Cocoon n'entendit qu'à moitié ce que l'ange lui dit sur Alicia. Hasnna avait disparut, et il avait l'impression que sa vie s'effritait petit à petit, à chaque seconde écoulée. Sa petite fille chérie, était surement dans les bras d'un meurtrier. Clairement il était en train de devenir dingue. Il partit en courant, avec Dæmon, parcourant chaque rue, chaque pavés, essayant de capter quoi que ce soit qui aurait pu être Hasnna, que ce soit des émotions, une odeur, et surtout, compter sur ce lien qui les unissait pour y mettre la main dessus. Tout ce qu'il avait de plus cher au monde s'était volatilisé en peu de temps. Le démon dû arrêter Cocoon dans sa course effrénée, essayant de le ramener à la raison. Il du le maintenir, le faire taire, et puis finit par dire :

-Tu es aveuglé par ta rage, tu le sais bien, ouvre les yeux, nous avons besoin de tous nos sens.

L'orisha cru qu'il allait pleurer et crier en même temps mais il du reconnaitre que son ami avait raison. Se reposant un instant sur lui, il prit une grande inspiration et repartit plus doucement, en étudiant intelligemment les endroits par lesquels il passait.Malheureusement, avec toute sa volonté et son envie, il fut obligé d'admettre qu'il ne trouva rien. Rien du tout. Il retourna chez lui penaud, et stressé, ne pouvant s'arrêter de se faire mille et un films dans sa tête. Le bronzé ne voulait pas imaginer une seule seconde que sa petite blonde d'amour pouvait être morte. Pourtant, il aurait adoré faire venir l'orage, pour qu'Hasnna puisse le diriger sur son agresseur, mais il en était démunie totalement.

Lorsqu'il passa la porte, il se rua sur l'ange, la prenant dans ses bras -quitte à la soulever du sol- fourrant sa tête dans son cou. Non, non, non... Dites lui que c'est un cauchemar ! Il comptait sur le calme et la sérénité de sa belle pour le calmer, bien qu'il était déjà plus tranquille que quand il était parti. Se retirant de son étreinte, il respira longuement, tentant de se reprendre. A peine voulut-il ouvrir la bouche que la jeune démone de tout à l'heure fit son entrer dans la demeure, en tout impunité.
L'orisha voulu l'étrangler sur le coup mais retient toutes ses pulsions.

-Pas gratuit ? Qu'est ce que tu veux ? Tu sais que tu n'es pas en position de force, malgré tes informations, donc fais attention à toi...

Cocoon n'était pas bête, il ne passerait surement à côté des informations qu'elle pourrait lui lâcher, en revanche, il était bien plus méfiant quand à ses agissements. C'était une fille qui était loin d'être de confiance, et même si elle détenait quelque chose de crucial, il s'en méfiait. Gaïa avait bien vu ce dont ils étaient capable, tous, alors ce ne serait pas judicieux de sa part de faire du zèle.

Je n'avais pas besoin de savoir lire les émotions pour comprendre qu'il était vraiment inquiet pour sa fille, en même temps le contraire aurait été réellement étonnant. Mais je voulais réussir à la rassurée et même s'il était plus calme que je l'aurais cru. Je le savais à fleur de peau. Pourtant, quand cette fille vient à notre rencontre, il réussit à maitriser ses gestes, mais pas ses paroles. On sentait bien la colère qu'il éprouvait, on voyait bien qu'il n'avait pas besoin qu'une démone de son genre vienne se rajouter à nos problèmes et je crois que si elle n'avait pas dit qu'elle connaissait des informations, elle ne serait certainement plus en état de parler à l'heure actuelle. Elle allait devoir se montrée prudente, mais en même temps, nous aussi. Il ne lui faisait pas confiance, moi non plus d'ailleurs. De plus si elle avait des informations est-ce que ça ne pourrait pas dire qu'elle était responsable ? L'enlèvement pour permettre d'obtenir quelque chose, ce serait bien leur style tien. Ne quittant pas cette femme des yeux, j'entrelaçais alors tendrement mes doigts autour de ceux de Cocoon. Essayant ainsi de l'apaiser le plus que je pouvais, malheureusement, c'était lui qui contrôlait les émotions pas moi.

-Qu' est ce que tu veux en échange ? Mais je te préviens il vaut mieux que tu n'ailles rien à voir avec cette histoire et que tu ailles juste remarquer un truc alors que tu te promenais par là. Et, est-ce que je dois vraiment préciser que tu n'as pas intérêt à nous mentir ?

Marchander avec une démone, j'aurais tout vu franchement, jamais je ne me serais crue capable de faire quelque chose comme ça, surtout pas aéré ce qu'elle avait fait. N'avait elle pas tenté de s'en prendre à Alicia le jour avant ? Comment est-ce que l'on pourrait faire confiance à une personne comme ça ? J'étais complètement malade à cette idée. Mais mon inquiétude pour la gamine passait avant tout le reste, je crois que je serais même capable de rendre service à son roi pour avoir une précieuse information.

-Décidément, on à un petit souci, je viens vers vous pour vous aider, mais malgré tout vous continuez à m'agresser. J'ai l'impression que vous ne vous rendez pas conte qui est en position de force pour une fois. C'est vraiment ridicule. va falloir montrée patte blanche vous savez.

Ce n’est pas vrai, voilà qu'elle jouait avec nous, j'avais qu'une envie qu'elle s'en aille. Mais elle avait raison, en ayant les informations que nous voulions elle se posait en dominante. De quoi me rendre encore plus mal à l'aise. Je serais alors ma main de libre pour essayer de garder mon calme, mais je n'aimais pas comment elle jouait avec nous. Elle savait pourtant qu'il fallait nous dépêcher, nous ne savions pas dans quel but elle avait été enlevée. La démone tourna alors son regard plus attentivement sur moi, ce que je ne compris pas temps qu'elle n'avait pas ouvert la bouche.

-Ce que je veux c'est simple, tu cherches un nouveau propriétaire pour ta maison n'est-ce pas ? Ben tu ne cherches plus, seulement, tu vois je n'ai pas beaucoup les moyens contrairement à certain.

C'était clairement une pique qui nous était adresser, mais je ne relevais pas. C'était tout ce qu'elle voulait, l'ancienne maison dans laquelle je vivais ? Enfin, en même temps je n'y étais pas attachée, le seul truc qui m'ennuyait c'était que ça voulait dire qu'elle vivrait à proximité, mais je n'avais pas vraiment le choix non plus.

-Dés que je retrouve Hasnna, je te signe le foutu papier de propriété, mais pas avant, tu va nous dire ce que tu sais maintenant ?

Elle s'avait qu'elle ne l'aurait pas avant, nous ne luis faisions pas assez confiance pour cela. Mais elle réfléchissait encore. Alors que contrairement à elle sans doute, je tenais mes paroles.

-Trés bien. J'ai vu votre gamine se faire enlever par trois hommes qui l'ont emmenée vers l'extérieur de la ville. D'après ce que j'ai compris pendant qu'ils parlaient, ils auraient besoin de son pouvoir du à sa race. Oh, c'est la sortie nord de la ville. Voyez-vous un inconviennient que j'attende ici mon papier ?

Ne prenant même pas la peine de lui répondre, toujours ma main sur celle de Cocoo, je m'étais alors de nouveau précipitée à l'extérieur. Cette démone avait plutôt intérêt à nous avoir dit la vérité.

Cocoon essayait un maximum de contenir sa colère et sa rage. Non, il n'avait pas besoin que d'autres problèmes s'accumulent, pas maintenant. Les ennemis, il les faisait dégager, mais là c'était différent. Serrant les points, il fit attention de ne pas broyer la délicate main de son ange, plus là pour le rassurer et l'apaiser, que pour le retenir réellement. Sa peau fraîche lui faisait du bien, et s'il avait pu, il l'aurait serré une nouvelle fois dans ses bras. Mais l'heure n'était pas à l'affection, mais à la maitrise de soi. Cependant, Nydelia prit la parole, calmant le jeu malgré des menaces. Mentir serait vraiment LA mauvaise idée par excellence. Si elle était là, c'était pour une raison, et Cocoon espérait pour elle que ce soit une BONNE raison. Faisant un petit pas en arrière, il préféra se mettre légèrement derrière son ange, se disant que si elle était entre eux deux, lui ne pourrait pas attaquer le premier. C'était déjà ça d'évité.
A nouveau elle les provoquait. Cocoon ne pu s'empêcher de laisser sa langue claquer, signe d'un agacement et d'une grande irritation. Elle n'avait pas a parler de la sorte et rien que s'imaginer qu'elle pouvait être là, à les narguer, rendit l'orisha furieux. Ils perdaient plus de temps que nécessaire pour retrouver sa fille.

Dès qu'elle donna ce qu'ils voulaient, le couple se précipita à l'extérieur, assez aveuglément. Bien que ça ne ressemblait guerre au jeune homme, là c'était bien trop important pour savoir si elle avait raison ou non. Arrivé aux portes de la ville, Cocoon était déjà un peu essouflé. Il ne se ménageait pas du tout, et s'épuisait bêtement.

-J'ai une idée, on aura une meilleure vue.

Lâchant la main de sa bien aimée, il mit rapidement son collier qui lui fit pousser des ailes. Un petit cri de souffrance sortit de ses lèvres, et il s'envola, prenant soin de reprendre la main de sa belle amie. Dans les airs, il scruta le sol, consciencieusement dans la nuit noire, repérant chaque détails. Au bout d'un moment, il vit effectivement des silhouettes se dessiner dans l'ombre. Dans un pré, collé à la route, gisait un monument en pierre, vieil édifice maintenant en ruine. Malgré son inutilité, les hommes s'y engouffrèrent. Les deux jeunes gens se posèrent alors à leur tour, devant cette montagne de pierres détruites, ne voyant rien. Les agresseurs s'étaient volatilisés. Sérieusement ? Cocoon ne se laissa pas avoir si facilement.

-Nous avons vécu la même chose dans la foret, tu te rappelle ?

Une illusion. Une parfaite illusion. Grâce à son intelligence et sa foi, l'orisha arriva à passer outre. Le sol terreux n'existait pas. Ce n'était qu'une sorte d'hologramme disparaissant dès que son pied le toucha. Ainsi des escaliers descendaient dans les profondeurs de la terre. Ne perdant pas plus de temps, il arpenta les marches sales pour s'engouffre dans un sous sol.
Il faisait sombre et l'architecture faisait pensé à des galeries de taupes. Les torches éclairaient faiblement les couloirs en terre, et plusieurs bestioles traversaient le terrain ça et là.
Cocoon chuchota :

-Tu crois que c'est un piège ?

Il n'avait pas peur mais il commençait à ouvrir les yeux, être plus méfiant, à faire moins confiance à son instinct.

J'avais remarqué quelque chose d'assez inédit pour une fois. Alors qu'habituellement il se m'était toujours en avant. Cette fois-ci il avait fait l'inverse, se mettant derrière moi. Bien sûr je n'étais pas stupide, ce n'était pas une quelconque marque de lâcheté, mais Pluto, une marque de prudente. C'était un sanguin, je le savais, j'en avais fait les frais une fois, et cette démone passait son temps à nous chercher. De ce faite il voulait se montrée prudent. En quelque sorte, je servais bel et bien de bouclier, mais pas pour éviter qu'il soit blessé, mais plutôt pour éviter qu'il ne trucide la démone qui était face à nous. Je pouvais le comprendre, les informations qu'elle détenait étaient beaucoup trop importantes pour qu'elle nous passe sous le nez après un accès de colère. Je voulais vraiment avoir ces informations moi aussi.
Âpres quelque instant de cours dans la direction donnée par la démone, nous étions déjà essoufflées, après tout, nous n'avions pas ménagé notre vitesse, enfin surtout pour lui, car je me savais beaucoup plus rapide. Mais en même temps, je ne pouvais le laisser en plan là-bas, je me ferais tuer à la prochaine rencontre, je crois. Et puis je ne voulais pas le laisser seul. Je savais déjà ça qui allait ce passé quand nous trouverions les personnes qui s'en était prise à la gamine et j'allais devoir fermer les yeux cette fois-ci, me taire et le laisser faire, car je n'arriverais jamais à le calmer. Je m'étais déjà faite à cette idée, alors que je ne savais même pas dans quel état on allait retrouver la gamine, ça promettait. Enfin bon, premier étale, retrouvé Hasnna, ensuite je penserais à comment lui éviter le massacre, si c'est possible bien sûr.
Une fois arriver à l'extérieur, il me lâcher brièvement la mains, juste le temps de se mettre le collier que je lui avais donne. C'était plutôt une bonne idée et je sortis rapidement mes ailes pour le suivre, j'espérais vraiment que nous arriverions à la retrouver avant qu'il lui soit arrivé quelque chose. Mais déjà pourquoi est-ce que l'on l'avait enlevé pour son statut d'elementale ? Elle n'était même pas assez grande pour tout maitriser en plus. Enfin l'avantage c'est qu'ils la literont peut être si elle venait à leur n'être d'aucune utilité. Mais cette idée quitta rapidement mon esprit. Car ce serait sans doute le contraire, on la retrouverait sans doute, mais dans vie.
Après quelque instant, on aperçu enfin les ravisseurs, rapidement on les vit disparaitre dans un amas de roche ce qui n'était à ne rien comprendre. Mais je ne desserrerais pas s'ils avaient réussi à entrée, nous ferons de, mais, quitte à démonter cet édifice pierre par pierre. Mais ce ne fut pas nécessaire. Étrangement, alors que j'aurais cru qu'il serait déjà en train d'utiliser sa force pour démonter ce truc, il était beaucoup plus calme que je l'aurais cru, trouvant une autre solution beaucoup moins bruyante et surtout étant la bonne pour entrée dans ce passage. Mais bon voir quelqu'un passé à travers un Hama de terre ce n'est pas banal quand même. Mais c'était confiant que je le suivis. Cependant je n'avais pas prévu l'escalier dernier et heureusement qu'il était devant moi sinon j'aurais fini en bas de ceux-ci en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Décidément, mes jambes me faisaient réellement défaut pour le moment.
Le sous-sol n'était vraiment pas travaillé, pour lui ça ne devait pas être facile de se déplacer dans cette obscurité, j'avais de la chance sur le coup. Quand il me demanda alors si c'était un piège, je m'arrêtais quelque instant pour regarder attentivement les alentours. Je ne voyais rien de suspect, en tout cas pour le moment.

-Je ne voit rien dans ce sens. Mais en même temps, ils ne doivent pas penser que quelqu'un arriverait à passer l'illusion. Cependant, j'ai quand même remarqué quelque chose. Regarde sur les murs, à ton avis qu'est-ce que c'est et à quoi ce peux servir ? Je n’ai jamais vu ça auparavant.

Je lui montrai alors deux gros cylindres noirs, faits d'une matière que je ne connaissais pas, en faite je ne savais absolument pas ce que c'était ni à quoi ça servait, peut être qu'il aurait plus d'information. Mais en tout cas, il fallait continuer à avancer.
Mais âpres quelque pas, quelque chose que je ne m'y attendais pas se produise, une des bestioles qui passait devant nous s'arrêtais quelque instant, nous fixa et pour finir, recommença à courir en émettant de couinement strident, répéter par ses congénères.

-C' est pas vrai, ils ont osé dresser ces bestioles pour qu'elles donnent l'alerte, sachant que l'on ne s’en Méfierait pas. Ils ne sont pas si stupides que ça en fin de conte.

Pour le coup ce n'était vraiment pas de chance, car rapidement j'entendis des voix et des pas lourds résonnée un peu plus loin. Je regardais alors Cocoon, plus qu'inquete. Pitié qu'il nous laisse le temps de les interrogés avant de leur faire passer l'envie de s'en prendre à sa fille.

Il me demanda rapidement de faire attention à moi, signifiant sa demande d'éviter que je me blesse après avoir posé ses lèvres sur mon cou. Je ne pus que lui répondre un sourire sincère. Petit moment de tendresse beaucoup trop court à mon goût, mais en même temps, il y avait beaucoup plus important à faire actuellement et je ne pouvais pas lui en vouloir quand même. Je n'eus plus à me soucier de tombée par la suite, vu qu'il m'aidait, me soulevais pardon, pour descendre les dernières marches. Après lui avoir parlé des trucs noirs, il m'attira alors rapidement vers lui pour m'en éloigner le plus possible. Sa fille était en danger et il arrivait encore à être ultra protecteur avec moi. Je crois qu'il ne changerait jamais à ce niveau-là et j'avais un mal fou à me retenir de le prendre dans mes bras pour profiter de l'étreinte des siens.
Quand les pas se rapprochèrent, il me bloqua clairement le passage et soudainement, je me disais que je n'avais pas envie d'être à la place de ceux qui s’étaient pris à sa fille, car j'avais réellement l'impression que ça allait faire mal, très mal... pour eux en tout cas. Je ne me voyais même pas comment je pourrais le retenir.
Il ne prit même pas la peine de dégainer son arme, se contentant simplement de montrer ses poings, en même temps, je n'étais pas certaine que son arme serait facile à manier dans un endroit pareil. En tout cas, j'avais clairement compris qu'il fallait que je reste en arrière si je ne voulais pas me retrouver dans son chemin. Du coup j'attendais que ça passe, me contentent d'espérée que tout ce passe bien pour lui. Rapidement, le premier homme fut sur le sol, inconscient avec un seul coup. Vu la réaction des autres, je compris qu'il n'était pas rassuré, mais ils foncèrent quand même dans le tas et après quelque instant. Pendant que les bruits d'os fracturé se faisaient entendre, elle réfléchissait a la raison qui lui avait poussée a demandée qui était le papa. Je sais bien que ce n’était pas le moment de réfléchir à quelque chose ainsi, mais je ne pouvais quand même rien faire d'autre pour le moment, alors autant essayer d'oublier ce qui se passait.
C'est vrai que sur ce point j'avais changé, je ne voulais plus l'empêcher de s'exprimer, même si c'était par les poings, d'une car j'en avais déjà fait les frais et de l'autre, car ça ne servait à rien et enfin, je ne voulais pas essayer de le changer. Je me sortis de mes pensées quand un d'entre eux avait réussi à le toucher, heureusement pas sérieusement, et puis il l'avait rapidement regretté. Quant au dernier, ben il finit plaquer au mur, je compris rapidement que ce serait lui qu'il allait laisser en vie, enfin s’ils nous disaient ce que l'on voulait savoir. Mais je me figeais un instant quand je l'entendis prononcer le mot femme, le regardant d'un œil-surprise. Pas que ce ne me faisais pas plaisir, j'irradiais intérieurement, mais c'était juste que je ne m'y attentais absolument pas.
Heureusement, il me demanda de m'en occuper moi même une fois que l'homme fut sur le sol en train d'essayer de reprendre son souffle, donnant une raison plus que suffisante. Je m'approchais alors de lui, sachant que Cocoon regarda avec attention et je m'accroupis pour regarder l'homme droit dans les yeux.

-La raison de notre présence ici est simple, notre petite fille a été enlevée, un témoignage et le fait d'avoir suivis des hommes avec un colis étrange nous on emmenée ici. Est-ce que je dois vraiment te préciser que nous voulons la retrouver, et surtout vivante et en bonne santé ?

L'homme nous regarda alors tour à tour, comme s’il essayait de calculer ses chances de s'en sortir s'il venait à nous mentir, il ne fallait pas très longtemps pour se rendre compte qu'elle était mince, trop mince pour prendre un tel risque.

-Si la gamine est capable de crée ou contrôlée la foudre alors oui elle est ici, en train de donnée gentiment son pouvoir pour le distribuer aux gens de la ville, enfin, si elle est encore vivante, car les enfants ne tiennent pas souvent longtemps a ce genre de cadence malheureusement.

Un léger sourire apparu sur son visage et rapidement je me tournais vers Cocoon pour voir sa réaction et d'un regard, le supplier d'attendre encore un peu. Ce n'était pas évident d'entendre ça, ni pour moi, mais encore loin pour lui.

-Ou est elle ?
-Sans doute dans la salle ou on extrait la foudre, avec une gentille aiguille planter dans le corps, faut bien la forcé à crée la foudre n'est-ce pas.
-Je te conseille d'arrêter de dire de telle chose rapidement si tu ne veux pas finir comme tes camarades et répondre correctement à ma question.
-Ne ne rêve pas poulette, plus vous perdez du temps à la chercher, moins vous aurez de chance de la retrouvée en vie.

Posant alors sa main sur ma poitrine pour me pousser vers l'arrière, j'allais me percuter contre l'autre paroi, ayant mis ma main pour me retenir, j'entendis un nouveau craquement d'os, mais plus ceux des autres. Grimancant de douleur, je le vis se relevée et tentée de fuir.

Je me relevais alors rapidement, tout en me tenant le poignet, maintenant que je n'étais plus devant cet homme, je vis Cocoon foncée dessus, le ruée alors de coup, ce qui entrainait alors fatalement sa mort. Prudente, je m'approchais alors de lui, posant ma main sur son épaule, je ne fis que lui murmurée le nom de sa fille, nous n'avions pas de temps à perdre. On se mit alors rapidement en route dans la seule direction qui s'offrait à nous. Espérant de tout cœur que la petite était encore en vie. On courait, enfin je courais vu que lui se contentait de grande enjambée. Nous dirigeant le plus rapidement vers la pièce où nous espérions retrouver la gamine.
Une fois au bout du couloir, on vit en effet une immense salle, avec beaucoup trop d'installation pour que cet endroit soit un camp de vacance et surtout ces bruits, celui des machines, mais surtout celui des enfants qui déchiraient le cœur. Comment pouvions-nous faire autant de mal à ces petits êtres ? Rapidement d'autres hommes arrivèrent pour nous barrer le chemin, mais je n'eus pas à faire grand-chose. Rapidement, les corps des assaillants se trouvèrent sans vie sous le sol. Je levais alors le regard vers celui que j'aimais, et force de constater qu’à ce moment précis, il me faisait peur. Je connaissais sa force, je connaissais sa rage, mais jamais je ne l'avais vu dans un tel état. Ce n'était plus une rage incontrôlée que j'avais en face de moi. Mais un homme qui se laissait guider par la haine qu'il éprouvait.
L'image de ses enfants prisonnier me faisait frissonner et imaginer Hasnna dans les mêmes conditions... je ne le pouvais pas. Pendant qu'il continuait son avancé, tuant encore plus d'hommes au fur et à mesure qu'il avançait. D'autres essayant de s'en prendre à moi, me croyant plus faible. Étant plus calme, j'étais surtout plus maitre de moi et rapidement des lianes d'eau sortirent de ma gourde pour les faires chuter. Je leur conseillais alors de ne pas bouger s'ils tenaient à la vie, ce que beaucoup firent, mis à part un qui se contenta de fuir. Le regardant courir, je compris que ce serait peut-être le seul qui allait rester en vie. Je tournais alors mon regard vers les autres assaillants que j'avais soulevés avec le contrôle du vent. Plongeant mon regard de chacun des leurs, je me montrais claire. Ils devaient faire comme leur camarade s’ils voulaient survit. Le vent aidant, ils finirent rapidement dans le couloir et je me retrouvais désormais seule, si on peut dire.
Ne voulant pas m'approcher de Cocoon pour le moment, je me dirigeais vers tout les câbles et machines qui avaient survécu à la colère de Cocoon. Je ne pouvais pas la contrôler, mais je connaissais un moyen parfait pour tout détruire, même ses câbles noirs. Créant de la foudre sur les câbles, ceux-ci sur chargèrent, la différence entre la foudre crée par des enfants et la mienne était beaucoup trop grande. Et rapidement, une drôle d'odeur s'enlevait des choses noires qui étaient maintenant, totalement inutilisable.
Rapidement, je commençais alors à libérée les enfants un a un enlevant délicatement les aiguilles de leur peau, utilisant la magie blanche pour les calmées le lus possible et surtout diminuer leur douleur. Je leur demandais alors gentiment d'attendre ici, pendant que je m'approchais d'un dernier enfant que je croyais inconscient. Mais mon père eux un léger arrêt quand je vis ce qu'il en était réellement. Je détachais alors le corps sans vie de la gamine pendant que la tristesse m'envahissait et que j'espérais de tout cœur qu'elle était la seule. Je cherchais alors un tissu pour l'envelopper dedans avant d'aller retrouver Cocoon.
Je le retrouvais rapidement, guider par des cris d'enfants, en voyant d'autre attacher, je m'occupais d'eux, sachant que Cocoon se laissait sans doute guider par ses oreilles. Mais alors que je la vis des yeux, sa souffrance que trop visible sur son visage. Je vis une dernière porte s'ouvrir et se mettre rapidement entre le père et la fille. S'il s'avait la grosse erreur qu'il venait de ce omettre. Il ne devait pas être père pour avoir eux cette idée. Je pris alors les derniers enfants pour les emmenées dans le couloir, en faite non, j'allais les emmenée à l'extérieur, il avait beaucoup trop de corps ici.
Je pris alors délicatement le corps de l'enfant, faisant abstraction de la douleur de mon poignet cassée et je demandais aux enfants de me suivre. Je tournais alors la tête vers Cocoon, je savais qu'il allait s'en sortir la rage qui l'habitait allais l'aidée et je m'en voulais de ne pas rester, mais pour ces enfants je n'avais pas le choix.

*je t'attends dehors. Fais attention à toi, je t'aime*

Je partis alors aussi rapidement que possible, vérifiant que les enfants me suivaient bien, aidant ceux qui en avait besoin et rapidement on se retrouva alors à l'extérieur. Je posais alors le corps et regardais le couloir tout en me tenant le poignet, je voulais y retourner, mais je ne pouvais pas. J'espérais que tout ce passe bien, je lui faisais confiance pour cela, mais je ne pouvais m'empêchée de m'inquiète.

Je tenais un enfant à peine âgé de cinq ans dans les bras qui était encore inconsolable, je ne pouvais détacher mon regard de cette gamine. Mais je ne devais pas oublier les autres non plus, du coup, je sortis la flûte que j'avais jadis gagnée et commencée à en jouer. Mais pas les airs que j'avais appris, pas ces airs magiques, mais plutôt une berceuse que ma mère me chantait quand j'étais petite. Les enfants s'asseoir sur l'herbe près de moi, écoutant calmement, commençant à réaliser que le pire était derrière eux et que ce soir ils retourneraient tous chez leurs parents.
Je ne pouvais m'empêcher d'être attentive au moindre son cependant, espérant bientôt avoir des nouvelles de l'homme que j'aimais, mais ça tardait à venir. Je jetais de temps en temps un regard en direction de l'entrée, priant pour le voir bientôt arrivé. L'enfant que j'avais dans mes bras quelque seconde plus tôt avait fini par s'endormir sur mes jambes. Les regarder toute me faisait chaud au coeur et je savais que je devais être contente qu'ils sont sains et saufs, il aurait pu avoir beaucoup plus de victimes et il en avait eu qu'une seul. Malheureusement, j'estimais que c'était celle de trop.
Âpres quelque minute interminable, je ressentis de nouveau une tristesse instance comme la dernière fois. Je compris qu'elle ne devait pas s'en être aussi bien sorti et je me levais au moment ou il sortit dans la grotte, arrivant sur moi, je sentis rapidement le corps de la petite sur le mien. Je la regardais et je partageais sa tristesse plus que j'éprouvais la sienne. Voir ces enfants ainsi enfermées était une chose, mais la voir elle dans cet état, non ce n'était pas quelque chose de surmontable.
Il finit par roussi à parler, formulant une demande qui restait silencieuse pour autant. Je n'avais pas besoin qu'il me le demande, j'étais déjà en train de la prendre dans mes bras le plus délicatement possible, il me disait qu'elle avait les bras cassés, mais ce n'était pas ce qui m'inquiétait le plus. Je priais pour que l'on aille pas besoin de démon ce soir, pas pour elle, mais son coeur était fort affaibli par les souffrances qu'elle avait endurées.
Je n'écoutais que lui, que ce coeur qui battait trop faiblement, rapidement, je laissais ma magie circulée dans son corps le plus rapidement possible. Je vis les premières plaies visibles se refermée, ses bras reprendre une forme normale, signe que la fracture n'était qu'un lointain souvenir. Mais ce coeur qui ne battait pas plus vite. Je me concentrais alors sur lui, posant mes mains sur la poitrine de la gamine, par-dessous ces vêtements pour qu'aucun obstacle de puisse me génère. Après un soubresaut, je l'entendis accélérer et enfin reprendre un rythme normal. Je levais alors mes yeux vers Cocoon, lui adressant un maigre sourire avant de poser ma main sur le front de la gamine. Celle-ci finit par ouvrir difficilement les yeux.

-Hasnna, c'est terminer, papa est là maintenant...

Je m'écartais alors pour laisser à Cocoon le plaisir de retrouver sa fille. Pendant ce temps, je regardais les autres qui avaient regardé silencieusement. Un des enfants vient alors près de moi, prenant un pan de ma robe, il me regardait avec des yeux plein d'espoir.

-Et pour ma soeur, pour Anna, est ce que vous voulez bien recommencer ? Je vous en prie, maman n'a plus que nous.

Il n'avait pas que ses yeux qui était pleins d'espoir, il y avait aussi sa voix, une petite voix qui était suppliante et qui demandait qu'une chose que l'on lui rendre sa soeur.

— je... Je ne peux pas, je suis désolée...

Pour avoir tenue le petit corps dans mes bras, je savais que ça faisait trop longtemps malheureusement pour que démon fasse quoi que ce soi, il m'avait appris que ça devait être rapide et elle... Ça devait dater du jour avant. Je n'osais pas regarder cette enfant qui pleurait en silence, je m'étais néanmoins baissée pour le prendre dans mes bras. Après quelque instant, recommençant à sentir la douleur dans mon poignet, je me relevais et regardais tous les enfants.

-Bon, on va vous ramenez chez vous ? Est-ce que vous savez tous où ce que vous habitez ?

Chacun nous dirent que oui, ne voulant pas déranger Cocoon qui devant tenir fermement sa fille dans ses bras, je pris la gamine et on commençait à ce diriger vers la ville.

Je l'avais entendu murmurer, enfin non, me dire merci, j'étais vraiment contente d'avoir réussi, mais maintenant, je ne voulais qu'une chose, c'était rentré chez moi et dormir, sans que rien ne vienne me déranger. On avançait alors silencieusement vers la ville. Les enfants marchant calmement, mais tout aussi fatiguer. Cocon du prendre le petit garçon à bras tant celui-ci était fatiguer. Une fois arriver dans la ville, passer dans toute les maisons me semblait long. Mais les parents étaient réellement heureux de retrouver leur progéniture. J'étais moi même contente pour eux, mais si je fus difficile d'annoncer à un d'eux qu'ils ne reverront qu'un seul de leur enfant.
Une fois cela fait, je voyais le soleil commencer à pointer le bout de son nez. J'avoue que j'avais connue de meilleures nuits. Alors que l'on était en chemin pour rentrée chez nous, je demandais à Kahel si tout ce passais bien, quand il me répondit que oui, je lui demandais alors de garder Alicia pour la journée, j'avais trop besoin de me reposer et je ne voulais pas qu'elle passe la journée toute seule. Quand on ouvrit la porte. Gaïa était là, nous attendant, je l'avais complètement oublié, mais elle comprit qu'il valait mieux qu'elle repasse plus tard et j'espérais le plus tard possible. Genre demain... mais je pouvais rêver pour ça malheureusement, elle débarquerais d'ici trois heure minimum.
Il partit alors coucher la gamine, je l'entendis demander au démon de veillez sur elle, je l'attendis quelque instant jusqu'il me prenne la main pour allée nous couchée. Quand ul la reléchais pour se mettre à l'aise, j'en fis de même, mais pas facile d'enlevée une robe d'une seule main. Bah je demanderais à Kahel de passer tantôt pour me soigner cela. Cependant, ce fut à ce moment-là qu'il le remarqua, me posant la question. Avec un léger sourire épuiser, je m'entendis lui répondre.

-Cassée, mais Kahel me ressoudera ça rapidement...

« J'avais juste oublié qu'il avait aussi des mixtures tout aussi efficaces, même si c'était un peu plus long, il était alors parti chercher ce dont il avait besoin. Je le laissais faire, appréciant malgré tout ce moment.

-Merci, un jour, il faudra que tu m'apprennes tout ça, ce pourrait mettre très pratique.

Une fois son bandage fini, il me couvrit a nouveau de baiser, reprenant la ou on avaient du s'arrêter dans la grotte, puis il me murmura quelque chose, que j'avais eu du mal à entendre. -Je ne peut vivre sans toi... , lui répondis je simplement. M'attirant a lui pour ce coucher, je me blottis dans ses bras, la chaleur de son corps me réchauffant de cette nuit trop froide. Puis il me demandait comment j'allais.

-Ce n'est pas moi qui conte aujourd'hui... Mais ça va, je... j'aurais seulement voulu savoir faire quelque chose pour la gamine... J'espère qu'Hasnna ne sera pas trop traumatisée par ce qu'elle a vécue.

Ni nous. Tout en parlant, j'avais laissé ma main parcourir son torse, finissant pas déposée mes lèvres sur celui-ci, j'y posais ma tête avant de m'endormir, beaucoup trop fatiguée pour continuer la discussion ou quoi que c’est. Mais après ce qui me semblait quelque seconde, j'entendis le démon nous appeler. Je compris rapidement pourquoi quand je ne perçus pas de l'inquiétude dans sa voix. M'habillant rapidement avant d'allée passée un peu d'eau sur mon visage, je descendis alors les escaliers ou je vis la jeune démone en train de m'attendre calmement.

-vous avez récupérée la môme, je veux donc mon dû, tu ne contes quand même pas te deffiller.
-tu prendra pleinement possession de la maison dans deux jours, j'ai encore des choses à récupérer le bas. Mais je vais déjà faire le papier. Juste une chose, si j'apprends que tu es responsable de quoi que c’est dans cette ville, ne t'étonne pas que je vienne te rendre une petite visite.

Je fis alors un parchemin pour la donation de la maison, mais je gardais la clef, elle devait juste attendre deux jours elle en était quand même bien capable. Une fois qu'elle fut enfin partie, je regardais les escaliers, trop épuisée pour les remonter à nouveau.

-Il ne va pas être content...

Attrapant la couverture du lit de ma fille, je m'installais dans le divan, bien decider à finir ma nuit. J'allais entendre rouspéter à mon réveil, mais franchement, j'avais les jambes beaucoup trop lourdes pour remonter à l'étage.

Si au début le reste de la nuit m'avait semblé froide, j'avais commencé à ressentir de la chaleur après quelque instant, mais j'étais toujours trop fatiguée pour commencer à me demander quoi que ce soit, préférant m'installer encore plus confortablement. Mais quand mes yeux eurent enfin la bonté de s'ouvrir, je remarquais que ma tête était plus haute qu'auparavant et surtout sur de la peau et plus sur du tissu. Je restais alors un moment sans réellement lui montrer que j'étais réveillée, même si ça devait déjà être trop tard. Je ne savais pas vraiment comment il allait réagir, mais il m'avait déjà trop souvent reproché de vouloir dormir sur le canapé pour que j'espère m'en sortir d'un simple sourire.
Mais rapidement je compris que j'étais en effet griller, je sentis ses mains dans mes cheveux tout en me posant une première question, puis une autre qui monterait clairement est mécontentement. Je fini alors par m'assoir, tout en restant contre son corps, posant ma tête son épaule, n'osant pas réellement affrontée son regard.

-Daemon nous a appelés, Gaïa est arrivée tôt comme il fallait s'en douter. Quand elle est partie, ben... je n’ai simplement pas eu le courage de remonter les escaliers.

J'entendis alors soudainement mon estomac criaillez famine, je me redressai, tout en ayant mordiller un peu son oreille pour espérer qu'il ne m'en veule pas trop longtemps et je partis rapidement me chercher quelque chose à manger avant de retourner auprès de lui. Une fois réinstaller dans le fauteuil, je jetais alors un coup d'oeil à la chambre de la gamine, je me demandais comment elle allait. Bien sûr, elle dormait profondément, mais elle en avait besoin après tout. Au fond de moi, je savais que l'on n’avait pas vu le pire et je n'osais pas m'imaginée comment elle avait réussir à tenir le choc, surtout qu'au vu de sa cécité, elle ne savait même pas ce qui lui arrivait. Parcourue d'un léger frisson, je voulut me changer les idées et du coup je demandais à Kahel de me ramener Alicia, qui devait s'inquiétée énormément.
Avant son arrivée, je me dépêchais alors de défaire le bandage que j'avais au poignet, car il était vrai que je ne sentais plus rien du tout. Ses mixtures étaient tout aussi efficaces que sa magie.

-Merci, c'est vraiment efficace ce que tu as fait hier. Faudrait vraiment que j'en aille sur moi, surtout avec mes étourderies pour le moment.

En moins d'une journée j'avais failli ma cassée la figure deux fois, ne tallais pas s'étonner qu'au bout d'un moment je ne me rate pas. Enfin, après quelque instant j'entendis la porte s'ouvrir précipitamment. Alicia vient rapidement auprès de moi pendant que Kahel pénétrait, prudent dans la demeure.

- Dame Nydelia, je suis contente que vous alliez bien, comment va la petite ?

Je souris, c'était la première fois qu'il baissait temporairement son masque froid en présence de quelqu'un d'autre que moi et sa famille. En même temps, il ne pouvait pas me cacher son inquiétude.

-On a eu peur, mais ça va, elle se repose pour le moment. Merci de t'être occupé d'Alicia en tout cas, j'espère que tu as été gentille jeune fille.
-Oui, il n’a pas voulu que j'aille jouer avec les poissons par conte... Je vais pouvoir rejouer avec Hasnna alors.
-Pas tout de suite ma puce. Et tu sais à quelle température est l'eau de la crique en ce moment. Beaucoup trop froide.
-Dame Nydelia, je tenais à vous prévenir de quelque chose, un nouvel ange nous a rejoints cette nuit, il s'agit d'une petite fille du nom d'Anna, quand elle nous a raconté comment elle avait perdu la vie, j'ai compris et je préférais vous m'être au courant.

Anna ? Étais ce vraiment la gamine que j'avais retrouvée ? C'était merveilleux, même si ce n'était plus vraiment la même chose. Je lui demandai alors d'aller la chercher, tout en donnant l'adresse pour qu'il aille la conduire chez sa mère et surtout lui confiant son apprentissage.