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  Une cité à sauver (-18 violence) [PV Fayt]

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Mer 17 Oct 2012, 12:33

Une cité à sauver


Papier après papier, Zéleph signer, jeté ou lisait des lettres et autres parchemins qu’on lui avait envoyait. Depuis que Bouton d’or avait ouvert ses portes et commencer a ce lancer dans le commerce, il crouler sous la paperasse. Aux milieux de tous les papiers politique il y avait également des lettre de remercîment, des cadeaux, et même des échantillons de certain artisans lui montrant ce qu’il faisait à présent et lui offrant leurs nouveaux produit. Son bureau était remplit de céramique, de vêtements, de bouteilles d’élixir, de potions et objets en tout genre. Ecrivant vaguement des remercîment a l’aubergiste de Bouton d’or pour qu’il l’affiche dans son établissement que tout le village le vois, il entendit taper à sa porte. N’aillant pas le temps d’être déranger il ne dit rien, mais cela ne suffit pas à arrêter Adam qui entra tout de même dans le bureau.
« Tu as beaucoup d’admirateurs, c’est impressionnant. »
Zéleph ne répondit pas, il ne leva même pas les yeux vers le sorcier qui souriait de toute ses dents, une étincelle de malice au fond des yeux. Depuis qu’il était rentré de Bouton d’or le roi c’était enfermer dans son bureau, ne prenant même pas de nouvelle du Circus ou de la cité, et pourtant il aurait dû. S’approchant, le sorcier posa une lettre devant les yeux de son ami.
« Tien, une admiratrice. » Chantonna-t-il joyeusement.
Cette fois le seigneur des deux rives, forcer de regarder la lettre, daigna leva les yeux vers Adam, surprit. Il regarda le bout de papier. Une lettre avec son nom écrit dessus et un cœur l’entourant. Ouvrant l’enveloppe il prit le parchemin qui était à l’intérieur. La délicate écriture arrondit ne put le faire douter sur l’auteur de ce mot, et son regard s’assombrit soudain en lisant ses mots.

« Cher Zéleph,
Comme je n'ai pas encore eu l'occasion de te ramener ton manteau et que tu n'es pas là aujourd'hui, je t'invite à venir le récupérer chez moi où tu pourras constater que le cerfeuil que tu m'as si gentiment offert se porte à merveille. »
Il froissa le papier et le jeta par terre sous le regard moqueur de son ami. Elle l’énerver même quand elle n’était pas dans la même pièce que lui. Adam ce souvenait de la colère qu’il avait pris quand Neros l’avait remercié pour le cadeau fait à sa mère. S’il n’était pas intervenu ce pauvre garçon aurait fini étranglé, enfin il supposer qu’il ne serait pas allé au bout, cela n’avait était que pour lui faire peur, mais tout de même... En tout cas Neros se souviendrait de cette journée, il c’était casser un bras, c’était fait berné par sa propre mère et avait failli mourir de la main de son roi.
« Tu sais qu’elle s’est promené à travers la cité avec ton manteaux sur les épaules ? Tout le monde pense qu’elle est … »
Zéleph frappa de son poing sur la table, manquant de le briser en deux et faisant sur sauter le sorcier qui ne s’attendait pas à ça. Qu’est-ce qui lui prenait ? Il ne faisait que rigoler.
« Tait toi. »
Le calme apparent avec lequel il avait dit cela contraster avec la violence qui était dans son regard et qui faisait froid dans le dos. Zéleph commencé à en avoir marre. Si pour une fois on pouvait lui parler d’autre chose que de Mitsuko cela lui ferait des vacances. A croire que tout les habitants de cette cité, ses employés avec, n’avaient pas d’autres sujet de discussion que lui et sa vie intime. Adam avait compris le message et n’en rajouta pas, mais il était déçu de ne pouvoir en profiter. On frappa à nouveau à sa porte, cette fois le sorcier ouvrit, et c’est une femme de l’accueille qui entra.
« Patron, votre conseiller politique est ici. »
« Faite le entré Sandy. »
« Bien, Monsieur. »
Elle sortit pour guider Fayt jusqu’à son bureau. Adam réalisa alors.
« Alors tu t’es décidé ? »
« C’est le moment ou jamais, et Fayt serra d’une grande utilité dans ce travaille. »
Le roi ce leva, en profitant pour allumer un cigare. Il était temps pour la cité pirate d’être sous leurs contrôles totale, personne ne refusera cette annexion, et si c’était le cas Fayt serrait là pour réglé le problème de façon diplomatique, du moins Zéleph l’espéré.
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Sam 20 Oct 2012, 15:55

Chapitre 1 : Ou comment je suis devenu le conseiller politique de Zéleph.

Continent naturel – Les îles suspendues

Quelques jours auparavant.


L’homme de l’autre côté s’était manifesté. Il m’apportait un message des plus importants. En effet, la Reine de l’Echiquier en personne venait de m’envoyer un message. Je pris soin de m’isoler avant de lui demander de me transmettre la missive. Sur le fragment du miroir des aveux, l’homme disparut peu à peu laissant place à un ensemble de lettres dorées.

« Cavalier Fayt,
Votre Reine vous quémande. Veuillez-vous présenter à elle au plus vite. »

Lorsque j’eus fini de lire, le message s’évapora tandis qu’il revint. Il attendait ma réponse, si je désirais en donner une. Je restai un instant à réfléchir au temps qu’il me faudrait pour faire ce que j’avais à faire pour le compte des Gardiens Eternels. Si je me dépêchai, je pourrais sans doute arriver le soir-même.

« Répond-lui que j’arriverai ce soir. »

Je rangeai le miroir tandis qu’il disparut de l’autre côté.

Peut-être avait-elle une mission pour moi ? Je trépidai déjà d’impatience. Néanmoins, je devais dresser la carte des iles suspendues avec mon unité. Je savais que m’éclipsai maintenant serait des plus mal vu. J’activai le mouvement, pressé d’avoir fini. Ce qui fut le cas, quelques heures plus tard. Je rassemblais mes troupes avant de déléguer le travail de représentation.


« Vous avez tous bien travaillé. Je sais que je n’ai pas encore nommé de sous-officier mais je préfère attendre que l’un d’entre vous se montre vraiment digne de ce poste. En attendant, Hyuu, je te confie le soin de dresser la carte avec les éléments que nous avons récolté aujourd’hui. »

Avant qu’il ne puisse répondre quoi que ce soit, je lui amenai les parchemins qui regroupaient toutes les informations et utilisa ma clé pour me rendre dans mes appartements au Joukaku. Je pris le soin de me préparer correctement à ma rencontre avec la reine puis, lorsque je fus près, j’usai de mon pouvoir pour ouvrir un portail vers les terres d’émeraude.

Continent naturel – Quartier Général de l’Echiquier

Quelques heures plus tard, je me trouvai face à la Reine de l’Echiquier. Elle me parla du poste qu’elle venait de me dénicher. En tant que Cavalier, mon rôle était d’influer sur la politique d’hommes très hauts-placés en fonction de ce que me demander l’Echiquier. C’était une mission ardue mais au combien intéressante. J’appris par sa bouche que j’allais devenir le conseiller politique du Seigneur des deux rives, Zéleph. Elle me donna quelques informations utiles à savoir.

Personnellement, j’avais déjà entendu parler de lui comme du créateur du Circus Brothel. Beaucoup de rumeur circulait sur lui et, l’une d’entre elle, parlait de son caractère. Il était, parait-il, assez lunatique. Entretenir de bon rapport avec lui et réussir à obtenir sa confiance risquaient d’être plutôt compliqué mais je ne doutais pas de mes capacités.

La Reine m’annonça que je devrais prendre la relève de l’ancien conseiller deux jours plus tard. Je la remerciai pour la fonction qu’elle venait de me donner et, poliment, je me retirai. Durant ces deux jours, je comptais bien faire des enquêtes pour savoir ce qui était à savoir sur le roi des réprouvés. De plus, je m’étais m’y en tête de visiter les endroits qui lui étaient cher.


Chapitre 2 : Ou ma première mission : annexer Sceptelinôst

Continent dévasté – Appartement de Zéleph

Le jour-même.


Zéleph m’avait demandé de me présenter ce jour à ses appartements. Il devait s’entretenir avec moi au sujet de quelque chose d’important. Cependant, il ne m’en avait pas dit plus. Probablement qu’il désirait que tout cela reste confidentiel et qu’il ne me faisait pas encore assez confiance pour m’en parler. Ou peut-être s’était-il rendu compte de ma triple trahison ? Mais j’en doutais fortement. Il n’y avait rien qui puisse ne serais-ce lui faire envisager la situation.

J’étais arrivé avec un bon quart d’heure d’avance. Être en retard était un manque total de sérieux pour un conseiller politique. En attendant l’heure fatidique, je m’assis dans un coin du Circus, bouquinant un livre sur les relations interraciales.

Lorsque ce fut l’heure, je me présentai à l’une des femmes de l’accueil. Cette dernière me fit attendre, me promettant de revenir rapidement. J’attendis encore quelques minutes avant que cette dernière ne revienne.


« Bien, il vous attend. Veuillez me suivre, s’il vous plait. »

Nous avancions dans le dédale des couloirs. Je ne m’étais jamais rendu compte que ce bâtiment était si grand. Nous montâmes un escalier et, enfin, nous nous arrêtâmes devant une porte. Elle frappa et m’ouvrit la porte. J’entrai fièrement dans la pièce tandis que la jeune femme s’éclipsa, fermant la porte derrière elle.

Dans le bureau, nous étions trois. Il y avait Zéleph, un homme et moi-même. J’avais déjà croisé l’inconnu à de nombreuses reprises mais nous n’avions pas encore été présentés. Je le saluai brièvement de la tête tandis que j’avançai au milieu de la pièce.


« Vous m’avez demandé et je suis là. Que désirez-vous ? »



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Sam 20 Oct 2012, 20:05

On frappa à la porte et sans que Zéleph ne dise un mot elle s’ouvrit sur la jeune femme qui fit entrer le génie. Celui-ci s’avança dans la pièce. Le roi l’invita alors à s’assoir. Cela était plus un ordre qu’une invitation à vrais dire. Une fois l’homme installer le roi se pencha sur son bureau et commença son discours. En réalité cela n’était pas réellement une discussion qui aller s’engager, mais plus un test que le seigneur des deux rives voulait faire passer au génie. Savoir si il pouvait avoir confiance en lui était primordial, car il savait qu’il venait de l’échiquier et si il avait confiance en Masha, ce n’était pas le cas avec Jun. Alors que Zéleph commencer à expliquer à Fayt ce qui l’amener ici, Adam prit une pomme et se mit à la manger d’un air d’désintéresser tout en en l’étant pas du tout.

Zéleph fit comprendre au génie, qu’il avait déjà demandé leurs avis à ses conseillers, mais ils lui disaient tous la même chose. Ils avaient peur de la guerre et n’osé pas être honnête avec lui préfèrent simplement lui dire qu’annexer un territoire était une bêtise en ces temps de tentions, sans même une explication de plus. Cela avait assez agacé le roi pour qu’il leur tourne le dos et qu’il demande à voir Fayt, un génie. Extérieur à sa race il aurait peut-être une autre vue et serrait franc avec lui.

La porte du bureau s’ouvrit à nouveau, laissant entré une serveuse avec un plateau qui servit les trois hommes d’un verre de whisky. Zéleph prit son verre et en but une gorger avant de continuer ses explications et de posé sa question a Fayt. Cela avait un double sens car Zéleph avait déjà ses opinions sur la question et savait bien plus de choses qu’il ne laisser croire au génie. Il préférait voir qi il pouvait avoir confiance que de risquer ses plans.

A la fin de son monologue, le roi fini par poser la vraie question. Adam s’en amusa, taquinant gentiment le génie alors que le roi lui ne rigoler pas il voulait savoir si Fayt pouvait être un homme de confiance ou non et c’était là que résider la vrai question.

HJ - je suis une quiche u.u pardon:
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Jeu 25 Oct 2012, 21:22

Continent dévasté – Appartement de Zéleph


Zéleph me demanda de m’assoir. Je ne m’étais pas encore très bien habitué à ses manières. Pour moi, tout ce qui sortait de sa bouche raisonnait comme un ordre. C’en était devenu horripilant. Je devais rester calme le temps de me faire à l’intonation de sa voix. Mais, y arriverais-je ? Je n’en avais pas la moindre idée mais il le fallait. C’était mon devoir. Obéissant, je m’exécutai en m’asseyant sur l’une des chaises du bureau qui, au passage, étaient très confortable. Je l’observai, curieux, écoutant attentivement. L’autre semblait rester là. Le Seigneur des deux rives et lui devaient être proches pour qu’il se permette tant de familiarités. Mon attention fut attirée par l’autre quand il se mit à croquer bruyamment dans sa pomme.

De ce que je comprenais, il m’avait appelé pour avoir un avis, mon avis. Certes, il avait bien d’autres conseillers mais il semblerait que, n’étant pas d’accord avec eux, il avait réfuté leur raisonnement. Désirant passer outre leur recommandation, il s’était adressé à moi. C’était une position assez fâcheuse. Si je les contredisais, je risquai de perdre ma crédibilité. D’un autre côté, si je m’alignais avec ses conseillers, je savais qu’il passerait de toute manière au-dessus de moi. J’étais dans une impasse. Tandis que j’écoutais ses dires, je réfléchissais activement à une réponse.

Soudain, une serveuse entra un plateau à la main. Elle posa trois verres remplis qu’un liquide semblant être du whisky. Je souris. Zéleph ne devait pas avoir l’habitude de rencontrer des génies. Il me tendit un verre que je reposai presque immédiatement sur le bureau. Tandis qu’il me demandait mon avis sur la situation, l’autre s’approcha de moi pour me parler à l’oreille. Pour qui me prenaient-ils exactement ?

Je plongeai mes yeux dans les siens tandis que je m’adressai à lui sur un ton semblable à celui d’une réprimande. Je n’étais pas une « roue de secours », ni un « si les autres refusent ». Il avait déjà tout décidé. Il savait déjà ce qu’il voulait faire, j’en étais convaincu. Je n’avais pas envie d’endosser le rôle de « celui qui a pris la décision ».


« Pourquoi me demandez-vous mon avis ? Vous savez déjà ce que vous voulez faire non ? Si ce n’était pas le cas, vous ne m’auriez pas convoqué expressément pour cela. Vous m’auriez demandé mon avis la dernière fois que nous nous étions croisés. Me trompe-je ? N'ayez pas peur de l'avouer, je sais que vous voulez juste que l'un de vos conseillers aille dans votre sens ! »

Je marquai une courte pause avant de reprendre. Le laisser en plan de la sorte risquait de compromettre ma tâche. Maintenant qu’il savait tout de ma pensée, je lui exposai clairement la situation.

« Vous m’avez demandé mon avis, je vais donc vous le donner. A l’heure actuelle, ne rien faire est la meilleure chose pour préserver votre peuple. Vos conseillers ont raison. Vous resterez neutre et, tant que l’argent coulera à flots, vous et votre peuple serez relativement tranquilles. »

Il devait déjà avoir entendu cette version car les deux hommes ne manifestèrent aucune surprise. Après tout, nous avions tous le même rôle. Cependant, en anticipant, on pouvait tout de même se mettre à penser que conquérir des territoires seraient une nécessité. Je l’informai donc sur ce point.

« Néanmoins, je n’ai que faire de votre popularité auprès du peuple. Soyez aimé, soyez haï, cela m’est complètement égal. Je peux donc continuer à vous conter l’Histoire. En ne faisant rien, les territoires voisins appartiendront bientôt aux autres races. Vous arriverez à contenir leur appétence avec votre pécule mais, au bout d’un moment, l’argent ne sera plus suffisant. Cette terre sera convoitée et, votre petite nation ne fera plus le poids. Les envahisseurs se livreront bataille et votre peuple se retrouvera au milieu des feux ennemis. La guerre emportera bien des réprouvés et vous deviendrez comme les humains : un peuple nomade errant sur les terres du yin et du yang.»

Cette tragique histoire était pourtant tellement réelle. Je me rappelai les nombreux villages humains qui avaient été absorbé de la sorte. Je continuai mes explications tandis que j’étais de plus en plus à l’aise.

« Si vous agissez, il en sera autrement. Vous accroitrez votre territoire et vous vous développerez. Cependant, la jalousie des autres races pourraient bien attirer des conflits. Certains créeront peut-être même des coalitions pour vous contrer et les réprouvés risquent d’en subir les conséquences. Au début, votre argent suffira après… tout dépend. Si vous arriviez à créer des alliances avec d’autres peuples, cela pourrait très bien se passer. C’est à vous de voir. Préférez-vous créer des tensions pour votre peuple ou désirez-vous qu’il finisse comme celui des humains ? Certes, si vous choisissez la guerre et que cela se passe mal vous serez détesté mais, quelque fois, c'est préférable. Mais sans doute ne le comprendront-ils pas.»

Je pensais avoir bien clarifié la situation. Au pire des cas, j’étais persuadé que le Seigneur des deux rives ne tarderait pas à me demander de lui réexpliquer certaines choses. Il y avait encore deux points que je n’avais pas abordés avec lui. Je ne lui laissais donc pas le temps de répondre et gardai la parole.

« Encore deux petites choses, premièrement si vous désirez étendre votre royaume, faites-le pacifiquement. Les habitants des territoires conquis pourraient bien devenir des alliés puissants. Enfin… »

Je pris le verre de whisky dans ma main.

« Vous l’avez dit vous-même, je suis un génie. Je ne bois pas. Techniquement, cela pourrait-être possible mais pourquoi avalerais-je quelque chose qui n’a plus aucun goût pour moi ? »

Je redéposai le verre sur le bureau, plus près de Zéleph. S’il voulait boire mon verre, il était tout à lui.

Spoiler:
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Mar 30 Oct 2012, 11:45


« Pourquoi me demandez-vous mon avis ? Vous savez déjà ce que vous voulez faire non ? Si ce n’était pas le cas, vous ne m’auriez pas convoqué expressément pour cela. Vous m’auriez demandé mon avis la dernière fois que nous nous étions croisés. Me trompe-je ? N'ayez pas peur de l'avouer, je sais que vous voulez juste que l'un de vos conseillers aille dans votre sens ! »
Adam jeta un coup d’œil à Zéleph, celui-ci ne montra rien, mais il savait qu’il riait intérieurement. Le génie était un peu épineux apparemment, mais ce n’était pas plus mal. Après tout s’il avait fait tout ce discours c’était pour voir sa réaction et juger de sa fiabilité ou non. Il était honnête, c’était déjà une bonne chose, et il n’avait pas peur de finir en sandre au fond des cachots. La suite vin assez vite et Zéleph ne c’était pas attendu à autre choses. Tous les conseillers disaient la même chose, apparemment il n’y avait que l’argent qui régissait le monde. AU moins il avait créé Bouton d’or qui serait bientôt un axe majeur de l’économie des terres du Yin et du Yang. Si Zéleph prenait le contrôle des flux commerciaux de ces terre, il serait bien plus puissant que si il avait annexer le plus de territoire possible, il en avait conscience, malgré cela il ne pouvait s’empêcher de penser qu’il lui fallait plus de place.
« Néanmoins, je n’ai que faire de votre popularité auprès du peuple. Soyez aimé, soyez haï, cela m’est complètement égal. Je peux donc continuer à vous conter l’Histoire. En ne faisant rien, les territoires voisins appartiendront bientôt aux autres races. Vous arriverez à contenir leur appétence avec votre pécule mais, au bout d’un moment, l’argent ne sera plus suffisant. Cette terre sera convoitée et, votre petite nation ne fera plus le poids. Les envahisseurs se livreront bataille et votre peuple se retrouvera au milieu des feux ennemis. La guerre emportera bien des réprouvés et vous deviendrez comme les humains : un peuple nomade errant sur les terres du yin et du yang.»
Il apprécier la façon dont le génie avait de dire les choses et plus encore il comprenait car cela était son opinion depuis le début. C’était bien beau d’avoir de l’argent et du pouvoir commercial, mais si l’endroit où les réprouvés vivaient n’était pas a eu, alors si ses terres ce faisant prendre ils n’auraient nulle part où aller et c’était bien cela son problème. Le roi laissa Fayt continuer. Il ne lui apprenait pas grand-chose, mais contrairement aux autres politiciens il avait eu le cran de lui dire les choses tel quelles étaient et non de tourné autour du pot pour le manipuler. Il n’était pas un enfant et ce n’était pas par ce qu’il n’avait pas peur de la guerre qu’il l’a désiré, bien au contraire il savait bien trop ce que cela signifier. Ainsi ce qu’il voulait c’était le mieux pour son peuple, qu’il soit encore roi dans dix ans ou non, il voulait faire le mieux tant qu’il était encore là. Le génie repoussa son verre et Zéleph fini par sourire enfin. Cette fois c’était sûr, Fayt n’était pas un de ces lèches bottes qui avait la trouille de ce retrouver la tête planter sur un piquer. Ce penchant sur son bureau, le réprouvé y posa ses mains.
« Merci pour ton honnêteté. Si tu savais combien de politicien et de diplomates j’ai croisé qui par peur n’aurait pas osé me contre dire ou m’aurait mener en bateau pour aller dans leurs sens , ou qui encore aurait but leurs verre pour ne pas me froisser. »
Zéleph prit le verre du génie et en versa le liquide dans son propre verre, tout en continuant d’un ton naturel.
« Je haï l’hypocrisie. »
Adam rit a cette phrase, car c’était bien plus que cela. Zéleph en faisait une réel allergie.
« En tout cas je pense qu’il a raison. Avoir de l’argent c’est bien, mais sans territoire c’est dangereux. Plus on a d’argent et de pouvoir, plus les autres deviennent envieux et se sente en danger. »
Le roi acquiesça, c’était bien là le problème. Buvant un peut-il reposa son verre, puis porta son attention à Fayt.
« Déjà beaucoup trop de complot ce porte sur ma personne ou mon peuple, le temps presse et je le sais. Etant à l’échiquier tu as dû en entendre parler. Je sais qui est contre moi et qui ne l’ai pas, malgré les alliances et les bonnes paroles. »
On voulait lui prendre son trône ou bien lui prendre simplement la vie. Seulement il se fichait de tout cela, ce qu’il désirait c’était sauver son peuple. Il voulait le temps qu’il était là faire de son peuple une nation prospère, et pas des créatures mal aimer, trainer dans la boue et en permanence sur le fil du rasoir.
« J’ai déjà créé Bouton d’or. J’ai façonné une économie, un commerce qui permettra aux réprouvés de vivres par. eux même et de ne plus être dépendant des autres nations. Seulement comme tu l’as dit cela ne suffit pas. Il nous faut plus de terres, un pays. Bouton d’or est grand, mais pas assez. Beaucoup de réprouvés viennent vivre ici, à Sceptelinôst, par ce que j’y suis et qu’ils ont confiance en moi. Ils n’ont même plu peur de la criminalité aigue qui subsiste et avec la quel je fais mon beurre par ce qu’ils savent que je les protège. Mais si un jour je viens à disparaitre et qu’une nation veux notre mort, ils ne pourront rien revendiquer. »
Le sort des humains, c’était ce qui risquer de leur arriver de puis bien trop longtemps, c’était ce qui était déjà arrivé par le passer. Seulement c’était fini, il voulait mettre un terme à cela. Démons, anges, ou n’importe quelles autres races n’aurait plus légitimité à les traiter comme des rats, comme des moins que rien.
« Sceptelinôst, doit être sous contrôle réprouvé si nous voulons vivre en paix. Je ne demande rien d’autre. Je ne suis pas homme à vouloir étendre sa puissance, mais juste à protéger son peuple de la soif de puissance des autres races. »
Fayt aller vite comprendre qu’on le prenait pour un barbare car c’était l’image qu’il renvoyait et pourtant si il était un peu brute, ce qu’il avait toujours voulut c’était que les peuples vivent en paix. Seulement il fallait être un gosse pour croire que cela était possible. Naïf, ça il ne l’était pas et ne le serait jamais. Il avait vu le mal de près et avait côtoyé l’ombre trop longtemps pour croire que tous les hommes pouvaient vivres sans succomber à la soif de sang, à la colère.
« Fayt, y a-t-il une chance pour que les autres peuple s’intéresse à moi alors que toute les autres races annexes des territoires bien plus luxueux et envieux que cette cité remplit de pirate et de criminel ? J’espère qu’ils ne sont pas assez bêtes pour croire que je le fait par désir de puissance. »
Il ne voulait pas de guerre ni de tension, mais il ne savait pas si il pourrait réellement y échapper ou non.

HJ:
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Sam 03 Nov 2012, 15:03

Continent dévasté – Appartement de Zéleph


Zéleph me remercia pour mon honnêteté. A ces mots, je ne pus m’empêcher de sourire. Ce n’était pas réellement un trait de ma personnalité. Au contraire, j’avais manipulé bien plus de gens qu’il ne pouvait se l’imaginer. D’ailleurs, sans doute ne tarderait-il pas à le remarquer. Pour le moment, outre de l’honnêteté, c’était surtout mon arrogance qui avait parlé. J’étais certes son conseiller mais je ne désirais pas être à ses pieds. Il n’en était pas question, jamais.

Tout en transvasant le liquide de mon verre vers le sien, il continua à me parler. De ce qu’il disait, il haïssait l’hypocrisie. Avec moi, il n’allait pas être déçu. Mon être en entier débordait d’hypocrisie… Comment pouvait-il annoncer cela aussi sérieusement à un génie ? Comment pouvait-il me dire ça à moi qui proviens d’une race manipulatrice, roublarde, rusée et hypocrite ? En détestant ces qualificatifs de ma personne, c’est comme s’il haïssait ce que j’étais et, par extension, toute ma race. Pourtant, il ne semblait pas le laisser paraître. Quel être étrange personne que le Seigneur des deux Rives ! Je comprenais mieux pourquoi il avait tant de diplomates à ces côtés, sa franchise devait avoir tendance à créer des situations assez tendues.

L’autre – dont je ne connaissais toujours pas le nom – prit la parole. Il me donna raison, répétant ce que je venais de dire. Son intervention n’était pas des plus utiles. Sans doute ne voulait-il pas qu’on l’oublie ? Souffrait-il d’abandonnisme ? Je ne pouvais pas me sortir cela de la tête. Depuis le début, il n’avait fait que quelques remarques complètement inintéressantes pour dire de rappeler sa présence. Il faisait partie du genre de personne que je n’aimais pas vraiment.

Soudain, Zéleph dit quelque chose qui me stupéfia. Il fit référence à l’échiquier. J’essayai de caché ma mine surprise et écouta attentivement ce qu’il disait. Il savait pour moi. Comment ? Masha le lui avait-elle dit ? En soi, cela ne changeait pas mes plans initiaux mais j’étais étonné des informations qu’il possédait. Il était également au courant des complots qui se tramaient pour l’évincer. J’étais au courant de certains d’entre eux, mais ce n’était rien d’encore très concret : juste quelques petites paroles en l’air. Il n’y avait pas de quoi s’alarmer pour l’instant. L’influence du Seigneur des deux Rives était bien trop importante pour que quiconque ose s’essayait à quelque manigance contre lui-même si beaucoup en rêvent encore aujourd’hui.

Le roi des réprouvés ne désirait que Sceptrelinôst. C’était une bonne chose, certes, cependant c’était loin d’être suffisant. Enfin, il y avait plusieurs autres options dont ils devraient discuter plus tard. Pour l’heure, il n’avait pas encore mainmise sur la ville pirate. Sa position politique était peu enviable. Il voulait la paix mais attisait la guerre. Il était riche et puissant mais se suffisait de peu de terre. Ce n’était pas comme ça que cela fonctionnait, c’était trop simple. Il finit par me poser une question dont la réponse ne risquait pas de lui plaire. Ses désirs n’étaient pas au diapason de sa puissance. C’était une bonne et une mauvaise chose.


« Il faudrait être idiot pour penser qu’ils se délaisseront de vous comme ça. Vous êtes influent. Qu’importe le territoire que vous désirez, même si ce n’était qu’une parcelle de deux mètres carrés, vous attirerez toujours guerre et jalousie. Non pas à cause de votre territoire, mais à cause de votre richesse et de votre pouvoir. Désormais, vous êtes trop puissant pour laisser de côté la conquête. Vous devez vous étendre. C’est une nécessité. Vous pouvez prendre moult exemples par le passé, tous les grands empires ont développés leur territoire. Pourquoi ? C’est simple. Si vous laissez les autres s’accroître et que vous ne faites rien, alors vous deviendrez une petite nation. De là, qu’importe vos atouts, vous ne serez pas de taille contre les grandes nations. L’argent et le pouvoir ne font pas tout, Zéleph »

Je marquai une pause. Je le laissai digérer un peu la nouvelle avant de reprendre.

« Si, lors d’une guerre, vous avez cent soldats surentraîné et bien armé, vous pourrez faire ce que vous voulez, vous n’arriverez jamais à battre quatre cents soldats moyens. Qu’importe les pièges et embuscades que vous leur tendrez, ils seront trop nombreux. »

Il existait cependant une solution autre mais elle était contournable et je n’étais pas sûr qu’elle puisse être mise en place assez facilement. De plus, je doutais que le Seigneur des deux Rives apprécie. Cependant, je le lui en fis quand même part.

« Il existe néanmoins une autre solution. Vous pourriez créer de puissants artefacts qui permettraient de camoufler la cité pirate aux yeux de ceux qui ne viendront pas avec de bonnes intentions. Je tiens ce système d’un lieu que je connais moi-même. Si vous n’êtes pas « acceptés » vous ne voyez qu’une illusion de ce qui pourrait y avoir. Cependant, ce serait comme vivre caché de tous. Je doute que ce soit cela que vous vouliez pour votre peuple. »

J’avais pris l’exemple du Joukaku mais c’était différent d’une vraie ville. Nous n’avions pas besoin d’un système économique en soi. Pas besoin d’échanges, de touristes et d’autres facteurs qui pourraient améliorer notre économie. Nous étions tous indépendant. Ce n’était qu’un quartier général. Je lui avais proposé cette technique sans être certain qu’elle fonctionne mais il pouvait toujours essayer. Avant de le laisser réfléchir à ces hypothèses, je lui donnai mon avis.

« Personnellement, je pense que vous devriez vous étendre dans les mêmes proportions que les autres races pour garder votre avantage. Cependant, il ne faut pas vous étendre trop, auquel cas beaucoup de gens auraient tendance à vouloir votre mort. »
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Sam 03 Nov 2012, 21:55

Zéleph sourit en écoutant le génie. Il était amusé par son analyse. Fayt avait tort, ce n’était pas l’étendue du territoire qui faisait la puissance d’un roi. Au contraire, trop grand était le territoire, plus il était dure de le protéger de ses ennemies. Sur ce fait Fayt ne pourrait apprendre l’art de la guerre à Zéleph. Il savait comment protéger un peuple, comment lever une armer, comment la former. Qu’il annexe un territoire de plus ne lui apporterait que plus de problème, car en annexent il ne gagner pas plus de réprouvés, il gagner plus d’autre races a géré sur son territoire. Possèdent déjà Stenfek, cité de son peuple, les plaines de Bonton d’or, gigantesque territoire agricole et désirant la cité pirate Sceptelinôst haut lieu de commerce, au port bien garnie. De plus les habitants vivant ici, réprouvé ou non, l’apprécier, il savait qu’en gagnant cette ville, il gagner un peuple. Qui pourrait lui reprocher de vouloir protéger une nation qui l’admirait ?

Fayt continua et il le laissa faire. Pourtant sa proposition ne l’intéressait pas. Pour une cité comme cella ce serrait inutile de la cachait, tout le monde la connaissait et les pirates vivant ici étaient du genre a ne pas ce camouflet, bien au contraire. Malgré tout peut être qu’en nuancent cette artefact il pourrait, non pas cacher la ville, mais la protéger de ceux ayant de mauvaises intention en vers son peuple ou les habitant de Sceptelinôst. Le roi sortit un cigare d’une boite en bois avant de l’allumer, ce callant au fond de son vieux fauteuil.
« Trop de territoires serrait une fragilisation de notre défense. De plus une armé ne se fait pas grâce à la taille d’une nation, croye-moi, cela est bien plus compliquer. »
Prenant une bouffer de fumer dans ses poumon, il l’expira, épaisse et grise elle s’évapora au-dessus d’eux avant qu’il reprenne d’un ton grave.
« Mais cette idée de sortilège peut être tout à fait intéressant a exploité. »
Ce redressant il prit son cigare de sa bouche, posant ses mains sur le bureau massif. Concentré sur sa réflexion, il voulait en savoir plus sur ce sort, cette manipulation de l’esprit. Si cela pouvait être modifié, cela serrait extrêmement utile au seigneur des deux rives. Lui qui n’était pas connaisseur en magie, voyait en ce génie une source sur le sujet.
« Serait-ce possible de former ce genre d’artefact pour, non pas cacher la cité, mais la protéger. Si par exemple nos relations avec les Sirènes deviennent houleuses et que nous somme en position de craindre une attaque. Serait-ce possible de faire en sorte que cette race, spécifiquement, ne puisse entré dans la ville ? »
Cela était loin de la diplomatie et ressemblait bien plus a de la technique magique. Seulement cette idée pourrait être très bonne pour protéger ses territoires et donc promettre a son peuple une protection total sans avoir peur des guerres que l’on pourrait lui déclaré. Adam qui jusque-là se ficher pas mal de ce qui ce passer dans la pièce s’intéressa a cette hypothèse, en tant que sorcier il savait de quoi on parlait.
« Je pense que c'est possible, cela c’est déjà vue. Des dômes de protecteurs. Seulement je n’en ai jamais vu que sur de faible surface, un château, un manoir, pas une cité entière ou encore un pays. »
Le réprouvé posa son regard sur le sorcier. Il y avait au moins la possibilité de le faire, mais il faudrait peut-être une certaine puissance pour pousser cette magie à protéger une grande surface. Si Fayt si connaissait alors il récolterait le plus d’informations possible. Bien sûr il avait des chercheurs a sa disposition, à l’intérieur du Circus même, ce serait donc simple de faire en sorte d’en savoir un peu plus. Cela pourrait prendre du temps ou bien totalement rater, mais l’idée était bonne.
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Lun 12 Nov 2012, 18:11

Continent dévasté – Appartement de Zéleph


Zéleph n’était pas tout à faire d’accord avec moi. Il pensait qu’en conquérant trop de territoire, il fragiliserait sa défense. Nos divergences s’expliquaient par la taille de son armée. Il ne semblait pas penser qu’augmenter son territoire lui permettrait également d’augmenter proportionnellement son armée. Soit, c’était son choix. Cependant, il semblait s’intéressé à l’enchantement dont je lui avais parlé ou, tout du moins, à un enchantement qui lui serait similaire. Le Seigneur des deux rives avait l’envie que le sort ne cache pas la cité mais la protège des sièges. Cette magie existait. Cependant, la quantité de pouvoir magique que les artefacts demandaient était incommensurable. Je me rappelle avoir entendu que, pour préserver le sort sur un territoire de très faible surface, il avait été nécessaire de sacrifier de nombreux hommes. L’initiative avait été rapidement abandonnée sans quoi la population serait désormais réduite de moitié. D’ailleurs, l’inconnu semblait avoir les mêmes références que moi. Tandis que le Seigneur des deux rives enfumer la pièce avec son cigare, je lui annonçai la bonne et la mauvaise nouvelle.

« L’enchantement que tu recherches existe bel et bien. Comme tu viens de l’entendre, cela s’est déjà vu pour protéger des territoires de faible surface. Cependant, dans la théorie, il n’y aurait aucun problème à l’étendre. Cela demanderait juste plus d’artefact et une source de magie beaucoup plus importante. Autant le premier point n’est qu’une formalité, le deuxième est beaucoup plus difficile à mettre en œuvre. La quantité d’énergie demandée pour jeter le sort et pour ensuite le maintenir est immensément grande. On a déjà vu des gens sacrifiés pour que les artefacts absorbent leur magie. Si tu veux te lancer la dedans, il te faudra rechercher un moyen de diminuer la consommation de magie ou, le cas échéant, comment en approvisionner un maximum. »

Il existait certain moyen pour contourner cette règle. L’un d’eux aurait été de le souhaiter auprès d’un génie avec assez de pouvoir mais je doutais que cela se fasse sans embûche. De plus, mis à part le Marîd, il serait difficile de trouver un génie si puissant. Mais la recherche et le développement avait bien évolué depuis la dernière fois où j’eu entendu parler de cette magie. Sans doute que la technologie actuelle pourrait aider à mettre en œuvre ce sortilège ?

A nouveau, je pensais aux artefacts qu’il y avait au Joukaku. Je me rappelais une fois où ils étaient tombés « en panne ». Pour les recharger tous les quatre, on avait mobilisé presque l’ensemble des sept unités. Ils avaient libéré la magie de plusieurs individus dans l’objet magique. Les hommes n’étaient pas morts mais presque totalement épuisé. Certes la concentration de magie nécessaire était moindre mais, à plus grande échelle ou avec un effectif disposant de plus de puissance magique, il était peut être possible de faire quelque chose de similaire.


« L’enchantement dont je vous ai parlé initialement nécessite également une source de magie importante, certes moindre, mais l’importance n’est pas là. Pour la recharger, on a demandé à pas mal de monde de libérer un peu de leur magie à l’intérieur de l’artefact. Tous finirent épuisé mais personne n’est mort. Peut-être est-ce une piste à exploiter ? Je n’en sais rien. A vous de vous arranger avec votre équipe de développement. Je ne peux pas plus vous aider que ce que j’ai fait. »

Je regardai le Seigneur des deux rives. En avait-il finit avec moi ? Je n’avais plus vraiment de renseignement à lui fournir si ce n’était des informations sur les différents groupes que je fréquentais. Cependant, je n’avais pas envie de m’embarquer dans ces eaux-là. Il saura ce que j’aurai envie de lui dire au moment où cela m’arrangerai le mieux. En attendant, j’attendais ses injonctions.
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Mer 14 Nov 2012, 14:51

Zéleph fixa le génie quelque seconde, plongé dans ses pensées. C’était délicat comme instrument et il comprenait que ce soit si dure de ce procuré assez de pouvoirs pour faire marcher de tels artefacts. La magie était un art délicat. Il fallait des personnes de grandes puissances pour contrôler ce genre de chose et si il devait se lancer dans cette entreprise il lui faudrait bien y penser avant. C’était une bonne idée, mais une idée dangereuse. Cela prendrait du temps, certes, mais c’était un plan a exploré et Zéleph était prêt à faire des concessions pour profiter de ce pouvoir. Vidant la fin de son verre il le reposa sur son bureau.
« Bien. Merci, ce sont de bonnes informations et en effet une piste a exploité. Je vais y penser, mais pour le moment nous avons une cité à conquérir. »
Le roi ce leva sans attendre. Il était temps de sortir et d’aller faire de Sceptelinôst une cité réprouvé. Bien sûr pour ce faire le roi allait devoir s’armer de patience pour persuader les pirates que cela était une bonne chose. Pour le reste du peuple de la cité il ne pensait pas y voir de problèmes. Allant à la porte il l’ouvrit en se tournant vers Fayt.
« J’espère que tu n’as rien contre les jambes de bois et les barbes poussiéreuse. »
Adam rit en passant devant Zéleph. Tout cela annoncé qu’ils allaient faire une petite visite surprise à la réunion des grands pirates, si tenté qu’il en reste depuis l’invasion des zombies sur les terres du Yin et du Yang. Le roi des réprouvés invita Fayt à les suivre à l’extérieur, traversant le Circus avant d’arriver devant l’entrée. Adam ouvrit la marche pour les guider vers la grotte « secrète » où se dérouler cette mystérieuse réunion. Le sorcier avait réussi à les trouver pour que Zéleph puisse intervenir. En chemin ils croisèrent les habitants de cette cité crasseuse et misérable. Devait-il changer leur vie et faire de cette endroit un lieu sûr pour chaque habitant, rendre cette cité belle et riche ? Non, il l’aimait trop ainsi, remplit de vermines, c’était son bisness et sur tout l’assurance que les pirates lui laisse la diriger.
« Les pirates sont les maitres de cette cité, c’est eux qui l’ont créé et elle reste à leur yeux leurs port d’attache. Ont dit que la maison d’un pirate est l’océan, mais étrangement ici ça l’est aussi. Si Sceptelinôst doit être aux réprouvés il faut pour cela que les pirates soit d’accord plus que le peuple lui-même. »
Arriver devant la dite grottes il y avait beaucoup de pirates et autres hommes de mains tous aussi accueillant et plus souriant les uns que les autres. Adam laissa passer Zéleph, et bien que le fusillant du regard les hommes taillé comme des golems le laissèrent passer, ce fut seulement un dernier homme, bien plus maigre mais a l’air plus intelligent qui le stoppa devant la porte.
« Je suis navré ô seigneur, mais on ne laisse pas rentré n’importe qui ici. »
« N’importe qui ? »
« Dommage majesté que ta couronne n’ai aucune valeur ici. »
L’homme se mit à rire, montrant des dents noires et affreusement abimer. Les rires gras de ses camarades agacèrent profondément le roi. Il avait autre chose à faire que de s’intéresser aux railleries minables de ces idiots. Etait-ce le moment d’être diplomate ? Surement pas avec eux. Zéleph ne prit pas le temps de discuter avec eux et poussa simplement le pirate pour passer la porte. Celui-ci se mit à crier qu’ils n’avaient pas le droit d’entrée, qu’ils n’appartenaient pas au cercle de la piraterie, mais ne les avaient-il pas rattraper que les trois hommes étaient déjà dans la grande salle ou se dérouler la rencontre. Autour d’une grande table, au milieu de cette humide grotte, à peine éclairé par quelques torches, ce tenait quatre pirates. L’un d’entre eux avait l’air extrêmement vieux, bien que les autres ne fussent pas d’une grande fraicheur non plu, ils devaient donc être les quatre derniers grands Capitaine Pirate des terres du Yin et du Yang. Le plus vieux fixa le roi et indiquas aux hommes qui avaient sorti leur sabre de les ranger.
« Zéleph, que nous vaux cette visites. Je croyais que nous étions d’accord. Pas de Problème avec le Circus, pas de problème avec les pirates. »
« Cette accord est toujours valable Flynt. Nos affairent resterons courtoise tant que vos hommes ne viennes pas se battre chez moi. Je ne viens pas pour le Circus, je viens en tant que roi. »
L’homme a la droite de Flynt barbe blanche, ce mit à rire avant de le fixer avec un sérieux étrange et déstabilisant.
« Elle est belle cella ! Sa majesté devrait faire attention, on n’aime pas les minettes dans son genre. »
« Archibald n’a pas tort Zéleph, tu n’as rien à faire ici, surtout si tu viens pour nous parler en tant que roi. Tu sais bien que nous n’avons rien à faire de la politique, alors ne nous mêle pas à vos histoires. »
Zéleph le savait, plus loin les pirates pouvaient s’éloigner des pouvoirs politiques, mieux ils se portaient, c’était bien pour cela que la situation était délicates. Un troisième capitaine, rester assit fixa tour à tour Adam et Fayt avant de sourire.
« Tu as amené tes copines avec toi ? »
Il valait mieux être sûr de soi et ne pas avoir de problème avec son image ou sa virilité lors ce qu’on était avec ce genre d’homme qui adoré trancher la gorge du première homme venu si c’était pour quelques pièces d’or de plus à mettre dans leur coffre. Zéleph ne s’en vexa pas, Adam ce contenta de sourire. Lui n’était là que au cas où la situation tourné mal. Il valait mieux être trois face aux groupes de criminel aux lames bien aiguisé qui étaient dans la pièce et tout autour.
« Et si l’ont parlez en hommes d’honneur ? »
Notion de grande valeur pour les marins dans leurs genres, dit « de la veille école ». Les quatre pères ce regardèrent avant que Flynt montre une chaise au roi et à ses deux camarades. Le roi prit place invitant Fayt à ne pas se gêner pour faire de même. Adam resta debout pour sa part pas tout à fait confient sur ce qui pourrait arriver. On servit du rhum aux nouveaux arrivants et le réprouvé comprit que c’était une invitation à ne pas manquer, les pirates accepté de parler.
« Alors, parle. Qu’est-ce que tu nous veux Zéleph ? Les réprouvés ont besoin de cours de voiles ? »
« Très fins. »
L’humour des pirates étaient légendaires, et vraiment unique. Le roi n’y alla pas par quatre chemins, n’ayant pas envie de les entendre encore ce moquer d’eux avec leur plaisanterie idiotes et facile.
« Je veux Sceptelinôst. »
La réaction ne se fit pas attendre, aucun pirate ne c’était attendu à cela.
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Lun 31 Déc 2012, 00:23

Continent dévasté – Grotte secrète des pirates

Zéleph me remercia des renseignements que j’avais pu lui procurer. Le jeune homme se leva et quitta la pièce sur une petite note ironique. Je le suivis ainsi que l’inconnu. Nous nous dirigeâmes tous trois vers la sortie et arpentâmes le dédale des rues de Sceptrelinôst. De ce que j’avais compris, ma mission – si l’on pouvait qualifier cela de la sorte – consisterait à amadouer et à convaincre les pirates – propriétaires de la ville – de la céder au Seigneur des deux Rives. Je savais au plus profond de moi-même que ce serait une tâche ardue mais, après tout, c’était mon rôle.

Nous nous retrouvâmes bientôt face à l’entrée d’une grotte. A ce moment-là, il se tenait, en ces lieux dits « secrets », une réunion des plus grands pirates. L’idée d’arriver à l’improviste ne serait pas des plus appréciées. Cependant, c’était l’idée du souverain des réprouvés et je ne désirais pas le contredire. Et puis, d’après moi, celui qui connaissait le mieux ces corsaires ce devait être lui. Néanmoins, notre arrivée fut naître les mêmes réactions que celles que j’avais prédites. Les hommes de main et les mousses n’étaient guère heureux de nous voir. Zélèph ignora les dires des boucaniers et, forçant le passage, déboula en plein milieu de la réunion. Ceux qui siégeaient à l’intérieur de la grande salle furent tantôt étonnés tantôt en colère. Certains sortirent leurs sabres mais le plus vieux les fit rengainer d’un geste de la main. Ce devait être le leader de tous les pirates ou quelque chose de ce style. C’était donc lui que je devrais convaincre de par mes paroles… D’après la discussion qui s’en suivit, le Seigneur des deux Rives et lui avait déjà des accords. C’était une bonne chose. En soi, ils avaient déjà réussi à négocier alors pourquoi n’y arriveraient-ils pas à nouveau ?

Le traitement que ces messieurs nous réservaient changea dès que le motif de la visite fut plus net. Ils n’appréciaient guère la politique et les rois. Ils nous lancèrent quelques répliques piquantes tandis que leurs regards devenaient de plus en plus perçants. Autant ils avaient su, en quelque sorte, accepter Zélèph, autant son statut les dérangeait. Toujours est-il que le Seigneur des deux Rives réussit à capter leur attention. L’honneur… C’était l’une des valeurs primordiales d’un pirate. Aussi, le ton se raffermit dès que le mot fut prononcé.

Les maîtres des lieux nous invitèrent à prendre place. Je m’assis à côté de Zélèph tandis que l’inconnu resta debout0. Il ne semblait pas des plus confiants et, étrangement, moi non plus. La demande du roi était un peu trop grande pour qu’ils acceptent sans montrer les crocs. C’est d’une phrase courte, brève et précise que le roi s’exprima : « Je veux Sceptelinôst. »


C’était le calme avant la tempête. D’un coup, tous se turent. Plus un seul bruit ne se fit entendre. L’étonnement se lisait sur le visage de chacun. Aucun d’entre eux ne s’attendait à cela. Rapidement, le brouhaha revint. Certains pouffèrent de rire tandis que d’autres tapèrent du poing sur la table. A leur réaction, il était hors de question qu’ils accèdent à notre requête. Le plus vieux – et le plus respecté – ne tarda pas à restaurer le calme et la discipline. Il fit un geste de la main qu’il accompagna d’un « Silence ! » très sec. Il nous scrutait tour à tour de ses yeux noirs perçants.

« Es-tu vraiment sérieux Zélèph ? Tu viens nous déranger jusqu’ici pour nous faire une demande aussi stupide ? Donne-moi une seule bonne raison de te laisser la ville. Tu ne possèdes rien qui pourrait nous intéresser. »

Les autres hochèrent de la tête lançant des petits cris d’approbation. Un autre d’en eux prit la parole.

« Tu crois que parc’ que t’es roi t’as le droit de réclamer cette ville ? » [/color]

A nouveau raisonnèrent les cris d’approbation. Ils n’avaient pas tort. Qu’avaient-ils à gagner de cette alliance ? C’était à mon tour de faire mon entrée en scène.

« Sachez que vous pourriez y gagner beaucoup à céder la ville à Zélèph. »

Comme quoi ? »

« Tout d’abord, nous vous dédommagerons avec de l’or. Ensuite, en tant que propriétaire de la cité, nous aurons comme rôle de la protéger et, de ce fait, de protéger vos repères. Enfin, en ces temps de conquêtes territoriales, votre meilleur atout est Zélèph. Vous le connaissez et vous savez qu’il n’essayera pas de changer Sceptrelinôst et que vous aurez toujours une place privilégiée ici. »

« Ca nous intéresse pas. C’est notre ville et personne ne l’aura ! »

A l’unisson, les cris d’approbations raisonnèrent à nouveau. Ils devaient y avoir quelque chose qui les feraient changer d’avis. Il me fallait trouver quoi. Je plongeai mes yeux dans ceux des chefs mais les seules images qui me venaient à l’esprit étaient des images de sexe, drogue et d’alcool. Ces personnages étaient vraiment des rustres. Je tentai donc de leur poser la question directement.

« Que vous faudrait-il en échange pour que vous acceptiez ? »

« Rien »

La réponse fut rapide mais bientôt le plus anciens chuchota à l’oreille de ses voisins. Leur messe basse était signe qu’ils risquaient de vite changer d’avis. Ils se redressèrent et le chef prit la parole.

« Il y a bien quelque chose qui pourrait nous faire changer d’avis. »

« Quoi donc ? »

Je me demandais ce qu’ils allaient bien nous demander. Sans doute était-ce quelque chose que nous serions en mesure de leur apporter.

« Il y a un navire légendaire, le Ghost Pandore. Ce bâtiment est le plus puissant vaisseau qui eut jamais existé. On dit qu’il est capable de faire le tour du monde en un jour. Il a la capacité de transporter un équipage de cinq cents hommes. D’après la légende, il est capable de disparaitre aux yeux de tous dans un épais brouillard. Ce bateau est un vrai bijou. Si vous nous le procurez, nous concèderons à vous laisser la ville. »


Spoiler:
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Mar 08 Jan 2013, 15:23

Zéleph ne c’était pas attendu à ce que les pirates accueille cette demande avec entrain et plaisir. Ce fut donc sans bouger qu’il les regarda perdre de l’énergie à lui expliquer ce qu’il savait déjà. Les pirates étaient des hommes qui appréciaient obéir aux codes d’honneur, leurs lois uniquement, mais également des faits, comme la possession de Sceptelinôst, instauré depuis des siècles. Cette ville avait était envahi par les marins il y a des siècles de cela. Il était certain que els pirates n’aller pas lui offrir les clefs de la cité sur un plateau d’argent, juste par ce qu’il l’apprécier un tant soit peu. Pourtant il était à ce jour le meilleur parti pour eux. Les pirates n’apprécier pas la plaisanterie, car c’était loin d’en être une. Fayt intervenu alors, et d’une façon tout à fait appréciable pour le roi. Il assista alors à une vraie démonstration de diplomatie, et pour une fois le roi trouva que cela était bien venu. Lui n’était pas douer en ce genre de chose, de plus avec les pirates, il était d’usage de faire preuve d’une certaine poigne. Dison qu’ici Zéleph jouerait le buffle comme il savait si bien le faire, et Fayt la subtilité, comme son métier l’autoriser. Quoi qu’il en soit, le réprouvé était satisfait d’avoir le génie à ses coter, il savait parlait à ces hommes et ce n’était pourtant pas donner à tout le monde d’arriver à faire entendre sa voix sans qu’on vous pende ou qu’on vous rit au nez.

Fayt avait les mots et la manière de s’adresser à ces hommes. Il savait sur tout où appuyer pour faire surgir la curiosité et l’intérêt. Un très bon atout pour le seigneur des deux rives, qui voyait soudain une solution à son problème. Flynt avait l’air intéresser par les propositions du génie, et c’était bon pour lui, bon pour eux. Il fallait dire que le diplomate savait faire son travail, Zéleph ne pourrait pas nier l’évidence, par fois cela avait du bon de savoir ce placer en société et faire preuve de tactique politique. Un bien pour un autre, une notion que les pirates connaissaient bien et qui était très utilisé dans le monde d’aujourd’hui. Plu rien n’était donner sans contrepartie, cela était révolue. Zéleph suivrait alors ce que disait Fayt ayant confiance en son jugement et sur tout, voyant clairement que ses idées plaisaient aux pirates. Cela devenu plus intéressant quand Flynt parla de ce qui pourrait les intéresser, une chose qui n’avait assurément pas de prit pour les pirates, un rêve qui atteignait apparemment tous les marins à cette table.
« Un bateau contre une ville ? »
« C’est beaucoup plus qu’un simple bateau, Zéleph, c’est la légende des océans. »
Le roi posa son regard sur l’homme qui venait de lui expliquer ce qu’il savait déjà, mais pour un homme comme lui cela revenait au même. Pourtant froisser la fierté d’un pirate n’était pas à faire aujourd’hui. Zéleph leva les yeux sur Flynt, croisant son regard dur, imperturbable.
« Si il est si grand cela ne devrait pas être dure de le trouver. »
Flynt sourit. « Détrompe toi, peut d’homme ont pu témoigner de sa beauté. Il est si insaisissable, qu’il parait être un mirage pour les mortels, c’est bien pour cela que l’on parle d’une légende, car personne n’as jamais pu prouver qu’il existe. »
Zéleph commencé à comprendre l’importance de ce navire pour les pirates. Il était pour eux le plus beau joyeux des mers, ceux pourquoi un pirates passe sa vie à pourfendre les vagues, dans l’espoir d’apercevoir un jour les voiles du Ghost Pandore. Le réprouvé comprenait ce rêve.
« Et à quel équipage appartient ce navire ? »
On lui ria au nez, comme si cette question n’avait pas lieu d’être, pourtant pour un homme qui n’u connaissait rien, cela paraissait évidant.
« Personne ne le sais. »
« Alors ce navire n’appartient à personne ? » s’étonna Adam derrière le roi.
« Dison que cela fait partie de la légende. »
Le sorcier jeta un regard inquiet au réprouvé. C’était de mieux en mieux. Un mystérieux bateau accompagner d’un mystérieux équipage, autant dire qu’ils étaient plongés dans un floue totale.
« Je suppose que vous ne savez pas où il se trouve. »
« On ne vient pas au Ghost Pandore … »
« C’est lui qui viens à vous, oui je connais la chanson. »
Ce n’était pas dure à deviner et il n’avait pas besoin de la moquerie des pirates pour en rajouter, autant dire cas ce moment ils étaient au même point que lors ce qu’ils étaient entré, c’est-à-dire avec rien, que de maigres informations. Zéleph ce leva, il était temps d’aller le chercher ce navire puise que c’était ce qu’ils voulaient, autant en finir au plus vite. Flynt sourit alors à l’autre bout de la table.
« Ne tant fait pas majesté, nous allons de prêter de quoi naviguer. »
« C’est trop aimable. »
L’un des gardes s’approcha d’eux et les invita à sortir. Zéleph ce jura que quand il reviendrait ici ce serrait en possession du le Ghost Pandore, et pas avant. Le matelot les amena jusqu’au quai et Zéleph, Adam et Fayt le suivirent entre les grands navires, avant que le pirates ne les amènes vers un grand bateau, mais au lieu de s’arrêter devant, il continua jusqu’à une petite barque.
« Et voilas votre galion. Solide et très maniable, parfait pour des marin d’eau douce. »
Il rit avant de partir et de les laisser là devant la barque. Pourquoi Zéleph n’était-il pas surprit ? Il soupira, montant dans ce qui aller être leur navire pour aller chercher ce rafiot qui faisait tant fantasmer les pirates de la cité. Adam parut moins emballer par l’idée, mais il grimpa à son tour.
« Heureusement je n’ai pas le mal des transports. »
Le roi soupira à nouveau en tendant la petite voile.
« Au lieu de dire n’importe quoi, défait la corde qui nous rattache au quai, et pagaie. »
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Dim 13 Jan 2013, 20:23

Océan– Quelque part


Le marché était donc conclu. Il nous fallait donc trouver ce navire qui leur tenait tant à cœur. Cependant, cela ne semblait pas être une chose facile. Nous n’avions ni d’idée sur l’endroit où nous pourrions le trouver ni sur son équipage. D’après la légende, c’est le navire qui devait venir à nous. Je ne pus m’empêcher un léger rictus à ces dires ridicules. Nous n’étions pas des aimants pour le Ghost Pandore. Si nous le trouvons, c’est que nous route se sont croisées. Il n’y a rien de mystique derrière cela, c’est une simple logique. Enfin, après un nouvel échange de parole, Flynt accepta de nous prêter une embarcation. Nous passâmes devant de nombreux bâtiments de taille respectable et nous arrêtâmes devant une barque à voile. Je cru d’abord à une blague mais cela ne semblait pas en être une. Nous montâmes à bord et Zéleph s’occupa de tendre la voile. Avant qu’Adam n’ai l’occasion de le faire, j’avais déjà détachée la corde qui nous retenait au port. Nous avançâmes sur l’océan, dodelinant au gré des courants.

Le vent n’était guère puissant. De ce fait, nous dûmes pagayer pour naviguer à une vitesse que l’on pouvait juger acceptable. Le temps passa et nous n’eûmes aucun signe de ce légendaire paquebot. Existait-il seulement ? Je soupirai. Si nous n’étions pas capables de mettre la main dessus, sans doute pourrais-je faire appel à la magie des souhaits ? Je secouais la tête, déterminé à ne pas avoir recours à cette méthode. Du moins, tant que ce ne serait pas la dernière.

Le soleil disparaissait à l’horizon colorant le ciel de teinte orangée quand enfin le vent daigna se lever. Je m’arrêtai de pagayer, relâchant mes bras avant de me tourner vers Zéleph.


« Penses-tu qu’il existe réellement, ce navire de légendes ? »

Mon ton perplexe laissait sous-entendre mes doutes. Nous avions navigué durant près de six heures sans avoir aucun signe du Ghost Pandore. Je commençais à me demander si les pirates ne nous avaient pas envoyé à la recherche d’une chimère. Dans un sens, cela les aurait arrangés car, tant que nous ne trouverions pas ce qu’ils demandaient, alors il n’y aurait pas d’échange. Tant que nous n’aurions pas le bâtiment, nous n’aurions pas la ville. J’étais perdu dans mes pensées quand j’aperçu les nuages se regrouper dans le ciel dégagé jusque-là.

« Ca va se gâter »

A peine eu-je fini de m’exprimer que mes vagues nous secouèrent d’avantage. Le vent devait être violent et frais. Pour une fois, je remerciais le ciel de ne pas le sentir. Certaines vagues nous éclaboussèrent sans que je ne ressente rien. L’humidité n’était pas une des autres choses que j’arrivais à ressentir du fait de ma condition. Dans un sens, j’avais perdu toutes les sensations : les agréables comme les mauvaises. Bientôt, le ciel gronda. Comme si la violence du vent ne suffisait pas, il fallait qu’un orage survienne. C’était décidément une grosse tempête qui s’abattait sur nous. Inconsciemment, je me mis à penser que les pirates le savaient certainement et qu’ils s’étaient gardés de nous le dire. Peut-être même voulaient-ils notre mort ? Le navire commençait à prendre l’eau. Ce n’était vraiment pas bon. Je me tournai vers le Seigneur des deux Rives pour m’enquit de ses ordres.

« On fait quoi ? »

Et là, au cœur de la tempête, nous aperçûmes l’objet de notre convoitise. La silhouette d’un navire gigantesque – à moins que ce ne soit celle d’une montagne – pointait à l’horizon. Je n’attendis pas que Zéleph parle, je savais déjà au fond de moi ce qu’il en était. J’attrapai ma pagaie et me mit à faire avancer la barque, luttant contre les éléments qui s’acharnaient contre nous. Au fur et à mesure, la silhouette se dessinait de plus en plus. J’étais motivé à y arriver au plus vite.

Une fois à vision, nous remarquâmes que ce que nous prenions pour un bateau n’était qu’un relief de montage. J’arrêtai de pagayer, démotivé. La tempête se calma peu à peu jusqu’à ce que le calme revienne. Je commençais à en avoir marre de chercher l’inconnu. Je me tournai vers le Seigneur des deux Rives, une idée en tête.


« Et si tu utilisais tes scientifiques pour créer un navire similaire ? »
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Ven 18 Jan 2013, 15:16

Des heures passé, écouler pour rien. Ce retrouver au milieu de l’océan, loin de la côte, pour au final ne laisser qu’une simple sensation de c’être fait dupé comme des enfants. Fayt avait peut-être raison, et pour finir le réprouvé ce sentait idiot d’y avoir crue. Un bateau inconnu, que personne n’avait jamais vu, avec un équipage mystérieux. Oui cela relevé plus du compte pour enfant qu’une réelle légende. Les pirates étaient très bons en tromperie, cela ne l’aurait pas surpris si c’était un plan pour leur faire perdre leur temps. Ce qui était sur c’était cas cette instant ils devaient bien ce moquer d’eux. Ils avaient raisons, mais si cela n’était effectivement qu’une histoire enfantine, alors les pirates ne savaient pas ceux qui les attendaient. Lors ce qu’il était en colère Zéleph n’était pas beau à voir, et il était à deux doigts de l’être, sur tout lors ce qu’un orage ce fit apparaitre, s’approchant de plus en plus des trois moussaillons, prit au piège dans leur barque a peine assez grande pour eux. « Il ne manquer plu que ça. » Lors ce que l’orage arriver juste au-dessus d’eux, le roi eux l’intelligence de faire descendre la voiles, pour ne pas retourner le bateau sous le vent. Le problème était les vagues énorme qui s’abattaient sur eux, et faisait mouvoir de violant courant qui les emportait. Sincèrement il ne leur avait rien manqué, un peu plus et ils allaient finir avec un bateau réduit en morceaux par cette tempête. « On fait quoi ? » L’idée de survivre vint au réprouvé alors qu’ils prenaient dangereusement l’eau et qu’ils allaient finir par couler si cela continuer. Adam avait déjà pris les devants cherchant à évacuer l’eau avec ses pauvres mains comme seul récipient. Le roi vit alors un sceau en bois sous les planches, qui commencé à flotter. Il le prit rapidement et se mit à aider Adam. « On ne peut rien faire, il faut laisser le courant nous emporté et ne surtout pas résisté. » De toute façon où aurait-ils peut aller. Il fallait laisser faire, ce battre n’aurait fait que les enfoncer un peu plus et perdre le bateau sous la force des vagues ce déchainant. C’est à cette instant qu’une ombre gigantesque ce fit voir, comme un mirage apparaissant aux voyageurs assoiffer dans le désert. Zéleph donna le sceau à Adam et prit la seconde pagaie sans réfléchir. « J’ai rien dit, allez ! » Il se mit à ramer avec Fayt, l’espoir que cette chose soit ce qu’ils cherchaient depuis des heures. Seulement ce battre contre l’océan n’était pas chose facile, qu’on soit aussi fort qu’un roi ou non n’y changer rien, par fois la nature était bien plus puissante que toute les entités les plus forte de ce monde. Ce fut peut être dans cette confrontation de force que le réprouvé brisa sa pagaie, maillon faible de cette bataille. De toute façon il était trop tard, peu importe l’espoir qu’il avait mis en voyant cette image, ce n’était qu’illusion. Lors ce que les nuages ce dissipèrent, que la tempête s’éloigna, le navire avait disparu, pour la simple et bonne raison qu’il n’y en avait pas. Voilà qu’il n’avait plus qu’une pagaie, une barque qui prenait l’eau et la soif et la faim qui commencé a ce faire ressentir pour le sorcier et le réprouvé. Le roi jeta a l’eau le bois qui lui rester dans la main, dans un geste rageur. « Ils ce sont bien foutu de nous ! » La tempête avait au moins eu la bonté de les ramener vers les terres, bien qu’il ne savait pas du tout où ils étaient et encore moins si ils étaient près de l’entrée de Sceptelinôst ou non.

Les pirates et leur sataner besoin de protéger quelque chose qu’ils savaient pertinemment bien plus en sécurité dans les mains d’autre. Toujours le besoin de possédé, au fond il s‘en fichait si Sceptelinôst n’était pas aux réprouvé, ce n’était pas son problème, lui avait le Circus et possédé personnellement la moitié de la Cité simplement par son emprise et le contrôle qu’avait pris l’étoile noir sur la vie de cette cité. Il avait une emprise certaine sur les habitants de ces lieux, et tous lui étaient reconnaissants pour l’argent qu’il avait offert et l’aide apporté lors ce qu’il avait fallu reconstruire la cité après l’envahissement des zombies. A titre personnelle, il avait beaucoup donné pour les gens d’ici, mais les pirates ne voulaient pas l’admettre car eux aussi avaient eu besoin de lui, mais ils ne lui avaient rien dit, pas un merci, rien. Tout cela commencé à agacer profondément le seigneur des deux rives qui était resté relativement calme jusque-là. « Et si tu utilisais tes scientifiques pour créer un navire similaire ? » Adam qui était resté jusque-là muet, à évacuer l’eau de la barque avec son minable seau, regarda Fayt, puis posa son regard sur Zéleph ne trouvant pas ça idiot. Le roi fixer l’horizon réfléchissant, a cette éventualité, ou à l’autre qui consisté à assassiner Flynt et les autres, histoire de soulager sa colère et prendre les clefs de la ville par la force. Seulement si autre fois cela n’aurait pas était ennuyeux, aujourd’hui il devait garder une certaine image lisse. Soupirant il posa ses yeux sur le génie. « Si il n’existe pas il serait en effet envisageable de le créer nous-même. Mes scientifiques sont tout à fait capables de le faire. Seulement ce que je fais, je le fait en tant que roi, et si moi j’ai assez d’argent pour construire ce navire, mon peuple n’as pas les caisses assez remplit pour de tel travaux. » Zéleph soupira. Il était trempé de la tête au pied, il avait froid et faim. Tout cela ne rimé à rien. Fayt avait raison, cela aurait était une solution, seulement voilà, il avait déjà assez donné de sa poche personnel pour construire Bouton d’Or, il ne pouvait pas toujours donner de lui pour faire les choses, ça lui serrait reprocher un jour où l’autre, pas par les réprouvés mais par certains souverains qui n’appréciaient déjà pas son deuxième travaille, alors que cela serve pour financer les agissements de son peuple, c’était un peu gros et déplacer. Utiliser de l’argent sale pour faire de bonne actions, ne rendait pas les actions meilleurs, c’était bien cela le problème. « De plus cela prendrait un temps fou, et nous n’avons pas le temps pour ça. » Non ce temps aurait étaient bien plus intéressant pour autre chose, comme des recherches sur la protection de la ville. Soupirant le roi décida qu’il en était assez. Les pirates c’étaient assez jouer d’eaux pour aujourd’hui. Faisant signe à Adam, celui-ci prit la pagaie au génie pour longer la cote.

Il y avait comme toujours beaucoup de brouillard près des côtes, et des falaises qui entouré Sceptelinôst. C’était d’ailleurs pour cela qu’il était dangereux de se rendre à la citée par les eaux, car il fallait savoir très bien manœuvré entre les rochers dans cette brume, ce qui accordé une protection certaine aux pirates et rendait l’entrée de la ville bien peut accueillante. Adam habituer à emprunter les eaux, ayant longtemps vécu sur les mers, trouver malgré tout que la brume était de plus en plus épaisse, si bien que très vite ils se retrouvèrent à na pas y voir à un mètre de distance. Le sorcier posa sa main sur son sabre le sortant doucement, ce qui finit d’alerté le roi. « J’ai bien peur qu’on nous attaques. » En effet, voilà encore une ruse bien connue par ici, ce servir de la brume, pour la rendre magiquement plus épaisse, et attaquer les voyageurs, les détroussant de leurs richesse. Zéleph posa alors sa main sur le manche d’un de ses katana, près à dégainé. Quand un grand bruit ce fit entendre, comme si l’eau ce faisait fendre par une puissante force, régulière. C’est à cette instant que l’ombre menaçante ce fit voir à bâbord de la barque. Foncent directement sur eux, Zéleph ne réalisa pas tout de suite qu’ils allaient ce faire écraser par le navire. Il se jeta pourtant dans l’eau, Adam foncent sur Fayt, par reflexe pour le sauver, bien qu’il n’en avait surement pas besoin. Sous l’eau le réprouvé sentit la vitesse du galion l’entrainé, la barque ce faisait exploser par la proue du navire. Arrivant à sortir la tête de l’eau il regarda ce gigantesque bateau et il en eu le souffle couper. C’était lui ! Nagent aussi vite qu’il le pouvait malgré les courants qui le repousser, il planta son katana dans le bois pour ne pas qu’il lui échappe. Il chercha alors les d’eux autres toujours dans l’eau. Il crue voir Adam sortir de l’eau, puis Fayt, il tendit alors le bras. « C’est lui ! Venez ! » Il fallait a présent réussir a monté, s’incrusté et le prendre de force. Le réprouvé était soulager, c’était une réel histoire de pur hasard, le navire n’avait surement pas dû les voir petit comme ils étaient, dans la brume, et à la vitesse où il allait, mais fallait-il encore que Adam et Fayt l’attrape avant qu’ils ne s’éloignent trop vite.
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Dim 20 Jan 2013, 13:22

Océan– Quelque part


Mon idée sembla être réalisable toutefois le royaume n’avait pas l’argent nécessaire. Pour réaliser cette dépense publique, il faudrait soit endetté le peuple et augmenter les impôts, soit prendre cette argent sur le compte propre de Zéleph. Les deux solutions n’étaient pas du tout envisageable. De plus, ce n’était pas la dernière solution pour obtenir Sceptrelinôst. Nous aurions pu essayer de faire une élection parmi le peuple ou encore en arriver aux mains. Si la première solution ne s’était encore jamais vue, la deuxième était chose courante. Un instant plus tard, Zéleph releva un autre facteur : cela serait long. C’était en effet le cas mais nous étions occupés à chercher une aiguille – si tentait qu’elle existe – dans une botte de foin. Il nous faudrait une chance inimaginable pour trouver ce navire. Cela aussi ça allait prendre un temps. Enfin, remarquant que ma solution ne pouvait pas être jugée possible, je réfléchis donc à d’autres solutions cependant qu’Adam vidait l’eau du bateau.

Je voyais que les autres étaient trempés et je supposais qu’ils devaient avoir froid. Je savais qu’ils avaient faim, soif et d’autres besoins physiologiques à combler. Ces dernières choses m’avaient été relevées par mes pouvoirs. Quant à moi, mon était n’était ni mieux ni pire qu’à l’habitude. Comme toujours, je ne ressentais rien. Si j’étais mouillé, je ne m’en rendais pas compte. Avais-je froid ? J’aurai eu chaud qu’il n’y aurait eu aucune différence. Je soupirai. C’était cela d’avoir un corps entièrement fait de magie…

Sous les ordres du roi, l’homme qui nous accompagnait prit notre dernière pagaie – la dernière ayant été broyée par le courant – et nous rentrèrent vers Sceptrelinôst. Nous longeâmes la côte, à travers un brouillard dense, et je me rendis compte qu’il fallait de bonnes compétences en navigation pour réussir un tel exploit. L’inconnu était dans une telle concentration que je ne préférais pas le déranger. Je lui demanderais son nom plus tard.

Le brouillard – déjà très dense – s’intensifiait de plus en plus. Notre vision se réduisit très rapidement si bien que bientôt nous ne vîmes quasiment plus à l’extérieur de notre barque. Cette brume épaisse présageait une attaque. J’avais entendu parler de bandits qui usaient du brouillard et de la magie pour aborder un vaisseau et le dépouillaient, tuant les passages par la même occasion. Mes deux compagnons étaient prêts à se battre au moindre signal alarmant. Personnellement, je ne préparai rien. Il y avait plusieurs raisons à cela. La première était que je ne pouvais pas mourir. Sauf à détruire mon habitacle, ce qui leur demanderait une épée mystique, ils n’avaient aucun moyen de m’anéantir. Autre point, au corps à corps, j’avais la possibilité de les rendre complètement fou et perturbé ce qui m’avait toujours extrêmement amusé. Enfin, j’avais déjà une arme équipée sur moi, prête à être utilisée : mon arme du temple.

Soudain, le son de l’eau brassée parvint à nos oreilles. Le bruit était de plus en plus intense à mesure que défilai le temps. Nous tournâmes la tête et mîmes quelques instants à comprendre ce qui se passait. Le Ghost Pandore – en tout cas il ressemblait à la description qu’on nous en avait faite – fonçait sur nous à toute allure. La menace était bien réelle car, dans quelques instants, ils nous percuteraient de plein fouet. Pris entre le gigantesque vaisseau et les falaises, notre barque allait être réduite en miette. Nous aussi par la même occasion. Zéleph se jeta à la mer et, alors que j’allais le suivre, l’homme lige du roi se précipita sur moi pour me pousser à l’eau. J’aurai très bien pu me débrouiller tout seul mais il était intervenu. Dans d’autres circonstances, je l’aurai certainement réprimandé mais la vision du bâtiment tant convoité diminua mon irritation. Le Seigneur des Deux Rives nagea vers le navire et s’y accrocha en plantant son katana dans la coque. J’espérais sincèrement qu’ils n’avaient pas créé une fissure capable de le faire couler car les pirates nous en voudraient certainement.

L’inconnu et moi fûmes emportés par les flots. Nous n’étions pas réellement capables d’atteindre le navire qui s’éloignait de plus en plus de notre portée. Je visualisais correctement l’endroit où se trouvait Zéleph et j’ouvris un portail en dessous de nous. Dès qu’il fut prêt à nous transporter, je tins fermement mon condisciple et plongea. Je ne savais pas s’il avait pris sa respiration ni s’il était prêt à plonger. C’était en quelques sortes mes représailles pour m’avoir poussé dans l’eau. Bientôt, nous entrâmes dans le portail que je refermai derrière moi. Je le laissais prendre sa respiration dans le monde interdimensionnel le temps que j’ouvrais un portail à côté du roi. Une fois sortit, nous étions réunis. Je voulu planter mon trident dans la coque mais j’avais trop peur de faire disparaitre le navire. Je me tins donc à Zéleph.


« Et si tu te poses la question : je ne peux créer un portail que vers un endroit que je connais. Si je pouvais voir le pont, je pourrais nous téléporter là-bas… »

Je réfléchi un instant avant de reprendre la parole.

« Restez-là, je vais essayer quelque chose. »

Le gantelet que j’avais reçu au temple était capable de libérer une chaine. Si j’arrivais à l’accrocher au parapet du navire et à monter, sans doute aurais-je une vue du pont. Il me fallut de nombreux essais avant que la chaîne soit accrochée à quelque chose. Et, certaines fois, alors que je grimpais, elle se détachait et je retombai à l’eau. Je ne réussis jamais à atteindre le pont. Et je ne saurais dire combien d’essai il m’a fallu pour enfin arriver à un résultat concluant. En effet, même si je n’arrivais pas à monter jusque tout en haut, je réussi à grimper jusqu’à un hublot. Je visualisai rapidement la pièce et rejoins Zéleph et son serviteur. Je ne pense pas avoir mis tant de temps que ça car ils n’avaient pas bougés.

« Bon ça y est ! Je peux nous faire entrer. Rentrez dans ce portail. »

Au plus je passais du temps avec Zéleph, au plus j’oubliais mes bonnes manières envers lui. Je ne le vouvoyais quasiment plus, les « majestés» disparaissaient peu à peu et surtout mon ton se raffermissait. Je créais un portail sous nos pieds et je fus le dernier à l’emprunter. Dans le monde interdimensionnel, il me fallut plus de temps qu’à l’habitude pour ouvrir une porte. Cela était sans doute dû au fait que je ne connaissais pas l’endroit où nous devions arriver. Enfin, une porte s’ouvrir et nous nous retrouvâmes dans la pièce que j’avais aperçue par le hublot.
Nous étions désormais dans une petite pièce sombre. Des caisses en bois étaient éparpillées çà et là nous empêchant de circuler correctement. Le plafond était bas et je dû souvent me baisser pour ne pas me cogner.


« Bon, on fais quoi maintenant ? »

Je ne sais s’ils m’avaient entendu mais une cloche se mit à sonner et l’équipage se mit à s’activer au-dessus de nous. Nous pouvions entendre leur déplacement bruyant. J’entendis enfin un homme, sans doute le capitaine, criant sur un ton enjoué.

« QU’ON LUI COUPE LA TÊTE PUIS QU’ON LA JETE PAR-DESSUS BORD !! »

Sa voix grave et rauque fut bientôt contrastée par un cri aigu : celui d’une femme. Le capitaine repris la parole.

« Mais avant… amusons nous un peu avec cette gamine. »
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Mar 22 Jan 2013, 15:27

Pendant quelque minute Zéleph imagina qu'il pouvait bien voler jusqu'au pond pour les faire arriver en haut, lui et Adam, mais il ne savait pas ce que faisait Fayt et le laisser en bas, ou perdre son temps en allant le chercher au risque de laisser le sorcier livré au danger sur le pond, car au final ils ne savaient pas ce qui les attendait dans ce navire. Les pirates c'étaient bien gardé de les prévenir de quoi que ce soit. Alors le roi prit sur lui de ne pas bouger, tenant Adam qui avait du mal a contribuer de nager seul fatiguer par le renvoie des vagues que prodigué le galion en avancent. Etait-il entrain de prendre le large ? Si c'était le cas il valait mieux qu'ils arrivent a monter a bord car a un moment où un autre cela deviendrait réellement urgent pour eux. Fayt revins de son ascension. Heureusement qu'ils l'avaient avec lui, pour le coup ces portails étaient une magie très intéressante. Adam ce lâcha en premier dans le portail, puis Zéleph le suivit sans attendre. L'endroit où atterrie le réprouvé était étrange, il n'avait jamais passer ce genre de portail et bien que Adam avait une légère avance sur lui pour l'avoir passer avant lui, quelques minutes plus tôt, que ce soit lui ou le sorcier, ils étaient un peut perdu, jusqu'à ce que Fayt ouvre un nouveau portail. Celui de sortie. Quand il en sortir, ils ce retrouvèrent dans une petite salle remplit de caisses et d'autre, sûrement les cales. Le roi était forcer de ce tenir fléchit, ce qui était loin d'être agréable. Adam pour sa part avait l'air soulager de ne plus être dans l'eau, car mine de rien, malgré son passer de marin, il détester l'eau. « Bon on fais quoi maintenant ? » Bonne question. Le réprouvé imagina qu'il valait mieux rester discret et liquider l'équipage un par un, le plus furtivement possible. Seulement ils n'en avaient apparemment pas le temps. Une cloche sonna, comme une alerte. Tout le bateau ce mit a craquer sous les pas des pirates qui s’activaient toujours plus vite. Il ce passer quelque chose et Zéleph eu un moment la crainte qu'il les ai repérés, mais très vite il fut soulager. Du moins à moitié vue ce qu'ils pouvaient entendre de là où ils étaient. Apparemment ce n'était pas une alerte pour prévenir un danger, mais pour rassembler l'équipage en veux d'une petite fête. Le cries d'une femme traversa les mur de bois et le réprouvé ce crispa. Voilas qui aller compliquer la situation. Adam soupira a coter du génie et lui. « Il ne manquer plu que ça. » Il était certain qu'ils auraient pu grandement s'en passer. Tout le monde savait ce que ces hommes allaient faire à cette femme et rien que d'y penser le roi sentait la colère monté en lui. Comme une vague de rage, suppriment tout sur son passage. Ne rester plu qu'un semblant de raison, qui heureusement avait survécu à cette tempête de noire.

« Il faut que nous restions discret, la dernière chose qu'il nous faut c'est qu'on nous repère et que l'équipage nous cherche. » Le réprouvé passa entre les caisses, cherchant a en toucher le moins possible au risque d'en faire tomber une et de faire trop de bruit. Près de la porte, il l'ouvrit doucement, simplement pour jeté un œil dans le couloir. Il n'y avait personne, mais pourtant le bois résonner. Un groupe arriver vers eux. Le réprouvé ferma la porte, ce tournant vers ses camarades, il leur murmura alors leurs idée. « Et si nous devenions pirates ? » Si il y avait réellement autant de matelot sur ce navire que leur avait dit les chefs, il y a quelques heures, alors ils passerait inaperçu. Zéleph attendit un peut derrière la porte, quand il entendit que les hommes était derrière il ouvrit brusquement, deux d'entre eux ce la prirent en pleine têtes. L'un ce cassa seulement le nez, l'autre en tomba assommer. Le troisième par contre sortit un sabre, mais avant qu'il ne crie aux intrus, le roi sortit habilement la lame cacher de son gant, pour lui enfoncer dans la gorge. Adam ne perdit pas une seconde, et assomma le dernier qui bien que le nez casser, n'était pas mit hors d’état de nuire. Rassemblant les corps dans la cale, le roi referma la porte derrière eux. Il espéré simplement que le sang qui avait giclé sur le mur n'alerterait personne. « Aller, déshabillez-les. » Zéleph n'attendit pas, il prit le plus grand des trois pour lui prendre ses vêtement et ce changer, enfilant ses affairent dans sa besace magique, pouvant contenir n'importe quoi. Une fois les trois habiller, Adam ce mit à ricaner en regardant son patron et le génie. « Vous êtes beaux tien. » Torse nue, un bandeau sur la tête lui couvrant un œil, Zéleph avait modifier la couleur de ses cheveux, pour ne pas risquer qu'on le reconnaisse, passant de brun a un blond légèrement délavé. Gardant bien ses armes avec lui, le roi jugea qu'ils étaient tout les trois très convainquant en pirates. « Bien il suffit juste d'oublier nos bonne manière et de faire illusion. » « Ça ne serra pas le plus dure pour toi. » le roi frappa Adam qui s'arrêta de rire, bien qu'il n'était pas vrais de la réalité, mais de « mal élevé » à « porc », il y avait encore un niveau que Zéleph n'avait jamais atteint. Pas naturellement du moins.

Sortant de la pièce, après avoir attacher les trois hommes, et les avoir pendu par les pieds, puis bâillonné, certain qu'ils ne pourraient pas ce libéré avant un long moment, ce qui leur laisser largement le temps de s'occuper du reste de l'équipage. Dans le couloir, les cries de la femme, en prise avec les pirates, attesté de la torture qu'on lui faisait vivre. Il suffisait de suivre les cries et les rires gras pour savoir où aller, mais bien que cela coûta au roi il valait mieux profiter de cette diversion pour prendre le contrôle du navire. Faisant demi tour Adam ce stoppa pourtant, comprenant où voulait en venir Zéleph. « Tu rigole ? » Le roi ne ce retourna pas, continuant son chemin. « Non. » Répondit-il sèchement. Adam le suivit, mais plus pour le résonner qu'autre chose, seulement le réprouvé ne le laissa pas ouvrir la bouche. « Réfléchit, il y a plus d'une centaine de pirates dans ce navires, tous entrain de faire la fête, au même endroit, le reste du navire est laisser a quelques hommes qui on était juger trop mauvais pour participé. Tu préfère te battre contre une horde d'homme sanguinaire, ou prendre ce galion et les neutraliser en douceur ? » Il était malheureux de voir, que le roi avait raison, et qu'il valait mieux laisser ses innocents entres les mains de ces hommes, le temps qu'ils prennent le contrôle du bateau.

Montant sur le pond, dans le brouillard, il avait l'air abandonner, un vent glacial le caressant, donnant a ce magnifique rafiot un air de bateau fantôme. Il n'y avait que deux-trois hommes somnolant, ici et là, surveillant les cordes, les voiles et la direction. C'était parfait, calme et propice à une élimination discrète de chacun d'eux. Le roi ce pencha vers ses deux camarades. « Je prend celui des commandes, Adam celui de la grand voile, Fayt le garde à tribord. Une fois fait, on descend les voiles, et on stoppe le navire. Soue comme ils sont en bas, ils ne s'en rendront pas compte. » leur faisant signe, Zéleph ce mit a marcher pour gagner l'homme qui tenait la barres du navire. Par derrière, il lui trancha la jugulaire d'un geste sec avant de l’amener près du bord et de le jeter a l'eau. Adam en fit de même, puis il détacha les voiles pour les faire tomber, Zéleph après avoir coincer le gouvernail, alla l'aidé. Une fois que les trois apprenti pirates eurent fini d'arrêter le sillage du bateau, ils redescendirent a l'intérieur. Il était temps de participé a cette fête et de sauver cette femme et ce brave homme, si c'était encore possible... « Même si cela vous dérange, tâchez de faire illusion, amusez vous. »
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Une cité à sauver (-18 violence) [PV Fayt]

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