-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Le Saphir et les Milles Clochettes [pv Parah]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Ven 16 Juil 2010, 17:14

Le Saphir et les Milles Clochettes


    La forêt aux milles clochettes... Quel nom bien étrange pour une forêt, n'est-ce pas ? Les milles clochettes... Que pouvaient-elles bien représenter ? Etait-ce juste un dénominatif stupide, sans aucun sens réel, et choisit juste pour son aspect mystique et hors du commun ? Ou alors la forêt était-elle envahit de mille tintements plus mélodieux les uns que les autres ? Oui, il ne faisait aucun doute... Cette forêt portait à la rêverie et à l'imagination quant à son nom.

    Mais venons-en à Natsuo, le bel Orisha qui sait briller par son charisme, au dépit de son intelligence. Car vous vous doutez bien que le damoiseau n'avait pas eu un tel raisonnement avant de se rendre dans cette forêt. Bien sûr que non ! Il avait juste trouver le nom sympathique, et cela lui avait donné une subite envie d'aller fouler le sol de ce bois de son pas.

    Cependant, il ne faut pas croire que son intelligence médiocre rend le bellâtre complètement stupide. Non, bien entendu, il s'était rendu à la bibliothèque. Pourquoi faire ? Afin de se renseigner sur ce lieu au nom mystérieux, comme l'aurait fait n'importe quelle personne dotée de raison. Bien entendu, Natsuo ne l'avait juste pour se donner des airs, et non par réel besoin. A vrai dire, il détestait les bibliothèques. Ce n'était, à son humble avis, qu'un lieu remplit de livres inutiles, dont la moitié ne serait jamais ouvert. Mais bon, il tenait à faire croire à son entourage, et par la même occasion à lui même, qu'il était un homme cultivé.

    Mais ses recherches ne furent pas inutiles, bien au contraire. Tout d'abord, Natsuo lu quelques légendes, bien futiles et surement dénuées réalités, sur cette forêt aux milles clochettes. Il semblerait que les êtres maléfiques puissent mourir en ce lieu par le simple pouvoir de quelques fleurs. Imaginez donc la réaction que cette légende provoqua sur l'inculte qu'était l'Orisha. Alors que tout être normal et irréprochable aurait rit à la lecture de telles idioties, une seule question vint à l'esprit du bellâtre : "Suis-je maléfique ?..." Cette question fut d'ailleurs accompagnée d'un long frisson qui lui parcourut toute l'échine en une fraction de seconde.
    Puis son regard se posa sur une seconde légende, et il oublia en une fraction de seconde la première. De quoi parlait-elle déjà ? Mais revenons-en à cette nouvelle histoire : il semblerait qu'offrir un bouquet composé des fleurs se trouvant dans la forêt à la personne que l'on aime rendrait cette personne amoureuse de nous pour une durée limitée. Natsuo ne put empêcher son esprit à la rêverie : que c'était romantique !
    Enfin, il découvrit une découverte des plus importantes sur cette forêt. Il s'y cacherait un fragment de saphir au pouvoir bien sympathique pour un courtisan et un séducteur tel que Natsuo. Le détenteur de ce saphir pourrait libérer une fragrance séduisant toute personne qui la sentirait. Cette dernière découverte eut un effet immédiat sur l'Orisha, qui partit immédiatement de la bibliothèque, sans même ranger ses livres, afin de se diriger vers la fameuse forêt aux milles clochettes.

    C'est ainsi que le damoiseau se retrouva, après plusieurs heures de marche, à la lisière de la dite forêt. Ce jour là, le soleil était haut dans le ciel et frappait la Terre du Yin et du Yang de ses lourds rayons, et Natsuo était ravi d'avoir emporté son ombrelle ainsi que son éventail. Ainsi pouvait-il se créer un peu d'ombre, ainsi que de l'air frais. Il tenait son ombrelle de sa main gauche, laissant la partie supérieur du manche reposer sur son épaule, et gardait de sa main droite son éventail. Il était d'autant plus heureux de porter un de ses plus précieux kimono traditionnel, qui laissait la brise légère s'engouffrait dans le tissu, pour le plus grand bonheur du bellâtre.

    Natsuo regardait droit devant lui, pour se donner un air déterminé. Il aimait bien se mettre en scène, même s'il était seul. Après tout, un homme ou une femme pourrait bien arriver, comme ça, d'un moment à l'autre. Et cela lui donnait un style qu'il appréciait... Même si, en réalité, se mettre en scène de la sorte le rendait plus risible qu'impressionnant...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 18 Juil 2010, 17:16

Kaélitasse avait commencé la journée en ce levant tôt. La vie appartient à ceux qui se lève tôt, parait il, et à l'instar de son maître, Parah d'Ox, la succube aimait à se lever tôt, prendre un bon petit déjeuner et disparaitre dans les lieux proche pour visiter, s'entraîner, et toute les choses du même style que pouvait faire une succube. Choses dont vous ne voulez pas, j'en suis convaincu, le compte rendu, car une succube n'est pas forcement de bonne humeur le matin. Enfin bref, ce matin elle s'était levée, avait prit un déjeuner frugal pour une journée bien remplie, et était parti s'entraîner.

L'entraînement de la succube était quelque chose d'assez simple, car quand elle s'était entraîner avec son maître de nombreuses fois il lui avait maintes fois répété que les bases étaient toujours ce qu'il y a de plus fort. Ainsi faisait elle de nombreux exercices basiques. La course, la boxe, l'esquive, la frappe, la vitesse, la puissance, le lancer. Elle s'était en fait mis à ce dernier exercice il y a peu de temps, se demandant comment elle pourrait vaincre à coup sûr une certaine détestable sorcière blonde, qu'elle n'avait pour l'instant réussi qu'à blesser. Elle devait la tuer, et pour cela elle ne devait pas avoir à venir au contact. Hors, le contact était en principe sa plus grande force, pouvant enfoncer un visage d'un coup de poing, ou casser un genou d'un coup de pied. Donc elle avait décidé de devenir meilleur en combat à distance, et sans arme, elle n'avait d'autre choix que de lancer des choses. Elle n'était pas mauvaise, mais elle pouvait encore faire de multiples améliorations.

Elle avait donc commencé la journée en faisant quelque kilomètres en mettant son aura dans ses jambes. Par 'quelque' kilomètres, elle couru en fait une trentaine de kilomètres au hasard avant d'arrivé devant la foret. Elle se demanda comment elle était arrivé là, elle n'avait effectivement pas un grand sens de l'orientation, et surtout pas sur autant de kilomètre où elle avait couru un peu au hasard. Elle décida donc de ralentir le rythme, et de gérer la gestion de son aura de manière plus changeante. Ainsi elle se mit à courir en zig zag parmi les arbres, touchant puissamment terre à chaque pas pour se propulser plus loin grâce à son aura, et en plein vol donnant un coup de poing à la puissance décuplé sur l'arbre le plus proche.

L'exercice, tout enrichissant qu'il soit, était pour le moins fatiguant, et elle s'arrêta au bout d'une dizaine de minute, pour reprendre tranquillement son souffle. Elle s'assit donc et en attendant arracha les herbes fleuri qui était à portée de sa main. Et au bout d'une dizaine de minute, elle vit arriver devant elle une étrange femme, aux cheveux presque blonds abrité sous une ombrelle et se faisant de l'air avec un éventail. Etrange. Et détestable. Ainsi la succube, bien que n'ayant pas encore totalement repris son souffle, se leva et s'avança vers la jeune femme, avec la ferme intention de s'entraîner sur elle au lancer de choses coupantes...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 19 Juil 2010, 15:43

Un pas sûr et lent retentit dans l’herbe fraîche derrière Natsuo. Il n’y fit tout d’abord pas attention, car il s’agissait surement d’un passant sans intérêt. Il continuait de se faire de l’air avec son éventail, redoutant l’instant où il devrait pénétrer dans la forêt. Car, après tout, la dernière fois qu’il était allé dans un bois, à savoir le sous-bois maudit, il avait failli y passer plus d’une fois. Qui sait ce que pourraient lui faire les arbres cette fois-ci ! Alors, bien qu’il n’ait lu aucune légende sur une quelconque avidité de sang de la part des arbres, il restait sur ses gardes et redoutait l’instant où il devrait fouler de son pas la terre fraîche de cette forêt aux milles clochettes.

Mais Natsuo fit bien vite arraché de ses pensées. Car ce pas dont il avait refusé à y prêter la moindre attention, se rapprochait de lui, toujours aussi lentement. Quelqu’un voulait donc nouer le contact avec lui. Cependant, pour une fois qu’il souhaitait rester seul pour faire le vide dans sa tête, il fallait qu’un gêneur ou une gêneuse vienne le déranger dans sa concentration intense. Exaspéré par le manque de respect total de la personne qui s’approchait de lui, Natsuo se retourna en soupirant, et en commençant son sermon.


    « Mais on ne peut pas être tran… »


Wahou ! Ô merveille, Ô créature divine, que fais-tu en ce lieu ? Natsuo fut époustouflé par la beauté de la femme qui lui faisait face. Jamais il ne lui avait été donné de rencontrer une femme aux formes si généreuses, aux lèvres aussi pulpeuses. Sa chevelure blonde était magnifiquement coiffée, tenue par un petit chapeau blanc sur lequel se tenait une petite rose noire. Sa peau était d’une magnifique blancheur, comme si elle était la pureté en personne. Elle était vêtue d’une robe blanche au tissu précieux et à la dentelle incroyablement travaillée. En résumé, la seule parole que le bellâtre aurait dite s’il n’était pas aussi bien élevé aurait été… WAHOU !

Mais ce qui intéressait tant le bellâtre, ce n’était pas tant sa beauté, bien qu’elle soit hors du commun, mais plutôt sa bourse. Avec la classe qu’elle dégageait, elle devait certainement être issue d’une riche famille aux principes stricts. Oui, la demoiselle devait certainement être riche, très riche. Là était réellement l’intérêt de Natsuo. Et non, il ne cherchait pas l’amour, et non le romantisme n’était pas chose qu’il l’intéressait. Son seul véritable amour était la richesse. Et s’il devait payer de son corps pour atteindre son amour, alors il le faisait de bon cœur.

Natsuo était donc bien décidé à séduire cette magnifique demoiselle qui lui faisait face, dans le but de lui retirer quelques pièces bien trop lourdes à porter pour une si fragile donzelle. Gardant son ombrelle sur son épaule, camouflant légèrement son visage dans l’ombre, le bellâtre fit un pas en avant. Continuant de s’éventer grâce à la toile de soie de son éventail, il fit de nouveau un pas en avant. Après tout, il faisait bien chaud ce jour-ci, et le damoiseau n’était pas mécontent de pouvoir se rafraîchir allégrement.

    « Que faites-vous ici ? Vous êtes-vous perdue ? »


Le bellâtre ne cessait de se rapprocher de la divine créature qui lui faisait face. Son pas était lent, silencieux et assuré. Des brins d’herbes s’engouffraient dans ses sandales traditionnelles, lui caressant les pieds de leur doux toucher. Jusqu’à ce que l’un d’eux se faufile entre la semelle de la chaussure et la plante du pied droit de Natsuo. Et là, ce ne fut plus une agréable caresse que ressentit le damoiseau, mais l’horrible sensation d’être chatouillé à l’un des endroits les plus sensibles du corps humain. Là, dans un mouvement brusque et non calculé, il leva le pied, tellement vite qu’après une risible acrobatie, il se retrouva le cul par terre et les quatre fers en l’air. Il n’y avait pas à dire, l’épreuve de séduction se révélait être plus compliquée que prévue. Débuter une entrevue en se couvrant de ridicule n’était pas la meilleure des façons de conquérir le cœur, et les pièces, d’une demoiselle.

Le rouge aux joues, Natsuo se releva timidement, couvert de ridicule après sa démonstration hors du commun de maladresse. Un sourire niais sur les lèvres, le regard fuyant, il ne savait plus vraiment quoi faire pour faire oublier à la belle demoiselle la toute récente péripétie. C’est donc tout naturellement que Natsuo balbutia quelques paroles d’une voix fébrile et peu assurée.


    « Je… Je peux vous aider pour quelque chose ? »


Il était des fois où Natsuo aurait préféré que le ridicule puisse le tuer, car se redresser après une telle chute, au sens propre comme au figuré, n’était pas toujours chose aisée. Et devant une si belle demoiselle en plus ! Il ne savait pas ce qu’il avait pu faire de si terrible pour mériter ça. Ah si ! Il aurait dû ranger ses livres à la bibliothèque, ça devait être ça ! Et là, au plus profond de son être, il se fit deux promesses. La première était qu’il ramasserait toujours ses bouquins lorsqu’il irait de nouveau dans une bibliothèque. La seconde était que plus jamais, au grand jamais, il ne remettrait les pieds dans une bibliothèque. JAMAIS !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 19 Juil 2010, 23:23

Kaélitasse regarda la femme se retourner vers elle, se demandant à quoi elle ressemblait. Mais elle ressemblait à un homme, un petit peu. Étrange, était ce quelqu'un qui n'assumait pas son appartenance à une catégorie de la société et se déguisait en une autre ? Elle ne savait pas trop, mais en tout cas c'était étrange, elle ne tenait pas vraiment avoir à faire avec ce genre de personnes. Devait elle le - ou la - tuer ? Elle devait d'abord choisir à quel catégorie elle appartenait. Mais le choix ce fit plus vite qu'elle ne l'avait prévu, il était facile à voir la tête époustouflé de l'homme qu'il la voyait comme son rêve. Après, il restait à savoir si en tant que travesti, il la voyait en tant qu'homme ou en tant que femme. Ce qui était nettement plus difficile à savoir.

Elle l'écouta lui demander si elle était perdue. Hélas, elle ne pouvait pas voir le 'e' à la fin de 'perdue' alors la phrase était très impersonnelle. Était elle fille ou garçon ? Si jamais ce travesti osait la voir en garçon, elle se promit de lui arracher les membres lentement en le laissant en vie le plus longtemps possible. Non mais franchement, pour qui la prenaient ils ? En attendant, l'inconnu, qui semblait bien plus perdu qu'elle à voir son état de béatitude, s'approchait d'elle doucement, comme si il avait peur de la faire fuir. Drôle de façon de faire, elle n'était pas un animal sauvage qu'il risquait de faire fuir. A moins qu'en plus d'être travesti, il soit zoophile, auquel cas il pourrait peut être la prendre pour un animal, même si n'ayant pas encore rencontré de zoophile elle ne pouvait pas vraiment savoir comment son pouvoir réagirait. Elle espérait tout de même que ça la fasse apparaitre en femme ! Elle prit tout de même le temps de lui dire son nom, ce demandant d'ailleurs pourquoi vu qu'elle comptait le tuer surement :


" Je suis Kaélitasse. Et non je ne suis pas perdu. Et toi, qui es tu ? "

Elle se demandait comment réagir à cette conversation, le tuer directement, ou attendre de savoir comment il la voyait, étant donc obligée de faire la discussion ? Elle pensait faire la discussion, il était toujours plus facile de tuer les gens par surprise, ou au moins de les assommer, car elle n'avait pas envie de le tuer si vite, d'abord le faire souffrir un peu pour qu'il dise tout ce qu'il avait à dire. Mais avant qu'elle ai eu le temps de faire son choix, l'homme sembla lancer son pied en avant - ce qui eut pour effet de la faire se mettre en garde par réflexe - alors qu'il était encore trop loin pour l'atteindre. Mais sait on jamais, peut être avait il un pouvoir lui permettant de frapper à distance ? Mais non, elle ne sentit rien et vit l'homme s'écraser par terre comme une larve, alors qu'elle n'avait rien vu par terre qui fut à même de le faire glisser. Était il donc maladroit ne plus d'être suffisamment stupide pour se travestir ? Enfin, cela n'avait pas grand importance, il n'était de toute évidence pas une menace.

Elle fit trois pas très vite une fois qu'il était par terre, allant vers lui en se demandant si elle n'allait pas se jeter sur lui et profiter de son poids et de l'inertie pour lui mettre un bon coup de coude dans l'estomac, ce qui le mettrais dans les vapes pour un bon moment. Mais elle s'arrêta en le voyant faire de ridicule effort pour se relever, en lui demandant si elle avait besoin d'aide. Elle eut un petit sourire moqueur et lui répondit d'une voix également moqueuse :

" M'aider ? Pourquoi aurais je besoin de l'aide d'un travesti qui ne sait même pas marcher ? Vous rigolez j'espère ! "
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 22 Aoû 2010, 18:38

    « Je suis Kaélitasse. Et non je ne suis pas perdue. Et toi, qui es-tu ? »


Évidemment, Natsuo aurait bien répondu s’il ne s’était pas lamentablement écrasé sur le sol avant qu’il n’ait le temps de mot dire. Suite à cette impressionnante preuve de maladresse, il avait proposé son aide à la demoiselle en toute bienveillance. Proposition qui avait d’ailleurs été reçue avec un rire moqueur et blessant de la part de la belle. Pour qui se prenait-elle ? Natsuo était vexé, et dévisageait avec dédain la dame qui lui faisait face quelques pas plus loin.

    « M'aider ? Pourquoi aurais-je besoin de l'aide d'un travesti qui ne sait même pas marcher ? Vous rigolez j'espère ! »


Un travesti qui ne savait même pas marcher ? Là, la demoiselle y allait un peu fort. Bien trop fort même ! Pour qui se prenait-elle ? Bien que son physique soit d’un parfait hors du commun, elle avait en face d’elle un homme bien plus parfait qu’elle ne le serait jamais. Non mais oh ! Oui, elle méritait une bonne leçon que Natsuo était impatient de lui donner.

    « Kaélitasse, c’est bien ça ? »


Le silence s’instaura entre les deux jeunes gens. Natsuo regardait la dame tel un aigle prêt à s’abattre sur sa proie. A la moindre inattention, il lui bondirait à la gorge, et lui apprendrait le respect vis-à-vis d’autrui. Parce-que l’insulter de travesti… S’en était indécent ! Lui, icône de beauté masculine et du raffinement se ferait passer pour une femme ? La plaisanterie aurait pu être plaisante et drôle… Si seulement il s’agissait d’une plaisanterie. Sa vengeance serait terrible !

    « Sachez que votre beauté ne vous permet en aucun cas de dénigrer celle des autres. »


La colère se lisait facilement sur le visage de Natsuo. Il avait été vexé au plus profond de son être après tout. Sa beauté, c’était à la fois son gagne pain, mais aussi sa plus grande fierté ! Alors qu’une femme, aussi belle soit-elle, se permette de telles insultes envers sa personne… Non, il ne pouvait pas l’accepter. Et oui, la demoiselle qui lui faisait face mordrait bientôt la poussière, il s’en fit la promesse.

Il attendit patiemment le bon moment, tenant son ombrelle dont la toile était pliée dans sa main gauche. Il avait plusieurs cartes à jouer, et n’hésiterait pas à les abattre le plus vite possible pour se débarrasser de cette insultante gênante. Lorsque la nommé Kaélitasse cligna des paupières commet toute personne normalement constituée, Natsuo s’élança en direction de sa cible. Grâce à sa vitesse nettement supérieure à la normale, il arriva en un rien de temps aux côtés de la belle, et lui susurra quelques mots à l’oreille.

    « Nulle ne va à l’eau sans en ressortir mouillée ma jolie. »


La seconde d’après, son pied partit rapidement afin de faucher ceux de la belle, tandis qu’il visa du manche de son ombrelle la gorge de la demoiselle. Il ne lui donnait pas plus de cinq minutes avant de craquer. Après tout, ce n'était surement qu’une de ces femmes à la langue bien pendue, sans aucune substance derrière le tout. Cependant, se méfiant d’une contre-attaque en traître, le bellâtre s’éloigna d’un bond suite à son petit enchaînement.

    « Tu devrais mieux choisir les personnes que tu insultes, cela te causera ta perte ! »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 25 Aoû 2010, 22:35

La succube regarda le jeune homme, s'attendant à ce que vu sa façon de faire, il arrive seulement à venir ramper jusqu'à ses pieds. Surement alors les baiseraient il, se rendant compte à quel point il dégradait la beauté féminine par sa vulgaire imitation de celle ci ! Mais non, l'homme réussi à se relever sans problème apparent, s'en était à se demander si il ne l'avait pas fait exprès de se rouler par terre, car rien ne semblait glisser. Elle l'entendit dire son prénom, il ne faisait même pas l'effort de prendre une voix féminine, quel mauvais travesti il faisait, vraiment ! Il complimenta ensuite sa beauté, ce qui certes était tout à fait normal, mais rajouta en plus qu'elle n'avait pas à l'utiliser de cette façon, pour dénigrer celle des autres. Elle ne voyait pas trop de quoi il parlait, surement croyait il que son maquillage le rendait aussi joli qu'elle ? Elle répondit donc, ironiquement, comptant bien ridiculiser son adversaire :

" Oooooh ! Alors, comme ça le petit travesti est jaloux de ma beauté ? Je comprend, mais que veux tu, ton maquillage ne peux pas cacher tes traits masculin et jamais tu n'arrivera à ma cheville question beauté ! "

Puis un moment passa, de toute évidence l'homme en face d'elle semblait attendre quelque chose, un signe du destin peut être ? Si il restait là sous son ombrelle, à attendre que le ciel lui envoie un signe comme quoi il était le plus beau, il pouvait toujours attendre, il mourrait de faim ici ! Mais à un moment, elle sembla comme le perdre de vue un instant, et quand elle le revit, il était juste à coté d'elle, et lui susurra quelque mot clairement menaçant à l'oreille, perdant stupidement l'effet de surprise dont il aurait pu profiter, car la jeune femme su ainsi quels étaient les désirs de Natsuo. Elle avait apprit aussi qu'il semblait se téléporter, mais pour l'instant cela ne lui était pas très utile.


Kaélitasse senti donc l'attaque venir, et quand elle arriva, ses pieds avaient déjà décollé de terre, et elle était en train de sauter en arrière, du coup il n'y avait plus rien à faucher. Elle avait par pur réflexe mis son aura dans ces jambes pour cette manœuvre, ce qui fit qu'au lieu de reculer d'une cinquantaine de centimètres comme cela aurait dû être le cas normalement, elle recula de trois mètres. Du à ce fait, l'ombrelle lui effleura juste le cou, et la succube fronçait les sourcils en atterrissant. Elle failli se jeter dans la bataille toute griffe dehors, comme un chat à qui on à mit une patte dans l'eau bouillante, mais se rappela à temps les précieux conseil de son fabuleux maître, Parah d'Ox. Alors dans un premier temps, elle devait essayer de connaitre les pouvoirs de son adversaire, édifier une stratégie, et ensuite piéger l'adversaire pour mettre en œuvre la stratégie dans des conditions optimales.

Elle répondit donc à son adversaire tout en réfléchissant, ce qui eut le malheur de lui faire déformer la façon dont ses paroles devaient être comprise, sans qu'elle ne s'en rende compte. Elle était bien trop occupé à dresser sa stratégie. Pour les pouvoirs et les armes, il était aisé de comprendre que son ombrelle lui servait d'arme - ce qui était ridicule, soit dis en passant - et qu'il possédait un pouvoir qui lui rendrait les esquives facile. La succube, spécialisé dans le corps à corps, aurait donc fort à faire, il lui faudrait détourner l'attention de son adversaire à un moment où il serait proche, et profiter de ce cours instant pour le frapper avec une violence suffisante pour qu'il ne se relève pas vite. Les paroles qui sortirent donc de sa bouche pendant cette réflexion furent les suivantes :


" Tu veux que je mouille ? Tu sais, moi j'aime les hommes, les vrais, pas les demi portions féminines qui se travestissent parce qu'ils veulent se faire dominer un bon coup ! Alors ne rêve pas trop... "

Elle eut ensuite un sourire cynique d'une part car elle venait de - pensait elle - remettre l'homme et ses envies à leur place, et ensuite parce qu'il disait qu'elle ne savait pas à qui elle s'attaquait. Alors qu'il était clair que s'était l'inverse, lui ne savait pas qui elle était, sinon il aurait sans doute fuit à toute allure vers un futur moins sombre :

" Ah oui ? Je vois donc que tu ne te doute pas de qui je suis l'inv... l'élève ! Et qui es tu donc ? "
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 27 Aoû 2010, 19:13

Natsuo avait bien fait d’anticiper une éventuelle esquive de la part de la demoiselle, car ce fut sans mal qu’elle passa au travers de chacun de ses coups. Elle avait bondit de plusieurs mètres en arrière sans la moindre difficulté, et avait été ainsi seulement touchée par le bout de l’ombrelle de l’Orisha, sans qu’aucun dommage s’en suivit. Il fallait donc se rendre à l’évidence : cette demoiselle qui lui faisait face, en plus d’être une beauté de la nature, avait des compétences pour le combat plus qu’impressionnantes. Le combat serait donc bien plus serré que ne l’avait espéré le bellâtre. Mais cela n’allait pas pour lui déplaire. Depuis le temps qu’il foulait les terres du Yin et du Yang, jamais il n’avait eu l’occasion de se mesurer à quelqu’un de sa trempe. Il était donc ravi d’enfin avoir à faire à une personne pour qui le combat n’était pas un simple mot, mais bel et bien l’aboutissement d’un long et perpétuel entraînement.

Pendant que le damoiseau scrutait longuement la merveilleuse créature qui lui faisait face, et qu’il se réjouissait de pouvoir lui faire mordre la poussière une fois qu’il aurait remporté le mouvementé duel qui s’annonçait, celle-ci laissa échapper quelques mots à la connotation plutôt étrange.


    « Tu veux que je mouille ? Tu sais, moi j'aime les hommes, les vrais, pas les demi-portions féminines qui se travestissent parce qu'ils veulent se faire dominer un bon coup ! Alors ne rêve pas trop... »


A l’entente des mots de la belle, Natsuo ne put retenir un long rire provenant du plus profond de sa gorge. Il fallait croire que sa beauté plus que parfaite avait empêché son intelligence de se développer. Le bellâtre se moquait ouvertement de la demoiselle, la plaignant de tout son être pour sa débilité profonde. Si lui était si stupide, il en aurait honte et n’oserait même plus sortir de chez lui, tandis qu’elle semblait ne même pas en avoir conscience… Et c’est dans cette situation que l’on peut dire, sans aucune hésitation, que c’était l’hôpital qui se foutait de la charité. Mais soit, passons…

Les premiers mots de la demoiselle étaient tellement hilarants pour l’Orisha, qu’il n’écouta même pas le sermon que la demoiselle lui adresse dans la foulée. Après tout, après ce qu’il avait entendu, le bellâtre aurait pu mourir le cœur léger. Il était incroyable de rencontrer, à cette époque, des personnes aussi stupides. Du moins, c’est ce que pensait le damoiseau. Quelques larmes avaient donc coulé sur ses joues, et il posa ses deux mains sur son ventre, tant son fou rire lui faisait mal aux abdominaux. Les yeux fermés, il ne put apercevoir le sourire moqueur de la belle demoiselle qui lui faisait face. Ce fut quand ses rires se calmèrent un peu qu’il entendit son adversaire reprendre la parole.


    « Ah oui ? Je vois donc que tu ne te doute pas de qui je suis l'inv... l'élève ! Et qui es tu donc ? »


A l’entente de ces mots, Natsuo arrêta lentement de rire, s’essuyant les quelques larmes qu’il avait au bord des yeux d’un revers de la main. Il dévisagea alors longuement la femme qui lui faisait face, comme s’il cherchait sur elle un signe distinctif qui lui indiquerait de qui elle était l’élève. Mais en réalité, il n’y avait pas vraiment de raison derrière ce regard si pointilleux qu’il posait sur elle.

Le silence s’était instauré entre les deux jeunes personnes. Ils se regardaient en chiens de faïence, attendant chacun que l’autre prenne l’initiative, ou alors qu’il ait une seconde d’inattention pour l’achever sans efforts. Et malgré cela, Natsuo ne ressentait pas de pression. Non, il était totalement détendu. Peut-être n’avait-il pas réellement conscience du danger ? Ou alors se sentait-il tout de même supérieur à son adversaire, malgré la démonstration récente qu’elle savait se battre ? Allez savoir…


    « La valeur des personnes ne se résument pas au nom de leur maître. »


Ouh ! C’est qu’après une telle réplique, le cerveau de Natsuo devait être épuisé. Il était même étonnant qu’il ait réussi à sortir une telle phrase de lui-même. Surement l’avait-il déjà entendu auprès d’une de ces dames à qui il donnait du plaisir contre des promesses de valorisation quant à sa réputation.

    « Avez-vous tellement peur de moi que vous cherchez à vous camoufler derrière le nom de votre mentor ? Vous êtes pathétique… »


A ces mots se cumulèrent un long soupir de dédain. Si cette femme l’avait amusé et intéressé au début, elle devenait bien trop fuyarde aux goûts de l’Orisha. Après tout, lui se faisait une joie de se battre, et il lui semblait que la dénommée Kaelitasse était plus partante pour se cacher que pour faire couler le sang. Comme le bellâtre fut déçu !

Cependant, une idée géniale, ou du moins pour Natsuo, lui vint à l’esprit. Après tout, rien ne l’obligeait à demander son avis à la belle demoiselle qui lui faisait face. Elle avait tout de même osé l’insulter ! Cette faute méritait réparation, et le bellâtre avait bien prévu de lui faire payer en litres de sang versés.


    « Et moi ? Qui suis-je donc ? Pourquoi devrais-je le dire à quelqu’un qui ne sera plus de ce monde d’ici quelques instants ? »


De nouveau Natsuo ria, mais de façon beaucoup plus moqueuse et contrôlée cette fois-ci. Non pas qu’il ait trouvé sa réplique particulièrement rigolote, mais il voulait provoquer la belle demoiselle qui lui faisait face, la poussait à bout pour qu’elle attaque à son tour. Ainsi, peut-être pourrait-il évaluer l’étendue de ses compétences ?...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 28 Aoû 2010, 00:13

Kaélitasse regarda l'homme en face d'elle commencer à rire. Pourquoi riait il ? Qu'avait elle dit de si drôle ? Elle lui avait dit quelque chose peut être d'inconsidéré et d'un peu rapide, mais quand même. Elle se mit à réfléchir. Pourquoi donc ces petites affaires internes pourrait faire rire quelqu'un ? Hum. Elle mit un peu de temps, et enfin la révélation vint ! Si cette homme était un travesti, ce n'était pas pour draguer les femmes, mais pour draguer les hommes ! Alors si il riait, c'était parce qu'elle ne l'intéressait pas, et que de la faire entrer dans un autre état était la dernière de ses préoccupations ! C'était à la fois drôle, ridicule et vexant. Depuis quand en effet un homme se permettait de lui dire qu'elle ne l'intéressait pas ? Enfin, d'un autre coté, ce n'était qu'un minable travesti. Mais il méritait quand même une bonne leçon.

Elle attendit qu'il se soit calmé en cherchant un caillou, une pierre, quelque chose de dur qui se lance. Mais où que son regard se porte, il n'y avait qu'arbre, fleur, mousse, ou encore de l'herbe. Elle fit une petite moue, voilà qui n'allait pas l'aider à s'entrainer pour lancer des choses. Dans le doute, elle ramassa un bout de bois, qui tout à moitié pourri fut il, semblait la chose la plus dur à portée. Et elle ne tenait pas à lui lancer des fleurs.

Puis le jeune homme bafouilla quelque chose à propos de son maître. Apparemment le fait que son maître fut Parah ne lui suffisait pas, il mésestimait clairement le sorcier. Qu'on l'attaque elle, cela ne la dérangeait pas, mais qu'on attaque son maître, ça par contre ce n'était pas excusable. Elle allait lui montrer de quel façon elle traitait les personnes qui ne respectait pas Parah, car après tout elle était son invocation, la personne la plus proche de lui, et il était de son ressort de le protéger contre tout !

Dans sa fureur, elle rempli son bras de son aura, et lança le bout de bois aussi fort qu'elle le pouvait vers l'homme, sans après prit en compte sa dernière phrase et son rire moqueur, espérant bien le blesser gravement. Elle n'attendit que le temps de transférer une partie de son aura dans ses jambes pour se ruer sur son adversaire qui, à quelque mètre d'elle, avait tout le temps de la voir venir malgré sa vitesse amélioré.

Malgré les apparences, la succube n'avait pas oublié sa stratégie pour abattre son adversaire, et attendait d'être assez proche pour lancer son dévastateur enchainement...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 28 Aoû 2010, 00:49

Alors qu’il rigolait et se moquait ouvertement de la belle demoiselle qui lui faisait face, Natsuo ne remarqua pas que celle-ci ramassa une branche de bois qui traînait par terre. L’insouciant damoiseau avait oublié le but premier de sa moquerie, à savoir laisser attaquer Kaelitasse en première, et ne faisait d’or et déjà plus attention à elle. C’est donc tout naturellement qu’il ne remarqua pas que le bâton quittait la main de la belle demoiselle pour se diriger droit sur son crâne.

Ce ne fut pas grâce à sa vue qu’il s’aperçut que le projectile volait dans sa direction, mais avec l’aide de son ouïe. Et avec le bruit puissant que faisait le bout de bois en battant l’air dans sa course, il avait dû être lancé avec une puissance sans commune mesure. De ce fait, sa vitesse devait être elle aussi conséquente. Le bellâtre s’arrêta net de rire, concentrant sa perception du projectile uniquement dans son ouïe. Il avait compris que s’il voulait utiliser sa vue, il ne pourrait éviter le bois. Ce fut donc les yeux fermés que le bellâtre dégaina son katana de son ombrelle en un éclair et trancha le bâton à quelques centimètres de son visage. Les deux morceaux de bois se séparèrent en un instant et tombèrent sur le sol, laissant indemne l’Orisha.

Une fois cette menace écartée, Natsuo ouvrit immédiatement les yeux. Il savait que le combat commençait, et que si Kaelitasse lui avait jeté un projectile à la figure, c’était qu’elle avait prévu d’enchaîner avec une nouvelle attaque. La question était de savoir si elle continuerait à lui jeter les premières choses qu’elle trouverait sur le sol, où si elle avait prévu de venir faire parler les poings et les lames au corps à corps. La réponse à cette question lui vint des que ses paupières ne camouflaient plus ses pupilles. La magnifique demoiselle courrait sur lui à une vitesse supérieur à la moyenne, avec une rage lisible sur le visage sans précédant. Par chance, la vitesse qu’avait atteinte Kaelitasse était encore nettement inférieure à sa propre vitesse, et le bellâtre espérait grandement qu’elle soit au maximum de ses capacités. Après tout, il préférait avoir la certitude que le duel tourne en sa faveur. Et malgré le fait que sa vivacité domine celle de la ravissante mais violente jeune femme, Natsuo se rappela la puissance avec laquelle avait été jeté le bout de bois. Il ne faisait aucun doute qu’il ne ferait pas le poids sur un long duel au corps à corps contre cette furie. Il allait donc devoir jongler entre attaques à distances et assaut éclairs en combat rapproché.

Allez savoir pourquoi, le bellâtre décida de commencer par le duel au corps à corps. Tenant toujours son ombrelle dans la main gauche et son katana dans la main droite, le damoiseau s’élança. En un laps de temps très court, les deux adversaires se retrouvèrent l’un à côté de l’autre, et déjà fusèrent les coups venant de l’Orisha. Ainsi il tenta de trancher en premier lieu les tendons d’Achille de la demoiselle. Pendant ce même temps, il tente d'asséner un coup violent avec son ombrelle contre la nuque de son adversaire. Le combat était à présent réellement lancé, et Natsuo n'attendait plus qu'une chose : voir couler le sang de cette damoiselle plus qu'irrespectueuse.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 29 Aoû 2010, 18:36

En voyant son adversaire tirer son katana, Kaélitasse, sans ralentir le moins du monde pour autant, se dit que décidément, il lui aurait fallu des choses bien plus dur que des bouts de bois à lancer. Car comme elle s'y attendait, le bout de bois finit trancher en deux sans avoir fait le moindre dommage. C'était franchement triste, si seulement elle avait pu lui envoyer des pierres, cela aurait pu lui faire bien plus mal. En attendant, elle s'approchait dangereusement de son adversaire, prêt à lâcher sa stratégie à tout moment. Déjà son aura se déplaçait sur ses bras, pour frapper quand elle serait assez proche, la vitesse accumulé étant largement suffisante pour continuer à avancer sans en faire plus. Elle savait très bien que son adversaire allait tenter de la frapper avec son katana, mais malheureusement pour lui c'était une arme contre laquelle elle avait l'habitude de combattre, s'étant jadis durant des heures et des heures entraînée à esquiver la lame de Parah pour amélioré ses réflexes. Sachant que la lame de Parah était bien plus dangereuse que celle là, vu que celle ci était visible. Elle fixa donc son regard sur le poignet de Natsuo, sachant qu'ainsi elle pourrait voir à l'avance à quel endroit il chercherait à frapper. Il avait bien peu de chance d'avoir choisi cette arme contre elle, car elle connaissait la façon de la manier, et il fallait essayer de la trancher pour faire quelque chose, ce qui n'était pas forcement évident.

Ainsi, quand elle arriva à portée et que Natsuo commença à armer son coup, elle sut tout de suite qu'il allait visé son pied, et rebondit donc sur son autre pied, se tournant brutalement vers son adversaire, et avant même d'être en position pour contre le coup, lança son deuxième pouvoir pour déstabiliser l'adversaire. la succube, faisant main-mise sur le cœur de l'orisha, lui fit en un instant revivre le moment qui avait été le plus douloureux pour lui. Puis son pied s'ancra dans le sol devant Natsuo, le genou à l'endroit ou la garde du katana devait arriver, et son poing se dirigeant vers les côtes flottantes à gauche de l'orisha, de façon à ce que même si il utilisait sa vitesse pour l'esquiver, les chances de toucher de la succube soient importantes. Quand à l'ombrelle, bah une ombrelle, c'est du papier et du bois, alors elle ne voyait pas trop quel danger cela représentait et ne prit pas la peine d'essayer de contrer ce coup qui continuait sa route vers sa nuque...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 30 Aoû 2010, 14:30

[hrp : le coup d'ombrelle dont il est question est celui de mon précédant rp... Comme tu t'es retourné, il ne va plus en direction de ta nuque mais bien de ton cou... Voilà, je pense qu'il n'y a pas trop d'incohérences là-dedans...]


Le premier coup de Natsuo échoua. C’était avec une aisance toute particulière que la garce avait levé son pied laissant la lame du bellâtre glissait sous ce dernier. Elle en avait profité pour se retourner et ainsi faire face au damoiseau. C’est avec une vivacité et une précision d’une personne très bien entrainée que la belle posa sa main sur le cœur du bellâtre. Et aussi sec, les pupilles de se dernier s’écarquillèrent, et une grande souffrance morale l’envahit. Il revivait la mort de sa mère, allongée sur ce pâle et triste lit blanc. Tout se passait si vite dans sa tête et pourtant tout était si réaliste. Une larme coula sur la joue du damoiseau. Comment tout ça avait-il pu refaire surface au beau milieu d’un combat ? Il ne faisait aucun doute que la garce y était pour quelque chose. Natsuo secoua la tête avec le plus de vivacité possible, afin de réussir à chasser ces mauvaises pensées qui l’empêchaient de bouger.

Lorsqu’enfin il réussit à y voir un peu plus clair, il écarta d’un coup de genou la main de Kaelitasse qui trônait sur son cœur. Se ressaisissant ainsi complètement, il vit le genou de son adversaire devant lui, et la seconde d’après il vit le poing gauche de la demoiselle partir. Ses chances d’esquiver étaient bien trop faibles, et le bellâtre utilisa alors son contrôle du tissu. Lorsque la main de la garce fut assez proche de lui, il étendit son kimono qui emprisonna la main de la demoiselle, permettant à Natsuo de contrer le coup sans bouger. Il asséna alors un coup avec son ombrelle contre la gorge de la demoiselle, puisqu’elle s’était retournée et l’avait donc empêché de toucher sa nuque. Le coup n’était pas d’une puissance fabuleuse, mais l’Orisha espérait bien pouvoir déstabiliser la garce quelques secondes. Il ne lui en faudrait pas plus. Avec son pouce, il ouvrit la toile de son ombrelle, s’interposant entre les deux adversaires. Ni l’un ni l’autre ne pouvaient à présent voir leur adversaire à partir de la taille. Mais tel n’était pas le but du damoiseau. Utilisant à nouveau son contrôle du tissu, il étendit la toile de l’ombrelle, et l’enroula tout autour de la garce de façon à ce que plus aucune partie de son corps ne soit visible. S’il avait réussi à capturer son adversaire, le bellâtre était presque assuré de sa victoire. Il n’avait cas resserré l’étreinte du tissu, ce qui créerait une pression sur le manche de l’ombrelle qui reposait contre la gorge de la garce. Si l’étreinte devenait assez puissante… Couic !

Oui, Natsuo était plutôt confiant. Tellement confiant même qu’il se permit de relâcher la pression, et éclata de rire bêtement, seul. Après tout, comment aurait-elle pu éviter de se faire momifié ? Il ne faisait aucun doute pour lui qu’elle se trouvait à l’intérieur de sa prison de tissu, et il était convaincu qu’elle ne pourrait pas en ressortir. Oui, il était sûr de lui et de sa victoire.


    « Je suis bien trop puissant pour toi, renonce tant qu’il en est encore temps ! »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 30 Aoû 2010, 18:52

Kaélitasse, concentré sur son attaque, vit avec plaisir que le jeune homme n'avait pas prit la marge suffisante pour esquiver, et qu'il allait encaisser un coup pour le moins violent. Mais ce fut avec surprise qu'elle vit le kimono sembler prendre vie pour encaisser le coup. Était ce une créature d'une bien étrange forme qui une fois dépecé protégeais la personne qui la portait ? Mais non, cela avait la sensation et la consistance du tissu, du gros tissu d'un kimono. Constatant que son coup avait échoué, et qu'il lui semblait peu intéressant de rester là. Elle massa son aura sur son poignet, ce qui eut pour effet de relâcher l'emprise du tissu et lui permettre de ramener son bras à elle.

Elle s'apprêtait à prendre de la distance pour faire le point - Parah lui avait en effet appris que si une difficulté imprévue s'annonçait, alors il fallait prendre du recul pour faire une nouvelle stratégie - quand une nouvelle sorte de tissu sembla l'enrober. Elle se demanda comment cela était possible, et remarqua que le tissu semblait partir de l'ombrelle qui venait de la frapper, sans lui causer de dommage réel mais lui coupant légèrement la respiration, ce qui pourrait s'avérer gênant, mais qui pour l'instant ne l'empêchait pas d'être au maximum de ses capacités. D'un geste elle caressa la toile, et remarqua qu'elle était nettement plus fine que le tissu du kimono, elle pourrait le déchirer sans problème. En attendant, elle profita que son adversaire semblait vouloir l'emmailloté pour réfléchir. Il contrôlait de toute évidence le tissu, ou bien quelque chose d'approchant. Est ce que cela existait réellement comme pouvoir ? C'était ridicule ! Et tellement adapté à un travesti qu'elle ne put s'empêcher de lâcher un léger hockey - qui aurait été un rire si elle avait disposer de toute sa capacité respiratoire.

Elle s'apprêtait à déchirer la toile qu'elle trouvait un peu trop serrée quand soudain l'emprise de celle ci se détendit, et qu'elle entendit son adversaire lui conseiller de se rendre. Comme si il y avait la moindre chance qu'elle ne se rende au premier travesti venu ! Jamais ! Profitant de l'occasion, elle saisi le bout de l'ombrelle d'une main, et un bout de tissu proche, et tira violemment les deux vers elle. Le principe c'était que de tirer sur le manche devrait arracher celui ci des mains de son adversaire, et de tirer à coté devrait déchirer l'étoffe, lui permettant de voir et de se libérer de là. Tout en tirant, elle utilisa son souffle pour dire la phrase suivante, sa voix un peu engorgé par le coup la rendant plus grave et plus difficile à entendre :


" Trop puissant ? Tu n'es rien qu'une larve ! "
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 31 Aoû 2010, 14:26

Soudainement, Natsuo sentit son ombrelle lui échapper des mains, comme si Kaelitasse la tirait vers elle. Ne voulant pas se laisser faire, le bellâtre ne lâcha pas prise, et tenta de tirer encore plus fort son ombrelle vers lui. Après tout, il ne voulait pas que la garce lui vole sa si précieuse ombrelle. Et qu’elle ne fut pas sa surprise lorsqu’il vit la toile se déchirer tandis que son ombrelle lui restait dans les mains. Et grâce à cette déchirure, la garce put s’échapper de sa prison de soie.

    « Trop puissant ? Tu n'es rien qu'une larve ! »


La voix était encore engorgée par le coup de l’ombrelle dans la gorge, mais la garce ne montrait aucune souffrance trop importante. Natsuo rageait au fond de lui. Il avait manqué de vigilance, et avait permis à la demoiselle de s’échapper de sa prison juste par surplus de confiance. Oui, il bouillait au plus profond de lui. En plus, elle se permettait de le considérer comme une larve. Quel affront ! Pour qui se prenait-elle cette pimbêche mal lunée ?

    « Une larve ? Non mais pour qui tu te prends, espèce de garce ? »


Natsuo rageait, mais ne voulait pas frapper la demoiselle tout de suite. Non, il avait une autre préoccupation en tête, à savoir son ombrelle. Il regardait avec dépit la toile déchirée de son pare-soleil, et il en fut profondément meurtri. Aucun respect cette femme, vraiment ! C’est que ça coûte une fortune un tel tissu. Le bellâtre s’empara alors du manche de son ombrelle, et s’éloigna rapidement de la dame pour prendre de la distance.

    « Non mais vraiment, il fallait que tu te sentes obligée de déchirer la toile ! Tu n’as aucun respect, c’est fou ! Tu ne sais pas le prix que coûte un tel tissu, c’est certain ! »


Oui, le combat n’amusait plus du tout Natsuo. Il était venu là pour chercher un saphir, et il fallait qu’il tombe sur une folle dégénérée qui lui déchirait la toile de son ombrelle. Non mais vraiment, qu’avait-il fait pour mériter ça ? Le damoiseau ferma alors les yeux, et se concentra sur le tissu. Ainsi, les parties déchirées de la toile se retissèrent avec le reste, lentement mais sûrement. Durant cet instant, le bellâtre était entièrement sans défenses, et il ne lui venait pas à l’esprit que la garce puisse l’attaquer pendant qu’il reformait la toile de son ombrelle. Ô Naïveté quand tu nous tiens !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 02 Sep 2010, 01:03

Kaélitasse sorti plus ou moins difficilement de l'ombrelle, et se retourna vers son adversaire avec un sourire moqueur, copié sur celui de Parah, et l'écouta la traiter de sale garce, ce qu'elle n'était surement pas. Elle était une fière guerrière démone, des plus puissante, violente, sadique, mais aussi des plus belles, et elle se servait de temps en temps de sa beauté pour draguer dans le but d'écarteler les hommes, après leur avoir promis mont et merveille. Elle n'avait donc rien d'une garce ! Enfin bon, prouver au monde par une infaillible rhétorique qu'elle n'avait rien d'une garce n'était pas sa principale préoccupation. Croyant avoir déjà dit son nom à son adversaire, mais n'en était pas certaine, elle le lui redit donc, espérant que cette fois ci il s'en rappellerait :

" Je suis Kaélitasse ! Et tâche de t'en souvenir ! "

Toujours d'une voix rauque et difficile à entendre, mais qui restait largement compréhensible. Avec Natsuo qui jouait à la femme et Kaélitasse avec sa grosse voix rauque, peut être auraient ils fait un beau couple ? Il semblait évident que Kaélitasse aurait fait l'homme tout le temps, y comprit au lit, avec le gros couteau de boucher. Quand à savoir si elle se sentait coupable d'avoir déchirer la toile, elle ne voyait pas pourquoi, il suffisait à Natsuo d'utiliser son pouvoir pour la faire repousser, non ? Quand au prix, pourquoi il payait quelque chose qu'il pouvait créé ? Quel était cet abruti sur qui elle était tombé encore ? En tout cas, il semblait se concentrer sur la toile maintenant. Bon, c'était une bonne diversion, elle en profita pour reculer et se mettre derrière un arbre, récupérant sa respiration tout ne regardant Natsuo, qui était toujours absorbé. Si une simple déchirure sur son ombrelle le déconcentrait à ce point, alors il ne lui serait pas dur de le déconcentrer à nouveau. Elle aurait pu d'ailleurs en profiter pour également lui donner une bonne raclée, mais elle avait jouer la sécurité, comme lui avait apprit son maître, même si ce n'était pas vraiment dans son caractère. Maintenant qu'elle connaissait la plupart des pouvoirs et des défauts de son adversaire, elle devrait avoir moins de difficulté à faire une stratégie et à l'éliminer...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 09 Oct 2010, 16:35

Lorsque Natsuo eut enfin finit de recoudre chaque pans de la toile de son ombrelle, il releva les yeux afin de redonner toute son attention à son adversaire. Cependant, à sa grande surprise, celle-ci avait disparu. Elle s’était comme volatilisée. Il ne l’avait pas entendu partir, mais cela s’expliquait facilement sachant que toutes ses pensées se consacraient aux râles et à la réparation de la précieuse soie.

    « Sûrement a-t-elle eut peur de ne pas sortir vivante de cette confrontation. Normal après tout, je suis tant puissant ! »


Murmurant ces mots pour lui-même, le bel Orisha tomba dans une autosatisfaction totale. Ce fut donc le cœur léger qu’il repartit à la recherche du fragment de saphir qu’il était venu chercher. Car après tout, s’il était là, ce n’était pas pour se crêper le chignon avec une donzelle bien trop irrespectueuse. Il s’enfonça alors lentement, d’un pas sûr et aérien, dans la forêt aux milles clochettes. C’était tout de même un nom bizarre pour un endroit où il n’y avait que des arbres, vous ne trouvez pas ? Bien qu’il ait lu de la documentation sur le lieu, le damoiseau ne se souvenait plus du tout de ce qu’il avait rapidement parcourut, et il ne put s’empêcher de se questionner à nouveau sur le nom de ce lieu. Et sa conclusion ne se fit pas attendre ! En effet, ça sonnait bien la forêt aux milles clochettes. Cette explication le satisfaisait bien assez, il n’avait pas besoin d’aller chercher plus loin.
Soudain, le bellâtre stoppa sa marche. Il avait l’air perplexe. Il fallait bien avouer que ces arbres se ressemblaient tous ! Peut-être serait-il temps de se servir de la page qu’il avait discrètement arracher dans un livre de la bibliothèque. Celle qui parlait du fameux fragment de saphir. Le bellâtre posa sa main sur son torse, et sa peau sembla se changer en une feuille qu’il arracha sans aucun problème de son corps.


    « Voyons voir ça… La forêt aux milles clochettes abriterait un fragment d’une des rares et précieuses pierres de ce monde, à savoir le Saphir. Ce fragment donnerait le pouvoir de libérer une fragrance au pouvoir mystique. En effet, cet agréable parfum ferait tomber sous le charme de son détenteur n’importe quel être vivant. Ce pouvoir aurait été créé par un des créateurs de ce monde, afin de… Et gna gna gna, et gna gna gna… Quant au lieu précis où trouver ce fragment, personne ne le sait, personne n’ayant jamais réussi à ne serait-ce que l’apercevoir… QUOI ?!!!! »


Natsuo fut prit d’une colère vive et soudaine. Dans un excès de rage, il déchira la feuille de papier en plusieurs milliers de petits bouts de papier plus insignifiants les uns que les autres. Lorsque sa colère se calma, un long soupire s’échappa alors des lèvres de l’Orisha. Le voilà bien partit maintenant. Comment allait-il trouver ce fragment ? Cela lui pourrait lui prendre des jours ! Mais pourquoi n’avait-il pas lu cela plus tôt ? Pourquoi s’était-il arrêté à la première phrase mentionnant ce qui l’intéressait ? Ô Dame Fortune, étais-tu là pour veiller sur le bellâtre cette fois ? Les yeux levé au ciel, le damoiseau attendait un signe d’une des Dames protectrices. Cependant, aucune d’entre elle ne vint lui apporter ne serait-ce qu’un signe cette fois-ci. Il devrait donc compter plus que sur ses capacités.
Et vu le cas de force majeure, il n’avait pas trop le choix. Après un second soupir, le damoiseau plaça sa main gauche devant son œil gauche. Ce dernier se changea en une feuille de papier. Le retirant délicatement de son orbite, le bellâtre plia rapidement la feuille en un avion, et la lança aux grès du vent. Après tout, peut-être que les bienveillantes Dame mènerait cet avion jusqu’à destination, qui sait ? Puis Natsuo ferma sa paupière, et plaça son index et son majeur de sa main gauche sur cette dernière. La connexion était à présent assurée. Il voyait où allait son avion de papier, mais pour le moment, aucun fragment à l’horizon. Et bien heureusement, pendant ce temps aucune menace ne se profilait à l’horizon.
Mais peut-être que le bel Orisha n’aurai-il pas dû rester planté là au beau milieu de la forêt, sans même chercher à se cacher. Après tout, une menace pouvait surgir de n’importe où. Mais pour le moment, le problème n’était pas là. Et d’ailleurs, il n’y pensait même pas. Ce que lui voulait, c’était de trouver ce fichu fragment de saphir, et de quitter cette forêt aux milles clochettes afin d’aller tester le nouveau pouvoir qu’il allait acquérir…
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

Le Saphir et les Milles Clochettes [pv Parah]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

 Sujets similaires

-
» | Description de la Forêt aux Mille Clochettes |
» Les Sirènes [pv Saphir]
» La chambre de Parah
» L'auberge de Sceptelinôst [PV Saphir]
» Le voleur aux milles visages [quête avec Enarion Vifargent]
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Naturel - Est :: Forêt aux mille clochettes-