résumé:

Yulenka observait avec un sourire posé son interlocutrice tout en l'écoutant. Elle était visiblement très agacée de l'image mignonnette qui collait aux fées. Les gens n'étaient jamais contents.... Elle aurait bien voulu lui rétorquer qu'il n'était pas vraiment de bon goût de se plaindre d'avoir une réputation gentillette à une reine dont le peuple jouissait d'une sombre réputation de monstre. Cela faisait un peu la jeune fille se plaignant d'avoir raté sa manucure à un manchot.... Enfin, à chacun ses tourments après tout. Pour Myrialuna le fait de n'être pas pris très au sérieux était un poison qui la rongeait, pour Yulenka s'était le fait qu'on veuille user de son peuple en bouc émissaire générale à cause de l'image de monstre qu'on leur affublait. Dans un sens c'était toujours le même problème mais avec des enjeux différents. Quoiqu'il en soit la reine féerique acquiesça aux propos et à la proposition de sa comparse vampirique et elle s'en alla vaquer à ses occupations.... Ou plutôt au boulot monstre qui l'attendait, et ce après que chacune se soit saluée poliment. Yulenka ayant aperçu Luka avec Nastaé s'était mise en tête de les rejoindre pour bavarder et saluer le Roi Ondin.... ou pas !

Le monde s'arrêta brusquement de tourner. Une détresse indicible venait de s'engouffrer dans le cœur de la jeune demoiselle, le submergeant tel un ras de marée néfaste et manquant même de la faire tituber sous la violence et le soudain de son assaut. Cela ne venait pas d'elle.... Et il n'y avait qu'une personne capable de lui communiquer ainsi sa souffrance. Rien n'allait plus, son gros panda était dans un état critique ! Il n'y avait plus de Luka, de Nastaé de roi, de reine, de fée, de fête, il n'y avait plus rien ! Juste un Cocoon à secourir ! Elle avait abstraction de l'univers qui l'entourait et ne suivait plus que ce lien invisible jusqu'à sa source. Il y aurait pu avoir une montagne en travers de son chemin qu'elle l'aurait traverser sans même l'escalader ! Tant et si bien qu'elle trouva son Orishala, assit comme un malheureux près d'un point d'eau. L'odeur du sang vint tout de suite indiquer à la jeune fille que son précieux Orisha s'était blessé à la main. En quelques foulées rapides, elle le rejoint et vint s'asseoir sur une de ses cuisses, lui prenant la main meurtrie. Elle usa de sa magie blanche pour le soigner, et d'une voix douce et bienveillante elle lui demanda.

-Je suis là mon gros panda.... Dis moi ce qui ne va pas.... Qu'est-ce qui te rend si malheureux ?

Elle avait délicatement glissé sa main sur son visage, et dans une caresse légère elle l'incita à tourner sa tête pour qu'il la regarde dans les yeux. Elle voulait qu'il puisse y voir son amour pour lui, sa bienveillance, et l'écoute qu'elle était prête à lui offrir. Elle usa de son contrôle des émotions pour décupler ses sentiments et ses émotions positives et ensevelir sa montagne vivante avec, le recouvrir d'une épaisse couette duveteuse et chaude d'affection et de tendresse à son égard. Elle n'avait jamais vu Cocoon aussi mal. D'habitude, c'était toujours lui qui venait à son secours. Alors pour en arriver à ce point là, il avait du se passer un drame. Et il était intolérable et impensable qu'elle puisse laisser son gros panda ainsi. Elle était prête à tout pour le consoler et le réconforter. Pour l'heure, elle l'observait et l'écoutait, attentive à ses réponses.

Résumé:

Enzel:

Un spectacle féerique dont la magnificence dépasserait celle de tous ceux qui avaient existé jusqu'à ce jour. Voilà un concept qui, je n'en doutais guère, en rebutait certaines – celles qui croyaient que le spectacle féerique devait rester un privilège et ne devait être vu que par des yeux féeriques – mais qui, pour ma part, ne manquait pas de susciter en moi l'excitation. Ce ne serait probablement pas la première fois que des individus étrangers à la race féerique auraient l'occasion d'admirer la danse des Fées, mais en revanche, je doutais que beaucoup des invités du soir ait déjà eu l'occasion de participer à ladite danse. Pour moi qui avais découvert récemment le plaisir d'initier les jeunes Fées au spectacle féerique, ainsi que celui d'entraîner dans la danse des individus qui n'y étaient guère habitués pour leur faire partager l'extase du spectacle, cette soirée promettait d'être intéressante. Même si je n'avais certes pas l'habitude de montrer cette facette de ma personnalité qui pouvait paraître niaise à souhait. Je l'admettais bien volontiers, et ne manquai d'ailleurs pas de rire de ma propre personne avec légèreté avec ce sujet, mais toujours était-il qu'à chaque fois, le spectacle m'emportait et la nature me faisait goûter à ma propre allégresse grâce à cette magie qui nous liait à elle. Peut-être que cette dimension du spectacle échapperait aux invités au cours de cette soirée à cause de leur manque de réceptivité envers la nature, mais les emmener danser au-dessus des flots parmi les fleurs scintillantes suffirait peut-être déjà à leur faire partager au moins quelques instants notre sentiment.

En tant que Fé, je me faisais ainsi un devoir et un plaisir de participer à une telle soirée, en outre organisée afin de célébrer publiquement l'ascension de Myrialuna sur le trône, une reine à laquelle j'avais offert personnellement mon soutien. Laquelle avait fait preuve d'une attention particulière envers moi lorsqu'elle m'avait gracieusement offert ma baguette – dont je n'avais pas encore trouvé l'arbre d'origine. Et si j'avais espéré de tout mon cœur que ma sincérité passerait outre cette chape de tristesse dont elle était affligée la dernière fois que je l'avais vue, je ne m'étais pas attendu un instant que la nouvelle souveraine m'invite à jouer un rôle particulier au cours de cette soirée qui servait non seulement à fêter son accession au trône, mais également à signifier au reste du monde l'existence et la force du peuple féerique. Le présent Neibulla était en personne venu me transmettre la requête de la reine alors que j'étais affairé en terres féeriques à aider à la reconstruction – se remettre d'une guerre civile ne se faisait pas en deux jours – sans la moindre animosité à mon égard. Alors qu'il aurait probablement été adéquat à la tâche, et peut-être même plus efficace – ce qu'il n'avait pas laissé sous-entendre, au vu de sa gentillesse. En fait, le Gardien m'avait même encouragé, nonobstant l'embarras dans lequel son message m'avait plongé. J'avais également deviné qu'il avait quelque chose d'autre derrière la tête, mais je n'avais su dire quoi...

De ce fait, je me retrouvais plus que convié à la soirée, un chouïa stressé et un chouïa excité. Et un chouïa de tout un tas d'autres choses également.

« On va être en r'tard. »

Je sursautai, la voix de Feyd me tirant de mes pensées, et manquai de peu de tomber de mon perchoir – soit un pétale de tulipe blanche, sur lequel j'étais accroupi. Je dardai mon regard gris acier empli de reproches sur le jeune homme aux cheveux roux, qui, au vu de ma taille actuelle, m'apparaissait comme un géant, puis sur le ciel étoilé. Et me rendis compte, avec un certain effroi, que le Tiregan, dont la nonchalance ne semblait pas connaître d'égale, avait raison.

« T'aurais pas pu l'dire plus tôt ?! m'écriai-je d'une voix mêlant panique et reproche. »

Je sautai à bas de ma tulipe, repris taille humaine en manquant de peu de percuter Feyd – qui dut la survie de ses dents à ses réflexes aiguisés – m'excusai rapidement auprès de la fleur que je venais de quitter sans prévenir alors que j'étais en train de l'illuminer de la lueur solaire que j'avais recueillie dans la journée et me précipitai vers les berges de la Rivière Eternité, à l'endroit où ses eaux se précipitaient dans le vide pour former les Cascades Cristallines et où avaient été conviés les invités. Je m'étais tellement absorbé dans les préparatifs de la réception – notamment en illuminant un peu toutes les fleurs qui me passaient sous la main – afin d'en oublier le stress que j'en avais même oublié ma ponctualité. J'étais fort heureusement déjà paré pour la soirée, ayant revêtu une tenue un peu moins commune que celle que j'utilisais habituellement, et ne me trouvais guère très loin de l'endroit où étaient réunis les invités. Nous avions prévu que ces derniers déambuleraient à leur guise sur les berges de la Rivière, aussi nous étions nous occupés à illuminer bien plus que l'endroit où ils avaient été initialement conviés. Quant à Feyd, il n'avait fait que me traîner dans les pattes, mais à vrai dire, je pouvais difficilement lui en vouloir.

Je ne tardai pas à rejoindre avec empressement le lieu où étaient réunis les invités, Feyd sur mes talons, et j'aperçus au loin la nouvelle souveraine des Fées annoncer aux convives le programme de la soirée. Mon regard s'attarda un instant sur l'Edelweiss Eternelle, admirant sa prestance, si bien que je vis trop tard l'homme en costume qui se trouvait sur mon chemin.

« 'tention ! me prévint Feyd. »

Un peu trop tardivement néanmoins, si bien que je percutais l'inconnu qui me tournait le dos, qui faisait bien deux têtes de plus que moi et qui vit le contenu de son verre se faire la malle quelques mètres plus loin, allant arroser l'herbe qui n'en avait pourtant guère besoin. Quant à moi, je perdis l'équilibre et finis dans les bras de Feyd, qui me rattrapa afin de m'empêcher de me rétamer lamentablement sur le sol. Je repris pied rapidement et m'écartai du Tiregan en m'excusant sommairement :

« Désolé, j'vous avais pas vu. Enfin, si, mais... »

Je m'interrompis, autant à cause de l'absurdité de mes propos que des traits de l'homme aux cheveux blancs que je venais de reconnaître – et ce malgré une bonne quantité de pensées toutes aussi incohérentes les unes que les autres qui traversaient mon esprit.

« Xiérel ? T'es bien la dernière personne que j'm'attendais à voir... J'peux aller te chercher un nouveau verre, si tu veux. »

Un petit sourire s'était dessiné sur mes lèvres. Au final, il semblait que je m'étais quelque peu pris d'affection pour le Réprouvé. Peut-être parce que, dans le fond, je lui trouvais quelques ressemblances avec ma propre personne – ressemblances clairement pas physiques, hem. Je jetai un coup d'oeil rapide vers le centre de la réception, où la jeune souveraine des Fées déambulait gracieusement parmi les invités. Il semblait que j'avais encore un peu de temps... Et je n'avais pas franchement envie de me montrer cavalier avec le Réprouvé alors que j'avais déjà eu la maladresse de lui rentrer dedans.

Spoiler:

Je ne pouvais pas vraiment dire que j'étais à mon aise soudainement, l'avoir revue aujourd'hui m'avait plus chamboulée que je ne l'aurais cru. En même temps, c'était stupide de croire qu'il ne serait pas venu. La nouvelle avait rapidement fait le tour, au grand plaisir de Kahel bien évidemment. Devenue souveraine des Orisha, je ne savais pas trop comment ça allait se passer maintenant pour l'alliance et quelque part c'était le cadet de mes soucis. De toute manier j'étais venue ici pour toute autre chose, me détendre et si possible m'amuser, même si ça me semblait quelque peut compromis. Mais l'idée de partir immédiatement alors que je venais à peine d'arriver ne me semblait pas vraiment être une bonne idée.
De toute manier chiro m'avait confirmée ce que j'avais cru. J'avais donc bien en face de moi celle que l'on appelait l'esprit de la mort. D'accord, le nom en lui même faisait un peu froid dans le dos, mais ce n'était que deux mots on va dire.

— il est vrai que si nous connaissons la plupart des noms des souverains actuels, on ne sait pas toujours mettre un visage dessus. Mais j'ai bien l'impression que l'on va bientôt devoir mettre de nouveau nom sur de nouveau visage. Il y a beaucoup de changement dans les monarchies actuellement je trouve.        

Les fées, les démons, les Orisha, les ondins, les béluas et les sorciers. Des rumeurs circulaient aussi sur les réprouvés et les génies. On ne pouvait pas dire que c'était vraiment stable pour le moment à ce niveau-là.
Au moment ou elle me proposa de me laisser, croyant que j'étais attendue auprès de Cocoon, j'avais tourné la tête par réflexe, étrangement, il ne me semblait pas bien allée, ce que je trouve bizarre, mas surtout un bruit m'avait aussi attirée, un verre qui se brisait dans ses mains, je me doutais bien qu'il était blessé, mais je n'osais pas allée vers lui. Je l'avais alors regardé s'éloigner, sans vraiment savoir ce que je devais fait. Oui, cette soirée censée me changer les idées n'était pas vraiment une réussite sur ce point-là. Mais je devais cesser, je n'étais pas seule et je devais me ressaisir, je commençais d'ailleurs à craindre que mon comportement blesse la reine des ombres.

— ne vous en faites pas, il ne m'attendait pas vraiment. Disons simplement que c'est compliqué et que je préfère le laisser seul pour le moment. Escusez moi, je me suis perdue dans mes pensées, j'espère que vous ne m'en voudriez pas.      

Puis je pansais à quelque chose que j'avais pensé quelque seconde auparavant et je me disais que ce n'était pas plus mal de lui parler de ce que je ressentais à ce niveau-là.

— Vous savez, ce que je vais vous dire va peut-être vous paraitre étrange. Mais je suis très reconnaissante envers votre peuple. Après tout sans les vôtres, je ne serais plus ici et même si vous voyez peut-être cela comme quelque chose de normal, je trouve que mon peuple en particulier vous doit énormément.      

C'est vrai que pour elle c'était peut-être une routine, peut-être même ennuyeuse, enfin pour les siens, car je me disais qu'elle ne devait plus vraiment s'occuper de ça depuis sa prise au pouvoir. Mais peut-être s'en était-elle occupée jadis. Bon quelque part je me sentais un peu bête de lui parlée comme ça soudainement, mais j'avais au fond une grande envie d'oublier, enfin de mettre de cotée ce qu'il venait de se passée. Pas que je ne voulais pas l'affrontée, peut être plus tard dans la soirée, quand je me serais bien préparée à ça surtout.

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Résumé:

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Yulenka, Yulenka, Yulenka... Pourquoi elle viendrait de toute manière ? Elle était occupée elle aussi. Elle était Reine, elle n'avait que peu de temps libre et elle n'allait pas le passer à courir derrière une espèce de dégénéré mental, qui ne sait pas avoir un minimum de self-control, pour assumer ses non-actes. Ten pis pour lui, il avait récolté ce qu'il avait semé.
Continuant de plonger sa main dans l'eau, on aurait plus dit un enfant qui boudait, qu'un adulte qui était tiraillé par le plus grand des maux. Il faudrait que dans tout ces Aether à la con, il y en ai un qui annihile les émotions et les sentiments. Au moins, il ferait bien son boulot et puis ça s'arrêterait là sérieusement, et il n'aurait pas à se faire chier à lier des gens, et faire attention à eux.
Puis une petite douceur entra dans son monde sombre, et vint prendre place sur ses cuisses. Elle prit délicatement sa main, en la soignant avec tout son amour, avant de s'inquiéter pour lui, toujours aussi bienveillante. Lorsqu'il leva sa tête aux cheveux blancs, vers la jeune femme, on pouvait lire dans ses yeux toute sa douleur. C'était peut être la première fois pour lui. Il ne laisser jamais ses traits s'exprimer de la sorte. Dans un mouvement vif et pourtant empli de lassitude, il attrapa son amie par la taille, pour la coller à lui, et posa sa tête sur son épaule en soupirant. Il parla doucement, comme si on ne voulait pas qu'on l'entende alors qu'au final... Ce n'était que de la fatigue morale.

« J'ai un petit coup de mou. Je vis juste mal une séparation, et je trouve cette fête assez absurde alors j'ai préféré m'exiler pour le moment. Je pense rencontrer la souveraine plus tard. »

Il soupira encore une fois. Puis il finit par se décaler de l'étreinte glacée de la jeune femme, la laissant sur ses cuisses, mettant plutôt ses bras en arrière pour s'appuyer dessus. Ses mains plongèrent dans l'herbe fraîche alors qu'il regarda un instant vers le haut, les plantes géantes.

« Nous nous sommes séparés, et c'est marrant comment j'ai l'impression de perdre la moitié de ma vie... »

Cocoon ne sourit pas, et ne ricana pas non plus. Il finit plutôt par écouter le brouhaha ambiant et discerner des voix, et d'autres discours plus prononcés. Alors il dit à son amie :

« Je suis désolé de t'accaparer de la sorte. Je suis... Assez instable en ce moment, alors j'ai l'impression que je vais m'écrouler à chacun de mes pas. Bon... »

Il se releva, aidant Yulenka à faire de même.

« Merci pour la main. Je pense que je suis assez pitoyable comme ça, je vais tenter de créer l'intéractivité avec les autres. Ca me fera penser à autre chose même si... Même si elle est là... De toute façon je ne peux pas partir sous prétexte qu'elle est dans les parages. Je suis là en tan que Souverain et il serait mal vu que j'emmêle ma vie privée à mon rôle de chef. Puis j'ai bousculé une jolie poulette tout à l'heure, faut que j'aille lui offrir un verre. Et à moi aussi ! »

Ouais, il était l'homme le plus pitoyable du monde. Il se cacha derrière un sourire, des faux semblants qui trahissait son mal être. Il venait de dire qu'il souffrait de sa rupture alors pensez vous, il n'allait pas courir à nouveaux les jupons des Dames. Cependant, il devait quand même dédommager la femme dans qui il était rentré, c'était la moindre des choses. Par la suite, il verrait si la Reine des Fées seraient disponibles et il verrait bien ce qu'il se passerait.

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Yulenka écoutait attentive lorsque la nouvelle tomba. Cocoon.... Nydelia.... séparés.... Oh putin de bordel de m*rde ! Bon pas de panique, avant tout il fallait rester calme. Elle ne pourrait pas aider Cocoon si elle tirait une tête où on aurait pu marquer en gros sur son front un WTFFFFFFF ?! Elle se ressaisit donc sans laisser transparaître la moindre expression de surprise ou de choc, et continua de se montrer attentive. Bien que rien que cela lui permettait de tout comprendre. Son pauvre panda.... Dans quel état se retrouvait-il. Pas étonnant qu'il soit aussi mal. Mais elle comptait bien être là pour lui ! Et de tout faire pour apaiser son chagrin, même si elle se doutait bien qu'elle ne pourrait pas l'en affranchir comme ça. Mais elle n'abandonnerait pas, alors ça ! Cocoon était entrain de se décomposer sous ses yeux, et ce spectacle infernal ne pouvait durer. Pour qu'il en vienne à lui avouer qu'il allait manquer de s'effondrer d'un moment à l'autre. Mais elle serait là pour lui !

Sauf que si Yuli était déterminée et prête à tout, il y en avait un qui lui n'était pas vraiment les pieds sur terre. Car voilà que l'Orishala vint lui balancer tout un flot d’ineptie qui ne lui ressemblaient définitivement pas, avant de vouloir la planter comme un poireau. Yuli l'observa avec de grands yeux ronds cette fois. C'était bien son Orisha qui venait de lui dire tout ça ?! Et qui allait faire le mariole dans son état ? Non mais là fallait arrêter la soupe aux champignons ! Elle attrapa l'homme par la main, l'incitant à se retourner vers elle en l'appelant sur un ton doucereux.

-Cocooooooooon ♥ ?

Et au moment ou il tourna sa tête vers elle, elle lui colla une baffe dans les règles de l'art. Elle dut user de ses pouvoirs pour ne pas se broyer la main au contact du visage inébranlable de l'Orishala, et également de sa souplesse, parce que vu la taille du bonhomme elle fut contrainte de se mettre sur la pointe des pieds. Mais il fallait ce qu'il faut pour lui remettre les idées en place, et au geste elle joignit la parole.

-Non mais dis donc Panda de taverne, je suis ton amie ou m*rde ?! Alors en tant qu'amie je t'annonce officiellement que tu dérailles sévère ! "Pitoyable" ? "créer l’interactivité avec les autres" ?! Mon Cocoon qui dit ça ? Faut arrêter les potions et les fioles hein ! Non mais vraiment !

Elle se calma un peu puis lui prenant doucement sa grosse tête dans ses petites mains, elle lui dit avec un doux sourire et affection.

-Allons viens, je vais prendre soin de toi. Tu n'as pas à avoir honte ou à te reprocher quoique ce soit. Tu as bien des raisons d'être aussi malheureux. Mais ne nous étendons pas trop ici. Je te propose qu'on aille te chercher un bon verre, voire une ou deux bouteilles, et qu'on aille ensuite s'isoler dans un coin où personne ne pourra nous entendre, d'accord ? Tu en as bien besoin. Suis moi.

Et pour l'inciter à la suivre, elle lui prit doucement le bras, et le dirigea gentiment vers le buffet. Elle cherchait un alcool, hésitant à lui prendre un fort. Dans un sens il pouvait en avoir besoin, dans l'autre, elle n'était pas sûr que rajouter les effets de l'alcool à son désarroi soit la meilleur idée du siècle. Elle se décida donc à commencer par lui servir un verre d'alcool normal, et de prendre une bouteille d'alcool plus robuste pour le moment où ils se retrouveraient seuls. Finalement, elles allaient lui servir ces grosses fleurs ! Elle aurait préféré que ce soit pour protégé des secrets moins pénibles mais au moins ça dépannerait bien !

Résumé:

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