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 [Rp Pour Tous] Attachez-vous dans mon antre

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Sam 29 Mar 2014, 23:56


Une brèche. Non, c'était bien plus que cela que la Démone avait créé dans mon esprit, viciant par ses propos insidieux et ses gestes aussi sensuels que calculé les remparts qui protégeaient habituellement mon cœur et mon esprit. Les lèvres auxquelles je venais de goûter n'avaient fait qu'accentuer mon trouble, leur goût sucré demeurant sur ma langue qui, comme le reste de mon corps, criait silencieusement à la frustration. Si j'avais cru pouvoir faire taire ainsi la dame aux prunelles écarlates et remporter une bataille, je m'étais sérieusement fourvoyé. Le désir n'en était que plus intense, aussi intense que la haine que je ressentais envers cette créature de la luxure qui ne cessait de jouer avec mes instincts les plus primaires. Qu'étais-je en train de faire ? Je m'étais approché d'elle dans le seul but de tirer Erza de ses griffes, et voilà qu'une partie lointaine de mon esprit, probablement celle encore dictée par la raison, ne cessait de me souffler mon erreur, de me mettre face à l'évidence : je n'étais prêt à sortir personne des griffes de qui que ce soit. Au contraire, il semblait plutôt que j'étais prêt à m'offrir en pâture au subtil prédateur qui m'entraînait à présent dans le manoir, les murs de ce dernier laissant sa propriétaire s'y déplacer comme elle l'entendait, en dépit de ce qu'aurait voulu la logique. Mais à ce stade là, je n'étais plus vraiment en capacité de reprocher à qui que ce soit de ne pas emprunter de porte pour passer de l'intérieur à l'extérieur.

Doucement, tel un poison subtil, le doute vint s'ajouter aux autres sentiments qui me tourmentaient déjà. Mon être, déchiré entre le désir de s'approprier la dame sulfureuse et haïr le mal qu'elle incarnait, succomba un bref instant, un instant suffisant pour que la magie d'un tiers passe outre mes défenses pour manipuler mon existence. Mon regard gris acier flambant de haine et dévorant la créature sublime qui évoluait avec sensualité dans cet environnement qui était le sien, je ne réalisai pas un instant l'étendue de la supercherie dont j'étais la victime. Allait être figé dans le marbre ce mélange paradoxal de mépris, de haine et de désir envers Mitsuko première du nom pour quelque chose dont je n'étais guère certain. Mais au final, j'étais bien loin de réaliser la véritable nature du contrat que j'avais réalisé avec la Démone, mon désir d'aider Erza demeurant le seul élément qui m'empêchait de me jeter sauvagement sur la dame de luxure et m'emparer de son être de la manière la plus avilissante qui soit.

Et pourtant, malgré mon aveuglement, je sentis venir, doucement, le coup de grâce de la dame sulfureuse. Etait-ce ce soupçon de raison qui était demeuré en moi, ou était-ce simplement le fait de la Démone, qui trouvait le plaisir dans l'agonie lente et savoureuse de ses proies ? Je ne le savais guère, mais alors que les doigts de Mitsuko grimpaient doucement sur mon torse, ce pressentiment se fit d'autant plus fort, mais je ne fus guère en mesure d'arrêter ce qui avait déjà été débuté. Mon regard croisant celui de la dame dans lequel dansait une lueur de désir et de folie mêlés, j'en oubliai une fois de plus ma raison, mon mépris la consumant comme le feu dévore le petit bois.

Et alors? avais-je envie de demander à la Démone. Vendre mon âme au diable pour tirer Erza de l'état pitoyable dans lequel elle se trouvait à présent ne devait être un choix à regretter. Elle venait d'un futur assez déplorable pour qu'elle n'ait pas à connaître un présent tout aussi impitoyable. Privée de la proximité d'une mère qui ne voulait la voir, elle n'avait nul besoin d'être ainsi malmenée par son ancêtre – à croire que toute son ascendance ne lui voulait que du mal. Alors oui, vendre mon âme au diable, en échange d'un peu de bonheur pour cette sœur qui ne me connaissait même pas.

Cette belle et louable conviction se fissura pour voler brutalement en éclats lorsque les lèvres de Mitsuko se rapprochèrent à nouveau des miennes, et que ses mots se plantèrent durement dans mon cœur de pauvre fou. Et ses lèvres, qui vinrent de nouveau se poser sur les miennes furent le coup de grâce, alors que mon esprit peinait à accepter le sens des propos de Mitsuko – et le jeu de dupe auquel je m'étais prêté. Toute pensée intelligible déserta mon esprit. Ne demeurait plus que ce goût suave et intense, des lèvres de la Démone goûtant les miennes, et le contact à la fois ferme et doucereux de cette main aux doigts habiles. La goûter. La dévorer. Tel était mon désir. Un désir fou, auquel je manquai une fois de plus de succomber. Mais ne tarda gère à se rajouter à cette faim dévorante cette rage, ce mépris, cette haine que m'inspirait cette femme de poison, un poison de luxure aussi envoûtant qu'exécrable.

L'instant fut à la fois long et fugace. Et lorsque nos lèvres se séparèrent, laissant un sentiment d'inachevé, je foudroyai une fois de plus la Démone du regard. Mais son chuchotement ne manqua pas de me déstabiliser davantage, me faisant choir et me heurter à la dure réalité dans laquelle j'étais piégé. A court de mots, je laissai la Démone tourner les talons, une vague de désespoir l'emportant fugacement sur le reste, le désir, la haine, le doute, l'amour fraternel. Mais le brasier du mépris ne tarda pas à s'embraser de nouveau, et, tremblant, je levai la main en direction de Mitsuko.

Il aurait été si facile de l'attirer de nouveau à moi. D'une pensée imprégnée de magie, de la faire revenir, de la faire mienne, pour lui rendre la monnaie de la pièce. De la faire souffrir à son tour, de la torturer de bien des manières, puisqu'elle ne méritait que cela, cette femme de luxure, cette femme qui se moquait de l'amour, cette femme semblable à celle qui m'avait arraché une partie de mon être par le passé. Mes ailes noir de jais luisant d'un éclat macabre dans mon dos, j'étais prêt à lui faire payer.

Mais ma main tendue se ferma, et au lieu de faire son œuvre, elle vint heurter avec force le mur le plus proche. La douleur, presque électrique, remonta le long de ma main et de mon bras, chassant comme elle venait les pensées les plus sombres venues du plus profond de mon âme. Mes ailes disparurent, et je rivai mon regard sur le dos de la Démone.

« Tu le payeras, vipère. »

Une vipère bien trop sensuelle pour que je puisse m'en prendre frontalement à elle. Je me détournai et fis quelques pas pour m'éloigner de la dame de luxure, avant de lever les yeux vers le haut des escaliers, où se trouvait de nouveau Erza, poupée de porcelaine qui avait mené mon être dans la déchéance.

Mais la vérité était que j'étais le seul responsable de mon malheur.

Une vérité qui me faisait mal, qui me labourait comme ce désir et cette haine à nouveau éveillées, alors que je m'éloignais de Mitsuko. Prendre cette dernière par la force aurait été, une fois de plus, jouer son jeu. Et j'avais été à deux doigts de le faire. J'ignorais ce qui m'avait conduit à refuser cela, mais à présent qu'un semblant de raison s'était de nouveau fait un chemin jusqu'à mon esprit, je m'y accrochais. Et ce malgré l'amertume et le désespoir. Car Erza demeurait, seule et astreinte à une existence qui n'était pas la sienne. M'efforçant de ne pas me retourner pour chercher Mitsuko du regard, je me dirigeai vers les escaliers pour en gravir les marches. Et au sommet des marches, je retrouvai cette sœur au regard vide, ainsi que deux autres personnes, dont j'avais entendu la fin de la conversation.

Je ne tardai pas à reconnaître ce frère qui avait voulu m'agresser au Temple des Esprits, lorsque j'avais découvert ma mère sous un autre jour. Quant à l'autre individu, un homme aux cheveux blonds et aux prunelles céruléennes, il semblait qu'il portait également le nom de Taiji, sans que son visage ne m'évoque quoi que ce soit – je ne me souvenais pas vraiment des traits de tous ceux qui étaient un jour passés dans ce manoir, d'autant plus s'ils n'y étaient restés guère longtemps.

« Oui, c'est notre sœur, affirmai-je sombrement. Et elle ne r'ssemble à rien pour le moment, l'ancêtre la manipule. »

D'une magie que j'étais incapable de déjouer. Mais peut-être y avait-il un moyen... Mon regard rivé sur ces deux frères qui me voyaient débarquer tel un cheveu sur la soupe, je guettais leur réaction. Peu importait laquelle, d'ailleurs. Je devais simplement savoir qui, en ce territoire ennemi, était susceptible d'être un allié... Peut-être n'était-ce là qu'un pauvre subterfuge pour oublier momentanément cette plaie béante que la Démone, pour laquelle mon mépris était palpable, avait ouvert dans mon cœur...

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Lun 07 Avr 2014, 23:12


« C’est une plaisanterie ? » « Je crois que non mon chère. » Bien que cela sonné étrangement cynique, Adam semblait désoler. Néanmoins on ne pouvait distinguer si c’était pour la situation fâcheuse qu’enduré son seigneur ou bien pour le fardeau du fils de celui ci qui tenter vainement de puis de longues minutes a calmer son père. Il y avait faillit y avoir un mort, jusqu’à ce que grâce a on ne sais quel force mystique Zéleph finisse par retrouver raison. Neros avait senti un long frisson glacé le parcourir quand il avait vue dans les yeux rouge de son père l’envie de sang a la vue de cette abrutie d’ange. Etait-il simplement stupide ou n’avait-il pas conscience qu’il aller bientôt mourir et cela dans d’atroce souffrance ? « Réfléchissez » Bordel fallait-il être con pour dire ça au Dovahkiin. Et l’autre la, sortie de nul part qui venait aussi dire la sienne. Très honnêtement, ni Neros, Ni Adam ne comprenait comment Zéleph n’avait pas exploser et tout détruit autour de lui. Pourtant a le regardé dans son coin, fixer intensément sa fille, pour ne jamais la quitter des yeux, il semblait profondément contrarier mais sur tout frustré. Le rouquin était incapable de dire ce qu’il y avait dans l’esprit du réprouvé, et heureusement car si il savait il était sur que le pauvre ange en serrait bouleversé. « Alors quoi ? Le plan c’est de rester là et attendre ? » « hum. » « Alors on trouve la vieille et on lui casse le dentier ? » « hum. » « Avec tout mon respect mon seigneur, je ne vais pas rester ici a regarder tout ces imbéciles ce faire en****r par une pauvre femme sénile qui ne sais plu comment s’occuper autrement qu’en réclamant l’attention de pauvres pisse blanc. » Ils étains tous là a jouer, ce défiant a de pauvre joutes toutes plus stupide les une que les autres, comme des toutous bien dresser, c’était affligeant, sur tout que stupides comme ils étaient ils ne semblaient pas avoir compris qu’ils avaient tous déjà perdu avant même d’avoir était invité. « Regarde les, elle leurs à coupé le membre viril. » Adam semblait a la fois en rire et éprouvé une profonde compassion pour ces idiotes. Néros, pour sa part, prier pour que ce monde ne finisse pas dans un troue aussi profond que ceux que chacun des invités ici semblait avoir dans leurs crâne. Pour sa part, Zéleph  s’en fichait éperdument. Ce n’était pas son problème si tout ces gens étaient puant de stupidité. Il voulait comprendre a quoi jouait sa femme au juste. Il avait comprit, car lui contrairement a ses congénères n’avait pas oublier de réfléchir malgré sa colère. Si personne ne l’avait relever, alors où il était le seul a la voir, ou il avait un sérieux problème de sevrage et commencer a ravoir des hallucination de sa femme. Seulement il le savait de puis un moment, il était bien trop puissant pour encore souffrir de séquelles. Alors Mitsuko s’amuser a le torturait, puis elle regarder sa fille ce faire dévoré par son ancêtre, comme elle autre fois. Pourquoi lui faire ça ? Une vengeance ? Zéleph était partager encore la colère et la douleur. Il ne savait pas la quel choisir alors il ce laisser submerger par les deux pour un mélange foudroyant.

Peut être avait-il trop confiance, pourtant, et cela malgré la rage qu’il nourrissait de puis quelque heures maintenant, il avait décider d’attendre. Il l’avait vue, et même si il l’avait maudite pour son abandon, il savait qu’elle n’était pas simplement ici pour s’amuser. Alors il attendrait, il attendrait qu’elle face mordre la poussière a Mitsuko première du nom, et si elle ne le faisait pas malgré tout, alors cette fois plus rien ne le retiendrait. Il tuerait cette femme si il le fallait, pour sauver sa fille de sa folie. Jamais une vieille hypocondriaque a l’alzheimer naissant n’allait lui voler sa fille, fille qu’il n’avait même pas pu connaitre. Il préférait encore finir la tête au bout d’un pique a ce faire picoré l’oeil par un corbeau que laisser sa chair et son sang a la merci d’un Taiji. Ca lui tordait l’estomac. Alors son regard rester braquer sur Erza, attendant avec une patience maitriser avec le plus grand mal, que sa femme face quelque chose. Il la suivrait par tout si il le fallait, pour dissuader tout les pauvres abruties de la toucher. C’était sa fille bon sang, elle n’avait rien a foutre ici. « Regarde tous ces débiles mentaux atteints de bégaiement tentant vainement a communiqué entre eux. »« Trop occuper a tété ils en on oublier d'apprendre a parlé. » « Ou leurs mère leur a couper la langue. » « A défaut de la queue. » Les railleries de Neros et d’Adam commencer sérieusement a pensé sur les nerfs du démons blanc. Avez-vous déjà entendu, le fils du mal rire avec un ange au cheveux de démons ? C’était a la fois d’un étonnant cynisme et d’une profonde vérité plus affligeante qu’humoristique. N’avait-ils pas autres choses a faites que de ce moquer. La pitié n’était donc plus une vertus propres aux anges ? Bien que Zéleph ai toujours douter de la pureté de son fils, c’est ainsi pour cette seule raison qu’il accepter qu’il ne soi de cette race de poule pondeuse de pleurnichard et sodomite. « Crois-tu que si j’arrive a me percher sur une poutre, je pourrai leur pisser dessus ? » Cette fois Zéleph ne pu s’empêcher de sourire malgré la situation, le sérieux avec le quel Neros avait sortie cela l’avait profondément amuser. « Cela ne pourrais qu’éclairé leurs esprits vide si tu la remplie un peut. Je suis sur que ça pourrait être vue comme étant une bonne action, un don aux plus pauvres d’entre eux. » « Essaye juste de ne pas toucher un membre de ta famille. » Le rouquin souris de toute ces dents « Tu sais a quel point j’aime ma famille. » Et cela continua longtemps, longtemps Adam et Neros continuèrent de cracher sur la foule sans ce soucier des conséquence, après tout, ils ne craignez pas grand chose. Zéleph les écouter d’une oreille, ne lâchant jamais son regard d’Erza, souhaitant de tout son être qu’elle lui revienne, après tout ce temps perdu.

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Mer 09 Avr 2014, 10:15

Cocoon croisa les bras, scrutant la foule. Il dépassait de loin la Réprouvée et le Chaman, et d'ailleurs, il ne s'occupait déjà plus d'eux. Leur faire peur avait été amusant un moment, mais il se sentait assez las. Le désir de quitter cette petite réception le tiraillait, et avec le raffut que l'ancien Seigneur des Deux Rives avait mit, il n'avait que doublement envie de se casser. C'était quand même comique... C'était la quatrième fois qu'il rencontrait cet homme, et pour honorer cette quatrième fois, ce dernier était, une fois de plus, enragé. Retourner une plage, ou une réception, pour lui c'était la même chose visiblement. Il avait autant de facilité à faire autant l'un que l'autre, et même plus encore à foutre le bordel ici. Une plage... C'était trop has been maintenant.
Un soupir grossier s'émana de ses lèvres brunes, et il baissa les yeux vers les nouveaux amoureux « Ouais, de rien. » Puis la jeune femme eu vite fait de déguerpir de là, dans un chamboulement qui retourna deux trois invités sur son passage.
La regardant partir en haussant un sourcil, il finit par tourner la tête, et tomba sur la plus merveilleuse vision qu'il aurait pu avoir. Lilith se tenait devant lui, grignotant un petit gâteau. L'Orishala, s'il avait été énervé à un moment, revint sur ses sentiments pour laisser place à l'apaisement. Juste le fait qu'elle soit ici, il ne désirait plus partir, et au contraire, préférait lui tenir compagnie. Cependant, il était bien plus grave qu'elle soit justement là. « Lilith... ? Que fais-tu ici ? » C'était censé être... Pas une orgie, nous n'irons pas jusque là, mais un bon gros moment de débauche suprême, et le fait qu'elle puisse être éclaboussée par ne serait-ce qu'une goutte, de ce mélange putride, l'horrifiait. Pris d'un coup de panique, il la fixa, le regard sévère, réfléchissant à une solution. Et en même temps il ne pouvait la forcer à parti. Elle était libre.

Cocoon se calma seul, alors qu'elle lui faisait part de ses trouvaille. Su-per. Ca ne pouvait pas tomber mieux. Quelle poisse ! Lilith ne savait pas de quoi ces pâtisseries étaient faites et ne s'en méfiait même pas. Mais le Titan, lui, était sobre et clean. Admettons alors qu'il pu l'empêcher de faire n'importe quoi...
Passant doucement un bras autour de son cou, il l'emmena vers lui et se courba, se pliant en deux, pour atteindre son visage où il y déposa un baiser. Une joue reçu cette marque de tendresse, empreinte de sous-entendu presque inavouable, mais qu'il allait exploité ici même « Mange Lilith, mais ne bois pas trop... » Il préférait qu'elle soit euphorique, amoureuse de la première personne qu'elle verrait -et il allait sans dire qu'il s'arrangerait pour que ce soit lui-, plutôt que complètement droguée. Du moins de manière puissante. Dans un esprit de  protection, dont il n'accablait que certaines personnes, il refusait de la laisser faire n'importe quoi.
De ses doigts habiles, il attrapa une mèche de cheveux orpheline, qui glissait sur son chemisier, pour l'enrouler autour de son doigt « Tu as rencontré du monde ? » Posant à nouveau ses prunelles sur elle, il sentit son cœur lui obstruait la gorge, comme un trop plein d'émotions. Son doigt se transforma en main, et celle-ci vint caresser la joue de l'ange  « Lilith... J'ai l'impression que cela fait un siècle que je ne t'ai pas vu... » Alors qu'ils se croisaient à l'Eorishaze. Cocoon avait, parfois, un côté « sentiments exacerbés » qui lui jouait pas mal de tours.

Prenant son assiette, il la posa sur le buffet, juste derrière lui, pour la dégager de ses mains, et s'approcha dangereusement d'elle. Il posa ses deux bras sur ses épaules, pliant ses avant bras pour la faire pencher en avant, de manière à ce qu'elle bascule contre lui, contre son torse. Se courba assez, il posa son menton sur le sommet de son crane, effleurant ses cheveux châtain du bout de ses doigts « En fait, c'est bien que tu sois venu. » Avant même qu'il n'ait eu, il y avait quelques secondes, l'idée de profiter de son futur état euphorique, pour la lier, il la voulait déjà. Lui s'était enchainé à elle, sans scrupules, sans se soucier des conséquences.
Se redressant, il la garda contre lui, comme une petite femme, l'accueillant dans l'étreinte de ses bras, dans le creux de son torse, sans l'oppresser, sans la serrer, ni la gêner, juste la tenant contre lui.
Puis une pensée traversa son esprit. Il ricana doucement en disant « J'espère que tu n'avais pas prévu un rencard car présentement, je pense que je viens de faire fuir un quelconque chevalier servant, héhé... » C'était agréable. Agréable d'avoir cette femme dans ses bras, et de pouvoir être naturel avec elle, sans se cacher des autres comme il l'avait toujours fait. Car malgré tout, elle n'était pas à lui, et lui n'était pas à elle.
Du moins, pour les cinq prochaines minutes, après, tout changerait.
Ecartant l'espace de ses bras, il la relâcha doucement, caressant sa joue puis, son cou, avant de retirer sa main. Derrière elle, il fixa un type à la peau et aux cheveux blancs. Un visage plus sérieux s'affichait sur sa face bronzée, et il fit un signe de tête « Tes années de vie étant plus longues et nombreuses que les miennes, je ne doute absolument pas de ton savoir. Dis-moi, ce type là-bas... Il était tout le temps enragé comme ça ? Je le connaissais sous le statut de Roi, je ne pensais pas qu'il rendrait la couronne un jour mais, à chaque fois qu'il m'est passé devant, ça a été pour dégommer un ou deux lieux au final. Enfin, j'trouve ça étrange tu vois. Pourtant j'suis quelqu'un de sanguin moi-même, mais j'ai du mal à tout comprendre. J'avais pensé que tu pourrais m'aider en... M'expliquant. Quand bien même tu saurais quelque chose. » Au milieu du discours, ses prunelles vairons bougèrent sur l'Ange, l'interrogea à la fois du regard.
S'étant pourtant promis de ne plus boire de la soirée, il ne pu s'empêcher et reprit son verre, pour le voir se remplir automatiquement de whisky.

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Mer 09 Avr 2014, 10:31

Mourir??!!! Hein ? Qu'est c'qu'il raconte ? Pourquoi on mourrait si on l'disait aux gens ? Qu'est c'que cela pourrait leur faire ? Il fait juste exprès d'nous flipper en fait. Ca doit être ça, j'suis sur. Sinon, les gens, ils le feraient pas, ils sont pas si fous que ça. Dans l'ensemble … Comment ça, lui « en tout cas, ça me fait pas mal »?!! Il se moque d'moi, c'pas possible. Il vient d'dire qu'ça faisait pas mal … pourquoi il reprécise qu'c'est pour lui ? Ca veut dire qu'ça fait mal c'truc ? Mais ça sert à rien si ça fait mal. Les gens s'embêteraient pas à s'y attarder si c'était l'cas. Pourquoi il fait ça, c'type ? Pourquoi il s'moque d'nous en essayant d'nous faire peur ? … Et si il essayait pas d'nous faire peur mais simplement d'nous dire la vérité, d'nous prévenir ? Non … c'pas possible … et pourtant … Tout l'monde peut pas être méchant et s'amuser à nos dépents. Faut bien qu'y ait des gens gentils, ou au moins corrects, qui disent les choses comme elles sont, tel quel, en donnée brutes de décoffrage. Si ça s'trouve, il est comme ça c'type. Et il s'rend pas compte qu'il fiche la frousse plutôt qu'rassurer et prévenir proprement et correctement les gens qu'viennent à lui. P't'être qu'il faudrait l'prévenir

Vous savez … vous faites flipper !

… Mais en fait, j'm'en fous. Du moment qu'il peut nous faire ce pourquoi on est v'nu avec mon amie. J'espère juste quand même qu'si c'est douloureux, j'vais pas tomber dans les pommes. Ca s'rait vraiment con et j'suis sur qu'j'serai ridicule. Devant une fille en plus. Ca serait vraiment la honte, une telle chose. J'dois bien être plus fort que ça ! Résister à une petite douleur, ça doit être dans mes cordes. Oué ! J'dois pouvoir y arriver ! Faut y croire Toble ! Allez … c'est parti, il va nous faire son truc !

Heu …



… Se coller l'un à l'autre ? Se tenir la main ? Mais … Euh … m*rde, c'est quand même une fille avec moi, j'peux pas m'coller à elle comme ça, encore moins lui prendre la main. Ca s'fait pas. J'suis p't'être pas toujours bien élevé mais quand même, mes parents m'ont toujours dit d'pas toucher une fille sans qu'elle le fasse en premier ! … Bon … elle vient d'le faire … ça doit vouloir dire qu'elle est d'accord … je pense … enfin, j'espère parce que j'ai pas envie d'me prendre une tarte dans la figure moi ! Les tartes moi, j'les manges, j'les étale pas sur ma tronche ! … Elle vient d'passer son bras autour d'mes épaules, donc, elle veut bien. J'vais faire pareil, comme ça, j'suis sur d'pas faire d'bêtise. Du moment qu'il nous d'mande pas d'nous faire des bisous ou des trucs dans l'genre, ça m'va. Parce qu'il faut quand même pas exagéré hein ! Maintenant, s'préparer à une possible douleur ! Serrer les dents, « bander » les muscles, s'montrer grand et fort !



Ca y est ? C'est fini ? Mais elle est où la douleur ? J'ai rien senti ? Il est sur qu'ilnous a fait quelque chose ? Ca m'démange bien un peu à l'intérieur d'la tête mais quand même, j'appelle pas ça une douleur … juste un petit désagrément. Et encore, j'ai déjà connu pire ! Pouvoir parler sans ouvrir la bouche, c'trop bien. Faudra qu'on essaye au plus vite ! … Le lien est imbrisable ? Pourquoi on voudrait le briser ? L'est quand même pas net ce type des fois. Enfin


Merci b'coup m'sieur ! J'ai même pas eu mal !

... raaah mais c'est pas vrai ! Elle m'traine partout sans jamais prévenir ! J'suis pas un chien pourtant!!

Hé ! Tu pourrais prévenir!!

euh … mon nom ? Euh … C'est Toble ! Enchanté d'être lié avec toi Xena ! … Dis, ça t'dis qu'on tente d'nous parler dans nos tête ? Ca doit être fun !


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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36414
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Jeu 10 Avr 2014, 16:12

Boire, voilà ce qui avait toujours constitué l'une des faiblesses de la jeune femme. Elle n'aurait guère tenu plus de deux ou trois verres en temps normal, et encore. Néanmoins, il semblait que les cartes de son jeu étaient toutes des as et peu importe le degré d'alcool et le goût atroce, rien ne pouvait l'atteindre. Aussi, bien plus concentrée sur une question biologique que sur la compétition en elle-même, elle se demandait au bout de combien de verres la corpulence de l'homme qu'elle incarnait devait plier. Elle se demandait également si elle ne devrait pas aider un tantinet Lucain. Finalement, peu importait qui gagnait la main de sa fille, ces deux hommes partaient d'une égalité parfaite au niveau des bonnes convenances. Ni l'un ni l'autre ne lui convenait à cause des enfants qu'elle avait engendré grâce eux ou, plutôt, en se servant d'eux. Qu'importe. Néanmoins, Lucain était davantage dans ses bonnes grâces, notamment du fait même de sa race. Elle préférait savoir sa fille amourachée d'un ange plutôt que d'un déchu bien trop luxurieux. Quoi qu'il en soit, elle partirait bientôt, n'ayant aucune envie d'être spectatrice de la perte de contrôle de son ascendante. Cela aurait sans doute été jouissif si elle n'avait pas un empire à construire, si elle n'avait pas des Mortels à asservir. Elle sourit un instant avant de boire un nouveau verre, enlevant l'effet de l'alcool de celui de Lucain. Après tout, le déchu trichait dans un sens bien qu'elle salue sa performance. Dans d'autres circonstances, elle aurait pu l'applaudir d'user ainsi de sa magie. C'était malin. Cela dit, Lucain devait gagner car il était la clef, le seul qui pourrait délivrer Erza de cet état second, un état irritable au possible. Aussi, elle entama sa propre perdition, ses joues se rosissant petit à petit, ses pupilles se dilatant doucement alors qu'elle semblait avoir de plus en plus de mal à avaler, à tenir assis. Et, finalement, l'ange qu'elle incarnait finit par s'affaler sur la table, profitant de l'occasion pour se dédoubler, apparaissant sous sa véritable apparence un peu plus loin, juste devant la première Mitsuko que son fils venait de quitter.

« J'espère que vous n'avez pas songé un seul instant que je raterai pareil événement. ». Ses yeux se plantèrent dans le regard rougeoyant de la maîtresse des lieux. Pourtant, sa puissance ici n'était pas si absolue car les serviteurs la connaissaient, les serviteurs l'avaient exhaussé de nombreuses années. « Sachez cela dit que vous avez déjà perdu. Soyez reconnaissante, j'aurai pu laisser mon époux passer ses doigts autour de votre cou pour le briser comme une vulgaire carcasse d'oiseau. ». Elle marqua une pause, sa voix ferme cessant avant de reprendre, plus douce. « Néanmoins, vous avez su l'attirer ici, vous avez su le convaincre de rencontrer sa fille là où il semble que j'ai échoué. Je ne vous savais pas aussi soucieuse du bien être de votre famille mais cela me remplit de joie. ». Puis, sans un mot de plus, la laissant goûter au sarcasme, la jeune femme gravit les escaliers pour rejoindre ses quatre enfants. Elle n'avait pas vu Enzel depuis qu'elle l'avait mis au pied du mur mais, à présent, elle regrettait de ne pas l'avoir plus averti. Néanmoins, elle se contenta simplement de le saluer d'un signe de tête, tout comme elle le fit avec Amadäus et Utrillo. Ses mots allèrent néanmoins à sa fille. « Lorsque tout ceci sera terminé, tu partiras avec ton père. Ceci n'est pas discutable. ».


Sans un mot de plus, elle s'approcha de la balustrade, contemplant les invités comme une reine contemple ses sujets. Son regard s'arrêta un instant sur le corps de l'ange qu'elle avait incarné qui se faisant emmener dans une autre pièce par les serviteurs de son ascendante afin que l'alcool soit ôtée de son sang. Puis, elle fixa Neros un moment. Cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu non plus mais elle semblait condamner à ne pouvoir côtoyer ses enfants. Et, finalement, ses yeux se plantèrent dans ceux de Zéleph alors qu'un petit sourire naissait sur ses lèvres. Elle murmura assez fort pour que les individus autour d'elle puisse entendre : « Admire mon cher. Admire comment l'on gagne une bataille sans jamais se salir les mains, dans le plus assassin des secrets. ». Puis, elle tourna les talons, faisant quelques pas dans le couloir avant de disparaître, son double avec elle, au plus grand désarroi des soigneurs.

Echec et Mat. Encore.

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Sam 12 Avr 2014, 23:13

Un sourire apparut sur les lèvres de la démone. Enzel était... fascinant. Oh oui, et elle comptait bien profiter du lien tout particulier qui avait été tissé avec lui pour découvrir sous toutes ces coutures cet homme qu'elle trouvait exceptionnel. Elle ne savait peut-être pas qu'il se considérait comme le plus banal des fils Taiji, comme celui qui avait fui le manoir, mais, pour elle, il était devenu tout particulier. Était-ce une bonne chose ? Peut-être pas pour l'Illuminae, mais qu'importe, ce qui avait été fait était fait, et ni l'un ni l'autre ne pourrait s'en sortir à si bon compte. Ils se reverraient et, ce jour là, elle ne ferait pas que glisser ses lèvres sur les siennes, elle le promettait. Aussi, Mitsuko continua son chemin, visiblement ravie de la situation jusqu'à ce qu'elle tombe sur sa descendante. Bien sûr. Elle n'aurait raté cela pour rien au monde et, à moins d'être une mère extrêmement indigne, cela se comprenait. Néanmoins, la maîtresse des lieux n'avait pas l'intention de perdre la face devant qui que ce soit, même si la personne en question était un Aether. Les Dieux ne lui avaient jamais coupé l'herbe sous le pied et elle comptait bien à ce que les choses ne changent pas. Elle connaissait les risques mais, après tout, n'était-ce pas qu'une simple conversation ? Et puis, même si les sarcasmes de la déesse se faisaient bel et bien entendre, ils n'étaient que vérité. Son entreprise avait en quelque sort réunit la famille au grand complet. Zéleph était présent, Mitsuko était présente et tous les deux avaient fait le déplacement pour Erza. Sans elle, est-ce qu'une telle chose aurait pu se produire ? Non. Peut-être était-ce son objectif dès le début après tout ? Ou peut-être pas. Mais rien n'apparut sur son visage, ni colère, ni frustration. Rien. Et puis, le jeu n'était pas terminé. Elle finit par murmurer : « Moi de même ma chère, moi de même. ».

Sa robe de plume ondula de nouveau lorsqu'elle se remit à marcher en direction de l'extérieur. La suite ne l'intéressait pas. Avant de disparaître par la porte, elle lança un dernier regard à Enzel, en haut de l'escalier. Elle sourit devant cette réunion de famille du plus mauvais goût. Elle avait l'intention d'organiser quelque chose de nettement plus grandiose, quelque chose de plus grand. Le seul soucis résidait dans le fait que tous les fils Taiji ne connaissaient pas la vérité sur leur identité. Mais elle allait y remédier. Elle était même certaine que certains des enfants de sa chère descendante la préféreraient nettement à cette dernière. On verrait bien, mais l'idée d'une guerre intérieure lui plaisait de plus en plus. Deux étaient déjà sous son contrôle et Enzel n'allait pas tarder à en faire partie. Un jour ou l'autre, ils la rejoindraient car elle savait prendre soin de ses invités mieux que quiconque et jamais l'Aether n'ouvrirait son cœur.

Mais, en attendant, elle avait d'autres choses à faire et elle craignait d'avoir fait attendre depuis bien trop longtemps son invité. Ses pas n'accélérèrent guère pour autant, toujours étonnement lents, sensuels, comme si les êtres autour d'elle étaient sien, lui appartenaient, comme si son objectif était de séduire le monde entier. Elle espérait cependant que l'homme soit toujours assis, à l'attendre. Et, lorsqu'elle le vit, son sourire en devint plus resplendissant. Elle s'assit, l'admirant un instant avant de prendre la parole. « Les affaires de famille sont rarement faciles. Veuillez m'excusez pour l'attente. ». Elle marqua une pause avant de continuer, bien plus offensive, posant ses coudes sur la table pour jouer avec l'une de ses bagues sans le quitter des yeux. « Je ne le cacherai pas, vous m'intriguez. Je me sens irrémédiablement attirée par votre personne. J'aimerai me lier à vous... peut-être cela pourrait-il vous plaire après tout ? Mais je ne vous forcerai pas. A moins que vous me résistiez. ». Elle sourit, semblant s'intéresser au jeu. « Alors... Où en sommes-nous ? ». Elle parlait de la partie, mais sa proposition attendait une réponse.

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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

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Eerah
Lun 14 Avr 2014, 17:40

Le Déchu sursauta légèrement quand le troisième concurrent s’affala sur la table. Un de moins, et pas des moindres. C’était déjà un exploit en soi d’être arrivé jusqu’ici, surtout si on tenait compte de ce qu’ils avaient servi comme alcool. On ne parlait pas de villageoise, ou d’un cidre doux, non, Eerah était presque certain que le mélange avait même été corsé magiquement. Son dernier et unique adversaire n’avait pas l’air décidé à lâcher prise ; l’aveugle lui, n’en était pas si loin – littéralement. Ses doigts étaient parcourus de fourmillements, et il craignait à chaque instant de lâcher son verre tant il se sentait engourdi. Il avait eu beau user de tous les artifices possibles et nécessaires, on ne pouvait tromper éternellement son propre organisme. Le violon qui passait en fond se muait en un crissement insupportable, les rires de la foule en un vacarme de glapissements porcins, et chaque battement de cœur venaient marteler son crâne de milliers de coups sourds. Il était loin, très loin – trop loin – de la lucidité qui faisait sa fierté d’ordinaire. Son propre esprit avait limité ses facultés cognitives aux brides d’informations qui le concernaient : Verre, main, boire, encore. Un pan de sa conscience défaillante déplorait l’apparence qu’il devait avoir en ce moment, et surtout craignait avec horreur le lendemain. Tout ce qu’il avait à faire, c’était porter la chope à sa bouche, avaler, déglutir, et c’était tout. Il n’y avait pas de raison qu’il soit contraint à s’arrêter un jour, non ? Après tout, il n’y avait de différence avec l’eau que le goût – qu’il avait annihilé depuis longtemps – et les effets secondaires. Puisqu’ils étaient secondaires, on pouvait bien passer outre, pendant une heure, ou deux. Non, vraiment, il n’y avait pas de raison pour qu’il décide de s’arrêter.

Heureusement pour lui et sa fierté, il fut rapidement amené à changer d’avis. Après une nouvelle gorgée, il sentit un relent de bile se former derrière sa langue, signal presque imminent d’une prochaine régurgitation. Et ça, malgré toute la volonté du monde et sa motivation à – il ne savait pas vraiment pourquoi – gagner la main de la réprouvée, il ne pouvait pas se le permettre. La dernière barrière de sécurité, celle qui donnait la main à sa logique pendant quelques minutes encore, s’activa, et avec difficulté, il se leva, faisant tomber son tabouret. C’était fini de toute façon. Pour une raison ou une autre, l’ange n’était pas encore à sa propre limite, et il continuait de boire. Il avait perdu, et quitte à perdre, à accepter sa défaite, autant garder ce qui lui restait de prestance. Afin de pouvoir parler, il rompit la prise qu’il avait sur son Goût ; et toute l’âpreté des verres qu’il avait ingurgités lui revint immédiatement en bouche, manquant de lui faire rendre sur la table. Au prix d’un effort incommensurable, il déglutit et ouvrit la bouche : « Bien, j’ai perdu on dirait ! Je… Euh… Oui, voilà : J’accepte ma défaite. De toute manière, Erza sait parfaitement que je la battrait toujours aux jeux d’alcool, hé hé. ». Oups. Il n’était pas sensé dire ça, si ? Peu importe, il fallait finir vite, et trouver un canapé, ou un seau. « Enfin… Enfin toujours est-il, qu’il nous faut déclarer cette emplum- cet ange, vainqueur ! ». L’ovation fut instantanée et tonitruante, de quoi mettre définitivement fin à ce qui lui restait de santé mentale. Il patienta qu’elle s’atténue, et il fit une courbette maladroite et approximative en direction de la réprouvée. « Et n’oubliez pas, dame Taiji… ». Son corps entier se métamorphosa en un grand lion à la crinière flamboyante ; sous les cris du public, il lâcha un rugissement dantesque, et repris son apparence normale. « C’est moi, le lion. Rawr. ». Quand il eut finit, il bascula en arrière et s’endormit directement au sol, avec un sourire satisfait.

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Mer 16 Avr 2014, 23:23

« Ouais, j'pourrais, s'exclama joyeusement la Réprouvée lorsque parvint à ses oreilles le reproche de son nouvel ami. »

Un sourire éclatant illuminant son visage, la jeune femme adressa un clin d'oeil au gamin aveugle qu'elle ne faisait effectivement que traîner à droite et à gauche sans trop lui demander son avis. Mais cela importait peu, ce n'était que des broutilles... En vérité, elle avait toujours vécu en entraînant avec elle ses rares proches dans toutes les joyeusetés de sa vie – même les pires d'entre elles – alors cela ne risquait pas de changer du jour au lendemain. Peut-être que le gamin regretterait à un moment ou à un autre de s'être liée avec une telle hyperactive, mais... comme disait l'autre, il était trop tard. Et malgré toutes les choses effrayantes que le grand blanc s'était amusé à leur raconter, la Réprouvée ne pouvait s'empêcher de ressentir non pas de la peur, mais de l'excitation, en pensant à tout ce que ce Lien nouveau pouvait lui permettre de faire.

« Toi, j't'aime déjà, poursuivit-elle avec un mouvement de l'index, toujours avec autant d'enthousiasme. En fait, j't'aimais d'jà bien tout à l'heure, nan ? Mmmmm... »

La jeune femme ferma les yeux, se concentrant sur... pas grand chose en fait. Faire abstraction de tout ce qui l'entourait pour ne plus que se concentrer que sur une chose, en l'occurrence la magie qui l'unissait à son nouvel ami, était pour elle un exercice d'une difficulté quasiment insurmontable, tant son hyperactivité était pathologique. Et d'ailleurs, de manière générale, c'était bien pour cela qu'elle faisait habituellement une piètre magicienne, sauf lorsqu'elle se lançait dans certains exercices particuliers – comme construire des bonhommes de neige pour les faire se battre entre eux. Et le Chaman s'en rendrait rapidement compte s'il passait quelques jours en compagnie de cette demoiselle incapable de contrôler son insomnie, qui affectait de ce fait ceux qui tentaient de passer leurs nuits dans ses parages.

« Raaaaah. J'y arrive pas. L'est où ta tête ?! »

Sa perception du monde magique était si vague qu'elle ne parvenait pas à saisir l'existence de ce Lien qui les unissait pourtant – d'autant plus qu'elle se trouvait dans un état dans lequel ses sens étaient encore plus émoussés qu'à l'ordinaire. La jeune femme aux cheveux poivre et sel rouvrit les yeux et darda son regard gris acier sur la table autour de laquelle semblait s'être réuni un bon nombre d'invités, cette table à laquelle les prétendants prouvaient leur endurance face à l'alcool. Et si prétendre à la main de la princesse du soir avait fortement excité la Réprouvée au début de la soirée, elle trouvait à présent bien plus intéressant ce Lien qui venait d'être créé entre elle et le gamin aveugle. A présent, tout ce rassemblement ne faisait que l'irriter alors qu'elle tentait de percevoir le Lien qui existait entre elle et son interlocuteur, afin de pouvoir l'exploiter.

« Mmmrrrr... Vas-y, essaye, toi. Dis-moi c'que tu fais dans ta vie, parle-moi dans ma tête, p'têtre que j'arriverais à parler dans la tienne après. »

Peut-être, même sûrement qu'il possédait un sens de la magie pus développé que le sien. Et sûrement qu'il était également plus futé que la jeune femme, qui après tout était bête comme ses pieds – cela, elle le reconnaissait avec enthousiasme, surtout depuis qu'Ercan le lui avait fait remarquer. Ce n'était certes pas très vendeur présenté ainsi, mais au moins, Xena avait le mérite de ne pas se prendre trop la tête et de ne pas risquer sa vie à chaque saute d'humeur typique des Réprouvés, qui les amenaient en principe à réfléchir un peu trop sur l'inutilité de leur existence.

« Vas-y, j't'ouvre les portes ! Faut qu'ce soit fun, comme tu dis ! »

La Réprouvée ferma de nouveau les yeux, et écarta les bras, un sourire béat aux lèvres. Son esprit, qui n'était déjà pas très protégé d'ordinaire, s'ouvrit davantage, prêt à laisser le premier intrus y pénétrer, qu'il s'agisse de Toble ou d'un autre. De toute façon, il n'y avait rien de très intéressant à trouver dans les recoins de l'esprit de la Réprouvée, qui était bien trop insignifiante pour être de quelconque utilité à qui que ce soit de présent dans cette soirée.

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Jeu 17 Avr 2014, 10:44

La partie se déroulait toujours. Les trois candidats, cernés par de nombreux spectateurs, continuaient d'enchainer les verres avec une monotonie quasi cérémonielle. Et malgré les encouragements de quelques badauds avides de spectacles, ces derniers ne s'échangeaient pas un mot ni un regard, chacun se contentant de boire et de serrer les dents. Le premier verre de Lucain s'était vu cerclé par une foule d'autres, formant une véritable armée de shots bien alignés.
Cela faisait déjà un moment qu'il en ressentait les effets. Son attention était dissoute et il peinait à se concentrer sur la même chose plus de quelques secondes. On le voyait tanguer doucement, la tête posée négligemment sur sa main gauche, comme sa droite veillait toujours à amener les verres à sa bouche. Yeux mis clos, mine défaite, il continuait de boire, l'esprit tellement embrouillé qu'il ne se rappelait même plus pourquoi. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il avait très chaud et que la boisson lui donnait la nausée. On l'avait d'ailleurs vu ouvrir deux boutons de chemise et manquer de s'affaisser sur la table autant de fois. Malgré cela, l'ange continuait. Le premier concurrent avait déjà abdiqué, preuve qu'il pouvait y arriver. Et maintenant qu'il était totalement ivre, le goût de l'alcool se faisait oublier. En bon médecin, il savait que c'était mauvais signe. Aussi, il éviterait certainement de rentrer par la voie des airs.
Finalement, le déchu abdiqua à son tour. Une demi surprise pour l'ange, dont le jugement était complètement altéré. Il l'écouta simplement discourir, ne sachant trop quel sentiment tout ceci devait lui inspirer. La foule se mit à l'acclamer, donnant à l'ange l'étrange impression de se faire piétiner le cerveau par l'armée démoniaque. Peu après, son grandiloquent adversaire acheva sa sortie par une métamorphose des plus spectaculaires.
"Bravache... Commenta Lucain en marmonnant, alors qu'il était sur le point de s'endormir. Mais comme on dit, on reconnaît un homme, non pas à son entrée, mais à sa sortie...
Il esquissa un rictus, les pensées dirigées vers un certain réprouvé. Une voix s'éleva alors de la foule afin de le déclarer officiellement vainqueur. On l'acclama une nouvelle fois, comme si son soit disant exploit méritait une telle ovation. Fallait il que la maîtresse de maison soit une démone pour donner à tout ceci un tant soit peu de valeur. Se détacher d'un trio de poivrot pour remporter la main d'une belle, faisait on idée plus pathétique ?

L'ange se leva alors. Lentement, histoire de ne pas se vautrer. Et d'un geste tout aussi lent et déconfit, il balaya l'assistance d'un regard sévère. Enfin, ses mires se posèrent sur Erza et il s'éclaira quelque peu. Le jeune homme à la chevelure blonde tâcha ensuite d'aller à elle, avec autant de dignité que son état lui permettait. Dans son esprit il se voyait marcher noblement, le port altier et le teint frais... La réalité était un peu moins séduisante. En vérité, il n'allait pas tout à fait droit et sa mine était un peu bouffie : heureusement que son charisme angélique rattrapait le tout. Mais bref, il parvint jusqu'à la jeune femme, enfin libre de lui parler.
"Erza... Fit il, une fois en face d'elle. Il faut que je te dise quelque chose... C'est important...
Pendant un bref instant, il fut sur le point d'ajouter "mais j'ai oublié", l'alcool n'aidant pas. Heureusement, cette fameuse chose lui revint à l'esprit avant d'avoir à ouvrir la bouche. On le vit alors hésiter.
"Je ne peux pas t'en parler ici.
Fit il finalement. Ivre, au milieu d'une foule attentive, l'instant était terriblement inapproprié. Car Lucain ne se voyait pas déclarer sa flamme à la jeune femme avant d'avoir abordé avec elle la question de son fils. Le faire reviendrait à une vaste hypocrisie. Pour cela, ils devaient être seuls et lui sobre.
Restait cette histoire de malédiction. L'ange posa donc un genoux à terre, autant par élan romantique que par la difficulté certaine qu'il avait à rester debout. Puis, il saisit les mains d'Erza dans les siennes, tout en usant de son pouvoir de vision temporelle. Furent partagés tous les moments passés ensemble. Moments teintés de la subjectivité de l'ange cependant et des bribes des sentiments contradictoires qu'il n'avait cessé d'éprouver à son endroit. Puisqu'Erza ne semblait pas se souvenir de lui, il l'aiderait à retrouver la clef de ces images perdues. Mêlé à cela, sa magie des cieux, capable de faire ressentir à l'autre l'une des vertus angéliques. Lucain lui offrit celle qu'il connaissait le mieux : la force.
Ceci fait, l'homme se releva silencieusement. Il prit un instant pour admirer les beaux yeux de la réprouvé, puis lui embrassa tendrement le front, avant de murmurer à son oreille.
"Je suis content que tu ais retrouvé ton père.
Il sourit, lui caressa doucement la joue, puis tourna simplement les talons et parti.
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Dim 20 Avr 2014, 20:45

« Il ne faut jamais réveiller le démon qui repose paisiblement... »

Cette étrange sensation, ces souvenirs. Erza sentait monter en elle progressivement la colère, une colère que ni ses frères ni l'apparition de sa mère n'avaient pu augmenter. Elle sentait cette tension infernale comme si son corps n'attendait que le volcan de son esprit explose. Elle resta immobile un instant après le départ de l'ange, un fin rictus à la limite du sadisme se dessinant doucement sur son visage, ce visage qui ressemblait à celui d'une poupée de porcelaine quelques instants plus tôt. Ses yeux semblèrent soudain envoyer des éclairs, aussi rouge que les flammes embrasant une ville en plein chaos. Il était trop tard pour rattraper l'ange mais elle ne comptait pas laisser son ancêtre s'en sortir indemne. Aussi, quand elle retrouva le bon usage de ses mouvements, elle déchira sa robe sans aucun ménagement, les tissus partant en lambeaux pour ne laisser que la peau de son corps, décoré par endroit de fines cicatrices. Elle avait des envies de meurtres et elle avait bien l'intention de répondre à ce besoin qui devenait urgent, vital. Elle tourna la tête vers Enzel, Amadäus s'étant reculé par réflexe, la connaissant que trop bien pour savoir qu'il ne valait mieux pas être dans les parages lorsqu'elle était dans cet état. Elle le reconnut comme étant le gigolo de l'autre fois, même si elle avait très bien entendu ses mots. « TOI ! ». Sa voix était bien plus profonde qu'en temps normal et on aurait cru qu'elle allait se jeter sur l'Illuminae pour le tuer. Néanmoins, elle ne fit que le bousculer au passage pour prendre deux épées de collection qui se trouvaient accrochées parmi tant d'autres armes sur les murs du couloir. Revenant vers lui après avoir posé les lames sur son épaule, elle le fixa un instant, comme semblant vouloir lui dire quelque chose mais elle se ravisa, un sourire des plus troublants aux lèvres. Elle avait faim d'un gros scandale, elle avait faim de têtes à faire rouler sur le sol. Elle n'en avait rien à faire de créer une vague de violence, elle n'en avait rien à faire de tuer un ou deux, voire une vingtaine des invités présents.

Totalement nue, elle descendit les escaliers, une lame de chaque côté de son corps, les muscles de ses bras tendus sous la lourdeur de ces dernières. Elle ressemblait à un animal enragé et se fut bien pire lorsqu'elle arriva en bas, les invités ayant cessé tout mouvement, se demandant si cela faisait partie de la fête ou non. Néanmoins, Erza avait bien l'intention de leur faire comprendre la sinistre vérité. Elle s'arrêta un instant en bas des marches, un court instant où elle parcourut la salle du regard, ses ailes émergeant de ses omoplates. Puis, les muscles de ses jambes indiquèrent qu'elle prenait appuis pour se lancer, commençant à courir doucement puis de plus en plus vite. La première tête roula sur le sol alors qu'un cri glacé d'effroi retentit à côté de l'homme qui avait eu la malchance de se retrouver sur son chemin. Une deuxième tomba et elle s'arrêta, un instant, fixant le corps toujours debout avant d'envoyer son pied valser dans ce dernier qui s'effondra dans un bruit sourd. Puis, un bruit guttural et animal sortit de sa gorge avant qu'elle ne demande à l'assemblée : « Quelqu'un d'autre ? Faites la queue, c'est gratuit ce soir... ». Elle sourit, passant sa langue sur ses lèvres ensanglantées à cause des giclées de sang des cadavres qu'elle avait laissé sur son chemin. Son sarcasme énoncé, elle se dirigea tranquillement vers une femme qui se recroquevilla sur elle-même, comme si elle pouvait disparaître en le souhaitant. Erza planta l'une de ses lames dans la personne à côté d'elle avant d'attraper les cheveux de cette pouf dans sa main libre. « Bande de sales chiens. Ça vous plaît de contribuer à un mariage arrangé ? Dommage pour vous... moi, ce qui me plaît c'est de voir le sang des porcs de votre espèce se répandre sur le sol. ». Puis, lentement, elle amena son épée sur les cheveux tendus de la femme qu'elle coupa sans se préoccuper d'égaliser la chose. Elle en fit une boule puis la fixa. « Ouvre la bouche... ». Elle hésita puis finit par s'exécuter. La réprouvée enfonça les cheveux dans sa gorge avant de sourire, satisfaite, reprenant son arme dans le corps où elle l'avait laissé avant de se diriger vers la sortie. « Tchao. ».

En haut de l'escalier, Amadäus ne savait plus vraiment quoi faire et Utrillo était complètement choqué, bien qu'il soit difficile de faire pire que la maîtresse de maison. Le vampire se tourna vers Enzel. « Bon... je crois qu'on a retrouvé notre sœur hein... ». Il hésita puis finit par se diriger vers les escaliers. « Je vais la suivre discrètement, du moins, le temps qu'elle retrouve son calme, elle pourrait être tentée de me décapiter aussi dans l'état ou elle est. ». Puis, sans rien dire de plus, il descendit les marches, la salle plongée dans un étrange silence glacé, avant de disparaître par la porte. Décidément, père ou fille, ils avaient le don de faire des entrées et des sorties remarquées.

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Lun 21 Avr 2014, 12:47

Si l'ange avait essayé de garder une certaine distance, il semblait que l'Orishala ne soit pas de cet avis là. Quelque part, ça la rendait heureuse de savoir qu'il acceptait d'être vu en sa compagnie devant un monde fou, mais de l'autre, elle se demandait si les rumeurs n'allaient pas la désigner comme une énième maîtresse de cet homme qui, il fallait l'avouer, avait des facilités non négligeables avec les femmes. Elle resta pourtant dans ses bras le temps qu'il voulut, ne cherchant pas à se dégager de l'emprise. Pourquoi faire au juste ? Ce n'était qu'une étreinte. Enfin, ça, c'était moins sûr et, au fond, peut-être le savait-elle sans vouloir se l'avouer, juste parce que c'était bien plus simple ainsi. Contre lui, elle répondit à ses questions, calmement, essayant de ne pas se laisser corrompre par ses propres sensations. Avait-il ne serait-ce que le moindre soupçon de conscience de l'effet qu'il avait sur elle ? Sur elle, bien sûr, mais elle était sûre et certaine que n'importe quelle femme se trouvant contre lui aurait les mêmes sensations. Et, à vrai dire, elle ne savait pas trop comment tout ceci avait commencé, comment elle en était arrivée à des réactions extrêmes en sa présence. Lilith n'était pas naïve, elle savait dans le fond qu'elle était trop attachée à lui, que tout ceci risquait de mal finir et qu'elle serait sans doute la seule à en pâtir. Il faut dire que beaucoup de rumeurs circulaient sur le roi et ses aventures. Elle ne souhaitait pas être une parmi tant d'autres. « J'ai croisé Céles. Je l'avais déjà vu par le passé à l'Eorishaze mais nous n'avions jamais pu discuter ensembles. Il semble que tu lui fasses une excellente impression. Je pense que tu as en cette femme une alliée de taille... ». Une orine était sans doute toujours une alliée mais celle-ci devait être la plus dévouée du monde. L'ange passa son bras libre autour du corps de Cocoon, répondant à son étreinte sans réellement y faire attention. Elle s'en rendit compte, bien sûr, mais finalement, cela lui semblait tellement naturel qu'elle resta ainsi, posant sa main blanche dans son dos. Elle rit lorsqu'il énonça avoir fait fuir son rencart et elle répondit sur le ton de la plaisanterie. « Justement, je comptais trouver le prince charmant aujourd'hui. Je m'étais dit qu'un homme grand, beau, riche, intelligent et puissant serait parfait mais... ». Elle s'arrêta de parler, se rendant compte que l'homme qui la tenait dans ses bras correspondait parfaitement à la description qu'elle venait de faire. Au début, elle avait simplement énoncé toutes les qualités que recherchaient les femmes bien trop naïves chez l'homme parfait, souhaitant donner à ses attentes – qui n'étaient pas les véritables – une dimension irréalisable. Elle finit par rire de sa bêtise avant de déclarer : « En fait c'est toi que je cherche ! ». Elle sourit, profitant du fait qu'il lui désigne Zéleph pour le regarder un court instant avant de déplacer son centre d'attention sur le réprouvé. « Je ne sais pas grand chose sur lui, du moins, pas plus que ce que tout le monde connaît. Après oui, il semble qu'il soit sanguin à l'extrême. Je me rappelle qu'une fois nous avions dû envoyer une équipe de médecins et de volontaires dans une région où il était passé, visiblement enragé. C'était un véritable carnage. ». Lilith ne connaissait pas Zéleph mais elle ne l'appréciait pas. Un homme capable de détruire des vies simplement pour se défouler était un homme qu'elle jugeait faible. Il avait beau être fort, puissant et avoir une ascendance sur autrui, s'il n'arrivait pas à se contrôler, c'est qu'il n'avait aucune maîtrise de lui-même. Enfin, elle n'avait pas à le juger. Elle ne le connaissait pas, ni lui, ni les particularités de sa race.

A la fin de sa réflexion, son attention se porta sur une jeune femme, la reine du bal, qui venait d'arracher ses vêtements. Lilith se dégagea un peu plus des bras de Cocoon pour se tourner vers cette dernière qui, visiblement armée, ne semblait pas avoir l'intention de danser la valse. Elle allait d'ailleurs essayer de l'arrêter, cette dernière plongée dans une fureur sans nom, quand elle sentit l'une des mains de l'Orishala sur ses yeux. Lorsqu'elle put voir de nouveau, ils étaient dehors. Lilith fixa l'homme un instant, inquiète pour les individus qui se trouvaient à l'intérieur. « Je... ». Elle aurait voulu y aller mais elle savait très bien qu'elle ne devait pas faire le poids, pas encore. L'état dans lequel cette femme était ne répondait à aucune raison et ses paroles ne l'auraient pas atteintes, au mieux, elles l'auraient agacé. L'ange soupira, cette cérémonie frisait le ridicule. Voir l'un des participants se changer en lion l'avait amusé mais, au final, tout ceci était malsain. La jeune femme prit l'un des plats qui se trouvaient dans son assiette pour croquer dedans, commentant : « Au moins la nourriture est excellente. ». Excellente... au goût oui, à l'effet sans doute moins. Quelques secondes après, elle sentit une douce chaleur l'envelopper alors qu'elle levait les yeux vers l'homme. Elle ne savait pas trop, c'était étrange, comme si ce qu'elle ressentait normalement pour lui était décuplé. « Cocoon... Je crois que je ne me sens pas très bien... ». Ce qui n'était pas faux. Son cœur battait trop vite et ses envies en devenaient indomptables. Elle s'approcha, lâchant son assiette qui tomba dans l'herbe, pour faire courir ses mains sur lui, doucement, jusqu'à ce que l'une d'elle atteigne ses cheveux. Elle se mit sur la pointe des pieds tout en exerçant une pression sur l'homme pour que leurs lèvres se rapprochent. Elle s'arrêta à quelques millimètres de ces dernières, le fixant un instant, avant de les effleurer pour les faire siennes. Elle sentait que quelque chose n'allait pas, qu'elle n'aurait pas pris une telle initiative en temps normal mais cela faisait un temps certain qu'elle en avait envie.

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Je clôture le rp dimanche

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Lun 21 Avr 2014, 14:27

Cocoon était différent. Il ne pensait pas à Lilith comme à une conquête dont il ne retiendrait même pas le nom. Il ne pensait pas à elle comme une poupée ou un objet avec qui passer du bon temps, avant de s'en séparer. Quand il pensait à l'Ange, c'était pour elle, comme une entité particulière, qu'il aimerait garder près de lui, et la faire sienne. Avant tout moralement, que physiquement. Ca avait une autre importance, une autre dimension. Seulement, si c'était évident pour lui, ça ne l'était pas pour tout le monde. Il avait l'habitude d'être sourd aux ragots, et ne pas se soucier de qui racontait quoi, mais les autres n'étaient pas dénué d'ouïe, et il était ainsi facile de croire les voix qui flottaient, tout autour d'eux, à longueur de journée.
Cocoon était étranger à cela. Il acceptait Lilith sans entendre ce que quiconque pouvait dire d'elle, et agissait envers elle sans se demander si elle avait porté un quelconque jugement sur lui au paravent. Lorsqu'il la prenait dans ses bras, ses sentiments en étaient bouleversés, et il n'arrivait pas à se calmer, à freiner la cadence des battements de son coeur. C'était agréable et à la fois effrayant de voir que, pour cette femme, il commençait à être prêt à exécuter beaucoup de choses. Tout était démultiplié. Lorsqu'il la touchait, il avait l'impression que la tension entre eux ne faisait que s'exacerber, que son odeur était bien plus puissante que celle de toutes les autres femmes, faite pour l'enivrer jusqu'à ce qu'il en perde conscience, que finalement tout chez Lilith était une tentation sans nom à laquelle il devait résister. Peu de femmes lui avaient déjà fourni ce genre d'émules.
Finalement, tout ceci, n'était-ce pas simplement de l'harmonie ?
Une sorte de symbiose naissante, qui ne demandait qu'à être exploitée ?

Cocoon apprécia de jouer avec ses cheveux, de toucher sa peau, d'enlacer sa taille, de la dénuder du regard, et de se restreindre à de simples contacts cordiaux mais familiers, sans être déplacés. Ceci prenait presque des allures d'un jeu. Jeu qu'il prenait cependant au sérieux car il savait que s'il arrivait à l'avoir, il la garderait.
Mais alors que cette étreinte se poursuivait doucement, qu'il sentit Lilith lui répondre par son attitude, qu'il la vit se perdre dans le creux de son torse, avant de rire doucement sur une petite phrase qui semblait bénigne mais qui commençait à prendre un second sens, il se focalisa sur elle. Lorsqu'elle se mit à sourire puis à rire, en disant que son prince charmant finalement, c'était lui, il décrivit de ses yeux bicolore son cou, blanc, fragile, délicat... Puis déglutit. Il du se mordre la langue à s'en faire saigner, pour ne pas envahir cette contrée vierge de ses baisers ardents, dont la bouche n'en réclamait que le toucher. Alors qu'il allait peut être céder, peut être la toucher, peut être la renverser dans une embrassade, elle le fit revenir à la raison en répondant à sa question sur le type enragé à l'autre bout.
Cocoon avait omis jusqu'à l'existence de sa question, alors lorsqu'elle lui répondit, l'air un peu plus neutre et blasé, il s'agaça. Ce moment fut interrompu par lui seul, pour s'occuper d'un homme dont il se fichait. Le bronzé haussa alors les épaules, finissant par regarder ailleurs « Ouais, un incontrôlable encore. Quelle patience... ! »
Se frottant la nuque, il ne se posa pas plus de questions avant de tourner la tête vers un bruit sourd.
La revanche de la mariée « Manquait plus que ça... » Fronçant les sourcils, tout à coup beaucoup plus concerné par la scène, il chercha Aria du regard, avant de regarder à nouveau la réprouvée. Celle-ci commençait à littéralement se laisser surpasser par ses émotions. Lilith, juste devant lui, fit un pas en avant, mais l'Orisha refusa qu'elle n'aille plus loin. Refusa qu'elle ne voit tout ceci.
Cocoon tendit ses bras. Alors que sa première main, large et forte, vint glisser sur la bande d'yeux de son Ange, il parcouru sa taille de la seconde, pour la rapprocher de lui, collant son dos à son corps. La seconde d'après, il fut dans les jardins, loin du grabuge infernal. Sa main glissa sur sa peau, effleurant sas cheveux, alors qu'il laissa Lilith reprendre ses esprits « Personne n'aurait dû assisté à cela. » Surtout pas elle. Elle qu'il voyait comme une certaine représentation de pureté, il était simplement hors de question qu'elle n'assiste à ce genre de scène, de violence complètement névralgique et en masse, faite pour se venger, ou par gratuité, peu importait.

L'orisha était contrarié. Contrarié que la petite fête prenne une tournure si désastreuse, et que personne ne puisse vraiment arrêter cette furie. Enfin, si, tout le monde aurait pu mais, qui allait le faire ?
Essayant malgré tout de trouver une solution, plus absorbé par le carnage qu'autre chose, il n'entendit que de très loin les paroles de l'Ange. Tournant la tête avec un train de retard, il la vit affreusement proche de lui. Ses mains blanches et fraîches remontèrent sur son haut noir sans manche, avant que l'une ne vint toucher sa nuque, et serrer ses cheveux d'argent. Plongeant ses yeux dans ceux de Lilith, il vit, sentit, et ressentit en elle, un désir affolant. Comme si elle ne pouvait elle-même se contrôler, contrôler ses actes. Elle essaya de compenser la grandeur du géant en se hissant sur ses pieds, et une seule pression suffit à Cocoon pour comprendre que lui aussi devait tomber dans cette démence. Dans ce trou sans fou de plaisir addictif que l'un ressentait pour l'autre. Automatiquement, voulant plus d'elle, et en même temps vivant la scène avec un ralentit affreux, il se courba, enlaça sa taille, pour venir à quelques centimètres d'elle.
Sa bête intérieure, infernale, griffer les parois de son corps, en le sommant de se jeter sur ce corps fin et délicat, pour y laisser son empreinte brune et massive. Leurs lèvres se frôlèrent avant que leurs paupières ne se closent, pour au final plonger dans l'ivresse du baiser. Ce ne fut pas Cocoon qui l'embrassa, qui la força, qui la repoussa dans ses retranchements, non... Ce fut elle, sous le joug d'un puissant aphrodisiaque ou non, qui fit en sorte de faire le premier pas, de le ramener à elle pour le faire tomber dans ses filets.
Et il s'y jeta dans ces fameux filets.

L'Orisha posa une main sur sa mâchoire, frôlant son cou et quelques cheveux de ses doigts bruns. Son autre main ne pu s'empêcher d'habilement glisser jusqu'à sa cuisse, où elle passa derrière, à la limite des fesses, sachant souvent une zone sensible chez la gent féminine, dans ce coin. Mais en même temps, si ce baiser représentait énormément pour lui, comme le sceau scellant leur danse de la séduction, il en voulait plus. Son coeur s'emballa, sa peau devint brûlante à défaut d'être juste plus chaude, et ses lèvres se firent avides. Avide d'elle. Peu importe si la drogue douce avait déjà fait effet, peu importe si le processus était avancé ou pas, l'Orisha ne pu se retenir. Au moment où il voulu lier sa langue à la sienne, il prit soin de lier son coeur au sien. A peine fut-il entré dans son cerveau, pour trouver l'endroit où il pourrait tisser le Lien, qu'il y vit toutes les portes ouvertes. Ce n'était plus un simple laisser-passer, c'était une incitation. Cocoon ne perdit pas de temps, et commença à étendre son emprise, pour la marquer au fer rouge, et la lier à lui. Faire en sorte que, ce moment de folie, où elle ne pu résister face à cette homme, soit toujours là. Qu'à chaque fois qu'elle le verrait, elle serait comme droguée de lui, et elle ne désirerait qu'une chose, se repaitre de sa présence.
Le fin lien n'était qu'un petit fil, comme une toile d'araignée, transparent, fragile, brisable. Plus ils resteraient ensemble, et plus ils avanceraient, plus il grossira, passant à un fil de crin, puis un cheveux, une cordelette, une corde, pour à la fin être de solide chaines lourdes et incassable, mais si faciles et légères à porter. Cocoon savait qu'il se tirait aussi une balle dans le pied, mais il était prêt à tout assumer pour elle. Pour elle qui avait tan fait pour lui, et qui le transportait, dès qu'il posait ses yeux dessus.

Outre le désir mental de la faire sienne, le fait qu'elle soit entreprenante comme cela avec lui, avait fait naitre un désir physique qui l'incitait à en réclamer d'avantage.
Ses mains quittèrent leurs endroits pour doucement parcourir son corps, évitant simplement les zones à risques, mais cherchant tout de même à la faire tomber avec lui. Ses lèvres dévorèrent les siennes, ne reprenant que difficilement leur souffle, rapidement, pour revenir à la charge. Ses mains n'eurent que faire du tissus, posant à même la peau leurs paumes miel, s'imprégnant plus que jamais de la texture de ses cuisses, sous cette robe qui aurait pu paraitre comme sobre et classique. Son bras se souleva à peine, et l'une de ses mains fit pression pour lever cette jambe si belle, collant ainsi l'intérieur contre lui, finissant par s’agripper à elle, alors que son pied ne touchait déjà plus le sol. Sa bouche glissa, longea sa joue, sa mâchoire, pour enfin, enfin, venir s'enivrer de son cou. Il respira fortement, sentant l'odeur florale de sa peau, son nez, sa bouche, son visage complètement contre elle. Sa voix rauque n'était qu'un son, qu'une tonalité grave, basse et gorgé de désir, et il ne prononça qu'un mot. Qu'un nom « Lilith... » Mais ce nom qui, pourtant d'habitude, n'avait rien de différent, prenait ici une toute autre dimension. C'était plus que charnel, c'était au-delà d'une simple attirance physique, c'était en lui. C'était quelque chose qu'il ressentait, et qu'il ne pouvait retenir.
C'était de la passion.
Sa main ne faisait que resserrer l'étreinte de sa cuisse, alors que l'autre tenait fermement sa taille.
Cocoon attendait ce laisser-aller depuis tellement de jours, qu'il avait fini par se résigner, bien qu'il gardait espoir et, ici, ce n'était que le reflets de cette attente longue et douloureuse...
Il fallait que Lilith l'arrête sinon, il allait la dévorer.

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Mar 22 Avr 2014, 19:15

Mon cœur rata un battement lorsque je posai mon regard sur cette femme aux traits familiers, qui gravissait les escaliers pour nous rejoindre, nous autres qui portions son nom par adoption – tout du moins était-ce là ce que je croyais à cet instant de ma vie. Aucun de mes deux frères ne semblait avoir réagi de manière significative à mon apparition, si bien que je ne savais guère si je devais les considérer comme alliés ou comme ennemis face à la menace que représentait notre 'ancêtre', mais à présent, de telles considérations avaient déserté mon esprit, pour ne laisser place qu'à la honte. Nul doute que la dame aux prunelles émeraude, qui m'avait plus d'une fois démontré sa puissance divine, était au fait du marché de dupes que j'avais passé avec la propriétaire des lieux, ce qui constituait une fois de plus une démonstration de mon incompétence. La dernière fois que je l'avais croisée, j'avais remis en question ses méthodes, et avais en retour expérimenté de manière peu agréable l'étendue de la puissance de ma mère adoptive – encore que, en y réfléchissant, elle n'avait probablement montré qu'un fragment de ses divins pouvoirs – et reçu un ordre, que j'avais décidé de suivre non pas par obéissance, mais par sympathie pour ma sœur. Tout du moins était-ce ce que je croyais, mais après avoir été dupé par Mitsuko première du nom, je n'étais plus vraiment certain de ce que je voulais et de ce que je ne voulais pas.

La déesse me salua néanmoins d'un signe de tête, et je ne sus qu'y voir, mais je parvins tout de même à lui rendre la politesse, évitant cependant son regard. Déjà que je ne savais plus vraiment comment considérer les notions d'amour de ma mère, en plus je me présentais à elle dans un état des plus lamentables, ne sachant si je méritais encore son attention... Les mots de la déesse ne s'adressèrent – sans aucune surprise – ni à moi ni à mes frères, mais à cette poupée manipulée qu'était devenue notre sœur, et je ne pus m'empêcher de balayer la salle en contrebas du regard en entendant la dame blonde évoquer le père de la Réprouvée. Et ne manquais pas de repérer Neros, à l'écart, en compagnie de deux autres individus que je ne connaissais guère – quoique si j'y réfléchissais bien, il me semblait avoir déjà croisé le plus imposant des deux. Décidément, Mitsuko première du nom avait su rameuter un certain nombre des représentants de la famille Taiji à cet événement... Mais quand bien même constater que Neros s'était tiré indemne de la Chasse à l'homme, où je l'avais croisé la dernière fois, me soulageait, je demeurai immobile, peu enclin à faire face à l'être céleste alors que je me sentais profondément souillé par le contact permanent qui m'unissait à la propriétaire des lieux.

Et rien que cette pensée suffit à raviver le désir qui me consumait à chaque fois que je posai les yeux sur la silhouette de la sulfureuse Démone, un désir d'une intensité égale à la haine que j'éprouvais pour la dame aux cheveux flamboyants. Serrant les dents, je m'efforçai de chasser ces sentiments le plus loin possible, quand bien même je savais pertinemment qu'il était impossible de les faire disparaître. Jusqu'à la fin de mes jours, cette pensée me hanterait : Mitsuko première du nom m'appartiendrait et me détruirait.

Reprenant contact avec la réalité, je me vis poser le regard sur un Ange, dont la démarche laissait clairement deviner son état ébrieux. Il semblait que Lucain était parvenu, envers et contre tout, à se distinguer dans cette compétition pour la main d'Erza, qui me paraissait encore plus vaine à présent. Constat amer que de voir une Démone s'amuser de la faiblesse de sa descendante pour organiser une soirée qui n'avait eu pour but que d'attirer dans ses filets nombres d'individus faibles et simples d'esprit – dont je faisais malheureusement partie. Et si, en d'autres circonstances, la conduite hésitante de l'Ange m'aurait tiré un sourire amusé, je ne pus qu'observer avec morosité le médecin adresser quelques mots à Erza, dont je ne peinais guère à en deviner les sous-entendus. Toujours silencieux, je gardai mon regard rivé sur le dos de l'être céleste qui s'éloignait, visiblement las de cette soirée, à présent qu'il semblait s'être positionné comme seul et unique prétendant à la main de la dernière des Taiji.

Et je fus tiré de ma torpeur par un geste vif dans les limites de mon champ de vision, mais je ne fus pas suffisamment avisé ou rapide pour m'écarter de ma sœur lorsque celle-ci déchira sa robe et darda sur moi un regard meurtrier. Un regard écarlate, flamboyant de rage, auquel je ne sus me dérober, mais qui, au plus profond de moi, suscita une satisfaction des plus grandes. Enfin. Enfin, cette lueur était revenue dans le regard d'Erza, qui n'était plus cette pathétique poupée de porcelaine qui avait été exhibée pendant toute une soirée par son ancêtre. Je ne pouvais cependant m'empêcher de ressentir également une certaine crainte devant cette bête sauvage qui semblait s'être éveillée d'une hibernation longue et contrainte. Si bien que j'étais tout de même prêt à prendre mes jambes à mon cou ou à me défendre si Erza s'en prenait à moi.

La demoiselle, à présent nue, ne fit toutefois que me bousculer pour aller décrocher deux lames ornant l'un des murs de la salle, et je ne pus cette fois-ci m'empêcher d'esquisser un sourire mi-figue mi-raisin. Voilà qui annonçait des choses bien... intéressantes. Dans tous les sens du terme. Je ne pus cependant que m'interroger sur la signification du sourire qu'elle m'adressa, avant de descendre les marches et s'adonner à un massacre que nul n'avait probablement prévu – exceptée, peut-être, la maîtresse des lieux.

« Bon courage, fis-je avec une pointe d'ironie à Amadäus lorsqu'il descendit les escaliers, la tempête passée. »

Je m'approchai à mon tour des escaliers, mais plutôt que de les descendre pour faire profiter de mes talents de médecin, je me contentai de m'accouder à la balustrade, observant d'un œil attentif chacun des convives, encore glacés d'effroi par ce qu'il venait d'arriver. La morale aurait voulu que je me précipite en bas pour soigner ces pauvres âmes éperdues. Mais pour cette fois, la morale était le cadet de mes soucis.

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Mar 22 Avr 2014, 21:41

L'esprit de Lilith ne répondait plus réellement à la morale de sa race à cet instant, complètement obnubilé par l'Orisha qui ne l'aidait pas à s'arrêter, à mettre des limites à cette passion qui avait été décuplée par la nourriture que la jeune femme avait ingurgité. Aussi, chaque fois qu'elle ressentait les mains de l'homme sur elle, elle se sentait défaillir un peu plus, tomber dans un gouffre profond où elle savait qu'elle allait l'emporter avec elle. C'était étrange parce qu'elle n'aurait jamais pensé qu'il se laisserait ainsi corrompre mais finalement, ça lui plaisait bien. Pour être honnête, elle adorait ça, savoir qu'il la désirait au moins autant qu'elle. Bien sûr, il y avait eu des indices mais elle avait toujours mis cela sur l'état de l'homme, son instabilité de l'époque. Peut-être l'avait-elle fait pour se rassurer elle-même. Néanmoins, elle n'avait pas réellement envie d'y penser, prise dans le tourbillon de ses sentiments qui se mélangeaient pour donner quelque chose de réellement dangereux. Elle le désirait tellement qu'elle sentait tout son corps se tendre, frémir, sous ses caresses. Bien sûr, elle était loin d'être blanche, elle avait eu un bon nombre d'aventures, mais en tant qu'ange, c'était différent. Génie, elle jouait la comédie, c'était un jeu ou une obligation. Ange, elle subissait des émotions qu'elle n'avait pas l'habitude de ressentir. Son bas-ventre désirait l'Orisha d'une manière qu'elle avait déjà vécu à son contact, dans les appartements du roi, alors qu'elle était assise sur le rebord du bain, mais cette fois, c'était avec bien plus de violence. Elle le voulait, le sentir entre ses cuisses. Juste ça, avoir le plaisir d'être contre lui, de sentir encore et encore son souffle chaud contre sa peau, d'entendre sa voix déjà rauque en temps normal le devenir davantage à son contact. Elle le désirait, mais il n'y avait pas que ça, loin de là. Aussi, sa respiration bien plus intense, elle amena ses lèvres contre l'oreille de l'homme pour lui répondre, pour y souffler son prénom. « Cocoon... ».

Lilith se sentait étrangement non inhibée. Pourquoi ? Était-ce le danger précédent qui avait éveillé en elle certaines pulsions ? Ou était-ce simplement la proximité du roi, cette proximité qu'il gardait constante à chaque fois qu'ils se voyaient ? Elle ne savait pas trop quoi en penser mais, au final, elle se dit qu'elle n'avait qu'à se laisser porter par ses sentiments, ses désirs. Elle verrait s'il était sincère ou non après, bien qu'elle le croit déjà. Une partie de sa rationalité fonctionnait encore mais elle n'était là que pour la gêner et elle l'envoya dans les roses au moment où elle décida que peu importait, que c'était lui qu'elle voulait et qu'elle allait le prendre. Cela faisait longtemps qu'elle n'était plus une jeune fille apeurée par les hommes. Elle était une femme, libre de décider, libre de choisir et libre d'affronter ses désirs. Et, à vrai dire, à ce moment précis, elle n'avait aucune idée sur la présence d'un quelconque individu autour d'eux. Elle ne voyait que lui, lui seul.

L'ange profita du fait qu'elle soit déjà collée à lui pour placer le seul pied qui reposait encore sur le sol derrière celui de Cocoon, exerçant une légère pression pour le guider, pour qu'ils se retrouvent au sol, elle sur lui. Elle remonta son pied doucement, caressant la jambe de l'homme au passage pour finir totalement à califourchon sur lui. Lilith redressa son buste, le contemplant un instant, un désir de plus en plus grand, avide, se lisant dans ses yeux. L'avoir ainsi, si près, presque à sa merci s'il n'avait pas été si fort, lui procurait des envies pécheresses. Elle prit ses mains dans les siennes avant de les positionner à côté de la tête du roi, les emprisonnant faussement, se penchant vers lui pour goûter de nouveau à ses lèvres. Son baiser d'abord doux se fit bien plus violent. Elle avait besoin de lui, de le sentir, d'être certaine qu'il était là. Elle descendit dans son cou, le couvrant de baisers, son bassin trahissant son envie par de légers mouvements qu'elle ne pouvait réprimer. Elle chuchota doucement : « J'ai envie que tu me touches... que tu me fasses l'amour, Cocoon... ». Elle disait la vérité. Elle se serait damnée pour cela et c'était justement le problème.

C'est ainsi que la belle jeune femme à la respiration mouvementée s'endormit profondément sur l'Orisha, l'abandonnant ainsi en tombant dans l'inconscience la plus absolue.

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Mer 23 Avr 2014, 10:08

Leur voix se mêlaient, et Cocoon voulait tellement sentir Lilith, et sa douceur, qu'il en aurait été capable de fusionner avec elle. Ses sentiments n'arrêtèrent pas ses gestes, et il du se rendre à l'évidence qu'il était un homme faible devant cette femme. Pas devant toutes les femmes, bien heureusement. L'Ange suscitait bien plus qu'il ne le pensait, chez lui. Alors porter par les baisers dans son cou, il ne sentit pas son pied bouger. La belle se faisait presque portée par le titan, et celui-ci était bien trop obnubilé à marquer son cou de deux empreintes rouges, qu'il se laissa tomber sous sa pression. Il avait sur lui une tigresse, un félin déchaîné qui ne voulait qu'une chose, se repaître de sa chair. Dévorer son corps et peut être son coeur, pour finir par les faire siens. L'orisha déglutit, se laissant faire, le regard lubrique. Un fin rictus se dessina sur son visage. Un sourire satisfait, preuve d'une bataille gagnée. Son égo fut gorgée de fierté, et il voulu se redresser pour l'embrasser, sous le coup. Mais Lilith était joueuse, bien plus qu'il ne l'aurait pensé, et son visage d'amour se transforma en un visage de charme, où défilait aisément, plusieurs expressions et sentiments. Cocoon les capta toutes, et se laissa faire lorsqu'elle le plaqua faussement au sol. Allongé sur le dos, anesthésié d'une quelconque douleur qu'il aurait pu ressentir -ou non- sous le choc de la chute, il ne voyait qu'elle.
Où était-il ? Il s'en fichait, il était avec Lilith, et c'était tout ce qui comptait.
Le Lien le tenait à la gorge. Finalement, ce n'était peut être pas son coeur qu'il liait mais son cou, prêt à pousser le tabouret sur lequel reposait Cocoon pour qu'il finisse pendu à sa propre bêtise.
L'Orisha n'en avait que faire. La densité d'émotions étant importante, le Lien n'hésita pas à s'en nourrir immédiatement pour grossir petit à petit. Encore et encore...

Brûlant de désir, chaque baiser sur sa peau était une morsure glacée de la part de l'Ange. Son corps bouillonnait, il était à la limite de l'implosion. Lilith le chauffait à blanc, cherchant par dessus tout le jeu. Peut être se tester... ?
L'orisha était conscient qu'il tomba facilement dans son étreinte, sans résister une seconde mais, après tout, pourquoi l'aurait-il fait ? A quoi cela lui aurait-il servit de jouer "aux bonnes manières" avec elle ? Elle avait rêvé de lui, de son corps dans le sien, il l'avait bouleversé aux abords du bain, sans même la toucher, il s'était comporté comme un médecin lorsqu'il du soigner sa blessure... Il s'était bien assez retenu. L'heure des bonnes manières était passé depuis longtemps, et cette fois-ci, la place était à l'étreinte.
Si Lilith en avait autant envie, avec lui, ce devait être pour une raison que son coeur seul pouvait justifier. Il était conscient qu'il aurait fallu qu'il s'assure qu'elle soit amoureuse, mais comment en être plus sur après tout cela ?
Le coeur tambourinant dans sa poitrine il manqua de s'étouffer quand il entendit la voix pleine de désir et d'envie de Lilith. Comme un automatisme, sa main se porta à sa cuisse et remonta avec sa robe. Il découvrit quasiment entièrement ses cuisses, dont il avait une vue idéale, pour entrevoir une dentelle cachant le plaisir absolue. Mais alors que son bassin enflait sous les frottements indescents de la jeune femme, il vit celle-ci fermer les yeux et chuter en avant.

Une seconde d'arrêt.

« Qu... Lilith ? » Lui attrapant les épaules il la souleva et la sentit toute molle. Elle dormait. La reposant contre lui, il tapa sa main sur son propre front avant de se cacher les yeux « M*rde... » Il ne manquait plus que ça... Le bronzé soupira.
L'orisha passa ses bras derrière sa tête, observant le ciel et les nuages, en différentes nuances de gris. L'Ange dormait contre lui, à poings fermés, et son corps était toujours en attente. En attente de jugement, qu'une femme vint rendre le verdict. Ce qui, dans l'immédiat, n'arrivera jamais car, la seule juge qu'il désirait était en train de roupiller. La drogue était trop forte, et elle ne pu surement supporté qu'une partie des effets, mais Cocoon était en mauvaise posture. La seule chose qu'il avait à faire c'était d'attendre. Attendre que cette chaleur se dégage de son corps, et que tout rentre dans l'ordre.
Discrètement -bien qu'il n'y avait pas vraiment besoin d'être discret- il glissa une main jusqu'à son pantalon, rajustant alors le tissu devenu trop tendu, et bien trop serré. Encore une fois il soupira, assez contrarié « Lilith... Bon sang réveille toi. » Mais c'était inutile.
Au moins, il pu l'observer dormir comme une princesse sur le corps de son prince car, après tout, c'était lui qu'elle cherchait dans cette foule affamée.


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