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 I - Fiche de race

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Mitsu
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Mitsu
Sam 10 Juil 2021, 11:20


Texte par Vanille

Les Evershas

Incarnation brute de la sauvagerie en son état le plus pur, les Hommes-Animaux sont des individus aussi farouches que spontanés, formant un peuple désuni et imprévisible. Nombreux, ils peuplent les terres sans réellement chercher à s’intégrer aux autres nations, loin de partager l’idéal de vie de la plupart d’entre elles. Parfois cruels et sanguinaires, parfois craintifs et insaisissables, ils déroutent par leur attitude incertaine, contradictoire, tout simplement bestiale. Ils sont d’une essence libre et indépendante, n’apprécient guère la vie en cité pour être encore primitifs et vouer un culte primordial à la Nature et à son Æther, Phoebe : leur créatrice. La plupart d’entre eux mène une existence simple, placée sous les mœurs de la communauté dont ils partagent les jours. Certains voyagent en meute tandis que d’autres s’organisent en petits villages, régis par les règles des Familles et des Totems les plus imposants. Seule une minorité composée d’une élite et de curieux s’est établie dans l’unique Cité de la race, la Capitale : Dhitys. En son sein, les différends et les mœurs des Béluas atteignent leur paroxysme. La pureté du sang est une obsession pour eux et les Sangs-Purs sont considérés comme le meilleur d’entre eux, la noblesse. Ils sont très nombreux, puisque les Béluas se mélangent rarement aux autres races. Les Sangs Mêlés constituent une autre partie importante de la population et eux-mêmes se déclinent en plusieurs sortes, plus ou moins bien loties. Malgré les discordances entachant les relations entre les Evergrims et les Wynmeris, ils s’accordent sans mal dans la haine et le rejet des Monstres, relégués au rang de suppôt honteux et avilissant de l’espèce. Les Hesshas sont à peine considérés et font l’objet de mesures particulières de la part de la minorité aristocratique.
:copyright:Vanille




Informations

Création de la race : Les premiers Béluas, création de l’Æther Pheobe, ont vu le jour durant l'ère du Parjure du Schisme. Ils furent les premiers à être créés parmi les œuvres de la Déesse.

Grands événements historiques :

- La Création de la Première Dhitys : Les Hommes-Animaux ne se dotèrent que très tardivement d’une Capitale. Il fallut attendre le règne de la Reine Kitsune pour voir l’avènement de Dhitys, qui se voulait lieu de rassemblement pour tous, sans distinction de sang. Malgré les bonnes volontés de la Souveraine, ses belles idées ne lui survirent pas et la plupart des Béluas ont préféré vivre en marge de la Cité, de façon nomade ou dans de petits villages. Dhitys est restée réservée à une élite, aux intellectuels et aux curieux.

- La Destruction de Dhitys et l'Incident de Vastesylve : Malgré son statut particulier et sa population élitiste, la Cité de Dhitys était nécessaire à l’équilibre des Hommes-Animaux. Lorsqu’elle fut attaquée et incendiée sous le règne de Mélinda, les institutions cédèrent et le peuple entier retourna à une vie simple et sauvage. Dépourvus de gouvernement, il ne restait plus que la Reine aux Béluas, incapable de répondre seule à toutes les demandes, incapable d’apaiser seule toutes les inquiétudes. Les tensions faillirent causer la perte de la race à Vastesylve. Les conflits entre Totems étaient légions et le point de non-retour fut effleuré, avant qu’un nom ne change tout : Ashara.

- L'Avènement de la Nouvelle Dhitys : Ashara est tout un concept pour les Evershas. Sa traduction la plus simple réside en un seul mot : trouvaille. Les Béluas furent guidés à travers des songes et des signes, jusqu’à débuter une grande marche à travers le Rocher au Clair de Lune. Ils finirent par arriver auprès du Grand Arbre, au tronc façonné par la Main de la Lune, d’après les légendes. Ils prirent l’emplacement pour la nouvelle Dhitys, et les meutes s’organisèrent tout autour de l’Arbre Sacré. La Reine Mélinda réinstaura le calme, avec les nouveaux Grands Totems. Les organisations se modifièrent naturellement, pour façonner la race d’aujourd’hui. S’en prendre à la Nouvelle Dhitys est un sacrilège sans nom. En plus de manifester une volonté d’anarchie – puisque s’en prendre à la Capitale c’est s’en prendre à la bonne tenue de la Royauté – il s’agit d’un sacrilège abominable : la Cité a été offerte par Phoebe, les Béluas en sont convaincus, et on ne peut pas mettre à mal le cadeau de la Déesse. La Cité est respectée par tous en ce sens et le peuple aura tendance à réagir de façon brutale aux affronts.

- La Fin de la Lionne : Une chose impensable se produisit : la Reine Mélinda fut assassinée. L’évènement, en tant que tel, peut paraître banal à bien des égards puisqu’il n’est pas rare qu’un Monarque perde la vie au terme d’un abominable complot. Cependant, un élément a rendu la situation exceptionnelle : le bourreau n’était autre qu’un membre de la race et il a été choisi par Phoebe pour être le nouveau Souverain. Les Béluas les plus éminents se sont tous accordés sur la véracité et l’exactitude des signes, sans comprendre les volontés de la Déesse. Ainsi, Ava a été couronné et les Béluas ne savent comment réagir.

Espérance de vie : La plupart des Béluas vivent une centaine d'années. Il est assez dur de dicerner une constante dans la longévité de la race, puisqu'elle dépend très fortement de l'animal de la personne concernée.

Nombre approximatif : Environ quinze millions

Pouvoirs de base :
- Esprit du Totem
- Règne Animal
- Colère des Anciens

Spécialités à favoriser : Magie, agilité et force

Lieux de la Race :
- Le Rocher au Clair de Lune
- La Cité de Dhitys
- L'Antre des Marais
- Les Chutes de Koroleva
- Prieuré de Bois Lune

Economies : Le thé, l'ébène, les huiles essentielles, la laine, les orchidées, les tulipes, les pêches, les coings.

Dieu Protecteur : Phoebe

Autre : Reconnaissance de la souveraineté bélua par un peuple minoritaire : les Lesoviks.

Déesse Totem : Ava

Grands Totems : PNJ

Anciens Dieux et Déesses Totems :
- Kasumi
- Désirée
- K
- Kitsune
- Mélinda
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Mitsu
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Mitsu
Sam 10 Juil 2021, 11:20



Hiérarchie

Peuple aux traditions disparates et archaïques, il n’existe guère de règles au sein de la hiérarchie des Evershas. Les rites reposent sur les coutumes du passé et les pratiques des Totems. Parfois, les usages sont contradictoires. Au sein des clans des prédateurs et des carnassiers, les mœurs sont davantage brutes et sanguinaires qu’auprès des tribus pacifistes, où la sagesse et la prudence sont de rigueur. Si les Hommes-Animaux peinent à s’unir sous des bannières communes, ils sont néanmoins liés par leur héritage religieux. Le Culte de Phoebe est primordial pour les Béluas, autant pour les membres de la noblesse que pour le commun primitif. Les volontés de la Déesse, interprétées à travers les signes par les Prêtres et les Prêtresses, rythment le quotidien de chacun des Evershas. Quoi qu’il en soit, il est perçu comme un honneur d’être à la tête d’une horde, au-delà d’une quelconque considération de taille. Ils sont nombreux à aspirer à un semblant de domination, que ce soit par la force et la violence, ou par la ruse et l’influence. Le manque d’organisation est loin d’être un frein à l’ambition.

Organisés en communauté à l’importance variable, les Hommes-Animaux naissent rarement en dehors de l’influence d’un clan, qu’il soit nomade ou sédentaire. La paresse n’est guère admise et dès leur plus jeune âge, les Evershas contribuent au bon agencement de la tribu, à travers divers petits rôles. Dans la plupart des cas, la tâche est affilée à celle d’un membre de la lignée. Les Réceptacles [niveau I] composent la masse instable et imprévisible du peuple. Fragiles et novices, ils ne maîtrisent pas le Totem qui sommeille en eux et, dans certains cas, ne savent même pas quelle est la nature de l’Animal qui les habite. Ils ne sont encore que des apprentis, considérés davantage comme des « humains » que comme des « totems ». Les métamorphoses sont délicates et douloureuses, plus un fardeau qu’un privilège. Le Réceptacle doit apprendre à concilier son humanité avec son instinct, à maîtriser ses émotions afin d’éviter le désagrément d’une transformation incontrôlée. Souvent peu instruit, à moins d’être né au sein des rares familles privilégiées ou au moins aisées, le Réceptacle est sauvage, impulsif et découvre le monde, à travers ses yeux d’humain et son regard animal.

Les transformations, qu’elles soient volontaires ou incontrôlées, ne sont guère délicates et plaisantes. Toutefois, l’Enfant de Phoebe [niveau II] parvient à surmonter la douleur pour une meilleure maîtrise de son corps et de son esprit. Aussi, cette domination est primordiale au sein de la meute puisqu’il est impossible pour un Bélua indomptable de gravir les échelons de quelque manière que ce soit. La sauvagerie des Evershas n’exclut pas une certaine docilité dans les différents clans, et le respect des traditions est fondamental : les novices doivent le respect aux aînés. L’Enfant de Phoebe doit se montrer toujours plus investi dans la vie de la meute, afin de prouver sa valeur à la communauté et son dévouement pour leur Déesse. Par ailleurs, il obtient, à ce stade, le droit de se rendre au Rocher au Clair de Lune pour assister aux cérémonies religieuses. Il s’agit du premier pas, réalisé de manière concrète, vers les croyances raciales. De plus, l’Enfant de Phoebe est davantage conscient de son Totem et se forge une personnalité, en adéquation entre les deux parts entremêlées de son âme. Sa stabilité, nouvelle acquise, lui permet plus de liberté et de confiance de la part de ses pairs.

Le Gardien de Phoebe [niveau 3] obtient le privilège de prendre part aux cérémonies religieuses du Rocher, de façon aussi concrète qu’active. Loin de pouvoir officier de manière indépendante, il est sous la tutelle des Anciens qui dirigent les rites, mais ses nouvelles prérogatives lui confèrent un début de popularité au sein de la communauté. Il n’est plus un Enfant mais un Gardien : il n’a plus à être surveillé comme un novice et possède un rôle religieux. Le Bélua se fait remarquer. Par ailleurs, il est venu pour lui de faire un choix significatif dans sa vie, de prendre une décision sur son avenir. Entre son Totem et ses intérêts, il est temps pour lui d’affirmer son désir de rester dans la meute qui l’a vu naître, de manifester son souhait de rejoindre un clan qu’il considère plus proche de ses idéaux ou bien de s’affranchir de toute structure existante pour fonder sa propre communauté sur ses idées. Certains choisissent – même si les cas sont rarissimes – de mener une existence solitaire et vagabonde, loin des hordes nomades ou des villages. Le Gardien de Phoebe est apte à parler aux novices, cherche les signes de Phoebe et les interprète pour prendre les bonnes décisions. Ils sont nombreux, parmi les Gardiens, à prendre soin des Réceptacles aux côtés des parents, tant il est difficile de maîtriser les Totems aux premiers instants. L’existence reste spartiate, et la plupart des Hommes-Animaux n’ont jamais mis les pieds à la Capitale, à ce stade.

Ils sont assez peu nombreux à démontrer assez de force, de talent et de stratégie pour se voir accorder le privilège de se hisser au rang d’Augure de Phoebe [niveau IV]. Plusieurs hypothèses sont envisageables. Tout d’abord, l’Augure peut être le second d’un Grand Totem au sein d’une communauté importante pour les hautes-sphères, Le rôle peut paraître ingrat à certains, puisque dans les meutes reconnues et réputées, il y a souvent plusieurs Augures autour du Grand Totem et qu’il peut être difficile de se faire remarquer. Néanmoins, il s’agit du rôle le plus prestigieux parmi les Augures. Ensuite, sont nommés Augures les chefs de meute d’importance moindre. La plupart du temps, il s’agit d’Eversha ayant quitté leur clan d’origine pour fonder leur propre communauté. Le chemin est bien plus long et fastidieux. Ainsi, même s’il est le chef, la meute n’est pas assez reconnue pour conférer une meilleure influence à son dirigeant. D’autres Augures sont à la tête d’une horde relativement honorable, mais n’ayant pas réussi à convaincre le Dieu Totem de leur rôle. Ceux-là cherchent souvent à évincer le Grand Totem qui a pris leur place. Enfin, il y a quelques rares Augures issus des vagabonds. Ils sont d’autant plus exceptionnels qu’il est quasiment impossible pour un solitaire d’atteindre un rang aussi élevé, car l’influence d’un Bélua est très liée à sa meute. Les Augures sont respectés pour leur rôle religieux et leur position privilégiée auprès de Phoebe. Dans les croyances populaires, on pense que les Augures sont parmi les premiers à recevoir les signes de la Déesse, et donc à pouvoir les interpréter. Les Augures peuvent officier les cérémonies religieux de second ordre.  Ils sont souvent appelés à la Capitale, en compagnie des Grands Totems.

Les Grands Totems [niveau V] ont un rôle aussi essentiel que primordial au sein du peuple des Hommes-Animaux. Ils sont à la tête des hordes les plus étendues, les plus prestigieuses et les plus importantes. A ce titre, ils ont attisé la curiosité du Souverain, qui a choisi de s’en entourer. Il est nécessaire de comprendre qu’il n’existe aucune règle en la matière : le Dieu Totem est libre de nommer et choisir ses Grands Totems, à sa guise et n’est – en théorie – lié à aucune obligation. Ainsi, le Dieu Totem peut forger son gouvernement selon ses idées, et traduire ses priorités dans le choix des Grands Totems. Ces derniers rivalisent d’ingéniosité et de cruauté pour parvenir à leurs fins : le rang de Grand Totem offre de nombreux privilèges et ils sont nombreux à convoiter la place. Il n’est pas rare que deux chefs de meute – voire plus - se disputent le même poste et les affrontements font rages pour déterminer le plus méritants d’entre tous. Le vainqueur, après avoir réservé à son adversaire un sort discrétionnaire, offre souvent aux membres de la meute de le rejoindre, afin d’asseoir davantage sa supériorité. Ce cas de figure n’est qu’un exemple parmi tant d’autres des stratégies qui peuvent être mises en place, une meute tournée vers le domaine militaire n’agissant pas de la même manière qu’une meute dédiée à la culture. On ne nomme Grand Totem que le Bélua qui est à la tête d’une meute et qui a été choisi par le Souverain. Certains Chefs de meute se placent de façon dissidente ou défiante : ce sont les Grands Augures. Il n’est jamais arrivé qu’un vagabond accède à un rôle aussi prestigieux, et il n’y a donc aucun nom pour eux. Quoi qu’il en soit, les Grands Totems sont libres d’organiser des offices religieux, et d’accompagner celles dispensées par le Souverain. Les Grands Augures, en marge des cérémonies officielles, le peuvent aussi.

Nul ne peut choisir de devenir le Dieu ou la Déesse Totem [niveau VI]. Dans l’infini respect de leurs croyances et de leurs traditions, les Hommes-Animaux confient la responsabilité du choix de leur Souverain à Phoebe elle-même. A travers des signes, au terme d’une cérémonie longue et éprouvante, le Monarque est désigné et ne peut qu’accepter la tâche qu’on met entre ses mains. Ces rites sont le socle de l’entente fragile entre tous les Béluas : leur dirigeant a été désignée par leur idole et ils ne peuvent contester la décision de la Mère Lune. Certains Evershas, à la foi feinte et vacillante, ont tenté de s’asseoir sur le trône de Dhitys sans avoir été élu par l’Æther. Le peuple entier se révolta contre les usurpateurs et les chassa, au profit de l’individu choisi par la Déesse. Le Roi des Béluas est considéré comme le représentant de Phoebe sur les Terres du Yin et du Yang, du moins aux yeux du peuple, fervent. Il est donc l’instance la plus puissante, autant sur un plan politique que religieux. Respecté et craint à la fois, le Dieu Totem se doit de remplir plusieurs rôles à la fois : prêtre de Phoebe, médiateur entre les meute, incarnation de la justice. Il est aidé dans sa tâche par un talent, que l’on dit offert par la Déesse, et qui lui offre une ascendance sur le règne animal, quasiment entier. Le Dieu Totem ne se limite plus à l’animal qui l’habite, mais peut étendre sa domination aux autres. Toutefois, certaines espèces dites légendaires échappent à son contrôle. On raconte aussi que le Souverain est capable de converser avec la Mère Lune. Par ailleurs, le Dieu Totem dispose toujours de sa meute, pilier de son règne.  
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Mitsu
Sam 10 Juil 2021, 11:20



Clefs de compréhension

Les Totems : Il existe certaines règles en matière de Totem, c’est-à-dire en ce qui concerne les différents animaux peuplant les Evershas. Il faut savoir, tout d’abord, qu’il n’existe aucun individu dont le Totem serait une créature des eaux, car il s’agit de l’hypothèse particulière des Sirènes et des autres peuplades des Mers et des Océans. Aussi, il est impensable qu’un Bélua ait pour Totem un animal légendaire et fabuleux, comme le sont les Dragons, les Phénix ou les Licornes pour ne citer que trois exemples. A ces deux exceptions près, les Totems sont illimités.

Les Evergrims : Ils sont aussi appelés les Sangs-Purs. Malgré ce que le nom pourrait sous-entendre, les Evergrims ne sont pas particulièrement rares. Bien au contraire, ils constituent la masse la plus importante du peuple des Hommes-Animaux. Les Sangs-Purs sont les Béluas nés de deux Béluas, hypothèse la plus courante puisque la race est assez intolérante envers les autres peuples et n’apprécient guère de se mélanger. Cette aversion a d’ailleurs tendance à être réciproque, puisque les nations des Terres du Yin et du Yang sont souvent répulsées par les attitudes sauvages des Béluas, et ont tendance à les considérer comme de simples bêtes. C’est néanmoins parmi les Sangs-Purs que l’on peut trouver les quelques membres composant l’élite. Les Evergrims, en tant qu’individus au sang pur, possèdent dès leur naissance leur part animal. Néanmoins, cette partie de leur âme reste en sommeil durant près d’une dizaine d’années. C’est à la puberté que le Totem s’éveille et s’impose. Loin d’être hasardeux, le Totem reflète l’âme de l’Eversha et n’est donc pas nécessairement le même que celui des parents. Cette affirmation est toutefois à nuancer. Dans les faits, il est hautement improbable que des Fauves donnent naissance à une Biche, ou que des Lapins engendrent un Aigle. Les Lignées sont relativement constantes, et si les Totems varient, ils s’éloignent rarement à en devenir antagonistes. Lorsque le Totem s’éveille chez l’enfant, il doit être soumis à la tradition. Le rite varie selon les meutes, et il n’est pas toujours d’une cruauté et d’une barbarie tranchante. Néanmoins, il est toujours éprouvant et épuisant. Le rite est appelé « Ashara Kora », ce que l’on pourrait traduire par « La Trouvaille de la Sérénité ». Sa durée est variable, mais n’est jamais en dessous de deux mois. Durant cette période, l’enfant est livré à lui-même et doit apprendre à connaître son Totem, à le comprendre, à se métamorphoser seul dans la souffrance et la torpeur. Il n’y a que deux issues : la vie ou la mort. Si l’enfant échoue, la honte est jetée sur les parents, qui quitte souvent la meute. SI l’enfant réussit, il est de coutume de célébrer son retour par une grande fête, où son Totem sera mis à l’honneur. Les Evergrims sont les plus à même de contrôler leur Totem, parmi toutes les catégories d’Evershas.

Les Wynmeris : Ils sont autrement appelés les Sangs Mêlés. Peu appréciés des Evergrims, les Wynmeris ne sont toutefois pas en disgrâce puisque relativement nombreux et intégrés aux meutes. Malgré tout, il est primordial de comprendre que les Sangs-Purs sont des créatures particulièrement fières, hautaines, indépendantes et racistes. Ainsi, ils n’apprécient guère de devoir fréquenter le fruit d’une union entre un Eversha et un étranger. Selon les familles, ce dégoût est plus ou moins prononcé. Les Wynmeris se déclinent en deux catégories.

Il y a tout d’abord les Wynmeris Shua. Il s’agit des individus nés sous une forme hybride. Ils possèdent alors une silhouette humanoïde à laquelle se mêle quelques attributs du Totem. Aussi, il n’est pas rare que les Wynmeris Shua aient des yeux, des cheveux voire un teint d’une couleur surprenante. Cet état est particulièrement mal vécu par les parents qui le perçoive comme une malédiction. En effet, le Sang Mêlé est condamné à vivre sous une forme qui ne sera jamais totalement humaine : les dons permettant de modifier l’apparence sont inefficaces sur les particularités telles que les oreilles, les queues, les moustaches ou les griffes. Le Totem des Wynmeris Shua est relativement proche de leur âme, mais ils sont contraints de subir le regard des autres. Dénigrés, ils sont nombreux à choisir de vivre une majeure partie du temps sous forme entièrement animale.

Ensuite, il y a les Wynmeris Anba. Nés sous forme humaine, ils peuvent mener une existence bien plus douce que les Shua. A bien des égards, ils se rapprochent des Evergrims et un œil peu avisé aura du mal à faire la différence. Pourtant, elle est flagrante. Les Sangs Purs ne s’éveillent qu’à la puberté, sous le signe d’un Totem correspondant à leur réalité. Les Wynmeris Anba n’ont pas ce privilège. Dès leur conception, un Totem vit en eux et son choix est hasardeux. Il n’est ainsi pas rare que le Totem soit en parfaite contradiction avec la nature de l’Eversha. Les mémoires se souviendront de Désirée, une Anba du Totem du Lapin, dont le caractère faisait frémir plus d’un et qui avait la fâcheuse manie de régler ses différends dans le sang. Les Béluas de cette catégorie naissent tous et sans exception avec une tâche de naissance, comme si la nature voulait marquer la différence entre la pureté de ses Evergrims et les Anba. Dès leur prime jeunesse, les premières métamorphoses peuvent avoir lieu. Il n’y a aucune règle.  

Les Hesshas : Ils sont aussi appelés les Monstres. Autant méprisés et détestés par les autres Béluas que craints par les peuplades des Terres du Yin et du Yang, ils sont des êtres maudits, ayant eu le malheur d’être mordu par un Eversha sous sa forme animale. Il ne faut pas oublier que les morsures des Hommes-Animaux sont putrides, et changent les victimes en des créatures rejetées par toutes les autres. Là encore, deux hypothèses sont à distinguer. Il y a tout d’abord les Hesshas Roc. Ils sont les mieux lotis, pour avoir été mordu par un Sang-Pur. Ils deviendront des bêtes, parfois de simples animaux parfois des incarnations cauchemardesques, durant une moitié de temps. Il a été observé que certains demeurent trois jours sous une forme, trois jours dans l’autre, tandis que pour d’autres la métamorphose se compte en heure, voire en semaine. Enfin, il y a le cas des Hesshas Pery, mordus par un Sang Mêlé. L’individu sera simplement et véritablement un monstre, regroupant les traits d’animaux différent. Difformes, nauséabonds, ils passent rarement inaperçus et se terrent dans les cachettes les plus reculés pour échapper aux regards des autres.  

Les Evershas : Les noms « Bélua » et « Eversha » peuvent être utilisés de manière indifférente pour désigner le peuple des Hommes-Animaux. Une différence existe bel et bien, mais s’est estompée avec le temps. Aux origines, le terme « Bélua » désignait toute personne capable de métamorphose animale, là où « Eversha » était le nom propre à la race du Rocher au Clair de Lune. Peu à peu, les peuples des Terres du Yin et du Yang ont préféré « Bélua » pour désigner la race sauvage des Hommes-Animaux, oubliant même le nom d’antan. Les principaux intéressés ne se préoccupent que très peu de la distinction, mais auront tendance – sous l’impulsion de la pointilleuse élite – à se présenter comme des Evershas.

Les meutes : Composées à des fins précises ou simplement en tant que communauté de vie, les meutes sont la principale organisation des Evershas. Loin d’être un modèle de tolérance, le peuple des Hommes-Animaux est souvent secoué par les conflits entre Totems. C’est donc tout logiquement que ces derniers se sont regroupés par affinité, lorsqu’ils n’ont pas choisi de vivre tout bonnement entre eux. Il n’est pas rare qu’une meute ne soit composée que d’un seul animal. Il s’agit souvent des regroupements de vie, sans destinée précise sinon celle de mener une existence placée sous les mœurs du Totem. D’autres hordes sont fondées suivant des objectifs. Celles-ci voient alors le ralliement de familles aux Totems différents, pourvus qu’ils s’accordent sur des valeurs. Des Totems parfois jugés antagonistes peuvent s’allier, s’ils sont unis sous une même bannière. [Contacter Vanille pour la composition d’une meute]

Les cérémonies religieuses : Elles sont vouées à manifester la dévotion des Evershas pour Phoebe. Il n’existe ni règle ni modèle en la matière, même si certains rites attirent davantage les foules que d’autres. Parmi les traditions les plus populaires, on peut évoquer celle consistant à implorer les mots de la Déesse. Les signes seront alors interprétés durant l’office et les paroles seront révélées à l’assistance. Un autre cérémonial implique la prise assez conséquente d’une substance hallucinogène, faisant sombrer les Béluas dans une transe censée les rapprocher de leur idole. Les rites sont très différents selon l’Ancien les dirigeant. Ils peuvent être délicats et poétiques, comme cruels et sanguinaires. Souvenez-vous en : les lois sont de l’ordre de l’anecdote, au sein de la race. Les us et coutumes reposent sur l’usage. Sur l’usage d’un peuple aux mœurs décalées.

Le Couronnement : Il s’agit d’une cérémonie religieuse, à caractère spéciale. La légende veut que le Choix de Phoebe se fasse en présence de l’ensemble des Evershas. Néanmoins, le peuple est vaste et il est impensable qu’ils se réunissent au Rocher le temps d’une soirée. Pour autant, à travers les différents continents, des rassemblements à l’importance variable sont officiés et les Hommes-Animaux sont attachés à ce rite, au point qu’il n’y a que très peu d’exclus. Les Béluas implorent la Déesse, afin qu’elle élise un nouveau guide, une nouvelle Voix.  Les prières peuvent durer plusieurs heures, comme quelques minutes. Viennent ensuite les signes, interprétés par les religieux les plus éminents. Toutefois, leur rôle est minime tant les manifestations sont limpides et tendent à désigner un unique individu. Cette cérémonie est organisée dans les moindres détails et débouche sur de vastes festivités, pouvant s’étaler sur tout un cycle lunaire, durant lequel une trêve entre Totem doit être observée. Cette hypothèse est toutefois restreinte, car il s’agit du cas où l’on peut prévoir une passation de pouvoir, c’est-à-dire lorsque le Roi sent son heure approcher. Le Souverain prend alors l’Elu sous son aile, le forme, et il ne deviendra réellement le Dieu Totem qu’à la mort du précédent. Seulement, lorsque la mort du Monarque est brutale, les choses sont bien plus compliquées. Sans Couronne pour les apaiser, les Totem ont tendance à s’entre déchirer, rendant les ententes d’autant plus fragiles et éphémères. Le Roi est celui qui parvient à lier son peuple. S’il n’est plus là, s’il ne demande pas l’organisation du Couronnement, son déroulement est anarchique, à supposer qu’il ait lieu. Il arrive fréquemment que les signes aient lieu en dehors d’une cérémonie, et le rôle des religieux est alors primordial car ils remarquent les volontés de la Déesse. Une cérémonie est alors organisée pour prouver aux Béluas qu’un Élu a été choisi.

Les influences de la Lune : Depuis la Guerre des Dieux, un étrange phénomène est observé au sein du peuple des Evershas. La lueur de l’Astre de la Nuit semble renforcer les Totems, au point que les nuits de pleine lune, la forme animale diffère de l’apparence habituelle. Les capacités du Totem sont accrues, et cela se voit, que se voit par le gigantisme ou la finesse, par des transformations ou des couleurs. Les effets sont variables, entre les Totems et à l’intérieur même d’une même espèce. Certains deviennent de véritables monstres, tandis que d'autres s'approchent de la chimère merveilleuse. [Tout en conservant son Totem. On ne devient pas un animal légendaire, ce qui serait un changement de Totem]. Au-delà de l’influence phénoménale de la pleine lune, la lueur d’une lune quelconque entraînera un accroissement – bien moindre par rapport à la pleine lune - des capacités des Totems, sans impact sur l’apparence.

Esprit du Totem : Il s’agit de la métamorphose en l’Animal Totem, par laquelle le Bélua obtient les capacités propres à sa race. Sous cette forme bestiale ou même sous l’apparence originelle, l’Eversha est en capacité d’invoquer les animaux de son Totem se trouvant dans un certain périmètre, sans pouvoir dicter une quelconque conduite aux bêtes qui répondront à l’appel. [Ce pouvoir n'est pas accessible aux Hesshas Pery qui possèdent continuellement une forme monstrueuse. Ils sont priés de se tourner vers un pouvoir en rapport avec cette forme ou à défaut, de prendre un pouvoir au choix. Les Hesshas Roc possèdent ce pouvoir, sans le contrôle de la métamorphose.]

Règne Animal : En premier lieu, ce pouvoir permet le contrôle de la faune. Ce don est néanmoins plus vaste et permet de changer un tiers, durant un temps limité conditionné autant par des facteurs internes qu’externes, en un animal. Le tiers sera alors soumis aux ordres du Bélua, par un procédé semblable à l’hypnose.

Colère des Anciens : Nul ne sait réellement comment ce don fonctionne. Il relève davantage de l’instinct que du contrôle. Par un cri bestial, le Bélua semble éveiller les esprits passés des Totems d’antan. Formes spectrales, colorées et animales, les Esprits – du même Totem que l’Eversha – viendront en aide au Bélua dans le besoin. Parfois, ils se contenteront de guider l’Homme-Animal dans un dédale, en se postant de façon à tracer le chemin à suivre. Parfois, ils se jetteront sur l’ennemi pour le tourmenter. Les effets sont variables à la situation. Dans certains cas, les Esprits peuvent même être impuissants et ne peuvent agir. [Une fois par RP]
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Sam 10 Juil 2021, 11:20



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Un jour, les Evershas sauront. Un jour, ils comprendront. Peut-être accepteront ils le tranchant de la situation et le cynisme de la réalité ? Pour ma part, j’ose espérer qu’ils se soulèveront. Ils ont l’âme aussi vive que sauvage, aussi spontanée qu’enragée. La vérité éclatera. Leur révolte, aussi. Ils ont été châtiés plus que de raison, Ils ont oublié, autant les méfaits de leurs aînés que la punition qu’on leur a infligée. Il est temps que cela cesse. Le moment est venu de leur murmurer les grandes lignes de l’Histoire qui est la leur. Entendront-ils mes chuchotements ? Prêteront-ils attention à ma voix ? Je sais que je n’ai pas à me mêler d’une querelle aussi ancienne, qui plus est lorsqu’elle ne me concerne pas le moins du monde. Pourtant, je me sens concernée par le sort de ces créatures, que l’on a privé d’une partie de leur essence, pour ne plus jamais leur rendre. Ne vous méprenez pas : pendant longtemps, je ne me suis pas préoccupée de ces rebuts, à qui je n’accordais pas une once de bienveillance ou d’intérêt. Il aura fallu une vision à la douceur incomparable et à la pureté sans pareille, pour que je saisisse l’ampleur de la manigance, l’étendue de la tragédie. Cette scène, d’une grâce splendide et d’une candeur à fleur d’âme, me bouleversa. C’est alors que je compris. Je me devais d’aider à réparer les injustices. Mes aînés ne sont pas plus droits et remarquables que les leurs. Pourtant, je n’ai pas été puni de leurs fautes, bien plus nombreuses, bien plus terribles. Je crois que je l’aurai pourtant mérité. Je n’ai pas toujours été un modèle de sagesse, de modestie et de mesure. Seulement, je ne peux prétendre qu’ils sont à armes égales, avec moi, avec eux. Du bout des doigts, je caressais le pelage blanc de cette si belle créature, qui me scrutait de ses grands yeux pâles, sans haine ni amertume. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vécu un moment aussi simple. C’était néanmoins le plus sincère, depuis bien des siècles. J’avais oublié comme je les aimais, ces créatures-là, lorsque j’étais enfant. La Religion des Evershas conte, dans sa version la plus populaire, le mythe de la Lune à l’amour infini et éternel pour la Terre, les amants condamnés à rester éloignés pour ne pas contrarier le Soleil. Connaissez-vous cette jolie fable ?

La Belle Phoebe, sous le charme de la Terre, se sentait blessée que l’objet de tous ses tourments n’ait d’yeux que pour le Soleil et sa tendre chaleur. Phoebe regorgeait à l’époque de verdure et était simplement magnifique, tandis que la Terre n’était qu’un désert.  Elle choisit donc de lui faire don de ces merveilles, pour rendre la Terre aussi belle et accueillante qu’elle. Seulement, cela ne suffit pas à détourner la Terre de son Soleil, qui ensemble firent naître des humanoïdes éblouissants. Phoebe se sentait en disgrâce, et devient froide et triste, à force de se sacrifier pour un être qui ne s’intéressait pas à elle. Ses larmes s’accrochèrent sur la voûte, et ainsi naquirent les étoiles. La Lune et ses filles pourraient alors éclairer la Terre, cette ingrate, lorsque le Soleil ne le ferait pas. Phoebe ne s’avoue pas vaincue pour autant et offrit des esprits animaliers à son amour, pour la combler d’encore mille et une splendeurs. Les animaux étaient nés, et ils embellirent davantage la Terre. Touchée par ce geste, un de plus, la Terre céda aux charmes de cette Lune au visage pâle et aux mains glacées. C’était pourtant un amour impossible, qui engendra un étrange phénomène : toutes les créatures féminines nées de la Terre et du Soleil donnèrent naissance à un être, après un simple contact avec un animal, qui pourrait choisir à sa puberté d’emprunter la forme bestiale de la créature qui effleura la mère. Ce furent les premiers Evershas, la souche parfaite des Evergrims. Le temps fit son affaire, et apparurent les Wynmeris. Cela aurait pu se terminer ainsi mais le Soleil avait soif de vengeance. Il maudit les créatures nées de cette passion intolérable, pour que leur morsure, devenue putride, change en monstre les victimes. Accablée par le destin de ces merveilleuses créatures, la Terre se détourna de la Lune, dans l’espoir d’apaiser l’ire du Soleil. Phoebe était encore seule, et s’éteignit. Avec elle, elle entraîna la déperdition de la Terre, qui mourrait. Le Soleil, inquiet pour son amour, accepta de le partager. C’est le cycle des journées. Les Evershas ont toujours porté une idolâtrie pure et sans tâche pour la Lune, pour son courage et sa détermination, pour la force de son amour et sa bienveillance. Cette histoire est peut-être magnifique. Moi, elle ne fait que me donner la nausée. Car je sais la vérité.

:copyright:Vanille & Mitsuko
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