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  Un juste retour des choses (-18 | pv chaton)

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Mer 15 Mai 2013, 01:20

Fixant son reflet dans le miroir, il essuya le sang qu’il avait aux coins des lèvres. Il c’était encore battu, sa mère le tuerait pour ça. Sa chemise était déchirée et sa cravate arracher. Nettoyant son visage il remit son sac sur son épaule et sortit des toilettes. Dans le couloir, il chercha à ce faire le plus petit possible. Si on l’attraper il serrait viré sans passer par la case direction. Celui contre qui il s’en était pris était certainement à l’infirmerie a l’heure qu’il était, où même aux urgences et quand il ce réveillerait il dirait que c’était lui qui s’en était prêt a lui. La vérité c’était que cette abrutie s’en était prit à lui sous prétexte qu’il avait embrassé sa petite amie. Ce n’était pas de sa faute si elle ne lui avait pas dit qu’elle avait un copain, même si au fond il le savait vue qu’il faisait tous les deux partit de l’équipe de basquet du lycée et que c’était une pompon-girl. Rasant les murs, il crue atteindre la grille de sortie du pensionnat et être libéré, quand il sentit derrière lui comme une ombre. « Monsieur Stark, où comptez-vous fuir comme ça ? » Zéleph ce retourna doucement pour faire face au surveillant général. Ce qui était plutôt amusant c’était qu’il était plus grand que lui d’une bonne tête, et pourtant ses petit yeux percent lui faisait toujours un peu peur. Sortant de sa poche un paquet de cigarette, il le provoqua. « Juste là pour m'en griller une. Vous voulez ? » L’homme le jugea du regard avant de grincer des dents pour finalement arracher des mains le paquet tendu du jeune homme. « Ne fait pas l’innocent Monsieur Stark, veuillez me suivre ! » Zéleph soupira sentant les ennuis arriver à grand pas. Il suivit l’homme à la calvitie avancé jusque dans son bureau. Sur le chemin il demanda quand même à reprendre ses cigarettes, mais on lui refusa, ce qui eut le don de l’agacer. Forcer de s’assoir à son bureau, il ne posa nonchalamment sur la chaise, déjà ennuyait par les discours cent fois entendu sans que le surveillant général n’ai ouvert la bouche. Celui-ci s’assit calmement sur sa chaise, jetant le paquet de cigarette confisqué dans la poubelle en fixant le jeune homme comme pour le défier. Le jeune garçon grinça des dents. « Monsieur Stark, vous pensez prendre un abonnement prochainement pour les visite de mon bureau ? » Il ne répondit rien, désirant simplement que cela passe le plus vite possible, car il était varis qu’il connaissait ces quatre murs autant que ceux de sa chambre et il n’aimait pas ça. Prenant un air grave, l’homme s’appuya sur son bureau. « Avez-vous un autre moyen de communication que celles de vos poings ? Aujourd’hui encore vous avez agressé l’un de vos camarades, mais cette fois il a dû être transporté aux urgences. Vous êtes majeurs, savez-vous ce que cela veut dire Monsieur Stark ? » Pour toute réponse, Zéleph ce cura vulgairement le nez pour clarifier son ennui, geste qui eut le don de faire violement réagir l’adulte devant lui qui frappa violement du poing pour le faire cesser. Surprit, l’adolescent le fit ne s’attendant pas a ça, le surveillent ce racla alors la gorge et reprit son calme, du moins en apparence. « Pourriez-vous s’il vous plais vous tenir correctement ? Bien. Cette fois nous ne pourrons pas vous garder dans l’établissement. Malgré toute les punitions et tout l’argent que vos parents on débourser pour que vous restiez, l’effraction est trop grave, vous êtes un danger pour les autre Monsieur Stark. » C’était toujours la même chose, c’était toujours de sa faute. Il était le vilain petit canard, on le pointé du doigt comme le méchant garçon. Il détruisait tout, foutait tout ce qu’il avait pour lui en l’air. Pendant de longues minutes le surveillant général lui énuméra la longue liste d’effractions aux règlements qu’il avait fait rien que cette année, le nombre de nez cassé, de fille déshabillé, de professeur insultés, tables, chaises remboursé, et beaucoup d’autre. Zéleph en était fatiguer tout ce qu’il voulait c’était qu’on le laisse tranquille qu’on arrête de l’enfermer et de le faire chier, mais cela paraissait être trop demander. Il détesté tout le monde, chaque personne l’approchant avait peur de lui et il ne le supportait pas. « Monsieur Stark, j’ai épargné la désagréable peine à notre directrice de téléphoné à vos parents et de vous raccompagner au portail. Je suis navré, mais vous ne pouvez pas resté avec nous. Vous êtes viré. » Et quelque minutes plus tard il était sur le trottoir devant son pensionnat, la lourde griller forger ce refermant derrière lui. Zéleph n’avait dit aucun mot depuis le début de cette entrevue, et c’est muré dans son silence qu’il descendit la rue, son sac jeté négligemment sur son épaule, sa main meurtrie d’avoir battue à mort ce type, cacher au fond de sa poche.

Devant la porte de l’appartement où il vivait avec ses sœurs et ses parents, il entendit crier. Ils s’enguelaient comme toujours. Il en était la cause. « Ton fils est un monstre ! Il n’est bon qu’à être enfermer ! » « Tu voudrais qu’il aille en prison ? » « C’est tout ce qu’il mérite ! » « Mon Dieu George tu réalise ce que tu dis, c’est ton fils. » « NON ! Ce n’est pas mon fils ! » Ne pouvant en écouté d’avantage, Zéleph ouvrit la porte, surprenant ses deux parents encore essoufflé par leurs crie qu’on entendait du bout de la rue. Sa mère réagie la première, ce précipitant sur lui pour prendre son visage entre ses deux mains et vérifier qu’il n’avait rien alors que sa chemise était couverte de sang. « Oh mon petit, qu’est-ce que tu as encore fait ? » ce lamenta elle. L’adolescent la repoussa. Il ne voulait pas qu’on le touche. Elle ou un autre, ils étaient tous pareilles, pour eux il n’était que le fruit du malheur. Voulant ce dirigé vers sa chambre, son père lui attrapa brusquement le bras pour l’obligea a le regardé, serrant sa mains sur son bras a lui en couper la circulation du sang. Lors ce que son regard croisa la dureté de celui de son paternel il sentit la rancœur et tous les reproches le transpercer. Pas un mot ne sortit de la bouche de son père, mais le poing qu’il se prit en plein visage fut pour lui plus douloureux que n’importe quel discours. Tombant contre le mur, son arcade ouvert, il leva les yeux vers son père et lut sur son visage l’expression du dégout. Zéleph ce recroquevilla sur lui-même sa tête résonnant, prête à exploser. Sa mère courra vers lui pour l’aidé, mais il la rejeta avec violence, son père la forcent à sortir avec lui, le laissant finalement seul dans ce chaos. L’adolescent s’effondra en larme, abandonné, vidé. Il se sentait si seul et personne pour le comprendre. Un monstre, une brute, il n’était que ça aux yeux des autres, même pas un être humain, ses propres parents regretter sa naissance. Il avait était leur erreur de jeunesse et ne s’en pardonnaient pas.

Quand il ouvrit les yeux dans sa cellule il entendit le bruit des barreaux rouant. « Suis-moi Stark. » ce levant, il sortit de sa cage, puis suivit docilement le gardien de sa lourde démarche. On lui rendit ses affaires, puis après avoir fait tout ce qu’on lui demander, il sortit, retrouvant la lumière, la liberté oublié depuis dix ans. Dix longues années enfermées dans une prison pour avoir blesser a vie son camarade de classe. Sa mère s’en était suicidée, son père mort sur un chantier, et ses sœurs ? Ses sœurs l’avaient effacé. Il était certainement la cause de toutes ces tragédies pour elles. S’étant fait des amis, mais aussi des ennemies dans le pénitencier, il savait déjà où il aller trouver du travailler et savait où loger. Ce n’était pas le grand luxe et on ne pouvait pas dire que son nouveau boulot lui assurerait une vie paisible et tranquille loin du crime et des autorités, mais au moins il avait de quoi vivre convenablement. Son seul problème rester une chose à lequel il devait encore ce sous mettre. Il devait aller rendre visite à un psy. Le genre de charlatan qu’il détester de puis gosses, mais on disait que c’était une preuve de bonne fois devant la loi pour prouver qu’il n’était plu aussi violant qu’avant. Mensonge quand on compté le nombre de gars a qui il avait brisé les bras en prison. Pourtant il était forcé d’y aller, ce docteur était à même de le renvoyait en prison et il voulait tout sauf recroupir entre ces quatre murs. Après une semaine a l’air libre, il avait donc son rendez-vous dans ce cabiner, un endroit assez chique. On lui avait plus ou moins dit que le médecin de ce cabinet avait spécifiquement demandé à l’avoir par ce qu’elle se souvenait de lui au pensionnat. Cela expliquer pourquoi il se retrouver dans un cabinet de luxe avec un spy coté et non un de ceux que tous les ancien tolar devait se coller. Enfin lui il s’en foutait. Devant la secrétaire du bureau, il attrapa un des tableaux qui était exposer sur le comptoir, trouvant sa moche au possible, amis la jeune femme lui arracha des mains, tout en lui souriant gêner et lui priant de ne plus toucher à son Uberticho, où il ne savait trop quel nom, pour ensuite l’invité a entré dans le cabinet du docteur. « Le docteur vas bientôt arriver, veuillez patienté s'il vous plait. » Zéleph acquiesça un peu perplexe quant à ce qu’il faisait ici exactement. La décoration était très épurée, très zen surement. Il y avait des divans et des fauteuils qui avaient tous l’air extrêmement confortable, mais il connaissait ce piège, on les mettait à l’aise et puis on leur arracher toute leur dignité pour les faires chialé comme des gamines. Il ne se ferait pas prendre à ce jeu-là. Zéleph fouillant un peu par tout n’ayant aucune gêne quand a son comportement totalement déplacer, puis il regarda par la bai-vitré le petit jardin japonais où de l’eau coulait paisiblement. Cela l’ennuyait déjà. Sortant de la poche de son jean serré son paquet de cigarette, ils ‘en alluma une ce fichant de savoir qui c’était interdit ou non ici. Dans son t-shirt noir et son pantalon de la même couleur, moulant légèrement es muscles, laissant apparaitre ses tatouage, avec sa coiffure mal coupé et sa barbe mal rasé il ressemble a la vrais caricature d’un homme qui n’avait pas vu le monde extérieur de puis longeant et qui c’était forger a l’ombre de la prison, passant ses plus belles années entre musculations et provocation masculine. Là d’où il venait c’était frapper ou être frapper, il n’y avait pas d’autre option pour survivre.
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Mitsu
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Mitsu
Mer 15 Mai 2013, 13:36

« Madame, il est ici. ». Mitsuko sourit. « Bien, je vais me brosser les dents et je le rejoins. ». « Votre déjeuner s'est-il bien passé? ». « Oui, Tony est un vrai gentleman. ». « Bientôt la bague alors? ». Elle prit un air mystérieux avant de répondre. « Sans doute. ». Ne laissant pas le loisir à sa secrétaire de rajouter quelque chose, elle se dirigea vers les toilettes, faisant couler l'eau du robinet sur sa brosse à dent. Croisant son reflet dans le miroir, elle sembla un instant pensive. Tony et elle, cela aurait pu donner une jolie histoire, deux médecins, tous les deux pas trop mal, riches. Oui, leur histoire semblait être un joli conte de fée. Peut-être ne devait-elle pas hésiter, peut-être que ses craintes de s'enchaîner à lui ainsi n'étaient en rien fondées. Pourtant, elle aimait être libre, sans attache, pouvoir décider à n'importe quel moment de rompre. Et le mariage... c'était tellement compliqué. Il n'y avait pas réellement de retour en arrière possible. Les gens semblaient critiquer les divorces, leurs langues médisantes s'agitant sans relâche, surtout lorsqu'une personne qu'ils jalousaient faisait un faux pas. La dure loi de la jungle. Il fallait être bien rangé, costume cher, diplomatie, sourire collé aux lèvres, humour. Être parfait. Pourtant, dans son cas, les choses n'étaient pas si simples. Elle n'avait pas toujours été celle que tous admiraient et, pour tout avouer, elle avait assez mal vécu son adolescence. Première de la classe, discrète, pas spécialement belle, elle avait connu la puberté qu'à un âge très avancé, après le lycée pour tout dire. D'ailleurs, elle était restée petite, même si, depuis, ses formes s'étaient développées. Alors oui, forcément, quand on est une excellente élève, que l'on ressemble à une enfant de douze ans alors que l'on en a dix sept, l'on s'attire les brimades et les moqueries de ses camarades. Elle en avait souffert et s'était rapidement refermée sur elle-même, étudiant seule, restant dans sa chambre à travailler alors que les autres s'amusaient, mangeant seule. Elle n'avait jamais eu de petit ami, jamais elle ne s'était comportée comme ces jeunes filles qui profitaient de leur charme pour séduire les garçons. Elle les voyait agir, les trouvant parfois mauvaises comédiennes, comprenant leurs désirs, mais elle n'était pas comme ça, elle ne pouvait pas. Et peut-être que si son corps avait évolué en même temps que les autres n'aurait-elle pas agit de la sorte non plus. Elle n'en savait rien mais, quoi qu'il en soit, une fois qu'elle avait attaqué les études supérieures, son corps avait changé sans qu'elle ne s'aperçoive de rien, ses passages dans les couloirs attirant l'attention. Les hommes s'étaient intéressés à elle, beaucoup plus qu'aux autres étudiantes et c'était finalement Tony qui avait réussi à la charmer. Depuis combien de temps étaient-ils ensembles? Elle n'aurait su le dire et, pour être exacte, la durée ne lui importait que très peu, les gens se basant sur cela pour ne pas rompre « Mais tu te rends compte, ça fait quand même trois ans que tu es avec lui, ce serait dommage! ». Foutaises. Elle se rinça les dents, pensant à cet homme qui attendait dans son cabinet. Elle se souvenait de lui, enfin, du moins, de ce qu'il était à l'époque. Elle n'avait jamais été une de ses conquêtes et, pour tout avouer, elle ne l'avait jamais non plus désiré. Juste qu'elle le regardait jouer au basket pendant la pause du midi, l'admirant pour son jeu. Elle finit par sourire. C'était stupide de vouloir être sa psy pour cette unique raison. Non, il y en avait une autre sans doute : elle trouvait qu'il ne méritait pas ce qui lui était arrivé et elle voulait l'aider. Bien sûr, elle avait fait des recherches, sur sa famille, ses habitudes, tout ça. Ce serait à lui de lui révéler ces choses mais elle préférait le connaître un peu pour détecter les mensonges. Elle n'avait aucune envi d'être celle qui le remettrait derrière les barreaux mais elle le ferait si elle n'avait pas le choix.

Sortant des toilettes, elle se dirigea vers son bureau, une jupe de tailleur moulant légèrement ses hanches et ses cuisses, la veste assortie cachant un chemisier en soie. Ses cheveux étaient attachés en un chignon plutôt strict et elle avait bien dix centimètres de talon, ce qui lui donnait la taille d'une femme moyenne en somme. Entrant, elle sentit tout de suite l'odeur du tabac. Elle fronça les sourcils avant de se diriger vers son patient, prenant la cigarette entre ses doigts, la lui retirant lentement pour ne pas lui arracher la lèvre, fixant ses yeux. « Pas de ça ici, j'essaye d'arrêter. ». Elle lui sourit, noyant l'objet dans son verre d'eau. Ce n'était pas vrai, elle n'avait jamais fumé, mais elle trouvait cette façon de se comporter beaucoup plus pertinente que de jouer à la maîtresse acariâtre. Doucement, elle s'appuya sur son bureau, ses mains posées sur les rebords de ce dernier. « Vous vous souvenez de moi? ». Elle était sûre que non, mais peu importait. « Parce que, moi, je me souviens bien de vous. Enfin, à l'époque, vous étiez bien mieux coiffé que cela et vous n'aviez pas de barbe vous faisant ressembler au vilain bucheron de conte pour enfant. ». Elle prit alors un objet sur son bureau, l'ouvrant pour en sortir un vieux rasoir, de ceux utilisés par les barbiers. « Si vous êtes prêt à mettre votre vie entre mes mains, je peux arranger ça. » Un petit sourire apparut sur son visage. S'il savait tous les objets qu'il y avait dans son bureau, il aurait été étonné. Oh bien sûr, ainsi rangé, on ne les voyait pas, mais les placards regorgeaient de choses plus farfelues les unes que les autres. Elle avait un peu anticipé pour tout dire, ne voyant pas réellement beaucoup de taulards mais s'étant documentée sur ce qu'était la vie des hommes qui sortaient de prison après des années de réclusion. « Sinon, je doute fort que vous arriviez à plaire aux filles aussi bien qu'autrefois. La barbe de trois jours entretenue, c'est très tendance, autant là, on dirait vraiment un homme des cavernes si je puis me permettre. ». Elle laissa un petit silence s'installer. « En plus, comme je doute fort que vous ayez particulièrement envi de commencer par me raconter votre vie en long, en large et en travers, nous avons cas faire connaissance de nouveau. Vous me laissez vous raser et je vous laisserai me faire quelque chose qui requiert une parfaite confiance, comme ça, nous serons quittes. ». Elle préférait nettement se rapprocher de ses patients plutôt que de rester dans son fauteuil à les observer derrière son calepin. Elle le regarda un peu plus, un petit sourire se dessinant de nouveau sur ses traits. « Dîtes donc, la prison ça vous a plutôt réussi. Vous avez dû faire beaucoup de musculation, non? Comment était-ce? ». Simple question, elle espérait qu'il lui parlerait de ça, bien entendu, mais qu'il continuerait sur autre chose, seul.
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Mer 15 Mai 2013, 15:32

Gentil, aimable, il devait prendre sur lui et faire de gros effort, ce n’était qu’une heure par semaine après tout. S’il faisait preuve de bonne fois on le laisserait tranquille. Il pouvait lui raconter n’importe quoi, le tout c’était qu’elle marque quelque part qu’il était un brave garçon, c’était aussi simple que ça. Son regard descendit sur le rasoir et il retint une grimace. Il n’était pas séduisant et alors ? Il s’en fichait que les femmes ne s’intéresse pas à lui. Il avait d’autres soucis que de savoir s’il était attirant ou non. Quelque part il n’avait pas vue de femme depuis dix ans, à part celle de certain poster, magazine ou photo, mais cela ne suffisait pas à satisfaire un homme. Dix ans, sans toucher une femme c’était long, sur tout durant les dix années les plus importantes d’une vie. Son regard scruta pour la première fois, plus sérieusement son psychiatre. Longeant ses jambes galbées, détaillant ses hanches fines, faisant une courte pose sur sa poitrine pour finir sur son cou. De quoi était capable un homme enfermé pendant si longtemps, ayant grandi au milieu des pires criminels du pays ? Eduquer pour survivre dans la cage aux lions. Il ricana, tout ça était déplorable. Elle le prenait dans son cabinet par ce qu’elle se souvenait de lui, mais ici on ne devait recevoir que des gens riche, chic et pourquoi pas même connue. Elle ne devait jamais avoir eu à faire à un homme comme lui dans son milieu de bourge bien friqué. Ou elle était inconsciente, ou elle était amoureuse de lui au lycée, ce qui revenait exactement à la même chose. Au bout d’un certain temps il leva la main vers elle, lui interdisant de l’approcher. « Premièrement ne vous approchez jamais d’un criminel avec une lame de rasoir. » S’approchant finalement d’elle, il la surplombé de toute sa hauteur, la dominer, il aimer bien cette effet. « Deuxièmement, vous imaginez que la prison c’est un camp de vacances ? Où on choisit entre plusieurs activités pour rendre son séjour agréable ? » Il lui arracha le rasoir des mains, le faisant rouler habilement entre ses doigts. Les armes en prison n’était pas difficile à trouvé, les prisonniers rivaliser tous d’imagination pour sen procuré, ou s’en fabriquer. « Si je n’étais pas devenu aussi fort j’aurais était écraser comme un insecte, mais… » Il se pencha soudainement sur elle, frappant brusquement le bureau derrière elle pour l’emprisonner. « C’est moi qui écrase les autres. » Laissant échapper un ricanement, un sourire satisfait former au coin de sa bouche, il ce recula doucement. Gentil, oui, mais il n’avait pas vue l’extérieur depuis trop longtemps pour savoir comment ce comporté avec quelqu’un, sur tout une femme.

Ce détournant il fit le tour de la pièce, grimacent devant les tableaux, même le tapis était laid. « Pourquoi une femme friqué comme vous s’intéresse à moi ? » Elle devait perdre de l'argent a le prendre gratuitement en consultation. Après tout de l'heure elle devait ce faire un sacré pacqué de frique. Derrière le bureau il attrapa une photo, elle et un homme. Il arcan un sourcil il supposa que c’était son copain, elle ne porté pas d’alliance ou même tout autre bague signifiant un engagement. Ils n’avaient pas l’air si proche sur la photo, c’était un peu froid. « Votre vie bien ranger est monotone, vous chercher l’aventure ? » Il reposa le cadre, repassant de l‘autre coter du bureau pour appuyer sa hanche contre le bureau, croisant les bras sur son torse pour ne pas l’effrayé non plu. Il se pencha tout de même sur elle, moqueur. « Le danger ? » Il était doué pour retourner les situations. Jusque-là il n’avait pas parlé de lui, s’amusant à la titiller voir ce dont elle était capable, si elle pouvait craquer. Les filles dans son genre, bien habiller, stricte, étaient toute vulnérable et fragile. Faire pleurer les filles était une de ses spécialités autres fois. Il ne se souvenait pas d’elle, non, en même temps il n’avait que peu de souvenir du lycée, n’ayant jamais eu d’ami étant considéré comme le caïd, violant et dangereux, ceux qui au fond était la pure vérité. Contrairement à lui, beaucoup de gens de sa promotion devait ce souvenir de lui, il en avait martyrisé assez pour avoir laissé des traces indélébile. Une question lui bruler la langue. « Est-ce qu’on a… Est-ce qu’on a couché ensemble au lycée ? » Après tout elle était mignonne, et il ne voyait pas comment on pourrait ce souvenir de lui après dix ans si il ne l’avait jamais approché. Peut-être au contraire, elle avait était un de ses soufre douleurs. Alors le prendre dans son cabinet était une vengeance personnelle ? Raison de plus pour ne pas la laisser le touché avec son rasoir, il n’aller pas risquer qu’une gosse de riche mal dans sa peau lui tranche la gorge aujourd’hui.

S’éloignant du bureau il se laissa tomber dans un des grands fauteuils en velours noir du cabinet. Etendant ses jambes devant lui, les bras sur le dossier il sourit plutôt contant de lui. « Non, si c’était le cas tu serrais tellement folle de rage que tu m’aurais giflé en entrant. » A quoi bon être si polie, il aller devoir la voir chaque semaine, une heure pendant deux ans, si elle ne ce lassé pas de lui. A l’époque du lycée il traité les filles comme un défouloir, mais apparemment elles aimer les méchants garçons vue que même jeté après utilisation elles venaient encore lui courir après. C’était pathétique. Non, une fille comme elle il ne devait jamais lavoir toucher, les saintes nitouches ça n’avait jamais était son truc. Il finit par soupirer en regardant le rasoir. « Uhm, où je peux utiliser ça ? » Il avait vu une porte qui semblait être les toilettes mais il n’en était pas sûr. Il se leva et ce dirigea vers elle peut entra. Prenant le savon, il ouvrit l’eau puis s’en mit un peu partout pour commencer à ce rasé. Il eut pratiquement fini lors ce qu’il finit par se couper le long de la joue, étouffant un gémissement sur la douleur lancinante. Cela saigner abondamment, mais il ne c’était pas entailler trop profondément, c’était toujours plus spectaculaire que ça en avait l’air. Il s’essuya avec là son t-shirt, ne voulant pas abimer la belle serviette blanche de madame. Il ne voulait être redevable de rien à personne, seulement son t-shirt a présent imbibant de sang ressemblé à celui d’un meurtrier. Il soupira en le retirant, essayant malgré tout de le nettoyé, mais c’était peine perdu, il était définitivement foutu. « Fait chier ! » Il n’avait pas beaucoup de vêtements convenables, pas trouvé, déchiré ou taché. Il n’avait pas encore beaucoup d’argent et il détester faire les magasins, tous ces gens autour de lui, il avait toujours l’impression qu’on le fixer et il en devenait agressif comme une bête blesser, il attaquer pour se défendre. Il sortit de la salle d’eau son chiffon dans une mai et sa balafre sur la joue. Il sentait déjà la reproche arrivé. « Ca va, je sais. » Il aurait du la laisser faire. Ca l’énervait assez de se l’avouer alors si elle en rajouté il claquer la porte et tant pis si elle marqué dans son dossier qu’il était instable, ou impulsif, colérique ou quoi que ce soit d’autre. Il ne supporté pas cette situation et ne se sentait pas à sa place ici. D’une certaine façon ça lui faisait peur, il était vulnérable, mais plutôt mourir que de se dire.
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Mitsu
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Mitsu
Mer 15 Mai 2013, 17:01

Un petite sourire se dessina de nouveau sur les lèvres de la jeune femme le temps qu'il aille se raser. Bien, elle allait le prendre autrement. Elle attendit donc qu'il se trouve dans la pièce de nouveau, ne regardant pas réellement dans quel état il était. Elle ne devait pas s'attarder sur ce genre de choses, juste mener sa mission à bien. Aussi, elle s'avança vers lui, ne lui laissant pas le temps de finir sa marche, attrapant son poignet pour lui faire une prise d'aïkido. Lui au sol, elle sur lui à califourchon, sa jupe s'était légèrement déchirée. Une mèche de cheveux s'était échappée de son chignon mais elle ne semblait pas s'en soucier. Elle lui demanda alors : « Le danger? Excusez-moi mais c'est vous le plus en danger de nous deux, que vous sortiez de prison ou non. Votre poids et votre hauteur sont ma force. ». Quelqu'un frappa à la porte et la voix de la secrétaire s'éleva. « Tout va bien? ». Oui, forcément, le bruit avait attiré l'attention de celle-ci. Logique. Elle sourit puis lui répondit. « Oui, ne vous inquiétez pas. Monsieur Stark vient de tomber, ma technique de relaxation ne lui a, visiblement, pas réussi. ». Elle lança à l'homme un petit regard qui signifiait clairement que s'il ne se taisait pas, elle lui enfonçait le rasoir qu'elle lui avait piqué pendant la prise dans la carotide. Les pas de la secrétaire s'éloignèrent, celle-ci retournant sans doute s'asseoir confortablement dans son siège. Petite, un visage d'ange, un tailleur des plus chère, riche, il aurait fallu être folle pour ne pas apprendre à se défendre. Elle passa le rasoir doucement sur la peau de son cou, bloquant sa respiration pour l'occasion afin de ne pas l'entailler plus qu'il n'était déjà. Elle finit sourire, amusée. « Vous aviez oublié quelques poils. ». Elle referma le rasoir à une main, le posant sur le côté, le laissant pourtant à la portée de l'homme, comme si elle ne craignait nullement qu'il ne cherche à s'en servir. Elle ne se releva pourtant pas, approchant son visage du sien. « Ici c'est moi qui dicte les règles. Vous n'êtes pas ici pour me psychanalyser que je sache, mais bien l'inverse. Donc, ne me tutoyez pas, appelez moi madame, soyez poli et tout se passera pour le mieux. ». Elle finit par se relever, le laissant là. Elle enleva doucement sa veste de tailleurs, la posant délicatement sur le dossier de sa chaise de bureau, se retournant vers lui, sa jupe fendue jusqu'en haut de sa cuisse ne semblant lui poser aucun soucis. « Alors, si j'ai tout compris, quelqu'un de riche, exerçant dans un cabinet huppé et se coltinant toute la journée les stars, hommes politiques et autres hommes d'affaire n'a pas le droit de s'intéresser à un ex taulard par pur... hum... altruisme? ». Elle croisa les bras sur sa poitrine, son haut laissant finement deviner son sous-vêtement. « Dans ce cas, je ne vous retiens pas, vous pouvez très bien bénéficier de l'aide de l'un de mes confrères beaucoup moins compétent et n'en ayant que faire que vous retourniez en prison ou non. ». Elle finit par sourire, ironique. « C'est vrai que l'un de mes collègues n'osera pas vous écraser comme je viens de le faire. Vous pourrez faire votre caïd, le regarder de haut avec un air dangereux. Mais avec moi ça ne prend pas, refaite ce que vous avez fait tout à l'heure et vous vous retrouverez de nouveau par terre. C'est clair? ». Son ton était autoritaire. Poser les règles dès le début, c'était ce qu'il y avait de mieux à faire. « Et non, nous n'avons en aucun cas 'couché ensembles' comme vous dîtes. Nous ne nous sommes même jamais parlés alors cela ne risque pas. ».

Se radoucissant soudain, elle ouvrit une autre boîte, sortant des lunettes de cette dernière qu'elle plaça sur son nez, un geste élégant, léger. La douceur, le meilleur moyen d'abattre les hommes comme celui qui était en ce moment même dans son cabinet. Jamais on ne voyait venir un geste délicat, un geste lent, doux. C'était ça aussi l'essence même de l'art martial qu'elle pratiquait : se servir de la force de l'autre pour avoir raison de lui. Et plus la taille et le poids de celui qui pratiquait étaient disproportionnées à celles de l'adversaire, plus ceci était efficace. Dommage pour lui en somme. Elle s'appuya de nouveau contre son bureau, le regardant avant de reprendre la parole. « Justement, comme vous me l'avez fait remarquer, même si j'en ai déjà entendu parlé, je n'ai jamais connu la vie carcérale. C'est pour cette raison que je vous ai demandé de me raconter ce que vous avez vécu. Mais si vous voulez, l'on peut parler de votre enfance. Je me souviens de vous, violent, jouant avec les filles comme si elles n'étaient que de vulgaires mouchoirs... Laissez-moi deviner : un père violent, des parents se disputant souvent, le poids des responsabilités sur vos épaules, des relations conflictuelles avec votre entourage? L'impression de ne pas être aimé? Au final, peut-être était-ce une sorte de vengeance que vous preniez, un moyen de vous défouler, de faire sortir le mal en vous? ». Elle avait dit cela d'un ton neutre. « J'aimerai que vous me racontiez. Je ne suis pas là pour me battre avec vous, bien que vous soyez un adversaire intéressant... ». Elle regarda alors sa montre, une petite grimace s'affichant sur son visage. Elle était arrivée en retard, il s'était rasé, le temps passait à une vitesse folle. « Bien, la séance est terminée. Vous n'aurez cas penser pendant une semaine à ce que vous me direz la prochaine fois. ». Elle se dirigea vers l'un de ses placards, en sortant une boîte de pansements. Puis, elle fit demi-tour, ouvrant un autre placard pour en sortir une chemise parfaitement repassé. S'approchant de lui sans lui demander son avis, elle colla le pansement sur sa blessure, prit son t-shirt pour lui donner la chemise et jeta le bout de tissu couvert de sang à la poubelle. De dos, elle se pencha doucement sur son bureau, semblant occupée à bien autre chose. Elle lui dit brièvement : « Mettez ça et sortez. Nous nous reverrons la semaine prochaine. ». Un stylo en main, elle écrivait dans un cahier, cochant les cases négatives concernant certaines troubles du comportement, certaines états plus ou moins graves comme la schizophrénie ou la bipolarité. Elle marqua simplement : Patient agité, se pensant autorisé à tutoyer tout le monde, désir de tout contrôler. État sans doute dû à sa récente libération.
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Mer 15 Mai 2013, 18:18

Elle lui avait brisé le dos la garce. Zéleph sortit de la pièce en manquant d’explosé la porte, il bouscula violement le pauvre imbécile qui était le patient suivant, et claqua finalement la porte. Furieux, ça elle l’avait mis hors de lui. Au fond du couloir il manqua de casser le bouton de l’ascenseur vidant sa colère dessus. Finissant par être fatigué d’attendre il prit les escaliers enfilant finalement la chemise qu’elle lui avait donnée. Du beau tissu, une de ces marques qu’il n’aurait jamais crue porté un jours, et elle lui donner ça comme ça, comme si ce n’était pas une chemise à trois cent dollar. Ca le rendait malade. De quel droit elle le juger ? Elle lui parler comme ça ? Lui parler de sa vie comme si elle en savait quelque chose. Hors du bâtiment il alluma une cigarette. Il devait aller travailler, il n’avait pas temps de s’encombré de ces choses-là.

La semaine suivante, rien n’avait pratiquement changé. Il avait était viré de chez lui lors ce que son locataire avait compris qu’il était un criminel. Il vivait dans un petit hôtel miteux, mais ça lui aller très bien. Grâce à ses « amis » il se faisait pas mal d’argent. De l’argent sale mais avec sa tête personne ne le prenait au sérieux et il n’était pas assez patient pour travailler sous les ordres de quelqu’un, il serait tenté de frapper son employeurs si celui-ci lui disait un mot de travers. Ce matin-là il avait eu du mal à ce levé. Il avait mal au cotes, elles étaient certainement casser après son combat de la veille. Il faisait partie d’un réseau de combat clandestin, des combats jusqu’au coma. Si on le découvrait il retournerait directement en prison avec ses antécédent, mais ça lui était égale, c’était la seule chose qu’il savait faire, personne ne voudrait de lui ailleurs et quand il gagner ses combats il avait des primes importantes. Peut-être que si il arriver à mettre assez d’argent de côté, d’ici cinq ans il pourrait s’échapper, changer de vie. D’ici là il devait simplement survivre et faire le beau devant cette idiote de spy. Changea son bandage, il soupira devant sa lèvres ouverte et son arcade recousu de façon tout à fait artisanal. Si il aller à l’hôpital son dossier serait transféré et il ne pouvait pas se le permettre. Le seul risque c’était qu’il y est une infection, mais il ne pensait pas risquer grand-chose, il lui était arrivé bien pire en prison. Enfilant une chemise noire, il remonta les manches, puis enfila un jean, ce voulant aussi sobre que possible pour échapper aux regards de ces richards. Rien que rentré dans ce quartier de bourge c’était une épreuve. Toutes ces bonnes familles qui n’avaient rien à se reprocher. Ca le rendait dingue, tout ce frique donner au rat et aux cochons, c’était dégoutant. Ils ce pensaient certainement tous intouchable et impeccable, la vérité c’était qu’ils étaient tous plus hideux les uns que les autres. Entrant dans l’immeuble, il prit l’ascenseur, essayant de ne pas réagir aux regards qu’on lui lancer. Pour le coup ici il était réellement la bête de foire. Ça avait dû faire le tour du voisinage. Un dangereux criminel ce baladé en liberté à l’intérieur de leur mur. Pour eux c’était comme avoir un anaconda lâcher aux milieux de souris. Sincèrement, pourquoi cette garce de spy s’infliger ça ? A elle et aux autres ? Elle pouvait le laisser tomber, ça ne serait pas la première à l’abandonner. Il comprendrait mieux ça que le reste. Par pur gentillesse ? Altruisme ? Non, elle voulait ce faire mousser auprès de ses confrères c’est tout. Il serait certainement son trophée, elle dompté la bête, voilà tout, il n’était encore une fois qu’un jouer. Ça devait être excitant pour ce genre de gens, de la haute comme on dit. Comme on va au zoo, on lâche un tigre en pleine ville. Le danger. Il était un danger pour lui-même et pour les autres, il n’y avait pas besoin d‘analyse pour ça, alors tous ces braves gens devaient en pisser dans leurs pantalons. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire il pouvait péter un câble et les envoyés à l’hosto. Alors oui, ça devait la faire ce sentir supérieur d’avoir une emprise sur lui. Elle le tenait en laisse cette sal*pe, elle devait en mouiller sa culotte de haute couture. Ca elle devait bien s’en vanter durant leur connerie de soirée de charité a deux balles, où le plus riches des hypocrites devait parader avec son chèque de donation pour montrer à quel point il pense aux autres. Aucune action n’était jamais désintéresser, Zéleph ne pouvait pas y croire, sur tout venant de personne aussi superficiel qu’eux. Traversant le couloir, les gens le fuyaient comme la peste. Etait-ce sa tête ou ses vêtement qui leurs faisait penser qu’ils allaient mourir si il l’approché ? Il avait l’impression d‘avoir le SIDA.

Entrant dans la salle d’attente, la secrétaire le dévisagea, mais il ne réagit pas, depuis qu’il était entré dans ce quartier on ne faisait que çà. Il était une tâche dans leur beau tableau. « Le docteur vous attend. » Elle lui ouvrit la porte et il entra sans un mot. S’approchant du bureau, il y posa la chemise qu’elle lui avait donnée. Il avait au moins le respect du prix des choses, il n’était pas un voleur et lui rendait intacte, il avait payé très cher une blanchisserie pour ne rien avoir à lui rendre. Ca lui avait couté un bras, mais au moins elle n’aurait rien à lui reprocher. Toujours sans ouvrir la bouche il s’assit alors dans le même fauteuil où il c’était assis une semaine plus tôt. Il retint une grimace de douleur ses cotes le faisant souffrir. Une heure, ça pouvait passer vite, ou bien être interminable. De toute façon il ne parlerait pas, il avait décidé que si il ne disait pas un mot elle ne pourrait rien lui reprocher, rien marquer dans son carnet et donc il serrait tranquille. Après tout il savait très bien faire, se muré dans un mur de silence et attendre que le temps passe en ignorant ce qui ce passer autour de lui. En prison on apprenait que le temps était long et que par fois on ne pouvait qu’attendre que les choses se passent. De toute façon, puise qu’elle en savait déjà tant sur lui, avec tous ces truc de psychiatre elle pouvait très bien parler de lui toute seul et avoir des choses à dire sans son aide. Médecine de charlatan, ils croyaient toujours tout savoir cela, c’était agacent. Croisant les bras sur son torse, le tissu de sa chemise moulant son buste, il fixa un point et se mit à attendre, tout simplement. Le temps pourrait paraitre long pour la spy, il ne ferait rien d’autre que faire acte de présence, ne la regardant même pas. C’était inutile, il n’y avait rien à voir.
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Mitsu
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Mitsu
Mer 15 Mai 2013, 19:33

« Hum... j'ai un travail pour vous. ». Elle avait laissé le silence s'installer entre eux, semblant plus intéressée par ses propres affaires que par cet homme qui ne souhaitait pas lui parler. Elle se leva de son fauteuil, s'approchant de lui pour lui attraper la main. « Levez-vous. ». La jeune femme le força, appuyant dans le creux de l'un des os de sa main, une zone très sensible. Le corps humain, il suffisait d'un rien pour le briser mais, ça, il devait déjà le savoir vu son état. Pour tout avouer, c'était justement son état qui lui avait donné cette idée, idée totalement folle mais, à vrai dire, elle n'en avait que faire. Elle le questionna alors : « Bagarre de rue? Un verre de trop au bar? Ou participation à une activité clandestine? Vous savez que l'une de ces trois raisons pourrait vous faire plonger de nouveau? ». Son air était sévère mais elle finit par lui dire. « Visiblement, je pencherai plus pour la dernière solution. Vous n'êtes pas allé à l'hôpital, ce qui prouve que vous avez des choses à vous reprocher. Et... ». Elle le regarda, plongeant son regard dans ses yeux. « ...vous semblez avoir besoin d'argent. Ce qui tombe plutôt bien parce que j'ai besoin de quelqu'un comme vous. ». Elle devait avouer que c'était bien la première fois qu'elle sortait de son rôle de psychiatre et peut-être était-ce légèrement déplacé mais, en même temps, vu la situation, elle ne voyait pas à qui d'autre demander ce genre de choses sans passer pour une menteuse et une profiteuse. Lui raconter sa vie, c'était ce qu'elle devrait faire et, en même temps, c'était un peu de sa faute s'il était le candidat idéal. « Bien, je vous explique en quoi cela consisterait. ». Elle baissa ses yeux sur son corps comme si elle essayait de le jauger. C'était crédible, il fallait juste qu'il se coiffe mieux que ça et qu'il arrête de se comporter comme un... taulard, justement. « Vous vous souvenez de cette photo d'un homme en ma compagnie posée sur mon bureau n'est ce pas? Hé bien, c'était mon copain. Seulement, lorsqu'il m'a demandé en mariage, il y a quelques jours, j'ai décidé de rompre, lui disant que j'avais quelqu'un d'autre dans ma vie, grand, musclé et peut-être pas aussi riche que lui mais ayant bien d'autres qualités dont... ». Oui, elle y était allée fort mais elle connaissait Tony : un acharné, prêt à tout pour avoir ce qu'il désirait. Elle continua après une pause. « … la capacité de me faire jouir comme personne. ». Elle ne semblait pas du tout gênée, prenant la jouissance comme un normalité, voyant l'orgasme de son point de vue de médecin. Ce n'était qu'une réaction physique après tout. Pour la description, elle devait avouer qu'elle avait un peu pensé à Zéleph, car, des gens qu'elle voyait ici tous les jours, il n'y en avait pas beaucoup qui aurait pu faire de l'ombre à son ex. Il avait toujours entretenu son corps, possédait des muscles sans pour autant qu'ils soient omniprésents et faisait toujours tout comme il fallait. Un excellent parti en somme, mais trop maniaque, trop maniéré, trop... parfait. « Seulement, lui et moi, nous sommes ensembles depuis nos premières années de fac et même si nous n'avons jamais habité dans le même appartement parce que je tiens à mon intimité, il habite juste en face de chez moi. Forcément, comme je lui ai dit que j'avais une liaison, depuis quelques jours, il n'arrête pas de regarder par la fenêtre, m'épiant pour voir si je lui ai dit la vérité. Il ne veut pas le croire et, pour cause, c'est totalement faux mais... c'est le seule moyen de me débarrasser de lui. J'en ai marre d'aller manger chez sa mère tous les dimanche midi, je ne veux pas me marier, ni faire des enfants. Surtout pas avec lui. ». C'était sans doute étrange qu'elle lui dise cela ainsi mais vu qu'elle s'était mise dans un pétrin pas possible et qu'elle ne supportait plus de voir Tony l'espionner, elle n'en était plus à ça près. « Bon. Le travail est simple : vous venez vivre chez moi et vous faites semblant d'être ce fameux amant. Je vous ferai à manger, je vous laisserai dormir sur mon canapé et je vous paierai. ». C'était totalement irréaliste mais ça ne semblait pas la déranger. « Ce ne serait le temps que de quelques semaines et je vous trouverai un autre travail par la suite. Vous semblez posséder une vraie force, je l'ai bien vu la dernière fois, je suis sûre qu'il y a un poste pour vous... ne serait-ce que comme vigile ou gardien de nuit. ». Elle finit par le détailler de nouveau. « Par contre, il va falloir prendre un peu plus soin de vous. Votre tenue vestimentaire, votre façon de vous tenir... ». Elle sourit, se dirigeant vers son bureau comme si c'était entendu. Elle gribouilla sur son carnet quelque chose avant de lever les yeux vers lui, retirant ses lunettes. « Je vous paierai le triple de ce que vous recevez. Aussi, si vous êtes d'accord, vous commencerez ce soir. ». Elle ouvrit un agenda, en retirant une carte vierge sur laquelle elle nota son adresse. « Voici mon adresse, un double des clefs. Afin de mieux étudier les choses je vous prendrai en consultation tous les jours durant une heure. Je dirai que c'est parce que nous faisons des progrès. De plus, si je vous vois plus souvent, cela diminuera le temps total auquel vous devez vous soumettre à nos entretiens. ». Elle rangea son carnet avant de lui dire simplement : « Vous savez, je ne crois pas que vous soyez dangereux. Vous avez juste agit sur un coup de tête, au mauvais endroit et au mauvais moment. Et si vous saviez ce que j'entends toute la journée de ces hommes politiques et autres, vous n'auriez aucun problème avec vos sauts d'humeur. De toute façon, si vous essayez quoi que ce soit contre moi, je saurai me défendre. ». Elle sourit, puis lui fit un geste de la main, lui tendant une autre carte : « La séance est interrompue parce que, visiblement, vous avez besoin de soin. Allez voir cette femme, dites lui que vous venez de ma part et elle vous soignera gratuitement. Si vous acceptez de travailler pour moi, vous n'aurez cas venir chez moi ce soir après le dîner, vers vingt deux heures. Nous verrons si vous savez jouer la comédie. Maintenant, sortez. ». Elle ne lui en avait pas laissé placer une mais c'était mieux ainsi. Elle verrait bien le soir venu s'il acceptait ou non.

La journée passa vite et une fois revenue à son appartement, elle entra dans la douche, se faisant couler de l'eau brûlante sur le dos, ce qui eut pour effet de la détendre instantanément. Elle sortit, se sécha, enfilant une chemise de nuit en satin, ne prenant pas la peine de porter le moindre sous-vêtement. Après tout, s'il venait, il valait mieux que cela fasse réaliste. Tony et ses jumelles, un espion professionnel. Bientôt il aurait ce qu'il voudrait : la preuve de son infidélité, la preuve que son refus était bien réel. Elle espérait qu'il allait déménager également. Peut-être était-ce elle qui avait tous les tords mais elle n'en pouvait réellement plus. Tous ces dîners avec d'autres médecins lui ventant qu'elle détenait le meilleur partie du quartier et qu'il fallait absolument qu'elle le tienne en laisse des fois qu'une autre femme passerait par là. Oui, hé bien, elle n'attendait que ça, qu'une femme se pointe et qu'il lui tombe dans les bras. Au lieu de ça, il passait ses soirées à son balcon à l'épier. Appeler la police? Quelle blague! Un homme aussi réputé, il leur ferait simplement son plus beau sourire en trouvant une explication rationnelle et ils s'en iraient sans rien dire. Elle mangea un reste de poulet puis se mit à faire la vaisselle avant de préparer des draps et un oreiller pour son hôte s'il se donnait la peine de venir. Faire semblant d'être en couple, cela ne serait pas bien dur. Il fallait simplement faire en sorte d'être assez proches pour que Tony croit à un baiser, laisser les fenêtres ouvertes et pousser des cris de jouissance. Cela devait être facile. Rire, se câliner, manger de la glace dans le canapé... Et dire qu'elle s'apprêtait à faire ça avec un homme qui venait tout juste de sortir de prison. « Ma pauvre, tu es complètement désespérée! ». Elle se parlait à elle même. Au moins, avec son chat dans la pièce, elle n'avait pas encore l'air totalement folle. Et puis, elle avait bien pris soin de laisser les rideaux des immenses fenêtres de son appartement ouverts, espérant qu'il viendrait.
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Mer 15 Mai 2013, 21:07

De la prostitution, il en était à ce prostitué pour vivre. Il n’était pas obliger de la toucher, mais être payer pour rester avec quelqu’un c’était vendre son corps et donc ce prostitué, dans les faits c’était la même chose. Tombé aussi bas c’était déplorable, mais si il pouvait éviter de ce battre cette nuit contre le gros Roger, cette sorte de monstre qui faisait deux fois sa taille, alors il ferait n’importe quoi. Il était passé voir ce médecin, elle avait bien voulu le soigné, ne lui posant pratiquement aucune question. Des bandages, des points de sutures et des pansements propres, voilà qui l’empêcherait de mourir d’une infection. Après sa visite chez le médecin, Zéleph était passé chez le coiffeur pour avoir moins l’air de sortir de sa grotte. Avec sa coiffure à la mode le coiffeur lui assura qu’il était séduisant comme un diable, lui en doutait mais il ne pouvait que la croire. Par contre pour les vêtements il était hors de question qu’il se change, il n’avait pas d’argent à gaspiller dans une meilleur garde-robe. Il était passé à son hôtel, avait pris ses affaires qui tenait toute dans un seul sac, puis il était passé voir son « employeur » pour lui expliquer qu’il devait partir quelque jours. Cabret n’était pas contant et lui avait bien signalé que si il ne revenait pas faire ses combat il prévenait les flics. Seulement cette enfoiré était trop lâche pour ça, par contre il ne se gênerait pas pour lui envoyer ses hommes, mais pour ça il pouvait se débrouiller. Avait-il hésité avant de s’engager, pas réellement. Il l’avait d’abord trouvé culotté, puis il c’était dit que si il faisait ça elle lui devrait bien d’être consensuel. Il fallait quand même ne vraiment pas avoir confiance en soi pour inventer de pareilles bêtises. Refuser une demande en jetant à la figure d’un homme qu’elle était avec quelqu’un d’autre, c’était même assez cruel. Quand il pensait à la description il en sourit. Grand, musclé et sachant la faire jouir ? Il ne voulait pas imaginer le choque de ce pauvre type. Il ne savait pas ce qu’elle avait contre ce gars, mais il n’était pas sûr qu’un homme mérite ça. En attendant, lui il s’en foutait il voulait son frique et puis c’était tout. Jouant distraitement avec le bout de papier qu’elle lui avait donné, il faisait nuit quand il arriva dans la bonne rue. Quartier upper de la ville, il y avait des arbres le long de l’allée et ça sentait le petit voisinage tranquille. Une fois arrivé au bon numéro il observa l’immeuble d’en face quelque secondes et en rit en voyant le type au quatrième avec ces jumelles. C’était donc à ce point ? Ce mec était carrément un voyeur, où bien son égo avait dû en prendre un sacré coup et dans ce cas, ça pouvait ce comprendre. Il y a pourtant un moment où quand c’est non, c’est non. Ce retournant vers le porche il monta les quelque marche le menant à la porte. Il sonna. On lui ouvrit sans aucune résistance.

Il monta les trois étages, a pieds. Il n’aimait pas les endroits clos, certainement à cause de ses dix ans passez en prison, il avait une légère phobie, la peur d’être à nouveau enchainer, plu libre de ses gestes. L’immeuble était grand, il n’y avait pas beaucoup d’appartement car tous était certainement tous immense. Il n’eut donc pas trop de mal à trouver la bonne la porte. Zéleph frappa à la porte, haïssant le fait qu'il se sente comme un adolescent nerveux, son estomac faisant des bonds menaçant tandis qu'il fixait la porte en bois de l'appartement de sa spy. Ca n’avait clairement aucun sens, pourtant malgré tout l’idée d’être dans l’appartement d‘une femme après n’en avoir plu toucher depuis si longtemps, c’était comme mettre un gigot dans la cage d’un tigre et lui interdire de le manger. Autant dire qu’il aller devoir faire de gros effort. La porte s’ouvrit quelques secondes plus tard. Ayant repéré son ex qui l’épier, dès qu’il la vie il l’attira rudement a lui et l’embrassa durement. Au début il n’avait voulu qu’un léger baiser, mais contre son grès son corps s’emporta et sa bouche fut bien plus gourmande et son baiser passa de chaste a langoureux en une fraction de seconde. Il se retira pourtant bien vite, ce rendant compte qu’il avait perdu le contrôle et qu’il s’emporté, mais il cacha son trouble avec un sourire ne lâchant pas la taille de la jeune femme. « Il faut du réalisme puise que votre ex a ses jumelles droit pointé sur nous. » Quoi qu’il devait s’en mordre les doigts a présent. Autant dire que pour lui ce baiser avait était explosif et que ses lèvres garder la trace brulante des siennes, mais il devait vite l'oublier. S’écartant d’elle, il entra dans le salon même si il n’avait pas vraiment était invité en jetant son vieux sac près du canapé tandis qu'il scrutait par curiosité l'appartement. C’était chique, chaudement décoré, accueillant et en même temps trop pour lui. Peut-être était-ce sur tout le côté féminin qui le déranger, quoi qu’il en soit c’était toujours plus spacieux que sa chambre d’hôtel. Elle vivait dans un sacré endroit. Ce genre d’appartement si bien situer devait couter le lot de plusieurs organes. Zéleph fini par se tourner vers sa spy, paraissant se rendre à peine compte dans quel tenu elle était. Il détourna le regard par un simple reflexe. Elle était folle de faire ça ! Il n'aimait pas qu'elle soit diablement séduisante alors que tout ce qu'il voulait ressentir envers elle était de l'amertume. Cela le rendait furieux, sur tout contre lui. « Vous ne pouvez pas … je ne sais pas, vous couvrir un peu ! » Dit-il brusquement. Il était gêné, bien sûr qu’il l’était. Elle n’avait pas l’air de se rendre compte à qui elle avait à faire, elle devait pourquoi avoir étudié son cas et savoir qu’après autant de temps loin des femmes il n’avait qu’une envie. Il avait chaud, excessivement chaud. « Uhm j’ai pas manger, et vous aviez dit que… vous auriez quelque chose pour moi. » Très bien, il avait juste l’impression qu’on lui faisait la charité, d’être un pauvre gamin qui quémandait à manger par ce qu’il crevé de faim. Il avait honte, mais ne voulait pas le faire voir, bien que ça pouvait se sentir vue qu’il posé ses yeux par tout sauf vers elle, visiblement pas à son aise ici. Il sortit de sa poche arrière un paquet de cigarette pour en allumer une, il en avait réellement besoin a cette instant pour se détendre.
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Mitsu
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Mitsu
Mer 15 Mai 2013, 22:24

« Je vous l'ai déjà dit non? Pas de cigarette. ». Elle s'était approchée de lui, la lui retirant avant même qu'il ne la mette dans sa bouche. Elle était heureuse qu'il soit venu pour tout avouer, même si son entrée en matière l'avait un peu surprise. Elle sortit quelques œufs du frigo, étalant du beurre dans une poêle après avoir allumé le gaz. Le laissant fondre, elle se tourna vers lui. « Je veux bien que notre petite mise en scène soit proche de la réalité mais j'aimerai autant que vous ne recommenciez pas... ». Ce baiser l'avait réellement chamboulée, même si elle ne le montrait pas. C'était sans doute la façon dont ceci s'était passé, son cœur battant un peu plus vite sous l'effet de l'étonnement. Elle ne s'y était pas attendue. Tournant discrètement le regard vers la fenêtre, elle vit que Tony ne ratait pas une miette du spectacle. Elle savait aussi que si elle le cherchait trop, il finirait par se déplacer et sonner à la porte. « S'il vient, je ne lui ouvrirai pas. Nous aurons cas faire semblant de... ». Elle le regarda, semblant soudain bien plus réticente à dire les choses. Elle finit tout de même par s'exprimer. « … de faire l'amour. ». Se retournant, elle cassa les coquilles d’œufs sur le dessus de la poêle, versant leur contenu dans celle-ci. Ne lui faisant pas face, elle resta comme ça, surveillant la cuisson. « Vous savez, Tony n'est pas un homme méchant. Simplement très... possessif. C'est difficile à expliquer mais je pense que, pour lui, je suis la femme de sa vie, celle avec qui il a tout calculé. Dans sa tête c'est simple : nous allons nous marier, avoir des enfants, acheter une maison qui fera pâlir d'envie tous ces collègues, rester dans notre statut de couple parfait, vieillir ensembles. Aucune bavure, aucun dérapage, qu'un conte de fées parfait. ». Elle vérifia avec la spatule que les œufs n'avaient pas collé à la poêle puis continua. « Il est le seul homme avec qui j'ai jamais partagé quoi que ce soit. Et je me suis demandée si mon refus n'était pas lié à ça, au fait de vouloir découvrir autre chose, voir si les sensations que j'éprouve avec lui seraient les mêmes dans les bras d'un autre. Il est doué, enfin, je crois, mais comment savoir si je n'ai aucun point de comparaison? Et puis, non, vraiment, il n'y a pas que cela. Il est trop... carré et j'ai besoin de folies dans ma vie. ». Elle finit par se retourner vers lui. « Et ne redîtes pas que je cherche l'aventure et le danger. Ce n'est pas ça. Il n'est juste pas fait pour moi, point. ». Sa dernière phrase était stricte, tellement que cela se sentait qu'il n'avait pas intérêt à faire le moindre commentaire. Elle se dirigea vers un placard, sortant une assiette pour y faire glisser de la poêle les œufs. Elle lui déposa l'assiette sur le bar, y disposant un couteau et une fourchette avant de lui donner un morceau de pain. « Voilà, j'espère que ça vous plaira. Vous semblez bien plus carnivore que végétarien mais je n'ai plus de viande alors vous vous contenterez de ça. Je ferai les courses demain... ou alors vous les ferez... vu que vous êtes à mon service. ». Elle lui sourit, éteignant le gaz avant de s'appuyer contre le plan de travail. Elle finit par réfléchir au petit commentaire qu'il lui avait fait un peu plus tôt, finissant par lever un sourcil : « M'habiller? Vous êtes culotté quand même. C'est pas moi qui me suis mise torse nu dans votre cabinet il y a une semaine. ». Un air faussement indigné, elle finit par lui donner la raison d'une telle tenue. « Si je commence à mettre des gros pulls, notre histoire ne sera pas crédible. Et regardez moi, sinon il va finir par s'apercevoir que quelque chose ne va pas. ».

Elle jeta un deuxième petit coup d’œil à Tony. « Quel voyeur celui-là... ». Elle se déplaça doucement, faisant le tour du bar pour se positionner entre celui-ci et Zéleph. Elle avança ses bras pour les poser sur ses épaules. « Laissez-vous faire. Il va bien finir par se lasser... ». Elle leva la pointe des pieds, amenant ses lèvres près de son cou sans pour autant le toucher, ne pouvant par contre pas s'arrêter de respirer. Elle lui murmura. « Ayez au moins l'air d'apprécier mes caresses imaginaires... ». Ils étaient vraiment proches et elle prit réellement conscience de la chose à l'instant même où elle sentit son parfum, remarquant par là même qu'il s'était coupé les cheveux. Elle se recula, un sourire délicieux sur les lèvres. « Cela vous va bien. ». Puis, elle finit par se dégager, fermant tous les rideaux, sauf un qu'elle laissa intentionnellement entre-ouvert. « Vous pouvez prendre votre temps pour manger à présent. Seulement, après ça, j'aimerai que vous... ». C'était gênant finalement. « … vous enleviez votre chemise et que vous me portiez. J'enroulerai mes jambes autour de votre bassin et vous me collerez contre cette vitre là bas, quelques secondes. Ensuite, vous pourrez aller dormir. Je suppose que vous aurez aucun mal à me soulever. ». Oui, tout irait bien. Après tout, il était grand, musclé, et elle, petite et légère. Pas de quoi s'inquiéter. Enfin si : c'était un homme, elle une femme, seuls, dans un appartement. Elle se mordit la lèvre un instant. Mieux valait ne pas y penser. Déjà, rien que le fait de l'envisager prouvait bien qu'elle le désirait, même un peu. Damnation. Elle n'avait, après tout, pas fait des études pour rien, elle avait aussi la capacité de se rendre compte de la réalité de certaines choses. « En même temps, si je n'avais pas pris un homme un tantinet séduisant, ça n'aurait pas été crédible. ». Elle s'arrêta, se rendant compte qu'elle avait parlé à haute voix. Elle fixa alors son chat, un chat de gouttière qu'elle avait recueilli. Mitsuko ne savait pas ce qui était le mieux : qu'il croit qu'elle se parlait à elle-même ou qu'elle parlait à son matou. Elle préféra ne rien ajouter. « Demain matin, je serai sans doute levée avant vous. Vous trouverez votre petit déjeuner prêt dans le frigo ou sur le bar. Du café également mais vous pourrez toujours vous faire un thé si vous préférez. Quand vous sortirez, veillez à bien fermer la porte et si vous croisez Tony, le mieux est de l'ignorer. Nous avons rendez-vous dans mon cabinet à quatorze heures donc n'arrivez pas en retard et hum... je pense qu'il est inutile de le préciser mais tout ceci doit rester entre nous. ». Elle retourna vers le plan de travail, attrapant deux verres pour les remplir d'eau, en déposant un à côté de l'assiette de Zéleph, buvant le sien. Elle finit par sourire. « Quand nous étions jeunes, je n'avais pas d'amis. J'étais trop... hum... j'avais juste un corps d'enfant et était une excellente élève. Deux combinaisons plutôt compliquées. Du coup, le midi, j'allais manger dans les gradins du terrain de basket. Vous étiez doué. ».
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Jeu 16 Mai 2013, 01:09

« J’étais sur tout grand. » C’était aussi simple que ça. Si il n’avait pas eu cette avantage il n’était pas sûr que le coach l’aurait gardé aussi longtemps avec toute les bagarres dont il avait était la cause. Tout ça c’était du passer. Assit sur un tabouret il était à moitié affaler sur son assiette pour manger ses œuf, ne levant pratiquement pas le bras et donnant plus l’air de gobé que manger ce qui se trouver dans son assiette, ce qui limita la durée du repas. Il imaginer que c’était pour ça qu’elle se souvenait de lui. Des entrainement de basquet a la pause déjeuner. Sa vie contrairement à la sienne avait dut être bien calme pour qu’elle se souvienne de ça. Zéleph avait du mal à jouer la comédie. Rien que l’idée qu’il aller devoir la portée et la plaquer contre la fenêtre avait quelque chose de terrifiant, par ce qu’il n’avait aucun contrôle sur les réactions de son corps, elle lui en demander beaucoup trop a vrais dire. « Vous auriez au moins pu mettre un soutien-gorge. » reprocha-t-il avant de plonger son nez dans son verre d’eau pour le boire cul sec. Cela paraissait impossible de ne pas le remarquer et le dire lui donna une nouvelle bouffé de chaleur. L’avoir près de lui était insupportable pour dire vrais. Sur tout qu’elle avait l’air beaucoup plus sympathique, plus naturelle, accessible loin de son cabinet tout en gardant ses distance, c’était si troublant et il ne préférait pas ce le dire. Ce levant, il prit son assiette et pris le temps de débarrasser le bar pour poser sa dans levier, retardant l’échéance où il devrait la prendre contre lui. Il pouvait comprendre pourquoi elle voulait que ce type le lâche, elle voulait vivre autre chose qu’une vie bien ranger, qu’une ligne toute tracer. Elle voulait vivre sa vie tout simplement et il respecter cette idée. Simplement est-ce que cela valait la peine qu’il risque sa liberté ? SI il avait refusé est-ce qu’elle aurait mis de bonne appréciation pour lui ? Est-ce qu’elle ne l’aurait pas pourrie par vengeance ? Alors au fond il pensait qu’il n’avait pas le choix. Attacher, il était effectivement à son service, dominer et il ne pouvait rien faire contre cette mise à terre. Ce retournant vers elle, il retint sa respiration, et à chaque bouton de sa chemise qu’il faisait sauté a mesure qu’il avancer vers elle il sentait l’appréhension monté et le prendre à la gorge. Lors ce qu’il fut près d’elle, il entreprit de retiré le vêtement, ce retrouvant torse nue. Seulement cette fois ça n’était pas aussi innocent que la première fois. Non par ce que cette fois, contre son gré, il avait envie d’elle. Il prit une grande bouffer d’air pour se rafraichir les idées. « N’oubliez pas. » Passant ses bras autour de sa taille il la colla doucement a lui, son regard soudain plonger dans l’émeraude des sien. Ses mains glissèrent durement de ses reins à ses fesses. Il du garder tout son sang-froid et pourtant il sentait son corps se réchauffer dangereusement quand il sentit ses deux bout de chair plein, remplissant ses main, et sur tout… elle ne porté pas de sous vêtement. Ses yeux s’écarquillèrent. Elle voulait le tuer ? Vivement, l’agrippant ainsi avec fermeté il la souleva pour la coller à lui, remontant son visage au sien. Sa respiration s’accéléra. « C’est vous qui me l’avez demandé. » S’approchant de la fenêtre il la plaqua rudement contre le verre. Ses mains longèrent ses cuisses, griffant légèrement à peau sans qu’il ne le veuille. Sa peau était douce, son parfum envoutant et ses formes parfaites. Ils étaient tellement près. Il ce sentait sombré. Pour ne pas encore déraper, il choisit de plonger son visage dans son coup, mais c’était encore la pire erreur qu’il ait pu faire. Son parfum était si fort. Il ne put retenir le grognement d’agacement qui l’envahissait. Partout où il regardé, où il toucher ou même respiré elle l’emplissait et devenait une obsession. Il était particulièrement conscient de ce corps sous le sien, de la sensation de ses seins à travers sa chemise de nuit contre sa poitrine dure et musclée. Pour sa plus grande consternation, un flot de désir se déversa en lui, pour former un océan d'envie en son ventre. Quand il se rendit compte des réactions naturelles que son corps manifesté soudain, il parut ce réveillé. Précipitamment sans y penser il la retira de la fenêtre pour foncer vers ce qui semblait être les portes menant à sa chambre et il l’allongea sur le matelas, dans une précipitation que l’on pourrait prendre pour celle d’un homme pressé de faire l’amour a son amante. Simplement quand il fut dans le lit sur elle, il ne lui fallut pas une seconde d’hésitation pour s’échapper et ce remettre sur ses jambes, s’éloignant au plus vite d’elle. Les rideaux était fermer ici, son voyeur de voisin ne pourrait donc rien savoir sur ce rejet. « Je vais… prendre une douche. » Il en avait grandement besoin et c’était encore le mieux à faire vue dans quel état il était. Déduisant que la porte de la chambre qui était là était certainement la salle de bain il y entra et si enferma sans attendre, fuyant le champ de bataille et sur tout cachant son entre jambes gonflé. Il n’avait certainement jamais vue de salle de bain aussi grande de sa vie, la douche faisait le triple de celle de son hôtel. Entrant de dans il mit l’eau chaude, bien qu’il supposer que ce masturbé dans la douche de son psychiatre ne se faisait pas, il en avait réellement besoin où d’ici demain il finirait par ce glisser dans son lit ou faire des choses regrettable. Une heure plus tard il éteignit l’eau, puis sortit enfin de la salle de bain. Enfilant son caleçon, il fit attention à ne pas faire de bruit en sortant de la salle de bain, puis alla directement dans le salon. Il ferma les dernier rideaux puis s‘assit sur le grand canapé. Assit là dans le noir il enfouit sa tête dans ses mains ce demandant comment il en était arrivé là. Dans un appartement chique d’un des quartiers les plus chère de cette foutu ville, avec une femme qui lui demander de jouer son homme pour de l’argent ? Femme qui était son médecin et qui donc avait des principes. Elle était bien aussi folle que lui, ou simplement inconsciente. Dans ce lit, si il n’avait pas reprit conscience il se serait purement et simplement jeté sur elle sans pouvoir s’arrêter. Tout cette histoire devenait dangereux pour tout le monde et la prochaine fois il ne pensait pas être capable de recommencer ça faire preuve d’autant de contrôle de lui-même.

Le lendemain il se réveilla difficilement. Sa tête lui faisait mal et un bruit de verre fini de le faire ouvrir les yeux. La lumière le brula si rudement qu’il en jura en ce redressant vivement pour essuyé ses yeux. Il lui fallut un certain temps d’adaptation avant de se souvenir pourquoi tout était si distingué autour de lui. Il était dans le canapé de son psy, chez son spy. Si il avait si mal a la tête c’était par ce qu’il avait fini sa bouteille de vodka pour s’endormir sans faire de cauchemar. Il ne voulait pas qu’elle l’entende crier à la mort alors que ses souvenirs de prisons revenait le hanté. Plus jeune il avait vécue des choses, des choses dont il ne voulait pas ce rappelait, il avait perdu des amis et vue certaine choses qu’il valait mieux garder pour soi. La prison était le purgatoire des hommes, mais en réalité ce n’était qu’enfer et damnation. Ce levant il tangua jusqu’à la cuisine et si purgea le visage pour ce réveiller. Après un long moment il parut enfin émerger du brouillard. Il prit le temps de réchauffer son café, bien qu’il lui fallut dix bonne minutes pour comprendre comment le micro-onde marché, une sorte d’engin dernière génération dont il ne connaissait rien. Tout avait tellement changé en dix ans, les gens vivaient avec des machines si perfectionné, mais si difficile a comprendre, il était perdu, mais le frigo avait des boutons. Prenant son petit-déjeuner allumant une cigarette pour l’occasion et tant pis si elle venait s‘en plaindre, avec ce qu’elle lui avait fait vivre la veille, il mérité au moins ça. Il regarda l’heur sur l’horloge du four et faillit recracher son café en se rendant compte qu’il était en retard. Sautant de son tabouret, il attrapa sa chemise puis son pantalon en jurant tout ce qu’il connaissait du dictionnaire des insanité, avant de mettre sa dernière chaussures, puis de sortir en claquant la porte pour être sûr d’avoir bien fermer. Une fois dans la rue il eut le plaisir de voir le mec de sa spy, ou son ex, de toute façon il s’en foutait de ce qu’il était. Il l’ignora comme elle lui avait dit de le faire, fermant enfoncent sa chemise dans son pentalon pour prendre la route du cabinet, amis c’était sans compté sur cette imbécile qui traversa la rue. « Hey ! » Zéleph ne s’arrêta pas pour autant, continuant son chemin en remontant ses manches, ne supportant pas avoir les bras couvert. L’idiot c’était mis à marcher a coter de lui ne semblant pas comprendre ce que cette froideur exprimer comme hostilité. « Je suis le docteur Thomas Nixon. » Dit-il en tendant la main vers lui, mains qu’il ne prit pas naturellement. C’était quoi ça encore ? Lui rappeler qu’il était docteur, ça l’énervait. Enfoncent ses mains dans ses poches pour ne pas s’en servir pour autre chose. Le docteur paraissait très intéresser par ses tatouages, voir plutôt craintif, il continua pourtant semblant vouloir une réelle confrontation mais ne semblant pas savoir comment l’engager. « Je suis le mec de la femme que tu sautes. » Ok cette fois il lui tapé sérieusement sur les nerfs. Attrapent Tony par le col de son costume bien propre et repasser, il le plaqua violemment a la première voiture grand luxe garé sur le trottoir. Plongent son regard furieux dans le sien. « Ecoute moi bien gros débile, tu m’adresse encore une fois la parole et je t’éclate c’est bien comprit ? Quand à ton ex-copine, tu vas arrêter de la regardé avec tes jumelles de pervers où crois-moi bientôt tu vivras dans le noir. » Le secouant, il le cogna a nouveau contre le voiture, a lui en briser le dos. « T'as capté ? » Crachat-il avec toute la colère dont il était capable. Ce type pouvait bien ce pisser dessus il n’en avait rien à foutre, sa journée commencé mal à cause de cette abrutie et si il avait encore le culot de venir l’abordé il lui briserait les mains, ça l’empêcherait de ce branler en se rappelant les charmant souvenir de son ex. La laissant là il continua son chemin crachant dans le caniveau, commencent sérieusement en avoir marre de ne pouvoir frapper personne. Il supposer que si sa psy était au courant de ça il aller passer un sale quart d’heure, mais ce n’était pas sa faute si son ex était un abrutie. Au moins il reconnaissait que ce type avait du courage d’être venu l’affronter. Au moins cette fois c’était certain ce Thomas penserait que son ex avait totalement changé de style d’homme, passant du prince charmant a king kong. Seulement à la fin de l’histoire c’est pour la bête que la belle risque sa vie.

Arrivant dans la salle d’attente il ne fit même pas attention au regard que lui lança la secrétaire qui signifier clairement qu’il était en retard et que ça ne se faisait pas par ce que le docteur avait mieux que ça à faire que de prendre des petites frappes comme lui en consultation. Entrant dans la pièce, il restant devant la porte qui se referma après son entré. C’était que de puis la veille il n’avait pas pensé au moment où il se retrouverait à nouveau avec elle dans la même pièce. Zéleph fini par ce raclé la gorge. « J’aimerai qu’on soit bien claire. Je veux bien être intime avec vous mais ayez au moins pitié de moi. Je n’ai pas tenu de femme dans mes bras de puis… enfaite pour être honnête je n’ai jamais touché de femme, puisque la dernière avec qui j’ai couché était une gamine de dix-sept ans, et c’était sous les gradins du lycée. Alors épargniez moi avec vos tenus sexy. Je sais que ça doit être plausible, mais là c’est du harcèlement moral. Dix ans ! Vous savez ce que ça veut dire ? Ça veut dire que j’ai envie de chaque femme que je croise dans la rue ! Que leurs peau, leurs parfum mes insupportables. » Il déglutie, n’osant pas lever les yeux vers elle. Il avait juste l’impression d‘être un imbécile à raconter sa vie sexuelle, confier ce genre de chose c’était extrêmement humiliant, mais il y avait un moment où pour son propre bien elle devait le voir sinon lui aller finir par craquer et faire quelque chose de regrettable. « J’ai pensé à me payer une prostituer dès que je suis sortie, mais je n’ai pas d’argent à gaspiller, et tous mes combats m’on empêcher d’être assez en forme pour me laisser tenter. Seulement là, c’est simplement trop me demandé. » Il ne renoncer pas, mais demander simplement à mettre des holà et des limites. Il avait besoin de ces entretiens et qu’elle mette de bonnes appréciation dans son dossier ou sinon c’était retour à la case départ direct et il préférait ce flingué que de retourné là-bas après seulement deux semaines a l’air libre. Elle avait tellement de pouvoir sur lui, c’était oppressant et insupportable. Jamais il n’aurait dû accepter ce genre de boulot, c’était bien trop dangereux, il suffisait qu’elle soit énervé contre lui pour que toute sa vie doit foutu et les femmes avait un orgueil si fragile et une rancœur si grande qu’il se sentait déjà condamné. Pour le reste il ce garda bien de parler de son ex d'ici qu'elle lui envoi a la figure qu'il ne savait pas ce tenir pour quoi que ce soit. Au pire cela avait du lui donner une bonne leçon, il continuerait peut être a les épié, mais avec in temps soit peut plus de discrétion et sur tout il ne l’approcherait plu avec sa tête de parfait beau gosse.
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Mitsu
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Mitsu
Jeu 16 Mai 2013, 19:27

Elle le regarda un instant, finissant par lever un sourcil. « Ah oui vraiment? Vous avez pensé à une prostituée? Allons, je suis sûre que vous pouvez très bien vous soulager avec une femme sans la payer. Mais si vous voulez, je peux vous en pay... ». Le téléphone sonna et elle lui fit signe de se taire avant de prendre l'appel. « Madame, Tony au téléphone. Je lui ai dit d'attendre mais cela semble urgent. Je vous le passe? ». Mitsuko appuya sur le haut parleur, répondant à sa secrétaire. « Oui, allez-y. ». « Bien. ». « Allo? Hélène? ». « Oui, que me vaut ce plaisir? ». Ironie. « Je t'interdis de me larguer pour un homme comme lui tu entends? Je te l'interdis! Je veux bien que tu ais envi de voir autre chose, que le mariage t'effraye mais je me refuse à croire que tu souhaites vraiment tout arrêter! Je vais te laisser du temps d'accord? Défoule toi mais reviens, c'est clair? Et si... si tu veux le te prendrais contre la vitre. Ecoute, je ne savais pas que tu aimais que l'on soit rude avec toi! Si tu me l'avais dit aussi, je n'aurai pas hésité! Mais regarde ce mec, ce n'est qu'une grosse brute sans cervelle qui ne peut même pas parler calmement! ». Silence. Le regard de Mitsuko se plongea dans celui de Zéleph. « Tu l'as vu? ». « Oui, et il m'a menacé! ». « En même temps, c'est normal que vous ne puissiez vous entendre. Tu as fait de longues études non? Tu auras dû savoir que venir le voir ne serait pas une bonne idée. ». Elle parlait calmement, changeant soudain de sujet. « Tu vas à la soirée de ce soir au fait? ». « Qu... quoi? ». « Non rien. Bon, écoute, là j'ai beaucoup de choses à faire avec mon patient, je pense qu'il préférerait nettement que je m'occupe de lui ». Elle ne put cacher un petit sourire en coin. « Plutôt que de m'entendre raconter ma vie au téléphone. Je t'ai déjà tout dit la dernière fois. C'est fini entre nous, arrête de m'épier et passe à autre chose. ». « Hélè... ». Elle avait déjà raccroché.

Appuyant ses mains un instant sur le dessus de son bureau, regardant un calepin quelconque, elle finit par reporter son attention sur son patient. Elle se mordit la lèvre inférieure, semblant réfléchir un instant à comment avancer la chose. Elle finit par faire le tour de son bureau, laissant ses chaussures à côté de celui-ci. « Bien. J'ai deux solutions à vous proposer. ». Elle s'approcha, s'arrêtant à quelques centimètres de lui, attrapant sa main afin que sa secrétaire ne puisse les entendre à travers la porte. « Venez vous asseoir. Depuis qu'elle sait que j'ai rompu avec Tony, j'ai l'impression qu'elle m'épie tout autant que lui. ». Elle le lâcha un instant, ses doigts tournant le verrou en douceur pour qu'il ne fasse pas un bruit qui éveillerait les soupçons. Puis, doucement, elle emmena Zéleph vers le canapé, le forçant à s'asseoir. Elle le regarda un instant puis finit par le rejoindre avec souplesse après avoir remonté légèrement sa jupe pour éviter d'en craquer une autre. Se collant à lui, elle amena ses lèvres à son oreille. « Ce soir, il y a une réception, quelque chose de très ennuyeux pour tout dire où les invités d'honneur sont tous des médecins qui se vantent toute la soirée de leurs prouesses médicales. ». Elle marqua une pause. « En d'autres termes, ils jouent au jeu de qui a la plus grosse queue, vous voyez? ». Elle sourit, comme si elle paraissait elle-même étonnée de dire ce genre de choses à voix haute. Elle parlait bas, semblant avoir peur que leur conversation soit entendue. Seulement, de par sa position, de par le frôlement de leurs bustes, de par son souffle contre son oreille et de par sa voix qui devenait de plus en plus sensuelle, il y avait autre chose, ça se sentait. « Je vais aller à cette réception donc l'appartement sera vide ce soir. ». Elle amenait progressivement la chose. « La proposition première est la suivante : vous y allez durant mon absence, vers vingt deux heures et une prostituée vous y attendra pour répondre à vos besoins. Je vous aurai préparé quelque chose à manger également. Comme je ne sais pas si Tony sera à cette réception, je vous serai reconnaissante de bien vouloir tirer les rideaux tout en laissant les fenêtres ouvertes. S'il est chez lui, il devrait encore essayer de m'épier et c'est un moyen comme un autre de lui faire prendre une douche froide. Vous pourrez dire à votre partenaire de crier un peu plus fort si nécessaire. ». Elle sourit, à moitié emballée par cette proposition pour plusieurs raisons. Néanmoins, elle ne pouvait pas non plus le forcer à la deuxième. Ramenant son visage en face du sien, elle le regarda un instant. Il lui faisait un drôle d'effet, surtout depuis ce qu'il s'était passé la veille. Lorsqu'il l'avait agrippé fermement, plaqué contre la fenêtre pour finir par la déposer dans son lit, elle lui aurait bien soufflé de continuer, d'aller jusqu'au bout. Seulement, elle n'en était pas certaine, elle devait réfléchir et il ne lui avait aucunement laissé le temps pour ça. Elle inspira, finissant par se jeter à l'eau. « La deuxième proposition consiste dans le fait de m'accompagner à cette réception. J'ai dit à Tony que vous n'étiez qu'un plan cul, un amant pour faire passer le temps mais si il se rend compte que c'est plus sérieux alors il lâchera sans doute l'affaire. Je vous présenterai à ces médecins, on aura cas dire que vous êtes un brillant avocat ou un boxeur professionnel ou... hum... un ex taulard, pourquoi pas. ». Elle sourit, son regard semblant signifier qu'elle n'avait aucun soucis avec l'idée de choquer ces gens trop bien pensant. « Je suppose qu'il n'a encore rien dit à personne pour notre rupture, cela équivaudrait à un échec pour lui et vous présenter comme mon nouveau petit ami devant ces personnes serait hum... un moyen de lui faire comprendre mon point de vue. ». Elle amena alors son index à sa bouche pour qu'il ne puisse rien dire avant qu'elle n'ait fini de parler. « Comme ces soirées sont d'un ennuis mortels, nous pourrions la quitter tôt et vous pourriez m'emmener dans un endroit que vous aimez... enfin, si vous avez eu le temps d'en trouver un depuis votre libération. Et puis, nous rentrerons ensuite à l'heure où leur petite réception se terminera, histoire d'être sûrs que Tony sera rentré. ». Elle ne savait pas s'il resterait chez lui ou non, s'il se rendrait à cette soirée, mais peu importait au final, il fallait que cet homme qui avait partagé sa vie tant d'années soit fixé. « Et je me suis dit que... hum... comment dire... ». Elle planta son regard dans le sien, lâchant tout à coup, ses lèvres séparées de siennes par son index et quelques infimes millimètres. « … que pour que ça paraisse réellement crédible, le mieux est encore d'arrêter de faire semblant. ». Elle avait senti son intimité se gonfler au contact de son bassin la veille et elle n'était pas aveugle, ni sourde, elle avait bien compris l'état dans lequel elle l'avait mis. « Je ne vous oblige à rien bien sûr. Vous pouvez très bien prendre la première solution. Mais sachez que le prix de la prostituée sera déduit de votre paye. ». Elle avait dit cela en se relevant, abaissant sa jupe afin de la repositionner normalement. « C'est vous qui décidez. ». Elle se tourna vers son bureau, lui tournant le dos pour se pencher vers la table, notant sur son dossier : Très bonne conduite. Grande adaptabilité au monde l'entourant malgré les années de réclusion. Patient volontaire et motivé pour se réinsérer..
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Ven 17 Mai 2013, 00:05

C’est à la seconde où elle se retira qu’il se rendit compte que son souffle c’était couper et que durant tout son rapprochement il était resté en apnée. Réapprenant a respiré, il la fixa pencher sur son bureau et ne put s’empêcher d’égaré ses yeux sur son postérieur prodigieusement mit en valeur par sa jupe. Elle lui avait fait deux proposition, deux très alléchante pour être honnête, bien que clairement elle l’incité à prendre la seconde. Pour dire vrais passer un long moment avec une prostituer ne lui déplaisait pas comme idée. Il pouvait tout avoir tout de suite, et en plus ce serait totalement désintéresser. Si il coucher avec sa spy ça finirait forcement mal. Une femme qui avait passé tant de temps avec le même homme. Elle était sexy, elle l’excité réellement pour dire vrais, mais ce serait une grosse connerie de se laisser tenter. Pourtant il n’avait rien à ce reproché. C’était elle qui était monté sur lui, collant son corps au sien pour lui susurré des insanités au creux de l’oreille et lui faire de brulantes propositions. Seulement voilà, qui croira-t-on ? La spy respectable, ou l’ex taulards condamné pour ses excès de violence ? Il n’avait pas confiance, ni en elle, ni en lui-même. D’une autre façon, si il refuser d’aller avec elle, elle le prendrait certainement mal. Préférait une prostituer a une femme de son type, serrait équivalant à l’insulté. Zéleph soupira, e passant une main sur le visage pour s’éclaircir les idées, mais il n’arriva a rien. L’un ou l’autre il y avait tellement de point négatif qu’il était difficile de savoir quoi faire. Il c’était mis dans un sacré pétrin. Avait-il réellement envie de se retrouver au milieu de tous ces médecins harcelé de question ? Avec son visage balafré est es mains encore meurtrie par son dernier combat il ferait tache. En même temps quand il regarder la créature qu’il avait devant lui, que l’espace d’un instant il ce rappelait du contacte délicat de son corps contre le sien rude, son parfum, son souffle chaud, il en avait des frissons. Cela avait était si intense. Etait-ce par ce qu’il n’avait pas fait cela depuis une éternité ou par ce que c’était elle spécifiquement ? Zéleph fini par se lever. « Je veux bien être votre cavalier. » Avait-il réellement le choix ? Pour être honnête il pensait bien que non. Il s’approcha. « A une condition : on ne danse pas. » Ce n’était pas trop demander, il serait déjà assez humilier comme ça au milieu de tous ces bon bourgeois, leur sourires plus blanc que blancs, marqué sur leur front « On n’est pas du même monde. ». Entre hypocrisie et snobisme, il aller se régaler il le sentait déjà. Allant à la porte, il rouvrit le verrou. « Je vous attendrez chez vous. » Sans rien ajouté, il sortit de la pièce, ignorant royalement la secrétaire en passant pour sortir le plus vite possible de l’immeuble. Il avait écourté l’entretien, mais il valait mieux à cet instant qu’il mette des distances entre elle et lui.

Le reste de la journée il n’avait rien à faire. Il fit les courses, dans une petite superette du quartier de son psy. Il ne savait pas trop ce qu’elle aimer et il prit des choses à des prix raisonnable, sur tout qu’en attendant qu’elle le rembourse c’était son argent qui serrait dépenser. Le problème c’était qu’ici le moindre grain de riz couté un bras. Sortant dans la rue, les bras chargé de l’essentiel, il réalisa en remontant la rue qu’il n’avait pas de costume ou de quoi s’habiller convenablement pour une telle réception. Plus que ne pas vouloir faire honte à la femme qu’il accompagner, il ne voulait surtout pas ce faire encore pointé du doigt, bien qu’il n’avait pas trop de doute là-dessus. S’arrêtant devant une des nombreuses boutiques de haute couture de la rue, il regarda les prix dans la vitrine et crue s’étouffer avec sa propre bave. Il ne pouvait pas se permettre d’acheter ne serait-ce qu’une pauvre cravate. Il y réfléchit, si il prenait le costume le moins chère de ce magasin il serrait endetté pour plusieurs mois. Retournant à l’appartement de la belle il rangea les courses comme il put, ne sachant pas où mettre certaine chose. Il prit bien la peine de posé la facture sur le bar, puis il sorti à nouveau. Il parcourue un long trager avant de sortir enfin de la zone upper, il trouva un magasin de prêt a porté qui lui parut plutôt pas mal, moderne et pas trop chères. Au milieu de toutes ces chemises et vestes il était complétement perdu et regarder les prix comme ses pires ennemies. C’était au moins plus abordable que ces magasins qui border la rue de son spy. Très vite une vendeuses vint gentiment lui apporté son aide le voyant ce noyé tout seul sans rien osé toucher ni essayé. Il expliqua succinctement qu’il devait accompagner quelqu’un a une soirée et n’avait jamais fait ça. Il supposa que la vendeuse fut attendrie par sa maladresse par ce qu’elle n’attendit pas avant de lui dire d’un ton très doux qu’il devait se calmer et qu’elle aller lui trouvé exactement ce qu’il lui fallait. D’une certaine façon il était rassuré et c’est à cet instant qu’il réalisa à quel point il était stressé. Il avait l’impression d’aller au bal du lycée, ça le terrorisé. La vendeuse lui apporta d’abord des chemises qu’il du essayé. Elle était très précise sur les recommandations, au niveau des manches ou des épaules. La manche devait arriver jusqu’à son pouce, la couture à l’épaule, juste à l’extrémité, le colle bien droit pour lui donner plus de prestance. Une fois la chemise trouvé, les boutons fermé jusqu’aux manchettes, il se sentit bien dedans. Elle le tailler parfaitement et la vendeuse avait l’air ravis. Vint le tour du pantalon. Noir coton, il ne devait être de la bonne longueur et surtout pas trop large. Passant derrière lui pour lui regarder à plusieurs reprises son fessier Zéleph fini par être gêner à la façon dont elle le fixer. Avec une ceinture cela donner un pli soutenu au tissu, et la chemise bien rentré, elle le trouva déjà très élégant ce qui le rassura. L’étape suivante était encore la cravate. Plusieurs couleurs furent proposés, mais il n’avait aucune idée de quoi choisir et quand on lui demanda la couleur que porterait sa cavalière il ne sut quoi répondre. Rassurante, la vendeuse opta pour le noir sobre et passe par tout qui soulignerait l’élégance de son costume. Une fois mise en place autour de son cou, Zéleph fixa l’homme dans le miroir et il eut du mal à se reconnaitre. C’était réellement lui ? On aurait dit un tout autre homme, sur tout lors ce qu’on le fit ce redresser, faisaient fièrement sortir son buste. Il se sourit, appréciant pour la première fois son reflet. Il se trouvait pas mal ainsi fagoté. En suivant la vendeuse voulu lui faire passer un gilet, mais Zéleph eut peur du prix et préféra encore aller au plus simple. Ce fut alors la veste, même principe que pour la chemise a ceux-ci près que les manches devaient être un peu plus courtes pour donner un effet de fraicheur, la chemise blanche dépassant légèrement. Remuant les épaules en se regardant, il ferma le bouton puis lissa le tissu et sourit. La veste s’intègre parfaitement sur ses épaules. Il se sentait beau, en confiance, c’était agréable pour une fois. Lors ce qu’il eut trouvé les bons mocassins vernie noire pour accompagner le tout il était fin prêt. A la caisse la note fut salé mais sortant ses billet il trouver l’investissement légitime, cette soirée lui rapporterait beaucoup plus qu’il n’aurait perdu. Bien sûr en un coup d’œil on pouvait facilement voir que ce n’était pas du sur mesure ou de la haute couture comme tous ces messieurs aller porter, et il se sentirait certainement mal à l’aise devant la soie et les finesses de leurs costume, mais il n’aurait pas l’air totalement minable dans son costume italienne, le portant plutôt bien.

Sortant du magasin avec dans un sac à la main, son jean, ses basquet et sa chemise bon marché. Cela lui prit du temps de revenir à l’appartement. Il était tard, peut-être même qu’elle l’attendait. Oui, elle était surement déjà là. Montant les escaliers. Il toucha machinalement le nœud de sa cravate ayant l’impression qu’elle l’étouffer soudain. Il appréhendait la réaction de son psy. Après tout c’était pour elle. C’était sur tout au fond de lui sa fierté d’homme qui était en jeu, son orgueil et il avait peur du regard de cette femme. Cela le terrifier plus que tout autre chose. Elle était la seule qui semblait lui porté réellement de l’attention depuis des années, depuis toujours pour être totalement honnête. Même si elle était forcer de le faire, même si c’était les autorités qui l’obliger, malgré tout il se sentait vulnérable. Tournant la clef dans la porte, il l’ouvrit, retenant sa respiration.

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Mitsu
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Mitsu
Ven 17 Mai 2013, 01:30

Mitsuko se regarda dans la glace. Il la choisirait toujours. Du moins, elle voulait le croire. Elle soupira, ne devant pas penser à autre chose que ce rêve, son rôle, sa fonction, l'histoire. Si elle réfléchissait trop, elle perdrait le fil, et elle n'avait pas l'intention de laisser les sentiments qu'elle ressentait tout gâcher. Homme infidèle, il le lui paierait et ce dès qu'il retrouverait sa mémoire, si cela était faisable. Avançant sa main vers la glace, elle caressa la joue de son reflet, trouvant sa mine bien triste. Oh oui, elle devait arrêter de penser à la réalité, arrêter de remuer des choses qu'elle préférait garder pour les moments où elle était débout, éveillée, cherchant toujours ce qu'il faisait de ses journées. William l'informait régulièrement, comme s'il y prenait un véritable plaisir et elle avait appris à se murer dans un silence de glace, son visage revêtant une expression neutre qui avait longtemps été sa plus fidèle amie. Peu importait. Vêtue d'une robe rouge, le dos de celle-ci était presque scandaleux de par son absence justement, le tissu ne reprenant ses droits que très bas dans son dos, juste au dessus de ses fesses. Elle avait décidé de laisser ses cheveux détachés, les pinçant par endroit avec des barrettes en forme de fleurs rouges. Elle s'approcha du miroir, appliquant son rouge à lèvres doucement, accrochant par la suite ses boucles d'oreilles rappelant la forme de ses barrettes. Elle sourit, pensant à l'endroit où ils iraient ensuite. S'il l'amenait voir un combat clandestin, ils la prendraient sans doute tous pour une sorte de prostituée. C'était dingue comme des vêtements pouvaient paraître adéquats parfois, et d'autres fois, être totalement déplacés. Elle entendit la porte s'ouvrir, se retournant pour accueillir Zéleph. Il n'était pas en retard mais pas loin. Elle allait lui faire remarquer quand elle l'aperçut, s'arrêtant dans son élan, ses mains revenant se positionner le long de son corps. Ses yeux verts se plantèrent dans le rouge des siens, le dévisageant. La dernière fois qu'elle l'avait vu en costume c'était le jour de leur mar... non, elle ne devait pas y penser. Elle s'approcha, retirant l'une de ses barrettes pour lui coincer dans la poche de son costume une fois qu'elle fut prêt de lui. « Pour tout avouer, je n'ai plus vraiment envi d'aller à cette soirée... ». Laissant sa main sur son torse, elle lui sourit, amenant l'autre dans ses cheveux pour le forcer à se pencher vers elle, ses lèvres rejoignant les siennes. C'était tellement électrisant. Fermant les yeux un instant, elle se détacha de lui en les ouvrant. « Vous êtes très élégant. ». Elle enleva sa main, se dirigeant vers la porte, lui faisant signe de venir. « C'est vrai que j'aimerai rester ici mais j'ai aussi très envi de voir la tête que fera Tony en apercevant ma grosse brute sans cervelle. ». Elle rit, plaçant ses cheveux sur le côté avant de tourner les talons, le laissant admirer son dos avant de lui jeter un petit coup d’œil intéressé.

La réception se déroulait dans une énorme maison, appartenant à l'un des médecins. Quand ils entrèrent, ils furent accueillis par un serveur qui leur proposa directement une coupe de champagne. Elle en prit une, murmurant à son cavalier : « Bienvenue dans la fosse aux lions... ». A peine avait-elle dit cela qu'un homme s'adressa à elle, semblant ravi de la voir. « Hélène! Comment vas-tu? Et ton étude, ça avance bien? ». Il sembla remarquer enfin que l'homme à son bras n'était pas Tony, lui demandant alors : « Tiens? Tony ne t'accompagne pas ce soir? ». La jeune femme sourit. « Hé bien, pour tout avouer, lui et moi avons rompu il y a quelques jours. Je te présente mon nouveau petit ami. ». Elle le désigna d'un geste de la main, le médecin s'intéressant tout de suite à lui, ne semblant pas du tout inquiet pour le dit Tony, semblant même plutôt ravi pour tout dire. « Et que faites vous dans la vie? ». Mitsuko ne le laissa pas répondre. « Il est patron d'une grande organisation criminelle avec prostituées, drogues et alcool à volonté! ». Elle sourit, l'homme éclatant tout de suite de rire. « Ah la la! Toujours le mot pour rire! Bon et bien, bienvenue dans notre grande famille! Les petits fours sont délicieux! ». Il leur fit un signe de la tête avant de partir se régaler de ce qui semblait être son pêcher mignon. Doucement, elle attrapa son bras avec sa main, avançant dans la pièce où l'on jouait une musique d'ambiance plus que douteuse. « Je pense que nous ne rester... ». « Hélène! ». Elle leva les yeux au ciel, soupirant avant de se retourner vers Tony qui avait l'air furieux. « Hum? ». « Qu'est ce que ton... plan cul... fait ici? C'est comme donner de la confiture à un cochon! ». Elle lui balança le contenu de son verre au visage. « Ce n'est plus mon plan cul mais mon petit ami. Et le seul porc ici c'est toi, espèce de pervers. T'en as pas marre de m'épier à ta foutue fenêtre? Alors ferme la! ». Elle se tourna vers Zéleph. « Viens chéri on s'en va. J'ai pas envi de voir sa sale tronche. ». Elle avait parlé tellement fort que tout le monde s'était tourné vers eux, le silence se faisant dans la pièce. Pourtant, elle ne sembla pas s'en soucier, tirant sur le bras de son cavalier pour qu'ils sortent de cet endroit. Ils étaient sans doute restés quelques minutes tout au plus mais c'était bien assez. Une fois dehors, marchant dans la rue, elle finit par rire, se remémorant l'expression de Tony. « Je crois que cette fois, ce sera assez clair dans son esprit. ». Elle tourna son regard vers lui. « Merci. Vous avez pas fait grand chose mais c'était très efficace. ». Elle sourit. « Je vous rembourserai le costume bien sûr. C'est que, on dirait que le criminel s'est transformé en prince charmant ainsi. Seulement, pour être franche, je ne sais pas lequel je préfère. ». Elle rit, enlevant ses chaussures, bien trop hautes, pour marcher pieds nus. Il n'y avait aucun risque par ici, les rues étaient nettoyées plusieurs fois par jour et personne n'oserait cracher ou laisser s'écraser une bouteille de bière dans un quartier aussi chic. Elle finit par s'arrêter, le dévisageant, lui avouant simplement : « J'ai envi de vous... ». Ses yeux brillaient d'une étrange lueur. « Mais je peux encore attendre. Alors, je vous propose deux possibilités : soit vous m'amenez dans un endroit que vous aimez particulièrement et on s'arrangera ensuite pour le reste, soit on rentre chez moi et... vous connaissez la suite. ». Elle sourit, semblant soudain amusée de lui proposer de faire un choix aussi restreint. Quelque part, ça lui donnait l'impression de pouvoir choisir mais, finalement, c'était elle qui réduisait le champs des possibles. Elle finit par rajouter. « Mais si vous avez une autre idée, je prend. ».
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Ven 17 Mai 2013, 04:33

Les mains enfoncé dans les poches, dans la rue, son regard fixait les lampadaires à la fin de rue, ailleurs. Un endroit qu’il aimer ? Pour être honnête entre les sous-sols où ils se battaient et sa chambre au motel il n’était allé nulle part. Soupirant il tapa distraitement dans un caillou. Il était à la fois soulager d’être dehors et un peu déçu. Il avait passé une après-midi entière avec cette vendeuse pour trouver ce costume pour qu’il ne serve que deux minutes de sa vie. Pendant un instant il c’était pourtant senti séduisant, avait crue avoir une quelconque valeur à travers les yeux de quelqu’un. Quelque chose en lui c’était éveiller, réchauffer. Sortant sa main de sa poche, il se surprit lui-même à attraper délicatement celle de sa spy, exercent une légère pression, comme la demande silencieuse de ne pas l’abandonner. Ce n’était qu’un simple contacte, un malheureux geste, mais il lui avait couté beaucoup. C’était un sacrifice pour l’homme qu’il était. Pour le plus férocement têtu et orgueilleux des hommes c’était un réel sacrifice que de ce laissé attendrir si simplement. Il fixer pourtant toujours l’horizon, ne laissant paraitre aucun signe particulier autre que ce geste innocent. Il sortait de prison, après dix longues années, il avait oublié comment communiqué avec les autres et encore ne l’avait-il jamais su. « Il y a un endroit que j’aimerai voir. » Il tira doucement sur sa main, l’incitant à le suivre. SI son souvenir était bon leur lycée n’était pas loin de ce quartier. Le pensionnat le plus chic de la région, les places était cher et il se souvenait de tout l’argent que ses parents avaient mis là pour lui car on ne voulait pas de lui autre part. A ce souvenir, il ressentit son cœur ce serré dans sa poitrine. Malgré tout ce qu’on l’on puisse en penser il avait aimé ses parents, il ne leur en voulait pas paradoxalement à la haine qui l’avait dévoré pendant son adolescence et leur rejet incessant. Ils y arrivèrent enfin. Le vieux terrain de basket en goudron, ouvert au publique, à l’ombre des grands bâtiments en brique du lycée. L’attirant au milieu il regarda autour de lui. Dans les ténèbres de la nuit cet endroit n’avait pas changé. Retirant sa veste il la posa sur les épaules de son médecin, plus pour s’en débarrasser que par pur galanterie. S’éloignant, il alla vers le petit local à ballon, il se souvenait très bien comment casser la porte pour récupérer ce qui lui fallait, un coup de pied bien placer et le cadenas sauté. C’était une effraction, mais il était persuadé que sa psy ne le dénoncerait pas pour ça. Attrapant un ballon, il sortit en driblant, reprenant très vite ses habitudes. Il jouait au basket en prison. Un basket beaucoup plus violant, où les règles était foncièrement différente, puisqu’il n’y en avait pas. Se rapprochant d’elle, il l’attira près du panier. Avant d’y arrivé il tira a trois points et pendant une seconde il crue raté son tire, le ballon roulant autour du cerceau, mais quand les chaines ce mirent a tinté il comprit qu’il l’avait mis et courut rattraper le ballon, comme un gosse. Ici. Il n’y avait qu’ici où il avait réellement pu être lui-même et comprit. Ce défoulant avec un ballon, fière de ce qu’il pouvait faire. Revenant vers elle, il lui sourit sincèrement, défaisant ses boutons de manchettes pour les retournés et être plus à l’aise. « C’est ici que tout a commencé, n’est-ce pas ? » Elle l’avait dit elle-même, elle venait le voir s’entrainer sur le terrain, c’était celui-ci. Il y était tous les jours, seul ou avec les autres. C’était son défouloir, son seul moyen d’expression, de revendication, mais personne n’avait jamais su lire ses signaux de détresses. Ce placent derrière elle, il la poussa un peu plus sous le panier, puis lui glissa à l’oreille. « Tu sais tirer ? » L’entourant de ses bras, il lui mit le ballon dans les mains, lui positionnant sur l’objet, il recouvrait ses doigts délicats par le sien grossier. Un frisson le parcourra sous ce touché de soie, mais il mit ça sur le compte de la fraicheur de la nuit, ne voulant non plu pas penser à son parfum revenant taquiner ses narines alors que son visage était presque collé au sien. Levant les yeux au panier, il lui fit lever le ballon sous son menton. « Laisse-toi faire. » soufflât-il pour qu’elle ce détende, puis d’une impulsion il lui fit levé les bras pour tirer, impriment un mouvement de main dans son lancer. La balle partie puis rentra directement dans le cerceau. Il sourit satisfait. A cet instant il se sentait étrangement bien, libre et serin, comme si rien ne pouvait l’atteindre. Bien que le ballon soi retombé, il le laissa rouler pour disparaitre dans l’ombre, ne lâchant pas sa prise autour de la jeune femme. Pour rien au monde il ne l’aurait laissé. Il ne pensait pas à savoir si c’était bien ou mal, si il en avait le droit ou non, tant qu’elle ne le repousser pas il juger qu’il pouvait encre profiter d’avoir sa présence rassurante entre ses bras. Il était un trou noir, vide, perdu dans l’espace, mais elle. Elle semblait être une étoile qui illuminer avec tant d’ardeur qu’il lui était impossible de l’aspiré. Le temps paru se stoppé, au milieu de ce terrain vide, juste elle et lui.

Doucement il se s’épara d’elle, sans un mot, ne voulant pas briser le silence, il lui reprit à nouveau la main et l’attira pour retourner chez elle. A force de rester là ils finiraient par attraper froid. Pour rentrer il fallut prendre un taxi, il le peya même par pur question pratique que réel besoin, elle lui rendrait ça aussi de toute façon. Une fois dans l’appartement, une fois la porte fermé, il posa son regard sur elle. Il prit le temps de la détailler. Elle était juste splendide dans sa robe rouge, son visage juste souligner du maquillage qu’il fallait, ses cheveux à la fois coiffer et décoiffer lui donnant un air légèrement sauge. S’approchant d’elle, il lui retira sa veste pour la jeté dans le canapé. Ses mains ce posant sur ses épaules, pour glisser sur sa peau nue et descendre le long de ses bras. Il profité de chaque instant, ce délecté de chaque caresse, cherchant dans son regard la réponse à sa question silencieuse : le voulait-elle réellement ? Il la fixa. Ses yeux carmin tellement intenses contrastant avec la pièce éclairée par la seule lumière de la lune. Les émotions qui y tourbillonnaient étaient impossibles à déchiffrer. Quelque part ce qu’il ressentait était impossible à comprendre pour sa propre personne. Elle le troubler profondément. Son visage était à quelques centimètres du sien et cette tension qu'il avait remarquée auparavant s'était multipliée par cent presque instantanément. Sa respiration était saccadée et faible. Il avait si envie d’elle, s’en était simplement douloureux, il y avait pensé durant tout le trajet, ça l’avait purement obsédé. A présent pencher sur elle, la tension était si forte qu’il avait l’impression que si il l’embrasser maintenant tout aller ce briser. Ses yeux parcouraient son visage, s'arrêtant au niveau de ses lèvres, rouge, si appétissante. Se sentant comme piégé dans son propre rêve que la fièvre pourrait lui provoquer, les doigts de Zéleph glissèrent le long de ses trains, reproduisant lentement le même chemin jusqu’à sa bouche. Fasciner par cette chair qu’il désiré tant ses mains capturèrent complétement, et soudainement sa bouche fut collée à la sienne. Le contraste rude entre la douceur des caresses de ses doigts sur ses joues, de sa bouche la conquérant, de ses lèvres dures contre les siennes tendre et de sa langue qui s'enfonçait par-delà ses lèvres, était tout bonnement un délice. Il y avait un cruel ravissement dans son baiser; il désirait la punir et l'enflammait en même temps pour tout ce qu’elle lui avait fait endurer. Il était en état de faiblesse face à elle, elle avait le dessus, par son statue, par son pouvoir sur son futur et il ne pouvait que subir, subir jusqu’au moment où elle lui permettait de la toucher. Son corps semblait réagir de lui-même, la collant brusquement contre lui, Leurs langues se frôlaient, une bataille fière pour prendre le contrôle. Ses mains glissèrent sur elle comme la veille, avide, il agrippant les cuisses pour la soulever et la portée jusqu’à son lit. Seulement cette fois lors ce qu’il tomba avec elle sur le matelas, il n’eut aucune hésitation. Elle s'emparait une nouvelle fois de toutes pensées cohérentes et rendit le besoin entre ses jambes impossible à ignorer. Il dut se forcer pour ce séparé d’elle, haletant, il retira sa cravate et sa chemise aussi précipitamment qu’il put sans pour autant abimer les vêtements qui lui avaient couté la moitié de ce qu’il avait. Enfin libéré de ses entraves, il retomba lourdement sur elle, la dévorant des yeux, près à la manger jusqu’au la dernière chair.

Il écrasa sa bouche affamée contre la sienne. Son désir d’elle devenait urgent, son membres gonflé était déjà à son paroxysme, et son corps bougeait contre le sien d'une manière qui aurait été bien plus que du flirt s'ils ne portaient pas encore leurs vêtements. Les mains de Zéleph glissèrent sous sa robe rouge, faisant remonter le tissu entre eux deux de manière inconfortable. Il désirait lui arracher, mais cela semblait une très mauvaise manœuvre. Il l’écarta d’elle un instant, l’aidant à retirer ce tissus inutile, le jetant dans la précipitation. Il était désespéré, dans tous ses gestes, il chercher le plus de contacte possible, toute ses sensations l’emplissaient et le faisait exploser. Il ne savait plus où donner de la tête. Rude, peut-être même trop brutal, il n’arriver pas à ce contrôler ayant totalement oublié la douceur d’antan. Sa poitrine nue contre son torse dure était une merveille, et il la regardé avec adoration, la vénérant pour la beauté qu’elle était. Sa bouche parcourait son corps, gourmande, elle en voulait toujours plus, de son cou à son nombril en passant par sa poitrine, flattant ses seins pour ne laisser aucune parcelles de sa peau sans y avoir laissé sa trace brulante. Ses mains la caresser, l’agripper, malaxer, martyriser sa peau sous ses doigts. Zéleph n’avait aucune patience et sur tout trop de désir qui se décharger en lui d‘un coup, il en était perdu, en pleine tourmente, il la voulait maintenant sans attendre. Grognant finalement dans son cou lui livrant tout son profond désespoir. « J'ai envie… j'ai envie de te baiser. » Alors qu’il défaisait précipitamment son pantalon pour ce débarrasser de lui également et presser durement son érection contre son intimité, ses mains serrant ses hanches, la suppliant à nouveau par ce simple geste, limité par leur sous vêtement.

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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36409
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Ven 17 Mai 2013, 19:14

Mitsuko frissonnait, le sentant contre elle. Ses jambes s'enroulèrent autour du bassin de l'homme, voulant encore le sentir ainsi, tout contre elle, leurs deux corps séparés par deux infimes bouts de tissu. Elle le regarda un instant, haletant, ne demandant qu'une chose : s'unir à elle. Il était tellement séduisant à ce moment précis, son époux. Elle l'attira un peu plus à elle, attrapant ses joues avec ses mains, le regardant droit dans les yeux : « Je ne veux plus être séparée de toi... ». Un aveu sans doute mais il ne comprendrait pas, ni dans ce rêve, ni lorsqu'il se réveillerait. Elle n'en pouvait plus de supporter seule le poids de son absence, d'être la seule à s'inquiéter pour lui, d'être la seule à vouloir le serrer contre elle. Comment avaient-ils pu en arriver là? Elle ne voulait plus le lâcher, elle voulait que ce foutu rêve ne s'arrête pas, qu'ils restent ainsi, lui contre elle, que la réalité ne le lui arrache pas pour le faire aller dans les bras d'une autre. Elle en souffrait, tellement que, parfois, elle n'avait qu'une envie : oublier aussi. Seulement, elle en était incapable, incapable de contribuer à les faire devenir deux simples inconnus qui n'auraient plus rien en commun, plus rien à se dire, qui se croiseraient uniquement dans les réceptions, se saluant à peine. Elle attrapa son lobe d'oreille, ayant tellement envi de se perdre bien plus dans ses bras, ayant envi de se laisser submerger par son désir, un désir si intense qu'il en venait même à l'attrister. Elle lui murmura alors : « Je serai toujours là pour toi, je te le promet. ». Elle le serra si fort dans ses bras qu'elle aurait eu peur de lui faire mal si elle ne le savait pas si résistant. Elle avait tellement envi de le sentir, tellement envi d'être de nouveau sujette à cette sensation qui l'attachait à lui par le passé, cette sensation de manque qu'elle avait voulu ignorer avant. Non, maintenant, elle voulait plus rien omettre, elle voulait tout ressentir, la joie, la tristesse, elle voulait qu'il lui dise qu'il l'aimait, peu importe le reste. La jeune femme le fit pivoter, se retrouvant sur lui. Elle ne devait pas se laisser aller à ce genre de pensées, surtout que si elle en oubliait son rôle, le rêve se briserait. Là, son bassin collé au sien, elle le regarda de nouveau un instant, avant de plonger sur lui, ses lèvres embrassant son cou avec une sensualité immense. Elle n'était en rien brutale, non, elle prenait son temps, malgré la fièvre qui l'habitait, malgré les petits mouvements de son bassin qu'elle ne pouvait pas empêcher, celui-ci réclamant cet homme, son corps entier le désirant. Pourtant, elle ne voulait pas que cela se termine, elle voulait en profiter, lui faire l'amour longtemps, le sentir en elle le maximum possible. Elle descendit ses lèvres sur son torse, l'embrassant dès qu'elle le pouvait, passant sa langue sur ses muscles, relevant parfois les yeux pour le regarder, ceux-ci brillant de mille feux, désireux, aimants. Ses mains caressaient sa peau, le parcourant plus vite qu'elle n'aurait voulu. « Tu es tellement important pour moi... ». Sa respiration saccadée donnait à sa déclaration quelque chose de bien plus sensuel que sérieux, son regard le fixant alors que ses mains descendaient sur son bassin pour lui enlever son boxer. Elle changea de sens, lui donnant par la même occasion une vue imprenable sur son sous-vêtement. Ses mains firent glisser le tissu qui recouvrait encore l'intimité de l'homme le long de ses jambes, s'en débarrassant ainsi. Elle remonta doucement, caressant ses jambes avec le bout de ses seins, déposant des baisers ici et là avant de se retrouver en face de sa virilité.

Lapinou <3:

Elle tomba sur lui, trempée, haletante, sa poitrine se soulevant contre son torse. « Si tu savais comme je... ». Je t'aime. Elle se mordit pourtant la lèvre inférieure, ne continuant pas sa phrase. Se hissant un peu pour atteindre son cou, elle y déposa un baiser, se mettant à rire. « Je crois que mes voisins ne s'en remettront pas... ». Elle non plus pour le coup. Elle se blottit contre lui, ayant soudain un peu froid, laissant le silence s'installer tout en le caressant doucement. Elle aimait ces instants qui suivaient l'amour. Pourtant, elle finit par lui murmurer « J'aime tellement rêver à tes côtés. ». L'heure du réveil, oh oui. Elle ne le voulait pas mais s'il restait trop longtemps dans la porte des songes, il s'apercevrait tôt ou tard qu'il pouvait contrôler autant qu'elle ce monde. « Réveille toi maintenant Zéleph. Mais... reviens vite. ». Elle leva les yeux vers lui, lui souriant tendrement. « Je te l'ai dit, je serai là pour toi. Toujours. ».
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Ven 17 Mai 2013, 20:33

Le souffle court, le cœur battant, tout avait était si intense, si brulant qu’il n’était pas sûr que ce soir réel et pourtant ça ne pouvait être autrement pour son esprit. Il se sentait flotté dans un océan de plaisir, de bien être, il était simplement détacher de tout sur un nuage de bonheur. Du moins le bonheur ne pouvait que ressemblait à cela a ses yeux. Rien ne compté plus que son corps léger serrant celui de son amante contre le sien. Zéleph était un peu perdu, n’ayant pas encore eut le temps de redescendre de cette incroyable voyage, elle lui parler déjà de chose qui le dépasser, et pour être honnête, il l’avait à peine écouté, enfermer dans son nid de plaisir. Il refuser de sortir. Fermant ses bras plus fermement autour d’elle, il la fit basculer sur le côté pour prendre un appui plus confortable et la regardé. De psy, elle était passée bien au-delà de ça à présent. Il y avait même quelque chose d’étrange, comme si a final il avait l’impression de la connaitre depuis longtemps. Peut-être de vieux souvenirs du lycée qui lui revenait. Quelle importance ? Remontant les draps défait par leurs ébat sur eux, il nu pas à ce poser la question de savoir si il pouvait rester avec elle, cela s’imposa a lui comme une évidence. Etait-ce possible qu’il se soit attacher à elle plus qu’il le devrait ? Certainement car à la façon dont elle lui parlé, le regardé il se sentait tellement fière. Cela n’aurait dû n’avoir aucun sens, et pourtant sous ses mains il c’était senti libéré de tout, vivant. Elle était choquante de surprise, l’avait bousculé, déstabiliser et maintenant intimidé par tous ces aveux murmuré durant l’amour. Si elle assimiler tout cela a un rêve alors il voulait rêver plus souvent, et qu’avec elle. Il aurait dû vouloir toute les femmes du monde, mais elle avait était si … incroyable, son corps en tremblait encore de plaisir. Doucement il se pencha sur elle, sa main ce baladant sous le drap, venant caresser sa hanche, ses reins. C’était comme si il ne pouvait plu arrêter de la touché. Ça lui était foncièrement impossible. De ce tendre baiser, effleurant ses lèvres sensuellement, il la fit ce rallongé sous lui, pour la couvrir de son corps imposant. Oui, l’enfermer dans ses bras pour la conquérir, ne jamais qu’elle les quitte. Possessif et insatiable, voilà deux mots qui lui allait bien. Ce qu’il ignorait c’était qu’il n’était ainsi qu’avec elle, et ne l’avait jamais était que dans ses bras, mais comment s’en souvenir lors ce que son esprit était persuader qu’il était d’un autre monde. Sa bouche descendit à son cou désirant la couvrir de baiser, pour finir par s’effondré à coter d’elle, l’épuisement l’emportant sur tout le reste. Cela ne l’empêcha pourtant pas de la gardé fermement contre lui et de sourire, apaiser, peut être bien heureux pour la première fois de sa vie. Elle était sincère, elle c’était donner à lui par réel désir, intérêt de sa personne et pour rien d’autre. « Tu es là maintenant, c’est tout ce qui compte. » Souflat-il au creux de son épaule, ses dernier mots ce perdant dans son sommeil alors qu’il sombrait, bercer par le parfum si prenant de son fantasme.

Seulement voilà, ce n’était qu’un fantasme, un mirage, une illusion. Cette nuit-là, Zéleph se réveilla en grognant, il ne voulait pas se lever. Il refuser qu’on lui enlevé ce qu’il avait. Pourtant l’éveille fut incontournable. Remuant un peut, peut être encore possédé par son rêve, il tâtonna autour de lui pour chercher la présence de son ingénue, mais quand il sentit la place froide a ses coté il finit par se redresser ouvrant es yeux. Regardant autour de lui, il lui fallut un certain temps dans ce noir profond pour revenir à la réalité. Tout ça n’avait était qu’un rêve, à la fois complétement fou et incroyablement troublant. A nouveau il se souvenait de ce rêve comme si il l’avait vraiment vécu. Il passa quelque minutes à ce remémoré et se rendit compte que c’était le second rêve étrange qu’il faisait avec cette femme, la même, exactement. Parfum, sensation, tout y était aussi clair que dans la réalité. C’était profondément déstabilisant. Sortant de son lit, il alluma une bougie, puis dans son tiroir il attrapa une bouteille de whisky, un verre et il le remplit pour le boire cul sec. Sen servant un second, il joua un petit instant avec le liquide, réfléchissant en fixant son lit comme étant devenu un redoutable ennemie. Il se faisait certainement des idées, mais ce rêve avait était tellement étrange. Ce monde, ces choses. Quelque part il ce demandé si il n’était pas tombé dans une vie parallèle où quelque chose du genre, cela expliquerait pourquoi il avait croisé cette femme la première fois également, mais comment connaitre son nom ? Comment savoir que ce n’était que des rêves ? Il finit par soupirer en se frottant le visage. Il était tard et ses idées encore embrouillé par le sommeil, il ce raconté n’importe quoi. Finissant son verre, il ce rallongea dans son lit. Rabattant ses mains derrière sa tête il fixa le plafond. Malgré tout il se sentait seul sous ses draps froid, et sur cette pensé, il eut beau ce tourné et ce retourné il ne trouva jamais le sommeil hanté par cette solitude, ce vide. Seulement comment une illusion pouvait lui manqué ? C'était pourtant bien le cas, lui qui rêvé que rarement regretté une inconnue certainement irréel.
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Un juste retour des choses (-18 | pv chaton)

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