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 | Description de la Cité Engloutie |

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Mitsu
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Mitsu
Mer 14 Juil 2021, 11:32

Texte par Vanille
La Cité Engloutie


Laissez-moi vous conter la légende la Cité Engloutie, la Capitale sans nom des Ondins qui vit paisiblement, ensevelie sous les eaux froides des mers. Les histoires veulent qu'autrefois, la ville ait été d'un prestige éblouissant. Contrée sans couleur, les érudits et les sages de tous peuple venaient vivre dans les quartiers tranquilles et défiaient le monde de savoir et de richesse. Les carnavals et les festivités défilaient dans les rues, noyés sous la chaleureuse lueur de l'astre roi. Seulement, à force de faire preuve de trop d'arrogance, la cité s'attira les foudres des Grands qui jalousaient sa prospérité. Une Sirène toute puissante, capable de canaliser la puissance des flots, déchaina la cruauté de l'écume et de l'onde folle pour qu'ils dévorent l'impétueuse ville. Les résidents ne purent s'échapper, pris par surprise, et furent tous tués. Les siècles passèrent et l'on oublia l'existence de la Cité, jusqu'à son nom. Pourtant, elle n'était pas morte. Les Ondins l'avaient fait leurs. Aujourd'hui, le mythe murmure que les Empereurs et les Dames descendent de cette Sirène.

Peut-être avez-vous la naïveté de croire que la Cité Engloutie ne possède encore aucun nom. Les fabulations prêtent à sourire pour les Ondins, qui appellent leur Capitale Mynayiænis. Néanmoins, la dénomination n'est courante qu'entre les Næphina. Ces dernières ont d'ailleurs fait le choix, étrange, de faire de leur métropole une ville terrestre puisque, bien qu'au plus profond des océans, une bulle invisible et une magie obscène maintiennent une atmosphère et repoussent les eaux. On ne peut briser ou percer la bulle. Les rumeurs veulent que l'Empereur ou la Dame soient seuls à pouvoir décider de la détruire ou de la bâtir. Elle ne recouvre pas l'entier plateau sur lequel reposait la ville de l'époque lointaine. Par ailleurs, d'autres plateaux vierges et rocheux l'entourent, vestige de la grandeur exubérante de ce qu'il y avait en des temps immémoriaux. Une étrange lumière baigne la Cité Engloutie. Si le jour et la nuit ne sont que des concepts, ils ont été magiquement retranscrit dans la Capitale afin de rythmer sa vie.

Carte:



La Porte de Hisice - Pendant longtemps, seules les Sirènes ont eu le privilège de voir la Cité Engloutie puisqu'il n'y avait qu'elles pour emprunter le chemin qui menait à la ville. Hautaines, élitistes et brin racistes par euphémisme, elles n'ont pas éprouvé le besoin d'ouvrir davantage leurs frontières avant une époque peu lointaine. C'est alors que la Dame des Abysses, Lady Gwen Lao, décida qu'il était venu l'heure de présenter la Capitale Ondine au monde extérieur et aux peuples des terres. Si la tolérance mit un certain temps à s'installer, la Reine fit bâtir la Porte de Hisice et le Passage des Rêves. Si la chose peut sembler cruelle, l'épreuve demeure la même : il est nécessaire de sauter dans un gouffre et de manquer de se noyer pour que le Passage daigne mener le voyageur à sa récompense. Il croit alors tomber et, lorsqu'il relève les yeux, voit la magistrale Porte de Hisice. Aylidis et Phoebe accueillent les arrivants, statues de pierre immaculées aux étranges reflets bleutés. Elles tiennent des coupes d'où se déversent de l'eau qui s'écroule en trombe dans la rivière qui longe le pont. Il est de bon goût de savoir que Mynayiænis n'est pas dépourvu de lacs et de cours d'eau, même s'ils sont tous salés.



Dibælla : Les Quartiers du Centre - Centre névralgique de la Cité Engloutie, Dibæla s'érige au beau milieu de la bulle. Les Ondins ont veillé à conserver l'antique architecture de la civilisation d'antan pour les quartiers politiques et diplomatiques. Touche exotique et parfum floral, Dibælla rivalise de charmes par des bâtiments éparses et divers qui forment pourtant un tableau harmonieux. L'eau salée, qui circule librement en cours d'eau à travers tout Mynayiænis, se rejoint dans les Quartiers du Centre pour s'effondrer en chute et cascades. La végétation est riche, présente à profusion pour contenter les diplomates et les étrangers. Dibælla abrite les édifices les plus importants, tels que la Banque Lapiianis, le Parlement et le Palais, le Grande Bibliothèque et les Archives, le Théâtre et le Grand Musée. Seuls les Ondins prestigieux ont l'honneur d'avoir une demeure personnelle dans le Quartier du Centre, tels que les orateurs les plus impressionnants de Cæremiel, les Néris et même l'Empereur, la Dame et leur famille qui désireraient posséder une habitation distincte de leurs appartements au Palais.



La Place de Symbor - Illustre place, Symbor est un lieu incontournable pour les visiteurs, point de rassemblement préféré des Ondins et origine territoriale des plus grandes fêtes comme des plus meurtrières manifestations. Grandiose et vaste, Symbor s'est construit sur plusieurs niveaux dont le plus connu est celui traversé par un petit ruisseau qui laisse se dessiner une fresque d'eau où se prélassent les jeunes filles qui étudient. Les pavés blancs teintés de bleu rappellent les statues de la Porte de Hisice. Symbor est éclatant. Il y règne une atmosphère délicate renforcée par la douce lumière qui illumine les environs, encore plus qu'aux alentours. Parfois, l'on jurerait que le sol frémit, comme animé par une intense magie qui fit trembler les bas-fond du plateau. Certains chercheurs sont persuadés que Symbor est la raison de la force inimaginable de la Cité Engloutie. Ils appuient d'ailleurs leurs hypothèses sur la situation de la place, à l'exact centre de la bulle.



Cæremiel : Le Parlement - Au Sud de la Place de Symbor se trouve Cæremiel, ou le Parlement pour ceux qui ne comprendraient pas le Valærian. La bâtisse est impressionnante de part son architecture même. Les longs escaliers mènent à un espace ouvert où aiment se rassembler les Parlementaires pour discuter et débattre avant les sessions officielles. L'hémicycle est d'autant plus majestueux. Les visiteurs, qu'ils soient ondins ou étrangers, peuvent assister aux conversations pourvus qu'ils n'interrompent pas les débats, qui sont d'ailleurs fait en langage commun. Cæremiel ne s'endort jamais, trop occupé à aider les Næphina dans la vie de tous les jours et à entendre l'Empereur et la Dame sur les projets et les réformes envisagés. Prétentieux, les Parlementaires aiment croire qu'ils sont un élément capital dans l'existence de Mynayiænis et la plupart, dans un élan de renouveau conservateur, n'apprécie pas la présence des Gælyan.



Dirathælle : Le Palais - A l'opposé de Cæremiel, au nord de Symbor, les curieux peuvent admirer Dirathælle. Le Palais de la Cité Engloutie rayonne par sa magnificence. Il s'élève en formes élégantes dans les hauteurs de Dibælla jusqu'à surplomber toute la ville. Véritable œuvre d'art fait de clair et de cristal, il met en exergue la beauté des Sirènes autant que leur cruauté, sous-entendue subtilement dans l'architecture de la bâtisse, dans la pointe aiguisée de certaines tours. Peu de salles sont ouvertes au public. La plus demandée reste la salle des doléances, où l'Empereur et la Dame trône lors des visites et des réclamations. Les doléances sont immenses, le plafond haut. De plus, Dirathælle possède de grandes salles, réputées pour les fêtes qui y sont organisées. Souvent, les Monarques apparaissent aux balcons pour saluer le peuple et proclamer les grandes nouvelles et les discours. Les appartements royaux ne s'ouvrent qu'aux personnes qui ont l'autorisation d'entrer et la garde royale est omniprésente, prête à agir à la moindre bévue.



Ludvysiæ : Les Quartiers Riches - Les plus belles et les prestigieuses demeures sont à Ludvysiæ, les Quartiers qu'entretiennent avec amour les Ondins riches de la Cité Engloutie. Vitrine du bon goût et de l'élégance ondine, les manoirs rivalisent de splendeur et de style pour émerveiller les regards des passants. Posséder sa propre maison en ces lieux est un signe de réussite économique et sociale, de la même manière qu'avoir ses appartements à Dibælla démontre les succès politiques et diplomatiques. Les grands hommes des terres peuvent devenir propriétaires à  Ludvysiæ. Malgré la possibilité, l'hypothèse demeure rare puisque les Ondins aiment préserver la pureté de leur contrée et n'apprécient guère le voisinage Gælyan. Ludvysiæ est un petit monde d'apparence délicieuse, fait de bal et de discussions autour d'un thé, de démonstration et de charmes. Méfiez-vous toujours de la grâce et des mondanité. Au delà de la délicatesse d'une classe noble et aristocratique se déroule une véritable guerre d'intérêt où il faut être le meilleur.  



L'Anavælyam : Le Cabaret - Prestigieux et célèbre cabaret de la Cité Engloutie,  l'Anavælyam est un établissement renommé et réputé que l'on décrit comme un vendeur de rêves. Ses spectacles sont à l'image de l'idée que l'on se fait des Sirènes : délicats, ravissants et séducteurs. Sous un décor attrayant et envoûtant se dissimule les ombres des artistes, splendides femmes qui captivent d'un battement de cils et fascinent en quelques mouvements fluides. Les Gælyan en sortent toujours avec une pointe de contrariété ; non pas parce que les numéros ne furent pas à la hauteur de leur espèce, bien au contraire ; car les délicieuses créatures offrent leurs appas, elles ne cèdent pas leur corps. La propriétaire du Cabaret, Lady Megæra Swan [PJ] veille au respect des règles et au bien-être de ses employés. Les danses de la jeune femme sont dans les plus prisées. Elle jouit d'une réputation éclatante autant pour sa beauté que pour sa gestion du Cabaret. Ne tentez pas de leurrer la dame ou de faire du mal à ses filles, les gardes personnels de la jeune femme risqueraient de ne pas être doux avec vous.[Si vous souhaitez travailler à l'Anavælyam, contactez Megæra]



Shi'neeinæ : La Grande Allée des Académies - Les Universités de la Cité Engloutie sont pratiquement toutes réunis le long d'une grande allée, appelée  Shi'neeinæ en Valærian. La rue débute au beau milieu de Dibælla et traversent les Quartiers Riches et Modestes. A mesure que l'on descend vers Lircielle, les Académies sont de moins en moins réputées. L'école la plus populaire est celle des Arts, qui se situe à deux pas du Palais. Les Sirènes les plus douées et les plus belles peuvent entrer dans l'institut pour perfectionner leurs arts et leur sensualité et devenir les parfaites créatures cruelles des fables des marins et des pirates. Très peu de Gælyan ont eu l'opportunité d'étudier dans les facultés Næphina, tant les tests d'entrée sélectifs et l'élitisme du peuple présent. Sans l'appui d'un Souverain et son financement, la chose n'est pas aisée. Armée, diplomate ou marchands, il y a des universités pour tout pourvu que l'on puisse en payer le prix ou démontrer d'un talent naturel.



Theialle : Les Quartiers Commerçants - Noyés sous une architecture audacieuse, les Quartiers commerçants rayonnent à travers la Cité Engloutie et sont les rivaux de  Ludvysiæ en terme de gloire et de notoriété. Les nouveaux riches aimeraient dépasser le renom des grandes familles d'autrefois. Malgré leur rancœur, ils ne sont guère à plaindre. Souvent, les résidents de Theialle sont pourvus d'une situation financière plus confortable que ceux des Quartiers Riches mais leurs familles ont moins de prestige dans la mesure où elles ne se sont illustrer que très récemment. Les Gælyan aiment flâner dans les grandes rues de  Theialle, qui est par ailleurs l'endroit le plus vivant de toute la Cité Engloutie. Presque chaque maison possède sa boutique au rez de chaussée. Si vous cherchez des plantes médicinales, le petite boulevard des herboristes et des guérisseurs vous ravira. Besoin d'une algue ? La promenade du sud satisfera le moindre de vos caprices. Envie d'une jolie perle ou d'un peu de nacre ? Avancez donc au nord jusqu'au passage couvert. Peut-être avez-vous dans l'idée de goûter au fameux chocolat de la Cité Engloutie ? Vous aurez tout votre choix entre les petites et modestes boutiques et les grandes maisons. Ne cherchez pas d'écaille ou de drogues proscrites, le marché noir est chassé des quartiers, encore plus par les «honnêtes» marchands que par les Armées.



Lircielle : Les Quartiers Modestes - Il serait assez dérisoire de parler de pauvres au sein de la société ondine tant l'aisance de la vie aide les carrières. Il n'existe que des familles plus ou moins aisées et une course à la réputation. Ainsi, les démunis sont vus et vécus comme une honte et, heureusement d'après ce que vous diront les locaux, il n'y en a que très peu. Les Ondins les moins prospères vivent ainsi à Lircielle. Les Quartiers Modestes sont agréables à voir, avec des lignes moins souples mais tout autant plaisantes à l'œil. Une végétation vivace recouvre la plupart des bâtisses, qui s'élèvent haut dans la bulle. Ils se découpent en divers appartements de taille diverse qui plait particulièrement aux jeunes Sirènes et aux Gælyan venus tenter leur chance à la Cité Engloutie. Malgré les on-dit, il fait bon vivre à Lircielle, pour peu que l'on ne prête que peu d'attention aux critiques et au regard des autres.



Predalvella : Les Vieux Quartiers - Ils sont les quartiers les plus vastes et importants de la Cité Engloutie. Si les Ondins se prévalent d'un raffinement certain et d'une élégance à toute épreuve, cette élite mise en avant se partagent le cœur de la Capitale et sont en nombre restreints. Il ne faut pas oublier que beaucoup d'Ondins passent le plus clair de leur temps dans les eaux à nager sous leur forme originelle et alimenter les légendes, sans rechercher les applaudissements de leur compères, simplement parce qu'ils sont nés pour cela. Ces Sirènes peuvent néanmoins ressentir ponctuellement le besoin de se rassembler avec leur semblables. Souvent, elles élisent domicile dans les Vieux Quartiers.  Predalvella est faite de jolies petites rues aussi différentes les unes des autres que possibles. Si les maisons et les bâtiments ont été restauré au fils du temps, l'architecture globale serait restée fidèle à ce qu'elle était autrefois, lorsque la Cité possédait un autre nom et évoluait à l'air libre, sous les rayons du soleil. Les loyers et les prix sont parmi les moins chers de la Cité Engloutie, car trop éloignés de la place de Symbor. Les prisons sont d'ailleurs parsemées à Predalvella, bien loin des tribunaux, comme si on voulait oublier les condamnés. C'est en ces lieux qu'il est le plus probable de rencontrer le marché noir, même s'il doit se faire discret pour ne pas éveiller les soupçons des Armées qui le traque. Aussi, il est plus facile pour les étrangers de devenir propriétaire ici que partout ailleurs dans la Cité Engloutie.



Isal Othial : Les Jardins Suspendus - Il est le plus importants des parcs et jardins de la Cité Engloutie. Immense structure qui prend de la hauteur, il est apprécié par les artistes et les amoureux qui voudraient passer un peu de temps dans un environnement apaisant. On peut le trouver tout à l'est des Quartiers Modestes, bien qu'il soit visible même de la place de Symbor. Les Jardins Suspendus sont un véritable musée des plantes et fleurs. Des plants du monde entier sont représentés à Isal Othial, dans un flot de parfums envoutants. Personnellement financés et entretenus par l'Empereur et la Dame, ils sont une fierté et un lieu de visite incontournable. Quelques Nymphes sont chargées de garder en état les Jardins et veillent à ce que personne ne cueille les fleurs. Heureuses de cet endroit, elle sont toujours ravies de faire visiter Isal Othial et d'en présenter les différentes espèces.



Livilona : Les Forêts Monstrueuses - S'il y a bien une vérité que l'on peut tirer de  Livilona est qu'elle vit. Les Forêts Monstrueuses sont pourvues d'une conscience d'existence, d'un ersatz de réalité humaine qui leur permettent d'agir. Néanmoins, les bois n'ont aucune moral et leurs agissements dépeignent leur cruauté insensible. Les arbres sont hauts au point de dépasser de la bulle. Souvent, l'on peut voir leurs feuillages, à la cime, onduler au gré des courants marins. Les troncs sont épais, bien que peu conventionnels. Chacun est paré  d'un étrange cœur bleu, dont les battement sourd rende l'air d'autant plus pesant. En ces lieux, la lueur qu'ils prodiguent sont l'unique source de lumière. A sa guise,  Livilona peut créer à partir de son bois des créatures et des formes indépendantes des races, qui se mouvent selon leur bon vouloir et dont les actes feraient frémir les Gælyan. L'Ot'Phylès Cala'Tiare joue  des compétences des Forêts Monstrueuses pour les entrainements militaires sur terre. On prête de nombreuses vertus à la terre fertile des environs et les Prêtres et Prêtresses de Phoebe aiment les environs pour les prières, ainsi que pour recueillir des plantes rares et précieuses.



Phænniya : Les Montagnes de l'Ouest - Inhospitalière, les Montagnes offrent un cadre de vie inconfortable et brutale aux antipodes du raffinement délicat du reste de la Cité Engloutie. La roche lisse empêche et dissuade les plus courageux de s'aventurer au cœur de Phænniya. La magie des environs à préserver la neige éternelle des pics et s'il n'y a nul climat au sein de la Cité Engloutie, le froid est bel et bien présent sur les flancs abruptes des monts. Pour autant, quelques petits bourgs se sont créés au fils du temps, repères plus ou moins secrets de l'Ot'Phyllès Bellum, qui préfèrent s'éloigner du reste du peuple mais conserver une influence et des réseaux. Les ouvriers sont, eux, contraints de s'approcher de Phænniya pour exploiter ses minerais et ses herbes. En général, ils sont accompagnés d'une petite troupe détachée des Armées. Quelques pillards osent braver le danger, mus par l'appât du gain de quelques rumeurs qui circulent entre Gælyan. On raconte que les Montagnes auraient retenu, des siècles auparavant lorsque la Cité fut engloutie, quelques richesses de s'échapper. Certains reviennent parfois avec des bijoux, de vieux coffres ou des parchemins presque illisibles.



Les Ruines - Par complaisance ou habitude, les Sirènes ont laissé déserte et détruire une partie de la Cité Engloutie, dans le souvenir de l'arrogance payée des habitants d'autrefois. Le terrain est l'un des favoris des historiens et des sages qui tentent de percer les mystères de Mynayiænis. Malheureusement et jusqu'alors, aucune recherche ne put soulever les secrets de la Capitale et de ce qu'elle fut jadis. Le spectacle reste agréable à l'œil et aux esprits mélancoliques. On devine le prestige sous la mousse et le lichen des bâtiments en ruines. Par delà le délabrement, on rêve des carnavals et des fêtes dont parlent les légendes. Des statues ponctuent les chemins, figures antiques et croyances d'un temps oubliés. Les Sirènes, si elles étaient honnêtes, déconseilleraient à quiconque de se rendre dans les Ruines seul, ou trop longtemps. Mieux vaut se méfier de ce qui est trop ancien et que l'on ne comprend pas. Plaisants ou vices, les visiteurs réguliers vous affirmeront que les statues ne sont pas toujours au même endroit. Pire, elles semblent se rassembler.



Belanerra : Le canyon pourpre - Au beau milieu des Ruines,  Belanerra est une touche de lumière et de couleurs qui apaisent les âmes arasés par l'ambiance mélancolique et grisâtre des bâtiments délabrées. Une montagne a, il y a bien longtemps, été creusé pour permettre un passage aisé et un chemin sûr que les nécessités du moment devaient exiger. Loin de la volonté humaniste primaire, il règne sur le canyon pourpre quelque chose de lourd et de malsain, comme si la montagne tenait rigueur de la souffrance qu'on lui avait fait enduré. La végétation des environs n'est que de nuance de rouge, une couleur sanglant que l'on retrouve sur la roche et en reflet dans les eaux qui paressent. A l'instar des Forêts Monstrueuses, la terre y est très fertile et des plans d'algues entiers ont été semé. De nombreuses rumeurs alimentent les légendes de Belanerra. Souvent, les enfants jouent dans les parages et font peur aux jeunes étrangers.



Lanisya : Les Bois Merveilleux - Séparés de Forêts Monstrueuses par les Plaines Froides, les Bois Merveilleux dégage une aura aussi douce et sensuelle que  celle de Livilona est inquiétante et vicieuse. Lanisya est le repère de prédiction d'une espèce méconnue qui depuis toujours a prêté allégeance aux Sirène et à son Monarque. Une petite communauté s'est installée de manière permanente à la Cité Engloutie pour se tenir au courant des alliances et des lois ainsi que représenter les Nymphes à Cæremiel. Si les Néréides et les Océanides se sont rapidement acclimatées à la vie à  Mynayiænis, les autres ont eu plus de mal. C'est ainsi que Lanisya est née. Les Dryades et Hamadryades sont les investigatrices du projet et il leur tient à cœur de rendre les Bois Merveilleux toujours plus enchanteurs. Selon leurs humeurs, les feuillages et les troncs ne sont pas toujours dans une même palette de teintes. Elles se servent de leur habitat pour exprimer un art nouveau et délicat qui plaît aux Sirènes et aux étrangers.  Les Naïades vivent près des petits lacs et cours d'eau qui longent les bois, même si certains ont préféré s'éparpiller à travers toute la Cité Engloutie. Les Oréades ne sont que de passage à Lanisya, préférant Phænniya. Les Bois Merveilleux sont protégés par une unité spéciale des Armes Ondines qui veillent à la tranquillité des Nymphes et à ne jamais les déranger sans leur autorisation expresse.



Yaslæ : Les Plaines Froides - Création magique d'une artiste Næphina, Yaslæ est l'oeuvre froide et mélancolique d'une femme brisée qui pleure la perte de son cher et tendre. A une époque où il ne faisait pas bon vivre ou passer à la Cité Engloutie pour les Gælyan, une Sirène s'éprit d'un marin que ses sœurs avaient manqué de noyer, selon les traditions. Elle sauva l'homme et l'aima, il lui rendit son affection. Malheureusement, l'amour tourna à la tragédie et le marin périt de la main d'un résidant de la Capitale. Folle de douleur, la Sirène implosa presque de puissance magique. Peu à peu naquirent les Plaines Froides, tombeau du marin prisonnier des glaces pour toujours. La Sirène serait toujours en vie, bien que peu rencontrée depuis ses derniers siècles. Elle s'occuperait du Mausolée avec un infinie soin, ajoutant inlassablement des éléments à son tableau. Yaslæ n'est que glace et givre. Des arbres scintillent et des stalactites frémissent. Quelques rares édifices s'élèvent de ci et là, inhabités.  



Le Temple d'Aylidis - Dans les beaux quartiers de la Cité Engloutie, l'on peut trouver de majestueux temples, rutilants et étincelants, en l'honneur des idoles des Sirènes. Pourtant, le lieu de recueillement préféré des Ondins se trouve bien loin des centres de vie, dissimulé à l'écart, dans les Ruines. A l'instar de la majorité des bâtisses alentours, le Temple ne tient plus debout et le toit est tombé depuis bien longtemps. Les arbres morts parsèment les restes du sanctuaire et les ronces ont pris soin d'étrangler les pierres et les stèles. Perdu au sein de ce chaos, une silhouette féminine s'élève, fragile. La statue est l'une des représentations les plus anciennes d'Aylidis, qui aurait été érigée par les premiers hommes durant l'ère de la Genèse des Éternels. Elle luit constamment d'une lueur pâle, éclairée par la gemme verte qui lévite et tournoie auprès d'elle. Les Gælyan sont assez mal vu dans les parages et pourvu qu'ils croient en la Déesse, les conséquences seront moindres. Les Sirènes de la Cité Engloutie ne s'amusent pas de la religion et la plupart sont de grandes ferventes de l'Aether des Océans.  



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Mitsu
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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mer 14 Juil 2021, 11:33



Informations


Qui peut fouler le territoire ? : Toutes les races des Terres du Yin et du Yang peuvent fouler le sol de la Cité Engloutie. Cela étant. la plupart des peuples évite de se rendre à la Capitale des Mers et des Océans, tant les Sirènes sont considérées comme intolérantes envers les étrangers.  

Niveau de dangerosité :
■■■□□□□□□□ : La Cité Engloutie n’est pas, par essence, un endroit particulièrement dangereux, bien que certains paysages soient hostiles et inhospitaliers. Surtout, il est indispensable de connaître quelques règles élémentaires afin de ne courir aucun risque, car ils sont nombreux à tomber dans les pièges de la Cité. Il n’est pas rare de voir de jeunes Sirènes, encore inconscientes des dangers, commettre quelques erreurs et se glisser dans d’embarrassantes situations.

■■■■■■□□□□ : En réalité, la Cité Engloutie n’est un endroit périlleux que pour les étrangers, assez fous ou courageux pour visiter la Capitale des Mers et des Océans. Le Passage des Rêves, unique moyen pour les étrangers de se rendre à la Capitale des Mers et des Océans, est la première embûche, et aussi la plus pernicieuse. Cependant, ce n’est pas la structure ou les paysages de la Cité qui sont le plus dangereux, même si les différents sites ont tendance à s’en prendre naturellement à eux. Les étrangers sont mal perçus entre les murs de la Capitale. Les Sirènes, si elles se sentent offensées, n’hésiteront pas à répliquer.

Saisons : Il n'existe aucune saison à la Cité Engloutie.

Langues : A la Cité Engloutie, les Sirènes parlent le Valærian. Il est plutôt rare qu'elles fassent l'effort de parler dans la langue commune, même si les étrangers ne peuvent pas les comprendre lorsqu'elles s'expriment dans leur langage maternel.

Économie : La Cité Engloutie est réputée, notamment, pour la délicatesse et la magnificence de ses bijoux. Particulièrement réputée dans les domaines de l’orfèvrerie et de la joaillerie, elle est le véritable modèle en la matière. Ses parures sont les ouvrages les plus resplendissants. Les Sirènes travaillent en étroite collaboration avec les peuples, fournisseurs d’or, d’argent, de pierres fines et précieuses. La Capitale des Mers et des Océans est aussi le principal point d’exploitation du nacre, ainsi que des perles. Ces deux matières premières sont transformées, pour former divers objets ou prendre place au cœur d’un bijou. Les algues aussi sont transformées, pour devenir des baumes ou des produits cosmétiques, par exemple. La Cité Engloutie est également connue pour ses réalisations en cristal, dont elle vend aussi la matière première.

Monnaies : La monnaie raciale des Sirènes, la Dyrræ, est la monnaie officielle de la Cité Engloutie. Elles acceptent néanmoins la monnaie commune.

Religions : Au cœur de la Cité Engloutie, l'on peut trouver le Grand Temple d’Aylidis, perle d'architecture nichée dans les beaux quartiers. Non loin de là se dresse la bâtisse érigée en l'honneur du second Dieu Protecteur de la race : Mæhilda. D'autres Temples sont particulièrement réputés, comme ceux d'Eoghan, Elzédor, Harabella, Kennocha ou William. Il est aussi possible de trouver bon nombre de lieux de culte liés à Abigaëlle, Dareios, Elizabeth, Galahéa ou Uhaïna. Le culte est assez libre à la Cité Engloutie, et on trouve de nombreux autres temples, même si les autres religions sont plutôt célébrées dans l'intimité, grâce à un autel dans un endroit spécifique de la maison.
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