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 [RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès

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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

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◈ Parchemins usagés : 4041
◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015
◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Mar 05 Jan 2021, 13:47



Première pièce


Un petit sourire étira mes lèvres. Ma main se leva à la hauteur de mon visage pour répondre au signe de l’Ange. Son regard m’excitait. Plus elle se montrait revêche, plus l’attente devenait pénible. Je rêvais secrètement du jour où je la forcerais de toutes les façons possibles. Je finirais mon œuvre en lui écartelant les ailes et la mâchoire. Je la laisserais pendue en place publique, disloquée et morte, nue et enlaidie, à la vue de tous. Je devais débarrasser mon double de tous ses affects, en tuant ses proches ou, mieux, en le poussant à le faire lui-même. C’était amusant, cette différence entre lui et moi. Jamais je n’aurais pu m’enticher d’un être aussi pur. Elle me dégoûtait profondément. Tout ce qu’elle m’inspirait était la destruction, le sang et le chaos. Quand je la voyais, j’avais envie de l’entendre crier de douleur, elle et tous les siens en même temps. Je voulais assassiner les Anges, les museler, les mettre en pièces. Ce jour viendrait très certainement. Quelques voyages temporels aideraient à régler les nécroses de ce temps. Je m’apprêtais sans doute à placer tout un peuple à mes trousses. Je n’en étais pas effrayé. La Lune Noire me protégerait. Si elle ne le faisait pas, je la ferais tomber de son piédestal à son tour. Je n’étais pas comme tous les Mages Noirs de cette ère, obnubilés par Ethelba. La figure de l’Æther était assez récente. Le jour de ma naissance, on ne parlait pas encore d’elle mais uniquement de l’astre et de ses effets. L’Oracle du Chaos était alors la seule figure emblématique connue. Plus tard, elle avait été rattachée à Ethelba.

Je quittai Laëth des yeux lorsqu’elle percuta quelqu’un. Je repris la contemplation de la salle. J’avais repéré quelques similarités et éléments prometteurs. Personne n’était encore mort, ce qui m’ennuyait profondément. Peut-être devrais-je les aider à embrasser leur destin ? Un jour ou l’autre, ils ne formeraient tous qu’un tas de chair putride, certains plus rapidement que d’autres. J’avais l’intention de régner sur ce temps, avec ou sans l’abruti qui occupait actuellement le trône des Sorciers. Le lier ou le renier. Le faire plier ou le tuer. Je n’étais pourtant pas certain de survivre sans lui. C’était le seul souci, l’orage de mon horizon. C’était sans doute la raison qui le poussait à ne pas chercher à m’éliminer non plus.

Je finis par décoller ma semelle du mur et par faire cesser l’appui de mon dos sur la paroi. Mes constatations n’étaient pas certaines mais j’avais pu repérer quelques particularités intéressantes d’où je me trouvais. D’abord, les symboles de l’un des murs étaient présents, éparpillés dans la pièce. Chacun avait une correspondance, ce qui me laissait supposer qu’il s’agissait d’un jeu de traduction. Peu importe le sens, placer correctement chaque tablette au creux du mur permettrait sans doute d’ouvrir l’une des portes. J’avais également repéré que les éléments de l’une des fresques se trouvaient également autour de nous, certains dans les mains d’individus qui ne faisaient que jouer avec. Ils devaient servir à quelque chose. Cette hypothèse était moins sûre que ma première.

Je m’approchai de la limite magique qui séparait la pièce principale d’une bibliothèque. Je l’observai un temps avant de prendre les tablettes dans mes doigts. Il restait un problème. Je me tournai vers la pièce, cherchant des oreilles pointues. « J’aurais besoin des Ygdraë présents. » Je les aurai bien découpés après m’être servi d’eux mais j’incarnais Kaahl. Je n'oubliais pas que, dans le cas où les tablettes n'ouvraient pas la porte proche d'elles, le peuple elfique ne me serait d'aucune utilité.

Mes yeux plongèrent sur la femme qui me faisait face. Aucun sourire n’apparut sur mes traits. Elias ne souriait pas souvent et, lorsqu’il le faisait, ce n’était jamais bon signe. L’hypocrisie et le cynisme teintaient chacun de ces moments. Un sourire n’était pas gage d’appréciation, bien au contraire, même si quelques éclaircies pouvaient se distinguer dans le fond de ses prunelles à certains moments. Peu étaient ceux à pouvoir les percevoir. Mon regard glissa sur la silhouette sans qu’aucune de mes réflexions ne filtrât. Que pensais-je de sa tenue ? D’elle ? Elle l’ignorerait jusqu’à ce que mes lippes ne le lui révèlent. Je lui fis signe de se relever. « Certainement. » répondis-je, en étudiant l’objet qu’elle tenait dans la main. Je positionnai mon bras, de façon qu’elle le prenne. J’avais noté la présence de la Marquise. En cas de difficulté, j’avais toujours la possibilité de changer d’essence. Inutile de préciser qu’il aurait été bien plus aisé pour moi d’apparaître sous ma forme magicienne. L’apparence qui était mienne à présent était faussée. La plupart des Humains ne pouvait vaincre ma magie mais je redoutais quelques altérations de celle-ci à côtoyer de trop près la Matasif et son semblable. Si cela arrivait, ce serait bien plus que fâcheux. La solution était simple : ne pas la laisser approcher. Contrairement au Bal des Douze Cycles Lunaires, nous étions tous les deux libres de nos actes. Aucune danse ne nous serait imposée ici. Les fils de ma vie s’entrecroisaient dans des dédales de complexités. Je devais me montrer prudent. Je ne connaissais pas l’endroit mais ce que je voyais, l’architecture et le reste, ne me disait rien qui vaille.

Mon regard se posa quelques secondes sur les rougeurs qui maculaient les joues de ma future épouse. Parfois, je voyais les corps comme des palettes de couleurs. J’admirais leurs nuances. J’avais appris à le faire dans l’objectif de les imiter. Jouer des rôles demandait un certain doigté. Les Génies étaient des manipulateurs et des comédiens. À quel point incarnait-elle son personnage, à ce moment-ci ? Les courbes de ses seins étaient rehaussées par le corset de sa robe. Je ne perdais pourtant pas de vue qu’elle n’était pas ce qu’elle donnait à montrer. Son corps était, néanmoins, palpable, contrairement à celui de son acolyte. La Couronne des Rêves Maudits ne m’avait pas permis de me rendre en dehors du Monde des Rêves pour le moment mais je me doutais que je serais dans le même cas que ce dernier dans un premier temps. Elle était difficile à appréhender, notamment parce que je ne souhaitais pas revenir sur un souvenir en particulier. Il faudrait pourtant que je l’affronte.

Je me penchai à son oreille. « Nous discuterons de la compensation ultérieurement. » y murmurai-je sans laisser percer un quelconque signe qui aurait pu la guider quant à la nature de ma future demande. Je repris, d’une voix plus forte. « Puisque nous n’avons aucun indice sur ce qui se trouve derrière les portes, hormis deux s’il ne s’agit pas d’une illusion, avez-vous une préférence de direction ? Nous éviterons les Humains pour votre propre bien. Ce serait dommage qu’une coopération prometteuse se fane si rapidement. »

1104 mots

Ârès, sous l'apparence de Kaahl, continue d'observer la pièce. Il finit par se détacher du mur et s'avance vers la pièce 2. Il demande aux Ygdraë de le rejoindre.

Elias est avec Léandra et Cal dans la pièce 1.

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Kaahl Paiberym
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Kaahl Paiberym
Mar 05 Jan 2021, 15:08



Première pièce


Mes yeux se raccrochèrent à la silhouette d’une jeune femme blonde. Elle n’appartenait pas à mon peuple, à l’instar de ma mère et d’autres sous-espèces. J’aurais pu la juger sévèrement en d’autres circonstances. Cet endroit me terrorisait. Je ne désirais pas voir le sang se répandre ou les lumières s’éteindre brusquement. Mon instinct me criait, à tort ou à raison, que rien de bon ne sortirait de ce lieu. L’absence de fenêtres ne me rassurait pas. Étions-nous en sous-sol ou dans un bâtiment qui cachait la réalité extérieure ? Mes interrogations s’écrasaient sur les rochers de mon ignorance. Je fronçai les sourcils. Comment cette gueuse faisait-elle pour ne pas me connaître ? C’était inadmissible ! Pourtant, je n’étais pas chez moi. J’étais vulnérable. Un jour, l’on m’avait fait comprendre que l’espérance d’une Princesse Noire en dehors d’Amestris se réduisait drastiquement. Personne n’était là pour m’accompagner. Mon seul point d’ancrage était Elias et je n’étais pas certaine de son sauvetage en cas de problème. Il l’avait fait sur la Terre Blanche pour une raison inconnue. Il m’avait confié un objet précédemment. Je faisais sans doute partie de sa stratégie d'alors, sans quoi, il n’aurait probablement pas bougé pour sauvegarder ma vie. Malgré mes constats, je n’avais toujours aucune réponse. « Je… » Parler de l’Empereur Noir ? Ce n’était peut-être pas la bonne stratégie. J’avais du mal à réfléchir mais jouer les gentilles me permettrait peut-être de me servir d’elle pour arriver à mes fins.

Alors que j’allais acquiescer à sa proposition, une deuxième femme fit son apparition. Je la méprisai à la seconde même où elle ouvrit sa sale bouche. Sa prestance, supérieure à la mienne, me tint en place. Elle était plus âgée aussi, ce qui ne manquerait pas de rendre mon intervention fade. Les adultes avaient cette fâcheuse tendance à se croire supérieurs en tout. Elle n’était rien en comparaison de mon mentor mais son futur statut la ferait entrer au sein de la famille royale. Ses mots avaient été suffisamment clairs pour que je devinasse la situation : je deviendrais la belle-fille de cette morue. Contre elle, je n’aurais que l’ambition de ma mère pour arme, ainsi que les volontés de l’Empereur Noir. Intérieurement, l’envie de lui fracasser le crâne sur une dalle s’imposa. Je n’aimais pas que l’on me fît remarquer ma faiblesse, ni que l’on me dirigeât. Pour qui se prenait-elle ? Elle n’était qu’une pièce rapportée, un gain diplomatique, une pintade qui avait accepté une offre qui aurait très bien pu aller à une autre. J’étais de sang royal. Elle apprendrait à me respecter, comme tous les étudiants de Basphel, comme tous les Mages Noirs. Lorsque je grandirais, la valeur de ma main dépasserait l’entendement.

Je jetai un regard rempli d’animosité à sa silhouette, une fois qu’elle me tourna le dos. Je reportai mon attention sur la première femme, tout en me redressant davantage. J’époussetai mes vêtements et claquai ma langue contre mon palais. « Dame Nixen a raison. Mon comportement n’est pas convenable. » Au diable les mensonges. Je ne me sentais pas capable d’en inventer un dans ces conditions, la peur et la rage étant les principaux moteurs de mes pensées actuelles. Rien de bon n’en serait sorti. « Je suis la Princesse Noire Eméliana Salvatore. » Mes liens familiaux étaient complexes. Auparavant sœur d’Elias par l’effet de son adoption par mon père, j’en étais à présent aussi la belle-fille par l’effet de la cession de ma mère par Niklaus à son profit. Cette inconnue n’avait pas forcément besoin de connaître les détails. J’aurais pu continuer, afin de promettre mort et souffrances à celui qui m’avait entraînée ici contre mon gré mais, étant donné que je ne connaissais pas l’identité de ce dernier, je m’abstins. « L’Empereur Noir est ici mais je doute qu’il souhaite ma présence auprès de lui, étant donné la situation. » Cette pimbêche l’avait rejoint. « Je dois me ressaisir et faire mes preuves. Coopérons et, si votre aide s’avère utile, je pourrais en toucher quelques mots au Grand Chaos, en votre faveur. » Elias ne m’écouterait probablement pas. Si l’occasion m’était donnée, j’éliminerais la blonde avant d’avoir à la remercier. Sans savoir ce qu’elle était au juste, sa pureté me déplaisait. « J’étudie à Basphel. Je suis habituée à la mixité. » précisai-je, comme pour lui enlever de l’esprit l’idée que je pusse attenter à sa vie avec fourberie. Jamais je ne l’avouerais mais sa présence contribuait à me rassurer. Seule dans cette pièce, je n’aurais probablement pas pu me relever. J’aurais simplement été accablée par Dame Nixen.

761 mots

Eméliana est avec Shanxi et déteste Léandra.
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Latone
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Latone
Mar 05 Jan 2021, 16:01




Le test de force ne donna rien de concluant. Qui était étonné ici ? Personne. Mais Léto – pardon, Lar – trouvait cette situation pénible. Elle était habituée à pouvoir casser, détruire selon son bon vouloir. Un brin de résistance ne lui ferait pas peur, elle recommencerait encore et encore jusqu’à obtenir le résultat escompté. Cependant, cette porte là s’avérait sacrément solide. Un simple coup infusé par son expérience suffisait à lui faire comprendre son erreur. Cet endroit ne coulera pas selon son bon vouloir. Non, c’était lui, et lui seul, qui décidera s’ils étaient dignes d’en ressortir. Le manteau de son marteau bascula par-dessus son épaule, afin d’y reposer, encore bien vibrant de sa rencontre inopiné avec le matériau. C’était donc bon, Lar était déjà ennuyée.

D’un air circonspect, la Sùlfr loucha sur le bâton tendu en sa direction et remonta jusqu’à son porteur pour le darder droit dans les yeux. Encore lui, le Pendragon avec son tatouage. L’espace d’un instant, l’Ange douta. Ce lieu ne pouvait pas être lié aux Chamans. Elle ne savait pas pourquoi mais son instinct le lui dictait. Pourtant, sa présence et celle d’Adam la troublaient. Le reste de cette foule hétéroclite ne lui apportait pas plus de réponse. La blonde resta incertaine durant le laps de temps où le prétendu Humain discutait avec une autre Ange. Elle soupira longuement, visiblement saoulée et agrippa l’élu de Blanche par l’épaule ; point menaçante, seulement sa prise était ferme.


" Je n’en suis pas à ma première malédiction. Se voulut-elle rassurante. Pourtant, cette déclaration paraissait bien morbide. Si j’ai envie de taper, je le ferai. Personne ne m’empêchera de faire s’écrouler le plafond sur nous, compris ? " Qu’ils meurent tous ne serait que d’une futilité absolue.

Son attention vrilla sur l’autre emplumée. Une grande perche, pas autant qu’Adam ceci dit, et très loin de la géante Léto. Le trio s’alignait sur la diagonale, c’était rigolo. D’un coup d’œil, Lar la trouvait mignonne, elle pouvait concevoir pourquoi le mâle la collait autant. La guerrière relâcha son emprise sur lui lorsqu’il reprit le flambeau de la discussion. Toutefois, dès son nom prononcé, un singulier mal de crâne lui prit. D’extérieur, elle ne parût pas atteinte, mais son froncement de sourcil était bien visible, et la migraine l’obligeait à se frotter succinctement la tempe. L’Ange ne comprenait pas trop comment, mais ce phénomène opérait à chaque fois qu’on faisait référence à sa personne ; du moins, sous ce nom précis.


" Ne m’appelez pas comme ça, mais plutôt Lardon. Oups, bêtise. Lar. Rectifia-t-elle. Enfin… Edmund’Faasnu. C’était gênant à force. Elle soupira et reprit un air un peu plus sérieux. Si je le savais, je serai déjà loin d’ici. Finit-elle par répondre comme une évidence, en haussant les épaules. C’est vous le responsable ? Puisqu’apparemment vous avez un tatouage similaire. " Davantage de la raillerie non-voulue qu’une réelle supposition.

Une nouvelle fois, Lar posa son regard sur la fameuse Ange mignonne. Quelque part, elle lui disait quelque chose, sans trop savoir son identité réelle. C’était un sentiment qui assaillait constamment les personnes passant par la case "Maître des Esprits". À force d’enchaîner les Fusions et les commérages, on finissait par se sentir partout et n’importe qui à la fois. L’Ange tout en sang lui sourit, chaleureuse.


" Enchantée… ? Elle lui présenta son poing, afin qu’elle collât le sien contre. Parfois, la colosse préférait éviter de broyer des phalanges durant une poignée de main. Tu connais cette énergumène aussi ? " Elle désigna Adam l’Humain du doigt. Une rencontre bien originale, il n’y avait pas à dire.

Sans s’éloigner du nouveau groupe, Lar ne put qu’écouter et observer de temps en temps les autres participants de cette mésaventure. Discours incertaines, hypothèses foireuses, tentatives vaines, explorations encore perfectible, tout ce creuset sans queue ni tête ne lui donnait guère envie de rester en place. En plus, apparemment, ce genre de réunion n’en était pas à sa première représentation. La blonde ne pouvait pas non plus faire la fière : elle aussi, elle avait eût son lot de bizarreries. Elle croisa les bras et se mit à fixer Adam.


" Puisque nous ne savons pas où nous sommes, cet endroit finira par nous le dire. D’une main de maîtresse, elle balaya l’un des pans de mur qui l’intéressait. Regardez. Une scène, une fresque, une peinture, qu’importe. Elle n’est pas là par hasard, rien n’est là par hasard. Pas même nous. Elle se tourna davantage vers la dite œuvre et l’observa à peine quelques secondes avant de reprendre : Ce n’est pas trop mon genre d’art, trop sombre, trop abstrait, mais il évoque un message. Toute représentation a son histoire. Celui-ci… Cela dépend forcément du spectateur, mes yeux verront ce je veux entendre. Là, nous avons quoi, trois individus : une femme au milieu, l'air vaniteuse avec ses ailes déployées, et qui pourrait dire : "Je lui ai arraché son cœur, ça lui apprendra à voler ma belle plume." Pourquoi ? Parce qu’elle me regarde avec un air hautain, elle pense m’avoir tué en me privant de mon cœur encore tout ensanglanté, dans sa main gauche, tandis que la droite montre très clairement la plume noire dont il est question. Et là, celui à la tête de félin dit : "Vraiment ? Tu n’exagères pas un peu ? Tu en as encore des dizaines de plumes en stock." Il est dans l’étonnement puisque sa main gauche commence à se déployer, à montrer qu’il aurait voulu l’arrêter ou qu’il s’apprête à lui faire entendre raison sur son excès. Et enfin, l’autre à tête d’oiseau : "C’est quand même le dix-septième que tu élimines en une semaine, nos dépenses pour les enterrements commencent à s’alourdir. En plus, il y a une autre plume dans tes cheveux." Il note le méfait sur son parchemin, une dernière touche pour un point final. Qu’est-ce que donc que tout ceci peut bien nous dire… ? Théâtralement, Lar se retourna vers ses deux comparses. Cette histoire est bidon : je suis énervée. " La mauvaise humeur pour une artiste. À croire qu’être Réprouvée ne s’improvisait pas. Autrui n’aura qu’à tenter sa chance.


1084 mots ~
Lar échange avec Adam et Laëth. Elle leur montre la fresque à droite de la Porte 9. De son œil d'artiste, elle improvise une histoire nulle vu qu'elle n'est pas d'humeur ♪

Spécialités :
- Agilité : 32
- Force : 57
- Charisme : 50
- Intelligence : 26
- Magie : 35



By Jil ♪
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Mar 05 Jan 2021, 22:56


Les Portes III  - Première Pièce




Solheim« A ton avis, pourquoi est-ce qu’il y a autant de bicornes ? m'interrogea Torgh tandis que nous attendions le sergent-instructeur.

— J’sais pas. J’imagine qu’on va pas tarder à le découvrir ? »

Le réprouvé - rendu trapu par son imposante masse musculaire - découvrit ses dents mal alignées dont certaines s’étaient cassées net sous les coups de ses adversaires. Originaire de Gona’Halv, c’était un type au sang chaud qui avait une affection presque maladive pour le combat. Son corps était couturé de cicatrices qu’il se plaisait à montrer - profitant de l’occasion pour nous conter ses excursions clandestines dans les environs de l’île. Il n’avait peur de rien - du moins c’est ce dont il se vantait - et nous étions nombreux à chercher ses faiblesses, en vain. Il me gratifia d’une grande tape sur l’épaule avant de s’exclamer de sa voix grave : « T’es pas très locace, toi. J’aime ça ! ». En réalité, je n’avais surtout pas envie de me faire prendre à bavarder dans les rangs par notre commandant de troupe ; ses châtiments étaient souvent bien trop éreintants. Surgissant de la tente qui avait été montée à la va-vite à flanc de colline, ce dernier nous présenta l’épreuve qui nous attendait.

« Garde à vous ! Aujourd’hui, vous allez avoir le droit de vivre une épreuve inédite - imaginée par notre commandant en chef pas plus tard qu’il y a deux semaines.  Vous avancerez en binôme dans l’arène afin d’affronter nos bicornes de combat. L’équipe qui mettra le moins de temps à se débarrasser de son opposant gagnera une permission d’une journée. Les règles sont simples, il n’y en a qu’une : vous n’aurez le droit d’utiliser qu’une seule main chacun. C’est bien compris ? »

Nous claquâmes les talons comme un seul homme pour répondre à sa question. Personne ne broncha outre mesure jusqu’à ce qu’il désignât les deux premiers participants. Nous observâmes leur lutte acharnée contre la bête enragée. L’animal était fort et preste - et nos camarades manquaient de coordination. Les cornes acérées de la créature ripèrent sur le torse du plus grand, lui arrachant un bref gémissement. La frappe fut comme un électrochoc pour les deux bipolaires qui commencèrent enfin à unir leur force contre l’assaillant. Il se passa encore de longues minutes avant que la bataille ne prît fin. Le sang rouge et poisseux maculait le sol de l’enclos, avivant la rage meurtrière des bestiaux condamnés à mort. Leurs beuglements sonnaient comme un glas lugubre, promesse d’emporter les nôtres dans le trépas. Deux hommes de l’escadron principal ramassèrent le cadavre de l’animal pour le mettre à l’écart. Au vu des ustensiles pendus à leur ceinture, je compris que nous mangerions du boeuf au déjeuner ce jour-là.

C’était mon tour. Je marchai dans les pas de mes prédécesseurs avec une hargne féroce. Chacun des combats qui avaient précédé avait forgé cette fièvre qui dominait désormais mon esprit. Cela faisait plusieurs minutes que j’imaginais la scène dans ma tête, que je m’imaginai debout face à la dépouille de mon adversaire. Un rictus barra mon visage à mesure que je m’approchai de la terre souillée. Mais je ne l’atteignis jamais. A la place, ce furent de grandes dalles en pierre qui accueillirent ma démarche déterminée. Je clignai des yeux, perdu dans ce milieu inconnu. Je me tournai et me retournai, à la recherche de mon opposant mais il n’y avait là nulle trace de celui que j’escomptai abattre. Un grondement bestial semblable à celui d’un monstre sanguinaire s’échappa de ma gorge serrée. Mes muscles bandés - prêts à en découdre - refusaient de se relâcher.

« NAAL OKKER ! NUTARR DO LAH DO ARDYN ! DAAR WO DAAR EGOR OBLAAN »  
(Fais chier ! Putain de magie de merde !  C’est quoi ce putain d’endroit ?)

Mes yeux traduisant une colère noire fouillèrent rapidement la salle dans laquelle je me tenais. Je n’accordai aucune importance aux peintures ridicules qui décoraient les murs. Corrompu par la puissance de l’Autre qui dormait en moi, et par la violence de mes émotions, je scrutai la pièce à la recherche d’un adversaire plus que je ne faisais attention à mon environnement. Détournant les yeux de la salle d’armes - sans réellement me rendre compte de son existence - mon regard s’arrêta sur la cible que je désignai comme mon adversaire. C’était une femme dont l’envergure était à peu près semblable à celle d’un bicorne en rut. Je commençai à avancer vers elle d’un pas vif, ma mâchoire se serrant davantage à chaque pas, comme pour me briser les dents. Pourtant, la raison ou les Zaahins eurent raison de moi, et ce fût à l’un de mes semblables que ma voix s’adressa.

« Yu, gowno ! lâchai-je en désignant le malheureux adossé à un mur. Xohor do toldiir ahrk throu yu grik sil los aan kun ! »

(Toi, minable ! Arrête de dormir et bats toi si t’es un homme !)

La hache en main, j’étais prêt à accueillir son assaut. Malgré cette téléportation impromptue, je comptais bien mener mon combat, qu'importe le lieu où j'avais atterri. Il serait toujours temps de s'inquiéter des détails une fois mon corps vidé de mes envies belliqueuses.


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Mer 06 Jan 2021, 00:12

[RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 3 8l0a
Image par Re°
Les Portes - Partie III



« Qu’est-ce qu’il a ? » Sam l’avait demandé en chuchotant, à l’homme – imposant – qui se trouvait à ses côtés. La demeure dans laquelle ils se tenaient été vieille. Elle semblait dater d’Ères impossibles à définir. Jun était étendu dans un large lit, sur le dos, son oreiller sur la tête. L’Ange soupira. « Qui sait ? » Difficile de comprendre la dépression qui tiraillait son père. Les Ætheri étaient des êtres infiniment compliqués. Comme il n’avait pas envie de parler et restait prostré, son fils ne pouvait rien faire pour l’aider. Ce n’était sans doute pas le bon moment. « Peut-être s’en veut-il de quelque chose ? » se hasarda l’Ailé. « Mais… » protesta Sam. Séléna était appuyée contre l’un des murs. La jeune femme restait silencieuse. C’était problématique. Sans doute le brun n’avait-il pas envie qu’elle ouvrît la bouche. Il ne l’aimait pas beaucoup ou, du moins, ça dépendait de l’époque. « Ou peut-être est-ce dû à l’apparition de la nouvelle constellation ? » La ligne du Temps d’un Divin n’avait rien de fixe. Haruki n’était pas sûr de saisir, malgré sa propre puissance. Son père revenait peut-être du futur… ou du passé. Il avait peut-être séjourné dans un autre monde ou dans une ligne temporelle qui n’était pas la Véritable. Les possibles le dépassaient. Comme si celui qui retenait toute l’attention venait de remarquer la présence des trois protagonistes près de lui, il s’empara de son oreiller et le balança sur l’Ange. « Ce n’est pas la peine d’être désagréable. » fit remarquer Haruki, en bloquant l’attaque par télékinésie. Si Jun avait réellement souhaité le toucher, il n’aurait rien pu faire. « Je te signale que tu n’es plus chez toi. Tu as légué le titre de propriété à Sam. » « Oh non, il ne me dérange pas du tout… Puis… » Il s’interrompit, ne sachant quoi dire d’autre. Séléna leva les yeux vers Haruki. « S’il est ici, ça a forcément un rapport avec Edelwyn. » Jun ne venait que très rarement à Lua Eyael. Pourtant, il avait conçu Devaraj ici. Ce n’était pas le seul. Les jumeaux qu’il avait arraché au corps de leur mère avant de l’élever au rang de Constellation avaient également commencé leur existence ici, au creux de ces draps, au creux de ce lieu si particulier. Il aimait cette demeure autant qu’il la détestait. Il aimait les étoiles autant qu’il les haïssait. Aujourd’hui, elles n’avaient plus rien à lui ordonner, plus rien à lui confier. Il les écoutait parfois, simplement pour les narguer. L’homme se retourna en soupirant. Séléna fut la première à disparaître. Il l’envoya dans le passé. Haruki eut le droit à un voyage tout particulier, dans la Bibliothèque d’Ilios. Quant à Sam – le plus naïf et innocent des trois – il choisit de le téléporter dans le Désert. Il voulait être seul ; certainement pas entendre leurs commentaires stupides.

Sam s’appuya contre le premier mur qu’il trouva à sa portée. Il eut un vertige qui dura un temps indéfini. Il n’était pas sûr de comprendre ce qu’il faisait là. Personne ne sembla le remarquer, ce qui le rassura. Il n’y avait pas à chercher d’explication. Il était né il y a peu, malgré un corps et un esprit pas loin de l’âge adulte. Pourtant, il savait qu’il devrait bien souvent se contenter d’un « Parce que. ». Il frissonna en contemplant certaines silhouettes. Elles attiraient tous les regards. La prestance qui se dégageait d’elles jamais ne l’éclairerait. Il serait discret, parce que tel était son dessein. Il le présageait. Peut-être avait-il tort ?

Il n’eut pas le loisir de réfléchir. Mû par un instinct étrange, il leva les yeux. Ce qu’il vit était orange. Il resta un moment stoïque avant de se rendre compte qu’il s’agissait d’une chevelure. Il ne connaissait pas celle à qui elle appartenait, dans le sens où il ne l’avait jamais vue, jamais côtoyée. À ses côtés, il y avait une femme plus âgée. Quelque chose lui murmurait qu’il devait aller vers elles. C’était ainsi. Il ne voulait pas lutter. Il n’en avait pas le droit, quand bien même il ne savait ni comment ni pourquoi. Il s’approcha, se faufila entre elles et prit le visage de la rouquine entre ses deux mains. Il murmura quelques mots. « Un cygne. » dit-il, avant de l’embrasser sur les lèvres. Choqué lui-même, il se recula. Ses yeux se figèrent sur la blonde. « Euh… Je suis Sam. » articula-t-il bêtement.

744 mots

Résumé:

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Shanxi
~ Ange ~ Niveau II ~

~ Ange ~ Niveau II ~
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◈ Âme(s) Soeur(s) : Qui ?
◈ Activité : Architecte [Rang II]
Shanxi
Mer 06 Jan 2021, 17:08


Cette fois-ci, Shanxi ne savait vraiment pas quoi dire. Une princesse noire ? Quelles étaient les probabilités pour que l’unique enfant que l’Okan avait décidé d’aborder le soit ? Un nœud s’était formé dans sa gorge. La vertueuse n’avait décidément pas de chance. Et cette femme qui les avait brièvement rejointes, alors ? Elles ne semblaient certes pas vraiment s’entendre, c’était du moins l’impression que l’adolescente avait donné à Shanxi, mais n’aurait-elle pas pu l’emmener avec elle malgré tout ? Si la question lui avait traversé l’esprit, la jeune femme ne comptait clairement pas le faire savoir à la rouquine. L’accompagner auprès de l’Empereur Noir semblait également impossible, pour le meilleur ou pour le pire. L’ancienne captive s’attarda un instant du coin de l’œil sur la silhouette du souverain. Puis, elle revint presque aussi rapidement à son interlocutrice, comme si ce contact visuel lui avait brûlé les yeux. L’Okan n’avait pas le luxe du choix cette fois-ci, semblait-il. « Faisons comme ça. » avait-elle soufflé, avant de marquer une pause pour aviser de nouveau, quoique plus brièvement, le vieil homme. « Inutile de déranger l’Empereur Noir avec ceci, cela dit. » Cette faveur lui donnait plus l’impression d’un fardeau qu’autre chose, et Shanxi n’en avait clairement pas besoin.


Une envie pressante de changer de sujet grondait en elle tandis qu’elle observait certains groupes s’éloigner pour explorer plus avant l’endroit. « Nous devrions y all...- » s’apprêtait-elle à suggérer avant qu’un jeune garçon ne fasse irruption. Si l’Ange pensa, de prime abord, ce sauvetage inopiné bienvenu, il ne lui fallut guère plus de temps pour changer d’avis, lorsque son bienfaiteur avait décidé de conquérir les lèvres de la Princesse Noire. Shanxi ne s’attendait déjà pas à ce qu’un jeune homme vienne la tirer de ce mauvais pas, et elle s’attendait encore moins à ce que celui-ci empire la situation. La vertueuse ne savait plus qui maudire. Les Portes ou elle-même qui n’avait jamais trouvé le courage d’emprunter les portes rouges qu’elle avait croisé ? Accuser l’instigateur de ce bordel sans nom était clairement plus simple. La jeune femme s’était brièvement présentée lorsque le garçon lui avait donné son nom, plus par réflexe qu’autre chose. Ces deux-là ne semblaient pas se connaître, mais Shanxi préféra s’essayer à leur poser la question malgré tout : « Vous vous connaissez ? » leur avait-elle alors demandé, avec la délicatesse d’un gigot d’agneau qui s’adresserait à un loup. L’Okan se risqua à jeter un œil par dessus son épaule pour jauger le comportement de l’Empereur Noir. Elle n’était pas certaine qu’il ait pu ou non assister à cet assaut sur les lèvres d’un membre de sa famille. La vertueuse espérait que ce ne soit pas le cas. Elle ne le connaissait après tout que de réputation et n’était pas pressée d’approfondir ses connaissances à son sujet dans ce contexte particulier.


« Hmm… Bon. » commença-t-elle à soupirer. « Je ne sais pas si tu comptes rester avec nous, mais je pense que nous devrions commencer à avancer un petit peu pour explorer les lieux. » Son regard était passé de l’adolescent à la rouquine. « Nous pourrions rejoindre ce groupe là-bas. Ils ont besoin de gens, de ce que j’ai pu comprendre. » suggéra-t-elle enfin, en indiquant les personnes rassemblées devant la fresque qui couvrait le mur opposé à leur position. Shanxi n’avait pas prêté une oreille très attentive à ce qui s’était dit, mais elle espérait ne pas mettre les pieds dans un bourbier, à nouveau. L’Okan saisit l’occasion de s’attarder un peu sur Helsinki, qui se trouvait non loin. Cet homme était toujours là, avec elle. Shanxi avait envie de les rejoindre. Helsinki pourrait venir avec eux. L’Ange jeta un regard par dessus son épaule en direction des deux adolescents. La diversité de ce groupe aurait pu la faire rire, dans un contexte autre que celui des Portes. Elle haïssait ce lieu qui les forçait à se réunir dans la tragédie. Elle le haïssait d’autant plus lorsque son regard se posait sur les visages de ces enfants. Et Helsinki ? Elle devait être terrorisée. Shanxi sentait sa gorge se nouer alors qu’elle s’approchait de son amie. L’avait-elle remarquée ? Il n’y avait qu’un moyen de le savoir. « Helsinki ? » l’interpella-t-elle alors, un sourire timide flottant sur ses lèvres. Elle haïssait vraiment ce lieu.


722 mots.
Résumé & Spés:


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Jeu 07 Jan 2021, 18:16

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« Le démarchage, ça s'est quand même vachement démocratisé... »



« Bikbik, reviens par ici espèce de taré ! Tu vas encore nous créer des emmerdes. » Ca, et surtout, il avait besoin d’un exécutant à ses pieds pour entreprendre tout ce qu’il devait mettre en place dans la salle. Il n’allait pas pouvoir s’en charger seul, et au vu des abrutis qui empiétaient autour de lui, les choses ne risquaient pas d’évoluer. Quoiqu’il en soit, il disposait déjà du cœur en main, persuadé qu’il fallait reconstituer la scène apposée sur la fresque. En ce sens, il lui manquait la sorte de plume puisque le sarcophage se trouvait juste à côté, précédemment aménagé par la saloperie de blondinet dans les parages. Quant au sceptre que gardait l’espèce de canidé, il ne se rappelait pas l’avoir aperçu. La question qui chauffait son esprit c’est : fallait-il également rentrer en possession des objets que tenaient les servantes, telle une offrande accordée à la créature ? C’était probable. Toutefois, il était important de faire les choses dans l’ordre. Le pire dans tout ça, c’est que si sa théorie s’avérait exacte, ils devaient être en nombre suffisant pour ouvrir cette satanée porte.

Bon, mais puisque personne ne semblait vouloir s’y coller, Deccio prit les devants. Haussant la voix afin que tout le monde soit en mesure de l’entendre, le Démon s’adressa à tous ceux qui étaient présents. « Bon. On va pas y aller par quatre chemins, ça m’enchante pas plus que vous de faire équipe avec des types qui sont manifestement pas foutus de bosser ensemble. Mais je crois qu’à un moment, on a plus trop le choix. Les malins qui nous ont joué ce tour savaient pertinemment qu’on pourrait pas tous se mettre d’accord. Le truc, c’est que j’ai pas trop envie de leur donner raison. Pour ouvrir ces putains de porte, on va devoir faire preuve de cohésion, que vous le vouliez ou non. Alors, laissons nos querelles de côté. Pour l'instant. » Il reprit doucement sa respiration, s’attardant en particulier sur ceux qui avaient eu l’amabilité de lui porter de l’attention. En même temps, ça les concernait autant qu’à lui. « Écoutez, si vous avez de meilleures propositions, je suis prêt à les entendre. Et ce serait bien que tout le monde prenne exemple, parce que la dernière fois que j’ai vu une organisation aussi foireuse, c’était chez les Démons. Et vous savez tous comment ça s’est terminé. Bref, je suggère qu’on dépeigne cette scène telle qu’elle est décrite. Donc ceux qui ont déjà glané des objets similaires, vous êtes priés de vous rassembler en un point. On avisera ensuite. » Bikbik, qui avait levé la tête pour écouter le discours de son ami, se précipita aussitôt à ses pieds. Des ses gros yeux dont l’absence marquait toute l’intelligence du monde, il aligna son index sur de petites créatures blanches. « Dis, eux aussi il faut les retrouver tu crois ? Ils sont troooop mignons. J’ai envie de les serrer très fort dans mes bras. » Effectivement, l’existence de ces Lilliputiens ne devait pas être exclue. Mais dans ce cas, ces femmes et ce chien anthropomorphe devaient aussi être considérés comme essentiels au bon déroulement de la cérémonie.

Dans l'attente d’avoir de plus amples informations, il écartait cette hypothèse. « Pour le moment, contentons-nous de ce qui est matériel. » « Ooooh… d’accord. Je m’occupe de la plume, je l’ai vu tout à l’heure, et ça fait des guilis en plus. » Bon, au moins ça le distrairait un temps. Un débile en moins. Pour le reste, Deccio fureta dans tous les sens à la recherche de reliques ressemblant de près ou de loin à ce qui leur était demandé. En regardant autour de lui, il remarqua que quelqu’un bénéficiait déjà du masque de chacal sur lui. Bien, il pouvait attendre puisqu’il fallait remettre la main sur le bâton. Pour l’heure, le Démon se contenta de réparer les dégâts de son acolyte en jetant les morceaux d’amphore avec lesquels il avait pollué l’intérieur. Lorsque ce fut fait, il replaça le couvercle correctement. Aucun détail ne devait être épargné. Il disposa ensuite le cœur sur la balance qu’il rapporta derrière le cercueil. Bikbik, qui étonnamment avait rempli sa part, lui tendit une plume d’or de toute beauté. « Dommage que je puisse pas m’en emparer. Ça doit valoir une fortune. » « Tu me l’aurais offerte c’est vrai ? T’es trop gentil tonton Dédé. » « Tu veux un taquet ? C’est pas terminé, alors va emmerder les autres pour qu’ils accélèrent un peu. » « Oh. Ça, je sais faire. » Le maladroit s’empressa d’aller demander à tous ceux qu’ils croisaient s’ils n’avaient pas en leur possession un objet représenté sur la fresque. Quand à Deccio, il rassembla un maximum de personnes à venir auprès de lui.



843 mots | Post II:
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Priam et Laëth
~ Ange ~ Niveau III ~

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Priam et Laëth
Ven 08 Jan 2021, 12:22



Photo study n2 by Tpiola

Les Portes ; Première pièce

En groupe | Laëth



Laëth scruta l’initiatrice du vacarme. Elle avait tout l’air d’une Réprouvée. Pourtant, elle ressemblait à s’y méprendre à l’Edmund’Faasnu. Les yeux à mi-chemin entre l’admiration et la méfiance, elle se demandait s’il s'agissait d’un clone ou si la concernée était partie pour un séjour sur les terres bipolaires – sa deuxième place à la Coupe des Nations lui avait octroyé un droit de passage. Elle arqua un sourcil dubitatif à la remarque de celui qu’elle avait percuté. Sans doute un insouciant qui n’avait jamais été téléporté contre son gré, et ignorait tout des dangers qui pouvaient les guetter. Elle grimaça, avant de jeter un regard alentour. Plusieurs Anges étaient présents. Plusieurs Réprouvés, aussi. Une lueur vive enflamma son regard lorsqu’elle discerna le visage familier de Sól. Son petit frère, Dastan, était avec elle. Il était étrange de les voir ensemble, pour bien des raisons. Alors qu’elle hésitait à les rejoindre, elle les vit s’éloigner. Ils l’avaient pourtant vue, elle en était certaine. L’indifférence du Kiir’Sahqon ne la blessait pas. Celle de la blonde, en revanche, oui. Elle se mordit les joues, avant de pivoter vers sa voisine.

La supposée Léto paraissait agacée par la situation. Elle la comprenait. Se retrouver ici à son insu n’avait rien d’agréable. Cependant, elle était bien décidée à ne pas se laisser abattre. Ce n’était rien de plus qu’un énième défi. Les portes paraissaient toutes closes : il faudrait vraisemblablement faire plus que taper dessus ou trouver une clé pour sortir. L’extérieur appelait la fille de Réprouvés. Elle n’était pas à l’aise dans les espaces restreints. Une angoisse sourde grondait dans son ventre. Grâce à sa magie, elle tentait de l’apaiser. Il lui fallait se concentrer sur autre chose, et alors qu’elle essayait de se concentrer pour trouver une solution à leur problème, son compagnon d’infortune lui donna une occasion en or. Elle releva la tête vers lui, intriguée. Puis, son regard se déporta sur son bras et elle fronça les sourcils. Le tatouage était aussi clair qu’au premier jour. Aussi clair que lorsqu’elle-même avait mis en garde le Déchu contre Ârès. « Ah. » laissa-t-elle échapper. Évidemment. Lorsqu’elle se redressa, ses iris s’imprégnaient des ressentis qu’Adam lui inspirait. Défiance, doute, dégoût, et, peut-être, reconnaissance – pour l’avoir aidée, à Avalon. Boraür avait été une parenthèse. La réalité ne pouvait pas toujours être aussi enjolivée. Interrogation, aussi. Pourquoi lui révéler son identité, alors qu’il savait qu’elle ne le portait pas dans son cœur, et que la réciproque était vraie ? Il aurait pu taire son nom, l’ignorer et s’éloigner. Peut-être que c’était plus rassurant d’affronter l’adversité aux côtés de quelqu’un que l’on connaissait, même s’il s’agissait d’une personne digne de détestation. Elle affronta son regard sans ciller. Il y avait quelque chose, chez lui, de différent. Comme à Boraür. Elle n’aurait pas su dire quoi mais, de toute évidence, ce n’était pas lié à l’île, comme elle l’avait d’abord cru.

« Vous comptez encore jouer les preux chevaliers ? » railla-t-elle, un sourire ancré au coin des lèvres. C’était plus fort qu’elle. Face à lui, elle se sentait comme un chat inhabitué au contact d’un chien : il lui hérissait tous les poils de la nuque. Si elle avait été un petit félin, elle aurait sans aucun doute feulé et grogné. Aussi, à cet instant, elle voulait se convaincre qu’elle, elle n’avait pas besoin de son soutien. Elle pouvait se débrouiller seule. C’était une illusion, et en son for intérieur, elle en avait conscience. À chaque fois qu’elle avait été téléportée contre son gré, elle avait eu besoin des autres. Son sourire s’effaça en constatant avec quel sérieux il poursuivait ses explications. Pas de doute, il avait changé. C’était inattendu, et surtout, extrêmement bizarre – au point qu’elle se demandait s’il s’agissait vraiment de lui. Elle ne releva cependant pas : ses pupilles détaillaient les individus présents. Certains étaient faibles, oui. D’autres étaient dans des états pitoyables, comme ce Réprouvé complètement amoché et visiblement imbibé d’alcool. Elle fronça le nez.

Laëth se tourna pour regarder Adam – après avoir jeté un coup d’œil inquisiteur à la réplique de Léto. « Oui. Malheureusement, je crains que si nous les pointons du doigt, la panique que vous redoutez tant n’éclate. » Il y avait aussi le fait qu’il faudrait expliquer à tout le monde que le Baron Paiberym avait un jumeau maléfique. Et d’une certaine façon, ce serait donné à Ârès l’occasion de se comporter comme ce qu’il était : une bête. Pour le moment, il paraissait tranquille, muré dans un rôle qui ne seyait guère à la noirceur de son âme. Elle lui accorda une œillade en biais, avant de reporter son attention sur le Déchu. Qui n’en était pas un. Elle papillonna des yeux, désarçonnée par sa révélation. L’Immaculée n’ignorait pas qu’il existait des artefacts pour modifier sa nature. Kaahl en avait utilisé un afin de guérir de ses blessures. « Humain ? » Un rire, entre la nervosité et la moquerie, lui échappa. Cela expliquait son ressenti à son égard, et son comportement dénué de toute Luxure. Il n’était plus soumis à son Péché. « Extraordinaire. J’ai l’impression que ça vous rend moins stupide. Vous devriez l’être tout le temps. Humain, je veux dire. Pas stupide. » ajouta-t-elle dans un sourire. C’était plus taquin que mesquin. Et puis, il méritait bien quelques piques, pour toutes celles qu’il lui avait lancées.

Toutefois, lorsqu’il s’approcha et que son souffle caressa son visage, une chaleur s’enroula autour de ses entrailles. C’était comme si les rêves qu’elle avait fait à son sujet avaient imprégné les plus infimes parties de son corps. Parfois, à son contact, des réminiscences s’éveillaient et l’embrasaient. Elle serra les dents pour réprimer ces sensations illégitimes. Ses yeux verts le scrutèrent intensément. Derrière ses pupilles, on pouvait deviner l’ombre de son débat interne. Elle aurait très bien pu le laisser là et aller chercher l’aide d’autres personnes. Néanmoins, elle le connaissait, un peu. Elle n’irait pas jusqu’à dire qu’elle lui faisait confiance, mais elle pensait ne pas se tromper en étant persuadée qu’il ne lui causerait pas de tort autrement qu’en l’embêtant. Et il était puissant, comme la femme qui se tenait à leurs côtés. Ils pouvaient former un trio de tête, et protéger ceux qui voudraient bien les suivre. Elle glissa un nouveau regard vers les Anges, Sól, et Dastan. « Très bien. » répondit-elle finalement, ses prunelles plantées dans les siennes.

Lardon. L’Aile d’Acier fit la moue. Edmund’Faasnu. Son regard s’alluma et le mutisme l’écrasa. Depuis que Léto avait démontré ses talents guerriers à la Coupe des Nations des Réprouvés, elle lui vouait une admiration sans borne. Au Fessetival, elle avait espéré la croiser, comme son frère avant elle, mais le déroulé des événements l’en avait empêché. « Laëth Belegad. » se présenta-t-elle en pressant son poing contre celui de la géante. « Ravie de faire votre connaissance. » Bien qu’elle se sentît comme une enfant de cinq ans devant un spectacle d’étoiles filantes, elle fit l’effort d’avoir un comportement digne d’une adulte. Elle tourna la tête vers Adam, puis regarda à nouveau Léto. Le qualificatif qu’elle avait choisi pour le désigner la faisait sourire. « Oui. C’est une connaissance. »

L’histoire que la Titanide se mit à conter la laissa dubitative. Toutefois, un sourire compatissant courba ses lèvres lorsque la narratrice avoua son énervement. « Ce n’est r- » Mais avant qu’elle eût pu terminer sa phrase, le grondement de la pierre résonna à ses oreilles. La porte recula, puis se décala sur le côté. Un vent plus frais balaya les cheveux des trois protagonistes. La pièce était ouverte. Les yeux ronds, Laëth souffla : « Je ne sais pas ce que vous avez fait, mais vous l’avez fait. » Passé cet instant de stupeur, l’Aile Blanche se ressaisit. « En avant. » Elle esquissa un pas vers l’entrée, mais s’arrêta. Elle hésita. Que leur réservait l’intérieur ? Et si c’était dangereux ? Et si c’était pire, ailleurs ? Adam avait raison : mieux valait rester soudés et groupés. Elle se retourna et siffla. C’était un sifflement anodin pour beaucoup de personnes, mais c’était celui qu’elles utilisaient, Sól et elle, pour appeler les Cerfeuils jusqu’aux barrières de leur pré. Dès que l’adolescente pivota, elle lui fit un signe de la main pour l’inviter, ainsi que Dastan, à la suivre. Alors qu’elle allait se détourner, son regard s’accrocha à celui de l’une des Anges. Elle lui adressa le même geste. Les autres pouvaient suivre s’ils le voulaient. Protéger les siens primait sur tout le reste. Elle pénétra dans la nouvelle pièce. Dans quelques instants, la porte se refermerait.



Message II – 1431 mots

Résumé : Laëth est avec Adam et Lar/Léto. L'histoire qu'a conté Léto a permis d'ouvrir la porte qui donne sur le couloir vers la pièce 9. Laëth invite Sol et Dastan à la suivre. Elle croise le regard de Shanxi OU Helsinki (je vous laisse voir) et leur fait aussi signe de se joindre à elle. Attention, la porte se referme au bout de quelques minutes.

Spécialités :
- Agilité : 26
- Force : 23
- Charisme : 25
- Intelligence : 25
- Magie : 27




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Sam 09 Jan 2021, 17:09


Image par Eva Sophie
Première pièce

Thème.

e4oj.jpgLes mains humblement croisées derrière le dos, la jeune femme se tenait droite. Désagréable crispation, son immobilisme durait déjà depuis plusieurs minutes, et, à rester ainsi tel un pantin de chair endormi, elle sentait la tension gagner ses muscles. Devant elle, Severus achevait d’examiner une pièce de brocart. Ses doigts expertisent parcouraient sa surface, à la recherche d’une faille que le tisserand aurait tenté de lui dissimuler. Rien. « Je vais te confier une mission de la plus haute importance, Calanthe. » Comme si la voix de son professeur eût pu la rendre à nouveau vivante, le sang pulsa soudainement à ses tempes. « Que puis-je faire pour vous, Monsieur ? » Manifestement de mauvaise humeur, il contourna son établi, et ouvrit un coffre pour s’emparer de quelque chose. « Je suis allé me promener, ce matin. En jouant, une saleté de bambin a marché sur mon manteau, et a déchiré la doublure. Tu vas la recoudre. » La surprise écarquilla les yeux de son interlocutrice. L’espoir lui chatouilla le cœur. Après des heures d’entraînement sans qu’il ne daigne jeter un œil à ses créations, considérait-il enfin qu’elle était digne de travailler pour lui ? « Vous en êtes sûr, Monsieur ? » Devant la joie qui faisait tinter le timbre de son apprentie, le vieil homme ricana. « Ne va pas t’imaginer des choses. Je suis invité ce soir, et je dois absolument terminer une commande avant d’y aller. Je n’ai pas d’autre choix que de te faire confiance. » Avant qu’elle ne se mît à l’ouvrage, il lui attrapa l’avant-bras, enfonçant ses ongles dans la chair blanche. « Je te déconseille d’échouer, ou de bâcler le travail. » La gorge nouée, elle hocha la tête.

Attentive à ne pas abîmer le coton, et suivant anxieusement la progression du fil, la Déchue ne remarqua pas que leur situation avait changé. Le regard désapprobateur du Mage Noir passa sur son élève. « Tiens donc. Une nouvelle farce. À quoi est-ce que tu as encore touché ? » Relevant enfin la tête, la Déchue constata avec stupeur le changement de paysage. Inquiète de la tournure des évènements, elle resta un instant muette. « À rien, Monsieur. » Indifférent aux autres individus, le vieil homme prit place sur une caisse de bois. « Bien, bien bien. Rends-moi ça, et regarde si tu peux me trouver une couverture. Il fait un froid de canard, ici. » Obéissante, elle lui tendit le manteau, avant de parcourir la pièce. Au bout de quelques minutes, elle rentra malencontreusement dans un inconnu. De toute évidence pressé, le blond lui expliqua qu’il cherchait des objets pour l’un de ses amis, et que s’il ne les ramenait pas, il craignait de finir emmailloté dans du linge de maison, à la manière d’un saucisson mis à sécher. Les sourcils froncés, elle peinait à saisir le sens de son discours ; elle en comprit qu’il voulait récupérer le masque que portait la jeune femme qu’il lui désignait. Celle-ci contait les aventures des personnages représentés au mur. Une fois l’histoire achevée _ elle n’avait pas non plus compris toute l’affaire _, la Déchue n’écouta que son courage et se glissa jusqu’à elle. Gonflant les poumons pour se donner une contenance, elle parla un peu trop fort. Derrière le tissu, un regard d'un autre monde la toisait. Sa respiration s'accéléra. « Vous... Vous avez un très joli masque, Madame ! Est-ce que vous seriez d’accord… pour me… Euh... Me le donner ? C’est que… Je… Il… Enfin… Mon ami… Il en a besoin pour… Pour… » À mesure qu’elle observait l’inconnue, elle se sentait devenir de plus en plus petite. Ses balbutiements s’éteignirent dans un murmure. Comment avait-elle pu l’aborder ainsi ? Tétanisée, elle se mit à inspirer de plus en plus fort, une sueur glacée perlant sur son front. Une vive douleur vint enserrer ses côtes. C’était sûr : la blonde allait soulever à nouveau son marteau, cette fois-ci pour lui briser les os. L'air lui manquait, tout à coup.

e4oj.jpgNon loin de là, Severus observait le comportement de son apprentie d’un air sévère. Lorsqu’au lieu de poursuivre ses recherches, elle suivit un petit blond _ sans doute pour le cajoler dans un couloir , il poussa un long soupir. Pour se dégourdir les jambes, il fit quelques pas dans la pièce. Son dos le faisait souffrir. Tel un oiseau de proie, il passa au crible l’entièreté des individus présents. Il y avait de tout, dans cette pièce : des ahuris qui secouaient leur méninge en piaillant à tout va, des paresseux qui conversaient à voix basse, des têtes connues à ne pas déranger. L’appel d’un jeune homme lui fit tourner la tête. À ses côtés, un doigt enfoncé dans un trou, il dénicha la perle rare. Il se dirigea en boitant dans sa direction. « Excusez-moi, Monsieur. Auriez-vous la gentillesse de prêter votre bâton au vieil homme fatigué que je suis ? Je vous promets de ne pas l'abîmer. » Comme une vague qui se retire brusquement du rivage, le peu de magie qui réchauffait son être s’envola. Une grimace au visage, il ravala sa fierté. S’apprêtait-il vraiment à demander l’aide d’un Humain ? S’efforçant de rassembler toute la joie qui traînait dans son corps pourri, il esquissa un sourire qui se voulait bienveillant. « Avec l’âge, il devient difficile de se déplacer sans point d’appui. Vous êtes encore plein de vigueur et d’énergie. Jeune, et d'une grande beauté. Vous avez de la chance. » De sa jeunesse à son humanité, tout en son interlocuteur le dégoûtait ; il s’efforçait de n’en rien laisser paraître. Ses doigts, déformés par le temps et les heures de couture, vinrent caresser son menton. Il n’était pas content.

887 mots - Post I:

Stats de Severus:

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Adam Pendragon
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Adam Pendragon
Dim 10 Jan 2021, 13:51



[RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 3 Gu56

Les Portes III - Première pièce


Reactor

« Peut-être mais collectionner les malédictions c’est stupide. »

Je sentais la poigne de Léto sur mes épaules. Je me demandai combien de temps il lui faudrait pour me les déboiter si elle s’y mettait vraiment. Je n’avais pas envie de vérifier, pas plus que je n’avais envie de rentrer dans le jeu de l’Ange. Mes yeux se déplacèrent jusqu’à cette dernière.

« Non. Vous n’êtes pas franchement une princesse de toute façon. »

Je souris.

« C’est vrai qu’en Humain je ne risque pas de vous sauter dessus. Ça vous évitera de culpabiliser à chaque fois que je vous excite malgré vous. »

Le trouble dans ses prunelles était toujours présent. Mon sourire s’agrandit et mon regard soutint le sien, l’air de dire qu’elle pouvait toujours s’agacer autant qu’elle le souhaiterait, elle ne pourrait pas cacher les faits. Je jugeai cependant qu’il ne serait pas bon de continuer sur cette voie. Elle finirait sans doute par s’énerver et nier, alors que nous savions très bien tous les deux ce qu’il en était. Je n’avais pas envie de parler de sexe non plus. C’était un sujet à problèmes. Mes désirs envers elle étaient réels mais parsemés d’interdits et de ressentiments. Pourtant, elle ne me déplaisait pas en elle-même. C’étaient nos situations respectives qui rendaient notre relation complexe.

« Lardon ? »

Je souris, moqueur malgré moi. L’Edmund’Faasnu semblait en proie à quelques difficultés. Était-elle en train de devenir folle, comme l’avait été Devaraj avant elle ? En parlant de mon ancien époux, j’eus une révélation. Je la gardai pour moi, le temps d’y réfléchir plus profondément : le tatouage que j’avais dans le dos m’avait été inspiré par le blond, lorsqu’il avait dansé au bal des douze cycles lunaires avec sa sœur. Ce symbole était apparu dans la salle.

Je tournai un regard interrogatif vers Léto, avant de sourire de plus belle.

« Peut-être que je suis bel et bien au centre des événements et que vous devriez vous agenouiller devant moi comme sur la fresque là-bas, même si je n’ai pas le masque pour l’instant. »

Elle le portait sur la tête. J’avais cependant le bâton. Je le fixai. C’était sans doute un sceptre, un instrument de pouvoir.

« Une connaissance, oui. »

Je l’avais confirmé avec un air goguenard que je fis s’éteindre rapidement. Quoi qu’elle dise, notre statut de « connaissances » n’était qu’une illusion. Je la « connaissais » bien plus que ce qu’elle aurait souhaité. Il y avait ces rêves également, qui m’avaient amené à la « connaître » en profondeur. Il y avait toujours cette résistance qu’elle m’opposait avant de succomber. Mes propres fantasmes devaient entrer en jeu. Braver l’interdit n’en était que plus amusant. Pourtant, ça me gênait presque. Je me déplaçai légèrement, en profitant de l’histoire de Léto, pour ne plus être aussi proche d’elle. Mon attention était bien plus focalisée sur la titanide que sur le blond qui s’exprimait plus loin. Il n’avait pas l’air si sûr de lui et se montrait même insultant sur les bords. Comment voulait-il rassembler des gens s'il les supposait de base être incapables de travailler ensemble et le criait sans s'en cacher ?

Je baissai les yeux vers un vieux, proche de moi. Entre temps, il m’avait semblé qu’un homme veuille en découdre avec Léto, avant de changer de cible. Il faisait bien. Les rides sur le visage de mon interlocuteur corroboraient ses dires. Pourtant, je n’avais pas envie de lui donner mon bâton. Il ne m'inspirait rien de particulier. Il m'indifférait.

À l’étonnement général, la porte la plus proche de nous s’ouvrit. Je me questionnai. La Maîtresse des Esprits avait-elle dit des mots magiques ou était-ce aléatoire ? Mon regard s’accrocha à Laëth un instant. Elle était confiante, ou folle, pour s’avancer ainsi vers l’inconnu. Nous n’avions pas le choix mais quand même… Peut-être aurait-ce été plus sage d’y envoyer le vieillard avant ? Je soupirai et lui tendit le sceptre.

« Il s’appelle revient. Si je ne le retrouve pas à mon retour, il n’y aura pas que vos articulations qui vous feront souffrir. »

Je ne savais pas ce qu’il me prenait. J’aimais bien ce sceptre mais pas au point de menacer quelqu’un. En temps normal, je m’en serais défait sans problème.

« Évitez de mourir. »

Si j’avais voulu lui dire pour me rattraper, le cœur n’y était pas. Ce qui aurait dû être un conseil bienveillant sonna comme une menace. Je fronçai les sourcils, jurai devant mon comportement et me détournai, en laissant Léto aux prises avec une femme bredouillante. J’allais rejoindre Laëth.

« Vous n’êtes pas courageuse. Vous êtes folle. Si vous vous mettez dans la mouise, je ne viendrai pas vous sauver cette fois, je vous préviens. »

Pourtant, je franchis à mon tour le seuil. Ça avait l’air d’être un couloir. En face, une autre porte était close.

797 mots:



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Priam et Laëth
~ Ange ~ Niveau III ~

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◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes
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Priam et Laëth
Lun 11 Jan 2021, 12:12




Les Portes ; Première pièce

En groupe | Priam



« Je sais. » Parce que c’était ce qu’il aurait dû faire lui-même. S’il n’avait pas été dans un état si pitoyable, c’eût peut-être été possible. Essayer l’aurait été. En revanche, et même si c’était profondément désagréable à admettre, il fallait reconnaître qu’il n’aurait pas eu le dessus sur l’Empereur Noir. Il serait sans doute mort. Bêtement, mais en ayant essayé. Il soupira, puis passa le revers de sa main sur ses joues pour en chasser les traces de larmes.

Autour du Réprouvé et de l’Ange, le monde s’affairait. Certains jetaient des armes, abîmaient des objets, piaillaient de choses et d’autres ou lançaient des appels à la cohésion. Les deux écorchés paraissaient hermétiques à cette agitation. Adossés à leur mur, ils étaient comme hors de l’univers. Dans une bulle. Une bulle de souffrance, qui n’avait nullement besoin de l’extérieur pour alimenter ses pénibles rouages. « Ouais, je crois bien. » Il tourna la tête vers elle. Un sourire étira ses lèvres. Impossible de savoir s’il se moquait ou s’il cherchait à la rassurer sur son état. Peut-être un peu des deux. Il n’était ni mauvais, ni bon. Il oscillait. « Ça arrive, quand on fracasse un carreau puis qu’on se casse la gueule. » Il haussa les épaules. « C’est le changement de décor, qui te perturbe comme ça ? » Il la sonda. « On finit par s’y habituer, tu sais. » Il ne savait pas franchement si c’était encourageant ou terrifiant. Les deux, sans doute. Elle choisirait. L’ambivalence n’avait pour juge que ses témoins. Il sourit à nouveau, avant de laisser l’arrière de son crâne s’appuyer contre les pierres froides.

Les yeux à demi-levés vers le plafond, il ne vit pas tout de suite qu’on les abordait. Lorsqu’il voulut observer les différentes personnes qui s’approchaient, son attention fut attirée par une interpellation en Zul’Dov. Priam fronça les sourcils. C’était le livreur du Fessetival. Avec son attitude vindicative, il lui parut encore plus con que lors de leur première rencontre. Tandis qu’il poussait un grognement, le Bipolaire tenta de se relever. Il n’allait certainement pas rester assis face à l’injure du brun. Tant bien que mal, il parvint à se tenir debout. S’il ne s’était pas appuyé contre le mur, il aurait probablement titubé. Quelle idée, d’avoir autant bu ! Il se surprit à souhaiter de pouvoir décuver sur le champ. Pourtant, il avait conscience que quelques heures seraient encore nécessaires pour atténuer les effets de la boisson. Il ne pouvait qu’espérer que cela fût plus court que lorsqu’il se saoulait, plus jeune, à Lumnaar’Yuvon. C’était possible. Il avait gagné en force et en endurance.

Il planta son regard dans celui de l’apprenti forgeron. Il n’était pas ridicule, mais quiconque les aurait un peu étudiés aurait deviné l’issue de leur combat. Il y avait peu de chances pour qu’il en sortît vainqueur – même si l’alcoolémie de son potentiel adversaire jouait en sa faveur. Priam hésita. Une part bestiale de sa personnalité lui hurlait de se jeter sur lui pour punir l’affront. Une autre, plus modérée, lui conseillait de faire preuve d’indulgence. Il grommela quelque chose d’inaudible. Combattre dans sa condition lui paraissait difficile. Pas impossible, mais difficile. Et stupide. Il ne savait même pas où il était, et pourquoi. Désormais qu’on l’avait sorti de son indifférence à son environnement, cela le tracassait. Après avoir réuni ses forces et toute la stabilité dont il était capable, il quitta l’appui du mur. « Il n’y a pas d’honneur à se battre contre plus faible que soi. Il n’y a pas non plus d’honneur à mourir aussi bêtement. » Il s’avança et sourit, carnassier. Son index appuya sur le sternum de l’inopportun. « Sois heureux que je fasse preuve de pitié. » Au dernier mot, une grimace méprisante déforma sa bouche. « Si tu as envie de te battre, tu ferais mieux de t’en prendre aux quelques Sorciers qui nous accompagnent. » maugréa-t-il, en jetant un regard à la Princesse Noire – contre qui il avait concouru à la Coupe des Nations chez les Vampires – puis vers la direction qu’avait prise son beau-père. Ses iris revinrent se poser sur le Manichéen. « Moi, je ne compte pas perdre mon temps à distribuer des coups inutiles. J’ai autre chose à foutre. Je vais sortir d’ici. » Et aller chercher Aliénor et Za. Si Elias Salvatore restait coincé dans cette pièce, il aurait peut-être plus de chance. Il savait pertinemment que c’était complètement illusoire. Ça le galvanisait un peu tout de même. Parfois, il fallait chercher des espoirs qu’on ne pouvait pas concrétiser.

À l’instant où il terminait sa phrase, un bruit attira son attention. L’une des portes s’était ouverte. Laëth se tenait devant, près d’une personne qui ressemblait à l’Edmund’Faasnu et d’un homme qu’il ne connaissait pas. Il la vit adresser un signe à quelqu’un – qu’il n’eût pas le temps d’apercevoir – puis aux deux Anges qui se tenaient à ses côtés. Durant une fraction de seconde, il demeura interdit. Puis, il se tourna vers les Ailes Blanches. « Vous devriez peut-être aller avec elle. » Dans une autre configuration, il aurait pu se joindre à elles. Pas cette fois. Il ne pouvait pas prendre le risque que sa sœur le reconnût, ici et maintenant. Ses yeux sombres coulèrent sur les visages des autres protagonistes. Ils étaient jeunes. « Je crois qu’elle n’aime pas beaucoup les Sorciers. » glissa-t-il à l’intention de la rouquine. Sans un mot de plus, il poussa Solheim et s’éloigna.

Comme il se frayait un chemin vers une grande fresque, il heurta un jeune homme – il l’avait vu au dernier moment et avait été incapable de l’éviter. S’arrêtant, il le toisa. Il était d’une pâleur inquiétante. Du sang maculait son cou. Il ne lui fallut guère longtemps pour comprendre ce qu’il lui était arrivé. Il en tira des conclusions fausses, sans le savoir. « Hum. J’espère que tu lui as pété les canines. » Les paupières plissées, il le détailla. « Reste pas tout seul, tu vas crever. » Sans plus de cérémonie, il l’attrapa par le col et l’entraîna à sa suite. Parvenu devant la peinture murale, il pivota vers le gamin. « Mets ton doigt là-dedans. » ordonna-t-il avant de plonger le sien dans l’un des interstices de la fresque. « Aucune bestiole ne va venir te le croquer. » Du moins, pas dans les deux secondes qui avaient suivi. Il tourna la tête vers celui qui les avait invités à agir de la sorte. « J’espère que vous savez ce que vous faites, sinon, vous, je vous casse vraiment la gueule. »



Message II – 1094 mots

Résumé : Priam parle à Helsinki. Je suis partie du principe que Shanxi & co, Fabius et Solheim intervenaient à peu près en même temps. Priam s’adresse à Solheim, dit à Shanxi et Helsinki qu’elles feraient sans doute bien d’aller avec Laëth, puis parle à Eméliana. Ensuite, il part. Il se cogne contre Dimitri, le traîne avec lui jusqu’à la fresque à trous (désolée, j’espère que ça ira, sinon tu me dis XD), puis dit à Daé que s’il arrive un problème, il lui cassera la figure (je t’aime Daé <3).

Helsinki et Shanxi : j’ai vu avec Fabius, finalement il s’adresse à une de vos Anges (cf. post en page 2).

Priam est toujours un Réprouvé et n'a pas son apparence habituelle.

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Lun 11 Jan 2021, 23:41

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Les Portes - Partie III



Circë releva les yeux lorsqu’un homme s’adressa aux Ygdraë. Elle le fixa un instant, toujours perturbée par la présence de l’enfant à ses côtés. Ce n’était pas un endroit pour un jeune Elfe. Elle hésita. Le brun, plus loin, dégageait une aura puissante. Si elle allait avec lui, il pourrait sans doute protéger le dénommé… « Comment est-ce que tu t’appelles ? » demanda la jeune femme. « Sylkian. » « D’accord, très bien. » Heureusement, personne ne semblait avoir fait attention à leur conversation. Beaucoup étaient occupés à trouver des solutions afin d’ouvrir les pièces. Certains avaient d’ailleurs une façon curieuse de procéder, comme ceux qui plaçaient leurs doigts dans les trous d’une fresque, plus loin. En attendant, ce n’était pas anodin d’entendre un enfant prétendre être celui d’une femme qui ignorait jusqu’à son prénom. « Viens avec moi. » « On va voir papa ? » « Je… Non, on va aider quelqu’un. » dit-elle, d’abord confuse. Néanmoins, elle était l’adulte et, de ce fait, celle qui devait prendre les décisions. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas été seule à régir sa propre existence. Elle n’était pas à l’abri d’un faux pas, ce qu’elle s’apprêtait à réaliser.

Après avoir annoncé ses plans d’une voix décidée, elle prit la main de Sylkian et parcourut la distance qui la séparait de l’individu. Avant de poser les yeux sur lui, elle fixa la pièce à côté de laquelle il se trouvait. À l’intérieur, plusieurs étagères abritaient des rouleaux. Il y avait également des livres et des tablettes. Elle lui jeta enfin un regard en biais, en comprenant la raison de son appel. Si les écrits étaient dans une langue qu’il ne comprenait pas, les Ygdraë seraient à-même de déchiffrer. Ça prouvait qu’il avait une connaissance étendue des capacités des différents peuples. Elle ne le connaissait pourtant pas, ce qui n’était en soi pas étonnant. À vivre recluse, elle n’avait pas pu se familiariser avec les nouveautés que recelaient le monde. Elle n’avait pas conscience de l’ancienneté du personnage. Elle avait pourtant vécu lors du Chaos du Cristal. Peut-être qu’il la connaissait, lui ? Ou qu’il connaissait une version alternative d’elle ? Une version de son futur qui avait été effacée ? Elle n’en saurait rien, sauf s’il l’en informait. « Je ne sais pas si je pourrai vous être utile mais je vais essayer. Je vous demande juste de veiller sur Sylkian. S’il s’avère que les textes vous soient inaccessibles, je les traduirai pour vous seulement si vous me promettez de protéger l’enfant. » reformula-t-elle. En observant les individus présents dans la salle, elle pensa qu’elle aurait peut-être pu miser sur quelqu’un d’autre. Cependant, elle préférait être en petit comité : ça lui éviterait les déconvenues, si l’un d’eux paniquait et cherchait à se sauver à tout prix au détriment des autres. Elle ne savait pas qu’elle avait décidé de se lier à l’un des pires. Sylkian, lui, observait les tablettes du mur. « C’est comme les symboles. » dit-il. « Je les ai vus dans la salle. » Circë tourna le regard vers lui. Il avait raison. Elle aussi en avait aperçu.

Discrètement, elle s’avança vers le mur, pour mieux l’étudier. Elle mémorisa les symboles qui se trouvaient gravés dans la pierre et se tourna. Sa petite silhouette se déplaça jusqu’à celle de l’homme. Elle avait remarqué qu’il tenait les tablettes. « Je peux ? » murmura-t-elle, tout en les lui ôtant doucement d’entre les doigts. Il n’était pas si grand mais pour elle, si. Ses yeux analysèrent les formes et elle se détourna pour placer les morceaux qu’elle reconnaissait sous les symboles associés. Elle ne les avait pas tous trouvés mais un tour de la pièce lui permettrait sans doute de dénicher les correspondances manquantes.

Lorsqu’elle revint vers l’inconnu, elle capta un morceau de conversation. Sylkian avait visiblement décidé de faire connaissance avec le brun. « Mon papa c’est Ezechyel Valärunkar. Et vous ? C’est qui votre papa ? » L’Ygdraë intervint. « Excusez-le. Il est bavard. » Elle n’en savait rien mais c’était ce qu’elle pouvait constater depuis tout à l’heure ; à moins que ce ne fût la joie de la voir ? L’énigme de l’enfant était toujours entière mais, pour le moment, elle n’avait pas le temps de la résoudre. Ils devaient avancer. Elle n’écartait pas la possibilité qu’il fût lié à l’endroit et représente une épreuve à lui seul. Peut-être la pièce jouait-elle avec ses émotions ? Néanmoins, si tel était le cas, elle ne comprenait pas pourquoi est-ce qu’elle était seule à avoir reçu cette visite inattendue. « J’ai commencé à compléter l’énigme sur le mur en supposant que c’était ce qui était attendu. Il reste ces tablettes-là. » Elle les lui tendit. « Aussi, si nous devons coopérer, peut-être que nous devrions nous présenter ? Je m’appelle Circë. Et vous ? » Elle aurait dû y penser plus tôt mais elle n’avait pas l’habitude. Chez les Ygdraë, beaucoup la connaissaient. Chez les Chamans, la totalité de l’île savait la nommer. Elle était une Élue de Raanu et une Princesse de la Pureté.

841 mots

Résumé:
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Mar 12 Jan 2021, 10:05



Unknown

Les Portes ; Première pièce

En groupe | Cal



Une voix. Elle perça le silence, mais Cal eut l’impression que c’était son cœur, qu’elle éclatait. Il releva le visage. Une femme aux courts cheveux noirs et à l’air où la noblesse le disputait à l’hautaineté se penchait vers lui. Un malaise envahit le jeune Génie, entre un sentiment d’infériorité désagréable et une forme de reconnaissance qu’il aurait préféré s’éviter de ressentir. Il n’aimait pas être redevable. Son regard gris glissa sur la boussole qu’elle tenait au creux de ses doigts. Il déglutit. Il la connaissait. Bien, trop bien. C’était la dernière vision qu’il avait eue du monde réel. Elle le frappait avec une clarté insupportable. Il revoyait la femme la tirer de son décolleté, puis l’ouvrir, et l’univers s’estomper. La vue de cet habitacle lui évoquait plus une prison qu’un refuge, et pourtant, c’était là le seul endroit où il était en sécurité. À l’intérieur. Sur les flots. Dans l’imaginaire.

Alors qu’il sentait quelque chose opérer, quelque chose de plus puissant que sa volonté, les propos d’Esther brisèrent la magie. Tout retomba, platement, sans douleur. Il la scruta, comme s’il cherchait au fond de ses yeux la réponse à ses tourments. Oui. Le Lien du Rêve. Demeria le lui avait dit. Celui qui s’empare de l’habitacle devient le Maître, et le Maître a droit à trois vœux. Il acquiesça, doucement, puis tâcha de se relever. Ce n’était pas aisé. Il ne sentait ni les murs, ni le sol, ni la chaleur des torches. C’était comme si rien n’existait. C’était un peu comme quand, Rêveur, il se perdait dans ses songes. Rien n’était véritablement réel – croyait-il. Sa transformation avait renversé son monde.

« Cal. » souffla-t-il en guise de présentation. L’écho de son timbre lui vrilla les tympans. Une grimace déforma ses traits fictifs, et sa figure se flouta en une poussière étoilée. La réalité était brutale et tranchante. Durant quelques secondes, il fut comme absent. Puis, il croisa à nouveau les yeux sombres de la femme. Il avait compris : elle était comme lui. Comme lui, et infiniment différente. Elle avait un corps. Elle pouvait toucher, attraper, sentir. Un vif sentiment de jalousie, motivé par sa détresse, lui serra les boyaux. Il répondit toutefois, rassuré de se savoir aidé : « Merci. » Il aurait voulu pouvoir se débrouiller seul, comme avant. Il n’en avait pas les capacités. Les prises de conscience sont toujours douloureuses.

Ses iris bougèrent jusqu’à l’issue du couloir. Des Humains. Il frissonna. D’autres Djinns lui en avaient parlé. Ils lui avaient raconté quel funeste présage ils constituaient pour ceux de leur espèce. Ils n’étaient faits que de magie. Au contact des Enfants de Sympan, ils s’évaporaient. Ils ne pouvaient les côtoyer qu’au sein de l’écrin protecteur de leurs Rêves. Il en avait croisé une, une fois, à la Coupe des Nations. « C’est Mancinia Leenhardt ? » demanda-t-il hasardeusement. Il reporta son attention sur sa sauveuse. Il hésita, tiraillé entre son orgueil et son bon sens. Finalement, il céda à la raison : « Non. Je préfère venir avec toi. » Et il la suivit. Une myriade de questions se bousculait derrière lui. Une seule franchit ses lèvres : « Tu sais où on est ? » Elle avait l’air si confiante.

Le nom ne lui revint pas tout de suite, tant la prestance de l’individu l’écrasa. Cal eut envie de disparaître sous terre, voire même de se cacher sous les jupons d’Esther. Il restait bien derrière elle, comme si sa présence pouvait le protéger – il n’en était rien, car face à lui, elle était presque aussi faible que lui. La puissance qui se dégageait du souverain était, pour le Djinn, insoutenable. Alors même qu’il n’était pas tangible, il se sentait fébrile, et pouvait deviner les sueurs froides qui auraient dû courir dans son dos. L’embarras de Dame Vixen n’était rien comparé au sien. C’était Elias Salvatore. Et elle se présentait comme l’une de ses futures épouses. Le jeune Génie demeurait figé, incapable d’émettre le moindre son ou de produire le mouvement le plus infime. Seules ses prunelles bougeaient. Elles scrutaient tour à tour les deux protagonistes. Elles observaient, elles étudiaient, elles retenaient. Les jeux de regards, les mimiques, la trace d’une émotion ou d’une autre, ce qui était vrai et qui semblait faux, ou ce qui était faux et qui semblait vrai. Ce qui l’intimidait et ce qui le faisait rêver. L’envie le rongeait. Il voulait retrouver sa force d’antan, et pouvoir à nouveau se moquer des puissants. Néanmoins, le désir ne suffit pas. Il demeurait un insecte insignifiant, si insignifiant qu’il se sentait incapable de répondre à la question de l’Empereur Noir. La colère grondait aux portes de son cœur.



Message II – 777 mots

Résumé : Cal est en PLS. Avec Léandra et Elias.

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Maximilien Eraël
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Maximilien Eraël
Mar 12 Jan 2021, 13:18


Les Portes III

Image par Eva Sophie

Thank god | Rilès
Un bref rictus cynique se glissa à la commissure des lèvres de Maximilien en entendant le discours de sa vis-à-vis. S'il y avait une chose dont il était sûr présentement c'était qu'elle paraissait tout aussi irritée de la situation actuelle que lui ne l'était. Son regard se porta finalement sur l'assemblée qui s'agitait de plus en plus lorsqu'elle fît mention des potentiels - non, probables, il ne devait pas se leurrer, ils avaient été nombreux à périr et disparaître la dernière fois - morts à venir. Certains n'en feraient évidemment pas partie. Mancinia, l'Empereur Noir, quoi que ce serait si beau qu'il ne puisse jamais s'échapper d'ici. D'autres avaient leurs avenirs en suspens et devraient s'accrocher à ces premiers pour faire route et sortir d'ici le moins meurtri possible. Ces enfants notamment. Les Aetheri pouvaient vraiment se montrer être de parfaits enfoirés à autoriser l'enlèvement de gosses pour les jeter dans une telle fosse aux lions. Enfin, il y avait les autres, ceux qui avaient les armes pour se défendre et se confronter à l'inconnu mais qui avaient encore beaucoup à faire et à apprendre pour voir leur vie assurée. Comme lui. « Hum, oui, ce serait formidable que ce soit si simple. » ajouta-t-il à sa remarque avant de poser un regard surpris sur la Matasif en la voyant se rapprocher, jusqu'à comprendre la raison de cette proximité. « Je ne suis pas plus équipé. » répondit-il en levant brièvement sa manche pour dévoiler le dessin du pommeau d'une arme. Il avait apprit de sa précédente mésaventure et c'était devenu une habitude de ne jamais se trouver désarmé. Toutefois c'était dommage. A peu de choses près et, au lieu d'un simple poignard, il se serait présenté en ces lieux portant le même armement que celui qui leur était offert derrière cette baie vitrée et sur lequel certains semblaient déjà loucher.

Le Kaahi se tourna vers la prêtresse à son intervention, approuvant d'un signe de tête. Plutôt que de s'attarder et se creuser la tête ici où l'on ne s'entendait même plus penser de par les multiples appels de chacun, il valait mieux encore voir ce dont était composé le reste des lieux et tenter y trouver leur planche de salut. Avec un dernier regard sur la pièce et ses occupants, il s'enfonça à son tour dans le couloir de pierre. Ses iris courant sur les fresques murales, il ne put contenir une forme d'admiration devant les gravures et les dessins ornant la pierre, et ce malgré l'agacement qu'il ressentait. À mesure qu'ils s'éloignaient du tumulte de la pièce principale, le brouhaha s'estompait au profit du claquement des talons sur le sol, du ruissellement de l'eau des fontaines, et du bruissement irrégulier des torches. Un bruissement qui se faisait plus intense, comme la température d'ailleurs, à mesure qu'ils avançaient. « Un atelier ? » fit alors Maximilien, sceptique. Possible, mais pas ceux dans lesquels il passait son temps. Toutefois, avant même de découvrir ce qui leur avait été laissé, le Kaahi se dirigea vers la porte gardée. Il attarda son regard d'abord sur le rempart avant de poser un genou à terre pour se mettre à niveau de la statue. Il repensa à ce que lui avait dit Mehreen sur les mécanismes cachés. Instantanément il chercha, sans grandes conviction pourtant, quelques impuretés dans la sculpture. Mais la structure semblait parfaite. En d'autres mots, elle n'avait probablement pas été taillée à la main. Il se détourna finalement de la statue pour de nouveau porter son regard sur la Matasif et se redresser lorsque cette dernière haussa le ton pour les autres. Était-ce une si bonne idée de faire une telle annonce alors qu'ils étaient entourés de plus d'ennemis que d'alliés ? A son tour il alla pour se saisir de l'une d'entre elle, la faisant tourner entre ses mains pour la soupeser et l'examiner en détail avant. Un regard sur le duo à leur remarque, il laissa glisser son pouce le long de la lame bleutée avant de dessiner le même chemin sur le revers du tranchant. « En effet. Effilée mais peu aiguisée. ». Curieux. Etrange même. Comme l'avait relevée Mancinia, ces armes avaient été laissées propres, en un état quasi-parfait et en évidence aux yeux du premier qui y passerait. Pourquoi seraient-elles offertes émoussées alors ? A l'image de la Matasif, Maximilien rangea l'arme à sa ceinture tandis que son regard se posait sur les différents éléments du décor, à la recherche d'un indice quelconque, s'attardant sur les canalisations en questions pour en suivre le parcours. Le chaudron. Le crâne du canidé. Le vide à ses pattes. « Il y a des fontaines tout le long du couloir. L'eau doit activer un mécanisme j'imagine. » fit-il en tournant son regard vers les petites fontaines en question avant de rejoindre la forge, cherchant quelque chose pour récupérer le récipient. Toutefois des questions subsistaient. Pourquoi le feu ? Pourquoi les armes ? Remplissant à moitié le chaudron du liquide, le Kaahi posa un œil curieux sur les canalisations dans lesquelles l'eau ruisselait pour y donner quelques coups avec la phalange de l'index. Curieux, oui. « Celui qui a construit cet endroit ne doit pas avoir de soucis financier. » commenta-t-il en rejoignant les deux femmes avant de remettre le chaudron à sa place. « L'heure de vérité. » fit-il avec une inspiration avant de soulever légèrement le récipient pour déverser le contenu dans la gouttière. Ce sera finalement la déception qui l'atteindra face à l'échec de cet essai, laissant fuir un soupir exaspéré d'entre ses lèvres. « Evidemment. Ca aurait été trop beau que ça fonctionne du premier coup. » conclut-il, agacé.
©gotheim pour epicode


Mots 945
Max est avec Mancy et Nina devant la salle 10. Il récupère une arme et fait un premier test pour ouvrir le passage.


We were never welcome here ~ Night time or morning time, we're going strong

Don't you tell me what you think that I can be

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Latone
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Latone
Mar 12 Jan 2021, 15:41




Son histoire expiré, l’Ange trépigna sur place, à la recherche d’un autre objet de défoulement. Son état d’esprit était inexplicable : son corps continuait de vibrer, comme à l’aube d’un glorieux duel. Par effet domino, son Âme renvoyait des ondes régulières, alimentant le mal de la jeune femme. Lar pourrait très bien se mettre à rebondir sur n’importe quoi, mais une petite voix intérieure l’appelait à la modération. C’était énigmatique, il ne lui était jamais arrivé de se sentir restreinte – frustrée – à ce point. Était-ce l’œuvre d’un Æther ? Les conséquences d’une vie à Gona’Halv ? Oncle Billgrim qui hantait son Esprit ? Prise en étau par cette anormalité, Lar voulût revenir sur les dires de l’Humain.

" Je vous reconnaîtrai mieux si vous vous agenouillez devant moi. Il était inutile de lui rappeler leurs positions respectives ; de toute manière, c’était comme si le Destin avait relancé leurs dés, tant ils semblaient discordants par rapport à leur quotidien. Puis c’est vrai que c’est moi qui ai le masque. " Elle sourit de toutes ses dents.

Sur Awaku No Hi, ils n’eurent jamais l’occasion de jouter ainsi, cela pourrait durer des heures. D’ailleurs, il semblait apprécier en faire tout autant avec sa nouvelle connaissance. Laëth. Se répéta-t-elle dans un coin de son crâne. Ce nom lui évoquait quelque chose. Les dires et les sensations d’anciens Esprits. D’une certaine manière, la Fusion lui manquait. La brune chercha d’ailleurs à lui parler après sa confession, ce qui, finalement, entraîna une réaction du lieu. Lar parût impassible mais fut tout de même attirée par la nouvelle pièce à leur portée. Elle fronça les sourcils, cherchant à comprendre comment ses actions auraient pu entraîner un tel résultat. C’en était presque aberrant. Elle se ressaisit après ce retournement de situation, son visage soudain plus posé et son corps moins raide.


" On devrait sortir plus tôt que prévu. " Répondit-elle à Laëth qui ne parvenait pas non plus à expliquer cette aubaine.

L’Edmund’Faanu s’avérait entièrement d’accord sur l’initiative de la Belegad. Puisque les autres "condamnés" fourmillaient dans les autres couloirs et près des fresques voisines, autant creuser davantage de leur propre côté. En soi, l’honneur leur revenait. Toutefois, la blonde fut accaparée par un type qu’elle vît la charger de loin. Durant sa hâte, elle fronça les sourcils et son corps semblait vouloir lui crier : "Danger !". Mais avant de pouvoir riposter envers cette audace, la Titanide fut une nouvelle fois dérangée par une autre blonde, cette fois. Entretemps, le mécréant s’était déjà détourné d’elle.

Les iris de la Sùlfr dardèrent son interlocutrice. Il fallait croire que Pendragon, lui aussi, s’était fait attrapé par un inconnu. À mesure que la Déchue tentât de lui expliquer sa requête, Lar haussait un sourcil, de plus en plus dubitative. Elle était quelqu’un de difficilement distraite, attentive à chaque mot prononcé autour d’elle. Malgré tous ses efforts, son visage se décomposa au grand dam de la demoiselle tremblotante.


" … Un ami ? Répéta-t-elle sur un ton sceptique, pas du tout convaincue par la demande de la jeune femme. Elle chercha à comprendre le pourquoi du comment avant de se rendre compte d’un détail. Une minute… Elle prit le masque d’une main pour le retirer de sa tête, se pencha en avant pour mieux observer la Déchue, comme une bête qui voudrait renifler de très près. Je te reconnais. Son regard se fendit en deux fines amandes inquisitrices. Tu es celle qui a voulu saccager l’un de mes tableaux au Fessetival. " Le ton laissait clairement sous-entendre son agacement.

Elle se redressa, les bras croisés. A deux doigts de finir dans les vapes, Lar semblait sur le qui-vive pour rattraper l’inévitable chute de la Déchue. En tout pour tout, l’Ange préféra aller de l’avant et lui agrippa le bras ; avec modération.


" Très bien, je le dépose ici, mais en échange tu vas venir avec moi. " Lar ne lui laissait pas trop le choix, surtout après ce qu’elle venait de notifier. Un sourire rassurant se dessina sur ses lèvres, peut-être que cela apaisera un peu l’audacieuse.

Après avoir laissé le masque de chacal à qui le voulait aux pieds de la fresque, Edmund’Faasnu invita sa proie – osons les mots – à rentrer dans le couloir avec elle, sans oublier de presser un peu plus sa main contre les vertèbres de la Déchue. La fuite n’en serait que plus désastreuse et dramatique. Non loin de ses premiers camarades de route, Lar se tourna brièvement vers la pièce pour voir si les rangs du groupe se gonflera, avant de revenir sur le Prince de la Pureté.


" Je suis d’avis de vous accompagner. Outre le fait que mes propres connaissances ne se bousculent pas là-bas, votre sûreté m’importe. Peu de temps après la disparition de Devaraj, Léto jura auprès des élus de Blanche que sa protection leur était accordée. Cette promesse s’étendait jusque dans les fibres de Lardon. Que vous en ayez besoin ou non. " Elle haussa les épaules. Il serait malavisé de refuser le marteau et les muscles de l’Ange.


883 mots ~
Lar est toujours près de la porte qui mène au couloir de la pièce 9, avec Adam et Laëth. Quand la porte s'ouvre, elle voit Solheim la charger mais est interrompue par Calanthe. Elle embarque cette dernière avec elle dans le nouveau couloir , après avoir déposé le masque de chacal par terre près de la porte ouverte.

Spécialités :
- Agilité : 32
- Force : 57
- Charisme : 50
- Intelligence : 26
- Magie : 35



By Jil ♪
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