Cela faisait longtemps qu'Akito n'avait pas trouvé la force d'apparaître en public. En fait, sa vie avait été quelque peu mouvementée ces derniers temps et la compagnie de toutes autres personnes que celle de ses patients ne lui plaisait guère. Il était devenu plus ou moins une sorte d’ermite, faisant son office puis rentrant chez lui pour retrouver la compagnie rassurante de Matsui, son cheval ayant la capacité de se transformer en humain.

En fait, cela faisait longtemps qu'il courait après cette femme, Mitsuko, sans arriver à se retrouver seul à seul avec cette dernière. Bien sûr, il l'avait suivis, il avait essayé de provoquer des occasions mais il semblait que le destin était contre une rencontre entre les deux protagonistes. Et puis, sans crier gare, cette dernière avait disparu de la surface des terres du Yin et du Yang. Elle était totalement impossible à trouver et c'était justement cet élément qui plongeait l'ange dans une sorte de mélancolie dérivant légèrement vers une douce déprime. Matsui avait essayé de lui changer les idées mais, visiblement, son ami ne voulait point de son aide. L'ange ne riait plus, restait neutre, l'esprit ailleurs, dérivant vers des idées utopiques qui n'avaient aucune chance de se réaliser un jour.

Et puis, quelque chose avait totalement changer son point de vue, une sorte de pressentiment étrange sur une éventuelle mort de cette femme. Franchement, il n'y croyait pas, c'était trop gros. Elle ne pouvait pas mourir, pas elle. La puissance de cette vampire l'avait toujours étonnée et même s'il ne se rappelait que de brides de souvenirs la concernant, il savait au fond de lui qu'elle ne pourrait jamais trépasser, elle était trop maline pour cela...elle déjouerait la mort elle même si cette dernière osait se présenter à elle...
Cependant, dans l'esprit d'Akito, ce sentiment étrange concernant la mort de la femme qu'il cherchait était de plus en plus présent, si bien qu'il se réveillait parfois la nuit se retrouvant plongé dans une insomnie étrange.

Enfin, un beau jour, il reçut une invitation pour le manoir de Mitsuko pour une soirée sous le thème de l'horreur. Bien sûr, Akito était un ange mais rien ne l'empêchait de se déguiser en une créature maléfique pour enquêter sur la disparition de la jeune femme qu'il cherchait.
C'est ainsi qu'il teinta ses ailes d'un blanc immaculé en un noir de jais hypnotisant, si bien que lorsque Matsui entra dans la pièce, le cheval crut que son ami avait été déchu. Mais, hormis cela, comment faire en sorte de paraître terrifiant? Matsui lui certifia que les insomnies qu'il avait connu les jours précédents lui donnait un air totalement terrifiant, des cernes grisâtres soulignant ses yeux avec acharnement.

Akito partit donc pour le manoir, accompagné de Matsui qui, du coup, décida de se joindre à lui, revêtant un déguisement de vampires...un déguisement très réussit d'ailleurs. Ce qui serait bien dans cette soirée c'est que personne ne saurait qui était de quelle race, les vrais démons côtoyant les faux...Et Akito pourrait enquêter!

Avançant dans le jardin à l'apparence d'un cimetière démoniaque, beaucoup d'Ombres se trouvant ici et là, il ne tarda pas à entrer dans la demeure où un banquet terrifiant attendait les invités alors que les serviteurs fantômes dansaient une valse qui semblait sans fin dans la grande salle...la décoration était terrifiante, tellement que les poils de l'ange se soulevèrent dans un frisson. Il n'était pas peureux, non, mais cet endroit le mettait mal à l'aise...oui, vraiment. Il espérait trouver quelqu'un qui pourrait converser avec lui, Matsui visiblement plus attiré par l'étrangeté des Ombres qui se mouvaient dans le jardin que pour l'intérieur de la maison...

Cela fut la seule et unique pensée qu'eut Ankô lorsqu'elle entendit parler de cet événement. Après tout, il ne fallait pas s'attendre à mieux venant d'elle. Quoi qu'il en soit, même si elle ne connaissait point la commanditaire de ce bal, elle ne s'imaginait pas faire autrement que d'y participer. Surtout quand elle apprit que le thème était l'horreur. L'horreur, la torture, cela faisait partie de sa vie ... et de sa personnalité. D'ailleurs, si elle voulait vraiment y aller, elle allait devoir remettre les vêtements tachés de sang, qu'elle gardait précieusement dans son armoire, en souvenir de tous ces moments exquis passés à faire sortir ce liquide rouge et chaud du corps de ses victimes.

Après quelques instants d'intense réflexion, elle décida de son déguisement. Un bal masqué avait pour but, en principe, de cacher sa véritable apparence, alors elle ne s'y présenterait pas sous la forme de la jeune et belle sorcière. Non, bien au contraire. Devant son miroir, elle utilisa sa magie pour transformer son corps. Elle sentit ses courbes généreuses disparaitre pour laissaient peu à peu place à un torse de mâle bien formé. Ses cheveux d'habitude aussi noirs que les ténèbres lui tombant jusqu'à la naissance de son bassin, se tintèrent d'un violet peu naturel. Enfin, son visage, en partie caché par des cheveux lui arrivant devant les yeux, prit la forme d'un jeune homme des plus attirant. Pour parfaire tout cela, elle mit ses habits violet tacheté de gouttelette de sang. Enfin les gouttelettes laissaient tout de même apparaitre une tache lui couvrant tout le ventre. Et oui, on ne pouvait pas faire autrement que se salir, lorsque l'on voulait récupérer les entrailles d'une fée encore vivante ... Sur le point de partir au lieu de rendez vous, elle remarqua un dernier accessoire à ses pieds qu'elle ne pouvait ignorer. C'était un magnifique crâne qui allait pouvoir lui servir de masque. Il n'en fallait pas plus. Elle le ramassa et partie sans plus attendre.

Le manoir faisait maintenant face a la sorcière. Celui ci était tout à fait à son gout. L'ambiance qui se dégageait de ce sombre manoir aurait pu faire trembler de peur n'importe quelle personne trop faible pour en supporter la vue. Mais Ankô frémit de plaisir. C'était une bâtisse comme celle la qu'elle devrait avoir pour exécuter toutes ses expériences. Elle essaya alors de se rappeler qui était le propriétaire de ce manoir. Ah oui ... une certaine Mitsuko, reine d'après ce qu'elle avait entendu dire. Ce nom ne lui était pas familier, mais quoi de plus étonnant. Elle ne se souciait guère de ces rois et reines qui se prétendaient chef de leur race. Mais bon, si c'était l'hôte, elle allait bien devoir faire preuve de respect. Ah ce simple mot lui donnait la nausée. Non jamais elle ne pourrait montrer le moindre respect, la moindre politesse envers qui que ce soit.

Ankô se dirigea alors vers les jardins devenu cauchemardesques. Elle y croisa quelques ombres, mais aucun visage connu. Quoi de plus normal d'un côté puisque tout le monde était censé etre masqué ... Elle décida alors de rentrer dans la pièce où devait se passer toutes les festivités quand on regardait la décoration. Peu de monde se trouvait ici, alors la sorcière alla prendre un verre d'une boisson alcoolisée avec tout plein de bubulle comme elle aimait appeler le champagne, et s'assit dans un coin sombre attendant que les autres "invités" ne viennent.

L’endroit était sombre, inquiétant.
Difficile pour tous ceux qui étaient déjà venu en ces lieux de reconnaître là le prestigieux Atelier Shidori. En effet, alors qu’autrefois cette boutique accueillante, respirait la simplicité et la bienveillance du propriétaire, aujourd’hui, l’atmosphère qui y régnait aurait fait frémir le plus hardi des héros comme le plus maléfique des démons. Bien sûr, visuellement rien n’avait vraiment changé, il s’agissait toujours de la même bâtisse, à la fois sobre et élégante, derrière laquelle se cachait, à l’abri des regards indiscrets des passants, un vaste et somptueux jardin. Et pourtant, malgré cette apparence semblant, de prime abord, emplie de calme et de sérénité, une aura, une présence plus sombre que les plus profondes ténèbres venait tout bouleverser.
A l’intérieur, tapi dans cette ombre à vous faire frissonner de peur comme un enfant effrayé, je me tenais là, immobile, une lettre à la main.
Cette missive n’était rien d’autre qu’une invitation, des plus impersonnelles et pourtant des plus intrigantes, qui me conviait à un bal de l’horreur dans un manoir qui avait jadis été le lieu de tous mes cauchemars, de toutes mes craintes. Aujourd’hui cependant, cet endroit ne m’évoquait plus rien, pas le moindre souvenir ni la moindre émotion, comme si je n’avais jamais connu son existence, comme si j’avais oublié à quel point ce qu’il contenait avait pu me terrifier il y a de cela quelques temps déjà.
Mais j’étais désormais celui qui terrifiait, celui que l’on craint, que l’on essaye de fuir sans jamais vraiment y parvenir. Et ce bal masqué, cette ouverture à tous les possibles et tous les mystères serait l’occasion pour moi de le prouver, encore fallait-il que je trouve l’apparence parfaite pour m’imprimer bien profondément dans vos cauchemars.

L’horreur . . .
En voilà donc un thème qui avait le mérite de me laisser perplexe . . .
En effet, comment un être dénué de tout sentiment, de toute émotion, un être qui ne connaissait plus la signification de l’amour, la douleur ou la crainte qu’en observant le monde autour de lui, pouvait-il avoir ne serait-ce qu’un avis sur la question ?
C’est alors que la sensation qui guidait désormais mon existence, ce dégout inexplicable pour ces terres et tous ceux qui les peuplaient, cette envie insoutenable de vouloir mettre un terme définitif et absolu à l’œuvre de la Création, ressurgit avec ardeur dans mon esprit, comme pour m’aider à mettre une image sur le mot Horreur.
Bien sûr, voilà que m’apparaissait enfin une ultime évidence, plus claire désormais que le plus pure des diamants, celle que tout ici bas n’était qu’abomination, que là où résidait la vie était là où naissait l’horreur.

Mon apparence, pour ainsi coïncider parfaitement avec le thème de cet évènement, représenterait donc la vie sous une forme des plus abjectes, des plus répugnantes et, cela ne me faisait aucun doute que même tous ceux qui s’accrochaient éperdument à leur misérable existence seraient transis d’effroi en contemplant ce masque de l’horreur.
Je fis alors appel aux six esprits de l’Atelier Shidori, ces demoiselles faites de magie et auxquelles j’avais donné un corps pour qu’elles puissent mieux me servir, afin qu’elles me façonnent un costume parfait et terrible.
Ma voix résonna donc, impitoyable, brisant ainsi le silence inquiétant qui régnait dans l’endroit.

« Venez là Esprits et rendez moi effrayant, faites de moi l’avatar de toutes les horreurs. »

Les six fées de l’atelier se matérialisèrent alors autour de moi. Elles avaient l’apparence de jeunes et charmantes jeunes femmes et pourtant, une tristesse insondable semblait gravée sur leur visage délicat et gracieux, comme si les ténèbres, que j’avais amenées avec moi et avec lesquelles j’avais corrompu cet endroit fait de magie blanche, avaient balayé la moindre once de joie et de bonheur en ces lieux.
Restant muettes, elles s’activèrent alors autour de moi. Elles enlevèrent d’abord mes vêtements, laissant ainsi l’air sinistre et froid qui planait dans la pièce caresser ma peau. Elles se saisirent ensuite de longues aiguilles qui semblaient imprégnées de magie. Puis, sans la moindre prévenance, sans la moindre délicatesse, elles enfoncèrent chacune les pointes acérées dans mon corps. Je sentis alors se déverser en moi l’énergie qui, un instant plus tôt, était contenue dans les pics d’acier, telle une encre se répandant sur ma peau. Et, au fur et à mesure que ce pouvoir s’étendait, me brûlant les entrailles, un motif semblait se dessiner sur moi.
Enfin, une fois que mon corps tout entier fut entièrement tatoué, elles retirèrent chacune les aiguilles, laissant perlé le sang là où la peau avait été blessée.

L’une d’elle apporta alors un miroir et le plaça devant moi de sorte que je puisse contempler leur œuvre. Elles avaient fait un admirable travail et j’étais désormais terrifiant, ressemblant à un corps dépecé et meurtri. Elles ne s’arrêtèrent cependant pas là et placèrent à plusieurs endroits d’étranges piercings. Une fois que le dernier fut implanté, le dessin s’anima alors, laissant entrevoir la vie qui grouillait à l’intérieur de chaque être vivant, offrant un spectacle répugnant et terrifiant.
Voilà donc ce qu’avait fait notre mère la toute puissante Création, une immondice cachée derrière de bien traîtres artifices.
Satisfait du visage ainsi donné à l’horreur, je me préparai avant de me rendre au dit manoir pour entrer à mon tour dans la danse.



Une fois arrivé, force me fut de constater que la décoration avait été soignée pour l’occasion et mettait en scène tout ce que l’humanité avait pu inventer de plus terrible. Ainsi, objets de tortures et autres funestes instruments parsemés ça et là en ces lieux s’efforçaient de peindre l’endroit d’une ambiance terrifiante et pourtant . . .
Les invités, qui semblaient se plaire dans cette vulgaire mise en scène, dansaient à vous en faire tourner la tête, comme si tous ici se jouaient de la peur dans cette valse effrénée.
Pour ma part, je décidai de m’asseoir sur une chaise de torture dont le bois était taché et noirci par le flot de sang qui avait jadis du couler avec abondance sur pareil instrument. Et c’est ainsi installé avec nonchalance et dédain, une jambe passée au dessus de l’un des accoudoirs, que j’observais l’assistance, attendant l’heure, l’heure de vous montrer ce qu’était la véritable horreur, celle qui reviendrait vous hanter durant d’interminables et sinistres nuits. . .

Aucune invitation, aucun signe de vie, rien. Quoi de plus normal après tout alors que je venais a peine de revenir sur ces terres qui ne signifiaient rien d'autre pour moi que la désolation et le déshonneur. Malgré les sentiments qui m'habitaient en ce moment même, je décidai de participer à ce semblant de festivités, car après tout le thème de l'horreur me convenait parfaitement. Même si ce bal devait surement être un moyen de se changer les esprits, de se faire des connaissances, je n'avais qu'un seul but. Avec un tel thème, je ne pouvais douter de la présence de sorciers, ces êtres impies qui seraient assurément satisfait d'entendre ma proposition d'alliance. J'en étais intimement convaincu, et c'est avec cette idée bien encrée dans mon esprit que je me préparai à cet évènement.

Le thème étant l'horreur, j'allais pouvoir montrer l'autre facette de ma personnalité, cette facette si sombre et qui pouvait me faire basculer dans ce monde de ténèbres et d'obscurité. Mais qu'importe, je l'assumais parfaitement alors pourquoi devrais je me voiler la face ... Je n'en avais pas peur, j'avais pris l'habitude de vivre avec elle, à la cacher à tous ceux qui me croisaient. Qu'on puisse voir à quel point mon âme pouvait avoir des similitudes avec celle de mes homologues maléfiques me répugnait au plus au point. Perdu dans mes pensées, je ne vis pas le temps passer. Je devais me ressaisir si je ne voulais pas arriver trop tard au bal.

Je me préparai alors, prenant grand soin a mon apparence. Je savais qu'aucun visage ne me serait connu alors je devais faire "bonne" impression et, bien sur, me faire remarquer. Je ne savais que mettre comme habits mais pour le masque la question ne se posait pas. Mon esprit avait deux visages, alors je montrerais ces deux parts de moi même lors de cet évènement. Grâce a ma magie, mon regard si innocent se remplit de haine et de colère et mes yeux violets au naturel se tintèrent d'un jaune hypnotique, alors que la moité gauche de mon visage commençait à se transformer. Peu a peu, ma chaire laissa place à un masque qui s'incrustait profondément dans mon visage. Lorsque je fus enfin pleinement satisfait du résultat obtenu, je me concentrai sur les vêtements. Je mis un simple pantalon noir qui laissait apparaitre ma peau, d'une blancheur a faire pâlir les mort, par les nombreuses lacérations. Comme haut, je portai mon choix, tout comme pour le pantalon, sur un simple polo qui mettait en valeur mon torse en laissant deviner mes formes. Mais cette fois si, je fis moi même les lacérations pour lasser apparaitre les cicatrices qui ornaient mon corps. Cicatrices qui restaient toujours rouges, comme si elles avaient était faites le jour même. Ainsi, cela donnait l'impression que je venais de me faire torturer. Avant de me rendre à l'endroit ou devait se dérouler le bal, je revêtis une simple cape ornée de multiples chaines.

Les grilles du portail s'imposaient à moi. On ne pouvait faire autrement pour rentrer dans ce manoir à l’atmosphère si dérangeante, même pour moi. Je les passai alors, retenant désespérément un frisson d'angoisse. Je ne pensais pas connaitre une telle sensation un jour, mais je devais avouer que les propriétaire de ces lieux n'avaient pas hésiter à le décorer comme il se devait. Ne préférant ne pas rester trop longtemps seul à l'extérieur, je me dépêchai de rentrer dans le manoir et rejoindre de suite le salle où se passait toutes les festivités. La pièce était déjà occupée par des invités, tous plus affreux les uns que les autres. Comme prévu, personne n'avait un visage familier. Bien au moins je ne risquais pas d'entendre une fois encore l'histoire de ma propre famille. Personne n'avait l'air d'avoir remarqué mon entrée, j'en profitai alors pour regarder ceux qui m'entourait.

Se trouvait ici quelques jeunes femmes dont une qui semblait apprécier plus que la normal l'alcool. La pauvre si elle continuait comme cela, elle ne resterait pas longtemps en état pour danser ... Dans un coin sombre, un jeune homme avec une aura de folie qui me fit frémir. Pour rien au monde je ne l'approcherais. Un jeune homme blond, quant à lui, se trouvait assis, avec une attitude nonchalante, sur une ancienne chaise de torture. Enfin ancienne, je n'en savais rien et pour être honnête je n'en avais que faire. Seul l'individu m'intéressait. Les tatouages qui se trouvaient son corps m'envoutaient et je ne pouvais le quitter du regard. Allait il le remarquer et mal l'interpréter? Pour éviter une telle confusion je décidai de l’accoster poliment, sans pour autant savoir ce que j'allais bien pouvoir lui dire. Il m'impressionnait, je ne pouvais pas la nier. Je sentais mon corps trembler légèrement à chacun de mes pas. Les poils de mes bras hérissèrent et un pressentiment prit naissance dans mon esprit. Cependant, je me refusais d'abandonner. A chacun de mes pas, je me rapprochais de lui, tout en me questionnant à son sujet. Qui était il? A quelle race appartenait il? Et surtout, comment allait il réagir lorsque je lui adresserais la parole? Avant d'avoir pu imaginer une quelconque réponse, je me retrouvais face a lui, ne sachant que dire. Je ne réussis qu'a bégayer un simple bonjour, me faisant paraitre pour un simple d'esprit. Moi qui n'avais du ma survit qu'a mon intelligence, me voila comme un enfant voulant prendre la paroles entouré par des adultes sans leur avoir demandé la permission! Étant complètement perdu et désemparé, je restai la, sans bouger, attendant qu'il daigne relever la tête en ma direction ...