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 [Q] - Le Dîner de l'Apocalypse

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Mer 14 Oct 2020, 17:31


Le Dîner de l'Apocalypse


Objectif : Le Dieu d'Asgösth a décidé de se livrer à une petite expérience sur son île, en réunissant autour de la table de la Dame Rouge différents protagonistes qui ne pourront pas quitter la table avant la fin du dessert. Autant dire que les discussions risquent d'être mouvementées. Ce sera l'occasion de régler ses comptes, de mettre les choses à plat. Ou pas.
Conséquences dans la réalité : Pas de mémoire avant la fin du rp. Ensuite, impression diffuse de vrai/pas vrai et oublie de certains éléments. Des PNJ pourront dire des mensonges également.
Modalités : Entre 400 et 500 mots par personnage (faut que ça reste dynamique)





« Bien sûr. » soupira-t-elle. « La Coupe des Nations étant terminée et ton dernier jeu étant au point, il fallait bien que tu trouves une autre façon de t’occuper. » Le mari de la Dame Rouge se prit à sourire. « Je n’aime pas m’ennuyer. » confessa-t-il, tout en jetant un coup d’œil aux domestiques qui s’activaient. Ils se trouvaient dans une grande salle de réception. Des musiciens jouaient, proches de la cheminée. Le feu crépitait. La table était immense. Rectangulaire, une nappe blanche la recouvrait. Sa décoration était faite de bougies et de fleurs et le doré des ustensiles était accordé à celui de l’immense chandelier. Les assiettes étaient en porcelaine et les couverts en argent. Devant les convives, il y avait des petites boites. Celles-ci contenaient des cartes de débat, au cas où ils s’ennuieraient. Les chaises à l’assise et au dossier bordeaux, étaient particulièrement confortables. La luminosité tamisée donnait à l’endroit un aspect propice à l’intimité. Un grand miroir parcourait l’un des murs, proche d’une piste de danse qui servirait aux invités qui le désireraient après leur repas. Il fallait tout prévoir. La possibilité de dormir ici serait offerte. Sincèrement, ni Aria ni son mari ne pensaient que le dîner se terminerait bien.

« On dirait une sorte de conseil des Chefs, sans les Chefs. » susurra-t-elle, proche de l’oreille de son éternel amant. Cela faisait bien longtemps qu’elle goûtait à sa peau sans s’en lasser. Ce n’était pas normal. Sa robe, rouge, au décolleté plongeant et au tissu dorsal inexistant, faisait d’elle une hôte particulièrement visible. Elle n’était pas certaine d’avoir envie de parler durant le repas. Tout dépendrait de l’ambiance et de la conversation qu’on lui tiendrait. Contrairement aux invités, elle n’était pas condamnée à rester sur sa chaise tout le long de la soirée. Elle pourrait se lever, voire même s’en aller. C’était ainsi. Elle possédait certains privilèges. « J’espère que tu as bien étudié le plan de table. » « Plus ou moins. » « Plus ou moins ? » « Certaines places sont attribuées, d’autres non. C’est bien plus amusant ainsi. » Il ressemblait presque à un enfant, avec son sourire éclatant. Un rien l’amusait. Il riait des situations catastrophiques comme le public riait devant son comédien préféré. Il baladait les puissants et les moins puissants. Il leur faisait découvrir des choses qu’ils auraient aimé connaître. Ou pas. « As-tu organisé la prochaine Porte ? » demanda-t-elle, durant le temps qu’il leur restait jusqu’à l’arrivée du premier convive. « Elle n’est pas de mon ressort mais peut-être qu’il me laissera intervenir. Elle se déroule dans le passé. » « Tiens donc. » « Un passé proche. »

Finalement, il s’éclipsa. Sa place restait l’autre bout de table, en face de sa femme qui, elle, prit place. Il reviendrait peut-être plus tard, lorsque le moment serait propice.


490 mots
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Aliénor Vaughan
~ Magicien ~ Niveau II ~

~ Magicien ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 566
◈ YinYanisé(e) le : 20/12/2016
Aliénor Vaughan
Jeu 15 Oct 2020, 17:34



Le dîner de l'Apocalypse


« Et est-ce que je pourrai avoir des cartes en cadeau à la fin du repas ? » demanda Dagobert à l’un des domestiques qui venait d’apporter les canapés. Ils étaient différents pour tout le monde, selon les goûts de chacun. L’homme le regarda, ne comprenant visiblement pas ce que cet enfant voulait. L’enfant en question fit la moue, avant de reporter son attention sur son verre de grenadine. Ça avait l’air super bon ! Il ne remarqua même pas son changement vestimentaire, pas plus qu’il ne se posa de réelles questions sur cet endroit. Aliénor, elle, avait changé de vêtements. Lhéasse aussi. Le décolleté de sa robe était bien trop plongeant pour qu’elle eût pu en être à l’origine. Elle fixait son garde du corps avec de grands yeux, emplis d’incompréhension. On vint vite leur expliquer qu’il s’agissait d’une sorte d’expérience souhaitée par les Dieux et que tout ce qu’ils avaient à faire était de rester assis, de dîner tranquillement et d’échanger avec les différents convives. En soi, ce n’était pas foncièrement différent d’un repas mondain. Il n’y avait ni monstre ni réel risque d’après la Magicienne. Le Duc Taiji, lui, savait que les mots pouvaient avoir leur importance. Aussi, il l'observa à son tour. Il n’aimait pas sa tenue. Sa gorge était bien trop dévoilée.

Lorsqu’Aliénor perçut son regard, son expression fit comprendre à Lhéasse qu’il valait mieux donner une explication. Il s’était arrêté entre ses seins bien trop longtemps pour que ce fût convenable, même si ce n’était certainement pas ce que cette idiote était en train de s’imaginer. Il héla un domestique. « Pourrais-je avoir un châle afin de couvrir la gorge de la Comtesse Vaughan, s’il vous plaît ? » « Certainement, Monsieur. » le Sorcier reporta son attention sur elle. « Mettez-le et tenez votre langue. Je n’ai pas envie d’avoir à vous la couper. » Elle n’aimait pas quand il la menaçait, ça ne faisait que renforcer l’impression qu’elle était sa prisonnière. Pourtant, il lui laissait davantage de liberté que lorsqu’elle était liée à Niklaus. Elias était moins strict. Elle baissa néanmoins la tête et prit le tissu qu’elle enroula autour de ses épaules. Elle admira la décoration, arrêtant son regard sur une rose rouge qui se tenait juste en face d’elle. Si la Mage Blanche ne comprenait pas vraiment ce qu’elle faisait ici, son instinct lui dictait que c’était normal, que tout allait bien. Elle ne pouvait que le croire. Au moins, elle aurait sans doute l’occasion de discuter avec ses voisins, étant donné que son garde du corps n’était pas à côté d’elle mais à cinq chaises de là. « Ohé Aliénor ! Coucou ! » s’exclama Dagobert depuis l'autre côté de la table en la reconnaissant enfin. « J’ai eu une nouvelle carte dans un paquet ! Myriame la chèvre divine aux yeux d’argent ! » La jeune femme lui sourit.




[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse Wmln
[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse 3298876942 :
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Jämiel Arcesi
~ Alfar ~ Niveau II ~

~ Alfar ~ Niveau II ~
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◈ YinYanisé(e) le : 01/03/2019
◈ Activité : Étudiant à plein temps ; Luthier en parallèle
Jämiel Arcesi
Jeu 15 Oct 2020, 20:40

Le Dîner de l'Apocalypse
Le regard de la Sarethi s'arrêta sur chacun des individus présent. Puis sur la pièce, la décoration, les meubles. Un domestique déposa une assiette de canapé sous son nez. Elle ne dit rien, dévisagea seulement le sous-fifre d'un regard en biais, avant de scruter avec insistance la nourriture. Premier constat : à l'évidence, elle n'était pas à Drosera. Donc, sûrement pas dans la demeure d'un Alfar. Les places en bout de table le lui confirmait. Sa main se porta vers la flûte devant elle. Alors elle se pinça la lèvre. Elle devait rêver. Ou cauchemarder plutôt. Un mélange des deux ? C'était en tout cas la meilleure explication qu'elle avait sous la main pour l'instant. Entre sa présence en ces lieux qu'elle ne connaissait pas, ces personnes qu'elle n'aurait peut-être pas voulu croiser tout de suite et sa tenue qui ne faisait pas partie de sa garde-robe. Un vêtement typique Alfar, certe. Mais ce n'est sûrement pas dans les friperie de Mornhîngardh qu'elle trouverai de tels habilles.

La Sarethi attrapa l'un des canapés devant elle. La raison lui clamait qu'elle ne devrait pas toucher à la nourriture qu'on lui servait alors même qu'elle n'avait pas la moindre idée de l'endroit où elle se trouvait ni chez qui elle se trouvait et plus encore en voyant que ces amuse-bouches qui semblaient avoir été préparés spécialement pour elle, comme ceux de son voisin avaient été faits pour lui. Mais les explications données la poussait au contraire. Il y avait certaines personnalités qu'elle n'avait pas envie de froisser, les Divins en faisaient partie. Aussi mordit-elle dans le canapé, laissant son palais se saisir de la douceur de la nappe de crème fraîche relevée par la fraîcheur des herbes hachées et l'acidité des lamelles de cornichons disposées sur le lit velouté. La jeune Alfar ferma un instant les yeux avant de les rouvrir en direction du Mage Noir. Puis de la Mage Blanche dont il avait la surveillance. Silencieusement elle souhaita le jour où la Comtesse Vaughan sera suffisamment forte pour tenir tête à son garde du corps être proche. La voix du jeune homme à ses côtés attira son regard. Il n'avait rien en commun avec la Magicienne. L'adolescente posa son menton sur le dos des ses doigts entrelacés, puis elle lui adressa un sourire. « Bonsoir. ». Elle n'avait pas la moindre idée de qui était ce garçon qui, lui, semblait connaître la Comtesse Vaughan. « Je m'appelle Èibhlin. Et vous ? ». Pas qu'elle en ait grand chose à faire. Mais les formules d'usage étaient inévitables. « Vous semblez bien connaître la Comtesse. Sans indiscrétion, qu'elle est votre relation ? » lui glissa-t-elle avec un air malicieux.
:copyright: ASHLING POUR EPICODE




Mots 444
Èibhlin arrive au dîner observe un peu puis parle avec Dagobert
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Jeu 15 Oct 2020, 21:49

[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse Mr5s
« Il s’appelle Juste Leblanc. »



Et un, et deux, et trois c’est trop. Mais trois quoi ? Et bien, trois fois rien à vrai dire. Ce qui venait de se produire échappait à toute logique. D’un autre côté, il avait déjà éprouvé le même phénomène par le passé. Équivoque de par son processus laborieux, c’est la certitude d’avoir mis le pied dans un engrenage dangereux qui prit le relais. Les téléportations n’auguraient jamais rien de bon, même lorsque celles-ci amenaient à comparaître en face d’un banquet garni de fruits de mer. Et de saucissons. Cependant, en l’absence de visuel sur de tels plats appétissants, Deccio suspectait de viles machinations. Où était donc cachée la foutue crème aux marrons ? Et les apéricubes ? Oh, il en situa devant sa bouille. Autant pour lui. Il connaissait assez bien l’expression de la couille dans le potage pour reconnaître quand ça puait. Restait toutefois à trouver ledit potage et ceux qui endosseraient le rôle de couilles. L’endroit où il avait été trainé ressemblait à s’y méprendre aux descriptions que l’on puisait dans les contes. Des contes pour adulte où Tata Josianne envoyait valser la vaisselle sur tonton George ravi d’avoir pu adresser sa remarque raciste, mais des contes quand même.

Le Démon n’avait pas l’esprit tranquille, et pour cause, son radar a problèmes ne cessait de lui transmettre des signaux annonciateurs. Le temps à l’extérieur, fluctuant et orageux sembla émettre les mêmes réserves tandis qu’une petite voix lui cria « va t’en, va t’en ! » Elle était bien marrante elle, mais comment pouvait-il simplement faire machine arrière en flairant à ce point les embrouilles ? C’était plus fort que lui. Attiré tel un aimant, il fut incapable de décoller son joli fessier de la chaise. Une certaine pression pesante émanant des premiers invités, l’apprenti détective leva sa main pour saluer les convives. « Yo ! Je suppose que c’est bien ici le club des dépressifs ? Vu vos tronches, j’imagine que oui. » Une première pique pour détendre l’atmosphère, il n’y avait rien de tel. Près de cent ans de carrière dans la provocation, ça demandait un certain standing. Et une sacrée paire aussi, au vu des candidats. Certains visages lui étaient familiers, d’autres pas du tout. En tout cas, une chose est sûre, ils n’étaient pas là pour élire le délégué de classes. Une question brûla néanmoins les lèvres du Tentateur. « Vous n’êtes pas ici pour m’annoncer que vous êtes tous mes gosses, hein ? Rassurez-moi. Ça sert à rien, j’ai plus d’oseilles. J’ai tout dilapidé dans un haut de forme. Une vraie merveille. Le truc, c’est qu’il me va carrément pas. Du coup je l’ai accroché au sexe de ma statue de cire. Vous verriez ça. Une tuerie ! » L’être volubile savait aussi parler de ses passions souvent peu partagées. Il fallait bien commencer quelque part, qu’importe si ça menait droit dans le mur. Néanmoins, ses esgourdes interceptèrent une conversation qui le captiva subitement. Les yeux brillants, il chercha l’individu ayant mentionné une certaine carte.


494 mots (pfffiou. Et j'ai pas pu parlé à Dagobert en plus /sbaff)
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Latone
~ Orisha ~ Niveau I ~

~ Orisha ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 2292
◈ YinYanisé(e) le : 24/05/2014
◈ Activité : Horticultrice
Latone
Jeu 15 Oct 2020, 22:02



" Vous appelez ça de la musique ? Apprenez à jouer avec vos doigts, pas avec vos gros orteils ! " Encore une fausse note et ils regretteront de s'être placé à côté de la cheminée, ces incapables.

Grogneuse, Latone se détourna de ce capharnaüm sans âme pour s'en remettre à l'analyse de cette table on ne peut plus originale. Elle notait d'emblée un très bon choix sur la vaisselle : suffisamment solide pour faire quelques victimes au préalable, assez chère pour supposer que les hôtes seront les dents à chaque éclat. Cela était presque gratifiant de consommer dans autre chose que du bois. Trop habituée à la vie montagnarde, la Bleue se présentait malgré elle dans une longue robe noire, brodée de contours blancs, dévoilant ses épaules plus carrées que la moyenne. Autant dire que Latone n'appréciait pas plus cette tenue que celle ayant épousée son existence spectrale durant des siècles. Rassemblée en une longue tresse sur le côté, sa masse capillaire accueillait quelques fleurs bleutées factices. Enfin, ses lèvres firent honneur à ses origines : un noir profond et dévorant.

Une œillade du côté de la Dame Rouge laissait supposée une certaine gêne à son égard. Latone ne comptait clairement pas en parler au beau milieu d'inconnus – du moins, sans spontanéité – toutefois, l'Orisha n'oubliera pas ce que la Démone lui avait fait subir, même en rêve ! Le concept même d'une réalité dans le sommeil lui donnait encore bien des tournis, d'où son incapacité à assimiler le fait qu'Aria Taiji ne se souviendra sûrement pas d'avoir, en outre, fessé la Fille des Chants. Tu te la prendras ta fessée.

Puisqu'il fallait se changer les idées, la jeune femme s'attarda sur le premier service. Beaucoup de canapés dans une si petite assiette, à croire qu'on savait qu'elle serait vorace. Pourtant, Latone ne mangeait pas si goulûment que cela ; au contraire, ses derniers jours à la caravane n'entretenaient guère son appétit. Trop de préoccupation, trop d'impatience dans ce grand corps. La Marcheuse attrapa la première distraction à la volée qui jaillit sous son nez, en la personne d'une espèce de pignouf horrifiée par un brin de peau juvénile. Sans aucune distinction, Latone se tourna bien comme il faut vers le Sorcier pour le héler aussitôt.


" Hé, t'as un problème avec sa gorge ? Vouvoyer ? Pourquoi faire ? Latone ne connaissait même pas ces gens et n'avait aucun respect à leur accorder ! Tu ferais mieux de tenir la tienne, de langue. Elle pourrait finir dans mon assiette, en tout petit cubes, comme ça. " L'illustration fut rendue grâce à l'un de ces fameux canapés qu'elle exhiba entre ses doigts avant de le croquer, carnassière. Au fond de ses iris, la flamme défiante brûlait toujours autant.


470 mots ~
Chronologiquement parlant, le défi "Latone rêve érotiquement d'Aria" est fait, d'où sa réaction



By Jil ♪
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Ven 16 Oct 2020, 11:19


Les doigts de Dimitri étaient toujours fourrés dans le pelage du chiot qu’il avait recueilli la veille. Il lui fallut un temps pour sortir de ses pensées. Rosalyn avait critiqué son déisme et s’il n’avait pas vraiment compris la phrase qu’elle lui avait sortie, il avait saisi qu’il s’agissait d’un reproche. Il n’avait su quoi lui répondre, ni comment justifier exactement pourquoi est-ce qu’il pensait que tout était relié, d’une façon ou d’une autre.

À présent, il avait les yeux sur chacun des convives. Les vêtements qu’il portait devaient valoir à eux seuls plus cher que tout ce qu’il possédait en biens matériels. Lui qui était normalement assez bavard écouta les explications en silence. Les dieux ? Quels dieux ? Il n’en connaissait pas beaucoup. Ses doigts continuèrent de s’agiter entre les poils du chien. Il avait sans doute été renversé par quelqu’un ou quelque chose. Sa peau était tuméfiée par endroit et il avait dû le soigner avec l’aide de Joshua. Ramener des animaux blessés dans une maison habitée par deux vampires n’était pas recommandé mais il ne pouvait pas les laisser et le propriétaire, un magicien, l’avait toujours fait. La transformation de sa fille n’y avait rien changé.

Blanc comme un linge, Dimitri avait subi le baiser de sa sœur quelques heures plus tôt. Comme elle avait du mal à se réguler, elle avait tendance à lui retirer trop de sang et il se sentait encore un peu étourdi. Son cou lui faisait mal. Il releva la tête à la réplique d’un homme aux cheveux blonds. Dépressif ? Peut-être qu’il l’était un peu parfois, comme il avait tendance à prendre les commentaires pour lui et à ne pas comprendre le second degré ou les répliques formulées dans le seul objectif de provoquer. Après un instant de réflexions assez creuses, il finit par sourire. Il n’avait pas envie de rendre l’étranger mal à l’aise à cause de problèmes qui n’en étaient probablement pas.

« Au sexe de ? »

Le faux lyrienns avait ouvert grand la bouche. Ses yeux ressemblaient à ceux des merlans, après avoir été fris. Il avait l’âge des premiers émois et pas l’habitude d’entendre parler de ça. En toute honnêteté, il en discutait parfois avec ses camarades de classe, mais venu d’un parfait étranger, ça le choqua. Comme sa peau était claire, l’illustration de sa gêne y apparut avec d’autant plus de force. Celle-ci se renforça quand une jeune femme aux cheveux bleus apostropha un autre homme. S’il avait l’impression de connaître certains, il n’arrivait pas à se remémorer d’où est-ce qu’il avait bien pu les rencontrer.  

Finalement, il préféra baisser les yeux sur son guacamole, en essayant d'empêcher Truffe de lécher son assiette.

Message 1 – 443 mots
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Astriid
~ Ygdraë ~ Niveau II ~

~ Ygdraë ~ Niveau II ~
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◈ Activité : Empoisonneuse
Astriid
Ven 16 Oct 2020, 12:23

[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse Fm3t
Le dîner de l'Apocalypse




Dorian Lang

Race : Vampire (Douria)
Taille : 185cm
Âge apparent: 25
Niveau : I | Rahzdens

Spécialités :
- Agilité : 6
- Force : 7
- Charisme : 7
- Intelligence : 7
- Magie : 7
Raide comme un piquet sur ma chaise, j'épiais avec méfiance les convives autour de la table. Je savais que la minute d'avant, je m'apprêtais à faire une sieste et soudainement, je me retrouvais serré dans un costume à dîner avec de presque parfaits inconnus. Je reconnaissais certains visages de par leur notoriété mais d'autres m'étaient totalement étrangers. Peu m'importait. Mon odorat faisait seulement le partage entre ce qui était bon à consommer et ce qui ne l'était pas. Il y avait quelques proies de choix au menu et mes narines palpitèrent avec avidité en louchant sur les quelques personne qui n'attendaient que d'être goûtées. La Soif griffant ma gorge, je crispai nerveusement mes doigts sur la serviette de table avant qu'un serveur accourt à mes côté pour disposer un bol de sang devant moi. Momentanément distrait, j'ignorai l'étrange mise en scène et ses intervenants pour blottir mon nez dans le bol. J'écoutais vaguement les explications du serveur, plus intéressé par le liquide rouge que par ses paroles. Un fois arrivé au milieu du bol que je lapais goulûment, je me rappelais mes manières et déposait avec délicatesse le récipient devant moi. Essuyant ma bouche, je coupais la parole au serveur. «J'en voudrai d'autre. Merci.»
Rassasié pour le moment, je pus écouter les discussions qui avaient commencé autour de moi. Personne ne semblait réellement chamboulé par la situation, j'étais peut-être le seul à ne pas avoir reçu le mémo. Légèrement dépassé, je considérai l'option de simplement faire ce qui était prévu depuis le départ, c'est-à-dire dormir. Une voix forte attira mon attention, un blond corpulent qui se croyait à la foire et parlait pour ne rien dire. Mieux valait éviter sa conversation, je risquais d'y perdre des neurones. Je choisis donc de me tourner de l'autre côté où se trouvait une elfe aux cheveux pâles. «Bonsoir. Dorian. Et vous êtes Èibhlin ? Je vous ai entendu le dire à l'instant. Ils ont vraiment pensé à tout hein ?» Je lui montrais le sang en face de moi avant de lui faire un large sourire dévoilant mes canines. Je regardai ensuite un garçon, ses cheveux étaient blancs également, à croire que c'était une mode. Il avait l'air pâle et maladif et son odeur m'était étrangement familière. Sur ses genoux, un petit chien mal en point. «Il n'a pas l'air bien, vous voulez que je m'en occupe ? Le sang d'animal c'est un peu comme le steak de soja pour ceux qui aiment la viande, mais je ne suis pas trop difficile. Vous avez une drôle d'odeur, comment avez-vous dit que vous vous appeliez ?» Bien, la sociabilité, c'était fait. Je me renfonçais dans mon siège, prêt à faire une sieste en attendant qu'on me libère de ce dîner forcé.

Message I | 407 mots
Dodo parle à Èibhlin et Dimitri

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[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse Aoyv
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Ven 16 Oct 2020, 16:31

[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse 1j1b
Le Dîner de l'Apocalypse


« Acrimonie : aigreur, agressivité, mauvaise humeur qui s’exprime dans la manière de parler et des paroles acerbes. » Sym sourit à son voisin, en fermant son livre. Il était un peu gauche, une longue tige au corps fin, si bien qu’on aurait pu penser qu’un coup de vent aurait suffi à le soulever plus haut que les toitures des maisons. Habillé de blanc, les breloques qui accompagnaient habituellement son corps avaient été effacées au profit de quelque chose de plus « normal ». Sym aimait tester de nouvelles choses et c’était là un point qui reliait tous les membres de Yanna. « Vous le saviez ? » demanda-t-il, avant de s’intéresser au commentaire de l’un des convives. « Un haut de forme sur le sexe d’une statue de cire ? C’est un concept ! Mais est-ce que votre statue est vraiment réaliste ? Ce serait amusant qu’il mollisse ; le sexe, pas le chapeau. Vous la réglez à l’heure de partir, le sexe mollit et la chute de votre chapeau vous prévient qu’il est temps d’y aller ! Malin non ? » Surtout très con et irréalisable. Sym était un diminutif. Il faut dire que ses parents avaient décidé de l’appeler « Création » en Hyriël, ce qui prêtait à sourire voire à rire. Ils étaient peu à oser nommer ainsi un bébé. Eux si. C’était des scientifiques et des rêveurs. Quel plus beau cadeau y avait-il à faire à un enfant que de le pousser, par son prénom, vers le chemin de la création ? Pour eux, il n’y en avait pas de mieux. Sym, lui, avait très vite opté pour le diminutif. Tout le monde pensait donc qu’il s’appelait comme ça, sauf quand ses géniteurs étaient dans les parages et qu’ils s’écriaient « Sympan ?? Où es-tu ? ». Ce qui pouvait passer pour une prière n’en était pas une. Heureusement, il était né après la Guerre des Dieux.

Après quelques temps, il rouvrit son livre mais changea de voisin afin que la culture se propageât. C’était une jeune femme aux cheveux argentés, une Ygdraë, comme lui. Ils étaient différents en ce sens qu’il n’avait pas de longues oreilles. Étant donné la politique de Melohorë et le désir de liberté de ses géniteurs, ces derniers avaient décidé qu’il valait mieux raboter tout ça pour ne pas avoir de problème. Officiellement, ils étaient donc des Magiciens. « Exubérant : qui se manifeste de façon excessive. » Ses yeux brillèrent. « Oh ! Un peu comme la demoiselle là-bas ! Tellement de personnes exubérantes autour de cette table ! Ha ha ha ! » Il semblait ravi. L’Elfe, elle, avait l’air d’une princesse, fragile et délicate. Elle lui sourit sans malice. Circë était en train de se demander dans quelle histoire insensée elle avait encore réussi à se retrouver. Sa robe blanche aux broderies argentées rappelait le costume de Sym. « C’est du sang dans votre verre ? » finit par demander l’Ygdraë, en tombant sur l’étrange liquide proche d’un homme inconnu qui parlait à un autre.

498 mots

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Sam 17 Oct 2020, 22:17



Le Dîner de l'Apocalypse



À la lueur d’une bougie, tout se métamorphose. Les êtres, comme les choses, revêtent un vernis intime. Sous cet éclat particulier, le cœur s’affole plus vite. Les vapeurs de l’encens achèvent de tourner la tête aux imprudents. L’atmosphère de la pièce se réchauffe d’un désir que tu n’oses pas nommer. Lentement, tu imprimes sur ta chair des mouvements que tes doigts ont l’habitude d’exécuter. D’un sursaut du poignet, la poudre s’écrase. Ses pigments se fondent en toi, et de leur caresse sucrée, ils éclairent ta peau blanche. Un pinceau entre les doigts, tu apportes la touche finale à ton maquillage. Une main se pose sur ton épaule. « Solæ’ys, wi noru. » Le regard de Phœbus contemple ton reflet. Celui pour qui tu verserais ton sang semble fier de la pièce qu’il s’apprête à mettre en jeu. Devant la satisfaction sur ses traits, un rugissement s’attarde à tes tempes. En silence, tu te lèves du tabouret et tu enfiles la veste qu’il te tend. L’Orchidée ne te verra pas danser cette nuit. Ce n’est pas la première fois que tes services sont requis à l’extérieur ; chaque fois, l’appréhension te noue l’estomac. Alors que la porte se ferme, l’obscurité envahit ton champ de vision. La flamme se perd dans tes iris.

Lorsque la porte de la maisonnée s’ouvre, un phénomène étrange t’arrache au seuil. L’impression de chuter te surprend, et, avant d’avoir eu le temps de cligner des yeux, tu te retrouves engoncé dans le confort d’un fauteuil. Autour de la table, des invités bavardent joyeusement. La plupart parle trop vite pour que tu puisses saisir leurs propos. Parmi eux, tu n’es pas à ta place. Cependant, tes fesses refusent de décoller du siège. Surpris, tu apostrophes le serveur qui apporte les canapés. « Ys dæ anh'sowa fa jægal. Ys ni alæ fa zelys. » Ce dernier ne te prête pas la moindre attention. À force de tendre l’oreille, tu finis par distinguer des sonorités familières. Le langage commun, pourtant, devrait être une insulte en ces lieux. Se pourrait-il que tu sois en plein rêve ? De l’autre côté, un individu étale son savoir comme un livre ouvert. Comment peut-il savoir autant de choses ? Admiratif, tu écoutes un moment ses divagations. Un parfum te fait baisser les yeux. Malgré les délices dans ton assiette, tu n’oses pas toucher à son contenu. Les danseurs n’ont pas droit aux sucreries avant d’avoir exécuté leur performance. Quelque peu perturbé, tu décides d’aborder l’un de tes voisins. « Pardon. Je ne devrais pas être ici. Vous savez quand le spectacle doit commencer ? » Gêné d’avoir posé la question, tu détournes les yeux. Dans le brouhaha ambiant, tu n’es même pas certain que ton interlocuteur t’ait entendu. L'instinct te souffle que te faire remarquer n'est sans doute pas une bonne idée. Soucieux, tu remontes ton châle sur tes épaules.

472 mots

Traduction:

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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
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◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] | Médecin [Rang III] | Éleveuse de Vaches [Rang I] | Investisseur [Rang II]
Mancinia Leenhardt
Sam 17 Oct 2020, 22:40


Illustration - Yuanyuan Wang
Le Dîner de l'Apocalypse

Ayant suspendu son geste, Mancinia trouvât que le manque d'éclat de l'arme cérémoniel, dont elle était chargée de la réalisation, était presque une provocation à l'encontre de son talent. Ce n'était pas maintenant qu'elle s'avouerait vaincue, mais cette idée avait été balayée lorsqu'elle se retrouvât devant une vaisselle aux éclats luxueux, assise à une table où siégeait des personnes familières, prestigieuses ou étrangères. D'abord étonnée de ce changement brutal d'endroit, elle se reprit rapidement en prenant une longue inspiration. C'était sans conteste un nouvel amusement où personne ne lui demandait son avis. Cela lui était arrivée plusieurs fois au court de sa vie, son Gardien n'en avait pas été épargné non plus. Cela rythmait un peu ses soirées monotones, après tout. Qu'était-ce cette fois ? Était-ce encore un pari scabreux ? Son dernier trajet avait été au milieu d'une mer inconnue, cherchant une île avec des indications douteuses et s'était achevé avec la construction d'un Temple en l'honneur de Sympan ... engendrant la libération de mille Anges.

Dans tous les cas, elle n'était pas présentable pour ... Écarquillant les yeux, elle sentait soudain ses cheveux alourdis. En prenant une mèche de manière à la nouer contre son doigt, elle distinguait la présence de perles clairsemant ses boucles, agrémentées de rubans ivoirien et carmin. Elle portait un lehenga de même ton, brodé d'or, ainsi qu'un chādar-orna reposant sur son épaule et coulant le long de son corps sur le côté droit, telle une cape, ainsi que des gants hauts. Jamais elle n'avait eu des vêtements aussi riches et décorés. Du maquillage peignait son visage, du noir autour des yeux rehaussait la couleur de ses iris. Un regard sur ses poignets lui permit de comprendre la qualité du travail joaillier reposant sur sa peau et ... une main à son cou lui indiquait que son Qirān était bien présent, ce qui détendait ses traits, relevant la commissure de ses lèvres en un sourire, avant qu'il ne disparaisse. Cette inspection sommaire de sa personne et de son environnement ne lui indiquait rien de plus. L'Humaine ressentait du mépris dans le regard de certains des convives, le choix de l'ignorance dans celui des autres. Ce n'était pas plus mal.

Un serveur lui remis un plat contenant de quoi se sustenter brièvement. Devait-elle manger ? Elle n'avait rien dans l'estomac, en raison de son travail. Serait-elle immunisée d'un empoisonnement ? Sans doute, mais elle attendrait d'être servie en boisson, dans l'éventualité que se soit infect ... Consciente de devoir supporter cet événement, ne pouvant pas simplement se redresser pour retourner à ses occupations, mieux valait pour elle de discuter avec qui l'entourait pour passer le temps. Observant les uns, écoutant les élucubrations des autres, c'était une idée qu'elle regrettait presque instantanément. Ils n'étaient pas du même niveau, c'était certain ...

J'ignore tout de cet événement. J'entends ne pas être la seule dans ce cas.

Elle se retournait vers la personne lui ayant posé cette question, un sourire accroché au visage. Terriblement faux.

Post I - 497 mots

Je précise que l'Antimagie de Mancinia est bien présente, mais pour chacun puisse en profiter, elle n'agit pas contre la Magie Bleue, comme sur le Continent des Glaces.


[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse Chriss10
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Sam 17 Oct 2020, 23:37

[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse Ws0a
« Tu es le sang ! »



Qu’est-ce que je fichais là, moi ? Entre la sangria et la tarte catin. Et je ne parlais même pas de tous ces plats à l’odeur merdique devant moi, ceux-là m’évoquant le vomi d’un animal à moitié canné. Franchement, ça me donnait juste envie de prendre des boulettes de viande et de les balancer de façon hasardeuse sur les jolis repas qu’on avait pris la peine de me préparer. Mais on ne jouait pas avec la nourriture, surtout quand elle nous était offerte avec tant de bienveillance. J’étais un bon gars, et personnellement, on m’avait toujours appris à remercier autrui en le suçant. Une forme de politesse que je m’évertuais à respecter tout au long de ma formation, et même au-delà. En tout cas, certains d’entre eux étaient vraiment bruyants. Et pas très beaux en plus. Je préférais les assiettes modérément plus calmes, qui ne répondaient pas avec des coups de genoux dans le nez. À l’image de la femme en bout de table qui gueulait à s’en crever les poumons. Brrr, j’en tremblais d’angoisse. En accomplissant le tour de la gamelle, il y avait bien un petit garçon. Ces mets étaient particulièrement succulents, un peu comme les sucettes que je glissais dans ma bouche avant ma transformation. Je lui fis un signe de la main et un large sourire dans le but de le rassurer, ce qui eut pour conséquence de révéler mes belles dents pointues.

« Saluuuuut. Tu me montres ta carte, petit ? J’aimerais bien jeter un œil. Tu es à croquer, tu sais ? Enfin je euh… je dis ça innocemment hein ! Je mange pas les enfants de toute façon, je les trouve beaucoup trop amers au niveau cervical. »

Vite, il fallait absolument que je change d’interlocuteur pour ne pas griller ma couverture. Ça sentait le roussi et je détestais cette odeur. D’ailleurs, j’avais pas fait gaffe, mais le jeune homme qui se situait à côté de moi avait apporté sa propre boustifaille. Peut-être qu’il était allergique aux follicules pubiens. Allez savoir.

« Ouh ouh ! Il est trop chou votre chien, monsieur. Psst, vous en voulez une bonne ? »

M’adressant à lui à voix basse, je me penchais pour qu’il puisse m’entendre.

« Il parait que certains donnent des noms à leurs casse-croûtes. Complètement absurde, vous ne trouvez pas ? »

Ce qui se passait dans leur caboche m’échappait sur toute la ligne il faut dire.

« En tout cas, ils auraient pu allouer plus de budgets pour les meubles. Impossible d’y décoller mon train arrière. »

J’avais beau me tortiller dans tous les sens comme un vulgaire poisson frétillant amené à sortir de l’eau, ça ne fonctionnait pas. Si je continuais ainsi, il était fort probable que je me retrouve avec la tête dans les étoiles.



479 mots
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Aliénor Vaughan
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Dim 18 Oct 2020, 15:41



Le dîner de l'Apocalypse


Le regard de Dagobert se tourna vers une jeune fille aux longues oreilles. Il la détailla, visiblement ravi de pouvoir parler à quelqu’un. « Moi c’est Dagobert ! Futur grand champion du Tournoi des Enchanteurs ! » Il précisa tout de même : « Enfin, quand je serai grand ! » Il se mit à rire, ses yeux pétillants en raison de cette expectative. « La Comtesse ? » Ses yeux firent un aller vers Aliénor, avant d’effectuer un retour vers Èibhlin. « Ah ! Nous sommes voisins ! Mes parents viennent juste d’emménager à côté de chez elle alors ma mère blablate avec sa mère et moi je la rejoins pour lui parler de pleins de trucs ! Oh attends ! » Il ne s’embêtait pas franchement de la politesse. Il fouilla un instant dans son jeu de cartes avant d’en sortir une bien particulière qu’il plaça devant le nez de l’Elfe. « Regarde ! On dirait toi ! C’est Makara, la maîtresse du Roi ! » Il la reprit et l’étudia un peu. Il fit la moue. « Je me demande bien ce qu’elle lui apprend… »

« C’est cela. » lâcha Lhéasse, après les paroles d’une sorte de souillonne, mi-ours mi-thon. Le Sorcier se mit à sourire, comme pour illustrer le fait que l’avis de cette sauvage à la couleur de cheveux saugrenue ne l’intéressait pas le moins du monde. Au lieu de continuer à lui parler, il se tourna vers Aliénor. « Décidément, le monde est peuplé de créatures très peu recommandables. » Provoquant, lui ? Non. Il était diplomate, après tout, un diplomate qui devait se coltiner une courge toute la journée parce que, de sa survie, dépendait une bonne partie de la paix. À vrai dire, le nombre de menaces pesant sur cette écervelée était bien supérieur au nombre de convives. Certains trouvaient, en effet, que la paix entre Magiciens et Sorciers était une chose dérangeante, dont Val’Aimé Taiji, le chef de l’armée, qui ne reculait devant rien pour essayer de tuer la naïve petite Magicienne. Celle-ci se permit de sourire à Latone, comme un remerciement silencieux. Néanmoins, elle n’était pas forcément très à l’aise avec son décolleté non plus. Sa sœur, Isabeault, adorait découvrir sa poitrine. Elle était frivole, presqu’aux termes de sa grossesse et certaines de ses amies s’étaient détournées d’elle, ne croyant pas qu’Isiode Yüerell pût être le père de l’enfant à naître, alors que la blonde maintenait sa version des faits. Aliénor, elle, savait. Elle préférait ne rien dire. Comment forcer un Démon à reconnaître sa paternité ? Surtout un Démon qui vivait à Gona’Halv.

Les yeux de Dagobert, qui avaient détaillé un brun un temps, se posèrent sur un autre homme. « Oui ! Je peux te montrer ! C’est Makara, la maîtresse du Roi ! Tu veux pas commencer à jouer par hasard ? C’est hy-per intéressant ! Je vais t’expliquer ! » Il se perdit dans un tas d’explications, sans noter le décrochage de son interlocuteur.

499 mots
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[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse Wmln
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Astriid
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Dim 18 Oct 2020, 16:46

[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse M6l2
Image par Sharandula

Le Dîner de l'Apocalypse




«Des galettes au miel!» s'écria Astriid avec bonheur en tendant le bras au maximum, son fessier collé à la chaise, son visage plissé par l'effort. L'Ygdraë se saisit enfin du gâteau qu'elle découpa soigneusement en morceaux avant d'en enfourner un directement dans sa bouche avec un soupir de délice. Elle flanqua un coup de coude à la personne à ses côtés pour partager son extraordinaire découverte. «Regardez! Des galettes, exactement comme mon papa les fait! Il faut que vous gouttiez ça !» L'Elfe fourra un quart de la galette - pas plus parce que c'est vraiment trop bon - dans son assiette sans attendre sa réponse.
Un serveur s'approcha poliment de l'Ygdraë et lui proposa de remplir son verre avec de la liqueur de pêche. «Est-ce vraiment raisonnable?» questionna l'Elfe tout en tendant sans la moindre hésitation son verre, ses oreilles frétillant dans son intense excitation. Ce dîner était vraiment mer-veil-leux. On lui avait fourni quelques explications qu'elle avait ecouté avec la plus grande attention, mais elle avait seulement retenu qu'il fallait discuter et manger. Bien que l'Ygdraë soit défaillante sur plusieurs domaines, elle était certaine d'être à la hauteur de cette mission. Il faut dire que la table ressemblait plus à un banquet qu'à un petit dîner entre amis et les discussions avaient déjà commencé. Sirotant sa liqueur, elle parla à ses voisins de table. «Moi c'est Astriid Cëlwùn! Enchantée! Vous aimez la liqueur de pêche ? Une fois j'ai goûté de la bière à Stenfek, c'était un peu amer, je préfère les boissons sucrées !» Tout en bavardant, la main de l'Elfe s'aventura plusieurs fois dans les plats servis, grapillant des petites parts pour goûter à tout. Bientôt, son verre dut être rempli à nouveau et c'est d'une main tremblante mais déterminée qu'elle l'amena à ses lèvres. Elle se sentait de plus en plus légère, éclatant de rire aux propos des convives alors qu'elle ne participait même pas à la conversation.
«Oh mais c'est Mancinia ! Manciniaaaaa !» Astriid voulut agiter la main dans sa direction pour attirer l'attention de l'Humaine mais ce faisant, renversa le contenu de son verre sur elle et son voisin. «Oh pardon ! Je suis si maladroite, laissez-moi vous essuyer» L'Elfe s'empara d'un napperon pour essuyer avec énergie la tâche humide qui s'élargissait sur le pantalon de la personne, s'excusant au moins une bonne dizaine de fois. Délaissant enfin son infortuné voisin, elle s'essuya à son tour, la liqueur ayant entaché sa tenue, une simple robe en soie vert amande à manches courtes. Ses cheveux avaient été rassemblés en un chignon bas où était piquée une rose mais des mèches folles s'en échappait déjà, incapables de demeurer en place face aux mouvements brusques de l'Elfe.


413 mots


[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse Aoyv
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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
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◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] | Médecin [Rang III] | Éleveuse de Vaches [Rang I] | Investisseur [Rang II]
Mancinia Leenhardt
Dim 18 Oct 2020, 17:17


Illustration - Sandara
Le Dîner de l'Apocalypse

Comme suspendu dans le temps, le geste de l'Ange avait été transvasé, à son exact similarité, ailleurs. Sa chambre venait de se disloquer devant sa vue, laissant place à un endroit qui n'avait rien d'équivalent à ce qu'il avait vécu en terme de réceptions ... S'il y a une chose qui aurait eu le don d'engendrer une certaine tempête dans ses iris, c'était de se retrouver dans ce genre de situation et, surtout, contre son gré. Ces dernières années avaient été assez compliquées en terme de disparitions inexpliquées, entre Omi'Ake, les Trois Royaumes, voire Los Worr Do Dur. Il trouvait cela ennuyant à souhait. Neah n'avait d'ailleurs pas de mots assez insultant dans son vocabulaire pour traduire son ressenti, ses dents se limaient entre elles, tandis que ses mains blanchissaient sur leur accoudoir, craquelant le bois sous sa poigne, tandis que son regard balayait l'assemblée, conscient du malaise glacial qu'avait suscité son apparition. Sérieusement ? Nipa ẹjẹ Nímkalàri ! Sérieusement ?! Qu'est-ce que c'était, encore ?

Pourquoi son habit militaire avait cédé ses couleurs devant du carmin et des dorures clinquantes ? Était-ce une sorte d'insulte ? En déportant son regard sur la droite lorsqu'il sentit une main au-dessus de la sienne, prêt à la réplique malgré ce geste emplit de douceur, il comprit. Son apaisement était immédiat, la surprise marquant brièvement ses traits, surtout devant ce regard tranchant et ses habits digne des Contes. Des vrais, pas ces élucubrations douteuses comme l'avait été sa dernière expérience. Ils se regardaient droit dans les yeux, avec un sourire sincère, avant que Mancinia ne reporte son attention sur son voisin. Le Gardien écoutait attentivement ce qu'ils disaient, même sans se mêler de leur conversation. Au moins, il aurait une alliée de taille dans ce rassemblement digne d'un musée des horreurs. Si la Canine Blanche se laissait aller à des sentiments incontrôlables, sa Magie aurait probablement secouée une partie de l'assemblée en la réduisant en cendres.

Devait-il dîner en compagnie de ces choses ? Rien que l'idée lui retournait l'estomac. Comment trouver un repas agréable en présence de Suceurs de Sang, de Mages Noirs, de Vils, de Bipolaires ? Comment certains pouvaient-ils discuter avec eux comme si de rien n'était, alors qu'ils attendaient très certainement le moyen de leur causer du tort, ou de leur fracasser le crâne sur la table après un verre de trop, hum ? Entre la naïveté et l'imbécilité, il n'y avait qu'un pas. Dans tous les cas, le Génocide qui s'était abattu n'en avait pas terminé avec les Cornus, peut-être devrait-il éliminer ces éléments avant qu'ils ne deviennent dérangeants ? Son humeur était meilleure à cette idée et un sourire macabre dévoilât sa canine affûté. Son regard se portât sur l'Asmodée, à l'autre bout de la table. Pour lui, ce n'était pas un dîner, mais un buffet offert au Bien pour annihiler ceux qui en ternissait l'éclat ...

Post I - 480 mots

Et le vent froid passa - lorsque le personnage entre dans une pièce, sa simple présence suffit à faire naître un silence glacée en fonction de sa magie, les individus culpabilisants soudain face aux torts qu'ils ont commis.

Nipa ẹjẹ Nímkalàri - Par tous les Aetheri



[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse Chriss10
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Jämiel Arcesi
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Jämiel Arcesi
Dim 18 Oct 2020, 17:55

Le Dîner de l'Apocalypse
Un instant son regard se leva à l'intervention tonitruante d'un homme jouant les rigolos et d'une femme aussi bourrin qu'un Réprouvé. Ils dégageaient un certain charisme, certes. Mais leur intervention élimina toute envie de converser avec eux. Alors elle reporta son attention sur l'enfant. Dagobert ? Il ne fallait pas aimer son enfant pour l'appeler ainsi. Elle se tut néanmoins et sourit en écho à son rire. Cet éternel faux sourire de façade qui se crispa légèrement lorsqu'il lui donna le nom de cette carte. Maîtresse. « C'est vrai. Il y a un air. » confirma-t-elle presque dans un souffle, crispant ses doigts sur les couverts à défaut de ne pas mettre en morceau la carte de ce morveux. Son attention fut détournée du Magicien par son autre voisin. Elle ne prit même pas la peine d'afficher son masque de sentiment, le détaillant longuement d'un regard en biais. La Sarethi ne lui répondit pas immédiatement, posant d'abord un regard sur le bol avant de revenir sur le Suceur de Sang. Si c'était l'effroi que ce Vampire s'essayait à insinuer dans ses veines, il se trompait d'individu. « Dorian. » commença-t-elle d'une voix lente, laissant glisser son index sur le rebord de la porcelaine de l'assiette. « Je vais vous apprendre quelque chose. Chez nous, il existe une expression que l'on peut grossièrement traduire en commun par  "dévorer le monde". ». Alors elle tourna son visage pour ancrer son regard dans celui du Vampire, un mince rictus cynique aux lèvres. « Parfois on la traduit également par "avoir les dents longues". Et croyez-moi, nous sommes nombreux à les avoir assez pour rayer le plancher. ».  Alors elle se détourna de lui. Ca ne tiendrait qu'à elle, elle aurait déjà demandé à changer de place. Le fait étant qu'elle ne le pouvait pas. Elle ferait donc avec deux individus incapables et inutiles.

L'Alfar balaya une nouvelle fois l'assemblée. Entre les gens trop bruyants, d'autres ridiculement silencieux, et enfin ceux qu'elle voulait simplement éviter "parce que", les interlocuteurs étaient limités. Mancinia Lennhardt, c'était évident. Même sans être à ses côtés, elle pouvait ressentir les effets de son anti-magie. De quoi avoir la nausée. En compagnie de son Ange évidemment. Èibhlin fronça des sourcils. En Lyn Irrinol. Elle se demandait encore comment celui-ci avait pu être nommé vainqueur de leur épreuve. Puis elle détourna vivement le regard, mal à l'aise. Ses oreilles frétillèrent alors en entendant un autre Vampire - décidément - vouloir s'occuper du chien du garçon, un siège plus loin. « Celui qui touche à cet animal, je lui arrache ses canines sans sommation. » fit-elle dans un sifflement à l'attention de ce dernier et de Dorian en se penchant légèrement en avant. Il y avait de ça qu'elle avait plus de respect pour la faune que pour la plupart des créatures peuplant ce monde. Les Vampires en faisaient partis. Comment pouvait-on respecter un être n'ayant plus aucune des manières d'un homme mais qui n'a pas once de ressemblance avec une bête.
:copyright: ASHLING POUR EPICODE




Mots 500
Èibhlin répond à Dagobert avant de répondre à Dorian avant de menacer Dorian et Faust en les entendant parler du chien de Dimitri
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