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 Pèlerinage dans la neige (pv chaton NC-18)

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Ven 16 Aoû 2013, 19:40


Pas un mot ne franchisait ses lèvres. Il en était plu capable. Il acquiescer simplement, ce laisser porter, semblant ne plus avoir aucun conviction, aucun désir de vie. Perdu dans le vide. Il attendait. Qu’on le sauve ou qu’il meurt. Les choix étaient lourd et pourtant simples. Portant sur son dos le poids de la culpabilité, il était prêt à se plié à tout ce qu’on lui demander. Tout ce qu’elle lui demander. Zéleph avait écrit une missive très précise a ses sentinelles ainsi qu’as Adam. Il ne reviendrait pas avant un moment. Il partait en retraite. A présent il était devenu bien trop dangereux pour les autres pour continuer à risquer la vie de ceux dont il était supposé protéger. Il n’était plus digne de la confiance et des louanges que l’on chanté pour lui. Si son peuple en l’avait pas vue, ou lui trouver toujours des excuses, lui ne pouvait plus faire semblant. Marchant derrière la déesse, il ne regarder même pas où il aller, fixant son regard sur le chemin. Il préférait ce concentré sur quelque chose plutôt que de penser à nouveau à ce qu’il avait fait. Victime de sa bêtise, la première étape de sa guérison était passée. L’acceptation. Accepter qu’il était bien dépendant et que cela n’était pas anodin. Il était malade. Simplement malade. Bien sûr il savait ce que cela voulait dire. Il aller souffrir plus encore. Il aller devoir combattre son addiction. Sun corps, son esprit lui ferait violence, il le torturerait pour une seule goutte d’alcool. Il ne serrait plu lui-même, capable de tout pour assouvir son manque. Il avait vu la démence des drogués. Il avait vu le diable dans leurs yeux. Au Circus il avait créé des monstres, comme lui, profitant de leurs souffrances pour gagner son argent. Le réprouvé soupira. Pour se donner bonne conscience il accepté de les aides, et comment ? Par le seul réelle moyen qu’il existe. Enfermer. Là ils ne pouvaient plu faire de mal à personne, et le corps finissait par s’en défaire ou ce laisser mourir…

Lui personne ne pouvait l’enfermer. Il finirait par sortir de toute façon. Il n’avait qu’elle. Ses yeux ce levèrent timidement vers la silhouette qui marcher devant lui. Zéleph ne comprenait pas réellement pourquoi elle accepté de l’aider. Cela signifier bien des choses et sur tout de le supporté lors ce qu’il perdrait la raison et replongerait dans les ténèbres. Ces moments où plus une once de bonté, de lumière subsistait en lui. Où le mal le possédé. C’était lourd de conséquences. Elle semblait pourtant prête à affronter ça. Elle semblait également le connaitre, bien plus que lui la connaissait. Son prénom. Il en frissonner encore. Personne ne l’appelait ainsi. C’était loin l’époque où il était ce gamin maigrichon et peureux. Les gens semblaient avoir oublié et lui aussi. Il en ressortait une amère nostalgie. Lui qui avait fui son ancienne vie pour une nouvelle dite meilleur. Si il avait vu le futur, comme lui l’avait pu il n’y a pas si longtemps, à l’époque, il aurait était bien déçu. Cette tristesse dans les yeux de sa mère. Il savait à présent ce que c’était. Cette inquiétude qu’il refuser de voir. Elle lui tordait l’estomac à présent.  Il bruler de haine pour Jun, pour les démons, les anges, les Dieux et au final il n’était pas bien meilleurs. Plein de bonne volonté mais faible. Zéleph perdit son regard dans les ondulations de la robe de l’Aether, pliant sous le vent. Elle disait l’aimer, le connaitre, alors pourquoi lui ne savait pas ? Elle était la troisième personne à lui avoir dit qu’il avait déjà arrêté de boire. Pourquoi il lui semblait que cela ne soit jamais arrivé ? Il ne comprenait pas et il avait beau chercher rien ne lui revenait d’autre que de vague sensations. Son parfum par exemple. Le vent lui faisait sentir ces essences délicieuses et il lui semblait avoir toujours connue cette odeur délicate. Cela l’apaiser, réchauffer son âme, le réconforté. Le constater l’effrayé.

Les deux mains accrocher aux languettes du lourd sac qu’il portait, remplit de toute les affaires qu’elle avait prise pour partir, il ne se plaignait pas de sa besogneux. Ses yeux déviant de la déesse. Toujours dans son silence, il leva les yeux vers l’horizon. Le paysage était beau, la nature vive et bientôt le haut des montagnes ce fient voir. Blanches, côtoyant les nuages. C’était magnifique. Il lui sembla être déjà venu, mais cette idée lui passa vie. Il ne chercha pas plu loin, n’étant pas encore en état de réfléchir à quoi que ce soit. Ses pied commencent à s’enfoncer dans la neige il continuer de suivre aveuglément. Il avait soif, depuis un moment déjà. Il faisait semblant. Essayé de se convaincre que non. Seulement la vérité était là, le manque. Le mal commencer et ce n’était que le début de son agonie.
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Mitsu
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Mitsu
Ven 16 Aoû 2013, 22:56

« Nous allons nous arrêter ici. ». C'était sans doute les premières paroles qu'elle lui adressait depuis le début du voyage. Ils marchaient depuis des heures même si elle ne ressentait pas réellement le poids de la gravité ni celui du temps. Elle aurait pu tout aussi bien marcher sur l'eau ou pendant des jours. Elle faisait surtout l'effort de ne pas perdre le rythme de la marche car il arrivait à certains aetheri de faire des kilomètres en une seconde ou, au contraire, de faire un mètre en trois heures. Tout ceci était complexe et même si elle n'avait à aucun moment regardé Zéleph, sa présence et le bruit qu'il faisait suffisaient à la maintenir dans la réalité, dans sa réalité. Il ne le savait peut-être pas mais il était son guide, même s'il se situait derrière elle. Devant, derrière, peu importait au final du moment qu'il était là. Mitsuko posa le panier de provisions que des réprouvés lui avaient donné dans la neige à côté d'un arbre sans feuilles. Une petite rivière coulait non loin et le soleil commençait à s'estomper dans le paysage, soleil qui était d'ailleurs l'unique indice qui lui avait fait cesser sa marche. Peut-être ressemblait-elle à une enfant en quête de repères mais c'était justement là le problème de tous ses semblables : l'immortalité faisait que le monde paraissait différent. Méli lui avait même signalé qu'un Aether, un jour, avait fermé les yeux pour ce qui lui semblait n'être que quelques minutes et les avait rouvert des siècles après. C'était effrayant. Ne souhaitant pas y penser par peur que cela lui arrive, la jeune femme se tourna vers Zéleph. Elle avait l'impression qu'il l'évitait et, compte tenu de ce qu'il s'était passé, elle le comprenait. Cette situation ne pouvait pourtant plus durer. Il semblait vide. Ça ne lui plaisait pas. Néanmoins, elle n'était pas dupe, elle savait ce qui l'attendait, les attendait. Ils avaient déjà vécu cela ensembles, ils pourraient le vivre encore. Elle se tourna vers le paysage, s'adossant à l'arbre. C'était beau, la neige, la hauteur. Ici, rien ne semblait pouvoir leur arriver, ils étaient les rois du monde, rois de ce royaume qui, bientôt, sombrerait dans les ténèbres de la nuit. « Allons nous baigner, d'accord? ». Elle avait souri, malicieusement. Après tout, le froid n'était qu'une donnée pour elle mais elle avait hâte de le voir se laver dans de l'eau qui devait frôler les zéro degrés. Ça lui clarifierait sans doute l'esprit un peu plus longtemps.

Elle s'approcha, faisant glisser son sac, sac qui tomba dans la neige dans un bruit doux. Il était bien plus grand qu'elle mais bien plus perdu. « Je devais venir ici seule normalement. » Elle lui sourit. « Un groupe d'individus prêtent un culte à un dieu de la justice qui n'existe pas. Je pense que vous comprenez. ». Elle commença à lui retirer ses vêtements, ne demandant nullement la permission. Cela l'occupait pendant qu'elle lui parlait. Elle devait lui dire. Elle plongea ses yeux dans les siens, remontant l'une de ses mains sur sa joue. Mitsuko aimait le toucher, n'importe où, juste avoir un contact avec lui, ça l'apaisait. « Vous savez, dans ce futur alternatif, je suis restée des mois à la merci d'un seul homme qui m'a battu, violé, torturé et qui a fini par me tuer parce qu'il ne supportait pas l'image de lui que mon corps meurtri lui renvoyait. Il ne supportait pas le jugement de mon regard et il ne supportait pas de me voir refuser de l'aimer. Oh, bien sûr, je ne l'ai pas vécu mais je l'ai vu. Cela dit, je peux vous assurer que cet homme et vous n'avez rien à voir. Vous n'êtes pas Jun et encore moins un monstre de son espèce. Vous êtes différent et vous le prouverez. J'ai confiance en toi. ». Elle n'arrivait plus à le vouvoyer. C'était si étrange, entendre cet homme qu'elle avait tant serré dans ses bras se faire traiter comme un étranger par ses propres mots. Elle sourit, disant avec conviction : « Sil los Dovahkiin! ». Elle le lâcha alors, Zéleph torse nu dans la neige. Elle avait un peu triché, elle devait l'avouer, en ayant marre de se battre avec les boutons. Il devait la penser totalement folle pour oser déshabiller un homme qu'elle ne connaissait pas vraiment comme ça. Cela dit, elle s'en fichait un peu, il était à elle, qu'il s'en souvienne ou non. Il avait sa marque, son M, mais aussi la marque de leur mariage... enfin, une marque improvisée et plutôt sanglante mais c'était mieux que rien. Elle gardait d'ailleurs la sienne bien visible, se demandant ce qu'elle dirait s'il lui posait la question. Mais il était sans doute trop perdu, sans doute ne penserait-il plus qu'à l'alcool d'ici quelques minutes, alors elle pensait ne rien risquer.

Se retournant, elle se retrouva nue, sa robe ayant totalement disparu comme si cette dernière n'avait jamais existé. Mitsuko lui lança un petit regard, arquant légèrement la tête : « Ne regarde pas, je pourrai en être troublée puisque, contrairement à d'habitude, cela n'a rien d'un rêve. ». Elle lui fit un clin d’œil puis rit. Elle voulait essayer de le détendre, de lui faire oublier sa douleur, de lui changer l'esprit. Peut-être y allait-elle un peu fort mais, au final, ce n'était pas comme s'il n'avait jamais parcouru son corps. Elle marcha donc vers la rivière. Le courant n'était pas très fort, celle-ci ne coulant pas à la verticale mais plus de façon horizontale. C'était froid mais peu lui importait. Elle avait amené des serviettes pour lui, une couverture en fourrure pour qu'il ait chaud. Elle regrettait de ne pas être obligée de ressentir le froid, juste pour qu'elle puisse lui demander de la réchauffer, de prendre soin d'elle. C'était parfois en aidant les autres que l'on s'aidait soi-même.

Une fois l'eau jusqu'aux épaules, elle se retourna, lui demandant alors : « Tu viens? ». Elle essayait de dédramatiser, de retrouver un semblant de complicité. Elle ne le savait au fond mais, ce qui était sûr, c'est qu'elle ne voulait plus qu'il y ait cette barrière entre eux. Oui elle portait encore le poids de ses coups, oui sa fureur l'effrayait. Elle avait peur pour lui.

* Tu es le seigneur des deux rives!

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Sam 17 Aoû 2013, 00:07


Zéleph détourna les yeux. Pourquoi était-elle ainsi avec lui ? L’était-elle seulement qu’avec lui ? Il semblait à la fois furieux et dépasser. Incertain il se laisser faire lors ce qu’elle le touché, le déshabiller, et même le guider dans ses pas. Une carcasse vide, avancent à l’aveugle. Il semblait pourtant capable de ressentir des choses. La colère, le trouble, le dégout de savoir que ce porc de Jun était bien le même dans ce futur alternatif que dans leur présent. Il aurait voulu ce révolté, mais il en était incapable. Vaincu, le Dovahkiin était à terre, qu’importe ce qu’elle disait. Non, par ce qu’elle ne savait pas c’était que son futur a lui ressemblait bien plus à celui de Jun qu’elle ne pouvait l’imaginer. Rien que d’y pensait il en devenait malade. Ce qu’il avait vue de lui était plus qu’il ne pouvait en supporté, il n’était pourtant pas facile à écœuré. Il savait que la cause de tout ça était l’alcool, la drogue qu’il avait fini par prendre et la perte de tous ceux qu’il aimer. Qu’importe, il n’y avait pas d’excuse pour les monstres comme eux. Le réprouvé avait froid ainsi dévêtue dans l’air glacial des montagnes. Regardant l’eau il grimaça. Elle était réellement sérieuse ? Il aller mourir de froid dans cette eau. Il se serait bien rhabiller pour aller chercher du bois et faire un feu plutôt que de risqué une pneumonie. Pourtant il était curieux. Les rêves, encore ces rêves. Alors elle le savait ? Comment ? C’était un peu personnel ce genre de chose, et pas que Zéleph soit le genre d’homme gêner par ses activités réel ou non, il trouvé cela dérangent qu’on entre dans son esprit ainsi.

Doucement il s’approcha de la rivière. Il retira son pantalon. Quitte à y aller autant ne pas mouiller ce qui pourrait lui sauver la vie plus tard. Hésitant, il avança son pied. Un long frisson le parcourra en sentant le froid agresser sa peau. Instantanément, son esprit lui rappela qu’il y avait un moyen simple et agréable de ce réchauffé. Il ferma les yeux, s’efforcent d’oublier l’appelle de son corps. Guidé par sa force de résistance, et une certaine forme de désespoir, il s’enfonça dans l’eau. Serrant les dents pour ne pas gémir sous le froid qui lui glacer le sang il rouvrit les yeux. Très sincèrement il ne savait pas pourquoi il faisait cela, c’était à proprement parler de la folie. Il était résistant, le froid n’avait jamais était un problème, mais pas quand son corps trouver tous les prétexte du monde pour le pousser à boire. Il lutté contre son être entier qui s’amuser à le rendre faible pour le pousser dans le vice. Ce n’était que des sensations, une sorte de pression psychique exercé sur son cerveau. L’eau lui arrivé a mis torse, et il n’osé pas s’approcher de la déesse. Il ne savait plu très bien de quoi il était capable, déjà qu’il avait toujours était instable, du certainement a sa nature, alors à présent rien n’était certain. « Comment sais-tu tout ça sur moi ? Zéleph, mon prénoms, mes rêves. Depuis le début tu sembles tout savoir sur moi. Je n’aime pas ça. » C’était dérangent. Une femme qu’il n’avait jamais vue que dans ses rêves savaient pratiquement tout de lui, ou en tout cas trop de chose pour une inconnue. Certaine chose connue que de personnes qu’il pouvait compter sur les doigts d’une main. N’importe qui ce serrait méfier de cela. Sa nature l’incité à être craintif de ce genre de personne et tout lui prouvait qu’il avait raison. Jusqu’à preuve du contraire rien en lui prouvait qu’il était normal qu’elle le connaisse si bien.

Il ma regarda sa main, cette marque gravé dans sa chaire de façon barbare. Il savait très bien ce que c’était et ne voyait pas d’où elle venait. Il l’avait pourtant que depuis qu’il c’était éveiller, et il n’avait pas encore perdu toute sa tête pour savoir qui lui avait fait. Y avait-il une explication à cela aussi ? « Et ça ? Pourquoi ? » Non, il était peut être malade, mais pas idiot. Montrant sa main, ce touchant le cou. Elle avait retracé une marque qu’il avait déjà. Ces deux marques étaient encore fraiches d’avoir était gravé. Il commencer légèrement a tremblé sous le froid, son esprit l’appelant de plus en plus à aller chercher quelque chose pour assouvir son manque. Il ne trembler pas de froid, il commencer doucement a dérivé vers ce qui était le fruit de sa dépendance. Fermant les yeux pour tenter de reprendre contrôler, il faisait tant bien que mal bonne figure. Il risquer de devenir exécrable dans quelque temps, d’être méchant, vicieux, pervers, tout ce qui était loin d’être lui, pour avoir une chance de gagner ce qu’il voulait. Ce passant de l’eau fraiche sur le visage, cela sembla l’éveiller un peut, assez pour avoir la lucidité de percer de son regard carmin la jeune femme. « Tu n’aurais jamais du accepté de m’aider, c’est peine perdu. Tu abandonneras vite. Déçu, comme tous les autres. » Il ne s’accabler pas, il disait la vérité. A force qui avait envie de se battre pour quelqu’un qui plonger dans sa folie ne cherche cas ce détruire et à détruire les autres pour nourrir son corps comme il le réclame ? Personne. Même si l’on comprend que cela est complètement extérieur a la volonté du dépendant, que c’est la conscience est complétement morte dans un état pareil. Cela ne suffit pas. Tout le monde fini par abandonner à perdre foie en voyant dans les yeux de ceux qu’ils désir aidés, le démon renaitre encore et encore. Il ne semblait pas y avoir de fin à ce genre d’histoire.
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Mitsu
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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Sam 17 Aoû 2013, 13:43

« Ne parle pas de ce que tu ne sais pas. ». Elle avait employé le même ton sévère qu'elle aurait pris pour s'adresser à Faust dans une pareille situation. Elle s'approcha un peu, laissant tout de même un bon mètre entre eux. « Après tout, tu n'es qu'un mortel, tu ne peux savoir de quoi sera fait ton futur. ». Elle sourit. « Vois-tu, chacun a vu quelque chose à cause de Jun, chacun a vu son futur, l'a ressenti. Certains ont été déçus, blessés, d'autres ont été heureux de l'apprendre. Seulement, ce futur n'existe plus, a disparu. Jamais il ne me touchera, jamais je ne subirai ses tortures. Je le sais, je le sens. ». Elle s'approcha un peu plus. « Comme je l'ai dit, tu ne peux voir ton futur, mais moi je peux en distinguer les différentes possibilités et te guider du mieux que je pourrai vers la meilleure version. Alors non, je ne t'abandonnerai pas, parce que si je le fais, tu t'autodétruiras et si cela se produit, alors c'est moi qui en pâtira. ». Mitsuko mentait, elle ne pouvait pas voir le futur de Zéleph. Elle en était incapable, bien plus incapable que ses semblables Ilios mais elle avait l'avantage de la création sur les autres. Néanmoins, elle se disait que ça le rassurerait peut-être, que ça lui redonnerait espoir. Elle n'en savait rien mais mentir était parfois nécessaire. Mentir au roi sur son futur, mentir à son peuple sur sa grossesse. Il y avait tant de choses qu'elle cachait, tant de choses qu'elle utilisait contre les autres ou pour eux. Au final, la vérité n'était que relative, ce qui avait été vrai un jour ne l'était plus forcément le lendemain. Elle sourit. « Je sais des choses sur toi simplement parce que je suis une déesse. ». Elle le regardait, s'approchant un peu plus. « C'est la seule réponse que je peux te donner pour l'instant. Tu détiens la clef du reste, il te faut simplement retrouver sa position. ».

Elle prit la main du roi, regardant la marque qu'elle lui avait faite. Elle resta silencieuse un instant, fixant la représentation du yang. Les traces de leur mariage n'étaient plus que cendres. Elle était la seule à la posséder et elle se demanda un instant si cela ne dissolvait pas le tout. Non, sinon elle ne se sentirait pas aussi bien en sa présence. Ou peut-être n'avait-ce rien à voir, peut-être n'était-ce que psychologique? Elle passa l'un de ses doigts sur la blessure, en faisant le tour doucement comme elle le faisait jadis souvent avec ses tatouages. « Le mariage réprouvé est éternel non? Un vrai calvaire pour ceux qui le subissent, condamnés à sentir un vide profond, une douleur atroce lorsque l'autre demeure éloigné. Mais, lorsqu'ils sont ensembles, alors cela devient merveilleux. L'union, la force, le courage, tous les obstacles semblent franchissables, ensembles. ». Elle leva sa main pour lui mettre le dos de cette dernière devant le visage, qu'il voit sa propre marque. Elle rencontra son regard, son sourire ayant disparu mais ses yeux brillant de mille feux. Elle ne lui dirait pas, même si, au final, il comprenait soudain. Elle nierait. « J'ai été mariée à un réprouvé qui, malheureusement, a disparu, me laissant avec son enfant. ». Elle se mordilla la lèvre inférieur, son regard se faisant fuyant. « Seulement, il n'est pas fautif. C'est moi, nous. Je suis incapable d'aimer un homme correctement, de répondre de mes obligations, et il arrive un moment où la force plie sous le poids de ses responsabilités, sous le poids de sa souffrance. Un peu comme toi aujourd'hui. Ton corps veut plier, ton esprit va demander sa drogue, tu vas vouloir de l'alcool et être capable de tout pour en trouver. De tuer, de massacrer, de franchir encore tes limites, de mentir. Ton esprit va être perverti par tes envies, tu seras désagréable, destructeur. Mais, peu m'importe. ». Elle lui attrapa l'autre main, son regard rencontrant de nouveau le sien. « Je te protégerai comme je n'ai pas su protéger mon époux. Je veux être la lumière dans ton obscurité, franchir ce mur que tu as érigé. ». Elle se rendait compte de son émotivité, de sa capacité à lui dire toutes ces choses, des choses qu'elle n'avait jamais dite à personne d'autre que lui. « Alors j'ai tracé cette marque, pour que quand tu la regardes, tu saches que tu n'es pas seul. ». Et puis, il se passa quelque chose qui la mit mal à l'aise : elle sentait ses joues rougir, détournant une nouvelle fois le regard avant de se retourner complètement. C'était gênant. Ça lui arrivait de plus en plus souvent et elle trouvait que ça la mettait dans une posture peu confortable. Il allait penser qu'elle était trop émotive, incapable de l'aider car trop sensible. Elle finit tout de même par dire. « Quant à l'autre marque, c'est un secret. ». Puis, prenant bien soin de ne pas le regarder, elle sortit de l'eau, suivie par trois gros poissons volant dans les airs, morts. Une fois sur la berge, elle paraissait n'avoir jamais été mouillée, ses vêtements se reformant autour de son corps alors qu'elle se baissait pour faire disparaître la neige et allumer un feu magique, du bois déjà coupé apparaissant sous les flammes. Elle sourit, satisfaite de pouvoir créer. Elle fit apparaître des briques qu'elle disposa de chaque côté du feu puis embrocha les poissons avant de les mettre en équilibre au dessus du feu pour qu'ils cuisent. Ceci la fatiguait mais tant pis, elle adorait façonner, elle adorait sentir l'énergie créatrice sortir de son corps.
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Sam 17 Aoû 2013, 15:43


Le courant d’eau était doux. Les yeux carmin du réprouvé le suivaient d’un air distrait. Sa main caressant la surface. Perdu dans ses pensé il ressemblait hésité encore entre cauchemar et réalité. Ça lui était égale que le futur ne soit pas le même, qu’il y ai plusieurs fins pour une seule histoire. Puise qu’elle savait tout, alors elle savait comme lui ce qui lui faisait si peur. Si dans un de ces futures il était capable de devenir le pire des monstres, cela voulait dire qu’il en était capable pour tous. Il avait ça en lui. C’était effrayant de savoir ce que l’on peut devenir lors ce que le monde bascule dans l’horreur. Zéleph soufrait de ne pas être de ce qui ce révolté et ce battait pour la justice quitte à en mourir. Non, lui ce portait de l’autre côté du mur. De ceux qui répandent le malheur et ce nourrissent du chao. Il avait pourtant toujours pensait que malgré ses erreurs il ne pouvait pas franchir cette limite. Il avait était bien loin du compte. Il n’avait aucune excuse. Après tout de puis quand ses mains baignaient-elles dans le sang ? Il ne préférait pas y penser, ne pas ce souvenir de ses premiers pas dans ce monde. Zéleph ne c’était jamais plaint de sa condition. Au fond il était lucide. Réprouvé ou non, ils étaient tous des survivants et pour survivre il fallait être un prédateur, pas une proie. Seulement où était la limite entre la victime et le criminel ? Pouvait-il réellement ce donner bonne conscience en se racontant ce genre de connerie ? Il n’était pas un monstre par ce qu’il faisait avait une cause, sa survie. Posant sur son regard sur la marque de sa main, il avait du mal à le croire. Il n’en avait peut-être pas toujours l’air, mais il n’avait rien d’un idiot. Un réprouvé marié avec un Aether ? Tout le monde se fichait de leur existence, qui plus est les dieux, sauf quand ça les arranges. Il n’était pas dupe. Ne le pouvait pas, c’était sa nature. Qu’importe. Voilà qu’il portait une cicatrice qu’il trouver idiote. Elle désiré le protégeai ? Etres sa lumière ? C’était légèrement risible. Si elle en avait était incapable pour son homme pourquoi le serrait-elle pour un autre ? Pourquoi lui ? Par ce qu’il était souverain ? Puissant ? Ou peut-être qu’il inspiré tant de pitié qu’il finissait par attendrir les dieux. Voyant son reflet dans l’eau clair des sources de montagne, il eut l’impression que celui-ci ce moqué de lui. Regarde-toi, pauvre petite chose. Ne le supportant pas une seconde, il frappa dans l’eau comme si cela pouvait faire partir ses démons. Son reflet disparut sous les remues de l’eau. Il sortit du ruisseau remonter.

L’air froid le glaça un peu plus. Prenant ce qu’il fallait pour ce sécher il ce rhabilla en silence. Ferment la fourrure qu’il avait sur les épaules autour de son cou, il s’assit devant le feu. Son regard rouge reflétait à merveille les flemmes, lui donnant un air inquiétant. Zéleph ne faisait pas attention à la déesse. Il c’était renfermer de puis ce tragique incident dans le temple. Bien qu’il considérait comme un acte simplement barbare, loin de l’accident vue qu’il en était le fautif.  Il préférait garder ses distance, ne pas s’approcher. Il la regardé a peine et fermer les yeux sur tout. Qui savait de quoi il était capable ? Même lui avait perdu cette notion. Il avait peur de lui-même et préférait ce muré que de risquer encore de faire quelque chose sans pouvoir se contrôler. Qu’il ne puisse pas lui faire du mal ou non, là n’était pas le problème. C’était l’acte en lui-même qui était une souffrance, pas le résultat. Une fois réchauffer, il prit ce qu’elle avait préparé, mangent sans émettre un mot. Il finit son repas, avant de préparer sa couche et de si allonger. Il ne voulait pas parler, il ne voulait rien savoir. Plus il chercher plus ses pensées devenaient douloureuse. Il se perdait dans l’obscurité de son esprit. Fermant les yeux, il n’arriva pas tout de suite a trouvé le sommeil, en réalité il ne le trouvait jamais sans avoir était assommer par l’alcool. C’était ainsi qu’il avait commencé à boire. L’abrutissement de l’alcool était le meilleur somnifère qui soit pour les gars comme lui.

Seulement après un moment il commencé à sentir que le manque devenait de plus en plus fort, et allonger là sans rien faire à attendre, il n’avait rien d‘autre à penser que ça. Il avait pourtant tenté de ce concentré sur bien d’autre chose, mais la boisson était toujours là et l’appelait. Commencent a transpiré et a tremblé, il s’efforcer de ne pas bouger, qu’on ne s’aperçoive pas de sa faiblesse. Par ce que même malade même au fond du gouffre il avait sa fierté. Serrant ses bras contre lui, ce recroquevillant légèrement, il avait la sensation d’être geler et pourtant il était brulant. Qu’elle heure était-il ? Il faisait nuit. Il avait perdu la notion du temps, peut-être avait-il dormit pour finir. Peut-être était-il simplement dans un autre cauchemar dont il ne ce réveillerait jamais. Seul dans les ténèbres, il y sombré inexorablement comme un navire a la dérive. Il avait soif, il lui fallait à boire, il aller devenir fou sinon. Ce redressant, il était prêt à partir en quête et il était hors de question que l’on l’arrête. Tout ça c’était que des conneries. Il voulait boire ! C’était son droit !
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Mitsu
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◈ Parchemins usagés : 36409
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Sam 17 Aoû 2013, 22:38

« Je serai toi, je ne ferai pas ça. ». Mitsuko était assise sur un rocher près du feu qui les entourait à présent, s'amusant à faire brûler une brindille tout en regardant les flammes. Elle s'était dit qu'elle aurait très bien pu devenir pyromane tant le feu était fascinant. Il dansait, se répandait, illuminait, magnifiait. La déesse avait profité du fait que Zéleph aille se coucher pour créer une place sans issues, de laquelle le roi ne pourrait se défaire. Oh elle savait très bien qu'il était capable de braver le feu mais il serait incapable de sortir car, pour ça, il faudrait qu'il lui passe sur le corps, ce qui était, en soi, impossible. Mangeant un gâteau au chocolat qui lui avait été gentiment offert, car tous les réprouvés connaissaient son addiction depuis le temps, elle se tourna vers le souverain, se levant pour venir s'asseoir sur ses jambes, à califourchon. Elle se fichait bien de ce qu'il allait penser mais une chose était certaine : il ne pourrait les décoller de là, condamné à rester coincé sous le poids d'une femme. Elle rit à l'idée que quelqu'un d'extérieur pourrait se faire de la situation. Soit on penserait qu'elle allait abuser de lui, soit on penserait qu'elle était bien lourde pour une femme à l'apparence si fragile. Il était grand, musclé et elle, petite et fine. « Hum... de quoi puis-je parler avec toi? ». Elle semblait réellement réfléchir à un sujet de conversation. « Il faut dire que depuis tout à l'heure, tu n'es pas très bavard. ». Elle se forçait un peu à parler en réalité, se forçait pour qu'il pense à autre chose, se forçait pour qu'elle oublie son autre addiction, celle qui était bien plus forte que les gâteaux : lui. La déesse se trouvait horrible de penser à ça alors qu'il n'allait pas tarder à être au bord de la folie, alors qu'il l'aurait tué si elle avait été mortelle. D'ailleurs, les coups violents qu'il lui avait prodigué l'avait fait réfléchir à ce qu'elle ferait une fois devant le sceau de Sympan. Choisirait-elle de redevenir mortelle et faible alors qu'il risquait de la tuer d'un revers de la main? En même temps, elle pouvait très bien le tuer maintenant et il n'avait jamais paru effrayé par cette possibilité quand il se souvenait encore d'elle. Peut-être était-ce parce qu'elle n'était pas aussi instable? Si, elle l'était, elle manipulait les êtres pour les mener à leur perte, et, parfois, elle le faisait même sans le vouloir. Au final, il était en danger de mort lorsqu'il se trouvait à ses côtés. Elle se mordilla la lèvre pour faire cesser cette pensée. Elle avait le temps de savoir ce qu'elle ferait le moment  venu. Pour l'instant, même si la fourrure les séparait, elle se sentait étrangement fascinée par lui, attirée par sa peau, son parfum. C'était une véritable torture. « Tu sais, même si tu te fiches de cela, je suis une femme de bonne famille et, dans mon éducation, il est très impoli d'ignorer son interlocuteur. J'aimerai vraiment que tu me parles. Je ne sais pas... un sujet qui t'intéresserait? Veux-tu que nous jouions à quelque chose? ».

Doucement, elle le poussa pour qu'il s'allonge de nouveau, plaçant ses bras sur son torse et sa tête sur ces derniers. « Veux-tu parler de ces rêves que tu as fait? Que nous avons fait? ». Elle hésitait, il y avait une question qui lui brûlait les lèvres depuis longtemps maintenant. Elle n'avait pas osé « voir ». Elle soupira, posant sa tête contre lui. « Je te pose trois questions et si tu réponds, tu auras le droit de m'en poser trois de ton choix. ». Elle savait parfaitement qu'il ne pourrait bientôt plus tenir, qu'il deviendrait fou, malade, qu'il lui faudrait de l'alcool. Seulement, si elle devait le maintenir toute la nuit, jusqu'à ce qu'il tombe d'épuisement autant qu'ils aient un semblant d'occupation. Et, de toute façon, s'il se débattait trop, elle l'assommerait. Demain, ils prendraient la route pour le village et elle se doutait que les habitants auraient au moins un ou deux puits. Elle le mettrait dedans, le temps qu'il s'en sorte, qu'il soit mentalement près à ressortir, plus fort. « Première question, depuis quand n'as-tu pas... » C'était gênant. « slyna vath din? ». Elle ne savait pas si elle voulait l'entendre mais tant pis. Ses mots étaient vulgaires mais elle ne voulait pas en employer des plus doux. Si ce n'était pas avec elle, alors il ne faisait que baiser. « Deuxième question, quel a été l'effet des rêves que tu as fait et qui me concernaient? ». Elle voulait savoir. Son but avait été de l'obséder, d'accaparer son attention, mais peut-être avait-elle échoué, peut-être que ça n'avait fait que réveiller ses désirs et qu'à cause de cela, il était allé... Elle ferma les yeux, ne supportant pas de l'imaginer dans les bras d'une autre. Pourtant, elle s'était faite à cette idée, elle l'avait envisagé mainte et mainte fois. « Troisième question, que tu dis ta mère lorsqu'elle parle de moi? ». Elle sourit. « D'ailleurs, je suis certaine que lorsque tu auras réussi, elle sera encore plus fière de son Shizuo. ». Elle rit, essayant d'oublier les battements frénétiques de son cœur, des battements dus à sa peur d'entendre la vérité, de savoir. Lucy était sans doute la mère la plus aimante qu'elle n'avait jamais vu.

* Baisé avec une femme

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Sam 17 Aoû 2013, 23:46


Il grogna. Il n’avait pas envie de répondre à ses questions, de rentré dans son jeu. Non, ce qu’il voulait c’était partir, c’était trouver de quoi assouvir la brulure dans sa gorge. Il commençait à souffrir, à avoir mal partout, son corps engourdi par une faiblesse dû au manque. Il était entouré de feu, cela l’effrayait un peut, autant qu’il se sentait provoquer. Comme un défi, quelque chose à repoussé pour gagner ce qu’il chercher. Le soulagement. Pourtant la partie lucide de son être désirait réellement ce battre, mais elle semblait crier de moins en moins fort, ne devenant qu’une voie assourdie, lointaine. Il ferma les yeux, ce concentrant du mieux qu’il pouvait. Etrangement cette proximité entre elle et lui le rassurait, lui faisait du bien, ou du moins semblait apaiser légèrement son mal. La première question était un peu brusque. Pour une femme qui se disait à l’instant fille de bonne famille, elle était un peu vulgaire, mais lu ça lui plaisait. Malgré tout il sourit, ce moquant un peu. « Hier. » Depuis qu’il était arrivé à Bouton d’or pour être exacte. Il était honnête avec elle, ne voyant pas pourquoi il ne le serait pas, et ne voyant pas l’utilité non plu. « Matin. » Rajoutât-il, comme si la précision était obligatoire. La seconde question était plus surprenante encore, et dans son état il ne lui parut pas étrange. Fixant les étoiles, il déballait tout, la voix rocailleuse, palliant comme il pouvait sa souffrance. « Je n’ai jamais autant aimé rêvé. Enfaite je n'ai jamais autant rêvé. J’ai voulu recommencer encore et encore mais tu n’es jamais réapparut, a la place j’avais les visages brulant et suppliant de mes enfants. » Inconsciemment il agrippa la robe de l’aether sous l’emprise de ce souvenirs. « J’ai bu un peu plus pour ne plus avoir à le supporté, j’ai multiplié les femmes et au final … » Il se rendait compte de ce qu’il avouer, mais au point où il en était ça n’avait plu d’importance. « Il semble que tout était fade loin de … toi. » Puise qu’il semblait que ce soit belle et bien elle, a quoi cela servait de nier encore, de ne pas le dire. La dernière question semblait la plus obsolète.  Qu’est-ce qu’elle voulait savoir ? Sa mère semblait l’avoir beaucoup aimer lors de leur rencontre au temple. «  Sur toi, pas grand-chose en réalité. Elle me sermonne souvent en disant que je devrais trouver une femme. Une femme comme toi. Charmante, élégante, intelligente, gracieuse, et j’en passe. Elle a probablement raison, mais aucune femme ne veut de moi plus qu’une seule nuit, ou alors c’est qu’elles aiment mon pouvoir et mon argent. » Le ton amer avec lequel il le disait ne laissait aucun doute à sa penser vis-à-vis des femmes qu’il côtoyait. Elles ‘étaient bonne que pour une chose et rien d’autre. Le marié, lui ? Une femme comme l’aether ? Sa mère n’avait réellement aucune limite. Une femme qui saurait l’aimer sans condition disait-elle. Comme si quelqu’un en était capable.

Il semblait que c’était à son tour de posé des questions. Il n’en avait pas tant que ça, ou peut-être trop, mais il craignait les réponses sans savoir réellement pourquoi. « Ton mari, que lui est-il arrivé ? » Voilà une bonne question. Vue comme elle était alaise avec les hommes, enfin du moins de ce qu’elle en avait vue avec lui, il devait certainement avoir fini par mettre fin de lui-même a ses jours. C’était que par nature un réprouvé est jaloux et possessifs. Un problème de confiance, pas en les autres, mais en soi. « Pourquoi épouser un réprouvé, quand on peut avoir bien mieux ? » La dernière question était bien plus dure pour lui. Dans le sens où il commencer doucement a chaviré. Il avait perdu pied et désirait réellement boire à présent. Baissant les yeux vers la déesse, ne voyant que ses cheveux blond éparpiller sur son torse, un éclair malsain passa dans ses yeux. « Pourquoi m’aidé alors que tu as était incapable de le sauvé, lui ? Tu la laisser crevé la gueule ouverte je pari. Par ce que c’est bien tout ce qu’on mérite hein ? Tu vas faire la même chose avec moi svensker ! » Son visage commencer doucement a ce déformer dans une grimace vicieuse, perverse d’un homme prêts à faire mal pour obtenir ce qu’il voulait. Son esprit sait avait quitté son corps. Ils emblait de nouveaux posséder par le vilain. Il ne pouvait pas ce battre contre elle, il le savait, il savait aussi que si il tenté de bouger il serrait plaquer au sol, alors il n’y avait que les mots pour la pousser à bout, pour qu’elle l’achève ou l’abandonne. « Peut-être que ça t’amuse. Tu prend ton pied. Garce ! C’est ça ta justice. Tu joues les saintes mais tu n’es qu’une catin ! » Il lui semblait que son être ce déchiré en deux, il avait mal, la douleur monté en lui comme un poison ce rependant dans son être. Son corps était en alerte. Il lui fallait de quoi l’apaisé. « Rovhul do Aether ! » Lui crachat-il soudait au visage, la haine ayant soudainement prit possession de son regard.

Il commencé à se débattre, ayant des bouffer de chaleur insupportable. Sa chair le bruler de l’intérieur. Il semblait être couché sur un brasier. Les flammes autour prenait des aires de fantômes revenu le hanté. Il passa soudain de la fureur à la peur. Regardant autour de lui, il était effrayé. Puis la douleur fut trop forte. Il gémissait, haletait, ce mettait à supplier qu’on le laisse. Il avait mal, terriblement mal. Cette souffrance n’était plu supportable pour lui. Son corps ce venger sur lui, et il ne pouvait que prier pour qu’on l’achève. Il haletait des excuses, des supplications qui n’avaient aucun sens. Non, le grand Zéleph ne ressemblait plu a rien. Il n’était qu’un corps vide ce débattant dans les abymes du cauchemar. Il faisait pitié. « Sil krii io », répétait-il en boucle, comme une prière adressé à l’aether. Il n’en pouvait plus épuiser par la douleur. Cela ne semblait pas avoir de fin. Un homme normal en serrait devenu fou et lui n’était pas loin de l’être déjà.

*Tue moi.
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Mitsu
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Dim 18 Aoû 2013, 01:52

« Kniil rov! ». Elle l'avait giflé sans ménagement, refusant d'entendre sa plainte. Elle n'allait pas le tuer, oh non, il fallait qu'elle lui fasse payer avant. En réalité, même si elle s'y était préparée, même si elle le avait au fond, l'entendre le lui avouer avait été pire que ce qu'elle pensait. Elle avait comme reçu un coup de couteau en plein cœur, serrant les dents à en avoir mal. Hier matin. « Hier matin... ». Il se foutait d'elle? Combien en avait-il baisé comme ça? Oh bien sûr, ce n'était que des filles de passage, pour qui il ne ressentait rien, que des coquilles vides, aussi vides que lui, mais... « Pourquoi??!! ». Elle ne put empêcher sa main de le frapper de nouveau, enfouissant son visage contre lui juste après, terrassée par ce chagrin, cette envie de pleurer, de le tuer, de les tuer. Quelques temps avant, elle ne regardait l'acte charnel que comme quelque chose d'abject, quelque chose qui ne pouvait servir qu'à manipuler. Elle ne l'avait jamais utilisé pour cela, effrayée par la mort, dégoûtée des hommes en général, mais avec lui, cela avait pris un sens. Elle s'était donnée à lui, avait accepté d'être faible dans ses bras et maintenant elle se rendait compte qu'elle avait raison depuis le début. Il ne s'était pas lassé d'elle, non, ce n'était pas sa crainte qui s'était réalisée, seulement, le résultat semblait identique. S'il l'aimait vraiment, il aurait dû sentir qu'il ne fallait pas, quelque chose aurait dû le retenir... Mais l'aimait-il seulement? Ou n'avait-il trouvé en elle qu'un moyen de ne pas être seul, qu'une femme qu'il utilisait pour se rassurer lui-même, pour prouver qu'il n'était pas cet homme que toutes les femmes ne voulaient qu'une nuit? Les questions se succédaient dans sa tête, tellement vite qu'elle en perdait totalement pieds. Elle ne savait même pas si elle était en train de pleurer, elle ne sentait rien, même pas son propre corps, sauf peut-être cette envie de vomir, ce dégoût pour sa propre stupidité. « Knil rov... ». Elle l'avait répété plus bas, comme si elle le suppliait de ne plus rien dire. C'était tellement compliqué. Elle lui en voulait alors qu'elle s'était promis qu'elle ne devait pas. Il ne se souvenait pas d'elle, il ne pouvait pas savoir, il avait juste repris ses vieilles habitudes. Au fond, qu'est ce que cela changeait? Il l'avait fait avec tellement de femmes avant de la rencontrer et elle avait réussi à faire avec, à se laisser guider par lui pour apprendre les caresses, pour apprendre à partager des moments d'intimités. Alors, peut-être que c'était la même chose. Ces femmes avaient existé mais pas en même temps qu'elle puisque, vide de souvenirs, c'était comme si elle n'avait jamais existé dans sa vie.

Mitsuko essayait de se raisonner, ayant entendu ce qu'il avait dit, ce qu'il avait dit d'agréable, sur leurs rêves, sur le temps qu'il avait passé loin d'elle, un temps où tout lui semblait fade. Elle finit par se calmer. Elle se trouvait ridicule, ne souhaitant pas se relever pour lui faire face. Elle voulait rester contre lui, l'aveu de ses activités avec d'autres femmes ayant même été plus violent pour elle que ses paroles abjectes. Ça aussi, elle y était préparée, elle l'avait déjà vécu une fois. Aussi, elle plaça sa main sur la bouche du roi pour être sûre qu'il ne dirait plus rien avant d'expliquer doucement, sa voix sans tonalité. « Io ahmul loost vodahmin io. ». Elle laissa sa phrase en suspend un petit moment, ne se préoccupant pas réellement de lui, de la folie qui l'habitait, de son désespoir. Elle le maintenait en place et, quoi qu'il fasse, qu'il devienne agressif ou qu'il déprime, elle ne le laisserait pas partir. « Il a choisi cela pour arrêter de souffrir je suppose, souffrir par ma faute, pour ne pas avoir répondu à ses appels. ». Doucement, avec sa main, elle chercha à le soigner, essayant de créer une magie apaisante. « Il a demandé à un génie d'effacer sa mémoire tout comme il a effacé sa marque, celle de notre mariage. Pourquoi un réprouvé? En fait, au début, c'était pour notre bébé. Nous nous sommes mariés parce que j'étais enceinte et que la famille avait pour lui une grande importance. Il avait souffert dans son enfance et il ne voulait pas que sa fille subisse le même sort, naissant sans père, sans rien. Et puis, finalement... ». Finalement elle s'était rendue compte qu'elle l'aimait bien plus qu'elle ne voulait l'avouer. Elle ferma les yeux un instant, écoutant les bruits du cœur de Zéleph par delà son haut de fourrure. « C'est assez étrange en fait. Mon mari ne me ressemblait pas. Rustre, grand, fort, sans aucune éducation. Pourtant, c'est à ses côtés que j'ai choisi de vivre. Quant aux réprouvés, je n'ai jamais jugé les êtres par leur race. Je sais ce qu'être avec un réprouvé veut dire : connaître le plus grand bonheur et le plus grand malheur. Kahiir, korrir... ». Elle fit une pause puis lui dit simplement : « Tu as encore une question. »

* « Ferme la! ». « Mon mari m'a oublié. ». « Jouir, souffrir... »
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Dim 18 Aoû 2013, 11:22


Zéleph était couvert de sueur, l’impression que chacun de ses muscles ce ligué contre lui pour s’auto détruire. Il avait mal. Ce battait contre son esprit et son corps à la fois. Seulement il approcher de l’épuisement. On aurait pu croire que la gifle de la déesse l’avait calmé, mais en réalité elle l’avait totalement assommé. Sa tête le cogner affreusement. Il ne bouger plu, incapable et résigner. Même la folie pouvait être lucide. Alors il attendait. Il semblait qu’il se laissa mourir, pourtant demain matin il serait encore là. C’était en ça son pire cauchemar, il attendait toujours la mort, mais elle ne venait jamais. Alors il était forcé d’écouter. Son être tout entier refuser, désirait d’être délivré, seulement il savait que rien ne pourrait arriver. Il était trop faible. Il n’en avait plu la force. Les yeux rouvert vers l’espace, il lui semblait que tout était sombre et noir autour de lui, malgré l’éclat des flammes. Il entendait les mots de l’Aether. Comme une douloureuse plaie qui ce rouvrait doucement. Il lui sembla connaitre cette histoire. Il lui rester une question. Il pensa à ne jamais la posé. Il pensa à fermer les yeux et laisser les ténèbres l’embrasser. Oui, il semblait le savoir déjà et ne voulait pas l’entendre réellement. Zéleph n’était pas forcément très logique, mais il était vif d’esprit et malgré la folie tout lui paraissait aussi clair que l’eau de ce ruisseau. Après un long moment de silence qui lui sembla être une épreuve il finit par murmurer. « Sil io din » Comme une évidence. Il n’arrivait pas à s’en persuader et pourtant tout montré qu’il avait raison. Son intérêt pour lui, pour son peuple, l’alcool, ses rêves, les femmes … Il eut soudain mal dans la poitrine, comme lors ce qu’on vous arrache le cœur, c’était en tout cas la sensation qu’il en avait.

Il était à elle et elle venait récupérer ce qui lui appartenait. Il en était persuadé. Cette marque sur son cou, c’était la preuve qu’il avait raison. Il ne se souvenait plu de puis quand il l’avait, et quand on lui avait posé la question il avait était incapable de dire d’où cela venait, jusqu’à ce qu’elle vienne ne graver à nouveau. Cette fureur lu dans ses yeux, la douleur sur tout quand il avait répondu à sa première question. Lui qui désirait qu’on le tuer avait presque espéré qu’elle lui brise la nuque. Seulement elle en était incapable. Elle voulait le sauvé et cela avait tout d’un coup un sens nouveau. Zéleph ne savait pas pourquoi c’était arriver, ce qui c’était passer, mais une chose était certaine il ressentait cette solitude depuis trop longtemps, un manque plus profond encore que celui de l’alcool. Si c’était ça, si il l’avait abandonné alors tout était de sa faute. Elle n’avait pas à se battre pour lui. Il n’en valait pas la peine, c’était tout ce qu’il mériter. « Silus io » perdant petit à petit pied avec la réalité, il sentit son esprit s’enfoncer vers les limbes. « Mitsuko » Ce ne fut qu’un faible soupire alors qu’il s’endormait brutalement. C’était pourtant aussi ses souvenirs qui s’éveiller. Il n’avait pas posé de question par ce qu’au fond de lui quelque chose le savait déjà. Au fond de lui un sentiment de déjà vue c’était éveiller troublant son âme elle-même. Son cœur était-il seulement capable d’aimer encore ? Zéleph avait fait son possible pour ne pas la regardé, pour ne pas prendre attention, car au fond il l’avait toujours su. Son inconscient désirait le préservait, mais à présent qu’est-ce qui aller arrivé ?

Quand il ce réveilla il était déjà tard. Son corps engourdit, les muscles lourd et douloureux. Sa tête lui tourné. Il était perdu, cherchant des repaires. Il avait froid. Essayant d’attraper le corps avec lequel il c’était endormit il ne rencontra que du vide. Alors doucement il ce redressa, ce passant une main sur le visage comme pour s’éveillé un peu mieux. Il lutter avec lui-même, ce sentant faible. Doucement ses yeux fixèrent le sol, ses pensé plus clairs que la veille lui revenant. Sa main droite le piqué et lors ce qu’il la regarda il se rendit compte que tout la cicatrice former par la déesse, un tatouage apparaissait doucement, comme voilé, effacer avec le temps. Il eut envie de se pendre. Il était marié et ne se souvenait pas de sa femme. Pire il ne l’aimer pas. Est-ce que l’amour peut s’oublier ? Il semblait que oui. Il n’ignorait pourtant pas tous les signes, son corps qui semblait ne vivre que pour la toucher, seulement il avait fait semblant de ne rien voir. Après tout jusque ici elle n’était qu’une insupportable inconnue. A présente elle l’était encore, mais elle était sa femme. Et leur fille. Elle avait parlé d’une fille. Où était-elle ? Avait-il seulement envie de savoir ? Qu’est-ce qui c’était passer, où elle était, la voir ? Trop de questions. Il était pourtant bien forcé, il ne pouvait pas abandonner comme ça, ce n’était pas lui, il refuser cette évidence. S’abandonner lui, oui, mais il n’était pas lâche avec les autres, jamais quand cela concerné ceux à qui il tenait. Oublier sa propre famille… non.

*Tu es ma femme.
*Pardonne moi.

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Dim 18 Aoû 2013, 13:01

Mitsuko était perchée en haut d'un arbre, y ayant passé la nuit après que Zéleph se soit endormi. De là haut, elle pouvait voir le monde s'étendre un peu plus à ses pieds. Elle baissait les yeux de temps en temps pour voir s'il était toujours inconscient et lorsqu'elle vit qu'il s'était réveillé, elle sauta, sans se soucier de la hauteur, des conséquences si elle avait été mortelle. Atterrissant en douceur, elle ne le regarda pas, prenant son sac pour lui tendre. « Nous allons partir maintenant. Le village est à environ trois quatre heures de route. Je crois. ». Elle avait du mal avec la distance. Cela lui semblait représenter un temps précis mais peut-être n'avaient-ils plus qu'une heure de marche ou, au contraire, sept bonnes heures. La jeune femme prit donc la tête, ne revenant pas sur ce qu'il s'était passé hier, ayant, depuis changé de tenue. Elle arborait une robe noire dont la traine caressait doucement la neige à chacun de ses pas. Pieds nus, elle ne s'enfonçait pas dans la substance qui recouvrait la montagne. Les aetheri devait vivre sur le même plan que les mortels pour pouvoir communiquer avec eux, manger, dormir, ressentir. C'était ainsi, ou, du moins, fortement recommandé pour attirer la sympathie des fidèles. Cela dit, si elle s'était écoutée, peut-être aurait-elle préféré n'être qu'un électron libre, pouvant se déplacer à toute vitesse, n'ayant aucune obligation de marcher sur le sol. Mais elle devait rester avec lui même si elle ne faisait que marcher, semblant ne pas se préoccuper de son époux. En réalité, elle veillait au fait qu'il la suive bien, sans lui laisser percevoir son intérêt. Alors elle marcha, n'étant pas décidée à prononcer le moindre mot pour le moment, encore légèrement abasourdie de ce qu'il s'était passé la veille. Pourtant, elle y avait réfléchi, perchée sur son arbre, avait essayé de prendre des résolutions, de voir ce qu'il convenait de faire. Bien sûr qu'il avait deviné qu'elle était sa femme, comment passer à côté de ça? Elle lui avait trop expliqué, elle était trop entrée dans les détails. Et puis, pourquoi aurait-elle été aussi touchée par ses frasques si elle n'avait été qu'une étrangère? Comment saurait-elle autant de choses sur lui? Pourquoi demanderait-elle des nouvelles de sa famille? Le seul problème, à présent, c'était de savoir ce dont il se souvenait. Est-ce que ce n'était qu'une simple déduction ou est-ce qu'il s'était rappelé de certains moments? Il se souvenait de son prénom, ce qui prouvait bien que ses souvenirs étaient encore intacts, quelque part en lui. Mais qu'en était-il du reste? Pourrait-il se souvenir de tout? Pourrait-il la considérer comme sa femme de nouveau? Pourrait-il l'aimer autant qu'avant? Elle n'était pas sotte, beaucoup d'hommes n'auraient guère supportés sa présence aussi longtemps que lui, beaucoup d'hommes se seraient brisés au moindre obstacle. Oh, il y en avait bien un autre, le Mârid, Ismérie. Mais c'était autre chose, une chose totalement différente. Elle n'avait jamais voulu que le génie devienne son époux, elle n'avait jamais voulu qu'il devienne le père de ses enfants et elle ne se voyait pas vivre à ses côtés. Non, c'était... oui, différent, ce n'était pas le même sentiment. Elle demanda alors : « Que penses-tu du Mârid? ». Elle était curieuse.

Apparemment, son esprit était fragile et ce qu'il savait d'elle bien insuffisant pour qu'il la considère vraiment comme sa femme. Sinon, s'il s'était rappelé de tout, son comportement aurait sans doute été différent. Il lui aurait peut-être reproché des choses, lui aurait posé des questions sur Erza. Erza... Que lui dirait-elle? Que ce pour quoi ils s'étaient mariés n'existait plus? Qu'il avait lié sa vie à elle pour une cause condamnée par le destin? Oh bien sûr il y avait la grande, celle qui venait du futur, celle qu'elle avait jeté. Elle ressemblait à Zéleph pourtant, à moitié nue, les yeux rouges, un comportement plutôt rustre. Elle finit par sourire, plutôt amèrement. Sa fille lui ressemblait à elle-aussi, physiquement mais elle semblait bien plus libérée sur les choses de la vie, bien plus insouciante et inconsciente. Au final, Mitsuko ne pouvait l'aimer, elle l'avait privé de tellement de choses. Et puis, même si le roi souhaitait la rejoindre, elle ne savait même pas qu'il était son père. Il lui reprocherait ses choix, c'était certain. Erza pensait que Jun était son père et avait été élevée par Naram après sa mort. Zéleph allait être fou de rage quand il apprendrait. Mais comment aurait-elle pu faire? Dire à sa fille que son père l'avait oublié? Elle conclurait à un rejet. Au moins, ainsi, la déesse en portait le poids et le réprouvé serait vu comme victime de son mensonge. Peut-être que, lui, il pourrait aimer leur fille, assez pour deux.

Se rendant compte qu'ils étaient presque arrivés au village, elle se retourna vers lui pour lui expliquer la suite. « Je vais changer d'apparence pour me faire passer pour une prêtresse de la déesse de la justice. Toi, au vu de ton mal, tu pourras passer pour un homme perdu que j'essaye de remettre sur le droit chemin. Ainsi, personne ne se posera de questions si tu fais une crise et je pourrai demander aux villageois la permission de te jeter dans un puits si tu deviens incontrôlable. ». Elle ne le regardait pas, fixant un point légèrement au dessus de sa tête. « Si tu veux dire quelque chose avant que nous y allions... ». Elle s'était déjà retournée, le fuyant d'une manière qui manquait cruellement de discrétion. Le village n'était pas très grand, ils seraient tout de suite perçus comme des intrus. Cependant, de ce qu'elle savait, ils accueillaient volontiers les étrangers et il y avait une petite auberge d'une ou deux chambres. Ils pourraient aussi s'y restaurer, y rester un peu à condition de payer la taxe de séjour. C'était ce genre de pensées que la jeune femme essayait d'imposer à son esprit, pour éviter de penser à son époux, pour éviter de penser à ses envies le concernant, que celles-ci soient des envies de lui ou des envies de meurtres. Elle ne savait réellement quoi faire, comment se positionner dans tout cela. Elle soupira, ayant l'impression que si elle le regardait, elle se laisserait attendrir, trop.
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Dim 18 Aoû 2013, 15:35


Le Marîd ? Il n’en pensait rien. Il ressemblait trop à Jun pour qu’il puisse lui faire confiance. Tout aussi vicieux que le sorcier. Pour être honnête, génie ou sorcier, les deux races semblaient faites du même patron. Entre mesquinerie, manipulation et grand airs, ils jouaient sur la même scène avec le même décor. Trop de bruit pour peu de chose. Ambitieux, audacieux, orgueilleux, orateur entrainant et excessif. Une diva parmi tant d’autre celons-lui. Non, il n’avait jamais eu aucune admiration pour les chanteurs d’opéra.  « C’est un despote. Il m’indiffère. » Finit-il par dire d’un ton détacher, car au fond il n’en avait rien à faire. Il ne voyait par ailleurs pas pourquoi cette question avait était posé, mais y répondit docilement, comme essayant de repousser ce froid entre elle et lui. Le silence refit pourtant surface malgré son effort. Qui pouvait-il ? Il aurait fait tout ce qui était en son pouvoir, mais au fond il n’avait pas plus envie de parler qu’elle. Il pensé. Réfléchissait. Lui, elle. Ça lui paraissait complétement fou. Impossible. Pourquoi personne ne lui avait dit ? Pourquoi on l’avait laissé faire ? Il ressentait de la colère pour tous ceux qui l’entourait et en même temps de la tristesse. Il était plus seul encore marié, ce rendant compte que son malheur ne semblait intéresser personne. Stoppé dans sa marche et sa penser, il fut forcé de la regardé. Il n’écouta que succinctement ce qu’elle lui disait. Ses yeux cherchant sur son visage un souvenir, n’importe lequel. Il ne lui revenait pourtant que ses douloureux rêves et l’image d’un visage meurtrie par sa rage. Baissant les yeux, il était incapable de la regardé plus de quelque seconde sans ressentir cette profonde culpabilité. Voilà qu’il avait frappé une femme, et pas n’importe la quel, la sienne qui plus es. L’avait-il déjà fait autre fois ? Est-ce qu’il avait était violant comme ça ? Non, il ne pouvait pas, c’était impossible qu’il fasse souffrir celle qu’il aimait. Enfin, il se rendait bien compte qu’entre ce qu’il se pensait incapable de faire et la réalité, il y avait un monde.

Elle le quitter déjà, il la rattrapa aussi vite, glissant sa main sur son poignet. Cherchant maladroitement à la retenir. Il la tourna doucement vers lui, ayant cette idée absurde qu’il ne devait pas lui faire mal. C’était trop tard. « Ohen io ahst arzak sil » Ses yeux encré dans les siens, il était très sérieux, plus qu’il ne l’avait peut-être jamais était. Il voulait croire que si elle était sa femme c’était pour une bonne raison et que si il avait oublié c’était de sa faute. On n’abandonner pas sa famille, jamais. Il refuser l’idée même d’avoir était aussi lâche. Elle ne mériter pas ça. Il était prêt à se faire pardonner, à faire ce qu’il fallait. Il était déjà en chemin et c’était pour une lui l’épreuve de toute une vie. Plonger dans le vert de ses yeux, il avait l’impression de se noyer, troubler. « Io sil dreh’fent zok aus » C’était une promesse. Une promesse qu’il aurait dû tenir il y a longtemps, qu’il avait dû tenir, mais qu’il avait oublié. Tout comme le reste. Il le juré solennellement. Son regard reflétant l’intense conviction avec la quel il le pensait. Zéleph avait des principes, il avait une fierté et l’idée d’avoir faillis à la plus essentiel le rendait malade.

Ce détournant rapidement, il parcourut la distance qui les séparait du petit village sans vouloir ajouter quelque chose. Elle semblait ne pas être encline à parler de ça avec lui, alors autant lui épargner. Le village était petit, les maisons ressemblant à de vieux chalet, le bois massif, les toitures en ardoises. Un village de montagne comme tant d’autre en somme. Entrant là il sembla qu’on le fixait déjà. A vrais dire cela ne le surprenait pas, robuste comme il était et avec la tête qu’il avait il ne risquer pas de se fondre dans la masse. Nulle part il pouvait passer inaperçu, imposant comme il était. On vint très vite à leur rencontre, mais lui ne dit rien, préfèrent ne pas s’avancer. Après tout il n’était que là par défaut et puis il n’avait jamais aimé parler alors, autant en rester à de vague signes de tête. Enfaite très vite il repéra le dit puits. Voilà son prochain ennemie. Ce dérobant des discutions, il si dirigea, posa son sac contre la pierre et si pencha. C’était profond. Il semblait ne pas y avoir de fond. En plein centre de la petite place de terre, cela ressemblait au joyau du village. Zéleph s’assit au bord, puis il si jeta de lui-même. Après tout il allait bientôt retrouver son mal, autant prévenir cette nouvelle crise plutôt que d’attendre de tuer quelqu’un ou détruire une maison. Il se cogna à plusieurs reprises avant de toucher le sol, brisant la glace sous son poids. Étouffant un gémissement de douleur, il ce rappellerait la prochaine fois qu’un puits était étroit. S’asseyant il leva les yeux vers la surface. Il faisait noir et ne voyait qu’une faible lumière, mais bientôt il chercherait à sortir et si il y arrivé il serait bien capable de rasé ce village a la recherche d’alcool. Plus le temps passer et plus cela devenait une obsession. Ces gens devaient bien en avoir des bouteilles. Et il les voulait !

*Réapprend moi à t’aimer.
*Je ne te ferais plu souffrir.

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Mitsu
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Dim 18 Aoû 2013, 18:53

Pèlerinage dans la neige (pv chaton NC-18) 633473Prtresse

Mitsuko avait laissé Zéleph passer devant, changeant son enveloppe charnelle une fois qu'elle était sûre qu'il ne la regardait pas. Elle n'aimait pas spécialement se mouvoir dans un corps qui n'était pas le sien mais peu importait, c'était pour sa propre puissance, pour augmenter son nombre de fidèles. S'avançant vers la foule alors que le roi choisissait de lui-même de sauter au fond du puits, elle déclara. « Bonjour. Je suis Mya, prêtresse de la déesse de la justice Mitsuko. Si je suis ici aujourd'hui c'est pour répandre sa parole sur nos terres et faire en sorte qu'aucune croyance en un faux dieu ne puisse exister. La justice est unique et elle en est la seule représentante. ». C'était un peu étrange de parler d'elle ainsi mais c'était nécessaire et, finalement, elle se prêta au jeu. Quelques personnes partirent, sans doute à la recherche d'autres individus ou peut-être du chef du village, cet homme que la déesse suspectait d'avoir éconduit les habitants. Pourquoi avait-il fait cela? Pour obtenir de la puissance et de l'autorité ou pour redonner espoir à la population? Elle ne le savait pas. Le village semblait paisible et il y avait quelques cultures locales, une sorte de jardin potager qu'elle pouvait percevoir un peu plus loin. Les habitants ne semblaient manquer de rien sans pour autant vivre dans le luxe. Une femme posa alors une question : « Et cet homme qui s'est donné la mort, est-il avec vous? ». En effet, autour du puits où Zéleph avait sauté, un petit groupe d'individus s'était formé, curieux. Le seul soucis c'est qu'à cause de l'obscurité, ils ne voyaient pas le fond et donc, certains pensaient, perturbés, que le roi était mort. Mitsuko rit doucement. « Oh non, cet homme est mon... ». « Vous! Je vous interdis de venir remettre en cause la justice de notre dieu! ». La déesse leva les yeux vers celui qui, visiblement, était le chef. Il portait une sorte de robe sur laquelle se trouvait les symboles de leur prétendue divinité. La jeune femme avait prévu le coup. « Je ne souhaite pas remettre votre culte en doute, simplement vous avertir que celui-ci est vide de sens. Et, pour vous le prouver, je vous propose un duel. Après tout, les dieux sont sources de magie et puissants. De ce fait, qu'ils nous montrent de quoi ils sont capables! Ma déesse est disposée à faire acte de son existence, qu'en sera-t-il de votre dieu? ».

Après sa proposition, les villageois ne laissèrent guère le choix à cet homme étrange. Croyait-il lui aussi en ce dieu après des années à avoir prêché sa parole? Croyait-il en ses mensonges? Sans doute. Du moins, c'est ce qu'elle pensa lorsqu'il accepta, lui demandant cela dit un délai de cinq journées nécessaires pour prier le dieu afin qu'il daigne montrer ses pouvoirs. Elle n'y voyait aucun inconvénient, convaincue qu'au final, elle aurait gain de cause. Cet aether n'existait pas et tout ce que cet homme pouvait faire, c'était d'essayer de tromper les villageois. On lui proposa donc une chambre à l'auberge et, malgré la curiosité, peu d'individus osèrent lui adresser la parole. Cela dit, une femme, celle qui avait posé la question concernant Zéleph, vint la voir. « Excusez-moi, il est votre quoi? ». Mitsuko, vile menteuse. « Eh bien, ma déesse est aussi celle des causes perdues. Chacune de ses prêtresses a pour mission d'en sauver une. Cet homme est la mienne. Je dois le remettre sur le droit chemin et si je réussis, je pourrai l'épouser si cela me dit car il me devra la vie. ». « L'épouser? Il a l'air si... ». « Bestial? ». L'autre femme acquiesça, rouge comme une pivoine. Mitsuko voyait bien que son mari la rendait fébrile, lui donnait envi, réveillait en elle des pulsions qu'elle cachait très mal. Alors, elle s'approcha de l'oreille de cette dernière : « Je vais vous dire un secret : c'est ce que j'aime chez lui. Et je suis sûre que ma déesse donne toujours à ses prêtresses un homme qui leur correspond, un homme qui réveille la femme qui est en elles, qui saura les contenter... Peut-être que vous pourrez, vous aussi, devenir prêtresse après tout? ». Elle sourit puis se détourna, entrant dans l'auberge pour s'y « reposer » en laissant cette villageoise à ses idées. Elle savait que cette femme allait parler, répéter ce qu'elle lui avait dit. Peut-être deviendrait-elle la déesse des célibataires fleur bleue? Elle rit.

S'asseyant sur son lit, Mitsuko se rappela de la conversation, se laissant tomber sur le dos. Zéleph était bestial. Elle n'avait pas menti, c'était quelque chose qu'elle aimait et le fait d'en parler avait fait naître de nouvelles pensées chez elle, des pensées qui la troublaient. Le temps qu'elle avait passé loin de lui avait été bien plus supportable que celui qui s'écoulait à présent, si proche de son époux sans pouvoir le toucher, obligée de regarder son corps de loin, de voir ses lèvres se mouvoir sans pouvoir les embrasser. Pourtant, son envie ne cessait de monter petit à petit. Le fait qu'il la retienne par le poignet avait ravivé quelque chose en elle, cette attraction irrésistible, ce besoin de le prendre dans ses bras, de le sentir en elle. Elle ferma les yeux un instant mais dut les rouvrir, incapable de supporter les images qui s'installaient dans son esprit. Elle le voyait, le regard assombri par le désir,  s'apprêtant à plonger sur elle pour l'embrasser sans que la suite ne puisse être équivoque. Elle n'en pouvait déjà plus, les sensations se mêlant aux images. Elle voulait se donner à lui mais elle ne supportait pas de ressentir ce désir alors que lui était sans doute en train de lutter contre son addiction, en train de devenir fou. Et puis, elle s'était jurée de ne rien tenter avant qu'il ne se souvienne de tout, avant qu'il ne le veuille. Pourtant, c'était si étrange, comme si elle sentait ses mains glisser sur sa peau, la caresser. Elle ferma les yeux, s'endormant en pleine journée, ne pouvant que se résigner à la présence de ces images dans son esprit.

Son rêve fut très loin d'être sage et lorsqu'elle se réveilla, elle était en sueur et encore plus désireuse qu'auparavant. Il faisait nuit et elle n'avait aucune idée de combien de temps elle avait dormi, quelques heures, un jour, deux jours... Elle se téléporta dans le puits, reprenant sa véritable apparence avant de murmurer : « Io weii ohen sil ahst arzak io... ». Mitsuko était totalement instable, pensant à toutes ces femmes qui avaient osé frôler la peau de son mari, l'embrasser, le mordiller, le lécher. Elle ne pouvait le supporter, elle devait tout recouvrir. Il était à elle, rien qu'à elle. Elle avait tellement envi de lui, c'était insupportable. Cependant, quelque chose se réveilla en elle, quelque chose qui lui disait que ce n'était pas la solution, qu'il ne voudrait jamais, qu'il allait la repousser. Elle soupira, changeant totalement d'état. Elle se sentait triste et dépourvue de tout optimisme. Elle s'assit sur la glace, n'ayant toujours pas regardé Zéleph en face. Elle ne voulait pas, elle avait peur de sombrer totalement sous son regard, d'avoir envi de choses qu'il ne pourrait pas lui donner, qu'il ne voudrait pas. Elle se calma un peu, faisant tout pour ne pas penser à son corps, à son cou, sa bouche. « Tu m'as conquise avant de m'aimer. En réalité, je ne sais même pas si tu m'as un jour aimé. Tu m'as désiré, j'ai cédé, je suis tombée enceinte, nous nous sommes mariée et j'ai remplacé ton addiction pour l'alcool. ». Elle se détestait de parler ainsi, d'essayer de canaliser ses pensées. Finalement, sans changer de ton elle dit : « Io loost gildarr do sil... ».

* « Je vais t'apprendre à m'aimer ». « J'ai envi de toi. »
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Dim 18 Aoû 2013, 20:08


L’esprit enclin a la folie, Zéleph avait la tête appuyé contre la pierre froide et humide du lieu. Il serré ses bras contre lui, fébrile. Sa respiration était haletante, faible. Il avait crié, tenté de sortir. Sa force l’avait abandonné, sa main saignée d’avoir gratter la glace. Il avait rependu le rouge par tout, mais dans l’obscurité il était impossible de le voir. Il souffrait d’un manque qui ne connaissait aucun répit. Misérable. Ses yeux étaient rougis par le mal. Une bête. Un animal au bord du gouffre. Il désirait qu’on l’abatte, mais voulait ardument vivre aussi ! Il ne savait combien de temps il passa là. A certain moment il s‘endormait pour s’éveiller ensuite et ce tordre de douleur. Puis il y eut un moment de calme. Un soulagement. Ce n’était que temporaire. Faible. Il avait faim, soif, ce sentait mal. Seul dans les ténèbres, Zéleph sembla ce laisser aller à penser qu’il mourait bien ici, dans le fond geler d’un vieux puits. Abattue par son idiotie. C’était pathétique de mourir ainsi pour un guerrier, lui qui avait toujours était si fière. Aujourd’hui pourtant, le brave était à terre et blesser. Il se rendormit, sous l’effet de l’épuisement, ne pouvant pas lutté contre les bras de Morphée qui l’emmener avec force.

Il ouvrit les yeux. Une voix résonnant à son oreille. Ses pupilles habitués aux ténèbres distinguèrent la jeune femme. Elle sembla sortir d’un rêve. Parfaite, et lui si misérable. Elle n’était pas mortelle. Non, cette beauté ne pouvait n’être que l’œuvre des dieux, c’était certain. Assise près de lui, il lui sembla qu’elle n’était qu’une apparition produite par sa folie. Pourtant dans ce petit espace que leur permettait le puits, il sentait son parfum, son souffle. Zéleph l’écouta. C’était la première fois qu’il y faisait attention, mais elle avait une jolie voix. Douce, agréable, soyeuse légèrement sensuelle. Peut-être ce faisait-il des idées, comme ses hommes perdu en plein désert qui voyait une oasis au loin. Seulement son mirage a lui, il était bien réel. Ses derniers mots l’accablèrent. Il prit son souffle, ferma les yeux et compta jusqu’à trois. Quand il les rouvrit elle était toujours là, si proche, si belle. Alors puise que cette fois il ne rêver pas, il la voulait. SI près d’elle, il glissa simplement son bras autour de sa taille. Posant sa main un peut fébrile sur sa hanche il l’attira doucement a lui. Il ne désirait que la serré contre lui. Réapprendre à la connaitre, car même si il lui semblait déjà tout savoir il savait que ce n’était que du faux. La gardant fermement contre lui, comme pour l’empêcher de lui échapper, il fit glisser son nez dans son cou. Elle sentait bon, tellement bon. Son cœur ce brisa soudain. Il culpabilisé. Certaine chose dont il était coupable lui paraissaient évidente, mais d’autre lui échapper. Il ne dit rien. Ne posant aucune question, ce contenant de la ressentir. Son nez glissa le long de son cou, dans ses cheveux. Elle lui rentrait dans la peau, le transporté. Avait-il réellement le droit ? Elle ne semblait pas lui résister alors il enfouit l’une de ses mains dans ses cheveux voulant lui faire redresser le visage. Pendant un instant il la fixa, son regard rencontrant le sien. Il sentit ce courant l’électriser. Cette envie montée. Ses yeux parcouraient son visage, la dévorant avant de ce bloqué sur ses lèvres. Machinalement sa langue vin humidifier les siennes. Elles lui étaient offerte, mais il resté hésitant. Il était effrayait à l’idée qu’elle le repousse. Qu’elle disparaisse. Zéleph ne put ce retenir d’avantage. Ses lèvres frôlèrent d’abord les sienne, en douceur, comme pour lui laisser une chance de le quitter avant qu’il soit trop tard. Lors ce que le temps fut écouler il plaqua brusquement sa bouche contre la sienne. C’était bien plus que de l’envie, c’était un besoin profond qui le dévorait. Sa bouche torturant délicieusement la sienne avec une ardeur qu’il ne pouvait pas retenir. Ses lèvres ce faisant violentes contre les sienne. Il la plaqua soudainement contre la glace, la dominant de son corps imposant. Ce collant durement à elle dans un grognement étouffé.

Zéleph perdait pied, tout contrôle lui échapper. Il semblait ne plus pouvoir reprendre ses esprits, et cette sensation, il avait l’impression de la connaitre. Sa langue cherchait désespérément le contact avec la sienne. Ce faisant rude dans ce baiser langoureux. Il avait besoin de la sentir. De la retrouvé. Elle était cette femme, cette femme qui dans ses rêves l’avait bouleversé. Il en tremblé encore, en bruler d’un désir qui n’avait pas de comparaison. Ses mains agripper sa taille a en déchiré sa robe. Il ne se rendait plu compte de ses actes, nid e où il était. Il ne compté qu’elle, son corps. Déchirant ce tissu, il voulait toucher sa peau. La robe oubliée, ses mains caressèrent rudement sa taille, son ventre, remontant à sa poitrine. Il avait mal, autant qu’il ressentait le plaisir l’envahir. A bout de souffle, il mit brutalement fin à leur baiser. Haletant, il avait soudain chaud, trop chaud. Il arracha alors ses propres vêtements. Il se foutait pas mal d’être au fond d’un puits, qu’il fasse nuit noir à l’intérieur. Le réprouvé ce plongea à nouveau sur elle, ce faisant féroce. Il venait pour la dévoré. Aucune peau n’avait cette douceur, cette odeur qui l’enivrait. A chaque caresse en appelait une autre. Il avait envie d’elle comme il n’avait jamais eu envie de personne. Ses mains prirent en otage sa poitrine. Malaxant avec brutalité ces bouts de chair si délicate sous ses doigts. Il en grogna contre son cou, mordant sa peau. Son bassin frotter contre le sien sans même qu’il ne s’en rende compte, quémandant plus, dévoilant toute son ardeur pour elle. Maintenant, au fond de se puis qu’importe. Elle avait réveillé la bête qui était en lui, celle qui ne vivait que pour elle, celle qu’il avait oubliée. Il n’y a bien qu’avec elle qu’il s’oublier, qu’il prenait autant de plaisir et de douleur à la vouloir. C’était comme insupportable. Une délicieuse brulure qui laisser des traces indélébile sur sa peau. « Io slyna sil » râla-t-il contre son oreille.
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Mitsu
Dim 18 Aoû 2013, 23:11

« Ylgar... ». Elle avait dit cela dans un souffle, le repoussant légèrement, sans aucune conviction réelle. Elle ne résistait pas réellement, son esprit se noyant totalement sous les sensations. Néanmoins, malgré le désir de son corps, sa raison continuait de lutter, comme un dialogue qui la torturait. Cette dernière lui disait qu'elle ne devait pas se donner à lui comme ça, qu'elle devait faire en sorte qu'il retrouve la mémoire avant cela. Sinon quoi? Que se passerait-il s'il ne la recouvrait jamais? Peut-être qu'une fois qu'il aurait eu ce qu'il voulait, il la laisserait là, sur ce sol glacé, n'en ayant plus que faire de son avenir? Peut-être qu'une fois qu'il aurait retrouvé la mémoire, il la détesterait encore, ils se déchireraient de nouveau et peut-être lui reprocherait-il d'avoir abusé de sa faiblesse? Et s'il ne retrouvait jamais ses souvenirs? Il ne l'aimait pas, il ne remémorait pas ses sentiments, alors pourquoi en étaient-ils ici? Il y avait tant de choses à prendre en considération. Sa peur refaisait surface comme si elle ne l'avait jamais quitté, cette peur d'être rejetée. Par lui ce serait pire. Elle se sentait en danger mais elle ne pouvait plus contrôler son corps qui, lui, ne voulait que le roi. Son bassin le réclamait, c'était indécent, elle n'en pouvait plus, sentant son odeur, succombant à ses caresses, à cette brutalité qui ne faisait qu'exprimer son désir. Oh oui il la désirait, au moins autant qu'elle, mais après? Qu'est ce qu'il se passerait après? Et puis, elle avait la hantise de retomber enceinte, elle en avait une peur bleue, elle ne voulait pas perdre un deuxième enfant. Elle y pensait alors que son corps réagissait au passage des mains de Zéleph. A chaque fois qu'il la touchait elle en frissonnait de plaisir, électrisée. Cela faisait trop longtemps qu'ils n'avaient pas mêlé leurs corps, qu'elle ne l'avait pas senti aussi près, qu'elle n'avait pas vu ce regard qu'elle aimait tant. Pourtant, elle répéta un peu plus fort : « Ylgar. ». Elle le repoussa une nouvelle fois, le faisant glisser sur le côté fermement. Elle le fixa un instant, la respiration haletante, sa poitrine se soulevant dans un rythme frénétique. Mitsuko refusait de le laisser comme ça, en plan, mais elle avait besoin de contrôler un instant, de reprendre son souffle, d'essayer d'avoir les idées claires. Elle se savait déjà prise au piège, tremblante de désir, bouillante.

Elle se redressa, se déplaçant pour se placer sur lui, à quatre pattes, les deux mains sur ses épaules pour qu'il reste tranquille. Elle respirait profondément. Il n'y avait que dans ces moments là qu'elle avait réellement l'impression d'être mortelle, comme si elle oubliait son statut de déesse et que les sensations qui étaient siennes prenaient le pas sur le reste. « C'est que... ». Elle se mordilla la lèvre, vacillant légèrement, ayant envi de ses lèvres mais se forçant à rester à une certaine distance. « … je t'ai résisté bien plus que cela par le passé... Io loost faas... ». Elle avait peur, peur qu'il la laisse, peut qu'il ne se souvienne pas, peur qu'il lui en veuille. Il y avait tellement de sources à sa peur. Elle pensait que si il était devenu dépendant d'elle, s'ils étaient devenus dépendants, c'était parce qu'elle lui avait résisté, parce que le jeu avait été compliqué, complexe. Seulement, bien plus féroce que la peur, son désir la poussait en avant, lui dictait de l'embrasser, de le caresser, de lui donner autant qu'elle avait pu le faire jadis. Tant pis, s'il la laissait, elle le tuerait. Prenant doucement l'une des mains du réprouvé, elle la posa sur l'un de ses seins, ne le quittant pas des yeux avant de lui chuchoter doucement « Nau... ». Elle caressa sa main doucement, le guidant dans le parcours de son corps un instant avant de glisser contre lui, sa poitrine contre son torse. Ce contact lui avait tellement manqué. Cela lui semblait si lointain. Pourtant, elle se rappelait de chaque sensation, de chaque fois où ils l'avaient fait. Elle approcha ses lèvres de son oreille, y soufflant doucement : « Io gildarr sil. ». Elle prit son lobe dans sa bouche, délicatement, le mordillant avec ses dents, continuant. « Haalvut io... ». La jeune femme fit un petit mouvement du bassin, caressant son entre jambe, continuant de lui souffler à l'oreille : « Slyna io... Dreh io kahiir... ». Elle n'aurait jamais dit cela dans le langage universelle, jamais. Mais la langue réprouvé s'y prêtait mieux, elle n'avait pas l'impression d'aller trop loin, ou peut-être que si, justement, ce qui l'excitait encore plus. Le fait que seul lui comprenne, le fait qu'il puisse envisager qu'elle fasse une erreur de langage... « Io los pah aelirenn... hen io... nu... ». Elle ne pouvait pas être séparée de lui plus longtemps, elle voulait le sentir, encore et encore, le redécouvrir pour une énième fois, une énième fois qu'elle attendait aussi avidement que toutes les autres fois.

* « Arrête... ». « Arrête. ». « J'ai peur. ». « Encore. »
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Lun 19 Aoû 2013, 00:36


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Pèlerinage dans la neige (pv chaton NC-18)

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