait pas grand-chose, ces derniers temps. À vous entendre, il semble bien qu’elle soit préoccupé par autre chose que le bien être de sa nation. ». Qu’aurait-il pu dire de plus sans s’étendre en hypothèses et suppositions maladroites ? C’était tout ce qu’il savait, comme la plupart des habitants d’Avalon, comme la plupart des Déchus. Il n’était pas à douter qu’un roi avait accès à d’autres sources d’informations, certainement plus fiables et plus variées. Mais quoi qu’il en soit, il semblait partager l’avis de l’aveugle, quand bien même ni l’un ni l’autre ne s’avançait encore à exprimer franchement son ressentiment. Lapant une nouvelle gorgée de whisky, il l’écouta, songeur, alors qu’il s’était tourné vers lui. C’était donc ainsi qu’on voyait Avalon, à l’étranger. Une ville poubelle, où on se contentait de récupérer et de loger dans la misère la plus effrayante les rebus du monde connu, et les siens. Le pire, c’était qu’il n’avait pas entièrement tort. C’en était triste à mourir, mais plus les années passaient plus la cité sur la rivière Eternité était semblable à un bauge infâme. Le simple fait qu’un souverain soit prêt à le lui avouer était preuve de l’image que le monde en avait.

Eerah hésita un instant, la bouche entrouverte. Mieux valait qu’il ne se prononce pas sur la guerre qui les avaient opposés aux Anges. Malgré les mauvaises intentions qui avaient motivé la reine pour déterrer la hache de guerre, il ne s’en était jamais plaint. À l’époque il était aussi borné qu’en colère, il n’avait vécu les évènements que comme un défouloir sanglant, au cours duquel il avait pu laisser sa haine s’exprimer. Non, il n’y aurait pas participé de nouveau, plus maintenant. Si son point de vue sur le comportement méprisant des Anges n’avait pas changé, il envisageait de plus en plus le fait que cette haine mutuelle ne soit alimentée que par des minorités, des groupes de personnes n’ayant pour seul objectif de faire perpétuer d’anciennes colères, des conflits qui n’avaient plus raison d’être. Il n’était jamais simple, peu importe les circonstances et les raisons, de rassembler les Déchus et leurs plus ennemis de toujours. Oh, il existait des exceptions, comme partout ; mais d’une manière générale, la jalousie, la colère, la haine étaient ancrées profondément dans les mœurs Déchus. Il l’écouta passer du vouvoiement au tutoiement avec un sourire, le laissant finir avant de répondre. « Oh, moi je n’hésiterais pas à le dire, au contraire. Vous… Tu as fait du bon boulot à Megido. Preuve en est que c’est au sein de la ville Orisha que je réside, pas à Avalon. Non, je ne peux qu’être d’accord ; et je le déplore, crois-moi. Je pense… Je pense que notre peuple est à l’abandon depuis trop longtemps. Nous stagnons. Nous avons arrêté de croire à un avenir meilleur, et plus personne ne prends le temps de se souvenir de ce qu’était Avalon à l’origine. ». Il hésita, et ajouta : « Les Déchus méritent mieux. ». Il l’avait dit. Et rien que pour cette phrase, il risquait la prison. Cocoon devait comprendre qu’il ne trouverait pas en lui un vulgaire espion, et surtout, il devait comprendre qu’ils étaient loin d’être en désaccord sur certaines choses, et notamment la façon dont était dirigée sa nation. Pour cette raison, il ne fit qu’une courte pause avant de répondre à sa prochaine question. Sans ciller un instant, il fit en sorte de diminuer l’ouïe de personnes qui les entouraient, et parla sans détour. « Je suis de ceux qui veulent faire bouger les choses, je suis de ceux qui préconisent le changement. Et si je dois faire changer les choses moi-même, alors je le ferais. ». On ne parlait plus d’emprisonnement à ce niveau, c’était une exécution sommaire pour trahison. Mais peu importe. S’il devait un jour s’emparer du trône, il avait besoin d’alliés, d’alliés puissants. Relâchant la pression qui exerçait sur les esprits alentours, il but une nouvelle gorgée, se détendant à peine, et repris calmement. « C’est d’ailleurs en grande partie tes actions qui ont réveillé certains d’entre nous. La preuve qu’on ne peut jamais se reposer sur ses acquis. Lison aussi, avait fini par s’endormir sur son trône. ». Peut-être allait-il trop loin, mais il le pensait. De tous les monarques, peu accomplissaient de réelles choses pour leur peuple. Les Déchus étaient un exemple, mais on aurait pu parler des Elfes, ou même des humains. Des civilisations entières presque laissées à elles-mêmes, dirigées par des fantômes qui ne faisait que signer tel ou tel traité de commerce, saluer sans conviction à des soirées de gala, ou s’empiffrer sans répit aux diners de convenance. Une nouvelle fois, il porta le verre à ses lèvres, savourant la dernière lampée de Whisky, avant reposer de le reposer sur la table, non sans une certaine déception. Un vacarme de cris retentit un peu plus loin, lui faisant relever la tête. Erza semblait être en cause. Il tourna la tête vers l’Orisha, en faisant un pas en direction du brouhaha. « Qu’est-ce qui se passe ? ». Il était presque certain d’avoir entendu la réprouvée crier. « On ne devrait pas y aller ? ». C’était certainement plus pour se convaincre lui-même que pour obtenir l’aide du roi. Mais après tout, s’il y avait bien une personne à même d’apaiser n’importe quelle tension, c’était surement l’Orishala.

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[Rp Pour Tous] Attachez-vous dans mon antre  - Page 3 GqzDWY

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Mer 12 Fév 2014, 22:44


Prétendre à la main d'Erza ? Et puis quoi encore ? Il semblait que l'Orisha n'avait pas saisi l'ironie de ma proposition – pourtant, il semblait s'y connaître dans le rayon, vu la manière dont il m'avait appelé... Je ne répondis cependant que par un sourire mi-figue mi-raisin à la remarque de l'homme au teint basané avant de river de nouveau mon regard sur la dame élégante qu'était devenue Erza. Et de me crisper davantage en entendant la remarque de Cocoon à son propos. Il n'avait pas tort, dans l'état actuel des choses, peut-être que la Réprouvée n'était guère plus fine que tous ceux qui étaient venus prétendre à sa main en la prenant pour une simple fille de bonne famille... Mais il n'empêchait que je ne pouvais que rager silencieusement en repensant à cette demoiselle respirant la vie et le chaos que j'avais rencontré quelques semaines plus tôt, et qui ne semblait être plus qu'un lointain et regretté souvenir. Distraitement, je saluai l'Orisha d'un geste de la main lorsqu'il s'éloigna, sentant que ce ne serait de toute façon pas la dernière fois de la soirée que j'aurais affaire à lui, avant de me retrouver seul avec un Ange visiblement mal à l'aise, quoique étrangement un poil plus résolu. Excusant volontiers l'homme blond d'un signe de tête, je laissai celui-ci s'éloigner sans piper mot, avant de m'approcher quelque peu à mon tour de l'endroit où ma sœur conversait avec quelques invités – conversations d'allure plutôt ennuyeuses par ailleurs ; je comprenais quelque part le dépit de Cocoon à passer sa soirée en telle compagnie, quoique cela interrogeait quelque peu quant aux raisons de sa présence...

Je m'approchai suffisamment pour pouvoir entendre quelques bribes de la conversation entre Erza et Lucain, et surtout observer leurs réactions, mais demeurai tout de même en retrait, peu désireux de les interrompre, me saisissant au passage d'une coupe de champagne que je n'avais absolument pas l'intention de boire. Et je retins un soupir d'irritation lorsque les quelques mots polis mais distants de ma sœur tombèrent dans mon oreille, adressés à un Ange qui devait être celui qu'elle avait eu l'intention de demander en mariage dans ce qui semblait à présent être un lointain passé – au vu des réactions de Lucain, j'étais à peu près certain qu'il était l'Ange en question. N'écoutant pas davantage l'échange entre la demoiselle et le médecin, je m'éloignais, ne posant qu'une fois mon regard ambré brièvement empreint de magie sur la princesse du soir, avant de franchir la porte donnant sur le jardin, dans lequel se déroulaient la plupart des épreuves visant à sélectionner le futur mari d'Erza – cette idée même m'écoeurait à chaque fois qu'elle me traversait l'esprit.

Je m'efforçai d'inspirer calmement, l'air plus frais emplissant mes poumons, tentant de me calmer, de regagner mon sang-froid, à grand peine – en vérité, il suffisait d'une broutille pour m'énerver davantage malgré mon calme apparent. Ne prêtant qu'une attention distraite aux épreuves se déroulant dans le jardin, je cherchai du regard la seule personne qui m'intéressait dorénavant, celle qui était à l'origine de cette mascarade ridicule, dont je n'avais guère aperçu la chevelure flamboyante à l'intérieur depuis que Cocoon nous avait quitté pour profiter des boissons de la soirée. Et je ne tardai guère à trouver celle-ci installée à l'une des tables d'échecs, profitant visiblement du concept particulier du jeu pour trouver son plaisir, quand bien même il semblait que la partie n'était pas suffisamment avancée pour que son adversaire ait commencé à se dévêtir. Ecartant soigneusement de mon esprit une certaine réflexion sur le devenir de la dame si elle subissait ne serait-ce la perte que d'une seule de ses pièces, je m'avançai vers la table, ne jetant qu'un bref regard à celui qui avait pris place en face de la propriétaire des lieux – un homme aux prunelles claires, dont le visage m'était inconnu.

« Mitsuko. »

Une lame de rasoir. Un fil tranchant, voilà ce qu'avait été ma voix, alors que je posai mon regard gris acier sur la dame à la chevelure incandescente. J'accusai néanmoins un léger instant d'hésitation suite à mon interpellation, ne pouvant empêcher mon regard d'embrasser les courbes voluptueuses de la dame, parfaitement mises en valeur par une robe aux plumes noires. Si elle s'avisait de perdre une pièce... Je chassai de nouveau la pensée de mon esprit, me morigénant intérieurement.

« Qu'avez-vous fait à Erza ? »

Mes propos avaient été moins assurés que je ne l'avais voulu. Pour la simple et bonne raison que je ne pouvais empêcher une partie de mon esprit de s'égarer sur les attraits féminins de mon interlocutrice, alors que ma raison me criait de ne pas me laisser prendre au piège par les atours de la demoiselle démoniaque. Qu'elle était détestable, cette Démone, qui savait se faire désirer dès le premier regard... Qu'elle était haïssable, cette créature de la luxure qui avait établi son ascendant sur ma sœur, de sa magie infernale... Car j'avais su percevoir cette magie qui faisait d'Erza cette poupée de porcelaine qui se faisait désirer, dans sa robe d'un blanc immaculé, sans toutefois parvenir à en déterminer la nature exacte. Mais je n'avais guère besoin de réfléchir longtemps pour trouver la responsable de cette farce.

C'était cette dame, respirant la sensualité par tous les pores de sa peau parfaite, la responsable. Elle qui éveillait en moi un désir irrésistible que je ne parvenais à repousser à l'aide de ma raison. Mes doigts se crispèrent. Elle était responsable. Je ne pouvais la désirer.

Je ne pouvais, et pourtant... Plus la pensée m'obnubilait, plus le désir se faisait insidieux et insistant. Et plus ce désir prenait de l'ampleur, plus je le haïssais. Et plus je haïssais celle qui en était à l'origine. Sans que je puisse détacher mon regard de cette dame auprès de laquelle j'étais pourtant venu obtenir des réponses, et exiger certaines choses – mais en étais-je vraiment capable ?

Une rumeur, un vacarme me tira de cette spirale vicieuse dans laquelle je semblais m'être enfermé l'instant d'un battement de cœur. Je me tournai vers l'entrée du jardin, n'apercevant, à l'intérieur, que les ailes déployées d'un Ange. Que se passait-il ?

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Lun 24 Fév 2014, 16:17

Lilith regarda Céles un instant, penchant la tête sur le côté. Elle était polie, respectueuse mais l'ange ne put s'empêcher de déceler une sorte de... servitude infinie envers l'orisha. Bien sûr, quand elle apprit que Cocoon était ici, cela lui fit plaisir, mais pourquoi cette femme pensait-elle qu'elle voudrait le voir ? Pourquoi lui proposait-elle ses services ou de l'emmener auprès du roi ? Cocoon. Finalement, elle ne savait pas quoi en penser. Voulait-elle le voir ou, au contraire, tout faire pour qu'ils ne se croisent pas ? Non, elle souhaitait le rencontrer mais l'étrangeté de leur relation la gênait. En tant qu'ange. Il l'électrisait complètement et ses sensations ne semblaient pas être assez stabilisées pour qu'elle puisse lui faire face en toute innocence. Et puis il était... invasif. Aussi, elle ferma les yeux un instant pour calmer ses pensées. Le fait de se remémorer certains moments qu'ils avaient passé ensembles faisait réagir son corps entier, brouillait ses sens et elle ne pouvait pas se le permettre. De plus, loin d'elle se trouvait la pensée de se servir de Céles comme accompagnatrice. Si elle souhaitait se trouver face à face avec l'orisha, elle était assez grande pour le trouver seule. Elle détestait l'idée même d'avoir ne serait-ce qu'un semblant de domestiques et elle se pensait apte à entreprendre la réalisation de ce qu'elle désirait. Alors, qui était cette femme qui se disait au service de Cocoon ? Une servante ou plus que cela ? Elle l'ignorait mais cette impression d'éternelle assujettissement ne lui disait rien de bon. Cette femme semblait totalement s'oublier pour ne penser qu'à l'orisha. Peut-être n'était ce pas la vérité, peut-être n'était-ce qu'un jugement de valeur qui se fondait sur bien peu, quelques secondes de communication, mais elle espérait se tromper. Jamais elle ne pouvait souhaiter un tel dévouement à quelqu'un. C'était un sentiment qui pouvait détruire. Elle devait avoir tord, forcément.

« Vous savez, si je suis venue vous voir, c'était sans arrières pensées. ». Elle préférait préciser. Elle ne savait pas réellement si ce qu'elle sentait était vrai ou faux. « A vrai dire, je ne savais pas que Cocoon était ici mais je préfère rester avec vous pour le moment. Je le verrai ensuite si nos chemins se croisent. ». Lilith avait l'impression, peut-être fausse, que cette femme avait besoin d'un petit remontant, d'une tentative d'être considérée comme unique. Peut-être ne le souhaitait-elle pas, mais c'était un pressentiment qu'avait l'ange. Quelque part, c'était la vérité, Céles était unique et devait être considérée comme une personne bien avant d'être vue comme au service de Cocoon. Mais se considérait-elle seulement comme individuelle ? L'ange amena doucement sa main sur l'épaule de l'orine. « Et puis, je suis très bien en votre compagnie. ». Elle la lâcha en souriant. « Après tout, nous vivons ensembles, j'aimerai vous connaître davantage. ».

Lilith ne savait pas si entamer ainsi la conversation conviendrait à la jeune femme mais qu'importe, elle souhaitait être sûre qu'elle était heureuse, qu'elle ne faisait pas que penser au bien être de Cocoon à chaque seconde de son existence. Ce n'était pas de la jalousie ou une quelconque forme de possessivité – la chose aurait été déplacée – mais si Céles avait besoin d'une amie, si elle vivait une période difficile, elle pourrait l'aider. « Alors, dîtes moi, que faites-vous de vos journées ? Qu'est ce qui vous fait plaisir ? Et, surtout, ce qui me rend curieuse : comment êtes vous entrée au service de Cocoon ? ». L'ange sourit de nouveau, se détournant un peu pour regarder aux alentours. De là où les deux femmes se trouvaient, elles ne pouvaient apercevoir l'intervention musclée de Zéleph. Il n'y avait que quelques concurrents qui s'évertuaient à gagner les épreuves présentées. Aussi, la jeune femme prit le partie de s'éloigner un peu plus du manoir en compagnie de l'orine, pour lui montrer ainsi qu'elle désirait réellement rester en sa compagnie. Elle ne lui avait jamais adressé la parole auparavant et l'occasion était bien trop belle. Bien sûr elle souhaitait voir Cocoon, mais elle ne savait pas comment cela se passerait. Il la troublait trop.

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Mar 25 Fév 2014, 12:57

Mitsuko posa ses coudes sur la table puis vint emboîter son menton sur le dos d'une de ses mains, écoutant les dires de Zuvassin avec un certain délice. Ainsi il la laissait commencer. Bien. « Voyez-vous, je préfère valser avec les pions blancs. Avoir toujours un coup d'avance est bien plus profitable que d'attendre que son adversaire se déplace pour pouvoir agir. ». Elle sourit. Elle avait toujours vécu ainsi, avec quelques informations la menant à la victoire. Néanmoins, même si son discours semblait vouloir signifier que les bénéfiques avaient toujours le dessus, il n'en était rien. Elle pensait, au contraire, qu'ils avaient besoin d'un coup d'avance pour pouvoir ne serait-ce que songer à la victoire. Car, après tout, comment des êtres enchaînés par des principes et des règles pourraient sortir gagnants contre des individus n'en ayant aucun ? C'était aberrant de pouvoir le penser un seul instant. Ne songer qu'à son propre bien était bien plus facile que le fait d'ajouter à celui-ci le bien d'autrui. Mais elle trouvait que les êtres bénéfiques ne manquaient pas de courage, c'était pour cela qu'elle aimait tant les corrompre. Elle commença donc, bougeant un pion, attendant que l'homme en fasse de même pour continuer. Elle sourit, espiègle. « En réalité, mon cher, il vous suffirait de manger une seule de mes pièces pour que plus aucun vêtement ne daigne habillé ma personne. ». Autrement dit, elle ne possédait aucun sous-vêtements, juste cette robe noire composée de plumes. Aussi, elle fixa son regard dans le sien avant de chuchoter : « Vous voyez, quelque part, vous partez déjà gagnant. Hum... ». Elle marqua une pause. « A moins que mon objectif fut de vous séduire dès le début. Car si nous nous trouvons dans cette configuration, c'est vous qui sortirez perdant. La question est de savoir combien notre partie comporte-t-elle de jeux, hum ? ». La partie continuait, la jeune femme prêtant attention au déplacement de ses pièces. Les probabilités étaient du côté de Zuvassin car il possédait bien plus de vêtements qu'elle. Mais n'était-ce pas délicieux de jouer avec le feu, de se balader sur la lame coupante d'un rasoir ? Toutes les Taiji étaient semblables visiblement et l'attrait pour le danger était une particularité très marquée chez les femmes de cette famille.

Une voix retentit. La démone ne réagit pas tout de suite, tournant doucement la tête vers un jeune homme qu'elle reconnut. Oh elle ne l'avait jamais rencontré mais elle n'était pas sotte, elle avait pris la peine d'étudier l'ensemble de la progéniture de sa descendante pour savoir où poser ses griffes, qui mordre et qui laisser en paix. Mais, dans cette configuration, l'on ne pouvait pas dire qu'elle aurait commencé les réjouissances. C'était Enzel qui venait à elle, visiblement mécontent. Qu'il était mignon. Son sourire s'agrandit devant ce descendant qu'elle trouva instantanément divinement appétissant. Néanmoins, parler des affaires de famille devant Zuvassin – qui ne l'était pas moins – semblait ne point pouvoir se faire. Aussi, reportant son attention un instant sur le jeu comme si l'intervention de l'illuminae ne lui faisait ni chaud ni froid, elle déplaça une pièce, mangeant l'un des pions de l'homme. « Hum... je vous laisse ôter le vêtement de votre choix. J'ai, malheureusement, l'obligation de m'absenter quelques instants. Des affaires de famille. ». Elle sourit, se levant en laissant glisser l'une de ses mains sur la table de jeu. Elle se retourna vers l'homme un court instant, lui murmurant : « J'espère que je vous manquerai... » avant de se détourner, attrapant le fé par le bras d'un geste assuré et de convenance pour l'entraîner un peu plus loin. Aussi, lorsqu'elle remarqua qu'il se passait quelques réjouissances à l'intérieur, elle préféra ne pas s'en mêler. Après tout, si les parents d'Erza avaient enfin décidé de prendre leur rôle à cœur, tant mieux. Mais ils regretteraient leur retard car son père pouvait bien l'enlever, elle resterait à jamais sous son contrôle du moment qu'elle n'aurait pas la volonté de se souvenir de l'ange qui hantait son cœur.

Elle finit par s'arrêter près d'un des murs du manoir. De là, on ne pouvait suivre la scène qui visait à kidnapper la réprouvée. Mitsuko n'avait pas l'intention de s'en mêler et elle se fichait des conséquences. Ce qui comptait à présent, c'était lui... « Enzel... ». La main qui était calée au creux du bras du jeune homme remonta doucement sur son corps jusqu'à atteindre sa joue. « Comment pouvez-vous croire un seul instant que je sois responsable du comportement étrange de votre sœur ? Avez-vous au moins ne serait-ce que l'ombre d'une preuve, hum ? ». Elle s'était rapprochée un peu durant son discours, ne laissant que quelques centimètres entre lui et elle. « Et quand bien même je serai responsable, comment comptez-vous vous y prendre pour m'obliger à relâcher l'emprise que j'ai sur elle ? ». Il pouvait toujours essayer mais le dénouement n'appartiendrait qu'à Erza seule, et sa volonté. Elle sourit, avançant ses lèvres vers les siennes. Elle avait envie d'y goûter, elle ne pouvait le nier. « Seriez-vous prêt à échanger sa liberté contre la votre ? Ou n'êtes-vous qu'un de ces beaux parleurs de plus, lâche qui plus est, qui se défile à la moindre occasion ? ». Sa main descendit dans le cou du fé. « Sa liberté contre la votre... qu'en dîtes vous ? ». Quelle menteuse. Jamais elle ne relâcherait Erza mais, après tout, n'était-elle pas un être démoniaque ? N'avait-elle pas cette particularité de ne point avoir de règles, de ne point avoir de chaînes, point de principes qui l'empêcheraient d'agir ? Si.

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Mar 25 Fév 2014, 14:24

Ce baiser. Elle resta un instant sans rien faire, son esprit semblant tout à coup vide. Allait-il participer ? Elle espérait, vraiment. Et quand, le suivant du regard, elle vit qu'il invitait une femme à danser, elle en fut étrangement soulagée. Pas qu'elle prenne plaisir à le voir aux bras d'une autre, simplement qu'elle savait parfaitement ce que cela voulait dire. Ah moins qu'une envie subite de danser se soit emparée de lui ? Elle se sentait troublée et, de ce fait, comme le voulait la tradition, elle ne devait pas le montrer et, simplement, se détourner. Aussi, elle préféra engager la conversation avec les convives, vantant les mérites du manoir, de la propriété et de la fortune familiale. On lui faisait des compliments sur sa tenue et toutes les fioritures habituelles. Des individus transpiraient la jalousie alors que d'autres savaient parfaitement cacher leurs sentiments dans des parades hypocrites. Quelque part, elle n'était pas dupe, aussi parce que Mitsuko la contrôlait. Erza voyait le vrai visage de ces gens mais elle ne pouvait rien faire d'autre que d'en jouer pour les couvrir – de manière détournée – encore plus de ridicule, affirmant sa position dominante par des courtoisies habiles. Mais, tout ceci, il ne faisait aucun doute qu'elle en aurait été incapable en temps normal. Elle ne se serait même pas prêtée à ce genre de jeux, même pour tout l'or du monde. Elle aurait défoncé la tronche de ces abrutis, elle aurait refusé de porter une robe pour satisfaire une bande d'oisifs qui ne jugeaient les autres qu'au poids de leur fortune. Mais oui, sa famille était riche, surtout cette ascendante qui l'avait abusé. Quant à son niveau de pauvreté à elle, il frôlait celui des clochards d'Avalon. Enfin, tout ceci était bien enfermé en son être, cadenassé avec autant d'intensité qu'un secret que personne ne devrait découvrir.

Et puis, elle entendit son nom fendre l'air. Qui osait employer un ton si brusque, si inconvenant pour s'adresser à elle ? Elle tourna les yeux et vit son frère s'approcher, la touchant comme si elle était à l'article de la mort. Elle ne comprenait pas de quoi il voulait parler et elle détestait qu'il attire ainsi l'intention sur eux. « Je vais parfaitement bien, Neros. ». Sa voix avait été un peu sèche mais c'était ainsi que l'on pouvait faire passer des messages sans ambiguïté. Une femme se devait de savoir être ferme de temps à autre, c'était même hautement conseillé. Quant à son frère, il devrait savoir faire passer ses manières avant ses émotions. Il pouvait ne pas être d'accord, soit, mais il était inconvenant d'en parler devant tous ces gens. En réalité, la scène aurait pu se calmer et la situation sauvée si un individu tiers ne s'était pas érigé en défenseur des droits de la femme. Erza se laissa soulever, ayant l'étrange impression d'être aussi légère qu'une plume entre les mains de cet homme. En temps normal, elle l'aurait attaqué, elle l'aurait mordu, griffé, elle aurait essayé de lui asséner un coup de boule magistral pour l'aider à lâcher sa prise, mais pas cette fois, ce n'était pas digne d'une jeune femme de bonne famille. Calée sur ses épaules, elle se demanda ce qu'il voulait dire par « Je te ramène à la maison. ». Était-il totalement éméché au point de croire qu'elle n'était pas déjà chez elle ? Qui était ce malotru ? Un ami de son frère ou un homme qui pensait ne point avoir à participer aux épreuves pour obtenir sa main ? Aussi, Erza fixa les invités comme pour leur signaler que tout rentrerait dans l'ordre, que tout allait bien. Il était difficile de le faire croire à quiconque vu la prestance et la puissance qui se dégageait de l'homme en question, mais elle voulait essayer, faire en sorte qu'ils continuent de s'amuser le temps qu'elle règle cette histoire. Son ascendante ne semblait pas avoir envie d'intervenir. Soit, elle se débrouillerait seule. Elle fixa Neros et... Adam, perchée en haut des épaules de l'homme qu'elle ignorait être son père. Elle allait parler quand elle entendit la voix de l'ange, celui qui était sensé participer aux épreuves pour obtenir sa main. Il semblait mécontent et ça la ravit dans un sens. Elle profita donc que Lucain interrompe sa phrase pour se faire entendre, tapotant doucement avec l'un de ses doigts sur l'épaule de son père. « Excusez-moi, monsieur ? J'aimerai que vous me lâchiez. Je ne sais pas ce que vous me voulez mais ceci est réellement inconvenant. Veuillez me reposer sur le sol afin que nous puissions discuter comme des êtres civilisés. ». En temps normal, elle lui aurait plus dit quelque chose dans le ton de : « Lâche moi bâtard ! put*i*, mais lâche moi sinon j't'éclate ta face du con ! ». Mais bon, on n'était pas vraiment en temps normal...

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Mar 25 Fév 2014, 15:47


Neros ce massa les yeux, déjà fatiguer par les événements. Il aurait peut être du faire un briefing avant de ce lancer dans la bataille comme ça avec son arme de destruction massive sur le point d’imploser et tout raser avec lui. Lucain. L’ange soupira. N’avait-il aucune conscience du danger ? Peut être que le suicide le tenter. Quoi qu’il en soi le courage de son courage était remarquable, mais sa stupidité profonde. Comment connaissait-il Lucain ? Eh bien, disons que Neros en savait beaucoup sur beaucoup de monde et son intérêt ce portait toujours de façon stratégique sur ceux qu’il pensait digne de lui. C’était très orgueilleux de voir les choses ainsi, mais justifier. Quoi qu’il en soit cela ne jouait pas en la faveur du blond. Dans une seconde qui parut une éternité, Adam et Neros lancèrent un regard, l’un craignant la suite, l’autre attendant avec hâte. Heureusement pour tout le monde, le Dovahkiin ne sembla prendre l’ange que pour une misérable mouche parasitant son espace vitale, et donc sans aucun intérêt. Le rouquin était soulager. Il ne fallait plu qu’il y est un mort dans cette opération pour qu’une guerre ce déclenche et un massacre ce déroule par sa faute. Il regrettait maintenant, de ne pas avoir emporté avec lui sa grand-mère, il y aurait au moins eu quelqu’un capable de garder un certain controle, même infime sur le réprouvé. Cela dit, le regard de Zéleph sur Lucain était terrifiant, il semblait a la fois voir a travers lui, comme si Lucain n’était pas là tellement son existence lui était médiocre, mais il y avait dans ses prunelles rouge une telle intensité de fureur qu’on ne pouvait savoir si il n’était tout simplement pas sur le point de lui faire sauter la cervelle. Il avait déjà vu son père tuer quelqu’un juste en le fixant sans réelle raison, et ça lui faisait froid dans le dos. Neros aller ce mettre entre lui et l’ange, mais sa soeur eu la merveilleuse idée de l’ouvrir. Bordel c’était quoi cette famille ? Et Adam qui ne trouvait rien de plus intelligent que de lui sourire.

Il semblait que sa soeur soit ensorceler, ou une chose du genre, car bien qu’il n’ai pas pu passer autant de temps qu’il l’aurait souhaiter avec elle, tout cela ne lui ressemblait pas. Cette femme, l’ancêtre de sa mère, qu’est-ce qu’elle lui avait fait ? Aux mots d’Erza Zéleph avait perdu un peut de son assurance, semblant soudain hésiter, et l’ange ne comprit pas dans le premier temps qu’il était pris par un choque, un choque au quel il ne c’était pas attendu. Sa fille. Peut être la réalité venait de le rattraper. Il fallait sauver la situation, et il semblait être le seul parmi la foule à avoir garder les idées clair. Ce mettant entre Zéleph et Lucain, Neros soudain le regard de sang de son père, intimidé il garda pourtant un certain sang froid. « Papa, repose là. Elle n’est pas dans son état normal. » Et ça leur éviterait peut être que tout le monde les regarde et que ceux qui pense que leur vie n’a pas d’importance joue les héros comme Lucain. Ce retournant vers ce dernier, il pris moins de tact pour s’adresser a lui. Il n’avait pas vraiment de temps a perdre, son père était un être instable et dangereux, le laisser là, libre d’exploser c’était comme décidé de faire une randonner aux volcan ardent en pleine éruption. Autant offrir a chaque invités une corde et un tabouret, ce serrait plus rapide.«Tes gentil tu retourne dans ton bac a sable. » Autrement dit « On s’occupe d’elle. » La diplomatie celons les Stark en cinq secondes. La démonstration familial n’allait pourtant pas s’arrêter là. Poussant gentiment Lucain, du moins toujours plus que si ça avait était son père, il fit suivre le réprouvé qui commencer a ne plu supporté les mouvements autour de lui.

Sortant du manoir, l’air frai fit un bien fou a Neros qui avait eu l’impressions désagréable de manquer d’air. Zéleph ne tenu pas plu longtemps, a peine a quelque mètres de la porte il posa sa fille par terre lui rendant libre mouvement. Ou presque. Elle ne pourrait pas aller bien loin encerclé par les trois hommes. L’ange ne dit plu un mot, regardant son père scruter sa fille. Il essayé de savoir quel genre de magie cette garce avait bien pu utilisé sur sa pauvre soeur. Il s’en voulait tellement de ne pas avoir était autant avec elle qu’il irait du. Il aurait du la protéger. Pourquoi la sorcières voulait sa soeur ? Dans quel but ? En attendant il était terriblement désoler de voir son père rencontré pour la première fois sa fille qui au fond n’était même pas là. C’était une bien triste histoire. Elle qui voulait tans lui plaire. Lui qui cherchait en elle une part de lui qu’il pensait mort a jamais. Etrangement Adam ne semblait plus trouver cela amusant du tout. il surveiller les alentour, l’air profondément sérieux, comme si il savait que quelque chose aller arriver et qu’il était prés a en découdre. Si il y avait une chance pour qu’Erza revienne a la raison, c’était peut être bien son père.

« Erza ? » Zéleph ignorait quel était cette sensation. Entre douleur et soulagement. L’impression étrange de plonger son regard dans le reflet de ses yeux. Il avait murmuré. Comme si la réalité, fragile, pouvait ce briser sous ses mots. Il avait en son ventre un vide, une profonde peur qui creuser un puis remplit d’ombre dans le quel il avait l’impression de tombé. La chute n’en finirait jamais. Que devait-il faire a présent ? Qui était elle ? Pourquoi ? La vie n’avait aucune justice. La sienne était particulièrement abominable. Les seuls espoirs qu’il pouvait apercevoir dans ses agonies disparaissaient tel des mirages quand il cherchait désespérément a si accrocher. Il avait tellement attendu cette enfant, il l’avait tellement souhaiter et aimer. Aimer plus que de raison. Tellement qu’il savait que le jour où elle lui était disparut, il avait pensait mourir. Il avait tout fait de travers, il aurait pu de puis si longtemps la retrouver, mais la souffrance l’avait aveuglé, et la colère aussi. Contre lui, contre ce monde qui n’en finissait pas de le faire ramper, contre sa femme, contre les dieux. Seulement, elle, elle n’y était pour rien. Elle mériter tellement, tellement plus que la vie qu’il avait eu lui. Du revers de la main, il avait caresser sa peau, comme on effleure de l’eau. Désirant le contacte, mais effrayé par ce que cacher la surface. Et si les vagues faisait disparaitre le reflet ? Elle avait cette présence, cette aura qu’avait sa mère, cela le fit sourire sans qu’il ne s’en rende compte. L’émotion lui avait fait ravaler sa fureur. Son bébé, sa princesse. Lui qui l’avait pleurait, lui qui avait vécu dans un deuil silencieux et solitaire pour oublier cette gangrène grandissant dans don coeur. « Je… Je suis ton père. » Celui qui l’avait abandonner alors même qu’elle n’était pas venu au monde, celui qui avait fuit, le lâche, le batard, la vermine, le monstre et trop de choses encore qui le couvrait de honte et d’humiliation qu’il aurait souhaité ne jamais avoir a lui faire subir. Voilas pourquoi il avait pris tans de temps, voilas pourquoi il regrettait encore être là devant elle, par ce qu’elle mériter tellement mieux que lui. Dans sa détresse, il la pris dans ses bras, la serrant dans ses deux grand bras en prenant bien soin de lui laisser le choix de partir si tel était son désire. « Viens avec moi. Ne reste pas ici, je te perdrais une nouvelle fois et je ne le supporterai pas. » Non, c’était certain, cette fois il perdrait tout a fait la raison et qui sais ce qu’il pourrai être capable de faire pour soulager sa peine.

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Mer 26 Fév 2014, 21:47

Pourquoi personne ne me répond ? J'suis quand même pas soudain devenu invisible au point que personne ne m'entende ? J'suis pas mort et d'venu un esprit sans que personne ne s'en rende compte et encore moins moi ?! Ca serait vraiment glauque et trop bizarre comme situation ! Et puis, j'arrive à toucher les gens ! J'les bouscule même ! En fait, c'est juste que j'dois pas les intéresser ! Mais quand même quoi, j'demande pas grand chose, juste qu'on me guide vers le buffet. Même pas besoin d'me guider en fait ! On me dit juste la direction et j'trouverai bien après ! M'enfin, cela paraît trop dur pour les gens d'ici. Ou alors, y'a trop de bruit et ils entendent rien … mais bon, ça, j'y crois pas. C'doit encore être une de ses soirées mondaines avec que des gens de la « haute » qui vont pas se rabaisser à parler à un petit aveugle, balayeur de surcroît, comme moi ! Nan mais vraiment, y'a des gens qui ont des idées préconçues, c'est pas possible ! Comme si j'meritais pas moi aussi leur attention.

Le buffet est droit devant vous jeune homme

Ah .. tiens, y'a quand même des gens bien ici !

Merci beaucoup !

En avant toute droit devant qu'il a dit le monsieur ! Et dire qu'en plus, j'en étais pas loin du buffet ! Ah franchement, des fois, être aveugle, ça ne m'aide vraiment pas ! Enfin, bref, j'suis sur enfin, c'est terminé, pas besoin de rabâcher dessus plus que je ne l'ai déjà fait. Maintenant, attelons nous plutôt à faire offrande honorable à ce cher repas qui s'offre enfin à moi ! J'devrai peut être même faire une petite prière, on sait jamais ! Si cela se trouve, il existe un dieu, un Aether des repas, quelque part là-haut … ou ici bas, ou n'importe où en fait, et ça serait chouette donc de le remercier pour ce qu'il me donne, indirectement. Allez, j'vais le faire, pour une fois. En plus, ça me coûte rien de particulier donc bon. Hum … comment je vais m'y prendre … hum … Alors … Dieu des repas, maître de la nourriture ou quelque soit la façon dont on te nomme, je te remercie aujourd'hui pour le banquet que tu mets à ma disposition. Que mon ventre plein et rassasier puisse te rendre hommage !

Voilà, c'est fait, maintenant … MANGER !!!! Mwahahaha ! J'vais bien en profiter ! Ca sera ma façon d'me venger d'tous ces gens qui m'ont ignoré ! Et puis d'toute façon, c'est là pour tout le monde, peu importe qui on est, d'où on vient et de ce que l'on fait dans la vie ! J'vais prendre de ça, et puis de ça, et encore de ça !! Oué ! J'vais goûter à tout. J'm'en fou si j'sais même pas ce que c'est ! J'vais m'remplir la panse!


Humffrr, c'est trop bon!

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Mer 26 Fév 2014, 23:46

Hyperactive. Réprouvée. Et girouette. Ces trois termes étaient bien plus que suffisants pour décrire Xena, dont le regard gris s'était posé sur l'endroit où se déroulait l'épreuve de boisson, pour finalement se river sur le recoin de l'immense jardin où se succédaient les prétendants de la princesse pour porter des jeunes filles possédant une carrure similaire à la promise. Oubliant alors la suggestion qu'elle venait de faire à Elisha – trois secondes, probablement était-ce là la durée maximum pendant laquelle une pensée pouvait demeurer dans l'esprit de la jeune femme hyperactive – elle lâcha le bras de la Magicienne, pour se diriger vers l'épreuve du porteur de mariée avec un cri d'enthousiasme, qui fit s'écarter les prétendants attendant patiemment leur tour afin de passer l'épreuve. Et sans plus de cérémonies, la Réprouvée bouscula l'un des hommes s'apprêtant à commencer le test afin de prendre sa place et de soulever l'esclave faisant office de mariée. Mais loin de se contenter d'une compétition d'endurance avec celui qui s'étonnait de voir débarquer face à lui une jeune femme – alors que la princesse du soir était... une princesse, quoi – Xena ne tarda pas à embarquer la pauvre esclave dans un tour du jardin, au pas de course, sous le regard sceptique, désespéré, offusqué ou autres encore des quelques personnes qui suivaient l'épreuve – ainsi que quelques autres individus, qu'elle ne manqua pas de bousculer au cours de son petit test d'endurance.

Lequel se solda par une victoire de la Réprouvée, alors que son adversaire s'était contenté de la fixer d'un œil désabusé, sans la suivre dans sa course effrénée dans l'immense jardin, qu'elle s'était donnée le plaisir de découvrir, sautant par-dessus quelques buissons, se faufilant entre deux rosiers, et ce sans la moindre égratignure. Et probablement dépassé par la stupidité de sa concurrente, le prétendant avait fini par lâcher l'esclave qu'il portait, de même qu'un soupir d'irritation.

« Victoire ! cria la Réprouvée. »

Avant de lâcher brutalement son esclave, qui tomba au sol tête la première, mangeant allègrement l'herbe au milieu de laquelle la jeune femme aux cheveux poivre et sel s'était arrêtée. Laquelle, ne retournant guère vers l'endroit où avait débuté l'épreuve – où se trouvait son adversaire, qui réclamait un prétendant plus sérieux qu'une Réprouvée qui n'avait rien à faire là et à laquelle il manquait un grain – se dirigea d'un pas rapide vers l'intérieur du manoir, ayant avisé l'agitation qui semblait y régner – et qui disait agitation disait intérêt de la part de la jeune femme aux prunelles gris acier. Se rappelant soudainement l'existence d'une certaine Magicienne qu'elle avait plus ou moins embarquée pour cette soirée qu'elle n'avait guère prévue – plus ou moins, parce que quand on embarque quelqu'un qui nous téléporte, le concept devient relatif – la Réprouvée courut vers la Magicienne, qu'elle repéra malgré sa petitesse et lui adressa un V de la victoire dessiné sur ses deux doigts levés, accompagné d'un clin d'oeil.

« Tadaa ! J'te laisse commencer, j'vais voir c'qu'il s'passe ! »

N'attendant guère de réponse de la part d'Elisha, la jeune femme aux cheveux poivre et sel se rua à l'intérieur du manoir, au sein duquel semblait se dérouler un conflit... familial. Voyant le grand individu baraqué embarquer la dulcinée du soir, Xena considéra un instant d'imiter l'Ange qui s'était interposé entre le grand gaillard et la sortie, mais se ravisa. Non pas parce qu'elle avait un tant soit un peu un instinct de survie, mais simplement parce que... Parce qu'elle ne se sentait guère inspirée par le sérieux de la situation. Elle était venue pour le plaisir de la compétition, pas pour une prise de chou familiale dans laquelle elle n'avait rien à voir. Aussi se détourna-t-elle de la scène, s'apprêtant à retourner dans le jardin, mais son regard fut attiré par le buffet, et surtout par un jeune homme qui semblait n'avoir guère de scrupules à s'y servir, ignorant également le tumulte créé par la tentative de kidnapping de la princesse.

Et se sentant soudainement d'humeur taquine, la jeune femme changea de trajectoire, et vint en quelques bonds se placer derrière le gamin, lui subtilisant un petit four avant qu'il ne le prenne, et le gobant sans aucun scrupule, avant de poser avec énergie sa main sur l'épaule de sa victime.

« Hey dis donc toi ! T'es v'nu pour bouffer ? C'est pas drôle, t'sais ! »

Malgré le reproche, la jeune femme avait lancé son commentaire sur le ton de la plaisanterie. Pas de prise de tête, comme le disait si bien Ercan. Et puis, elle s'était trouvé une nouvelle victime, pas question de lui casser les pieds avec des trucs sérieux et ennuyants.

« Tu d'vrais v'nir t'amuser un peu dehors, là, y'a plein d'truc marrants à faire ! »

Lancée dans une opération de recrutement de candidats aux épreuves de prétendant à la princesse du soir, la jeune femme n'avait même pas remarqué la cécité de son interlocuteur, alors que celle-ci... sautait aux yeux. En plus d'être hyperactive, la Réprouvée était un poil monomaniaque.

« Quoique, c'est quand même bon, c'truc... s'étonna-t-elle, en reprenant un petit four sur la table. »

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Jeu 27 Fév 2014, 13:39

Cocoon se sentit mal à l'aise une seconde. Il en avait plus dit que son opposant et ça le dérangeait. Il ne savait pas bien pourquoi mais, dans sa tête, ils étaient assez lancés dans une conversation, comme à cœur ouvert. Mais non. Il ne fallait pas qu'il se plante et qu'il dise n'importe quoi, à n'importe qui.
Lorsque le Déchu parla de son pêché et de sa vie choisie, Cocoon le regarda en coin. Pour lui, être Déchu était une fatalité, pas un choix. Ca tombait sur la personne, comme la misère sur le monde. Cependant, il préféra taire son jugement et sa façon de pensé, ne voulant pas soulever un débat inutile. Il n'était pas Déchu, il ne savait pas ce que c'était et tout ce qu'il avait à faire, c'était se la fermer. Les jugements personnels restaient en lui, point barre.
Portant le verre à ses lèvres, il finit par le délaisser sur le buffet et croiser les bras, parlant avec son interlocuteur. Puis le sujet de sa Reine vint sur le tapis « On va dire qu'elle a des progrès à faire sur sa discrétion. Elle devait surement penser que mon Palais était sans... Défense et qu'elle pouvait voler des documents royaux comme bon lui semblait mais grossière erreur. Pour tout avouer, bien que je ne lui pardonne pas ce pourquoi elle a déclencher le Grande Guerre, j'étais prêt à lui accorder du crédit. Mais plus maintenant. On va dire que j'attends son successeur avec impatience. » Puis le sujet de Mégido et d'Avalon fut mis sur le tapis. La ville, la régence des villes et ce à quoi elles ressemblaient aux yeux l'une de l'autre. Il écouta attentivement son acolyte lui parler de ce qu'il avait fait à sa capitale. Avalon était quelque chose à l'origine ? Cocoon n'en savait rien. « Avalon... C'est très récent pour moi. J'y suis allé il y a... Quelques temps maintenant, mais j'étais déjà âgé. Sa gloire passée dû être lors de mon esclavagisme. J'étais assez en retrait par rapport au monde, et je ne peux qu'imaginer le nombre de merveilles que l'on m'a fait rater. » Oui car, évidemment, cette période de bagne, ce n'était pas de gaieté de coeur...

« Je suis sceptique quant aux Déchus. Je ne peux pas en parler aussi librement que toi car, en plus de fait de ne pas être des leurs, je n'en n'ai vraiment que des préjugés liés surtout à la Reine. Tu sais, le genre de vision d'ensemble que l'on se fait sur chaque race. Certains peuples nous considère, nous Orisha, comme pas à notre place. Les Humains aimeraient nous voir sous leur contrôle, pour continuer les expériences, les Sorciers en esclaves, d'autres nous voient comme des va-nu-pied, se construisant une vie déjà détruite. » Il fit une mimique, comme pour montrer clairement son incompréhension avant d'hausser les épaules en enchainant « Et je suppose que ça ne changera jamais. J'espère que pour ton peuple ce ne sera pas le cas. » ce qu'il essayait de dire, c'était surtout qu'il avait peu foi au fait que, avec quelqu'un d'autre au pouvoir, alors les autres races changent d'avis et les tolère. Lui, depuis qu'il était assis sur le trône, il avait réussi à faire de Mégido une vraie ville, un faire valoir. Mais il était lucide et savait que les peuples qui aimaient les garder en joue, ne lâcherait pas la bride. Cependant il prit une mine satisfaite en jetant un coup d'oeil à Eerah « Mais ravis de t'accueillir dans ma ville, et de constater que tu t'y plait. Normalement, le projet de restructuration est bientôt fini. » Cocoon pensait au chantier, à tout ce qu'il avait fallu remuer comme ressource, pour mettre ça en place. La ville avait failli se faire raser par des monstres plus gros que son Palais, et ce fut le sacrifice de ses hommes qui purent la sauver. Alors la moindre des choses était de la renforcer et de la rendre forte. De prouver que, au delà de ses vitraux colorées, et de ses tours de guingois, il y avait de vraies fondations.
Ce que dis Eerah le surprit. Portant un oeil critique sur son visage, il sentit au delà de ça, sa rage de vouloir faire changer les choses « Je vois. » Ouais, il voyait parfaitement. Le successeur, il l'avait là. En face de lui. Un sourire satisfait étira une partie de ses lèvres « Je pense qu'il ne faut pas hésiter à prendre les choses en main. Lison s'est faite tuée, se pensant invincible. Le reste s'est fait seul, et je n'avais visiblement plus rien à prouver aux yeux de mon peuple. »

Voulant reprendre son verre, il entendit un fracas et regarda immédiatement Mitsuko. Ne bougeant pas de là, il vit une très vieille connaissance débarquer. Oh bien sur, ils ne se connaissaient pas, ne s'étaient jamais parlé, mais il se souvenait que c'était lui qui avait fait pleuré Lison, qui avait retourner toute une plage, et qui s'était endormis sur les genoux de Mitsuko lors du sommet des chefs. Et là, il venait capturer la mariée. Un Pedigree en or ce type...
Eerah, lui, s'affola un peu plus « Tu veux vraiment y aller ? Ce type m'a fait bouffer du sable la dernière fois, en m'y plantant la tête la première. Après j'dis ça... J'dis rien. » Il regarda cependant la maitresse des lieux, qui semblait touchée et pas vraiment par les évènements. Elle avait préféré s'occuper d'Enzel, qui se tenait devant elle. Immédiatement, il reçu un signal. Sans élever un seul soupçon, il créa le Lien. Il s'immisça d'abord dans l'esprit de la femme, pour comprendre et enfreindre ses barrières naturelles, avant de s'occuper d'Enzel qui, déjà, était un peu plus fermé. Mais rien de bien méchant. Pas pour le Lien. Fronçant les sourcils, et tout en tissant le Lien chez les deux protagonistes, il fit pivoter son bassin pour reprendre le verre, sans décoller de la table, et le remplit à nouveau « J'espère juste que tu te brûleras pas les ailes. » Lors de son ascension vers le trône. Evidemment.

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Jeu 27 Fév 2014, 15:48

J'en avais vaguement entendu parler. J'avais même lu l'invitation, en fait, parce qu'en entendant deux ou trois Protecteurs du bonheur en causer entre eux ça avait fini par m'intriguer. Apparemment, la bonne femme qui comptait marier sa petite-fille avait vu large ; pour aller jusqu'à faire parvenir sa propagande jusqu'au Sanctuaire, fallait vraiment qu'elle ait besoin de monde. Parce que bon, c'est sûr, y a les membres de l'association qui sont à peu près potables, - du point de vue d'une famille de bourges, je veux dire - mais c'est quand même aussi plein de clodos et de vagabonds qui auraient sans doute pas dit non à un mariage avec une fille de bonne famille histoire de se faire du pognon. Mais bon, c'était pas vraiment mon problème ; tant pis pour eux si leur princesse se retrouvait mariée à un va-nu-pieds. Quoi qu'il en soit, je ne me sentais que très moyennement concernée par cette histoire, d'autant plus que j'estimais avoir suffisamment donné niveau festivités en tous genre récemment. Attendez, à la dernière réception où je m'étais rendue, les gens s'étaient quand même mis à exploser. Ouais ouais, sans déconner, c'était assez perturbant. Voire traumatisant. J'étais loin de l'endroit du massacre et à moitié bourrée, mais tout de même... Et puis même si l'on oubliait ça, m'incruster dans une fête de bourges pour boire et me ridiculiser toute seule ne me tentait que très moyennement cette fois-ci.

Mais, une fois de plus, mes projets – enfin, mes non-projets, plutôt – furent contrariés par l'arrivée d'un élément imprévu. L'élément en question, qui d'après mes souvenirs répondait au nom de Xena, avait donc déboulé au Sanctuaire de la manière la plus imprévue qui soit, pour me proposer à grands renforts d'incitation à la débauche de l'accompagner faire la fête chez les bourges. Alors bon, au début j'avais vaguement eu envie de lui dire d'aller se faire voir ; mais au fond ça n'aurait été ni justifié, ni vraiment très sympa. Cette fille, je l'avais trouvée sympa jusqu'à ce que mon cerveau – plutôt imbibé d'alcool à ce moment-là, pour ma défense – ne se débrouille pour imaginer qu'elle entretenait une relation intime – et plus si affinités – avec Ercan. Ce qui au passage, n'était selon elle absolument pas vrai. Je m'efforçai de conserver une expression relativement blasée à l'annonce de cette nouvelle, malgré l'agitation mentale intense qu'elle suscita immédiatement chez moi. Visiblement, la jeune femme avait deviné qu'il y avait anguille sous la peau de l'ours – si j'ose dire - au niveau de mes relations avec l'élémental ; pas besoin d'en rajouter à ce sujet.

Et donc, au bout d'un certain temps d'acharnement Xénesque, je finis par hausser les épaules et par grommeler un 'ouais ok, s'tu veux' en guise de consentement. Après tout, la soirée risquait d'être légèrement plus palpitante si je la passais à boire et à faire plus ou moins n'importe quoi avec une demoiselle surexcitée que si je restais seule au Sanctuaire à compter mes orteils – quoique, ça a aussi son intérêt j'imagine. Mais bon, mon choix étant déjà fait, il était trop tard pour finalement annoncer à la jeune femme que je préférais la compagnie de mes doigts de pieds à la sienne ; aussi nous téléportai-je sans perdre plus de temps sur le lieu des réjouissances, quelque part dans l'antre des damnés – super convivial, soit dit en passant. J'avoue, après ma dernière mésaventure, je m'étais quand même pas mal entraînée à la téléportation, histoire d'éviter de paumer ma licorne dans une forêt inconnue à l'avenir – même si ça permettait visiblement des rencontres plutôt sympa. Et donc, une fois n'est pas coutume, je m'étais pas trop loupée. Voire même pas du tout, puisqu'on s'était retrouvées à quelques mètres à peine du manoir où se déroulerait le truc. Si l'on oubliait que je m'étais retrouvée sur le cul à l'atterrissage, c'était parfait.

J'avais suivi la jeune femme jusqu'à l'immense bâtiment et m'étais docilement laissée entraîner jusqu'au jardin – les espaces clos et pleins de monde, très peu pour moi de toute façon. A partir de ce moment, la réprouvée sembla ne plus être capable de tenir en place une seconde, m'indiquant d'abord un endroit visiblement destiné à tester la résistance à l'alcool des prétendants, avant de se précipiter vers une épreuve d'un tout autre genre sans me laisser ne serait-ce que le temps de réagir. Peu désireuse de trimbaler dans mes bras une jeune fille qui faisait trois fois ma taille, je me contentais donc d'observer distraitement Xena, pour qui porter une fausse princesse constituait visiblement un amusement hors du commun. Remarquez, elle avait l'art et la manière de rendre les choses marrantes... Aussi ne pus-je retenir un gloussement réjoui en la voyant embarquer sa victime au pas de course, laissant sur place son concurrent qui ne trouvait apparemment pas la chose aussi drôle qu'elle. Un sourire stupide s'étalant presque malgré moi sur mon visage, je m'empressai d'applaudir la jeune femme lorsqu'elle revint vers moi, indifférente aux regards curieux – voire outrés – de quelques convives. Je continuai d'ailleurs de sourire lorsqu'elle m'annonça qu'elle allait faire un tour à l'intérieur pour voir ce qu'il s'y passait, acquiesçant sans pour autant la suivre. J'étais pas mal, dehors... Et puis, il y avait un concours de boissons, tout de même. Et je souriais un peu trop pour quelqu'un qui ne s'était pas encore bourré la gueule ; autant y remédier rapidement.

M'approchant du lieu de l'épreuve, je me saisis d'un verre plein, dont j'engloutis le contenu d'une traite sans demander l'avis de personne ni même accorder la moindre attention à mes 'concurrents'. Réprimant un hoquet, je me resservis, avant de vider ma deuxième coupe sans me préoccuper une seule seconde de ce que ceux qui m'observaient pouvaient penser de moi. Estimant que mon comportement de brute épaisse ne devait pas poser tant de problèmes puisque personne ne m'avait encore dégagée de force, je réitérai l'opération une troisième fois avant de me tourner vers les autres participants, qui – pour ceux qui avaient surpris mon manège, du moins – semblaient partagés entre la surprise, l'amusement et le mépris. Bon, fallait croire que c'était assez mal vu dans l'ensemble de prendre ce genre d'épreuve à la légère, surtout quand il y avait une princesse à gagner.

- C'est la seule épreuve où j'peux gagner, alors j'prends un handicap sinon c'est pas marrant,
marmonnai-je en réponse à la question muette d'un jeune homme qui me fixait d'un air totalement éberlué. Bon, ajoutai-je, haussant le ton, j'ai trois verres d'avance, qui veut m'affronter ? Promis, j'vous casse pas la gueule si j'perds.

Seuls quelques ricanements me répondirent, les 'vrais hommes' ayant visiblement mieux à faire qu'affronter une gamine qui semblait ne pas avoir plus de douze piges et un bout de cerveau en moins. Poussant un bruyant soupir, je m'appuyai donc sur la table où étaient entreposées les boissons, laissant l'alcool se répandre lentement dans mon organisme.

- J'm'en fous, tant pis pour vous si vous avez pas d'couill... D'courage. J'vais attendre qu'un adversaire à ma taille s'présente... Enfin, euh, façon d'parler. Des à ma taille, doit pas y en avoir tant qu'ça dans une soirée du genre...

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Ven 28 Fév 2014, 01:29

Alors déjà, non, on peut pas vraiment parler de harcèlement. Nan, j’suis désolé ! Changez de terme, ce que vous voulez, mais c’est pas parce que j’l’ai suivie jusqu’au manoir chelou que je la stalkais. Nan, rien à voir. Et puis j’m’agitais pas la nouille en la regardant non plus, j’étais pas en train de me parfumer les parties avec ses mèches de cheveux, bande de gros dégueux. Franchement, on pourrait appeler ça… Euh… De la « Prévention Sécuritaire Post-Avancée ». Ouais, ça claque hein ? Bon bref, j’avais un peu – genre un peu - suivi Elisha et l’autre réprouvée zarbi. Comme j’ai dit, c’était une question de sécurité. Bah déjà de un, les bâtards aux ailes pouraves, c’est des schizos notoires. Genre d’ici à ce qu’elle décide de lui bouffer la carotide juste après lui avoir offert un poney, y avait pas trois pas. De deux, on sait jamais. C’est peut-être pas une vraie raison, mais c’est vachement vrai. Ca m’aurait fait chié qu’elle crève ou pire, qu’elle se retrouve à se marier à un con*ard. Non parce que je vous ai pas dit, mais c’était bien le principe de la soirée hein quand même, une réunion spécial mariage ou je sais pas quoi, enfin j’ai pas compris mais ça puait de la gueule de toute façon. Et de trois, d’après Xenatruc, c’était organisé par la famille Taiji. Ouais, Taiji. Genre comme moi, tu vois. Vu le niveau de mocheté du blaze, j’avais du mal à imaginer qu’il pouvait y avoir plusieurs familles avec le même, donc j’ai misé sur le fait que c’était soit ma mère soit mon enfoiré de père. Enfin dans les deux cas, c’était une bonne occasion de leur expliquer mon fond de pensée, ou d’aller réclamer un peu de thunes. Ouais j’ai pas d’honneur, ma gueule. Faut t’y faire. C’est pas avec l’honneur que tu peux faire la sieste. Avec des pépettes, ouais. Bref, c’est pas le sujet. Dans tous les cas, c’était bénef pour moi de marcher dans leurs traces.

Ah ouais, à propos de ça. Plus. Jamais. De. Pistage. C’est grave merdique ! Non mais dans l’idée ça a l’air trop simple ! « Oh, des traces. » et « Oh, je les suis. ». Mais en fait, non. Elisha et sa pote se sont téléportée - ouais on a pas les même valeurs - et du coup, vu que je savais juste pas où était la saloperie de manoir. Il a fallu attendre que deux autres pequenauts du Sanctuaire décident d'y aller à pied pour que je les suive. Non mais j'allais pas leur demander de marcher avec elles non plus. Trop chiantes. Quand j’ai vu au bout de dix minutes que j’étais pas capable de différencier les pas des gamines avec ceux d’une autruche ou d’un dragon des landes du nord, j’me suis dit que c’était chiant, et j’ai volé. Jamais, de ma vie, j’ai autant cru crever de fatigue. Sont forts les gens qui marchent et tout ! Moi en gros, si j’ai pas mes deux heures de pause toutes les heures, je décède. Bah là j’ai du décéder treize ou quatorze fois. Elles s’arrêtaient jamais ! Je sais pas, quand t’as un minimum d’instinct de survie, tu fais au moins la pause du gouter et du deuxième petit déjeuner, mais que dalle, que nenni ! À peine j’ai pu m’enfiler un sandwich au bacon à midi qu’elles repartaient déjà ! Bref, trop chiant. Bon, finalement on est arrivés en vue du manoir, et du coup j’ai fait un léger coma de quelques heures avant d’y aller. C’est simple, sinon je me serais évanoui dans les muffins. Alors du coup, finalement j’ai inspiré un coup et j’y suis allé. J’avais un peu l’air clodo, mais j’étais pas le seul, alors ça passait, globalement.

Bon et alors là, c’est le commencement du début du point de départ de la chiasse. En gros. J’ai pas trop de problème avec les foules. Enfin je veux dire, comme tout le monde, quoi ; j’ai envie de tous les tuer à la truelle. Quoi ? C’est pas comme ça pour tout le monde ? Ouah, bah vous êtes chelous hein. Bin moi je voulais les buter. C’était pas une question de bruit, ou de manque de place, parce que bon limite dans la forêt on peut trouver pire quoi ; non surtout le problème, c’est que… Bah c’est que c’est des connards, quoi. Enfin je sais pas comment te dire ça. Imagine un mec. Un mec de base, c’est pas bien malin. C’est chiant, et c’est pas intéressant. Groupes-en cinq ou six cent ensemble, et voit ce que ça donne. Voilà. Je voulais crever. Et c’était chiant. En voyant la tronche de la grande salle, j’ai rapidement laissé tomber le trip de retrouver les tontons et tatas Taiji, et j’ai viré vers le jardin. Moins de monde, des arbres, de l’air, c’était toujours mieux que les ronds de cuir et les cakes aux framboises. D’ailleurs je devais avoir un bon karma, puisque j’ai pas mis longtemps à tomber sur Eli. Elle venait de gueuler un coup en s’enfilant quelques verres, et invitait qui en avait les bourses à la défier. En y réfléchissant, c’était probablement une con*erie, ça aussi. M’enfin toujours est-il que j’ai joué mon beau-gosse, en dégageant deux boutonneux qui bavaient sur sa poitrine, et en m’asseyant sur le tabouret en face d’elle. Et avec ma voix de cador : « Coucou ma gueule. ». Mange de mon intro, sal*pe. Arrête, j’avais au moins beaucoup de kilomètres dans les genoux, j’étais éventré des paupières, alors trouver une phrase stylée, très peu pour moi. « Surprise, au fait. ». Ah ouais, parce qu’en fait j’étais sensé rester au Sanctuaire aussi, je crois. « Bon, du coup je te prends ? ». … C’était bizarre, ouais, donc j’ai ajouté, quand même : « Enfin, au jeu de boisson. En fait. Tu vois. ». Ouais mon gros, ça partais bien.
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