Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

Partagez
 

 [Q] - Le Dîner de l'Apocalypse

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1 ... 6 ... 8, 9, 10 ... 13 ... 18  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Sam 07 Nov 2020, 18:11

[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse - Page 9 Ws0a
« Tu es le sang ! »


Troooooop charmant ! Le drôle de monsieur au teint aussi blanc qu’un cul — comme moi — me fit gentiment part des traductions en temps réel. En revanche, je ne voyais pas ce que venaient foutre les étoiles dans cette histoire. Elles apparaissaient la nuit, et la nuit, tous les chats sont gris. De plus, ils sautaient relativement hauts et se vantaient d'une grande souplesse donc… Astérisme signifiait certainement réussir une belle figure durant la pleine lune. Quant à la suite de son explication, je le dévisageais avec de gros yeux sans cligner des paupières. Sur la totalité, j’avais compris un mot ou deux. Trois si on compte les pronoms personnels. Grattant l’arrière de mon crâne, je passais ma tête au-dessus de son épaule pour distinguer les mots de son ouvrage. Parfois, il m’arrivait d’oublier que je ne savais pas lire, mais chut. Lui n'en savait rien. « Euh… tu peux me rappeler ce que veut dire cacophonie s’te plait ? Et pendant que t’y es, tu peux aussi le faire pour rengaine. Et si vraiment t’es assez motivé, je te laisse m’expliquer le sens de circonspect et exubérant. Ténébreux par contre je sais. » Je l’étais en partie. Les filles me qualifiaient de la sorte quand elles passaient près de moi. Elles chantonnaient parfois des trucs avec ténèbres, guèbre, vertèbre et zèbre. Surement pour les rimes insultantes.

J’avais l’habitude, mais je m’en fichais un peu. La moquerie, la haine, le jugement de l’autre, je passais au-dessus de tout ça en m'arrangeant pour toujours sourire. J’appréciais ce que j'étais devenu. En ce qui concerne la sucette que je lui avais promis, et bien, je commençais à retirer la boucle qui retenait mon pantalon. Lorsque ce dernier fut suffisamment défait, je passais ma main à l’intérieur pour dégager une cuillère en argent de nulle part. « En fait, j’ai que ce truc en stock. Tiens, tu peux la garder. T’en fais pas hein, je m’en suis pas trop servi. C'est celle de Mireille. » Je ne me serais pas permis de lui refiler un de mes ustensiles sans son consentement buccal. L’hygiène était très importante, y compris pour un Vampire. « Je m’ennuie un peu. J’irais bien faire une sodomie avec un de mes amis… mais j’ai pas d’amis. » Sans en être pleinement convaincue, la sodomie se pratiquait au moins à trois. Je crois qu’il fallait disposer de bâtons en bois et de deux ou trois dés également. Par contre, j’avais un trou concernant le fonctionnement des règles, donc j’y reviendrais plus tard. La fille à côté de moi me fit part d’un beau compliment. Ce n’est pas quelque chose que je recevais souvent, alors je n’étais pas tout à fait persuadé de la gentillesse de ses propos. « Beuuuh. J’m’en fiche. Peut-être bien que je le mangerais plus tard. Normalement, on a pas le droit de sucer d’autres Vampires, mais j’ai une dérogation pour ça. J’espère juste que ça pique pas trop. » Je commençais à en avoir ras le chapeau d’être rivé ici. Ma patience avait des limites.



500 mots | Post 4:
Revenir en haut Aller en bas
Kitoe
~ Démon ~ Niveau II ~

~ Démon ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 1701
◈ YinYanisé(e) le : 09/11/2016
Kitoe
Dim 08 Nov 2020, 16:39

Helsinki455 mots
Le Dîner de l'Apocalypse
Un sursaut et l’envie grandissante de s’effacer. Du coin de l’œil, entre ses mèches de cheveux, Helsinki réalisait avec terreur la nature du projectile qui avait terminé sa course à quelques centimètres de sa tête ainsi que celle de la Démone. Du choc avait émané un bruit sec et puissant, qui résonnait toujours dans ses oreilles. Elle fit le lien entre le couteau et son interlocuteur Ange. Il l’avait… lancé ? Elle baissa les yeux. Quelques-uns de ses cheveux étaient tombés par terre, coupés par la lame. Elle se souvint du sifflement de l’objet fendant l’air près de son oreille. Un frisson lui parcourut l’échine alors qu’elle devenait de plus en plus blême. Bon sang. Celui qu’elle venait d’élever au rang de sauveur, le temps de cette soirée, venait de commettre un geste si terrifiant... Certes, elle savait que le couteau était destiné à la Vile. Néanmoins, elle comprenait par la même que cet homme était dangereux. Il n’était plus seulement imposant de par sa prestance ; il lui faisait peur.

Helsinki sursauta de nouveau lorsque sa voisine planta ce même couteau dans la table. Elle se méfiait de ses propos. Elle avait le sentiment que Kitoe était incontrôlable, que ses paroles rassurantes n’étaient qu’une vague vérité qui ne cachaient que du venin et l’envie de leur faire mal. Elle aurait aimé pouvoir se détourner d’elle, oublier qu’elles avaient la même apparence et écouter les deux enfants qui se trouvaient à sa droite. Le garçon était brutal, mais au moins, il ne semblait pas aussi mauvais que la brune. Malheureusement, elle ne le pouvait pas. Elle redoutait qu’il lui arrive quelque chose si elle tournait le dos à la menace. L’Ange surveillait le couteau. Elle l’imaginait aisément terminer sa route dans sa chair, à plusieurs endroits, pivotant dans ses entrailles pour lacérer tout ce qu’il était possible de lacérer.

-Je ne sais pas.

Sa voix était faible. Elle s’efforçait d’arrêter ses pleurs. Ça ne servait à rien. Elle aurait aimé pouvoir compléter sa réponse, car elle savait que celle-ci ne la sortirait jamais d’affaire. Si les Vils agissaient tous pareil, alors celle-ci la harcèlerait jusqu’à obtenir ce qu’elle souhaitait. Helsinki voulait abréger le plaisir qu’elle tirerait à la tourmenter. Cependant, elle n’avait aucun point de repère. Quant à raconter toute sa situation à une Vile…

-… Je n’ai jamais connu la Citadelle Blanche.

Encore plus faible. Elle n’avait appris l’histoire de l’ancien territoire angélique que récemment. Elle ignorait si ce qu’elle avançait était vrai, si elle ne l’avait vraiment pas connue. Ses souvenirs, supposément les siens, d’elle-même à Avalon, ne lui donnaient pas accès à cette information. En tous les cas, c’était tout ce qu’elle pouvait fournir. Enfin… Si elle ne disait pas de bêtises.


455 mots
Maintenant c'est l'inverse, Helsinki répond à Kitoe et flippe à cause de Neah. Jamais contente celle-là /sbaf/



Bijin
nastae:
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34531-kitoe
Invité
Invité

avatar
Dim 08 Nov 2020, 19:36



Le Dîner de l'Apocalypse



L’homme aux cheveux blancs paraissait d’humeur à faire la conversation. Ravi de trouver un interlocuteur avec lequel bavarder, son enthousiasme te fait écarquiller les yeux. « Alors, vous êtes un guerrier ? Est-ce que c’est difficile, de se battre ? Vous aimez ça ? » Jamais tu n’as eu l’occasion de participer à une bataille, et, en dehors des naufrages auxquels tu as déjà assisté, tu restes loin des situations dangereuses. Lorsqu’il mentionne la danse, tu souris. « Vous voudriez bien être mon cavalier ? Ce serait un honneur. » Sans que tu puisses l’expliquer, tes voisins t’impressionnent, et une petite voix te murmure que tu n’es pas digne de dîner à leur table. « Je suis danseur, oui. Je travaille à l’Orchidée. C’est un cabaret, à Mynayiænis. J’y suis presque tous les soirs. Vous qui aimez les nus, vous vous plairiez là-bas. L’atmosphère y est bien plus chaleureuse. » Un sourire flotte sur tes lèvres. Cependant, tu n’as pas le temps de préciser ta pensée. Par réflexe, tu portes la main à tes cheveux. Seuls les bons soins de Phœbus te valent d’avoir une allure convenable. « Une recette ancestrale de shampooing. Je vous la partagerai, quand nous irons jouer les touristes. À supposer qu’il y ait de l’eau à disposition. J’ai entendu dire que certains habitants à la surface ne se lavent jamais. » Le nez plissé par le dégoût, tu peines à imaginer qu’un être puisse refuser le contact du liquide ; tu n’imagines pas que beaucoup n’ont simplement pas la chance d’y avoir accès.

Un instant, tes prunelles détaillent la stature de ton voisin. « Comment faites-vous pour avoir l’air si fort ? Et où avez-vous trouvé votre costume ? » Son élégance ne t’échappe pas. Le sang colore soudainement tes joues. Intimidé, tu profites de l’intervention de ta voisine pour détourner le regard. « Perle, ou Aphos. C’est selon votre préférence. Et vous ? » La compagnie de cette dernière provoque en toi un malaise que tu ne parviens pas à identifier. Quelque chose te semble arraché, comme si une part de toi s’était évanouie. « C’est étrange. Vous me faites un drôle d’effet. » Dans l’assistance, un individu lui fait une proposition qu’à ta grande surprise, elle décline. Il est pourtant charmant. N’y a-t-il que des gens beaux autour de la table ? « Si cet homme vous plaît davantage que moi, vous ne devriez pas hésiter. Je suis là pour vous servir, mais vous n’avez pas à vous sentir obligée. » Devant l’expression interloquée qui s’imprime sur ses traits, les paroles de Léto te reviennent à l’esprit. « Oh, je… Pardon ! » Le feu de la honte dévore ton visage. Contemplant le contenu de ton assiette, tu finis par relever la tête vers deux têtes rousses qui se chamaillent adorablement. Devant leur complicité, tu t'attendris. « Vous avez de la chance de si bien vous entendre. Ce n’est pas toujours facile, entre frère et sœur. Vous devriez prendre soin l’un de l’autre. »

500 mots:

Revenir en haut Aller en bas
Isiode et Isley
~ Ange ~ Niveau III ~

~ Ange ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 1066
◈ YinYanisé(e) le : 04/01/2016
◈ Activité : Soldats
Isiode et Isley
Lun 09 Nov 2020, 00:21



Je gratifiais la sylvestre d’un signe de tête, son échange de papier avec le soldat Valärunkar ne m’ayant pas échappé : ils avaient certainement des choses à s’expliquer, compte tenu du statut particulier de l’Ygdraë.

« Je suis parti en expédition, lui révélais-je tranquillement. De longues explorations. À présent, j’aide à articuler les travaux de construction et j’organise les missions de patrouille sur notre nouveau territoire. »

Je fermais brièvement les yeux.

« Et vous? »

L’intervention du Baron m’avait laissé circonspect. Il ne me semblait pas savoir que les deux se connaissaient. L’Elfe lui avait même demandé son identité au tout début du dîner, et ses réactions m’indiquaient qu’elle ne savait pas non plus par quel manège le brun pouvait être au courant… Savait-il vraiment? Cependant, il détourna son attention, tentant une première approche de courtoisie à l’égard de l’Aile Blanche. Pourquoi ces deux-là se détestaient-ils? Est-ce que le jeune Belegad lui en voulait encore, concernant les rumeurs sur l’éventuelle grossesse de sa sœur? Ou était-ce autre chose qui alimentait ainsi son animosité?

D’ailleurs, je n’avais jamais rencontré le Baron, et en l’examinant plus attentivement, le Magicien me fit penser au Taiji qui m’ennuyait ces derniers temps. Soupir. Je préférais ne pas y penser, n’ayant aucunement conscience, sur l’instant, que la table venait de l’accueillir, lui – Jun Taiji – ainsi que d’autres protagonistes qui furent placés à ma proximité : l’une à ma gauche et la seconde sur ma diagonale. En remarquant cette dernière, mon front se barra d’une ride d’expression tandis que mon regard couru à quelque distance de ma position. La Matasif était auprès du Capitaine Katzuta. Mes yeux revinrent sur la prénommée Reine, qui s’était adressée familièrement à notre hôte. Je me tournais vers celui-ci, croisant le visage de ma nouvelle voisine, qui jouait activement avec sa nourriture. Je la dévisageais brièvement, remarquant ses oreilles pointues et ses innombrables queues touffues, qui se coinçaient entre elle et son siège. Mais à un moment, la tête de l’invitée bascula soudainement et vint se poser sur mes jambes. Je me figeais, interdit.

« … »

C’était une blague. Que faisait-elle?

« Mademoiselle? Pouvez-vous m’expliquer ce que vous faîtes? »

Ma voix était légèrement apathique, mais l’on pouvait entendre un grognement sévère dans son inflexion.

« Ça suffit. Redressez-vous. Maintenant », soupirais-je, ennuyé, l’aidant à se relever en repoussant doucement sa tête sur le côté.

Non loin de notre position, des jappements se rapprochaient. Je regardais par-dessus mon épaule, apercevant un chiot courir droit dans notre direction : il était vraiment proche. Et sa présence sembla perturber ma voisine, qui s’était roidit. D'un geste, j'interceptais le chien par la peau du cou, mais voyant qu'il se rebellait, je tentais de le calmer, jetant une œillade en direction de Circë.

« Voulez-vous vous en occupez? Je ne sais pas trop à qui il appartient… »

Et ma voisine paraissait en avoir peur. Je la fixais calmement.

« Il est jeune, ne vous en faîtes pas. Il ne vous fera rien. »


497 mots | Post V

Isiode parle à Circë et réagit à l’apparition de Nina et de Reine. Il attend toujours les explications de ??? Il y a également le chien de Dimitri qui est intercepté par Isiode.




It's a little price to pay for salvation
Thème I | Thème II | Thème III | Thème IV | Thème V

[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse - Page 9 Signat20
Merci Mancy et Shanxi pour les cadeaux ♪:
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34283-isiode-isley-entre-
Ezechyel
~ Ygdraë ~ Niveau IV ~

~ Ygdraë ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 838
◈ YinYanisé(e) le : 27/08/2014
◈ Âme(s) Soeur(s) : Mircella Rumblee
◈ Activité : Stratège
Ezechyel
Lun 09 Nov 2020, 04:05

[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse - Page 9 Jane-m10
Crédit : Ithil by Jane Mere
Le Dîner de l'Apocalypse



Attrapant d'un geste leste l'origami qui tomba près de mon assiette, je glissai une œillade sceptique en direction du Baron Paiberym. Le commentaire qu'il avait adressé à Circë m'avait étonné. Était-il au courant pour l'Ygdraë? J’étais porté à en douter, car même moi n'avait su la vérité qu'après avoir lu le livre de Devaraj, mais d'un autre côté... Je n'eus jamais le temps de pousser ma réflexion plus loin. Lorsque deux nouvelles invitées apparurent dans mon champ de vision, mon regard délaissai le Magicien pour scruter ces dernières. L’une tenait davantage de l'animal que de l'être humanoïde avec ses queues touffues et ses oreilles de chat, tandis que la seconde ressemblait trait pour trait à Mancinia Leenhardt. Interloqué, je pivotai la tête vers la Matasif assise un peu plus loin, avant de revenir sur celle qui se présenta sous le nom de Reine. Décidément, ce dîner devenait plus saugrenu de minute en minute.

Quand l’Ygdraë me renvoya la note, je m’en emparai prestement. Dépliant le papier, je parcourus la première ligne inscrite sur ce dernier. Instantanément, mon corps se raidit. Pourtant, la question avait été à prévoir. Prenant une grande inspiration, je m’engageai dans l’écriture de ma réponse. Je n'ai fait qu'un rêve sur vous, en réalité. Vous étiez une Vampire et moi, votre proie. Vous m'avez proposé de jouer à une sorte de jeu de chasse. J'ai accepté. Après que vous ayez quitté la chambre dans laquelle nous nous trouvions, je vous ai poursuivi à travers le manoir. Lorsque je vous ai finalement rattrapé, vous m'avez mordu. Je m'arrêtai brièvement pour relire les mots que j'avais écrits sur le papier. J'étais partagé par l'impression que ceux-ci renvoyaient, mais après mûre réflexion, je finis par me convaincre qu'il n'existait aucune manière idéale pour décrire le contenu du Songe. C'est pourtant dans un geste indécis que je repris la rédaction. Oui. Vous ne vous en rappelez pas? C'est dans ce labyrinthe où nous nous sommes... Ma main se suspendit dans les airs. Était-ce réellement sage d'indiquer ce détail? Je me pinçai les lèvres, en proie à l’hésitation. Puis je tranchai sur un choix. Faisant abstraction de la gêne qui emballa mon cœur, je décidai de compléter la phrase. ...embrassés. Devaraj a également tenté de se suicider, avant que vous interveniez. Et que Jun Taiji intervienne aussi. Mise sur le papier, la situation me paraissait encore plus absurde qu'au moment des faits, surtout en sachant la façon dont Devaraj l'avait vécue. Vous souvenez-vous d'avoir visité la Bibliothèque d'Ilios? Mon attention fut provisoirement dérangée par l'arrivée impromptue d'un chien qu'Isiode se dépêcha d'intercepter. Reportant mes yeux sur la feuille, je conclus la dernière partie de mon message. Je vais bien, merci. Depuis notre dernière rencontre, j’ai eu deux nouveaux enfants : des jumeaux. L’un s’appelle Byleth et la seconde, Thalia. Je commençai un nouveau paragraphe. J’ai également des nouvelles à propos de vos filles. Il me fera grand plaisir de vous les transmettre si vous voulez. Je renvoyai le papier à mon interlocutrice.

✠ 500 mots | Post IV

Ezechyel réagit à l'arrivée de Nina et de Reine, avant de répondre au message de Circë.


Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34740-ezechyel-valarunkar
Invité
Invité

avatar
Lun 09 Nov 2020, 11:05


Le Dîner de l'Apocalypse



[Post complémentaire - Léandra dans le corps de Mertle]
[En dehors du Dîner]



Les yeux emplis d’incompréhension, j’observai la demoiselle. Cette dernière baissa alors les yeux, s’excusant platement pour son audace. Elle se laissa tomber sur ses genoux et attrapa mon pied droit avec résolution. Ses doigts frêles et délicats pénétraient l’aponévrose avec soin. Ses gestes étaient habiles et m’apportaient un certain réconfort. Je me laissai basculer vers l’arrière, ma tête se posant contre le dossier du siège, pour profiter du bienfait de ce massage plantaire. Elle s’attarda un long moment sur la partie pulpeuse sous mon gros orteil. Les petites rotations de son pouce semblaient creuser la chair pour s’enfoncer toujours plus profondément, cherchant à atteindre l’origine de ma douleur. Puis, après un temps qui me parut bien trop court, elle délaissa mon pied droit et s’empara du gauche pour y reprendre son labeur.

« Vous êtes bien calme, Belle Maman », s’exclama Odette, regrettant presque immédiatement son insolence. Je l’ignorai, ne sachant comment réagir. Avant toute révélation, je voulais savoir où j’étais et jauger la personne qui se tenait à mes côtés. N’ayant pas été frappée par la réprimande habituelle, la jeune femme s’autorisa à exprimer ses pensées à haute voix.

« D’habitude, vous avez toujours quelque chose à redire. ‘Odette appuie ici, Odette masse-moi plutôt par là’. Aujourd’hui, vous semblez être une femme nouvelle, Belle Maman. Est-ce l’amour d’un homme qui a ravivé votre coeur flétri par le temps et la solitude ? Avez-vous, vous aussi, trouver le Prince Charmant ?, son sourire était franc et sincère mais surtout beaucoup trop nias à mon goût. Je n’ai jamais douté qu’une personne réussirait à voir à travers vos vacheries et à percer votre carapace de vieille chouette rabougrie. Et je suis vraiment ravie pour vous ! Enfin, je crois… A moins que ce soit l’idée de devenir grand-mère qui vous enchante soudain ? »

Elle fit une courte pause avant de reprendre.

« Comment devrait-il vous appeler ce petit ? Ou cette petite ? C’est vrai qu’on ne connait pas encore le sexe… D’ailleurs, avec Charmant, nous cherchons toujours un prénom, vous savez…»

Elle s’était totalement désintéressée de sa tâche, se perdant dans un incessant palabre. Tout à coup, je comprenais mieux pourquoi celle qui l’élevait avait tendance à la rabrouer.

«… il pourrait vous appeler Mémértle ? Qu’en pensez-vous ? »

Je n’avais pas tout écouté mais, lorsque je croisais son regard, il brillait de mille feux. Je n’eus pas la force de la contredire.

« Si tu veux, ce n’est qu’un nom.»
Séparateur
[Au Dîner - Léandra dans le corps de Mertle]


Je pris appui sur les accoudoirs pour me redresser. Je n’étais plus dans la petite chaumière. Le décor qui m’entourait ne laissait aucun doute, j’étais au banquet. Mes yeux parcoururent les convives et je remarquai que j’avais changé de côté ; je percevais beaucoup mieux les traits de Mancinia et du vampire faible d’esprit. Pourtant, la personne qui attira mon attention se trouvait presque en face de moi, à côté du pathétique tailleur : moi. Ou du moins, l’apparence qui était la mienne.

« Hé ! Rend moi mon corps, vieille catin décharnée ! » hurlai-je d’une voix nasillarde.

Sans attendre de réponse, j’attrapai une langoustine traînant dans l’assiette de mon voisin et la lança vers la mégère. Faute de force suffisante - ou de dextérité, elle atterrit lourdement dans l’assiette de Daé. Le choc fit exploser la carapace qui  protégeait la tête et une bouillie rosée éclaboussa les pauvres bougres à proximité. Je croisai soudain le regard de mon voisin.

« Oh c’est bon, vous êtes déjà bien assez gros comme ça ! Bientôt, il vous faudra deux chaises pour votre éminent postérieur ! Au lieu de me haïr, vous feriez bien de me remercier. »


592 mots (oui j'ai dépassé mais tout se passe pas au Dîner alors j'ai le droit /sbam) - Post V:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 09 Nov 2020, 18:57

[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse - Page 9 Mr5s
« Il s’appelle Juste Leblanc. »



Ses pupilles parcoururent la variété d’invités tous plus secoués les uns que les autres. Ils ne savaient vraiment pas se tenir. Quel manque de civisme. Quelle vulgarité. Ne pouvaient-ils pas tirer des leçons sur l’exemple de la société ? Lui, le représentant des Démons. Certes, il avait quelque peu dévié de la discipline un peu plus tôt, mais il avait simplement glissé, sans faire exprès. Jouer les hypocrites et les sympathisants s’avérait bien plus compliqué que ce qu’il avait imaginé. Il aurait largement préféré se confronter à une armée de Goled en rut devenu symptomatiquement amoureux de ses parties génitales. Mais là, là le défi se tenait au-delà de ses compétences. Même cette vieille saleté de grand-mère se mettait à lui manquer de respect. Le monde tournait vraiment très mal. « Hey, spèce de mégère ! Tu d’vrais te faire raccourcir le bec parce qu’il schlingue à mort ! Approche si t’es un homme. » Toujours les mêmes à l’ouvrir et à ne jamais passer à l’action. Avec la grosse moustache qu’elle se payait, ça ne l’étonnait guère de la voir si complexée et mesquine. Il savait mieux que quiconque ce qu’elle endurait puisque les Démons étaient un peu pareils. Ils compensaient leurs manques avec d’autres qualités, comme la méchanceté gratuite et la cruauté.

Il avait jadis été dans ce cas aussi, à l’époque où il avait une petite teub. Depuis, il remerciait le ciel de lui avoir fourni du matos de compétition, c’est pourquoi il restait très ouvert à la discussion et sociable. Un peu à l’instar de cet homme aux cheveux roux qui répondit à ses provocations. Sa remarque était intéressante en plus d’être radicalement vraie. Mimant l’indignation, le blondinet planta férocement sa fourchette dans une pomme qu’il croqua. « Ma foi, c’est pas faux. Mais c’est justement pour cette raison que je me permets une telle demande. Il arrive que l’on tombe parfois sur des personnes avec de grosses couilles. Si quelqu’un se manifestait de la sorte autour de tous ces saints, comprenez bien que ça m’embêterait de passer à côté. » Rien de plus qu’un test, finalement. Néanmoins, une vision cauchemardesque gâcha cette belle opportunité d’engagement, lorsqu’au milieu de la table, une pléthore de minuscules créatures s’amusa à saboter le repas en dérobant les meilleurs mets à disposition. Quelle bande de saloperies.

Deccio se tourna vers son voisin de gauche, celui qui avait mangé le chien d’après les cinq petits bonhommes cornus en tenue rouge sur son épaule ; sûrement une race extraterrestre venue d’ailleurs. Secouant le gars en question comme une piñata, le Démon tenta par tous les moyens de le rallier à sa cause. « Attrapez des fourchettes, des cuillères, des feuilles de romarin. N’importe quoi. Nous devons absolument nous débarrasser de ces satanées créatures. Donnez-moi votre couteau ! » Saisissant hâtivement celui de son voisin, et de tous ceux à proximité de son allonge d’ailleurs, Deccio jeta tous les couteaux disposés entre ses phalanges dans des directions aléatoires, se servant du contrôle métallique pour accroitre leurs vitesses.  



500 (mais si, mais si) mots | Post VI:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 09 Nov 2020, 23:29

[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse - Page 9 1j1b
Le Dîner de l'Apocalypse



L’apparition d’une jeune fille aux oreilles de chat capta l’attention de Circë un instant. L’Ygdraë regarda celle-ci, ainsi qu’une autre jeune femme qui se présenta sous le nom de Reine, avant de reporter son attention sur la première qui venait littéralement de se jeter sur les cuisses d'Isiode. Elle n’eut pas l’opportunité de lui répondre tout de suite, entre les injures qui fusèrent de la bouche d’une blonde et les invectives d’une bleue à son encontre. Le mot d’Ezechyel lui parvint et elle hésita à en lire le contenu. Ses yeux céruléens se relevèrent vers ceux de l’Enök. Son histoire guerrière marquait sa peau. Il était plus musclé que les autres Elfes. Elle détourna les yeux et décida de lire, juste après s’être promis de rester de marbre, quoi que la note contînt. La première partie lui appela la chaleur du corps de l’Aslak. Elle n’avait pas fait que désirer boire son sang dans ce rêve. Ils s’étaient embrassés, aussi. Sa robe était tellement légère qu’elle avait pu sentir chaque partie du corps de l’homme avec une précision telle qu’elle… Elle baissa la tête, espérant que ses cheveux cacheraient son trouble suffisamment. À quoi pensait-elle ? Ce n’était qu’un rêve. Même en commun, il n’était rien, que du vent. La fin du mot ne faisait que le confirmer. Il était marié et père de deux nouveaux enfants. Étrangement, elle eut envie de se rapprocher de l’Ange, de lui prendre la main, comme s’il était le seul individu assez solide pour rester droit, la soutenir et calmer les paradoxes de ses sentiments et de ses pensées. Pourtant, tout ce qu’il lui tendit fut un chiot, celui-là même qu’elle n’avait pas osé regarder passer, à cause de l’état de ses joues.

Pour se changer les idées, elle prit l’animal sur ses genoux, le caressa et répondit à l’Ailes Blanches. « Ce n’est pas aussi spectaculaire que vous. J’ai déchiffré des écrits anciens et ai commencé une correspondance via chaussette magique, sans avoir le temps de continuer. Je me suis mariée… » Elle se pinça les lèvres, ses petits doigts blancs se perdant nerveusement dans le pelage du chien. « Je ne vis plus au même endroit et, récemment, je me suis rendue au Fessetival d’Avalon. C’est là-bas que j’ai rencontré Nalim, le mentor de Priam Belegad. Je devrais moi-aussi mener quelques expéditions d’ici quelques semaines si tout se passe bien. » Ses yeux revinrent au mot. Ezechyel y parlait de ses filles et de la bibliothèque d’Ilios. Elle ne se souvenait pas de cette dernière. Le baiser dans le labyrinthe lui revint pourtant plus clairement. Quant à Aalis et Aelis… Elle se mit à culpabiliser, bien qu’elle ressentît une forme de soulagement. S’il en parlait, c’est qu’elles étaient encore en vie. Elle reprit le crayon. Félicitations, inscrivit-elle. Je suis heureuse pour vous. L’était-elle ? Oui, dîtes-moi, ici ou ailleurs. Et elle envoya, sans revenir sur le reste. Il était marié et heureux. Doucement, sa main bougea pour agripper le bras d’Isiode.

499 mots

Résumé:

Revenir en haut Aller en bas
Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
◈ Parchemins usagés : 4026
◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015
◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Mar 10 Nov 2020, 14:20



Le dîner de l'apocalypse


« Un Ange ? Non et heureusement. » répondis-je à mon interlocutrice. « Notre tante pense qu’il existe encore un infime espoir d’attirer de nouveau le Marquis… » Le fait de le prononcer me coûta. Il était Marquis uniquement parce qu’il avait été le premier de nous trois à sortir du ventre de notre gourdasse de mère. Les choses auraient été bien différentes dans une autre configuration. « … dans les ténèbres. Personnellement, lorsque je le regarde, je ne vois qu’un cafard a écrasé le plus tôt possible. Déjà, enfant, il avait des comportements de Magicien. Il était trop calme et trop gentil. Puis il a fini pas s’enticher de cette Ange avec laquelle il n’a cessé de trainer dans les couloirs de Basphel. Elle a dû finir de lui bonifier le cœur. Voyez où il en est actuellement : entouré d’enfants qui ne sont pas les siens, toujours pas marié et ne possédant aucune ambition autre que celle de nous casser les… » « Kaalh. » « Oh ferme-la ! Je dis bien ce que je veux. Ce n’est pas comme s’il avait les couilles pour réagir. Il préfère faire comme tous les bénéfiques : baisser les yeux et attendre que ça passe en prenant un air faussement désappointé. » La pointe de colère et de mauvaise foi qui s’était insérée dans ma poitrine finit par me passer. La vieille femme avait fait comme Khaal : me mettre en garde contre les mauvaises fréquentations. Qu’ils n’en doutassent pas : j’étais aussi raciste qu’eux. Seulement, je faisais aussi partie d’une race infiniment supérieure aux autres. Ce que je désirais, je le prenais. Elle, je la désirais. Je voulais contrôler chaque mouvement de sa tête contre moi et la contraindre à ce dont j’avais envie qu’elle me fît. Ensuite, je l’abandonnerais, usée et salie, avec pour seul regard le reflet de mon mépris. La question d’Adam Pendragon me fit penser qu’elle était habituée au sexe. Sale petite aguicheuse. Je me penchai vers elle, avant l’apparition d’un homme, plus influent que je l’étais, à mes côtés. « Excusez-moi. Êtes-vous une prostituée ? » lui demandai-je avant que le charme n’opérât. Je fixai Val’Aimé. « Chancelier Elzagan. » prononçai-je respectueusement.

Lorsqu’une vieille apparut à côté de mon frère et s’empara du contenu de son assiette, je suivis en silence le regard qu’il lui porta. Sa tête pivota lentement vers elle. Des choses étaient importantes pour Khaal : la nourriture, son emprise sur la politique, l’animal dégarni qui lui tenait compagnie et les livres. Menacer l’un signifiait une mort lente et douloureuse. Il était obèse et fainéant au quotidien, certes, mais il n’en demeurait pas moins redoutable. Ses enfants en avaient tous peur car sa poigne était aussi terrible que sa magie liée aux maux. Il la fixa et, après un temps, se mit à rire grassement, méprisant et moqueur. « Qui a donc invité des êtres aussi insignifiants ici ? » demanda-t-il. Il ne parlait pas que pour la grognasse qui s’agitait, avec des paroles qui l’atteignaient autant qu’un oisillon qui se serait malencontreusement trouvé sous le passage de son pied. Il changea d’apparence, à mon plus grand étonnement, pour en revêtir une plus conforme aux attentes sociales et attrapa vivement la vieille femme par la gorge, en serrant ses doigts autour de sa trachée. « Excusez-vous sinon je vous tue. » murmura-t-il. Je lus dans ses pensées qu’il était également en train d’envisager de la violer avec une cuisse de poulet, afin de lui faire comprendre que, dans ce monde, il y avait les forts et les faibles et que, lorsque l’on était faible, il valait mieux se la fermer. Il n’avait aucun respect. Ni pour les vieux, ni pour les enfants. Ce n’était pas pour rien que les siens tremblaient devant lui malgré son obésité. Et dire que c’était lui qui m’avait demandé de me tenir, plus tôt.

À l'approche d'un couteau, lancé par le Démon agitateur; j'en modifiai légèrement la trajectoire pour l'envoyer vers le vilain petit canard de la fratrie. Je savais que ça ne fonctionnerait pas mais la volonté y était.

680 mots
Kaalh répond à Oriane et salue Val'Aimé. Khaal répond à Léandra dans le corps de Mertle  [Q] - Le Dîner de l'Apocalypse - Page 9 943930617 Il dévie ensuite l'un des couteaux lancé par Deccio pour viser Kaahl.

Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t38028-kaahl-paiberym-elia En ligne
Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
◈ Parchemins usagés : 4026
◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015
◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Mar 10 Nov 2020, 15:01



Le dîner de l'apocalypse


Je pris le livre dès que j’en eu l’autorisation. Néanmoins, avant de pouvoir en feuilleter les pages, le garçonnet répondit avec virulence. Je le fixai un instant, avant de rire. « C’est parce que tu n’es pas encore assez grand. Tu verras que c’est vraiment bien… » Je n’en savais rien en réalité. Je n’avais jamais éprouvé un réel désir, ni de l’amour. Le Baron Paiberym ne me laissait pas indifférente mais ça n’avait rien à voir. C’était plus… « Hum. » Je n’en savais rien. Je voulais simplement qu’il fût là pour moi et ne pas le décevoir. Mon regard dévia jusqu’à Jil. Peut-être que me rendre à Avalon pour participer aux auditions pour devenir Puff-Puff Gueurle le placerait dans une position complexe ? Il valait sans doute mieux que je lui demandasse l’autorisation avant, même s’il m’avait déjà répété plusieurs fois qu’il était un soutien mais que j’étais seule décisionnaire de ma vie. Je n’osais pourtant pas. Je revins à Dastan, contredit par Astriid. « Puis si tu n’es pas amoureux, tu ne peux pas faire des enfants. Sans enfant pour devenir des adultes, tu ne peux pas gagner des guerres. » Je l’avais vu récemment en cours, que la densité de population jouait un rôle dans la pression que pouvait exercer les différents peuples sur les autres. Il n’y avait pas que ça mais moins une race était peuplée, moins elle avait de pouvoir. La professeure avait parlé de l’espérance de vie qui, normalement, devait favoriser les races qui ne mouraient pas de vieillesse. Pourtant, les Anges avaient été exterminés, tout comme les Démons. Ça m’avait choquée. J’avais été triste pour eux, même pour les Vils. Je préférais penser qu’un monde en paix, où tout le monde serait ami, serait préférable. J’étais bien trop naïve.

« Oh un petit chien ! » m’exclamai-je, au passage d’une boule de poils. J’essayai de l’attraper mais ratai. J’en fus déçue et me penchai pour constater qu’il avait été réceptionné en bout de table. Je souris à Kaahl, comme pour essayer d’être son rayon de soleil sous les propos assassins de ses frères. Il ne devait pas entendre d’où il se trouvait. J’espérais en tout cas. « Oh… » Mes yeux se posèrent sur l’homme à ses côtés. Mes dents mordirent ma lèvre une seconde et, sans réfléchir, je m’écriai. « Petit Pigeon ! Petit Pigeon ! J’ai lu ce que vous avez écrit ! » Mon enquête n’avait rien donné au début. Puis le lien avait été fait entre le Petit Pigeon et Priam Belegad. J’avais essayé d’aller le voir mais sa maison était close le jour où j’y étais allée. Je voulais le rencontrer depuis longtemps. Je voulais un autographe. Il est beau, pensai-je, un peu étonnée. « Je vous aime tellement ! » J’étais maladroite dans mes formulations. Mon regard pétillait. Le reste me sembla flou, tant j’étais heureuse de le voir enfin. Mes doigts serrèrent le livre de contes.

494 mots
Cendre parle avec Astriid et Dastan puis aperçoit Priam dont elle est fan depuis la publication du recueil de nouvelles.
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t38028-kaahl-paiberym-elia En ligne
Latone
~ Orisha ~ Niveau I ~

~ Orisha ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 2293
◈ YinYanisé(e) le : 24/05/2014
◈ Activité : Horticultrice
Latone
Mar 10 Nov 2020, 15:02



Léto papillonna des yeux face à l’Ondine, telle une jouvencelle en chaleur.

" Je n’en ai pas le titre, mais oui, on peut dire que je suis un guerrier. C’était drôle de constater l’effet travesti que lui donnait ce costume. Se battre s’apprend, car c’est justement difficile à appréhender. Il ne suffit pas de parier que votre prochain coup touchera votre adversaire en premier : c’est tout un calcul. Réfléchir et agir en même temps. Vous imaginez ? En soi, j’aime cet exercice. De manière générale, j’aime me dépenser. " La Chamane évoqua ce fait si naturellement qu’il ne fût point aisé d’y entendre un sous-entendu.

Un ravissant sourire satisfait apparut sur ses lèvres lorsque sa "voisine" lui proposa une offre, aussi surréaliste soit-elle.


" Je serai comblée d’être votre cavalier. Aussi étonnant soit-il, cette occasion ne se présentât jamais de son vécu. Je passerai à la Capitale dans ce cas, votre lieu de travail est intriguant. Quant au shampooing, vous me montrerez à cette même occasion ? Ce n’est pas l’eau qui manquera. " Sans parler que celle des Enfers s’avérait un chouïa trop chaude.

On lui apporta enfin la suite de ce dîner aux airs interminables : un tartare de veau, accompagné d’une framboise, d’un fromage et d’un jaune d’œuf. Pour un peu, elle se croirait à une réunion Deslyce. Cette contrainte de mobilité se présentait comme affligeante aux yeux de la Sùlfr ; chez les Chamans, l’essence des repas résidait aussi dans le partage et la découverte. Elle croisait les doigts pour en finir, car elle y tenait à cette danse.


" Des années de survie. Répondit-elle sobrement à la question du dénommé Aphos. Pour le costume, je n’en ai aucune idée, on m’a peut-être refilée les vêtements d’un cousin. Elle haussa les épaules, ce n’était pas comme si sa garde-robe personnelle était bien fournie. J’aime beaucoup votre kimono. Oh Perlaphos ! J’ai oublié de me présenter : appelez-moi Léto. " S’il était un tantinet cultivé, il pourrait faire le rapprochement avec les Deslyce. Depuis Vanille, Léto ne se cachait guère.

Savourant avec trop d’appétit l’entrée gastronomique, l’agitation ambiante n’empêcha pas sa concentration de rester forte. Tout ce tintamarre l’intéressait beaucoup moins que la singularité d’Aphos ou les fameux "plans" qui prenaient forme autour de la table. C’est alors qu’un couteau se planta dans son épaule, sans arracher le moindre cri à la titanide. Avec une nonchalance propre à elle, la Souriante retira le projectile de son corps.


" Eh bien, voyez-vous ça ! Ils sont suffisamment aiguisés pour trancher la chair humaine. Ce qui en disait long sur les coutumes culinaires de leurs hôtes. En déposant la lame ensanglantée dans son assiette vide, Léto prépara sa voix en vue d’une requête : Mangez, s'il vous plaît. " Ceci étant fait, elle essuya le couteau avec une serviette.


474 mots ~
Léto discute avec Aphos. Elle se prend un des couteaux mais c'est une piqûre de moustique pour elle *sbam* Elle utilise le pouvoir "S'il te plaît" pour calmer l'ambiance. Si elle l'utilise principalement pour apaiser Deccio, il peut se répercuter sur d'autres.
Rappel : Léto a 50 Charisme et 23 Magie (impactée par l'Anti-Magie)

S’il te plaît : À chaque fois que Léto formule ce qu’elle désire en finissant sa phrase par « S’il te plaît », un étrange phénomène se produit, poussant les individus en question à vouloir s’exécuter dans la joie et la bonne humeur, peu importe ce dont il s’agit. Si le pouvoir dépend des spécialités en temps normal, ce n’est pas le cas avec Za. Il marche toujours sur elle.



By Jil ♪
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34266-latone#672534
Jil
~ Lyrienn ~ Niveau 40 000 ~

~ Lyrienn ~ Niveau 40 000 ~
◈ Parchemins usagés : 495
◈ YinYanisé(e) le : 23/07/2014
◈ Activité : Prof de Botanique, Puff-Puff Gueurle (Équipe C), Patronne de la Tendre Miche
Jil
Mar 10 Nov 2020, 17:38

« Zane Azmog, c’est ça ! Il est mort, non ? Tu sais que j’ai participé en partie à l’enchantement qui préserve la statue des germes et du reste ? Bon, pas vraiment directement, mais le soir avant la mise en place des runes, toute l’équipe C était là pour supporter l’équipe des mages qui s’en sont occupé ; et j’ai aidé un peu le chef de projet sur des agencements de racines. Adorable monsieur ; on aurait dit qu’il prenait plus de plaisir à échanger sur les plants de Grobechaün qu’à échanger sa salive avec les filles. »

Une petite voix se fit entendre, et la perspective d’une future cliente fit pivoter la rousse, qui tourna vers la jeune femme de grands yeux pétillant et un sourire pincé de petite fille :

« Ouii ! Mais oui, bien entendu ! Je serai ravie de vous faire un petit coffret découverte ! D’ailleurs, j’ai dans mon sac… »

Elle se tortilla sur son siège pour atteindre le sac sans fond qui pendait, accroché au dossier, avant de se mettre à y farfouiller en marmonnant. Un instant passa, puis elle laissa échapper une exclamation satisfaite, avant d’en tirer une petite liasse de feuilles attachées par un ruban rouge. Elle en tira une du paquet avant de la présenter à sa voisine :

« Donc ! Voilà un petit prospectus des services que nous proposerons, avec ici, les pâtisseries, et là et là, les extras en tout genre. Pour tout ce qui concerne les orgies, malheureusement on ne les propose pas hors Avalon, à cause des frais de déplacement, mais en revanche, vous pouvez tout à fait vous choisir un livreur ou une livreuse à votre goût. Ah ! La liste des livreurs, attendez… »

Presque imperturbable, Jil s’apprêtait à fouiller de nouveau dans son sac quand le Déchu lui donna un coup de coude en lui désignant Oriane et Mancinia. Sans la moindre hésitation, la Lyrienne hocha vivement la tête et leva les pouces en faisant un clin d’œil à l’Humaine et à la Luxurieuse. Une autre convive s’en mêla, et l’institutrice reconnut la tignasse ivoire de Léto. Elle lui souffla un baiser avant de répondre :

« Avec plaisir, chou ! Passe, à l’occasion ! »

De son côté, Laëth lui fit un petit signe de la main, inquiète de savoir quoi faire de son pilou-pilou :

« Tu es aux Jardins de Jhën je crois, non ? J’vais m’y rendre d’ici la fin de la saison pour une représentation, je passerai te voir à ce moment-là, t’en fais pas ! Oh, tu viendras voir le spectacle ?! Bon, alors, excusez-moi... » fit-elle en se tournant de nouveau vers sa voisine : « Donc! La liste des livr-AÏEUH! »

La vieille dame en face d’elle lui donna un coup de pied bien senti, auquel la rousse répliqua implacablement en lui tirant la langue.

« Hé ! C’est pas gentil ! »

Les gens n’étaient pas souvent volontairement méchants envers Jil ; elle n’était jamais volontairement disposée à se venger, mais cette fois-ci, le châtiment se présenta sous la forme d’une langoustine.

« HA ! Bien fait ! »



493 mots; Jil réponds à Adam, Aliénor, Léto, elle interagit un peu avec Mancinia et Oriane, et elle réponds à l'attaque cruelle de Mertle T.T


[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse - Page 9 3TFZNQ
♫ :

Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t35022-jil
Priam et Laëth
~ Ange ~ Niveau III ~

~ Ange ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 3851
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes
◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Priam et Laëth
Mar 10 Nov 2020, 23:17



In memoriam by aw anqi

Le Dîner de l’Apocalypse

En groupe



L’hôte l’interpella. Priam releva la tête, puis la pivota vers Kaahl. Il détourna le regard avant de croiser le sien. « Différente de celles que je connais. » se contenta-t-il de répondre poliment, toujours sur ses gardes. Pourquoi lui poser une question et la lier au Magicien ? Désirait-il les voir interagir ? Le froid entre eux devait être largement perceptible. Malheureusement, cela ne suffit pas à faire taire le principal concerné jusqu’à la fin du repas. L’Immaculé, contraint, ramena son attention sur lui. Fus’Naakar’Lus. Laëth lui en avait-elle parlé ou s’était-il renseigné ? Il serra les dents. Être confronté si directement à son désamour pour le Mage le gênait. Il ne pouvait pas s’empêcher de jouer avec le bout de sa fourchette. « Je vois que vous êtes renseigné. » dit-il du bout des lèvres. Se trouver entouré d’oreilles indiscrètes le mettait d’autant plus dans l’embarras. Avec les grands noms qui les entouraient, il sentait peser sur lui une pression détestable. L’aura même de son interlocuteur le dissuadait de faire preuve de trop de virulence. Les souvenirs d’Aliénor, aussi. Une idée lui vint, parce qu’il venait de voir les deux Ygdraës agir de la sorte. Il emprunta un crayon et déchira un bout de son jeu. Dommage qu’on ne soit pas dans un endroit plus tranquille. Pour être franc, je ne vous apprécie pas parce que je n’aime pas voir ma sœur pleurer ou être incapable de mettre des mots sur son mal-être. Je ne suis pas certain qu’une joute et une bière permettraient de faire couler cela. Il suspendit sa plume pour réfléchir. On peut essayer quand même. Il passa le mot. S’il avait refusé l’invitation, sa cadette en aurait sans doute été peinée ou énervée.

Za. Il avait aussitôt reconnu sa voix et, en même temps qu’une vague de soulagement l’étreignait, une pointe d’agacement, ou d’inquiétude, perçait sa poitrine. Pourquoi ne pas avoir donné de nouvelles ? Elle avait l’air d’aller bien. Surtout, elle n’était plus enceinte. Il fronça les sourcils. Le capharnaüm produit par un chien et une Eversha l’arracha à la Bipolaire. Se tournant pour voir d’où venait l’animal, il aperçut Aliénor, qui lui adressa un geste de la main. Elle était près de Laëth, donc aussi mal entourée qu’elle. Malgré cette constatation déplaisante, il lui adressa un sourire et un petit signe.

Son surnom crié attira son attention ailleurs, quand il aurait bien aimé parler à Za. Une jeune femme aux cheveux bleus le hélait. Lu ce qu’il avait écrit ? De quoi parlait-elle ? « Je… » Réagir aux exclamations extasiées de quelqu’un n’entrait pas dans ses activités quotidiennes. De nature discrète, il n’était pas encore habitué à être le centre de l’attention. Qu’était-il censé faire ? Dire quelque chose de gentil ? Sourire ? Son temps de réflexion s’écourta : un objet fusa en direction de son voisin. Par un réflexe dont il n’aurait pas soupçonné l’existence, il le détourna grâce à la télékinésie et, aussitôt après, activa le Sanctuaire d’Ahena.



Message III – 500 mots

Alors. C'était chaud. J'ai pas pu réagir à tout xD Priam répond à ???, à Kaahl (il lui fait passer un petit mot comme font Circë et Eze, mooooh, on va devenir le coin de la choupitude et plus celui de la gênance <3), voit Za, voit Aliénor, ne sait pas comment réagir à Cendre, puis n'a pas le temps de le faire. Il dévie le couteau lancé sur Kaahl par télékinésie (ça n'empêche absolument pas ton personnage de réagir avant si tu le souhaites ; tu peux même dire que la magie de Priam échoue) puis déploie le Sanctuaire d'Ahena (il a 24 en magie et 27 en force donc ça doit couvrir une zone assez large/être assez efficace, en tout cas sur les personnages moins puissants).

Pour rappel, le Sanctuaire d'Ahena crée une zone de non-violence, lutte contre les péchés et encourage les vertus.




[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse - Page 9 1628 :


[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse - Page 9 2289842337 :
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34615-priam-belegad-aux-i
Invité
Invité

avatar
Mer 11 Nov 2020, 15:42

Jadélynka
Le Dîner de l'Apocalypse
L’Alfar ne cacha pas sa surprise. Si facile. Si faible. Elle s’était attendue à ce que cette énergumène fût plus butée et désagréable, et à ce que leur petit jeu continua encore longtemps. Elle fronça le nez aux propos déplaisants qu’il eut pour Èibhlin mais ne rétorqua pas. D’une, parce qu’elle continuait de penser que le Vampire était le principal fautif dans cette histoire et qu’il n’avait aucun tact, l’art de la conversation lui échappant complètement. De ce fait, il était capable de prendre mal n’importe quoi, même un compliment. De deux, parce que quoi qu’elle puisse en dire, finalement, ce qui était à Mornhingardh restait à Mornhingardh.

-Oh, je vois, vous êtes encore jeune.

Tout ce qu’elle savait sur ces créatures, elle l’avait lu. Ce Dorian entretenait ses clichés, ce qui était à la fois contentant et décevant.

-Beaucoup de choses. Je travaille dans un établissement scolaire et en parallèle, j’aimerais créer… appelons cela une maison de production. Je vois beaucoup de jeune gens parler de projets très intéressants mais qui n’ont pas les moyens de les porter.

Le projet était bien moins avancé que ce qu’elle prétendait, mais le principal était de faire joli et de passer pour une gentille tout en lui assurant qu’elle possédait beaucoup d’argent. La réalité était qu’elle n’avait pas encore mis un seul pied dans cette école ni tout à fait les épaules pour monter sa propre entreprise. D’abord, elle devait se marier à un banquier. Qui ? Elle n’en avait pas la moindre idée, mais il serait banquier. Et beau, évidemment. Puisqu’ils auraient des enfants ensemble, elle ne voulait pas avoir honte d’exposer des lardons difformes et inesthétiques aux yeux de tous en clamant qu’il s’agissait des siens. Ses enfants seraient tout comme elle : parfaits.

On changea son apéritif au profit d’une entrée : une salade composée de crudités et de champignons.

-Mais dites-moi, même si vous êtes jeune et que vous aimez avant tout sucer des vierges, il y a certainement autre chose qui vous intéresse ? Un hobby ? Une passion ?

A moins qu’il ne fût obsédé que par une seule chose à la fois, comme ces petites bestioles en perpétuelle quête de nourriture dont l’unique but était de faire des stocks pour passer la saison froide et se multiplier plus vite que des spores au printemps.

-Nous pourrions jouer à un jeu, qu’en dites-vous ? Pas celui-ci. Dit-elle en désignant les feuilles remplies de grilles distribuées plus tôt. Je pensais plutôt à regarder les gens. Par exemple, dites-moi : selon vous, qui a la tenue la plus horrible ? Je sais, ça peut vous paraitre enfantin, mais… c’est très amusant, vous allez voir.

Ses paroles furent ponctuées par les couteaux lancés par son presque-voisin, qui terminaient leur trajectoire çà et là. Outre la sauvagerie de l’acte, cela lui donna envie de manger.

-Hm… Autre exemple, sur une échelle de un à dix, à quel point diriez-vous que cet homme est fou ?

Juger les gens, sa passion.


~500 mots~
Jade répond à Dodo (elle est toujours aussi relou /sbaff/), réagit au lancer de couteaux de Deccio et est touchée par le sort de Léto

Revenir en haut Aller en bas
Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 11258
◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] | Médecin [Rang III] | Éleveuse de Vaches [Rang I] | Investisseur [Rang II]
Mancinia Leenhardt
Jeu 12 Nov 2020, 22:00


Illustration - Yuanyuan Wang
Le Dîner de l'Apocalypse

Jil avait l'air d'aller bien, rien ne semblait capable de la mettre en déroute. Mancinia enviait un peu ses capacités sociales, n'ayant aucune crainte de converser de l'ouverture de son établissement, souvent avec des étrangers. N'écoutant que distraitement ses propos, l'Humaine se promettait de se rendre à l'ouverture pour déguster ses produits, pour, qui sait, en obtenir lors de ses réceptions et aux goûter avec ses amies Magiciennes ? Ça lui ferait une bonne publicité. Surtout qu'elle avait du goût, leur dernière rencontre l'avait montrée. En reportant son attention sur la turbulente Astriid, elle se souvenait de ses conversations avec Neah, quant à l'idée qu'elle soit la Marraine de leur cadette. Ça n'avait pas encore été gravé dans du marbre, heureusement que celle-ci était jeune. Sans doute devrait-elle discuter avec elle de ? ... Non, pas maintenant. Elle devait d'abord se rendre à Iräel et en converser avec les Ygdraë. Son appréhension revenait, mais elle était résolue. Durant sa brève fixation, quelqu'un lui adressait un geste timide de la main, curieusement, l'Humaine la reconnu. Elles s'étaient croisées au beau milieu d'un rêve. Dans un lieu magique, où le destin macabre de quelqu'un s'était brisé. Elle lui accordait un signe de la tête. Revenant sur la conversation, l'Humaine eu un sourire légèrement crispé en entendant le nom de son voisin. Ces deux termes ne l'aidaient pas. L'un purement féminin, l'autre masculin. Tant pis, elle irait à ce qui lui semblait le plus approprié.

Je suis Mancinia Leenhardt, Aphos.

La Fille du Soleil comprit les sous-entendus, lui indiquant qu'en ces lieux, son aura caractéristique était en action, bien que son interlocuteur ne semblait pas en comprendre le sens. Existait-il encore des personnes ignorants son existence ?

Mon Ma'ahid, probablement, sourit-elle, avant de précisé. Mon Antimagie.

Si elle n'avait pas l'intention de s'étendre là-dessus, autant dire que ce dernier la laissait muette, alors que ses oreilles captaient ses paroles, enclenchant un petit rire avant de saisir le bras de son compagnon, ne s'y collant.

Il n'y a que lui qui me plaît.

Malgré ses appréhensions sur la nourriture, elle avait tout de même savourer la soupe de potiron. Mancinia observait le plat qui se dessinait devant son Gardien, qui ne le touchait pas.

Neah, tu ne manges pas ? Tu ne veux pas essayer ?

Autant ne pas le contraindre. Mancinia se penchait vers l'avant pour la prendre et éviter le gaspillage, relevant son regard et captant un autre qu'elle connaissait bien. Reine. Elle blêmit, un instant figée. Aetheri ! Ce n'était pas possible. Elle n'était donc pas qu'une interprétation de leur esprit ? En se recadrant sur son siège, l'Humaine s'épargnait la valse des couteaux, esquivant l'un d'entre eux, mais pas tout le monde. Bien qu'interrogeant la Peintre sur son état, cette dernière ne semblait pas s'en émouvoir. Une vraie battante, tandis qu'elle relâchait une exhalation agacée.

Je crois que s'il fait la fête, c'est parce que tout va mal dans sa tête.

Peut-être devraient-ils tous songer à la lui couper ?

Post V - 500 mots

Mancinia est assise entre Neah et Aphos. Elle observe Jil et Astriid. Salue Djinshee. Elle voit Reine et réagit aux couteaux lancés par Deccio.


[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse - Page 9 Chriss10
Art by Chrissabug

Meuh:
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t38147-mancinia-leenhardt-
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 9 sur 18Aller à la page : Précédent  1 ... 6 ... 8, 9, 10 ... 13 ... 18  Suivant

 Sujets similaires

-
» L'invitation au dîner. | Kaga
» Un dîner quelque peu...original [Pv Loki]
» [XXXII | RP Célibataire] Magnifique diner | Yasmine
» [XXXII | RP Célibataire] Un dîner sur les toits [Shapûr]
» [XXXII | RP Célibataire] Un dîner sous les étoiles [Dahlia]
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Mers :: Mers - Est :: Mer de cristal :: Asgösth-