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 Quand le Jardin ouvre ses portes... [Rp pour tous]

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Lun 24 Fév 2014, 17:54



La demoiselle fit un hochement de tête entendu pour confirmer à Ethan qu’elle avait bien compris le message même si elle n’était pas spécialement d’accord. Elle espérait une entente entre sa race et celle du jeune homme, ne comprenant pas vraiment d’où sortait cette jalousie. Avait-il peur qu’il la drague ? Et quand bien même, elle ne comptait pas succomber aux charmes d’un autre.
Emivia fit alors un léger sourire en coin au sorcier. Visiblement, il ne la croyait pas concernant son petit ami mais cela n’avait pas trop d’importance. Ce n’était pas pour lui mentir qu’elle disait cela mais plutôt pour se protéger, pour protéger son bien aimé et pour protéger son couple. Elle écouta ensuite attentivement ce qui suivit puis prit un air plus grave. Il ne se rendait pas compte des conséquences que pouvaient avoir l’intégralité de ses dires. Elle s’approcha plus près de lui et murmura à sa seule intention.
- J’ai effectivement pu remarquer quelques petits détails sur cette enfant mais prenez garde Mormearn, les grands de ce monde ont des yeux et des oreilles partout. Voyez-vous l’homme dans l’ombre au fond ?
Elle laissa le disciple regardait discrètement dans la direction avant de continuer.
- Il s’agit d’un espion… Je ne pourrai dire pour qui il travaille mais je suis certaine qu’il note tout ce qu’il voit et entend dans un petit coin de sa tête… Et il est loin d’être seul, si vous voulez mon avis…
Elle se recula ensuite avec un grand sourire aux lèvres puis but une nouvelle gorgée de sa boisson.

- Où est Ryan ? Je ne l'ai pas vu... Il ne vous a pas accompagné ? Qui est cet Orisha qui vous suit ? Qu'est-ce qui vous a attiré en ces lieux ?

Gardant son magnifique sourire, elle répondit avec calme.
- Et bien le jeune homme est resté à Megido. J’y ai un petit manoir depuis quelques temps.
Le manoir de la brunette n’était pas si petit que cela et appartenait également à Ethan. Il possédait une bonne douzaine de chambres, un sous sol dans lequel elle avait un laboratoire, une réserve magique, une cave à vin ainsi que la réserve de nourritures, un salon immense ainsi que deux bureaux et bien d’autres pièces encore inutilisées. L’espace extérieur était aussi immense, un beau jardin, une écurie et une petite bâtisse qu’elle réservait pour l’instant à l’outillage nécessaire à l’entretien. Des gardes leurs avaient été généreusement offerts par la ville après la réussite d’une mission. Elle fit alors une drôle de tête, captant des brides de pensées d’Ethan. N’en perdant pourtant pas son sourire, elle s’excusa auprès de Mormearn.
- Il va falloir que je vous laisse très cher. Je n’ai encore point pu profiter des lieux si vastes… Et j’espère bien pouvoir trouver un animal qui… qui me supportera…
Elle eut un petit rire doux puis lui évita cette fois le serrage de mains, faisant une légère révérence avant d’ajouter.
- Peut être nous recroiserons nous avant la fin de la journée… Sinon, je vous la souhaite très agréable et vous dit à bientôt. Nous nous recroiserons à nouveau, j’en suis persuadée…

La sorcière se dirigea alors vers l’extérieur, prête à rejoindre l’orisha et le chaton. Elle repéra de suite Ethan et se dirigea lentement vers lui en souriant, voyant un animal auprès de lui qu’elle n’eut pas vraiment le temps d’identifier. « Hu ? Où est Poupi ? ». Le félin déboula en trombe jusqu’à sa maîtresse. Il était poursuivi par un cheval. Ah non, une licorne ! D’instinct, la demoiselle se mit en protection de son animal, les bras écartés. Ouai bon, ce n’était pas sa plus brillante idée car elle aurait pu se faire embrocher direct. Cependant l’équidé stoppa sa course et dérapa jusqu’à elle. La jeune femme ferma les yeux, persuadée de l’impact puis sentit un souffle chaud lui arriver en plein visage. Elle ouvrit un œil puis l’autre. La tête de l’animal n’était qu’à quelques centimètres de la sienne. Elle constata sa robe noire, sa corne dorée entrelacée ainsi que ses jolis yeux jaunes. Elle soupira doucement de soulagement puis entendit un grognement mécontent derrière elle. La licorne recula d’un pas, les oreilles en arrière et lâcha un hennissement. Elle murmura très doucement.
- Poupi, calme-toi…
Il grogna, montrant ses crocs pointus. La demoiselle avança alors lentement vers l’équidé et tendit la main tout aussi doucement jusqu’à son museau. L’animal ne bougea pas. Elle remonta alors délicatement sur sa joue puis s’approcha encore pour atteindre l’encolure. Elle tourna ensuite la tête tout sourire vers Poupi.
- Tu vois, il n’est pas méchant.
Le félin s’avança à son tour avec grâce, le museau tendu vers l’avant. L’équidé tendit tout autant son cou et les deux animaux se sentirent mutuellement.


Résumé:
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Mer 26 Fév 2014, 11:46

Je lui exposais mes soupçons concernant la jeune Shiro et elle confirma mes appréhensions en m'indiquant au moins un espion présent dans la salle. Lentement je hochais la tête, notant dans un coin de mon esprit ce qu'une supérieure hiérarchique pouvait m'apprendre sur les grands de ce monde.
Je pus ensuite apprendre que la jeune femme s'était procurée un habitat à Megido avec son compagnon. Pour une raison qui m'échappait tout à fait, j'eus une pensée pour ma très Chère Mizu, à qui il fallait que je réponde... Mais pourquoi en cet instant ? Un véritable mystère...

- Il va falloir que je vous laisse très cher. Je n’ai encore point pu profiter des lieux si vastes… Et j’espère bien pouvoir trouver un animal qui… qui me supportera… m'annonça-t-elle finalement.Peut être nous recroiserons nous avant la fin de la journée… Sinon, je vous la souhaite très agréable et vous dit à bientôt. Nous nous recroiserons à nouveau, j’en suis persuadée…

- Entendu ! lui répondis-je avec un un sourire avenant. À bientôt dame Adana alors et bonne journée à vous !

M'inclinant avec politesse, je laissai la jeune Sorcière s'éloigner en compagnie de son Chat/Tigre. Je devais avouer avoir été un peu surpris par la transformation de ce dernier mais dans un monde ou la magie guide nos pas, tout est possible.
Jetant un coup d'œil à mon côté, je vis qu'Yshäel était visiblement en train d'inspecter du regard tout ce qui se passait dans la pièce. Étrangement, il avait parfois un caractère très proche du mien. Cette façon de prêter attention avec une vigilance sans faille à ce qui l'entoure, par exemple. Ce n'était vraiment que maintenant que je m'en rendais compte...
Tournant les talons, j'adressai un regard à Yshäel tout en lâchant doucement :

- Viens, allons trouver le calme dehors.

Le Thêor lança un gargouillement d'approbation et obéit.
Arrivés à l'extérieur du bâtiment, une grande prairie au gazon vert se présenta à nous. Si Yshäel n'y voyait pas l’inconvénient, bien que la lumière du soleil avait quelque chose d'agressif, pour moi le souvenir des Terres d'émeraude évoqué en ce lieu était comme un poids sur le dos. Levant le regard, j'avisais avec un semblant de joie une forêt qui semblait se découper au milieu de la plaine et s'étendre en arrière sans qu'on l'on arrive à visualiser le bout. Je détestais les plaines dégagées qui ressemblaient pour moi à des pièges naturels mais en revanche j'adorais les forêts qui étaient pour moi le genre de lieux protecteurs idéaux.
Je vis mon Thêor me regarder avec ses yeux si profonds d'une sagesse inexplicable. Il pencha la tête comme pour s'incliner, m'invitant à prendre les devants. Il savait qu'il allait bien plus vite que moi et m'invitait à lui indiquer le rythme de marche pour pouvoir le suivre. De plus, il semblait qu'il ait compris où je souhaitais aller... Comment les animaux arrivaient-ils à si bien comprendre les autres sans paroles ? Je connaissais la réponse, mais cela restait si incroyable !
J'amorçai donc la marche. Yshäel se mit à me suivre avec un sorte d'attention particulière à sa marche. Il semblait qu'il essayait d'enregistrer la vitesse de marche qu'il devait adopter pour que je puisse le suivre.
Nous traversâmes rapidement la plaine, rejoignant la forêt avec, en ce qui me concernait, un certain soulagement. À cet instant, une idée me vint en tête : nous étions dans un jardin dédié aux animaux et j'étais, entre autres, là pour en apprendre plus de mon propre animal. Il était temps que je lui laisse de la liberté et que je le laisse vivre pour pouvoir l'étudier passivement.
Me tournant vers Yshäel, je m'exclamai, ne sachant comment lui expliquer autrement mais accompagnant tout de même mes paroles de gestes, histoire d'avoir l'air un peu plus clair :

- Va Yshäel. Aujourd'hui est ta journée et c'est moi qui te suivrai.

Je fus de nouveau surpris de constater non seulement qu'il me comprenait mais aussi qu'il semblait s'y attendre. D'ailleurs, il prit un soin particulier à reproduire le rythme de marche qu'il était parvenu à enregistrer en traversant la plaine. Ainsi, il s'était attendu à ce que je lui propose de guider la marche. C'était comme s'il me connaissait mieux que je ne le connaissais. C'était véritablement surprenant mais aussi perturbant !
Curieux d'en apprendre plus sur le Thêor, je le suivis avec calme. Lui-même semblait avoir adopté une marche ni tout à fait lente ni trop rapide et pas seulement pour me laisser la possibilité de le suivre mais aussi parce qu'il semblait méditer en marchant. Pas tout à fait comme l'aurait fait un être humain, mais il faisait cela à sa manière, à la façon d'un animal et cela avait l'air si... Naturel... Et tandis que nous marchions, j'eus quelques flashs. Des souvenirs des connaissances importantes que je m'étais fais, ces quelques années. Pourquoi maintenant ? Comment le savoir. Mais un tel hasard était si... perturbant... Lioons, l'Orisha au cœur un peu trop bon mais dont l'intelligence n'était pas négligeable. Mizu, la belle inconnue et ma confidente quelque part dans le monde. Emivia Adana, ma supérieure mais aussi un lien puissant entre moi et ma race, une sorte de pont comme il n'en avait jamais eu jusqu'alors...
Soudain, un bruissement, un craquement de feuilles se fit entendre. Yshäel s'immobilisa, écartant soudain les pattes en une position qui lui offrait tous les appuis nécessaires, que ce soit pour le combat ou pour la fuite. Dans un sens il avait l'air paranoïaque mais dans un autre, il me donna l'étrange sensation de m'imiter... Mais ce n'était pas le cas. Il présentait juste le caractère qui était le mien mais reporté sur un être instinctif. De loin, nous vîmes arriver un étalon. Plus grand que le Thêor, l'animal ne dépassait pourtant pas ma taille au garrot. Il était habillé d'une robe noire comme l'encre, la crinière était comme décoiffée, d'un gris sale mais qui ne jurait pas pour autant avec l'allure noble de la monture. Le cheval avança vers nous, semblant accorder une grande attention à Yshäel. L'échange de regards qui avait lieu entre les deux créatures était impressionnant. Pour un être comme moi, incapable de décoder les multitudes de paroles et sous-entendus que décelaient chaque légers mouvements du corps, il était incroyable de découvrir les multitudes d'émotions qui traversaient les yeux des deux animaux dès que l'un d'eux bougeait ou même ne bougeait pas. Car l'inactivité, visiblement, avait aussi un sens pour eux. Lorsque le cheval fut plutôt proche de nous, Yshäel se mit à lancer un sifflement dont l'intensité se mit à croître. Mais celle-ci n'eut pas à s'élever bien haut car, rapidement, l'étalon noir se figea et le Thêor se tût en retour. Il se redressa, regroupant ses pattes. En réponse, le cheval abaissa l'encolure, amenant sa tête à sa hauteur. Yshäel avança lentement, s'approchant de l'autre animal. Il s'arrêta devant lui. Rapidement, il leva une patte et sembla comme l'abattre sur le chanfrein de l'étalon. Le geste avait été brusque et, pourtant, l'animal n'avait pas bougé, alors qu'il aurait pu être effrayé. Alors Yshäel leva la tête et se mit à lancer un terrible sifflement, comme une sorte d'avertissement, d'appel, ou un cri de joie... Comment savoir... Le cheval ferma un instant les yeux avant de les rouvrir. Pendant ce temps, je ressentis comme une sorte de chaleur remonter du fond de mon ventre et enflammer mon cœur... J'avais l'impression de ressentir une sorte de puissance qu'Yshäel ressentait tout autant en ce moment... Finalement, il arrêta et reposa sa patte sur le sol et lança un de ses gargouillements. Le cheval releva la tête et hennit en hochant la tête. Puis il reprit sa marche lente, passant à côté d'Yshäel. Lorsqu'il passa près de moi, je m'écartais un instant, lui indiquant le désir qu'il ne s'intéresse pas à moi. Il sembla comprendre et ne fit rien de plus avant de disparaître...
Yshäel avait apprit et il se savait puissant... Pourtant ce n'était qu'un charognard... Comment ?


Résumé :
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Mer 26 Fév 2014, 13:36

Nous avons fort à faire avant que mon compagnon ne réussisse réellement à lire mes pensées, et je le crans, plus fort à faire encore avant qu'il ne sache percé l'esprit des autres pour ce genre d'exercice. C'est un peu déprimant, mais il est vrai que dès qu'il y parviendra, ce sera un atout précieux pour notre duo. Je souri d'ailleurs à cette idée avant d’apercevoir une jeune femme, mais cette dernière passe simplement son chemin après nous avoir adresser un bref coup d’œil, rien de bien méchant en somme et je détourne bien vite mon attention de cette dernière. Après tout j'ai mieux à penser, entre autre, à bouger un peu car a force de rester là, assise, j'ai des fourmis dans les jambes.

- Cette expression ne veux strictement rien dire. Tu ne peux pas avoir des fourmis dans les jambes, ça voudrait dire qu'elles sont entré sous ta peau, et je doute que ça arrive un jour.
- Azazel, mais t'as fini de te foutre de moi ?
- Hum, non. Mais tu pourrais me félicité d'avoir réussi à lire tes pensées.

Je vais le passer a la cocote ! D'ailleurs je rigole alors qu'il plaque les oreilles en arrières, se relevant d'un bond pour montrer les crocs d'un air de défi. Finalement oui, je devrais peut-être bien le félicité de s'en sortir a si bon compte, au lieu de quoi cependant, j'approche avec un air de prédatrice en chasse, observant son poil se hérisser avant d'éclater de rire, le laissant avec une expression déconfite. C'est pas encore tout a fait ça mais la boule de fourrure rousse qui me sers de compagnon sen sors pas trop mal quand même dans ses tentatives pour apprendre à lire les pensées. Shiro a sans doute raison, son côté télépathe doit bien l'aider quand même pour apprendre ce nouveau pouvoir.

- J'ai faim, on devrait peut-être revenir vers le hall ?
- Je juste à hypnotiser un rongeur si je veux manger et puis, je croyais que tu préférais le calme, petit papillon es enfers ?
- Je doute que la maîtresse des lieux en sois ravis et même si l'idée est tentante, elle me fou un peu les jetons boule de poil. Et puis, j'ai changé d'avis et j'ai bien envie de goutêr les mets du buffets.
- Elle dégage une aura plus puissante, c'est ça ? D'accord, d'accord, t'es pas forcés de te justifier comme ça.
- En quelques sortes oui, enfin, je ne sais pas mais, je n'aimerai pas l'avoir a dos, c'est ce qui est sur, autant attendre que le démon que je suis soit bien plus prêt à ce genre de folie, tu ne crois pas ?
- C'est ça, continue de te cacher sous tes airs d'ange, petite maîtresse. Aller, en route vers le buffet !
- Je ne suis pas petite ! Attends voir que je t'attrape toi !

Il détalle ventre à terre alors que je le poursuit l’espace de quelques instants, avant de juger qu'on va finir par attirer l'attention et être chassé d'ici, ce qui ne serait pas bon tant qu'Azazel n'est pas réellement capable de lire les pensées, ce pour quoi on est quand même venue, à l'origine. Le lieu est ondé de gens dont les auras ne me semblent pas toutes rassurante, bien loin de là. Nous autres démons pourrions faire un carnage lors d'évènement pareil et apporter un chaos sans nom, mais visiblement, cette idée est à écarter pour ma propre sécurité, et bien sur, Azazel, n'hésite pas à me faire savoir qu'il a lu mes pensées, preuve qu'il se débrouille très bien.

- N'attire donc pas l'attention. Aller hop, au buffet, demoiselle.

Je me penche pour caresser la tête du renard à six queues avant de continuer mon chemin, m'arrêtant dans un coin du buffet pour goûter à une tartelette, me demandant si on pourrait demander à quelqu'un s'il veux bien se soumettre à l'exercice pour savoir si Azazel parviendrait déjà à lire les pensées d'un étranger. pour sa part il est très occuper avec un morceau de viande ceci dit et j'observe le renard d'un œil attendris, laissant mes pensées diverses vagabonder sans qu'il ne semble y prêter attention.

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Ven 28 Fév 2014, 13:12


Trottinant à travers les allées gigantesques et zigzaguant entre les milliers de jambes qui se trouvaient être sur son passage, le petit chaton au pelage de neige était partit à la recherche de cette odeur familière qu’il venait de reconnaître soudainement.
Et de mon côté, je fixais le grand démon, car pour moi il l’était, d’un air timide et quelque peu hésitant, ne faisant aucunement attention aux conversations qui se déroulaient non loin de là, celles-ci tout près de la petite fille que j’avais déjà croisé, comme l’homme que je venais d’interpeller à l’instant. Lorsque que l’intéressé tourna sa tête vers moi, j’eus instinctivement un mouvement de recule, surpris et en même temps légèrement apeuré par sa carrure, voire aussi par son aspect, surtout ses cornes à vrai dire. Mais je me repris assez vite lorsque celui-ci prit alors la parole, ne voulais pas le vexer non plus, je me forçai à rester immobile, raide et aussi droit qu’un i. Hélas, bien vite j’affichai une mine assez déçu, ayant espéré qu’il allait me reconnaître, ce qui aurait pu, peut-être, me mettre plus à l’aise, mais ce ne fut malheureusement pas le cas. Je tentai alors de répondre à la question du Démon. Hésitant, le tête baissée, cherchant mes mots, tout en tapotant le bout des mes index entre eux, j’articulai quelques brides de mots.


Heu… Bien…Je… heu…

Ceci n’allait pas l’avancer, mais je n’eus pas le temps de faire de phrase plus claire que cela, qu’aussitôt, apparaissant juste derrière l’homme, la petite fille m’apostropha avec un large sourire qui eut tôt fait de me déstabiliser. Celle-ci étant bien moins portée à la timidité et beaucoup plus ouverte que moi, ce qui était quelque peu étrange pour une petite fille de son âge. Enfin peu importe, cela ne m’avais pas encore traversé l’esprit pour le moment. Elle ce souvenait de moins et cela m’apporta une certaine joie, que je lui rendis en un timide sourire, avant hocher vigoureusement le tête pour confirmer ses dires. Je saluai alors les autres personnes que la petite fille me présenta, restant hautement poli, bien que trop bafouillant, étant quelque peu impressionné.
Finalement, je repris la parole, toujours tête baissée, essayant d’expliquer pourquoi j’étais venu ici.


La dernière fois… Je heu… m’étais bien amusé… avec le… le petit… Liroa…

Je sentis tout d’un coup le rouge monter à mes joues, légèrement gêné par la question que je m’apprêtais à poser.

Est-ce que… Heu… il… est toujours là ?


Et alors que le temps d’une réponse, ou non, s’écoula, une boule de poils de blancs atterrît soudainement dans mes cheveux corbeau, les emmêlant encore plus qu’ils ne l’étaient d’habitude. Extrêmement surpris, je ne pus m’empêcher de lâcher un petit cri aigu et sursautant de quelques centimètres au moins. De mes mains, j’attrapai alors le coupable, qui alors émit un miaulement des plus satisfait et malicieux. Et mon visage, lui, voyant la petite trogne du chaton, s’illumina intensément, faisant s’afficher un large sourire sur mes lèvres. Le petit Liroa que j’avais croisé au sanctuaire était là, dans mes mains.
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Dim 02 Mar 2014, 06:37



Ethan prenait soin de son nouveau compagnon, le regardant courir sous sa forme féline autour de lui tel un petit chaton qui veut sa balle ou bien s'éloignant pour atteindre une pointe de vitesse et sauter le plus haut possible pour redevenir pégase et prendre son envol. Assurément l'orisha allait aimer ce partenaire d'aventure qui déplaçait déjà beaucoup d'air. L'animal revint vers lui, se posant à quelques pas avant de s'approcher pour lui donner un petit coup de museau dans le cou en guise de câlin. L'homme répondant en caressant la joue du pégase qu'il venait d'adopter et murmura.

- Tempête

Voilà le nom qu'il lui donnerait, représentation de cette fougue qu'il ressentait en lui, cette énergie vivifiante qui lui tiendrais compagnie en tant que monture et allié dans ses prochaines aventures. Il réalisait à quel point cette visite au jardin animalier était spéciale, ce lieu remplit d'animaux en totale liberté. Pourtant des murs formaient une enceinte mais en aucun cas leur présence porte à croire qu'une restriction quelconque existe. Ces bêtes, ces êtres vivants qui vivent en toute harmonie en ce royaume privilégié sous les bons soins de Shiro et son équipe.

L'orisha perçu alors la pensée de sa chérie, inquiet de savoir que Poupi n'était pas au près d'elle, inquiétude palpable de cette absence. Il chercha autour de lui, souhaitant d'abord repérer Emivia afin de la rejoindre au pas de course, son regard ne pouvait que constater l'arrivé rapide, trop rapide, du tigre qui vint retrouver protection derrière les jambes de sa maîtresse. Ethan s'arrêta net alors que la raison de cette course de Poupi était nul autre qu'une licorne qui tenta de stopper sa course, dérapant jusqu'à une infime distance entre elle et la sorcière. Le coeur d'Ethan s'arrêtant durant un moment qui lui sembla une éternité, tentant presque désespérément d'user de sa télékinésie pour écarter du danger sa bien-aimé mais ce fut comme si ses capacités n'étaient pas suffisante, qu'il c'était laissé submergé par la peur. Ne parvenant pas à trouver sa concentration, cette stabilité de l'esprit nécessaire pour user de ses pouvoirs avec précision. Qui sait si cette volonté qu'il avait essayé d'user n'avait pas déplacer une toute autre chose autour d'eux sans le savoir.

Alors que l'orisha reprenait son souffle, il s'avança pour rejoindre Emivia alors que la licorne faisant connaissance avec le tigre. Deux animaux qui apprenait à se connaître, n'ayant pas le choix de faire cet effort alors qu'ils allaient cohabiter ensemble dans l'entourage du petit groupe. Ses mains se posèrent sur les hanches de la brunette. «J'ai eu tellement peur que tu sois blessée... j'ai voulu te déplacer mais je n'ai pas su... » Déposant sans attendre un baiser à son cou, heureux de la sentir entière entre ses doigts. L'enlaçant en croisant les mains sur son ventre tout en regardant cette bête fantastique à la robe totalement noire. «Aussi sombre que tu l'es ...» Derrière lui Tempête s'étaient approcher, prenant sa forme féline pour s'asseoir non loin de son nouveau maître.

- Et bien, on dirait que nous avons deux nouveaux locataires au manoir, une chance qu'une petite écurie fait partie de la cour arrière.

Décidément, cette récompense à Mégido pour aide apportée était des plus pratiques pour le couple dont les compagnons rejoignaient un à un le groupe. Tout ce petit monde qui gagnerait en puissance, en force, véritable équipe qui se devrait d'être apte à travailler ensemble pour le bien de chacun.

- Prête à aller voir la petite Shiro pour certifier l'adoption ?

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Dim 02 Mar 2014, 16:53


~ Kuro observa le Bélua qui semblait hésiter sur ses mots. Sa timidité devait l'empêcher de parler facilement en présence d'inconnus. Le Démon essaya de sourire, se voulant rassurant bien que cela n'était pas dans sa nature de sourire ainsi. Shiro, elle, avait un large sourire aux lèvres et écoutait attentivement les paroles de Wulfran. Après quelques hésitations, la demoiselle finit par comprendre ce que voulait le jeune home : retrouver le petit Liroa de la dernière fois. La Reine des Ombres regarda alors le cornu, lui faisant comprendre qu'elle attendait qu'il réponde à l'adolescent. Celui-ci remarqua le regard de son amie et il prit alors la parole : « Le Liroa est toujours là Wulfran, il est bien rentré avec nous après l'intervention au sanctuaire. Il doit être quelque part dans le Jardin, peut-être t'a-t-il repéré ou alors peut-être attend-t-il sagement que tu viennes à... » Kuro n'eut pas le temps de finir sa phrase que, déjà, un félidé blanc sautait sur le Bélua pour le recoiffer. Ses pattes emmêlèrent la chevelure sombre du jeune homme qui poussa un cri de surprise. Kuro esquissa un sourire et Shiro rigola de bon cœur en voyant la scène. Wulfran saisit alors le petit chaton pour l'observer sourire tandis qu'ils se reconnaissaient. La petite fille déclara : « Je crois que vous avez votre réponse Wulfran. Je sentais bien qu'on vous épiait, maintenant, vous êtes fixé. » Elle échangea un bref regard avec la Gardienne du sceau avant de revenir sur le duo Bélua-Liroa. L'Ombre était comblée de voir un nouvelle amitié naître entre un Homme et un animal. Elle faisait aussi ce travail pour la beauté de ses rencontres et de ses relations, aussi solide que la fraternité. Kuro croisa les bras, pensif. La scène lui rappela la première fois qu'il avait rencontré Ray. Shiro avait réussit à l'approcher, mais celle-ci comprit instinctivement que c'était entre Kuro et le dragon qu'était la chimie.

Même regard, même caractère, même façon de penser, en dépit de quelques différences, le cornu et l'Indomptable des Cieux s'étaient aussitôt mis au défi de prouver à l'autre qu'il était le plus fort. Rivalité qui se transforma à une rapidité éclaire en amitié dure comme du roc. Pourtant, le Démon avait une personnalité très impassible, renfermée et solitaire, comme le Raygi. Cependant, peut-être fusse cela qui les rapprochassent. Aujourd'hui, le dragon et l'Homme étaient très complices, tout comme Shiro et sa dragonne céleste. Jamais le Démon n'aurait cru se lie avec un animal, bien l'admiration qu'il leur portait et les quelques amis animaliers qu'il avait eu avant le jour de sa rencontre avec la Reine des Ombres. Shiro, quant à elle, avait toujours eu une fusion avec eux, de par sa nature, mais aussi sa solitude de petite fille après la mort de sa grand-mère elfique. Peut-être que, si elle était encore une Elfe, la petite fille aurait plus de facilité avec les animaux, cependant, l'ex-Passeuse était heureuse d'être une Ombre et de servir la cause du cycle de la vie. Là était sa place. En sachant cela, Kuro n'arrêtait pas de se dire que lui aussi, un jour, il trouverait sa place parmi une race des terres du Yin et du Yang. Laquelle ? Il ne savait pas, en revanche, peut-être le serait-il plus tard...


« Je suis contente pour vous Wulfran. Ce petit Liroa ne vous a pas oublié depuis le sanctuaire et, je crois qu'il a attendu jusqu'à aujourd'hui avec l'espoir de vous revoir. Vous souhaitez peut-être lui donner un nom, vu que ce bout de chou n'en a pas ? » L'Esprit de la Mort afficha un resplendissant sourire tout en observant le jeune homme et le chat. Kuro se tenait un peu à l'écart de la discussion, car, comme d'habitude, il se sentait de trop dans la conversation. Parmi la foule des visiteurs et des boules de poils, Dashan continuait son slalome et la surveillance du lieu. Sa démarche lente avait effectué plusieurs fois le tour du Hall et d'autres pièces. L'Ombre et son meilleur ami attendaient donc la réponse du Bélua. La journée arrivait à son milieu et le soleil persévérait dans sa montée. Le banquet du Hall était bientôt vide, heureusement, d'autres plats chauffés et frétillaient d'impatience à l'idée de se retrouver sur la grande table centrale. Ceux-ci ne tarderaient pas à arriver, fumant, sur le banquet, pendant que la journée portes ouvertes continuait de battre son plein.

Résumé + Info:
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Dim 02 Mar 2014, 23:43

Lioons passa les portes du jardin animalier. Encore une fois il e savait pas réellement ce qui le poussait à aller dans tel ou tel endroit. Il avait juste suivi un groupe tout en écoutant leurs conversations. C’était un peu la façon de vivre du jeune homme, comme une feuille portée au grès du vent. Il suivait le courant. Il ne savait pas où il voulait se rendre mais savait juste que le voyage était important. Ainsi il passait d’un continent à l’autre, écoutant les rumeurs, les récits et cherchant la gloire, l’aventure. Cette fois c’était dans ce parc animalier que le vent l’avait conduit. Il avait entendu les gens parler des merveilles qu’il pouvait receler et cela l’avait intrigué. Il avait aussi entendu qu’aujourd’hui était un jour particulier, puisqu’il y avait une sorte de porte ouverte, où chaque visiteur pouvait repartir accompagner d’un animal du fameux jardin. Il suffisait juste de trouver un compagnon qui déciderait de suivre le visiteur. Cela était plutôt simple et intrigant. Beaucoup de monde rêvait d’être accompagné d’un animal fidèle et particulier. Certains devaient être là juste pour trouver un chien, un chat ou un petit animal pour leur enfant. D’autres voulaient un compagnon de route, une monture peut être ? D’autres encore espéraient surement repartir accompagnés d’un redoutable dragon ou d’un animal aussi féroce qu’un tigre. Et enfin, les plus excentriques s’imaginaient surement repartir en compagnie d’une créature atypique ou des plus rares. Lioons n’avait pas la prétention de dompter un dragon. Mais il comptait bien rendre visite à l’une de ces créatures mythiques. Il voulait voir un dragon de ses propres yeux.

Continuant de suivre le petit groupe, Lioons arriva dans une grande salle qui semblait être le hall d’accueil du lieu. Une grande table avait été dressée et de nombreux mets étaient disposés ca et la pour les visiteurs. Et les animaux semblait il aussi : un petit singe venait de bondir sur la table, de saisir un fruit, et repartait dans l’autre sens son butin en main. Toutes les créatures ici présentes semblaient vivre en harmonie et cette vision fit sourire le jeune homme qui se dirigea vers le banquet. Eh oui, pour une fois qu’il n’en avait pas pour son argent il n’allait pas se priver. Attrapant un petit pain dans un récipient en osier, le jeune homme s’appuya contre la grande table pour jeter un coup d’œil autour de lui. Il ne voyait personne qu’il connaissait. Aucune de ses connaissances ne semblait être présente dans le parc. Sauf une. Lioons avait en effet aperçu un homme qu’il avait rencontré récemment. Le sorcier, Mormearn, marchait en compagnie d’un animal étrange. Les deux êtres s’étaient bien trouvés, pensa le jeune homme. Du peu qu’il connaissait le sorcier il n’imaginait pas meilleur créature que celle-ci pour être le compagnon de l’homme mystérieux. Pourtant c’était la première fois qu’il voyait un tel animal. Si la créature venait du parc animalier, Lioons ne doutait pas qu’il devait y avoir des espèces qu’il n’avait surement jamais vu et qui méritaient le détour. Avide de satisfaire sa curiosité le jeune homme finit de manger son troisième petit pain et se dirigea vers la partie extérieure du parc. Il devait y avoir des choses splendides à découvrir.

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Lun 03 Mar 2014, 11:44



Emivia fit un petit sourire en coin aux pensées de son chéri. Elle n’avait étrangement pas eu peur lorsqu’elle s’était attendue à l’impact. Comme si elle s’était sentie immortelle, alors qu’il n’en était rien de tout cela, surement un tour de l’adrénaline. « Je vais bien mon chéri. Etrange, cet animal n’est pas répertorié dans le parc, on dirait… ». Son sourire se fit plus grand et un brin malicieux tandis qu’elle caressait l’encolure de l’équidé. « Il… ». Elle se pencha légèrement sur le côté puis se reprit. « Ah non elle… Elle est parfaite pour moi. ». L’animal eut un hennissement en direction du félin derrière Ethan. Ils semblaient communiquer entre eux. Ceci attira la curiosité et le regard de la demoiselle.
- Et bien, on dirait que nous avons deux nouveaux locataires au manoir, une chance qu'une petite écurie fait partie de la cour arrière.
- Deux ?... Oh ! Qu’est ce… donc ?
Elle admirait la bête sans s’approcher, connaissant la réaction que pouvait avoir son félin avec un autre animal et ne prenant aucun risque avec sa licorne.
- Si cela continue, nous allons devoir pousser les murs…
Elle eut un petit rire. Sachant bien que pour l’instant, tous les espaces étaient loin d’être aménagés mais cela se remplissait de plus en plus.

Elle fit un petit hochement dans l’affirmative, même si elle ne savait pas trop les démarches à suivre dans ce genre de cas, puis vola un baiser à sa moitié avant de le prendre par la main, direction le Hall. Poupi reprit sa forme de petit chaton et se mit à courir devant eux, ouvrant la voix. La licorne, quand à elle, suivait Emivia au pas derrière cette dernière. Le regard de la demoiselle se posa sur un orisha, facilement repérable à leurs yeux vairons, qu’elle détailla légèrement. « Tiens, un jeune homme appartenant à ton peuple mon ange… ». Elle ne s’y attarda cependant pas plus que cela, vraiment pressée de connaitre les modalités pour l’adoption de son nouveau compagnon. La demoiselle vit alors que la tenancière des lieux était occupée avec un jeune homme. Ce dernier tenait un animal entre les mains. Peut être fallait il apposer une signature sur un papier ? Elle attendit un instant à l’écart puis finit par s’approcher. Repérant Kuro un peu sur le côté, elle s’avança vers lui lentement, la licorne restant légèrement en arrière. Poupi était parti chiper un truc à grignoter. Elle se racla un peu la gorge avant de parler.
- Excusez-moi à nouveau… Y a-t-il quelconque document à signer ou autres démarches à faire pour finaliser une adoption ?
Elle fit un léger sourire et attendit sagement une réponse, les laissant juger et regarder l’équidé. Ce dernier avait parcouru l’intérieur d’un regard légèrement apeuré puis avait posé ses prunelles dorées sur la petite Shiro. Décidément cette petite demoiselle devait avoir un don particulier avec les animaux et surtout ceux de ce parc. A moins que ce ne soit son air enjoué et enfantin qui attirait ainsi les bêtes. Quoi qu’il en soit, Emivia était fière d’avoir enfin trouvé une monture digne d’elle qui allait l’accompagner dans tous ses déplacements. Et entre les diverses quêtes qu’elle avait à entreprendre en plus de ses recherches à mener à bien, elle serait très souvent sur les routes. Le félin se fit alors un festin avec divers mets du banquet avant de se décider à rejoindre sa maîtresse.


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Lun 03 Mar 2014, 18:07

Déambulant à travers le grand hall du bâtiment, le mercenaire venait tout juste d’arriver en ce lieu, et semblait chercher quelque chose en particulier.
L’homme avait entendu parler de l’événement qui se déroulait actuellement au jardin animalier, au cours d’un passage dans l’une des nombreuses tavernes du continent qu’il avait commencé à fréquenter, mais il eut tôt fait de quitter cette dernière pour se diriger en direction du parc.
A vrai dire, la seule raison de sa présence ici était seulement et uniquement pour le buffet qui était proposé à ceux présents et Kain n’allait pas s’en priver pour pouvoir ainsi s’empiffrer à l’œil et aussi dans le même temps économiser le prix d’un ou plusieurs repas. Celui-ci aurait très put venir dans cet endroit pour les différents animaux disponibles à l’adoption, mais cela ne l’intéressait nullement, n’en voyant pas trop l’intérêt et du peu qu’il avait vu actuellement, les bestioles présentes lui paraissaient bien trop petites et trop faible pour qu’elles puissent attiser sa curiosité.
Finalement, après un petit temps de recherche, l’Elémental vit au loin le buffet qui se dressait devant ses yeux. Sans grandes difficultés, il réussit à aller jusqu’à ce dernier, n’ayant pas à zigzaguer entre les gens qui barraient le chemin. Ceux-ci s’étant subitement écartés en le voyant s’approcher d’eux revêtus de son armure de mercenaire, à laquelle il ne manquant que son épée, mais cela restant pour le moins tout aussi impressionnant et assez original en un tel lieu pour que personne n’aient envie de lui chercher des noises.

Enfin, arrivé devant le saint Graal qu’était le buffet, la véritable machine à engloutir la nourriture qu’était le mercenaire ce mit en marche, piquant ici et là les divers mets qui lui tombaient sous la main, peu importait quoi tant que cela se mangeait. Tous cela était entièrement gratuit et il n’allait pas s’en priver, allant même jusqu’à piquer une sucrerie qu’un petit singe s’apprêtait tout juste à prendre. Ce dernier commença alors à protester contre l’homme, mais celui-ci, n’y faisant aucunement attention continua de se servir à volonté sans ce soucier dans autres. Et voyant qu’il n’allait pas pouvoir récupérer sa douceur, n’y même manger quoique ce soit temps que cet individu était là, l’animal décida d’aller à l’autre bout de la table là ou Kain ne se servait pas encore.
Et après quelques bouchées, voyant que les différents plateaux de nourriture devant lui commençaient à être vide, il décida de changer de coin, faisant alors le tour du buffet tout en picorant de ci de là quelques échantillons sur les plats encore remplis.
Suivant son estomac le long de la nourriture qui s’offrait à lui, l’homme ne tarda pas à rencontrer un premier obstacle, manquant de peu de heurter une jeune femme, du moins l’aurait-il heurter s’il ne c’était pas subitement arrêté à quelques centimètres d’elle, ayant remarqué sa chevelure d’ébène contrastant avec la luminosité de la pièce.
Kain lâcha alors, d’une voix et d’un ton assez neutre, mais hélas sans grande conviction :


Oups ! S’cusez…

Ses yeux lorgnèrent un instant sur le visage de l’inconnue, plutôt jolie, avant de revenir sur le banquet, continuant son petit tour en piquant les divers aliments à disposition

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Mar 04 Mar 2014, 11:00

~ Le Démon regarda son amie continuer de s'émerveiller de la scène entre Wulfran et le petit chat. Sans savoir pourquoi, il pensa un instant à Eyji. Que pouvait bien faire l'Humain dehors en ce moment ? Conseiller les gens ? Faire une course contre un pégase ? Combattre à griffon avec la seule force de ses mains ? Brosser des oiseaux qui voulaient un beau plumage ? Ou bien, faire un jogging sous l'ombrage agréable des arbres, en solitaire ou en compagnie de Shimy pour l'énerver ? Hmm... Kuro secoua la tête. Décidément, il fallait croire qu'il ne trouvait rien à faire, à l'inverse total de Shiro qui paraissait être aux anges. Finalement, il entendit une voix connue l'apostropher. L'homme aux bras croisés se tourna vers la source du bruit et reconnut la Sorcière de tout à l'heure ainsi que son petit ami. Il essaya de se remémorer les prénoms, qui revinrent instinctivement : Emivia et Ethan. Si la mémoire de Shiro pouvait être assez performante pour enregistrer le moindre visage et prénom des gens qu'elle croisait, ne serait que pour une discussion dans une fil d'attente, il était capable d'en faire de même. Après tout, un assassin n'écrivait jamais rien, il avait tout dans la tête. Le jeune homme cornu lui sourit alors que la dame prenait la parole, lui demandant s'il fallait faire une quelconque démarche officielle pour concrétiser l'adoption. Kuro lui répondit dans la foulé : « Non mademoiselle, pour tout vous dire il n'y a ni papier à signer, ni avertissement à faire, bien que ça soit mieux. Shiro considère que, du moment que l'animal vous choisi, c'est qu'il vous trouve digne de son amitié et de sa confiance et, qu'en d'autres termes, il sait qui il choisit de prendre comme camarade de route. De plus, je ne sais pas par quel moyen Shiro connaît, après chaque portes ouvertes, toutes les adoptions qu'il y a eu, les animaux partis et les personnes avec qui ils sont. Allez savoir son secret, avec tous ceux qu'elle connaît... »

Par la suite, il posa ses iris lunaires sur la licorne qui accompagnait la jeune femme. Leurs yeux colorés se croisèrent. Kuro esquissa un sourire, il avait peu croisé cet équidé durant son temps passé à l'arrière du Jardin. Le Démon revint sur la jeune femme et enchaîna aussitôt : « La licorne qui vous a choisi est très jolie. Je l'ai rarement aperçu à l'arrière du Jardin, il faut dire qu'elle se cachait bien. En tout cas, je suis heureux de constater qu'elle a trouvé une partenaire de voyage. Prenez-en soin et veillez sur elle, bien que je pense que je n'ai pas à m'en faire. » Kuro, sous ses airs d'homme impassible et imperturbable, aimait beaucoup les animaux. Au fond, Shiro avait construit ce Jardin Animalier avec son accord, et c'était ensemble, avec leurs amis animaux, qu'ils avaient commencé l'édification du bâtiment et des lieux extérieurs, avant l'aide d'autres personnes volontaires. Un dur labeur... Néanmoins, aujourd'hui, le résultat était là, visible et plus concret que jamais. Ils pouvaient apprécier le résultat de ce travail au travers des sourires des visiteurs, des yeux émerveillés des animaux et des incroyables rencontres comme celle de Cassiopée et Emivia. La rencontre tant souhaitée par Shiro, entre le monde des animaux et le monde des Hommes, était finalement devenu réalité. Il remarqua aussi Ethan, accompagné d'un Pégase Tigré. Bel animal. Il sourit à l'homme et déclara : « Je vois que vous avez, vous aussi, trouvez votre bonheur. C'est Shiro qui va être contente. Comme pour votre amie, prenez soin de votre camarade et veillez sur lui comme il veillera sur vous. »

Le jeune homme sourit, ne pouvant rien dire de plus. Effectivement, tout reposer dans les mains de ceux qui adopter désormais. A eux de forger le lien, de faire grandir l'amitié entre eux et leurs amis animaux, bien que le Jardin restait ouvert après chaque adoption si les personnes en avaient besoin. Kuro se demandait tout de même pourquoi Shiro ne faisait pas noter les adoptions. Elle devait avoir énormément confiance en sa super-mémoire qui surprenait toujours le Démon. Il espérait avoir correctement répondu à la jeune femme et au jeune homme, observant une dernière fois les deux équidés, l'un ailé, l'autre cornu. En y repensant, Kuro se surprit lui-même à autant parler, à croire que les animaux rendaient ses veilles et mauvaises manies quasiment inexistantes.

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Mar 04 Mar 2014, 21:57


Le rouges encore aux joues, j’écoutais docilement la réponse du démon, la tête légèrement baissée, tel un enfant venant tout juste de faire une bêtise. Mais le dénommé Kuro n’eut même pas le temps de finir sa phrase que déjà le fameux Liroa était venu se percher sur mon crâne. J’attrapai alors le petite chenapan, un sourire des plus radieux d’affiché sur mon visage, celui-ci rayonnant alors de bonheur.
Je tournai un instant ma tête en direction de la petite fille, lui offrant mon plus beau sourire et un profond remerciement pour avoir garder le petit chaton blanc. Mais j’eus vite fait de reporter mon attention sur ce dernier, miaulant en agitant les pattes d’un air impatient, je compris immédiatement ce qu’il désirait. Et sans le faire attendre, je l’approchais aussitôt de mon visage afin de la câliner tendrement, tout en rigolant doucement à cause de ses poils qui venaient me chatouiller le cou. Je continuais à le serrer entre mes bras, extrêmement heureux d’avoir retrouvé ce qui allait être mon nouvel ami et compagnon de route. Peu après, je m’assis sur le sol tout en lâchant le Liroa, le libérant ainsi de mon étreinte, mais le chaton n’était pas encore près de me lâcher aussi facilement, et moi non plus d’ailleurs. Étant à sa hauteur, je commençai alors à m’amuser avec lui, tel un enfant avec son jouet préféré, et, étrangement, sans me soucier du regard des autres personnes présente aux alentours, en compagnie d’animaux ma timidité avait la bonne ou fâcheuse tendance à disparaître.

Soudain, la voix de Shiro me sortit de mon monde merveilleux en compagnie du chaton. Je levai alors ma tête en direction de celle-ci, tout en grattouillant le crâne du petit Liroa qui ronronnait tendrement sur ma cuisse, l’air au ange. Sans l’once de timidité n’y même d’hésitation dans la voix je répondis avec la plus grande joie et le sourire le plus radieux à la petite fille.


Moi aussi j’avais l’espoir de le revoir et je suis très content de l’avoir retrouvé !

Je pris ensuite le petit animal dans mes mains et le portai devant mes yeux, l’observant d’un air interrogateur.

Hmm… Un nom hein ? Quel nom voudrais tu ? Tout blanc et tout mignon… Que dirais tu de laine ?


L’intéressé poussa un bref miaulement, signe de désapprobation. Je cherchais alors d’autres noms à lui proposer.

Non pas ce nom là ? D’accord. Que dirais tu de… Nuage ? Il te plait celui-là ?

Deux miaulements vinrent alors confirmer son choix. C’est décidé, il allait s’appeler Nuage.

On dirait qu’il te plait ce nom là. C’est décidé pour Nuage alors.


Je me redressais alors vivement, tout heureux de l’avoir enfin nommé. Me tournant vers la petite fille s’occupant des adoptions, je lui présentait alors Nuage, le lui mettant littéralement sous le nez, tout en déclarant d’une voix claire et quelque peu enfantine.


Je vais l’appeler Nuage !

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Mer 05 Mar 2014, 01:09

Encore un peu intrigué et stupéfait par ce à quoi je venais d'assister, je me sentis comme sortir d'un rêve quand un mouvement sous mon regard ré-orienta mon attention. C'était simplement Yshäel, devant moi, qui avait brusquement tourné la tête pour s'assurer que je le suivais. Je me mis alors en marche, le laissant de nouveau vagabonder dans la forêt. J'étais en train de réaliser à quel point le monde des animaux m'était inconnu. Il s'y passait parfois des choses que les humains pouvaient comprendre car assez proches de nos comportements les plus instinctifs. Mais la plupart du temps, les interactions qu'avaient développé les animaux les uns envers les autres, tandis que nous élaborions nos propres façons d'échanger grâce à la parole, avaient tant dérivé que sans leur étude nous ne pouvions en comprendre le sens.
Tandis que je réfléchissais à ces connaissances que ma curiosité semblait ruminer, je sentis soudain un changement d'atmosphère. Relevant la tête et semblant ouvrir les yeux tant mon esprit s'était séparé du monde réel durant ma réflexion, je vis Yshäel, de nouveau campé sur ses pattes avec une forme d'inquiétude dans la crispation de ses muscles. Visiblement, contrairement à tout à l'heure où son attitude avait plutôt été une réaction de défense préventive car il était alors incapable de savoir quel animal allait se révéler à nous, ici il semblait très bien savoir qu'elle genre d'animal se trouvait face à lui et pour cause : il levait la tête en une direction très précise. Ainsi, je me permis de déduire de cette attitude qu'il considérait déjà l'étranger comme potentiellement dangereux. Levant à mon tour la tête je constatais avec un étonnement non feint l'objet de la méfiance du Thêor : un oiseau.
Un énorme oiseau qui devait même probablement être une sorte de rapace. Son plumage était d'un noir profond avec de nombreux reflets violacés. Le volatile était tout bonnement gigantesque. Un condor semblait petit à son côté. Je compris ce qui, dans l'attitude de l'être ailé avait inquiété Yshäel : son calme. Bien qu'en hauteur, il était d'un calme froid et impassible qui en disait long sur sa façon de nous concevoir : il n'avait absolument pas peur de nous. Alors qu'Yshäel s'immobilisait au moindre mouvement autour de lui, réaction typique du prédateur, ce chasseur des cieux, pourtant rapace au moins aussi haut dans la chaîne alimentaire que le Thêor, semblait maîtriser à son goût si bien la situation qu'il n'éprouvait pas la moindre inquiétude.
L'oiseau me fixait, d'un regard profond. Ni malsain, ni provocateur et encore moins menaçant. Il me fixait simplement, comme s'il essayait de sonder mon âme. Et j'avais véritablement l'impression que c'était ce qu'il faisait. Pourtant, peu de gens en ce monde en était capable alors quand il s'agissait d'animaux... J'étais un peu mal à l'aise d'être ainsi épié et en même temps ce rapace soulevait un tel mystère pour moi que je ne parvenais pas à détacher mon regard, complètement envoûté par la curiosité. Soudain, je vis le fin pelage noir qui englobait ses yeux, remplis d'un pourpre d'une beauté digne de la magie noire elle-même, se mouvoir, à la façon de sourcils, ce qui était fort impressionnant venant d'un animal. D'autant plus qu'il s'agissait d'un mouvement visant à afficher une émotion : la curiosité. Si je ne l'avais pas vu, je ne l'aurais jamais pensé possible. Ce rapace avait dans le regard quelque chose d'incroyable, d'incomparable...
Au-dessous de moi, un sifflement retentis. Toujours aussi peu rassuré, le Thêor signifiait son mécontentement, une façon de donner matière au volatile à réaction afin de glaner des informations sur lui et de déterminer si oui ou non il devait se sentir menacé... Une réaction digne de moi-même et j'en étais assez fier, à vrai dire. Je vis le sombre animal baisser la tête vers mon Thêor, penchant son long cou, et le fixer dans les yeux. Soudain, il sembla perdre cette touche qui m'avait si impressionné dans son regard pour former une expression faciale plus... bestiale. Dans ses yeux, j'eus l'impression de voir quelque chose de familier, comme une impression de déjà vu. Quelque chose que je venais de voir à l'instant mais qui n'était pas chez le rapace à la base. Baissant mon propre regard sur Yshäel, je compris ce que j'avais vu dans celui de l'animal ailé. Il avait été un miroir exacte du mélange de menace et d'inquiétude qui constituait le message que le Thêor cherchait à envoyer à travers son regard. L'oiseau ne montrait pas simplement lui aussi de l'inquiétude et une menace silencieuse : il présentait exactement les mêmes menace et la même inquiétude. On aurait dit que l'âme de l'animal reptilien qu'était ma monture avait investit le corps du maître perché et qu'il voyait le même rapace face à lui qu'Yshäel voyait...
Au bout de quelques secondes, à peine, le lointain cousin du vautour vint ajouter à cette vision irréaliste une touche qui sembla venir troubler les couleur du tableau que nous formions avec un tranchant d'acier qui me fit frissonner : il fronça quelque peu les sourcils, ajoutant à toutes les émotions qu'il renvoyait à Yshäel une touche de sévérité. Le Thêor sembla foudroyé sur place et s'allongea contre le sol, ventre à terre et les pattes repliées contre son corps ainsi que sa queue. Il baissa la tête et sembla presque se réfugier dans une position fœtale. À cet instant, le rapace releva la tête et se mit de nouveau à me fixer. Cette fois pourtant, je compris immédiatement quelle était cette touche incroyable qui m'avait fasciné la première fois et qui continuait de me fasciner cette fois encore. Dans le regard de l'oiseau se reflétait un regard... humain ! Comme si on avait transformé un homme en cet être à plumes et qu'il me fixait, certes avec des yeux d'oiseau, mais d'un regard humain, seule façon de m'observer qu'il connaissait... Comment diable cela était-il possible ?
Prit d'un élan de curiosité, je réagis d'instinct, soulevant avec un calme mesuré mon bras, le coude replié pour présenter mon bras parallèlement à moi-même en un perchoir, invitant le sombre cousin du vautour à me rejoindre. Et je fus surpris de réaliser que sa curiosité n'était pas feinte. En effet, il écarta les ailes avec une majesté qui m'ébranla un moment avant de venir se poser sur ce que je lui présentais. Un peu impressionné d'avoir un tel animal, fort lourd d'ailleurs, posé sur mon bras, je l'écartais du plus que je pouvais de mon corps pour conserver un minimum de distance entre lui et moi. Il se crispa un moment puis finit par se détendre et continua de m'observer avec son regard intrigué qui était le parfait reflet du mien. Il était aussi curieux de comprendre des choses à mon propos que moi d'en apprendre de lui. Soudain, je le vis se détendre et afficher un regard des plus neutres. Comme si, pour compenser sa capacité à imiter les émotions des autres, il avait pour seul expression disponible pour lui une neutralité parfaite. "imiter les émotions des autres..." Était-il possible que... Je devais en avoir le cœur net et je savais précisément qui pourrait me renseigner à ce propos ! Mais soudain, l'animal se mit à m'agripper le bras, serrant celui-ci avec ses serres. D'abord inquiet, je constatais de nouveau qu'il affichait une neutralité totale. Bien qu'il était possible que ce soit une contrepartie d'un pouvoir et que ses émotions soient tout autres, je ne pus m'empêcher d'avoir l'impression que cela n'avait rien d'agressif. Je pris alors conscience sans comprendre pourquoi que ce qui se passait était devenu un élément déterminant. Recouvrant mon calme, je me mis à serrer mon point tandis que les serres de l'oiseau de nuit commençaient à déchirer mes vêtements (Encore ! Combien de fois allais-je devoir faire refaire ce haut ?). Je sentais en moi monter un instinct de dominance précédé de peu par un léger désir de possession. Les serres s'enfoncèrent alors dans ma chair et le sang se mit à couler à flot. La douleur était lancinante mais je n'en laissais rien paraître et tâchais même de briser celle-ci au niveau de mon mental même. Je pus alors comme apprécier la douceur du liquide chaud couler le long de mon bras. Je n'avais jamais repoussé les limites de la douleur avec une telle précision, bien qu'ici elle fut minime. Je découvrais qu'ainsi, il était possible de la transformer en plaisir... C'était une étrange sensation mais pas particulièrement désirable pour autant. Finalement, je vis le rapace incliner la tête face à mon regard qui était devenu involontairement d'acier avant de relâcher la pression. Mais je fus obligé de maintenir ma concentration car le retrait de ses serres de ma peau était presque aussi douloureux que leur pénétration l'avait été. Finalement, je détendis le poing et écartais la main avec une certaine douceur qui m'impressionnais moi-même, considérant que des décharges de douleur parcouraient mon bras. Abaissant très légèrement mon bras entier et l'écartant de moi, j'eus le sentiment d'inviter au mieux l'oiseau à prendre la place que je lui proposais. Et celui-ci compris immédiatement. Écartant de nouveau les ailes avec un calme maître, le sombre volatile prit son envol pour quelques centimètres, ce qui était impressionnant en soi. Il fallait une grâce exceptionnelle pour être en mesure de faire si peu de chemin en prenant son envol puis en se posant.
Soudain, la douleur me rattrapa et j'eus un frisson qui ne manqua pas de crisper chacun des muscles de mon corps. Heureusement, les blessures n'étaient pas profondes et si j'allais continuer de signer un moment, cela se serait arrêté d'ici à ce que je rejoigne le bâtiment principal du Jardin où je comptais bien y retrouver la jeune Shiro...


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Mer 05 Mar 2014, 15:22

Lioons venait donc de quitter le somptueux banquet dans le hall principal. Après avoir quelque peu allégé sa faim, il comptait bien visiter un peu ce parc qu’il ne connaissait absolument pas. Il ne doutait pas que le lieu devait regrouper toutes les créatures possibles et inimaginables et il avait bien envie d’en faire le tour et de rencontrer les espèces les plus rares, les plus impressionnantes. Suivant son instinct le jeune homme se dirigea vers l’arrière du bâtiment. Ce fut d’abord le large trône qui le décida. L’imposant fauteuil dominait la salle de part sa taille et beauté. Il était incrusté de pierres magnifiques, les cristaux de différentes couleurs apparaissaient de façon ordonnée et ingénieuse. Du velours rouge reposait sur l’assise du trône, il était parsemé de poils courts et fins de différentes couleurs. Lioons se demandait à quel animal ces poils pouvaient bien appartenir quand une petite bête bondit sur un des bras du siège royal. Un chat au pelage roux et blanc venait de monter sur le trône et miaulait devant le jeune homme, comme l’appelant pour quelque caresse. Lioons monta les quelques marches et caressa le petit animal. C’était comme s’il avait obéit aux ordres d’un monarque assis sur son trône. Mais il connaissait déjà les chats et il n’allait pas rester la pendant des heures à assouvir les besoins de ce petit tyran. Il s’éloigna donc du siège, laissant le chat qui se mit en boule sur le siège, laissant échapper, après ses ronronnements, un petit miaulement de contestation.

Lioons se dirigea vers une grande porte non loin du trône. Un large rayon de soleil passait par la grande ouverture qui semblait donner sur une large plaine. Cette partie du parc semblait attrayante et c’est ce qui décida le jeune homme à emprunter ce chemin. Il passa la grande ouverture et arriva sur une grande étendu verte éclairée par un soleil porté à son apogée. Le tableau verdoyant qu’avait Lioons devant les yeux était splendide. Il ne regrettait pour l’instant pas d’être venu et il appréciait même ce lieu de plus en plus. La pelouse qui se dressait en face de lui s’étendait à perte de vue, le jeune Orisha avait l’impression de s’être téléporté sur les terres d’émeraudes. Ce n’était, certes, pas le genre de paysage que Lioons appréciait le plus, mais il ne pouvait certainement pas dire qu’il trouvait ces lieux sans intérêt et dénués d’une certaine beauté.

Ainsi continuant de marcher sans vraiment savoir où il se rendait, le jeune homme observait toutes les créatures autour de lui. On pouvait voir des troupeaux de chevaux galoper dans la clairière, ou un griffon fendre les cieux ou encore écouter le chant des oiseaux passant au dessus des têtes des visiteurs présent. Ce fut d’ailleurs ces derniers qui retinrent l’attention du jeune homme. De grandes Colombes virevoltaient dans le ciel, tournoyant les unes autour des autres dans une sorte de danses aériennes assez magistrale.  Lioons observait la scène, ébahi par la beauté de ces petits êtres recouverts de plumes d’un blanc pur. Sans s’en rendre vraiment compte il ne suivait seulement les Colombes avec ses yeux. Il marchait sans regarder devant lui en suivant leurs déplacements agiles et rapides. Il était comme hypnotisé, totalement captivé par le chant jovial et leur battement d’ailes à la fois vif et délicat. C’est de cette façon que le jeune homme arriva aux frontières de la forêt du parc animalier. Les Colombes s’enfoncèrent dans les profondeurs de ce lieu magique, se dérobant à la vue de l’Orisha. Intrigué, ce dernier pénétra dans la forêt à la recherche de ces oiseaux blancs qui l’avaient captivé.

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Mer 05 Mar 2014, 19:28


Adorable poulain à la robe d'un blanc immaculé. Il semblait curieux et fragile, avec ses yeux clairs, deux perles d'un bleu pur qui rappelait le ciel ou l'océan. Il ne devait pas avoir plus de quelques mois. C'était encore un bébé. Mais d'un coup d'œil, il était aisé de comprendre qu'il n'avait ni parent ni meute. C'était un petit solitaire, un isolé. Mais en cet instant, il n'avait guère l'air perdu ou malheureux. Dans les bras de Louve où il se lovait avec amour, il avait simplement l'air bien, loin de la petite créature effrayé qui hennissait dans un buisson. Du bout des doigts, l'Elfe caressait la crinière du petit animal. Elle était plus foncé que sa robe. Il promettait d'être une licorne majestueuse et différente de celles qu'on avait l'habitude de croiser. « Comment vais-je t'appeler... » murmura la demoiselle tout bas, pensive et rêveuse. Elle n'avait encore parlé à personne dans le Jardin de sa volonté d'adopter le poulain. Malgré tout, elle se voyait déjà à ses côtés, à l'élever. « Que penses-tu de ...» Elle voulait lui donner un prénom elfique en l'honneur de sa nouvelle patrie qu'elle aimait tant, et dont la langue était si douce et mélodieuse. « Meneldil.» Un léger sourire étira les lèvres roses de la jeune femme. Cela lui plaisait. « Qu'en penses-tu ? Meneldil. Ça signifie juge ou ordonnateur. Je conçois que ce soit un peu lourd, mais dans le village de mon enfance, les licornes étaient les créatures de la pureté et de la justice.» Parler à la petite créature lui faisait le plus grand bien. Cela lui permettait d'oublier Haru, cette déchue qui ne voulait pas la lâcher et l'importunait nuit et jour, qu'elle était la seule à voir. La maladie des Elfes qui s'élevaient.  Mais c'était une étape à passer, et la dernière pour se débarrasser de son passé de vices et de crimes.

Le poulain se débattit doucement en poussant un petit glapissement plaintif. Dans un sourire, Louve le reposa par terre avec une infinie précaution. Et Meneldil se mit à galoper, maladroit et hésitant. Il dérapa au bout de quelques mètres et tomba à la renverse. Louve rit. Il était un peu empoté. Mais c'était assez attendrissant. Et c'était la maladresse de la jeunesse. Doucement, la jeune femme glissa ses mains dans ses poches, et continua à avancer dans le grand jardin. « Excusez-moi ?» souffla l'Elfe en apercevant la silhouette d'une femme qui guettait les environs. C'était une grande rousse sensuelle qui souriait légèrement. « Oui ? Puis-je vous aider ? » Elle pencha la tête sur le côté, et vit le poulain qui courut dans les jambes de la demoiselle aux grands yeux violets. « C'est pour une adoption. Vous avez trouvé votre bonheur ? » - « C'est lui qui m'a trouvé.» Les deux jeunes femmes discutèrent ensemble quelques instants, brièvement, allant droit au but. « Il n'y a aucun soucis.» conclut Kyrie en passant ses mains dans ses cheveux. « Élevez bien ce petit. Bonne journée.» - « Vous de même. Allez, viens Meneldil.» Après quelques minutes de marche, Louve tomba sur celle qui gérait le jardin.

« Bonjour. Enchantée. Sora, n'est-ce pas ? » Voix douce et hésitante. Mal à l'aise, Louve se frottait les bras. « Je viens simplement vous prévenir de mon départ, et surtout celui du petit poulain qui a choisit de m'accompagner. Une licorne hybride si je ne me trompe pas.» Enfant des lumières et des ténèbres. C'était des créatures rarissimes. Il n'en existait pas plus d'une demi douzaine, car il était exceptionnel que les espèces se mélangent, et lorsque cela se produisait, la progéniture était chassé par les meutes, ou par les mercenaires. « Je lui ai déjà donné un nom. Il s'appelle Meneldil.» Elle savait que c'était un petit mâle. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Puis elle hocha doucement la tête pour saluer l'Ombre, avant de s'éclipser, sans omettre toutefois avant de faire un petit tour vers le banquet du Hall pour grignoter un peu.

« Maman ! » pépia Orion non loin du Jardin, avec le chat dans les bras. « Alors ?» Elle ne répondit pas, se contentant de sourire. Et elle fit un pas sur le côté pour faire découvrir la petite licorne. « Wahou !» Et doucement, il se rapprocha de ce nouvel ami pour faire plus ample connaissance.

Spoiler:
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Aaliah Z'Odra
~ Ombre ~ Niveau I ~

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◈ YinYanisé(e) le : 22/02/2011
◈ Âme(s) Soeur(s) : On ne peut conquérir un coeur qui abrite l'amour d'un défunt...
◈ Activité : Bâtisseuse d'empire
Aaliah Z'Odra
Mer 05 Mar 2014, 23:00



[hrp: non j'suis pas en retard... du tout... /sbaf/  ]

Et dire qu'elle était là pour vérifier qu'il n'y avait pas d'accrochage et que tout ce passait bien. Heureusement, la situation ne s'aggrava pas. Loth écarquilla les yeux en sentant la réaction du félin qui ne semblait pas ravi de son côté câlin. Cependant, plutôt calme et obéissant, le dragon évita de provoquer le félin. Il aurait pu pourtant. Aaliah le savait capable de grandir et d'être plus imposant pour affronter les dangers. La présence de sa maîtresse et le côté apaisant des lieux ne le motivait pas à engager un combat animal. Au contraire, il baissa la tête, l'air gêné et penaud. Il devinait aisément que l'Ombre ne serait pas ravi. Le dragon savait tout de fois que c'était le seul moyen pour faire bouger l'Ombre sinon... elle restait dans l'ombre. Ironie? Toutefois, le dragon avait au mois réussi à obtenir des caresses. La jeune femme du félin en profita pour prouver ainsi à son animal que le dragon n'était pas méchant. Ce que le reptile confirma en tortillant de la tête pour mieux se lover sous la paume de la jeune femme. L'Ombre leva les yeux ciel en se disant que le côté câlin du dragon empirait en grandissant. La sorcière s'excusa ensuite pour cette altercation, en expliquant que l'animal n'aimait guère les assauts, ce qu'Aaliah pouvait aisément comprendre.  

« Ce n'est rien, dit-elle simplement en jetant un regard autoritaire au dragon pour qu'il n'essayât pas de réitérer l'expérience. C'est un dragon naturel... Et c'est dans sa nature d'être affectif » ajouta-elle pour répondre à la question de la jeune femme.

Elle laissa sorcière s'intéresser aux licornes et en discuter avec sa reine pour reposer son regard sur son dragon. Le jeune homme sur lequel y avait spontanément bondit s'approcha d'elle afin de le lui rendre. Aaliah le remercia tout en prenant soin de serrer fermement son dragon dans ses bras. Il n'était pas lourd, mais plutôt encombrant, même sous sa petite taille.

« Je crois que tu as reçu assez de grattouille pour rester sage toute la journée, non?» l'interrogea-t-elle dans un murmure.

Le dragon frotta sa tête sous son menton, afin de se faire pardonner. L'Ombre le déposa à terre en lui intimant l'ordre de rester sage et de surveiller Lisseth plutôt que de tenter un autre assaut. En effet, sa jeune fille éprouvait l'envie d'approcher d'un peu plus prêt les animaux. Aussi, Aaliah l'autorisa à s'éloigner que si Loth l'accompagnait. Il n'y avait que dans ses conditions que le dragon se montrait sage. Il l'avait déjà protéger et l'Ombre savait qu'elle pouvait lui faire confiance. Et puis, de l'endroit où elle se trouvait, elle avait plutôt une bonne vue sur l'ensemble des gens qui allaient et venaient en ce lieu. Sa louve s'assit et entreprit naturellement d'observer la fillette et le dragon.

L'Ombre suivit d'une oreille attentive les conversations des gens, suivant leur adoption non sans une pointe de nostalgie. Cela lui rappelait d'étrange souvenir. Étrange, parce qu'ils étaient plutôt agréable à se remémorer et des souvenirs comme cela, l'Ombre n'en avait guère beaucoup. Elle se rappela même l'étonnant moment où elle s'était cachée sous une table de buffet pour fuir... D'ailleurs, elle pouvait même encore sentir le parfum de la nourriture. Au moins que... Aaliah tourna la tête et aperçu le buffet prévu un peu plus loin. Pas étonnant que les souvenirs lui fussent revenus si aisément! Attirée tout de même par certaines odeurs, Aaliah décida de se dégourdir un peu les jambes et de faire les quelques pas qui la séparait des denrées étalées sur la table. Laissant ainsi sa reine discuter avec les futurs acquéreurs d'animaux. Elle regarda la nourriture, hésitante sur ce qu'elle goûterait en premier, mais il ne fallait guère traîner, les plats se vidèrent à une vitesse folle...


Résumé:


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