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 Quand le Jardin ouvre ses portes... [Rp pour tous]

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Jeu 6 Mar 2014 - 0:56

Je m'étais redressé, redevenant maître de mon corps mais incapable de m'empêcher de me tenir le bras qui me lançait terriblement. D'un appel, j'avais incité Yshäel à se redresser. J'avais conscience qu'il avait du mal à assimiler qu'il allait devoir à présent considérer la présence de l'oiseau à mes côtés, alors qu'il lui inspirait la déférence, sentiment qui n'était pas forcément agréable à ressentir. Il m'avait fallut un moment pour adopter une attitude qui allait l'aider à reprendre ses aises, malgré la présence du rapace. Ce dernier, d'ailleurs, ne portait plus particulièrement attention au Thêor. Cela dut l'aider un peu mais mes sourires légers et apaisants, qui devaient pourtant être aussi faux que d'habitude, supposais-je, ainsi que l'invitation à prendre les devant acheva de le remettre à sa place, ce qui dans ce cas était plutôt mélioratif...
D'un pas mesuré, l'animal avançait dans la direction opposée à celle de notre arrivée. Je le suivais, ressentant une certaine forme de paix intérieure. Je me sentais épanouis. Pourtant, la découverte de cet oiseau semblait ouvrir pour moi plus de portes qu'elle n'en refermait. Et en même temps j'avais le sentiment d'en avoir fermé une dont le vent qui faisait rage derrière était si puissant que l'interruption de son souffle me faisait un bien fou, même s'il rouvrirait la porte tôt ou tard... L'image était assez représentative de ce que je ressentais et je n'arrivai pas à l'expliquer autrement... Devant moi, Yshäel semblait renifler l'air et le sol. Il se distrayait en marchant à sa façon... Jetant un coup d'œil au sombre cousin du vautour qui perchait sur mon épaule, j'avisais qu'il était d'un calme total mais qu'il éprouvait visiblement une grande curiosité. Bien qu'il connaisse probablement cette forêt assez bien, il l'épiait dans tous ses recoins. Il semblait à la fois sage et en même temps mesquin. Il avait en effet une touche, une larme de malveillance dans le regard. Quelque chose de très léger qui ne traduisait en aucun cas un désir de faire le mal mais simplement la possibilité de se laisser tenter si l'occasion se présentait. Si on comparait les deux animaux, ils avait un caractère plutôt similaire mais la dominance de l'un sur l'autre ne faisait pas un pli ! Et cela n'avait rien à voir avec une quelconque force. À vrai dire, il semblait plutôt qu'il s'agissait d'une question de maturité. Bien que ni l'un ni l'autre ne soit exceptionnellement vieux, Yshäel semblait être un adolescent. Calme et réfléchis mais encore insouciant, à un stade de découverte immodérée du monde. Face à lui, l'Oiseau semblait être un adulte qui savait déjà beaucoup de chose et comprenait sans nécessairement tout expérimenter, approfondissant ses connaissances avec une curiosité maîtrisée. Yshäel, par moment, semblait assez hyperactif tandis que le volatile, s'il n'avait se regard en constant éveil, aurait pu paraître amorphe tant il était détendu.
Soudain, je vis mon hôte à plumes tourner la tête dans une direction bien précise avec un regard attentif. Le mouvement avait été lent et discret mais la curiosité était belle et bien présente. Yshäel, en revanche avait de nouveau planté brusquement ses pattes au sol mais cette fois il recula avec calme pour se poster à mon côté. Je savais ce que cela signifiait. Un être humain était dans les parages et s'approchait de nous. Soudain, le volatile s'agita sur mon épaule nerveusement. Cependant, je mesurait la confiance qu'il me portait déjà en constatant qu'il ne s'était pas en allé. L'objet de son stress passa en coup de vent au dessus de ma tête : des colombes d'un blanc qui symbolisait sans nul doute la pureté que ce monde ne connaissait probablement pas... Un instant agacé, je vis l'Oiseau violacé ouvrir ses grandes ailes et battre avec deux fois. Aussitôt, les petits piafs blancs s'enfuirent. Cela sembla lui plaire car il rangea tranquillement ses membres ailés et son regard devint celui d'un visage au rire narquois... Derrière les colombes l'objet du retrait du Thêor fit son apparition.
C'était Lioons, l'Orisha vagabond. Si dans un premier temps j'étais surpris de le croiser ici, je ne pus m'empêcher de lâcher un soupir en constatant l'air absurde qu'il affichait. Le nez en l'air, il semblait marcher à l'aveuglette pour suivre les colombes. C'était déjà un miracle qu'il ne se fût pas ramassé jusqu'ici. N'ayant pas la patience d'attendre que cela arrive, je lui lançais pour le recentrer sur moi :

- Lioons Chroma ! Quelle surprise ! Toi ici ? Je ne te demande pas pour quelle raison, je suppose que le hasard t'a guidé ! La magie fait bien les choses !

J'obtins l'effet escompté. D'abord surpris, il finit par se ressaisir et s'avança vers moi pour venir me saluer.

- Cela faisait un moment que nous ne nous étions pas vu ! Je suis désolé mais je n'ai pas encore trouvé où le Capitaine comptait se rendre avant sa mort. Mais ma proposition tient toujours : dès que j'aurais découvert un indice qui me mettra sur la voix, je t'enverrais une lettre et, si tu le désires, tu pourras me rejoindre à Sceptelinôst pour que nous partions ensemble à la recherche du défunt pirate !

Je n'avais quitté l'idée de retrouver le cadavre du capitaine pour comprendre ce qui lui était arrivé. Ma curiosité me jouait des tours bien entendu mais j'avais dans l'idée que la magie n'y était pas pour rien non plus car un sentiment tel aurait du s'estomper avec le temps et ce n'était pas le cas... Et je n'avais aucun problème à suivre aveuglément le destin que traçait la magie devant moi ! À mon côté, bien que celui-ci ne possède pas le don que je soupçonnais au Rapace sur mon épaule, Yshäel se détendit. Il n'en avait pas besoin, après tout ce temps passé avec moi, pour reconnaître l'assurance dans ma voix. Il avait compris que Lioons était une connaissance et que je ne le craignais pas. Alors il s'était détendu.

- Tu as passé tous ce temps sur le continent du matin calme ? Pour un vagabond comme toi... Tu as du trouver de nombreuses choses qui aient retenu ton attention pour qu'il en fut ainsi ! Et maintenant ? Le Jardin te plaît ? Tu semblait comme... absorbé (l'expression "une andouille" ne dépassa pas la barrière de ma langue, fort heureusement... ) ! Quelque chose t'intéressait ?

Soudain, l'Orisha tourna les yeux vers le sombre et gigantesque Oiseau qui ornait mon épaule. Sèchement, je le rappelai à l'ordre :

- Ne le regarde pas dans les yeux Lioons. Tu y découvrirais des choses que tu ne veux pas découvrir...

Je n'avais pas voulu être désagréable avec lui. Simplement je préférais qu'il ne fasse pas l'expérience troublante que j'avais moi-même vécu, ne sachant pas comme il allait y réagir. D'autant plus qu'il avait moins de connaissances que moi en matière de magie et qu'il risquait d'être vraiment très perturbé par ce qu'il allait vivre...


Résumé :
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Ven 7 Mar 2014 - 16:07

Lioons marchait dans la forêt. Il allait un peu plus vite que précédemment espérant ne pas perdre les oiseaux de vue. Tout en les suivants il se demandait si c’était de simples oiseaux. Certes ils avaient la forme d’une colombe, mais il irradiait d’une aura particulière, quasiment visible et d’un blanc pur. De plus, ces oiseaux étaient plus grands que des colombes habituelles. Peut être avait elle une provenance particulière ou peut être un pouvoir particulier. Plus le vagabond les observait et les suivait et plus il voulait en apprendre sur cette espèce volante. Il en venait même à ce demander s’il était possible d’en apprivoiser une et de l’adopter. Apres tout, il était marqué à l’entrée du parc animalier que les visiteurs pouvaient repartir accompagnés d’un animal, d’une créature, quel qu’il soit. Et Lioons avait bien envie de trouver un compagnon. Qui plus est un compagnon aillé. Cela incarnait totalement ses convictions et ses croyances. Qui avait il de plus libre qu’un oiseau, si ce n’était un Orisha ? Et tout en ayant cette pensée, le jeune homme imaginait une ami lui répliquer : un oiseau en cage reste un oiseau en cage. Il avait même l’impression d’entendre la voix de Mormearn lui dire cette phrase. Ce dernier aurait très bien été capable de cela. Parfois l’aventurier avait l’impression que ce sorcier le prenait plutôt pour un imbécile, un inconscient. Lioons était certes un peu naïf, et il le savait, mais il n’était pas bête et avait des connaissances. Bon, il en avait nettement moins que le sorcier. Mais cela était normal, le but ultime du sorcier était d’acquérir le plus de connaissance possible. Le jeune aventurier avait seulement peur que son ami agisse de la sorte uniquement pour satisfaire Ecem, l’Aether de la connaissance en qui croyait Mormearn. Encore une fois Lioons ne doutait pas de la croyance du sorcier et de la véracité de l’existence de Ecem, mais il espérait que son ami apprenait pour lui et pas pour un dieu qui pourrait très bien ne jamais se présenter à lui. Il espérait que Mormearn ne s’emprisonnerait pas dans ses croyances et obtiendrait des connaissances qui lui permettront de s’élever grâce à sa propre volonté et de vivre pour lui et non pour un dieu.

Et aussi étrange que les choses pouvaient être faite, ce fut sur le sorcier en question que Lioons tomba nez à nez. Il suivait les colombes quand celles-ci s’envolèrent rapidement, apeurées, quittant la vue du jeune homme. Juste devant lui, la voix de Mormearm retentit alors :

- Lioons Chroma ! Quelle surprise ! Toi ici ? Je ne te demande pas pour quelle raison, je suppose que le hasard t'a guidé ! La magie fait bien les choses !

L’interpelé baissa les yeux vers son ami. Il avança vers lui en lui souriant faussement : il venait de lui faire perdre ses colombes.

- Mormearn ! Content de te revoir ! Peut être est ce ton Ecem qui nous a réuni ici.

Il n’y avait aucune mauvaise intention dans ses paroles et aucune ironie dans sa voix. Il voulait juste taquiner le sorcier à qui il était justement entrain de penser. Ce dernier enchaina d’ailleurs rapidement :

- Cela faisait un moment que nous ne nous étions pas vu ! Je suis désolé mais je n'ai pas encore trouvé où le Capitaine comptait se rendre avant sa mort. Mais ma proposition tient toujours : dès que j'aurais découvert un indice qui me mettra sur la voix, je t'enverrais une lettre et, si tu le désires, tu pourras me rejoindre à Sceptelinôst pour que nous partions ensemble à la recherche du défunt pirate !

- Ce n’est pas grave. Et je te suivrais volonté, comme je te l’ai déjà dit. J’attendrais avec impatience ta lettre. Ton histoire m’a vraiment intrigué et je sui heureux de pouvoir t’aider. Quand tu seras prêt et que tu me le feras savoir je te rejoindrais.


Durant la période où les deux hommes ne s’étaient plus revus, Lioons avait souvent pensé à cette fameuse quête. Il avait souvent espéré recevoir une lettre de Mormearn lui disant qu’il était prêt à partir à la recherche du pirate. Mais il comprenait qu’une telle information ne soit pas si facile à trouver. Apres tout il fallait retracer tout le voyage du capitaine avant sa mort et ce n’était pas chose aisée. Même pour le sorcier. Alors, avec toute la patience dont il était capable, Lioons attendait le jour du grand départ pour rechercher Dash. Acquiesçant à la réponse du jeune Orisha, le sorcier continua :

- Tu as passé tous ce temps sur le continent du matin calme ? Pour un vagabond comme toi... Tu as du trouver de nombreuses choses qui aient retenu ton attention pour qu'il en fut ainsi ! Et maintenant ? Le Jardin te plaît ? Tu semblait comme... absorbé ! Quelque chose t'intéressait ?

Encore une fois le sorcier posait toutes ses questions d’un seul coup, comme si le jeune homme avait la capacité de donner plusieurs réponses, de dire plusieurs phrases en un seul son.

- Finalement en partant de Sceptelinost, je me suis rendu sur le continent naturel. J’y ai fais une rencontre intéressante avec une Bélua. Je suis ici depuis peu. Je me baladais en ville quand j’ai entendu parler du jardin animalier. J’ai vu des colombes un peu particulière passer par la et j’ai décider de les suivre pour voir ce que je pouvais apprendre sur elle. Mais je les ai perdu en te trouvant. Je les retrouverai sans doute plus tard. Et toi ? Tu as trouvé quelque chose d’intéressant ?

C’est alors que Lioons pausa les yeux sur les créatures qui accompagnaient Mormearn. Il y avait une sorte de monture étrange qui l’accompagnait. Elle semblait assez terrifiante, un peu comme Mormearn d’ailleurs. Les deux êtres s’étaient bien trouvé. Et il en était de même pour ce rapace qui siégeait sur l’épaule du sorcier. Lioons commençait à le dévisager quand son ami l’interrompit :

- Ne le regarde pas dans les yeux Lioons. Tu y découvrirais des choses que tu ne veux pas découvrir...

Le sorcier avait été sec et ferme. Lioons ne savait pas pourquoi il ne devait pas le regardait dans les yeux, mais si le sorcier le disait de la sorte il devait y avoir une bonne raison. Lui faisant confiance, le jeune homme détourna le regard. Mais il n’en restait pas moins curieux et ne put s’empêcher de demander :

- Que cache ton oiseau Mormearn ?

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Ven 7 Mar 2014 - 19:16

Dès que je l'eus interpellé, le jeune homme avança avec assurance vers moi. Il avait gagné en confiance visiblement. Il faut dire que j'avais eu l'occasion une fois de lui prouver que je ne lui voulais aucun mal et ma proposition de me suivre à l'aventure montrait bien que j'étais sincère. De plus, je pense que le temps l'avait aidé à me voir différemment. D'un autre côté, j'étais quasiment certain qu'il n'avait pas oublié que j'avais tailladé devant ses yeux un homme avec froideur. J'étais curieux de savoir ce que cela avait laissé comme impression sur lui, comment cela avait sédimenté. Mais à vrai dire il y avait peu de chance qu'il me le dise spontanément et j'aurais été un barbare à lui poser une telle question.

- Mormearn ! Content de te revoir ! Peut-être est-ce ton Ecem qui nous a réuni ici. s'était-il exclamé.

Je n'aimais pas entendre le nom du tout puissant Aether de la connaissance prononcé avec autant d'insouciance. Qui pouvait savoir s'il nous regardait jusqu'alors ? Personne. Mais j'étais persuadé que depuis que son nom avait été prononcé, il nous observait. Assombrissant soudain mon visage, je lui répondis gravement :

- Ne blasphème pas de la sorte je te prie. L'Aether de la connaissance n'est pas notre copain... Et ce n'est pas mon Ecem. L'Aether des mystères n'existe pas que pour moi...

Je repris avec un visage plus serein, me détendant... Il faut dire que j'avais sentis les serres de l'Oiseau posé sur mon épaule me serrer... Toujours focalisé sur mon hypothèse, je supposais qu'il me fallait faire passer ma crispation si je ne voulais pas me faire broyer par le sombre rapace. Et cela sembla marcher. Enfin, je continuais à converser avec Lioons.

- Finalement en partant de Sceptelinost, je me suis rendu sur le continent naturel. J’y ai fais une rencontre intéressante avec une Bélua. Je suis ici depuis peu. Je me baladais en ville quand j’ai entendu parler du jardin animalier. J’ai vu des colombes un peu particulière passer par la et j’ai décider de les suivre pour voir ce que je pouvais apprendre sur elle. Mais je les ai perdu en te trouvant. Je les retrouverai sans doute plus tard. Et toi ? Tu as trouvé quelque chose d’intéressant ?

Des colombes... Étant toujours fasciné par les animaux, je ne trouvais pas que son intérêt pour ces oiseaux était ridicule. Simplement, il ne partageait pas mes goûts. J'étais généralement attiré par les animaux un peu spéciaux, qu'on ne croisait pas souvent. Ce n'était pas très étonnant venant de moi puisqu'il y avait en toute logique plus à découvrir d'un être rare que d'un être commun... Et plus il y a de choses à découvrir plus je suis intéressé. Reste le cas particulier des animaux possédant des pouvoirs. Dans certains cas, cela leur donne encore plus d'intérêt à mes yeux mais dans certains autres, cette magie est une corruption à mes yeux. En effet, il m'est arrivé de voir des créatures commencer à avoir un jugement, mués par une conscience naissante à cause de la magie. Et alors l'instinct perd en force et la créature perd en pureté...
J'allais répondre à Lioons que c'était une bonne idée que de se trouver un compagnon de voyage et que j'étais désolé d'avoir fait fuir l'objet de son attention quand je le vis observer l'Oiseau noir qui ornait mon épaule.
Aussitôt je l'incitai à arrêter. Mais la question qu'il me posa immédiatement après fut d'une totale légitimité et c'est pourquoi j'y répondis calmement :

- Cet oiseau est étrange. Il y a quelque chose de troublant à le regarder. Je pense qu'il possède le don d'empathie. Cela expliquerait beaucoup de chose. Vois-tu, nombre de magies ne s'expriment pas de la même manière quand il s'agit d'un animal qui la manipule ou quand c'est un être humain. Typiquement, elle a tendance à lui donner une conscience... Mais au-delà de cela, imagine un oiseau qui possède le don d'empathie et qui se met à ressentir en lui les émotions d'un être humain ? C'est ce que tu verras dans son regard si tu le fixe mais au-delà de cela... Tu risques de te voir dans un miroir filtrant, le filtre étant le propre mental de ce rapace... Non vraiment c'et un mystère qui m'est encore étrange et pourtant je sais beaucoup de choses sur la magie. C'est pour ça que je te conseilles de ne pas vivre cette expérience...

Mon explication fournie, je me fis la remarque que j'accordais moi-même beaucoup de confiance à cet Orisha... Bien plus que je ne le pensais en fait... En temps normal, je n'aurais pas été aussi exhaustif. J'avais l'impression d'avoir déballé un sac remplis de trésors. J'enchaînai alors, répondant à sa question précédente :

- Enfin bref. Et bien oui, comme tu le vois, j'ai trouvé un Oiseau donc. À moins que ce ne soit lui qui m'ait trouvé... Tu sais comme j'ai confiance en la magie et sa manière de façonner le destin ! Et bien la rencontre entre moi et ce volatile ainsi que le fait qu'il ait décidé de son propre chef de m'accompagner me laisse penser qu'elle le désirait ainsi. Je me rendais vers le bâtiment principal pour aller voir la maîtresse des lieux. L'as-tu rencontré ? C'est une femme... Un peu particulière...

La discutions finit par s'épuiser d'elle-même et ma curiosité finit par me relancer.

- Je vais y aller. J'ai des questions importante à lui poser. Bonne chance dans ta recherche ! Passe donc au buffet avant de quitter le jardin si tu veux me voir !

Sur ces mots, je me remis en marche tandis que l'Orisha faisait de même. Décidément, cet homme ne cessait de m'intriguer derrière ses allures innocentes de monsieur tous le monde naïf...
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Sam 8 Mar 2014 - 16:09


~ Shiro observa le jeune homme fixer la petite boule de poils blanche. Elle aussi avait son animal velu et mignon. Certes, il était probablement moins câlin et moins affectif que certains félins, néanmoins, Dashan pouvait devenir tout doux quand son impalpabilité ne faisant pas effet. Une véritable petite peluche soyeuse. Continuant son observation, Shiro songea à peut-être adopter un nouvel ami animal au sein de la bande. Après tout, celle-ci n'avait cessé de s'agrandir et probablement d'autres personnes la rejoindraient avec le temps. La troupe possédait des membres aussi diversifié que la palette de toutes les couleurs. Deux dragons attachants, mais redoutable, une mouette blanche fantôme, un lion vigile, un Shimi surexcité, un Humain baraqué, un Démon néo-réprouvé et une petite Reine, dont la joie de vivre était en totale rupture avec les stéréotypes de la race qu'elle représentait. Une fine équipe ! Une troupe soudée et solide comme du roc, que rien ne semblait pouvoir disloquer, pas même la mort, bien que cela pouvait paraître ironique. Effectivement, même si Eyji, Kuro ou n'importe qui d'autres étaient des mortels dans un sens ou dans un autre, ils étaient tout de même la famille de l'Esprit de la Mort, bien sa neutralité. Si Shiro avait la possibilité de sauver un de ses camarades de cette fin imminente, sûrement le ferait-elle, au-delà de son devoir d'équilibre. Toute personne aimant ses amis feraient tout et n'importe quoi pour leur éviter le pire.

L'Ombre jeta un bref coup d’œil au Démon, qui était occupé avec la Sorcière et l'Orisha de toute à l'heure. Apparemment, tous deux avaient trouvé leur bonheur. Elle sourit, rien ne pouvait la rendre plus heureuse que des gens heureux. Elle revint sur le Bélua qui était en train de choisir un nom à son nouveau camarade. Il opta d'abord pour Laine, mais cela ne plu semble-t-il pas au chat qui désapprouva. Cherchant de nouveau, l'adolescent finit par trouver le prénom Nuage, qui paru plaire au petit Liroa. Ainsi, le Liroa de Wulfran s'appellerait Nuage. La Reine des Ombres fit un large sourire, contente pour le duo.
« Nuage, c'est mignon comme prénom. Moi j'aime bien et je trouve que ça lui va très bien ! » Elle adressa son rayonnant sourire au jeune homme, puis au Liroa. Shiro vit la Gardienne de la nature s’éclipsait en compagnie de ses animaux. La jeune femme se dirigeait vers le buffet aux plats alléchants et fumants, ceux-ci semblait vouloir attirer les visiteurs. L'Esprit de la Mort déclara à l'attention du jeune homme et du chat : « Eh ben, je crois que vous allez former un sacré duo ! En tout cas, c'est parti pour l'être. » Shiro fit une nouvelle fois un large sourire. Elle aussi aurait voulu pouvoir dire qu'elle adoptait une nouvelle recrut, mais l'Ombre savait que, pour l'instant, la troupe était largement comblée. La Reine balaya les alentours, regardant si d'autres personnes ne voulait pas la voir. Après tout, peut-être d'autres personnes avaient-elles trouvées leur future monture ou nouvel ami de voyage...

Kuro, quant à lui, n'avait jamais songé avoir un fidèle ami animalier, avant l'arrivée de Ray bien entendu. Effectivement, sa vie passée ne se tournait pas trop vers les animaux, loin de là, et, à cette époque, bien une fascination pour la nature et surtout les félidés et les oiseaux, le Démon n'avait pas eu un seul camarade à quatre pattes ou ailés. Eyji lui, n'en avait pas eu l'occasion. Il avait de nombreuse fois était en contact avec des équidés et avait appris à monter de lui-même ainsi que par les enseignements de son maître durant sa formation de gladiateur. Il avait toujours existé une chimie entre lui et ces sublimes animaux, comme si Eyji savait dorénavant danser avec eux... Danser avec les chevaux, elle était là l'idée ! Pourquoi, à la prochaine ouverture du Jardin, le jeune homme ne ferait-il pas une représentation ? En effet, le brun avait vu peu de gens accompagnés de chevaux, pour privilégier les dragons ou les canidés. Et pourtant, un cheval était sûrement un brave et loyal camarade qui, malgré son incapacité à voler, pouvait galoper et emmener partout son partenaire humanoïde. Certes, il y avait aussi les licornes, un peu plus féeriques probablement, et les pégases, qui eux savaient voler, mais ils restaient de la même famille. En tout cas, cette idée traversa l'esprit de la jeune fille qui en parlerait à l'Humain dès demain. Pour l'instant, ce qui comptait, c'était Wulfran, Emivia, Ethan et tous ceux qui voulaient adopter de nouveaux amis.
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Sam 8 Mar 2014 - 18:47

- Ne blasphème pas de la sorte je te prie. Repondit il brusquement. L'Aether de la connaissance n'est pas notre copain... Et ce n'est pas mon Ecem. L'Aether des mystères n'existe pas que pour moi...

Lioons n’aurait peut être pas du faire cette plaisanterie… Il n’avait pas cherché à mal du tout, mais il se rendait compte de sa maladresse et se trouver bête désormais. Apres tout si Mormearn avait fait de même avec l’Aether de la liberté, Dame Antarès, Lioons n’aurait surement pas apprécié. Le jeune homme devait penser à réfléchir un peu plus avant de parler. Il avait tendance à foncer tête baissée et son oncle le lui avait souvent fait remarquer. Tout confus, et espérant ne pas avoir froissé son ami, Lioons se dépêcha de lui faire ses excuses :

- Pardon Mormearn. Je n’aurais pas du, c’était sot de ma part.

Cela sembla détendre le sorcier. Il semblait avoir accepté les excuses du jeune homme et surtout il semblait ne pas lui en tenir rigueur, ce qui soulagea grandement l’Orisha maladroit. Les deux jeune gens discutèrent alors de leur voyage qu’il contait entreprendre et de leur recherche du fameux pirate, Dash. Ils ne savaient pas encore quand est ce qu’ils partiraient, ils manquaient d’informations, mais il savait qu’il ferait ce voyage ensemble et cela réjouissait Lioons. Ce serait la première fois qu’il participerait à une aventure avec une autre personne en l’ayant choisi. Trois fois au par avant il avait fait équipe avec des inconnus. Ca s’était toujours bien fini mais cette fois il savait avec qui il partait et ce serait l’occasion de faire plus ample connaissance avec le sorcier. Aussi ce dernier le questionna sur son chemin pour parvenir jusqu'au jardin animalier. Lioons lui raconta qu’il avait d’abord été sur le continent naturel. C’était en ce lieu qu’il avait rencontré Alexie, la Bélua féline, avec qui il avait découvert un trésors sur la plage de sable fin. Ce trésor avait d’ailleurs laissé sa marque en transformant le jeune homme en lion. Puis il raconta sa rencontre avec les colombes que l’oiseau mystérieux de Mormearn avait fait fuir. Ainsi il demanda à son ami si lui aussi avait trouvé quelque chose d’intéressant dans ce lieu un peu particulier. C’était de cette façon que Lioons avait posé son regard sur le rapace.

- Ne le regarde pas dans les yeux Lioons. Avait dit le sorcier. Tu y découvrirais des choses que tu ne veux pas découvrir...

Intéressé par la remarque de Mormearn, le jeune homme n’avait pas pu s’empêcher de lui demander ce que pouvez bien cacher cet oiseau sombre et son regard. Le sorcier lui répondit alors :

- Cet oiseau est étrange. Il y a quelque chose de troublant à le regarder. Je pense qu'il possède le don d'empathie. Cela expliquerait beaucoup de chose. Vois-tu, nombre de magies ne s'expriment pas de la même manière quand il s'agit d'un animal qui la manipule ou quand c'est un être humain. Typiquement, elle a tendance à lui donner une conscience... Mais au-delà de cela, imagine un oiseau qui possède le don d'empathie et qui se met à ressentir en lui les émotions d'un être humain ? C'est ce que tu verras dans son regard si tu le fixe mais au-delà de cela... Tu risques de te voir dans un miroir filtrant, le filtre étant le propre mental de ce rapace... Non vraiment c'et un mystère qui m'est encore étrange et pourtant je sais beaucoup de choses sur la magie. C'est pour ça que je te conseille de ne pas vivre cette expérience…

Lioons avait écouté attentivement la remarque de son ami, tout en luttant pour ne pas plonger son regard dans celui du rapace. Lioons aussi possédait le don d’empathie, mais si ce que disait le sorcier était vrai, alors cela était bien diffèrent chez cet animal. Le vagabond pouvait très bien le comprendre, les animaux ne possédait pas de sentiments humains, ils ne pensaient pas comme nous et ne ressentaient rien comme nous. Comment serait alors un animal ressentant des sentiments humain, sans être fait pour ? La vision qu’essaya de se faire Lioons de la chose le conforta dans le fait de ne pas regarder l’oiseau dans les yeux. Il allait obéir à Mormearn et faire attention. Aussi il hocha la tête pour montrer à son ami qu’il comprenait et s’en tiendrait à cela.

- Enfin bref. Continua Mormearn. Et bien oui, comme tu le vois, j'ai trouvé un Oiseau donc. À moins que ce ne soit lui qui m'ait trouvé... Tu sais comme j'ai confiance en la magie et sa manière de façonner le destin ! Et bien la rencontre entre moi et ce volatile ainsi que le fait qu'il ait décidé de son propre chef de m'accompagner me laisse penser qu'elle le désirait ainsi. Je me rendais vers le bâtiment principal pour aller voir la maîtresse des lieux. L'as-tu rencontré ? C'est une femme... Un peu particulière...

- Je préfère penser que la magie n’a rien à voir la dedans, répondit simplement l’Orisha. Vous vous êtes rencontré et un lien s’est formé. Mais il m’est difficile de me dire que la magie régit toutes choses et que le destin est inébranlable. Je préfère forger ma propre route et vivre au grès du vent, libre comme l’air. Mais je réfléchirais à ce que tu viens de dire. Finit il en souriant. Et je ne la connais pas encore, j’irais sans doute la rencontrer plus tard.

- Je vais y aller. Dit le sorcier qui avait surement des tas de choses à entreprendre. J'ai des questions importantes à lui poser. Bonne chance dans ta recherche ! Passe donc au buffet avant de quitter le jardin si tu veux me voir !

- Je te laisse aussi alors. On se revera peut être plus tard. Moi je dois retrouver ces colombes.

Et les deux personnages se séparèrent, Mormeanr se rendant dans le hall principal et Lioons continuant son chemin dans la foret à la recherche des colombes.

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Dim 9 Mar 2014 - 17:09

Continuant son tour du banquet, le mercenaire n’allait pas s’arrêter en si bon chemin, tant que son estomac avait encore de la place et tant que le banquet ne manquait pas de nourriture à dévorer, ce qui était encore loin d’être le cas fort heureusement pour son appétit, semble t-il, sans fin. Levant un instant la tête entre deux bouchées, Kain remarqua que l’on rapporta plusieurs mets sur le banquet, histoire que ce dernier ne soit pas vide, pour son plus grand bonheur et il n’allait pas se priver de cette nourriture à volonté. Dans le même temps, il remarqua aussi que plusieurs personnes se dirigeaient vers un lieu annexe menant vers l’extérieur. L’Elémental n’avait, depuis son arrivée dans le hall, aperçu que de petits animaux peu impressionnants et trop faibles à son goût pour lui être d’une utilité, mais peut-être qu’à cet endroit y avait-il d’autres bêtes plus susceptible de l’intéresser. Dans un coin de son esprit, il se demandait bien si le jardin animalier, dans sa grande diversité, contenait aussi des dragons, et surtout, si ceux-ci pouvaient être adopté. Cela l’aurait arrangé grandement, lui évitant ainsi de devoir en trouver un par lui même dans la nature. A vrai dire, de telles créatures, de part leur taille, leur force et leur puissance, étaient les seules à présenter un véritable intérêt pour le mercenaire, car dans un prochain avenir il rêvait de pouvoir acquérir l’une d’elle et aussi, surtout, de pouvoir en chevaucher. Fermant un instant les yeux, il se voyait déjà survolant un champs de bataille sur le dos d’un dragon, terrassant ses ennemis, mais pour l’heure il n’en était pas encore là.
S’emparant alors d’un os, sur lequel était rattacher une quantité de viande assez conséquente, afin d’en faire sa réserve et de lui éviter de revenir au buffet, Kain se dirigea donc vers la sortie, quittant le hall pour s’en aller en direction des étendues verdoyantes.

S’avançant de quelques pas à travers l’immense plaine, l’Elémental porta son regard sur la quasi totalité de l’étendue, observant chacun des animaux qui s’y trouvaient. Plusieurs animaux ailés volaient dans le ciel, profitant du grand espace qu’offrait la plaine, ce qui leur permettait d’innombrables pirouette aérienne et autres jeux. Hélas, dans le lot, aucuns dragons à l’horizon, au grand désespoir du Kain, mais celui-ci n’allait pas abandonner pour autant. Arrachant un bout de viande, en croquant dedans à pleine dents, il s’avança d’une démarche tranquille et détendue à travers l’immense plaine verdoyante, écrasant l’herbe sous ses pieds, tout en laissant son regard se balader dans les airs à la recherche d’un potentiel dragon.
Ses pas le guidèrent, au hasard parmi la verdure environnante, sans qu’il n’arrive à trouver ce qu’il désirait. Le mercenaire croqua alors de nouveau dans son morceau de viande, mais soudain, au moment d’approcher ce dernier de sa bouche, un éclair rougeâtre passa devant ses yeux lui subtilisant dans le même temps sa précieuse nourriture. Aussitôt, Kain dirigea son regard dans toutes les directions afin de trouver le coupable de ce larcin.
Finalement, il le trouva assez facilement, voyant ainsi que le fameux coupable n’était autre qu’un dragon de taille moyenne, voire légèrement inférieur, aux écailles rouges, tirant vers l’orange à certains endroits qui s’enfuyait sur ses pattes. Ni une ni deux, l’Elémental courut aussitôt à sa suite, bien décidé à récupérer son dû.

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Lun 10 Mar 2014 - 9:58

Continuant mon chemin à travers les arbres de la forêt, mes pensées dérivèrent un moment vers ma conversation précédente. L'Orisha avait eu la sagesse de reconnaître son erreur. Loin d'être un acte aisé, c'était une véritable force, à mes yeux, que de savoir cibler ses erreurs et les assumer. C'était le prix à payer pour vivre car qui veut vivre doit avancer et celui qui ne sait cerner son échec ne saura jamais le contourner et le reproduira immanquablement... Il me fallait aussi noter qu'il avait du mal avec la notion de "destiné". Et ce n'était pas le seul ! Pourtant, c'était ainsi que le monde était régit. Bien sûr, il n'y avait pas un unique chemin tracé droit devant soi qu'on ne pouvait que suivre ! Simplement il existait un nombre limité de chemins, certains menant tous droit à la mort. La magie traçait ces chemins et laissait sur celui qui menait à l'équilibre du monde un indice. Seul celui qui et attentif peut voir cet indice et suivre non seulement une progression phénoménale mais aussi participer à l'équilibre du monde.
Un coup d'œil à mon épaule, durant notre entretient, m'avait permis de voir ce que j'avais redouté : le rapace sur mon épaule avait passé son temps à scruter Lioons pour capter ses émotions... Mais visiblement j'avais été avisé de demander à l'Orisha de ne pas le regarder car l'Oiseau n'était pas parvenu à lire totalement en lui. Je notais que cela n'avait pas été le cas avec moi. Le grand volatile des ténèbres était parvenu à lire en moi sans que nos regards se croisent, la première fois. Que de questions sans réponses...
En sortant de la forêt, je constatai que le ciel prenait une ravissante teinte grisâtre. C'était excellent ! Je me sentais bien mieux dans cette atmosphère brumeuse ! J'en profitais pour regarder mon nouveau compagnon. Cet Oiseau état décidément très sage mais trop curieux. Il allait me falloir découvrir comment le maîtriser un peu... Et je n'avais aucune idée de comment m'y prendre ! Peut-être en manipulant mes propres émotions. Comme il semblait très sensible à moi, je pouvais peut-être lui faire passer le message de cette façon... Il me fallait déjà confirmer mes hypothèses. J'étais certain que Shiro en savait beaucoup sur cet animal.
Devant moi, Yshäel s'amusait comme un fou à dépenser son énergie. Je réalisais que je ne l'avais jamais vu Autrement qu'en des situations ou l'obéissance était de mise... Il avait une vie, lui aussi, et je n'y avais jamais fais attention... Décidément ! J'étais accompagné d'êtres dont je ne savais rien...
Avec un calme mesuré, j'approchais de la grande bâtisse par laquelle j'étais arrivé en début d'après-midi. Je n'eus pas besoin de dire ni faire quoi que ce soit : Yshäel me rejoignit et sembla faire tomber progressivement son excitation. Finalement, il vint se placer à mon côté et nous avançâmes tranquillement, entrant dans le hall.
Le rapace, sur mon épaule, avait adopté cette attitude de neutralité totale. On aurait dit qu'il n'était plus qu'une coquille vide, sans essence, ni vie, ni âme. Devant moi, je vis sans mal la jeune Shiro qui était toujours flanquée de ce qui aurait pu sans mal s'apparenter à un garde du corps finalement, le démon Kuro, qu'elle m'avait elle-même présenté comme étant son bras droit. Visiblement, il était en train de discuter avec Emivia Adana et son Orisha, Ethan. Mais à leurs côtés étaient à présent deux animaux. Le premier, à côté d'Emivia, était une magnifique licorne, d'une robe noire comme la nuit. L'Orisha, lui, était flanqué d'un félin, un tigre visiblement. Mais je n'avais aucunement l'intention d'aller les déranger maintenant. Car j'avais bien mieux à faire en allant voir la maîtresse des lieux !
M'approchant calmement, je me décidais à ne pas reproduire l'erreur de la dernière fois. Je fis mon apparition dans un moment de silence, m'inclinant légèrement tout en lâchant :

- Damoiselle Shiro. Monsieur.

Puis me reculant d'un pas, je laissais subtilement sous-entendre que je ne voulais pas les déranger et qu'ils pouvaient tranquillement finir leur discutions, ce qu'ils firent. Dès qu'ils eurent fini, la jeune demoiselle se tourna vers moi pour me demander ce que je désirais. Un coup d'œil à mon épaule me rassura : visiblement le grand rapace ne cherchait pas à sonder Shiro. Peut-être savait-il déjà tout ce qu'il devait savoir sur elle...

- Je suis content de pouvoir revenir vers vous. Je crois que cet Oiseau désire m'accompagner. Si vous le voulez bien, je me ferais un plaisir de prendre soin de lui et de l'emmener avec moi. Me permettrez-vous de vous demander à quelle race appartient cet Oiseau et si vous connaissez son nom ?

La jeune fille me répondit avec naturel et je m'empressais de lui poser d'autres questions.

- Je crois qu'il possède le pouvoir d'empathie. Je me trompe ? Que pouvez-vous me dire à ce propos ?

Me répondant de nouveau, je lui accordait toute mon attention.

- Damoiselle Shiro, j'ai été ravi de faire votre connaissance et de pouvoir visiter votre parc animalier. Je m'en souviendrais longtemps, c'était une expérience unique. Cependant, j'aurais voulu savoir si vous accepteriez que je repasse vous voir, un de ces jours, pour que nous parlions de mes compagnons ? J'ai l'impression que vous vous y connaissez bien et j'ai beaucoup de mal à les comprendre. Si vous pouviez m'apprendre, m'aider à cerner leur personnalité et à leur enseigner des choses, ce serait vraiment formidable. Qu'en dites-vous ?

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Lun 10 Mar 2014 - 11:09

Lioons marchait sans vraiment savoir où il voulait se rendre… Il avançait un peu à l’aveuglette, scrutant chaque mouvement dans la foret, chaque banche où aurait pu se poser une colombe, chaque espaces où ces oiseaux aurait pu virevolter. Il espérait vraiment retrouver ces animaux volant qui l’avaient fortement impressionné. Ainsi, il continuait de chercher, derrière chaque buisson, dans chaque clairière, sur chaque arbre. Mais il n’était pas facile de retrouver des être si agiles et rapides dans un tel environnement. Lioons aurait bien aimé prendre de la hauteur et parcourir les arbres depuis leur branche, mais il doutait que cela soit bien vu par les propriétaires du parc animalier et il ne voulait pas de problèmes. Alors il continua son chemin en essayant de trouver ces colombes. Il allait bien finir par trouver quelque chose. Cette forêt ne devait pas être si grande que ça. Seulement il ne s’attendait pas à ce qu’elle soit aussi grande. Pendant ce qui lui paru être un temps interminable, le jeune homme chercha dans tous les recoins et eut l’impression de tourner en rond. Il ne savait plus ou chercher et comment faire pour retrouver ce qui l’avait intéressé. Il commençait à pester contre l’oiseau de Mormearn qui avait fait fuir les colombes. A ce rythme il ne les retrouverait jamais. Alors ces idées s’arrêtèrent sur Mormearn. Ce dernier croyait fort en la magie et Lioons devait admettre qu’il en connaissait un paquet et que s’il avait à demander une explication ce serait surement vers Mormearn qu’il se tournerait. Aussi, peut être devait il lui faire confiance sur ce point. Il ne croyait pas en la destinée, mais la magie existait, c’était un fait, peut être était elle capable de guider les hommes vers leur but. Le jeune homme s’en remit donc totalement au hasard et se laissa guidé sans avoir la moindre idée d’où cela le mènerait. Il avançait dans la forêt sans chercher ces colombes, espérant qu’il serait chanceux et qu’il tomberait dessus.

Le jeune homme sortit alors de la forêt. Il avait suivit son instinct et cela l’avait mené en dehors de cette dernière. Il venait de déboucher sur un grand lac bordé de plage de sable fin et doré. Ce lieu était splendide. L’eau semblait être d’une pureté impressionnante et des animaux en tout genre venait s’y rafraichir. De l’autre coté du bassin s’écoulait deux cascades, donnant au lac un bruit de fond relaxant et agréable. C’était un lieu où le jeune homme se sentait à l’aise. Il marchait le long du lac en observant les animaux marins pointer leur nez à la surface et les animaux terrestres nager à la surface. Il y avait aussi des animaux aillés qui venaient planer au dessus de la surface lisse du lac, et parmi ces oiseaux, Lioons aperçu ceux qui l’intéressaient. Les colombes étaient présente et tournoyait à la surface. Pour ne pas les faire fuir, le jeune Orisha s’en approcha doucement. Il les observait tourner, remonter, redescendre, recommencer encore et encore. Certaines colombes faisant bande à part semblaient se joindre à elles puis repartir et revenir, ne s’attardant jamais vraiment dans le groupe qui se tenait à deux ou trois mètres du jeune homme. Alors une colombe vint se poser en face de Lioons qui était à présent assis sur le sable chaud. Elle approchait timidement du jeune homme. Elle se rapprochait de ce dernier, comme cherchant quelque chose. L’Orisha avait du pain dans poche et l’émietta pour lui en donner au creux de sa main. La colombe vint se placer sur son bras et picora le pain. Une fois fini, elle commença à scruter lioons. Puis sans prévenir elle s’envola et tourna autour du jeune homme. Elle se posait sur son épaule, puis sur ses cheveux blonds, ensuite sur ses genoux. Elle semblait l’apprécier, se lier d’amitié avec lui seulement à l’aide d’un regard. Elle se retourna vers le jeune homme et sembla lui demander si elle pouvait repartir avec ses camarades. Intriguait le jeune homme la fit s’envoler pour avoir le plaisir de la contempler et de mieux la comprendre.

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Lun 10 Mar 2014 - 12:51

~ Shiro continua sa contemplation de Wulfran et Nuage. Les deux étaient adorables et Shiro était contente de les voir retrouver ! C'était quand même un sacré hasard, ce fameux heureux hasard. Soudain, l'Ombre se souvint de la présence du Sorcier Mormearn qui était revenu la voir. La petite fille se tourna donc, souriante, en direction de l'homme pour lui demander ce qu'il voulait. L'Ombre remarqua un Sirif à ses côtés. Il avait donc trouvé un nouvel ami. Son sourire n'en fut que plus grand. Puis, le Sorcier prit la parole tandis que le Démon à côté poursuivait sa conversation avec les deux amoureux. Le mage noir déclara que l'oiseau sur son épaule voulait l'accompagner et il voulait savoir son nom et sa race. Shiro regarda l'animal, cherchant à savoir ce qu'il pensait de l'homme, avant de répondre, toujours avec sa joie enfantine : « Contente de voir que vous avez un nouveau camarade Mormearn ! Pour vos question, cet oiseau s'appelle un Oiseau Noir des Enfers, mais on l'appelle communément Sirif. Pour son nom, ici on le nomme Erménor, car il ne nous a jamais dit comment il s'appelait. Peut-être voulait-il qu'on lui donne un nom. En tout cas, vous pouvez toujours lui proposer autre chose. Les animaux aiment parfois changer de nom quand ils trouvent le bipède avec qui ils veulent partir en voyage. Un peu comme quand nous on se donne des surnoms ou qu'on décide de s'appeler autrement à cause d'un changement dans notre vie ou pour une autre raison. » Shiro marqua la fin de sa phrase par un regard amical aux deux vivants. Aussitôt répondu, le Disciple enchaîna avec une nouvelle question que la Reine des Ombres écouta attentivement.

« C'est exact, les Sirifs possèdent bien le pouvoir d'empathie. Je ne suis pas une spécialiste des pouvoirs, mais globalement, le pouvoir d'empathie permet à son possesseur de ressentir la souffrance d'autrui, parfois même comme si le possesseur était victime de cette douleur. Je n'ai jamais vraiment su en quoi ce pouvoir pouvait être un véritable pouvoir, d'attaque ou de défense, en soi. Peut-être qu'au moins, si une personne feinte avoir mal, vous pourrez savoir si elle joue la comédie ou non. Après, ça peu aussi faire sombrer dans la folie, néanmoins, par nature, si des animaux possèdent des pouvoirs, c'est qu'ils savent les contrôler, au moins un minimum. » Comme à son habitude, la petite Ombre avait encore beaucoup parlé. Cependant, c'était sa nature d'être parfois un moulin à paroles. Son débit était impressionnant et énervait parfois le Démon, qui avait plutôt l'habitude du silence. Finalement, le Sorcier lui sourit et lui présenta son ravissement d'avoir pu la rencontrer. Elle lui fit un large sourire en guise de réponse et remerciement. Cependant, la suite la captiva d'avantage. La demande de Mormearn lui rappelait celle d'un Vampire, Nathanaël, qui lui désirait effectuer des expéditions avec elle pour découvrir de nouvelle espèce et le monde animal grandeur nature. L'Esprit de la Mort afficha son expression radieuse et continua : « Bien sûr Mormearn, ce sera avec plaisir. Je m'y connais assez pour vous apprendre ce que vous souhaitez acquérir. Cependant, sachez qu'une fois les apprentissages donnés, rien ne vaut la pratique et la liaison du temps par vous-même. »

En effet, l'Ombre savait de quoi elle parlait. Puis elle acheva son paragraphe : « Vous et vos amis seraient toujours les bienvenus ici et je prend note de votre demande. Sachez juste que... J'ai un emploie du temps assez chargé et que je ne suis pas toujours disponible ici, mais je vous trouverai un horaire, aucun problème ! De toute façon, j'arrive toujours à me trouver des horaires libres ! » Elle rigola doucement, pensant à sa fabuleuse pile de papiers et de lettres qui devaient attendre impatiemment son retour au Palais des Ombres. En effet, le bureau de la Reine en était plein à craquer ! L'Ombre savait que, bien le fait que cela ne l'enchantait pas toujours, c'était son devoir de Reine et de garante des âmes. Les morts n'attendaient pas ! Chose sûre, c'était avec plaisir qu'elle était à la fois souveraine et maîtresse de ces lieux, car son peuple et les animaux étaient ses deux passions et ses deux principales raisons d'être. Elle attendit de voir si le Sorcier répondait, mais garda aussi un œil sur Wulfran et le Liroa, au cas où l'adolescent voudrait lui demander quelque chose. Décidément, il fallait être partout à la fois et Shiro adorait cela. Se rendre utile !

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Mar 11 Mar 2014 - 1:09

Le Jeune Shiro - qui n'était peut-être pas si jeune que ça, à bien y réfléchir - répondit à toutes mes questions avec un enthousiasme non feint. Ma surprise ne le fut pas non plus lorsque je l'entendis me répondre :

- Pour son nom, ici on le nomme Erménor, car il ne nous a jamais dit comment il s'appelait. Peut-être voulait-il qu'on lui donne un nom. En tout cas, vous pouvez toujours lui proposer autre chose. Les animaux aiment parfois changer de nom quand ils trouvent le bipède avec qui ils veulent partir en voyage. Un peu comme quand nous on se donne des surnoms ou qu'on décide de s'appeler autrement à cause d'un changement dans notre vie ou pour une autre raison.

Comment la jeune fille avait-elle découvert une chose pareille ? Non... Ce n'était que le fruit de mon imagination. Elle ne pouvait pas deviner en moi que je cachais mon véritable nom et la raison pour laquelle je le faisais... Mais tout de même. J'avais l'impression étrange qu'elle parlait de moi en même temps que de l'Oiseau... Un Sirif. Son titre était élégant. J'appréciais cela.
Lui jetant un regard emplis d'une certaine fierté, je m'exclamai finalement :

- Dans la langue des Ases, les Aetheri qui sont chargés de gouverner le monde spirituel, il existe un mot ancien qui désigne un des trois flux de la création. Tu te nommeras Slydr, si tu le veux bien.

Calmement, l'Oiseau Noir des Enfers posa son regard sur moi et pencha légèrement la tête. J'eus l'intime conviction que cela voulait signifier son consentement. J'en étais tout aussi heureux que lui.
Calme, la jeune fille m'expliqua ce qu'elle savait à propos du pouvoir d'empathie, mais il semblait que ses connaissances dans ce domaine soient moins élaborées que je ne l'aurais cru. Polis, je lui signifiait son erreur.

- Excusez-moi de vous contredire, damoiselle Shiro, mais j'ai l'impression que les pouvoirs d'empathie de ce Sirif dépassent la simple perception de la douleur. J'ai eu moi-même l'impression qu'il était capable de ressentir ma propre curiosité ainsi que mon anxiété. Il a ausi été capable de ressentir le sentiment de domination d'Yshäel et de le surpasser... Mais je vous remercie du peu que vous pouvez m'apporter.

Dans l'espoir d'appuyer mon désir de ne pas l'offenser, j'inclinais légèrement la tête.
Je fus ravi de l'entendre m'inviter à correspondre avec elle pour la rencontrer dans l'avenir et satisfaire ma demande. À sa remarque sur son temps assez restreint, je m'exclamai comme pour la rassurer :

- J'ai moi-même de nombreuses choses à régler avant cela. Mais je n'hésiterais pas à vous envoyer du courrier dès que je serais prêt ! Avez-vous une adresse à laquelle je dois écrire ou dois-je laisser la magie guider ma lettre à vous ?

Toujours dans une forme d'excitation joyeuse mais mesurée, la jeune fille mystérieuse me répondit. Finalement, je m'inclinais une dernière fois avant de m'exclamer :

- Ce fut pour moi un plaisir que de participer à l'ouverture des portes de votre jardin et je ne manquerais pas de repasser, outre notre rendez-vous. Je vous souhaite une bonne fin de journée et à bientôt, damoiselle Shiro.

Flanqué d'Yshäel, qui ne semblait pas vraiment dans son assiette, curieusement, et de mon nouveau compagnon, Slydr, je me mis en marche vers la sortie du parc. Avant de quitter le bâtiment, je jetai un dernier regard derrière moi et apperçu Emivia qui me fixait. Je lui sourit d'un de ces faux sourire qui semblaient si vrais et elle me rendis mon sourire, comme un message discret qui ovulait dire que nous nous rencontrerons de nouveau, sans nul doute, dans l'avenir...


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Mar 11 Mar 2014 - 3:54



Ethan prit le temps d'admirer la licorne qui ferait maintenant partie de leur groupe qui s'agrandissait encore. Approchant lentement la main pour qu'elle le sente et montrer qu'il ne lui veut pas de mal avant de caresser son museau. Tempête vint frôler sa tête contre les jambes de l'orisha pour réclamer un peu d'attention, ne voulant passer second.

- Hey je t'oublie pas voyons, on va justement faire une balade pour rentrer à la maison.

Le rire fut commun, effectivement l'espace ne manquait pas au manoir et leurs nouveaux compagnons seraient traités avec grand soins. Appréciant le vol, sourire aux lèvres, il suivit avec plaisir la belle brunette tandis que la licorne et le tigre suivaient aussi le pas. Précédé de Poupi qui agissait en maître de file jusqu'au hall avant d'aller s'offrir quelques bouchées pour combler son appétit féroce. «Ah oui, tu as raison ma chère... content de voir qu'il semble libre. » Son esprit de liberté qui parlait, détestant voir quiconque être sous entrave de quelconque manière et particulièrement ceux de sa race dont certains ont tendance à abuser en tant qu'esclave.

Emivia engagea la conversation avec Kuro tandis que l'orisha écoutait attentivement les consignes potentielle. Après tout lui aussi venait d'être choisi par un nouveau compagnon. Ethan afficha une certaine surprise de constater l'absence de côté administratif à l'événement. Une bonne chose en soi que de simplifier les procédures, ce qui devait encourager à faire le pas de l'adoption. Apprenant ainsi que l'équidé de sa moitié n'avait rien de commun, un petit côté unique et spécial qui allait fort bien avec elle. Il hocha de la tête dans l'affirmative lorsque le démon s'adressa à lui avant qu'il n'eut le temps de dire mot.

- Oui, je suis bien content aussi, une belle surprise que cet animal au pouvoir bien spécial. Un véritable coup de coeur.

Saluant avec respect Kuro, le duo s'avançant vers le buffet pour y attraper le chaton avant qu'il ne dévore tout. Attrapant eux aussi quelques bouchées pour se rassasier avant de lentement quitter le jardin afin de laisser place aux nouveaux arrivants. Il était bien de voir qu'autant de monde avait prit la peine de se déplacer. L'orisha souhaitait pour Shiro qu'ils soient nombreux à offrir un nouveau toit à l'une ou l'autre des créatures qui vivent en ce lieu. La petite fille, en apparence, débordait d'énergie quand vient le temps de discuter de la faune, cette étincelle rayonnante, exprimant l'amour qu'elle porte à ce qu'elle fait. Elle avait de quoi être fière du résultat.

- Merci Shiro pour cette porte ouverte, en espérant qu'il en ai d'autres.

Passant ensuite la grande porte, heureux de cette visite et de cette adoption, marchant tranquillement dans les rues autour du jardin pour en admirer l'architecture et la quiétude. «Je t'aime...» Oui quelques mots comme ça par pur plaisir de lui dire ce qu'il ressent pour elle au quotidien, un amour intense que personne ne pourra briser. Devant eux la rue s'élargissait, annonçait le début de la route à travers le paysage pour retourner au port et leur demeure. Emivia se fit un plaisir de prendre place sur le dos de sa licorne et ce tout en finesse. Ethan en fit de même sur son pégase qui se mit au trot aux côtés de la brunette pour lui voler un baiser. Le chaton bien installé dans la capuche de sa maîtresse, le petit groupe retournait à ses occupations jusqu'à la prochaine mission ou envie folle...

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Mar 11 Mar 2014 - 11:03


Ca faisait pas mal de temps que j'attendais et je remarquais que la demoiselle ne semblait pas vraiment avoir un moment a elle, je décidais alors de commencer a allée faire un tour de mon cotée, après tout peut être que je finirais par trouver ce que je cherchais. Même si je ne savais pas vraiment ou ce que je pourrais le trouver. En plus, il y avait bien quelque chose qui m'avait étonnée, c'était la taille de l'endroit, je n’aurais jamais cru que ce serait si grand, mais en même temps, ça ne devait pas vraiment m'étonner, il valait mieux avoir de la place quand on devait s'occuper d'autant d'animaux, surtout pour ceux de grande taille et avec l'énorme variété présente.
En tout cas, ça avait attiré du monde et j'avais pu repérer quelques animaux un peu partout, mais pas encore de dragon malheureusement, mais je savais qu'il y en avait alors bon. Je fini par manger ce que j'avais en main et je regardais Kiata qui c'était allongée, regardant les animaux avec un regard qui ne devait pas vraiment les rassurée, mais ça ne m'étonnait pas, c'était une chasseuse, alors bon, rester ainsi sans montrée son envie, j'avais des doutes.

*-je n’ai pas envie de me faire jeter dehors d'ici, car tu n'aurais pas réussi à retenir ton estomac, alors soit gentille et tu n'attaques rien d'accord. Et ne le fais pas exprès non plus, je serais capable de prétendre ne pas te connaitre.*
*-Tes pas marrante, tu m'emmène dans un véritable garde-manger et tu refuses que je me serve, j'aimerais bien t'y voir tien, je me demande comment tu réagirais.*

Si elle aurait pu, elle aurait vraiment fait exprès de m'attirer des ennuis pour éviter que je ramène ce que j'étais venue chercher, sa jalousie était vraiment étonnante. Jamais je n'aurais cru qu'elle en serait capable, mais bon, en même temps je m'occupais d'elle depuis qu'elle était tout bébé, c'était donc normal qu'elle réagisse ainsi maintenant. J'espérais seulement qu'une fois que j'aurais trouvé un dragon convenable elle se calmerait, car malheureusement pour elle, si ça venait a dégénéré entre eux deux, je savais d'avance qui gagnerait, elle avait beau être puissante, elle ne restait pas de taille fasse à un animal de ce genre après tout, quoi qu'elle en dise.
Je commençais alors mon chemin et je finis par arriver dans une zone qui d'après ce que j'entendais s'appelait les étendues verdoyantes. De l'herbe a perde de vue et je ne croyais pas que j'allais trouver quelque chose ici, mais encore là je m'étonnais de la taille. Kiata, elle se trouva un endroit ensoleillé et alla s'allonger, visiblement ravie d'avoir trouvé un endroit pour faire une petite sieste. Je la laissais donc faire et je continuais ma ballade si on peut dire. Étrangement ça me faisait du bien, c'était vrai que j'étais restée pas mal de temps dans l'enfer ces derniers temps et ça commençait à me rendre claustrophobe, donc j'allais bien profiter de cette journée.
Mais alors que j'apercevais un autre homme au loin, je remarquais en même temps une ombre s'approcher de lui, je levais alors le regard et aperçu un dragon qui assez rapidement avait foncé sur le jeune homme pendant qu'il mangeait un morceau de viande, qui lui fut rapidement dérobée par le sus nommée dragon. Je souris avant de partir dans un rire, c'était quelque chose qui valait vraiment le coup d'être vu au moins une fois, en plus je devais admettre que je trouvais l'affaire assez marrante. Pauvre gars. Mais en même temps il fallait se douter qu'il y allait avoir ce genre "d'accident" après tout on était entourée d'animaux ici, donc logique qu'il y aille quelque voleur.
Mais quand je le vis se lancer a sa poursuite, je me repris, je venais enfin de tombée sur un dragon et même si le premier semblait intéresser par celui-ci, avec un peu de chance, celui-ci allait nous emmener vers d'autre dragon, ils devaient vivre en communauté non ? En tout cas, c'est ce que je pouvais espérer. Je déployais alors rapidement mes ailes tout en demandant a Kiata de ne pas bouger de là, ou du moins de m'attendre à l'entre du jardin pour pas que j'aille à la chercher pendant des heures quand je voudrais m'en allée. Mais je me disais aussi que j'aurais du y penser, de la viande, c'était presque logique d'un dragon allait finir par pointer le bout de son nez si on avait quelque chose qui pouvait le mettre en appétit. J'espérais vraiment que je ne me trompais pas et qu'il ne serait pas tout seul.

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Mar 11 Mar 2014 - 11:45


Extrêmement fier du nom que j’avais trouvé, pour mon petit animal et nouvel ami, et aussi rayonnant d’une immense joie, un large sourire de bonheur sur les lèvres, je n’avais pas hésité à aller voir la petite fille qui s’occupait des adoptions pour aller lui annoncer ma récente trouvaille. Portant le petit Liroa à bout de bras, celui-ci étant aussi léger que le nom que je venais de lui donner, je le présentai alors à la reine des Ombres tel avec un nouveau jouet, lui annonçant ensuite le nom que j’avais choisis pour mon compagnon. Nuage.
Mon visage s’illumina encore un peu plus aux mots de la petite fille. Celle-ci trouvait apparemment lui allait bien et surtout, elle le trouvait mignon. L’intéressé lui répondit alors en long miaulement plein de malice, ce qui me fit alors rigoler de plaisir tellement mon bonheur était grand à cet instant.
Une fois les présentation faite, le dénommé Nuage semblait en avoir un peu marre d’être dans mes bras, et par le fait de son agilité de félin, il se dégagea aisément de mon étreinte, trottinant durant quelques instants le long de mon bras avant de bondir d’un coup pour atterrir sur ma tête. Surpris, j’essayais de lever mes yeux afin de savoir ce qu’il faisait là, perché sur mon crâne. Je le sentis tourner un instant sur cette dernière avant de s’y mettre en boule, miaulement d’un air joueur, pour ensuite s’y endormir allégrement. C’était juste pour ce reposer alors ? Je fis une petite moue dubitative. N’était-il pas en train de ce jouer de moi plutôt ? Tout doucement, j’approchai mes mains de lui et je l’attrapai aussitôt et sans crier garde le maintenant entre mes doigts. Le petit Liroa émit une fausse protestation, apparemment c’est ce qu’il attendait depuis le début. Je le gourmandai alors, un petit sourire amusé sur les lèvres.

Ha ! Je te tiens espèce de petit plaisantin. Plus de câlins si tu te moques de moi.

Mais devant son petit regard faussement attristé, je ne pus résister à l’envie de la serrer contre moi. Ce que je fis peu après. Il était tout doux, un véritable peluche et ses poils venaient me chatouiller la nuque. Jamais je ne me lasserai de le prendre dans mes bras. Le chaton lui aussi exprima son bonheur en ronronnant doucement, avant de venir lécher ma joue de sa langue râpeuse. Et je rigolai de plus bel, tellement heureux.
Mais soudain, j’aperçu la petite qui nous regardait avec un large sourire devant notre petit jeu. Je m’approchai alors d’elle, redevenant tout d’un coup le petit garçon timide que j’étais. La moindre des choses, pensais-je, était de la remercier, car sans elle jamais je n’aurais pu rencontrer cet adorable Liroa. Les mots sortirent alors timidement de ma bouche.


Je… Heu… M…merci pour… pour le Liroa… I…Il est très mignon…Merci…

resumé:
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Mar 11 Mar 2014 - 16:44

Le larcin avait été si rapide et fulgurant que le mercenaire n’avait rien vu venir, ni même sentit l’ombre de quoique ce soit. A vrai dire il ne s’attendait absolument à ce que l’une des créatures du jardin animalier vienne voler sa nourriture de la sorte, ni même avec une telle rapidité. D’ailleurs, son chapardeur avait fait preuve d’une vitesse et d’une habilité déconcertante, comme si ce dernier était un habitué de tel méfait. Mais peu importait à Kain de savoir si cela était le cas ou pas à ce moment, celui-ci était plus préoccupé par le fait de rattraper le dragon rouge qui s’enfuyait avec son morceau de viande entre les dents.  L’Elémental jurait alors de toutes ses forces, poursuivant le dragon, insultant ce dernier tout en lui intimant avec des mots de son cru de revenir ici immédiatement, tous cela accompagné des doux cliquetis que faisait son armure à chacun de ses pas. Mais la créature ne devait certainement pas le comprendre ou alors elle l’ignorait complètement, ce qui ne faisait qu’enrager encore plus le mercenaire.
Hélas, la course n’était vraiment pas son fort, contrairement à son chapardeur qui semblait se débrouiller agréablement bien sur la terre ferme malgré le fait qu’il soit un dragon, mais Kain n’en démordait pas pour autant, la hargne au ventre il était prêts à aller jusqu’au bout du monde s’il le fallait.

Sa poursuite effrénée le mena vers il ne savait ou dans les Étendues Verdoyantes du jardin, surement à l’extrémité de celle-ci, non loin d’un début de forêt. Étrangement, il y avait plusieurs dragons de moyenne ou petite taille à cet endroit, voletant dans le ciel ou simplement faisant une sieste sur le lit d’herbe verte de la plaine. Kain n’y fit aucunement attention, plus obnubilé par la créature chapardeuse en face de lui.
Exténué, il arriva finalement à la suite de cette dernière, soufflant comme un bœuf sous le coup de la fatigue. Mais fermement décidé à récupérer son dû, au lieu de se reposer un instant, il s’avança alors directement en direction du dragon.


Rends moi la nourriture que tu m’as volée sale bête, sinon je te fais bouffer toutes l’herbe de la plaine. T’as entendu saloperie ?!

A cet instant, l’intéressé daigna enfin se tourner vers l’homme. Un regard hautain et plein de mépris transparut alors dans le regard de la bête et dans un air de défis, le morceau toujours entre ses dents, elle jeta celui-ci en l’air avant de le rattraper et de croquer dedans, dévorant ainsi entièrement toute la viande de ce même morceau. Un silence pesant se fit alors, homme et dragon se regardant en chien de faïence, chacun guettant les réactions et mouvements de l’autre. Tous deux étaient, semble t-il, prêts à se sauter dessus au moindre signe d’hostilité qui pouvait transparaitre.
Et aucuns d’eux ne remarquèrent la spectatrice dans les airs qui les observait. Peut-être cette dernière allait-elle arranger la situation, ou pas, voire au contraire l’envenimer. Qui sait ?

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Eerah
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Eerah
Mar 11 Mar 2014 - 19:28

Certes, il s’agissait du seul et plus grand rassemblement animalier du continent. Certes, il existait suffisamment d’espèces différentes pour couvrir les pages de nombreuses encyclopédies. Et certes, le jardin était vaste. Mais fallait-il réellement que l’enclos précis qu’il recherchait soit justement celui qui se trouvait le plus loin de sa position d’origine ? Le représentant avait eu le temps de tomber à court de salive trois fois qu’ils n’approchaient pas encore de la créature qu’il lui avait conseillé. Elle avait intérêt à valoir le détour, songea Eerah en maugréant dans sa barbe. Il n’avait pas vraiment prévu de faire autre chose de sa journée, mais quitte à perdre son temps, autant le perdre sans avoir à écouter les jérémiades outrageusement exagérées que poussait son accompagnateur à chaque fois qu’un enfant lui courait dans les jambes ; et dans un lieu rassemblant autant de peluches vivantes aux yeux comme des billes, il y avait certainement plus de bambins que d’adultes. En réalité, à peu de choses près, ce qui était vu comme un petit paradis de la nature par certains ressemblait bien plus à une sorte de pot-pourri d’odeurs et de sons superposés, ce qui n’était pas vraiment pour plaire à l’aveugle qui les recevait de plein fouet. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était continuer de marcher, se concentrer sur l’eau de toilette bon marché que portait son conseiller, et faire comme si de rien n’était. En soi, c’était un excellent exercice ; il fallait bien qu’il se console comme il pouvait. Après une ou deux éternité, ils finirent par arriver devant l’enclos en question, et l’homme ouvrit le petit portillon qui menait à l’intérieur, en faisant passer le Déchu en premier. Celui-ci s’exécuta sans rien dire, et s’immobilisa quelques pas plus loin, en attendant que l’homme ne referme le portail.

Devant lui ronflait une créature immense, il pouvait le deviner à sa simple présence, et à la profondeur de son souffle. Sans demander son avis au représentant, il emprunta sa vue, et observa par ses yeux la bête endormie. Elle avait des allures d’ours, un ours à qui on aurait ôté absolument toute chose pouvant effrayer ou qui aurait pu laisser penser qu’il était capable d’attaquer. L’animal était une boule de fourrure à l’air de sofa vivant, il était couché sur le dos et son ventre se soulevait par intermittence. On ne lui distinguait pas de cou, et son visage ressemblait vaguement à celui d’un chat, avec de grandes moustaches entourant une énorme bouche, où l’on pouvait distinguer, lorsqu’il baillait, une longue série de dents plates. Un herbivore, donc. Rien pour déchirer une quelconque viande, rien pour couper un nerf ou un muscle réticent. En réalité, la seule chose qui pouvait avoir l’air menaçante était ses immenses pattes. Elles semblaient plus faites pour câliner que pour se battre, mais vu la créature, nul doute qu’un coup aurait vite fait d’en envoyer plus d’un à terre. Il relâcha son emprise sur les sens de l’homme à ses côtés, ignorant le descriptif complet de l’animal qu’il était en train de lui faire, se contentant d’enregistrer d’une oreille distraite les informations, et s’approcha de l’animal. Doucement, il leva une main, et la posa sur son ventre, la laissant se soulever au rythme de ses respirations. Sa fourrure était effectivement incroyablement douce. Une peluche vivante, l’autre n’avait pas menti. Du bout des doigts, il gratta lentement les poils du monstre, qui sembla s’éveiller laborieusement, pour se redresser sur son postérieur. Il n’avait pas de grandes pattes arrière, elles ne devaient grandement modifier sa taille lorsqu’il se tenait debout, et pourtant déjà, il atteignait sans peine les trois mètres. Il était parfait. Un grand sourire illumina le visage du Déchu, et il se retourna vers le représentant en l’interrompant dans son monologue : « Je l’adopte ! ».

Résumé :


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