[Q] - La première étape dans la résolution d'un problème, c'est de reconnaître qu'il y a un problème.
Partenaire : solo
Intrigue/Objectif :Suite à son acte de voyeurisme qu'il a effectué précédemment ( Voir fiche de perso ) Uriel va devoir réaliser qu'il est sur la sellette et prendre réellement conscience qu'un péché non maîtrisé est un problème

La maison de redressement était en réalité un manoir sur un étage, perdu au détour d’une ruelle des quartiers du centre, non loin des Gorges Jumelles. Le manoir avait été construit en chêne, le seul autre matériau composant la bâtisse étant l’argile blanche, utilisée pour la fabrication des tuiles posées sur le toit. L’établissement disposait d’une cuisine, d’un réfectoire, d’une salle à manger, de plusieurs chambres et d’une bibliothèque ainsi que d’un terrain de sport aménagé dans la cour arrière. L’endroit avait été créé par un déchu épris de paresse qui avait eu comme vœu d’accueillir de jeunes déchus qui posaient problèmes à la société pour pouvoir les réintégrer dans celle-ci une fois en mesure de maîtriser leur péché. L’initiateur de ce projet était malheureusement décédé depuis de longues années, emporté par une maladie, mais d’autres personnes avaient été conquis par le projet et avaient repris les rênes. Uriel était un résident des lieux depuis maintenant plusieurs années, environ une bonne dizaine d’années à vrai dire. Uriel n’a pas eu d’enfance triste, il avait été bien élevé, ses parents ayant fait le nécessaire dans la mesure du possible. Il n’ait pas plus bête qu’un autre, agréable à vivre la plupart du temps et assez curieux. Non, le seul élément réel et vraiment problématique c’est le péché dont il a été épris : la Luxure. Son péché s’était manifesté à partir de ses dix ans par la découverte de son corps, de la curiosité au début, de découvrir le corps de l’autre puis rapidement le besoin d’en voir plus. Uriel a commencé par espionner ses parents, puis ses voisins. Au plus cela avançait, au plus il ressentait du plaisir à voir d’autres personnes se faire du bien. Il n’attendit pas d’avoir de relations sérieuses pour expérimenter pour sa première fois, son premier salaire passa dans une maison de passe pour passer une heure avec la magnifique Deckaria. Si après cela il eut beaucoup d’aventures et notamment avec des prostitués de tous genre, Uriel avait gardé en mémoire les courbes de la travailleuse.


Une journée type pour Uriel est relativement simple à raconter. Tous les résidents étaient levés assez tôt pour faire des tâches ménagères, la maison de redressement n’ayant pas de personnels de ménages, c’était aux jeunes déchus de mettre la main à la pâte. C’était aussi une manière pour eux de se responsabiliser et d’avoir l’esprit occupé. Passez les corvées du matin, ils devaient quitter le manoir pour aller travailler. Les gérants de la maison de redressement avaient souvent des accords pour trouver des emplois à ses résidents. Uriel était homme à tout faire dans un groupe de théâtre se produisant dans Avalon. Ses tâches allaient de porter des caisses à assister les artistes dans leurs demandes. Hormis les soirs de spectacles, il devait être rentré avant une certaine heure. La journée ne finissait pas pour autant une fois rentrée. Des activités de groupes étaient organisées avec deux ou trois mentors pour encadrer les séances. Pour commencer : Tous devaient, dans un premier temps, raconter sa journée et s’ils avaient senti l’appel du péché, ils devaient là aussi le raconter. Bien entendu, si un déchu avait succomber aux tentations d’un péché, le pêcheur en question devait obligatoirement prévenir son mentor. Ensuite, venait l’heure de passer à table et une fois le dîner finis et la vaisselle faites, tout le monde avait quartier libre et pouvait vaquer à ses occupations tant qu’il restait dans l’enceinte du manoir. Rare étaient les moments où les résidents pouvaient se promener dehors en dehors des heures de travail Ces heures de permissions étaient données au compte de gouttes et le moindre problème à l’origine du déchu valait des sentences à la hauteur du trouble causé. Rares étaient les moments où les résidents pouvaient se promener dehors en dehors des heures de travail. Ces heures de permissions étaient données au compte de gouttes et le moindre problème à l’origine du déchu valait des sentences à la hauteur du trouble causé.

Dans le cas où un élément devenait trop problématique et ingérable, il était exclu sans espoirs de retour. Cependant, cette sanction était bien peu, car généralement elle était adressé au déchu ayant commis un délit ou un crime et par conséquent, l’affaire n’était plus dans les mains des mentors de la maison de redressement, mais entre celles de la justice.

Pour en revenir à Uriel, ce dernier avait été assigné à des corvées punitives suite à son acte de voyeurisme. Son mentor avait dû user de beaucoup de diplomatie pour éviter que la maison de passe ne dépose l’affaire en justice pour des faits de harcèlement sexuel. Malheureusement, pour Uriel, ce n’était pas la première fois qu’il commettait un impair. Son cas était étudié actuellement en conseil de discipline sur la question de son avenir au sein de la structure. Cela faisait deux jours qu’il était assigné à résidence, sans possibilité d’aller travailler, quand il vit son mentor l’approcher, l’air grave.

- Mets des vêtements pour sortir Uriel. On va marcher un peu.


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