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 ~¤ Event : Quatrième pylône ¤~ (terminé)

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Sam 01 Jan 2011, 22:39

Introduction

Peut-être l'antre des marais est-il l'un des lieux les plus terribles des terres du yin et du yang, et sûrement l'un des plus dangereux aussi. La végétation est si dense qu'il est vraiment difficile d'y avancer et que les blessures superficielles sont ce que chaque être s'y aventurant espère avoir en ressortant. Oui, car ici, c'est un minimum. L'antre des marais, un terrain putride, un sol boueux renfermant d'immondes créatures qu'il vaut mieux ne pas apercevoir, des lianes s'enroulant ici et là...mais, êtes vous sûr qu'il s'agisse bien de lianes et non de serpents attendant un faux mouvement de votre part pour vous gober sans aucune pitié? L'antre des marais...peut-être renferme-t-il aussi des sables mouvants? Oui, c'est même certain. Cependant, croyez moi, ce que je viens de vous décrire n'est pas ce qu'il y a le plus à craindre ici car ce lieu est habité par des choses monstrueuses, des choses hideuses dépassant même votre imagination ou vos pires cauchemars.

C'est sûrement d'ailleurs la raison pour laquelle Delix a voulu planter son quatrième pylône dans ce lieu où il ne fait pas bon d'emmener femmes et enfants. On peut le comprendre facilement car la végétation dissimule entièrement le pylône. Le seul moyen d'y accéder est donc de le chercher pendant des heures et des heures dans cette espèce de jungle hostile, s'épuisant à se battre avec les ronces et les monstres sanguinaires. Cela dit, il ne faut pas vous imaginer qu'une fois que vous aurez trouvé le pylône, si cela se produit un jour et donc si vous ne finissez pas en plusieurs morceaux dans l'estomac d'une plante ou d'un animal, il vous sera ensuite facile de le détruire. Non car le gardien veille.

En effet, Azazel vous attendra là, gardant le pylône puisque telle est sa mission et autant vous dire qu'il a ce je ne sais quoi de spécial qui fera que vous regretterez tout de suite d'être venu. Oui car lorsqu'on s'engage dans une telle quête, on ne mesure pas toujours les conséquences de ses actes et Azazel pourrait bien être une conséquence fatale. L'ange gardien a un avantage considérable dans ce milieu et vous pourrez constater que combattre contre la nature entière peut s'avérer très difficile...
Azazel ne cherchera pas à vous tuer car c'est un ange et il n'a pas l'intention d'être déchu. Cependant, après avoir marché aussi longtemps, vous serez épuisés et il a bien l'intention de profiter de cela pour combattre jusqu'à ce que le pylône finisse le travail, aspirant vos forces petit à petit...

Azazel sourit. Personne encore n'était arrivé jusqu'ici et il n'attendait personne de si tôt. Les animaux étaient sous son contrôle et tout voyageur qui s'approcherait trop près du lieu où il se trouvait, un lieu assez dégagé, se verrait attaquer sans ménagement par eux. Généralement, cela suffisait à faire fuir les imprudents. Pour l'ange, il ne faisait aucun doute que l'entreprise de Delix était juste et qu'il allait gagner ce combat contre les créatures maléfiques, la défaite des chefs de race le prouvait bien...

(Veuillez lire ceci : http://yinandyangpower.forumactif.com/t12920-le-quatrieme-pylone )
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Sam 01 Jan 2011, 23:46

Comme à mon habitude, j'errais de villes en villes, de villages en villages, acceptant tout travail qui me serait proposé quand je sentis quelque chose changer. Ce n'étais pas quelque chose de visible, pas quelque chose d'audible. Je mis un moment à comprendre que cette sensation me venait de ma maîtrise du vent. Le vent avait changé. Quelque chose se tramait sur les terres du Yin et du Yang.
Le vent m'appris qu'il y avait quatre perturbations qui se mettaient en place. Quatre perturbations qui changeraient à jamais les terres du Yin et du Yang. Quatre perturbations qui me paraissaient comme dangereuses. Je me souvins soudain de la proposition qui m'avait été faite plus tôt par un être apparemment nommé Delix. Il devait implanté quatre piliers qui draineraient l'énergie de tout être habitant nos contrées. Au début, pensant qu'il ne s'agirait que des être maléfiques, j'avais accepté. Mais je m'étais rendu compte par la suite que personne ne serait à l'abri de ses piliers. Puis, ne voyant rien arrivé, je m'étais dit qu'il n'avais rien fait... Mais il l'avait fait. Il convenait maintenant de réagir. De se battre pour notre survie et pour notre liberté!
Étant sur le Continent Dévasté au moment où les perturbations s'étaient produites, je décidais de me rendre à l'Antre des Marais car le pilier le plus proche de moi me semblait être à cet endroit. Fusionnant avec le vent, le voyage me prit peu de temps. Quelques minutes plus tard, j'étais à l'entrée des marais. De ceux-ci émanaient des relent putrides et la brume qui les couvraient ne rendrait encore plus difficile ma recherche. Je remarquais aussi de nombreuses ronces et beaucoup d'animaux à l'air pas très sympathique grouillant dans le sol boueux.
Maintenant, comment faire pour trouver le pilier? Il pouvait être n'importe où dans les marais. Je compris donc qu'il me faudrait les parcourir en tout sens, tout en étant à l'écoute du vent pour trouver ce pilier.
La voie terrestre me paraissant quelque peu dangereuse je décidais de prendre la voie des airs qui, même si cela me consommais de la magie, serait toujours moins fatigante que de m'empêtrer dans tout les obstacles qui se dresseraient su mon chemin. Je m'élevais donc à un ou deux mètres au dessus du sol, et commençais à chercher. Juste à titre d'information, je lançais mon pouvoir de lecture des pensées dans toute les direction pendant une fraction de seconde à l'instar d'un radar qui balaierai la zone pour m'indiquer si d'autre personnes étaient là.
Je sentis alors que plusieurs personnes entraient dans le marais, et je me dirigeais vers la plus proche, afin de découvrir ses intentions.
M'approchant, je vis qu'il s'agissait d'une femme blonde. Il me fallait maintenant savoir ses intentions. J'activais donc mon pouvoir de lecture des pensées en même temps que je lui posais la question afin de voir si sa réponse correspondrai à ses pensées.


"Yo! Pourquoi es-tu là?"
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Mitsu
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Mitsu
Dim 02 Jan 2011, 00:34

Mitsuko se trouvait maintenant devant l'antre des marais, regardant la masse de végétation comme s'il s'était agis d'un insecte repoussant. Elle savait que si elle entrait dans cette masse grouillant de créatures plus horribles que les autres, elle ne pourrait plus reculer. Trouver le pylône qu'avait implanté Delix dans ce lieu comportait des risques...des risques qu'elle n'était pas tout à fait sûre de vouloir prendre. Elle avait réfléchis longuement à la question, posant le pour et le contre dans un balancier qui ne cessait de bouger sans pour autant lui apporter une réponse au final. Il ne faisait aucun doute qu'elle ne pouvait laisser la situation actuelle continuer car chaque être maléfique disparaîtrait, bien sûr, mais pas qu'eux...toutes les créatures de ces terres également. Cela dit, elle pouvait ne pas bouger, laissant les autres agir pour elle. Tout était question de risque et elle savait qu'elle pourrait mourir en s'approchant du pylône. Oui, car en tant que vampire, son énergie serait beaucoup plus filtrée que celle des autres créatures qui pourraient en profiter pour l'éliminer. Et puis, d'après ce qu'elle avait ouïe dire, le pylône n'était pas sans protection...
Elle se trouvait donc à la lisière de l'antre des marais, réfléchissant à ce qu'elle devait faire : y entrer ou repartir.

Un fin sourire se dessina sur ses lèvres. Elle ne pouvait plus reculer...elle s'était même habillée pour l'occasion, quittant pour une fois robes et bijoux. En effet, la vampire était habillée entièrement de noir et avait donc abandonné le blanc. Autre changement, ses vêtements collaient à sa peau, son pantalon en cuir moulant les formes de son corps pour les épouser au mieux et permettre ainsi un déplacement plus rapide. Par dessus un haut tout bête, elle portait également du cuir, une veste assez épaisse pouvant la protéger de certaines attaques. La jeune femme n'avait jamais réellement aimer les armures ou les choses trop lourdes et peu pratiques, c'est donc pour cela qu'elle avait opté pour le cuir, une matière résistante mais également souple. Pour l'occasion, il n'était pas question pour elle de laisser ses cheveux la gêner car cela pourrait être fatale et c'est donc la raison pour laquelle ils étaient soigneusement attaché dans un chignon qui n'était pas prêt de se défaire...

La vampire entra dans l'antre des marais, sortant son sabre afin d'écarter la végétation trop dense qui lui barrait le passage. Elle aurait pu utiliser sa magie mais elle préférait conserver sa puissance pour la suite des évènements qui n'allaient pas être de tout repos, elle en était convaincue. Alors qu'elle marchait tranquillement dans la végétation, celle-ci ne laissant point passer le peu de lumière qu'il y avait dehors, le soleil recouvert par des nuages gris, elle sentit la présence de quelqu'un à ses côtés...une personne qui ne tarda pas à s'adresser à elle dans des termes qui ne lui plurent pas du tout. Déjà, il la tutoyait et ensuite, le "yo" du début était très...déplaisant. Elle regarda donc l'individu qui était à l'origine de cela...yeux bleus, cheveux blonds, plus jeune qu'elle. Elle hésita longuement entre l'ignorer et passer son chemin et répondre à la question. Que faire? Elle pouvait aussi très bien lui donner un violent coup de sabre aussi...cela pouvait être une bonne solution...

Elle le regarda avec un petit sourire, ses yeux exprimant une froideur qui suffirait surement à faire comprendre à cet homme oh combien il était imprudent...mais...était-il réellement en mesure de comprendre?

"Oh et bien, j'avais l'intention de trouver un blondinet afin de l'offrir à la déesse de la nature en offrande...intéressant non?"

Il était évident que Mitsuko était d'humeur "joueuse" aujourd'hui et son ton trahissait très bien qu'elle mentait, elle ne cherchait pas à le cacher, agacée par cet individu. Il ne faisait aucun doute qu'il était ici pour le pylône, à moins d'être complètement fou, aussi ne lui retourna-t-elle pas la question. Elle venait de sentir que Vlad n'était pas loin. Depuis qu'il l'avait mordu, le lien qu'ils avaient tous les deux ne cessait de la surprendre...il serait bientôt ici...oui...

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Lun 03 Jan 2011, 22:21

*Bordel ! Mais non de...*

Vlad se frayait un chemin à travers les branchages de la forêt. Enfin... il ne lui fallut pas longtemps pour se rendre compte que cette forêt n'était pas comme les autres. Le sol est recouvert en permanence ou par intermittence, d'une couche d'eau stagnante peu profonde, et couvert de végétation. Tout était très humide et les odeurs qui s'en échappaient n'était pas très accueillantes.

*Pourquoi doit-elle toujours se rendre dans des lieux aussi peu fréquentables ?*

Le vampire pataugeait dans ce terrain putride, ce sol boueux. Il n'était pas dans son élément, loin de là, mais continuait d'avancer afin de retrouver Mitsuko. Son parfum avait beau être ancré dans son cerveau, il avait du mal à la retrouver parmi cette puanteur. Mais cela n'était pas un problème. La jeune vampire n'avait pas fait dans la dentelle et s'était mise à trancher ce qui se mettait sur son chemin.

Vlad marchait dans un tunnel de végétation qui allait l'amener droit à sa maitresse. Il utilisa ce temps pour se demander ce que pouvait bien faire Mitsuko ici. Il l'avait bien vu partir avec une détermination forte, comme si elle s'apprêtait à combattre contre un ennemi très puissant Vlad ne pouvait pas la laisser partir sans protection, et ce même si elle était entièrement capable de se protéger toute seule. Le vampire l'avait donc suivit jusqu'à cet espèce de marécage mais il avait perdu sa trace en arrivant. Elle devait être bien moins impressionné par l'environnement.
Bref, le jeune homme cherchait toujours la raison de sa venue. Elle n'avait jamais rien laissé percevoir, pourtant le vampire avait sentit cette tension et cette détermination mentionnée auparavant. Vlad n'eut donc aucun autre choix que de la suivre.

Le tunnel commençait à prendre fin. Le parfum de sa chère, se rapprochait. Il était de plus en plus proche, mais elle ne demeurait pas seule. L'ennemi peut-être ? Non, surement pas. La vampire aurait eu l'air un peu plus sur ses gardes. Vlad arriva enfin derrière eux alors que la conversation aussitôt engagée par le jeune homme, avait rapidement prit fin suite aux paroles de sa maitresse.
Le vampire effleura de ses doigts, le dos de Mitsuko et se rangea à ses côtés tout en prenant soin de repousser le petit homme blond de par sa simple présence et d'une petite touche sur son corps.

Il se retourna, sans sourire, le regard froid mais très sensuel à la fois. Il fixa l'homme blond avant de soupirer fortement et de s'adresser à Mitsuko d'un air exaspéré.

"Décidément Madame, vous avez tous les blonds de ces terres à vos pieds."

Il ignora ensuite sa présence et demanda à la vampire :

"Pourrais-je savoir pourquoi vous-êtes vous rendue ici ? Vous êtes partie si vite. Pour une symbiose parfaite, nous ne devons rien cacher, rappelez-vous en."

Ce conseil n'allait pas tardé à être appliqué par le vampire qui ne lui avait pourtant toujours pas avoué sa perte de mémoire.

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Mar 04 Jan 2011, 19:31

Ruard arrivait d'une échoppe dans laquelle il avait encore une fois entendu parler du fameux marais dont on racontait tant de choses. Le marais...rumeurs et légendes étaient contées sur ce lieu qui avait la réputation d'être pourvu d'une végétation plus que dense et d'une fameuse boue putride entravant les mouvements des quelques voyageurs qui osaient s'y lancer. On disait qu'il y avait des sables mouvants, oui, des sables mouvant dans un lieu censé être humide et frais. Ruard était d'ailleurs sceptique sur cette rumeur de sable mouvant, et c'est à cause de cette scepticité qu'il se rendit sur les lieux pour voir par lui-même les sables mouvants, les animaux dits dangereux, et la végétation dite meurtrière.
Ainsi avançait-il vers ce fameux marais qu'il ne faisait que regarder puisqu'il n'y était pas encore engagé. Juste avant d'y mettre le pied, il s'arréta, hûma l'odeur qui s'échappait du marais et eut un mouvement de dégoût, accompagné d'une réplique de la voix factice qu'il s'était habitué à prendre depuis sa mort.


-Baaah, ça sent vraiment pas la rose ici...


Après cette réplique des plus inutiles mais qui était néanmoins très expressive, Ruard qui avait la faux posée contre l'épaule droite empoigna celle-ci plus fermement qu'il ne le faisait déjà, et, tentant de découvrir un passage sans trop de végétation par rapport au reste de cette sorte de jungle malodorante, il s'engouffra dans la végatation touffue comme la barbe des forgerons les plus bourrus. Se frayant un chemin avec sa faux, il ne tarda pas à mettre le pied dans une boue bien consistante et humide qui lui arrivait jusqu'aux genoux, sa cape elle-même trainait dans cette boue qui la salissait d'un teint marron d'excrément qui gâchait les beaux nuages rouges qui parsemaient cette pièce de tissu noire.


-Pfff, quelle idée de m'habiller comme ça pour venir explorer un marais moi...J'ai l'air fin tiens...


Tentant de faire un ourlet avec le bas de son manteau, Ruard repris sa marche en découpant toute végétation qui lui barrait la route, après une bonne quinzaine de minutes à s'essoufler à couper des plantes qui semblaient infinies, Ruard se retrouva dans une grande étendue d'eau d'une couleur bizarre qui oscillait entre le verdâtre et le marron, tout portait à croire que les animaux venaient faire leurs besoins dans ce mini lac. Ruart fit quelques mètres dans ce bourbier, puis se retourna, il ne voyait même plus par où il était arrivé, la végatation sous laquelle il se déplaçait à présent était au moins aussi dense que celle qu'il avait découpé il y a quelques instants seulement. Pataugeant dans ces « toilettes » L'ombre ne put que soupirer en regardant tout ce qui était en dessous de sa ceinture flotter dans cette substance qui n'avait rien de liquide, mais qui n'était ni gélatineuse, ni solide, ni gazeuse. Mais il ne pouvait même pas faire demi-tour, à vrai dire, il s'était perdu, les rumeurs étaient fondées, ce marais était un vrai labyrinthe naturel...
Ruard dut donc se résigner à continuer, soupirant continuellement, las de cette folie qu'il avait tenté de faire en prouvant à une bande d'ignorants qui ne le semblaient pas tant que ça que l marais était loin d'être infranchissable... Les minutes passèrent, longues comme des heures, mais bien des minutes, sans que Ruard ne sorte de cette boue infeste. Son moral dépérissait, son courage tombait, le désespoir s'installait, mais étrangement, pas la fatigue, quoique, en fait, sans s'en rendre compte, il fatiguait un peu quand même... Il ferma les yeux, marchant à l'aveugle, jusqu'à les rouvrir pour voir si il s'en sortait enfin, et oui, il s'en sortait ! La profondeur de l'étendue aquatique descendait, et enfin, elle ne lui arriva plus qu'aux chevilles. Il se secoua pour tenter d'en enlever un maximum de son beau manteau noir aux nuages rouges, puis il se remit à avancer. Cette fois, il arrivait dans une forêt qui semblait baignée

dans une éternelle couche d'humidité, car des arbres perlaient des gouttes qui ressemblaient fortement à la fameuse rosée du matin.
Cette fois, ce paysage ne resta pas bien longtemps, du moins, Ruard n'y resta pas longtemps, car plus loin se trouvaient ces maudits sables mouvants qui n'étaient pas fictifs non plus. Dégoûté d'avoir tort, il tenta de contourner cette malédiction qui avait vraiment l'air d'avoir été placé pour faire plaisir à un dieu idiot qui ne savais pas où placer ceci. C'est alors qu'il se demanda à quoi servait le désert...
Arrivant finalement à contourner les sables mouvants, Ruard repartit dans la direction qui avait la plus forte végétation. Il traversa les branchages et les lianes sans soucis jusqu'à se retrouver dans un terrain découvert, plein de boue, pas un arbre ou une liane à l'horizon, et une brume fine flottait dans l'atmosphère, comme placée là pour masquer quelque chose à la vue d'éventuels aventuriers.
Toujours tout droit, Ruard ne tarda pas à trébucher sur quelque chose de dur, se retournant, il aperçut une petite bosse, trébucher sur une bosse ? Quel idiot il devait faire...Mais non ! Ce n'était pas une bosse en fait, celle-ci se redressa pour en fait laisser apercevoir un horrible lézard qui était à 80% englouti sous le sol, celui-ci, plein d'hideuses écailles recouvertes de boue, se tourna vers celui qui avait osé déranger sa sieste, et, sans plus de façons, attaqua, tentant de mordre Ruard en étendant son cou comme celui d'une tortue, mais bien plus rapidement.
La réaction du blond ne se fit pas attendre, roulant sur le côté, voulant éviter d'utilise la magie, il esquiva la morsure qui lui aurait arraché le cou si elle l'avait touché. À la place, la bestiole goba une grosse portion de boue malodorante et recracha brutalement, ayant l'air de vomir. Saisissant l'occasion, Ruard le frappa de toutes ses forces avec sa faux, mais celle-ci ne fit qu'égratiner la carapace de l'horrible créature. À court d'idée, et sans attendre que cette sale bête ai fini de vomir, le blondinet frappa au niveau des yeux de la créature, les lui crevant d'un coup de griffe de métal, accrochée à sa main gauche quasiment en permanence. Et enfin, sans s'attarder à regarder agoniser la pauvre bête, il s'enfuit dans sa direction initiale. Courant cette fois en espérant que plus de créatures n'apparaîtrait pas pour lui barrer la route...
S'arrêtant pour reprendre son souffle, il se pencha et posa les mains sur les genoux, il était fatigué de courir comme ça sur une bonne distance encombrée de végétation génante. Il ne put s'asseoir, mais resta debout, haletant plusieurs minutes avant de se remettre en marche en poussant une seconde réplique inutile.


-Fiou, c'est pas passé loin...Enfin...


L'ombre entra donc dans l'antre des marais, découpant la végétation plus danse que jamais sans s'attarder à regarder autour de lui, il aurait très bien pu tenter de repartir, mais maintenant qu'il était arrivé ici, pourquoi reculer ? Il découpa des lianes et des racines pendant quelques minutes avant de finalement apercevoir un chemin déjà taillé...Déjà taillé ? Serais-ce possible qu'il ne soit pas le seul fou à s'aventurer dans cet enfer naturel ?
Le blond suivit donc ce sentier taillé pour une personne qui semblait plus mince que lui, il dut donc parfois repasser un coup de faux sur certains endroits pour passer à son tour. Le sentier ne menait pas bien loin, mais l'arrivée en valait la paine, juste devant lui se trouvaient une blonde qu'il trouva mignonne, un brun au regard froid et un autre blond avec un visage plus enfantin. Sans se préoccuper d'être discret, Ruard s'avança vers le petit groupe en prenant sa faux de la main gauche en la pausant sur son épaule...gauche. Et dit de la voix de jeune homme qu'il s'était fait depuis un moment, camouflant sa véritable voix plus grave au cas où quelqu'un l'aurait connu dans une ancienne vie.


-Salut la compagnie !! on dirait que je suis pas le seul à venir me salir dans ce coin paumé.


Tout souriant, il s'approcha, restant quand même sur ses gardes étant donné qu'il ne connaissait personne du groupe. Il reprit à nouveau la parole en changeant un peu de ton, en effet, c'était du ton de la question qu'il reprenait la parole en se grattant l'arrière de la tête de la main droite.


-V'zêtes là pour quoi vous trois ?


Ses réelles intentions étaient bien le pylône de ce fanatique nommé Delix, mais il le cachait à tout le monde et n'y pensait absolument pas, dans sa tête, il s'auto persuadait qu'il venait juste explorer le marais et voir ce qu'il y avait au coeur de ce labyrinthe, de cette façon, vu qu'il ne pouvait fermer son esprit à la lecture de pensées, et comme son serpent, enroulé autour de son bras, dormait pour l'instant, c'était une précaution à prendre. Son regard changea, il devint sérieux, et il regarda les trois personnes à la fois, attendant une réponse sans pour autant être franchement pressé.
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Mer 05 Jan 2011, 13:03

Requiem entra dans le marais

- C'est un coup a me salir ma veste sa -_-' mais bon.....je dois détruire ce maudit pylône et je vais devoir temporairement passer du temps en communauté.......

Il sorti son hache et l'envoya a l'horizontale pour couper les hautes herbe sur a peu près dix mettre il alla la récupéré:

- ......Shadow?

Shadow n'étais pas habitué a ce genre de sol, collant et étais ralenti il se battait frénétiquement avec ce sol qui le gênait il lança une boule de feu qui frôla Requiem

- hey je suis pas responsable du sol, faudra t'y faire mon vieux

une seconde boule de feu frôla Requiem

- bon nous devons chercher nos coéquipier, a mon avis on sera pas les seul a vouloir détruire le pylône donc: interdiction d'attaquer quiconque de ceux que nous verrons premièrement...

Shadow baissa la tête il étais déçu, il ne pourrais pas manger de chair "humaine" avant un bon moment, il réussi a se décoller du sol et accéléra pour rejoindre Requiem

- bon......maintenant que nous sommes d'accord et que tu t'est habitué a ce sol inhabituel pour toi, allons chercher les autres.......ah oui: plus de boule de feu en dehors des combats

Shadow baissa encore la tête, son principal jeu: bruler n'importe quoi, ôter a cause d'un groupe

-ou, du moins, fais attention

ils accélérèrent et rejoignirent bientôt le groupe, il ne dit pas un mot, il savait pourquoi ils étais la et eux savait surement pourquoi lui il étais la
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Lun 10 Jan 2011, 16:53

~¤ Event : Quatrième pylône ¤~ (terminé) Natsuo19

- Quelque jours auparavant -

Le soleil était haut perché dans le ciel ce jour là, et Natsuo avait décidé de flâner au milieu de la place commerçante. Il n'avait pas prit le moindre sous, et était bien décidé à ne rien acheter cette fois-ci. Après tout, il n'arrivait jamais à contenir sa folie dépensière lorsqu'il tombait face à de la soie raffinée, et le vendeur de tissu l'avait bien compris. Il avait prit pour habitude d'étaler sur son stand deux ou trois étoffes de soie, car il savait qu'elles n'y restaient jamais bien longtemps.

Allez savoir si le but de Natsuo était de faire mentir ce vendeur de tissu, mais il se décida d'aller le voir, un large sourire victorieux aux lèvres. Comme il n'avait pas un sous en poche, le bellâtre était persuadé d'avoir déjà gagner la bataille contre ce charlatan qui savait lui soutirer des sous de la plus vile façon.

    " Bonjour monsieur Kawasa. Comment allez-vous aujourd'hui ? "


C'était avec la voix mielleuse des escrocs que le commerçant s'était adressé à Natsuo. Il semblait sentir d'or et déjà les pièces d'or du bellâtre. Et tel un chasseur ne voulant aucune chance à sa proie affaiblie, le vendeur reprit la parole de plus belle.

    " J'ai ici des étoffes dont vous me direz des nouvelles. Regardez par exemple cette soie, qui nous vient de Megido. Elle a été tissée avec soin par l'un des hommes les plus doués du métier. Et lorsque je l'ai vu, j'ai alors immédiatement pensé à vous ! Je sais que vous êtes un fervent adorateur de ce tissu aux vertus bien connues. "


Bien sûr que les paroles du commerçant attisaient la curiosité et l'envie de l'Orisha, mais celui-ci semblait tenir bon et faisait bonne figure. C'est avec un rire jaune que le bellâtre répondit, l'air faussement serein, au commerçant.

    " C'est vrai que le tissu semble magnifique. Mais je n'ai aucun sous à dépenser aujourd'hui. Je suis juste venu me dégourdir les jambes, vous comprenez.
    - Comment ? Vous osez renier ce tissu d'une rare qualité ? Jamais je n'ai pu vous vendre une telle rareté, et vous prétendez ne pas avoir un sous sur vous ? Vous passez à côté de l'occasion de votre vie, soyez-en certain. Jamais vous ne retrouverez une telle soie, foi de moi !
    "


Ô cruelle tentation, pourquoi faisait-elle subir un tel combat intérieur à l'Orisha ? Celui-ci ne savait pas comment se sortir de cette terrible situation, tiraillé à la fois par son désir d'acquérir un tissu encore plus rare que ceux qu'il possédait actuellement, mais aussi par son envie de résister à la tentation. Heureusement, le chahut provoqué par un ange à quelques mètres de lui lui permirent de s'extirper de ce guêpier. Ce fut donc à contre-coeur, mais fier de lui, que le bellâtre refusa l'offre.

    " Non, vraiment, ce sera pour une autre fois. "


Natsuo n'attendit pas que le commerçant puisse lui avancer d'autres arguments, et il partir voir ce qu'il pouvait bien se passer pour qu'un attroupement se crée autour d'un simple ange. Celui-ci semblait parler d'une fin du monde possible, et prétendait tout savoir et je ne sais quoi. Natsuo ne comprenait pas trop où il voulait en venir, mais lorsque l'ange demanda qui voulait se joindre à sa cause, le bellâtre s'approcha de lui. Non pas que la cause en question lui soit d'un grand intérêt, puisqu'il n'avait pas écouté grand chose et en avait compris encore moins, mais cela lui permettait d'oublier cette magnifique soie trônant sur l'étale du marchand.

    " Moi je me battrai à vos côtés. "


Le prénommé Delix le félicita alors, et lui dit qu'il lui dirait où et quand agir à l'aide d'une missive. Natsuo ne demanda pas son reste, et se décida à rentrer chez lui avant de craquer pour cette si belle étoffe. Seul hic, il devait repasser devant cette maudite étale pour se rendre dans sa demeure. Le damoiseau prit donc son courage à deux mains, et avança, tête baissée, espérant que le marchand ne le voit pas. Il s'était promis de ne pas acheter ce tissu, et il n'avait qu'une parole. Il ne devait surtout pas s'arrêter !

    " Monsieur Kawasa ! Vous êtes de retour ! Alors, vous avez changer d'avis concernant cette magnifique étoffe ? "


Ô dame Fortune, pourquoi étais-tu si cruelle envers le bellâtre ce jour-ci ? Celui-ci se décida alors à aller dire ses quatre vérités à cet escroc de commerçant qui vendrait sa mère pour quelques pièces d'or supplémentaires. Et ce fut donc tout naturellement, une fois arrivé à hauteur de l'homme que le bellâtre prit la parole.

    " ... Vous me la faites à combien ? "


Et oui, le bellâtre avait craqué, pour le plus grand bonheur du marchand dont le visage s'illumina d'un sourire.

    " Elle vaut bien 250 pièces cette étoffe aux vues de sa qualité.
    - 250 pièces d'or ?!
    - Mais comme c'est vous, je vous la fais pour 200 pièces.
    "


Alors là, s'en était trop. 200 pièces d'or pour une simple étoffe, il ne fallait pas prendre le bellâtre pour un dupe. Il tourna alors les talons au vendeur, et fit quelques pas en avant. Pour qui le prenait-il ce charlatant ? Un pigeon ? C'était bien sous-estimer le jeune Orisha.

Mais à présent, une seule question se posait au bellâtre : où trouver cette somme astronomique ? Le damoiseau dévisageait le moindre passant de la tête aux pieds pour trouver à sa ceinture une bourse bien rebondie, mais personne ne semblait faire l'affaire. Personne jusqu'à ce qu'un vieillard bien habillé lui passe juste sous le nez. Et en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, la lourde bourse du malheureux vieillard était passée de sa ceinture à la main de Natsuo qui arborait un fin sourire. Il l'aurait son étoffe !


    " Tenez, voilà vos pièces. Je ne sais pas combien il y a dedans, mais à mon avis, vu le poids, il y en a un peu plus que vous ne me le demandiez.
    - Bon, je vous fais confiance, mais bien parce-que c'est vous.
    "


La voix du commerçant était toujours autant mielleuse, mais était accompagnée cette fois-ci par une pointe de fierté d'avoir vaincu les convictions du bellâtre. Ô dames de ce monde, pourquoi ne pas l'avoir soutenu durant cette difficile épreuve ?


- Le jour "j" -

Alors que la journée avait commencé comme une journée normale, une missive aux aspects étranges fit donnée à Natsuo. Ayant déjà oublier sa rencontre avec Delix quelques jours auparavant, le bellâtre se demanda de qui pouvait bien lui parvenir une si étrange lettre. Il l'ouvrit donc sans attendre, et découvrit une belle calligraphie lui donnant rendez-vous dans l'antre des marais au plus vite. C'est à cet instant qu'il se souvint qu'il avait donné sa parole d'aider cette ange dont il n'avait pas compris le moindre mot. Il savait juste qu'il allait devoir se battre, mais contre qui, il n'en n'avait pas la moindre idée. Mais comme le bellâtre n'avait qu'une parole, comme il l'avait si brillamment démontré le jour de sa rencontre avec Delix, il se décida tout de même à aller l'aider du mieux qu'il le pourrait.

    " Tout de même, il aurait pu trouver un lieu plus sympathique. Parce-que les marais... "


Ceci étant dit, Natsuo se prépara afin de pouvoir se battre. Il se vêtit donc du kimono fait de la soie achetée au marché quelques jours auparavant, et le ceintura comme à son habitude avec un long foulard de soie. Il prit aussi son éventail et son ombrelle, cachettes parfaites pour ses armes. Le voilà enfin prêt à aller aider ce Delix. Mais avant tout, il relit la lettre une dernière fois, pour être sûr de ne rien avoir manquer. Et il vit alors en fins caractères que ce ne serait pas Delix lui-même qu'il retrouverait aux marais, mais un ange qui lui est proche et qui défendait lui aussi sa cause. Mais tout cela n'était qu'un détail, et le bellâtre quitta donc sa demeure et se prit la route en direction du l'antre du marais.

Une fois arrivé à destination, il regarda d'un oeil dégouté le sol boueux, et reniflait avec horreur l'odeur putride émanant des marais. De plus, la végétation était sordide, et semblait pouvoir prendre vie afin de donner la mort à quiconque pénétrerait ce marais. Non, décidément, ce n'était pas un lieu digne du bellâtre. Cependant, il avait le sentiment profond que ce qu'il allait se passer au sein de ce marais serait intéressant, et se décida donc à entamer sa marche dans ce sinistre milieu afin d'aller défendre un pylône ou il ne savait plus trop quoi...
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Lun 10 Jan 2011, 16:55

Azazel pouvait le sentir...oui, il sentait la présence des étrangers qui parcouraient en ce moment même l'antre des marais à la recherche du pylône qu'il gardait. Ces étrangers n'étaient pas des alliés à la cause de Delix, non, ils venaient au contraire pour le combattre et détruire les pylônes. La nature était en effervescence et l'ange se disait qu'il fallait être fou pour s'aventurer dans ces marais, surtout lorsque l'on se retrouvait en face de quelqu'un comme lui...quelqu'un qui pouvait contrôler la faune et la flore, quelqu'un qui pouvait contrôler la météo. Déjà, en temps normal, l'antre des marais était un terrain sinueux, tortueux, mais surtout un terrain dangereux et il n'était pas bon d'y entrer juste pour le vérifier.

Cela dit, ces aventuriers semblaient savoir ce qu'ils faisaient, ils semblaient déterminés et il était de son devoir d'ange d'essayer de les convaincre de reculer. Si ceux-ci ne comprenaient pas le message, dans ce cas, tel qu'il l'avait promis à Delix, il devrait les affronter car c'était parfois le seul moyen de faire comprendre aux esprits faibles quel était le meilleur chemin. Cependant, ces aventuriers étaient encore assez loin du pylône et Azazel ne pouvait les affronter directement, au corps à corps comme on dit. Mais cela ne lui posait aucun problème car la nature s'en chargerait pour lui, la nature et le temps. Ces aventuriers allaient bientôt regretter amèrement d'avoir un jour posé les pieds dans l'antre des marais.

L'ange leva un bras vers le ciel, paume de main vers l'éternité. Au début rien ne se passait mais quelques secondes après, les iris de l'être de lumière devinrent entièrement blanches et le ciel commença à changer. Bien sûr, de l'antre des marais, on ne voyait rien, la végétation couvrait tout, mais dehors, les oiseaux qui voletaient ici et là jugèrent bon qu'il valait mieux se mettre à l'abri dans leur nid, les animaux étant partis chasser ou cueillir des fruits sauvages à l'aurais de l'antre décidèrent de rentrer dans leur terrier, grotte ou autre habitat qui les mettraient hors de danger. Et ils avaient raison car le ciel ne tarda pas à s'assombrir, noircir comme si un Dieu avait décidé de couvrir le soleil. L'antre des marais devint encore plus obscure qu'à la normale, on ne voyait presque plus où l'on posait les pieds. Et soudain, une pluie torrentielle s'abattit sur l'antre des damnés, réussissant même à passer l'épais feuillage et rendant instantanément le sol encore plus boueux et putride qu'en temps normal. Le temps était vraiment horrible et il n'y avait qu'une chose de sûre : seuls les animaux les plus dangereux était encore là, seules les créatures les plus puissantes ne se mettaient pas à l'abri...

Azazel aurait pu se contenter de cela mais il jugeait que les créatures maléfiques qu'il avait senti étaient des êtres têtus qui ne renonceraient pas pour si peu. Alors l'ange ordonna à la nature de se liguer contre ses opposants. Les animaux et les végétaux allaient y mettre du leur. Les racines des arbres se déplacèrent vers les aventuriers, faisant en sorte de s'entremêler avec leurs jambes, les fougères se firent fouettantes, les ronces sortirent leurs épines, les plantes carnivores se firent belles, les lianes et les feuillages se mirent en position pour barrer la route des étrangers, le bruit des feuilles des arbres porté par le vent se fit inquiétant. L'environnement était le plus hostile possible.
Des créatures inconnues se placèrent dans la boue, profitant de celle-ci pour avancer vers les voyageurs en silence, les serpents se fondirent aux lianes pour mordre le premier qui poserait un morceau de son corps à proximité...des créatures monstrueuses se cachèrent derrière les troncs d'arbres, attendant le bon moment pour attaquer...

Oui, il ne faisait aucun doute que le chemin des voyageurs allaient être semé d'embuches. Cependant, Azazel espérait bien que cela réussira à les convaincre de reculer...ou les fasses disparaître à jamais dans l'enfer que représentait maintenant l'antre des damnés...un enfer créé par un ange.

Pouvoir du pylône :
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Mar 11 Jan 2011, 22:10

Bon, la da-dame était de mauvaise humeur... Encore mieux, un chien de garde paraissant totalement asservi venait d'arriver et il essaya de montrer que lui aussi il était là et que moi je ne servais à rien...
Enfin, c'est ce que je compris dans sa petite poussée et dans son histoire comme quoi tout les blonds de la terre seraient aux pieds de la femme.Je ne pus pas le vérifier étant donné que j'avais arrêté de lire dans les pensées de ceux qui m'entouraient, mais je devais avouer que sa réaction m'avait passablement énervé... Déjà que je l'étais pas mal à cause d'un abruti d'ange qui voulait éradiquer un paquet de gens de la surface du globe...
Je devais avouer que la vampire n'avait pas l'air commode, mais bon sang, on discutait (ou presque)! Le nouveau venu n'avait-il jamais appris la politesse? Pas mal énervé, j'utilisais ma magie que je concentrais dans ma voix pour utiliser l'hypnose que je dirigeais à son égard.


Ecoute bonhomme, je parles à la dame, d'accord? Donc... Tu t'écartes et tu me laisses parler!

Cela dit, je le sentis résister à la magie qui tentait de s'emparer de sa conscience pour l'obliger à obéir. C'est la première fois que je rencontrais ce genre de résistance. Je trouvais cela pour le moins surprenant mais bon, il faut de tout pour faire un monde, donc je n'insistais pas et arrêtais ma magie.
Enfin, alors que je m'apprêtais à continuer la discussion, un nouveau type arriva comme une fleur demandant pourquoi nous étions là... Je ne pus m'empêcher de lui répondre sur un ton assez mordant, avec un sourire ironique au plus haut point collé sur les lèvres.


Nous somme bien sûr ici pour danser la farandole en chantant autour d'un feu de camp, ça ne se voit pas?

Quelques secondes plus tard, un nouvel inconnu arriva. Décidément, ça grouillait ici... Celui-là, par contre, se la jouait type-mystérieux-qui-ne-dit-rien. Enfin bon, chacun son truc...
Je remarquais soudain que la végétation bougeait... Comment, pourquoi? Je n'en savais pas grand chose, sûrement un coup du gardien du pilier...
Pour échapper à cette nature qui devenait trop féroce à mon goût, il ne me restait plus qu'une solution... Je me transformais en vent, afin de ne plus offrir de prises à cette féroce nature. Bien sûr, je ne pourrais pas rester sous cette forme indéfiniment, mais c'était plus ou moins une bonne manière de ne pas trop me fatiguer pour le moment. Semblant disparaitre comme de la brume, je dis enfin:


Bon, je pars en éclaireur, je vous tient au courant...

Puis je partis à travers les marais. A la recherche du pylône que je ne manquerais pas de trouver rapidement sous cette forme.
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Mitsu
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Mitsu
Jeu 13 Jan 2011, 14:28

Mitsuko avait senti la présence de Vlad...hum...ainsi donc avait-il décidé de se liguer lui aussi contre Delix? Non...peut-être était-ce simplement une sorte de pressentiment qui avait poussé le jeune homme à la suivre car elle ne lui avait rien dit avant de partir. Pourquoi? La raison n'était pas qu'elle pensait que Vlad était encore trop faible pour affronter Delix, non, mais disons que la jeune femme savait pertinemment que l'énergie des êtres maléfiques étaient filtrées par les pylônes beaucoup plus que les autres créatures. Elle ne voulait pas que Vlad en subisse les effets. Et puis, comme elle avait envoyé Seth attaquer un autre pylône, elle s'était dis que si jamais les choses se passaient mal pour elle, il faudrait que quelqu'un soit en état de venir la chercher. Enfin, finalement, la présence de Vlad à ses côtés était appréciable.

Un petit frisson parcourut son dos lorsqu'il la toucha. Elle le regarda avec un petit sourire, visiblement amusée par la phrase du vampire. Cela dit, comme toujours, elle répliqua :

"Vous savez très bien qu'il n'y a pas que les blonds à mes pieds, Vlad..."

Les paroles que prononcèrent le vampire après confortèrent Mitsuko dans son idée qu'il ne savait pas pourquoi elle s'était rendue ici. Elle allait répondre mais le jeune homme blond, visiblement contrarié par l'intervention du vampire s'adressa à lui de manière peu conventionnelle. Elle était sûre que Vlad n'allait pas apprécier, de un, le tutoiement, de deux, le ton. Cela dit, Mitsuko préférait qu'il n'y ait pas de bain de sang. S'ils étaient tous venus pour détruire le pylône, il ne fallait pas qu'ils s’entre-tuent avant de l'atteindre. Elle posa donc l'une de ses mains sur le torse de Vlad afin de calmer le vampire si jamais l'idée lui était venue d'attaquer cet homme.

Cela dit, un autre homme arriva et ce qui semblait être la mauvaise humeur soudaine d'Iro se déversa sur lui. Mitsuko le laissa faire puisqu'il répondait à peu de chose près comme elle l'avait fais avec lui quelque seconde plus tôt. Et puis, comme elle devait informer le vampire qui était à ses côtés du but de sa venue, elle le ferait pour tous les autres également.

Un autre homme apparut ensuite sans un mot. Iro lui, décida de passer devant, en éclaireur. Tant mieux, ça éviterait au groupe de se retrouver dans une mauvaise posture. Elle regarda en détaillant chaque personne présente à présent. Plus ils étaient nombreux, mieux ce serait. Elle observa d'abord celui qui était arrivé après Vlad, un blond. Plongeant son regarda un instant dans les yeux verts de ce dernier elle essaya de deviner de quelle race il faisait parti sans y parvenir. Elle fit de même avec le dernier arrivé et là, elle sut tout de suite qu'il s'agissait d'un démon. Ca se voyait comme le nez au milieu de la figure. Elle se rappelait l'état dans lequel l'avait mis Ludwig la dernière fois qu'elle était allée lui parler. Certes, elle aurait du se méfier car, à l'époque, elle n'avait pas le niveau adéquat pour affronter le chef des démons lorsque celui-ci piquait des crises de violence. La prochaine fois qu'elle le verrait, la situation ne serait plus la même.

Sortant de ses pensées elle émit un petit commentaire à l'adresse de tous les hommes qui l'entouraient, une voix légèrement coquine, un petit sourire aux lèvres :

"Décidément, je suis toujours très bien entourée..."

Puis, doucement, elle reporta son attention sur Vlad afin de répondre à la question qu'il avait posé :

"Nous sommes tous ici pour affronter Delix. Il s'agit d'un ange compteur qui pense que le mal ne mérite plus d'exister. Il a donc construit cinq pylônes, gardés par des gardiens de son espèce, afin de filtrer l'énergie des habitants des terres du yin et du yang. C'est la raison pour laquelle les créatures maléfiques les plus faibles tombent malades d'une maladie qu'on ne peut soigner et finissent par disparaître. Si on ne fait rien, ce sera bientôt à notre tour...et pas que les êtres maléfiques...tous les êtres de ces terres..."

La jeune femme avait un regard grave, signe qu'elle ne plaisantait pas. Elle continua :

"Les chefs de race ont échoué face à Delix en l'affrontant directement au pylône central. Mais nous ne ferons pas la même erreur. Il faut détruire les quatre premier pylône avant de s'attaquer au cinquième car celui-ci est alimenté par ses semblables. Cela dit, plus nous nous approcherons des pylônes, plus nous serons faibles et plus nous resterons exposés au pouvoir de ce dernier, plus nos chances de survis diminueront."

Elle marqua une pause puis fit un petit signe aux autres :

"Allons-y maintenant..."

Au fur et à mesure qu'elle avait parlé, l'environnement était devenu de plus en plus hostile. Pourtant, la jeune femme n'y était pour rien et cela l'inquiétait vraiment.

Elle se mit donc en marche, sachant pertinemment qu'il ne faisait pas bon de rester au même endroit. Le gardien du pylône avait probablement senti leur présence. La pluie s'était mise à tomber, s'abattant même à l'intérieur de l'antre des marais...les senteurs putrides remontaient à la surface et la boues sous leurs pieds devenait encore plus intense. L'ex-sorcière avait un mauvais pressentiment...oui, très mauvais. Des bruits étranges se faisaient entendre...

Elle se tourna vers Vlad puis lui murmura doucement :

"J'aurai dû vous prévenir plus tôt..."

A peine avait-elle dit ces mots qu'une créature horrible sauta sur elle afin de l'attaquer. Oh oui, elle aurait dû être plus attentive surtout, car elle ne l'avait pas senti arriver...bien sûr, il y avait son pressentiment mais...
Cette chose plaqua la jeune femme contre un arbre avec une force phénoménale qui la laissa sans souffle un court instant. Cette chose à l'haleine putride ressemblait à...un loup garou. Cela dit, elle n'avait pas le temps de réfléchir et c'est pour cette raison qu'elle créa une boule de feu noir et qu'elle l'envoya rapidement sur cette bête avant de dégainer son sabre et de la trancher en deux. Elle regarda la "chose" tomber à terre. La mort lui tendait à présent les bras et une fois cela fait, la créature qui était sans nul doute un bélua reprit forme humaine. Il s'agissait maintenant d'une jeune femme brune, morte...

La vampire se demanda pourquoi un bélua les avait-il attaqué? Ce n'était pas normal. Elle devina que le gardien du pylône pouvait contrôler les êtres...non...seulement les animaux, sinon, ses compagnons de route et elle même ne seraient plus là. Elle rangea son sabre et reprit sa position initiale dans le groupe, comme si de rien n'était. Pourtant, un fin filet de sang coulait de sa tempe et elle ressentait une douleur au dos, probablement due au plaquage contre l'arbre.

Elle ne disait rien. Peut-être valait-il mieux ne pas parler et se faire le plus discret possible afin de pouvoir avancer. A ce moment là, la lumière se tamisa peu à peu dans l'antre des marais, tellement qu'on ne voyait presque plus rien. Par réflexe, elle attrapa la main de Vlad afin de ne pas le perdre dans l'obscurité régnante. Bien sûr, ses facultés de vampire lui permettaient de se mouvoir sans trop de difficulté mais elle ne voulait pas se retourner toutes les cinq minutes pour vérifier si le vampire était bien là.

Elle ne doutait pas qu'il y aurait d'autres obstacles sur la route...et plus ils approcheraient du pylône, plus il y en aurait...


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Jeu 13 Jan 2011, 23:54

Le jeune homme ne semblait pas content du comportement du vampire. Aussi qu'il tenta de l'hypnotiser grâce à sa magie. Quelle futile intention. Comment cet homme allait s'y prendre pour contrôler son esprit alors que Mitsuko n'y arrivait que péniblement ?
Il sentait que cette personne essayait de rentrer en lui pour le contrôler. L'hypnose qu'il utilisait n'était pas mauvaise et ça n'était pas une si mauvaise idée de la concentrer dans la voix. Vlad, lui, utilisait principalement son regard. Il trouvait ça plus simple, plus adéquat et fonctionnait dans toutes les situations. Malheureusement pour lui, ça ne marcherait pas cette fois-ci.

Contrairement à ce qu'espérait Iro, le vampire lui répondit :

"La dame ne veux pas te parler. Ne l'importune pas encore plus où je devrais te le faire comprendre autrement."

Vlad lui sourit et se retourna pour l'ignorer. C'est alors qu'il remarqua un tas de nouveaux visages. Il n'aimait pas le monde, pas en ce moment en tout cas. Le vampire décida de ne pas y faire attention et se rangea aux côtés de sa maitresse. C'est ainsi que Mitsuko se mit à lui expliquer les raisons de sa venue. Alors en fait, c'était l'histoire d'un ange qui s'appelait Delix. Déjà Délix, il fallait l'avouer : c'était très moche. Ça faisait un peu animal de compagnie. Bref, bon, passons... il voulait éradiquer le mal des terres du yin et du yang. Et là, ça n'était pas possible. Peut être avait-il un lien avec sa perte de mémoire ? C'était possible. Une hypothèse à mettre de côté pour l'instant.

Leur objectif ici était de mettre un terme aux agissement de cet ange. Pour se faire, ils devaient détruire quatre piliers un à un afin de pouvoir affronter l'ange au dernier et ainsi triompher. Les personnes se rassemblaient sur chaque piliers. L'une de ces colonnes ne devait pas être trop loin puisqu'ils étaient tous réunis ici.
Puis Mitsuko toucha un point qui semblait moins amusant : les piliers affaiblissaient les créatures maléfiques. Vlad et Mitsuko allaient être affectés. D'ailleurs, Vlad se sentait déjà un peu plus faible qu'il ne l'était déjà. Se rapprochaient-ils déjà de ce dit-pilier ?

Le jeune homme acquiesça de la tête et dit :

"Merci pour l'explication, mais vous ne m'avez pas dit comment détruire le pilier de cette zone ?"

La jeune femme signala alors aux autres personnes de commencer à se déplacer. Vlad se mit à suivre sa maitresse qui se retourna pour lui présenter ses excuses. Cependant elle n'eut pas le temps de finir qu'une créature se jeta sur elle.

"Mits... !"

A son tour, le vampire fut happé par une racine qui semblait ne venir de nul part. Elle s'enroula autour de lui et se mit à le serrer fortement. Les douleurs commençaient à se faire ressentir et plus le temps passait, plus il avait l'impression de ne plus avoir de souffle. Vlad jeta un oeil sur Mitsuko qui semblait s'en sortir parfaitement avec le garou. Lui aussi devait lui prouver qu'il ne valait quelque chose.

Une fumée noire s'échappa du corps du vampire et commençait à prendre la forme d'un loup. Cela devait être son pouvoir des ombres. Les pouvoirs de sa race n'étaient pas bloqués par la restriction. Il pouvait ainsi les utiliser à sa guise. L'animal de fumée se jeta sur la plante pour la déchiqueté de ses crocs acérés.
Vlad retomba lourdement au sol alors que son invocation se dissipa.

"Fiou... vous ne m'aviez pas prévenu à propos de ça ?"

Le vampire afficha un petit sourire et se releva pour retrouver les côtés de Mitsuko. Elle avait du sang sur le front. Probablement par la faute de la créature. Vlad ne pouvait s'empêcher d'être attiré par son parfum. Il avait même masqué la puanteur du marais.
C'est alors qu'elle le prit par la main et s'engouffra dans la pénombre.
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Dim 16 Jan 2011, 21:34

On aurait pu dire que Ruard arrivait un peu à la manière d'une abeille ouvrière dans une ruche de frelons prêts à partir en guerre contre un clan de guêpes tueuses... Le ton frais et enfantin qu'avait emprunté le blond avait l'air d'avoir irrité un autre blond, celui-ci, qui venait de tenter d'hypnotiser le brun au regard assassin, s'était tourné vers Ruard et parla d'un ton, pas appréciable du tout. Évoquant une danse autour d'un feu alors qu'ils étaient dans un marais, Ruard y trouva une touche d'ironie et ne put s'empécher de répondre d'un ton enjoué comme celui d'un gamin à qui on dit d'aller au parc d'attraction.


-Une farandole autour d'un feu de camp ? Super comme plan !! Mais...On risque pas de mettre le feu au marais ?


Quelqu'un de normal aurait rougi de dire tant d'idioties devant un public inconnu. Ou encore aurait éclaté de rire comme un débile, mais non, Ruard n'était absolument pas géné de sa propre conduite. Il tourna ensuite la tête et vit quelqu'un qui ressemblait plus à un humain, mais que Ruard identifiait par son aura meurtrière et sa froideur de coeur à un démon, accompagné d'un chien aux yeux rouges... Ruard se tourna donc vers les deux étrangers muets et se mit à bondir dans tous les sens en criant à tue-tête d'un ton impressioné et admiratif.


-Ouaaaah, regardez ! Comme il est beau le chien !! Je veux le même ! Il a des petits ??


Il tentait de mettre un peu de chaleur et d'ajouter une petite touche d'humour à cette mission plus que périlleuse... Alors que Ruard s'arrétait de sautiller, il se retourna vers le groupe et plus particulièrement vers la demoiselle blonde qui croisa son regard. Ruard soutint le regard de la blonde qui avait, il faut le dire, de beaux yeux. Sans rougir, sans sourire, il l'observait plus sérieusement qu'il l'était jusqu'à présent, sans vraiment savoir pourquoi, Ruard sentait que cette demoiselle était différente du brun et des deux autres qui étaient dans le groupe. Elle semblait plus respectable, plus puissante, plus intelligente...
Elle détacha ses yeux des siens et Ruard en profita pour regarder le brun sans grande conviction, il ne savait pas à quoi attacher son regard, alors pourquoi pas à ce type qui semblait quand même encore plus louche que l'autre démon... C'est alors qu'un commentaire aussi amusant que charmeur retentit de la part de la demoiselle. Le ton avec lequel elle avait prononcée ces mots, combinés au sourire apparut sur son visage, firent également sourire Ruard, un sourire qui, pour la première fois depuis son arrivée dans le marais, n'était pas qu'une façade.
Même pas n'eut-il le temps de répondre qu'elle reprit la parole, parlant principalement au brun, tout le monde écoutait quand même ce que la blonde disait. Ruard plus particulièrement, car il savait déjà tout ça, mais il voulait voir si elle en savait plus que lui, et effectivement, elle savait une chose de plus. Ruard croyait que seules les créatures démoniaques et neutres seraient touchées vu que Delix était une créature bénéfique, mais non, d'après les propos de la blonde, même les créatures se battant pour le bien seraient touchées par cette maladie engendrée par ces cinq pylônes... Ruard espéra alors que d'autres groupes se soient mis en place pour détruire les autres pylônes, car Delix était vraiment un fou à lier...
La deuxième partie du discours de la belle demoiselle n'avait aucun secret pour Ruard, excepté le passage sur les chefs de race. Il savait en effet qu'ils auraient à affronter Delix au dernier pylône, cela risquait d'être plus que difficile car ils seraient déjà affaiblis par les précédents pylônes, et si un groupe échouait...Alors tout serait perdu.
Marquant une pause, signe qu'elle reprenait son souffle, Ruard en profita pour s'étirer et bailler bien ouvertement vers le ciel. Alors qu'il ouvrait grand la bouche, sortant un bruit pas très élégants de sa gorge, il entendit à moitié le signe de départ donné par la blonde et avala quelques gouttes d'une pluie putride. Il se saisit la gorge et cracha par terre, dégoûté du goût de ces affreuses gouttes de pluie qui avaient eu le temps de toucher la haute végétation. Lorsqu'il redressa la tête, ils avaient déjà progressés et l'obscurité s'abattait sur le marais en même temps que la pluie qui faisait remonter les odeurs plus putrides les unes que les autres du marais.
Se redressant, il marcha plus vite pour tenter d'arriver à leur niveau, mais des racines et des branches tentèrent alors de l'entraver, il alors la blonde se retourner vers les deux autres et leur murmurer quelque chose qu'il n'entendit pas. Puis quelque chose lui bondit dessus et elle disparut de son champ de vision, en même temps, le ténébreux se fit engloutir par un flot de racines et Ruard vit la végétation se refermer autour d'eux, il se retourna, et aperçut deux créatures qu'il ne reconnaissait pas...Deux espèces de créatures sans aucune forme particulière, bipèdes toutefois, se tenaient face à lui et bavaient comme des cascades. Elles chargèrent, il esquiva, se défendit un peu avant de se retrouver encerclé par les deux créatures aux yeux rouges et à la robe noire comme la nuit... L'une se retrouvait donc à sa droite, l'autre à sa gauche, et les deux chargèrent d'un bond commun... Ruard fit mine d'être démuni, car les bras des créatures étaient immenses. Puis, au dernier moment, utilisa son pouvoir qui lui permettait de passer à travers la matière pour esquiver les deux monstres qui se percutèrent de plein fouet. Il revint rapidement à son état normal et les trancha tous les deux d'un seul coup de faux. Il avait trouvé leur point faible du premier coup d'oeil, la taille était fine comme si il n'y avait qu'il faible semblant de peau sur leur colonne vertébrale. Il se retourna alors et découpa le mur végétal qui se reconstitua aussitôt. Il tenta de le traverser, mais remarqua son épaisseur plus que considérable...Il était séparé du groupe...C'était rageant. Mais, peut-être qu'ils l'entendaient encore ! Ruard réveilla aloors Raï qui poussa un sifflement aigu, signe de son mécontentement...Il s'adressa ensuite à lui de sa voix véritable, beaucoup plus grave et froide.



-Essaye d'accéder à l'esprit de l'un des membres du groupe, si tu peux capter une quelconque résistance magique qui protège leur conscience, siffle, sinon, reste muet.


Quelques secondes à peine s'écoulèrent, mais elles furent comme des minutes. Raï siffla alors de façon à ce que Ruard l'entende, et ce dernier cria d'un coup, de sa voix factice.


-Écoutez moi ! Le mur végétal qui nous sépare est trop dense ! Essayez de conserver cette résistance pour que mon compagnon ne force votre esprit, ainsi, je pourrais vous suivre comme je le puis jusqu'à vous retrouver !


Il n'attendit pas la réponse, et partit donc, au rythme du serpent qui était descendu et se faufilait devant ses pieds, derrière ce dernier. De toute façon, il l'entendrait bien la réponse, vu qu'il n'était séparé du groupe que par de la végétation... Il était quand même prudent, après tout, seul face à un marais qui voulait sa peau plus que tout, oubscurci par les ténèbres et la pluie... Le serpent tourna à droite, passant sous une racine qui tenta de l'écraser, Ruard la découpa avant qu'elle ne le coupe en deux, et progressa, à sa suite, avec une certaine retenue...


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Dim 23 Jan 2011, 17:02

Le bellâtre progressait, méfiant, dans la dense végétation. Celle-ci semblait endormie dans un sommeil si léger que le moindre éternuement aurait pu la réveiller. Bien sûr, Natsuo était bien conscient que les plantes ne pouvaient ni dormir, ni vous sauter à la gorge. Et malgré tout les efforts qu'il prenait pour se rassurer, il n'en fut rien. Et les événements à venir n'allaient pas arranger les choses.

A un endroit où la végétation devint si grande qu'il ne pouvait passer sans en couper quelques branches, le damoiseau dégaina son katana de son ombrelle, et sectionna les branches qui se mettaient sur sa route. Il progressa tant bien que mal au travers de cette végétation de plus en plus resserrée autour de sa personne, lorsqu'une pluie torrentielle se mit à fondre sur le marais. Ô misère !, pourquoi t'acharnais-tu sur le pauvre Orisha ? En réponse à cette pluie diluvienne, Natsuo créa une longue cape d'un tissu imperméable, et la posa sur ses épaules.

    " Mais pourquoi suis-je venu ici, moi ? "


La fatigue de Natsuo se faisait déjà ressentir quand à cette quête désespérée et dont il ne comprenait pas le moindre intérêt. Tout cela pour résister à sa folie dépensière lorsqu'il voyait une soie aux aspects plus raffinés que n'importe quel autre tissu. Quel idiot il pouvait être ! Mais maintenant qu'il était présent, il ne pouvait faire marche arrière, et ce fut résigner qu'il continua sa périlleuse progression dans l'antre des marais.

La pluie ne cessait de tomber, rendant le sol aussi fiable qu'un sable mouvant, et permettant aux infectes odeurs pestilentielles de remonter à la surface. Mais qu'avait-il donc pu faire pour mériter ça ? Il était venu aider le nommé Delix dans sa quête dont il ignorait tout, et voilà qu'il se retrouvait dans un bourbier sans nom.

    " Delix ! Où es-tu bon sang ! "


Natsuo avait crié haut et fort ces paroles, espérant un moindre signe de cet ange qu'il avait juré d'aider. Mais pour toute réponse, le bellâtre n'eut qu'un long silence, comblé par quelques croassements émis par un corbeau qui survolait le marais. Résigné, le damoiseau reprit sa longue et épuisante marche vers le coeur du marais, peinant un peu plus à chaque pas.

Alors qu'il continuait à progresser dans l'antre des marais, un boa fit son apparition derrière lui. Il ne vit rien, n'entendit rien. Fourbe créature qu'était ce serpent de mort qui avait repéré sa proie. Lorsque la distance entre le prédateur et son repas fut presque nulle, le reptile passa à l'attaque.

Tout se passa extrêmement vite. Le boa s'enroula dangereusement autour de la jambe de l'Orisha, progressant jusqu'à son torse. Le bellâtre qui n'avait rien vu venir se retrouva bien vite oppressé par cette masse de muscles, et commença tout d'abord par paniqué. Et plus il s'agitait, plus l'étreinte se resserrait. Il tenta alors de se calmer tant bien que mal, afin de trouver au plus vite une solution pour s'extirper de ce guet-apens. Il vit alors son katana dans sa main droite, et se maudit de ne pas y avoir penser plus tôt. Il planta alors à maintes reprises sa lame dans le corps de l'animal, jusqu'à ce que celui ne puisse plus supporter la douleur, et détale aussi vite qu'il était arrivé.

Le bellâtre s'adossa alors contre un arbre, tentant difficilement de reprendre son souffle. Mais dans quel merdier s'était-il fourré ? A bout de nerfs, il prit une grande inspiration, avant de crier à pleins poumons.

    " Delix ! Je suis ici pour t'aider, et il m'est impossible de te trouver ! Où te caches-tu ? "


Et alors qu'il se croyait réellement perdu dans ce milieu hostile, la végétation sembla répondre à son appel. Elle s'écarta, lui frayant ainsi un chemin sans embûche. Traquenard ou aide réelle des plantes qui l'entouraient ? Natsuo n'en savait rien, mais n'avait pas le courage de se frayer lui même un chemin dans ce dangereux marais. Il suivit donc le chemin que lui créaient les plantes, et finit par arriver au pied d'un pylône comme lui avait décrit Delix quelques jours plutôt. Cherchant du regard une personne amicale près de ce pylône, il aperçut un ange qui n'était pas celui qui l'avait recruté. Malgré l'aura bénéfique qui émanait du corps de cet être, Natsuo resta méfiant, et prêt à se battre si cet ange voulait sa peau. Après tout, il ne pouvait savoir ce qui allait se passer.

    " Qui êtes-vous ? Où est Delix ? "


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Mar 25 Jan 2011, 18:17

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Dans l'antre des marais, de nombreuses créatures étaient sous le pouvoir d'Azazel, pouvoir qui lui permettait de les contrôler. Aussi, certaines d'entres elles ayant le don de parole avaient été désignées par l'ange pour lui faire un compte rendue de la situation. Apparemment, les opposants étaient maintenant scindés en trois groupes bien distincts. L'un d'eux était parti devant, en éclaireur et un dernier se retrouvait seul au milieu de la végétation. Azazel sourit, c'était très bien. Ainsi, il aurait plus de chance de les décourager avant qu'ils n'arrivent au pylône. Certes, les attaques des premières créatures et de la flore n'avaient pas suffit pour le moment mais elles ne tarderaient à s'amplifier au fur et à mesure qu'ils avanceraient vers le pylône. Ils étaient de plus en plus proche et, dans tous les cas, l'ange gardien ne pouvait rien faire de plus tant qu'ils n'étaient pas devant lui. Il comptait bien sur la nature et sur la météo pour stopper ces imprudents.

L'une de ces créatures lui annonça qu'il y avait un autre individu dans le marais...un individu qui avait des intentions nobles et qui se trouvait être un allié de Delix. Azazel hésita un instant à aider l'individu. Après tout, il préférait que la sélection naturelle face son travail. Oui, l'ange partait du principe que si cet individu encore inconnu méritait d'atteindre le pylône, il vaincrait les obstacles mis sur sa route. Cependant, les alliés de Delix étaient assez rares à se déplacer pour défendre les pylônes. Certes, ils le soutenaient moralement mais rares étaient ceux qui osaient passer à l'action. Oui, certains individus avaient du mal à prendre des positions claires, surtout quand la situation ne l'était pas. Azazel pensait que Delix gagnerait cette bataille mais l'avenir n'est jamais tracé d'avance et il pouvait la perdre. Dans ce cas, il savait que le fait qu'il ait été l'un des gardiens d'un pylône aurait des conséquences sur son futur, mais pour le moment, il ne voulait pas y penser. A la guerre, il valait mieux partir victorieux.

Bref, en vu des circonstances et comme les opposants allaient bientôt arriver, Azazel décida d'aider Natsuo, lui traçant un passage jusqu'à lui avec l'aide de la nature. Ainsi, il serait plus facile pour ce dernier d'avancer et il serait là en peu de temps, comparé aux autres qui allaient sûrement rencontrer d'autres difficultés. Le marais était vraiment un lieu sale, répugnant, dangereux et il fallait avoir du courage pour y rester longtemps.

A peine l'orisha fut-il arrivé qu'il posa une question à Azazel. L'ange sourit à Natsuo puis lui répondit calmement puisque de toute manière, avant que les opposants n'arrivent, ils avaient tout de même une bonne voire deux bonnes dizaine de minutes.

"Je me nomme Azazel. Je suis le gardien de ce pylône, ange de confiance à qui Delix a confié cette tâche."

Il marqua une pause puis reprit :

"Delix garde quant à lui le pylône central, celui qui est le plus important et à qui l'énergie filtrée ici est renvoyée."

Encore une petite pause, mais cette fois, interrompu par une créature hideuse qui informa Azazel de l'arrivée prochaine des ennemis. L'ange le congédia puis reprit :

"Si Delix t'a envoyé à moi, c'est qu'il te fait confiance. Nous allons devoir nous battre afin de protéger ce pylône qui est le symbole d'une paix future. Nos adversaires seront puissants mais le pylône réduira progressivement leur puissance. Je me refuse à les tuer bien sûr, ce n'est pas notre but, il faut juste les fatiguer assez pour qu'ils n'aient plus l'énergie de se battre. Ensuite, nous les livreront à Delix en personne...il te récompensera sans doute..."

Azazel sourit à Natsuo puis lui posa une dernière question, question qui n'en était pas vraiment une :

"Es-tu prêt?"

Pouvoir du pylône :
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Mar 25 Jan 2011, 19:10

Un courant d'air passait entre les branches décharnées et les hautes herbes. Intérieurement, Iro sourit (ben oui, en extérieur le vent ne peut pas sourire...), il était vraiment plus facile de se déplacer sous cette forme.
Il n'eut pas besoin de chercher bien loin pour trouver le pylône, qui détonnait franchement dans le décor.

Il savait maintenant ce qui lui restait à faire. Il activa son pouvoir de lecture dans les pensées afin de découvrir ou se situaient les autres membres du groupe. Une fois cela fait, il pesta. Les autres avaient trouvé le moyen de se séparer...
Il devrait donc faire avec. Le jeune élémental commença par se diriger vers Ruard qui était celui qui s'était éloigné des autres. Utilisant le vent, il le souleva de terre, le rassurant d'une voix qui ne semblait venir de nulle part:


Paniques pas, je fais partie de ton groupe, je te ramène aux autres.

Puis il tailla un passage dans la végétation pour amener son paquet à bon port. Une poignées de secondes plus tard, il avait enfin rejoint les autres.
Iro fit doucement redescendre Ruard sur terre, puis il reprit forme humaine.


Je sais ou est le pylône. J'ai aussi une idée pour y parvenir. Vous allez devoir me suivre. Je ne vous caches pas que l'opération va me vider d'une très grande partie de ma magie, mais il vaut mieux qu'une seule personne soit fatiguée plutôt que tous. Donc, à mon signal, vous allez commencer à me suivre.

Le ton ne tolérait pas la désobéissance. L'élémental s'apprêtait à user de son pouvoir comme il ne l'avait encore jamais fait auparavant.
Il commença par se concentrer. Rassemblant toute sa magie, il commença à manipuler le vent. Une tornade commença à se former, assez forte pour déraciner toute la végétation qui se trouvait sur son passage. Iro avait fait en sorte que lui même et le groupe se retrouvent dans une zone de calme au coeur de la colonne de vent. Ainsi ils pourraient avancer sans craindre ni la végétation, ni les animaux qui ne pourraient même pas approcher.
C'est d'ailleurs pour cela qu'il avait dit qu'il serait épuiser. Déplacer de telles quantités de vent à une telle vitesse épuisait très rapidement sa magie. D'après ses estimations, ils auraient juste le temps d'arriver au pylône avant qu'il ne soit à sec.


C'est parti! cria-t-il alors avant de se mettre à courir en direction du pylône.

Si son plan réussissait, il arrêterai la tornade au moment même ou ils arriveraient au pylône, ainsi les autres pourraient commencer à se battre tandis que lui tenterait de récupérer le plus rapidement possible afin de les aider.


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