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 Quand la réalité est brisée, le rêve subsiste (pv Zéleph)

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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36412
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Sam 11 Mai 2013, 23:55

Une porte vers les songes, ceux que l'on peut contrôler, ceux qui amènent parfois ce que l'on attend. La porte des songes, facile à franchir après s'y être déjà rendu une fois, difficile à trouver lorsqu'on la cherche, une porte qui s'annonce parfois d'une façon mystérieuse dans les rêves des mortels, mais pas que, des immortels également. Car, le monde du rêve, si mystérieux, est sans doute le seul ayant le pouvoir d'effacer les frontières entre les Dieux et les Hommes.

Mitsuko n'aurait su dire depuis combien de temps elle était là, sur le territoire que l'on disait appartenir aux génies, mais elle était résolue : elle ne partirait pas tant que son époux ne poserait pas ses royaux pieds dans ce monde chimérique. Combien de temps avait-elle réfléchit avant de trouver un échappatoire aux volontés de William? La question était sans doute bien idiote car elle avait passé un temps considérable à se morfondre, à penser au passé, à ces évènements qui avaient chamboulé sa vie, à l'arrivée de cet homme à ses côtés, aux moments qu'elle avait aimé passer avec lui. C'était tellement étrange de se rappeler de toutes ces choses à présent qu'elle n'était pour lui qu'un lointain souvenir. Comment avaient-ils pu en arriver à de telles extrémités? Comme si leurs disputes devaient être semblables aux moments charnels qu'ils échangeaient, intenses. Enfin, il semblait qu'à présent, l'acte d'amour n'avait jamais été aussi proche des conflits : inexistants. Seulement, après avoir menti à Faust, après lui avoir dit que Zéleph était occupé, que son statut de roi lui prenait du temps mais qu'il l'aimait quand même, qu'il reviendrait, elle avait dû se rendre à l'évidence : si elle allait dans cette voie, elle reproduirait exactement le même schéma que celui que Naram avait tracé avec elle. Elle pensait pouvoir accepter son choix, pouvoir le laisser partir malgré la rage, la tristesse et la rancune qu'elle éprouvait. Néanmoins, comment un homme qui l'avait oublié pourrait se tenir de nouveau à ses côtés si elle n'agissait pas? En avait-elle seulement envie? Il fallait croire que oui, sinon, elle ne serait pas en train de léviter dans ce monde fait de rêve, observant chaque mortel qui accédait à ces terres immatérielles, espérant qu'elle apercevrait son époux. Et, une fois qu'il serait là, si le hasard le voulait bien, que ferait-elle? Elle s'était posée la question et, pour tout dire, elle ne savait pas. Il n'y avait qu'une chose qui revenait dans son esprit, à chaque fois qu'elle pensait à lui, à eux : les habitudes qui étaient les siennes autrefois. Les femmes, l'alcool. L'alcool, elle espérait qu'il n'en abuserait pas. Les femmes, il était hors de question qu'il en touche une seule. Elle en mourrait, elle le tuerait. Mais la constatation restait la suivante : enfermée dans le temple comme une prisonnière, elle ne pouvait en aucun cas l'empêcher de faire ce qu'il souhaitait. Elle n'était pas idiote, un homme comme lui attirait les femmes, il ne tarderait pas à en trouver une, juste pour passer le temps. Seulement voilà, que ce soit un amour d'une nuit ou celui d'une vie, elle ne le supporterait pas. Au fond, elle espérait que le Mârid ne l'avait jamais aimé, qu'il n'avait fait que jouer avec elle, se distraire, parce que, même si elle ne le portait pas dans son cœur, elle ne souhaitait ça à personne. Voir une personne si chère dans les bras de quelqu'un d'autre, avoir envi d'effleurer son visage sans le pouvoir, se penser fort pour ensuite se remémorer des souvenirs heureux et pourtant si douloureux, non, elle ne lui souhaitait pas. Mais elle devait se faire une raison. Elle l'avait su dès le début, elle la femme qui détruisait tout ce qu'elle touchait. Une malédiction sans aucun doute, quelque chose qui venait d'elle, d'écrasant, de repoussant, de mortel. Pourtant, elle avait envi, pour une fois, que cela cesse. Peut-être que Naram était l'homme fait pour elle, peut-être était-ce lui qui ne se ferait jamais détruire, mais, à cet instant, elle s'en fichait, elle voulait essayer de recoller les morceaux avec celui à qui elle avait juré l'éternité. Elle avait conscience qu'il serait peut-être mieux sans elle, qu'elle devrait le laisser continuer sa vie loin, très loin d'elle, mais elle ne l'acceptait pas. Elle avait voulu, mais c'était au dessus de ses forces. Elle devait le ramener, peu importe combien de temps cela prendrait, peu importe les efforts qu'elle devrait faire. Sinon quoi? Faust serait malheureux, Erza penserait toute sa vie que Jun est son père, et elle, que ferait-elle? Non, elle se fichait du temps qu'elle passerait là, à parcourir l'univers illusoire des rêves, mais elle le trouverait et elle le ramènerait un peu vers elle. Le plus grand avantage était, qu'ici, le temps n'était en rien le même que dans la réalité, des jours de rêve ne pouvant être que des secondes dans le monde du dormeur.

Peut-être désespéra-t-elle quelques fois, se demandant si il mettrait au moins un jour les pieds ici, mais lorsqu'elle le vit, là, plus bas, elle en sourit, comme soulagée de sentir sa présence, de pouvoir le contempler. Elle avait tellement envi de le rejoindre, de le toucher, mais elle devait prendre son mal en patience, attendre, créer un contexte, quelque chose qui ferait de ce rêve un songe spécial. Alors, le décor changea de par sa seule volonté, une vallée se créant, de nombreuses habitations et, au loin, un château. Dans le village qui entourait à présent Zéleph, les habitants sortis de nulle part bavardaient tous en cœur, les discussions animées montrant qu'un grand événement se préparait. Ce qui était bien dans les rêves, c'est que ce qui paraîtrait en tant normal illogique prenait un sens. Un homme grand et musclé était en train de discuter avec une jeune femme. « Je vais bientôt aller tenter ma chance. Le soleil se couche et le tournoi va commencer. ». « Je trouve ça quand même étrange de donner sa fille à l'homme le plus fort de nos terres. Normalement, la royauté organise un bal et c'est l'homme le plus courtois, celui qui danse le mieux et qui sait séduire les parents de la princesse qui l'épouse. ». « Oui, mais les épousailles ne sont pas encore de mise. Le gagnant devra convaincre le père et la mère de cette dernière de son intérêt les jours qui suivront. ». « En gros, même si tu gagnes, la partie ne sera pas gagnée d'avance! ». « Non mais la consommation du mariage se fera étonnement avant celui-ci! Je compte bien m'amuser avec la fille et la laisser ensuite. J'ai pas envi d'être attaché à une femme. ». « ... ». « Bon allez, je rigole! De toute manière, les plus grands titans du royaume seront présents! Bref, on doit tous se rendre dans la salle de réception où auront lieu les combats. ». « A mon avis, vous allez un peu poiroter, la famille royale est pas souvent ponctuelle, ses membres aiment bien faire attendre les andouilles qui viennent à l'heure. ». « Oui mais on ne discute pas avec la royauté! Allez, j'y vais! ». « Bonne chance! Ne reviens pas trop cabossé! ».

Oui, le roi et la reine avait organisé un tournoi pour déterminer quel homme serait le plus à même de protéger leur fille, le plus à même de l'épouser.
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Dim 12 Mai 2013, 14:00

Mal. Sa tête le faisait souffrir et il ne se demanda pas pourquoi en ouvrant les yeux il y voyait floue. Son esprit était encore embrouiller, à cette heure-ci il savait que c’était encore par ce liquide qui nourrissait ses jours. Il était épuiser et ça lui permettait d’évacuer un peu sa colère. La haine, pourquoi était-elle revenue si vite ? En réalité la vrais question était, comment avait-elle disparut tout ce temps, mais Zéleph s’en soucier peut. Les sorciers avaient pris beaucoup trop de vie. Jun en particulier, pour des raisons qu’il ignorait, juste par plaisir certainement. Il était donc logique qu’il soit à nouveau aussi sous tension qu’avant. Il était au moins soulager d’une chose, Aiichiro désirait son trône et il était persuadé qu’il pourrait y arriver. Cela soulagerait en grande partit son épuisement. Il n’était certainement pas fait pour être souverain. Il en avait la carrure, en était capable, mais n’avait pas la compassion et la patience pour. Ce n’était pas son but de prendre soins des autres, il passait son temps à les détruire avec son organisation, cette façon de vivre, de changer de visage avait quelque chose de malsain et même si personne ne semblait lui reprocher, il était trop honnête avec lui-même pour continuer à se cacher derrière des faux semblants. Il attendait simplement que le jeune réprouvé soit près et certain de son choix pour lui léguer sa couronne. Il serait toujours meilleurs que son père, et il ne craignait pas la relation qu’il avait avec sa mère. L’un ou l’autre le garçon semblait s’être détaché de leurs ombres. D’une certaine façon Zéleph avait une emprise sur lui, ce n’était pas plus mal, il ne craindrait pas la trahison. Tout semblait au mieux pour lui. Une fois détaché de ses rôles royaux, il pourrait concentrer son temps sur le Circus Brothel et se replonger dans ce qu’il savait faire le mieux : le plaisir. Le crime était encore son activité favorite, écraser les autres par sa simple présence était toujours jouissif sur tout pour un enfant trainer dans la boue, ce n’était que légitime après tout. Dans son empire, Zéleph n’avait de pitié pour personne, et il en ressentait un certain plaisir, une sensation de toute puissance qui le grisait. Il avait un tel contrôle sur les choses, c’était étrange comme il s’en sentait comme soulager, protéger, comme si un certain moment il avait oublié ces certitudes, cette tranquillité.

Il sourit légèrement en y pensant, marchant dans une rue qu’il ignorait avoir prise, mais cela ne l’intéressa pas beaucoup. Sa migraine avait disparu, et bien que le floue dans son esprit était toujours légèrement présent, il marcher sans savoir où aller mais avec la sensation qu’il le devait. La tête droite sur les épaules, le torse bombé, il avancer brutalement au milieu des gens. Heurtant des épaules, il ne se défaisait jamais de son chemin, poussant les habitants pour ne point ce dégager de sa route. Il défier chacun avec une fierté proche de l’arrogance. Il battait la terre du pied en beau marcheur. Ont l’insultés, de brute, d’animal, mais c’était à son habitude et d’une certaine façon il en prenait plaisir, personne n’osait l’affronté, il était le dominant. Habiller d’un kimono noire, simple, mal attacher lui donnant un air décontracté et sur tout laissant une vue non négligeable sur son torse sculpté et ses décorations, il porté posé sur ses épaule son éternel manteau d’amiral. Imposant, lourd, cela donner une note plus impressionnante au personnage qui ne laisser pourtant personne indifférent. Entre crainte et charme, c’était vrais après tout qu’il était un animal. Son regard carmin ce posa sur le château au bout de la rue, là où beaucoup ce diriger, et depuis qu’il était dans cette rue il ne cesser d’avancer en ayant la sensation qu’il devait y aller. Il comprit pourquoi à peine quelque minutes plus tard. Une histoire de princesse, de mariage et de combats. Il était certainement plus intéresser par le défi que par la princesse, mais si il gagner il ne cracherait pas dessus. Si elle était un temps soit peut jolie, il prendrait grand plaisir à lui faire connaitre les siens.

Etonnamment il ne se rendit pas compte du chemin parcourut, comme si il était arrivé près du château en quelque seconde à peine alors que celui-ci était encore à plusieurs bon mètres. Peut-être était-ce même le palais qui était venu à lui. Qui s’en soucier ? Il entra par la grande porte, bousculant les idiots qui avaient encore l’idée de ce mettre devant lui. Ce battre, il avait envie de se battre, du sang et des larmes. Il souriait en voyant ceux qui serrait certainement es adversaires, et en riait presque d’impatience. Le fauve qu’il était avait hâte d’entré dans l’arène et en découdre. Un esprit de guerrier ne pouvait vivre que pour les défis et les combats, qu’importe la bataille et son issue, c’était la seul chose qui le faisait vibré, le faisait sentir encore vivant. Le danger de mettre sa vie sur une lame de rasoir et risquer de tout perdre. Il avait confiance en ses capacités, il connaissait sa puissance impressionnante, mais il ne sous-estimer jamais ses adversaires et c’était encore ça qui faisait sa plus grande qualité. Rien ne pouvait lui laisser croire qu’il était le plus fort tant qu’il n’avait pas brisé les os de son adversaire. Un peu barbare comme visions des choses, mais des plus réaliste.
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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36412
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Dim 12 Mai 2013, 15:21

« Votre majesté, les candidats attendent depuis maintenant une vingtaine de minutes. Peut-être serait-il bon d'enfin vous présenter, vous et votre famille. ». Le roi était un homme fort, haut, musclé et son visage n'avait rien d'amical, bien au contraire. Pourtant, il n'était en aucun cas maléfique pour autant, sachant parfaitement user de son autorité pour s'accorder le respect de ses sujets. Son aura était, cela dit, plutôt noir, sa présence étouffante et son regard perçant, surtout lorsqu'il se montrait accusateur. Possessif, carré, il aimait que les choses se déroulent selon son bon vouloir. Il répondit donc à son serviteur : « Ma femme prépare notre fille et no... ». Il s'interrompit, voyant les deux femmes arriver, l'une en blanc, l'autre en rouge, exquise. Se tournant vers celui qui annoncerait sa famille, il rectifia ses dires : « Bien, annoncez nous, un par un, la princesse en dernier. ». Le serviteur se dirigea alors vers la salle, montant sur l'estrade où se trouvaient les trois trônes. Se tenant droit dans son costume taillé sur mesure, il dit alors d'une voix puissante : « Sa Majesté, le roi de notre royaume! ». Le roi apparut, marchant d'une démarche princière jusqu'à son trône, se tournant vers les guerriers, un sourire satisfait aux lèvres. Sa voix était grave, imposante, et lorsqu'il commença à parler, le silence se fit. « Aujourd'hui est un grand jour! Il est vrai que nous ne respectons pas la tradition qui veut qu'un homme issu de la haute bourgeoisie épouse notre fille. Cela m'aurait certes arrangé de pouvoir voir un autre homme subir l'épreuve, mais ma femme en a décidé autrement. ». Il avait lui-même dû montrer patte blanche pour épouser la fille du précédent roi, son actuelle femme, et peut-être aurait-il pris un certain plaisir à en voir un autre que lui faire tous les efforts du monde pour séduire à la fois les parents de la princesse et celle-ci. « Comme vous le savez, ma femme ne rate jamais les combats organisés dans l'arène et elle a pensé qu'il serait bien de changer de tactique pour une fois. Peut-être en a-t-elle également marre des bals? Vous savez, les femmes sont parfois bien compliquées. ». Il sourit, certains guerriers ricanant. « Cependant, voici celle qui est à l'origine de ces festivités. ». Le serviteur reprit : « Sa Majesté, la reine de notre royaume! ».

Mitsuko s'avança alors, dans une robe rouge d'une élégance sans pareil. Car, si elle s'était permise de mettre en valeur ses atouts, comme à son habitude, ce n'était que suggestion. Elle avança doucement, profitant du rêve pour sublimer son apparition. Le but était simple : Zéleph devait la remarquer. Ne le regardant pourtant pas, elle s'avança elle aussi vers son trône, s'asseyant à la droite de son mari. Le serviteur vint lui servir une coupe de champagne, répétant l'action pour le roi. Les yeux de la reine parcoururent l'assemblée brièvement, un petit sourire aux lèvres, semblant ravie. Certes, la déesse jouait la comédie mais, ici, tout était possible, surtout lorsque l'on avait conscience d'avoir le contrôle. Elle finit par saluer les guerriers. « Bienvenue. Bien que mon mari aime particulièrement dire que je suis compliquée, il a de la chance que notre mariage ait été célébré depuis longtemps, sinon je ne l'aurai certainement pas choisi de nouveau. ». Elle rit, amusée de sa plaisanterie qui fit également sourire le roi. « Voyez vous, j'ai tenu à ce que notre fille ait à ses côtés un homme fort, apte à la protéger, un homme capable de faire frissonner quiconque le verrait se battre. C'est pour cela que j'ai décidé d'organiser ce tournoi. Les règles sont simples : vous allez tous vous battre, dans une mêlée et nous allons vous observer, surtout moi puisque j'ai bien plus de connaissances des jeux que mon époux qui préfère la littérature. Oui, nous vous observerons jusqu'à ce qu'il n'en reste plus que cinq, cinq hommes encore debout. Je choisirai parmi ces cinq hommes celui qui me semble le plus apte à répondre à nos attentes. ». Elle prit la coupe de champagne, plantant pour le coup son regard droit dans celui de Zéleph, quelques courtes secondes avant qu'elle ne ferme les yeux pour les ouvrir sur l'assemblée en général. Elle leva son verre au ciel avant de dire : « Étonnez-moi. ». Elle sourit, portant le liquide à ses lèvres. Le serviteur annonça alors : « Sa Majesté la princesse de notre royaume. ».

La princesse n'avait rien à voir avec sa mère, moins assurée, semblant hésitante, mais, surtout, beaucoup moins belle, malgré ses traits doux. Elle n'avait pas ou peu de charisme et ses formes étaient moins délicieuses, plus basiques. Un guerrier chuchota à un autre : « Elle est mignonne ». « Oui mais je préférerai vraiment prendre la reine... regarde moi ces jambes... ». « Tu rêves, elle n'a jamais fait un écart de conduite. Pas comme la reine du royaume voisin qui est une vraie... enfin, tu sais quoi. ». L'autre ricana. Pendant ce temps, la princesse avait avancé vers le trône qui lui était réservé. Elle n'avait jamais aimé la violence, voir des hommes se battre lui brisait le cœur et elle ne souhaitait pas épouser une bête. Seulement, après avoir discuté avec sa mère, celle-ci lui ayant assuré qu'elle pourrait refuser le candidat qu'elle lui aurait choisi après avoir passé au moins une semaine en sa compagnie, la jeune fille avait été rassurée. Ces hommes la dégoûtaient un peu pour tout avouer, elle les imaginait déjà couverts de sueur, puant la transpiration à plein nez et elle ne comprenait pas ce que sa mère trouvait de si excitant dans les jeux. Elle dut s'y reprendre à deux fois avant d'articuler correctement sa première phrase mais après quelques essais infructueux, sa mère venant l'aider « Le stress sans aucun doute. Après tout, l'un de vous pourrait être à ses côtés durant une vie entière alors l'émotion ne peut qu'être au rendez-vous », elle finit par ouvrir la bouche pour de bon. « Bonjour à tous, j'espère que vous ne souffrirez pas trop de ce duel, surtout pour moi. Bonne chance à tous... ». Elle s'assit, pâle comme une feuille de parchemin. Mitsuko sourit, compréhensive, avant de faire un signe à son époux qui annonça alors : « Je déclare les jeux ouverts. Messieurs, il est tant de vous battre! Que les meilleurs gagnent! ».
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Dim 12 Mai 2013, 17:00

Une reine, un roi, une princesse et un preux chevalier. Bravoure, force, tournoie. Ca l’ennuyait. Il vouait s’amuser plus qu’autre chose. L’appât du gain ce n’était pas quelque chose qu’il trouver intéressant. Pourtant, brulant d’impatience de ce battre, il avait oublié pendant quelque secondes l’appel de ses instincts los ce que son regard fut posé sur la reine. Zéleph fut soufflet par sa beauté. Apparition divine qui lui fit pendant un instant perdre pied, comme aspiré par sa fascination. Délicate créature, mystérieuse et inextensible. Il sourit dans son instant de trouble lors ce qu’elle planta son regard dans les sien. Contact visuel qui attisa son désir, intrigué. Si la mère était aussi attirante que la fille, peut être changerait-il d’avis sur le sujet, mais lors ce que la princesse apparut ce n’était pas tout à fait le même effet de séduction qui couvrit la salle. Zéleph lui trouvait un air mélancolique. Elle n’était pas ravie d’être là, quand on voyait l’histoire on pouvait le comprendre. Le sort des choses choisissait pour elle son époux, il trouvait ça profondément dépasser, mais peut être étai-ce par ce qu’il avait était élever dans une maison respectueuses des désirs du cœur et non des coutumes qu’il le voyait ainsi. Zéleph entendit quelques remarques autour de lui, il en était presque déçu sachant que pour les autres hommes le simple plaisir du combat ne serait pas suffisant pour qu’ils ce déchaines. Il avait dans l’idée que cela serait trop simple si ses adversaire n’étaient pas prêts à donner leur vie dans un combat, qu’il soit à mort ou non était égale, le simple fait de gagner devait être une motivation suffisante pour offrir son cœur et son âme dans l’arène.

Les portes ce fermèrent, tout ce passerait ici. Le réprouvé posa ses yeux sur les autres hommes. Ce fut, un carnage, pur et simple. Lui éviter les coups et attendait que le nombre de participant ce réduise de lui-même de manières à ne pas se fatiguer inutilement. Ce n’était pas son genre de se battre contre des hommes qu’il savait faibles et qui n’auraient aucune chance contre lui. Il n’y avait pas de plaisir quand il ne subsistait pas une chance de perdre. Où était l’excitation lors ce que tout était gagner d’avance ? Ce ne fut pas long, les premier participants tombèrent sonné par leurs adversaires qui à leurs tour tomber les uns après les autres. Zéleph s’amuser. Il avait l’impression de se trouver dans la taverne du coin et d’assister à une querelle entre deux hommes au bar qui aurait totalement dégénéré. Les combattant ce frapper les uns les autres sans savoir ce qu’ils faisaient réellement. Cela devin réellement intéressant lors ce qu’il ne resta qu’une vingtaine d’entre eux. La sélection c’était faite plus facilement pour certain que pour d’autre, Zéleph c’était même fait mordre le bras dans la mêlé. Certain n’avait réellement aucune dignité. Où était-ce un vampire ? Il n’avait pas fait attention et à cet instant il n’en avait absolument rien à faire. Les autres avaient des armes, lui non, cela serait bien plus humiliant pour eux. Il y eut une pose, une pause de quelque fraction de secondes ou chacun jugea l’autre sachant que les choses seraient bien plus difficile. Lors ce que soudain chacun trouva son adversaires, mais le problème fut le suivant : ils étaient tous tourné vers lui en même temps. Le sourire de Zéleph fendit son visage. Leur faisait-il peur à ce point ? Il semblait être l’homme à abattre et il n’y avait rien de plus grisant. Le réprouvé comprit, ses adversaires n’avaient pas l’air mauvais, certain même plutôt coriace, peut-être même plus que lui. Jetant son manteau, il semblait que c’était le signe qu’il prenait enfin tout ça au sérieux. Ils ce jetèrent sur lui. Leur problèmes étaient encore qu’ils ne se battaient pas ensemble, continuant même tous contre un, à ce mettre des bâtons dans les roues. Grossière erreur. Zéleph ne perdait pas une ouverture pour contre attaquer, mais étonnamment il n’attaquer jamais. Il n’en avait pas besoin, juste à subir et renvoyé les attaques à chacun. L’effectif ce réduisit à nouveau. Quand ils ne furent plus que dix, dix guerrier en soif de victoires Zéleph cracha vulgairement le sang qu’il avait dans la bouche fixant celui qui l’avait si brutalement frappé avec la ferme intention de ce venger. Son kimono était déchiré, tant pis, ce n’était pas son préféré. Il était couvert de sang, beaucoup n’était pas le sien, mais leurs lames avaient transpercé sa chair a plusieurs reprise. L’adrénaline monté, il était submerger par l’excitation et cela se voyait dans sa manière de se battre. Il prenait un plaisir fou à rendre coup pour coup le peu qu’on lui avait donné. Ils étaient toujours tous contre un, mais cette fois il ne ferait pas que contre attaquer, cette fois le jeu changer, c’était lui qui serrait en offensive. Ce fut clairement le moment où les combattants virent leurs dernières heures arriver. Il était rapide et d’une extrême puissance, mais jusque-là il c’était retenu, ce gardant bien de montré sa véritable force a ses adversaires qui devaient le sous-estimer à l’instant. Erreur qui leur valu la vie. Personne n’avait précisé si ce n’était pas un tournoi à mort. Il courait si vite malgré sa carrure impressionnante, il était plus rapide que le plus maigre d’entre eux. Nuque briser, crane fissuré, corps transpercer, Zéleph fini seul au milieu d’une étendu impressionnante d’homme pour la majorité simplement K.O. Profitant de sa victoire, il sourit, le corps couvert de poussière et de sang. Il avait l’air d’un animal, un barbare inhumain, mais au contraire il n’y avait rien de plus naturel que de triomphé de sa dominance dans le règne animal. Il était le plus fort, mais très vite ce plaisir s’estompa le laissant vide de joie. Fière, mais vide. Il avait gagné, mais cela avait le don de le remplir de vie quelque minute avant qu’il ne sente plus mort encore.

Il se tourna vers l’estrade où ce tenait la famille royale. Essoufflait, sale et soudain déçu de cette victoire pourtant tant désiré, il finit par essuyez le sang qu’il avait au bord de la bouche. « Je suis navré, je crois que votre royaume va manquer d’homme pendant un certain temps. » Il trouver malgré tout le moyen de tourné cette vision d’horreur en dérision. Après tout, lui ça ne lui faisait ni chaud ni froid, des hommes qui savaient à quoi s’attendre en venant se battre dans une arène devait savoir que la mort pourrait être une des issue du jeu. Pour être honnête, Zéleph désirait rentrer chez lui maintenant. Il n’avait pas envie d’une femme, pas d’une princesse qui semblait vouloir être partout ailleurs que là. De plus la royauté ce n’était certainement pas pour lui, il n’était pas assez stupide et superficiel, et certainement pas assez civilisé. On ne pouvait pas enfermer une bête comme lui en cage, sur tout doré, où alors avec de lourde chaine, mais fallait-il encore qu’il se laisse faire. Sans rien ajouter, Zéleph alla chercher son manteau, le ramassa puis l’épousseta un peu avant de le lancer sur son épaule pour se diriger vers la sortie en passant au-dessus des corps, lancent à la cantonade. « A l’année prochaine ! » Par ce que d’ici là, il n’était pas certain que la princesse est trouver son prince, ce qui voulait certainement dire, une nouvelle opportunité de s’oublier. Il était désoler pour la demoiselle, mais comme avait dit l’un de ses adversaire avant que le combat commence, si il devait choisir ce ne serait pas son choix principal, et elle avait l’air tellement répugner qu’il était inutile de penser en profité, il était peut être un monstre, mais il avait certain principes.
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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36412
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Dim 12 Mai 2013, 23:53

« Attendez! ». Mitsuko venait de se lever de son trône, son époux la regardant un instant avant d'ordonner à son serviteur, encore sous le choc : « Veuillez aller chercher des médecins, nous allons en avoir grandement besoin. ». La princesse, quant à elle, était horrifiée de pareil spectacle. Pourtant, la reine, elle, semblait avoir apprécié, se dirigeant vers celui qui avait gagné ce duel haut la main. Il était hors de question qu'il parte. Aussi, elle répéta « Attendez... » plus calmement, posant sa main sur son bras pour le retenir. Elle ne semblait pas avoir peur de toucher le sang qui le couvrait, ses joues légèrement rougies. Elle avait tellement aimé ce spectacle, la force brute qui émanait de lui. La déesse semblait avoir une autre vision de son époux, une idée insupportable la traversant : il n'était plus à elle et elle ne l'avait sans doute jamais autant désiré. Lorsque sa main avait touché son bras, elle en avait frissonné, sa respiration légèrement plus profonde. L'on pouvait tout croire : que le spectacle l'avait perturbé, que Zéleph était à l'origine de cette excitation soudaine ou qu'elle était simplement essoufflée par la distance qu'elle avait parcouru pour le rejoindre, même si celle-ci était courte. Elle savait parfaitement que personne ne se douterait de son trouble, elle, personnage du rêve si pure et chaste. Les pantins qu'elle avait créé faisaient ce qu'elle voulait, remplissaient les fonctions qu'elle leur avait donné. « Allons, ne partez pas. ». Elle croisa son regard, esquissant un léger sourire. « Vous avez gagné ce tournoi et, bien que vous n'ayez pas respecté les règles, si vous aviez été parmi les cinq finalistes, je vous aurai choisi. Vous êtes si... ». Son regard se porta sur lui, le détaillant un peu avant qu'elle n'avance ses mains, touchant ses bras, ses épaules. Cela n'avait rien de déplacé dans cette contrée où la reine pouvait se permettre ce genre de choses. Elle ne finit pourtant pas sa phrase, comme si elle se refusait à lui avouer ses impressions. « Écoutez, vous ne perdrez rien à rester. Comme je l'ai dit à ma fille, le prétendant que je choisirai pour elle restera une semaine au palais et si la magie n'opère pas alors elle sera en droit de ne pas consentir à l'épouser. Et puis, normalement, vous étiez également sensé vouloir sa main, ce qui ne semble pas être le cas. Cependant, j'aimerai que vous restiez et si, au bout de ces quelques jours, vous ne souhaitez toujours pas l'épouser, même si elle le veut, je ne vous forcerai pas à accepter de devenir son époux. ».

« Jamais je ne voudrais épouser un homme tel que lui! ». La voix de la princesse venait de s'élever, celle-ci tournant les talons pour disparaître vers la porte. Mitsuko soupira, visiblement contrariée. « Vous savez, elle est encore jeune, trop innocente pour comprendre que le monde est loin d'être rose. Elle prêche la paix, la souhaite plus que tout et sans doute trop. Peut-être l'ai-je trop protégé? Peut-être aurai-je dû lui montrer le monde, le vrai visage des êtres? ». Elle sourit, le regard dans le vide, fixant un point quelconque. « Enfin, je suppose que lorsqu'elle sera plus grande, elle comprendra. ». Replaçant l'une de ses mèches de cheveux, elle tourna de nouveau son regard vers lui, ses lèvres tremblant légèrement, un nouveau frisson la parcourant. « Dès que je vous ai vu, j'ai pensé que vous seriez un mari parfait pour Rose. Il y a quelque chose en vous de... comment pourrai-je qualifier cela sans vous offenser? Quelque chose de... bestial. Jamais je n'avais rencontré quelqu'un comme vous et, lorsque je vous ai vu combattre, mon corps et mon esprit s'en sont retrouvés troublés. ». Elle semblait encore bouleversée par le spectacle. « J'ai toujours aimé les jeux, voir des hommes animés par la volonté de la victoire, par l'amour du combat, s'affronter de toutes leurs forces, comme si c'était la dernière fois. ». Elle sourit de nouveau. « Je pense que ces hommes sont aussi capables de se battre avec cette même force par amour, qu'ils sont capables de tout. Alors oui, peut-être est-ce étrange, mais je pense sincèrement que ces hommes sont à même d'aimer comme il se doit mon enfant. Elle est trop jeune pour apprécier la sueur d'un homme, pour se résigner à voir la noirceur du monde, mais, au delà de ce mariage, je pense que vous côtoyer quelques jours ne pourra que lui être bénéfique, elle apprendra de par vos discussions et peut-être aurez-vous la bonté de lui apprendre à se défendre? ». Elle le regarda de nouveau, fixant son visage, descendant sur ses muscles, finissant par lui avouer : « Et, en plus d'être un excellent combattant vous êtes attirant, semblable à un tigre, un félin n'attendant que le bon moment pour se jeter sur sa proie. ». Elle se mordit la lèvre inférieure, semblant réfléchir puis planta ses yeux dans les siens. « Je vous en supplie, restez. Je veillerai personnellement à ce que vos appartements soient à votre goût et que vous ne manquiez de rien. ». Elle prit alors un air un peu plus accusateur, son ton suivant les traits de son visage : « Et puis, vous me devez bien cela pour avoir blessé, parfois mortellement, les guerriers qui étaient venus ici, eux, réellement pour épouser ma fille. Si vous n'en vouliez pas, il fallait vous abstenir. Vous devez prendre vos responsabilités et assumer vos actes à présent. De toute façon, je ne vous laisserai pas sortir. Je suis prête à me battre si nécessaire! ». Cela paraissait réellement risible. Il était bien plus grand qu'elle et également beaucoup plus large. Néanmoins, elle semblait réellement prête à le retenir s'il décidait de franchir les portes. Et pour le lui montrer, elle attrapa son poignet, d'un geste si lent, si délicat qu'il n'aurait sans doute jamais songé à l'éviter. Elle finit par sourire. « Et puis, vous semblez aimer les défis, relevez donc celui d'apprivoiser ma fille. N'est ce pas une plus bien grande épreuve que celle de battre tous ces hommes? ». Elle le regarda alors d'un air quelque peu amusé, se moquant légèrement de lui. « A moins qu'un titan tel que vous ait peur d'une simple jeune fille? ».

Les médecins avaient fait sortir tous les blessés, le roi interpelant sa femme : « Je vais essayer de parler à Rose afin qu'elle revienne à la raison. Je te laisse prendre soin de notre hôte. ». Il lui sourit avant de sortir de la pièce. Elle lui dit alors : « Vous avez entendu? Vous êtes notre hôte et si je ne prend pas soin de vous, mon mari risque de me le reprocher. Restez... ». Elle avait dit cela sans qu'aucun sous entendu de sa part ne puisse exister. Peut-être que lui se ferait des idées, peut-être que son esprit lui jouerait des tours, mais elle semblait ne vouloir que le bonheur de sa fille. Pourtant, à chaque fois qu'elle croisait son regard, quelque chose en elle se réveillait : le désir. Seulement, s'il pouvait le voir, l'apercevoir, l'intercepter, le ressentir, l'histoire semblait close : elle était mariée à un homme qui était bon avec elle et elle ne le trahirait pas à cause d'un autre qu'elle venait tout juste de rencontrer, même s'il l'attirait, même si son corps entier réclamait le sien. De plus, de par cette attirance qu'elle ressentait, ce petit quelque chose, elle semblait convaincue qu'il ferait un excellent mari pour sa fille, qu'il réussirait à la convaincre de l'épouser et qu'il deviendrait un roi parfait. « S'il vous plait. ». Elle tenait toujours son poignet, proche de lui, sentant son odeur, celle qu'elle aimait tant. Jouer la comédie dans le monde du rêve était simple, il suffisait de le vouloir, souhaiter oublier les blessures, souhaiter être cette personne précise. Fixant ses lèvres, elle articula. « La procédure est simple : si vous acceptez, vous devrez vous entretenir avec mon époux dans ses appartements afin qu'il apprenne à vous connaître, faire de même avec moi dans les miens et, ensuite, échanger avec ma fille. Il ne s'agira que de quelques heures par jour, le reste étant libre, comme vos soirées. Vous serez logé dans des appartements situés entre ceux de mon époux et les miens, nourri, blanchi. Vous n'aurez à vous occuper de rien, sauf si vous souhaitez aider les domestiques. Et, si vous avez besoin de quoi que ce soit, je serai votre interlocutrice. Acceptez, ce n'est que le temps de quelques jours... ». Elle quitta enfin ses lèvres, son regard gravissant quelques centimètres pour se plonger dans ses yeux de nouveau. Elle avait l'impression de défaillir, d'être prête à l'embrasser à tout moment, de pouvoir le faire si elle ne se contenait pas. Elle finit par baisser les yeux, s'éclaircissant la gorge, lui lâchant le poignet. « Excusez-moi, je ne devrais pas insister ainsi, je dois vous mettre mal à l'aise... »
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Lun 13 Mai 2013, 12:09

Il eut un instant d’hésitation avant de réprimer un rire. « Mal à l’aise ? » C’était risible. Il se savait libre comme l’air et c’était elle qui le tripoté sans arrêt en lui faisant des compliments déplacer. Ce penchant sur elle, il lui releva doucement le menton vers lui, un petit sourire ce formant aux coins de ses lèvres il planta son regard dans le sien. « Vous devriez faire attention ma petite dame. » lui soufflât-il comme simple mise en garde, aussi malicieux et innocent que puisse l’être un enfant malgré le peu de distance qui les séparé. Ce redressant, il regarda autour de lui. Un séjour tout frais payé dans un château, ça ne se refuser pas et il l’avait gagné à la force de ses mains et au prix de quelques blessures. Il retourna à la reine. Il ne se demander pas pourquoi cette femme avait organisé un tournoi pour sa fille alors que celle-ci semblait répugner par la violence. Cette femme semblait simplement faire ce qu’elle voulait, sans ce soucié du désir réel de sa fille. Cela lui était égale, il ne voulait pas de princesse, surtout si c’était pour devenir roi et s’encombré d’une couronne. « Je ne veux pas de votre fille madame, je ne puis pas séduire quand on ne veut pas de moi. » Il n’était pas à l’origine un très grand charmeur, d’une certaine façon où sa façon d’être plaisait ou elle rebuter. On ne le verrait certainement jamais faire la cour à qui que ce soit avec de belle phrases et de petites attentions toutes aussi vide de sens et loin d’être sincère. Certaine femme était plus sensible que d’autre à son charme naturel, il ce suffisait de ce peu. Pour être honnête il n’avait jamais eu à séduire pour avoir ce qu’il voulait ce qui semblait être la preuve sur la quel il s’appuyait. Son regard glissa doucement sur le corps de sa majesté. Il ne se gêner pas ni du lieu, ni de la personne pour ce faire. Il sourit à nouveau, mais cette fois bien différemment. Il savait au contraire quand il suscité l’intérêt, mais ne le dirait pas, préfèrent en sourire en laissant son regard le sous-entendre pour lui. « De plus je ne suis pas un homme désirant me marier, j’ai peur de vous décevoir vous et le roi. » Zéleph ne refuserait pourtant pas l’invitation, il était vrais qu’il était venu en sachant que si il gagnait la fête serrait fini, d’une certaine façon il avait peut être détruit le rêve de l’un de ses adversaires d’aimer la princesse. Il soupira en grimacent, quelque une de ses cotes étaient douloureuses et ses blessures saigner encore. « Mais je ferais de mon mieux, si votre fille accepte de me voir. » Simplement il trouvait cela injuste, si au bout du compte elle l’apprécier et qu’il parte malgré tout par ce que lui depuis le début ne voulait épouser personne. Zéleph se fichait de faire souffrir les autres, mais lors ce qu’il était question de cœur il ne pouvait s’empêcher d’être soudain plein de compassion, il avait tellement souffert autre fois. Des amours perdu qui l’avait détruit. Il ne souhaiter cette souffrance à personne et ne voulait pas en être la cause pour une âme encore si jeune.

Après cette entrevue avec la reine il fut conduit à ses nouveaux appartements. Il suivait sans un mot, posant son regard ici est là sans réellement faire attention à ce qu’il regarder. Il était troubler plus qu’il ne voulait ce l’avouer. Cette femme, lors ce qu’il avait était si proche, lors ce qu’elle l’avait touché, il avait était électriser. Son parfum avait eu l’effet d’un ouragan, le dévastant, l’enivrant. Déstabiliser, il suivait comme un automate la servante qui l’emmener à sa chambre. En marchant il demanda à ce qu’on le conduise dans la salle des bains si cela était possible. Il n’eut aucune réponse, mais la direction changea alors soudain. Ce genre de château devait certainement avoir des bains exceptionnels et il en avait grand besoin après ses combats. On lui avait proposé de voir des médecins pour ses blessures, mais il avait refusé, il n’aimait pas qu’on le touche, il c’était toujours très bien débrouiller seul. Une fois dans la salle d’eau il fut tout de suite enchanter par l’air humide et chaud, une atmosphère propice aux plaisirs et à la relaxation. Retirant le peu de tissus qui n’avait pas encore était arracher, il entra dans l’eau. Le bassin était grand, il se demanda même si cet endroit n’était pas simplement des sources chaudes naturelles, intégré à la construction du château. C’était plutôt intelligent comme idée. S’asseyant là, il soupira de plaisir et de soulagement ses muscles ce détendant enfin. Doucement il nettoya sa peau avec le savon trouvé. Ses membres lui faisaient mal, sur toute son omoplate transpercée par une dague pendant le combat. Zéleph soupira, ce n’était pas grave, il s’en remettrait. Posant sa tête sur le rebord du bain il ferma les yeux. Peut-être que ce petit séjour serrait plus agréable qu’il ne l’eut pensé. A cela près qu’il ne désirait réellement pas forcer cette jeune fille à vouloir de lui. Ses parents étaient près à choisir pour elle, et il ne trouvait pas ça sain, surtout quand c’était lui le prétendant. C’était risible. De plus elle n’était pas son type, encore trop jeune, incertaine, certainement pas sortie de l’âge innocent. Il était une brute, vivant de sang et de vin. Un pirate, un barbare, pour beaucoup un monstre, une bête, qu’importe quel nom on lui donner les fait était là. Perdre son temps à croire qu’il pourrait épouser une femme, qui plus est une petite princesse encore bercer par ses illusions de jeunesse, c’était une comédie digne des meilleures opéras.

Soudain la porte s’ouvrit, il sursauta ne s’attendant pas à ce que l’on entre pendant qu’il prenait son bain. Il regarda les yeux rond le servant qui lui apporté du vin et du raisin. Il sortit de la même façon sans un mot. Zéleph resta hésitant un moment en fixant la porte avant d‘en rire. On rentré ici comme dans un moulin sans même prévenir ! Son regard se posa sur le plateau en argent. C’était peut-être le quotidien des gens aisé ici. Il ne refusait pas être si bien lotie, mais n’en ferait tout de même pas son future. Attrapent le verre et la bouteille il s’en servit un peu avant de se remettre contre les pierres du bain pour siroté sa boisson comme il se devait. Il ne savait pas ce qui l’attendait pour la suite, mais ce qui était certain c’était que vue son attachement à qui que ce soit ici, si cela devait commencer à l’agacer il ne se gênerait pas pour claquer la porte, il avait des choses affaires, des maisons à piller, des gens à assassiner, des femmes à cajoler, et tout un programme qui lui demander assez de temps. En attendant il n’avait pas vue le deuxième verre sur le plateau, et il se mit à somnoler un peut en se laissant porté par la chaleur du lieu. Sans l’avoir réellement voulu, il repensa à la reine. Ses yeux vert l’avait hypnotisé, ses délicieuses courbes, sa taille fine, ses jambes, sa bouche, son parfum, cette femme avait un charme qui dépasser l’entendement. Il envié le roi, mais imaginer qu’une femme si heureuse en mariage devait avoir choisi un mari a sa hauteur. La coutume de ce royaume en aller ainsi, et c’était bien pour cette raison quand aillant changer les règles, cette année la famille royale n’avait certainement pas le prétendant souhaité.

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Mitsu
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Lun 13 Mai 2013, 14:04

Un petit sourire se dessina sur les lèvres de Mitsuko une fois qu'elle fut sûre qu'il avait bien quitté la pièce. Bien, à présent, elle allait passer à une vitesse un peu plus soutenue. Au moins, il avait raison sur un point : il n'avait jamais voulu se marier à la base et peut-être qu'il aurait dû resté libre comme l'air car, qu'il l'ait oublié ou non, il était et resterait à elle à présent. Elle ferma les yeux un instant, cherchant dans le rêve où il se trouvait. Les bains, parfait. Sa tenue changea alors totalement pour un peignoir d'une finesse incomparable, le tissu noir très loin d'être opaque révélant sans qu'elle n'en soit complexée le moins du monde les formes de son corps. Quiconque aurait posé les yeux sur elle aurait deviné ses parties intimes, imaginant le reste, sans aucun doute. Aussi, le décor changea et elle se retrouva de suite devant la porte des bains, l'ouvrant délicatement, la fumée produite par l'eau chaude la détendant de suite. Elle aimait tellement cette ambiance, sachant parfaitement que son époux était dans son plus simple appareil, profitant de l'eau et des douceurs que le serviteur lui avait amené. Elle avança donc dans la pièce, ne le regardant pas, comme si elle ne l'avait nullement vu. Retirant doucement la pince qui maintenait sa chevelure,elle la laissa tomber au sol avant de porter ses mains à ses épaules, attrapant le tissu si fin de son habit pour le faire glisser sur son corps. Sa peau en frissonna puis, elle sembla tout à coup prendre conscience qu'elle n'était pas seule. S'arrêtant un instant de respirer, elle tourna d'abord les yeux puis la tête vers l'homme qui était dans l'eau. Toute femme sensée se serait empêchée de se rhabiller, articulant des paroles d'excuses, gênée, mais elle ne fit qu'esquisser un sourire. Se dirigeant vers l'eau, elle y entra, marchant dans cette dernière silencieusement avant de s'arrêter à quelques centimètres de lui, articulant sensuellement : « Si vous ne voulez pas de ma fille, peut-être seriez-vous plus disposé à me vouloir moi? ». Ses mains se portèrent à ses seins qu'elle toucha devant lui, avec volupté, son regard félin posé sur l'homme. Elle descendit doucement ses mains le long de son corps, frôlant son ventre, ses hanches avant de les faire disparaître dans l'eau. « Ne suis-je donc pas à votre goût? ». Elle finit par le toucher, rapprochant son corps du sien, l'enjambant pour se retrouver totalement collée à lui, ses mains sur ses épaules, son buste contre son torse. « Si vous saviez comme je vous veux... ». Elle s'approcha doucement de son oreille, lui mordillant le lobe avant de rire doucement, lui soufflant alors : « C'est vous qui devriez faire attention mon bon monsieur... ». Une pause. « car vous êtes en train de fantasmer dans votre bain, seul... ». A peine avait-elle dit cela qu'elle disparut, ses effets personnels avec. Zéleph avait-il juste rêvé, s'endormant quelques secondes? Fantasmé? La chaleur lui était-elle montée à la tête? Son imagination avait-elle trop imagée ce qu'il désirait? Comment savoir? Surtout que les domestiques retiendraient sa présence dans la salle de réception, son époux étant revenu vers elle après avoir parlé à leur fille.

« Je suis désolé de t'avoir laissé seule avec cet homme. J'ai réussi à convaincre Rose de lui accorder audience, lui expliquant que même si elle n'est pas friande des combats, il peut s'avérer que celui-ci possède d'autres qualités. ». Dans sa robe rouge, la même que lors du combat, la reine répondit : « Tu as bien fait. Je vais de ce pas aller dans mes appartements pour le recevoir comme il se doit. ». « Bien. J'ai envoyé Rose aux bains afin qu'elle puisse se détendre et se remettre de ses émotions. Je vais moi-même aller me préparer à interroger cet homme sur ses compétences guerrières et sur son rapport avec les femmes en général... quoi que, peut-être te laisserai-je cela, il sera peut-être plus à même de se confier avec toi, ne craignant sans aucun doute pas ton courroux. ». Elle rit. « Oui, il est vrai que je ne fais guère peur. Je prendrais donc ses mensurations pour lui faire faire quelques vêtements le temps de son séjour et me renseignerai sur ses goûts. ». La jeune femme tourna le visage vers l'une des domestiques qui nettoyaient la marre de sang. « Pouvez-vous faire porté du thé et des biscuits dans mon salon s'il vous plait? N'oubliez pas de frapper avant d'entrer, je ne veux pas que le pauvre homme nous pensent irrespectueux. ». Elle sourit puis se dirigea vers ses appartements. L'histoire voulait que le roi et la reine ne partagent pas leur habitation, une chambre spéciale leur étant réservée pour leurs nuits d'amour, le reste du temps chacun vivant séparément. Mitsuko s'assit donc à un bureau, attendant que Zéleph vienne la voir.

Pendant ce temps, Rosa ouvrit la porte des bains, un mouvement qui produisit un bruit non négligeable. Elle était encore en colère mais devait avouer que son père avait raison. Ce n'était pas parce que son prétendant était un combattant qu'ils ne pouvaient avoir de points communs. Après tout, son père était également un guerrier, un noble certes, avec une bonne éducation, mais un guerrier quand même. Peut-être que cet homme avait quelque chose de bon en lui, qu'il aimait la nature ou qu'il ne tuait jamais sans raison. Elle l'espérait. Quelque part, elle voulait se marier, rêvant d'un homme qui saurait être bon avec elle, qui saurait la comprendre et qui serait prêt à tout pour elle, à la défendre, à se plier à certaines de ses exigences. Quelque part, elle était sans doute encore trop innocente pour envisager le plan charnel et puis, elle avait honte de son corps, un peu carré malgré les traits doux de son visage. Elle n'avait pas beaucoup de poitrine et n'avait jamais suscité beaucoup de regards. Commençant à se déshabiller, elle remarqua bien vite qu'elle n'était pas seule, tournant son regard vers Zéleph en sursautant, soudainement terriblement confuse. « Oh je... je ne savais pas que vous étiez là... ». Ses yeux se plantèrent sur lui, rougissant instantanément à la vue de son corps. « Je... ». Les mains cramponnées sur le haut de son vêtement, qu'elle avait déboutonné jusqu'à son nombril, afin qu'il ne voit rien, elle baissa les yeux, essayant de se reprendre. « Je... je suis désolée pour tout à l'heure. Ce n'était en rien respectueux de ma part. Aussi, j'accepte de discuter avec vous... euh.. mais... dans un autre endroit... Je vais sortir en attendant que vous ayez fini... je ne voulais pas... ».
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Lun 13 Mai 2013, 19:34

Cette situation était embarrassante. Il venait de fantasmer sur la mère et c’était la fille qui apparaissait. Zéleph ce refusa à y penser d’avantage. Il devait ce raisonner et oublier ses désirs, ça ne lui apporterai que des problèmes et il n’avait nullement envie de finir pendu ce soir. « Restez, ce n’est pas grave. » pourquoi ? Il ne savait pas réellement ce qui le pousser, mais cette gêne n’avait pas lieu d’être et il voulait que les choses soit clair. Enfin, pour la gêne, tout était relatif en vue de la situation. Le réprouvé ce redressa dans son bain et attrapa à bout de bras une serviette qu’il plongea dans l’eau chaude pour cacher ses hanches. « Le bain est grand, rien nous empêches de le partager. » dit-il gentiment. La pudeur n’était pas une de ses qualités et puis il était souvent allé dans des bains publique mixte, cela se faisait chez lui. Le tout était détester couvert et chacun de son côté. « Je ne mange personne vous savez. » sourit-il, voulant plaisanter pour la détendre. « Si je vous ai fait peur tout à l’heur je ne pourrais m’en défendre, j’aime me battre, c’est dans ma nature. » La sincérité faisait partit intégrante de son caractère. Ajouté à cela une certaine maladresse dans la communication et une brutalité non négligeable quand il s’agissait de se mouvoir. « Je ne veux pas que vous vous fassiez des illusions à mon sujet. Vos parents désire vous marié à un homme brave qui serra vous protéger. J’ai ces qualités, c’est certains, mais je ne sais pas m’occuper de moi, alors d’une femme… » C’était impossible, il n’en avait ni le temps, ni l’envie. Son cœur appartenait aux morts, on n’y pouvait rien, et sans amours, sans passions, il ne servait à rien de lui demander quelques efforts que ce soit. « Je vie de vices et d’immoralité, rien que ne pourrait vous plaire. » Un brigand, un voleur, un meurtrier, voilà ce qu’il était, un criminel de bas étages loin du prince dont l’innocente de la jeunesse pouvait rêver. Il n’avait de cœur que pour ses excès, assouvir ses désirs et ses instincts. Sortant du bassin en faisant attention à ce que sa serviette ne le quitte pas, il prit la bouteille de vin, puis passa près de la demoiselle. « Si je ne respecté pas tant votre innocence croyez bien que je ne vous laisserez pas le choix sur votre virginité, et une fois volé, je vous aurez quitté. » Après tout, c’était la seule chose qui semblait en valoir la peine, et bien qu’elle ne soit pas femme fatale, elle avait cette beauté fragile des premiers âges, subtile des premier âges, discret et intimidé, une délicatesse attendrissante. Oui il l’aurait bien croqué son agneaux, loup affamer par le bout de viande dont il avait rêvé, mais dans toute son immoralité Zéleph n’était ni inconscient, ni insensible et savait encore ce contrôler. « Seulement vous semblez réellement vouloir aimer et je ne désire pas vous dégouté, il n’y a rien de plus beau que le véritable amour. » Il le savait. Il avait aimé, aimer à en crevé. Seulement son amour l’avait quitté, il n’avait pu protéger ce qu’il avait et le voilà envoler. Cela le hantait et il se noyait dans les plaisir tous aussi éphémères les uns que les autres, dans l’espoir de se sentir vivre à nouveau. Tout cela était beaucoup trop douloureux pour imaginer pouvoir aimer autant à nouveau, et l’envie était loin d’être au rendez-vous. Simplement il comprenait qu’on veuille vivre ce bonheur, y gouté au moins, bien que la naïveté de la jeune fille ne lui ferait certainement pas comprendre, que pour peu de bonheur elle souffrirait beaucoup. « Vous avez tout à offrir, moi j’ai déjà donné, mais je n’ai aucune crainte. Vous ne serez pas amoureuse de moi avant la fin du temps que vous on donner vos parents. » Il en était certain, personne n’était assez fou pour lui accorder tant d’importance, et certainement pas une jeune fille de cette âge si bien éduquer, loin d’aimer la brutalité dont il était fait. Offrant un petit sourire a la princesse, il quitta la pièce, prenant au passage quelques gorger de vin, à la bouteille, certainement loin des manières propre et distingué qu’on devait avoir par ici. Il en rit doucement, prenant le couloir qui menait à sa chambre lors ce qu’il croisa des servantes choqué par sa tenue, légère. Il leur offrit quelques sourires qu’il savait sans équivoques. Quitte à profiter du séjour autant planter ses crocs là où il ne risquer pas de le regretter. Son charmes opéré au moins sur celles-ci, rougissent à son approcher, et ce dérobant lors ce qu’il était trop près. Cela l’amuser, mais il n’avait pas l’intention de se faire jeter à la porte tout de suite, flirté en plein jour avec les domestique ne ferait qu’attisé la colère du roi et de la reine, il attendait le soir, puisqu’il était « libre ».

Ses pas le menèrent devant la porte qu’il pensait être celle de ses appartements, il l’ouvrit sans hésitation. Lors ce qu’il fut dans le petit salon, il imagina que c’était chez lui, du moins pour le temps d’une semaine. Il posa sa bouteille au trois quart vide sur une table quelconque. La pièce était richement décorée, dans un luxe élégant qu’il ne supportait pourtant pas, malgré la finesse du décor. Jusqu’au papier peint lui était désagréable, mais il passait outre allant dans la chambre, il ouvrit le placard. Il fouilla un peut, sortant de la de quoi ce vêtir convenablement. Il ne trouva cependant pas réellement son bonheur. Une chemise, un pantalon, c’était au moins le minimum, seulement lors ce qu’il enfila les vêtements il se sentit légèrement à l’étroit, et pas seulement par ce qu’en générale il ne porté pas ce genre de chose, mais par ce qu’effectivement ces vêtements étaient fait pour quelqu’un de moins large et grand que lui. Il n’avait mis que la chemise en plus du caleçon et il n’arriver pas à en fermer les boutons sans devoir retenir sa respiration et les manches s’arrêter avant ses poignets. Il entendit alors la porte s’ouvrir et quand il leva les yeux pour les posé sur le roi, il comprit que tout ça avait une explication. Zéleph se mit à rire de cette situation qui avait au moins l’avantage d’être comique. « Je crois que je me suis trompé de porte. » retirant la chemise, pour se retrouver dans un sous vêtement qui appartenait donc au roi, il imagina que lui rendre aussi ceux-ci ne serait pas tellement nécessaire. « Je n’ai pas tellement le sens de l’orientation, j’espère que vous ne m’en voudrez pas trop d’avoir pris ce qui était à vous. » Il ne s’en excuser même pas, il n’avait pas cette habitude, et puis il n’était marquer nulle part à qui appartenait ces appartements alors il ne se penser pas en tort, et même si il l’avait était-il s’en serrait soucier comme de sa première colère. Il aller certainement être jeter de ce lieu, mais ça aurait au moins eu le don de l’amuser, et il ne pensait plu pouvoir ce trompé de chambre après cela. Il avait fouiller dans les affaires du roi, mais il n’y avait pas de drame, cela aurait était bien plus drôle si il c’était vautré sur le lit, mais ce lit d’apparence douiller n’avait pas l’air si agréable que cela. Sortant de la chambre il passa à côté du roi, puis reprit sa bouteille de vin. Étrangement c’est en étant si près du roi qu’il remarqua à quel point sa fille lui ressembler, bien plus qu’à la reine. Ce détaille n’avait aucune importance au fond, juste une simple constatation parmi tant d’autre.
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Mitsu
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Mitsu
Lun 13 Mai 2013, 20:30

Le roi resta un instant sans rien dire et finit par éclater d'un rire grave, un peu moqueur, certes, mais réellement amusé. « Eh bien mon jeune ami, si j'avais été à votre place à l'époque, les parents d'Elysabeth m'auraient déjà chassé à coup de balai. Enfin, heureusement pour moi, son père et moi faisions exactement la même taille. ». Il sourit, se dirigeant vers l'un de ses placards pour en sortir une bouteille de whisky. « Heureusement que vous n'êtes pas entré dans les appartements de ma femme. ». Il rit de nouveau même s'il était impossible de savoir s'il disait cela pour plaisanter ou parce qu'il l'aurait tué si cela avait été le cas. Le roi le regarda un instant, jugeant la force du prétendant de sa fille en regardant son corps. Il ne semblait pas en éprouver la moindre jalousie, sachant faire la part des choses. Se servant un verre, il fit de même pour Zéleph, continuant. « Vous savez, même si je parais encore vaillant, je suis malade. J'ai dû me battre pour ma femme contre un sorcier qui avait comme ambition de me l'arracher, un homme très déterminé du prénom d'Haku. J'ai réussi à le vaincre mais sa magie noire m'a condamné. Je ne sais pas combien de temps il me reste mais, petit à petit, la maladie me ronge. ». Il remonta la manche de son haut, montrant à son interlocuteur de nombreuses lignes noires parcourant son bras, lignes qui, à n'en point douter, s'étendaient sur tout son corps. « De ce fait, la reine se retrouvera bientôt seule avec notre fille. ». Il soupira. « Je sais, je devrais songer à trouver un homme qui pourra rester aux côtés de ma femme une fois que la vie m'aura quitté. ». Son regard se faisait plus meurtrier, agacé. « Seulement, cette idée m'insupporte. Rien que de savoir qu'un autre que moi pourrait la toucher... ». Pourtant, cela faisait bien longtemps qu'il n'était plus capable d'un quelconque acte charnel à cause de cette maladie. Seulement, il n'allait pas l'avouer, personne ne le savait et sa femme avait fait honneur à son mariage, restant à ses côtés malgré tout, ne cherchant pas d'amants. Oh, peut-être l'avait-elle fait, peut-être qu'elle avait su se montrer discrète, mais il préférait lui faire confiance, l'image de son corps sous celui d'un autre lui étant pénible, très pénible. « Alors j'aimerai au moins trouver un homme capable de prendre soin de ma fille, un homme qui veillerait sur ces deux femmes si chères à mon cœur. ». Il sourit. « Vous savez, Elysabeth m'a toujours été fidèle, je le suppose. Mais il n'en fut pas de même pour moi. ». Une révélation qui pourrait faire beaucoup de dégât si cet homme en parlait. « Je ne vous dis pas cela pour que vous me jugiez mais pour vous faire comprendre que si ma fille consent à vous épouser, votre mariage ne vous empêchera en rien de... hum... vaquer à vos occupations. Ma femme a toujours été froide charnellement, ne montrant que très peu d'intérêt à la chose. Parfois, je me dis qu'elle m'a choisi par dépit, parce qu'elle devait se marier et que sa raison lui contait que j'étais le meilleur parti. Je sais bien que je ne suis pas des plus attirants mais j'avais justement besoin de voir le désir dans les yeux d'une femme. Or, le sien ne s'est jamais manifesté. C'est sans doute triste, n'est ce pas? ». Il but son verre d'une traite. « Nous avons besoin d'un homme qui ferait peur à nos ennemis. Je serai tenté de vous demander de faire croire à la population que vous vous êtes marié à ma fille sans que cela ne soit effectif, en attendant qu'elle trouve un homme qu'elle aimera, mais je ne veux pas troubler votre moralité. Je sais bien que lorsque je ne serai plus là, les rois et reines des royaumes voisins essaieront de nous attaquer. Elysabeth est assez intelligente et raisonnable pour régner seule sur notre royaume, mais certainement pas assez forte pour guider notre armée. Alors que vous... ». Il le regarda de nouveau, semblant pensif. « Vous savez, je vous ai regardé combattre, j'ai vu la puissance sommeillant en vous, votre charisme, et rarement il m'a été donné de voir pareil spectacle. Ma femme en était subjuguée, ma fille en tremblait et les serviteurs n'osaient en rien intervenir pour que les règles soient respectées. ». Il s'appuya sur la table. « Vous ne semblez pas vouloir rester, aimant votre liberté. Cependant, vous serez tout aussi libre si vous acceptez, ma femme gouvernant jusqu'à sa mort. Et, d'ici là, Rose aura sans doute trouvé l'homme qui lui convient. ». Il finit par se redresser, clôturant cette entre-vue où il ne lui avait posé aucune véritable question. « Bien, je ne doute pas de vos compétences guerrières. Vous allez vous rendre à présent chez ma femme qui prendra vos mensurations, n'en soyez pas étonné. Mais, avant, j'aimerai autant que vous vous habillez. Quant au caleçon, vous pouvez le garder. ». Il sourit.

L'on toqua à la porte des appartements du roi et après que celui-ci ait autorisé la venue de la personne, ce fut Rose qui apparut. Voyant que Zéleph était présent, toujours peu vêtu, elle en rougit de nouveau. Pour tout avouer, il l'avait touché dans les bains, un peu bousculé certes mais son cœur en avait battu la chamade, surtout lorsqu'il s'était approché d'elle. Baissant les yeux, un peu honteuse, elle resta silencieuse. « Hé bien, ma fille, parle... ». « C'est que... je préférerai attendre qu'il... enfin... ». Le roi sourit, raccompagnant le jeune homme à la sortie. « Excusez la, elle n'a pas l'habitude de voir des hommes si peu vêtus. Nous nous verrons sans doute plus tard. ». Il referma la porte, laissant Zéleph seul dans le couloir.

Pendant ce temps, Mitsuko avait entrepris de se changer, lasse d'attendre. Seulement, sans savoir comment – enfin si mais ça, ça devait rester secret – l'une des mèches de ses cheveux s'était enroulés dans l'un des boutons de sa robe, bouton situé au milieu du dos et, bouton qu'elle ne pouvait pas atteindre. Obligée de garder la tête légèrement penchée en arrière, elle se trouvait devant la glace du salon, essayant d'atteindre ce qui lui semblait une cause perdue. Ayant détaché les attaches du dessus, son dos était à moitié découvert et elle rageait de la situation. Lorsqu'elle entendit la porte s'ouvrir, elle prit un air contrarié, ne regardant pourtant pas la personne qui venait d'entrer. « Marta, je vous avais dit de frapper pour ne pas gêner le prétendant de ma fille s'il était présent dans la pièce à ce moment là. Déjà qu'il n'a pas envi de rester, si en plus les domestiques rentrent dans les pièces comme dans un moulin, cela ne fera en aucun cas naître davantage son désir. ». Elle fit une pause avant de continuer. « Enfin, puisqu'il n'est pas là, ce n'est pas grave, mais veuillez faire attention la prochaine fois. En plus de cela, votre présence tombe bien, je suis coincée. Auriez vous l'obligeance de m'aider? Je n'arrive pas à atteindre ce maudit bouton et s'il arrive je me retrouverai dans une fâcheuse position... ».
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Lun 13 Mai 2013, 22:26

Devant la porte du roi le réprouvé resta sans voix. Ca faisait beaucoup d’informations en trop peu de minute. Mourant, il était mourant et lui avouer cela ainsi, dans une confidence qui ne devait certainement pas être révéler alors même qu’il était un inconnue. Il pourrait très bien être envoyé par un des royaumes voisins pour profiter de la situation. Ou le roi n’avait vraiment plu le temps et ne voulait pas en perdre, où il était inconscient, et Zéleph opta pour un mélange des deux. Cet homme n’était pas normal, il venait pratiquement de lui vendre sa fille et sa femme. Il n’aurait jamais crue qu’il inspiré autant confiances aux nobles, il aurait eu être du si frotter plus tôt dans sa vie. Il serrait peut être devenue riche plus vite qu’en pillant leurs maisons. De plus lui avouer ses infidélités et l’insisté a en faire de même si il en avait envie, c’était incroyablement déplacer. Pour être honnête dans sa position il aurait plutôt fait comprendre qu’il était près à saigner celui qui oserait regarder une autre femme que sa fille. Il lui avait aussi clairement avoué que lui et sa femme ne c’était jamais lier, sur le plan charnel en tout cas. C’était plus que triste, pour lui c’était révoltant. Etre un homme marier a une si belle créature et ne jamais la touché ? N’était-ce pas un crime ? Ça devrait l’être. La femme qui l’avait touché et dévoré des yeux était frigide ? Non, impensable. Elle était bien trop sûre d’elle au contact d’un homme pour ne jamais avoir pratiqué la chose. Zéleph pouvait être crédule sur beaucoup de sujet, mais pas celui-là. Il soupira, dans quoi c’était-il mit encore ? Regardant sa bouteille qu’il avait toujours dans la main et le verre vide qu’il n’avait pu rendre au roi, il se dirigea vers la seconde porte du corridor, c’était surement là ses appartements. Les couleurs étaient différente dans ces lieux, mais la décoration était à peu près la même, meubles et tableaux de grande fortune. Posant ses objets inutiles, puisque vide, il trouva la chambre après être tombé sur la salle d’eau, on ne gagner pas à tous les coups. Simplement il n’y avait pas de vêtement dans cette chambre, elle était vide. Personne ne devait jamais l’utilisé, la chambre était pourtant clairement plus grande que celle du roi et moins … masculine. Cela ressemblait clairement a une chambre nuptial et il réalisa qu’il loger peut être bien dans ce qui devait être normalement le terrain de jeu du couple royal. Il fut intérieurement soulager de savoir que les draps n’avait jamais étaient défait. Il aurait était gênant d’imaginer que cette chambre avait était retourné mainte et mainte fois par le couple, quoi que cela l’aurait peut-être aussi amusé. Les joies du mariage. Ne trouvant qu’une vague robe de chambre, il l’enfila et sortit dans le couloir pour faire face à la troisième porte.

Entrant sans pensé à frapper, il le réalisa qu’une fois qu’il entendit la reine. Il critiquer les autres, mais faisait bien les même. Fermant derrière lui, son regard se posa sur la dame. Zéleph sourit trouvant la vue tout à fait à son gout. Il comprenait tout à fait l’urgence de la situation, mais ne pouvait s‘empêcher d’en profiter. Une femme en détresse crier à l’aide et lui fixer son bassin avec un sourire satisfait. Non, une femme si attirante ne pouvait pas gâcher ça et s’amuser à frustré son époux, c’était d’une cruauté sans pareille. S’approchant doucement d’elle, il finit par analysé le problème, et défit doucement le bouton en retirant les cheveux de la reine tout en se penchant dans son cou. « Trop tard. » Lui susurrât-il au creux de l’oreille. Son parfum l’enivra, il se sentait vibré si près d'elle, il était troublé de le constater n'étant jamais si sensible aux essences d'habitude, il décida alors de l'ignoré. Il leva les yeux vers le miroir et croisa son regard, lui offrant un sourire narquois. « Et mon nom n’est pas Marta, mais Shizuo. » ce reculant en laissant échapper un ricanement qui se voulait faussement discret, il lâcha la prise qu’il avait sur la robe savant qu’elle tomberait si elle ne la retenait pas, bien qu’ayant aucune doute sur ce fait. Il réalisa qu’elle était la première à qui il disait son nom, aucun avant ne lui avait demandé. Réellement ces gens étaient étrange, et le roi qui sans même le connaitre lui avait dévoilé tous ses secret de famille. Ce retournant dans la pièce, il l’observa. Ses yeux tombèrent sur un pot à biscuit, il l’ouvrit sans en demander la moindre permission, mais quand il regarda de dans il était vide, ne laissant voir que quelque miette laisser pour compte. Il fit la moue en remettant le couvercle en place. « J’ai parlé à votre fille et votre époux. Votre fille est charmante bien qu’un peut... » Il fit une pose en cherchant le mot adéquat pour ne pas ce montré désobligent. « Inexpérimenté. Sa fragilité m’attendrie, mais elle ne supporterait pas un mari tel que moi, et moi je ne supporterais pas de vivre ici. » Il attrapa une figurine en porcelaine représentant deux amant étroitement enlacer, et il grimaça trouvant ça de mauvais gout, avant de le remettre là où il l’avait trouvé. « Le roi semble déjà me voir au bras de votre fille. » ce tournant vers elle, il se demanda une chose. De qui était la princesse si elle n’était pas la fille du couple royale ? Si la reine avait était enceinte, mais que le roi et elle n’avait jamais consumé le mariage cela voulait dire que la demoiselle n’était pas la fille de son père, ou alors inverse, que la princesse n’était pas la fille de sa mère. Cela lui embrouilla l’esprit un certain temps, et il chercha à le comprendre, mais il se souvenait très bien du roi lui dire que jamais sa femme ne l’avait désiré. Bien sûr on pouvait imaginer qu’ils aient peut coucher sans cette passion, mais cela l’aurait surprit. « Il semblerait que je sois le candidat idéal, mais très sincèrement j’ai n’ai plu l’âge d’aimer une enfant, aussi mignonne soit-elle. » Après tout c’était une gamine, il était un homme, qui croirait un tel mensonge, puisque le désir du roi était encore de faire croire à cette mascarade, et puis il était prêt à devenir chancelier si cela devait réellement sauver quelqu’un, mais mentir sur un mariage, certainement pas. Il y avait certaine choses pour les quel il avait du respect. Il haussa les épaules, de toute façon ça n’avait aucune importance. Il n’épouserait personne et d’ici une semaine il aurait quitté ce château après avoir bien profité des boissons et du buffet. Le luxe il voulait bien y gouté, mais nullement si oublier. Retirant son peignoir, restant dans sa plus simple tenu, il ce gratta négligemment le torse, trouvant l’air frais tout de même. « Il parait que vous vouliez mes mensurations. »
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Mar 14 Mai 2013, 00:00

Surprise, la jeune femme finit tout de même par sourire, ses mains retenant sa robe. « Je trouvais pourtant que Marta vous allait à ravir. ». La situation n'était guère amusante, surtout après qu'il ait été aussi proche d'elle, la faisant frissonner. Elle le désirait mais elle préférait sans cacher, c'était bien plus raisonnable et, surtout, c'était le plan pour le moment. Elle le connaissait tellement bien et elle savait que si elle se donnait à lui sans la moindre résistance, sans lui avoir fait tourner la tête avant, il passerait vite à autre chose. Seulement, cela aurait sans doute été valable dans la réalité. Le monde du rêve était tout autre, surtout celui de la porte des songes où elle pouvait décupler son plaisir tant qu'il ne se rendait pas compte qu'il pouvait à son tour tout contrôler, effacer le château, effacer tout ce qui les entourait, sauf elle. Doucement, elle se dirigea vers le paravent se trouvant dans la pièce, disparaissant derrière celui-ci sans lui jeter un regard. Elle retira sa robe de cérémonie qu'elle posa sur le haut de l'objet qui servait à la cacher des regards indiscrets et enfila une robe noire, simple, dos nu. Pieds également nus, elle réapparut, se positionnant devant son miroir pour arranger ses cheveux qu'elle détacha. Puis, après un silence, elle se retourna vers lui, semblant enfin remarquer qu'il était à moitié nu. « C'est que, je pensais prendre vos mesures par dessus vos vêtements... ». Elle sembla hésiter un instant, plongeant son regard dans le sien comme si elle souhaitait éviter de regarder son corps mai elle finit tout de même par s'avancer vers lui, s'arrêtant à quelques centimètres, l'une de ses mains avançant vers son bureau où elle prit le mètre ruban qu'elle avait prévu à cet effet. « Mais soit. Commençons. ». Se mettant à genoux, elle mesura la longueur de ses jambes, bien obligée de regarder ce qu'elle faisait pour le coup. Essayant de rester concentrée, elle commença à répondre à ce qu'il avait avancé un peu plus tôt. « Je pensais que les hommes aimaient justement ce qui n'était pas expérimenté. La fierté masculine de toujours vouloir apprendre les choses de la vie à celles qui n'y connaissent rien. Seriez-vous différent? Après tout, la virginité de certaines se vend à prix d'or dans certaines contrées. ». Elle enroula le mètre autour de ses cheville, de ses mollets, de son genoux, remontant pour entourer le haut de ses cuisses, sa respiration un peu plus intense, les yeux rivés vers les nombres. Une fois cela fait, elle fit une pause, notant les mesures dans un calepin. « Ne vous méprenez pas, je n'ai pas envi de jeter ma fille dans les bras de n'importe quel homme. Je pense que le désir ne se contrôle pas et qu'elle a le temps de le ressentir, tout comme le plaisir. Je suis juste étonnée. Le désir, l'amour, qui sait? Peut-être qu'après quelques jours à ses côtés, vous les ressentirez tout comme elle? Parfois, même si l'on ne désire pas aimer, la vie ne nous laisse pas le choix. ». Elle revint en face de lui, entourant le mètre autour de ses hanches, légèrement penchée sur lui pour lire la mesure. Elle remonta sur sa taille, étonnement attirée par son corps. Elle s'interrompit, posant le mètre ruban pour se servir un verre d'eau, se dirigeant vers la fenêtre pour l'ouvrir. La situation lui donnait chaud. « Et puis, j'ajouterai que mon mari est beaucoup plus vieux que moi. Cela n'a rien à voir avec la capacité à aimer. Enfin, aussi bien éduquée que j'ai été, j'adore particulièrement les jeux. ». Elle s'était avancée de nouveau, passant le mètre autour de son torse. Il était si imposant qu'elle avait dû presque se coller à lui pour réussir son entreprise. « C'est une sorte de pêcher, une passion, un vice que je m'accorde. Les combats, les muscles couverts de sueur, le regard de ces hommes, je dois avouer que... ». Elle finit par sourire, prenant la longueur de son buste, puis celle de ses bras. « Peu importe. Ma fille finira elle-même par éprouver du désir, qu'il paraisse chaste ou tout le contraire, que ce désir ne soit que pur fantasme ou qu'il puisse se réaliser. ». Elle entoura ses bras, frôlant son corps avec le bout de ses doigts depuis qu'elle avait commencé. « Je suis sûre que vous avez la capacité d'éveiller ses désirs. Et peu importe qu'elle vous veuille comme mari ou non, cela lui fera un apprentissage non négligeable, une première approche d'un homme, et pas des moindres. ». Elle se tourna de nouveau vers son bureau, notant les mesures dans son calepin avant de prendre la dernière. Elle s'approcha, croisant son regard pour la première fois depuis qu'elle avait commencé, se mordant la lèvre comme un réflexe qu'elle n'arrivait nullement à contenir. Elle resta un moment sans faire le moindre mouvement, si proche de lui qu'elle pouvait l'entendre respirer, qu'elle pouvait sentir son parfum, un parfum qui suffisait à embraser son corps. Elle passa délicatement le mètre ruban autour de son coup, comme une laisse qu'elle lui enfilait. Semblant totalement subjuguée, elle tira légèrement sur le mètre, murmurant simplement « Shizuo, vous... ».

Quelqu'un frappa à la porte à ce moment précis, moment où elle semblait si attirée par lui qu'elle s'apprêtait à cueillir ses lèvres, et peut-être plus. Son sang ne sembla faire qu'un tour et, prise au dépourvu, elle lui prit la main, l'entrainant derrière son paravent, lui chuchotant d'un ton autoritaire : « Ne bougez pas d'ici! ». Revenant vers le bureau, elle poussa dessous le peignoir de l'homme avec son pied, fermant son carnet de note. Elle finit par dire d'une voix forte, légèrement essoufflée : « Entrez. ». Marta ouvrit alors la porte, regardant la reine. « Je vous apporte du thé et des biscuits, comme vous me l'avez demandé. Le prétendant de votre fille n'est pas encore arrivé? ». « Non, mais il ne devrait plus tarder. Merci d'avoir frappé, cela n'aurait sans doute pas plu à notre hôte si vous étiez entré sans cette attention. ». C'était surtout qu'elle les aurait surpris dans une position peu conventionnelle. Bien sûr qu'il ne s'était rien passé mais un rien suffisait à lancer une rumeur. « Cet homme est séduisant, je pense qu'il finira par plaire à Rose. ». « Oui, je l'espère aussi. ». En réalité, non, elle ne l'espérait pas mais elle n'allait pas avouer qu'il avait une influence sur ses désirs à sa domestique. Et puis, elle pouvait se cacher derrière son prétendu désir de marier sa fille pour essayer d'oublier l'effet qu'il lui faisait. « Et s'il ne lui plait pas... je ne veux pas paraître mal polie mais vu l'état de votre époux, peut-être qu'il serait bon de songer à vous... ». « Oh Marta, voyons. Cet homme est venu ici pour ma fille, non pour moi. En plus de cela, il ne veut pas se marier. ». « Encore un qui vit pour le combat, incapable d'aimer une femme, ayant besoin de beaucoup de conquêtes pour se prouver à lui-même ses capacités à séduire. C'est pathétique! ». C'était une critique, une véritable critique. « Allons, tout le monde n'est pas fait pour rester auprès d'une personne durant toute son existence. D'un côté, je le comprend, peut-être attend-il simplement la bonne personne? Enfin, merci beaucoup pour ce plateau, je vous raconterai comment s'est déroulée notre entrevue si vous le souhaitez. De plus, ne le critiquez pas, s'il devient l'époux de ma fille et qu'il apprend vos mots, il pourrait vouloir se venger. ». Elle sourit puis la domestique sortit, souriant à son tour en murmurant dans sa moustache : « Ah les hommes! Ils nous perdront! ». Mitsuko rit, puis elle se dirigea vers sa porte, la fermant à clef délicatement, sans un bruit pour ne pas éveiller l'attention de la bonne qui ne devait pas être loin. Se retournant vers la pièce, elle dit simplement : « C'est bon, vous pouvez sortir. Excusez-moi mais vous êtes réellement peu vêtu et je ne voulais pas qu'elle se fasse des idées... ».
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Mar 14 Mai 2013, 01:15

Des idées ? C’était lui qui s’en faisait. Cacher derrière le paravent comme un paria, l’amant qu’on ne veut pas être découvert. Il avait traversé le château en serviette, croiser pas moins d’une vingtaine de personnes, qui cela surprendrait ? D’une certaine façon elle ne pouvait pas le savoir. Pourtant il avait excessivement chaud. La sentir l’effleuré de la sorte, si près, son souffle s’en était troubler et la fièvre était monté. Il avait même crue lire du désir dans le regard de la reine ce qui ne l’avait pas aidé à ce calmer. Il mettait ça sur le compte de ses songes érotiques. Après tout son inconscients lui avait joué des tours et bien qu’il prenait ça pour une traduction de ses désirs les plus puissants, il préférait garder cette effet pour lui. En attendant pour un roi qui disait ça femme frigide, ses réactions à son contactes et sa façon de parler était troublante. Il fallait qu’il se calme où il finirait par faire quelque chose de regrettable. Sortant de derrière le paravent il soupira. Dans quoi c’était encore mit, idiot comme il était. « J’aurais tout aussi bien pu remettre mon peignoir plutôt qu’effacer toute trace de mon passage. » C’était un peu exagérer, sur tout pour une femme qui n’avait rien à ce reproché, mais peut être qu’au contraire, elle culpabilisait de quelques mauvaises pensé ? Vue la tension qui avait plané dans la pièce pendant quelque seconde, il n’en doutait pas. « Vous savez si je ne veux pas me marier ça vaut aussi pour votre fille et pas que pour vous, ou n’importe quel autre femme. Ainsi comme je lui ai dit, je ne lui volerais pas son innocence, ces choses-là pour une femme ce donne par amour. » Il était certain qu’être le premier d’une jeune demoiselle était appréciable, mais il n’aimait pas se moquer de ce genre de chose. On pouvait le critiquer sur beaucoup de chose, trop en vérité, mais il respecté les femmes. Il était certainement victime de l’image pure et intimidante de sa mère. Quoi qu’il en soir il ne s’amuserait pas à cela. « Je préfère les femmes sur d’elles, qui n’ont pas froid aux yeux et ne me demande pas de les aimés. » C’était aussi simple que cela. Du plaisir pour le plaisir, assouvir ses péchés et ce retourné. Oui d’une certaine façon c’était lâche et égoïste, mais il n’était pas prêt à aimer à nouveau. Son cœur était toujours noirci par le deuil, briser, il en était à peine à ramasser les morceaux, alors l’amour ce serait pour plus tard, lors ce que ses regrets serrait effacer, c’est-à-dire jamais. « J’apprécie votre fille, et à son âge il n’y a que l’amour qui compte. Rien n’est pire qu’être déçu par son cœur. Sincèrement, si vous voulez protéger votre fille, renoncer à cette idée. » Il sourit soudain, mesquin. « Car si elle se donnait à moi, je ne refuserais pas. » Après tout il n’aurait rien fait d‘autre que d’accepter un cadeau, il en l’aurait ni voulu, ni séduit, ça ne serait qu’un service rendu et dans cette ophitique il ne voyait rien à se reprocher. « Donner ce n’est pas voler » ce défendit-il. Non dans ce cas il n’avait aucun scrupule.

Zéleph s’approcha du plateau qui avait était posé et en prit un gâteau pour le gouter. Le gout ressemblait a de la cannelle, ce n’était pas ce qu’il préférait, mais il commencer à avoir faim, et puis manger obliger son corps a ce concentré sur autre chose. « Votre mari m’a dit que vous n’étiez pas attiré par le plaisir charnel. » Il prit un second biscuit, comme si ce qu’il disait était une discussion anodine que chaque personne pouvait avoir entre elle. Le respect de l’intimité des autres, encore quelque chose qui lui faisait défaut. « Vous n’avez pas épousez votre mari par amour, vous ne le désiré même pas, alors qu’il est clair que vous n’êtes pas étrangère au plaisir. » Il en sourit en se servant du thé. Il était brulant, et il ce brula légèrement la langue, mais surtout il n’apprécia pas le gout fade de la boisson chaude. Décidément, il n’y avait que l’alcool pour satisfaire son palais. « Ce que vous aimait dans les combats c’est la sensualité dont vous en tiré. Un corps luisant de sueur, un regard brulant, des muscles tendus. Les femmes aimes les dominants, les mâles puissants. Hum, oui, les femmes qui préfèrent ces hommes-là aux poètes apprécier le poids d’un corps sur le sien, le souffle d’une bouche sur sa nuque, des mains rude sur les hanches. » Gobant à nouveau un biscuit, il se tourna vers elle en s’appuyant a la table, la joggent du regard. Il ne connaissait pas son histoire avec le roi, il ne savait pas pourquoi elle était si froide avec lui, mais il ne pouvait pas croire qu’elle soit si étrangère à la chaleur de deux corps s’enchainant. Peut-être était-elle resté fidèle, peut-être était-elle l’une de ces femmes qui ne faisait que rêvés ses folles aventures sans osé réalisés ses fantasmes. Lui, ça l’amuser. Il n’avait certainement pas le droit de parler de la sorte à la reine, mais au point où il en était, presque nue dans son salon, après avoir entendu le roi lui faire toutes les confidences sur leur mariage. Il était déjà rentré dans leur intimité, c’était trop tard. Il haussa les épaules, ce moquant presque d’elle, ou belle et bien pour finir. « Ou vous êtes une belle menteuse, ou alors une sacrée perverse. » cette fois il en rit tout à fait, puis ramassa son peignoir. « Cela n’as pas la moindre importance. » continuât-il, plus détacher. « Peut-être que si je n’avais pas autant apprécié le roi, je serais déjà en train de vous embrasser pour vérifier mes théories. Seulement, je n’aime pas prendre ce qui est déjà à un autre, surtout quand il ne le mérite pas. » Des principes très simple, après tout il n’aimerait pas qu’on lui prenne ce qui était à lui et le mariage était quelque chose qui avait de réel signification pour lui. Oh bien sur cela ne l‘avait pas empêché de coucher avec des femmes marier, mais il ne s’en ventait pas. Il se redressa près à partir. « Bon, puise que vous avez tout ce que vous vouliez de moi, je peux dès à présent retrouver votre fille. Elle désir me parler. » Lors ce qu’il l’avait croisé chez son père elle avait l’air toute retourner, mignonne. Oui d’une certaine façon cela lui plaisait, mais qui ne serait pas attendrie par de telle réactions ? Il voulait bien s’adonner à leur jeux, bien qu’il avait quelque chose de malsain a son sens, vue la tournure que prenait les choses.
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Mar 14 Mai 2013, 14:16

Contre la porte, la seule issue, elle le fixait d'un air mystérieux qui n'allait pas du tout avec les paroles qu'elle lui lança. « Donc, si je comprend bien, vous vous donneriez sans hésiter à n'importe quelle femme vous ouvrant ses bras? ». Elle sourit. « Pas étonnant que vous ne soyez en rien comblé, d'où la situation actuelle. ». Il ne devait pas comprendre mais elle se montrerait bientôt plus explicite. Elle avait attendu le bon moment, celui qui commencerait le processus de réveil. La porte des songes, quel monde fascinant, ne laissant aucune possibilité d'oubli quant aux rêves que les êtres faisaient en son sein. Il allait s'en souvenir au réveil, peu importe qu'il ait un violent mal de crâne dû à l'alcool qu'il avait ingurgité sans doute la veille, peu importe qu'il soit dans les bras d'une femme. Elle n'avait pas peur là dessus, bien que l'idée même qu'il puisse la tromper lui donnait des envies de meurtre. Elle était sa femme, celle qui faisait s'embraser son corps, celle qui le rendait fou, pour qui il avait sacrifié son temps, sa santé et qu'il avait fini par oublier pour se protéger. Alors, non, aucune autre ne pourrait la détrôner et, si tel était le cas, celle-ci embrasserait la mort bien vite. « Cependant, il est évident que ma fille finira par se donner à vous. Comment pourrait-il en être autrement? ». Elle fit une pause, restant contre la porte. « Son personnage est pourtant facile à cerner. Une petite princesse ne connaissant rien de la vie, aimant la paix et la nature, se retrouvant au contact d'un homme ne vivant que de vices et de combats. Le choc des cultures si l'on peut le dire ainsi. Seulement, ce monde inconnu l'attire, surtout que celui dont les mains sont si entachées de sang ne semble pas si terrible que cela, même plutôt agréable et qu'il est des plus séduisants. Un personnage idiot, naïf, tombant dans le piège à chaque regard langoureux de cet homme, un peu plus à chaque fois. Alors oui, elle finira pas se donner à vous, je n'en doute absolument pas. Vous avez déjà gagné d'avance. ». Elle s'avança doucement vers lui, ses yeux fixés dans les siens. « Mais est-ce réellement excitant? ». Elle sourit, semblant tout à coup bien plus maléfique, semblant détenir les clefs de sa passion. « Tout comme ce duel que vous avez mené plus tôt. Avez-vous ressenti la moindre excitation en blessant et massacrant ces hommes que vous saviez déjà tous plus faibles que vous? Allons, le désir ne nait que de ce qui est inaccessible, de ce qui demande un certain acharnement, des épreuves. Il n'y a que les lâches qui se complaisent dans les plaisirs faciles. Et je suppose que vous n'en êtes pas un, d'où, encore une fois, la situation dans laquelle nous nous trouvons. ». Mitsuko s'approcha encore, semblant dangereuse, ne lâchant pas son regard. Elle posa l'une de ses mains contre le côté gauche de son cou, la descendant lentement sur son torse. « Parlons de moi à présent. Une femme frigide, qui ne satisfait pas son mari mais qui, à votre contact, semble éprouver un désir qu'elle s'évertue à cacher, un désir que vous ressentez également. Mais il y a le roi, qui vous fait des confidences sur son état de santé, sur ses désirs, un roi qui, forcément, s'attire plus ou moins votre sympathie. Vous ne touchez pas à ce qui vous appartient pas, mais lorsque l'on vous donne, vous prenez. Quelle extraordinaire nuance. De ce fait, vous ne toucherez pas la reine, mais si elle se donne à vous, vous n'hésiterez pas. ». Elle sourit, remontant sa main. « D'où l'utilité de cette princesse naïve. Une femme telle que la reine ne s'obtient pas en lui faisant des courbettes et si vous la séduisez, alors elle refusera vos avances. Jusqu'à ce qu'il y ait quelque chose qui l'oblige à sortir de sa défense. Oh oui, si vous séduisez sa fille et que cette idiote mort à l'hameçon, vous ferez d'une pierre deux coups et, surtout, vous aurez ce que votre subconscient désir le plus : la mère. ». Elle posa sa main sur la joue de Zéleph. « Comprenez-vous enfin, Shizuo, où nous nous trouvons? ». Elle sourit, laissant quelques secondes de silence s'installer avant de le lâcher, la pièce changeant brusquement, faisant place aux bains. Ils se retrouvèrent dans la même position qui avait été la leur auparavant. Elle sur lui, le regardant avec des yeux qui ne trompaient pas sur son désir. Elle avança ses lèvres vers son oreille. « Entre nous, je pense que c'est vous le sacré pervers. Ne comprenez-vous pas que je ne suis que le reflet de vos désirs? Votre fantasme le plus inaccessible dans cette réalité où toutes les femmes tombent sous votre charme si facilement? ». Elle lui lécha le lobe, ses lèvres humides descendants dans son cou, y déposant des baisers, sa langue venant effleurer sa peau dans un danse sensuelle et chaude. Elle remonta doucement vers son oreille. « Nous sommes dans votre rêve et je ne suis que votre pure création, votre fantasme, celle qui arrive à éveiller vos désirs d'un seul regard parce que c'est ainsi que vous m'avez créé, que votre inconscient imagine la femme que vous désirerez toute votre vie, de qui vous ne vous lasserez jamais, avec qui vous aurez envi de recommencer, encore et encore, à jamais lier votre corps au sien. Ô oui j'aime les corps musclés, la sueur, les regards assassins, les mains rudes sur mes hanches, mais c'est vous qui m'avez faite ainsi, qui puis-je? ». Elle lui mordilla le lobe, ne semblant pas s'en lasser, sa poitrine caressant son torse à chaque fois qu'elle respirait, son souffle bien plus profond à cause du désir. « Vous voir vous battre m'excite au plus haut point, vous m'excitez tout entier et nous sommes dans votre rêve, il est normal que je ne vous oppose pas de grande résistance, surtout que... ». Elle refit le même geste, sans ses dents cette fois, englobant son lobe avec ses lèvres, le caressant avec sa langue « vous allez bientôt vous réveiller. Ne serait-il pas dommage de profiter de la situation? ». Elle lui attrapa la main, venant plonger celle-ci au creux de son entre jambe pour lui montrer à quel point elle était désireuse. « Voyez dans quel état je suis par votre faute? ». Elle vint replacer son visage en face du sien, liant ses lèvres aux siennes. « A présent, c'est à vous de prendre la décision : soit vous me prenez maintenant et je vous garantis que le plaisir que vous ressentirez sera le plus grand de votre existence, soit nous continuons à discuter de ma fille et de son mariage. Hum? ». Elle avança de nouveau sa bouche, ses mains sur ses épaules, embrassant la commissure de ses lèvres, descendant dans son cou, embrassant ses épaules, remontant. « Je ne suis là que pour vous satisfaire après tout et, d'ici quelques minutes, tout sera terminé. ». Puis, elle finit par le coup de grâce, amorçant en même temps le processus de réveil. « Prends-moi Zéleph... ». Le prénom, la véritable identité. Il se poserait des questions, commencerait à s'éveiller, progressivement, petit à petit. Et, dans tous les cas, il était piégé. S'il ne faisait rien, elle le hanterait et s'il lui faisait l'amour, elle le hanterait aussi tellement le plaisir aurait été intense. Et, s'il se perdait dans les bras d'une autre, celle-ci ferait bien pâle figure car c'est elle qu'il voudrait, elle qu'il chercherait, elle qu'il désirerait entendre jouir dans ses bras.
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Mar 14 Mai 2013, 17:44

Son cœur battait si fort dans sa poitrine qu’il lui sembla évidant qu’elle pouvait le percevoir. Ce trouble, cet effet qu’elle avait sur lui. Il était paralysé, hypnotiser par son corps contre le sien. Elle avait tout contrôle sur lui et c’était arriver si vite qu’il ne savait plus comment s’en défaire. Le voulait-il ? Aucune pensé cohérente ne pouvait lui venir, il avait perdu la notion des choses, aspiré par ce désir contre lequel il ne semblait plu pouvoir lutter. Rêve, ou réalité, il s’en fichait. Son regard dévisager les traits de la reine ou de n’importe qu’elle femme qu’elle puisse être. Il s’en mordit la joue, excité de sentir sous ses doigts la moiteur dont il était la cause. Il entrouvrit les lèvres pour dire quelque chose, mais ce ravisa, il ne servait à rien de penser. Il la fixer intensément, cherchant malgré tout quelques réponses, en silence pour ne pas briser le rêve si cela en était bien un, ou raté sa chance si ça n’en était pas un. Un feu lancinant était monté en lui et avait envahi tout son corps alors qu’elle jouer avec son oreille, si sensuelles qu’il aurait pu en gémir de plaisir. Il était si sensible à son contacte, c’était presque terrifiant de ressentir autant de plaisir a de si simple caresse. Pendant un instant il ferma les yeux semblant hésité une dernière fois. Sa respiration était troublée, son corps bouillait dans l’eau chaude. Il sentait son propre souffle contre le sien, son corps l’effleuré, et son parfum. Ce parfum lui monté à la tête et il perdit totalement pied. Ses yeux ce rouvrir alors qu’une de ses main ce poser rudement sur sa taille pour la coller brusquement à lui, lors ce que ce simple contacte ce fit, de leur deux poitrine l’une contre l’autre il eut l’impression que la foudre les avaient traversé. Tout était si intense, si violant. Son autre main glissa le long de son corps, effleurant au passage l’un de ses seins avant de prendre sa nuque en étau, entre douceur et brutalité, il la force a ce cambré contre lui pour venir capturer sa bouche. Le désir grondé en lui comme un orage. Il la plaqua contre le rebord du bain avec brutalité, ne se souciant pas de lui faire mal, il avait trop envie d’elle pour ce retenir et avait la sensation qu’il était inutile de s’en inquiéter. Il la voulait, la possédé, la prendre et qu’elle crie grâce en le suppliant de l’achever. Ses lèvres possessive et gourmande gouté sa bouche avec l’irrésistible envie de la dévoré, son corps ce collant durement contre le sien pour épouser parfaitement ses formes. Elle était faite pour lui. Ses agrippèrent ses cuisses sans ménagement à mesure que le baiser s’intensifier. Il l’attiré a lui, ne laissant aucune chance au vide pour les séparé. Il se l’accaparé jalousement, elle serrait a lui. Femme inaccessible et mystérieuse, son souffle chaud dans son oreille l’avait renversé. Un rêve, un mirage, a quelqu’un d’autre ou pour lui, il s’en ficher, elle n’était qu’une inconnue qui serrait à lui durant quelque minutes incandescente dont il voulait qu’elle se rappelle même dans le néant. Sa langue, fougueuse l’invité dans une voluptueuse danse, et au fond il ne lui laisser pas le choix. Plu rien autour n’exister a pas son corps contre le sien et sa langue rencontrant durement la sienne.

bom chicka wah wah:

L’orgasme. La délivrance dans un long gémissement, perdu au creux du cou de son amante. Une déferlante de plaisir, un puissant courant électrique qui le secoua avec délice, un ravissement de tous les sens. Suffocant, il s’effondra dans ses bras tout en la retenant contre lui, refusant de la laisser partir. Sa tête contre sa poitrine nue il ne c’était jamais sentit aussi vivant, tout son corps fébrile du tonnerre qui avait résonné en écho en lui, en elle. Ses muscles ne répondaient plus et sa tête lui tournait. Il s’abandonner, fermant les yeux pour se laisser envelopper par ce bien être qui l’entourait comme un délicieux cocon.

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Mitsu
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Mitsu
Mar 14 Mai 2013, 19:10

Cela faisait tellement longtemps, tellement longtemps qu'il ne l'avait pas prise de la sorte. Elle en était encore fébrile, poussant encore de petits gémissements alors même que l'acte en lui-même venait de s'arrêter. Ça avait été tellement puissant qu'elle avait du mal à se reprendre, tremblant légèrement, les yeux mi-clos, la bouche entrouverte, incapable de dire quoi que ce soit. Ça avait été tellement bon, tellement intense. Elle sortit lentement l'une de ses mains de l'eau, venant la poser dans les cheveux de Zéleph, le caressant doucement, sa respiration encore haletante. La vision de son époux entre ses seins était purement délicieuse, comme le reste. Finalement, ce n'était pas plus mal de venir hanter ses rêves, sans prise de tête aucune, sans se questionner sur la prochaine fois qu'ils se disputeraient, sur les regrets, les remords, les fautes et la rancune de chacun. Ici, ils étaient libres, lui bien plus qu'elle puisque ses souvenirs étaient bien lointains, mais, au moins, elle appréciait de le voir ainsi, non rongé par la réalité, plus léger. Le rêve effaçaient les difficultés et, même s'il ne la verrait à présent que comme un fantasme, cela avait été le but de la manœuvre. Devenir une obsession, faire en sorte qu'il ne ressente pas un plaisir si intense dans les bras d'une autre, faire en sorte qu'il la désire encore, que chaque soir, il prie pour rêver d'elle, encore et encore. Se mordillant la lèvre en souriant, son contentement se voyait sur les traits de son visage, encore bercée par la sensation de cet homme en elle, ne souhaitant jamais oublier son ressenti, s'en souvenir quand elle se réveillerait, quand elle serait seule, sans lui. « Hum... ». Elle était tellement bien ainsi, l'eau chaude maintenant la température de son corps. Elle n'avait pas froid, aucun autre désir ne venait troubler l'instant. Ce qu'elle avait désiré, elle l'avait à présent, même si elle savait que cela ne serait que de courte durée. Elle finit par passer l'une de ses mains sous son menton, lui relevant la tête pour qu'il la regarde. « Vous voyez, je vous l'avais dit, un plaisir intense, inégalable. Peut-être est-ce à cause du rêve, peut-être que jamais vous ne ressentirez cela dans la réalité? Ou... ». Elle parut réfléchir, un petit sourire se dessinant sur ses lèvres encore humides de leurs baisers, encore désireuses des siennes « ...peut-être ne suis-je que l'avatar d'une femme existant réellement? Qui sait ce que les rêves peuvent réserver? Ne voudriez-vous pas que celui-ci soit une sorte de rêve prémonitoire? ». Elle rit, descendant la main qui caressait les cheveux de l'homme dans son dos, sensuellement, avec la pointe des ongles, sans appuyer. Elle prit une mine contrariée, s'approchant de lui un peu plus pour chuchoter à quelques millimètres de ses lèvres : « C'est dommage que le temps soit bientôt écoulé. Après tout, puisque nous sommes dans votre rêve, nous aurions pu continuer à nous unir encore et encore, dans des positions différentes... dans des lieux différents... ». Sa voix se faisait coquine, comme si elle voulait le sentir à nouveau dressé en elle. Pourtant, cette même voix restait chaude, voluptueuse, basse comme un secret qu'elle ne voulait révéler qu'à lui. « Vous auriez pu encore entrer en moi, sentir mes lèvres sur votre peau... Nous aurions pu faire de bien plus grosses folies, réaliser tous vos fantasmes... du plus basique ou plus irréaliste... hum? ». Elle embrassa ses lèvres, ses yeux se fixant dans les siens, son désir renaissant au fur et à mesure de ses paroles. « Alors... ». Peut-être qu'à ce moment précis, elle ressemblait à un félin, s'apprêtant à sauter sur sa proie. Il était à elle. « … si l'envie vous prend de vouloir de nouveau rêver de moi, je vous attendrais. Nous pourrons faire un tout autre jeu de rôle la prochaine fois... je pourrai vous donner plus de fil à retorde ou, au contraire, être toute à vous, dévouée, vous obéissant au doigt et à l'oeil, n'attendant qu'un ordre pour écarter les cuisses... ». Elle l'embrassa de nouveau, sa langue venant jouer avec sa collègue. « Je suis à vous, c'est vous qui imaginez le jeu, qui imaginez le contexte, consciemment ou inconsciemment. ». Elle remonta ses deux mains dans les cheveux de l'homme, le regardant droit dans les yeux, si proche de lui, charmée par les traits de son visage après l'amour. « Pensez-y lorsque vous trouverez votre réalité fade, et priez pour que vos rêves vous ramènent vers moi, je saurai rendre nos moments piquants à souhait, encore, encore... et encore. ». Elle sourit, avant de chuchoter. « Il est temps de vous réveiller à présent... ». Alors, elle contrôla le bassin pour qu'il devienne un puits sans fond, le jeune homme y tombant de la plus désagréable manière, arraché à son corps. L'impression de tomber, le cauchemar naissant, le meilleur moyen de se réveiller. A présent, même dans la réalité, il perdrait pied.

Mitsuko décida d'arrêter son propre rêve, ouvrant les yeux dans la chambre qu'elle s'était aménagée au temple. Nue sous les draps, son corps en frissonnait encore et il lui suffit d'avancer doucement l'une de ses mains vers son entre jambe pour se rendre compte que l'excitation du songe avait laissé des traces dans la réalité. Un petit sourire se dessina sur son visage, remontant sa main, elle frôla l'un de ses seins avant de laisser tomber celle-ci derrière sa tête, épuisée, ressentant encore le plaisir, des images de ce rêve venant hanter son esprit. « Tu es à moi, Zéleph. ». Dans la pièce, des applaudissements se firent alors entendre. William, adossé contre le mur la fixait. « Félicitation, une fois mon filets mis en place, tu trouves encore le moyen de passer entre ses mailles. ». Il pouvait dire tout ce qu'il voudrait, elle était dans un tel état de contentement qu'il ne lui faisait ni chaud ni froid, qu'un vulgaire moustiques dénué de dard. « Pourtant, que pensera-t-il de toi si un jour il retrouve ses souvenirs? ». « Il pensera que sa femme est infiniment délicieuse. A présent, si tu pouvais retourner à tes occupations, ça m'arrangerait, j'aimerai encore rêver un peu de ces moments tellement intenses... ». « Soit. ». Elle sourit, consciente du fait que le monde des songes était sans doute trop terrifiant pour William. Elle tenait l'esprit du temple en échec pour le moment et, pour tout avouer, elle avait bien l'intention de le mettre mat.
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Quand la réalité est brisée, le rêve subsiste (pv Zéleph)

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