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 La nuit féerique (RP pour tous)

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Lun 02 Déc 2013, 21:46


Le ciel dégagé lançait une brise agréable caressant sa crinière écarlate, peu d'ombres pour cacher ses beaux yeux de miel tandis qu'une robe blanche trônait sur la table de la cuisine. La lune splendidement affichée dans le ciel, orgueilleuse de sa beauté, l'éclairait grandement. La maison on ne peut plus silencieuse en l'absence de Kai, qui une fois de plus était parti dans un de ses grands périples dans le plus grand secret, se voyait vide et sans intérêt. Sherry n'avait pas l'habitude d'être seule depuis que ses deux petits hommes l'avaient rejoint et qu'ils ne lui donnaient plus une seule seconde pour calmement se reposer, et dès qu'elle en avait l'occasion, elle le regrettait. Des pensées superflues qu'elle préférait oublier, revenaient à la charge et pour elle, qu'on ne pourrait pas qualifier de lâche mais ne voulant pas compliquer sa situation plus qu'elle ne l'est, c'était le pire des supplices. C'est pour cette même raison que dès qu'elle se voyait seule, vouée à elle-même, elle trouvait toujours une occasion de passer ces longues soirées en compagnie du vampire ou d'une toute autre connaissance.

Bizarrement, Sherry n'avait pas été celle à placer là ce bout de tissu assez simpliste, mais ne perdant pas son charme pour autant, et elle ignorait totalement d'où il pouvait bien provenir. Elle le prit entre ses mains pour en caresser la matière, en sentir l'odeur familière et appela rapidement l'ange qui s'occupait de dieu sait quoi dans la pièce voisine. Celui-ci accourut sans hésiter pour annoncer à la jeune femme l'événement. « C'est une fête en l'honneur de la nouvelle reine des fées et à ce qu'on en dit, elle serait tout simplement une soirée mémorable. Il n'est donc pas question que je te permette de la rater et ce sous aucun prétexte. Elle a lieu dans les environs donc n'essaie même pas d'utiliser la distance comme argument d'opposition. » dit-il avec une certaine hâte. Et voilà qu'une fois de plus, il lui coupait les ponts par la racine et lui ôtait toute envie de se débattre contre sa détermination d'acier.

La réprouvé, qui s'était vue privée de sa compagnie les dernière semaines, avait prévu sans lui en parler une soirée tranquille où ils pourraient profiter de la compagnie l'un de l'autre mais décidément, Nao avait planifié tout autre chose. La poussant contre son gré dans la chambre, il la força à revêtir l'habit dans les plus brefs délais. La rousse, ne sachant pas quoi en faire et se résignant notamment à opposer une quelconque résistance, préféra s’exécuter. Elle en sortit quelques minutes plus tard, une paire de chaussures aux pieds et quelques bijoux très discrets ornant son cou et ses cheveux, coiffés sur le côté avec une broche de la même couleur que son accoutrement. « Je crois que je n'aurais pas pu mieux choisir ! Mais trêve de bavardages. Tu ne peux pas t'attarder plus longtemps ici ! Je te rejoindrais bien assez vite ne t'inquiète pas, je finis juste quelques affaires que j'ai laissées pendantes. Part sans moi. » déclara-t-il alors qu'il s'éloignait déjà et se perdait dans l'ombre des quelques escaliers menant à l'étage.

Se voyant une fois de plus, en à peine cinq petite minutes, totalement désemparée par le jeune homme distant, Sherry préféra se mettre en route, bien que l'ange ne lui ait aucunement indiqué quelle direction elle devait prendre. Elle saisit une petite rose blanche qu'elle appliqua dans une petite ouverture de sa robe alors qu'elle se précipitait déjà hors du logis. Il n'est pas étonnant que la belle rousse, en toute innocence, ait choisit comme par hasard le côté erroné et qu'elle parvienne à la fête, certes saine et sauve, mais également avec un retard assez prononcé. Elle ne fut certainement pas déçue du voyage et des quelques retours qui lui permirent d'y arriver puisque le spectacle y ayant lieu était certainement assez spectaculaire, attirant le regard, charmant tout personnage avide de magie et lumière.

Quelques petites lucioles semblaient se promener d'un côté à l'autre de l'endroit et la végétation donnait une touche particulièrement agréable au reste du tableau. Ils savaient s'y prendre pour abuser sur les détails et il fallait avouer que cela ne déplaisait pas du tout à la belle réprouvée. Elle se laissa cependant rapidement absorber, s’engouffrer parmi la horde de convives, tout en gardant de ses deux orbes topazes, un œil attentif sur les cascades brillantes et leur magnificence.

Elle finit par trouver, bien assez vite faut dire, cette ambiance plutôt étouffante et crut bon s'en séparer un instant. Ne voyant aucun avantage à rester là débout au milieu de tous les autres ne faisant que gêner le passage aux invités, en ayant déjà bousculé quelques uns au passage, elle décida s'écarter quelque peu des lieux d'activité et alterner vers un lieu plus serein. Prenant place dans un banc éloigné sur lequel personne ne semblait l'imiter, elle se laissa quelque peu aller, tournant sa frimousse pâle vers le ciel étoilé. Il va sans dire qu'elle avait la ferme intention de rester là, immobile telle une poupée de porcelaine en attendant l'arrivée imminente de son compagnon, du moins le pensait-elle. Mais les choses ne se dérouleraient peut-être pas exactement selon ses envies et ce plus pour le meilleur que pour le pire.

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Lun 02 Déc 2013, 23:56


« Gaëlle, reste tranquille... J'y vais... »

Wrath n'arrivait pas à tenir sa boule de plume. La petite chouette blanche s'agitait dans tous les sens, heureuse comme tout. Le Déchu, habitant d'Avalon, avait donc eu vent d'une espèce de cérémonie pompeuse, servant à viser les intérêt de la Reine des Fées, nouvellement couronnée. Les mondanités étant pour lui similaire d'ennui mortel, il avait complètement oublié cet évènement. Cependant, son animal lui, absolument pas. Cette chouette avait des attitudes d'êtres humains quelques fois, à toujours être enjoué pour un quelconque évènement alors que bon... Ca restait une chouette !
La miniature pressa donc son maitre avec ses hululement incessant. Celui-ci se leva de sa couche, l'esprit complètement ailleurs, et le visage encore trop détendu par le sommeil, et se dirigea vers la salle d'eau, ornée d'un miroir. Se préparant assez sommairement, il prit quand même le temps de revêtir sa fausse apparence, avant de sortir de chez lui. Ses ignobles cheveux verts, et ses balafres étant enfin dissimulés, il traversa une partir de la ville pour sortir par les portes nord et s'engager le long de la rivière.

Le Déchu avait un air décontracté, posant son bras dans l'intérieur de son vêtement, laissant ainsi sa manche libre et sa main pendre devant son torse, il demanda à Gaëlle de lui indiquer la route, pour savoir s'ils étaient toujours dans la bonne direction. Wrath n'était jamais allé aux cascades cristallines, et c'était pour lui, une nouveauté. Il ne savait pas non plus que ce domaine appartenait aux fées, et à vrai dire, il s'en fichait totalement. Seulement, plus il avançait, plus il se sentait léger, et désembué, comme si ce n'était pas grave qu'il se rende à ce genre de mascarade. Il su qu'il n'était plus très loin, lorsqu'il sentit les différentes fragrances heurter ses narines, pour diffuser leur parfum floral insistant, lui montant directement à la tête. Enivrant ainsi son cerveau, il se sentit légèrement excité, -bien qu'il était toujours aussi posé- et surtout euphorique. Les couleurs devant lui étaient chatoyantes, et le décors commençait à prendre des allures psychédéliques. Une fois la petite fête atteinte, la vue du paysage le laissa coi une minute, le temps de remettre ses idées en place. Des fleurs géantes trônaient un peu partout et, visiblement, pouvait servir de baisodrome vu les couples qui entraient et sortaient, et les danseurs en l'air n'hésitèrent pas à lui faire tourner la tête. Plus loin, les cascades qui scintillaient de mille feux, venaient apporter de la rareté au décors qui, pourtant, commençait à faire tourner la tête du Déchu. La chouette, elle, s'envola dans les airs, se juchant sur les fleurs géantes, avant de hululer son bonheur au monde. Le bruit de la fête couvrit ses cris de joies, et lorsque Wrath baissa les yeux, il vit un peu plus loin, assise sur un banc, le nez en l'air, une femme rousse, à l'allure gracieuse et élancée. Visiblement elle était seule, et ne semblait chercher personne.

Habillé de noir, comme les chasseurs de compétition, il se fraya un chemin à travers les gens, et vint alors se poster devant elle. Pourquoi était-il venu la voir ? Qu'avait-il à lui dire ? Et elle, pourquoi s'intéresserait-elle à lui ? Il n'était pas "beau", n'avait pas de charme, ni de présence... Pourquoi donc... ? Parce qu'ils étaient dans un rêve, oui c'était cela. Un rêve qui faisait qu'il choisissait sa cavalière et, malheureusement pour elle, il avait jeté son dévolu sur cette jolie muse. Alors doucement, il s'inclina légèrement pour montrer le respect qu'il lui portait avant de dire, comme si tout à coup il était vraiment poli :

« Cette place est-elle libre ? »


Une fois ses fesses sur le marbre blanc, il renchérit alors :

« Vous êtes seule ? Je pensais que les femmes venaient généralement accompagnées d'un charmant cavalier, dans ce genre de soirée mondaine... Non ? »


Et comme pour montrer qu'au fond non, il n'était pas rustre, il esquissa un léger sourire. Seulement, même avec toutes les senteurs aphrodisiaques qu'il s'étaient pris dans la tronche quelques minutes auparavant, son air paraissait triste et mélancolique. Personne ne pouvait rien y faire, il était comme ça naturellement, avec une espèce de spleen naturel...


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Mar 03 Déc 2013, 00:05

Fonille. Le nom avait éveillé en moi quelques vagues souvenirs, que je m'étais toutefois empressé de chasser momentanément de mon esprit pour m'adonner au plaisir de la danse, afin de fournir à la reine des Fées un cavalier digne de ce nom et au reste des convives une chorégraphie qui, je l'espérai, serait pour eux source d'inspiration. En vérité, je doutais que ceux qui avaient posé leurs regards sur le couple que Myrialuna et moi se souviendraient du cavalier de l'Edelweiss, mais peu m'importait. Que la reine soit le centre de l'attention et moi seulement son faire-valoir ne me dérangeait pas outre mesure. Déjà parce que je ne cherchais pas particulièrement la célébrité, mais en plus parce que j'étais plus ou moins habitué à m'éclipser derrière le charisme éblouissant de mes proches – à part, peut-être, celui de Feyd – sans m'en offusquer. Et si par le choix de son cavalier Myrialuna avait su me mettre à l'honneur, je n'avais en réalité pas pour intention de m'illustrer en tant qu'individu au cours de cette soirée féerique, mais plutôt de faire partager aux autres races de ces terres un peu du bonheur qui était nôtre lorsque nous dansions dans les airs pendant des heures, sans la moindre lassitude.

Et si j'avais pu paraître un poil entreprenant envers l'Elfe que j'avais quittée avant de danser avec l'Edelweiss Eternelle, je ne m'en rendis absolument pas compte. Parce que, bien évidemment, j'étais une bille en matière de formalités de galanterie, quand bien même l'on s'était efforcé de m'inculquer toutes ces notions lors de mon enfance au sein de la prestigieuse famille Taiji. Refermant néanmoins ma main avec douceur sur celle de la jeune Elfe, plus par naturel que par galanterie justement, je laissai ma cavalière s'imprégner de la magie de ces lieux afin que je puisse l'entraîner dans les airs et débuter cette nouvelle danse, guidant avec gentillesse les pas de la demoiselle. Laquelle ne tarda visiblement pas à se sentir à l'aise et à reprendre la conversation que nous avions interrompue quelques minutes plus tôt à cause de mes obligations. Appréciant l'aisance que prenait la jeune Elfe dans cette danse, je m'octroyai le loisir de laisser mes pensées s'évader vers d'autres considérations que les pas de la danse, qui me parurent aussitôt naturels – comme quoi, passer des heures à danser au-dessus des eaux de la Rivière Eternité n'avait pas été une perte de temps.

Maintenant qu'elle le disait, cette Fonille ne m'était pas inconnue, mais il fallait croire que ma mémoire avait une certaine tendance à se mettre à travailler que lorsqu'elle se faisait un poil aider. Quelle feignasse. Effectivement, j'aurais été bien sourd pour ne pas avoir entendu parler de la jeune Elfe qui s'occupait de la chorale au Sanctuaire, quand bien même je mettais bien moins souvent les pieds à l'orphelinat plutôt qu'à la clinique. La voix angélique de la jeune demoiselle n'avait pas fini de faire jaser les patients qui avaient eu la chance de pouvoir assister aux chants des enfants du Sanctuaire... Un sourire quelque peu ironique se dessina sur mes lèvres alors que la danse continuait, et que je percevais un certain sarcasme dans les propos de la jeune Elfe – oui, j'avais une mémoire plus daubée que celle d'une enfant elfique, et alors ?

« Oui en effet, vous pouvez vous vanter d'avoir une mémoire bien meilleure que la mienne, fis-je avec légèreté et auto-dérision, même si celle-ci ne m'jouait finalement pas de tour. »

Mon sourire ironique prit une allure mi-figue mi-raisin lorsque la demoiselle évoqua la reine que je venais d'abandonner avec des soucis qui ne concernaient qu'elle. Quand bien même je souhaitais plus que tout au monde aider l'Edelweiss Eternelle avec ses problèmes sentimentaux, j'estimais qu'il y avait certaines choses que je ne pouvais qu'empirer si je daignais y mettre mon nez. D'autant plus que cela ne ferait probablement pas de mal à la Fée de discuter en toute sincérité avec une proche de son amant disparu.

« Ne vous inquiétez pas, nous serions de bien mauvais hôtes si nous nous contentions de danser entre nous sans inviter nos convives... »

Après tout, c'était bien là l'un des buts de la soirée : faire découvrir aux autres races certains plaisirs féeriques. Et pour cela, il n'y avait probablement pas mieux placé qu'une Fée pour entraîner les invités dans ce spectacle typiquement féerique. Mon sourire se teinta de nouveau d'amusement lorsque la jeune Elfe prit quelque peu confiance en elle pour tourner sur elle-même, achevant sa toupie en resserrant davantage sa prise sur mes épaules. Le vide devait être un tantinet effrayant pour des êtres habitués à passer leur vie les deux pieds sur terre...

« A vrai dire, oui et non, fis-je, songeur, répondant à la nouvelle question de l'Elfe. Les fleurs d'ici n'hésitent jamais à m'offrir le gîte, si je puis dire, mais je n'ai pas vraiment de domicile fixe dans le coin. P'tetre que j'y remédierais un jour. »

Le seul foyer que j'avais un jour eu était à présent hors de portée, occupé par une ancêtre apparemment peu fréquentable. Aussi avais-je été obligé de faire du Sanctuaire mon habitat lorsque je n'étais pas en voyage, à l'époque où je n'étais pas aussi impliqué qu'à présent dans les affaires de mon peuple. Mais probablement serait-il de bon ton que, tôt ou tard, je vienne à considérer les Cascades Cristallines comme un foyer.

« Mais techniquement, j'habite au Sanctuaire. Même si vous voudrez peut-être pas me croire étant donné que j'ai un poil oublié que vous êtes la plus belle voix de notre chorale. »

Aha, moi, lancer des fleurs ? Et pourtant, la flatterie gratuite, ce n'était habituellement pas mon rayon...

« En tout cas, je suis ravi de voir que cet endroit et cette soirée vous plaisent. »

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Mar 03 Déc 2013, 01:01

L’elfe esquissa un sourire. Elle ne connaissait pas grand-chose aux relations entre les races, en dehors de ce qui la concernait directement. Ses notions s’apparentaient davantage à un amoncellement de rumeurs que de véritables témoignages, ou faits. Aussi, elle avait vaguement entendu parler de la manière dont un humain en contact avec un élément et de la magie devenait un élémental. Bien entendu, cela se rapprochait plutôt à un conte pour enfant qu’à une réalité, dans son esprit. De là à entrevoir toutes les conséquences qui en découlait… Non, Tinuviel était bien loin de tout ceci. Elle fut donc assez contente d’en apprendre un peu, de source fiable, à ce sujet. La jeune femme développait une certaine curiosité pour l’extérieur. Outre l’aspect social, elle envisageait également d’étendre ses connaissances sur des sujets plus globaux, comme la politique. Enfin, la conversation ne portant pas vraiment là-dessus, elle décida de garder ses questions pour plus tard.
Pour l’heure, la jeune femme à la chevelure blonde riait gentiment des répliques de son interlocuteur. Ce dernier suscitait un certain élan chez elle. Disons qu’avec un tel contexte, elle ne pouvait guère rester indifférente à son charme. Sans compter qu’il était plutôt son genre : sa beauté se rapprochait beaucoup du type elfique, avec sa longue chevelure ébène et ses traits fins. En bref, elle avait envie de rester sur cette tonalité, agréable et franche, peut être même teintée d’une pointe de flirt. C’est pourquoi, lorsqu’il lui demanda si elle lui enseignerait l’art des potions, un jour, elle répondit :
« Serez vous un élève assidu ?
Sur le même ton espiègle et un brin charmeur. Assurément, Tinuviel ne s’était pas amusée de la sorte depuis bien longtemps.

La danse continuait paisiblement, sous la direction des musiciens. La jeune femme n’avait pu s’empêcher de remarquer la reine des fées. Elle ne pu également se retenir de glousser, lorsque Dyö lui fit part de son impression. Superficielle ? Peut être… En tout cas, l’elfe était assez sensible à son charisme. Il faut dire que l’expérience lui faisait encore défaut, la rendant aisément impressionnable. Elle-même ne s’était pas encore pleinement épanouie, confinant son regard à la fascination. Mais elle ne se plaignit pas de l’appréciation de son cavalier… probable bribe de rivalité féminine archaïque. Quoiqu’il en soit, cela l’amusa beaucoup.
Et puis, elle oublia tout ceci, pour se recentrer sur la danse, une fois encore. Elle ne s’en lassait pas. Les pas qui s’enchaînent naturellement, la musique… Tout ceci encore renforcé par la lévitation. Mais déjà le rythme s’adoucit, l’intensité diminua et les deux jeunes gens retrouvèrent la terre ferme.
« Pas tant que ça, je suis surtout curieuse. Avoua Tinuviel, lorsque Dyö lui expliqua ne pas connaître grand monde. J’aime l’idée de savoir qui gouverne ces terres… Et puis, c’est mon premier bal, j’ai un peu l’impression de mettre les pieds dans un univers complètement différent du mien. L’effet de la nouveauté je suppose… J’ai envie de tout savoir. Enfin, je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire.
Elle sourit doucement. Ses pieds touchèrent alors le sol, charriant quelque regret. Heureusement, Dyö lui proposa une seconde danse, avant d’avouer devoir partir juste après.
« J’adorerais ! Fit elle immédiatement. Mais promettez moi de m’écrire. J’aimerais avoir de vos nouvelles.
Ajouta t’elle également, avec cette pointe de timidité qui la caractérisait parfois. La jeune femme reposa alors sa main sur l’épaule du jeune homme. Elle n’avait pas envie que la soirée se termine tout de suite. La tête légèrement inclinée sur le côté, les yeux mis clos, son sourire n’en était que plus agréable. Elle espérait juste qu’il accepte.

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Mar 03 Déc 2013, 16:00


Je me demandais si toute ombre arrivait vraiment à trouver le plus rapidement possible la neutralité nécessaire à leur race. Ça ne devait pas être quelque chose d'évident. Il pouvait rester les anciennes rancunes par exemple. Je voyais mal un ange être totalement neutre avec un démon sous prétexte qu'il venait de se suicider. À mon avis ça devait quand même prendre du temps et demandait certainement un grand travail sur soi même.

— si le monde des morts me semble quelque peu triste à première vue. J'ai comme l'impression qu'il doit être tout aussi intéressant. Je trouve quelque peut dommage que je ne me souvienne pas de mon voyage là-bas.

Car en quelque sorte j'y avais déjà mis les pieds, même si je n'y étais pas restée longtemps, je suppose. Mais c'était la seule chose de mon passée qu'il ne m'avait pas été donné de me souvenir, ce qui était assez normal au fond, c'était leur monde, monde qu’eux seuls pouvaient connaitre.

— La diversité est effectivement beaucoup plus importante que chez les autres. Car si chez les anges on trouve certainement une diversité entre ceux qui ne sont pas nés anges, ils ont entre eux la bonté de leurs âmes, mais ça dois aussi donner quelquefois des petits litiges je présume, enfin dans un premier temps bien évidement.

J'étais quelque peut surprise moi même de l'intérêt que je portais aux siens, mais quelque part c'était pour moi la race la plus mystérieuse de ces terres. Peut-être par ce qu'ils étaient ceux qui côtoyaient la mort sans jamais la toucher réellement. Ça devait être un monde tellement animé et je ne m'imaginais pas le travail qu'ils devaient accomplir, surtout quand il y avait des guerres par exemple, comme celle qui nous avait opposées au déchu.
Puis Shiro finit par demander qu'elle entât le rôle des nôtres. Je devais bien avouer que la question me surprit un peu, mais en même temps c'était un juste retour des choses. Je réfléchis alors quelque instant avant de lui répondre.

— un de nos rôles est la protection des humains, même si certains sont tout à fait capables de se protéger eux même comme l'avait si bien fait remarquer Violette lors du conseil. Mais notre désir de protection ne s'arrête pas à eux. Après nous sommes surtout le symbole de la bonté et de la pureté. Quelquefois c'est un peu lourd a portée quand on sait qu'un pas de travers peu nous coutée nos ailes, surtout au début de nos réincarnations. Ceux nés anges sont né dedans et on plus facile a le vivre, même si ça ne les protèges pas. Mais comme vous, avec le temps ça deviens quelque chose de tellement naturel que nous agissant sans réfléchir. Mais je sais que certains nous croient incapable de sentiment négatif, comme la jalousie par exemple et pourtant... nous avons seulement sept interdits, pour le reste nous ne sommes pas parfaits, même s'il nous faut cependant rester prudent.

Car bon, même la jalousie pouvait devenir dangereuse quand celle-ci se transformait en envie. Mais nous n'étions pas parfait et nous pouvions nous aussi avoir un cotée un peu plus sombre a mon sens, car dans le cas contraire, il n'y aurait pas de raison pour que les déchu existe et pourtant ils étaient bel et bien là.

— ça doit vous paraitre étrange venant de moi, mais pour moi personne ne peut être totalement noir ou blanc et ce peu importe notre race. Seulement pour certain comme les anges ou les démons, c'est beaucoup trop infime pour que les autres s'en rendent réellement compte. Tout comme la neutralité, pour moi seule es vos arrivent être complètement capable d'y arriver. Mais maintenant ce n'est que mon avis personnel et je ne doute pas que beaucoup essayeront de me dementir.

Allée dire à un démon qu'il a quelque chose de bon en lui et je suis certaine qu'il essayera de vous réduire en charpie dans les secondes qui suivent. Un ange va sans doute le nier aussi, mais que ce soit l'un ou l'autre, ils savent au fond d'eux que j'ai sans doute raison. Mais comme je l'avais dit, ce n'est que mon avis et habituellement je le garde pour moi, mais il est aisé de parler ainsi à Shiro.



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Mar 03 Déc 2013, 21:37

Oh … elle rit … C'est moi qui lui fait cet effet là ? En plus, ça n'a rien de moqueur. Comme ça fait du bien d'entendre quelqu'un rire ainsi. Ca peut pas être moi le responsable d'un tel plaisir. J'ai rien dit ou fait de spécifique pour déclencher cela … ça doit certainement être la fête en elle-même. Elle a dû voir quelqu'un ou entendre quelque chose qui a créé ce son, ce rire. J'aimerai bien être capable de provoquer de tels sons chez les gens et d'tels émotions qui vont avec évidemment. En fait, rien qu'dit penser, ce rire, il m'rend limite jaloux d'la personne qui en est l'instigateur. J'devrai p't'être essayer d'savoir qui c'est pour tenter d'comprendre c'qu'il a qui plaît et pourquoi pas essayer d'l'appliquer à moi. Ca s'rait pas une mauvaise idée et j'suis sur qu'j'pourrai ensuite le mettre en œuvre dans la vie de tous les jours. J'trouverai certainement plus de boulot comme ça.

Euh … C'est Toble Rone, pas Ronde … Mais c'est pas grave … Aiko … Fay … hum. J'vais vous appeler Fayk ! Comme ça, ça sera un mélange des deux, unique ! Enfin, si cela ne vous dérange pas, évidemment.

C'est marrant, on dirait que son rire de maintenant est beaucoup moins joyeux, à l'aise. C'est de dire son prénom à un inconnu qui la rend comme ça ? En tout cas, j'préférais le rire de tout à l'heure. Il sentait le soleil, la bonne humeur, le sourire et la joie d'vivre. Que celui là … il y a une pointe aigre qui fait froncer les narines. Oué, définitivement, il est pas top. Je souhaite pour elle qu'elle ne l'utilise pas souvent, parce que sinon, sa vie ne doit pas être drôle.

Alors alors … Pas malpoli. Bon, c'est déjà ça. Ensuite, une façon originale qui la fait sourire … tout compte fait, c'était peut être moi l'instigateur de son premier éclat. J'lui demanderai quand même pour en être sur, on sait jamais. Au moins, ma technique a fonctionné pour et sur une personne, c'est pas mal, j'trouve … Si elle peut pas me répondre, elle va chercher à m'aider ? Vraiment ? Alors qu'on ne se connaît même pas … Ah … par contre, elle doit pas connaître sa reine. Bon, c'est pas grave, j'lui en veux pas, moi non plus, j'connais pas mon roi ou ma reine … en fait, j'suis même pas sur qu'il y en ait pour les chamans, en ce moment. Uniquement les maîtres chamans et nous.


Vous êtes chouette Fayk. C'est pas grave pour votre reine, j'peux comprendre. Mais l'important, c'est qu'vous voulez quand même m'aider et j'en suis vraiment touché.

Maintenant, lui parler d'ma requête, d'ma quête, d'ma recherche , d'mon saint Graal … nana, j'vais l'inviter à danser avant. Après tout, j'viens d'entendre que les couples se forment ?

Dites, avant … Voulez-vous bien danser avec moi ?

Lui tendre la main, doucement, pour l'inviter.

Au fait … est-ce que c'était moi qui a déclenché votre tout premier rire ? Celui qui ressemblait à une cascade de printemps ?

Oh le lâche … nan, c'pas vrai, j'essaie pas d'noyer l'poisson et d'retarder l'moment d'parle d'l'Autre … oué oué oué, y'a que toi que tu trompes … Nan, c'pas vrai … Rahh chut à la fin !

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Mar 03 Déc 2013, 21:42


Ses yeux vides mais pour le moins hasardeux, flânaient d'un côté à l'autre de la scène féerique se déroulant juste sous ses yeux, sans pour autant les laisser se figer, apporter une attention particulièrement à un élément quelconque. Elle détaillait du regard la végétation illuminée dont la taille considérable donnait une petite impression lilliputienne à ceux qui s'y promenaient, se voyant elle-même insignifiante au milieu de ce paysage impressionnant. Elle s'attarda un peu plus sur le sol verdoyant qui semblait s'éclairer de lui-même sous sa figure légère, tandis qu'un cours d'eau pas loin émettait une berceuse mélodieuse.

Sherry, qui ne prêtait donc guère attention aux convives et encore moins aux invités dansant langoureusement au rythme de la balade qui se jouait, crut cependant reconnaître une fée, la seule qu'il lui avait été donné de rencontrer d'ailleurs, mais qui pourtant à ce jour voyait son ascension jusqu'au trône des fées s'achever merveilleusement bien pour elle. Les fées, des êtres magiques, ambivalents dont elle n'avait que très peu de connaissances, voyaient aujourd'hui un tournant dans leur histoire avec cette nouvelle souveraine et il n'était pas sot que de dire qu'elle leur apporterait beaucoup, pour le meilleur ou pour le pire à elle d'en décider par la suite. Outre le fait que chacune possède un jardin dont elle a la charge et que le pouvoir de changer de taille librement leur soit attribué, Mickael, de son vivant, ne lui avait légué aucune autre information qui aurait pu lui servir et très peu avaient été les moments passés en compagnie de cette jeune femme dénommée, Myrialuna.

Sherry, entre cette torture mentale qu'elle s'infligeait avec une gamme de questionnements assez variée, resta interdite en voyant cet homme, qu'elle considérait du regard sans pudeur et sans faire attention à toute bienséance qui s'imposerait pour l'occasion, s'approcher d'elle. Pas à pas, il avait réduit aussi lentement qu'assurément, la distance qui les séparait pour enfin l'écraser définitivement et ce d'une seule parole, la réduisant lamentablement au néant. Sa voix grave, masculine comme il fallait s'y attendre de par sa carrure, n'avait rien d'agressif ni de rustre, juste une voix uniforme qu'elle n'avait pas l'habitude d'entendre mais qui était assez rassurante. Ses yeux de miel restèrent quelques instants braqués sur lui, inéluctablement, malgré elle. « Je vous en prie allez-y. » dit-elle alors que, pour une raison qui lui échappait, elle s'en voyait bouleversée par ce geste très certainement des moins recherchés. Sa voix elle tremblait bizarrement. Pourquoi ? Craignait-elle qu'il ait remarqué l'attention qu'elle lui avait réservé et qu'un tel geste l'ait irrité ? Avait-elle au contraire juste une maigre appréhension car cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas interagit de la sorte avec un autre ? Étrangement, elle n'était pas près de le découvrir elle-même.

Une nouvelle intervention de cet individu eut cependant le mérite de la calmer dans l'immédiat, elle et les papillons d'une certaine angoisse qui se remuaient inlassablement dans son ventre par de petits mouvements circulaires. Elle s'empressa de lui répondre, trouvant son comportement déjà bien assez étrange et elle s'en serait voulue de lui donner une telle impression, pas forcément erronée mais qu'il ne vaut mieux peut-être mieux pas exposer lors d'une telle rencontre. « Normalement c'est bien le cas je vous assure. Vos croyances ne sont point fausses, mais disons que pour ma part, je me suis vue un peu délaissée par l'ami qui devait m'accompagner ce soir. Il m'a assuré qu'il me rejoindrait ici mais j'ignore hélas combien de temps cela pourrait prendre ou encore s'il viendra réellement ... » fit-elle en ne pouvant cacher un agacement assuré envers l'ange qui tardait à montrer le bout de son nez. « Donc, je me contente d'observer le paysage qui est à couper le souffle, si cela ne tenait qu'à moi. Et qu'en est-il de vous ? Êtes-vous venu seul également ou êtes-vous comme moi victime d'un petit changement de circonstances ? » demanda-t-elle curieuse de sa réponse, lui rendant son sourire d'une envergure encore plus intense en prenant soin de laisser un petit silence planer juste après ses piètres paroles. Sa voix résonnait se voulant modeste, seulement elle ne put dissimuler une douceur évidente sans pour autant chercher à empêcher l'interlocuteur de les entendre en toute clarté.

Se retournant pour se concentrer de nouveau sur le paysage face à elle, et quitter éventuellement de son champ de vision cet homme, elle porta son regard sur ces fines silhouettes élancées flottant à une distance considérable juste au dessus. Les arbres luisants d'où s'échappaient des milliers, n'eussent été des millions, de petits fils ressemblant en tout point à des ficelles vivantes et resplendissantes que la jeune femme n'avait pas eu le courage de toucher, s'érigeaient à une centaine de mètres. Sherry imaginait déjà la splendeur du tableau vu d'en haut, des nuances de rose et de bleu gouvernant aussi harmonieusement que possible par dessus toutes les autres couleurs, la douceur de la brise caressant ses cheveux pour les ébouriffer comme il se doit, une sensation de liberté à laquelle elle avait prit goût depuis quelques temps mais à laquelle elle goûtait que exceptionnellement.

Elle ne put donc réprimer une remarque innocemment prononcée comme il lui arrivait souvent d'en faire, aussi naturellement que possible, la tête dans les nuages mais un sourire dirigé envers son compagnon de banc. « Je ne m'imagine pas danser comme tous ces invités semblent si bien et si naturellement le faire ... Déjà que les deux pieds à terre ce n'est pas une chose que je maîtrise énormément ... Ce doit être tout bonnement fantastique cependant de flotter ainsi dans les airs et de voir ce spectacle d'une toute autre perspective ... »

Elle l'examina encore une fois par pure avidité, ses longs vêtements noirs d'ébène, larges à souhait mais qui lui sciaient à merveille, tandis qu'une chevelure châtain couvrait son crâne. Il attirait son attention, lui et l'atmosphère d'une élégance mûre qu'il dégageait habillement. Il ne possédait certes aucunement un charme irrésistible, signe éternel de la tentation comme le vampire pouvait bien irradier par moments, mais quelque chose en lui donnait l'impression d'une certaine prestance non négligeable. Il semblait toutefois faire preuve d'une certaine nostalgie comme s'il se voyait habité par un chagrin quelconque qu'il ne formulait pas et qui ne l'abandonnait guère, et la rousse, plutôt perspicace pour ce qui en est de l'empathie, put le discerner dans son visage. « Vous ne devriez pourtant pas manquer de cavalières ... Me permettriez-vous cependant d'être la vôtre ce soir ? Si cela ne vous dérange pas bien entendu. Je ne cherche point à vous forcer la main. » osa-t-elle avec une certaine audace sans pour autant avoir l'air facile ou effrontée.

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Mitsu
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Mitsu
Mar 03 Déc 2013, 23:10


La main de l'homme tendue trouva rapidement sa partenaire lorsque Mitsuko y posa la sienne doucement. Elle ne le remercia pas mais lui sourit, levant les yeux vers le ciel alors qu'ils s'élevaient tout deux vers les danseurs qui avaient déjà commencé leurs pas. La jeune femme avait toujours aimé danser, discuter en dansant. A une époque, ceci était un jeu pour elle, un jeu mêlant politique et séduction, un jeu qui s'était avéré dangereux à bien des reprises, surtout lorsqu'elle avait eu comme partenaire le prince des rêves, celui des cauchemars et celui qui représentait sa réalité aujourd'hui. Car les songes sont magnifiques ou horribles, mais ils ne restent que des songes, des illusions. Pourtant, il était si bon de s'y laisser entraîner, un peu plus chaque nuit, comme un état de dépendance inguérissable. A chaque partenaire un qualificatif, à chaque partenaire un sentiment. Pourtant, elle était la femme qui n'avait jamais réellement ressenti avant de devenir Aether, la femme qui avait toujours contrôlé ses propres émotions pour ne pas sombrer dans ces dernières. Le pouvoir, les sentiments, la déchéance, tout pouvait se jouer dans une danse. Elle sourit, se remémorant les paroles de l'homme alors qu'elle le laissait la guider. « Il est délicat de comprendre une personne mais j'aimerai que vous compreniez, je l'aimerai vraiment. Mais pouvez-vous me comprendre et puis-je vous comprendre ? ». Elle avait un air mystérieux, une idée ayant germé dans son esprit pour rendre leur danse bien plus merveilleuse. Le prince des rêves l'avait depuis longtemps initié à la magie créatrice, à la magie qui rendait une situation banale des plus inoubliables. Seulement, pouvait-elle se montrer l'artiste d'un chef d’œuvre égalant les toiles de Naram ? Avait-elle envie de faire en sorte que cet homme et elle ressentent la même chose, regardent dans une même direction, ne serait-ce qu'un instant ? « Ou peut-on simplement avoir l'impression de comprendre l'autre ? Ne sommes-nous tous pas différents, en notre corps et en notre esprit ? Ne vivons-nous tous pas une situation objectivement identique comme subjectivement différente ? ». Elle se laissait émouvoir par la musique, guidée par elle et son partenaire. « Seulement, lorsque nos vœux les plus chers ne peuvent être exhaussés, lorsque notre vie nous semblent fades, que nous reste-il si ce n'est de trouver quelqu'un avec qui l'on pourra partager, le temps d'un instant, un moment magique ? ». Elle lâcha un moment son partenaire d'une main, de la poussière d'étoile se créant aux bouts de ses doigts qu'elle balada élégamment alors qu'elle tournoyait dans les bras de Raeden. La poussière se répandit autour d'eux, les entourant dans un scintillement magnifique. « Ce moment magique, j'ai décidé de le vivre avec vous, ce soir. ». Un temps. « Voyez-vous, mon souhait ne peut être exhaussé mais je peux le feinter, je peux y croire simplement l'espace d'un instant. Je peux faire semblant d'être ce que je ne suis pas et vous amener avec moi dans ce jeu. ». La couronne des génies apparut sur sa tête avant de s'annihiler, la libérant de son statut d'être des rêves, la libérant de la contrainte des vœux, l'autorisant à plus de fantaisie.

« N'avez-vous jamais rêvé d'être ce que vous n'êtes pas ? ».

Alors, une douce lumière dorée les enroba, leur taille diminua et lui comme elle se retrouvèrent dotés de magnifiques ailes translucides. Elle sourit, se rappelant de sa danse avec Enzel, là où elle avait feinté appartenir au petit peuple de la forêt. Sauf que si elle restait Aether, Raeden était à présent un illuminae, un fé, simplement l'espace d'un instant, un instant où ses caractéristiques d'ombre s'estompaient, où la morosité ferait place à un autre sentiment, un sentiment de communion avec la nature, où sa magie serait celle des fées. Peut-être n'apprécierait-il pas mais, elle, elle adorait cette sensation. « Rien ne sert de rêver sa vie lorsque l'on peut vivre ses rêves. ». Elle sourit. « Quels sont vos rêves Raeden ? ». Oui, à présent, elle pouvait connaître son identité mais ne lui ferait pas l'offense d'en savoir plus sur lui qu'il ne lui dirait.

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Mer 04 Déc 2013, 00:12

La voix de la jeune femme fit hausser un sourcil au Déchue. Elle avait une voix doucereuse, aussi jolie et agréable que ses yeux dorés. Son attitude, ses battements de cils, ses mains sur ses genoux, tout cela percuta légèrement à l'homme à ses côtés, sans qu'il ne dise mot, préférant l'observation à la parole. L'habit de soirée que revêtait cette jeune femme lui allait comme un gant, mettant en valeur des formes que Wrath s'interdit de regarder. Il préférait tourner la tête, regarder les autres qui étaient piètrement inutiles et sans saveur à ses yeux, que de se complaire à insister lourdement sur le corps de cette beauté, que jamais il ne pourra atteindre. De toute façon, il avait eu ses jeunes années pour focaliser sur les femmes. Maintenant, il devait un minimum se tenir et paraitre cordial. Malheureusement, il n'était pas doué avec les mots et son malaise, au milieu de cette petite cérémonie mondaine, amplifiait. Pourquoi était-il venu déjà ? Ah oui Gaëlle, quelle chipie... Lorsque la belle rousse répondit à sa question avec un certain empressement, il tourna légèrement les yeux vers elle, s'étonnant de son débit de parole.

« Je ne comprends comment votre compagnon a pu vous laisser seule. Si je devais chérir une femme, quitte à me damner plus que je ne le suis déjà, jamais je ne l'abandonnerai dans ce genre de soirée mondaine, aussi ravissante soit-elle. »

Indirectement, il était vrai que cela pouvait être considéré comme des compliments envers Sherry. Ce n'était pas faux. Il la trouvait jolie, mais en dehors de cela, de manière générale, il s'irrita de penser que quelqu'un l'avait abandonné à son propre sort, en lui faisant naïvement croire qu'il la rejoindrait. Wrath n'était pas assez abrutit pour ne pas voir clair dans le jeu de son partenaire invisible, et fit tout pour se calmer. Ce n'était pas le moment de montrer sa faiblesse. Son plus grand pêché, agissant comme son plus grand défaut. Il se détestait. Ainsi, sa frustration fut remplacée par la nostalgie, et il leva la tête, regardant déjà les couples en train de se mouvoir dans les airs. Ce qu'il avait dit un peu plus tôt, pouvait surement faire surgir des questions dans la tête de sa binome, mais il n'y prêta pas attention. Certes il ne se dévoilait pas mais ici, il avait l'impression d'être quelqu'un d'autre. Doucement, les senteurs et le produit le calmèrent, pour qu'il reprenne à nouveau son self-control, et écouta les mots, sortir de la bouche de la belle, pour venir caresser ses oreilles avec légèreté. Il voulait qu'elle parle encore... Encore...

« Je suis seul, oui. Ici, comme dans la vie. »

Gaëlle ne comptait pas. Certes elle était sa petite boule de plume mais elle n'était pas une femme, une compagne. Il n'avait personne. Evidemment, il ne disait pas cela pour se faire plaindre, il n'était pas ce genre d'homme pathétique non... Il avait simplement lancé une information. Il s'avérait que chaque jour que les Aethers faisaient, il les passait seul. Rien de bien grave en soi.
Toujours les yeux braqués vers le ciel, il ne pu que remarquer l'admiration qu'avait la jolie rousse pour les couples en l'air, qu'elle dévorait des yeux. Il ne fut pas difficile de comprendre son souhait... Seulement, avant qu'il ne pu formuler quoi que ce soit, elle le regarda amusé, avec un jolie sourire illuminant ses traits, pour lui parler.
Son visage ne changea pas, mais sa gorge se noua immédiatement. Que lui avait-elle fait ? Pourquoi se sentait-il tout à coup prit en étau ? Une chaleur émana de lui, irradiant à des dizaines de centimètres, comme si tout à coup, celle-ci pouvait attirer la jeune femme contre lui. Wrath désirer la toucher, juste se contente d'une main sur son épaule, où sur sa joue, sans en demander plus. Les effluves, alliées à son euphorie, ne firent qu'amplifier ses sens, et exacerber ses pensées. Pendant tout le discours, il ne pu décrocher ses yeux bruns de ses lèvres pendant qu'elle articulait ces mots. Une fois qu'elle termina et attendit sa réponse, il remarqua sa gêne, sa crispation... De sa main, il se frotta le visage, avant de passer une main dans ses ignobles cheveux, en disant.

« Je... Je n'ai pas tan de prétendantes que ça... Mais ce soir, votre présence me satisfait au-delà de mes espérances. Je ne vous aurai jamais rejeté... »

Wrath était gêné et mal à l'aise. Il ne comprenait comment il pouvait autant être démunie, face à ce petit cœur qui se trouvait à côté de son imposante carrure. Où était donc son aplomb ? Se levant, il décida de prendre les devants, pour se mettre en face d'elle, et tendre sa main pour attraper la sienne. Dès qu'elle se mit debout, la mousse ornant sa robe noire, l'éblouit, et l'éclat de ses cheveux n'en ressortit que tout autant. Seulement, une fois encore, il préféra détourner le visage, pour ne pas regarder impunément ses formes. Il n'avait pas le droit. Pas le droit d'être un connard. Malheureusement, il n'en restait pas moins quelqu'un de franc et, alors qu'il l'emmenait doucement sur la piste de danse, et avant d'embrayer les pas, il dit :

« Cette robe vous sied à ravir. »

Wrath esquissa un petit sourire, un ricanement avant de dire avec une mine enjouée :

« Excusez-moi, j'ai l'air d'un vieux pervers à vous draguer de la sorte. Ne vous méprenez pas de ma franchise, je ne suis pas connu pour être très courtois... »

Prenant alors sa main pour enlacer ses doigts aux siens, il posa son autre main sur sa taille pour au final lui dire :

« Il paraitrait que j'avais une mère qui était une danseuse de qualité. Voyons voir cela... Appuyez vous sur moi, regardez... »

Doucement il serra son étreinte, pour faire monter la petite femme sur ses pieds, de manière à la transporter lorsqu'il commença à bouger. Dès que ses pas l'emporta dans une petite danse calme, les deux décollèrent pour venir se placer à hauteur des autres couples. Le sourire très léger, qui orna les lèvres du Déchu, fut mélancolique à souhait, et il se forçait, encore et toujours, à regarder ailleurs, sans insister sur sa personne. Presque à regarder ses pieds alors, qu'en danse, c'était interdit.

« Hé bien... Vous l'avez votre rêve... »


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Mer 04 Déc 2013, 16:24

Fayk ? ...Se nom sonna comme une mélodie à mon oreille. Il m'avait surnommer....Comme l'avait fait autrefois mon maitre... Et cela me plaisait, s'était bon signe, quelqu'un m'appréciait... J'allait l'aider, oui, tout aussi longtemps qu'il avait besooin d'aide, Je l'aiderais...Je ferai tout pour qu'il soit heureux, après tout...Il avait  été jusqu'à maintenant si gentil avec moi !

Je lui souris, je lui offris mon plus beau sourire, un sourire sincère, remplit de bonheur et d’honnête, s'était la moindre des choses. Je m'empressai de rectifiée tout de même :

-Oh...Pardonnez moi mon impolitesse, je n'ai pas su prononcer votre nom correctement...Il faut dire qu'il y a beaucoup de bruit ici...Je vous promet de le faire correctement à l'avenir.

Je me sentis gênée d'avoir fais une erreur aussi stupide, je sentais mes joues s'enflammer et se coloré d'un beau rouge tomate, je me sentais un peu ridicule...Afin de me calmer, je me contentai de détourner le regard et de regarder un peu les couples qui dansaient, toujours une oreille attentive Toble. Je ne voulais surtout pas paraitre impolie, simplement, je voulais être sur de bien reprendre mes esprits. Lorsque je sentis mes couleurs revenir je posai de nouveau mon regard sur lui:

-Cela ne me dérange en rien au contraire, c'est pour moi une sorte d'honneur que de me faire surnommer, Fayk est un très jolie surnom, c'est très mignon.

Il me prit tout mon contrôle pour ne pas rougir de nouveau...Mon coeur battait à tout rompre....Je devais me contrôler pour ne pas faire quelques choses de stupides et le faire fuire...je devais continuer à faire la conversation...

-Oooh oui je veux vous aidez !

J'avais le sourire de nouveaux aux lèvres, enthousiasme ! J'aimais tellement aidé les gens !

-Je vous aiderez avec plaisir ! Je vous aiderais jusqu'à ce que vous n'ayez plus besoin de moi ! Je remuerais ciel et terre pour vous permettre de réaliser vos objectifs...Je suis ainsi fais....j'adore aider les gens...et j'adore la compagnie..je n'aime pas me retrouver seule...Aidez les gens me permet d'être accompagnée....

J'avais vraiment dis cela à voix haute ? J'avais vraiment confier mes pensée à voix hautes....Je sentis la nervosité m'envahir de nouveau. Qu'allait-il pensée de moi... Je ne pu contrôler la monter de couleurs lorsqu'il me fit sa demande. Mes joues explosèrent littéralement d'un rouge intense. Jamais on m'avait invité à danser...Pourtant j'adorais cet art, s'était si beau, si gracieux ! ...Je ne pouvais que répondre une chose...Je lui pris doucement la main, ma main était légèrement humide et je tremblais un peu, nerveuse de la suite.

-Avec un énorme plaisir mais vous devez savoir que c'est ma première fois...Je ne serais pas nécessairement bonne...j espère que votre expérience sera  agréable tout de même.

Je m'avançai vers lui tout en l'écoutant, je ne pu m'empêcher de rire de nouveau, un rire claire, cristallin, honnête et amusée, aux dernière parole lancé par mon cavalier. Un rire comme une cascade de printemps ? Je lui repondi honnêtement avec un beau sourire, passant doucement le dos de ma main sur on visage, parcourant délicatement les courbe de sa joue et de son menton:

-Mais c'est vous, c'est vous qui me remplissez de cette joie incontrôlable, c'est vous qui me faites sourire, c'est vous qui m'amusez autant.....Toble.


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Jeu 05 Déc 2013, 00:47


Sherry ricana. Non pas car les paroles du déchu l'amusaient ou étaient d'une manière ou d'une autre comiques à ses oreilles, mais bien car il réagissait d'une manière tout à fait particulière à laquelle elle ne s'attendait vraisemblablement pas. « Vous prenez l'affaire plus sérieusement que moi-même vous savez ! J'en ai perdu toute envie de lui en vouloir et je vous en remercie.C'est très aimable à vous de le prendre autant à cœur. » dit-elle, un sourire conséquent arborant son visage, nulle trace d'une quelconque agitation demeurant intacte sur ses traits assez adorables, ses pommettes devenues plus rosées qu'elles ne l'étaient auparavant.

Elle avait bien crut comprendre qu'il était quelque peu différent mais là, elle devait avouer qu'il dépassait de loin ses espérances, qu'elle ne réalisait même pas avoir fixé. Elle savait que ceux dignes de confiance diminuaient au fur et à mesure mais la présence de cet homme à cet instant précis, qu'elle ne connaissait certes pas, semblait lui redonner un maigre brin d'espoir. Il ne semblait pas dirigé par ces mœurs ou ces ambitions que tant d'autres poursuivent tels que le trône ou bien la puissance ultime, non, il semblait plus simple dans son raisonnement et pourtant bien plus complexe dans son attitude.

Il se laissait emporter par le malheur d'une autre entité que la sienne à laquelle il n'était absolument pas lié et qu'il venait de rencontrer quelques instants auparavant ... A quel point pouvait-il encore la surprendre avant d'en être satisfait et attiser la flamme dans ses yeux qui la poussait à s'instruire à son sujet ? Il semblait plus compréhensif que quiconque, plus sensé que tous ceux avec qui il lui avait été donné de discuter de la sorte. Il paraissait hautement bien plus digne de son intérêt, que tous ces mâles prétentieux en tailleur ajusté et nœud papillon qui ne savent que débiter les mêmes niaiseries à longueur de journée et ce pour toute prétendante confondue.

Cette dernière affirmation cependant, comme pouvaient bien l'indiquer les paroles de Sherry, l'avait quelque peu surpris ... Car certes, elle avait crut y discerner dans cette expression mélancolique à souhait, une tristesse et une solitude quasi indescriptibles mais elle ne pensait pas réellement aborder le sujet qui pourrait devenir bien assez vite assez épineux si elle plaçait un seul mot de travers ... La connaissant, cela ne tarderait pas. Elle n'était pas près de l'interroger. N'étant elle-même pas du genre à dévoiler énormément à son sujet alors pourquoi forcerait-elle autrui à le faire à sa place, dévoiler des secrets qu'il préférait peut-être garder enfouis, des émotions tapies dans l'ombre ?

Mais, ne pouvant empêcher une mine pensive, songeuse de se plaquer sur sa frimousse, elle laissa libre court à ses idées. Ses lèvres articulaient une fois de plus quelques paroles, cette fois avec une certaine anxiété tout juste différente de la précédente. « Mes paroles vous sonneront peut-être à vos oreilles comme une simple chaîne de propos dans le seul but d'agréer à vos paroles, mais je dois dire que je ressens la même chose ... un peu trop souvent. Je ne vais pas vous importuner avec ma vie mais même entourée d'une foule, j'arrive à me sentir on ne peut plus seule. Comme si personne n'était réellement capable de me comprendre, de me cerner, d'agir en conséquence ... Mais je m'égare et j'en suis navrée. » Elle sourit, avec une once de tristesse cette fois.

Ce qui était censé être pour elle la tâche finale marquant la dernière fête mondée à laquelle elle accepterait d'assister, devenait à ses yeux une des plus ravissantes et il n'était que purement futile de demander qui en était la cause d'un tel enjouement. Ses doigts torturaient les extrémités de ses boucles rouge orangées, enroulant les quelques mèches de cheveux soyeux, encore en liberté, autour de ses phalanges frêles tandis que ses yeux de miel clignaient évidemment plus que d'habitude. Elle craignait qu'il ne s'approche à quelques centimètres près et qu'il ne puisse entendre le rythme accentué de son cœur dont elle semblait avoir perdu quelque peu le contrôle. Elle n'avait cependant aucune idée, du moins elle feignait ne rien voir car il est plus facile ainsi de nier la réalité qui vous fait face, de ce qui pouvait bien être à l'origine d'un tel envoûtement.

Elle ne put dissimuler un visage incrédule à l'entente de ses mots, voyant devant elle un homme ayant tout pour plaire et qu'elles étaient bien sottes de ne pas remarquer, chose qui profondément parlant ne lui déplaisait pas évidemment. « Vous êtes bien aimable de m'accorder tel honneur et j'en suis ravie au final que mon compagnon ne soit pas paru pour l'occasion ... » reprit-elle juste après, en prenant de soin de diminuer l'intonation de la fin de sa phrase, par une petite gêne innocente qui pour cause aurait eu raison de ses joues pâles pour les faire tourner à un rouge plus considérable.

Sherry, bien que surprise de voir l'individu prendre soudain les choses en main aussi intrépidement, n'esquissa aucun signe de rejet, encore moins d'opposition, le laissant soulever son anatomie légère. Sa main chaude tenait la sienne entre ses doigts plus virils, et lui donnait une impression de sécurité qu'elle ne pouvait pas ignorer, la voyant prendre forme d'une chaleur qui s'accentua notamment près de ses deux orbes topazes. Celle-ci ne fit que se déchaîner davantage prenant des ampleurs qu'elle n'aurait probablement jamais du, aussi rapidement qui plus est, lorsque son partenaire de danse exprima quelques compliments à son égard que logiquement la réprouvée n'assimila que très mal sur le coup.

Il est évident que cela lui faisait on ne peut plus plaisir mais c'étaient bien là des petits mots creux mais emplis de sens auxquels elle n'avait jamais eu droit et qui avaient le mérite de lui promettre tant plus qu'il n'existerait jamais en vérité. « Je vous en prie ! Je n'ai pas pris vos mots pour un harcèlement quelconque mais bien comme des éloges qui me réjouissent énormément et que je ne manquerais pas de prendre en compte à l'avenir. Justement, cette honnêteté dont vous faites preuve est une brise de fraîcheur intense comparée à tous ces discours hypocrites auxquels j'ai droit à longueur de journée. Donc, je vous en prie ne vous refoulez pas ainsi, laissez-vous aller. Soyez-vous même en ma présence, du moins pour ce soir. » fit-elle enfin, assez gênée, espérant qu'il ne prenne pas mal ces quelques mots.

« Je dois dire que si c'est vrai ce que vous dites, je ne doute pas qu'elle vous ai légué quelques talents pour ces pratiques ... » La rousse se laissait agréablement guider se sentant libre et légère comme si la coloration sombre de ses deux ailes venait de disparaître, le péché pesant sur elles s'évanouir avec elle, tous les fardeaux dont elle pouvait bien se charger se voyant à présent la charge de quelqu'un d'autre de pour le moins plus endurant.

« Si seulement ce genre d'aptitudes pouvaient se transmettre par descendance » fit-elle d'une mine calme mais très amusée, un rire spontané s'échappant de parmi ses lèvres rosées. « Peut-être est-ce le cas pour vous mais pour ma part je ne pense pas avoir hérité ce don, faute de quoi je pourrais me prétendre, ne serais-ce que cela, bonne cuisinière alors qu'en fait ... je dois dire, c'est tout le contraire ! » lâcha-t-elle entre deux éclats d'un rire sincère qu'elle ne souhaitait pas faire entendre à d'autres que lui.

S'agrippant fermement à l'habit bien large que portait l'homme, accoutrement noir d'ébène tandis que le sien se voyait teint d'un blanc immaculé, Sherry s'approcha encore un peu plus. Elle le collait de tout son corps, se forçait à abandonner du regard la pointe de ses chaussures, essayant tant bien que mal de suivre le rythme, et préféra se concentrer allègrement sur les yeux châtains de l'individu qu'elle avait en face d'elle.

Une main contre la sienne, partageant avec elle sa chaleur et agrémentant les cendres brûlantes, une autre sur sa taille svelte. Sa voix se voyait étouffée, un peu rauque à l'occasion mais gardait le timbre affectueux dont il était toujours questions et cette gentillesse qui lui était propre. « Puis-je me prétendre digne de quémander une appellation ? Pouvoir mettre un nom sur votre visage ou allez vous me l'interdire ? J'espère que non en tout cas. Je détourne d'ailleurs mon identité la première, Sherry. Enchantée. » Elle continuait de fixer le ciel et pour une raison qui lui échappait, elle s'adressa à lui pour une dernière question, qui pourrait facilement être source d'un notable quiproquo étant donné que l'homme ignorait complètement l'engeance particulière de la petite entité. « Ne voulez-vous pas aller un peu plus haut ? »

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Jeu 05 Déc 2013, 14:52

Le petit ricanement de la fille l'étonna. Etrangement, elle fit descendre toute sa colère, ou son brin d'énervement qu'il aurait pu ne serait-ce qu'avoir. Elle était si pleine de vie, qu'elle en paraissait merveilleuse. Wrath prenait les choses trop à coeur, il le savait, et ce fut bien pour cela qu'il fut déchu. La Folie faisait partie de ses meilleures amies. Le charme de la rousse eu quelques effets sur lui, et il se maurigéna, en se disant que vraiment il n'était qu'un bon à rien. Quelqu'un incapable de retenir ses yeux et ses pensées. C'était un homme. Un homme qui avait connu des femmes, et des histoires, pourquoi cette fille, qui était bien plus jeune que lui, le mettait-elle dans cet état ? Cet état où il ne se contrôlait plus vraiment. L'odeur euphorisante apporta de l'engouement à tout cela, mais il était le seul responsable de ses actes. Et ça, il n'en n'était que trop conscient.
Le Déchu fut légèrement déçu lorsqu'il sentit une grande maturité d'âge, dans la tête de la jeune fille. Il aimait sa spontanéité, son air candide, son esprit un peu naïf, et le fait qu'elle ressentait une profonde solitude, tout en l'abordant de manière si adulte, lui fit perdre un peu de son charme. Wrath s'en fichait, il n'était pas là pour repartir avec, seulement pour passer une bonne soirée, et si elle était finalement plus adulte qu'elle ne le paraissait, ça n'importait que peu. L'Ange se focalisa alors sur autre chose, comme finalement désintéressé, avant de lui parler, lui répondant à des propos précédents.

Lorsqu'à nouveau il tourna la tête pour la regarder, il se sentit un peu plus concerné et même gêné qu'elle lui attribue autant de considération. Cette belle rousse le regardait de temps à autre de ses yeux dorés, avant de détourner le visage, pour revenir vers lui. Il savait qu'il n'était pas un canon de beauté, et il comprit qu'elle se forçait à ne pas le dévisager, mais... Pourquoi ? Le trouvait-elle si laid ou au contraire était-ce de l'intrigue ? Il le su rapidement lorsqu'elle parla, en prononçant le mot honneur. Un demi-sourire narquois envahit son visage et il ferma deux secondes les yeux pour les rouvrir, les bras croisés.

« On peut dire que vous savez parler vous... Je ne suis personne, et il n'y a aucune raison de vous en sentir honoré. »

Wrath se leva cependant pour l'emmener danser, comme un cavalier se devait de le faire. Il ne fallut pas trois mots pour que la jolie s'emporte, et le sermone pour le remercier au final. Cette attitude le surprit, et il ne pu s'empêcher de sourire. Cette fraîcheur qu'elle avait, comme si elle ne vivait que depuis quinze ans, avait le don de lui mettre une certaine chaleur dans le coeur. Une chaleur qu'il n'avait plus depuis longtemps, et que personne n'avait réussi à recréer. Seulement une fois de plus, il ne se focalisa pas sur elle, ni sur ces sentiments là, se disant que tout ça n'était qu'éphémère et dû aux odeurs.
Tous deux parlèrent de la danse, et de ces aptitudes qui étaient, parfois, importantes comme ici. Les éclats de rire de la jeune femme, ornaient leur duo singulier et à la fois harmonieux, et satisfaisaient Wrath. Il voulait qu'elle rit, encore et encore, sans s'arrêter. Mais ce qu'elle fit par la suite fut dangereux. Dangereux pour elle.
Le Déchu n'en restait pas moins un homme, avec des vices et des attributs, et, déjà que la moitié des choses qu'elle entreprenait avait le don de l'émouvoir, depuis qu'ils étaient proches, il avait une espèce d'hypersensibilité déconcertante. Il tentait de se contrôler, pour ne pas écraser sa main, ou broyer sa taille, de manière à toujours garder une certaine douceur, sans brutalité. Mais sentir ce petit corps de femme, non loin du sien, peut être vierge de tout toucher, s'offrant au plus aimant... Wrath était nerveux. Une anxiété étrange, comme tout à coup moins sur de lui. Physiquement il ne le montra pas, mais il eut du mal à se contrôler. Tellement, qu'il finit par craquer.
La Douce, plus petite que lui, s'accrocha à l'ouverture de son kimono, dévoilant légèrement son torse, avant de venir se coller à lui de tout son long, pour lever les yeux vert lui. Son sang ne fit qu'un tour, et il ne pu résister à cette attitude si féminine, si naïve et si adorable, qu'il entendit à peine son nom, et écouta tout juste son souhait d'élévation. Lâchant sa main d'un coup, ses deux grands bras entourèrent le corps de la fille, et il se courba pour avoir l'indécence de fourrer sa tête dans son cou et ses boucles rousses. Ses immenses ailes noires s'ouvrirent, et se déployèrent au dessus d'eux, envahissant leur environnement, avant qu'ils ne quittent déjà les airs.

« Sherry... Sherry... Excuse moi, mais je suis égoïste. »

Cette égoïsme qu'elle faisait naitre en lui, prit le dessus et il voulait qu'elle s'accroche à lui. S'accroche de toutes ses forces et touche son torse, sa peau, alors qu'il la transportait au-delà de tout cela, au-delà de la fête, pour aller se jucher beaucoup plus haut, à l'abris des regards, sur une hauteur où, d'ici, ils avaient une vue imprenable sur la fête. Seulement Wrath devait assumer. Assumer le fait qu'il l'avait ravis à cette foule, à cette fête. Et une fois encore, il n'était que seul responsable de ses actes. Pourtant, il n'arrivait pas à se séparer d'elle. Un ricanement sortit doucement de ses lèvres et il murmura :

« Je ne peux pas te lâcher. Je ne veux pas te lâcher. Tu as fait naitre en moi quelque chose que j'avais perdu il y a tellement de temps. Je suis égoïste, et je ne veux pas te lâcher. Avec tout la honte que je devrais ressentir, je n'en ressens pas une once cependant. Bien que je sois pathétique de m'enticher d'une dame de ton envergure, et d'au moins dix ans ma cadette. »

Comme si finalement ce fut cette odeur qui l'avait rendu euphorique dès le départ, il huma sa tignasse rousse, bouclée, et s'imprégna de son odeur. Il voulait avoir sa marque sur lui, que les femmes qu'il rencontrerait lui dirait qu'il sent un peu trop le parfum floral d'une autre... Il avait trente et un ans et il n'était pas capable de se contrôler. Est ce que finalement il était comme tout les autres ? Il n'était qu'un Homme. Qu'un Homme faible devant la puissance de cette Femme.


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Jeu 05 Déc 2013, 19:24

A peine les deux mains des partenaires se touchèrent-elles que doucement, ils commencèrent à s'élever dans les cieux étoilés pour rejoindre les autres couples. Une danse aérienne. En général, ce n'était pas cette première image d'une réelle danse comme ici qui venait à l'esprit de l'Ombre lorsqu'il pensait à ces quelques mots, à cette expression. Lui revoyait plutôt toutes celles qu'il avait fait étant enfant et bien plus tard encore, ce ballet d'ailes dans les nuages, ces piquets, virevoltes, looping et autres cabrioles que ses attributs physiques d'ange lui avaient offert. Maintenant, il n'avait plus ses ailes immaculées. Mais il avait réussit à en avoir de nouvelles – comment ? Il ne le savait pas et s'en moquait au final – et il se souvenait avec douce et joyeuse nostalgie du moment où elles étaient sortis de leur cocon. Quelle « fête » il avait fait à ce moment là, oubliant tous ces malheurs, tous ses soucis, ses angoisses, ses inquiétudes et ses questions. Il était retombé dans sa jeunesse et son insouciance ce jour là !

Les deux êtres ne se connaissaient pas, ne s'étaient jamais rencontré avant, n'avaient jamais dansé ensemble. Ils devaient trouver leur marque, leur rythme, le tempo qui leur serait identique, sur cette ligne qui les rejoindrait l'un à l'autre. Sans cela, ils pouvaient danser en effet, mais ça ne resterait que deux personnes distinctes qui échangent des pas, chacun de leur côté, mais dans un espace restreint, rien de plus. Or, ce soir, Raeden voulait autre chose, voulait plus. Se replonger dans le passé, oublier le présent, l'avenir, le temps et l'espace. Se perdre dans la magie de corps en harmonie avec un son, une mélodie, une mélopée, qui bien plus que s'entendre à l'ouïe, s'entendait et se comprenait avec le cœur, avec le corps. Une unité, un tout. Plus d'individu mais un ensemble, une symbiose. Quelques secondes, quelques minutes, le temps d'un battement féerique, d'une nuit unique qui ne se reproduirait certainement pas avant longtemps. Ce n'était pas grand chose, pas longtemps, mais c'était suffisant. Pour percevoir ce sentiment, cet abandon de soi à autre chose, à quelque chose de plus fort, de plus vivant qu'aucun être ne pourra jamais l'être. C'était ainsi que le Passeur avait toujours perçu la danse et la musique.

Pendant quelques secondes, l'homme avait fermé les yeux, pour essayer de trouver ce fil, ce chemin caché dernière les simples notes. Puis il les avait rouvert lorsque sa partenaire avait prit la parole.


Je ne sais pas si je peux vous comprendre et vous de même envers moi. Mais il y a de part le monde, des gens, qui même sans se connaître, peuvent appréhender et percevoir l'autre, dans ce qu'il est. Cela ne veut pas dire être d'accord avec les choix, les événements qu'il fait , mais tout simplement le comprendre. Etre capable de se mettre à sa place, de voir par ses yeux, de penser avec son cerveau et de ressentir avec son cœurs.

Une pause, un temps, un pas.

Chaque être est différent et unique et pourtant … au fond de chacun de nous, un vœu nous est-il pas commun, universel ? Cela même de trouver quelqu'un avec qui partager, avec qui on se sent chez soi, comme soi, entier ?

Puis, elle le lâcha, pas complètement mais presque. Avait-il dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Non, ce n'était pas ça. Juste qu'elle faisait entrer sa magie en action. De la poussière scintillante sortit du bouts de ses doigts, avant de s'étendre autour d'eux, de se poser sur eux. Que faisait-elle ? Quelles étaient ses intentions ? Pour le moment, il en avait aucune idée, mais quelque chose lui disait qu'il le saurait d'ici quelques secondes. Elle l'avait choisi lui, pour être celui qui partagerait ce moment avec elle. Pourquoi ? Il ne le saurait probablement jamais. Mais était-ce réellement important ? Autant ne pas réfléchir et se laisser aller, profiter de ce qu'elle lui offrait. Elle ne pouvait pas exhausser son propre vœu, mais elle pouvait le mimer, s'y glisser dedans un petit temps, dans un faux, une contrefaçon, mais qui pouvait quand même donner l'illusion.

Une couronne apparut pendant quelques secondes sur sa tête, avant de disparaître. Ainsi, elle n'était pas génie ? Quelle femme tenait-il donc entre ses bras à cet instant ? Qui était-elle ? Il aurait pu lui poser la question, mais il s'en abstint. Comme elle l'avait plus ou moins avoué elle même, elle était ici pour vivre un rêve. Qui était-il lui, pour rompre ceci ? Personne. Il se devait et il voulait respecter ses choix, ses décisions.


Être ce que je ne suis pas … Non … parce que ce que je suis, c'est moi, et le renier, ce serait m'annihiler.

Un changement survint doucement, en même temps qu'une lumière dorée faisait son apparition autour d'eux. Quelque chose était en train de se produire sur son corps. Il le sentait évoluer, devenir autre chose. Et en regardant sa partenaire, il comprit ce qui venait de se passer. Ils étaient devenus fée. Ou au moins, en avait tous les attributs et les attitudes. Cela était étrange, déstabilisant, inattendu. Mais pas désagréable. Juste … nouveau. Elle semblait aimer cette sensation, de son côté. Comme si ce qu'elle était en réalité ne pouvait éprouver de telles choses. Elle connaissait son nom en plus de cela. Ce qui ne le surprit qu'à moitié, après ce qu'il avait vu. Penchant doucement sa tête en avant, ses lèvres venant presque frôler celle de la femme, au lieu de lui répondre, lui donna un ordre, demanda de faire quelques choses, dans un souffle

Fermer les yeux, dame mystère. Fermer les yeux et ouvrez-vous.

Et fermant ses yeux à son tour il se laissa aller à la musique, à la vie qui coulait en lui, en elle, entre eux et à l'intérieur d'eux et du monde.

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Jeu 05 Déc 2013, 20:21

~ Shiro était une - petite - Ombre avec qui on pouvait parler de tout. La Reine avait une grande ouverture d'esprit et un point de vue très objectif. L'ex-Passeuse aimait partager et apprendre des autres. Elle ouvrit grand ses oreilles quand la Reine aux ailes blanches se mit à répondre à sa question. Il était vrai que les Ombres se devaient de connaître chaque race et leurs particularités, néanmoins, il était très difficile de savoir dans les moindres détails un peuple. Ainsi, la rencontre avec un membre de celui-ci était aussi l'occasion d'enrichir ses connaissances et de mettre fin à des doutes ou des interrogations. Shiro connaissait surtout les races telles que les Vampires ou les Sorciers, puisqu'elles en avait côtoyé et en côtoyé encore. Les Génies étaient aussi moins un mystère pour elle, ayant notamment les deux futurs Roi et Reine comme amis, ainsi que les Elémentals représentaient par Takias. Certes elle leur avait rarement posé des questions, mais la demoiselle s'était renseignée pour connaître davantage ces races. Nydelia parla tout d'abord de la mission des Anges qui était de protéger les Humains, avant d'enchaîner sur les symboles que représentaient les ailes blanches. Au fond, Shiro ne pu s'empêcher de penser que ce devoir devait être aussi compliqué que le sien était de rester d'une neutralité parfaite. Apparemment, chaque peuple avait ses difficultés et ses rôles à jouer dans le monde, en dépit que certains aient aussi un certain devoir vis à vis des autres races.

Nydelia parla ensuite du fait que les Anges puissent aussi ressentir des sentiments négatifs. Effectivement, l'Ombre était d'accord sur le principe que personne n'était parfait, tout comme chez les Ombres il y avait des gens plus maléfiques ou bénéfiques. On ne pouvait non plus changer entièrement la personnalité d'une personne, ni contrôler totalement ses émotions.
« Je comprend. Je pense qu'il en va de même pour les Ombres. Il y en a forcément des plus maléfiques ou plus bénéfiques, mais au fond, une neutralité a toujours des nuances et ces "camps" sont ses nuances. » Puis, l'Elue des Cieux poursuivit ses explications, Shiro restant par la suite dans un total silence. Les gens et l'événements s'agitaient autour, chaque personne présente vivant un moment de sa vie, ou en train de discuter, de danser ou de se promener. Chacune avait un état émotionnel et physique différent, du côté de Shiro, c'était la concentration et la sérénité. La Reine des Anges acheva son propos et l'Esprit de la Mort enchaîna :

« Je suis tout à fait d'accord sur le fait que personne n'est tout noir ou tout blanc. Même moi je pense avoir gardé une part de mon ancienne race : les Elfes. Néanmoins, être au sein d'une race comme les miens m'a permis de voir les divers points de vue qui existent et ainsi, de comprendre ce qu'un Démon ou un Sorcier peut ressentir. De mon côté, j'ai toujours assimilé les Ombres à la neutralité, car il faut bien du gris entre ce qui est plus blanc ou noir. Toute fois, avant d'être membre d'une race, on est un caractère, une personnalité, un individu bien particulier, unique, avec ses ressentis et ses avis. Je vais vous avouer que, trouver la neutralité parfaite reste impossible. La perfection n'existe pas, mais on peut indéfiniment s'en rapprocher. Même moi je suis affectée quand une guerre se déclenche par exemple. Comprenez que, quand il s'agit de vos amis sur le champ de bataille et que l'idée que vous puissiez ramasser leurs âmes n'est pas à exclure, cela vous donne des frissons... En tant qu'Ombre, on a même envie d'oublier qu'on est de ce peuple pour prendre les armes nous aussi. »

Shiro repensa alors à la guerre qu'avait mené Aya contre Nydelia justement. Elle avait vu ses amis se battre et elle, contrainte de seulement être observatrice pour ensuite faire son devoir de Passeuse. A ce moment-là, on tenait une liste dans ses mains, une liste de noms, de gens décédés, que l'Esprit de la Mort et ses Gardiens savaient avant même qu'ils meurent. Cette idée aurait glacé le sang de nombre de personne... Néanmoins, cela s'appelait cycle de la vie. Brièvement, la Reine des Ombres posa son regard sur un des siens : Raeden. Elle reconnut sans hésitation la dame avec lui, l'Aether de la Justice. Shiro esquissa un sourire en les voyant danser ensemble. Puis, elle revint à Nydelia avant de lui dire : « Enfin, c'est un sujet de discussion profond que nous abordons, je pense. Peut-être serait-il préférable de parler de choses plus gaies, car c'est quand même pour fêter l'arrivée de la nouvelle Reine des Fées que nous sommes ici. » Elle sourit avant de bouger et de se poster en directions des danseurs et danseuses. « Tous ces gens qui dansent, ça me donne le tournis ! Au fait, vous savez danser Nydelia ? » Elle posa ses iris écarlates scintillantes d'un air enfantin sur la Reine, Kuro restant en arrière paisiblement. Le jeune homme se faisait tellement discret qu'on l'aurait presque oublié...
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Jeu 05 Déc 2013, 21:20

Il passa ses mains autour de mes hanches, alors que je dansais en sa compagnie. Je me sentais pousser des ailes. Et en même temps... J'avais l'excitation de vivre un amour caché. Me tortillant contre son cœur infiniment plus musclé. Notre amour... Oui, interdit. Du moins si mon père venait à le savoir... J'aurais sans aucun doute des problèmes. J'avais des formes non négligeable. Une belle forme de sablier, mais rien en quoi je pouvais réellement me remplir de fierté. Nos regards se croisèrent tendis que je lui ouvrais mon cœur. Je semblais l'avoir un peu refroidit. Je fuis un instant son regard.


«  Et alors ma belle , je ne te comble point dans ma façon de danser ? Et non , je ne suis pas un oiseau en cage néanmoins … Nous serons sans doute toujours reliés , ici . »

J'eus un petit sourire quand il me pointa du bout du doigt son cœur. Je finis par lui répondre, continuant ma danse. Autant qu'il voit... Comment j'étais. Mes mains se serrèrent un peu plus. Et ma voix se fit mélancolique.

« Je suis le fruit de deux personnes qui... Je ne sais pas, je ne pense pas qu'ils s'aimaient. Maman ne parlait jamais de papa, et... Inversement. Je ne sais pas ce que... Aimer signifie, j'ai dus grandire, murire seule. Mais j'ignore tout de la vie des gens... Normaux. Je suis folle, et je me demande encore comment tout ceci est possible... Je... Je te veux, plus proche de moi, je veux savoir chaque seconde ou tu es, ce que tu fais. Et c'est pas possible. Sans que tu y laisse des plumes. »


Il finit par tomber au sol, sur un homme, j'eus beau tenter de le ratrapper, rien n'y fit. Et il me fit redescendre, atrappant doucement mon pied. Je me laissais faire. Entendant son commentaire sur ma culotte. Je devint alors rouge tomate, fuyant son regard. Avant de balbutier un vulgaire :

« Dé... Désolée »


Mes mains se plaquèrent alors instinctivement sur ma robe, alors que je remarquais enfin 'affaire qui venait de se passer. Il avait... écraser un homme qui semblait furieusement en pétard... Il m'attrapa par la main et me plaqua contre lui. Mes joues rosirent d'autant plus. Avant que l'homme ne se relève et ne renverse un jus de fruit sur la tête de mon tendre ami. Je le regardais avec de gros yeux avant de les plisser lorsqu'il me proposa le même traitement. Mes cheveux virèrent au noir avant que je ne lui réplique dans un murmure rauque.

« Fait ça, et tu ne seras même plus en mesure de pleurer avec ce que je t'aurais fais subir. »


J'eus un sursaut avant que mes cheveux ne redeviennent à nouveau rose, et que je plaque une main devant ma bouche. Je finis par secouer la tête. Avant de cacher ma marque de naissance qui se trouvait sur ma paume de main contre moi.

« Je... Désolée... Je suis malade. Je ne contrôle pas toujours ce que je dis. »


Ma voix, était beaucoup plus douce, innocente que celle que je venais de prendre pour le menacer. Je laissais glisser dans un coin mon regard.

« Je comprend que vous soyez embêter... Mais ne salissez pas ma robe, j'ai encore envie de ressembler à une princesse un instant. »


Je finis par sortir un mouchoir de mon bustier, pile entre mes deux seins, j'étais... Vraiment gênée de le faire, mais ne riez pas. J'avais appris que les grandes dames le faisaient souvent. Et me mis à éponger le visage de Topaze.

« Mon pauvre amour, vous voilà... Tout collant. »


J'attrapais du bout des doigts un bout de pêche, le mettant dans ma bouche.

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La nuit féerique (RP pour tous)

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