Vous savez, dans la vie, il n’y as pas que les  choses drôles et divertissantes.La vie est remplie de truc chiant, errant, mais nécessaire à faire. Que cela soit faire la vaisselle, faire le ménage, faire ses impôts ou souhaiter bonne fête à sa belle-mère, il y a des pleins de tâches ingrates. Pour gérer la chose, il y a deux écoles; il y a calleux qui attaque de front et plonge les mains dans le cambouis et il y a gens comme Kat qui procrastine pour mourir la chose. En effet notre petite Kat nationale est maîtresse dans l’art de remettre les choses qui lui déplaît. Et la chose qui lui déplaît c'est l’idée de retourner dans sa terre natale pour apprendre à maîtriser ses transformations. En effet, son totem lui fait des siennes. En plus des nausées du matin et les maux de têtes, il y a des transformations involontaires au combien gênant.Combien d’hôtels ce moi-cis l’avaient mis à la mort lorsque la femme de ménage avait ouvert la porte sur un énorme tigre blanc qui déchirait tout? Combien de fois elle s’était éveillée nue au milieu d'un champ, couverte de sang et  le cadavre d’une bête à côté d’elle. Bref quelque chose cloche avec son totem et pour ça Kat à bien d’un augure.En résumé, pour son bien être, Kat devait retourner chez les siens, ce qui lui plaisait guère. En effet, si vous avez lu son histoire, vous savoir qu’elle avait pas quitté son peuple en bon terme. Comment dire, elle ne voit pas débarquer après  4 ans d’absence et faire ‘’Bonjour comment ça va’’. De plus elle redoute d’être confronter aux démons de son passé.
C’est ainsi que Kat trouve sortes de prétexte pour ne pas faire ce retour aux sources essentiel. Son excuse ces temps-ci c’est qu’elle veut dire adieu à Avalon, contrée qu’elle a bien aimé visiter, et cela passe par une tournée des bars et des festivals. En cette soirée où la lune est claire et des jeunes sirènes pointe leur bout de leur nez sur la terre ferme, Kat a passé sa soirée dans la taverne où elle loge depuis quelques semaines.Elle est devenue amies avec le barman Karl, même si ce soir sa patience avait mis à bout. En effet, Kat a passer la soirée scotcher à son bar et à boire comme un trou. Il est maintenant rendu l’heure de fermeture et elle refuse de partir.
-AAAAAAA-llez, Karl, fait pas ta momoune. La soirée est encore jeune pis on est frais pis beaux. Allez, toé pis moé on peut faire le party icitte’dans
-Y est rendu tard, Kat, ça fait 12 heures que je travaille debout.Je suis crevé, je dois me coucher, car je me  je dois lever tôt.
-Raaaah, fais pas ton casseux de party, lui dit-elle en lui donnant des bînes affectueuses sur son épaule.Depuis quand t’es rendu plate de même, hein? Y as t-u un vampire qui est passé te sucer toute ton fun.C’est-tu ta blonde qui te rend rabat-joie de même, j’le savais que c’était une succube mangeuse d’âme.
-Ma copine a rien à avoir là-dedans. De plus Kat, tu devrais pas préparer tes bagages pour partir. Y avait pas un grand voyage que tu devais faire chez toi?
=Tsss,grand voyage,toé là, le mot est fort. C’est juste un petit tour par chez nous je dois faire,y a rien qui presse. Pis pas comme-ci  y a du monde qui m’attend là-bas.
-N’empêche, Kat, cela sera mieux que tu ailles te coucher. On sait comment tu deviens quand tu veilles trop tard et….
-Aaaaah, lâche-moé deux secondes, c’est arriver une fois,UNE FOIS, que je pète ma coche pis le gars l’avait cherché en criss-
-Ouais, ouais, Kat, soupire exaspérez Karl en rangeant le dernier ver
-Allez Karl, si tu te montres mes boules, restes-tu faire la fête avec moé.
-J’ai assez vu tes seins comme ça à soir.
Kat essaie donc de lui faire des yeux de chiots battus, mais rien à faire. Karl reste devant elle les bras croisés, impassibles, attendant qu’elle se barre. C’est la rencontre d’une force instoppable face à un objet injouable. Kat finit donc par céder.
-Okay,okay, tu as gagné, mais tu me donnes un petit dernier shot de scotch pour la route, dis.
-Je te donne la bouteille au complet si tu fous le camp de mon père toute de suite sans traîner
-Okay, marché conclut
C’est cher payer une bouteille au grand complet, mais c’était le sacrifice que Karl était prêt à faire pour pouvoir aller se coucher en paix. Voilà donc Kat qui part donc picoler sur la voix de public.Heureusement que Kar lui pas donner une très grande bouteille,car cela serait dangereux que Kat se retrouve en coma éthylique. Bref revoilà Kat qui boite, chante et qui chante sur la plage où elle pense ne pas être dérangée dans son ivresse. Kat chante à s’en crever les poumons, n’éteignant que les hurlements de sa gorge que par des gorgées d’alcool
-Les soirs de scotch m'enchantent
Les soirs de scotch m'enchantent
Je sais pas si je te l'ai dit
Moi et la nuit mourante
Enlacée, grise et engourdie
Les soirs de scotch m'enchantent
Je sais pas si je te l'ai dit
L'ivresse est caressante
Suave et chaude comme un nid
Et viens le moment où il ne reste pas beaucoup d’alcool dans sa bouteille. Alors Kat passe de l’ennui à la colère-dégoût en un clin d’ail. Le monde alors lui semble laid, affreux et cruel. Sa vie lui apparaît comme une mauvaise blague qu’on lui aurait faite. Tout dans l’univers semble contre elle, tout semble l’empêcher d’être heureuse.
-Estie de criss de marde, marmonne-t-elle.
Puis elle explose enfin. C’est ainsi fracasse le bouchon en verre sur le sol en hurlant de toute sa haine.
-Hostie de criss de marde de vie sale à marde de trop de culs!
C’est alors qu’elle aperçoit une silhouette au loin.Une jeune fille à moitié nue, plutôt jolie et qui tient mal sur ses pieds. Kat se frotte bien les yeux comme il le faut. L’alcool la fera-t-il hallucinée des filles à poils maintenant? Non, la jeune semble bien être là. Alors Kat porte ses mains en porte-voix et lui cris.
-YO,TES-TU BEN? AS T-U BESOIN DE L’AIDE?T-ES TU PERDUE? C’EST PAS UNE BONNE IDÉE D’ÊTRE TOUTE SEULE À CETTE HEURE-CITTE.

Kat écartille les yeux et se le frotter. Cette fille est-elle plus défoncée que Kat, aussi incroyable que ça puisse être? Elle tient mal sur deux longues fines jambes comme Kat une ivrogne en fin de soirée. Elle scrute les alentours. Cette fille a l’air jeune et un peu sans défense. C’est pas une bonne idée d’être une jeune femme seule le soir. En temps normal, Kat n’aurait JAMAIS osé aborder une fille aussi mignonne. Sauf là, elle se soucie pour son bien être.Aussi rajouté que l’alcool la dégêne un peu. Alors s’avance vite vers elle, d’une pas assurée et pressée vers elle. Les grandes mains suprêmement douces de Kat se poser sur la jeune sirène, la stabilise, la retient de chuter. Elle l’aide à s’asseoir. Kat se penche à son niveau. Elle inspecte la jeune femme. Deux petits coquillages en guise de brassière,pas de pantalon.,les cheveux mouillés. Elle inspecte son front voir s’il y a une boss. Kat s'est assez prise de poing dans le tronche pour reconnaître une commotion. Elle inspecte la jeune fmme devant elle très proche, sans rougir. Quand même.Faut dire qu'avec son mode grande soeur active, elle ne préoccupe pas trop à quoi ressemble la jeune fille.

-Hein, t’as fait frapper par un bateau? Genre comment c’est arrivé? Tu te souviens de ton nom au fait?

Kat venait inconsciemment de lui demander son nom. Si elle l’avait rencontré un peu plus tôt, au bar, Kat aurait sûrement pas dit ça. En fait, elle serait restée à se soûler dans son coin jusqu'a finir ivre morte et/ou qu’un mec lambda l’aborder. Mais la situation est autre. Kat regarde aux alentours, cherche un bateau aux alentours. Elle cherche aussi les amies de cette fille. Si vous avez pas encore compris, notre jeune Eversha n’a pas compris que cette jeune fille est une ondine. Elle déjà entendue parler, mais jamais vu ses yeux vus.Tout ce qu’elle sait c’est les sirènes chantent très bien et qu’elles sont super jolies. Ors notre jeune sirène n’a nie chanter, a ni queue de poisson et Kat doit à peu près trouver toutes les filles jolies.

-Comment ça marche quoi? Dit-elle. Coudonc tu t’es paqueté avec quoi pour être perdue de même, toé? T’es-tu fait mal aux jambes aussi ? T'as pas l'air ben avec, dit Kat en pokan les jambes de jeune fille, question de vérifier si tout marche.

Parlant d’alcool, Kat a peut-être trouvé de la compagnie pour la suivre dans ses beuveries. En effet le deuxième instinct commence à prendre le dessus : celui de la fête et de la détente. Ainsi elle s’assit près de la jeune ondine et lui sa bouteille de scotch.
-
Tin-toé, ça devrait te requinquer la face et te soulager si t’as mal. Entéka moé une bonne gorgée, ça me replace toujours les idées en place.

Il faudrait peut-être dire à Kat que donner la de l’alcool à quelqu’un qui est désorienté et qui tient mal sur ses pieds est pas une super idée. Enfin bon, Kat est loin d’être une lumière. Rejetant sa longue et majestueuse crinière au vent, Kat regarde l’horizon. Les lunes l’éclairent. Grâce à l’astre lunaire, elle sent jamais moins seule. Même si elle n’a personne avec elle, elle sait que Phoebe la regarde toujours.

-Au fait, y’est arrivé quoi à ton linge? Y as-tu du monde qui vont venu te piquer ton stock? T’as pas frette de même. Si tu veux, j'peux te passser mes shorts.

Dis la jeune femme toujours en soutif de cuir.Enfin, elle avait un peu petite de fourrure en guise de coupe-vent. Faut dire que Kat a quand même une température corporelle assez chaude.

Kat regarde un regard un moment la jeune ondine. Bon là, elle finit par remarqué la beauté de de  la jeune fille. Et la lesbienne désastreuse embarqruqe, une sorte de gêne emplit son cœur, une sorte maladresse insidieuse. Comme déjà dit, notre jeune eversha a un malus d’interaction sociale avec les filles. Kat remarque que.en mode grande, elle avait une main bienveillante dans le dos l’ondine. Elle se fige. Un million de mots défilent dans sa tête. Du genre, marde, marde marde, qu’est-ce que je fais, la laisse là ou je l’enlève. D’autant dire que le visage de Kat rougit devant cela. Elle remarque à peine la douceur de la peau bronzée de Niniel. Du coup, Kat laisse sa main là en mourant de gène.

-Eu, mon nom? Moé c’est Katr’Rha, mais tu m’appeler  Kat
Elle tend alors sa main vers la jeune ondine avec un sourire… Un peu forcé. Enfin vous savez le genre de sourire gêné qu’on fait lorsqu’une célébrité qu’on aime ou notre cru vous parle. Le genre sourire qui révèle toute votre dentition comme si le dentiste écartait votre bouche. C’est toute la beauté de Kat. Autant tantôt elle était prête à flasher ses seins à un mec, autant elle peine à garder sa contenance devant une fille qu’elle vient de rencontrer. Lesbienne désastreuse je vous dis. Heureusement que la jeune ondine fait la conversation, car sinon serait resté avec ce sourire qui lui donne un air un put con.

-Scuse, j’checkais juste si tes jambes marchaient ben. Genre, oui,c’est de même que ça sonne nomme. Coudonc, t’es gelé en estie pour pu svoir comment les parties de ton corps. Tu sais pas  où aller, t’habites où toé? Es-tu d’icitte ou t’es en vacances avec ta famille. T’as quel âge au fait. Crime t’es tu em âge de boire toé,stie? Entéka dit le pas à tes parents que je t’ai donné du scotch. Parce que la dernière fois que j’ai refilé de l’alcool à un mineur….Ouf

Paracerque du coup elle était mineure, Kat voudrait pas qu’on l’accuse de quelque chose. Quoi avec son aisance avec les filles, on y risquerait plutôt de l’accuser de faire honte à sa fière race. En tous cas cette jeune fille semble très perdue. Elle connaît même ce que linge veut dire. Enfin, à sa défense peut parle le dialecte de Kat

-Du linge ben des vêtements, tu veux pas rester la plotte à l’air quand même. Enfin, moé, ça me dérange que tu trimballes la floune à l’air libre. Enfin...,c’est pas que je mate ta plotte. Moé dans vie je regarde pas l’entrejambes du monde. Enfin… sauf si on m’invite… Enfin, c’est parce que je veux dire… je…je …je veux pas regarder ton entrejambe……Enfin… je dis pas ça parce qu'il est laid… Enfin… je serais pas, car moé……je…je..je j’ai pas l’habitude de regarder là en tant normale….quoi…quoique… je dis pas t’e pas normale…..t’es… tes…t’es….eu….eu……ben…ben ..swell..enfin…je.

Kat ne sait pas absolument quand pas s’arrêter de parler. Plus elle parle, plus elle risque de se mettre les pieds dans les plats. Ce patinage artistique durement une ou deux minutes. Le vent vient souffler sur les deux jeunes femmes pendant que Kat peine à comprendre la situation. Imaginer que ses diagrammes, des équations, des formules et des formes géométriques passent devant son visage confus.

-Attend, la surface? Viens-tu de la mer toé? T’es genre une sirène toé-là? Tes-tu censée avoir une queue de poisson. Pis tu devrais pas attirer des marins pour les manger? T’es-tu venu icitte pour fourrer avec un prince sur qui a un petit cru. Ou une princesse…ou peu-être t’as pas envie de fourré avec. Moé j’assume de l’orientation des gens. Pas que ça m’intéresse… Enfin,,,….je…je …. Ça me regarde pas, ça regard que toi….Enfin j’veux dire…

C’est rouge comme une pivoine que Kat détourne le regard un instant vers l’horizon. La nuit est  calme belle, enchanteresse. La gène de Kat lui fait passer à côté de la beauté du paysage.En tout cas Kat devrait apprendre à comment discuter avec une fille parce qu’à ce rythme, sa socialisation va partir et éloigner des gens.