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 ¤ Construction d'une cité ¤ [Rp style LDM]

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Lun 15 Avr 2013, 02:07

[Concrètement, ce rp se passe après l'annexion des terres arides par Violette – parce que je l'ai presque fini déjà xD J'attends les gains du calendrier pour poster ^o^ ].

Une bourrasque de vent vint s'abattre sur le désert, envoyant quelques grains de sables sur les deux personnes présentes là. Violette se tenait aux côtés de Lyu qui avait fait le déplacement des terres arides pour venir l'aider dans la construction de la cité. C'était aujourd'hui que tout commençait et ils allaient avoir du travail. Un groupe assez important d'humains ne viendraient pas, trop occupé à extraire le métal qu'ils avaient trouvé dans le sol des terres arides ainsi qu'à chercher des oeufs d'animaux ailés pour en faire un élevage. La reine voyait cependant plus grand que cela. Elle ne s'arrêterait pas là et si la cité prendrait du temps à voir le jour, elle voulait mener d'autres projets de front pour mettre à l'abri les siens, leur assurer une économie et une prospérité qu'ils n'avaient jamais eu par le passé. « Tu es sûre de l'emplacement? ». « Oui. Kyo a discuté du sujet en long, en large et en travers avec Marxus. S'il le dit, je lui fais confiance, il connait mieux le désert que quiconque... ». Oui, le fondateur des voyageurs était un homme qui savait bien des choses, surtout sur la vaste étendue de sable qui s'étendait à perte de vue. Il devait d'ailleurs faire le déplacement d'ici quelques jours afin d'aider les humains et volontaires à planter du thé, un privilège que la jeune femme avait obtenu en échange de sa propre adhésion aux voyageurs. En même temps, depuis cette dernière, elle avait largement payé le thé vu les coups fourrés qu'ils lui avaient fait, à elle et à Neros. D'ailleurs, elle espérait qu'elle pourrait au moins l'apercevoir, ça lui ferait plaisir de le voir œuvrer pour son peuple, même si elle n'avait aucune envie de lui parler. Elle se demandait d'ailleurs s'il retrouverait un jour son statut de réprouvé. La petite Violette savait se servir des objets magiques mieux qu'elle, si bien que le pauvre jeune homme était sans doute condamné à rester humain toute sa vie. Elle sourit, amusée, se moquant un peu de lui pour tout avouer. « Tu es sûre qu'ils vont venir? ». Lyu n'arrêtait pas avec ses questions depuis qu'ils avaient commencé à marcher vers l'emplacement, accompagnés de plusieurs dromadaires portant tentes, nourritures et de quoi étancher la soif des travailleurs. Enfin, normalement, le problème de l'eau devrait être très vite réglé, comme tout le reste.

En effet, quelques jours avant, elle avait envoyé des tonnes de missives, à toutes les personnes qu'elle connaissait, demandant aux humains de faire de même, placardant des affiches dans tous les lieux publics également. Le message était clair : une cité construite par tous les peuples, sans distinction, une cité multiculturelle qui pourrait abriter qui le voudrait. Pour tout avouer, le conseil des chefs lui restait encore en travers de la gorge mais elle avait préféré laisser sa fierté de côté pour le bien des siens. Après, elle risquait de ne pas oublier les visages de ceux qui viendraient aider, et, surtout, de ne pas oublier non plus les noms de ceux qui ne viendraient pas parmi les autres souverains. Ils n'étaient que deux, les autres humains se trouvant dans un petit campement à quelques kilomètres afin que l'anti-magie qui était en eux ne brise pas les enchantements de ceux qui viendraient pour aider. Après tout, la magie était nécessaire pour construire une cité en plein milieu du désert et elle l'acceptait sans problème. Songeuse, elle regardait le ciel. C'était le matin mais le soleil commençait déjà à chauffer sa peau. Vêtue entièrement de blanc, un turban sur la tête, elle réfléchit un instant, se demandant si le plan qu'elle avait fait recopier derrière chaque lettre était assez clair. Enfin, peu importait, si un individu se perdait dans le désert, les voyageurs auraient tôt fait de le repérer et de l'amener à bon port, tout comme ils avaient repéré le Mârid pour elle la dernière fois. « Nous verrons bien Lyu. Si personne ne vient, je monterai cette cité moi-même et je mourrai sur le chantier s'il le faut! ». « Je t'aiderai va! En attendant, tu vas sans doute te régaler de voir tous pleins de jeunes hommes travailler par une chaleur pareille. ». Elle rit. « Si Mitsuko t'entendait... ». « Oh! Ne lui dis pas hein! Sinon je lui révèlerai ton petit secret concernant son fils! ». Le démon se moquait, maître chanteur. Sauf que le sujet ne faisait pas rire la jeune femme dès qu'elle s'imaginait l'aborder avec la déesse. « Ça se trouve, elle décidera de manière unilatérale de vous marier... ». « Oh non quelle horreur!! ». Elle fit la grimace, le démon essayant de se retenir de rire sans succès. « Bon allez, un peu de sérieux, il va nous falloir accueillir nos invités et je doute qu'ils aient quelque chose à faire de nos histoires. ». « Tu sais, les gens aiment bien écouter les ragots, ça les amuse... ». Il n'avait pas tord, mais elle n'aimait pas étaler sa vie privée. Elle n'avait pas du tout envie d'être considérée comme une femme facile ou une manipulatrice. En tant que reine, elle devait garder une certaine image, ce qui n'était pas toujours évident vu son caractère. Rustre, impulsive, elle se demandait parfois si elle ne ressemblait pas un peu au seigneur des deux rives, du moins, le portrait qu'on lui avait fait de lui. Certes, elle n'était pas aussi forte mais elle n'avait de manières que quand ça l'arrangeait, plutôt directe, s'énervant d'une façon déconcertante parfois. Elle ne faisait pas non plus toujours attention à ce qu'elle disait, ce qui avait, semblait-il, froissé certains souverains. Ça la fit sourire. Entre le Mârid et elle, il y avait tout un monde, mais, parfois, il suffisait de faire un pas pour appartenir au même monde justement. Le problème majeur c'était que depuis ce fameux conseil, elle ne voyait plus les souverains de la même manière et se méfiait. Cependant, elle ne pouvait tirer des conclusions hâtives, elle verrait bien qui serait présent et absent.


987 mots – 1 point d'intelligence


Modes de participation:

Merci de laisser poster Naram, Alec, Nydélia et Edelwyn en premier. Vous pouvez dire que Violette vous dit bonjour si vous voulez ou vous oriente sur ce que vous devez faire ^^ Elle tutoie tout le monde généralement.


Nydelia : 1 point de charisme (ok)
Naram : 2 points de magie [Pas mis, impossibilité d'éditer la fiche sans tout effacer TT.TT]
Lily-Lune : 2 points de magie (ok)
Shiro : 1 point de magie//Kuro : 1 point de charisme + magie (ok)
Ercan : 2 points de magie (ok)
Neros : 2 points d'agi (ok)
Enzel : 1 point de magie + 1 point de force (ok)
Kyo Shin : 1 point de charisme//Kyoto : 1 point de force//Alfred : 1 point d'intelligence (ok)
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Lun 15 Avr 2013, 03:43

« Tu comptes les aider finalement ? » - « Si je ne le fais pas, autant me considérer comme aussi limité d’esprit qu’elle, non ? Et puis je n’ai rien contre les humains, il serait dommage que son peuple en pâtisse à cause de ses âneries ! » - « Tu crois qu’il y aura du monde ? » - « Je l’espère, j’ai pas envie de finir en ouvrier esclave … » - « En parlant de ça d’ailleurs, tu vas utiliser la magie bleue pour … » - « Hors de question ! Je veux bien être gentil, mais qu’elle ne compte pas m’utiliser pour quémander des vœux. Ce sera sûrement plus long, fastidieux et fatiguant par mes propres moyens, mais je ne suis pas encore assez idiot pour lui offrir ma liberté, même pour un temps limité. Une femme qui considère les autres races comme inférieures ne mérite aucune confiance. Elle a prouvé qu’elle avait fait venir des chefs uniquement dans son propre intérêt en prônant des valeurs altruistes, je ne vais donc pas m’y rendre par pure gaieté de cœur. » - « Tu vas leur planter un couteau dans le dos ? » - « Je pourrais, je devrais sûrement, mais Mitsuko n’approuverait pas, et Ed m’en voudrait pour ça. Disons plutôt que je garderai le contrôle sur ce que j’aurai créé, et que ce sera en quelques sortes la garantie qu’elle ne jouera pas à la plus idiote. Même si je n’ai pas répliqué à ses menaces, je les ai gardé dans un coin de ma tête. S’il arrive quoi que ce soit à Ed et qu’un humain - ou pire, elle - en est responsable, ils auront intérêt à avoir un bon plan de secours ! »

« Alec ! J’peux venir ? » - « Je suis désolé, mais cette fois je vais devoir te dire non. J’ai beaucoup à faire et je ne pourrai garantir ta sécurité. Et puis je ne fais pas confiance à Violette, elle t’a peut être sauvé mais je sais que les gens ne font pas preuve de bonté sans attendre quelque chose en retour. Je règle ma dette - enfin ce que je peux lui devoir, après tout c’est à cause des humains qui t’on mis en danger qu’elle a du te sauver - envers elle aujourd’hui, et je ne veux plus en entendre parler. » - « D’accord … » - « Mais si elle tient autant parole avec moi qu’avec toi, peut être qu’on ira faire un tour quand la cité sera chevée, peut être hein … » - « Ouais ! » D’un petit sourire à son fils, le génie changea de tenue et opta pour d’amples vêtements blancs en toile de lin. Bien qu’il ne ressentait pas la sensation de chaleur, il préférait éviter de brûler, car la douleur en revanche, il la sentait passer ! Une fois arrivé à la pyramide, il se téléporta à son sommet pour avoir une vue d’ensemble, et un constat évident prit place en son esprit : l’endroit était magnifique !

Sortant sa boussole, il chercha alors lesdits humains. Seulement, il jaugea vite qu’ils étaient bien loin de ce point de repère, l’aiguille variant peu alors qu’il se déplaçait. Bon, il n’y avait plus qu’un moyen, car hors de question de marcher ou voler avec des ailes noires, il brûlerait avant d’avoir touché le sol ! Souriant à ce qu’il projetait de faire, il savait que Misaka le tuerait pour ça ! Lui qui l’avait tant empêché de faire ça pour qu’Ed ne prenne pas exemple sur elle, il allait faire tout l’inverse … Fixant le ciel, il se téléporta alors dans les airs et commença vite à chuter. Il se servit de la boussole pour le guider, puis il enchaina les téléportations, avançant bien plus vite qu’à pied, voire même plus rapidement qu’en volant ! Au bout de quelques minutes, l’aiguille de la boussole se mit à osciller bien plus, il était proche. Seulement, il chutait bien trop vite ! Au moment où il comprit cela, il se téléporta directement au sol, mais vers le ciel. De cette façon, il utilisa son inertie pour monter dans les cieux et lorsque la gravité reprit l’avantage et que sa vitesse fut nulle, il se téléporta de nouveau au sol, cette fois sur la terre ferme, enfin le sable tassé !

« C’est bien ici pour la future cité humaine ? » Dévoilant son visage, il s’approcha des deux créatures, l’une lui étant inconnu - mais il identifia bien vite la signature énergétique, autant se faire une idée de ce à quoi on avait à faire - l’autre en revanche lui ayant laissé un sale souvenir. Mais bon, il devrait mettre ça de côté pour l’instant. Il ne s’encombra ni de salutations longues et pompantes, juste un bref signe de tête, ni de longues et fayottes présentations d’ailleurs, il savait qui elle était, elle savait qui il était puisqu’il n’avait pas changé d’apparence et qu’il ne l’aurait fait pour rien au monde. Faisant face au démon pour éviter de devenir méchant - en retour des petits pics gratuits que la reine avait lancé à Yulenka et aux autres, en plus des menaces ouvertes - il se contenta de rester calme en demandant le plus naturellement du monde « Bon, à quoi je peux aider ? Les barrières en tout genre je commence à connaître, l’architecture c’est pas mon truc mais j’ai de bonnes bases en reconstructions de mur - d’ailleurs je me demande ce qu’est devenu ce cher démon et son Dodo destructeur - et pour le reste, je pense être polyvalent ! » Après avoir accepté une des propositions, il rajouta un simple « Je m’occupe de la régulation de la température alors, ça rendra le chantier vivable comme ça. Vous voulez protéger quelle superficie ? » et lorsqu’il eut sa réponse, il s’attela immédiatement à la tâche, se rendant à ce qui correspondait au cœur de la future cité.

« Rah ! Fait chier ! » Non, il n’avait pas déjà des problèmes, mais le sable était en train de le gêner et c’était très désagréable d’en manger régulièrement, il avait une sale impression ! Et puis impossible de se concentrer dans ces conditions ! Bon, il n’y avait qu’un moyen ! Retirant son haut, il se trouva vêtu d’un simple pantalon de toile. Le vent vint frapper son torse mais il ne sentait pas grand-chose, en revanche dans les yeux ce n’était pas la même. Punaise, il n’y avait donc personne capable de contrôler le vent dans le coin ? C’en était déplorable ! Bon, aux grands maux, les grands remèdes ! Prenant une bonne inspiration, il se concentra et força le vent à se calmer, pour finalement le détourner et le forcer à éviter le périmètre de la cité. Seule une petite brise permettait de ne pas rendre l’air étouffant, mais ce serait toujours mieux que les jets de sable !

Restant debout, il apposa sa main tendue devant lui, à hauteur de torse et il se focalisa sur ce qu’il voulait créer. Il avait une idée bien arrêtée sur ce qu’il avait à faire, organisation simple mais efficace. De nulle part apparut une gemme, toute mignonne. Elle n’était pas plus grosse qu’une phalange, enfin pour l’instant, car très vite celle-ci se mit à prendre du volume. Pourtant, bien qu’elle devint très vite lourde et encombrante, celle-ci ne daigna pas se rapprocher du sol. Le génie avait déjà pensé à cette contrainte et avait prêté un de ses bracelets à Mei, qui était douée d’enchantements de lévitation. Il lui empruntait seulement cette capacité, usant de se propre magie cependant pour faire flotter la pierre. Lorsque l’espèce de Rubis rouge sang eut atteint une taille raisonnable - soit pas loin de deux mètres de haut pour quatre-vingt centimètres de diamètre à son point le plus large, le génie passa à la suite.

C’était bien beau de vouloir créer un enchantement sur une pierre, mais encore fallait-il que celui-ci daigne tenir sur la durée. Et pour cela il fallait de l’énergie, une énorme quantité d’énergie, la lumière du soleil ferait très bien l’affaire. Apposant cette fois ses deux mains sur la pierre, celle-ci se mit à rayonner assez fort, puis l’émanation de lumière se transforma en une douce radiation. Reculant un instant, Alec sourit à l’exploit personnel qu’il avait accompli. La pierre était maintenant autonome en énergie. Elle se rechargerait intégralement en quelques minutes en subissant le courroux du soleil lorsque celui-ci serait à son zénith, et l’objet était tellement imposant qu’il pouvait garder en lui une grande charge énergétique, de quoi tenir l’équivalent de plusieurs nuits. Maintenant, il n’y avait plus qu’à enchanter ladite pierre, et faire la suite !

Imaginer l’enchantement et l’appliquer sur la pierre fut assez fatiguant, mais le génie y parvint tant bien que mal. Au bout de plusieurs dizaines de minutes, la pierre fut complète, protégeant des vents - ne laissant passer qu’une légère brise - et de la chaleur, régulant automatiquement pour obtenir une température vivable. Pour ce qui était de l’humidité, le renouvellement de l’air suffirait à garder la zone plutôt tempérée, il serait référable d’éviter de transformer l’endroit en forêt tropicale, sinon bonjour l’entretien ! S’accordant une petite pause, il s’adossa à sa création et resta là plusieurs minutes. Il préférait être seul et ne pas parler aux humains et leurs acolytes, pour le coup il était concentré sur son objectif et plutôt serein, ce qui était plutôt rare en ce moment !

« Bon allez, on y retourne ! » Cette fois, l’opération fut plus facile et un peu plus rapide à mettre en œuvre. Il savait quoi créer et comment, si bien que les douze autres pierres rouge sang, un peu plus petites certes, mais toujours imposantes ne lui prirent au total que le double de temps par rapport à la première pierre. « Bon, c’est le moment de vérité … ATTENTION TOUT L’MONDE ! VA Y AVOIR UN PEU DE VENT LE TEMPS QUE JE METTE CA EN PLACE ! COUVREZ-VOUS ! » Après avoir reculé de quelques pas et coupé son contrôle sur le vent - qui se remit à souffler sur le chantier - le génie se concentra et les pierres s’élevèrent d’elles-mêmes. La pierre centrale grimpa un peu plus haut que les autres, et les douze pierres annexes prirent leurs distances, augmentant sensiblement la zone protégée.

« C’est bon ça .. Non non non ! » Et m*rde ! Pourquoi fallait-il que ça lui arrive maintenant ? Et pourquoi n’avait-il pas prévu ça ? Quel idiot, il aurait du se douter que pour un tel volume à protéger, ces pierres ne seraient pas suffisantes ! Tant pis, s’il ne le faisait pas maintenant, les autres allaient se briser, il en était certain ! Il allait se tuer à la tâche, mais il n’y avait plus que ça à faire … Usant de la télékinésie, il s’éleva lui-même dans les airs et arriva à hauteur du cristal central sur lequel il apposa les mains. Usant de tout ce qu’il lui restait de magie, il créa des dizaines de cristaux, aussi gros que ceux disposés aux extrêmes de la zone protégée, mais cette fois de façon instantanée, opération ô combien plus épuisante pour lui ! Cependant, les pierres parvinrent à accumuler la charge suffisante d’énergie et le dôme de protection devint un instant translucide, avant de perdre sa couleur au profit d’une transparence totale. Sous la zone protégée, la température était - normalement, lui ne pouvait guère la sentir - devenue tempérée et les assauts venteux s’étaient transformés en une légère brise parcourant l’étendue sablonneuse. Dans un petit sourire, le génie admira son travail, satisfait, avant de perdre connaissance et par voie de conséquence, s’écraser au sol sans avoir rien prévu en dessous au cas où. Punaise, qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour une reine capricieuse parfois !
Résumé :
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Dim 21 Avr 2013, 15:40


Je ne savais pas trop ce que je devais pensée de l'idée de crée une ville dans un endroit aussi peu accueillant que l'étais ce désert. C'était en endroit assez hostile et ça n'allait pas être simple de devoir tout réglet pour que cet endroit devienne aussi accueillant qu'une ville ordinaire. Mais en même temps il était vrai que ça en découragerait plus d'un de venir osée s'attaquer à cette ville, les températures, le soleil aveuglant, même marché dans le sable pouvait être fatiguant. Je supposais que les humains finiraient par s'habituer et puis j'espérais que la demande d'aide avait été entendue et qu'elle recevrait de l'aide du plus de personnes possible.
J'avais passé une partie de la journée à réfléchir comment je pourrais les aidée et enfin de conte, j'étais arrivée à la conclusion que je n'avais cas faire ce que notre peuple avait toujours fait, ce qu'il continuerait à faire malgré la demande de Violette. C'était vrai que lors du conseil de chefs elle m'avait dit qu'elle et son peuple pouvaient avancer seul. Je n'étais pas certaine d'avoir tout compris, mais je ne contais ne pas demander à ceux qui protégeaient déjà un humain des abandonnés, ni a d'autre de continuer à vouloir le faire. Du coup j'avais décidée de ne rien changer, je ne dénigrais pas ce peuple, je savais que leur capacité de nous privée de toute Mansie n'étais pas rien, mais c'étais toujours un petit plus en faite.

-Et qu'est-ce que tu conte faire pour leur venir en aide ? On va simplement surveiller le chantier ? Tu sais bien que les nos sons fatiguée avec ce qu'il nous est arrivé, je ne sais pas si c'est une bonneidée de leur demander de restée pendant je ne sais pas combien de journées sous une chaleur écrasante.
-Je conte m'y prendre de plusieurs manier, je vous expliquerais a tous tantôt. Quant à ce qu'il en est de l'état des nos, viendront seulement ceux qui le voudrais, tu sais très bien que je ne les obligerais jamais à allée au-delà de leur limite. Mais je ne peu pas décider seul pour ça et puis justement, si nous n'aidons pas ceux que nous aidons depuis des siècles à cause d'une guerre, se sera un signe de faiblesse pour les nos, il vaut mieux montrée que nous savon nous relevée. Bon, il est temps d'aller retrouver les six autres.

On commençait alors a marché dans les couloirs pour allée chercher les six autre Archange que j'avais demander de venir me voir le plus rapidement possible. On arriva alors après quelque instant dans le bureau ou ils étaient déjà tous présents. Ils semblaient tous se demander pourquoi ils étaient là et je préférais vite leur expliquée.

-Comme vous le savez, Violette à décider de crée une ville ou les humains pourraient enfin vivre ensemble, en sécurité. C'est quelque chose de très bénéfique pour le peuple que nous avons toujours protégé, mais j'ai envie que nous continuions notre oeuvre, en tout cas un certain temps, car la reine a déjà parlée que nous pouvions cessée. Elle a aussi demandé à avoir de l'aide pour construire sa ville. Certes c'est dans le désert et du coup il y a certainement beaucoup à faire. Mais on pourrait commencer par la base. Du coup je vais déjà me rendre là-bas pour y déposer un cristal comme celui qui protège notre île, on verra sur place ce que l'on pourra faire de plus.

Je sortis alors d'un écrin un cristal de la taille d'un point parfaitement taillée, pratiquement identique à celui qui nous avions utilisés pour crée le bouclier de notre citée. Tout comme le notre, on ce concentra tout les huit déçus concentrant notre capacité de crée un bouclier dans cet objet. Il fallait faire attention, car le cristal était une pierre pure, il fallait donc faire attention à ne pas le briser. Heureusement qu'une fois le bouclier crée la pierre était elle même protéger. Une fois cela fait, elle commençait à irradier légèrement d'une lumière douce et chaleureuse. Je remis alors la pierre dans son écrin et on sortit alors à l'extérieur. Je voulais partir le plus rapidement possible pour le désert alors j'avais décidé de partir seul là-bas dans un premier temps, ensuite Kahel et Cristalinne viendraient nous rejoindre avec ceux qui voudrais donner un autre coup de main. On ne savait pas exactement ce qu'il faudrait faire, ni qui serait présent, du coup, autant attendre un peu. Les seuls qui seraient déjà là seraient ceux qui ont une protégée.
Je me téléportais alors jusqu'au désert et une fois arrivée je cherchais la reine des humains des yeux. Je du marchée pendant quelque minute pour enfin la trouvée. J'en avais profité pour regardée autour de moi et j'essayais tant bien que mal de m'imaginée une citée à cet endroit. Cependant, alors que j'apercevais violette au loin, je remarquais quelque chose d'assez étrange, quelqu'un était déjà en train de s'occuper en rendre cet endroit beaucoup plus supportable, je n'avais plus l'impression de me trouver au centre de l'endroit le plus chaud au presque, de ces terres. Une fois a proximité de la jeune femme, je leur adressais à tout deux un signe poli.

-Bonjour Violette, je suis ravie de te voir. Je suis venue d'offrir ceci. je sortis alors l'écrin et l'ouvris devant la reine. -Il s'agit d'un cristal qui va générée un bouclier de façon permanente et donc apportée une sécurité supplémentaire pour tous ceux qui viendront dans votre citée. Je ne veux cependant pas m'arrêter là, donc si les miens et moi-même pouvons vous aidée sur quelque chose d'autre, nous en serions ravi.

Je les saluai de nouveau et je me dirigeais vers Kahel qui venait d'arriver, on allait maintenant réfléchir à qu'est ce que l'on pourrait faire en plus, déjà à la construction de la citée elle même, on verra bien ce qu'il restera a faire après.



984 mot: un point en charisme.

Spoiler:
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Mer 24 Avr 2013, 03:18

    Aujourd’hui à Somnium, tout le monde était affairé. Au palais royal, on courrait partout, on se rentrait dedans en s’excusant et en reprenant de plus belle sa course, le temps manquait et pourtant le Mârid fut claire, dans une heure, tout le monde décolle. Dans son bureau, Naram et Aeleus, debout à chaque extrémité d’une, établissaient les derniers détails techniques. « Mon vieux Naram, tu ne te rends pas compte, il y a des dunes qu’il faut repousser, le terrain n’est pas plat. » - « Il le deviendra. Et cela n’empêche pas, on peut surélever toute cette partie pour que la reine y établisse son pouvoir en son conseil réuni. Qu’il soit visible à une très bonne distance. Je veux que ça ait de la gueule tu comprends. » - « Evite les montées, les humains n’ont pas de moyens magiques pour transporter, se transporter ou autres. Il y aura beaucoup de convois de marchandises, il faut qu’on puisse circuler librement. » - « Et bien il y aura la zone de circulation marchande qui tracera le pourtour avec des accès en bras d’étoiles vers le centre, qui lui restera seulement piéton, il faut que le cadre de vie reste agréable dans la partie principale, qu’on puisse y mettre des marchés, des échanges de trocs. Les oasis négociés avec les nomades dont l’eau sera ramenée à la cité sont en nombre de cinq, donc autant d’aqueducs à ramener à la ville par la ville de la même façon, tu comprends, comme ça, aucune dénaturation du lieu. Et ça alimentera les fontaines du centre en passant par les souterrains. » - « Bien et pour nos cultures, il faut prévoir une irrigation régulière. Contrairement à vous génies, nous ressentons le poids de l'espace et du temps. » - « Tu fais bien de me le faire remarquer. On pourra créer des démembrements ici et… ici, qu’en dis-tu ? On forme un barrage à cet endroit et vous pourrez réguler les flux selon le besoin. » Affalés sur une carte qui prenait toute la table, les deux se félicitaient d’enfin trouver des ententes. « Très bien, mais alors tu les crées aux abords de la ville, près des cultures qu’on n’ait pas besoin de sortir de la cité pour toucher au barrage. » - « ça me va. » - « Et les fondations, si tu crées de la matière, tu vas t’épuiser très rapidement. » - « Je ne créerai rien, je vais transformer la matière, ce sera plus simple pour moi et plus rapide. Ce n’est pas le sable qui manque. Et puis vu la quantité de travail, j’amène tout le renfort nécessaire. Bien si tout est réglé, annonçons notre départ. »

    Des mois de préparation, de collaboration. Naram en voyait enfin le bout. C’est dire que ça ne se faisait pas en un tour de bras, qu’il ne suffisait pas de claquer des doigts pour que tout se fasse. Il y avait un réel faussé entre créer de petites choses et une cité entière. Heureusement, les humains avaient fait le long travail de recherche que le Mârid attendait pour réellement pouvoir poser sur le papier ce qu’il allait faire. Hors de question de partir à l’aveuglette, la création matérielle était un art soumise aux lois de la physique contrairement au rêve, à Somnium en particulier pensait-il. Et puis, Naram songeait à la disparition de la magie, au chaos, il ne voulait pas que les humains se retrouvent désemparés, qu’ils puissent se protéger tant qu’ils le pourraient, s’alimenter et boire jusqu’à ce que toutes les ressources disparaissent. Il fallait qu’il y ait le moins de magie possible pour faire fonctionner la cité. Après tout, les humains étaient les plus performantes questions de technologie, rudimentaire certes mais efficace pour pallier aux sorts dont ils étaient incapables. Naram respectait ce choix et avait travaillé dans cette optique, qu’une fois que tout serait fait, qu’ils puissent être libres sans dépendre d’un quelconque sortilège. Aeleus et Naram n’avaient pas reparlé du conseil des chefs, l’un estimant que ça ne le regardait pas et l’autre s’en fichant en réalité particulièrement, comme à son habitude, un sourire au coin des lèvres lorsqu’on abordait le sujet avec lui. Aeleus s’était largement demandé si le Mârid allait tenir ses promesses, ce dernier n’ayant cessé de lui répéter d’avoir confiance en lui, paradoxal pour un génie avait-il alors pensé et se méfiant d’autant plus des dires du roi des espiègles. Mais Naram était à la fois le fidèle représentant de sa race mais aussi l’électron libre, celui qui allait parfois et même souvent au-delà des apparences, non pas spécialement pour surprendre, pour s’amuser ou pour tenir un projet mûrement réfléchi. Et puis, lui qui avait pensé tant d’années à créer des rêves, il savait y faire dans l’architecture. Il pouvait apporter son expérience aux recherches humaines faites sur le terrain. Il s’était à de nombreuses reprises rendus sur le terrain pour analyser, calculer, imaginer ce qui serait. Il aimait beaucoup faire ça, il ne pouvait s’en cacher, c’était une passion quelque part d’enfant de construire des châteaux de sable. Au final pensa-t-il, ce qui aura été le plus difficile fut de négocier avec les nomades les oasis. Heureusement que d’autres avaient largement aidé à ceci car c’était souvent complexe. A présent, il ne restait plus qu’à, comme on disait souvent.

    ---------------

    Ils arrivèrent tous au désert, tous vêtus de longs habilles beiges, de capuches de tissus de même teinte sur leur tête et de capes. Au nombre de trente moins le Mârid qui prenait la tête du cortège, lui habillé de même couleur mais avec des bandes dorées sur les tours pour signifier son rang et son fidèle et emblématique trident à la main, ce fut une minuscule armée de génies qui débarqua à la cité qui prendrait enfin de l’ampleur. Dans un nuage de fumée, ils apparurent et marchèrent vers la reine des humains en bataillon rangé en triangle, la pointe étant le Mârid. Le tout s’arrêtant devant les deux jeunes femmes, ce fut Naram qui parla le premier. D’une voix calme et solennelle, il clama alors « Le peuple des génies est venu en nombre aujourd’hui pour féliciter vos projets. Acceptez notre aide sans contrepartie à titre exceptionnel. Que votre cité puisse prospérer au même rythme que la nôtre et qu’elle apporte à votre peuple la même paix que nous désirions pour nos semblables. » Il ne put cependant s’empêcher de lui adresser un sourire plus officieux que l’on remarquait sans trop de mal à travers la capuche qui ombrait son visage d’une curieuse façon. Entre l’officiel et l’officieux, il y avait un jeu et des frontières sur lesquelles le génie sautait à points joints non sans discernement, mais avec une effronterie amicale parfois déconcertante. Tous les génies et lui-même courbèrent le dos en signe de respect avant prendre congé, ils avaient tous beaucoup à faire.

    Se positionnant à point précis que Naram détermina à vue d’œil, il clama à ses troupes. « Bien. Répartissez-vous par groupe de cinq génies. Sauf toi Klyan qui reste avec moi. Vous avez tous la même carte que moi. Chaque groupe se dirige à une branche de l’étoile fictive dessinée sur ladite carte. Lorsque vous êtes à l’emplacement, faites jaillir la flamme. A mon signal, commencez à œuvrer de toutes vos forces mes frères. » Tous acquiescèrent et s’en allèrent aux points établis. Klyan pendant ce temps observait le paysage désertique. « Tu crois qu’on concentrera assez de magie ? Tu aurais peut-être dû prévoir plus de monde, non ? » - « Je pense que ça suffira. Il n’est question que des fondations, Chaque groupe va se rejoindre à un moment pour arriver pile sous nos pieds pour une fibre, un socle aussi fragile que du verre, et nous deux, on s’occupe d’habiller le croquis pour qu’il résiste à toutes les épreuves climatiques. » - « Et militaire ? » Se questionna le second du Mârid. « Je l’espère pour eux mais ce ne sera plus notre problème. Nous ne nous joignons pas aux guerres. Nous ne devons pas être un avantage politique, c’est une de nos règles. On peut les aider à se préparer mais notre rôle s’arrête là. » - « Je comprends. » Les deux hommes restèrent ensuite silencieux. Une, puis deux et enfin bientôt cinq jets de flammes multicolores firent démonstration de leurs ardeurs dans le ciel. « Bien ils sont prêts. Comment comptes-tu t’y prendre alors ? » - « C’est simple. Tu vas voir, contente-toi de me suivre, tu comprendras. » - « J’ai l’habitude ! » Ils s’échangèrent un sourire puis se positionnèrent. Le Mârid se recula d’un pas, fermant les yeux, il respira lentement, inspirant et expirant profondément, un vide devait être fait pour qu’à travers son esprit, il n’y ait qu’un simple néant à remplir de couleurs, chaque couleur ayant son utilité. Des gens se trouvaient sur place, en dehors des génies, quelques ouvriers, des bénévoles, il ne fallait pas qu’ils aient les jambes coupées par la création matérielle. Posant ses mains à terre, de ses doigts s’échappa de l’encre qui tâcha le sable sans pouvoir être absorbé. Cette encre forma une nappe épaisse qui prenait doucement forme. Pendant ce temps et de l’autre main, le Mârid fit léviter de seulement quelques centimètres tout ce qui se trouvait dans le champ de construction, que ce soit humain, bétail, matériel, tout ce qui était un obstacle était surélevé, comme un sol invisible sous leurs pieds, intangibles mais assez solides pourtant pour être stables. Il glissa alors tout doucement un simple « Maintenant. » par télépathie à tous les génies présents qui répétèrent la même opération que Naram, tâchant le sable d’encre qui se rejoignaient de groupement de génies à groupements, formant bientôt une couche unie sur le périmètre désirée que les humains avaient communiqué au génie depuis quelques temps déjà en même temps que les plans de la cité. « Ca va Naram ? » - « Oui, je dois juste me concentrer, je n’ai jamais exercé ce pouvoir à une telle échelle, un seul faux pas et tout s’effondre. » disait-il lentement alors que les veines de ses mains avaient gonflé et prirent une couleur noire au lieu du rosée habituelle. Alors que les cinq marres d’encre rejoignirent la sixième, celle de Naram, ce dernier clama à son second de prendre son relais, fait qu’il exécuta rapidement sans discuter. Le Mârid se releva alors, sans ouvrir les yeux. Dans son esprit, il n’était déjà plus à la cité, il n’entendait plus rien, ne ressentait plus rien, il n’était plus qu’une donnée parmi les données, il ne voyait que des ombres à dessiner. C’était comme s’il était transporté dans un autre monde vierge à construire. Il se vit alors de l’extérieur dans son esprit, vit son corps emprisonné dans le néant et alors il sut qu’il était prêt, assez concentré pour créer. « Rendons honneur à notre race ! » clama-t-il par télépathie à tous les génies qui redoublèrent d’effort pour mettre à disposition du Mârid toute la matière nécessaire.

    Il pouvait alors former son rêve, former ses désirs. Un léger tremblement de terre fit raisonner toute la cité, comme si l’harmonie donnait son consentement, conscient que le monde voyait une parcelle de sa peau se modifier avec élégance. Le Mârid leva alors les bras, pour que de cette encre sorte de la pierre, des dalles qui flottèrent dans cette vase obscure pour s’emboiter les unes dans les autres. Les dunes semblèrent s’évaporer, dévorées, avalées par cette couche d’encre, la barrière entre le sable et l’air formèrent des nuages d’étoiles qui vinrent consolider des murailles qui s’élevèrent comme des plantes de pierres. Les génies semblaient faiblir, Naram le ressentait. « Tenez bon, connectez vos esprits au mien comme si nous ne formions qu’un, faites tous le vide, voyez ce que je vois, d’un seul œil, nous bâtiront notre œuvre. Nous ne sommes pas que des réalisateurs de souhaits, prouvons-le aujourd’hui que nous valons mieux. » Et ils reprirent tous de plus belle. Il y avait comme des liens presque invisibles de lumières entre tous les génies vêtus de beige qui s’exerçaient à leur art avec délicatesse. Naram ici n’était qu’un maitre d’œuvre, il dictait mais tous mettaient leur force et leur magie à disposition du Mârid, pour donner vie à une illusion. « Nous y sommes presque. » les fondations prenaient leur matière, enfin. Mais le génie n’avait pas fini. Les aqueducs n’étaient pas encore reliés aux passerelles de la cité mais ça le Mârid pourrait s’en occuper seul. Relié à ce tout, il fit venir à lui ces flux de magie qui circulaient en une concentration extraordinaire créée par tous les génies. Les ponts de pierres vinrent consolider l’architecture et les aqueducs furent lentement mais sûrement amenés jusqu’à la cité, circulant sur des kilomètres entiers, ces derniers avaient déjà été construits depuis de mois avec l’aide des humains, il suffisait juste de finaliser le travail. « Vous pouvez lâcher prise. C'est du très bon travail. » à ces mots, tous les génies n’attendirent plus longtemps, ils ne prouvèrent tous plus. « Et enfin, l’eau, le commencement de la vie. » Seul son trident pourrait l’aider ici.

    Il le savait, ce qui pouvait séparer un océan pourrait aussi l’amener, son trident serait alors un aimant. Le plantant dans ce sol à l’aspect chimérique qui s’envolait pour laisser place à la réalité, il le tenait fermement dans ses mains fébriles. Ce fut alors bien d’autres sensations qui lui parvenaient. C’était comme s’il n’était qu’un cœur qui ressentait des pulsations d’énergie qui le faisait battre, des vibrations qu’il adorait, qui le fit même rire, une extase sans nul autre pareil. Ainsi, des torrents d’eau des différents puits d’oasis furent puisés, l’eau à une vitesse folle sous la magie de Naram circula sur des kilomètres avant que les premières gouttes n’atteignent la cité, puis des longs filets et enfin des cascades. « Enfin. » se rassura-t-il, satisfait. Il ouvrit alors les yeux, pour constater le travail acheminé. Une fierté qu’il ne cachait pas était clairement exprimée, il était fier de son peuple, fier de ce qu’il était capable de faire avec de la volonté et de l’entrainement. « L’histoire ne retiendra que ce jour mais dieu sait qu’il n’est que la conclusion de tant d’autres. » fit-il remarquer à Klyan aussi heureux que cela soit également chose faite. Il n’aura fallu que quelques heures pour concrétiser des mois de travail. « Ce n’est pas encore fini, il faut à présent consolider le tout aux divers endroits que notre magie n’a pu atteindre, que tous les génies recherchent les failles sans plus tarder. » de nouveau par télépathie, tous s’exécutèrent sans broncher, le temps était précieux et beaucoup attendaient sur les fondations pour continuer.


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Lun 29 Avr 2013, 13:27

« Je le sais, seulement, je n'ai qu'une parole et ce n'est absolument pas parce que deux reines se sont échauffées que tout un peuple doit en payer les conséquences. Ce serait inadmissible! Je ne mettrais pas non plus en péril l'honneur de notre clan! ». Edelwyn sourit à son époux qui se trouvait dans une des phases qui précédait son moment de folie pure. D'ici quelques jours il irait d'ailleurs s'exiler dans une pièce construite pour lui, une pièce de laquelle il ne pouvait sortir, peu importe la force ou la ruse qu'il employait. Cependant, justement, de ruse, dans ces moments là, il en était dénué, telle était la malédiction du clan Malkavian. Elle savait que cela lui arriverait également, ce moment où l'intelligence devient si grande que le cerveau ne peut plus suivre, obligé de relâcher la pression, d'évacuer, de se détendre en laissant libre court aux plus vils instincts, à une folie démente qui appelle le meurtre. Seulement, Clauswitz n'était pas un assassin et il refusait ce que la biologie lui imposait. La jeune femme fixa le tableau qu'elle tenait entre les mains, le tableau du lien qui lui montrait ce que le Mârid faisait. Elle sourit, finissant par lâcher : « Bien, j'irai dans la cité des humains pour guider le groupe que tu as engagé. Nous ne pouvons pas non plus nous permettre de nous mettre la nouvelle reine à dos. ». Edelwyn était sortie du temple des esprits peu de temps avant cela, sa mémoire totalement effacée quant à ce qu'on lui avait appris sur l'avenir de ce monde. Elle se souvenait juste avoir passé un long moment avec Zéleph en attendant que Mitsuko daigne s'occuper de son époux. Le refus de la jeune femme de ne jamais revoir Naram l'avait quelque peu contrarié mais vu comment elle lui en parlait, elle avait de quoi être rassurée. « Fais attention de ne pas te faire surprendre par les premières lueurs du jour. ». Elle sourit. « T'inquièterais-tu pour ta chère femme? ». « Je me demande comment tu peux un instant en douter. Je ne t'aime pas d'amour parce que je suis trop rationnel pour éprouver ce genre de sentiments, mais si je le pouvais, ce serait le cas, sache le. ». « Et moi, si je n'étais pas le clone de deux femmes folles du Mârid, je t'aimerai également Clauswitz. ». Elle rit, sachant très bien qu'il comprenait parfaitement. Ils s'aimaient quelque part même si ce n'était pas un amour commun à la conception de tous les individus. Cela dit, ils n'en avaient que faire des autres. Pour eux, l'intelligence de l'un suffisait au bonheur de l'autre et cette compréhension mutuelle qui faisait qu'ils pouvaient manipuler comme cela les arrangeait les êtres faisait leur bonheur. « En attendant, je suis certaine que le maître du clan Brujah te jalouse énormément. ». « C'est aussi pour cela que je t'ai épousé. ».

Clauswitz et Edelwyn passèrent les heures suivantes à parler du projet de la cité des humains, construisant ensembles les plans du labyrinthe qui trouverait place en sous sol, des milliers de tunnels sous le désert qui ressortiraient en lieu sûr. Ceci n'était qu'une mesure de sécurité au cas où un individu extrêmement idiot aurait l'audace d'attaquer ce qui allait être construit par plusieurs races à la fois. Au cours de la conversation, le chef de clan finit par lâcher « Je ne sais pas si elle s'en rend compte, mais sa façon de faire cette cité est d'une grande intelligence. Rares seront les souverains qui voudront détruire ce qu'eux et leur peuple ont pu bâtir. ». « Et puis, Jun ne risque pas de le faire, il est... ». « Oui. ». Le jeune homme avait coupé sa femme avant qu'elle ne le dise. Les murs avaient des oreilles et même si eux savaient, personne d'autres ne le devait. Cela ne les regardait pas de plus et soulever un tel argument était dangereux en cette période.

- - - - -

« Madame, nous avons presque terminé. ». Cela faisait au moins une semaine que la vampire se trouvait sous terre avec un groupe de nains, les aidant parfois grâce à son pouvoir de reconstruction mais passant le plus clair de son temps à leur dicter quoi construire, où le construire, où creuser, où placer des pièges. Bien entendu, les nains n'étaient pas les seuls ici, certains vampires du clan Malkavian passant de nuit apporter la matière nécessaire à la construction. Les pièges étaient rares car le dédale étonnement complexe mais ils apportaient cette petite touche de dangerosité. Et puis, même si Edelwyn ne confierait les plans qu'à la reine, elle savait que certains individus étaient de parfaits espions ou savaient obtenir ce qu'ils souhaitaient. Attrapant le tableau du lien, elle contempla un instant Naram avant de déclarer aux autres. « La nuit est en train de tomber. Je vais remonter à la surface pour saluer quelques personnes et, surtout, expliquer le fruit de notre labeur à la reine. Je vais aussi demander au Mârid de bien vouloir détruire ses fondations à quelques endroits pour nous permettre de rejoindre la surface. Tout le monde connait sa position? Dès que c'est bon, je vous indiquerai par télépathie que vous pouvez creuser en hauteur! ». Puis, la jeune femme reporta son attention vers son tableau, murmurant alors doucement : « Naram, je suis ensevelis sous terre... ». Elle se retint de rire, sachant très bien qu'il la reconnaîtrait à sa voix mais qu'il ne savait peut-être pas où elle se trouvait. Peut-être s'imaginerait-il qu'elle s'était faite capturée et vraiment enterrée vivante. Elle aurait aimé qu'il s'inquiète, c'était évident, mais elle devait faire cesser le suspense. « Aurais-tu l'obligeance s'il te plait d'affaiblir tes fondations à trois endroits différents pour que le labyrinthe que nous avons construit soit rattaché à la surface? ». Elle sourit, observant le Mârid.

- - - -

Un peu plus tard, elle sortit enfin du sous-sol, la nuit tombée mais la cité éclairée par la magie des travailleurs ou par le feu. Elle sourit à Naram, pleine de sable malgré les murs de pierres et de métal qui avaient été construits plus bas. « Je suis tellement contente de te revoir. ». C'était la vérité mais elle ne s'attarda pas. La dernière fois, elle l'avait mis dans une drôle de pétrin à Drosera et puis, ce n'était ni l'endroit ni le moment pour parler de cela. Elle partit donc à la recherche de la reine, les nains sortant du dédale. Ils avaient encore de la terre à amener à la cité mais ils pouvaient tous la créer et la contrôler donc cela ne poserait guère de soucis. Ils se renseignèrent sur l'endroit où il devait l'entreposer puis partirent pour terminer leur travail. Edelwyn trouva Violette puis lui tendit les plans. « Il y a trois points dans la cité pour entrer dans le dédale et trois sorties : une à la limite des terres d'émeraude, une vers la pyramide et une en plein cœur de la forêt des murmures. Les nains sont en train d'entreposer la terre qui servira aux plantations. Je pense que la base est terminée! ». Elle ne s'était pas embêtée avec le protocole car, en observant la reine des humains, elle avait tout de suite compris que cette dernière ne devait pas être à cheval dessus. « Par contre, j'aimerai que vous taisiez le nom de mon clan à cause des tensions qui règnent entre votre race et la notre. La situation est assez tendue de notre côté et quoi qu'il se passe, nous suivrons notre reine, même si nous espérons qu'aucune guerre ne naîtra. ». Elle sourit puis fit un petit signe de tête, repartant pour se balader un peu dans la cité en construction. Elle avait la nuit devant elle mais ne devrait pas repartir trop tard non plus. « Il n'est toujours pas réveillé? ». La curiosité d'Edelwyn s'éveilla alors, reprenant son tableau pour vérifier que les deux hommes ne parlaient pas du Mârid. « Non, cela fait des heures qu'il reste allongé et inconscient. » « En même temps, avec le boulot monstre qu'il a fait... ». « Qui donc? ». Elle s'était incrustée dans la conversation sans crier gare, l'un des deux hommes sursautant. « On ne sait pas... un génie d'après ce qu'on nous a dit. ». « Ah. Et il est où? ». « Dans la tente là bas, hors du chantier. ». La jeune femme n'aurait su dire ce qui la poussait à aller voir mais elle se dirigea vers la direction indiquée, entrant dans la tente pour découvrir Alec. Elle rit. Celui-là alors. Elle s'approcha de celui qui était allongé sous une couverture, un petit feu magique éclairant faiblement la tente. Elle s'assit à ses côtés, passant l'une de ses mains dans les cheveux de l'homme en chuchotant « Te tuer à la tâche, c'est la prochaine étape de ton entreprise? ». Elle avait entendu parler de pas mal de choses le concernant, amusée en pensant que, peut-être, la mort était amoureuse de lui. Finalement, quand il dormait, il était plutôt attirant, moins énervant, les paroles qu'il pouvait prononcer dans son état d'éveil semblant bien lointaines. Que devait-elle faire? Attendre qu'il se réveille ou partir pendant qu'il en était encore temps? Elle avait l'habitude d'être critiquée. Zéleph s'en était donné à cœur joie la dernière fois avant de comprendre que cela ne servait à rien. Ils étaient peut-être un peu devenus amis depuis sa dernière visite au temple. Elle l'ignorait et préférait ce dire que le roi l'avait apprécié car elle lui avait tenu compagnie dans sa solitude et qu'il n'avait, de toute façon, rien d'autre à faire. Naram l'avait réprimandé en quelque sorte à Drosera et Alec la voyait comme... hum... elle ne savait pas trop et peut-être qu'elle préférait ne pas le savoir. Et puis, comme disait Clauswitz, certains individus ne pouvaient pas comprendre. Elle ne lui en voulait pas de ne pas saisir ses actions, de ne pas saisir ses objectifs. Peu lui importait finalement puisqu'elle ne le voyait pas souvent. Peut-être un peu trop au goût du jeune homme mais ce n'était pas elle qu'il dérangeait. Il avait juste un caractère insupportable parfois. « Ah Alec, tu te rends compte qu'être dans cet état là te plonge dans un grand état de faiblesse? J'espère que tu n'as pas d'ennemis, il pourrait chercher à te nuire. D'ailleurs, peut-être devrais-je me venger pour toutes les paroles déplaisantes que tu as pu me lancer au visage sans raison apparente? ». Elle sourit, continuant de passer ses doigts dans ses cheveux avec une tendresse certaine. « D'ailleurs, heureusement que ton fils n'est pas là, il se serait inquiété pour toi. ». Pauvre enfant, il ne devait pas avoir une vie facile entre son père et sa mère qui semblaient autant s'apprécier qu'un vampire et un humain. Ça devait être un véritable carnage lorsqu'ils se trouvaient dans la même pièce. Elle sembla réfléchir puis finit par conclure : « Bon, comme tu es un excellent musicien, je vais te faire le privilège de ne pas te faire de misères pendant que tu es inconscient. Mais si tu ne te réveilles pas dans trente minutes maximum, je te mettrais une gifle en prétextant que tu as essayé de m'embrasser dans ton sommeil... ». Elle disait ça mais elle ne comptait pas le faire, le pauvre. Elle attendit donc qu'il se réveille, le repos étant sans doute la seule solution à l'épuisement qui l'avait atteint.

1912 mots – 2 points d'intelligence

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Mar 30 Avr 2013, 23:28

« Quoi ? Lily-Lune, es-tu sérieuse ? Comptes-tu réellement venir en aide à cette gamine qui bien étrangement a des airs de mégère ? Décidément ma belle, je ne te comprends pas ! Cette petite impertinente et sotte ne mérite pas qu'on la soutienne. Je ne suis pas sûre qu'elle en aurait fait autant pour toi, pour les Orines.» De mauvaise humeur, Megumi ne comptait pas épargner à la Vénus ses pensées sur la Reine des Humains, et les projets de l'Orine quant à se rendre au désert pour participer à la construction de la Cité. « Là n'est pas la question. Je ne peux décemment pas rester sans agir. Il est de mon devoir de m'y rendre pour faire tout ce qui est en mon pouvoir pour accorder au peuple des Hommes une ville. Ils la méritent. Je tiens à faire quelque chose pour eux. Et Violette n'est pas stupide, Megumi.» - « Mais non, elle est juste très caractérielle et à un avis tranché sur tout sans possibilité d'écouter réellement les autres.» railla la jeune femme en jetant en arrière quelques longues mèches de sa chevelure blonde. « Et puis, si je puis me permettre, ma Dame, vous ne supportez guère les températures extrêmes du Désert.» intervient Sébastian, debout dans un coin de la pièce. Il était resté silencieux jusqu'alors, mais il ne pouvait qu'ajouter sa pierre à l'édifice puisqu'il était plutôt d'accord avec Megumi. Le silence s'installa durant quelques longues secondes, pendant lesquels Lily-Lune continuait tranquillement à préparer ses affaires pour le voyage. « Bon. Et bien si ta décision est prise et que tu te sens suffisamment en forme .. Je te rappelle que tu as presque fait un malaise hier. J'ai hâte de voir la suite de ta grossesse tiens.» La Vénus soupira. « Je vais mieux. Et puis je trouve ce concept si intéressant. Violette ne veut pas une ville où les rues se ressembleraient, elle invite quiconque à ajouter sa touche. Les Orines et Maëlith doivent être représentés. J'aimerais faire un quartier qui nous ressemble chez les humains, céder quelques tableaux ou sculptures pour embellir la Cité, mettre une touche de fraîcheur et de verdure … C'est un beau projet, même à un niveau artistique.» - « Oui oui, j'ai compris, tu tiens à y participer et notre avis ne compte pas.» - « Plus ou moins.» Elle sourit en relevant ses grands yeux noirs vers Megumi qui peinait à dissimuler le sien. « Et tu comptes rester là-bas longtemps ?» - « Le temps qu'il faudra. Mais pas d'inquiétude, je compte surtout diriger les opérations.» - « En même temps je te voyais mal t'essayer à la maçonnerie. Qui viens avec toi ?» - « Tout un groupe d'artisans elfiques, ceux que j'ai l'habitude d'appeler pour les travaux à Maëlith, ainsi que Sébastian et Isuzu. Tu nous rejoindras plus tard, j'ai une mission pour toi» Megumi arqua un sourcil, avant d'articuler lentement : « Isuzu ? Tu vas réellement emmener cette Mord'th avec toi ?» - « Oui, je préfère.» - « Remarque, moi aussi, elle a l'air de te respecter un minimum alors qu'elle regarde le reste du monde de haut. Imprévisible, cette fille.»

« Violette.» murmura doucement Lily-Lune en voyant la jeune Reine un peu plus loin, qui donnait des directives à quelques ouvriers. L'Orine patienta quelques courts instants, le temps qu'elle capte le regard de la Reine des Humains pour la saluer d'un hochement de tête agrémenter d'un sourire. Puis elle emboîta le pas à la petite troupe qu'elle avait réunis pour l'occasion, se dirigeant avec les autres sur le chantier qui leur avait été incombé. Du bout des doigts, la jeune femme effleura le tissu blanc de la grande cape fine et légère qu'elle portait pour se protéger des rayons assassins du soleil. Elle s'était vêtue le plus légèrement possible, quoique entièrement dissimulée. Rapidement, elle avisa les environs. « Ici, nous allons bâtir le quartier inspiré du style de Maëlith.» Elle fit un pas vers l'Elfe qui dirigeait les autres artisans. « Voilà les plans que nous avons établis ensemble. J'ai ajouté quelques détails durant le voyage.» « Bien» répondit celui-ci en jetant un coup d’œil au croquis élégant fait par la Vénus. « Au travail !» tonna-t-il avec force et conviction. « Donnons un peu de douceur à ses lieux.» soupira Sébastian en observant le début de Cité avec une certaine exaspération.

Lorsque les bases des habitations du quartiers Orines furent enfin terminées, Lily-Lune put enfin commencer à agir, elle aussi. Elle n'avait pu, depuis son arrivée sur le chantier, que donner des ordres et des conseils à ces artisans et ouvriers sur ce qu'ils devaient faire, car ce n'était certainement pas elle qui allait entreprendre de ses mains la construction d'une maison. Elle en était clairement incapable. Mais maintenant que les murs se dressaient fièrement et que les frontières qu'un petit parc avait été dessiné, c'était le moment pour elle d'user d'un peu de magie. « Cela manque de fleurs et de senteurs, dans les environs.» dit-elle dans un chuchotis à peine audible, puisqu'elle s'adressait à sa vieille amie. « Oui. » souffla Dame Nature dans une brise légère. « La terre a été retourné, les graines plantées et l'eau versée. Je peux à présent œuvre. Tends les mains en avant, Lily-Lune. Appelle-moi.» Il était d'ordinaire peu conseillé d'utiliser l'Invocation Céleste au milieu de tant de gens, car la Nature pouvait se révéler imprévisible et capricieuse. Mais la Vénus faisait confiance à la protectrice officieuse des Orines. Et tandis que Sébastian voyait avec le maître-artisan la toiture des habitations et qu'Isuzu, silencieuse, décorait et sculptait finement les murs, Lily-Lune fit quelques pas vers ce qui allait bientôt être un joli jardin commun. Paupières closes, la jeune femme invoqua, muette, Mère Nature qui ne se fit guère prier. Lentement quoique largement plus rapidement que la pousse habituelle, une herbe verte sortit de la terre, accompagnée par une nuée de fleurs colorés au parfum envoûtant. Quelques arbres s'élevèrent tranquillement, et au bout de longues minutes, ils semblèrent avoir un demi-siècle d'existence. « J'espère ne pas t'avoir blessé.» s’inquiéta l'esprit de la Nature. Lily-Lune tâchait de respirer calmement. Elle devait bien se rendre compte de l'évidence : sa grossesse l'affaiblissait et elle devait faire attention aux moindres de ces agissements.

Accroupie dans le jardin fleuri du quartier Orine, Lily-Lune travaillait sur les finitions d'une sculpture sur laquelle elle travaillait depuis quelques heures. « Vous avez fini ?» demanda Sébastian qui surgit d'entre deux buissons à fruits. « A l'instant.» - « Parfait, Megumi vint d'arriver avec les tableaux et les autres œuvres.» - « Oh.» D'un petit bond léger, la jeune femme se releva pour sortir du petit parc et aller à la rencontre de l'Orine aux cheveux clairs, qui descendait d'un cheval qui tirait une petite charrette. « Tout est là.» dit-elle visiblement fière d'elle à moins qu'elle soit heureuse d'être enfin arrivée, mimant une esquisse d'un salut militaire. « Vraiment tout ?» - « Oui. C'est là qu'on voit que tu as de nombreux amis chez les artistes de ce monde. Aucun n'a bronché à offrir ce que tu avais demandé. Certains se sont même montrés encore plus généreux que prévu, ils nous ont donné plus que nécessaire.» Un sourire radieux aux lèvres, Lily-Lune alla soulever l'épaisse couverture qui protégeait le chargement pour voir un peu le contenu. « Magnifique. Il y a de tout.» murmura-t-elle. Megumi fit quelques pas dans la ruelle. « On voit bien que c'est ton quartier. Très fleuri. Très Maëlith.» - « J'espère que ça plaira aux futurs habitants et à la Reine Violette.» - « Il n'y a pas de raison va.»

Sébastian arriva avec un plateau chargé de boissons fraîches pour en distribuer aux artisans Elfes et à ces dames. « Les travaux avancent à bon rythme. Nous aurons terminé plus tôt que prévu.» – « C'est parfait. Je risque de m'éloigner un peu, je souhaite ajouter de la verdure un peu partout, pas que dans le quartier dont nous nous sommes chargés.» - « Faites attention tout de même à ne pas trop vous fatiguer.» Elle sourit en faisant quelques pas sur le côté. Ce ne fut que lorsqu'elle fut à l'abri des regards indiscrets qu'elle s'appuya sur un mur pour respirer un peu, paupières closes, les mains sur son ventre qui commençait tout juste à devenir rond. Durant quelques minutes, elle ne bougea pas, avant de reprendre la route. Aidée de Dame Nature, elle aida ceux qui plantait de la végétation. Puis elle revint vers le quartier Orine. « Avez-vous envie de donner un nom à cette rue ?» glissa Sébastian à l'oreille de sa maîtresse. « Oh oui, pourquoi pas c'est une bonne idée.» - « Déjà une petite idée ?» - « Oui. Mais je tiens à ce que ce soit Violette qui le sache en première.»

« Nous avons fini.» dit le maître artisan, tout sourire, avec une certaine fierté. Lily-Lune parcourut d'un pas tranquille la petite rue qui était en réalité une impasse, se terminant par le petit jardin. « Alors c'est parfait. C'est du bel ouvrage. Allez vers mon majordome, c'est lui qui vous donnera la somme convenu. Merci d'avoir bien voulu œuvrer à nos côtés, encore une fois.» - « C'est toujours un plaisir et un honneur. J'aime votre style. J'espère que vous continuez à faire appel à nous.» - « Sans la moindre hésitation.» Ils se serrèrent la main avant de partir, les artisans chez eux, et Lily-Lune à travers la Cité, à la recherche de Violette. La jeune femme ne reconnaissait pas grand monde dans les parages. Il y avait encore peu de tête connue et surtout, de têtes couronnées. Ses pensées s'envolèrent brièvement, et elle songea au Conseil des Chefs, cette catastrophe qui s'était déroulé il y a peu. La présence ou non des puissants serait très certainement remarquée jugée. Mieux valait être prudent pour l'heure.

« Ah Violette.» Lily-Lune sourit en voyant la jeune femme. « Bonjour. Je viens vous informer que j'ai terminé tout ce que je souhaitais faire pour vous.» Elle sortit d'une poche de sa cape un gros trousseau de clef argenté. « Ce sont celles qui ouvrent les portes des maisons du quartier que j'ai battis. Je me suis permis de lui donner un nom, car je trouvais que cela sonnait mieux que ' coin Orine'. C'est Shuani. J'espère que cela vous conviendra, et n'hésitez pas à faire appel à moi en cas de besoin. Je dois m'en retourner chez les miennes. Bon courage pour la suite.»

Puis il fallut partir. Mais Lily-Lune, bien que heureuse d'avoir pu ajouter sa touche à cette Cité, fut soulagée de son départ. La chaleur étouffante du désert et l'ambiance des chantiers n'étaient guère pour elle. Il lui tardait de retrouver Maëlith et son cher Rehla, et enfin s'accorder quelques instants de repos qui furent rares ces derniers temps. « Vous semblez pensive. Peut-être même préoccupée.» - « J'espère simplement que la situation puisse s'arranger un peu.» - « Ce n'est pas gagné.» - « En effet, mais nous devons continuer à croire en des jours meilleurs.»

1 855 mots - 2 points de magie s'il vous plait.



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Mar 07 Mai 2013, 19:45

~ Tous étaient réunis autour de la table, les mains croisées pour la plupart. En bout de table, sur un siège plus imposant que les autres, se tenait une petite fille pas plus haute que trois pommes et qui pourtant était bien assise sur ce trône. Shiro balaya l'assemblée du regard, ses yeux écarlates décrivant un mouvement d'arc de cercle. Kuro était sagement assis sur sa droite et fixait son ami d'un regard impatient, comme s'il attendait avec grande envie une réponse. Les autres observaient la petite reine de leur yeux interrogateurs et surpris, mais attentifs. L'Esprit de la mort scruta une dernière fois dans l'ordre, ses fidèles bras-droits, ses Gardiens : Sequenz, Communio, Benedictus, Agnus Dei, Kyrie, Sanctus et Offerturium, sans oublier le Démon tout à fait à droite de la jeune fille. Tous étaient paisiblement posés sur leur chaise, prêt à écouter leur souveraine. Ils avaient entendu parler de la future cité des Humains bien que le nom restait à ce jour inconnu. Finalement, Agnus Dei brisa le silence, un léger fond d'incertitude dans sa voix :

« Shiro, tu comptes vraiment aider les Humains à établir leur cité ? Allons, ce n'est pas notre travail et nous avons beaucoup de chose à faire au Royaume des abîmes, les âmes ne vont pas se gérer toutes seules ! Et puis d'abord, pourquoi tu cherches à les aider ? C'est loin d'être notre priorité. As-tu pensé à toute la charge de travail des Passeurs, ils sont peu et les âmes sont bien plus nombreuses ! »

Les Gardiens et Kuro tournèrent leur tête vers le représentant du sceau de la trahison. Dans un sens, il n'avait pas tord, le travail était conséquent, en plus d'avoir en ce moment une politique tendue. Cependant, Shiro ne put s'empêcher d'étirer un petit sourire, légèrement amusé. Pourquoi les Ombres ne pourraient-elles pas se préoccuper de la vie des autres races, en particulier des Humains ? Après tout, elles s'occupaient bien de leurs défunts, alors pour Shiro, il semblait normal d'apporter aussi leur aide quand il s'agissait de la vie et la prospérité des vivants. Cela faisait plus ou moins parti du travail des Ombres. Elle se contenta de répondre à la remarque de son ami :

« C'est vrai Agnus Dei, tu as raison, nous avons énormément de travail au royaume avec les âmes. Mais, comme je le pense souvent, si nous nous occupons des défunts de chaque race, alors nous devons aussi nous occuper de leur bien-être en tant que vivant, puisque cela à tant l'air de te travailler. Je le dis et le répète, on ne fait pas que ramasser et "tirer" les morts, nous avons aussi un rôle d'aide sur chaque race. C'est pas pour rien que j'ai accepté de prête asile aux Elfes. Bien, pour revenir au vif du sujet, nous partons demain matin prêter main forte aux Humains. La cité est déjà en grande partie construite, car d'autres races et leurs dirigeants ont décidé de mettre à la main à la patte. Bien, comme nous avons déjà débattu et que c'est la fin de cette réunion, je vous remercie de votre participation et vous dis à demain »

Elle se leva pour saluer ses camarades qui firent de même. Agnus Dei semblait plus ou moins convaincu par Shiro, il y avait du pour et du contre d'après lui, mais il avait confiance en sa reine. Enfin, une fois l'assemblée dissoute, Kuro et Shiro retournèrent à leur travail de routine habituelle ainsi que préparer le voyage du lendemain.

~ Cette chaleur, ce zénith, ce doux sable chaud, ce vent tiède et ce fascinant paysage ocre. Shiro sourit. Elle aimait cette endroit, elle aimait le désert, ses dangers, ses merveilles et ses secrets. Si seulement elle était née ici. La Reine des Ombres se sentait là dans son élément, car depuis toujours, son rêve était d'être une nomade, voyageant au gré du vent et de ses envies, des paysages et de la météo. Pour l'ancienne Elfe, le monde était beau et le désert encore plus ! Alors qu'elle se tenait à l'entrée au côté de son ami démoniaque, les Gardiens qui se tenaient derrière et à côté d'elle observaient, admiratifs, la belle cité en construction. Elle semblait déjà bien entamé et cela fit sourire davantage la demoiselle. Qui pouvait bien être là ? Son impatience et sa curiosité enfantine la faisaient tressaillir d'avance. Shiro resta un instant à l'entrée avec ses camarades afin d'observer la cité dont elle avait capté le nom fraîchement choisi, dans les mots enthousiastes des travailleurs. Utopia. Un beau nom, très agréable à entendre. Enfin, elle sortit une feuille de sa poche et lit ce qu'elle avait marqué. Puis, la souveraine se tourna vers ses Gardiens et releva la tête. Tous portèrent leur regard sur leur amie, attentifs. Elle décida de leur lire ce qui était prévu :


« Bien, alors voilà. Je vais vous faire part du planning de ce que nous allons faire. D'autres Ombres arriveront, ayant envoyé un courrier à chacun d'eux. Donc, le voici : construction d'un quartier au style des Ombres. Vous, vous devez principalement vous concentrer là-dessus. Quant à moi, j'attend la livraison de mes plants de thé, faisant parti des Voyageurs et plantant du thé, j'ai décidé d'en apporter un peu à Violette pour la cité. Ensuite, je fournirai des animaux de mon jardin pour la cité. Bref, un planning simple mais chargé. Il y a une partie qui nous est réservé pour établir le quartier, c'est de celui-ci que nous allons nous occuper dans un premier temps. En route ! »

Tous au courant, ils se mirent en marche pour l'établissement du quartier au style des leurs. Ils parcoururent brièvement les rues déjà établies et celles en cours. L'endroit paraissait en grande activité et à ce rythme là, la cité promettait d'être construite rapidement. Tout le monde semblait mettre du coeur à l'ouvrage et cela réchauffa davantage le coeur de la demoiselle. La jeune reine espérait croiser la Reine des Humains, pour lui sourire et l'informer de son arrivé ainsi que de ses projets, dont elle lui avait déjà fait un peu part. Le groupe sillonnait joyeusement les rues et le Démon admirait les édifices en train d'être bâti ainsi que leurs voisins les fontaines, les jardins, les terrasses et tous les autres lieux de vie d'un cité vivante et grouillante d'activité. Il eu un petit sourire aux lèvres, Utopia lui plaisait déjà. Finalement, ils arrivèrent dans la partie qui leur était destinée. Au loin, Shiro remarqua la présence de Violette. Elle sourit, il fallait qu'elle saute sur l'occasion pour lui dire qu'elle était là et qu'elle commençait les travaux. Des Ombres attendaient déjà, certaines étant déjà à l'ouvrage au côté d'Humains et d'Elfes. Ils saluèrent respectueusement l'Esprit de la Mort qui les salua chaleureusement en retour avant que ce dernier ne parte en direction de la souveraine de cette future cité. Kuro vit sa meilleure amie partir et se mit à la suivre. Une fois proche de la dirigeante, Shiro l'interpella poliment en s'inclinant, sourire aux lèvres :

« Bonjour Violette, j'espère que tu vas bien. Belle cité en construction ! En tant que Reine des Ombres et surtout, membre des Voyageurs, je suis contente d'apporter, ainsi que les miens, d'apporter ma pierre à l'édifice. Je venais te dire que nous commencions la construction du quartier des Ombres. Par la suite, j'aurai quelques surprises, notamment des plants de thé tout droit sortis de mes plantations mais aussi, des animaux de mon jardin animalier ! Je les ai spécialement choisi pour le lieu et leurs capacités ! Voilà, je ne veux pas te déranger plus longtemps. A plus tard et bon courage pour la suite ! »

Une fois la discussion terminée, elle laissa la jeune femme à ses activités pour retourner gaiement aux siennes. Enfin débuta l'établissement du quartier des Ombres et pour celui-ci, Shiro avait prévu plusieurs chose. Elle décida de construire une longue ruelle principale, qui montait progressivement. L'allée devait donner l'illusion d'être étroite ainsi qu'être plongée dans une pénombre constante, même en plein midi. L'Esprit de la Mort, avec l'aide et la concertation de ses camarades, sélectionna du marbre et des pierres, pour le chemin et certaines habitations, car ces matériaux pouvaient garder la fraîcheur. Elle garda des couleurs sobres, noir et blanc, et choisit aussi du beige et des nuances pâles, afin de ponctuer les deux colories dominantes de couleurs plus vives. Puis, vint la construction des bâtiment. Là, Shiro les fit comme les habitations traditionnelles des Ombres, grands et collés entres eux, avec un trompe-l'oeil bien sympathique. Effectivement, l'Esprit de la Mort demanda à ce qu'ils soient légèrement penchés dans différentes directions et irréguliers au niveau de la taille et de la hauteur. Bien sûr, généralement, cela restait une illusion agréable. Le reste des édifices, s'ils n'étaient pas en pierre, était fait en bois, sombre bien évidemment. Des lumières sur chaque bâtiment furent installées. Celles-ci se trouvaient être des lampes en fer noir, de plusieurs tailles et styles, accrochées aux façades. Il y avait aussi des lampadaires types des rues des Ombres. Leur éclairage était une boule de lumière ou un feu magique, de couleur rouge, orange, jaune ou blanc, voir bleu parfois.

Bien sûr, tout cela était agrémenté de décorations traditionnelles telles que : des têtes de mort, des faucheuses, des faux toutes seules, des mains biscornues, des plantes à fleur grimpantes, des étendards et draperies blanches ou noires, légèrement déchirées, et bien plus encore. Le quartier devait être une sorte de résumé global, avec quelques pointes d’exagérations et parfois de caricatures sympathiques, qui n’offensaient en rien l'image des Ombres. Non, Shiro voulait un lieu agréable, où tout le monde, toutes races confondues, se sentirait bien. L'Esprit de la Mort désirait aussi montrer par ce quartier que les Ombres ne vivaient pas dans des lieux si lugubres et sinistres que les légendes décrivaient. Tout au contraire, c'était bien plus vivant que les gens pouvait se l'imaginer. Enfin, elle y mit la touche final. Elle fit construire une place, avec une belle et grande fontaine au centre, tout en marbre, entourait de bancs, de fleurs et d'arbres typiques. Shiro fit en sorte que l'endroit puisse avoir un vaste espace où les gens pouvaient danser et s'amuser, avec une scène pour les artistes, entouré de restaurants, d'hôtels, de salons de thé, de nombreux magasins "normaux" et d'autres plus farfelus, si typiques des quartiers des Ombres. Fut accrocher à tous les bâtiments, et surtout la place, des guirlandes lumineuses de toutes les couleurs et de tous styles. En effet, les Ombres vivants en particulier la nuit, l'endroit se devait d'être deux fois plus actifs à cette période de la journée. Pour finir, le tout fut ponctué de petites allées, cette fois-ci réellement étroites et adroitement tordues, avec des escaliers plats pour monter et descendre, toujours surmonté d'une ribambelle de guirlandes. Celles-ci slalomaient entre les différents bâtiments pour proposer un parcourt des plus plaisant et divertissant. L'intérieur des habitations seraient adapté à leur fonction mais comporterait toujours le style "ombrique". Shiro dirigea les opérations, subordonné de Kuro et des Gardiens. Tout le monde travailla durement pour voir enfin le quartier dressé et fin prêt à accueillir des visiteurs et des habitants.


~ Shiro se retrouvait désormais seule avec Kuro. Elle avait laissé ses camarades terminer l'édification de la partie destiné au style des siens pour rejoindre Dashan, Windy, Ray et bien sûr les deux petits : Azure et Shimy. Ils avaient apporté les plantations de thé et escorté les animaux pour la cité. La demoiselle fut heureuse de voir que tous avaient pu venir et surtout, que tout ce qu'elle avait commandé était là, devant elle. Tous réunis, ils suivirent la jeune fille qui décida tout d'abord de s'occuper du thé. Ils parcoururent une partie de la capitale en construction avant d'arriver devant les plantations agricoles. Une parcelle était mis en place et n'attendait plus que d'être utilisé. Commença alors une labeur rude mais fructueuse pour toute la bande, ainsi que les ouvriers présents : la plantation des plants de thé. Avant de débuter, Shiro conseilla plusieurs fois les Humains sur le procédé et les astuces à avoir pour ne pas abîmer la plante. Puis, la souveraine prit un plant et le replanta délicatement. Kuro enchaîna puis tout le monde s'y mis. Les Elfes, grands amis de Dame Nature, s'en sortaient très bien. Heureusement, l'Esprit de la Mort avait un ami de taille pour cette délicate opération : Zärfell, son ami elfique. Celui-ci la subordonna à merveille et effectua un travail de titan. Le travail fut achevé rapidement, car ils étaient nombreux et, Shiro ne possédant pas encore une immense exploitation, elle n'avait emmener pas plus de trois cent plants. De plus, elle n'avait apporté qu'une seule variété de thé, délicieuse en revanche et la meilleure pour les conditions du désert. Se tournant vers les travailleurs, elle déclara :

« Beau boulot les amis ! Cette parcelle est magnifique grâce à notre travail ! N'oubliez-pas de bien les arroser, car même si ce thé est idéal pour les endroits arides comme le désert, cette variété a besoin d'eau. Au moins trois fois dans la semaine, grand minimum ! Aussi, pensez à bien désherber, car si ces plantes sont infestées, elle mourront rapidement. Bien, je crois que c'est tout. Zärfell, je te laisse gérer avec Dashan les dernières finitions et mises au point, je file m'occuper des animaux »

Puis, saluant la compagnie, elle disparut toujours au côté du Démon, qui travaillait depuis longtemps. Il restait dorénavant une seule mission à la jeune fille, les animaux. Elle et son ami traversèrent de nouveau la cité. Sûrement qu'elle avait du croiser du monde, mais la petite reine était tellement enthousiaste et prise dans son élan qu'elle oubliait souvent tout ce qu'il y avait autour d'elle. Shiro rejoignit donc ces deux dragons, ainsi que ce fou de Shi' et sa mouette blanche. Ils étaient là, les animaux du jardin à leur côté. L'Esprit de la Mort se stoppa juste à leur pied pour sourire et voir si toutes les espèces étaient bien présentes : le Charmar, l'animal rêvé pour le désert et en excellant entente avec les Humains. Endurant et résistant, né pour les terres arides et la survie, la bête parfaite pour le transport et les voyages longs et pénibles. Ensuite le Griffon Royal, fier mais dévoué et excellent vigile et combattant, animal adapté pour la défense aérienne et préventive du lieu. Puis, le Perl'Bleu, un sublime oiseau au plumage somptueux, capable de faire pleuvoir et de localiser ainsi que de contrôler l'eau. Tout simplement indispensable pour un tel lieu et en cas de grande sécheresse, demandant cependant un minimum d'affection et de douceur. Et enfin, le Chromodrago, pour son humeur festive, joyeuse et dynamique, grand gamin dans la peau, qui sera le meilleur ami des enfants et de la bonne humeur.

Un groupe bestiale de choc ! Shiro l'avait concocté juste pour l'occasion. Elle espérait qu'il plaise à Violette et aux Humains. Elle les escorta jusqu'au bâtiment construit pour eux, où ils pourraient vivre aussi bien que dans son jardin. Cela attristait légèrement la demoiselle de devoir laisser ici ses amis, mais elle savait qu'ils y seraient bien, de plus, elle pouvait les revoir. Avec l'aide de Kuro et de ses camarades animaux, elle installa le lieu, s'occupa des animaux et les présenta à ceux qui devaient les garder. Comme toujours, Shiro en fit toujours un peu trop, se répétant sans arrêt. Elle était soucieuse de bien-être de ses compagnons et souhaitait un traitement attentionné pour eux. Néanmoins, se reflétait dans cette répétition tout l'amour qu'elle portait. Une fois cela fait, elle laissa ses bêtes aux mains des Humains et retourna au quartier des Ombres, bien avancé depuis son départ. Elle y retrouva ses Gardiens, les Ombres qui avaient durement travaillé, Zärfell et tous ses compagnons animaliers. L'Esprit de la Mort les regarda un par un, le rouge du soleil couchant flottant dans les airs pendant que les lumières s'allumaient progressivement. Et ce fut souriante qu'elle leur dit :


« Mission accompli tout le monde ! On a tout fini dans les temps et le quartier en bientôt terminé. Les plantations sont en terre et les animaux sont entre de bonnes mains. Que dire, à part que nous avons fait du bon travail ! Un excellent boulot la compagnie ! Maintenant, nous méritons tous un bon repos. Ensuite, nous resterons un peu pour aider à différent plan et voir si tout va comme sur des roulettes. Elle va être monter cette cité, et les Humains auront enfin leur chez-eux ! »
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Mer 08 Mai 2013, 16:50

« Ooooh ? Serais-tu un plus grand sensible que ce que je ne l'aurais cru ? »

Le jeune 'homme' aux cheveux argent leva les yeux de son travail et foudroya la jeune femme du regard. Encore elle. Ne lui lâchait-elle jamais la grappe ? Il était tard, le soleil s'était couché depuis longtemps sur la Montagne de l'Edelweiss enneigé, et seule une lumière persistait dans la demeure des Eren, petite maison modeste en bois construite à flanc de montagne, perdue entre les conifères n'ayant pas perdu leurs épines en dépit de la saison hivernale. Ercan passa frotta de ses doigts fins ses yeux, alors qu'il étouffait un bâillement de fatigue, s'efforçant de rester éveillé afin de mener à bien son projet. Un projet, oui. Ce n'était pas souvent que l'Elémental avait des projets. Et comme l'avait dit Xena, peut-être était-il un peu plus sensible qu'il ne le laissait paraître. Peut-être. Rien n'était sûr, en réalité. Lui-même ne savait comment interpréter ses propres envies.

Toujours est-il que parmi les Humains, il s'était fait connaître une rumeur, et même plus qu'une rumeur, un fait : leur souveraine et reine, Violette, travaillait à la construction d'une cité qui leur serait propre, qui les accueillerait sans qu'il ne soit fait égard de leur prétendue faiblesse à cause de leur absence de pouvoir magique. A l'image d'Aeden pour les Elémentals, la jeune souveraine souhaitait très probablement donner un refuge à son peuple. Un refuge qu'elle avait décidé de bâtir au beau milieu du désert du continent naturel. Au moins, il était certain qu'on irait moins leur chercher des noises au milieu d'un tel environnement... En tant qu'Humains, les parents d'Ercan avaient bien entendu été conviés à rejoindre cette nouvelle cité d'Utopia, mais après une longue réflexion, ceux-ci avaient préféré conserver leur foyer perdu dans les montagnes du continent naturel. Ce que Ercan était parvenu à comprendre, lui-même ayant eu plusieurs fois l'occasion de s'établir à Aeden, mais ne l'ayant jamais fait. Son foyer demeurait dans ces montagnes austères et dangereuses, mais également paisibles et accueillantes qui avaient forgé son existence. Quelque part, il possédait cette fierté de montagnard comprise uniquement par les autochtones, et ni lui ni ses parents n'étaient prêts à abandonner cet environnement qui faisait partie de leurs êtres.

Cependant, les Eren avaient tout de même accueilli positivement la nouvelle de la construction d'Utopia. Et, répondant à la demande de la reine des Humains, ils avaient tout mis en œuvre pour aider à la construction, chacun usant de ses propres compétences pour venir en aide. Car la reine avait apparemment explicitement invité tous les individus des terres du Yin et du Yang, qu'ils soient Humains ou non, à participer à l'élaboration de la cité, mettant en avant son désir d'en faire une cité multiculturelle. Ainsi, Ilian Eren avait mis à contribution ses talents de coursier à distance, aidant à propager la nouvelle, tandis que Yuan avait commencé à songer à une contribution artistique ou financière grâce à son métier de joaillière. Ercan aurait pu faire de même, mais une autre idée avait germé dans son esprit. Car même si le jeune 'homme' était à présent un membre à part entière du peuple protecteur des Eléments, il gardait un fort sentiment d'attachement à la race humaine, ayant été Humain pendant les neuf dixièmes de son existence. Sa vie d'Elémental n'était rien en comparaison en terme de durée. Aussi ne pouvait-il rester indifférent devant les efforts de ses parents et de tous ceux qui mettaient à contribution leurs talents pour ériger Utopia.

Selon certains, ce qui faisait défaut aux Humains était leur incapacité à user de la magie. Du point de vue des Eren, ce n'était là qu'une différence et non pas une faiblesse, mais en tant qu'Elémental récent, Ercan avait eu envie d'apporter à la cité des Humains ce que eux-mêmes ne pourraient apporter. Grâce à cette magie qu'il avait fini par, petit à petit, accepter comme une nouvelle partie de lui-même. Aussi avait-il monopolisé une partie de l'atelier de sa mère pour travailler sur cette idée. Et il fallait dire que n'étant pas une lumière, le jeune 'homme' avait passé la journée entière à se creuser les méninges pour pouvoir sortir quelque chose de faisable de son esprit tortueux. Travaillant à l'instinct, il avait moult fois dû repartir de zéro, et avait failli une ou deux fois cramer tout l'atelier. En d'autres circonstances, il aurait eu droit à des réprimandes assez musclées de la part de Yuan, mais celle-ci connaissant les intentions de son fils, elle avait fermé l'oeil sur les incidents.

« Et tu comptes en faire quoi exactement ? demanda la jeune femme en prenant dans ses doigts une petite boule en verre, comportant une petite ouverture. »

Sans lui répondre, le jeune 'homme' aux cheveux argent ôta la sphère des mains de la jeune femme, et ferma les yeux un instant, tentant de ne pas s'endormir pendant le procédé. Lorsqu'il rouvrit les yeux, un petit éclat électrique naquit dans la sphère avant de s'amplifier, devenant ainsi une petite tempête électrique au sein de la sphère. Ercan la reposa dans le creux de la main de Xena, qui poussa un petit sifflement admiratif. Elle avait toujours envié ceux qui savaient faire autre chose de leur magie qu'empêcher les gens de dormir... Elle souleva a sphère pour la porter à la hauteur de ses prunelles gris acier, avant de se diriger vers la cuisine qui n'était éclairée. La surveillant du coin de l'oeil, Ercan constata avec satisfaction que l'objet qu'il avait créé pouvait fournir suffisamment de lumière pour éclairer une petite partie de la pièce sombre. Si il parvenait à créer la même chose, mais en plus grand... Xena laissa échapper une petite exclamation de surprise lorsque la foudre s'évanouit de l'intérieur de la sphère, la plongeant dans l'obscurité. Et l'Elémental poussa un soupir en entendant la jeune femme se cogner contre l'angle de la table de la cuisine. Non pas parce que la Réprouvée abîmait le mobilier – même sans elle, les Eren étaient assez compétents pour faire ça tout seuls – mais surtout parce que Xena venait de mettre le doigt sur le principal problème qu'il avait rencontré.

« Hé, c'est pas durable, ton truc... fit remarquer la Réprouvée en revenant avec la sphère vide dans la main.
- J'sais, grommela l'Elémental. »

Ce dernier laissa échapper un nouveau bâillement, tandis qu'il tentait de forcer son esprit à se remettre en marche malgré le sommeil qui l'assaillait. La Réprouvée posa la sphère en verre sur le plan de travail, et jeta un œil à tous les autres matériaux disposés en vrac sur la table. Circuits en métal, pierres, pinces, ciseaux... Visiblement, le jeune 'homme' avait déjà testé un certain nombre de possibilités et n'était pas arrivé à grand chose. Suivant le regard de la jeune femme, l'Elémental consentit pour une fois à expliquer quelque chose à la demoiselle.

« Il m'faudrait un moyen d'maintenir cette électricité là-dedans... Et c'est pas comme si j'pouvais moi-même le faire, j'vais pas passer ma vie à m'occuper d'l'éclairage public d'Utopia... J'ai cherché un moyen d'faire un circuit fermé pour renouveler sans cesse la magie circulante, mais j'crois que la seule chose qu'j'ai réussi à faire, c'est m'griller les neurones. »

La jeune femme aux cheveux bicolores adopta une mine songeuse, tandis que sa main se posait distraitement sur l'épaule de l'Elémental. Elle-même était loin de posséder les compétences nécessaires à la résolution de ce problème. Sans l'obstination de son frère, elle serait restée illettrée, alors les connaissances physico-magiques... Il ne fallait même pas y songer. Par réflexe, elle usa de son pouvoir d'insomnie sur le jeune 'homme', par l'intermédiaire de sa main posée sur son épaule, et celui-ci se redressa subitement, sentant le sommeil s'éloigner, chassé par la présence de la Réprouvée. C'était bien la première fois qu'il trouvait une certaine utilité au pouvoir de la jeune femme... Mais il s'abstint de lui faire remarquer.

« Mmmm, j'sais pas, finit-elle par avouer. Mais si t'y arrives pas tout seul, pourquoi tu d'mandes pas un peu d'aide ? Sans vouloir te vexer, il y a probablement des gens infiniment plus doués que toi en la matière en ce monde. »

Le jeune 'homme' se renfrogna. Demander de l'aide ne faisait pas franchement partie de ses habitudes. En tant qu'individualiste acharné, il s'efforçait de tout accomplir lui-même et de ne dépendre de personne. Certains s'étonnaient même de voir un tel sens de la liberté chez quelqu'un qui n'était pas un Orisha. Cependant, il devait admettre que pour cette fois-ci, il ne pourrait pas s'en sortir seul. Il était loin d'être un intellectuel. Il soupira puis se leva après avoir soufflé la flamme de la lampe qui lui servait de source lumineuse.

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Trouver des intellectuels et des Elémentals de Foudre à Aeden en fin de nuit n'était probablement pas la meilleure idée qu'il ait eue, mais toujours est-il qu'il entreprit de le faire, accompagnée par une Réprouvée capable de tirer de leur sommeil les plus réticents. L'Impératrice du Tout n'ayant pas donné de ligne de conduite vis-à-vis de la construction d'Utopia, les Elémentals demeuraient libres de faire ce qu'il l'entendaient à ce sujet. Et de manière générale, aucun n'était vraiment réticent à aider à la construction de la cité des Humains, la majeure partie des Elémentals ayant été Humains un jour. Peut-être n'avaient-ils pas eu une vie aussi longue qu'Ercan en tant qu'Humains, mais toujours est-il qu'il demeurait toujours chez certains d'entre eux un attachement similaire à celui du jeune Eren envers l'Humanité.

Heureusement pour lui, le jeune 'homme' aux cheveux argent avait laissé un assez bon souvenir dans les esprits de ceux qui avaient oeuvré à la reconstruction d'Aeden suite aux attentats dont la cité avait été victime. Ayant permis, en compagnie d'autres de ses semblables, de rétablir une partie de l'électricité du quartier endommagé, il avait pu apprendre à connaître quelques-uns de ceux chérissant la Foudre en leur sein. Et à présent, demander leur aide était bien plus aisé. D'autant plus qu'ils comptaient parmi eux certains intellectuels ayant permis l'élaboration ou la reconstruction du réseau électrique d'Aeden. Certes, tous ne prirent pas très bien d'être tirés de leur sommeil par une Réprouvée aux pouvoirs étranges et par un Elémental de Foudre un peu excentrique, mais passées quelques dissensions, le jeune 'homme' parvint tout de même à rassembler quelques personnes derrière son idée d'éclairage public. Ou plutôt, il parvint à convaincre le plus charismatique des Elémentals de Foudre – qui de toute façon avait eu l'intention d'aider à la construction d'Utopia – qui fut suivi par les autres. Parce bon, niveau relations sociales, ce n'était pas encore tout à fait ça pour Ercan – et ne parlons même pas de Xena.

Après moult débats scientifico-magiques plus ou moins compréhensibles, qui durèrent jusqu'au lever du jour grâce au pouvoir de la Réprouvée, les Elémentals de Foudre parvinrent à ce mettre d'accord sur une marche à suivre, en prenant comme idée de base celle qu'avait eue Ercan. Leur objectif, contrairement à d'autres, n'était pas d'ériger un quartier qui leur serait propre, mais de fournir un éclairage public à certaines parties de la ville qui n'en bénéficiaient toujours pas – donc principalement en dehors des quartiers érigés par les autres races que les Humains.

Ainsi, ils furent une quinzaine d'Elémentals de Foudre à disparaître des rues d'Aeden, sous la lueur du soleil levant, pour réapparaître sous les rayons implacables du soleil du désert. Et ils purent constater que la cité commençait à prendre forme. D'ores et déjà, les Ombres et les Orines avaient mis leurs talents à contribution et avaient érigé des quartiers de la cité des Humains semblant provenir tout droit de leurs propres cités. Avisant la souveraine des Humains, qui semblait coordonner les actions de chacun, celui qui avait pris la tête du groupe d'Elémentals de Foudre – autrement dit, celui qui était bien plus charismatique qu'Ercan – l'aborda, lui expliquant la contribution qu'ils souhaitaient apporter, et lui présentant quelques échantillons résultant de leur travail commun. Après un certain nombre de discussions, les Elémentals de Foudre avaient jugé qu'ils élaboreraient une partie de leur travail à Aeden avant de le téléporter à Utopia, tout en le complétant sur place afin de le rendre adéquat. Une fois l'accord de la souveraine des Humains obtenu, les Elémentals se mirent à la tâche, certains allant parcourir les rues qui avait déjà été construites afin d'en estimer les besoins en matière d'éclairage public, d'autres mettant en place les sphères en verre contenant de l'électricité magiquement renouvelée grâce à un circuit mêlant magie et alimentation par l'énergie solaire et d'autres encore travaillant à fabriquer de nouvelles sphères.

Bien évidemment, Xena partit joyeusement faire du repérage, faisant parfois même profiter de son insomnie aux ouvriers, tandis que Ercan demeura à l'écart afin d'élaborer les nouvelles sphères d'éclairage. Celles-ci, une fois achevées, étaient placées soit sur des socles de lévitation, soit sur des lampadaires, suivant l'esthétique du quartier, et leur intensité d'éclairage variait selon l'heure de la journée, d'après un algorithme de calcul auquel Ercan n'avait strictement rien pigé. De toute façon, ce qui comptait à ses yeux, c'était que ces choses-là éclairent, un point c'est tout.

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Sam 18 Mai 2013, 17:18

    Takias réfléchissait depuis un bon moment déjà sur le rôle important qu'elle avait dans tous ces récents évènements. Entre la guerre des Anges et des Déchus, l'appel des Maîtres du Temps, les dégâts d'Aeden, les bals donnés pour les Vampires et maintenant la construction d'une Cité pour les Humains, il était vrai que la jeune femme devait peser chacun de ses faits et gestes et prendre conscience des futures conséquence de ses paroles. Elle avait du mal à se décider, tiraillé entre deux parties qui ne lui laissait aucun répit. Que fallait-il qu'elle fasse? Qu'elle entretienne des relations déjà compliquées avec les humains en évitant soigneusement de répondre à la demande d'aide pour construire leur cité? Car après tout, les relations avec les humains n'étaient guère très avancées, les deux peuples étant plutôt antipathiques, les humains rejetant souvent les Elémentals de par leur différence et les Elémentals prenant un malin plaisir à user de magie pour se venger de ceux qui les ont rejetés. Mais Takias avait aussi entendu dire par Caelina, la Reine des Fées, que Violette était une des rares à avoir défendu la cause de la paix sur ces Terres avant de laisser se déchaîner sa fureur contre les autres chefs de races et finissant par dire qu'elle se fermerait complètement aux autres peuples. Cela n'avait rien fait pour apaiser les tensions, mais on ne pouvait pas dire qu'elle n'avait pas essayé et la jeune Impératrice du Tout était plus que bien placée pour connaître la colère qu'elle éprouvait très souvent, et même trop souvent pour des choses parfois futiles? Aurait-elle réagit pareillement à la Reine des Humains alors que les problème étaient d'une nature beaucoup plus importantes? Ce n'était pas impossible... Aussi la décision était difficile, devait-elle se déplacer oui ou non? La jeune femme s'affala sur son siège aux coussins rouges et se massa doucement les tempes. Violette avait tenu tête aux autres chefs de races et avait souhaité la paix avant toute chose... et puis la jeune Reine avait observé avec une attention non feinte les derniers faits et gestes des Humains: ils devenaient existants, pire, aussi dangereux que les autres races et la jeune femme ne pouvait plus écarter le pion d'un simple geste sous prétexte qu'ils ne servaient à rien et que leur inaction les rendait vulnérable. Maintenant qu'un chef les menait, ils étaient tout aussi importants que les Orishas ou les Déchus. La jeune femme se mordilla l'intérieur de sa joue, encore indécise quant à l'attitude à adopter. Elle posa son regard sur l'énorme feu qui brûlait dans la cheminée de roche volcanique de sa chambre et s'abîma dans sa contemplation pendant de longues minutes avant de soupirer: elle irait et emmènerait avec elle une poignée de Maître Elémental avec chacun leurs spécialités, qui pourraient ainsi contribuer à l'édification de la dite Cité des Humains. Elle passa une main sur son visage fatiguée et décida de partir dès le lendemain matin, pour le Désert. Relevant finalement la tête, elle jeta un regard vide sur le paysage magnifique d'Aeden, qui s'étendait sous sa fenêtre pour se rendre compte qu'il faisait déjà nuit. Elle soupira et laissa son fauteuil derrière elle pour faire appeler cinq maîtres Elémentals. Un spécialiste des roches et des terres, un maître de l'Electricité qui pourrait aider à éclairer la ville, un expert architecte, une jeune Maître très prometteuse de par sa capacité à créer de l'eau en grande quantité et enfin un grand spécialiste des plantations et de l'agriculture. Takias ne savait pas s'ils seraient tous utiles, mais dans le cas échéant, ils avaient tous des capacités qui feraient d'eux de bons travailleurs. Elle même comptait aider dans les domaines de la forge, elle savait qu'elle pourrait être d'une grande aide. Aussi c'est d'un coeur léger qu'elle se laissa choir dans son lit pour s'endormir sans mauvais rêve. Le lendemain risquait d'être chargé.

    Takias se leva de bonne heure, elle avait fait envoyé auparavant des messages aux maîtres concernés et tous étaient déjà fin prêts, attendant le signal du départ pour se rendre au Désert. Tous étaient aussi des dragonniers, Takias les avait choisi entre autres pour cette faculté qui ainsi permettrait d'arriver plus vite à la Cité mais les créatures pourraient aussi prêter main forte dans la construction.

    "Bien, on va pouvoir y aller! annonça-t-elle gaiement, il va falloir se protéger du sable que les battements des dragons créeront, je vous conseille donc de trouver un chèche et de bonnes lunettes de vol!"

    Mais cette précision était inutile car la jeune Reine avait devant elle, cinq Maîtres Elémentals et dragonniers aguerris qui avaient déjà tous leur bonnet de cuir surmontés de lunettes de vol et le cou bien caché sous de solides écharpes. La jeune femme eut un sourire en s'en rendant compte, elle lâcha:

    "Je ne vous ai pas sur-estimé en tout cas! Bref, je prendrais la tête de la troupe et nous partirons en formation pointe de flèche, nous verrons en vol si nous changeons!"

    Les quatre Elémentals acquiescèrent et ils prirent leur envol. Takias sur Kolio, six dragons poids lourds partirent d'Aeden. Ils arrivèrent en fin de matinée, après quelques heures de vol, et la jeune femme fit descendre Kolio à quelques centaines de mètre de la muraille de la Cité. Les autres la suivirent bientôt. Le petit groupe se présenta donc aux portes de la ville et fut accueillis avec effusion. Ils allaient pouvoir se mettre au travail!


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Dim 19 Mai 2013, 23:04

« Y à un problème avec ton chariot. » « Quoi, qu’est-ce qu’il a mon chariot ? » « Bah … tu brasse du sable là. » L’homme se mit à s’énervé en regardant derrière son chameau qui faisait su surplace de puis quelque instant et que Neros s’amuser e regarder. Parfois il y avait des gens qui n’étaient pas bien doué. Lui en ce gêné pas pour en rire. Le jeune humain parti, laissant là l’homme qui commencé à avoir cette veine sur le front, manquant presque d’éclaté, ça faisait un peu peur. Depuis le matin, en réalité depuis qu’il c’était lever, Neros passait son temps à embêter les autres, comme un gamin stupide, il n’avait rien d’autre à faire que ce foutre royalement des autres. Plusieurs personne s’en était pris à lui en lui jetant à la figure qu’il était tout de même question de construire une cité pour son peuple, mais très honnêtement, pour ce qu’il en avait à faire des gens de sa races. De plus pourquoi travailler quand les autres le faisait pour lui ? Très sincèrement il n’aller pas lever le doit pour porter un sac de ciment alors qu’un magicien pouvait le faire pour lui simplement en claquant des doigts. Les voyageurs aidée la construction, et lui-même ne savait pas si il était là en temps qu’humain ou de voyageur. Ce fut lors ce que la chariot de l’autre imbécile fini par cédé sous le poids de son chargement qu’il finit par éclaté de rire, tout seul, mais ça ne le déranger pas plus que cela. Ce qui fut moins amusant ce fut le voyageur qui arriva près de lui furieux pour lui donner un violant coup de poings dans l’œil. Neros tomba lourdement dans le sable, les yeux écarquiller, n’en revenant pas, la douleur envahissant son visage. L’homme repartit visiblement soulager. Le rouquin, toucha son œil commencent a gonflé, un peu de sang coulant sur sa joue. Ce redressant vivement il était prêt à ce jeté sur cette idiot, pour ce vanger. C’était une histoire stupide de fierté. Simplement, quand il courut vers son adversaire, quelque chose d’invisible lui fit un croche pied et il fit une chute magistral. Le sable lui griffa le visage, et fut douloureux a la réception. Ce redressant en grimacent sous la douleur il vit apparaitre devant lui Lucy et son sourire adorable, mais dans ses yeux, a cette instant Neros était persuader avoir perçu quelque chose de mauvais. « Mon chérie, tu t’es fait mal ? » Question rhétorique et Neros ce renfrogna semblant comprendre la douce leçon de sa grand-mère. Il fallait qu’il arrête ses enfantillages où elle finirait par réellement le punir. Les anges étaient des êtres purs et d’une infinie compassion, mais il n’était pas bête pour autant et Lucy savait très bien comment faire pour faire en sorte que son petit-fils devienne obéissant. En vivant avec elle, Neros finissait par comprendre pourquoi son père était comme il était. Si il était aussi docile face à cette petite femme c’était par ce qu’il savait que derrière son visage et ses ailes d’ange il y avait une chose qu’il ne valait mieux pas réveiller. Sans finir dans les ténèbres, Lucy savait gouverner son monde avec un sourire éblouissant et une tendresse extrême qui donnait un ton terrifiant à ses châtiment, ou plutôt correction pour le coup. Attendant quelque secondes, qui ce transformèrent en minutes, le rouquin fini par dévisager l’ange. « Tu ne me soigne pas ? » Son incompréhension était total, sa grand-mère était non seulement toujours au petit soin avec lui mais elle était sur tout son ange gardien et se devait de le protéger, hors là il était couvert de blessures, minimes, mais c’était douloureux. Lucy lui offrit un sourire contrit. « Pourquoi le ferait-je ? » cette fois Neros se leva complétement perdu. « Par ce que je te le demande ? » ce défendit-il. « Tu n’en a pas besoin voyons. » « Pardon ? » L’ange ce détourna et partit, mais c’était sans compté sur l’humain qui la suivit de près voulant des explications. Son visage le bruler, elle pouvait au moins soulager son petit-fils ! « Tu as l’air de te porter très bien. » « Je suis défiguré ! » Neros était presque scandalisé. Il savait qu’il n’avait pas était gentil, avec personne aujourd’hui, mais il avait au moins le droit à des soins pour ça. Il n’avait tout de même pas mérité de ce faire frapper, ou de tombé, bien qu’il savait que ceux-ci était son œuvre. Lucy fini par ce retourné vers lui, le stoppant brusquement dans sa route. « Tu à raison, mais cela t’empêchera d’aller jouer les beau et jeune étalons aux près des femmes qui travaille, et ça te calmera. » Il fait en rire sous le choc. « Alors tu me puni ? » « Parfaitement. » C’était aussi simple que ça. L’ange prit son envole, d’autre gens avait besoin d’elle. Aujourd’hui elle n’était pas là que pour son petit-fils, si elle pouvait aider d’autre gens, elle en était ravie, et de toute évidence Neros était bien trop absorbé par sa petite personne et ses jeux pour avoir besoin d’elle.

Le rouquin ce mit à rager dans son coin, tapant une gourde qui s’ouvrit puis ce vida. Il ne fallut pas une seconde pour qu’une femme lèves le nez vers lui. « Non mais ça vas pas non ?! » Il ne répondit pas, passant son chemin. Il s‘en foutait, elle n’avait cas faire plus attention à ses affaires. Seulement sur le chemin il sentit un coup à l’arrière du crâne. C’était violant et cela lui fit sacrément mal. Ce retournant en ce massant la tête, il vit la gourde à présent vide par terre, et à quelque mètre la femme lui crier dessus, apparemment très remonté. « Complétement folle. » sifflât-il, ramassent la gourde il la renvoya sur la femme, mais la rata de peu. Il réalisa a cette instant que cette femme visé particulièrement bien, mais n’eut pas le temps d’y penser plus que ce qui sembla être son époux lui courait déjà après avec un gourdin a la main, et déjà amocher, le rouquin ne voulait pas finir plus balafré qu’il ne l’était. Une fois sur qu’il avait semé ses assaillant, Neros s’arrêta pour reprendre son souffle. Ce redressant il regarda autour de lui. Il avait fini par rentré dans la cité. En pleine construction elle ne ressembler pas encore à grand chose, mais c’était de vrais grand travaux. Impressionnant, il se sentait soudain tout petit face au bâtiment qui ce monté et tous ces êtres qui, qu’importe leur nature, travailler ensemble pour ériger cette nouvelle capital. Déstabiliser, Neros du vivement s’écarter du milieu de la rue à peine pavé pour laisser passer un chargement de pierres tailler. L’ancien réprouvé leva alors les yeux vers ces êtres volants qui aidé à la construction avec le sourire, et la foi, deux chose qu’il ne concevait pas pour ce genre de situation. A cette instant le rouquin ce sentait tout petit, et misérable. Partout où ses yeux ce posé les gens travaillaient s’entraider et donner tout ce qu’il pouvait, du peut, au plus grand, il semblait que ce n’était pas le résultat qui compter mais bien de donner tout ce qu’ils pouvaient pour, à la fin ce qui arrivait était toujours mieux que ce que l’on avait pu espérer. « Tu commences à comprendre. » Neros sur sauta manquant d’avoir une crise cardiaque quand il se retourna sur Lucy. Ce tenant le cœur sous le choc, il eut réellement l’impression qu’il c’était arrêter le temps d’une seconde. « Tu veux me tuer ? » Elle rit en se cachant la bouche de ses délicats doigts l’air gêné, puis lui tapa gentiment le bras. « Idiot. » Il lui rendit son sourire. Oui dans un sens il commencer à comprendre ce qu’elle avait voulu qu’il voie. Tout était là devant lui. Un peuple ce soulever, ce rassembler et d’un même cœur livré son propre combat contre une existence jusque-là sans espoir. Les autres races venaient a leurs secours eux même qui il y a quelques années encore étaient leur bourreaux. Cela devait ressembler a ça l’espoir. En son ventre, au plus profond de ses entrailles, Neros ressentait cette étrange sentiment le transporté. De l’émoi, de la fierté, il avait l’impression qu’il pouvait tout faire, qu’il était invincible entouré de tant de force. Neros était comme un gamin, par tout où ses yeux ce posé, son regard s’illuminer. La magie, la vraie, venait de là. Il en était persuader et comprenait ce que Marxus avait voulu lui dire à leur première rencontre. La magie venait du cœur des hommes et de leurs liens, de ce qu’ils sont, de ce qu’ils s’en font. Le rouquin était transporté par ce souffle d’énergie qu’il respiré au centre de cette incroyable chantier. « Pourquoi restes-tu là ? » Il regarda Lucy interloqué, ne sachant quoi répondre. Elle lui sourit doucement, puis le poussa vers un bâtiment en pleine construction. « Maintenant que tu sais, tu n’as plu à l’ignoré. » Neros lui sourit de toute ses dents, puis la faisant ‘arrêter, il déposa un léger baisé sur sa joue, pour la remercier de sa patience. Seulement quand il partit elle le retint avec tendresse, puis passa sa main sur son visage pour lui soigner ces blessures qu’elle avait refusé de guérir un peu plus tôt. A présent il était pardonné. « Mais n’oublie pas que je te surveille. » lui rappelât-elle un air faussement dur sur le visage. Neros lui fit un clin d’œil complice puis ce mit presque à courir pour aller demander si il pouvait aider pour monter les échafaudages. Etant plutôt fort, habille de ses mains, mais sur tout agile, on le fit tout de suite monté sur les planches a de forte hauteur. N’ayant pas peur du vide, le rouquin ne se soucier par réellement du danger. Pourtant on le força a s’entouré la taille d’une corde solide pour le cas où il pouvait glisser et tombé. De là-haut il pouvait ce briser les os. Avec son marteau et ses clous, Neros ne se laisser pas avoir par le vertige, au contraire a certain moment il lever les yeux vers l’horizon qui s’offrait a lui. Tous ces bâtiments qui prenait forme, des quartiers entier perdu au milieu du désert, et tout ce gens travaillants ensemble. Cette perspective lui donner le sourire, ça le rendait heureux d’être là, de participé. Il ne faisait pas grand-chose et pourtant il était là à planter clou après clou pour s’assurer que l’échafaudage tiendrait pour que les lourdes pierres soient déplacées. En réalité ils étaient en train de former une sorte de grue, mais le manque de matériaux les obliger à être inventifs. Le rouquin ne se plaignait pas, la difficulté rajouté du plaisir, le challenge, le défis, construire cette cité ici en était un, il fallait faire avec et ils s’en sortaient tous plutôt bien. Neros trouvait cela motivant, c’était un but qui lui plaisait en fin de compte.

Cela dura plusieurs heures, plusieurs heures difficile et rude pour le jeune homme fatiguer de travailler sur ses poutres. Ses mains le faisait souffrir et était devenu rugueuse à force de travailler le bois et de taper avec son marteau. Il avait du hissé plusieurs cordes qui lui avait brulé les paumes, mais il ne se plaignait pas, tous les autres étaient dans le même état que lui et il n’était pas le plus à plaindre. Les piliers du bâtiment étaient montés. Il ne savait même pas ce que cela aller être, il ne poser pas la question suivant les ordres qu’on lui donner, simplement heureux de participé, de donner sa contribution à cette construction historique. C’était la seconde fois qu’il faisait cela, la première il se souvenait avoir aidé à construire Bouton d’or et il en avait retiré une si grande fierté qu’encore aujourd’hui il pouvait dire, le cœur gonflé par ce souvenir. La première fois qu’il avait travaillé avec son père, qu’il avait était avec lui. Il c’était sentit si heureux. Où était le roi des réprouvés d’ailleurs ? Il faisait sa vie, dans cette famille tout paraissait disloqué, et Neros ni pensa pas bien longtemps, concentrer sur ce qu’il faisait. « Tu es près gamin ? » Il acquiesça, accrochant vivement les cordes, puis attrapant celle qui devait soutenir les planches de la pierre qu’ils devaient monter. « A trois ! Un. Deux. » Le rouquin serrant vivement la corde à lui en siller les doigts, coupants a circulation du sang. « Trois ! » il tira avec toute sa force sur la corde, ses camardes en faisait de même, en bas sur le sol, les autres sur les poutres, l’un des plus haut. Il avait en face de lui un homme, d’un certain âge. Il l’avait fait rire avec sa femme venu l’enguelé d’en bas lui jurant que si il ne descendait pas il aller avoir des problèmes, et Victor avait ri en se tournant vers lui en disant simplement « Ça donne envie hein ? » Il avait éclaté de rire. Rester percher loin de sa femme ou affronté sa colère, il avait vite choisi et était resté avec le rouquin ravis de l’avoir avec lui. Le travail avait l’air d’un jeu quand on avait quelqu’un. A cet instant pourtant, parler semblait impossible. Neros tirait fort sur la corde, avancent ses mains des qu’il pouvait pour réduire l’espace. Petit à petit la pierre monta, l’ascenseur fit effet, si bien qu’au bout de quelque minute d’effort elle passa au-dessus de leur tête pour aller au prochain étage. Elle était là pour supporter le plafond qu’ils devraient poser une fois tous les piliers fini d’être placer. Regardant n haut, l’ascenseur monter à la force de leurs bras. Neros crue enfin leur fardeaux abréger, lors ce que quelque chose d’étrange arriva.

Etrange ou simplement anormal. Une corde lâcha brusquement sous le poids et avec le frottement, l’un des hommes au-dessus ne l’avait pas changé après plusieurs chargement, et la corde très abimer avait céder sous le poids. Tout alla très vite. Les cris de terreur fusèrent, la panique prenant chaque personne sur l’échafaudage et les gens au sol. « Lâche ! Lâche la corde Neros ! » Au début, le rouquin eut un manque de réaction qui le fit fixer le bloc de roche qui explosa le bois au-dessus de lui, faisant une spectaculaire chute. Il entendait dans un ton lourd les cris de Victor qui lui disait de s’écarté, mais en regardant la roche, très vite il comprit qu’il n’était pas en danger, Victor lui si. Neros ne réfléchit pas à ce qu’il faisait. Prenant appuis, il se jeta vers le vieille homme, ce servant de la corde qu’il tenait toujours comme une liane pour passer le troue qui les séparé. Poussant brusquement l’homme, il le fit partir en arrière, mais à la suite de ça le bloc s’effondra sur lui. Entrainer vers le sol par la lourde roche, l’effondrement fut spectaculaire, et au milieu des décombre et de la poussière, le corps de Neros briser par le bloc. L’effondrement avait fait plusieurs blessés et tous les gens autour du quartier furent alertés par cet accident, par les cris et surtout celui de Lucy qui vola en un éclair vers les décombre. Retirant les débris de bois qui était tombé sur lui avec d’autre personne, elle finit par s’agenouiller près de lui. Il y avait tellement de sang, sa tête lui tourné, les larmes embuant son regard alors que tout son être tremblé de révolte. Lui attrapant la tête, elle chercha une respiration, uns emblant de vie, mais la moitié de son corps était écraser, si il était en vie la douleur avait dû le faire sombre dans une profonde inconscience. Lui ouvrant les yeux, le souffle de Lucy fini de ce couper alors que son cœur ce briser lors ce qu’elle vit dans ce regard vers la lumière de vie s’éteindre. « NOOOOON ! » L’ange s’effondra sur son petit-fils pleurant toute les larmes de son corps, et dans un moment d’égarement, voire de folie elle chercha a le soigner, mais tout était belle et bien fini. Tout c’était passer si vite, elle n’avait pas vu le bloc ce défaire, elle parler simplement avec une femme. Quand elle avait entendu les cris, puis les grands bruit d’effondrement et Neros ce jeté sur cet homme pour le sauver. Il avait donné sa vie pour sauver celle d’un autre, c’était l’acte le plus noble qui soi et si il avait était là il s’en serrait vanter sans attendre, mais elle n’entendrait plu jamais cette voix moqueuse, ce regard hautain, cette air arrogant. Pourtant Lucy ne pouvait pas y croire, on lui avait confié son petit-fils, c’était à elle d’en prendre soin et elle l’avait laissé faire n’importe quoi. Cet être si égoïste était mort en sauvant quelqu’un. « Stupide ! » Mais elle était si fière de lui, fière et déchiré. On dû lui arracher Neros des bras pour l’emmener loin de l’affreuse image d’horreur que le corps de l’humain donner, ses os briser, son sang ayant giclé un peu partout sur le coup. Avait-il souffert ? Certainement, affreusement. Elle ne voulait pas l’imaginer. Paralysé par l’horreur, le chagrin, elle resta a pleuré dans les bras d’une femme rester sous le choc elle aussi, mais ne pouvant pas laisser l’ange dans cette état. Autour de Neros ce fut un profond silence qui renia, chacun encore secoué par ce qui était arrivé, le cœur soulever par cette mort. Ici serrait donc le lieux de cette affreuse mort, le souvenir persisterait, de cette scènes terrible et de cette vie enlever. On retira le bloc, puis on ramassa le corps pour l’emmener dans un endroit plus approprié. La rumeur circula très vite. La cité connaissait son premier mort. Il avait sacrifié sa vie pour cette ville, une ville où il n’aurait jamais vécu. Les ombres étaient venues le chercher, il ne rester ici plu qu’un corps vide de ce qu’il avait était.

Comme un léger cortège suivait le corps, respectant son sacrifice et partagent la douleur de l’ange qui était sa grand-mère et n’arriver même plu à marcher seul en suivant le corps. Comment allait-elle le dire à son père ? Ca le déchirerait. Elle savait plus que quiconque qu’il n’y avait rien de pire pour un parant que perdre son enfant. La nature n’était pas faite pour ça, ce n’était pas dans l’ordre des choses. Lors ce qu’un enfant était retiré à sa mère ou s‘on père, c’était un fragment de son cœur et de son âmes qui lui était enlevé avec lui. Un vide qui ne pourrait plus jamais être remplit. Une fissure éternelle. Cette ville serrait a jamais pour elle le lieu d’une terrible perte. Cette cité était à peine construite qu’elle était déjà dans le cœur de Lucy un lieu où elle ne pourrait plus jamais remettre les pieds sans ce souvenir de cette scène, sans ce rappelait que c’était ici qu’elle avait perdu Neros. Le garçon le plus insupportable et adorable qu’elle n’ait jamais croisé, tout simplement son petit. Elle savait pertinemment qu’il n’était pas réellement le fils du sien, mais qu’importe il portait son sang et elle c’était tant attaché à lui. Elle aurait voulu lui donner tout ce qu’elle n’avait pas pu donner à son père. Il aurait tellement mérité une belle vie longue. Assise dans la tente où il y avait était placer, son corps inerte sur une simple table, elle ne pouvait s‘empêcher de pleuré. Lors ce que les larmes cessèrent de tombé, Lucy eut la force de ce lever puis de s’approcher du corps briser de Neros. Les infirmières avaient était gentilles et l’avait nettoyé retirant tout le sang qui le couvrait. A présent il avait cet air paisible que prenaient les morts et qui lui tordis la gorge, lui serrant le cœur. Caressant tendrement sa joue, il avait presque l’air de dormir, maison petit ne ce réveillerait pas cette fois, et il ne râlerait plu sur le torticolis qu’il ce serrait fait en dormant dans n’importe quel position. C’était fini. L’ange ce pencha, posant ses lèvres tremblante sur le front glacer de son petit-fils. Une larme coula de sa joue, silencieuse, venant tomber sur celle de Neros. Elle lui essuya, fébrile. S’éloignant, elle sortit de la tente, voulant respirer un peu, retrouvé ses esprits. Elle devait prévenir son père. Elle en aurait bien fait de même de sa mère, mais elle ne la connaissait pas et pensait que son fils le ferait et que cela serait bien mieux. Une mère devait avoir besoin de quelqu’un pour survivre à une telle nouvelle. Prenant son courage, elle alla chercher de quoi écrire, puis puisant une force qu’elle avait oublié être la sienne, elle se mit à gratter le papier, résistant a l’envie de s’effondré en larme à nouveau.
« Mon fils ;
Je n’aurais jamais cru que cela arriverait un jour, que je sois celle qui t’annoncerait cela. Ma main tremble et mon cœur c’est briser, pourtant je ne voudrai pas que tu l’apprennes autrement. Neros est venue à Utopia aidé les humains à la construction de leur cité. Il y a eu un accident. »
Elle dû s’arrêter quelque seconde pour reprendre contenance et arriver à écrire à nouveau correctement. « L’échafaudage où il se trouvait c’est effondré et il a était écraser par les débris. Shizuo, mon fils, ton garçon était un brave petit. Il s’est fait écraser en sauvant un homme. Sa mort n’a pas état veine et je pense qu’il savait qu’il aller mourir en faisant cela. Il est mort, Shizuo. Je suis si profondément désolé. Neros nous as quitté. Son corps a était en partit sorti des décombre, je suppose que tu voudras l’enterré sur tes terres. Je ne le quitterais pas en t’attendant.. » Elle signa, n’ayant plu la force d’écrire quoi que ce soit, puis fit envoyé la lettre avant de retourné dans la tente, s’enfermant dans son deuil qui lui arraché le cœur.

hj SPOILER ! Ne pas lire si vous voulez le suspense ! :
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Lun 20 Mai 2013, 01:00

Je n'avais pas grand chose à voir avec les Humains. Après tout, je ne m'étais pas particulièrement lié d'amitié avec l'un d'entre eux, pas plus que je ne me sentais redevable envers ce peuple – de toute façon, je n'aimais pas me sentir redevable envers qui que ce soit, à part les défunts. Et pourtant, en ayant eu vent de l'appel de leur souveraine, je n'avais pu demeurer d'une indifférence totale. Je sais, bon nombre de mes demi-frères se seraient moqués d'une telle sensibilité alors que l'on nous avait éduqués à n'agir que dans les intérêts de la famille ou de ses propres intérêts. Aider devait se faire dans le cadre d'une réflexion poussée, en prenant en compte chaque facteur influençant, et chaque conséquence de ses actes. Mais cette méthode de pensée était une méthode que j'avais voulu oublier. Et, à défaut de pouvoir la mettre totalement de côté, j'avais tout de même pu en faire quelque chose d'un peu moins sordide, et d'un peu plus altruiste. Oui, car quelque part, je trouvais certains de nos enseignements sordides. Mais bon, je ne vais pas non plus me lancer dans une grande critique de l'éducation Taiji, parce que quand même, faut pas cracher dans la soupe. Mais quoi qu'il en soit, en entendant l'appel de la souveraine des Humains, j'avais pu réfléchir à ses raisons, et un peu aux conséquences d'un acte altruiste envers son peuple.

Faire appel aux autres peuples afin d'aider à la construction de la Cité était certes un moyen de montrer le désir de paix de la reine des Humains, mais c'était également quelque chose d'un peu plus subtil. Malgré moi, je n'avais pu m'empêcher de songer au fait qu'une cité multiculturelle comme voulait l'être Utopia était en soi un très bon moyen de se défendre politiquement contre ses adversaires. Quel chef de race oserait lever la main sur une Cité à laquelle il avait contribué à construire, et au sein de laquelle pouvaient vivre un certain nombre de leurs sujets ? Quand bien même la souveraine des Humains souhaitait surtout la paix, les papillons et les arcs-en-ciel, je ne doutais pas un moment qu'elle eut songé à ce genre de conséquences. Qui, en soi, m'importaient peu. Je n'avais personnellement pas pour projet de m'en prendre aux Humains comme aux futurs habitants d'Utopia, et contribuer à la construction de la cité n'était au final qu'un moyen pour moi d'obéir un peu plus à mes instincts de bonne poire, présents par nature chez moi. Des fois, mieux valait ne pas trop se poser de questions et faire ce qu'on avait envie de faire. Et ça tombait bien, puisque j'avais envie de faire des choses qui soient profitables aux autres.

Il fut donc plutôt naturel que je me joignis à un groupe composé de membres de plusieurs races ayant pour objectif d'aider à la construction de la cité des Humains. Et quand bien même je me trouvais à Avalon au moment où j'eus vent de l'appel de la reine, le groupe que je joignis était en majorité constitué d'Humains, n'ayant visiblement qu'une envie : arrêter de vivre reclus dans leur coin et se réunir au sein du refuge que leur procurait leur souveraine. Cela était plus que compréhensible pour un peuple qui avait été persécuté des décennies durant à cause de leur incapacité à manipuler la magie, contrairement à tous les autres peuples des terres du Yin et du Yang. Un sentiment de sécurité, l'envie d'avoir un foyer... La souveraine n'avait fait que répondre aux besoins les plus fondamentaux d'un peuple éparpillés aux quatre coins du monde. Peut-être était-ce aussi pour cela que j'avais eu l'envie de venir en aide à ce peuple, parce qu'il m'arrivait également de ressentir ce genre de chose. A l'heure qu'il est, je ne sais guère si je peux encore considérer le Manoir Taiji comme mon foyer.

Nous étions un peu moins d'une trentaine à nous préparer à voyager à travers le désert du continent naturel afin d'atteindre l'emplacement où s'élèverait dans plusieurs semaines la cité des Humains, Utopia. En réalité, nous n'étions qu'un tiers à connaître les difficultés du voyage, si bien que, en tant que personne passant sa vie à voyager, je me retrouvai bien vite comme l'un des référents du groupe, chargés de préparer au mieux la traversée du désert. Et ce bénévolement – faut pas pousser mémé dans les orties, hein, nos Humains sont bien assez pauvres comme ça. Nous consacrâmes trois jours à la préparation de la caravane, qui avait à la fois comme objectif d'amener de la main-d’œuvre, mais également des matériaux divers et variés nécessaire à l'édification de certaines structures. Mais ce n'était pas pour me déplaire totalement, car mes précédentes excursions en solitaire dans le désert m'avaient appris ce qu'il en coûtait de s'aventurer seul dans un tel environnement. Lorsque le convoi fut enfin prêt, nous quittâmes la ville d'Avalon, sans rencontrer de problèmes majeurs. La cité des déchus étant la ville la plus proche du désert, il n'était probablement pas exceptionnel pour ses habitants de voir partir un groupe comme le nôtre en direction du désert et de la future cité des Humains.

Il nous fallut douze jours pour parvenir au site de construction. Une trentaine de gens plus des caravanes, ce n'est pas ce qui voyage le plus rapidement dans un désert... D'autant plus que notre convoi comptait des gens non habitués au voyage, ce qui nous valu quelques incidents, toutefois mineurs. Il n'y eut aucun mort à déplorer, seulement quelques membres de l'expédition ayant attrapé une maladie que les médecins du groupe – dont moi – parvinrent à guérir sans trop de difficultés. Ainsi, lorsque nous parvînmes au site de construction d'Utopia, les fondations avaient d'ores et déjà été posées, et certains peuples étrangers avaient également commencé à construire leurs quartiers, promettant à la cité son aspect multiculturel. Ceux qui avaient pour intention de s'établir dans la Cité et qui ne possédaient pas les compétences requises pour participer à la construction de la ville – autrement dit, surtout des enfants et des personnes âgées – montèrent un camp provisoire, tandis que nous autres allâmes nous enquérir de l'état d'avancement de la Cité.

La souveraine des Humains nous accueillit agréablement, avec une certaine proximité que je préférais à l'attitude pédante d'autres hauts dignitaires, toutes races confondues. Après une rapide concertation, nous nous séparèrent en plusieurs groupes, certains allant aider à la construction de maisons, de bâtiments administratifs, de commerces, d'autres allant aider à la mise en place de l'éclairage public, d'autres mettant leur grain de sel dans l'embellissement de la ville... Je me retrouvai pour ma part dans un groupe constitué de médecins et d'ouvriers afin d'oeuvrer à la construction de l'hôpital de la cité. Peut-être ne serait-ce pas le seul, mais pour le moment, personne ne s'était lancé dans ce genre de projet. Un architecte nous exposa soigneusement ses plans, expliqua en détail la manière de procéder, puis, petit à petit, les murs de la bâtisse s'élevèrent grâce à nos efforts conjugués.

Tandis que certains des médecins étaient allés recruter des ouvriers afin d'aider à la progression du chantier, j'aidai moi-même au déplacement de certains composants lourds, grâce à mes dons de télékinésie. Je savais qu'à un certain stade d'avancement de la cité, les pouvoirs des êtres non humains seraient bloqués, mais pour le moment, ce n'était pas encore le cas, et j'en profitais donc. D'autant plus que nous autres médecins avions pour projet de rendre l'hôpital un peu spécial, en donnant quelques propriétés magiques à certaines chambres ou structures afin d'aider à la prise en charge des patients. Selon les plans de l'architecte, la structure devait comporter un bâtiment central et deux ailes, et serait haute de deux étages. Un vaste projet donc. Et lorsque la première aile prit forme, et que les chambres de ce côté là commencèrent à avoir une tronche de chambre, je rejoignis le groupe de ceux chargés de conférer des propriétés magiques à certaines parties du bâtiment. Ce qui faisait à peu près une dizaine de personnes pour le moment, mais je me doutais que ce nombre là était loin d'être définitif, et que nous serions rejoints plus tard par d'autres de nos collègues.

Il n'était pas rare que les médecins féeriques utilisent leur pouvoir d'enfermement onirique afin d'alléger les souffrances des patients, ou de permettre leur anesthésie. Moi-même, je faisais partie des médecins procédant ainsi lorsque les choses devenaient délicates, ou lorsque j'avais affaire à des patients particuliers – comme les enfants ou les personnes âgées. Seulement, avec le blocage des pouvoirs magiques au sein de la Cité des Humains, il serait impossible d'utiliser tels quels nos pouvoirs afin de soulager nos patients. Aussi, pour contourner le problème, nous avions décidé d'enchanter certaines chambres et certains blocs opératoires au préalable, et de maintenir l'enchantement, comme étaient maintenues d'autres objets enchantés dans Utopia malgré les restrictions magiques que la cité allait subir. J'ignorais exactement quels mécanismes magiques se cachaient derrière une telle durabilité de la magie, mais après tout, ce n'était pas vraiment mon travail. Le mien était de soigner, et de prêter mon pouvoir afin d'enchanter certaines parties de l'hôpital.

D'autres Fées s'étaient également jointes à la construction de la cité et de l'hôpital, malgré l'absence de conduite à tenir de la part de notre Reine Caelina – nous étions toutefois partis du principe qu'elle ne refuserait pas que nous venions en aide à autrui. Ainsi, notre travail en fut facilité, grâce au nombre et à la maîtrise magique de certaines d'entre nous. Nous prêtèrent également main-forte les membres des autres races possédant des pouvoirs de contrôle du rêve. Et pendant que nous commencions à enchanter les parties déjà construites de l'hôpital, les ouvriers poursuivaient le chantier, afin que l'édifice soit complet – ce qui ne prendrait pas qu'une journée, pour sûr. Et étant donné que nous formions une certaine concentration de médecins et de soignants autour de ce futur hôpital, il ne fut guère étonnant qu'il nous parvenait de temps à autre des rapports d'accidents, généralement mineurs. Généralement.

Nous avions fini d'enchanter une chambre conçue pour accueillir les patients les plus mal en point, qui avaient besoin d'anesthésie forte, lorsque que survint un fracas brutal. J'étais moi-même assis sur un bloc de pierre attendant d'être utilisé, m'étant octroyé une seconde de pause dans mon travail. Nous échangeâmes rapidement un regard. Le fracas, suivi de cris de panique et de douleur ne pouvait avoir qu'une origine. Et ceux d'entre nous qui étaient empathes l'avaient encore mieux perçu que tous les autres. Sans attendre, je m'élançai dans les airs, mes ailes battant frénétiquement et me portant vers le lieu de l'accident, qui n'était pas si loin que cela de notre propre chantier.

Au milieu des débris, là où semblait avoir chuté un bloc de pierre, une Ange tenait dans ses bras un homme. Alors que certains de mes confrères s'affairaient vers les blessés, je m'approchai de cette dame et de cet homme de forte carrure, dont la moitié du corps avait été broyée. Les os brisés. Le sang. Tout ceci m'était familier. Pourtant, je me figeai, alors que mon regard acier se posait sur le visage de cet homme que la vie venait de quitter. Ce visage aussi m'était connu. Cela semblait faire une éternité que je n'avais posé mon regard sur ce dernier, qui avait quelque peu changé. Sans qu'il ne soit pour autant méconnaissable.

« Neros... ? fis-je d'une voix blanche. »

Non. C'était impossible. Et pourtant, c'était bel et bien lui. De tous mes demi-frères, certains avaient plus marqué mon esprit que d'autres, notamment en suscitant parfois l'admiration. Neros faisait partie de ceux-là. De ceux qui défiaient impunément le nom Taiji lui-même en refusant d'une manière ou d'une autre de se plier à l'éducation stricte qui nous était prodiguée. Neros, ce jeune homme nonchalant, doué et impulsif, dont les flèches faisaient remarquablement mouche. Neros, ce jeune homme qui baignait à présent dans son sang, les os brisés, la lueur de la vie ayant quitté ses prunelles émeraude. Une main se posa doucement sur mon épaule, mais mon regard demeura rivé sur celui de mon demi-frère, inerte.

« Tu le connais... fit la voix douce de l'une de mes consoeurs. »

Je ne répondis pas à la question, qui était plus rhétorique qu'autre chose. Il suffisait de voir l'état de choc dans lequel je me trouvais pour le deviner. Quand bien même la main de la jeune femme qui avait été à mes côtés pendant la construction de l'hôpital s'était posée avec douceur, ce fut avec une certaine fermeté qu'elle m'entraîna à l'écart de la scène, alors que l'on arrachait le corps de mon demi-frère des bras de l'Ange. Ses pas conduisirent les miens jusqu'au chantier de l'hôpital, où elle me força à m'asseoir en silence.

« Je... commençai-je, m'apprêtant à m'excuser. »

La jeune femme m'interrompit en posant doucement son index sur mes lèvres, avec un sourire compatissant, teinté de tristesse. Elle se redressa et partit rejoindre les autres ouvriers du chantier, tandis que je soupirai, laissant tomber ma tête entre mes jambes.

Ce n'était vraiment pas ce à quoi je m'étais attendu.

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Ven 30 Aoû 2013, 02:40

Kyo étant perpétuellement entrain de se demander si Alfred, son ''petit'' frère adoptif, avait vraiment sa place dans sa vie mouvementée. La preuve en était que le génie lui avait suggéré d'avoir enfin son petit chez soi mais que ce soit quand même une belle maison. L'idée était plutôt attirante même si cela ne l'empêcherai pour autant pas d'avoir sa vie mouvementée de paladin noir. Dans l'espoir d'avoir une solution, l'Alfar décida qu'ils rendraient visite à Nintai, son maître d'armes.

Ce dernier appréciait quasiment toujours d'avoir de la visite, sauf bien sur quand il sculptait. Dans ces moments-là, rien ni personne n'avait le droit de le déranger sous peine de recevoir le pire des châtiments. Kyo avait réussi à s'en sortir avec simplement des coups de pieds au derrière. Mais tous ne furent pas si chanceux.

Arrivé à Drosera, Nintai les reçut après avoir pris congé d'avec un marchand. Il demanda bien entendu à son ancien élève de lui raconter les événements qui avait marqué sa vie ces derniers temps et surtout concernant les deux nouveaux compagnons qui l'accompagnaient. Il parlait bien sur d'Alfred et de Kyoto. Il raconta donc d'abord comment il avait réussi à développer un clone de combat auprès d'une sorcière, ce qui émerveilla le maître d'armes puisqu'il en avait tant entendu parler sans jamais en voir. Puis se mit à raconter son combat face à un groupe de bandits qui parmi leur ''butin'' se trouvait Alfred séquestrait depuis des années. Ce dernier fut bien entendu comblé de rencontrer une personne cher au cœur de son grand frère.

Kyo exposa donc aussi le problème qui le turlupinait concernant le génie. Nintai lui répondit simplement qu'il trouverait la solution un jour et que l'idée de sa propre demeure ne serait pas une mauvaise idée même s'il savait que vu le passé de son élève, elle se trouverait en dehors du territoire alfar. Le vieil alfar changea ensuite le sujet de la conversation pour demander un service à son protégé. Il avait appris que les humains se mettaient enfin à se construire leur propre cité et il souhaitait leur donner un coup de main mais sans y aller lui-même. C'était pour cela qu'il voulait savoir si ce dernier accepterait d'y aller à sa place avec bien sur des ''cadeaux'' dont son savoir faisait parti.

Kyo réfléchit car pour une fois, il devra plutôt jouer le rôle de professeur mais il considérait que ce serait trahir ses principes de ne pas aider un peuple à créer leur petit chez eux de façon pacifique. Il finit donc par accepter et se dirigea donc vers la sortie de Drosera, après avoir prit congé de son maître, pour retrouver le marchand qui avait lui aussi accepter d'aider Nintai.

« Voyez-vous, j'apprécie toujours de voir de nouvelles cités se développer en plus des anciennes. Cela fait toujours plus de monde à rencontrer et bien sur plus de clients potentiels dans son carnet d'adresses. »

L'Alfar profita du voyage pour vérifier dans le chariot ce qui était les fameux cadeaux. Il s'agissait d'arcs et de flèches mais plutôt basiques par rapport aux œuvres habituelles de Nintai. Il y avait bien sur des cibles en paille pour que les humains puissent s’entraîner, et surtout pour que Kyo puisse leur apprendre les rudiments de l'archerie. Il y avait aussi quelques graines de plantes que Nintai avait surement du recevoir vu que ce dernier n'avait pas trop l'habitude de jardiner. Mais pas sur que ce soit une flore qui pourra s'acclimater au désert.

Arrivé sur place, Kyo alla parler à ce qui semblait être un ouvrier humain pour voir ce qu'il y avait à faire vu qu'il ne serait pas le seul dans sa ''petite famille'' à participer. C'est ainsi que l'humain désigna sa reine du doigt au cas où il lui faudrait plus d'informations. Mais il put quand même indiquer des chantiers qui intéressa l'alfar.

Il demanda au marchand de l'attendre, il reviendrait rapidement. Il commença par amener Kyoto sur le chantier de l'hôpital. Il n'avait pas pris la peine de vraiment développer la force de ce dernier mais il en avait suffisamment pour pouvoir donner un coup de main sur ce chantier-là. Et Kyo considérait qu'un hôpital serait un bâtiment incontournable, surtout pour une race qui n'avait pas trop la possibilité d'utiliser la magie. Une fois ce chantier-là trouvé, il s'adressa à l'un des ouvriers travaillant sur place pour lui présenter son clone de combat. Il précisa que ce dernier était pour aider physiquement à la construction de ce bâtiment et à la rigueur à la construction d'autres bâtiments quand ce dernier serait fini selon le temps que cela prendrait. Il fallait bien sur souligner que ce dernier était muet. Il ne pouvait donc qu'écouter et obéir aux demandes. Les initiatives chez lui étaient plutôt rare.

Il indiqua ensuite à Alfred que s'il souhaitait réellement se rendre utile, il lui fallait chercher la reine des ombres et proposait son aide pour la plantation du thé. Il aura le droit de revenir le voir quand ce chantier-là serait terminé en prenant des précautions vu qu'il l'informa que lui serait occupé à enseigner les rudiments du tir à l'arc à des soldats humains. Kyo demanda au génie de répéter ce qu'il venait de lui dire et lui demanda de lui promettre d'obéir à cette requête tout en faisant attention à lui. Ce dernier ayant un coté gamin assez développé accepta de promettre uniquement qu'en croisant leur petit doigt droit. L'Alfar avait beau lui dire que c'était une chose qui se faisait entre amoureux et non entre frère, il n'en démordait pas. Il refuserait d'obéir sans cette action. Le grand frère céda donc et le fit avant de laisser son petit frère se débrouiller un peu seul.

Kyo retourna donc auprès du marchand pour récupérer le matériel. Il se rappela d'abord les fameuses graines. Ne sachant pas vraiment quoi en faire, il regarda autour de lui aussi loin qu'il pouvait voir. Il se dit que finalement le mieux serait de les confier à la personne à la tête de cette grande œuvre, la reine des humaines. Il avait bien sur enlever durant le voyage son masque de mort et avait abaissé sa capuche une fois arrivé sur place. Ce fut donc sans véritable air menaçant qu'il s'approcha de la reine. Il fit une légère révérence avant de lui expliquer que le sculpteur Nintai Shashmassamsi l'avait envoyé aider sur le chantier ne pouvant lui-même se déplacer. Et qu'il faisait aussi cadeau de ces modestes graines qui pourront peut-être offrir une verdure s'alliant à la beauté que sera cette cité une fois finie. Il prit congé de la dame en faisant une nouvelle révérence tout en s'excusant de s'éloigner car il devait enseigner les rudiments de l'archerie au peuple de cette dernière. Il fut quand même surprise qu'elle s'était mise à tutoyer un parfait inconnu mais n'y accorda pas plus d'intérêt.

De retour prêt du chariot, il remarqua un attroupement de ce qui semblait être des membres de la race humaine. Le marchand lui expliqua que pendant son absence, il avait réussi à signaler qu'un alfar s'était déplacé pour leur enseigner comment manier un arc. Bien, ce serait déjà cela de moins à faire pour Kyo. Il demanda à ses élèves donc de lui indiquer un endroit où ils ne dérangeront pas pour s’entraîner. Ils se déplacèrent donc tous un peu plus loin et déchargèrent le matériel en le mettant en place selon les instructions de l'archer. Le marchand n'ayant eu pour seul rôle que de les amener sur place prit congé après que l'alfar le remercia de sa générosité et lui promit que s'il avait un jour besoin de protection, il pourrait faire appel à lui.

Nintai soucieux du moindre détail concernant ses sculptures avait pensé à tout pour ses arcs de ''débutants''. Il avait placé le point d'encoche à bonne hauteur sur une corde parfaitement tendu et parfaitement adapté au reste de l'arc. Et les flèches avaient bien entendu été préparé en conséquence avec l'encoche, la plume coq et les deux plumes poules. Kyo donc pu facilement leur montrer et donc éviter de faire des discours explicatifs trop longs. Il suffisait donc de leur montrer où l'encoche de la flèche devait se placer selon le repère sur la corde. Aussi que la plume coq se plaçait à ''l'extérieur'' alors que les deux autres se plaçaient à ''l'intérieur''. Que la position des doigts étaient tout aussi importante, un doigt aussi de la flèche et deux en dessous pliés sur la corde. Il fit donc une démonstration en montrant bien comment viser et en réussissant bien sur vu la distance à mettre la flèche en plein dans le mille. Il visait bien moins loin que son maître d'armes vu que ce dernier est plutôt un ''sniper''. Mais il avait appris à encocher plus rapidement les flèches que lui. Kyo remarqua par cette démonstration que Nintai n'avait bien entendu pas pu fournir de gants d'archers vu qu'il n'était pas couturier. Les humains devront hélas pour le moment s'en passer vu qu'il n'avait que sa propre paire. Il surveilla donc les exercices de ses élèves en vérifiant avant tout qu'ils respectent des normes de sécurité pour l'entrainement et que bien sur, ils ne se fassent pas mal. Les humains continuèrent ainsi l'entrainement même quand leur muscle commençaient à les tirer. L'alfar leur disait alors que c'était preuve que les muscles s'imprégner de ces mouvements inhabituels pour justement s'habituer par la suite. Il ne fit arrêter ses élèves que lorsqu'ils avaient des maux plus graves ou qu'il était l'heure du repas.

Pendant ce temps, Alfred était à la recherche du groupe chargé de planter le thé. Il ne comprenait pas ce que cela voulait réellement dire puisque pour lui, le thé était une boisson et non des plantes. Il finit bien entendu par trouver le groupe grâce à ce que disait celle qui était, sans qu'il l'ait compris, la reine des ombres. Au lieu de se présenter pour faire remarquer qu'il était là pour aider à la plantation, il se mit simplement à suivre le groupe. Il verrait bien ce qu'il devra faire sans attirer l'attention sur lui vu qu'il était timide. Il écouta attentivement les explications de l'Esprit de la mort pour faire la fierté de son grand frère. Quand les ouvriers, dont lui bien sur, devaient à leur tour planter, il s'appliqua afin de s'assurer d'éviter de faire une bourde. A la fin, il ne savait pas si son travail était parfait mais il l'espérait quand même. Après que Shiro ait félicité les ouvriers, il chercha Kyo. Il finit par le trouver un peu éloigné des chantiers et s'en approcha en évitant de se trouver de la ligne de visée des apprentis archers. Il l'aiderait ainsi du mieux qu'il pouvait même si ses bavardages déconcentraient à plusieurs reprises les élèves. Cela dérangeaient aussi l'alfar mais il expliqua à ses élèves que lors d'un combat, puisque après tout il leur apprenait pour défendre leur cité, la concentration ne serait pas facile et ne dépendrait que d'eux.

De son coté, Kyoto se contentait de faire ce qu'on lui demandait. Souvent, il s'agissait de déplacer des objets d'un point à un autre même si on lui demandait aussi de tenir des cordes, de soulever certains ouvriers pour l'aider à se hisser, à tenir les échelles et divers autres choses reposant sur une force physique plus ou moins varié.

Au moment du départ, Kyo indiqua à celui qui semblait s'être désigné comme le chef de ses élèves que si le peuple des humains désiraient d'autres arcs et flèches, ils pourraient toujours s'adresser à Nintai Shashmassamsi habitant actuellement à Drosera. Et qu'il vaudrait mieux qu'ils se procurent des gants d'archers comme les siens mais que son maître d'armes ne pouvait ni en fabriquer ni en vendre. Et enfin, il leur assura que si jamais il pouvait faire quelque chose de plus sur ces deux derniers points, il les contactera alors pour le leur dire.

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¤ Construction d'une cité ¤ [Rp style LDM]

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