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 Ce que signifie être une Ombre [NV4 - PV Aaliah]

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Jeu 01 Déc 2011, 17:47

Le royaume des abimes, terre des Ombre et de la mort elle même, voilà donc le lieux qui appartenaient à ma race. Ce lieu était mon domaine, comme celui de toutes les Ombres. Il n'avait pas de forme défini et chacun le voyait comme il l'imaginer. a mes yeux ce n'était qu'un vaste désert parsemé d'oasis verdoyante et emplit e fleur toute plus parfumer les unes que les autres. Mais je n'étais pas venu ici par hasard, au contraire, j'avais le sentiment que quelque chose aller changer et mes pas m'avais porté ici sans explication. Mon souffle était court devant la froide splendeur de ses lieux, je m'assit à même le sol, caressant ma compagne, le regard dérivant sur ce paysage sublime.

"Hé toi, que vois tu ? j'aimerai tellement pouvoir partagé plus que des signaux avec toi."

je souri faiblement en voyant le regard pétillant d'intelligence de ma compagne chatte se lever vers moi. Ses yeux avait cet aspect clair et brillant comme l'était l'eau d'une oasis. la couleur était très pale sur les rebords de ses iris et on se laissait facilement absorbé par l’intensité de son regard. J'avais un peu peur au fond de moi. Je détachais mes prunelles d'or de se regard calme et unique, me redressant avant de m'avancer sur ce désert que moi seule devais voir. Je ressentais ici une attirance profonde, mais je savais malgré moi que si j'étais venu en ce lieu, c'est parce qu'un être plus puissant m'y attendais.

Mes yeux se fermèrent un instant, le sable sous mes pieds avait cette même chaleur que dans mes souvenirs, toutefois si j'avais voulu voir en ce lieu un marécage alors je serai certainement dans un marais. Je souri faiblement en rouvrant mes yeux, un bruit attira mon attention sans que je ne parvienne à voir d'où il venait. Je me sentais puissante ici, mais aussi si fragile, comme si toutes ses âmes qui attendaient un renouveau qui ne viendrait peut-être pas avant des jours, ou des mois, dégageaient encore une force qu'ils avaient perdu en me^me temps que la vie.

Mes pieds m'avaient portés près d'une des oasis, la surface de l'eau brillait de petite sphère qui tantôt disparaissaient sous les flots, tantôt réapparaissaient et flotter. Je me laissais envahir par une douce sensation de bien être quand à nouveau, quelque chose de quasi imperceptible détourna mon attention. je savais n'être pas seule, mais je commençais à craindre que ma venue ici ne soit que le fruit d'une machination ... Je tournais deux fois sur moi-même en scrutant les alentours, il y avait de nombreuses Ombre occupé mais rien qui ne puisse m'indiquer qu'on cherchais a me tester, à me tendre un piège ou tout simplement, à dialoguer avec moi. je laissais disparaitre cet expression d'inquiétude de mon visage, me forgeant un masque sans expression particulière.
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Aaliah Z'Odra
~ Ombre ~ Niveau I ~

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◈ Parchemins usagés : 2211
◈ YinYanisé(e) le : 22/02/2011
◈ Âme(s) Soeur(s) : On ne peut conquérir un coeur qui abrite l'amour d'un défunt...
◈ Activité : Bâtisseuse d'empire
Aaliah Z'Odra
Jeu 01 Déc 2011, 23:31

Ce que signifie être une Ombre [NV4 - PV Aaliah] 1137442945

    Debout sur un rocher, une étrange silhouette regardait Neith s’avancer dans le royaume des abimes. Sa longue cape flottant au vent au même rythme que ses longs cheveux, son regard perçant l’observant sans faible aurait dû l’attirer son regarda. Mais l’ombre du rocher était puissante et elle avait créé un mur d’illusion devant elle. Si bien, que même si l’ombre percevait sa présence, son regard ne pouvait la voir. Aussi, la mystérieuse ombre observa la jeune femme pour l’étudier un peu plus. Neith était une ombre qui faisait partie de celles profondément bénéfique. Au cours de sa vie d’ombre, elle n’avait que rarement poussé les gens aux suicides et donc, ramené que peu de nouvelle ombre… La jeune femme eut un rictus et un fin rire s’échappa de ses lèvres. Heureusement qu’il y avait sur les Terres du Yin et du Yang des ombre biens plus productive… Neith semblait avoir des lacunes sur le rôle complexe des ombres, aussi il lui faudrait la mettre à l’épreuve pour savoir si elle méritait réellement de s’élever au rang des Passeurs…

    Le Passeur qui avait été désigné, était en réalité une Passeuse et pas n’importe laquelle… Celle-ci se prénommait Brunehilde d’Azygarde, morte depuis des millénaires, elle avait une grande connaissance de la mort. Malgré sa puissance et sa connaissance, Brunehilde n’avait jamais voulut monter de rang. Elle aimait son rôle de Passeuse d’âme et s’était, depuis des siècles, spécialisé dans ce domaine, autant pour les âmes noires que pour les plus purs. Et des morts, guidés vers l'Enfer ou le Paradis, elle en avait vu passer… Pratiquement autant qu’elle en avait tué !

    Fille de roi, elle avait un penchant pour la luxure et les fêtes hautement arrosées. Beaucoup la plaignaient, disant que cela n’était pas une vie pour une princesse de son âge. Cependant, Brunehilde s’en moquait car elle était très heureuse comme cela. Et ses amants, elle les choisissait toujours. Pour leur beauté ou pour le fric, du moment qu’elle passait une nuit inoubliable, le reste avait peu d’importance. Mais son destin bascula le jour où son père crut naïvement qu’il pourrait lui arranger un mariage ! Brunehilde avait toujours choisi ses amants, aussi, c’était elle qui choisirait son mari et personne d’autre. Son père refusa d’annuler le mariage et Brunehilde sa fille, s’empoissonna. Une mort noble, rapide, sans douleur, sans blessures. Au début, le monde des ombres ne lui put guère, comme pour la plupart des nouvelles ombres qui apprenaient à vivre dans l’errance et la mort éternelle. Cependant, elle avait rapidement pris conscience du devoir des ombres. Les ombres n’étaient pas des marchandes de mort, elles étaient des guides… Et aujourd’hui, Brunehilde allait guider une ombre et s’amuser un peu… tant qu’à faire !

    Brunehilde leva la main vers la jeune ombre qui avait une vision bien trop belle du royaume des abimes. Elle le savait, elle le sentait. Alors, autant lui donner une autre vision. Celle que la plupart des gens ont de la mort et des ombres en général. Brunehilde était très curieuse de voir la réaction de la jeune femme et un sourire sardonique se dessina d’avance sur son visage faussement angélique.

    Car devant les yeux de la jeune Neith, ce n’était plus une oasis bienveillante, mais un monde cauchemardesque qui l’entoura brusquement. Le ciel était sombre, les rayons du soleil peinant à traverser les épais nuages noirs et sous ses pieds, il n’y avait plus de sables, mais des pavés rugueux et parfois tachés d’une myriade de gouttelettes rouges. Et nul doute qu’il s’agissait là de sang; puisque autour d’elle, Neith pouvait voir des corps allongés, sans vie. A côté de ceux-ci, il y avait les ombres, avec sur leur visage, un sourire satisfait que l’on devinât clairement sous leur large capuchon noir. Elles avaient accompli leur mission, elles avaient poussé ses innocents, des hommes, des femmes et des enfants, au suicide. Mais tous n’étaient pas morts… Neith pouvait entendre une jeune femme pleuré, non loin d’elle, caché derrière un rocher. L’humaine tenait aux creux de ses mains tremblantes un poignard, mais elle ne savait que faire de l’arme, trop apeurée devant la situation.

    Brunehilde fut satisfaite de son illusion, plus vraie que nature. Malgré cela, elle ne permit pas plus longtemps à la jeune Neith d’analyser plus en détail la situation car qu’elle s’introduisit dans ses pensées grâce à son don de télépathie. Son ordre fut simple, susurrer sur une voix suave :

    « Pousse-la au suicide… »

    Brunehilde ne rajouta rien de plus. Elle ne donna ni son identité, ni les raisons pour lesquelles Neith devait pousser la jeune femme à mettre fin à ses jours. La Passeuse voulait juste savoir comment elle allait réagir avant de se présenter à elle…


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Ven 02 Déc 2011, 10:36

Tout se paradis qui s'étendait à perte de vue sous mes yeux ébahis s’assombrissait. je le savais déjà, rien n'est aussi beau et pur qu'on le voudrait et je m'étais laissais piégé par l'illusion de mes souvenirs. Pourtant je savais, j'en avais l'intuition, je n'étais pas seule ici, du moins on s’intéressait à moi, pourquoi ? Il me faudrait le découvrir, mais à l'heure actuelle, je ne voyais que des Ombres occupé à faire leur travail, et aucun regard vers moi. Un long frisson me parcouru l'échine alors que le bracelet a mon bras luisait. Bientôt la lionne de mon bracelet devint chat alors que ma compagne chatte des sables devenait lionne. Je caressais sa tête à hauteur de ma main, elle paraissait bien petite lorsqu'elle était assise mais à vrai dire elle dévoilait une taille supérieur aux autres lionne lorsqu'elle se levait.

J'observais ma compagne, ses oreilles pivotaient dans la même direction, la ou il m'avais semblé entendre quelque chose sans que je n'en vois rien. je souri faiblement, ainsi donc je en rêvais pas, mais impossible de savoir ce qu'il y avait au juste car me^me si je partageais une certaine forme de langage avec Bast, nous ne pouvions nous exprimer pleinement l'une envers l'autre. Je n’allais guère m’attarder ici mais le ciel si bleu s’assombrit soudain, la texture sous mes pieds changea, je vis avec horreur le sable devenir roche et les oasis devenir des monticules de cadavres. Le peur me noua la gorge un instant mais j'étais lucide et je compris bien vite qu'un lieu pour les Ombres ne pouvait pas être aussi beau et pur que ce à quoi j'avais songé.

Je détaillais ce lieu nouveau, ou plutôt ce paysage nouveau pour le même endroit quand quelque chose m'envahis. Mon esprit voulu se dégager de cette étreinte, mais je n'avais pas les capacités pour érigé des barrières mental. La tension disparue bien vite alors qu'une voix me susurrait de pousser une jeune femme tremblante au suicide. Il était normal que les âmes faible deviennent Ombre mais je répugnais toujours à ainsi ôter la vie. J'étais peu être trop jeune, ou encore naïve, toutefois en ce lieu personne ne pouvais vivre, je le savais, je le sentais. J'examinais un instant les émotions en ses lieux, je cru ressentir un léger plaisir, mais en observant les Ombres ici je compris que je ne pouvais me fier à ce que je ressentais pour déterminé d’où venait le bruit qui m'avais attiré.

Je me muais en une masse de brume sombre, presque invisible à l’œil humain en ce lieu morbide. Bast ne bronchait pas, je la savais dans son monde, à examiner cet endroit sans se préoccuper de moi. J'enviais ma compagne - si indomptable et pourtant si docile - toutefois je ne pouvais perdre mon temps à regardais ma compagne. Je me glissais donc sans bruit derrière cette femme apeurée, affolée même et j'examinais soigneusement ses émotions, accentuant même sa peine et sa peur. Je ne voulais pas prendre mon temps, plus vite elle ne serait plus et plus vite je pourrais retourner à mes occupations favorite. Ma voix s'éleva doucement, allier a un léger souffle du vent que je contrôlais. Je ne voulais pas me faire voir, je voulais qu'elle ne sache pas que j'étais la à influencé ses choix, aussi j'espérais que ma voix soit entendu par elle mais qu'elle croie aux souffle du vent, rien de plus.


"A quoi bon vivre encore et souffrir, libère toi ..."

J'étais manipulatrice aussi j'espérais qu'elle m'obéisse et vite, mais je me savais aussi faible sur certain point. j'avais certes aidé une jeune Ombre à s'élever une fois dans nos rang, mais j'avais horreur d'être confronté à l'agonie. Or les pleurs de cette femme et toutes ses émotions n'étaient qu'une agonie sous une forme différente. Je souri légèrement - enfin, façon de parler car je ne suis qu'une masse de brume en ce moment - et je redoutais que cette femme n'hésite, je ne voulais pas perdre de temps mais la tué de mes mains m'étais encore plus insupportable que de la voir agir d'elle-même. J'étais capable de poussé à la mort mais tué de moi-même, je ne le voulais pas. Un seul être avait périt de mes mains, un démon qui ne devait plus être qu'un tas d'os blanchi en plein désert.

Je reculais pour me fondre encore plus dans cette atmosphère lugubre alors que la femme semblait cherché des yeux quelqu'un ou quelque chose. J’intensifiais encore sa peine de façon à ce qu'elle submerge sa peur, elle ne devait pas avoir peur de mourir, du moins elle ne devait pas avoir ce sentiment sous peine de reculais devant l’inéluctable. Mes yeux se posèrent à nouveau sur les morts quand un bruit étrange me fit reporter mon attention sur la femme. Elle tenait encore la lame dans sa main, mais son visage avait changé. Je sondais à nouveau ses émotions, elle était déterminé à en finir, je souri, pourtant la lame ne s’était pas encore enfoncé dans ses chairs et un sentiments d'exaspération m'envahis. J’apparus alors, choisissant une forme qui étais mienne dans le cimetière ou je m'étais donné la mort. Sauf que cette forme n'était rien d'autre qu'un squelette.


"N'hésite pas ou je ferrais de ta vie un enfer à chaque instant !"

Cela faisait peut-être bizarre de voir un squelette parler, toutefois je devinais à son expression que j'avais atteint mon but. Sa lame approcha de sa peau jusqu'à la touché et son geste ne s'arrêta pas lorsqu'une goutte vermeille apparu. Je ne voulais pas détourné mon regard, de toute façon tout autour de moi m'effrayais certainement autant que cette femme était effrayé avant. Sa vie la quitté et à mon grand damne j'allais être à nouveau une "nounou" pour une nouvelle Ombre terrifié par son errance nouvelle.
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Aaliah Z'Odra
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Aaliah Z'Odra
Ven 02 Déc 2011, 15:24

Ce que signifie être une Ombre [NV4 - PV Aaliah] 1137442945
    Brunehilde ne détacha pas son regard de la jeune ombre, analysant ses moindres faits et gestes. Son visage était impassible et imperturbable, malgré l'impatient qui grondait en elle. L'ombre prenait beaucoup trop de précaution à son goût. Tout d'abord, Neith ne voulait pas que la jeune femme prenne conscience de sa présence et cela, Brunehilde l'avait très bien remarqué... Une précaution qu'elle jugeait inutile et qu'elle associait à une perte de temps. Pour une jeune ombre qui avait due mal à s'habituer à sa nouvelle existence, cela pouvait encore passé... Mais pour une ombre de son rang! Pourtant, elle avait certainement du potentiel, car elle maitrisait bien l'art de la manipulation pour trouver les phrases qui faut. Elle manquait juste cruellement de force pour imposer sa volonté sur la personne. En temps normal et pour une ombre de ce niveau, la jeune femme aurait déjà due être morte...

    Cependant, Brunehilde ne bougea pas et se contenta de regarder la scène qui se déroulait sous ses yeux. Elle sentit l'ombre déterminé à exécutée son ordre, mais le manque d'habitude certainement, faisait que la jeune femme était toujours vivante, l'arme à la main. C'était pitoyable! L'esprit de la jeune femme était pourtant déjà convaincu de la beauté de mourir pour quitter ce monde de souffrance. La jeune ombre due recommencé, prenant sa forme d'origine cette fois et menaçant la jeune femme. Le chantage eut un effet positif et le sang s'échappa du corps de la victime tout comme sa vie. Neith était donc parvenu à tuer en quelque sorte l'humaine, mais Brunehilde n'allait certainement pas la félicité. Elle avait mis bien trop de temps et bien trop de sentiment. Si Brunehilde lui avait donner une âme plus résistante, elle serait probablement encore là à la regarder...

    D'un claquement de doigts, la puissante Passeuse effaça l'illusion qu'elle avait créé pour la remplacer par une autre. En un instant, Neith se retrouva au cœur du salle royale d'un château ancestral. Face à elle, installée de manière lascive sur un trône en pierre, un verre de vin remplie dans la main droite, Brunehilde se permit de soupirer bruyamment.

    "Oh pitié! C'était pitoyable... J'ai cru que cette femme allait mourir de vieillesse!" Lâcha-t-elle sur un ton soupirant avant de boire une longue gorgée de vin. Puis, elle plongea ses yeux azurés dans ceux de Neith avant de se redresser et d'avancer vers elle avec étonnante prestance. C'était une femme élancé et ses longues bottes en cuir ne faisait qu'accentué encore plus sa grande taille. Fière de son corps, elle exhibait ses formes et sa chair sans aucune pudeur, ni aucune honte. Ses longs cheveux d'un blonds extrêmement pur, qui donnaient l'impression d'être d'un blanc immaculé, rebondissait sur sa poitrine au rythme de ses pas. Brunehilde voyait la mort comme une seconde vie et non comme une souffrance ou une torture éternelle. Elle était fière de ce qu'elle était, une croqueuse d'homme qui vivait sa mort de la même manière que sa vie d'avant. Elle avait même une nette préférence pour sa mort. Le look princesse mortelle et bijoux en forme de crânes taillés dans de vrais ossements lui allaient à ravi. Elle se sentait même beaucoup plus libre que jadis, car elle avait la possibilité de torturer ceux qu'elle n'appréciait pas. Brunehilde possédait un double caractère, elle pouvait faire preuve de grande empathie envers certaine personne, comme elle pouvait se comporter en véritable peste tortionnaire... Ce n'était pas pour rien qu'elle guidait les gens bons et mauvais. Et suivant la qualité de leur âme, ils se trouvaient face à l'une ou l'autre personnalité de la Passeuse.

    "Je me nomme Brunehilde d'Azygarde." Dit-elle lorsqu'elle fit face à la jeune ombre, la défiant de plusieurs centimètre. "C'est moi qui t'es appelée à venir ici. Il est l'heure pour toi de t'élever au noble rang de Passeur, et c'est moi qui ait été choisie pour juger si tu étais apte à endosser ce rôle..." La Passeuse eut un petit rire amusé, tandis qu'elle tournait autour de Neith pour mieux l'observer. "Mais vu le pitoyable suicide que tu viens de commettre, je doute de tes qualités. Tu es bien trop faible, trop naïve et tu m'as l'air d'ignorer notre rôle en ce monde... Tu es une Ombre, mais tu ne connais rien de la mort"

    La Passeuse fit tourner son verre dans sa main et regarda le liquide alcoolisé tournoyer. Elle vida ensuite le fond d'un coup sec et jeta le verre vide dans un coin de la pièce. Il vola en éclat dans un bruit sourd, mais l'ombre ne s'en soucia guère. Elle prit la dague qui pendait à sa ceinture et la plaça dans la main de Neith avec fermeté, ne lui laissant aucun choix.

    "On va recommencer!"
    Lui dit-elle sur un ton amusé, comme s'il s'agissait d'un simple jeu. "Mais cette fois, tu vas lui passer l'arme avait laquelle il va se donner la mort." Et elle s'écarta de Neith pour présenter le jeune homme qui venait d'apparaitre juste derrière elle. L'homme était jeune et n'avait pas plus d'une vingtaine années. Il pleurait et tremblait de froid, tandis que son visage arborait un regard d'enfant perdu.

    "Oh! J'oubliais... Soit plus rapide cette fois! La Mort n'aime guère attendre..." Fut le seul conseil qu'elle lui donna sur un ton totalement désinvolte, comme si cela était une évidence. Après tout, Brunehilde lui avait déjà fait remarqué qu'elle avait prit trop de temps pour suicider l'autre humain, il était normal que si elle lui proposait de recommencer, c'était pour faire les choses bien plus rapidement...


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Ven 02 Déc 2011, 16:17

La femme s'effondra, mais au moment ou elle toucha le sol, le décor changea entièrement, et j'avais à ce même moment l'étrange impression que ce que je venais de vivre n'était que le début d'un long calvaire. Mes yeux se posèrent sur le fond de la salle qui venait d'apparaître, juste sur une femme. Je la détaillais, elle était très belle, mais je ressentais aussi en provenance d'elle comme une grande hostilité. Je maîtrisé mes propres émotion pour prendre un visage impassible, un regard froid et surtout pour masquer toute autres émotion. Je voyais cette femme fatale comme un défis de taille, mais ce n'était pas elle que je devais défié, et elle me le dit avec une voix qui provoqua chez moi un long frisson suivit d'un certain malaise.

Je laissais cette femme, cette Brunehilde d'Azygarde me tourner autour comme un rapace, mais cela est bien connu, les oiseaux finissent toujours entre les crocs d'un félin. je souri faiblement, je n'allais surement pas me laisser démonter par la première venue. Je sentais chez cette femme une puissance supérieur, toutefois même si j'avais pour habitude de rester sage et discipliné, je n'allais pas non plus me laisser marcher sur les pieds sans riposté ! Je laissais un petit souffle d'air faire son apparition, le regard farouchement décidé à prouver que l'humaine faible n'était plus que passé dans mon existence. Le verre que l'Ombre lança explosa dans un bruit sourd quoi que doux, je souri à nouveau, le verre n'est que sable solidifié par la chaleur. Je pris la lame, un homme, hé bien pour un test de rapidité elle ne pouvait faire mieux, j'avais une certaine rancune envers les hommes et mon esprit vit celui-ci comme le démon que j'avais enterrer dans le désert.

Une nouvelle idée de vengeance en tête, je posais le poignard au sol, ayant des idées plus sombre et machiavélique. Un morceau de verre plus épais et tranchant que les autres attira mon attention, je le pris et souri, en testant du doigt le tranchant. Une goutte vermeille apparu sur mon doigt, je la fixais un instant avant de faire face aux jeunes hommes. Dans sa crainte se dernier s'était précipité sur le poignard, mais ce geste était bien dérisoire, je souri en le toisant.


"Tu n'as pas la moindre chance ... mais soit, si tu préfère le poignard, prend le ..."

Son air d'ange apeurée ne me dupa guère, j'avais déjà vu ce regard et cet expression et la dernière fois remonté à si loin que la simple évocation de ce souvenir éveiller en moi une rage profonde et sourde. Le jeune homme tremblait toujours, le poignard dresser dans ma direction, mais j'approchais sans crainte. Lui mentir et le poussé à bout serait d’une aisance ...
Je lui tendit le verre, il sembla hésiter, mais d'un regard il s'en saisit. J'affichais un air tranquille, paisible, jouant sur ses émotions pour que sa terreur se mue en joie. Je n'eus guère de mal et c'est d'un geste assuré qu'il se trancha les veines. Le flot de sang qui jaillit précéda l'emballement de son cœur, et sa mort rapide. Je fis de nouveau face à l'Ombre qui, je le devinais, n'avait rien raté de ce petit manège.


"Si vous croyez me comprendre, je peux vous affirmer que vous vous trompez ..."

Quoi qu'aillant certainement réussi cette épreuve je ne m'en montrais pas glorieuse, j'affichais juste un regard farouche. je refusais de bouger, or je n'étais pas sans savoir que ceci était un test ben trop aisé, à vrai dire ce garçon se serai jeter de lui-même sur le poignard si je lui avais tendu, il se serait empalé sous mes yeux sans un mots, mais j'avais choisis un matériaux plus noble à mon gout. Je n'avais aucun regret ni aucune joie, j'avais agis voilà tout.
Bast arriva en trottinant, ma compagne me toisa avant de toiser l'Ombre. Il me sembla comprendre plus aisément ma fidèle amie, toutefois je refusais de me laisser envahir par mes impressions ou mes sentiments envers elle. Je caressais juste son poil fin mais dur, une envie de vaincre et même de surpasser l'Ombre m'envahis quand me^me. Mais je savais que cette envie n'était qu'un nouveau but, un nouveau défi que je m'imposais.

Je me mit même à rire, comme si donné la mort était suffisant pour la vivre pleinement, non la mort et l'errance éternelle était bien plus. La mort s'était une liberté de tous les jours et jusque la j'avais jouit de cette liberté sans me préoccupé du reste. Mes devoirs d'Ombre semblait me rappeler à eux mais si ce n'était qu'une histoire de suicide à provoqué, alors je serais certainement capable de laisser dans on sillage une rivière de sang. Ce n'était pas un nouvel état d'esprit qui naissait en moi, non, s'était la phase caché, sadique comme le sont les chats avec leur proie, qui prenait de l'ampleur et sortait de son nid pour apparaitre au grand jour. Je pouvais paraître fragile, candide et peut-être même stupide, mais cela n'était que la face lumineuse de mon être, cette partie humaine qui ne m'avais jamais quitté. Cette Ombre découvrirait bien vite que malgré les apparences j'avais lentement éveiller la force obscure de mon être, cette part refoulé était bien là et avec elle, une cruauté que je refusais bien souvent de voir en face. Mes yeux se reposèrent sur Brunehilde et ma voix s'éleva, claire mais impitoyable.


"Ah quoi allons nous joué maintenant ?"
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Aaliah Z'Odra
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Aaliah Z'Odra
Lun 05 Déc 2011, 21:07

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    Brunehilde regardait la jeune Ombre offrir la mort au jeune homme apeurée sans aucune émotion et de manière machiavélique. Elle avait fait cela avec rapidité et efficacité. Un air paisible et tranquille sur le visage. La Passeuse aurait put être satisfaite, elle n'avait pas mis trop de temps. Pourtant, Brunehilde ne la félicita guère. Neith avait fait parler sa vengeance avant tout et la mort, ce n'était pas que cela... Il fallait savoir se détacher de ses émotions... De toutes ses émotions. La tristesse comme la haine. La mort pouvait être considéré comme une jeu pour les Ombres qui la donnait, mais comme pour tous les jeux, il y avait des réglés à respecter. Et Neith en avait enfreinté plusieurs! Si la Passeuse lui avait déposé un poignard dans les mains, c'était pour que le jeune homme se tuât avec et non avec un morceau de verre même si c'était Neith qui le lui avait passé. Ensuite, même si elle l'avait tué avec rapidité, elle l'avait fait avec une froideur injustifiée. Le jeune homme était quelqu'un d'extrêmement bon, qui avait sacrifié sa vie pour sa famille. C'était d'ailleurs pour sa famille qui souhaitait mourir. Il savait que la maladie qui commençait à le ronger serait bien trop couteuse pour sa famille déjà bien pauvre. Il avait juste besoin d'une aide pour passer le cap...La rancœur qu'elle avait pour les hommes, l'empêchait de voir à travers l'âme. Hors, une Passeuse se devait de savoir laisser ses émotions de côtés. Sa future mission serait de déposé des âmes vers l'Enfer ou le Paradis suivant qu'elle se spécifiait pour l'un ou l'autre. Le sort des âmes n'était pas de leur ressort, mais durant la traverser du grand fleuve de l'autre monde, il fallait savoir rassuré les bons ou faire trembler l'âme impur. Un jeu bien passionnant et plus noble que celui de donner la mort de manière la plus atroce.

    Brunehilde resta impassible devant les paroles de Neith qui lui affirmait qu'elle se trompait d'un œil farouche. La Passeuse n’apprécia guère la remarque, mais attendit de voir si la jeune ombre avait d'autre chose à lui dire, comme des excuses par exemple... Brunehilde sentit que l'ombre avait bien l'intention de la vaincre et lorsqu'elle la vit rire, la Passeuse ne put s'empêcher de penser qu'elle trouvait la jeune ombre particulière agaçante. Neith se laissa envahir par la plus sombre partie de son noir. Ce qui expliquait probablement l'erreur qu'elle commît. D'une voix clair et impitoyable, plongeant ses yeux sur elle, Neith demanda à quoi elles allaient jouer maintenant. Brunehilde ne laissa pas passer ce manque de respect. Mettant fin à l'illusion du château, elle attrapa Neith par la gorge et la plaque violemment contre une paroi rocheuse, la soulevant de quelques centimètre pour que ses pieds ne touchèrent plus le sol. Elle serra ses doigts sur la gorge de l'ombre, comprimant les carotides et la trachée d'une main puissante tandis que de l'autre, elle activa un bouclier protecteur pour s'assurer que l'animal de l'ombre ne vienne pas les ennuyer. Cependant, elle savait très bien que l'animal ne l'ennuierai pas longtemps, un ordre simple avait été donner par télékinésie à ses amies ombres afin de réserver une surprise à l'ombre un peu trop agaçante aux yeux de Brunehilde tandis qu’elle comptait la remettre un peu à sa place.

    "Je crois que tu as oublié une chose ma belle! Lorsque je dis que tu es faible, naïve et ignorante, c'est que c'est vrai. Au royaume des Ombres, il y a des règles à respecter. Et le respect de la hiérarchie est l'une des plus importante. Ne me défie pas, j'ai le pouvoir de te soumettre à ma volonté et de faire de toi ce que je veux... Je peux même t'obliger à tuer ta petite Bast, lentement et cruellement. Je suis la Passeuse qui à été choisie pour te faire passer au rang supérieur, ta mort est entre mes mains. Si je te juge inapte pour rejoindre les Passeurs, je peux te tuer. Ce sera alors la fin de ta vie, la fin de ta mort, la fin de toute agonie pour toi car tu ne sera plus rien. Pas besoin de tombe pour pleurer ta fin, il ne restera rien de toi, même plus l'ombre d'une existence..." Brunehilde sourit légèrement devant le jeu de mot très simple, mais qui illustrait très bien ce qui attendait l'ombre si elle venait à mourir une seconde fois. Mourir une fois de sa propre volonté, signifiait exister en tant qu'Ombre... Mourir une deuxième fois, c'était mettre fin à sa vie d'Ombre... A son existence, tout simplement. Puisque l'on disparaissait des terres du Yin et du yang et que l'on n'avait ni accès au Paradis ou à l'Enfer...

    "Tu veux jouer avec moi... Me prends-tu pour une vulgaire souris ou un canari petite féline? Rendre tes griffes ma belle, tu te les casseras sinon... Dit-elle en se rapprochant du visage de la jeune ombre tandis que de son autre main, elle caressa sa chevelure gris-bleu. Elle lécha la joue de la jeune femme du bout de la langue, en partant du coin de ses lèvres vers son oreille qu'elle mordit légèrement avant de lui murmurer sur un ton suave "On ne va pas jouer tout de suite, mais après si tu veux... On va jouer... Rien qu'à deux..." Puis, elle plongea ses yeux d'un bleu azuré dans ceux doré de la jeune femme, un sourire sardonique sur les lèvres. "Mais en attendant..." Dit-elle dans un souffle suave et lascif.

    "Baisse ta tête devant moi et parle moi avec respect car tu n'as pas idée de la torture que je pourrais t'infliger."
    Lança-t-elle sur un ton sec et froid tout en jetant violemment la jeune ombre contre le sol. Et avant que celle-ci puisse se relever de par ses propres moyens, Brunehilde lui agrippa les cheveux et les tira vers le haut pour la forcer à se redresser sur ses pieds.

    "Regarde ce que mes ombres ont fait de ton amie Bast pendant que nous discutions" Dit-elle en forçant Neith à regarder dans la direction de son ami. Bast était attaché sur un rocher par des chaînes venu des salles de tortures de l'Enfer qui lui entravaient les pattes et le museau. Les chaînes infernales s'adaptaient à toutes les tailles que pouvait prendre le prisonnier et possédait une très grande résistance à la magie. "Alors maintenant, tu domptes le félin qui dort en toi et quand tu t'adresses à moi, tu dis Dame Brunehilde ou Passeuse Brunehilde!"Ordonna-t-elle avant de lâcher la jeune femme et de s'approcher de l'animal de la jeune ombre. Elle ramassa au passage son poignard resté par terre et lorsqu'elle fut près de l'animal enchaîné, passa une main dans ses poils.

    "Ses chaînes sont très efficaces et rien ne peux les obliger à lâcher leur proie... Sauf si je leur en donne l'ordre... Si je change d'avis sur toi, alors peut être que je la libérerais... Si non, je vous tue toutes les deux! Maintenant, discutons un peu avant de jouer... Dit moi comment tu vois le monde des Ombres et ce que font les Passeurs..." Dit-elle sur un ton à nouveau calme et dénudé de toutes émotions avant de se mettre à chatouiller le bas du museau du félin.


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Lun 05 Déc 2011, 22:06

Contrairement à ce que j'avais prévue, l'Ombre ne réagit pas du tout positivement. Je sentis une vive douleur, mais ce n'était pas la mienne, je lançais un bref regard a ma compagne avant de voir près d'elle d'autre Ombre. J'ignorais vraiment ce que l'on attendais de moi, pire encore je commençais à prendre conscience de la part sombre en mon cœur. Je frémit légèrement, pourquoi mes agissements semblait inexistant, comme si ce que je faisais n'était qu'erreur. Je tuais par dépit ou par obligation, rarement de mon propre choix, j'étais une Ombre qui avait appris seule, une jeune perdue dans un univers que je découvrais seule. Cette part sombre de mon être voulait être fort et réussir mais mon côté humaine qui ne s'était jamais effacé avait trop de pouvoir. Or voilà que mes deux parts s'opposait. Je n'eus guère temps de réalisé pourquoi tout me semblait tourner si mal car la Passeuse se jeta sur moi avec vivacité, serrant ma gorge.

J'écoutais ses paroles, laissant peu à peu mon côté sombre sombrer dans mon esprit. Il me sembla que la mort était proche et je suffoquais. Sa voix était glaciale et hypnotique. Je prenais conscience de mon erreur et je me haïssais, je frémissait, incapable de me défendre. de toute façon je n'avais aucune envie de me défendre, je pouvais bien être à sa merci, cela m'importais peu. Je songeais surtout a toute ses épreuves, toutes ses rencontres que j'avais faîte. je m'étais endurcit mais j'avais refuser de laisser a cette part sombre ce qu'elle voulait. Je ne voulais pas être moi-même et maintenant j'en prenais pleinement conscience. Sa caresse était une torture légère, presque trop douce, je frémit à nouveau quand sa langue passa sur mon visage, mon regard se voila légèrement, mais pas du voile de la mort, non, le voile de l'inconscience.

Je savais maîtrisé cette part sombre en moi et actuellement le conflit interne de mon être m'éloignais en quelque sorte de ce qui se passer autour de moi. Je ressentais tout sans m'en préoccuper. Le sol me ramena à la réalité, je gémit légèrement, presque silencieusement alors qu'on m'obligeais violemment à me relever. Mon cœur s'emballa, Bast, ma fidèle Bast, je ne pouvais pas accepter cette torture, il fallait que je la sorte de là à tout pris, la perdre s'était perdre une part de moi. Si je la perdais, je le savais, je laisserai la part noir de mon cœur m'envahir et répliquais sauvagement. cette part noir, je la sentais m'obéir à présent, comme si le contact avec la Passeuse avait briser les chaines que je refusais hier encore de voir. Le seul lien qui m'accrochais encore au bonheur s'était Bast et dans un sourire faible je me résignais à être moi-même, une Ombre, une messagère de la mort. Je fit taire cette rage en moi qui m'aurait poussé à me battre, me détachant légèrement de l'Ombre qui s’éloignait. Ma voix n'avait plus aucune trace de défi, mais pas non plu une trop grande trace d'excuse, je parler simplement, la peur me nouant les entrailles.


"Veuillez m'excuser Dame Brunehilde, je n'avais jusqu'alors pas conscience de ce que j'étais vraiment."

Bast ne bougeait pas, mais je pouvais voir dans son regard la haine qui la gagner en ce moment. Ce n'était qu'un animal, quoi qu'elle fasse s'était son instinct qui réagissait, cependant elle n'était pas stupide, elle ne grondait pas même si, en voyant ses flanc se soulevait avec vigueur, on pouvait deviner que non seulement la peur la taraudait, mais aussi la colère. je réfléchi à la question de ma supérieur, ignorant la douleur sur ma gorge et au niveau de la racine de mes cheveux, mais je ne rester pas longtemps songeuse.

"Le monde des Ombres et la dernière chance de ceux qui n'ont plus rien a perdre mais qui refusent de quitter ses Terres ... quand aux rôles de passeur, je n'aurai sus vous répondre avant car j'étais aveuglée, mais à présent je comprend. Les Passeurs tel que vous même, ma Dame, doivent savoir lire dans le coeur des gens pour les mener vers le chemin d'une nouvelle vie."

Je me tut, offrant un silence apaisant, n'osant ni regarder Brunehilde, ni Bast, je savais que si ma réponse ne convenait pas, je n'aurai tout bonnement pu ma place ici, en fait je mourrai intérieurement de peur. une peur que je contenais, mes yeux brillaient légèrement toutefois je n'allais pas pleurer, loin de là. Je sentais sur moi le regard de Bast et je rêvais silencieusement qu'elle soit libre. je sentais les émotions de ma lionne, si confiante au vue de la situation, à vrai dire, lorsque j'avais parler, ses oreilles avaient bougé pour apporté une grande attention à ses mots. Je sentais le lien entre elle et moi si ferme et pourtant si tenu en cet instant. Je me retient de lever la tête, mon regard suppliant n'était pas de rigueur, je fini par murmurer pour moi-même.

"Je suis si sotte ... pardonne moi Bast de nous mettre en danger."

Je fermais les yeux un instant, je ne voulais pas paraître présomptueuse, mais pas faible pour autant, je finis par redresser la tête, restant humble, mais ma voix résonna d'intonation respectueuse, et légèrement apeurée. je ne pouvais cacher mon affection pour Bast et je ne le voulais pas, j'étais enfin moi-même, cruel parfois mais aussi très douce, je savais maintenant comment gérer ce côté noir que je craignais.

"Pardonné mon imprudence, grande Passeuse, mais j'aimerai juste savoir si ma réponse n'est pas faîte d'illusion."

Obéïr aux supérieurs tout en restant soi-même, voilà ce que je devais faire, ne pas me montrer sous mon côté félin mais plutôt sous mon vrai côté, sous celui e l'Ombre, une simple faucheuse qui a l'heure actuelle venait d'irriter une supérieur et qui s'en mordait à présent les doigts ....
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Aaliah Z'Odra
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Aaliah Z'Odra
Mer 07 Déc 2011, 21:36

    Brunehilde regarda la jeune ombre qui semblait avoir comprit son erreur d'avoir osé élever la voie pour s'adresser à une ombre qui lui était supérieur. Ses excuses furent brèves, mais au moins, il n'y avait déjà plus dans sa voie le même défi que précédemment. Et puis, la Passeuse n'aimait pas les excuses trop mielleuses. Neutre en tout point, elle avait horreur des extrêmes, même si cela ne l'empêchait pas parfois de faire parler son côté le plus sombre et le plus puissant pour remettre à sa place quiconque viendrait la chatouiller de trop près...

    Brunehilde se contenta d'un simple sourire, comme pour dire qu'elle acceptait les paroles de Neith, mais ses yeux dénudé d'émotion empêchaient savoir si elle croyait l'ombre sincère. Son sourire pouvait tout aussi bien être apparut sur son visage que pour faire bien et motiver Neith à aller dans ce sens là... Ses fins doigts glissaient toujours le long des poils de la pauvre Bast enchaînée. Cependant, il n'y avait aucune violence dans ses gestes. Elle caressa l'animal derrière les oreilles comme si elle le connaissait depuis des années et qu'elle n'avait commit aucune violence. C'était sa manière à elle de rassurer l'animal, si sa compagne d'ombre réussissait à faire tête base devant elle, alors Bast n'avait rien à craindre. Mais les douces mains de Brunehilde pouvait très bien se transformées en celle d'un bourreau en quelques secondes et nul ne pouvait désormais l'ignorer, vu la colère dont elle n'avait montré qu'une infime partie. Passeuse pour les Enfers, elle avait déjà eut à faire face à des âmes plus récalcitrantes et plus puissantes que Neith. Etre Passeur n'était pas toujours simple, car les individus ne réagissaient pas tous de la même façon face à la mort.

    La Passeuse écouta l'ombre dans le silence, ne faisant aucuns commentaires sur la réponse que cette dernière venait de lui offrir. Elle la regardait, tout simplement, analysant l'ombre dans son entièreté afin de pouvoir mieux la juger. Elle semblait à présent mieux se contrôler où du moins, elle savait que face à une ombre supérieur, elle n'avait pas à sortir ses griffes, ni à élever la voix. Brunehilde était là avant tout pour la juger et lui apprendre le rôle de Passeuse, Neith devait donc apprendre à se plier aux épreuves et aux ordres de Brunehilde, peu importe leur nature... La jeune ombre finit par lui demander si sa réponse n'était pas faite d'illusion. La Passeuse cessa de caresser le félin et fit le tour du rocher. Elle poussa gentiment les pattes de l'animal afin de pouvoir s'assoir sur la roche.

    "Ta réponse est juste... simpliste" Répondit-elle sur un ton calme. "Mais au moins, elle a l'avantage d'être proche de la bonne. La mort est complexe, il n'existe pas une seule mort. Elle varie en fonction de l'individu, mais garde néanmoins un point commun... Derrière chaque mort, se cache une Ombre. Contrairement aux croyances populaires, nous ne sommes pas là pour tuer les gens par pur plaisir... Enfin normalement... En tant que Ombre, ta mission était d'aider ou de pousser les gens au suicider afin d'agrandir notre peuple. Aider et pousser... Ce sont des mots très important et très différents." Expliqua-t-elle en posant son regard sur la jeune ombre. Elle inspira, regardant un instant le ciel puis reprit son discours.

    "En tant que Passeuse, ta mission sera tout autre et tu l'as déjà comprit, il faut savoir lire dans le cœur, voir l'âme du défunt. Je suppose que tu n'es pas assez naïve pour croire que les défunts arrivent vers nous avec une pancarte où est gravée leur destination...." Dit-elle en levant les yeux vers l'Ombre. Certaines Ombres pensaient sérieusement que les défunts arrivaient avec leur destination marqué sur un parchemin et qu'il n'y avait qu'à le lire pour savoir si allaient en Enfer ou au Paradis... D'autres croyaient naïvement que les défunts choisis pour le Paradis étaient doux comme des agneaux et que le défunt choisi pour l'Enfer était purement méchant. Une belle illusion. La mort provoquait beaucoup de changement chez les gens qui n'étaient pas ou mal préparé.

    "Les Passeurs sont la main secourable qui guide les âmes pures vers le Paradis, comme ils peuvent être la cruelle main qui les précipite dans les Enfers... Certains Passeurs ne s'occupent que des âmes pures et doivent toujours faire preuve de gentillesse envers ces âmes. D'autre Passeurs ne s'occupent que des âmes infâmes et doivent veillez à ne pas se laisser tromper. D'autre encore, tel que moi, gérons les deux et il faut alors savoir basculé du Passeur bienveillant au Passeur machiavélique. C'est à toi de décidé la Passeuse que tu souhaites devenir et je te formerais. Mais avant, voici une autre épreuve pour toi..."

    "La torture a pris fin, libérez votre proie" Murmura Brunehilde tout en passant une main sur les chaînes qui détenait Bast avant de se lever. Les chaînes métalliques prirent immédiatement feu dans un rire sadique, comme si elles étaient vivantes avant de disparaitre dans un nuage de fumé sombre. Pour Bast, cela s'était passé sans aucune douleur. Les chaînes infernal disparaissait toujours ainsi, histoire de terrorisé un peu plus les suppliciés. Il ne faisait pas bon vivre dans les Enfers...

    "Je l'ai libéré, mais n'oublie pas que je peux recommencer à tout instant si tu me défie sans ma permission" Lui dit-elle lorsqu'elle passa à ses côtés. Elle disparut ensuite parmi les ombres qui régnaient en maitre dans ces lieux, laissant les deux amies se retrouver. Brunehilde revint rapidement en compagnie de deux âmes, mortes récemment. L'une était une femme que l'on pouvait considérer comme faisant partie de la moyenne. Elle n'était pas d'une beauté excessive, mais ne méritait pas non plus le sobriquet de mocheté. Les larmes aux yeux, les cheveux collés sur son visage, elle tremblait de peur. Elle pleurait, murmurant sans cesse qu'elle ne voulait pas mourir parce qu'elle avait des enfants qu'elle ne pouvait laisser seul. Qu'elle voulait retourner sur terre, chez elle, s'occuper de son foyer. L'autre âme était celle d'un jeune homme qui se débattait pour que la Passeuse le lâche. Contrairement à la jeune femme, il n'y avait pas de larme dans ses yeux, ni de tremblement dans sa voix et ses gestes. Il était en colère et hurlait à la Passeuse de le ramener à la vie. Plus d'une fois, il criait sur la femme dont les pleurs l’exaspéraient au plus au point. Brunehilde se contenta de leur dire que ce n'était pas elle qui allait s'occuper de leur cas et les déposa auprès de Neith

    "L’une de ces âmes mérite l’Enfer, l’autre le Paradis. A toi de me dire qui va où… »

    Lorsque les deux âmes comprirent que s’était Neith qui devait statuer sur le sort, toutes les deux se rapprochèrent d’elle. La jeune femme se jeta à ses pieds, lui tenant les chevilles afin de la supplier de la ramené auprès de ses enfants et de ne pas lui faire de mal. Le jeune homme quand à lui, agrippa fermement Neith pas le bras, la menaçant et l’insultant si elle ne le ramenait pas à la vie.

    Brunehilde regarda la scène, l’air amusé. Ce n’était pas une véritable épreuve, mais un moyen de montrer à la jeune Ombre les difficultés que pouvait rencontrer les Passeurs. Chaque jour, il y avait des morts à guider le long des grands fleuves. Et chaque mort était différent. La mort changeait parfois leur caractère et il fallait donc être capable de passer outre leurs cris, leurs larmes et leur angoisse. Il fallait également être capable d’oublier ses propres émotions et rancœur. Il fallait comprendre l’âme et alors, dans l’esprit des Passeurs la destination de l’âme raisonnaient tout simplement, comme une voix divine. Passeuse depuis des millénaires, Brunehilde n’avait besoin que d’un simple regard pour entendre dans son esprit la destination réservé aux âmes qui faisait face à Neith. Vu comme cela, beaucoup de gens aurait tendance à prendre pitié de la jeune femme et de l’emmener vers le Paradis et la colère de l’homme s’attirerait rapidement les foudres de son guide qui le précipitera vers les Enfers… Hors, ce n’était pas le choix qui leur avait été accorder et les Passeurs n’avaient pas le contrôle sur le sort des âmes ! Elles doivent les guider et ce, sans se tromper… La jeune femme était en réalité une personne froide et sans sentiments. Bourreau au sein de la prison, elle avait torturé un nombre effroyable d’innocents, parfois par simple plaisir. Son métier était toute sa vie et elle n’avait nullement d’enfants à s’occuper… elle préférait nettement les torturer devant leur parent. Elle a apprit grâce à cela à imiter à la perfection la peur et la tristesse. Et Brunehilde devait bien l’avouer, la jeune femme était vraiment très convaincante. Pour le jeune homme, c’était le contraire. C’était une âme pure, un peu autoritaire, mais il était toujours juste et bon. Sa peur, il l’exprimait par sa colère, car il refusait de se montrer faible et démuni face à la mort qui l'avait fauché bien trop tôt alors qu'il avait simplement voulu sauver un chat de ses tortionnaires. Le chat enfui, s'était lui qui avait subir la torture mortelle...

    Brunehilde attendit donc que Neith fasse son choix et qu'elle apprenne ainsi l'importance d'oublier sa rancœur et de ne pas se contentait de ce que l'on voyait pour se faire une idée et croire que c'était la vérité. Elle ignorait si Neith serait capable de faire le bon choix, mais cela n'avait guère d'importance pour cette épreuve. Après tout, d'autres épreuves l'attendaient encore afin de se perfectionner et de mieux comprendre le rôle des Passeurs...


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Mer 07 Déc 2011, 22:55

J'avais peur, uniquement peur pour Bast, mais à quoi bon, chaque geste de la Passeuse était doux et Bast en paraissait pas souffrir, si ce n'était son regard naturellement méfiant et la vitesse à laquelle ses flancs se soulevaient. Un seul sourire pour toute expression, ne m'étais-je donc pas assez excuser ? J'hésitais, finalement, j'optais pour le silence, m'excuser davantage n'aurai eus pour seul effet que de me mettre encore plus mal à l'aise, d'autant plus qu'un simple sourire pouvait en dire beaucoup, toutefois je ne pouvais le décrypter et cela m'exaspérais, je n'avais donc d'autre choix que de recourir à la prudence et contrôler mes faits et gestes. Bast réagissait trop calmement mais je savais que son instinct était le bon, si jamais l'Ombre changeais envers elle, alors je le saurais de suite à son agitation, sauf que j'étais impuissante en ce moment.

Simpliste ? Surement, mais au moins j'avais répondu avec ce que je ressentais, je ne m'étais pas laisser bercer par mes connaissance passé, j'avais sondé mon cœur pour savoir ce qu'il me disait. Je n'étais pas passeuse, mais je risquais de le devenir et le fait de savoir que je n'étais pas dans l'erreur total me redonna un peu de force. Je n'affichais rien d'autre qu'une inquiétude certaine pour ma compagne. Arriver avec une pancarte, c'était si utopique, j'étais moi-même si complexe, ce que je comprenais seulement, alors comment quelqu'un pouvait il avoir une pancarte ? S'était stupide en un sens, en ce cas, étais-je donc plus sage que je ne le croyais ? Quel genre de Passeuse serai-je donc si je réussissais ? Je doutais de moi et pourtant je voulais y croire, en ce cas, vue que je n'étais pas spécialement cruel ou pur, serai-je donc comme la Passeuse qui me faisait face, ni spécialement cruel, ni spécialement gentille ? J'apprenais seulement à découvrir mon côté sombre ... toutefois je l'avais déjà en partie dompter, ce qui en soi était à mes yeux une prouesse.

Lorsque Brunehilde libéra Bast, je ne cachais plus le soulagement qui m'envahis, dès lors ses propos n'avait plus d'importance, elle l'avait libéré et je ferait tout pour que ma précieuse compagne ne soit plus cible. Bast vint vers moi et se dressa fièrement, posant ses deux pattes avant sur mes frêles épaules. Je la serrais contre moi et après une minute qui me sembla à la fois longue et savoureuse, elle redevint une petite chatte des sables. Je la pris sur mon épaule avant de faire de nouveau face à Brunehilde, affichant un air serein malgré l'inquiétude qui me rongeais quand à ce nouveau test. Une en enfer et l'autre aux paradis hein ? Je devais donc les sonder et me donner au maximum. Je n’appréciais guère le contact de l'homme mais cette fois-ci, je refoulais mes propres pensées et sentiment, je n'avais en un sens aucun droit à l'erreur car ses âmes en subirait certainement les conséquence, et moi aussi. La femme me faisait pitié, si triste et faible, toutefois je ne voulais me fier à cette apparence, je savais que ce test pouvait être très important, quoi qu'en pense Brunehilde je jouais la mon avenir.


"Calmez vous, la vie n'est plus mais n'ayez crainte, votre chemin vous mènera la ou vous devrez aller."

Je me voulais déjà rassurante, je ne voulais en aucun cas aller trop vite et me tromper. J'essayais d'inculquer le calme en eux grâce à mon don de contrôle des émotions, car dans l'état actuel, mes propres sentiments pouvaient me tromper et je ne voulais en aucun cas agir trop vite et échouer bêtement. Je sondais tout premièrement cet homme, il m'avait lâcher et je me sentais mon oppresser, toutefois je voulais savoir lequel des deux irait au Paradis afin de ne pas l'effrayer avec le sort de l'autre. En dehors de sa colère contre la mort, je pouvais sentir chez lui une douceur importante, une gentillesse importante qui me troubla un moment. Lui qui paraissait tout droit prêt pour l'enfer ne devait en aucun cas y aller, je le sentais, c'était comme une évidence, alors cette femme ... Je refusais d'y croire, amis en sondant ses émotions, je fut stupéfier d'y sentir une tel inquiétude et à la fois un tel plaisir, comme si elle jouait avec moi. Je restais un moment figé, moment qui me sembla durer mais qui ne dura sans doute pas plus de quelque seconde. Bast me lécha la joue et ronronna légèrement, signe chez elle qu'elle me faisait confiance. J'admirais ce sens qu'avait les animaux de tout de suite sentir qui est bon ou non. Je finis par prendre parole, m'adressant à l'homme avec une douceur maternelle.

"Tu n'as pas à t'inquiéter, là ou tu va tu sera bien. Je suis certaine que tes proches ne t'oublierons jamais. Tu n'as pas à avoirs peur."

Aucun mots pour la femme, juste un regard sombre, et très vite, face à elle, une lionne aux regard cruel et aux crocs acéré. Bast avait repris son apparence de lionne dans mon dos, de tel sorte que l'homme ne voyait pas ce félin assis et silencieux qui menaçait la dame. J'ignorais si mon choix était le bon, mais je savais au fond de moi que cet homme ne pouvait aller ailleurs et que cette femme n'était pas aussi douce qu'elle voulait me le faire entendre. Je croyais fortement en mon choix, et un bref regard vers Brunehilde, regard respectueux mais aussi assurée précéda mes mots.

"Cet homme ira vers la lumière mais cette femme ne peux voir que la nuit."

Façon certes un peu facile pour donner la véritable nature de mes propos, toutefois cela suffit à l'homme pour qu'il ne s'inquiète pas et ne panique pas davantage.


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Aaliah Z'Odra
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Aaliah Z'Odra
Jeu 08 Déc 2011, 21:43

    Brunehilde regarda l'ombre en silence, étudiant la manière dont elle s'y prenait. La Passeuse avait déjà formé de nombreux Passeur, comme elle avait parfois discuté avec d'autre de leur apprenti qu'ils avaient formé. Et les Passeurs avaient parfois le droit à de drôle de personnages. Beaucoup se trompaient, certains faisaient preuve de bon sens. Brunehilde ne montrait aucunes émotions, aucun signe qui aurait pu influencer la jeune ombre dans son choix. Mais la Passeuse reconnu au fond d'elle que Neith avait retenu la leçon et que ne se laissait pas influencer par le caractère des deux âmes. Elle usa de son contrôle des émotions afin de calmer les âmes des récents défunts et de mieux les cerner. A son expression, Brunehilde comprit que Neith avait réussi le test et cela la rassura d'une certaine manière. L'ombre qui lui faisait face n'était pas entièrement idiote et elle pourrait faire une très bonne Passeuse si elle continuait ainsi. Brunehilde laissa un sourire satisfait se dessiner sur ses lèvres lorsque la jeune femme lui fit part de son choix. Elle l'apprécia d'autant plus que Neith avait l'air assuré et non hésitante. Brunehilde aimait bien les gens qui savaient être sûr de leur choix tout en conservant le respect pour son supérieur hiérarchique.

    « Bien... je vois que tu n'es pas totalement naïve » dit-elle pour simple félicitation avant de se rapprocher de l'ombre et des deux âmes. « Nous allons pouvoir passer à la suite. Suis-moi, je t'emmène vers l'autre monde. Observe, écoute et retient! » Dit-elle en prenant par le bras les deux âmes et en avançant à travers le royaume des Ombres. Elle usa de son contrôle des ombres pour rassurer l'homme et usa de sa force pour tenir fermement la jeune femme qui tendait en vain d'échapper à son sort. D'un pas sur, connaissant les lieux depuis des millénaires, la Passeuse conduisit le petit groupe vers les deux grands fleuves qui menait vers l'autre monde. Rapidement, le petit groupe pu observer d'autres Passeurs remplir leur rôle. Des cris, des pleurs, des injures même, se faisaient entendre un peu partout. Chaque Passeur avait son âme qui menait auprès des barques qui devait les amener en Enfer ou au Paradis. Il était facile de deviner quel fleuve allait où. En regardant vers l'horizon, l'on pouvait clairement constater que le fleuve de droit allait vers le Ciel alors que celui de gauche plongeait dans les abysses infernaux. Des barques allaient et venaient, avec à leur bord des Passeurs parfois seul, parfois accompagné. Certains Passeurs étaient même accompagnés d'ombre qui, comme Neith, apprenait leur future mission. Certains semblaient éprouver quelques difficultés à se faire respecter par le défunt ou à le rassurer entièrement, d'autre encore semblait s'en sortir avec beaucoup de facilité.

    « Bonjour Bohémond, peux-tu me garder ce jeune homme le temps que je descende en Enfer avec notre nouvelle recrue? » Demanda-t-elle à un Passeur qui venait de revenir avec sa barque. Ce dernier répondit par l'affirmative et prit le jeune garçon, tout en lui parlant d'une voix rassurant. Il salua également Neith, lui souhaitant la bienvenue et espérant la voir parmi les Passeurs. Bohémond s'était spécialisé dans le transport d'âme pur car s'était une ombre entièrement bénéfique et qui avait toujours le sourire aux lèvres. Il semblait d'ailleurs être heureux d'être là et de son rôle. Brunehilde le remercia et força la jeune femme à monter dans l'une des barques qui flottait sur le fleuve gauche. La jeune femme refusa d'abord, se mettant à hurler et à montrer son véritable visage. La Passeuse ne se laissa bien évidement pas faire et poussa sans retenu la jeune femme qui tomba lourdement dans le fond de la barque. Elle se redressa bien vite, rouge de colère d'être ainsi traitée, mais sembla ne pas pouvoir quitter la barque. Brunehilde attrapa la lourde chaîne qui retenait la barque et l'ôta afin de pouvoir partir. Dés que la chaîne tomba sur le sol, la lanterne au bout de la barque s'alluma.

    « Une fois l'âme dans la barque, elle ne peut plus en ressortir. On place donc toujours l'âme avant de détacher la barque... sauf si tu veux courir derrière le défunt comme on court après un lapin! Monte à bord, je vais te montrer le chemin vers les Enfers » dit-elle en tendant la main vers Neith afin de l’aider à monter à bord et de l’installer près d’elle pour qu’elle puisse observer le maniement d’une barque. Brunehilde prit le bâton à côté de la lanterne de la barque et le plongea dans l’eau. La barque se mit aussitôt en mouvement, s’éloignant de la terre ferme et Brunehilde avança parmi les autres barques.

    « Les Passeurs se mettent toujours à la fin de la barque, afin de pouvoir garder un œil sur l’âme, qu’elle soit pure ou impure. Une fois la barque détachée, elle avancera seule et en ligne droite au rythme du fleuve. Le bâton à gauche pour faire tourner la barque à gauche et à droite pour la faire tourner à droite. Rien de plus facile, il suffit juste d’éviter les obstacles… » Expliqua Brunehilde à la jeune ombre avant que la jeune femme ne lui coupa la parole, interloqué par le mot obstacles. Elle se redressa afin d’exiger de savoir les obstacles qu’elles pourraient rencontrer. Brunehilde ne lui répondit pas et la força à se rassoir dans la barque.

    « En tant que Passeuse, il te faudra toujours veillez à l’âme que tu emmènes, la rassurez pour les pures, la forcer à t’obéir pour les impures. Le tout en guidant la barque à bon port et en évitant de la fracasser contre la barque d’un autre Passeur ou contre un autre obstacle » dit-elle tant que la brume recouvrit lentement le fleuve, au point de ne plus pouvoir distinguer l’horizon. A travers l’épaisse brume grisâtre, l’on pouvait distinguer les autres barques grâce à la lanterne qui émettait une lueur dorée. La lanterne permettait de distinguer les barques et d'éviter de les bousculer. Brunehilde croisa un autre Passeur qui revenait des Enfers et qu’elle salua tout en guidant la barque à travers la brume. Le fleuve s’enfonça lentement dans les profondeurs du royaume des Ombres au même rythme que des cris qui s’élevaient et qui effrayèrent la jeune femme qui se mit à trembler réellement de peur. Brunehilde se contenta de lui lancer un sourire sadique

    « Les tortures que vous avez infligé à tant d’innocents ne sont rien comparé à celles que vous subirez en Enfer pour l’Eternité… » Lui dit elle, l’effrayant encore plus tandis qu’elle put apercevoir à travers la brume des rochers acérés sur lesquels gisait des squelettes et des morceau de barque fracassé. Elle émit un gloussement apeuré et essaya de se recroqueviller sur elle-même afin de ne plus voir les étranges rochers aux cadavres. Brunehilde sourit devant la peur de la jeune femme et usa de son don de télékinésie pour rassurer la jeune ombre qui l’accompagnait.

    - Les rochers et les squelettes sont faux. Ils ne sont là que pour effrayer les âmes qui méritent l’Enfer. Les barques, elles, sont vraies. Si tu te fracasse contre un rocher, tu seras bonne pour remonter le fleuve à la nage ou de monter à bord d’une barque d’un Passeur et recevoir ensuite les moqueries des autres Passeurs. Les âmes destinées à l’Enfer ne doivent pas être rassuré, calmé si trop énervé, mais pas rassuré ! Nous ignorons totalement le sort qui leur sera réservé, mais cela ne nous empêche pas de leur faire croire que nous savons ce qui les attend afin de leur faire peur.

    La barque pénétra à l’intérieur de la grotte d’où s’échappait une forte chaleur et dont les cris qui raisonnaient à travers les parois rocheuses n’auguraient rien de bon. Au loin, il y avait une énorme grille qui bloquait le passage vers l’intérieur de la grotte et des flambeaux qui éclairait la roche. Au cœur de la grotte, il y avait une longue série d’embarcadère et des dizaines de barques avec leur âme et Passeur qui allait et venait. Brunehilde fit avancer la barque à travers les autres et s’arrêta contre un embarcadère encore vide. Deux silhouettes arrivèrent bien vite, leur identité masquée par de longue cape sombre. A leurs mains, de longue chaînes, identiques à celles qui avaient servir d’enchaîner Bast pour calmer sa compagne d’ombre. Les étranges silhouettes ne dire mots et s’approchèrent de la barque afin d’enchaîner les poignets de la jeune femme et de la tirer hors de la barque. Ils disparurent ensuite au fond de la grotte, comme tous les autres qui emmenaient des âmes impures qui hurlaient et se battaient comme si elles pouvaient encore éviter les Enfers.

    « Nous n’avons pas le droit de poser le pied sur les embarcadères. Nous devons rester dans la barque car notre mission s’arrête là. Le sort des âmes ne nous appartient plus. Maintenant, demi-tour. » Dit-elle en tendant le bâton à Neith et en partant s’asseoir au fond de la barque, à la place de la jeune femme récemment emportée pour les Enfers.

    « Ramène-moi d’où l’on vient sans nous fracasser contre les rochers ou les barques de nos amis et raconte moi ce que tu as retenu. Et dis-moi également si tu aimerais faire à nouveau ce voyage. »

    Et Brunehilde s’installa à son aise, les bras appuyés contre les bords de la barque, le dos bien collé à la proue. Elle pouvait ainsi observer l’ombre et l’écouter attentivement sans la quitter du regard. Elle verrait ainsi comment elle gérerait le voyage. Car le voyage n’était pas si simple que cela, le vent et la brume qui régnait sur le fleuve poussaient les embarcations et il fallait donc toujours avoir l’œil attentif pour ne pas partir frôler les obstacles ou les barques des autres Passeurs. C’était une nouvelle épreuve, bien évidement et Brunehilde attendit de voir comment Neith s’en sortirait…


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Jeu 08 Déc 2011, 22:52

J'étais très heureuse d'avoir réussi, bien sur, je ne craignais que peu d'échouer car j'avais pris mon temps pour ne pas faire d'erreur, surtout en sondant ce jeune homme. Je n'avais surtout pas voulu me tromper bêtement en laissant à nouveau mes peurs me surpassé et c'était surtout ce contrôle de moi-même que j'appréciais. je me rendait de plus en plus compte de la partie sombre en moi, toutefois je ne la laissais pas me submergé, j'avais retenue la leçon. Le sourire satisfait de Brunehilde me rassura d'autant plus et je songeais à présent qu'il m'avait aidé a être encore plus assuré, quoi que j'avais déjà grande assurance en donnant ma réponse. Pas totalement naïve disait elle, cela me fit légèrement frémir car je songeais que oui, j'avais été très naïve, mais depuis que j'étais Ombre, je l'étais de moins en moins et je me rendait à présent compte que je ne me laisser plus aisément bercer par des illusions.

Je suivis silencieuse, Bast trottinant derrière, fidèle et méfiante, son regard se poser sur les âmes que certaines Ombres, des futurs passeurs comme moi, je le devinais à l'air amusé et des Ombres qui les surveillaient, n’arrivait à contrôler. Je prenais pleinement conscience que j'avais plus de force que certain ici, mais étais-je toutefois assez forte pour cela ? La femme était pleinement maîtrisé par ma formatrice alors que l'homme suivait calmement. La femme fusillé tour a tour Brunehilde et moi, et je ne me gêner en rien pour feindre l’ignorance la plus total, le regard rivé sur ce qui nous attendaient. Les deux fleuves de l'éternel, c'est ainsi que j'en avais entendu parler sans jamais les voir. Je restais un court instant impressionner, mais je n'étais pas la pour me tourner les pouces et je repris bien vite conscience de ce qui se tramait. Brunehilde avait laisser l'homme à un Passeur, un être fort gentil, trop à mon gout, poussant ensuite sans négligemment la femme dans la barque. cette dernière me donna l'impression qu'elle allait se jeter sur nous mais elle était comme prisonnière d'une barrière invisible. Je n'avais en rien bouger, écoutant avec attention. Lorsque Brunehilde m'invita à monté, j'ordonnais d'un simple geste à Bast de nous attendre ici, elle reprit sa forme de chat et je la vis rassurer le jeune homme qui caressait son pelage. Je montais en remerciant d'un bref signe de tête la Passeuse.

J'écoutais sans rien dire, mes yeux brillait suffisamment pour que l'Ombre sache que je l'écoutais avec la plus grande attention, enregistrant chaque parole. Ainsi donc ce fleuve était plein de danger, quoi de plus normal pour un aller vers l'enfer ? Je me demandais si celui menant aux cieux était identique, enfin, identique au sens que nous devions toujours être très attentif. La femme semblait être effrayer mais personnellement, ses cris ne m'inquiétèrent que lors des premières secondes, je n'avais pas tendance à m'effrayais aisément mais je devais bien avouer que l'intensité de cet endroit m'avais surprise. Les rochers m'inquiétèrent davantage encore, mais la voix de Brunehilde résonna dans ma tête et je souri faiblement, un sourire sadique, j'apprenais vite et je savais que je ne devais en rien montrer mes émotions à cette femme qui avait fait tant de mal. Toutefois mon regard, en plus d'exprimer un froid implacable confirmer que j'avais parfaitement compris.

Lorsque la femme fut déposé vers son dernier voyage, Brunehilde me laissa, les commandes. je me sentais inquiète mais bien vite, alors que la barque commencer à partir en sens inverse, je m'obligeais à rester concentrer. Les premiers mètres se passèrent sans un mots tant je veiller à bien comprendre le maniement et à tester le bâton, je devais contrôler cette embarcation aux mieux en premier lieu et rien d'autre. cependant, bien vite je me sentis plus à l'aise, et mes mouvements se firent de plus en plus fluide alors que j'entamais ma réponse.


"Désolé de vous avoir fait attendre, il me semblais que contrôler parfaitement cette embarcation était la meilleur chose à faire avant de faire risquer à ma supérieur de se retrouver dans le fleuve. Alors soit, j'ai retenu que les âmes doivent toujours entré en premier car de cette façon elles sont prisonnière de la barque."

Je me tut un instant, évitant la barque d'un autre passeur, je savais que je m'y étais prise un peu tard, toutefois j'avais sus rattrapé la situation sans que ni l'un ni l'autre ne nous touchions. Je repris donc d'une voix plus assurée alors que mon regard, qui se posais tantôt sur Brunehilde, tantôt, et le plus souvent, sur le fleuve.

"Le passeur doit toujours être à la place ou je me trouve actuellement pour veiller sur l'âme qu'il transporte et, je pense aussi que cette place agit sur notre contrôle, car de ce fait nous avons le temps de réagir, mais nous voyons également l'embarcation complète, donc un plus grand contrôle sur celle-ci. Enfin, à la fin du voyage, nous ne devons en aucun cas poser pied sur le ponton."

Je laisser la ma réponse car, ayant éviter à nouveau d'autres barques, j'arrivais droit sur les rochers aux squelettes et à première vue, au pire passage qu'il soit, toutefois je ne voulais changer de cap et m'imposais ainsi un nouveau test. je devais être capable de passer entre ses rochers sans en toucher un seul. Mes pupilles se rétractèrent alors que je concentrais toute mon attention ou presque sur la passage droit devant. Je dus passer plusieurs fois le bâton de gauche à droite afin de garder une ligne parfaite avec la voie que j'avais choisis. Quel ne fut pas mon soulagement quand ses rochers morbides se retrouvèrent derrière nous. je m'accordais un petit souffle de soulagement, nous étions passé la ou le passage était le plus serrer et en dehors d'une toute petite éraflure près de moi, nous n'avions rien. Je souri faiblement avant de répondre, ma voix mêlant une légère joie et un respect profond pour le travail de ma supérieur qui aller devenir mien.

"Je peux à présent que nus arrivons à destination, vous confirmez, Dame Brunehilde, que j'ai appréciais le voyage et qu'il me plairais de le refaire."

J’arrêtais la barque près d'un anneau, certes un peu abruptement du à mon manque de pratique, mais en un seul morceau. J'essayais de me débrouillé aux mieux pour l'attacher, souriant à Bast qui semblait ronronner dans les bras du jeune homme un peu plus loin. Je descendis après avoir vérifier que la barque était bien attaché, tendant ma main à Brunehilde dans un geste léger mais respectueux afin de l'aider à descendre, tout comme elle m'avais précédemment aider à monté. 'attendais ensuite, dans une posture sereine, évitant soigneusement tout geste ou regard qui aurait pu être irrespectueux ou impatient.


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Aaliah Z'Odra
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Aaliah Z'Odra
Mer 14 Déc 2011, 22:26

    Brunehilde regardait la jeune ombre prendre le bâton et manœuvrer à son tour la barque mortuaire. Elle ne prononça pas le moindre mot, se contentant de regarder la future passeuse afin de voir comment elle s'en sortirait. Celle-ci manœuvra d'abord pour éloigner la barque de l'embarcadère, apprivoiser petit à petit la manière de contrôler l'embarcation, puis se permit de répondre aux questions de Brunehilde. Cette dernière apprécia que l'ombre ait pensé à lui éviter de la faire tomber dans le fleuve. Neith avait bien deviné que son apprentissage risquait d'être plus périlleux encore si Brunehilde venait à tomber de la barque par sa faute... La Passeuse ne lui répondit pas, et se contenta d'un sourire mystérieux dont elle semblait avoir le secret pour que l'on ne puisse pas deviner ses pensées. Son sourire pouvait être tout aussi bien ironique que sincère... Peut être même les deux!

    Brunehilde ne quittait pas des yeux la jeune Neith, regardant la manière dont elle manœuvrait et écouta d'une oreille faussement attentive les paroles de la jeune ombre. La Passeuse se doutait bien que Neith avait retenu ses paroles, mais elle voulait surtout savoir si elle pouvait se concentrer sur le fleuve et parler en même temps. Ce n'était pas forcément si évident. Certains parlaient tellement, qu'ils oubliaient de rester attentifs aux fleuves et ses obstacles. D'autres encore étaient tellement concentré sur le fleuve, qu'ils étaient incapables de tenir une conversation simple. Pourtant, savoir jongler avec ses talents était important. Car dans la barque, l'on n'avait pas toujours affaire à une âme tranquille...

    Cependant, Neith s'en sortait relativement bien. Elle comprit rapidement l'importance de la position du passeur dans la barque et Brunehilde souri tout en faisant un signe au passeur de l'autre barque qui la salua. Son regard se posa une nouvelle fois sur la jeune ombre, puis sur le côté de la barque afin d'avoir un aperçu de la situation. Son analyse fut rapide et au lieu de faire remarquer à Neith qu'elle n'avait pas choisi l'un des passages les plus aisées, elle se contenta de lui lancer un nouveau sourire difficilement déchiffrable. Brunehilde n'allait pas aider Neith, mais bien regarder comment elle allait réussir l'épreuve qu'elle venait de s'infliger elle-même. Elle n'était pas vraiment inquiète, plutôt amuser par les expressions qui transparaissaient sur le visage de l'ombre. Les roches passaient très près de la barque et la passeuse nota une éraflure sur la coque. Elle ne fit aucun commentaire, sachant que Neith l'avait probablement vu. Mais il fallait mieux une petite éraflure que d'être emballer sur l'un de rocher et de finir le voyage à la nage... Surtout pour l'ombre, car la Passeuse n'aurait guère apprécié un bain forcé!

    Une fois la fin du voyage, Neith confirma à Brunehilde que le trajet lui avait plut et qu'il lui plairait de le refaire. Cette fois, Brunehilde lui lança un sourire amusé, signifiant qu'elle risquerait probablement de refaire le trajet dans peu de temps... L'arrêt fut un peu secouant, mais la Passeuse ne le critiqua pas. La chose n'était pas aisée et l'habitude aidera à mieux contrôler l'arrêt. Le principale, c'était d'être parvenu à revenir dans la barque, pas à la nage. Neith entreprit d'attacher la barque et tendit ensuite la main vers la Passeuse pour l'aider à descendre. Brunehilde apprécia le geste et se permit de le faire remarquer, afin de montrer que la politesse envers un supérieur permettait de le mettre dans de meilleur condition à son égard et de s'éviter leur colère.

    « Merci Neith. » Dit-elle simplement tout en s'avançant vers le jeune homme.

    Elle remerciant le Passeur Bohémond d'avoir conservé l'âme pour elle et prit le jeune garçon par la main pour le déposer sur l'une des barques de l'autre fleuve. Brunehilde n'expliqua rien pour le moment à Neith, car pour le moment, tout ce passait comme pour l'autre voyage. L'âme était déposée en premier lieu et la barque détachée ensuite. Brunehilde invita une nouvelle fois la jeune ombre à venir la rejoindre dans la barque afin d'observer le voyage. Elle ne lui expliqua pas le fonctionnement de la barque, celui-ci étant le même qu’elle avait déjà pratiqué. Brunehilde se contenta de regarder le fleuve et l’âme du jeune homme, comme si elle était seule à bord. A Neith d’observer comme elle l’avait déjà fait pour le refaire dans le sens inverse.

    Contrairement au fleuve vers les Enfers, celui pour le Paradis était d’une pureté étonnante. Il n’y avait pas de brume et le soleil se refléter dans l’eau azuré du fleuve qui se mêlait au ciel. Le jeune homme ouvrit les yeux éblouis, oubliant un instant ses angoisses pour admirer l’horizon hypnotisant par sa beauté éclatante. A la place des cris, il y avait ici des chants d’oiseaux et l’on pouvait voir ses derniers tournoyer, voire même se poser sur les barques. Bientôt, quelques nuages cotonneux et nacré se mirent à flotter au dessus du fleuve et le jeune homme tendit une main timide vers le nuage blanc pour le toucher du bout des doigts.

    « La beauté du paysage permet de rassurer les âmes, voit comme tout est magnifique à l’horizon » Dit-elle à la jeune ombre pour l’inviter à regarder le paysage qui les entouraient. « Il s’agit là de la beauté la plus pure, que tu ne verra nulle par ailleurs »

    Puis soudainement, la Passeuse plongea le bâton au fond de l’eau et la barque vira brusquement sur le côté droit tandis qu’à l’endroit même où aurait dû se trouver la barque, une myriade de petits poissons aux ailes arc-en-ciel bondirent hors de l’eau avant de disparaitre à nouveau dans les flots un peu plus loin.

    « N’oublie jamais que le regard d’un Passeur est sûr le fleuve ! » Dit-elle simplement à l’ombre. « Ce n’est pas parce qu’il s’agit du fleuve qui mène au Ciel que le voyage est sans obstacle. Il est bien pire, car les obstacles surviennent n’importe quand, n’importe où ! Regarde le fleuve » Dit-elle en pointant une tâche sombre qui grandissait lentement à la surface de l’eau, quelques mètres devant eux. « Il vit une grande faune dans le fleuve, qui fait surface pour le plaisir des âmes. La tâche sombre signifie que l’animal se rapproche de l’eau. Ne change jamais de direction tout de suite ! Attends d’être capable de voir la forme de l’animal et vire ensuite. »

    La Passeuse planta une nouvelle fois vivement le bâton sur le côté et la barque vira rapidement sur la gauche. Cette fois, ce fut un dauphin qui bondit hors de l’eau avant de nager à côté de la barque, au point que l’âme du défunt put caresser l’aileron de l’animal.

    « Parfois, les animaux ne sortent pas de l’eau et replonge comme ils peuvent aussi changer de direction, c’est pour cela qu’il faut attendre le dernier moment. Plonger le bâton vivement et profondément dans l’eau permet de change rapidement de direction, pratique sur le fleuve qui mène vers le Paradis, je te le déconseille sur le fleuve qui mène vers les Enfers car tu te fracasserais sur un autre rocher. »

    Brunehilde continua ensuite le voyage sans ajouter mot, sachant que Neith ferait probablement preuve d’intelligence pour tout retenir les conseils qu’elle venait de lui apporter et d’observer attentive le fleuve pour mieux le connaitre. Car sur le fleuve, ils n’étaient pas seuls, d’autre passeur faisait également virer leur barque de gauche à droite pour éviter les splendides animaux peu effrayer. Ces derniers suivaient même de temps en temps les barques sur de longue distance. Le voyage toucha presque à sa fin, car devant la barque stagnait un immense nuage blanc aux reflets dorés dû au soleil. Brunehilde pénétra sans crainte dans le nuage et un nouveau paysage se dessina devant les passagers. C’était comme une grotte, mais en coton. Comme pour les Enfers, il y avait des dizaines d’embarcadère et autant de barque qui allait et venait. Brunehilde accosta là où elle avait place, tandis que deux silhouettes masqué sous une longue cape blanche arrivèrent afin d’aider l’âme à descendre de la barque et disparurent ensuite. Brunehilde se tourna ensuite et tendit le bâton à Neith, un sourire sur les lèvres. Elle ne donna aucune autre explication, sachant que Neith comprendrait qu’elle avait une nouvelle fois la responsabilité de les ramener à bon port…

    « Tu sais ce que j’attends de toi. Raconte-moi une nouvelle fois ce que tu as retenu et dis-moi aussi si tu aimerais faire à nouveau ce voyage. »


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Mer 14 Déc 2011, 23:20

Je nous avaient ramener à bon port sans rien d'autre qu'une éraflure, mais la passeuse ne sembla pas s'en offusquer, je savais toutefois que je n'aurai jamais du abimer la barque, cependant ce n'était qu'une éraflure et nous étions entière. Je souriais légèrement en voyant que je m'en étais tiré avec plus de facilité que je ne l'aurai cru. Brunehilde était rester silencieuse et en dehors d'un sourire indéchiffrable elle ne m'avait en aucun cas et à aucun moment aiguillé. J'avais eu peur et en même temps, j'étais rester très confiante, assez pour ne pas me laisser déstabilisé. parler et être concentré, voilà la véritable épreuve, sans doute Brunehilde avait elle compris que je savais à quoi tenait le véritable test, ou alors la Passeuse me sous-estimait comme elle semblait le faire depuis le début. je n'aurai sus dire aussi gardai-je pour moi ses pensées.

Le remerciement de Brunehilde avait bien plus de valeur que tous ses sourires jusque là. Je regardais l'Ombre partir vers le jeune homme, ce dernier lâcha Bast en la voyant approché. son visage était serein, et je comprenais que le passeur qui avait veillé sur lui avait aussi veiller à le calmer complétement. Bast trottina vers moi avant de grimper sur mon épaule, je souriais légèrement, caressant sa tête et ignorant ses griffes au moment ou elle avait bondit pour s'agripper sur moi avant d'atteindre mon épaule. Le ronronnement qu'elle commença à émettre était doux et apaisant. Je suivis Brunehilde alors que le jeune homme venait de monter, montant après la passeuse en veillant à me pas la déranger alors qu'elle détachait la barque. Je restais silencieuse, observant ce fleuve très différent du précèdent.

Tout était si beau, si calme, trop calme pour que je m'y sente entièrement à l'aise, ce fleuve ne pouvait pas être sans accros, il y avait forcément quelque chose qui faisait que les passeurs dardaient sur l'eau un regard si concentrer. Des nuages cotonneux cachèrent bientôt l'eau par endroit, comme des nappes de brouillard bien moins inquiétante mais certainement tout aussi dangereuse. Debout je pouvais voir le fleuve, Bast se montra très intéresser quand un rouge-gorge se posa tout prêt, elle ne bougea cependant pas, et je sentis alors à ce moment comme un renforcement de notre lien, comme si je savais et comprenais pourquoi elle avait retenu son instinct de chasseuse. Je souriais légèrement, ragaillardis par cette sensation. Tout était vraiment magnifique, toutefois j'eus une pensées pour le désert, certes moins bien attirant à bien des égards, mais tellement plus beau à mes yeux. Si ce paysage s'offrait comme un livre ouvert, je préférais le désert plus mystérieux et changeant.

Brunehilde dévia soudain la barque, je fut surprise et il me fallut un instant pour comprendre que nous venions d'éviter des poissons, un banc de poisson coloré et merveilleux. J'écoutais avec davantage d'attention ma supérieur, comprenant avec amertume que le chemin serait certes plus beau mais plus dangereux encore. je souri faiblement, j'avais toutefois un avantage et de poids, Bast. Certes en aller, laisser ma compagne devenir lionne pourrait effrayer l’âme et au retour, elle effrayerait les âmes qui partaient vers le paradis. Toutefois elle pouvait devenir lionceau, plus gros donc mais aussi tout aussi attirant, si ce n'est plus, ainsi en cas de problème ma compagne pouvait me tirer d'affaire. Je songeais à cela alors que Brunehilde déviait à nouveau, évitant un dauphin.

Une nouvelle fois nous abandonnions l'âme dans un lieu tout aussi cotonneux et magnifique, je posais Bast au milieu de la barque, elle me regarda, compréhensive et resta bien au centre, juste devant Brunehilde. J'ignorais si mon idées pouvait fonctionner toutefois je n'avais rien de mieux en tête à ce moment là. Je souri légèrement, prenant la barque en main et démarrant le voyage de retour, toutefois je me permit de faire comprendre à la Passeuse que raconter ce que j'avais retenu ne serait 'aucune utilité constructive.


"Ce voyage est hautement plus dangereux, toutefois, sans vouloir vous manquez de respect Dame Brunehilde, je crois savoir que vous voulez que je parle uniquement pour tester ma concentration. Aussi vais-je essayer de vous satisfaire."

J'avais presque envie d'ajouter "a nouveau" a ma phrase, mais je me retint, dirigeant ma barque prête à dévier quand la sombre masse qui avançais sur nous dévia vers une autre barque, me laissant continué ma route avec aisance. Je croisais ainsi deux barque et un banc de poisson quand une masse sombre approcha à nouveau. J'étais concentrer sur le fleuve, ce qui ne m'empêchais pas de décrire mes impressions et ce que j'avais retenu.

"Le fleuve contient une faune qui aide les âme à être détendu, cette faune est indomptable ce qui rend ce fleuve dangereux, peut-être même plus que celui des enfers."

Un léger manque de dextérité de ma part fit que la masse sombre, une tortue de mer, nous toucha, le navire pencha légèrement et aussitôt, Bast, devenant une jeune lionne attendrissante, me regarda, d'un bref regard je lui fit comprendre vers quel côté elle devait aller. elle se décala jusqu'à ce que la barque se stabilise. Je n'étais pas fière de ce manque de rapidité toutefois j’avais agis si rapidement avec ma compagne dans la demi-seconde à suivre qu'elle s'était décaler juste assez pour que notre barque reprenne sa trajectoire sans que nous ne soyons mouillé. En dehors de quelque goutte. je m'excusais aussitôt, reprenant contrôle de la barque et de mon débit de parole afin de ne pas avoir un nouvel accident du genre. Bast se réinstalla au centre, immobile afin de ne pas nous déséquilibrer.

"Veuillez pardonner ce manque ... alors ... les passeurs doivent veiller au changement du fleuve" Chose que j'avais parfaitement fait jusque là. "Et aussi sur les âmes, toutefois le danger ici est d'évaluer la proximité de la faune afin de ne pas risquer de chavirer." Ce que j'avais moins bien accomplis, mais que j'avais sus rattrapé avant que nous ne risquions une douche. "Il ne faut bouger ni trop tôt ni trop tard ... Dame Brunehilde, j'aimerai savoir ... les Passeurs doivent ils toujours mené les être au suicides si ils sont loin d'ici ou se contentent-ils de mener les âmes ? Et avant que vous ne répondiez, si le cœur vous en dit, sachez que je peut d'or et déjà vous annoncez avec certitude que comme le voyage précèdent, ce dernier me donne envie de le refaire."

Cette question continuais de me trotter en tête depuis un moment et je me permettais de la poser, évitant une autre barque et d'un un geste souple mais vif, un nouvel animal qui frôla la surface sans toutefois remonté entièrement. Finalement l'arriver apparu et je dirigeais notre embarcadère. J'arrêtais la barque bien plus doucement que précédemment, plus sur de moi encore à présent que nous étions à l'arrêt. J'attachais la barque avant d'aider a nouveau Brunehilde a descendre. Je reculais ensuite, prenant doucement Bast qui avais repris sa forme normal, la reposant sur mon épaule avant de regarder la Passeuse, attendant une possible réponse.

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Aaliah Z'Odra
Dim 18 Déc 2011, 23:51

    A la remarque de Neith qui lui confirma qu'elle croyait bien que si Brunehilde voulait la faire parler, c'était pour tester sa concentration, la passeuse laissa échapper un rire amusé non feint. Cependant, comme ses sourires, il était difficile de savoir si son rire amusé était pour le faite qu'elle avait comprit ou pour se moquer d'elle, comme si elle la trouvait naïve. Il faut dire que la neutralité de Brunehilde lui avait permet de jongler avec ses sentiments et que depuis les années, on ne savait jamais si on avait affaire à la Passeuse Bénéfique ou la Passeuse Maléfique. C'était comme un jeu pour elle, cependant, cela ne l'empêcha guère d'avoir un certain respect pour l'ombre qui lui faisait face et qui s’apprêtait à rejoindre les passeurs. Elle appréciait également les marques de respect qu'elle lui montrait et elle était ravie de savoir que la jeune ombre était capable d'apprendre et de retenir les leçons... Mais Brunehilde préféra laisser l'ombre penser ce qu'elle voulait d'elle et ne pas dévoiler ce qu'elle pensait.

    Confortablement installée dans la barque, elle regarda l'ombre lui parler et contrôler la barque. Le voyage se passait relativement bien, jusqu'au moment où une torture marine frôla la barque, la faisant pencher. Habituée à être parfois un peu bousculé, Brunehilde ne s'inquiéta pas et ne s'accrocha même pas au bord de la barque. Elle ne lâcha pas l'ombre du regard et put observer toute la scène. Tout ce passa rapidement, l'animal fit rééquilibrer la barque avant qu'elle ne chavire et seules quelques gouttes éclaboussèrent les occupants de l’embarcation. Cependant, Brunehilde ne fit aucune remarque, ni ne lança un regard noir devant le manque de dextérité de Neith. Elle resta impassible, comme si la situation n'avait eut aucune importance. Mais Brunehilde était certain que Neith la connaissait maintenant assez pour savoir qu'elle ne devait pas recommencer cela et qu'elle n'avait ni besoin de mot, ni de grimace pour lui faire comprendre cela. Heureusement, Neith conserva son réflexe de s'excuser avec respect, ce qui permettait à la Passeuse de conserver un bon jugement sur la future passeuse...

    Arrivée presque à destination, l'ombre se permit de lui poser une question avant de répondre à la sienne. Brunehilde écouta les mots de Neith et hocha la tête en apprenant qu'elle aimerait bien refaire ce voyage là également. Brunehilde regarda la jeune ombre attacher correctement la barque et récupérer son animal. Une fois que la jeune ombre fut prête, la passeuse lui fit signe de la suivre et s’éloigna des deux fleuves.

    « Les passeurs ne mènent pas les êtres aux suicides, ce sont les ombres. Les passeurs mènent les âmes des défunts vers les fleuves et les guides vers leur dernière destination. Nous nous occupons des âmes assassinées, sacrifiées, torturées à mort, des malades à bout de souffle, des victimes de la colère de la nature, de toute mort non volontaire et ce, suivant nos aspirations. La distance des âmes importe peu, nous sommes les enfants de la mort, nous pouvons nous glisser dans les ombres et errer sur les terres du Yin et du Yang pour chercher l’âme que nous souhaitons guider. »

    Brunehilde se rapprocha de l’ombre d’un rocher et agrippa le poignet de la jeune Neith pour l’emmener avec elle. Toutes deux disparurent dans l’ombre pour réapparaitre de l’autre côté, dans un village en panique à cause d’une maison en feu. Les cris et les pleurs raisonnaient tandis que les hommes accouraient sous les cendres grisâtre et étouffante pour tenter d’éteindre le feu qui dévorait les maisons de bois. Brunehilde invita Neith à la suivre et c’est sous forme de brume qu’elle passa à travers les humains qui ne remarquèrent par sa présence. D'ailleurs, elles n'étaient pas les seules ombres sur place! D'autres passeurs arrivaient déjà pour prendre une âme sous leurs ailes afin de les guider vers leur destination. Certains étaient aimable, rassurant le défunt, d'autres apeuré les âmes impures en leur énonçant les nombreux supplices qui subiraient en Enfer. Le feu était un élément destructeur et nul doute que le village serait endeuiller durant quelques jours lorsqu'ils dénombrent les pertes humaines. Brunehilde s'approcha d'une maison déjà ravagé par les flammes et qui avait sombré, éclaté sur le sol encore brûlant. Devant les ruines encore fumante, une femme à genoux, pleurait à chaude larme devant cet effroyable spectacle, tandis qu'un jeune garçon à peine âgé de sept ans avait la tête sur son épaule et tentait de la rassurer en lui disant que cela n'était rien. Qu'ils étaient ensemble et que c'était là le principale.

    «Bien, cela sera une bonne expérience pour commencer.» Dit-elle simplement à la jeune ombre qui l'accompagnait pour savoir si elle avait comprit tout la scène qui se déroulait sous ses yeux. Car malgré les mots rassurants du jeune garçon, la vérité était toute autre! L'enfant, insouciant, ne s'était pas rendu compte du malheur qui venait de le frapper. Endormi, il n'avait pas encore comprit que le feu l'avait dévorer comme la maison et que c'était lui que sa mère pleurait. Il pouvait la rassurer comme il voulait, elle ne l'entendait pas. Brunehilde savait qu'il méritait le Paradis, mais pour un enfant aussi jeune, cela sonnerait comme un punition.

    «A toi de le convaincre de te suivre jusqu'au fleuve. Je t'attends ici» Dit-elle pour seule explication avant de s'asseoir sur la roue d'un chariot renversé. La chose serait moins aisé que pour le jeune homme précédent, car l'enfant n'avait guère l'intention de quitter sa mère. Il était jeune, il était innocent et l'on pourrait croire que quelques mots suffiraient à le convaincre de suivre une ombre étrangère et bienveillante. Mais les enfants étaient généralement bien accroché à la vie, même mort, car il ne comprenait pas cette idée là. Bien sûr, contrairement à une âme malveillante, il ne s'opposerait pas à coups de poings et d'insultes. Mais il refuserait d'abandonner sa mère et angoisserait probablement à l'idée d'un voyage aussi beau soit-il. Il refuserait probablement de croire à sa mort et pleurerait certainement tentant de trouver des mots d'enfants pour expliquer qui vivaient encore et qu'il méritait d'être là, près de sa mère pour l'aider à surmonter cette épreuve. Et il ne sera certainement pas aisé de contrôler ses émotions, car celle d'un enfant sont complexes et échappe parfois à la logique adulte. Cependant, Brunehilde ne doutait pas des capacités de Neith, elle saurait trouver le moyen de l'inviter à la suivre... si elle ne le faisait pas, elle la décevrait. D'autant plus, que le plus dur serait encore à venir. Car ce n'était pas tout de parvenir à le convaincre à la suivre, après il faudra le convaincre de monter dans la barque et le rassurer tout le long du trajet... Mais chaque chose en son temps. Et les enfants de la mort en ont bien assez, aussi Brunehilde ne lâche pas des yeux la jeune Neith afin d'observer ses moindres faits et gestes. Suicider les gens était une chose assez aisé parce que l'on invitait quelqu'un à mourir, quitter la souffrance, pour aller vers un monde meilleur et que, la plupart, avait déjà l'esprit assez faible ou fou pour accepter une telle idée. Ici, c'était différent. Il fallait non seulement convaincre l'âme de sa mort sans l'effrayer, mais aussi l'inviter à venir dans un autre monde, en abandonnant celui auquel elle y tenait parfois bien fermement. Et c'était le cas du jeune garçon, qui n'avait jamais demander de mourir... Le monde des vivants lui convenait bien, puisque sa mère était là, alors pourquoi partirait-il sans elle dans l'au delà?


Ce que signifie être une Ombre [NV4 - PV Aaliah] CLDAsI2

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Lun 19 Déc 2011, 11:25

La Passeuse restait un mystère, toutefois j'en avais vu assez pour savoir que derrière chaque sourire se cachait la volonté de me laisser sans véritable confiance, comme si chaque passage, chaque mots n'était qu'un test de plus. Je ne m'en inquiéter pas, bien qu'un peu secouer je nous avaient là aussi ramener, certes un tout petit peu mouillé, mais pas à la nage. Je commençais à m'habituer à toute cette volonté de me tester, et même si cela me déplaisais a bien des égards, monter dans la hiérarchie me permettrait au moins de ne plus avoir à supporter les sarcasmes d'autre Ombre. Ce lieu que je découvrais malgré mon statue d'Ombre me ravissait, que ce soit le fleuve de l'enfer ou bien celui du paradis, tous deux avait leur charme et je sentais qu'ici au moins je pourrais être pleinement moi, sombre et lumineuse en même temps.

Brunehilde semblait gardé le gout pour l'attente, mais cela ne me dérangeais en rien, je la suivais calmement, silencieuse, Bast juché sur mon épaule observait tout avec un faux semblant d’intérêt. je souriais légèrement en voyant ainsi ma compagne faire mine d'être intéresser par ce qui ne la préoccuper en rien. J'écoutais tout en marchant la passeuse, silencieuse, toutefois j'étais légèrement inquiète quand à ce qui aller suivre à présent. Guider les âmes et uniquement cela, ce n'était pas plus mal car il y avait de nombreuses victimes tous les jours, en fait la simple vision des âmes sur les barques révélé qu'elles étaient nombreuse, très nombreuses. Lorsque Brunehilde attrapa mon poignet, j'eus un frisson, toutefois je la suivis, inquiète tout autant que curieuse quant à ce qui aller suivre à présent.

Le spectacle qui s'offrit a nous été horrible, partout le feu léchait les maisons, les avalant goulument en tuant de pauvres innocent, mais je n'étais pas sotte au point de laisser ce spectacle m'affligeais. Je caressais Bast pour la rassurer, suivant toujours la passeuse jusqu'à une maison devenue ruine sous la force du feu. une femme pleurait à chaude larme, mais ce qui me marqua le plus, c'était ce jeune garçon qui l'enlaçais en lui disant des paroles réconfortante. Ce gamin ne semblait pas savoir que la mort l'avait frappé de plein fouet. Bien avant que Brunehilde prenne parole, je pris conscience de ce qui m'attendais. Une bonne expérience disait elle ? Les enfants était les pires, en vie ou non, toujours certain d'eux, innocent et refusant d'écouter. J'avais moi-même été une gamine et je songeais déjà que seuls mes souvenirs pourrait me permettre de retrouver cet enfant en moi et donc de pouvoir établir un bon lien avec cette âme. J’acquiesçais à la demande de Brunehilde, enfin, l'ordre de cette dernière, ne la regardant pas s’éloignait et déposant Bast au sol. Ma compagne alla rejoindre la passeuse et commença sa toilette alors que j'approchais doucement de cet enfant, quittant mon apparence de brume pour lui apparaître bien plus clairement, mais personne d'autre ne sembla me voir.


"Ta mère ne peu plus t'entendre."
"Comment ça ? Pis vous êtes qui vous ?" Le petit venait de relever la tête vers moi et à son regard farouche, je devinais qu'il ne me croyait en rien.
"Je ne dit pas cela pour te faire peur, crois moi. Et moi qui je suis ? Hé bien je suis la dame des secrets et tu veux que je t'en raconte, des secrets ?" Malgré l'absurdité du moment pour dire de tel chose, je vis dans le regard du petit un gain d’intérêt important.
"Des secrets, quel secret, pis maman est sourde qu'elle ne m'entend pas ?"
"Non, rassure toi, ta mère n'est pas devenue sourde, elle ne peu simplement ni te voir ni t'entendre car tu ne fais plus parti du me^me monde qu'elle. Mais ne t'en fais pas tu es toujours dans son cœur."
"Tu veux dire que je suis ... mort ? Non c'est pas possible, t'es une menteuse, je suis pas mort !!! Je suis bien en vie moi !!"

Je soupirais légèrement, m'accroupissant devant cet enfant qui serrait sa mère, pourtant elle ne le sentait même pas. Il voulu même secouer sa mère, lui dire de la serrer dans ses bras, mais cette dernière ne bougea pas, insensible a cet enfant qui n'était plus. Le petit me regarda, incapable de comprendre, je lui fit signe de venir près de moi, me mettant assise tout en affichant un sourire léger.

"Viens, ne crains rien, je vais juste te raconter une histoire." J'étais calme, bien que le regard de la Passeuse soit posé sur moi, je ne voulais pas aller trop vite, ce petit devait comprendre et apprendre a me faire confiance avant d'être entrainer vers le Fleuve du Paradis. Le gamin approcha, à contre cœur je le voyais, mais la curiosité d'un enfant, si on sais la contenir suffisamment permet d'en obtenir ce que l'on veux. Je l'invitais à s'assoir, ce qu'il fit tout en gardant un œil inquiet sur sa mère qui sanglotait toujours.

"Il y a longtemps, une petite fille se réveilla, elle regarda la neige tout autour d'elle sans comprendre, en sortit et couru vers sa maison. Sa maison était toujours la, à demi-engloutit, mais toujours intact. Quand elle entra dedans, elle vit sa maman qui faisait a manger tout en pleurant. Un monsieur la regarda et, de la même façon que je te l'ai dit, lui expliqua que sa maman ne pouvait plus ni la voir ni l'entendre."
"La petite fille, elle était ... morte ?" Je fis signe que oui, en silence.
"La petite fille ne voulu pas croire l'homme, pourtant ce dernier lui prouva qu'elle tait morte, mais pas entièrement, car il vivait toujours dans le coeur de sa maman. la petit appris a connaître le monsieur, et un jour, le monsieur emmena la petite loin de chez elle, dans un monde ou tout est beau, depuis la petite vit heureuse et même si elle sais qu'elle est mort, elle e s'inquiète pas car un jour sa maman viendra la rejoindre."
"C'est quoi ce monde ou le monsieur la emmené ?"

Je restais volontairement muette, affichant juste un sourire avant de me lever. le petit me regarda, il voulait savoir, je le savais, mais il ne voulait toujours pas croire en sa mort, et lorsque je m'éloignais, beaucoup aurait pu croire que je baissais les bras, toutefois je n'aller pas vers Brunehilde. Le petit alla secouer sa maman, il me lançait des regards plein de détresse, je m’arrêtais un peu plus loin. Après un moment, voyant que sa mère ne le voyait vraiment pas, il se leva et couru vers moi, m'attrapant la min et me la tirant de toute ses forces, les larmes aux yeux. Je m'accroupis alors pour caresser sa joue, affichant un sourire bienveillant.

"Calme toi voyons, tu ne pourra pas voir ce monde ou tu attendra ta maman si tu est dans cet état. Ne t'en fais pas, ta maman est triste pour le moment mais bientôt elle aussi verra que tu vis toujours dans son cœur. Alors, tu veux en savoir plus sur ce monde très beau dont je t'ai parlé ?" Je gagnais la confiance de cet enfant, je le voyais bien, et tout en affichant un regard serein en le calmant a chaque instant je sondais ses émotions, les calmer m'étais presque impossible, je pouvais juste l'aider a avoir un peu plus confiance en moi et encore, la aussi j'étais limité. Toutefois il du avoir assez confiance en moi car il me demanda de lui en dire plus sur l'autre monde. "Hé bien je vais faire mieux, je vais te le montrer, tu es d'accord ?"

Le petit adressa un regard vers sa mère que venait de rejoindre une autre femme, puis, il me regarda, je souriais doucement, lui faisant signe d'aller lui dire au revoir. Il hésita puis couru vers sa maman, lui faisant un bisou avant de revenir vers moi. Je lui souriais, prenant doucement sa main dans la mienne avant de revenir vers Brunehilde. Avant que le petit ne puisse dire quoi que ce soit, Bast arriva et se frotta à ses jambes, ronronnante. Il ne songea même plus à la passeuse, souriant en caressant ma compagne, heureux un faible instant et laissant ses inquiétudes de côté. D'un simple signe de tête, je fis signe à la grande Passeuse que j'étais prête à continuer le voyage. Le petit regarda à nouveau Brunehilde, puis moi, je m'abaissais de nouveau a sa hauteur, murmurant dans son oreille que cette dame détenait les clé du monde et que j'avais besoin d'elle pour l'y emmener. Le petit souri légèrement, avant de me reprendre la main, la serrant et attendant, adressant parfois de bref regard en arrière. J'avais réussi a le convaincre de me suivre, mais je savais que le chemin serait encore long et malgré ma confiance je ne pouvais qu'attendre le jugement de Brunehilde.
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