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 La création élémentaire [pv: Mizu]

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Mar 26 Juil 2011, 21:35

Voyant le visage de Vanille aussi ridée, rendant son visage atrocement laid, Mizu devina que son geste n'avait pas été apprécié.

- Idiote! Tu as blessée davantage Kesmos! Ce n'est pas possible d'être autant imbécile! Si tu voulais vanter tes qualités d'acrobates, je suis sûre que tu aurais trouvé d'autres moments! Demandez à mon tigre t'aurai écorché? Ou alors me demandez de me servir de mes pouvoirs pour te faire monter aussi?

Ces remarques cinglèrent dans l'air pendant quelques secondes.

Comment pouvait-elle savoir que Kesmos était physiquement affaibli ? Tout dans son comportement ne laissait rien paraître des blessures qu'il avait subi. Le temps manquait, alors elle avait préféré écourter le dialogue. D'abord, si sa coéquipière lisait dans les pensées, elle auraient pu voir le coup venir ! Néanmoins, l'orisha était chagrinée d'avoir fait du mal au tigre sans le vouloir... Comme si la jeune fille voulait vanter ses qualités d'acrobate ? La prudence n'est-elle pas mère de sureté ? La jeune femme avait préférée repérer quelque chose pouvant les aider, tout en choisissant une position d'attaque.

Envahie par toutes ces réflexions, Mizu n'entendit pas la réponse de la future maman et ne se rendit pas compte de la présence d'un cavalier sans tête qui s'était rapproché. L'orisha ne reprit ses esprits d'après avoir aperçut le cavalier s'enfuir. Que s'était-il passé, elle n'en avait aucune idée !

Mizu, on entre, ou on stagne dehors?

Vanille pouvait vraiment être agaçante.

« Passe par la porte si tu veux ! Je préfère passer par la fenêtre ! En se divisant on a plus de chance de les prendre par surprise et même de trouver ce que l'on cherche ! Si je trouve, je t'enverrais le message par pensées ! Si c'est toi, je pense que tu es assez maligne pour te débrouiller pour me communiquer l'information ! »

Après ce petit discours, la jeune fille se tourna vers la fenêtre, sans attendre de réponse de ses deux compagnons. Utilisant un de ses saï, elle entreprit de crocher la serrure. Vu l'âge du bâtiment, la jeune femme n'eut pas beaucoup de temps à attendre avant d'ouvrir la fenêtre. Elle fit passer son arme dans la main gauche, et entrouvrit délicatement un des rideaux mauve. Ne percevant aucun mouvement suspect, cette dernière se glissa dans la pièce. Une chambre du château, magnifiquement meublée. Mizu était aux anges. Elle voudrait tellement avoir un petit coin à elle pour vivre. Se concentrant de nouveau sur son objectif, Mizu se mit à trotter dans la chambre. Elle s'approcha dans un joli fauteuil satiné rouge sombre, et s'y assit comme si elle l'avait toujours fait.
La jeune fille se leva en entendant un bruit. Un long moment passa s'en qu'elle vit une ombre. La jeune femme se décontracta de nouveau. Avisant la commode à côté d'elle, Mizu se pencha sur le meuble. Il trônait un coffret en bois. L'orisha se souvint que Vanille lui avait dit qu'elle pourrait voler ce qu'elle voulait dans la demeure. Après tout, pourquoi pas ? Elle se pencha et l'ouvrit. Il était emplit de colliers de perles en nacre tout à fait splendides ! Comme la voleuse n'avait pas de poches, elle enroula les cinq parures autour de son cou. Ensuite, Mizu referma l'écrin vide. Se tournant de nouveau vers la fenêtre entrouverte, où dansaient les magnifiques rideaux et leurs attaches. Soudain, une idée lumineuse lui traversa l'esprit. Remettre à chaque fois ses armes sous sa robe serait trop embêtant. L'orisha s'avança vers la première attache et l'enleva, puis avisant la seconde, fit de même. Puis, elle les passa autour de sa taille, en les nouant et coinça les deux saï de chaque coté. La jeune fille fit un tour sur elle-même, et pivota pour se diriger vers la porte.

Délicatement, elle ouvrit cette dernière, puis passa sa tête par l'embrasure. Après vérification, elle s'aventura dans le corridor à pas de loup.

Si l'on réfléchissait, plusieurs hypothèses subsistaient; soit la reine était dans une chambre, en l'occurrence, la sienne; soit, elle l'était mais cachée dans un souterrain ou derrière un mur dérobé, soit dans une pièce secrète qui n'était pas sa chambre. Elle pensait avoir passé tout en revu.

Rien à l'horizon. Aucun bruit suspect. Elle s'avança jusqu'à un balcon qui donnait sur l'entrée. Vanille et son tigre étaient-ils déjà entrés ? La jeune intruse contempla le hall, à l'affut d'un signe...
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Jeu 28 Juil 2011, 17:40

    HRP: Pouah! Désolée j'ai du mal a me remettre dans notre rp. Ca reviendra =)
    Mizu énervait Vanille. Cette petite sotte ne savait pas à qui elle avait réellement à faire. D'ailleurs personne ne le savait, pas même Kesmos. La sirène cachait bien son jeu, enfin de compte. Tant pis, elle allait devoir la supporter encore quelques heures. L'orisha pouvait être utile, au bout du compte. Qu'elle fasse ce qu'elle voulait du moment qu'elle n'empietait pas sur la zone de Vanille et de son tigre. L'ondine ne réagit même pas quand la jeune fille parla et dit entrer par la fenêtre. Se séparer était stupide. Pour plusieurs raisons. D'abord pour les évidentes: c'était toujours comme ça que l'on se faisait avoir, tombait dans des pièges stupides, se faisait tuer... Cela ne dérangeait pas Vanille. Elle n'avait pas peur de la mort, et se fichait totalement que Mizu vive ou non. Ce n'était en rien son problème. Mais surtout, l'orisha parlait d'effet de surprise. N'avait-elle pas compris qu'elles étaient reperées et ceux depuis un bout de temps? On les attendait de pieds ferme, dans le chateau.
    Vanille se tourna vers Kesmos, qui était bien affaibli mais n'abandonnerait jamais. Ils s'avancèrent en même temps vers la porte et entrèrent dans le chateau. L'intérieur était luxieux. Mais c'était des goûts assez lourds, spéciaux. Cela ne plaisait pas du tout à la sirène. C'était le genre de lieu ou s'entreposait des objets et des tissus plus rares et plus chèrs les uns que les autres, mais rien n'allait ensemble. C'était le luxe pour le luxe.
    C'était assez calme. Il n'y avait absolument personne. Pourtant des ombres bougeaient. Qu'était-ce? Vanille avait quelques idées mais elle ne voulait pas aller trop vite. Elle avanca sans un bruit, agilement. Il y avait peut-être deux trois choses à dérober. Mais pour le moment, il n'y avait rien qui l'interessait. Elle se contentait donc d'observer de ses grands yeux verts. A part les ombres se déplacant rapidement, espionnes et discrètes, il n'y avait rien qui faisait matière à préoccupation.
    Vanille regarda la hall, il n'y avait aucune raison de s'attarder ici. Elle pouvait maintenant soit monter les escaliers, soit penetrer dans une porte en bas. A son choix. Mizu devait être en haut. Or, elle n'avait entendu aucun bruit, aucun cri. Il ne devait rien avoir d'interressant. Elle s'avanca donc vers les trois portes qui se trouvait près du bas des escaliers. Elle choisit celle du milieu, au hasards et ouvrit la porte.
    Comme dans les contes d'épouvantes, la porte émit un horrible grincement. L'intérieur était sombre. Vanille se retourna vers les trois morts vivants qu'elle tenait en sa possession. Ils allaient pouvoir servir, maintenant que les choses allaient devenir un peu plus sérieuses.
    La sirène entendit des pas qu'elle savait appartenir à Mizu. Elle, Kesmos et les cadavres étaient surement cacher là ou ils étaient. Kesmos fit donc quelques pas sur le côté pour que l'orisha le voit et qu'elle vienne les rejoindre si elle le désirait. Vanille restait concentrée sur la pièce. Quelqu'un se trouvait ici il y a quelques instants, mais qui que ce soit, cette personne était partie précipitemment, surement un peu dans la panique. Tout était laissé telle qu'elle. C'était un bureau. Sur le meuble principal se trouvait un chandelier, des papiers en pagaille, des livres sur le côté, et un ouvert près de la source lumineuse. La chaise était renversée, ainsi qu'une bouteille contenant visiblement du vin rouge, vu l'odeur.
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Ven 29 Juil 2011, 13:20

Mizu aperçut Kesmos en bas. Celui-ci s'était déplacé pour qu'elle l'aperçoive. L'orisha en déduisit qu'ils avaient trouvé quelque chose d'intéressant.

Après un dernier coup d'œil, la jeune fille descendit lentement les escaliers, pour le seul plaisir de sentir les marches sous ses pieds, la main sur la rambarde et la vue qui changeait à chaque pas qu'elle faisait.

Arrivée au pied, elle se dirigea vers ses coéquipiers et leurs esclaves. Elle vint se placer juste derrière l'épaule de Vanille, pour observer à son aise que cette dernière avait découvert. C'était un bureau mal rangé, où gisait une chaise au sol. Il était étonnant de voir le contraste entre l'état des lieux et les chambres du château. La jeune femme aperçut une bouteille de vin, renversée également. Était-on en train de fêter leur mort avant d'être interrompu ?

Mizu regarda tour à tour ses compagnons. Devaient-ils entrer dans la pièce, même s'ils avaient le risque d'y être enfermé ou d'être attaqué ? Leur adversaire, s'était enfui par cette pièce ! L'orisha en était certaine. Instinctivement, la jeune fille se retourna pour scruter les environs. Puis, ne voyant personne réagir, entreprit d'entrer dans le bureau. Elle se glissa entre Vanille et le mur, faisant tinter au passage ses perles et arriva près du secrétaire.
L'investigation pouvait commencer. Mizu fut attirée en premier par la bougie. Au bien de celle-ci se trouvait des cendre encore brûlantes, ainsi qu'un morceau de papier de quelques centimètres, cramoisi. Une signature illisible à l'encre noire y était présente. Vu le grain de la feuille, il devait s'agir d'un contrat, sans doute pour le commerce illégal. Le livre ouvert à côté était à première vu un agenda, où des dizaines de noms y étaient inscrits, les acheteurs de toute évidence. L'orisha entreprit de fouiller les tiroirs. Elle n'y vit que des objets sans importance : du matériel pour écrire, une pile de lettres neuves, deux mouchoirs, un paquet de bougies, un chiffon, une boîte de maquillage, un bracelet cassé, un ancien jeu de tarot, un pot d'encre noire et un d'encre bleue, une plume non utilisée, un miroir de poche et un album photos. Se relevant, la jeune femme toisa le tas de paperasses en désordre puis se retourna pour aller vers le fond de la salle. Elle se mit en quête d'une porte dérobée. Mizu s'agenouilla vers le mur de droite et passa sa main le long de la paroi. La sensation rugueuse sous ses doigts et l'odeur du vieux bois la dérangeaient. Le ménage ne devait pas être fait souvent.

Absorbée par sa besogne, la jeune fille avait totalement oublié ses compagnons restés sur le seuil. Peut-être restaient-ils après tout pour surveiller les alentours et ses va-et-vient, cependant, elle en doutait. Quoiqu'il en soit, elle préférait continuer son petit manège. S'ils n'étaient pas content, ils lui feraient savoir.
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Ven 29 Juil 2011, 16:19

    Vanille laissa Mizu faire ce qu'elle souhaitait. Elle ordonna d'un regard aux squelettes de ne pas bouger, ainsi qu'à Kesmos. Elle entra elle aussi dans l'enceinte du bureau, calme et détendue. Il n'y avait scritement rien à craindre. Et ce, même s'il y avait des ennemis. C'était du moins la façon de voir les choses de la sirène. Elle observa plus minutieusement ce qu'il s'y trouvait. A la fois beaucoup de choses, mais aussi rien. Il y avait en effet une profusion d'objets et de paperrasse, mais concretement, cela ne servait à rien. Peut importe ce que la femme voulait faire, pensait faire... Il fallait juste la trouver et l'arreter, liberer les petites créatures et partir. Par tout les moyens possibles, et ceux qui seront nécessaire.
    Vanille poussa les papiers, les jetant par terre sans scrupules. Un peu de place n'était pas de refus. Elle balanca aussi à terre les livres fermés dans un coin, ne laissant sur le bureau que le chandelier et le livre ouvert. L'ondine se plongea quelques instants dans la lecture de l'ouvrage. Ca, c'était interressant.
    - Notre hote porte visiblement un interet sans fin pour la magie noire. Et la dernière page qu'elle a du lire concerne la souffrance mentale. Peut-être veut-elle se servir de nous comme cobaye...
    Elle referma la livre et observa la pièce. S'il y avait un passage secret, il était bien caché. La sirène regarda dans quelle direction la chaise était tombé. Cela indiquerait surement le chemin qu'avait emprunté la personne -surement la femme- se trouvant ici. Vanille se dirigea alors vers la porte ou elle était entrée, seule porte d'ailleurs.
    - Kesmos entre.
    Elle fit aussi venir les morts vivants. Vanille avait vu quelque chose qui l'intriguait grandement.
    - Mizu, viens voir s'il te plait.
    La sirène prit la poignée entre ses mains, tout en fixant un point un peu plus haut. Il y avait un grand cadre avec plusieurs sections colorés. Une rouge, une noire, une blanche, une bleue, une violette, une verte, une rose, une jaune et une orange. Une fléche était pointé sur la bleue. Vanille tourna la poignée sur la droite. Le cadre se tourna, mettant le violet sur la fléche. L'ondine ouvrit légèrement la porte. Ce n'était plus le hall qu'elles pouvaient voir, mais un grand salon.
    - Fascinant et très pratique. Surtout lorsqu'on veut s'enfuir rapidement.
    Elle lacha la poignée, et elle revint automatiquement sur la couleur du hall.
    - Si tu veux essayer une couleur particulière, je t'en pris.
    Personnellement, elle se demandait ce qui pouvait bien se cacher sous le noir et le blanc. Et toutes les autres couleurs, d'ailleurs. C'était un procédé très amusant.
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Sam 30 Juil 2011, 14:28

Un bruit de papier fit se retourner Mizu. Elle aperçut Vanille qui, étant entrée dans la pièce, venait de faire tomber délibérément la pile de paperasses du bureau. C'était stupide ! Même s'il n'y avait rien d'intéressant à lire, on pouvait circuler plus librement sans jeter toutes ces feuilles au sol. L'orisha pensa que la future maman, en colère, s'était vengée sur les affaires de la maîtresse de maison. Geste tout à fait puéril ! Mince ! Elle avait oublié que sa coéquipière lisait dans les pensées ! Tant pis ! De toute façon elles n'étaient pas ici pour se battre ! Suivirent les livres. L'avait-elle énervée encore plus, ou alors, la jeune fille lui montrait que cela n'avait guère d'importance pour elle.

La main toujours appuyée contre le mur, la jeune femme observa sa compagne qui, plongée dans un livre, ressemblait à une statue de cire. Puis, reprenant vie, elle lança :


-Notre hôte porte visiblement un intérêt sans fin pour la magie noire. Et la dernière page qu'elle a du lire concerne la souffrance mentale. Peut-être veut-elle se servir de nous comme cobaye...

Cette nouvelle plaisait à Vanille, Mizu en était certaine ! La première possédait des pouvoirs en rapport avec son mental, ce qui serait plus facile pour elle, comparé à l'orisha qui en avait très peu. Servir que cobaye était une idée qui ne plaisait à personne.

La future mère referma le livre et d'un regard, balaya la pièce. Ensuite, elle fit entrer son tigre et ses esclaves.


-Mizu, viens voir s'il te plait.

La jeune fille fut surprise d'entendre « s'il te plait » de la part de sa camarade. Elle avait tellement l'impression que ce mot ne franchissait jamais les lèvres de cette dernière qu'elle émit un sourire discret. Après tout ! Elle faisait des progrès.

Mizu s'approcha et vit Vanille tourner la poignée. L'on voyait un cadre avec différentes sections colorées, une flèche désignait la couleur bleue. Puis, sa coéquipière changea des couleur et elles purent apprécier un joli salon violet. C'était un passage secret très astucieux. Chaque couleur se rapportait à une pièce de la même couleur que celle-ci. Puis, en lâchant la poignée, la flèche revenait à la couleur du hall.


-Si tu veux essayer une couleur particulière, je t'en pris.

Bizarrement, la jeune femme n'avait pas envie de s'amuser. Cette partie de cache-cache ne l'amusait pas beaucoup, quand elle l'appréciait, c'est lorsqu'elle se cachait ! Il fallait résonner méthodiquement.

« Reprenons ! La couleur bleue désigne le hall, la violette, le salon, ensuite dans la pièce où j'étais, c'était le rouge qui dominait, le couloir, lui est en vert pomme, mais si je me souviens bien, j'ai entendue du bruit lorsque j'étais dans la chambre... Tu crois que c'était notre hôte qui nous faussait compagnie ? Le problème maintenant, c'est qu'elle ne doit plus y être ! Je me rappelle, quand plus de la pièce où j'étais, il y avait trois portes. On essaye une autre couleur, mais je préfère raisonner avant de choisir. »

Tant de couleurs, c'était difficile. Et qui sait, peut-être entre temps, elle pouvait changer de salle. Noir et blanc, se pourrait être de la magie, donc une salle d'expérience... La jeune femme se perdait dans ses réflexions sans parvenir à se décider.
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Dim 31 Juil 2011, 03:07

    Vanille soupira légèrement en entendant les pensées de Mizu. Cette fille était plus qu'agacante et quelque peu stupide et näive. Il n'y avait pas d'autres conclusions. La sirène tenta de se clamer, sachant que ses pensées étaient présentes sous le coup de l'enervement et de la colère que l'orisha lui inspirait. Mais ce n'était certainement pas l'ondine qui allait expliquer à cette petite sotte -se calmer. respirer- qu'elle n'avait pas jeter ses papiers par plaisir, mais pour trouver d'eventuelles runes ou mouchards magiques. La femme qui demeurait ici avait assez de pouvoirs pour capturer et enfermer des créatures magiques, s'attirer les bonnes grâces des cavaliers et bien d'autres choses... Elle était puissante. Il fallait s'en méfier.
    Vanille enroulait doucement une méche de ses cheveux roux autour de ses doigts. Cela la détendait et l'empechait de massacrer la jeune fille. Après tout, Mizu était gentille... La sirène était juste sous tension. Elle devait se calmer, se contenir. Mizu avait en tout l'air de s'embrouiller toute seule, se plongeant dans des grandes réfléxions plus ou moins utiles. La sirène soupira quelques instants, un peu désesperé, puis tourné la poignée de manière à ce que le cadran soit sur le blanc. Elle ouvrit alors la porte.
    - Et bien puisque tu ne te décide pas, je vais choisir. Commencons par là. Je ne sais pas si on peut retourner en arrière une fois la porte franchise.
    Alors tout d'abord un peu d'observation ne ferait pas de mal. Elle ouvrit completement la porte, la tenant pour qu'elle ne se referme pas. La pièce qui se tenait devant elles était bien mystérieuse. Immence, pouvant surement contenir plus de cent personnes. Mais il y avait très peu de meubles. Le scrict necessaire. Un sifflement ou l'on semblait entendre des plaintes, des cris retentissait doucement, murmure éploré d'une crainte. La peur sortait de ce lieu, avec la douleur. Il ne devait pas s'y passer des choses bien réjouissantes.
    - Mmmmh..
    Visiblement, il n'y avait pas de portes, ni de fenêtre. C'était un endroit clos, et il était vide.
    - Personnellement, je ne pense pas que ce soit une excelente idée d'aller là dedans.
    Elles se retrouveraient surement enfermées. Vanille se retourna légèrement vers les trois cadavres animés restant. Les maintenir sous son contrôle la fatiguait. Et ils devaient bien servir à quelque chose. Elle se concentra rapidement sur deux d'entre eux. Ils avancèrent et s'enfoncèrent dans la pièce. Quand ils arrivèrent au milieu, une espèce de fumée noire qui avait l'air pourtant très consistante s'abbait sur eux. Ele tourbillona quelques instants autour des morts vivants et quand elle se separa pour se cacher, il ne restait que de la poussière de des squelettes. Un piège de magie noire. Vanille referma la porte.
    - Oui, on va éviter.
    Pour des mesures de survie. La sirène était masochiste, c'était un fait, mais pas tellement suicidaire. il faut dire que le fait de devenir une ombre la rebutait enormement. La jeune femme tourna ensuite la poignée pour que le noir soit en face de la fléche. Encore u ne fois, elle ouvrit la porte. Un courant d'air frais arriva aussitot. Cela donnait sur un tunnel plus sombre, mais la visibilité permettait de voir de nombreuses portes. Elles n'étaient plus à la surface, mais dans des galeries, des sous terrains...
    - On tente?
    Vanille fit d'abord entrer le dernier squelette. Il avanca sans encombre. Kesmos posa une patte devant l'autre et penetra aussi dans le couloir. La sirène lacha la poignée doucement et entra à son tour. Elle toucha du bout des doigts la paroi rocailleuse du tunnel, légèrement humide. Il y avait enormement de portes... Des dizaines et des dizaines. Vanille ne fit rien, attendant de voir ceque Mizu allait faire ou penser faire.
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Dim 31 Juil 2011, 12:47

Cette mission semblait plus difficile que l'avait imaginée Mizu. Mais, maintenant qu'elle était totalement impliquée, elle ne pouvait plus reculée. Vanille vint à sa rescousse et choisit la couleur blanche. Couleur qui devait la tenter, vu l'intensité qu'elle mit pour tourner la poignée. La pièce qui s'ouvrit devant eux n'était guère accueillante : immense, peu meublée et contenant des cris à vous glacer le sang. Sa camarade utilisa deux de ses esclaves comme éclaireurs. Une sorte de nuage noir fondit sur eux et la pièce fut de nouveau vide, comme elle l'avait été quelques instants avant.

- Oui, on va éviter.

Cette phrase fit sourire l'orisha. Elle prouvait que sa coéquipière n'était pas si suicidaire que ça. Ensuite, cette dernière pointa la flèche sur la couleur noire. L'on pouvait voir un long tunnel comportant des portes. Celles-ci menaient peut-être aux petites créatures qui subissaient des expériences désagréables.

- On tente?

Ce n'était même pas une question, puisque Vanille fit entrer dans le nouveau lieu, qu'elles venaient de découvrir; le dernier survivant. Il fut rejoint par Kesmos et sa maitresse. Mizu allait les suivre, lorsque se souvenant de ce que lui avait dit la future maman, elle saisit une de ses armes, planta le tranchant dans le cadre et la poignée vint retenir le tout pour que la porte ne se referme pas.

Puis, la jeune fille se dirigea vers le livre de magie noire et avisant le chandelier allumé, elle offrit aux flammes l'objet maléfique. Pendant que celui-ci partait en fumée, elle aperçut un collier où dansait à l'intérieur une flamme. C'était surement de cette manière que l'on allumait les bougies. Ayant trop de perles autour du coup, la jeune femme entreprit de le lier à son poignet. Après cela, Mizu laissa le reste du livre mourir par le feu et ouvrit le tiroir où elle avait vu le miroir de poche, qu'elle glissa dans la poche secrète de sa robe. Elle se saisit d'un nouveau tiroir et retira le paquet de bougies. Si Vanille pouvait voir dans la pénombre du tunnel, elle non. Machinalement, elle referma le tiroir du secrétaire, préféra laisser le chandelier et s'avança vers le cadre. Avec sa jambe, l'orisha bloqua la porte et retira d'une main son arme qu'elle rangea. D'un bond, elle entra dans le tunnel, le bruit de la porte claqua.

La jeune fille se dirigea vers les autres et demanda juste par politesse :

« Tu n'as pas besoin de plus de lumière je suppose ? »

Le tintement du pendentif sur un saï retentit dans le silence.
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Mar 02 Aoû 2011, 00:09

    Vanille avancait rapidement, tournant la tête de droite à gauche. Il y avait une porte environ tout les deux mètres. Toutes se ressemblaient comme deus gouttes d'eau. Et la sirène n'avait pas l'intention de penetrer dans chaque pièce. Ce serait surement une pure perte de temps. A défaut, elle préférait aller au bout de ce couloir sinistre et humide pour voir s'il y avait une porte à la fin, ou autre chose. Mais ce tunnel était vraiment long, interminable. La jeune femme répondit lassement à la question de Mizu:
    - Je trouve qu'il y a assez de lumière pour le moment.
    Ce n'était pas le noir complet, ni une obscurité forte. Vanille était habituée à rodée la nuit, et ses yeux avaient pris l'habitude de la pénombre. Kesmos avancait tout aussi vite que sa maitresse, la suivant de près. Ses cotes le faisait souffrir, ainsi que ses pattes, mais il tachait de ne pas y faire attention , d'oublier la douleur. La sirène continua sa course à un rythme effreiné, auss rapide d'une panthère, aussi agile et gracieuse qu'une gazelle. Preuve que son ventre s'arrondissant ne la génait pas le moins du monde. Le tigre était intérieurement effrayé.
    Au bout d'une longue quinzaine de minutes, la fin du couloir fut visible. Il y avait belle et bien une porte. Mais celle ci était spéciale. Plus grande que celles sur les côtés, richement décoré. Mais il n'y avait pas de poignée.
    Vanille posa doucement sa main sur les dorures, tentant de pousser pour vérifier qu'elle était bien fermée. Et c'était le cas. L'ondine se retourna vers les autres, le regard interrogateur.
    - Je vais passer partiellement à travers. Pour voir. Et peut-être ouvrir.
    Kesmos montrait clairement que ce plan ne lui plaisait pas et qu'il désapprouvait totalement. Vanille ricana doucement.
    -Ne t'inquiète pas, je ne passe qu'un bout de la tête, pour commencer.
    - Et la tête, ce n'est pas important peut-être?
    La jeune femme soupira, avec un grand sourire aux lèvres. Il savait très bien ce que ca voulait dire. S'il avait une idée, il pouvait la faire partager, sinon, il se taisait. Vanille jeta tout de même un coup d'oeil à la porte. C'était un examen approfondi, en réalité. Mais c'était clair et net, rien ne permettait de l'ouvrir. Peut-être que la femme pouvait aussi traverser la matière... qui sait? Résignée, Vanille avanca la tête vers la porte et en passa la moitié. Elle adorait cette sensation étrange. Elle ouvrit les yeux pour voir ce qu'il y avait derrière cette fameuse porte sans poignée. C'était une chambre. Et pas celle de n'importe qui..sa chambre.. Celle de la femme qu'elle recherchait. De ce côté, il y avait belle et bien une poignée.
    Sans prévenir, Vanille entra totalement. Elle tenta d'ouvrir la porte, mais la porte était aussi fermée à clé. Elle balaya du regard les alentours. La chambre était luxueuse, partout on voyait du rouge. Beaucoup de velours, de la soie... Et à côté du grand lit à baldaquin, sur la petite table de nuit tronait une petite clef en argent. La sirène la saisit vite et ouvrit aux autres. Le tigre se précipita dans la chambre, suivit du cadavre. Il n'y avait personne. Mais encore une porte.. Décidemment...
    Vanille s'approcha d'un meuble et ouvrit une petit boite. Que de bijoux... Et pas de la pacotille. La sirène prit une magnifique bague en or, comme un serpent s'enroulant autour du doigt, avec deux diaments. Splendide. Et elle lui allait parfaitement. Il y avait encore beaucoup de bijoux, mais ils n'interresaient pas la sirène.
    - Mizu.
    Elle pointa la boite, puis s'éloigna fouille la commode.
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Mar 02 Aoû 2011, 13:43

- Je trouve qu'il y a assez de lumière pour le moment.

C'était bien ce que craignait Mizu. Elle préféra ne pas allumer de bougie pour ne pas encore subir une phrase cinglante de la part de la future mère.

Il avancèrent dans la pénombre. L'orisha se contenta de la faille lueur que prodiguait la flamme du pendentif. Cette dernière observait Kesmos qui, bien qu'il ne le fit pas remarqué, avait du mal de marcher normalement. La jeune fille était habitué à observer toutes les démarches des personnes qu'elle croisait, il en était de même pour le tigre et sa maitresse. Celle-ci se mit à courir gracieusement. Dans le noir, la jeune femme, préféra trotter pour ne pas être distancée par sa camarade.

De longues minutes suivirent avant que tous trois arrive au bout du tunnel. Une porte richement décorée les attendait. Cette dernière était dépourvue de poignée. La compagne de Mizu posa délicatement sa main sur les dorures.


- Je vais passer partiellement à travers. Pour voir. Et peut-être ouvrir.

Le félin n'était pas de cet avis. La future maman ricana.

Après une légère discution avec son quadrupède, Vanille soupira en souriant. Elle n'avait que faire de ce que pensait les autres. Cette fille était vraiment indépendante. Elle traversa la porte. Au lieu de ne passer que la tête, la jeune femme était passer totalement. Cette dernière voulait faire peur à son animal ! Comment ce tigre pouvait rester avec cette personne qui ne s'occupait jamais de lui, ni de ses pensées ?

Sa coéquipière ouvrit enfin. Mizu embrassa du regard la pièce. Celle-ci était magnifiquement meublée. Kesmos sauta vivement dans la chambre, l'esclave suivit. La pièce était rouge, comme celle où elle était arrivée. Couverte de soie, de velours, de satin, un lit en baldaquin; le cœur de l'orisha se serra. Les gens avait tellement, alors qu'elle n'avait rien. Elle chassa ses sombres pensées et se concentra sur Vanille qui avait entreprit une inspection au peigne fin. Elle s'était avancée vers un meuble et avait soulever le couvercle d'une boite. De loin, sur le seuil, la jeune fille parvint à distinguer des reflets chatoyants se dessiner sur le visage de sa compagne. Celle-ci se saisit d'une bague et appelant Mizu, elle pointa son doigt en direction du coffret. Puis, Vanille s'éloigna.

L'orisha entra dans la chambre et se dirigea vers l'objet que lui avait indiqué la rouquine. Arrivée à hauteur, elle put admirer tous les bijoux qui s'offraient à ses yeux. La jeune femme déposa les bougies à côté du coffret, regrettant de ne pas avoir de sacoche. Il est vrai que la petite voleuse, n'avait rien pour les emmener. Mais elle savait aussi que cela la gênerait pour se battre. Cette dernière fouilla dans le petit coffre et en retira un pendentif en cœur rouge. Sa poche secrète était remplie. Elle avisa le collier qu'elle avait noué à son poignet et glissa le rubis dans la chaîne. Deux jolies gouttes saphir allaient parfaitement avec sa robe, elle les pendit à ses oreilles. Une bague dorée effleura ses doigts. Tiens, une alliance ? Cette femme était-elle mariée ? Mizu tourna le petit objet dans ses doigts et le leva à la lumière. A l'intérieur, une inscription figurait : « Zunio ». Ce nom masculin pouvait être celui de son mari ou ancien... La jeune fille déposa la bague et en sortie une, ornée d'une étoile cristallisée améthyste. La passant au doigt, pensant à la personne qui recevrait ce magnifique petit bijou dans la peau, ses lèvres s'étirèrent.

Puis, laissant le coffret, l'orisha se dirigea vers sa compagne avec l'alliance. Rapidement, elle aperçut une nouvelle porte. Arrivée vers Vanille, elle lui montra la bague et lui dit :


« Crois-tu que cette femme était mariée ? Le prénom Zunio te dit quelque chose ? »

La jeune femme ne se préoccupait pas des autres et encore moins des avis de décès ! Peut-être que sa coéquipière en saurait plus...
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Mer 03 Aoû 2011, 14:47

    Vanille continuait tranquillement à fouiller les armoires, les comodes, tout les meubles présents dans la grande chambre. Il n'y avait rien de bien interessant, il fallait l'avouer. C'était une chambre tout à fait banal, si ce n'est qu'elle était plus luxueuse que la moyenne. Mais pour la sirène, cela n'avait aucune importance. Elle posa ses yeux sur le sol, avisant avec soin le parquet. Une idée lui avait traversé l'esprit, et elle devait vérifier son hypothèse. 7
    La voix de Mizu la coupa dans son élan. Vanille se retourna vers elle tout en disant:
    - Mariée? D'après absolument toutes les personnes interrogées, non. C'est une femme très solitaire, indépendante. Une féministe détestant les hommes, et ne voulant qu'augmenter sa puissance pour assouvir des villes et des villages.
    Très belle description. C'était un portrait peu flatteur pour la femme, mais le passé parlait de lui même. Les villageois les plus proches du chateaux étaient terrifiés. La mystérieuse femme avait déjà frappé, plus d'une fois.
    - En se basant sur leur dires.. Je vois mal cette dame avec un amant, mariée, voir même jalouse d'une autre femme qui aurait un fiancé à son gout... Mais après tout, ce ne sont que des rumeurs. Et la marge entre les bavardages et la vérité peut être considérable.
    La sirène était partagée. Peut-être que la haine de cette femme pour les hommes venait d'une blessure passée, d'une erreur de jeunesse. Elle avait très bien pu tomber enceinte et appeller son fils Zunio, ou alors, l'erreur de jeunesse s'appellait ainsi. Ou alors, cette bague était juste une bague volée. Il y avait beaucoup de possibilités.
    - Nous verrons bien... Je ne pense pas que pour le moment, cette information soit bien utile.
    Plutot de la curiosité malsaine.
    - Bon.. On ne va pas rester des heures ici..
    Mais au lieu de se diriger vers la porte, Vanille alla près du lit et se baissa pour voir par dessous. Elle fit venir son dernier esclave squelette qui se glissa sous le lit et arracha le tapis avec son arme, découvrant une trappe.
    - Mmmh... On passe par la porte ou la trappe?
    Sachant qu'il faudrait pousser le lit pour pouvoir acceder au passage caché. Vanille était indécise. La porte... c'était tellement évident. Elle était bien en évidence. La trappe était dissimulée, mais la sirène se demandait ou elle pouvait bien mener. Ils étaient déjà dans des galeries. Si ça descendait encore plus bas... Ou allaient-elle atterir?
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Mer 03 Aoû 2011, 22:26

- Mariée? D'après absolument toutes les personnes interrogées, non. C'est une femme très solitaire, indépendante. Une féministe détestant les hommes, et ne voulant qu'augmenter sa puissance pour assouvir des villes et des villages.

Vanille procéda encore un discours peu flatteur sur la mystérieuse femme. C'était bien ce que pensait Mizu. Personne ne savait rien sur elle, et ce mariage était peu probable...

Sa compagne manifesta son énervement, et se dirigea vers le lit. Elle demanda à son esclave d'aller son le lit. Ce dernier arrache le beau tapis de laine et offrir aux yeux des deux filles une trappe.

- Mmmh... On passe par la porte ou la trappe?

Question intéressante ! La porte, c'est ce qu'elles ouvrait à chaque fois. Peut-être leur adversaire, adorait les portes magiques ? Pourtant, l'orisha trouvait que c'était banale de passer par une porte ! En plus, celle-ci n'était même pas cachée comparée à la trappe sous le lit. Si elle était cette femme, c'est cette dernière solution qu'elle utiliserait ! Qui viendrait chercher une issue sous un lit alors qu'il y avait une porte accessible ? C'était stratégique ! Une seule question restait à élucider ! Où menait cette trappe ?! En enfer ?

La jeune femme ne put s'empêcher de rire à cette pensée. Des fois, elle se faisait peur elle-même ! Mizu ne prononça aucune phrase. Sa camarade avait lu dans son esprit et savait parfaitement ce qu'elle en pensait. De plus, la future mère ne lui demandait jamais son avis, alors pour une fois, elle pouvait décider.

L'orisha s'accroupit, rampa jusqu'à la trappe et commença à crocheter cette dernière avec ses saï. Cela fut rapide. Il faut dire que l'orisha était passée maitre dans ce domaine. Un lit à baldaquin était assez élevé, mais Kesmos, lui ne passerait pas ! Mizu était étonnée. Cette sortie était coincée de l'intérieur, quelqu'un ne voulait pas être suivit. Elle ouvrit en grand la trappe et mit sa main dans le vide. La faible lumière que dégageait son pendentif ne lui permis pas de voir. Ce devait être profond. Soudain, le jeune femme se rappela avoir oubliée les bougies sur le meuble ou elle avait trouvé quelques bijoux intéressants.

La jeune fille aux cheveux bleus repartit et se dirigea, lorsqu'elle fut debout vers le paquet qu'elle avait oublié. Cette dernière saisit au passage le coffret. Comme chacune s'était servie, le reste ne servait plus à rien. Mizu avait tout de même gardé l'anneau, on ne savait jamais !

La jeune femme reprit sa place au dessus de la trappe, les bougies posées à coté d'elle et le coffre dans une de ses mains. Bon, évaluer la distance à parcourir serait amusant. Elle déversa dans la pénombre et le vide le contenu du coffret. Après quelques instants, ils entendirent enfin un bruit métallique. Une dizaine de mètres environ. Un sourire se forma sur les lèvres de la jeune fille. Prenant appui, celle-ci se tourna vers sa compagne et lança :

« Pour descendre, tu préfères voler ou alors utiliser les draps du lit ? »

Cette dernière idée est la première qui avait jaillie dans son esprit. L'orisha voulait bien tester, mais cela dépendait de Vanille.
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Jeu 04 Aoû 2011, 01:57

    Vanille sourit à Mizu. Se servir des draps? C'était une idée assez farfelue. Et la sirène n'avait aucune envie de faire ça, pour des raisons pratiques. Kesmos n'allait jamais réussir à descendre sans l'aide de la magie. Et Vanille avait son arme enroulé autour de la taille. Les piques allaient surement déchirer les draps et ce serait la catastrophe. Tout en reculant de quelques pas, elle répondit à Mizu:
    - Descend comme tu veux. Si ca t'amuse de t'aider des draps.
    Après tout, c'était peut-être une espèce de rêve. La sirène se souvenait l'avoir fait, pour tenter l'expérience, quand elle avait une douzaine d'années. Elle avait bien aimé. C'était amusant, bien que peu stable. Il ne fallait pas faire de faux mouvements. Vanille poussa le lit, le calant le plus possible contre le mur pour pouvoir dégager un bon accès à la trappe.
    - Je passe d'abord avec Kesmos. On se rejoint en bas.
    Avec un petit sourire pour Mizu, l'ondine se concentra quelques instants. Elle savait qu'elle alalit utiliser beaucoup d'énergie, et qu'elle serait bientot épuiser, même si elle n'en montrerai pas un signe. Il n'y avait pas beaucoup de vent. L'amplifier serait donc assez éprouvant. Mais qu'importe, c'était moins risqué pour elle, Kesmos et les bébés. Même si elle les considerait plus comme des parasites qu'autre chose, elle ne voulait pas leur mort. Le vent ambiant, léger, juste un petit courant d'air, se transforma peu à peu, se faisant de plus en plus violent. Sans prévenir, Vanille sauta dans le tunnel noir. Rien voir ne la génait pas. Du moins, pas pendant les trois premières minutes. La sirène atterit en douceur sur le sol. Il faisait chaud, la dessous. Beaucoup trop à son gout.
    - Kesmos, à toi.
    Le tigre avait une parfaite confiance en sa maitresse, et il se jeta dans la trappe sans appréhension. Vanille le fit atterir avec délicatesse.
    - On t'attend, Mizu.
    Elle en profita pour jeter un cop d'oeil aux alentours, dans le noir, voir s'il y avait une lumière, même faible. Et en effet, elle pouvait apercevoir très loin une petite lumière rouge orangé, comme du feu. Et c'est surement ce que c'était. Ca expliquait la chaleur. Il devait surement y avoir une pièce, comme une forge, au bout d'un tunnel que Vanille n'arrivait pas à voir dans l'obscurité complète. Des crépitement résonnaient doucement. L'atmosphère était pesante, lourde. Et la chaleur étouffante n'aidait pas à mieux se sentir.
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Jeu 04 Aoû 2011, 11:31

Vanille gratifia Mizu d'un sourire.

- Descend comme tu veux. Si ça t'amuse de t'aider des draps.

L'orisha sourit à son tour. La future mère avait lu dans son esprit. Ensuite, cette dernière poussa le lit pour avoir accès plus facilement à la trappe. La jeune fille s'écarta pour la laisser passer.

- Je passe d'abord avec Kesmos. On se rejoint en bas.

Encore un sourire à son intention. Tellement doux, comparé à ce qu'elle avait vu jusqu'ici de sa camarade. Mais, on pouvait changer et faire ressortir son côté humain. Un léger courant d'air surgit, puis se transforma en bourrasque. La rouquine sauta dans le vide et appela son tigre qui vint la rejoindre rapidement. La jeune Mizu espérait que personne de s'était fait mal avec les restes des bijoux qui jonchaient le sol.

- On t'attend, Mizu.

C'était le signal. Mais pourquoi sa compagne n'avait pas fait descendre son esclave ? L'avait-elle oubliée ? Ou alors il serait plus utile ici ? Enfin, elle n'avait pas le temps de réfléchir.

La jeune femme commença par arracher les draps, ainsi de les voilures.

« Dis Vanille, ton esclave, tu le laisse dans la chambre ? »

Tout en parlant, elle continuait son travail. La jeune fille aux yeux verrons, noua les draps ensembles et donna de la longueur à sa future « corde » avec les voilures. Puis, elle attacha les draps à un des barreaux du lit et lança le tout dans le vide. Au passage, elle ramassa le parquet de bougie et avant de le lancer s'écria :

« Attention ! Bougies ! Récupération prévue dans dix secondes ! »

Le parquet quitta les mains de la jeune fille. Puis, telle une escaladeuse, Mizu entreprit de descendre avec ce nouveau moyen de transport. La descente fut rapide jusqu'aux draps. Arrivée aux voilures, l'orisha mit plus de temps, car les voilures glissaient sous ses doigts. Elle ne s'aperçut pas que, ses saï rangées, de chaque coté, commençaient lentement à déchirer le tissu. Celui-ci commença à devenir plus fragile sous le poids de la jeune femme.

Un bruit de déchirure parvint brusquement aux oreille de l'acrobate. Trop tard, elle vit « la corde » se séparer en deux et ne put se rattraper.

Fermant les yeux, elle se laissa tomber dans la pénombre.
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Sam 06 Aoû 2011, 17:15

    Vanille entendit clairement les pensées que Mizu lui adressait. Elle ne voyait pas l'interet de se fatiguer pour un serviteur squelette. Elle avait abandonné le contrôle, et l'être était tombé en morceaux, innanimé pour un long et bon moment. La sirène récupera les bougies alors qu'elles allaient s'écraser au sol. Dans le noir, ce n'était pas facile de discerner quoique ce soit, et elle n'avait reperer les bougies que bien tard. Mais elles étaient en un seul morceux. C'était le principal. La jeune femme tourna la tête vers ce qui semblait être du feu, c'est là qu'elle voulait aller. Pour le moment, il fallait que Mizu descende. Et ce n'était pas gagné. Pour une descente prudente en toute sécurité, l'orisha allait plutot doucement, avec précaution. Mais il fallait faire vite! Elles n'avaient pas tout leur temps.
    Un bruit de tissu se craquant doucement résonna alors. Vanille soupira légèrement. Mizu allait surement bientot tomber. Maheureusement, l'ondine ne pouvait pas grand chose pour elle. Elle ne voyait rien et était un peu fatiguée. Or, elles approchaient de leur but. Il fallait qu'elle soit en forme... Et il n'y avait pas assez d'air pour qu'elle rattrape Mizu. La pauvre allait surement tomber au sol. Heureusement, sa chute ne devrait pas être trop haute. A moins que...
    Très rapidement, Vanille ferma les yeux et se concentra sur les draps qui avaient servis de corde à la jeune fille. Grace à la télékinésie, elle refit le noeud entre entre les différents tissus et le fit s'enrouler autour du corps de Mizu. Ce serait certainement légèrement douloureux, mais toujours moins que de s'effondre sur le sol irrégulier et rocailleux. Une fois fait, elle fit retomber doucement la jeune fille au sol.
    - Ca va? J'ai fais ce que j'ai pu.
    C'est à dire pas grand chose dans cette pénombre.
    - Reflexe dans le noir!
    Elle lanca à l'orisha - du moins la ou elle estimait sa position- la boite de bougie. En esperant qu'elle la rattrape...
    Vanille tourna encore une fois la tête vers le seul point lumineux dans toute cette obscurité. Doucement, ele dirigea ses pas dans cette direction. Elles étaient proches de leur but... Vanille le sentait. La chaleur se faisait de plus en plus étouffante. Elles se rapprochaient belle et bien d'un grand feu. C'était une évidence. Lumière, crépitement et chaleur..
    - Mmmh...
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Mer 10 Aoû 2011, 22:37

La pénombre s'accentua et Mizu ne distingua plus rien quand elle ouvrit les yeux. Les draps qu'elle avaient utilisés s'étaient enroulés autour d'elle pour amortir sa chute. Vanille avait sentit le danger et l'avait sauvée. Le sol lui parut moins dur qu'elle ne l'imaginait.

L'orisha arriva rapidement à se relever. Une gentille petite phrase l'accueillit.

- Ça va? J'ai fais ce que j'ai pu.

La jeune fille sourit.

- Réflexe dans le noir!

Phrase plutôt ambiguë. La jeune femme reçu son paquet de bougie dans les bras. Puis, sa compagne s'éloigna dans la direction d'une lumière. Une chaleur étouffante attaqua la nouvelle venue. A u loin, on aurait dit un grand feu qui crépitait. Mizu courut rejoindre sa camarade, en faisant attention au passage de ne pas tomber.

Lorsque que l'orisha fur au niveau de la future maman, elle lui souffla :

« Merci pour tout à l'heure ! Et pour répondre à ta question : je vais bien ! »

La jeune femme savait bien qu'elle n'avait pas à dire à sa coéquipière de ne pas être inquiète, car elle savait que cette dernière ne l'était pas !

Le lieu où ils se trouvaient était sinistre. A ce moment, Mizu repensa à l'esclave que Vanille avait abandonné. Cela voulait-il dire qu'elle n'en avait plus d'aucune utilité ?! La jeune fille chassa ses pensées de son esprit et se concentra sur la torche lumineuse qui brillait tout près d'eux. L'air y était presque irrespirable.

Cachés derrière un morceau de roche, les intrus observaient une silhouette. De profil, on ne distinguait pas son visage, ni aucune partie de son corps d'ailleurs. L'inconnu ressemblait à un mage avec pour ceinture une cordelette, la capuche pointue brune, tout comme le vêtement; dissimulant jusqu'au nez du personnage. Ce dernier semblait prononcer intérieurement des incantations magiques en levant les bras devant le feu. Il n'avait pas l'air d'être préoccupé. Savait-il qu'il était observé ?

Un bruit de sabot, suivit du sifflement d'une lame. Un objet pointu et tranchant arriva derrière le dos de la jeune femme. Légèrement appuyé sur elle, comme sur le lion et sa maitresse. Jetant un regard à la dérobé, elle confirma son hypothèse. Derrière eux se tenaient les cavaliers sans tête, sur leurs montures. Il s'étaient attendus... Toute résistance était vaine. L'inconnu au capuchon les regardait sans dévoiler son minois.

Leurs adversaires les poussèrent devant le mage. Malgré la proximité, on ne pouvait distinguer ses yeux brillants. Un rire cristallin résonna dans la paroi de granit. La personne en face des prisonniers porta sa main à sa capuche et fit basculer celle-ci, découvrant ainsi son visage, où s'affichait un sourire sadique.
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La création élémentaire [pv: Mizu]

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