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 La nuit féerique (RP pour tous)

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Mer 18 Déc 2013, 00:04

Un doux sourire s'étira sur mes lèvres. Décidément, cette demoiselle était bien plus versée que moi dans l'art de la diplomatie et de la finesse... Mais peut-être que cette attention dont faisait preuve l'Elfe n'était que l'expression naturelle d'un caractère bienveillant. Aussi ne regrettais-je pas un instant d'avoir invité Fonille à s'envoler avec moi dans les airs pour lui faire connaître davantage le monde dans lequel nous autres les Fées vivions. Et si la spontanéité de l'Elfe pouvait lui être reprochée, je ne la trouvais que bien plus attachante que la mienne. Car contrairement à la demoiselle à la voix d'ange, ma franchise avait quant à elle tendance à froisser. Mon regard s'était détourné un instant de la jeune femme aux oreilles pointues pour chercher la reine des Fées, qui s'était éloignée de la dénommée Kitsune avec une tête d'enterrement, ce qui n'avait pas manqué de faire monter en moi une vague d'amertume et de culpabilité, que j'avais repoussée par égard pour ma cavalière. Si le peuple féerique était blessé en son sein par l'état psychologique de sa reine, il ne devait rien en laisser paraître. Après tout, l'utilité de cette nuit n'était-elle pas de prouver l'existence d'une force chez nous autres, petits êtres ?

Ces mornes pensées furent chassées par une légère surprise, à laquelle succéda l'amusement. Visiblement, l'Elfe avait quelque difficultés d'élocutions pour le moins inattendues de la part d'une chanteuse hors pairs... Et loin de m'offusquer du rire de la demoiselle, je le partageai, tout en continuant à la guider d'une seule main, la deuxième de la jeune femme étant venue se poser sur ses lèvres fines, dans l'espoir de rectifier son tir. Mon nom n'était certes pas très commun, mais jamais quelqu'un ne l'avait massacré de la sorte... Peut-être parce qu'il était rare que je m'attarde auprès des enfants, même si ma cavalière n'avait rien d'enfantin, en apparence tout du moins. Sans l'innocence, la gentillesse et la spontanéité de l'Elfe, peut-être l'aurais-je pris différemment. Mais lorsque la langue de la demoiselle fourcha de nouveau, je ne pus m'empêcher de rire à nouveau, malgré les excuses et les efforts de la chanteuse. Peut-être était-il un poil cruel de se moquer ainsi des difficultés de ma cavalière, mais je devais avouer que l'amusement était pour le moment plus fort que la bienséance – de toute façon, la bienséance et moi ne faisions jamais bon ménage très longtemps.

Les pas s'enchaînèrent néanmoins, de même que les questions de l'Elfe, qui ne me dérangeaient pas le moins du monde. Il était vrai que je n'avais guère l'habitude de causer au cours d'un exercice de danse, mais celui-ci était bien différent de celui que j'avais l'habitude de pratiquer. Le spectacle féerique, véritable, nous entraînait toutes dans une symbiose entre la nature et ses représentantes, laissant de côté la nécessité du propos pour ne laisser que l'émotion pure, des Fées et des fleurs. Seulement, si cette nuit avait été organisée afin que les invités se sentent proches du peuple féerique, il était néanmoins impossible de leur faire partager cette extase du spectacle que nous étions les seules à connaître. Mais il demeurait que Fonille était une interlocutrice agréable, et que ce nouvel exercice ne m'était pas déplaisant.

« Vous savez, il suffit de prendre le temps d'les connaître un peu, de parler avec elles, et rarement les fleurs nous refusent le gîte... fis-je avec un doux sourire. J'imagine que l'expérience doit être insolite pour ceux qui n'sont pas Fées, mais pour nous, c'est naturel. Mais pas désagréable, c'est vrai. »

Sauf si imprévu, du genre une invitée à huit pattes. Si certaines fleurs avaient la gentillesse de me protéger, ou au moins de me prévenir, d'autres s'amusaient de ma crainte des araignées, ce qui était tout sauf plaisant. Et ces bestioles à huit pattes n'étant pas si rares dans la nature, il m'était arrivé plus d'une fois de paniquer au beau milieu de la nuit à cause de leur apparition... Mais je préférai écarter le souvenir désagréable avant de frissonner à l'évocation de la bête à huit pattes.

« Nous pourrons nous revoir au Sanctuaire, oui, sans problèmes. Par contre, pour ce qui est de danser... »

Je m'interrompis un bref instant, rougissant malgré moi. S'il m'était facile de me laisser entraîner par le spectacle féerique, guidé par la voix des fleurs et l'allégresse de mes semblables, l'exercice me semblait toutefois bien moins naturel dans un autre contexte. Cette agilité qui était la mienne au-dessus des flots de la Rivière Eternité risquait bien de déserter au Sanctuaire. De même que mon courage, en fait. J'étais loin d'être l'individu le plus confiant qui soit dans les parages, aussi me donner seul en spectacle en terre 'étrangère' me rendait quelque peu nerveux.

« Je n'tiens pas à blâmer vos chansons, beaucoup les décrivent comme magnifiques. Ce s'rait plutôt moi qui ferais bien pâle figure à côté de vous... Regardez, vous n'avez pas besoin d'ailes pour savoir bien danser. »

J'avais lâché les mains de l'Elfe lorsqu'elle s'était lancée dans une danse différente de celle des Fées, une danse que je présumais elfique, mais qui était loin de jurer avec la musique du moment.

« Et je n'sais pas vraiment d'où nous viennent nos noms, vu que nous naissons effectivement dans des fleurs, mais vous pouvez m'appeler comme vous voulez. Même Zel, si vous voulez. Pas qu'j'ai l'impression d'être la force en personne, mais... »

Je n'achevai ma phrase que par un sourire gêné. J'avais de toute façon connu pire niveau dénomination – le mépris pour la normalité au sein de la famille Taiji était une monnaie assez courante.

« Vous m'apprenez ? demandai-je avec un sourire espiègle, mon regard suivant la danseuse elfique. »

Après tout, cette soirée était féerique, mais rien n'empêchait l'échange culturel...


Le regard orangé de Feyd suivait les différents danseurs, virevoltant dans le ciel ou appréhendant avec crainte le vide s'étendant sous leurs pieds. Seul, le Tiregan se plaisait à voir les différents couples se former puis se briser pour ensuite se reformer dans une valse aérienne, presque surréaliste. Oui, pour lui, cette danse géante relevait du surréalisme, car son monde à lui n'avait guère connu de tels plaisirs. La musique et la danse n'avaient été que de lointains souvenirs, des légendes anciennes dont personne ne souhaitait se souvenir, car le bonheur du passé ne faisait que renforcer la misère du présent. Un présent qui n'était plus, un futur écarté aux yeux de ce passé qui était devenu un présent pour lui. Rescapé d'un monde de désespoir, le jeune homme roux ne regrettait pas de ne pas pouvoir retourner dans son époque apocalyptique, mais se sentait parfois affreusement en décalage par rapport à toutes ces merveilles qu'il n'avait jamais connues.

Non loin de lui, deux Fées s'envolèrent dans une spirale de fantaisie, happant son regard, qui suivit du début à la fin la danse des deux êtres aux ailes translucides. Ce ne fut que lorsqu'il avisa la masculinité de l'un des deux danseurs qu'il reconnut également les traits de sa cavalière, une jeune femme à la chevelure blanche comme neige et aux prunelles céruléennes, avec laquelle Enzel avait dansé quelques minutes auparavant. Autrement dit, l'Edelweiss Eternelle, la reine des Fées.

Fascinée par la jeune femme, le Tiregan en oublia quelques instants le verre qu'il tenait à la main, avant de le poser sur le buffet et de s'approcher de la nouvelle souveraine des Fées. Dans son monde à lui, les Fées ne volaient plus, leurs ailes s'étaient fanées tout comme leurs protégées, et les secrets n'étaient gardés que par ceux partageant le pouvoir du cristal maître. Autrement dit, ceux dont la malignité n'était plus à prouver. Mais à présent, il avait sous les yeux la légitime gardienne des secrets de ce monde, cette Fée dont l'apparence fragile n'était peut-être que trompeuse. Quelque peu observateur, Feyd n'avait pas manqué de remarquer l'ombre planant dans le regard céruléen de la dame, mais il était loin de pouvoir deviner l'étendue des tourments de la souveraine.

Et avant même qu'il ne puisse réfléchir à ce qu'il faisait, le Tiregan tendit la main vers la Fée portées par ses ailes azurées.

« Vot' Majesté. Je n'danse sûrement pas aussi bien qu'Enzel ou qu'votre précédent cavalier, mais m'accorderez-vous cette danse ? »


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Ven 20 Déc 2013, 16:38

Oh ! Elle crie … Qu'est ce qui se passe ? Qui lui fait peur ou lui fait mal ?! Qu'ils recommencent pour voir, qu'j'leur foute un bon coup d'balai là où je pense Ils f'ront moins l'malin ensuite ! … Oh … c'était un cri d'joie ? A cause de ce que j'ai dis ? J'pourtant rien dis ou fait d'exceptionnel. Que la vérité et c'que j'pense. A croire qu'les gens l'font pas assez souvent et qu'maintenant, quand on s'montre comme étant soi-même, les autres personnes sont surprises d'nos comportements. Enfin, cela semble la rendre heureuse. J'étais pas v'nu pour ça à la base, mais c'est pas grave ! Si j'peux l'aider, au moins pour une soirée, j'vois pas pourquoi j'lui refuserai ça. C'pas comme si elle s'était montré méchante avec moi d'puis l'début, au contraire même. Puis, autant profiter du moment avant d'passer aux choses sérieux qui font mal. Parce qu'ça va pas être réellement d'tout repos quand j'vais d'voir aborder réellement la raison d'ma venue ici.

C'était merveilleux … Ils tenaient une auberge de route. P'pa et M'ma faisaient tous les deux la cuisine, à tour de rôle, en fonction du nombre d'clients qui y'avait à c'moment là. Souvent, quand M'ma servait les gens, elle sifflotait une mélodie, n'importe laquelle. Tout pour instaurer un air frais et joyeux dans l'auberge. P'pa, lui, était des fois un peu plus bourru avec les clients, surtout ceux qu'avaient trop bu … Mais ça finissait toujours par une bonne tape sur le dos et un grand éclat d'rire.

J'pensais pas qu'j'reparlerai un jour d'P'pa et M'ma comme ça, à une inconnue qu'j'viens à peine de rencontrer y'a même pas dix minutes. P't'être que cela faisait longtemps qu'j'avais envie d'en parler en fait. Mais pourquoi elle … J'pense … enfin j'crois c'qu'c'est p't'être parce que c'était la bonne personne, le bon moment.

Avoir une famille, c'est comme être une étoile au milieu d'un univers, entouré de toute sa galaxie. Chacun rayonne sur l'autre, lui prodigue son soleil, sa lumière, sa chaleur. Tend ses ondes, ses rayons pour recueillir, bercer, aimer, soutenir, gronder, rassurer, compatir. Avoir une famille, c'est être à sa place.

Elle veut être mes yeux ? Pour la soirée ou pour toujours ? Oué, pour toujours, c'pas possible. Mais déjà rien que pour la fête, c'est déjà bien, très bien, vraiment trop bien même.

J'dis oui ! Oui oui oui ! J'vous fais confiance, vous pouvez pas savoir ! J'pense que si c'était pas l'cas, j'vous aurai jamais dis tout ça. On s'connait pas ? C'pas grave, j'm'en fous … j'vais danser avec vous et vous faire rire aux éclats, jusqu'à ce que les cascades ruissellent partout dans la fête!

L'entraîner dans une ronde, une valse, une salsa, un tango, peu importante. Tourner en rond, tourbillonner comme un oiseau, comme une feuille, comme de l'air, libre, liiiibre!

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Sam 21 Déc 2013, 17:01

« Oh j’vous assure que je comprends ce que vous dites, si vous parlez aux fleurs, moi j’parle aux arbres. Bon, avec moi, ils sont un peu silencieux… Ma maman me dit que j’sais pas écouter, donc que je ne les entends pas de cette raison… Enfin, vous semblez être un fé bien plus attentif que moi, peut-être pour ça aussi que vous trouvez le gîte chez vos amies les fleurs plus facilement que moi chez les arbres… Si j’essaie un jour, je vous dirai. D’ailleurs, est-ce vrai que vous pouvez être des gens tout petit ? » Elle n’avait encore jamais vu Muguet prendre une grande taille, peut-être que la fée n’osait pas encore montrer l’étendue de ses capacités alors qu’Enzel était plus grand que la plupart de ses congénères. Fonille venait à se demander si les fées ne se lançaient pas des sorts pour grandir.

Elle continua quelques-uns de ces pas elfiques avant d’être interrompu par la question soudaine d’Enzel. Elle lui sourit, acceptant l’offre. « Bien sûr que j’vais vous apprendre, vu vos talents cela ne devrait pas être trop difficile, … Enzel. » Elle lui prit le bras gauche et se mit à faire une ronde d’un côté puis de l’autre avant de s’arrêter en face de lui et de claquer dans ses mains. Puis elle tourna sur elle-même autant de fois qu’elle le pouvait. Sa robe voletait comme l’une de ces fleurs qui tombent de haut et elle s’arrêta qu’une fois qu’elle eut assez le tournis. « J’dois vous avouer quelque chose. J’viens d’inventer ces derniers pas… » dit-elle dans un éclat de rire avant de reprendre sa position de cavalière, les deux mains jointes à celles d’Enzel.

« Vous n’avez pas trop le tournis ? On appelle cette danse, la danse des… » Elle butta sur le mot. Pour tout dire, elle l’avait vu une fois dans la ville du matin calme, il était tard le soir. Quelques elfes et hommes s’étaient regroupés et avaient effectué la danse qu’elle avait ‘apprise’ à Enzel. « … Des poivrots ! Ca vous dit quelque chose, la danse des poivrots ? J’crois ça veut dire… Ah non, en fait j’sais pas, ce mot me dit rien, mais certains la dansent parfois, je crois. Moi j’la trouve simple, par contre elle fait un peu tourner la tête… »

L’ambiance était tout bonnement magique. Fonille adorait mais elle se souvint des mots de l’illuminae et lui dit, d’un ton passable de reproches « Mais, Enzel, vous dansez bien pourtant ! Je veux dire, vous êtes le meilleur danseur de la soirée et là, vous me dites que vous ne pourriez pas danser sur l’une de mes musiques car vous avez peur de faire pâle figure ? C’est plutôt moi qui devrais blêmir si l’on devait un jour faire un duo, Zezel ! » Comprenant que sa phrase, bien que trop tard, pouvait avoir un double sens et pas des sens les plus éloquents, Fonille rétorqua rapidement « Enfin… rougir que vous acceptiez. »

Elle s’approcha de lui, stoppant un peu la danse pour lui souffler un truc à son oreille légèrement pointue « Et si je vous dis un secret, vous le gardez pour vous hein ? » Avant qu’il ne promette quoique ce soit « … En fait j’écris pas beaucoup de chansons. » Elle se recula. On aurait dit qu’un drame s’était déroulé devant ses yeux. Elle avait un air inquiet. « Bien oui, j’en reprends certaines, et oui j’en écris mais vraiment peu… C’est difficile vous savez de ne pas faire de fautes… » Que ce soit des accords ou dans les langues, Fonille ne voulait recevoir aucun reproche d’une ethnie ou de blâmes en particulier. Dans cette optique, elle écrivait des chansons mais en interprétait beaucoup d’autres.

Trouvant que la conversation tournait peut-être trop autour d’elle, elle dit « Et si vous m’appreniez à danser comme une fée ? J'préférerai vous faire passer pour le tableau et moi le cadre plutôt qu'un tableau et une chevalière ! »

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Dim 22 Déc 2013, 21:14

Elle accepta à nouveau la main que je lui proposais et, alors, la danse recommença, toujours aussi plaisante, toujours aussi apaisante, toujours aussi belle... J'éprouvais une fois de plus ce sentiment de bien-être absolument complaisant, ce sentiment tout bête, mais tellement décompressant, qui me venait sûrement du fait que je parlais, plaisantais, flirtait, partageais ce moment avec quelqu'un qui, enfin !, me ressemblait. Oh, elle n'était pas exactement pareille que moi, et heureusement, mais nous avions des points communs, et plus encore que je ne l'avais cru de prime abord. Comme diraient certains des... Atomes crochus. Je pensais que c'étaient l'expression qui convenait, car je la trouvais particulièrement représentative de ce que je m'imaginais. Lorsque je lui demandais si elle serait un bon professeur, elle me confia que la confiance serait son seul paiement, ce que je considérais comme une preuve de sagesse particulièrement avancée. « Eh bien, vous avez l'air aussi sage que je 9le croyais, Tinuviel. Demander autre chose que des biens matériels, somme toute futiles, est vraiment quelque chose de rarissime, il n'y a vraiment que peu de gens qui feraient cela, spontanément. » Et puis, elle me dit, à mon grand étonnement, que je ressemblais à un Elfe. Bizarre... Jamais, l'on ne m'avait fait ce genre de remarque... Sûrement parce que je n'avais connu personne qui soit un Elfe et qui put donc me renseigner. Hum.

« Vous me voyez touché. Je ne sais cependant pas s'il m'est permis de me flatter de tels compliments mais si cela vient de vous, alors je vous crois. Je ne me suis jamais considéré ainsi, mais je vous en suis reconnaissant. A votre tour, je vous trouve plutôt des allures de Magicienne, sans vouloir vous vexer. Comment dire... Vous dégagez un certain charisme que je reconnais fort chez mon peuple, quoique je ne puisse point trop me vanter d'être charismatique... Non pas que les Elfes ne soient pas charismatiques loin de là, simplement, je n'ai jamais rencontré d'autres membres de votre race, je ne puis donc juger par rapport à eux. Aussi, votre esprit vif me fait penser aux Magiciens quoique, encore une fois, je ne puis juger par rapport aux Elfes. Quoiqu'il en soit, veuillez me pardonner si je vous ai froissée. » Mais si elle me trouvait des qualités de son peuple, il ne pouvait s'agir que de bénéfices, et j'étais, somme toute, assez content de présenter ces caractéristiques. A choisir, je croyais que j'aurai bien aimé être un Elfe, peut-être même aurais-je préféré cette race aux Magiciens... Quoique je n'en était pas totalement sûr. Mais les Elfes jouissaient d'une telle source de connaissance... J'aurais tant aimé pouvoir visiter leurs innombrables bibliothèques, lire leurs millions de livres, accumuler ce savoir détenu par ces êtres depuis des milliers et des milliers d'années me faisait quasiment saliver d'envie... Enfin, si je connaissais les secrets de mon propre peuple, ce serait déjà bien...

Ce que je ressentais en ce moment était proche de la béatitude absolue. Ce valse virevoltante avec ma partenaire était merveilleuse, tant nos tournoiements, la sensation de voler et le contact de sa peau fraîche étaient merveilleux. Je remarquais d'ailleurs que mes mains étaient moites, comme si j'avais peur de quelque chose, alors qu'il n'en était rien et que c'était plutôt le contraire en ce moment même... Je ne m'expliquais pas du tout cet étrange phénomène, mais je n'y portais pas non plus grande attention, celle-ci étant uniquement accaparée par la danse et ce qui en découlait. Car ladite danse touchait à sa fin. Nous redescendîmes, encore une fois, lentement, jusqu'à nous poser doucement sur le sol doux et herbeux, au milieu des innombrables fleurs scintillantes d'une lumière vive, différente pour chacune d'elle. Tinuviel reprit la parole, ce à quoi je répondis. « Je le crains, malheureusement... Je n'oublierai pas que vous avez illuminé m soirée, moi qui allait repartir de ce bal bredouille. Je vous promets de vous écrire rapidement, et régulièrement. Au revoir, Tinuviel. » Sur ce, je baisais encore une fois sa main, puis me mit en route. A l'orée du lieu, je me retournais, rendis à Tinuviel son sourire puis montait sur Astomaseth qui venait de se poser devant moi.


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Jeu 26 Déc 2013, 16:45

J'évaluai discrètement l'Elfe aux cheveux châtain clair, qui faisait la même taille que moi, voire me dépassait de quelques centimètres. Ses traits s'affinant donnaient un indice sur l'âge juvénile de la demoiselle, mais à vrai dire, je ne savais réellement combien d'années de vie comptait cette jeune représentante du peuple elfique. Non seulement les années étaient assez relatives chez les Elfes, mais ma cavalière semait en outre le doute dans les esprits par son corps en pleine croissance et son parler parfois quelque peu enfantin. Et si je me doutais bien qu'il ne devait être guère aisé de discuter avec les arbres – l'essence naturelle nous permettait de le faire, dans une moindre mesure qu'avec les fleurs – il aurait quand même été étonnant de voir un Elfe d'âge adulte connaître autant de difficultés pour échanger avec ce qui était pour son peuple l'équivalent des fleurs pour le peuple féerique. Ou alors n'était-ce encore une fois que la modestie de la demoiselle, mais quel Elfe adulte parlerait de sa mère avec autant de naïveté et d'attachement ? Non, à priori, j'avais devant moi, malgré son physique un poil trompeur, une jeune Elfe qui avait encore beaucoup à découvrir sur la vie. Et les arbres, en l'occurrence.

Et en ce qui me concernait, il semblait que j'avais encore beaucoup à découvrir sur les danses des autres peuples. Si je ne fus guère surpris lorsque Fonille me saisit le bras – après tout, j'en avais fait la demande – je le fus en revanche un peu plus lorsque la demoiselle m'entraîna dans une ronde inattendue. Imitant tant bien que mal ses mouvements, tout en tentant de suivre la musique – oui, ça commençait à faire pour mon neurone coordonnateur qui commençait à se faire la malle – je remerciai intérieurement le sol d'être inexistant pour m'empêcher de me vautrer lamentablement en me prenant les pieds dans un quelconque obstacle. Bien que quelque peu déstabilisé par les pas de danse dont je n'avais pas l'habitude, je découvris effectivement une utilité insoupçonnée à mes ailes qui me permirent de garder un minimum de décence en me permettant de suivre la demoiselle dans sa chorégraphie. Mes mains claquèrent dans celles de l'Elfe, et celle-ci repartit en tournant sur elle-même, me laissant quelque peu perplexe – est-ce que l'inventeur de cette chorégraphie avait pour intention de donner un mal de crâne à ceux qui l'exécutaient ? Jetant toutefois un regard autour de moi et remarquant que d'autres s'étaient joints à notre danse 'importée', j'imitais les pas des cavaliers, avant que les mains de la jeune Elfe ne viennent à nouveau rejoindre les miennes, alors que celle-ci riait en m'avouant l'origine de ces derniers mouvements.

Le rire de la jeune demoiselle étant remarquablement communicatif, je ne pus m'empêcher de sourire à mon tour, laissant échapper un petit rire, qui n'avait cependant rien de comparable avec celui de la chanteuse. Un rire que je ne pus réprimer à nouveau lorsque le nom de la danse parvint à mes oreilles légèrement pointues. Etait-elle sérieuse ou... ? Décidément, les Elfes recelaient de plus de surprises que je ne le pensais. Mon sourire se mua cependant en une grimace mi-figue mi-raisin lorsque Fonille souligna mes soi-disant performances de la soirée, visiblement déterminée à me prouver que je possédais un certain talent artistique. Elle et moi semblions être si têtus que le débat à ce sujet pourrait très certainement durer des heures... Ceci étant dit, tant que cela ne m'amenait pas à danser au milieu d'une horde d'enfants au Sanctuaire, cela ne me dérangeait pas outre mesure. Je laissai échapper un petit ricanement aussi gêné que moqueur devant le lapsus de la demoiselle, ne sachant guère comment répondre autrement à cette pluie de compliments que j'estimais ne pas franchement mériter. Aussi me sentis-je un poil soulagé lorsque la discussion repartit sur un sujet qui me concernait bien moins.

« Les Fées savent garder les secrets, fis-je avec un sourire malicieux. Ca restera entre vous et moi. Mais à vrai dire, je n'pense pas que vous ayez à rougir de quoi que ce soit. Les mots n'sont pas des outils faciles à manier, mais je suis persuadé que vous allez y arriver avec le temps et que vos chants vaudront le détour. »

J'étais bien expansif et flatteur ce soir... Peut-être était-ce le parfum des fleurs qui commençait à faire effet... Quand bien même, pour un Fé, cela aurait tout de même été un comble. Je refermai doucement mes doigts sur ceux, bien plus fins, de ma cavalière et l'entraînait un peu plus vers les hauteurs en la faisant tourner avec délicatesse, sans quitter son visage des yeux.

« Il n'y a ni cadre ni tableau chez les Fées, expliquai-je avec un sourire malicieux. Il n'y a que la nature et nous, en parfaite harmonie. Et en vérité, je n'saurais guère vous expliquer les théories de la danse féeriques, car la seule chose que je me contente de faire à chaque fois, c'est d'laisser mon esprit ouvert, d'entrer en symbiose avec toutes celles qui sont là, qu'elles soient fleurs ou Fées. Le reste s'fait tout seul, et ça fait de moi un bien piètre professeur, achevai-je en grimaçant. »

Continuant à l'entraîner doucement vers le haut, nous élevant plus haut que la majorité des danseurs, je poursuivais notre danse, fermant les yeux et ouvrant mon esprit, laissant mes flux magiques se disperser vers la nature qui nous entourait.

« Mais j'suis certain que vous pouvez y arriver vous aussi. Les Elfes sont aussi proches de la nature que nous autres, même si nous sommes effectivement... plus petits à l'état naturel. Fermez les yeux et laissez votre esprit être guidé par la nature qui nous entoure, laissez l'euphorie des fleurs et des Fées vous guider. »

Jamais je ne réfléchissais lorsque je prenais part au spectacle féerique. Je devenais une infime partie de cette nature généreuse qui nous entourait, et me laissais toujours transporter par cette euphorie naissant de la réunion des Fées et des fleurs. Et j'étais certain que par le biais de ses pouvoirs elfiques, Fonille était capable de percevoir cette allégresse.

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Lun 30 Déc 2013, 14:58


~ La discussion aux côtés de Nydelia l'avait particulièrement intéressé. C'était rare qu'elle parle ainsi, néanmoins, les débats et les discussions étaient une chose que l'Ombre aimait plus que tout. C'était le meilleur moyen pour apprendre à connaître ceux avec qui ont été, ainsi on pouvait mieux les comprendre, voir quels sujets le passionnaient plus que d'autres. Au fond, Shiro était heureuse que toutes les races parlent la même langue, comme cela, pas de problème pour se comprendre. La Reine des Ombres sourit quand l'Elue des Cieux déclara qu'elle avait appris à danser dans les fêtes de son village. Shiro se souvint de ses cours de danse avec sa grand-mère elfique, avant que celle-ci ne meurt. L'Esprit de la Mort déclara, quand Nydelia termina sur le sujet de la race qui organisait la fête : « En effet, les Fées sont comme toutes les races, à ne pas sous-estimer, car, je peux vous le dire, s'il y a toutes ces races sur ces terres, c'est pour une bonne raison. Chacun est un poids de la balance du monde. Une disparaît, c'est le déséquilibre. » Puis, la Reine des Anges lui demanda à son tour si elle savait danser et partagea son avis sur la danse. Son visage s'illumina de son sourire enfantin : « Pour ma part, j'ai bien appris à danser. Je descends d'une famille de noble et quand j'étais petite, les cours de danse, et de l'étiquette, étaient obligatoires. Mais, j'avoue que je n'ai jamais aimé apprendre avec mes professeurs. Celle qui m'a vraiment appris de nombreuses danses est ma grand-mère elfique. Pour moi, c'était un modèle dans cet art, en plus d'être une femme très cultivée et ouverte ! »

Elle repensa à quelques unes de ses leçons, où la mère de sa mère prenait plaisir à montrer la beauté de cette activité. Danser en rythme, avec de longues robes, des éventails, une grande dame. Shiro reprit : « Enfin, je lui dois beaucoup, même si aujourd'hui, je pense qu'elle fait partie des vôtres. Même, je n'en doute pas, ma grand-mère était une Elfe pleine de bonté, elle ne pouvait que se rendre chez les Anges. » D'ailleurs, elle se demanda un bref instant pourquoi, elle, Shiro, l'Esprit de la Mort, n'avait jamais cherché à retrouver sa grand-mère. Après tout, elle connaissait les secrets du trépas et des âmes, les mystères bien gardés, connus seulement d'elle et des Ombres les plus anciennes et fidèles. Enfin, c'était une question qui n'avait pas ses réponses en cet instant, peut-être se mettrait-elle en quête, plus tard, pour trouver les réponses. Windy, qui se tenait sur l'épaule de son amie, admira les danseurs qui s'élançaient avec grâce, tout comme Azure, qui se reposait sur l'épaule du Démon. La Reine se tourna alors vers son camarade aux cheveux noirs et dit, toute souriante : « Kuro aussi sait danser, pas vraiment ? Bon, souvent il dit que je lui marche sur les pieds, mais c'est parce que je suis bien plus petite que lui, pas vraiment mon vieux. » Le Démon protesta : « Mouais, enfin, tu n'as pas besoin d'avoir les pieds au sol puisque tu sais léviter. » « Ouais, mais c'est pas une excuse ça ! » « Parce que tu crois que danser avec une petite fille d'à peine un mètre vingt quand on fait plus d'un mètre quatre-vingt, c'est facile ? » « Ah, mais tu cherches quand même une excuse là ! Moi je te dirais que tu n'as qu'à rapetisser un peu. Tu verras, voir les choses d'en bas c'est pas plus mal. »

Elle rigola alors que Kuro levait les yeux au ciel. Puis elle se tourna vers Nydelia : « Celui-ci alors ! Kuro cherche toujours une excuse pour tout. » « C'est faux ! » « Ah ! Tu mens, tu rougis, tu vois, c'est que tu mens mon vieux ! » Il croisa les bras et détourna le regard, gêné. Kuro n'aimait pas quand son amie le mettait ainsi mal à l'aise devant les gens, surtout qu'en c'était pour un rien. Néanmoins, leurs prises de tête passagères et presque puérils faisaient partis de leur bonheur quotidien et de leur relation. Un grand frère et sa petite soeur, bien qu'aucun lien de sang - et même de race - ne les reliaient. Il y avait seulement le temps et les épreuves passées côte à côte. Shiro termina : « Si vous voulez danser Nydelia, je peux vous prêter Kuro, je vous rassure, il ne marche que sur mes pieds, parce qu'il sait danser en plus, mais il ne fait aucun effort avec moi, pas vraiment ? A moins que vous ayez un cavalier. De mon côté, je peux danser toute seule, une enfant au milieu d'une piste remplie d'adultes, ça ne fait rien. » Elle fit son large sourire amical, entraînée par sa joie d'enfant pleine de vie et d'énergie, tout l'inverse de l'idée que l'on pouvait se faire de l'Esprit de la Mort.
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Lun 20 Jan 2014, 19:25


La jeune femme aux cheveux d'un blanc immaculée semblait être perdue dans ses pensées, si bien que le Tiregan se permit pendant quelques secondes de s'attarder sur sa silhouette gracieuse, son regard orangé embrassant avec fascination les courbes et les traits fins de la jeune reine des Fées. Celle-ci était d'une grâce et d'une pureté qu'il n'avait jamais encore observées chez les êtres de ce monde, si bien que le rouquin se sentit soudainement immensément stupide et effronté de proposer une danse à un tel être inatteignable. Se morigénant intérieurement pour une telle pensée – après tout, même les puissants de ce monde étaient de chair et d'os, Génies mis à part – Feyd rétracta son bras, n'ayant guère pu refermer ses doigts sur ceux graciles de l'Edelweiss Eternelle et leva les yeux vers les danseurs. Bien au-dessus des autres duos s'étaient élevés Enzel et sa cavalière, le premier ayant manifestement l'envie de faire comprendre toute l'ampleur du bonheur que lui apportait le spectacle féerique à la jeune Elfe qu'il semblait avoir captivé pour une raison inconnue. Le regard orangé du Tiregan revint sur celui distrait de la Reine avant de se poser sur un Elfe élégant, s'approchant d'un pas assuré et aérien de l'Edelweiss Eternelle, probablement dans le but de quémander une danse à cette dernière.

« Pardonnez-moi, fit le Tiregan avec un sourire amer. C'n'était probablement pas une bonne idée. »

Et avant même d'attendre une réponse de la part de la souveraine, le jeune homme roux se détourna, l'amertume et la rancune laissant un goût amer dans sa bouche. Finalement, les puissants de ce monde avaient beau être d'une élégance fascinante et d'un charme presque divin, ils étaient également des êtres dont l'inaccessibilité était absurde au vu de leur statut de serviteur du peuple qu'ils étaient censés mener. Jamais sa vision de la royauté n'avait différé, et il se sentait à présent stupide d'avoir espérer un instant attirer l'attention de l'Edelweiss alors qu'il n'était qu'un pauvre hère issu d'une race minoritaire et discrète, qui n'avait pas de voix au chapitre lorsqu'il s'agissait de discuter du sort du monde.

Quelque peu rageur, le jeune homme roux s'éloigna de la piste de danse, son regard orangé se posant sur chacun des individus qu'il croisait, sans pour autant les regarder. Peu importait le respect qu'Enzel avait pour sa reine, celle-ci n'avait aucun droit envers les Tiregans. Aussi ne regrettait-il guère son retrait, qui aurait pu sembler rude à plus d'un égard. D'autant plus qu'il n'était pas l'homme le plus poli que ces terres n'aient jamais porté. Une fois quelque peu éloigné du centre des festivités, le jeune homme s'arrêta et se retourna, rivant une fois de plus son regard sur les deux silhouettes tournoyant dans les airs, qui étaient celles de son ami Fé et de sa cavalière elfique. Derechef, Enzel était parti dans un monde qui n'appartenait guère au Tiregan. La danse et l'art n'avaient jamais fait partie des centres d'intérêt de Feyd. En vérité, celui-ci venait même à se demander, parfois, s'il avait des centres d'intérêt, tant sa vie dans le futur avait été une vie de misère et de souffrance, ne laissant guère place au plaisir.

« Tu ne danses pas, visiteur ? »

La voix joueuse et féminine tira le Tiregan de ses pensées moroses et son regard orangé vint se river sur une Fée aux ailes aussi céruléennes que ses prunelles, dont la chevelure blonde comme les blés tombait sur de frêles épaules dénudées, vêtue d'une légère robe dont la couleur s'accordait à merveille avec celle de ses iris.

« J'danse comme un pied, répliqua Feyd avec humeur, alors non. »

Loin de s'offusquer de la réplique incisive, la jeune femme émit un petit rire cristallin, avant de lever les yeux vers le ciel, et le duo de danseurs tournoyant au-dessus des autres, les ailes noir de jais du cavalier illuminant la nuit de poussière de fée.

« Vous vous ressemblez, constata-t-elle, amusée. Je ne suis pas surprise que vous soyez proches. »

Et avant même que le Tiregan n'ait pu répliquer, la Fée s'envola, tournoyant au-dessus de lui pour l'illuminer de poussière de fée bleutée, avant de rejoindre le centre des festivités, laissant sur place le jeune homme hésitant entre le dépit et l'auto-dérision.

« Satanées Fées, grommela-t-il avec un demi-sourire. »

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Mar 21 Jan 2014, 23:39

Lorsque la danse auprès de l'homme-fé fut terminé, la jeune femme n'avait plus le coeur à danser. Ce fut donc lorsqu'un homme se présenta près d'elle, elle était si absente dans ses pensées qu'elle ne le remarqua même pas. Elle ne le vit que lorsqu'il parti. Elle en fut désolée mais il était maintenant trop tard pour lui proposer une danse. La jeune femme descendit tranquillement sur le seuil du sol. Ses ailes azurées battaient tranquillement alors que son corps s'illuminait toujours d'une douce brillance. Ses yeux bleus parcoururent un bon moment l'endroit et elle sourit en voyant que les gens étaient heureux et surtout qu'ils semblaient s'amuser. La reine était contente de pouvoir enfin rencontrer des gens et surtout avoir fait la connaissance de d'autres souverains. Elle savait au moins que le peuple des fées et le peuple des béluas n'auront rien à craindre l'un de l'autre dans un futur très proche. La jeune femme se retourna afin de terminer la soirée en beauté. De magnifiques feux d'artifices furent présentés ainsi que des jeux de lumière au sein même de la nature. Les fleurs aux effluves spéciales furent fermées et la souveraine resta éveillée sur place jusqu'aux dernières personnes qui quittèrent l'endroit. Elle accompagna les dernières personnes qui quittait. La jeune femme se passa doucement les mains dans son visage en prenant une grande inspiration. Elle aimait recevoir mais elle n'avait pas le coeur à la fête. Tant et aussi longtemps que Kotsuke ne revenait pas ou qu'elle n'avait pas la certitude qu'il était mort, la fée n'allait jamais être en plein repos. Toutefois, les gardiennes avaient fortement désirées cette soirée. Myrialuna leur avait donc accordé celle-ci avec plaisir même si elle n'était pas totalement là mentalement.

La reine des fées se mit à marcher en direction des cascades cristallines alors que celles-ci s'illuminaient de douces couleurs et les yeux céruléens de la fée s'y perdirent un long moment. Ses longs cheveux blancs furent balayés par un vent qui venait tout juste de se lever. Fermant les paupières, la jeune femme prit une grande inspiration et elle laissa un long soupir s'expirer de ses douces lèvres rosées. La reine était calme même si au fond d'elle-même elle était toujours un tant soit-il peu triste. La jeune femme se fit interrompre par la main de l'une des gardiennes sur son épaule. Aubépine était près d'elle. Doucement, les deux jeunes femmes aux ailes de papillon rentrèrent ensemble dans le palais afin de se reposer. La soirée s'était bien terminée et elle était contente. En chemin, Myrialuna parlait avec la gardienne au sujet des évènements futurs. Les deux fées se demandaient surtout quand se réunir. Quand aurait lieu le prochain conseil.

La souveraine des fées se tenait maintenant devant la fenêtre de sa chambre alors qu'une magnifique chemise de nuit caressait la peau de son corps. Elle observait les cascades s'illuminer alors que la nuit prenait fin. La journée allait bientôt pointer son nez. Elle referma tranquillement les rideaux. Avec douceur, la reine s'allongea calmement sur le matelas de son lit et elle ferma les paupières. La souveraine était très fatiguée et le sommeil ne tarda pas à la gagner. Le lendemain, quelque chose d'autre allait arriver. Chaque jour était une once de surprise.


RP terminé

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La nuit féerique (RP pour tous)

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