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 [Événement] - L'Orgie II

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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

✞ Æther de la Mort ✞
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Jun Taiji
Lun 03 Aoû 2020, 16:03

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L'Orgie II


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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La Dame Rouge retira son pince nez et le jeta par terre après l’avoir embrasé. Le Monarque Démoniaque et elle avaient eu une petite conversation, la dernière d’une série de plusieurs, destinées à trouver une solution aux problèmes que les Démons rencontraient actuellement. Hēḍitana était normalement le Seigneur qui s’occupait de la pérennité de l’espèce mais… hum… il avait malencontreusement péri durant le Génocide et n’avait pas encore été remplacé. Bientôt. Aria sourit. Elle se foutait des tueries de masse. Elle se foutait de l’annihilation de son espèce. Elle était trop vieille pour en être traumatisée. Elle avait elle-même mis le monde à feu et à sang en combattant sa propre sœur. Le Mal et le Bien adoraient se détester. Pourtant, au lit, c’était une tuerie. Elle prenait beaucoup de choses avec légèreté et s’inventait des sources de colère, simplement pour s’amuser au détriment d’autrui. Quoi qu’il en soit, bien que Démone et bien qu’Asmodée, elle se considérait plutôt comme une entité à part que comme une Vile. Elle aimait faire ce qu’elle voulait, selon son inspiration du moment. Capturer le Roi des Anges, le torturer, le baiser, puis le libérer, avant d’aller le rechercher pour l’amener jusqu’à sa chute. Distrayant. Discuter avec Aodh sur un plan de relance démographique, tout en fomentant sa perte, simplement parce que sa tête ne lui revenait pas. Voulait-elle le trône ? Pas sûr. Elle désirait surtout prendre du plaisir.

Arrivée dans son Royaume en Enfer, elle monta sur une estrade particulièrement haute, afin qu’on la vît bien. Comme elle maîtrisait l’ensemble de l’endroit, elle n’eut pas besoin de forcer sur sa voix. « Bien. Ceux qui possèdent un pénis – parce qu’il était parfois compliqué de parler d’hommes ou de femmes chez les Démons tant les physiques variaient – et la capacité de procréer, vous allez prendre une fiole et une pilule blanche. » La fiole contenait la Luxure en Flacon. La pilule permettait aux spermatozoïdes de vivre plus longtemps et de devenir plus résistants, ce qui donnerait plus de chance au coït d’aboutir. « Ceux qui n’en possèdent pas, vous allez prendre une fiole et une pilule bleue. L’objectif sera de la faire avaler soit à l’homme, soit à la femme afin que l’enfant à venir soit un Démon, quelle que soit la race de ses parents. » Le procédé n’était pas parfait. L’enfant serait peut-être un peu particulier. Bien que démoniaque, les spécificités de ses parents ressortiraient. C’était un coup à créer un Démon gentil. Aria s’en fichait, elle verrait pour les aberrations plus tard. Le Monarque Démoniaque voulait des Diables, il allait en avoir. Peut-être que ceux-ci feraient exploser l’Enfer lorsqu’ils seraient adultes mais, à vrai dire, ce n’était pas son problème, à elle. « Pour ceux qui ne peuvent pas engrosser les autres, vous pouvez toujours vous amuser avec les autres peuples mais le but est de faire des enfants, le maximum. Sachez donc ce qu’il vous attend. » Parfois, les bébés étaient tellement horribles qu’ils sortaient du ventre de leur mère en la dévorant ou pire. Accoucher de monstres à l’apparence d’araignées géantes ou de piranhas sur pattes n’était pas du tout une chose agréable à vivre. « Déployez-vous à présent. Essayez d’être discrets et de ne pas vous faire tuer. La Purge a été suffisamment destructrice. » La responsabilité du Génocide n’était pas connue du grand public. Pour les Démons, c’était une volonté de l’Œil de supprimer les faibles. Aria savait, ainsi qu’Aodh, mais ils se gardaient bien d’en parler. Quant à la prise de la Terre Blanche, les coupables étaient connus de tous. « Il est temps de montrer à l’Œil que nous sommes dignes de survivre. » dit-elle.

609 mots
Explications


Hello  [Événement] - L'Orgie II  1628

Alors, nous sommes donc dans un contexte compliqué pour les Démons. Pour rappel :
- La plupart des Démons présents en Enfer ont été tués durant ce qui est publiquement connu comme une Purge, organisé par le Dieu du territoire : l’Œil. Ça peut vraiment interroger le peuple démoniaque. Un comportement semblable de la part du Dieu peut vouloir dire que les Démons se sont ramollis et qu'il ne les juge plus dignes de survivre à ses tests. Bon, en réalité, ça a été une attaque de Momies, orchestrée par un autre Dieu par l'intermédiaire de ses gamins (les Momies étant une race parasite qui a été constituée avec les cadavres des Anges morts lors d'un Génocide angélique). Personne ne le sait, sauf les têtes dirigeantes démoniaques.
- La Terre Blanche a été reprise aux Démons par les Sorciers qui ont vu dans la faiblesse de la race une opportunité. Donc beaucoup de Démons sont esclavagés en Terre Blanche à présent.
==> Conclusion : c'est la merde.

Au niveau de la royauté démoniaque :
Il y a eu Zane Azmog dont on a noté la disparition peu de temps après la CDN Démoniaque. Ensuite, on sait qu'il y a eu un Roi mais personne ne sait vraiment qui. Il s'est fait tuer par Aodh durant le génocide en Enfer. C'est donc lui le Monarque Démoniaque à présent. C'est un clone de Pendrake (l'un des compagnons sur le compte de Latone).

Au niveau de l'Event, à présent. Il s'adresse à tout le monde. L'objectif d'Aria c'est de repeupler. Donc :
- Si votre personnage est un Démon, il prend une fiole de Luxure en Flacon et une pilule blanche. Son objectif est de féconder une personne, en se faisant passer pour son amoureux en gros. C'est pas dit dans le post parce que je suis partie du principe que la nouvelle courait depuis un certain temps mais voilà. Le but c'est de changer d'apparence pour coucher avec une femme qui croira que c'est son mec/mari/plan cul/que sais-je, excitée par la Luxure en Flacon (qui agira sur votre personnage aussi xD) afin qu'il y ait une naissance ensuite, d'un Démon. La tromperie est faite pour éviter qu'un max de Démons se fassent tuer. C'est une "attaque" discrète et fourbe en gros ^^
- Si votre personnage est une Démone, il prend une fiole de Luxure en Flacon et une pilule bleue. La pilule devra être ingérée soit par un homme soit par une femme. La Luxure en Flacon jetée, le désir naîtra et y aura donc coït, qui mènera à la naissance d'un bébé démoniaque (pas forcément très viable mais un Démon quand même - ça engendrera des conséquences que j'irai noter dans la fiche de race ensuite). À savoir que les Démones peuvent aussi se faire plaisir avec des individus d'autres peuples mais que, comme l'objectif c'est la reproduction, une grossesse est attendue.
Globalement, les pilules font obstacle aux contraceptifs.
- Si votre personnage est d'un autre peuple, il est donc susceptible de se faire tromper par un Démon, que ce soit en couchant directement avec un Démon ou que ce soit en étant poussé à l'acte avec un partenaire X. Jusqu'ici, il y avait des soucis de grossesse, on va partir du principe que c'est réglé ^^ (je ferai un solo pour les Ombres dans mon coin don't worry). Si grossesse il y a, ce sera forcément d'un Démon. Au-delà de ça, votre personnage peut aussi entendre des rumeurs sur le phénomène (c'est à dire ne pas le subir directement). Par exemple : une femme qui s'est faite tromper par un inconnu qui s'est fait passer pour son mari ou une autre qui a couché avec le boulanger de façon incontrôlée. L'Orgie II est moins généralisée que l'Orgie I étant donné que les Démons sont 10 fois moins /sbaf

La Luxure en Flacon : C'est, en gros, une huile/un parfum qui éveille la libido de façon exponentielle.

Voilà ! Si vous avez des propos de cul, mettez sous spoiler ou en color=white ^^

L'événement durera jusqu'au 31 août 2020, 23h59.

Gains


Pour 1000 mots minimum : Un point de spécialité OU 6 points de rp OU Pilule rouge : Permet d'annuler les effets des contraceptifs OU Pilule verte : Permet d'engendrer des enfants de sa propre race uniquement.

Pour 500 mots de plus, soit 1500 mots minimum : Un point de spécialité au choix



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Sam 08 Aoû 2020, 23:35

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« Viser la lune, ça ne me fait pas peur. »

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Depuis la purge, rare était les fois où les féodaux avaient pris la parole pour souligner les conséquences des pertes ou pour remonter le moral des plus démunis. Quoiqu’on en pense, la majorité des résidents de l’Enfer étaient principalement composés de faibles individus qui pouvaient facilement renoncer. En des périodes aussi controversées pour un peuple, quel qu’il soit, il était très important de pouvoir tendre la main à ceux qui en avaient le plus besoin afin de ne pas égarer leur soutien. Les Démons étant foncièrement constitués de guerriers qui se battaient en première ligne, manquer le coche pourrait potentiellement mener à des conséquences encore plus néfastes que celles qu’ils supportaient actuellement. Pour Deccio, il y avait toutefois anguille sous roche concernant les faits qu’on leur avait relatée. Les quelques purges auxquelles il avait participé durant toute son existence n’avaient rien à voir avec la dernière en date, surtout en rapport au nombre bien trop effarant de morts. Le renard envisageait deux hypothèses à ce propos. La première, c’est que l’Œil était passé à la vitesse supérieure en remarquant le dépérissement de la race. Il est vrai que sur la totalité, peu de Démons s’élevaient vers des sommets dignes d’être recommandés pour occuper le siège de la plupart des Seigneurs aujourd’hui disparus. Et même en écartant cette tragédie, les dirigeants n’entretenaient quasi aucune rivalité, la faute à des soldats qui manquaient d’aspirations, mais surtout de formations. L’homme à la crinière blonde déplorait que la majorité ne soit pas comme lui, un peu plus criarde et avide. Cette absence de discernement n’avait pas sa place au sein des Royaumes, et pour changer ça, ils devaient d’abord subir une refonte totale — ou du moins partielle — du système. L’autre hypothèse, c’est que les hauts placés se gardaient bien de divulguer la vérité aux citoyens, et c’était sans aucun doute le choix le plus pertinent. Pour éviter une crise diplomatique, il fallait souvent pratiquer la manipulation de masse. Même s’il avait perdu en clairvoyance, Deccio avait longtemps œuvré aux côtés des têtes pensantes en tant qu’assassin. Et puis ce bouquin qui le passionnait tant renfermait énormément de procédures similaires. Dans un cas comme dans l’autre, ils pataugeaient dans la boue jusqu’au cou, et cet état de fait ne réclamait aucune interprétation personnelle.

Quoiqu’il en soit, cette femme au teint si rayonnant se présenta finalement en public, prenant place sur l’estrade. Sa tignasse de feu ne laissait aucun doute sur son identité. Son frère et elle s’étaient toujours entendus comme chats et chien malgré le peu d’échanges qu’ils avaient tenus. Rien d’étonnant à cela quand on connaissait un tant soit peu le caractère irrévérencieux de la Bête. Quant à l’Asmodée, c’était une femme pleine de charme qu’il valait mieux ne pas se mettre à dos. Elle était surement l’un des Démons — nobles inclus — qui disposaient le plus de ressources. Ses mots pesaient donc lourd. Très lourd. Tous les vils ici présents écoutèrent sa déclaration avec une scrupuleuse attention. Ainsi, le but de cette sympathique opération consistait à engrosser ou se faire engrosser à l’aide de ces pilules et de ce flacon d’amour pour engendrer des diablotins et de cette façon pour gonfler les rangs. D’un point de vue démographique, c’était effectivement une bonne chose, mais une question traversa rapidement l’esprit du détective. Cette procédure avait-elle été expérimentée ? Et si oui, comment ? Sur quelle population et à quelle échelle ? Évidemment, aucune réponse ne viendrait affermir ou atténuer ses doutes. Il est fort probable que celui ou celle qui se trouvait derrière cette décision n’en avait rien à faire. En d’autres termes, c’est en tant que cobayes qu’ils allaient devoir réaliser cet attentat aux mœurs. Du moment qu’il pouvait s’amuser, ça ne lui posait aucun problème, d’autant plus qu’il n’avait aucune suggestion à soumettre. De plus, adresser un avertissement en plein milieu d’une foule envers une femme qui pouvait facilement lui broyer le visage avec son talon ne le motivait guère à intervenir pour quelque chose d’aussi irrationnel. Il était né cent ans trop tard pour pouvoir subjuguer ce genre de courtisane. Qui sait. Peut-être qu’un jour, il ne redoutera plus de se trouver à quelques centimètres de cette dominatrice sans avoir à craindre pour sa vie. Pour l’heure, c’est vers d’autres partenaires qu’il devait se tourner pour les asservir. Le blondinet s’empara ainsi de la pilule bleue et du flacon comme il était convenu, puis il créa ensuite une brèche dans l’air afin de s’y engouffrer.

Deccio n’avait aucun itinéraire prédéfini pour répandre ses méfaits, cependant il sélectionna les Côtes de Maübee dans un premier temps. Il s’y était récemment rendu pour une enquête et connaissait donc quelques personnes susceptibles de céder à ses avances. Ou en tout cas de céder à la sienne. Empruntant l’apparence d’un beau ténébreux barbu à la longue chevelure, il se ferait désormais appeler Drogo. Cette transformation était plutôt réussie, hormis les quelques tatouages gravés sur sa peau qui devaient légèrement différer de la réalité. Pour le reste, ses proies n’y verraient surement que du feu. Allez savoir pourquoi, mais ce garde maritime connaissait un succès fou avec les demoiselles. Et même avec les hommes. Quoiqu’il en soit, ce séducteur émérite étant parti en mer avec son embarcation, il s’agissait du moment idéal pour passer à l’attaque. À quelques minutes de la plage se trouvait notamment une humble cabane qui renfermait l’une de ses conquêtes. Il s’y rendit sereinement, sifflotant une petite mélodie bien connue des navigateurs qu’il avait déjà entendue au cours de ses périples. Lorsque il frappa à cette porte, une jeune femme des plus ravissantes l’ouvrit. « Han ! Tu es revenu plus tôt ! » Elle lui sauta aussitôt dans les bras, Drogo employant ses membres autour de ses hanches pour la maintenir le plus fermement possible contre ses pectoraux. « Je voulais passer un peu plus de temps à tes côtés. Et puis… oh ! Mais je constate que tu n’es pas seule. » Assise timidement en bout de table, une autre femme plutôt mignonne se trouvait là. « Oui, c’est une amie à moi. J’avais peur de m’ennuyer en ton absence, alors j’ai pensé que ce serait plus sympa. » Parfait, il pourrait faire d’une pierre deux coups.

En apprenant cette nouvelle, il dut s’efforcer de retenir ce sourire si caractéristique sous ses traits de Démons. « Si je dérange, je peux repasser plus tard. » « Oh non, non, non ! Pas du tout ! » Elle le tira péniblement par son énorme bras pour le faire entrer, puis elle appuya résolument sur ses épaules pour l’inviter à s’asseoir à côté de son amie. « Enchanté. » « De même. Morgane m’a beaucoup parlé de vous, et je dois reconnaître qu’elle avait raison. » « Ah oui ? À propos de quoi ? » « Vous êtes aussi charmant qu’elle me l’a dit. » Cette dernière se mit à soudainement rougir, tandis que sa prétendue conquête riait discrètement dans son coin. « Tu veux que je te serve la même chose que d’habitude ? » Elle faisait bien d’énoncer cette demande, car c’est vrai qu’il avait presque oublié la raison pour laquelle il était venu à l’origine. « Ce serait parfait ! D'ailleurs, ça me fait penser que j'ai rapporté un cocktail que je dois absolument vous faire sentir. Vous m’en direz des nouvelles ! » Glissant la main dans la petite sacoche qu’il transportait, il sortit la fiole qu’il présenta soigneusement sur la table. « Oh. Qu’est-ce que c’est ? Ça ressemble à de l’eau. » « C’est un parfum un peu spécial dont les composants sont extraits à partir de coraux qu’on ne trouve que dans certaines zones maritimes. Il est très difficile de s’en procurer, surtout à cause des créatures qui y rôdent. » Les deux jeunes femmes semblèrent complètement ébahies par ce flacon, et alors que Morgane se chargea d'ôter le bouchon pour l'inhaler, Drogo ingurgita discrètement la pilule disposée entre ses doigts. À l’instant où les verres furent apportés, ils trinquèrent. « À la vôtre. » Tous burent de bon cœur et découvrirent l’effluve de cette huile. Elle avait un arôme plutôt fruité et assez rafraîchissant finalement. Toutefois, c’est surtout la sensation singulière qu’elle transmit qui rendait le tout si frénétique. Il ne fallut pas bien longtemps avant qu’il devienne aussi brûlant qu’une braise. La chaleur le suffoquait de l’intérieur, courant à travers ses veines jusqu’à son cerveau pour lui dicter une approche plus approfondie. L’instant d’après, il déchira son chemisier pour révéler son torse si viril, justifié par la température qui grimpait en flèche.

Morgane et son amie le contemplèrent avec des étoiles dans les yeux. Elles n’essayaient même pas de réprimer leurs envies, si bien que tout se passa extrêmement vite lorsque sa prétendue compagne l’agressa sans retenue en posant ses lèvres de toute part. Elle invita aussi sa copine à se joindre à la partie en effleurant le dos de sa main pour ensuite la saisir et la coller sur son buste. Les amantes cédèrent à la tentation, se laissant complètement dominer par le géant qui souleva la blonde par les cuisses pour la prendre sans ménagements contre le mur. La deuxième ne resta pas inactive pour autant puisqu’elle se dénuda entièrement avant de venir tourner autour du couple pour chercher de l’affection. La pénétration achevée, il s’occupa sans retenue de l’autre en la bousculant contre le lit. Il enchaina bon nombre de positions, les ébats se clôturant toutefois sur une levrette des plus saillantes, son index apposé au niveau de leur mâchoire pour qu’elles puissent le mordre afin d’endiguer les nombreux cris de plaisirs qu’elles exprimaient. Au bout d’un certain moment, Drogo déversa sa semence dans chacune d’entre elles, complétant une partie de sa mission sans clairement s’en rendre compte. Peu de gens pouvaient se targuer de faire un travail aussi réjouissant. Et puis, ce n’était que le prélude de son passage sur ces Terres. Il avait d’autres femmes à soumettre. Reprenant ses vêtements ainsi que la fiole, il se dirigea vers la porte. « Récupérez bien mesdemoiselles. Je reviendrais. » Elles étaient trop éreintées pour lui répondre, c’est pourquoi il se retira. De toute façon, il ferait son retour, ne serait-ce que pour s’amuser encore avec elles. Désormais, place à la seconde manche.


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Dim 09 Aoû 2020, 18:17

L'orgie II

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Ássfriđr s'accommodait petit à petit à sa nouvelle vie. Vivre avec Manon, c’était comme le jour et la nuit par rapport à Ariel. Malgré qu’elle soit son esclave, la sorcière restait bienveillante à l’égard de la démone et faisait en sorte qu’elle ne manquait de rien. Elle était au courant de son passif de gladiatrice et même à ce niveau-là, elle ne voulait pas l’en priver, elle faisait même en sorte qu’elle suive un entraînement très poussé. Ce soir, les deux femmes étaient de sortie. Plus exactement, c’était Manon qui était de sortie et Ássfriđr, tel un animal de compagnie, la suivait dans son occupation de la soirée. Au détour d’une ruelle, la jeune femme arrêtait le duo et indiqua :

- Prenons un autre chemin, ça sera plus long, mais c’est plutôt mal famé par là.

Il était vrai que le chemin qu'elles s'apprêtaient à prendre était plus sombre et qu'il y avait beaucoup de renforcement et donc d'endroits où se cacher pour attendre de commettre un larcin. L'endroit avait des allures de coupe-gorge mais cela ne dérangeait pas la démone qui aurait bien aimé qu'elles continuent par ce chemin. Cependant, ce n'était pas elle qui décidait et donc elle se plia aux désires de sa maîtresse.
Après de nombreux détours, elles arrivèrent enfin au lieu tant convoité. Une boutique de vêtements, forcément pas n'importe lesquels car ils avaient attiré l'attention de la sorcière, quelques jours plus tôt. Elle pénétra en première suivie de l'esclave, mais à peine que cette dernière posa le pied dans la boutique que le raclement de gorge et le signe du nez vers une pancarte de la part du maître des lieux les rappelaient à l'ordre :


- Ici les esclaves ne sont pas autorisés.

Affichant une légère moue de déception, Manon se tourna vers l’objet du problème et ajouta :

- Attends-moi dehors, je n’en ai pas pour longtemps.

Ássfriđr s'exécuta et sortit de l'échoppe, puis alla se poster juste à côté de l'entrée, suffisamment loin pour ne pas gêner d'éventuels clients, mais suffisamment proche pour que Manon la trouve tout de suite dès qu'elle sortirait.
En attendant, la démone se contentait de regarder les badauds qui flânaient dans le coin. La nuit venait de tomber et les falotiers se hâtaient à la tâche afin d'éclairer convenablement les rues. Son regard finit par être attiré par cette femme au loin.
Elle était grande. Elle était rousse et bouclée. Elle avait des lèvres pulpeuses aux couleurs cramoisies. Son regard de noisette semblait être capable de sonder l'âme et elle se déplaçait à travers la foule avec l'aisance d'un chat. Sa poitrine était capable de nourrir la vie alors que ses hanches de la porter. A chacun de ses pas, sa robe se fendait légèrement laissant s'échapper pour des yeux indiscrets des jambes qui semblaient interminables. A son passage, la mâchoire de la démone se décolla légèrement et la première brise lui apporta une odeur qui vint lui caresser les narines et l'invitait presque à la suivre.
Aux bras de la jolie demoiselle, il y avait cet homme grassouillet dont le regard se perdait sans se cacher dans le décolleté de celle qu'il tenait par la hanche. Il n'avait d'yeux que pour cette divine poitrine et c'était à se demander lequel des deux était la prise de l'autre : clairement c'était elle qui le guidait vers le sésame. Si la créature démoniaque avait suivi du regard la belle rouquine qui passait, elle n'était pas non plus la seule dans la rue à s'être retournée sur son passage, entre les sifflets et les paroles, elle n'avait laissé personne indifférent ici.

Après ce spectacle des plus agréables, la démone reprit son attente. Néanmoins, elle continuait de regarder dans la direction où la rousse était partie dans l'espoir de la voir repasser. Plusieurs faux espoirs plus tard, son regard finit par se porter sur un objet au sol. Elle était persuadée que l'objet n'était pas là avant le passage de la rousse et évidemment personne ne s'intéressait à cet objet au sol.
Par précaution, Ássfriđr attendit quelques instants avant de s'en approcher. Visiblement personne ne s'y intéressait et personne n'était revenu pour le chercher. Il s'agissait d'un petit sac dans lequel se trouvait une fiole au liquide transparent ainsi qu'un cachet blanc. Les instants passèrent et personne venant pour ce petit sac et puisqu'il faisait un peu chaud ce soir, la démone se décida à boire le contenu de la fiole.

Les minutes continuèrent de passer et Manon n’était toujours pas prête à sortir de la boutique. Elle qui avait dit qu’elle n’en avait pas pour longtemps avait clairement menti. De son côté, la démone commençait à avoir trop chaud, elle espérait que la fiole qu’elle venait d’ingurgiter l’aurait refroidit quelque peu, mais c’était tout l’inverse qui se produisait. Elle défit quelques boutons de son haut jusqu’à hauteur de poitrine et commença à se ventiler le visage avec sa main.
Elle ne l’avait pas encore remarqué, mais le regard des passants devenait de plus en plus insistant à son égard. Au début, elle se disait que c’était parce que c’était une démone et qu’elle était seule dans la rue et par les temps qui courent, ce n’était clairement  pas quelque chose de normale. Cependant, elle remarqua que les femmes qui étaient accompagnées de leur mari leur attraper le visage, pour le remettre dans le droit chemin tout en râlant au passage. Très vite, elle s’éloigna de son poste et prit la première à droite.

C’était celle que Manon avait refusée de prendre plus tôt dans la soirée, lorsqu’elles se trouvaient à l’autre bout. Mais Ássfriđr n’était pas la sorcière et elle s’enfonça lentement dans cette ruelle étroite et humide avec un sourire aux lèvres.
A mesure qu’elle pénétrait l’endroit, les gémissements de la ville se faisaient de moins en moins entendre. Seul se faisaient échos les soupirs du vent qui caressaient au passage les parois exiguës de chaque immeuble.
Sur son passage, la démone faisait sortir des silhouettes des ombres, certaines l’invitaient à venir, d’autre la sifflaient, mais elle continuait son chemin sans se soucier du monde qui se trouvait autour d’elle. Alors que la chaleur s’était transformée en ivresse et que cette dernière lui montait à la tête, sa démarche était de plus en plus chancelante.
Elle finit par se poser contre la pierre froide d’un immeuble alors que son haut épousait les formes de son corps suintant de sueur. Elle s’essaya à reprendre son chemin, mais elle ne réussit qu’à rouler sur elle-même contre le mur, pour au final rentrer à l’intérieur, se retrouvant ainsi directement dans ce qui semblait être une chambre dont la porte se referma directement derrière elle.

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Alors que l’être démoniaque se relevait péniblement et observait l’endroit depuis la porte d’entré, un homme se présenta à elle :


- Vous voilà enfin.

L’ivresse rendait la démone incapable de réfléchir et donc de lui répondre correctement. Elle avait fini par totalement déboutonner son haut sous la chaleur et les pans de sa chemise s’accrochaient à la limite de ses seins alors que ceux-ci poussaient un peu plus les tissus à chaque gonflement.
Sans attendre plus longtemps, l’homme s’en approcha et vint plaquer ses lèvres contre les siennes. Ássfriđr tenta bien d’éviter cela en reculant son visage, mais elle fut arrêtée par la porte qui se trouvait dans son dos. Les mains de l’énergumène se mirent alors à parcourir son corps, passant sous les tissus, ouvrant un peu plus la chemise au passage qui descendit à hauteur de coude. Oui, c’était agréable et oui la démone ne pouvait s’empêcher de frissonner sous certaines caresses ou d’avoir sa respiration qui se bloquait à d’autres.
Elle posa ses mains sur le torse de l'homme, alors que les siennes descendaient sur les cuisses démoniaque. Il souhaitait les ramener contre lui, la soulever contre cette porte et qu’elle l’enroule entre ses jambes. Mais, dans un réflexe la démone le repoussa.


- C'est bien la première fois qu'une catin me repousse...mais j'aime ça.


Il en fallait plus à l’humain pour être refroidit alors il revint immédiatement à la charge, à peine avait-elle eu le temps de se couvrir une épaule avec la chemise. Ayant compris la leçon la première fois, il prit les poignets de son amante du moment et les bloqua au-dessus de sa tête pour qu’elle ne le repousse pas une deuxième fois. Plongeant son visage dans le cou de la démoniaque demoiselle, il alternait entre baisés et légères morsures alors qu’elle lui répondait avec des soupirs d’aise lui chuchotant d’arrêter au passage.
Les mots le dérangeant, il remonta jusqu’aux lèvres pour les assiéger à nouveau. Sous l’assaut des baisers, une brèche s’ouvrit et il y engouffra sa langue. Malheureusement pour le pauvre homme, la démone eu ce réflexe de serrer la mâchoire lorsqu’elle sentit l’intrus s’enrouler autour de sa langue. Il tenta bien de s’en extraire, mais il était prisonnier et hurlait de douleur jusqu’à ce qu’à force de prendre appuie sur la porte il réussisse à s’éloigner. Ássfriđr cracha au sol le morceau encore sanguinolent et essaya sa bouche de ce mélange de sang, de bave et de sueur. Sous la douleur, le jeune homme perdit connaissance.

Sachant qu’il n’était pas dans son intérêt de rester sur les lieux. Car une démone se trouvant ici et avec un homme dans cet état, cela allait conduire nécessairement Ássfriđr à l'échafaud. Alors elle préféra prendre la poudre d’escampette. Par chance, les cris de l’homme n’avaient été que très peu entendu dans la ruelle où de toute façon, il n’y avait pas beaucoup de passages et où il n’était pas rare d’y entendre ce genre de cri : c’était un coupe-gorge après tout.
Elle prit ses jambes à son cou et remonta la ruelle et alla se cacher dans une autre un peu plus loin. Là, s’y trouvait un tonneau rempli d’eau qu’elle utilisa pour se nettoyer le visage. Boutonnant à nouveau sa chemise totalement, elle retourna devant la boutique où se trouvait encore Manon, qui s’apprêtait enfin à sortir, toute souriante :


- Ça va ? Je ne t’ai pas trop fait attendre ? Elle pencha sa tête sur le côté tout en regardant la démone….Et qu’est-ce que nous avons là…?

Le sang de la démone ne fit qu’un tour. S’était-elle mal lavée et Manon venait-elle de voir du sang ? La sorcière attrapa le petit sac qui dépassait d’une poche. Elle l’ouvrit et attrapa la blanche friandise qui s'y trouvait.

- Où est-ce que tu as trouvé ça ? C’est pour moi ? elle le renifle Ça sent plutôt bon et elle l’enfourne dans sa bouche. Allez rentrons, ça va être l’heure du dîner.

1732~ mots
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Latone
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Latone
Mar 11 Aoû 2020, 19:56

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Vantelme se racla la gorge, sans trop le vouloir. Juste avant d'être sorti de sa chambre, seul, il avait avalé une gorgée d'eau de travers. Du moins, c'était ce qu'il croyait : comme si le récipient contenait quelque chose de solide. Ça lui apprendra à laisser la vaisselle à Shadow. La prochaine fois, il repassera derrière. Hors de question de déranger la Maîtresse avec ses afflictions pendant que celle-ci fut absorbée par sa lecture. Enfin, le plus important, c'était que le tout passât dans son entièreté.

Cessant de se masser la gorge, l'Ygdraë retourna dans son immobilisme le plus professionnel. Debout et droit comme un piquet, il tenait dans les mains une bouteille qu'il supposât contenir un liquide sucré. Il était bien habillé, Morgane avait voulu qu'il essayait ces nouvelles affaires pour une raison qu'un esclave ne saurait comprendre. Il s'était un chouïa coiffé aussi, mais bon, avec ses longues mèches, la tâche était plus ardue. La jeune Sorcière ne sembla pas s'en offusquer et ne fit aucune réelle réaction par rapport à la tenue. Cela ne devait être qu'à but de se moquer de lui, comme d'habitude. Elle adorait les manipuler, en faire ce qu'elle souhaitait. A force, Vantelme passait outre les lubies de sa Maîtresse, se contentant d'obéir et de laisser passivement le temps filer. Il fixait l'entrée du salon, alors que la Sorcière était assise sur le canapé non loin de lui, à bouquiner. Elle n'avait qu'à tendre la coupe pour qu'il n'ait à la remplir une nouvelle fois. L'Ygdraë ne connaissait, à vrai dire, pas bien cette pièce, puisque l'unique lien entre cette dernière et la partie des esclaves prenait la forme d'une bibliothèque, dont un système bien étrange permettait de la pivoter pour naviguer entre le salon de Morgane et leur cuisine. Toute cette dépendance était… à la fois une merveille et une horreur. Impossible d'en réchapper.


Olé olé ♪:

~~~

Satisfait, le Démon se retira de Gézielle après s'être bien vidé en elle. Sous les traits de Mathias Taïmon, il lui était si aisé de manipuler cette gourdasse ; cela en disait long sur l'emprise du maître de maison. Au moins, cela satisfaisait ses affaires. La Luxure en Flacon continuait d'agir sur la Sorcière, qui se tortillait sur elle-même, comme pour en redemander encore. L'usurpateur s'en contrefichait, il s'était suffisamment préoccupé de son devoir et de son propre désir. Elle n'aura qu'à aller s'empaler sur quelqu'un d'autre – apparemment, un autre Vil traînait dans le coin – ou sur autre chose : cela ne changera rien au funeste destin de son utérus. Le Démon sortit de la chambre, et plus généralement de la demeure. Il renifla sur le retour au bercail, la dose tentatrice semblait très puissante pour cette fois. Mince alors.


1867 mots ~
Merci pour l'évent :hearts:


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By Jil ♪
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Dim 23 Aoû 2020, 16:00

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L'Orgie II

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Lorsque tu claques la porte de la maison, Ludmilla n’a pas encore achevé son sermon. Depuis le jardin, cependant, tu ne perçois plus ses cris, ni la rage froide qui abîme l’azur de ses prunelles. Ce n’est qu’une énième dispute, et tu sais déjà que, le lendemain, elle trouvera un prétexte ou un autre pour recommencer. Au moins échappes-tu aux coups, aujourd’hui. Tu as conscience qu’à ton retour, ses poings ne seront que plus généreux. Pour l’heure, il faut oublier l’existence navrante que tu mènes. Avant de rallier ton bien aimé refuge, tu t’arrêtes devant une modeste cabane. Dans sa bonté coutumière, Phœbus te laisse l’utiliser comme bon te semble. Lentement, la poignée pivote. C’est le siège des métamorphoses. Robes et drapés se déploient sur une table. La faible lueur que les planches de bois laisse passer leur donne des teintes iridescentes. La poussière les contourne impeccablement : ses traînées grises s’entassent plus loin. Quelques bijoux se battent sur les étagères. Rien de trop précieux ne dort ici ; à tes yeux, c’est pourtant un trésor qui sommeille. À l’intérieur, tu te délestes de ce costume d’homme que tes minces épaules ne supportent pas. Avec précaution, tu t’empares d’un vêtement aux tons bleutés. Bien que tu ne l’aies jamais vu, tu sais que sa teinte est celle du ciel. Sans attendre, tu défais le chignon qui retient ta crinière immaculée, et, d’une main maladroite, tu la remets en ordre. Quelque peu impatient, tu te pares de boucles dorées dont l’éclat rappelle celui qui parsème tes iris. Il ne manque plus qu’une touche de maquillage pour qu’Aphos disparaisse.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]C’est au cabaret que tu donneras le coup de grâce à ton identité. D’avance, tu sais que personne ne te reconnaîtra en chemin. Tes congénères ne prêtent pas attention au visage de celui qu’ils méprisent. Il leur suffit d’en apercevoir la silhouette pour que leur désintérêt s’éveille, et que, le menton haut, ils ignorent superbement ton passage. Fantôme de la Cité, tu glisses sur les pavés à un rythme prononcé. Tu aimes profiter de l’ambiance singulière de l’établissement lorsque les clients ne l’envahissent pas encore. Installé à une place qui n’est pas la tienne, voir la scène vide emballe ton imaginaire. Lorsque tu pousses la porte de service, c’est pourtant la déception qui s’invite sur tes traits. Les chandelles projettent une ombre féminine sur les murs. Tu regrettes que ce ne soit pas Phœbus. Sa compagnie est toujours agréable. « J’espère que tu as une bonne excuse pour ton retard, Yilys. » Le timbre qui parvient à tes oreilles te fige. Ce ton cassant n’appartient qu’à une danseuse que tu préférerais morte. Tu oublies que, certains soirs, elle vient en avance, pour que le tatouage sur son dos reprenne forme avant que le rideau ne se lève. L’eau efface vite les pigments. Pris entre l’agacement et l’appréhension, tu pousses le battant qui mène aux loges. Perchée sur un tabouret, Mæronym contemple son reflet dans le miroir. La flamme près d’elle jette des lueurs obscures sur sa chevelure d’ébène. Un peigne de nacre entre les doigts, elle achève de lui donner la douceur de la soie. Quasiment nue, seul un châle lui couvre les cuisses.

Le verre renvoie à la Sirène l’image de ta face déconfite. Guidées par le mépris, ses lèvres se pincent en une moue dédaigneuse. Que ne donnerais-tu pas pour rebrousser chemin, et faire face à la brutalité de ta tante ? « Phœbus n’a pas trouvé mieux que toi ? » La contrariété dans sa voix te ferait presque plaisir. Tu voudrais pouvoir l’amplifier jusqu’à ce que son visage devienne rouge de colère. Le spectacle, cependant, passe avant tout, et la rendre folle de rage ne ferait que t’attirer des ennuis. « Ce n’est pas lui qui m’a demandé de venir. » D’un geste négligé, la brune évacua ton explication ; elle se moquait éperdument de la raison de ta présence. Tout ce qui l’intéressait était d’obtenir un résultat. « Peu importe. Yilys n'est pas là, et je ne pourrais pas danser si l’encre n’est pas sèche. » Sachant toute protestation inutile, tu pars à la recherche de pinceaux. Ce n’est pas la première fois que tu traces des motifs sur le corps d’une autre ; l’absence de la maquilleuse t’en a déjà donné l’occasion. Avant que tu ne t’installes derrière elle, Mæronym tend vers toi une bouteille de parfum. « Un admirateur secret a déposé ça pour moi, ce matin. Essaie-le. Je ne sais pas s’il me plaira, et de toute manière, tu sens déjà mauvais. » Sans que tu ne puisses lui répondre, elle presse la poire et asperge tes cheveux. Une fragrance délicate te chatouille le nez. L’odeur te rappelle un peu les bâtonnets d’encens que le propriétaire des lieux conserve jalousement dans un tiroir.

Satisfaite de son présent, la brune s’offre le même sort, et reprend place sur son tabouret. Avec un soupir, elle se penche en avant pour que ton bras puisse couvrir toute la surface de son dos. D’humeur médiocre, tu t’installes derrière elle. Tes phalanges s’emparent du pinceau qui, déjà, boit avidement le liquide noir. À demi-effacées, les traces de son précédent tatouage te servent de modèle. La main levée, comme si tu ne voulais pas vraiment la marquer, tu laisses l’instrument glisser sur sa peau. En sillons légers, l’encre s’imprègne d’elle. Concentré sur ton art, tu ne remarques pas de suite que l’atmosphère pesante s’étiole peu à peu. Il devient vite difficile de conserver l’outil entre toi et la jeune femme. Le désir d’effleurer sa chair envahit ton esprit. Ton regard descend le long de sa chute de reins. Tu ne t’aperçois pas que tes extrémités suivent un chemin similaire. La Sirène gigote, mais ne proteste pas. Avec une tendresse que tu ignorais éprouver envers elle, tu flattes silencieusement sa colonne vertébrale. De chaque ligne ternie, tu parcours les circonvolutions, qui se rassemblent toujours en un même point. Comme l’origine du monde, ses salières de Velouria emplissent ton horizon. Pressé par la fureur qui, déjà, gonfle ton entrejambe, tu abandonnes définitivement le tracé du tatouage. Tu as terriblement envie de la prendre. Cette vérité allume ta colère. Incapable d’attendre ou même de te raisonner, tu te lèves, et tu retournes le tabouret.

Son hurlement ne vient pas. Au lieu de crier au scandale, la brune se redresse à son tour, et, imprévisible, s’empare de tes lippes. Le dégoût pourtant, ne se fraie pas un chemin à travers tes entrailles. C’est un désir sauvage qui lui répond. D’un geste brutal, tu la pousses contre la coiffeuse, occasionnant le vacillement des babioles qui y traînent. Loin de s’offusquer, Maeronym déploie ses bras autour de toi, et, faisant fi de ton déshabillé, pose ses mains contre ton torse. Elle laisse choir son châle. Il n’y a pas de place en toi pour la stupéfaction. Savoir son corps ainsi offert au tien t’offre l’illusion de ta puissance. Grisé, tu la gifles. Elle éclate de rire, et, en réponse, ses ongles s’enfoncent dans ton estomac. Rouge est sa joue, rouge est ton ventre ; rouge est votre volonté. Tu la veux ; tu la hais. Ni toi ni elle ne ressentez le besoin de vous encombrer des premières caresses. Tes mains s’emparent de ses fesses pour la déposer sur le meuble. La violence de votre étreinte fait craquer le bois. Le pot d’encre se renverse. D’un geste brusque, elle t’attire en elle. Ta bouche se perd sur la sienne, et tes dents s’accrochent à ses lèvres. Entre vous, une danse effrénée commence. Comme l’alcool propage le feu, la fureur embrase vos sens. Sueurs et griffures couvrent vos chairs enlacées.


Sous l’intensité de tes assauts, la brune rejette la tête en arrière. Sa gorge dénudée est une tentation à laquelle tu cèdes volontiers. Tes phalanges courent le long de son cou. Enfiévré, tu l’empoignes sans attendre. Tes halètements se font plus pressants. Avant que tu ne jouisses du bonheur de la sentir suffoquer sous toi, le grincement de la porte se fait entendre. Tu jettes un œil en direction du bruit. Il est déjà trop tard. Devant le visage impassible de Phœbus, la délivrance vient. « Je peux savoir ce que vous faites ? » Vaincu, tu peines à reprendre ton souffle. Comme si avoir été surpris soulevait le voile de luxure qui t’a emporté, tes phalanges relâchent leur emprise. Le rire de Mæronym résonne à tes oreilles. Devant ses cuisses ouvertes, tu recules précipitamment. « Tu pourrais venir avec nous, et te détendre, pour une fois. Plus on est nombreux, plus on s’amuse. » Brise glacée, la voix du propriétaire refroidit l’ambiance sur le champ. « Non. Rhabille-toi, et rentre chez toi. Tout de suite. » Manifestement déçue, elle récupère sa tenue et ne s’attarde pas davantage. Sans doute va-t-elle passer la soirée chez la concurrence. Muet face à la réalité, tu tâches de faire oublier ta présence. Sans un regard pour ta silhouette blanche, l’Ondin te rend tes vêtements. « Il va falloir que nous parlions. » Tu croises l’obscurité de son regard. En cet instant, tu ne sais si tu souhaites disparaître ou te jeter sur lui. La dureté de ses traits t’empêche de commettre un sacrilège. Il tourne les talons. Un gémissement t'échappe. Tu aimerais tant qu'il crie ton nom.

1 527 mots

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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

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◈ Parchemins usagés : 4024
◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015
◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Jeu 27 Aoû 2020, 10:56

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« Babababa. » Mon avant-bras se dégagea de mes yeux. Mon regard se porta sur l’enfant, qui était sur moi. Sjar pompait une partie de ma magie malgré lui. Je ressentais des émotions contradictoires le concernant. Les souvenirs de Devaraj me poussaient à haïr les Humains. Mes propres convictions étaient davantage mesurées. Le Ma’Ahid posait problème à tous les peuples magiques, à l’exception des Anges. Je ne pouvais l’ignorer. Mon éducation, au sein de Basphel, me poussait néanmoins à reconnaître les forces et les faiblesses de chaque peuple, y compris le mien. « Babababa ? » répétai-je. « Baaaa ! » me lança l’Humain, avec un sourire. J’y répondis, les doigts de mon autre main se resserrant doucement autour de sa taille. Il gigotait et, même si j’avais assez de force pour le maintenir en place, je ne préférais courir aucun risque. Soudain, je me redressai, faisant basculer le bambin sur mes jambes repliées. Il se mit à rire. « Si tes sœurs se réveillent un jour de leur sieste, on pourra jouer tous ensemble. » dis-je, tranquillement, en me plaçant de nouveau correctement sur mon canapé. Je m’étais précédemment allongé sur celui-ci. Souvent, je devais me reposer, quelques secondes ou minutes, afin de canaliser au mieux ma magie. Lux in Tenebris n’aimait ni Sjar, ni Hélène, ni Asîlah. Les trois réunis, sans lui poser réellement difficulté, l’excitait à l’intérieur de moi. Je la sentais se débattre, me pousser soit au repli, soit à la tuerie. Peut-être qu’avec d’autres Humains, je me serais laissé convaincre. Pas avec ceux-là. Ils étaient mes enfants. Je fixai Sjar avec un mélange d’amusement et d’intérêt. Ses yeux étaient bleus et contrastaient totalement avec la couleur charbonneuse de sa peau. Il y avait deux ailes immobiles dans son dos. C’était un élément à prendre en compte. Il aurait sans doute du mal à marcher lorsqu’il s’y mettrait. Souvent, lorsqu’il rampait, il restait coincé sous le poids de ses appendices dorsaux. Ça lui demandait un effort supplémentaire, un effort que les autres enfants n’avaient pas besoin de fournir. « On va faire quelques exercices, d’accord ? » J’avais rapidement décidé de les mettre au sport. Ça restait léger mais s’ils devaient porter leurs ailes, les Enfants des Cieux devraient se muscler davantage. Je faisais donc réaliser des mouvements répétitifs aux deux filles et au garçon et les encourageais à entrer en tension face à ma propre main. J’essayais de les amener à la piscine avec moi, afin que l’eau les renforçât, tout en soutenant le poids de leur corps. J’avais demandé à Gustine de faire de même et, lorsqu’ils étaient à Boraür, il y avait toujours quelqu’un pour venir aider à la tâche. « Blliiiii ! » me répondit-il, visiblement intrigué par autre chose. Il fixait le coin de la table basse, avec une curiosité qui se lisait facilement sur ses traits. « Qu’est-ce qu’il y a ? Tu veux voir ? » lui demandai-je, tout en me penchant en avant, pour amener l’enfant jusqu’à la source de son intérêt. Il tendit les mains pour toucher. S’il avait été plus près, j’étais sûr qu’il aurait cherché à mettre le bois dans sa bouche.

Après un temps, je me levai totalement. Sjar dans les bras, je me dirigeai vers la cuisine pour lui chercher de quoi manger. Le château avait été reconstruit mais, pour le moment, j’étais le seul à y vivre. Gustine et sa sœur, Pauline, étaient restées à Boraür avec les enfants. Je m’y rendais souvent et, parfois, prenais quelques bambins avec moi. Je faisais le tour de ces derniers doucement mais sûrement, pour m'assurer qu'ils ne s'endormissent pas. Les Coupes des Nations m’avaient obligé à certains déplacements supplémentaires. « Baaaa boouuu ! » « Tu as faim ? » questionnai-je, en me rasseyant sur le canapé. Je souris. Les enfants avaient le mérite d’être simples. Si un rien pouvait les faire pleurer, un rien aussi pouvait les faire rire. Érasme, néanmoins, me posait quelques soucis. Le Mal en lui était particulièrement puissant et sa magie, bien qu’encore faible, était assez développée pour son âge. J’hésitais. J’hésitais à encourager ce Mal ou à le refréner. Un enfant hautement maléfique ne pouvait que rencontrer des problèmes. Il n’avait pas encore une conscience complexe de ses actes. Pourtant, lorsque je l’observais, je comprenais sans difficulté qu’il aimait détruire. Je devais chercher à le canaliser et pas forcément au sein de mon propre peuple. En tant que Prince Noir, il serait traité avec bien trop d’égards. Le spectre de ma propre personne pèserait avec intensité sur les domestiques. Je n’avais pas l’intention d’en faire un enfant roi, qui verrait chacun de ses caprices réalisé. Si le Mal voulait se développer en lui, alors il ne le ferait pas sans conséquence. Érasme devrait mesurer les effets de ses actes, les vengeances qu’ils engendreraient et la nécessité de se protéger. Il était impossible d’être maléfique sans être intelligent. La mort était la seule issue pour les idiots.

« Kaahl ? » Je levai les yeux, surpris. Mon regard se plongea dans les prunelles vertes de Laëth. « Qu’est-ce que tu fais là ? » demandai-je. Je n’étais pas ravi. Je n’aimais pas que l’on m’imposât une présence par surprise. J’étais bien trop occupé pour pouvoir gérer l’imprévu et… « Je voulais te faire une surprise. » Ce n’était pas l’Ange. Ça ne me demanda qu’une seconde pour vérifier mon pressentiment. Son identité était différente de celle que je pouvais apercevoir en temps normal. « Ah oui ? Je vais mettre Sjar dans sa chambre et je reviens. Tu m’expliqueras tout ça plus en détails ensuite. » « Reviens vite. » Je souris. « Promis. »

Une fois que j’eus placé Sjar dans son lit, je quittai la chambre et fermai la porte. Je dessinai un pentacle sur cette dernière afin de protéger l’endroit et redescendis. Au fur et à mesure, une odeur chatouilla mes narines. Les effets sur mon corps furent immédiats. Le nom que j’avais aperçu appartenait sans nul doute à une Démone. Les sonorités s’y rapportaient. Cet élément venait corroborer ma théorie. Pourquoi moi ? Pourquoi ici ? Pourquoi maintenant ? Je n’avais pas les réponses mais ça me rappelait vaguement un événement similaire qui avait eu lieu dans le passé. « Laëth, tu ne devrais pa… » Je passai ma langue brièvement sur mes lèvres, en découvrant la fausse Ange allongée, nue, sur mon canapé. « Hum… Qu’est-ce que tu fais ? » demandai-je. « À ton avis ? » tenta-t-elle. Intérieurement, je me sentais étrangement amusé par la situation. « Tu avais chaud ? » questionnai-je d’une voix sérieuse, tout en m’approchant. La Vile devait se poser quelques questions à l’heure actuelle. Mes ongles se posèrent néanmoins doucement sur la peau d’une de ses cuisses et remontèrent jusqu’à sa joue, en prenant soin de caresser son épiderme au passage. « Parce que si c’est ça, c’est une mauvaise idée de te mettre nue devant moi. » Je la regardai quelques secondes. « Mais, dis-moi, tu ne voulais pas discuter ? Il me semble que tu avais des questions à me poser. » « Les questions attendront. » répondit-elle, en se redressant. Ses mains coururent jusqu’à ma ceinture. Elle la défit, ouvrit mon pantalon et m’entoura de ses lèvres. Malgré l’excitation de mes sens, je pouvais lutter contre la Luxure sans trop de difficulté. J’aurais pu dire non. Au lieu de quoi, je plaçai mes doigts dans ses cheveux pour augmenter le rythme et l’intensité. Au bout d'un moment, je l’arrêtai un instant. « Ça ne te ressemble pas… Qu’est-ce qui t’arrive ? » « Ferme-la, un peu. Je veux juste te faire du bien. » « Dans ce cas… » Ma poigne l’attira à moi de façon particulièrement prononcée. Je réfléchissais en même temps, bien que l’exercice s’avérât difficile. Que voulait-elle ? Je le compris lorsqu’elle s’interrompit juste avant ma jouissance. Elle se redressa et me présenta une pilule. « Je pense qu’on pourrait peut-être chercher à avoir un enfant tous les deux, non ? » « Vraiment ? C’est ce que tu veux ? » « Oui… » « Maintenant ? Et la Compagnie ? Et les Anges ? Et le reste ? Si tu tombes enceinte sans être mariée... » « Tu es plus important et je sais que tu aimes les enfants. J’ai juste envie d’en faire un avec toi. J'ai l'éternité devant moi pour la Compagnie et on pourra toujours se marier après. » Une Démone n’aurait probablement pas cherché à avoir un enfant d’un Magicien. Je ne pouvais pas en être certain mais tout ceci me semblait revêtir un caractère plus officiel. Une politique visant à renflouer la démographie ? Un essai de toucher les Anges en s’attaquant à leurs compagnons et compagnes de peuples étrangers ? « C’est quoi ? » demandai-je, à propos de la pilule. « Un produit pour mettre toutes les chances de notre côté. » « Je vois. Je vais le prendre avec un verre d’eau et… » Je marquai un temps. « J’aimerais t’attacher, comme la dernière fois. Tu avais aimé. » Elle sourit, la surprise passant néanmoins dans son regard. Elle n’avait pas dû s’y attendre. « Oui, c’est vrai. » « Attends-moi dans ma chambre alors. Elle est toujours à l’étage, dans la tour. »

Une fois dans la cuisine, je mis la pilule dans une boite afin de l’étudier plus tard. Mon excitation provenait de l’odeur entêtante qui flottait dans le château. Je réfléchis. J’avais remis mon pantalon entre temps. Je traçai un pentacle sur mon propre visage. Mon odorat s’éteignit. L’effet du parfum disparut avec.

Lorsque je fus prêt, je rejoignis la créature dans ma chambre. Elle était étendue sur mon lit. Je la fixai quelques secondes. Voir une Démone emprunter les traits de Laëth me déplaisait. Je souris cependant et me dirigeai vers un placard. J’enlevai le sceau qui le maintenait fermé. Plusieurs liens s’y trouvaient, de matières différentes, allant du tissu au cuir, en passant par des gammes plus pointues et tranchantes. J’en pris plusieurs. « Lequel tu préfères ? » lui demandai-je. « Euh… Le même que la dernière fois. » « J’espère que ça ne te fera pas de marques cette fois. Je serai plus doux, pour éviter les ennuis avec la Compagnie. » « Oui, s’il te plaît. » Je prenais plaisir à la situation. Mes phalanges se refermèrent sur un cordage et je me mis à caresser sa peau avec, jusqu’à remonter sur ses poignets. Je les nouai entre eux avant de m’attaquer au reste de son corps. Mes doigts la caressaient calmement, entre deux entraves. Les cordes entourèrent sa poitrine et se faufilèrent entre ses cuisses. Le tout était relié habilement, de façon à me permettre un contrôle total sur son anatomie. Serrer le lien qui passait par son pubis pouvait lui donner du plaisir ou, au contraire, la faire affreusement souffrir. C’était une question d’intensité. « Ouvre la bouche. » lui murmurai-je. Quand elle l’eut fait, je passai une corde en cuir entre ses dents et l’attachai derrière sa tête. J’étais assez satisfait. Ma ceinture fut ôtée une deuxième fois. Je la passai autour de son cou, mon genou entre ses cuisses, avant de faire de même avec la boucle. Je tirai pour que l’étau se refermât sur sa gorge, sans l’étrangler, pour l’instant. « Parfait. » susurrai-je. « Maintenant, toi et moi, nous allons jouer un peu. Pas ici parce que les enfants dorment et je ne veux pas les réveiller. » Par télékinésie, j’amenai le fouet à moi et refermai le placard. Je nous téléportai dans un endroit où je pourrais tuer cette créature sans aucun problème.

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Dim 30 Aoû 2020, 17:27

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L'Orgie II

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Assisse sur le lit de l’auberge, la jeune femme patientait en silence. La veille, un individu aux traits charmants était venu l’aborder. Négligemment installée à l’ombre d’un arbre dans l’un des parcs de la cité, elle parcourait alors un recueil de prières. Plongée dans sa lecture, elle n’avait pas tout de suite remarqué sa présence, et lorsqu’il avait entamé la conversation, elle avait essayé, malgré l’agacement d’être ainsi interrompue, de se montrer courtoise. La sympathie de l’inconnu lui avait fait oublier toute prudence, et, devant sa bienveillance, elle avait accédé de bon cœur à la demande d’un second rendez-vous. Ignare des habitudes des Bipolaires, elle avait pensé que la chose était naturelle, et avait proposé qu’il la retrouve dans la chambre où elle logeait ; puisqu’elle ne connaissait pas exactement la ville comme sa poche, elle avait fait au plus pratique. Surprise qu’il ait demandé à ce que son père ne soit pas dans les parages, elle s’était convaincue qu’il n’aimait pas être dérangé lorsqu’il se trouvait en bonne compagnie. Elle avait rarement eu l’opportunité de revoir qui que ce soit, et, malgré sa dévorante passion pour les ouvrages en tout genre, elle ne savait pas grand-chose des mœurs du monde extérieur. N’être qu’à deux permettait sans doute d’apprendre à connaître l’autre en toute quiétude ; elle-même n’adoptait pas la même attitude selon les situations. Loin de se douter des véritables intentions de son invité, la brune attendait sagement, impatiente de reprendre le débat où ils l’avaient laissé.  Il était rare que les gens prennent le temps de discuter posément de religion, et elle se réjouissait de la réflexion qui, en pleine nuit, avait fleuri dans sa cervelle naïve.

Lorsque le battant de bois pivota, la jeune femme esquissa un sourire qui se voulait chaleureux. N’ayant pas la moindre idée de la façon de l’accueillir, elle lui proposa des gâteaux secs, une fournée qu’elle avait pris soin d’acheter le matin même. De bonne humeur, le Démon déclina son offre. Pour l’heure, la saveur de sa victoire à venir lui suffisait. À l’abri des regards, les créatures prudes se dévergondaient souvent bien plus que l’imagination ne le laissait deviner. Nonchalamment, il s’installa sur le lit, à ses côtés. Avant qu’il n’ait eu le temps de soulever sa robe, Isahya reprit ses divagations. « J’ai réfléchi à ce dont nous avons discuté hier, et je crois que pour bien honorer les Dieux, il faut avant tout... » Le brun plissa les yeux. Qu’elle s’entête à parler chiffons alors qu’elle n’avait qu’à l’embrasser et se taire le surprenait. Certaines femmes avaient besoin de drôles de préliminaires. Avec douceur, il posa sa main sur une cuisse que le tissu dévoilait à peine. S’il fallait supporter quelques paroles insensées pour accéder à sa voûte, il se montrerait docile. Emportée par sa dévotion, l’ingénue ne s’arrêtait cependant pas. Devant sa logorrhée, il sentit poindre une migraine. Ses considérations enfantines sur les rituels ne l’intéressaient pas. Il n’était pas particulièrement pressé à l’idée de se glisser entre ses jambes : elle n’était pas vraiment jolie. En revanche, il devait encore se rendre auprès de plusieurs victimes, et il craignait de perdre du temps en vains discours. Il lui fallait conserver autant que possible son énergie, afin que son ardeur réponde à l’appel. Après tout, il accomplissait son devoir.

Sans qu’elle n’y prête attention, le vil dévissa un flacon dont le contenu aurait aisément pu remplir tous les bordels de Stenfek. Bien qu’il ne comprît pas le mécanisme qui permettait au liquide de déchaîner les passions, il faisait aveuglément confiance au cadeau de l’Asmodée. Dans l’attente des premiers effets, il retint un bâillement. Encore quelques instants de concentration, et le corps de la brune s’agiterait avec la même frénésie que sa langue. Concentrée sur le propos qu’elle s’efforçait de tisser, Isahya ne remarqua pas tout de suite le changement d’atmosphère. Cependant, une chaleur diffuse ne tarda pas à se répandre dans son corps. Soudainement silencieuse, elle sentit le désir gonfler dans ses veines. Que lui arrivait-il ? Le poing serré, elle se retint de se jeter sur l’autre. Cela faisait des mois qu’elle n’avait pas ressenti une telle fureur dans son bas-ventre. Habituellement, la raison suffisait à l’étouffer : elle pressentait qu’aujourd’hui, il lui faudrait quelque chose de plus solide. Perdre sa virginité avec un parfait inconnu aurait été inconcevable ; son mari seul serait en droit de la prendre. Pourtant... « Il me vient une envie folle. »  Ses dents dévoilées en un sourire inquiétant, le Démon remonta sa main vers les hanches de la fanatique. Ce n’était pas trop tôt. Pour son plus grand plaisir, la jeune femme se déroba à son étreinte et glissa du lit pour se mettre à genoux. Les doigts sur la ceinture de son pantalon, il se réjouissait de la tournure des événements. Elle allait enfin le satisfaire, et, au-delà de toute espérance, elle se montrait entreprenante. « Prions ensemble. » Les mains jointes, la Sorcière s’en remettait toute entière à sa foi. Ethelba saurait la guider.

Devant sa réaction, le Démon leva les mains en direction du ciel. Il lui avait fallu du temps pour trouver un angle d’attaque, et que celui-ci ne porte pas ses fruits le rendait fou. Le challenge n’aurait pas dû être si complexe. « Dites-moi pas que c’est pas vrai ! » À vouloir jouer avec la chasteté d’une croyante, il s’était peut-être lancé un défi impossible à relever. Le flacon ne provoquait pas la même fièvre chez elle que chez les autres. Exaspéré, il s’allongea à moitié sur le lit. « On pourrait pas se mettre à table, plutôt ? » Surprise de sa demande, Isahya se releva et grimpa à ses côtés. Elle ne comprenait pas ce qu'il voulait dire par là. Pourquoi ne voulait-il pas honorer les Aetheri avec elle ? « Je croyais que vous n’aviez pas faim ? » Leur soudaine proximité souleva en elle une vague de désir. Plus forte que la précédente, elle l’incita à se pencher au-dessus de lui. Des pensées impures se bousculaient derrière son front intrigué. Les lèvres d’un homme ne lui avaient jamais paru si attirantes. À son grand regret, une injure les déforma. « Mais c’est pas possible d’entendre des conneries pareilles ! Je veux juste coucher avec toi, bon sang. » Pour corroborer ses dires, ses mains s’égarèrent sur la taille de la brune. Sa caresse lui fit l’effet d’une brûlure. Quand bien même elle rêvait que la flamme la dévore, elle se dégagea vivement. Sa volonté faiblissait de minute en minute.

Avant qu’elle ne commette l’irréparable et ne lui arrache avec panache sa chemise, la jeune femme prit une profonde inspiration. Se raisonner, à tout prix. Sans qu’elle ne se défende, le Démon l’attira à lui. D’un mouvement pressé, il laissa ses phalanges s’égarer sur son fessier. Il fallait cesser les caprices, et passer à la casserole. S’abandonner simplifierait tout, pour l’un comme pour l’autre. Malgré elle, la Sorcière souhaitait qu’il la serre contre lui. L’idée étrange de vouloir sentir son corps frotter contre le sien lui vint. Profitant de la passivité de la brune, le Démon la hissa sur lui. Son entrejambe s’arrondissait déjà. Le désir porta une touche de rouge aux joues de l’innocente. Jamais on ne l’avait touchée de la sorte, et elle ne pouvait s’empêcher d’en vouloir davantage. Secouée par une force qu’elle ne maîtrisait pas, elle remua doucement au-dessus de lui. Ne pouvait-elle se laisser aller, pour une fois ? Impuissante, elle dressa face à l’inconnu la dernière barrière qu’elle pouvait encore lui opposer. « Les Dieux n’approuveraient pas. » Devant ce simulacre de résistance, le Démon ricana. Que la brune s’obstine à mentionner la religion alors qu’ils étaient en si bon chemin lui donnait envie de la gifler. Quelque peu brusque, il tira sur le tissu qui la couvrait. La robe se déchira superbement. « Au diable les dieux ! » Son interjection fit à Isahya l’effet d’une douche froide.

Docile, la brune ne se déroba pas aux mains abjectes qui parcouraient ses courbes. Les siennes cherchaient un objet en mesure de la soustraire à la sensualité de son étreinte, et de délivrer le monde d’une lamentable engeance. Le feu en elle voulait embraser l’inconnu d’une façon nouvelle ; elle aurait avec joie bâti un bûcher en son honneur. Malgré la sauvagerie des Réprouvés, elle doutait qu’ils apprécieraient l’attention. Réfléchir lui étant difficile en raison de la silhouette qui gigotait sous elle, elle opta pour la solution la plus simple. Maladroitement, elle s’empara de la bouche de l’homme. Par colère plus que par envie, elle lui mordit la lèvre inférieure. Une goutte de sang se réfugia sur sa langue. Lorsque son amant défit la boucle de son pantalon pour lui faire subir un sort des plus charmants, elle frappa. Loin de perforer son ventre comme elle s’y attendait, le poignard dérapa sur la bedaine de sa victime. Son tracé ouvrit une large balafre ; insuffisamment profonde pour être réellement dangereuse. Contrariée par son échec, elle tâcha d'enfoncer la lame plus en profondeur. On ne plaisantait pas avec les Grands, et l'infidèle ne méritait pas de vivre. Outré par sa tentative d’assassinat, le Démon l’envoya valser sur le côté. Désarçonnée, Isahya se cogna violemment la tête contre le mur. Son assaillant se redressa précipitamment. Elle aurait bien mérité une correction, mais la bosse dans son pantalon l’appelait vers d’autres horizons. Un instant, il envisagea de se soulager tout de même en elle. Un sourire cruel au visage, il imaginait le sien quand elle découvrirait la grossesse. Par chance, la perspective de se vider dans une femme inerte le dégoûtait, et il avait aperçu un bordel en chemin. Se prostituer pour la bonne cause ne le dérangeait pas ; prêter sa semence à cette gourde, en revanche, ne lui disait rien. Il lui restait un minimum d'amour propre. Pensif, il observa la Sorcière évanouie, avant de s'engager dans le couloir. Un jour, il lui ferait payer son audace. Pour l'heure, il devait se consacrer à sa mission.

1 583 mots

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Maximilien Eraël
~ Humain ~ Niveau III ~

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Maximilien Eraël
Dim 30 Aoû 2020, 18:41


L'orgie
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« Tu recommences. » - « Hum ? ». Maximilien se tournait vers Raa'd à sa remarque. « Comment ça je recommence ? » - « Tu te replonges dans tes réflexions philosophique de haut niveau et tu veux même pas les partager aux autres. » répondait le tailleur de pierre en portant le verre juste rempli à ses lèvres. Un rictus amusé se dessina sur les lèvres du Kaahi. « Désolé de me la jouer perso. Mais t'inquiète pas, il n'y a aucune portée philosophique à mes pensées. ». Ce fut sur le visage de son ami cette fois-ci qu'un rictus vint se poser, précédent un rire bref et devançant ses interrogations. « Bon, t'accouches ? A quoi tu pensais ? ». Maximilien prit une inspiration et quelques secondes. « Hum, en fait. ». Il marqua un temps. « Je réfléchissais à Volatys. ». C'était un peu mettre les pieds dans le plat, diraient certains. En vérité, certes il y songeait de plus en plus, mais là, à l'instant, ce n'était pas ça qui lui avait parasité l'esprit et c'était la première chose qui lui était venue en tête comme excuse. On a tous nos jardins secrets, même s'il savait que celui-ci ne le resterai pas bien longtemps. « Volatys ? J'pensais que t'avais abandonné cette parcelle d'puis le temps. »« Non. C'est juste que je m'en carrais un peu. Comme le reste. » - « Et qu'est-ce qui t'as fait changer d'avis ? » - « Comme pour le reste. Quand on te donnes quelque chose, soit tu le prends en entier, soit tu le prends pas du tout. Prendre ce qu'il t'arrange seulement c'est... ». Sa phrase se conclut dans un souffle. Car en réalité, il n'avait pas réellement eu l'occasion de refuser non plus et, même s'il avait pu, probablement ne l'aurait-il pas fait. Il y avait déjà réfléchi et il ne pouvait que songer qu'il n'y aurait eu pas plus égoïste comme réaction. « Hum, je vois. C'est aussi pour ça qu'tu t'étais décidé a gardé ces ailes finalement, même en voyant l'échec de tes tentatives de vols ? » ajouta Raa'd sur un ton plus sec. Maximilien porta ses iris émeraudes sur son ami, le dévisageant un instant en silence, presque surpris. « Non, pas exactement. Et je me dis que c'est finalement une bonne chose de ne pas y avoir touché quand je vois le sort qui a été réservé à certains de ceux qui se les ont arrachés. ». Cette fois ce fut au tailleur de pierre de rester silencieux. Il n'avait pas tort et, biens que le mystère de ces ailes soit toujours dérangeant, c'était pour cela qu'il s'accommodait de leur existence. Ils ne pouvaient se permettre de sacrifier les leurs au prix d'une paire d'aile. Ce fut ce dernier qui brisa le silence pesant qui commençait à s'installer entre les deux Humains, changeant de sujet pour revenir à celui évoqué initialement. « T'as une idée de comment faire les choses du coup ? Sur ton truc à Volatys. Parait qu'c'est un trou paumé. » - « Pas plus qu'ici. » répliqua l'Obstiné avec un rictus moqueur. Même s'il y avait en effet une ressemblance – tout était à refaire à Qaixopia et ils étaient loin d'avoir atteint le bout du tunnel – il restait une différence de taille entre les deux territoires. Ici, il y avait une base. Ils se contentaient de déblayer et mettre à neuf. Sur Volatys, il n'y avait pas même de fondation. S'il voulait vraiment faire quelque chose là-bas, il partirait d'une base zéro. « Non, j'ai pas la foutu idée de comment m'occuper de ce truc. On a oublié de me donner le manuel explicatif qui allait avec et, malheureusement, j'ai pas eu de leçon sur la façon de gérer un terrain vide de plusieurs hectares et comment le remplir. ». Un rire bref s'échappa d'entre les lèvres de Raa'd. « Qu'est-ce que tu vas faire alors ? » « Je sais pas. Trouver quelqu'un qui lui saura. » conclu Maximilien en portant le verre à ses lèvres. Il délaissa le récipient vide sur le plateau de métal, posé sur la table basse, avant de s'enfoncer dans le large coussin posé au milieu du salon. « Je vois. Bon sinon. A quoi tu pensais tout à l'heure ? Vraiment ? ». Le Kaahi se redressa légèrement, surpris, pour mieux faire face à son ami. « Fait pas c'te gueule. T'ais pas foutu de dire les choses naturellement quand tu sors un bobard. ». Maximilien le fixa un instant agacé. « Si tu veux j'te donnes des cours pour mentir aux yeux  du monde. » ajouta Raa'd avec un large sourire amusé comme son comparse se renfonça dans le coussin. « Ça ira je m'en passerais. ». Même s'il savait qu'il ne mentait pas en lui disant cela. Alors il exhala un long souffle avant de répondre, sincèrement cette fois-ci en croisant ses mains derrière la tête. « Je dois faire un tour à Utopia. » « Encore ? » - « Ce n'était pas franchement prévu. » - « Alors quoi ? ». Maximilien plissa des yeux, se plongeant quelques instants dans un mutisme songeur. Car ce n'était pas une chose commune de la part de Mehreen et il ignorait s'il devait s'en inquiéter ou non. D'autant qu'il ne pouvait pas dire qu'elle se soit attardée sur les détails, au contraire. Elle lui avait laissé un total libre-arbitre sur la raison qui l'avait amenée à lui envoyer cette missive pour lui demander de quitter les sous-sols de Qaixopia. « Je n'en sais rien justement. » répondit-il alors en s'affaissant plus encore dans le coussin jusqu'à être, pour ainsi dire, complètement allongé, plongeant son regard sur la mosaïque de la voûte. « Tu f'rais mieux d'y rester. Ce s'rait bien plus simple pour toi. Pour tous. » - « Je ne peux pas. Pas dans l'immédiat du moins. » - « Et pourquoi ça ? » - « Imagine la tête de Luam, pour commencer. » - « Je sais pas comment tu fais pour la supporter celle-là. » - « De la même façon que j'arrive à te supporter toi. » rétorqua Maximilien avec un air moqueur comme il se redressait pour se saisir de l'amphore et remplir les verres tristement vides. « N'empêche, ça m'paraît pas être un bon plan ton histoire. » reprit Raa'd en récupérant la boisson. « Je sais. ». On le lui avait déjà fait remarquer. Il y avait déjà réfléchit. Il y réfléchissait encore.
Laissant le chameau à son arrivée à la ville mirage, il ne s'attardait pas plus longtemps et se dirigeait vers l'habitation de Mehreen qu'il pénétra – l'habitation, on est d'accord – sans prendre la peine de s'annoncer. Il la trouva dans la cuisine, un œil attentif sur Sharihzad à quelques pas d'elle à ramper – si l'on ne pouvait dire rouler plutôt - à la suite d'un lézard, tandis qu'elle allaitait Aurel, farouchement agrippé de ses mains potelées à son vêtement. Il posa un tendre regard sur la scène. Il s'en dégageait un sentiment de paix, de douce fragilité, mais surtout d'un amour débordant de chaleur. Remarquant sa présence, Mehreen releva les yeux vers l'intru qui n'en était pas vraiment un. « Bonjour Max. Je suis contente que tu sois venue. ». Il s'approcha enfin d'elle pour lui poser un baiser sur la joue. « Tu doutais que je viennes ? » - « Je me le suis demandée. » - « Que tu me demandes de venir c'est inattendu, mais sans en préciser la raison en plus, c'était évident que j'allais me pointer. » - « Je n'avais pas vu les choses ainsi. » fit-elle dans un rire en portant sa pleine attention sur le petit Humain dans ses bras, voyant Maximilien récupérer Sharihzad au sol. Dans un rire enfantin, la petite ailée s'envola dans les bras du Kaahi où elle y trouva une nouvelle forme d'amusement en la personne de Maximilien. « Du coup, pourquoi tu voulais me voir ? » - « Je vais devoir me rendre à Haute-Terre. » - « Ah ? Pourquoi ça ? » - « Regarde la missive, sur la table là. » indiqua-t-elle d'un signe de tête en se rhabillant comme Aurel semblait en avoir fini pour cette fois-ci. Calant la petite sur un bras, il récupéra la lettre et la parcouru rapidement des yeux, une oreille attentive aux mots que Mehreen prononçait. « Je ne peux pas y aller et emmener les deux petits. Ce serait trop dangereux pour eux. J'hésite déjà seulement à emmener Aurel. La route n'est pas sûre. » - « Aurel ? Je pensais que, à ne pouvoir en emmener qu'un, ce serait Sharihzad pour l'occasion. » - « En effet, ce serait logique. Mais Aurel est plus jeune et a plus besoin de moi encore que Sharihzad ». L'Obstiné posa un regard sur l'Enfant des Cieux, totalement insouciante des questionnements de sa mère. Puis il se tourna vers celle-ci, à présent assise, le garçonnet contre elle. « Tu veux que je vous accompagne ? Je sais pas si ça changera grand chose mais... ». Elle nia vivement de la tête. « Il y a des histoires qui se sont misent à circuler. Tu as dû en entendre parler ? De ces personnes qui étaient là où elles n'auraient pas dû être. Chez elles alors qu'elles auraient dû être en voyage ailleurs. Ou l'inverse. Des femmes qui sont enceinte d'un homme qu'elles voyaient être le leur. » - « Alors que non. Ça me parle oui. » conclua-t-il en s'asseyant à son tour, posant l'Humaine ailée sur ses genoux, celle-ci s'agrippant à ses pouces pour se maintenir dans une position assise plus ou moins stable. Même reculée au fond du Désert, ce genre d'histoire ne passait que peu inaperçue et finissait par atteindre les remparts d'Utopia et de sa sœur secrète. Mais à présent qu'elle avait évoquée le sujet, Maximilien commençait à avoir une idée d'où elle voulait en venir. « C'était pour avoir ma certification que je ne viendrai pas à cette cérémonie que tu voulais me voir, c'est ça ? » continua-t-il en posant un regard sur Mehreen avant de redonner sa pleine attention à la petite Humaine qui la lui quémandait. « Entre autre. ». Il sourit et, replaçant Sharihzad de façon à pouvoir la tenir d'une main, lui fit signe de l'autre d'approcher. « Alors, que Dubheasa m'entende, je ne m'approcherai ni de près, ni de loin des terres du Lac Bleu jusqu'à ton retour, je t'en fais le serment. » lui fit-il d'une voix rassurante en allant entrelacer ses doigts dans ceux de l'Humaine. Un sourire se dessina sur le visage de celle-ci. « Ça t'inquiète tant que ça ? » - « Ce qui m'inquiète c'est que une ou plusieurs personnes arrivent à changer d'apparence et à se muer dans l'identité d'un autre avec assez de facilité pour pouvoir confondre les deux personnes au point que même leurs amants n'arrivent pas à discerner le vrai du faux. » - « Il doit bien y avoir eu des cas où l'usurpateur s'est fait découvrir quand même. » - « Mais on le saurait si c'était le cas. Non ? ». Maximilien poussa un soupir. Obstinée, elle l'était plus encore que lui. « C'est possible. ». Il marqua un temps, se plongeant dans une courte réflexion, ses iris plongées dans ceux, innocents, de l'enfant ailée. « A moins qu'il n'y ait autre chose encore. » reprit-il en relevant les yeux vers Mehreen. « Autre chose ? » - « Et bien, si tout le monde s'est fait duper jusqu'alors, peut-être qu'il y a un phénomène magique qui entre en action pour faire en sorte que tout se déroule sans accrocs ? » expliqua-t-il en fronçant des sourcils, répugné à cette seule idée. Même si, justement, ce n'était qu'une idée. Il n'était pas le mieux placé pour parler magie. « Je l'ignore. Ce serait terriblement vil comme stratagème, non ? ». Le rouquin haussa des épaules. « Il y a assez d'êtres maléfiques sur terre pour en être capable. ». Il put voir la marque de l'inquiétude sur le visage de Mehreen à ces mots. Imaginer qu'il s'agisse d'un ou de plusieurs êtres de nature maléfiques à l'origine de ces actes était encore pire que d'imaginer qu'il ne s'agisse que d'individus non-identifiés. « Excuse-moi, je n'aurai pas dû t'inquiéter comme ça avec des réflexions qui valent peut-être pas un sou. » - « Non, c'est bon. » répondit-elle doucement en posant un tendre regard sur Aurel, la tête posé contre son épaule. « Je reviens, il s'est endormit. » ajouta-t-elle en s'éloignant, un doux sourire aux lèvres, l'esprit soudainement loin de la conversation précédente, occupé à bien plus important encore qu'un être venant usurper l'identité des gens. « J'en connais une qui devrait pas tarder à sombrer aussi. » répliqua le Kaahi avec un rictus amusé comme son regard se tournait vers la petite ailée qui luttait inlassablement contre un sommeil qui se faisait plus intense. « Je préfère attendre qu'elle s'endorme alors. Elle risque de pleurer si on la couche maintenant et ça va réveiller Aurel. » - « Hum. T'oserai vraiment réveiller ton frère ? » demanda-t-il à l'enfant. « Tu parles. Aucun scrupule ces petits monstres. » répondit Mehreen à la place du nourrisson. « Un monstre, vraiment ? ». Il n'obtint aucune réponse, sinon les gazouillis inintelligible de Sharihzad sur qui il reporta son attention.  « Un monstre avec des ailes blanches, c'est cocasse. » continua le Kaahi en retenant la petite tandis que l'Enfant des Cieux se penchait vers le lézard qui s'échappait enfin des lieux. « Tu sais, c'est pas une sinécure ces deux machins. Tu as tout mon soutiens, crois-moi. » conclu-t-il dans un soupir, exaspéré face à l'inutilité de ses propres extensions.
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Bellada Ward
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le repas se déroulait dans une austérité toute particulière, même pour le couple Boffin. On n’entendait guère plus que le raclement des couverts sur la céramique des assiettes, entrecoupés par les aspirations bruyantes de Mertle, qui mangeait d’un air plus morose encore qu’à l’accoutumée. Elle lançait des coups d’œil courroucés sur son voisin de droite : Sefus se tenait d’un air noble et pincé sur sa chaise – comme si quelque chose lui rentrait désagréablement dans le dos –, ignorant superbement la vieille croute qui partageait son diner. « Ce repas est infect. Je suppose que c’est toi qui t’es occupé de la cuisine, ce soir. » lâcha finalement le sorcier en s’adressant à la vieille bique. Cette dernière lâcha un ricanement étouffé, ironique, mais s’étrangla en avalant de travers. Une fois qu’elle se fut remise de son incident, elle plissa le nez. « Mph, s't’es pas content, t’as qu’à'llez voir chez les pisseuses du d'sous pour voir s'elles'z'ont pas des restes à t'donner ! Ou mieux : t’as qu’à'ller faire les poubelles d'quartier, t'mérites r'en d'mieux d'tout'façon, 'spèce d'vieux pou'lleux mental'ment limité ! » Le mage noir soupira, excédé par la bêtise de celle à qui il avait passé l’anneau. « La seule personne mentalement réduite ici, Mertle, c’est toi. » l’informa-t-il d’un air entendu et, avouons-le, un peu déçu. Odette, qui n’avait pas osé lever le bout de son nez depuis le début du repas – elle avait senti la tension entre ses deux maîtres et ne voulait pas choisir de camp : elle respectait son honorable belle-maman mais son époux était beaucoup trop impressionnant et charismatique pour qu’elle ose s’opposer à lui directement – se décida enfin à intervenir. « Vous trouvez, mon bon Monsieur ? Ça fait pourtant bien longtemps que l’on n’a pas pu apprécier un repas aussi bien garni ! » avait-elle lâché de sa voix de crécelle. Mertle crissa des dents, jetant un regard menaçant à la blondasse. Elle essaya de lui donner un coup de pied sous la table mais elle était trop loin pour l’atteindre. Résultat : elle se cogna le gros orteil contre la table. La vieille et vilaine sorcière essaya de cacher son glapissement de douleur derrière une seconde quinte de toux, mais son talent d’actrice ne dupa que cette écervelée de bécassine qui ressemblait tant à son ainée. « Tout va bien, belle-maman ? Tenez, buvez un peu d’eau ! » s’empressa la gentille magicienne. Dans son innocence, elle ne comprenait pas l’agacement de sa marâtre et ne se doutait pas une seconde être la cible de son courroux. La vieille bique avait effectivement usé de beaucoup d’effort pour préparer un repas gourmand et délicieux ! Elle célébrait une merveilleuse nouvelle : cette emmerdeuse de Glénadine c’était cassé une jambe et le nez. Mertle n’y était presque pour rien du tout. Mais soyez sans crainte, sa colère n’était pas totalement injustifiée et démesurée – en plus d’être une bonne à rien, elle se montrait un peu trop critique quant à sa vieille ennemie et s’était montré un peu trop bavarde : la mauvaise chouette avait eu vent des mauvais commentaires qu’elle glissait à son égard à qui acceptait de perdre son temp en l’écoutant. Ces réjouissances n’avaient donc rien à voir avec la présence de Sefus, et la mégère ne voulait surtout pas que cet escroc de pacotille se méprenne. Pour éviter tout malentendu, la sorcière avait volontairement déversé de la sauce piquante, du piment et de la cannelle dans l’assiette de son gredin d’époux. Il avait donc de quoi trouver son repas dégoutant : la mesquine s’en frottait les mains avec un air mesquin. « Et c'ment ça s'fait qu't'sois encore là toi ? T’étais censé êt' part'loin? Alors qu’est'c'qu't'viens nous embistrouiller d’abord ? Les filles d'joie t’ont fichu à la porte pa'c'qu't’arrivais pas à s'lever c'qu't’avais dans l'pant'lon ? » Le Boffin esquissa un rictus menaçant. « Pas d’inquiétude, ma chère : les paires de fesses rebondies et les jolis seins parviennent toujours à me mettre dans de bonnes conditions. Dès lors que je ne suis plus face à tes gants de toilette et ta sale tête boutonneuse, je n’ai plus aucun souci à lever ce que j’ai dans le pantalon, pour reprendre tes mots. » L’épouse grommela quelques commentaires contrariés et un chapelet d’injures incompréhensibles derrière son début de moustache.

« Bien, c’est l’heure du dessert ! » s’écria Odette en se relevant – elle râcla la chaise, qui tomba au sol dans un fracas. La blondasse débarrassa les assiettes et se dirigea vers le petit meuble qui servait de kitchenette – le couple avait toujours eu des revenus modestes. Elle s’empara de trois petites assiettes ; du gâteau à la cannelle, aux pommes et aux noix ; du petit pot de crème : elle déposa le tout sur un plateau en bois. Avant d’emmener le tout vers le vieux couple, la jouvencelle s’arrêta. Elle passa une main dans son tablier. Là se trouvait une petite fiole : le sorcier la lui avait confiée et lui avait demandé de la déverser dans le repas. Elle l’avait oublié mais, maintenant, sa mémoire lui criait sa sottise : c’était le moment de réparer son erreur. Aussi discrètement que possible, elle vida le contenu odorant dans la crème. « Voilà ! » s’écria-t-elle finalement en distribuant des parts de gâteau recouvertes du liquide jaunâtre.

Quelques bouchées seulement furent nécessaires pour que les effets de la Luxure se fassent ressentir. Mertle déglutissait avec plus de difficulté : elle avait l’impression d’étouffer, dans son corset étriqué et sa robe lacée jusque sous son menton. Elle glissait encore des regards en biais vers le mâle de la salle : cette fois-ci, ils étaient dénués de dégoût ou de répugnance - l’attirance et le désir avaient balayé les années de maltraitance et la défiance. Elle aurait aimé s’imposer à lui et sentir son propre désir grossir entre ses cuisses. Elle rêvait de revivre cette passion qui les avait animés, autrefois, au début de leur mauvais conte de Fae. Lorsque l’illusion de l’amour fictif qui les avait coincés toute leur vie durant les enveloppait encore. Elle souhaitait frémir sous ses mains assurées, qui connaîtraient son corps et ses désirs. Ça n’avait jamais été le cas : le sorcier était un être égoïste et il se contentait de satisfaire ses propres désirs sans s’occuper de ceux de sa partenaire, il terminait son affaire sans se soucier de la satisfaction de celle qu’il avait dominé. Pourtant, dans la fantaisie de cette passion, Mertle s’imaginait encore pouvoir vivre cette fusion qu’on lui avait tant fait miroiter. Elle voulait y goûter. Peut-être qu’à l’aube de sa vie, cet ingrat accepterait-il enfin de lui accorder cette faveur ?

Non.

:(:MONSIEURX:

Une atmosphère étrange plana dans l’apparemment, entre gêne et envie. Odette essaya de remettre sa robe en ordre discrètement. Elle fuyait le regard de la marâtre. Cette nuit, elle serait la victime de nombreux cauchemars : elle payerait l’affront qu’avait commis le Mage Noir. Ses gémissements de plaisirs se transformeraient en supplications de détresse dans le monde des songe, mais pour l’heure, elle essayait de cacher son sourire satisfait pour s’éviter des corvées supplémentaires.
1500 mots avant martelage des dialogues


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L'Orgie II

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 « Donc du coup tu veux faire quoi exactement ? » Comme à son habitude, Daé ne comprenait absolument rien de ce qui se passait, ce qui faisait sourire la personne avec qui il était qui semblait particulièrement amusée par ce moment. « Bon, je recommence depuis le début ? » Le second Rehla reprit, embarassé et son peut-être-amant-du-soir recommença ce qu’il venait de lui dire.  « Je sais pas trop ce qui est passé par la tête des Démon•ne•x•s, mais bon tu te doutes bien que c’est pas une sinécure et du coup on nous a imposé un truc un peu chelou. C’est ça que je t’expliquais avant ! On a dû prendre des pilules qui décuplent la libido et on est censé•e•x•s aller se transformer pour tromper des gens et repeupler la race, et du coup…ça me fait chier d’aller tromper quelqu’un alors…tu buvais des coups..j’ai vu que tu étais un Rehla aussi et…je me suis dit que je pouvais te demander si ça te tentait qu’on couche ensemble ! » Daé sourit, content d’avoir compris et flatté de la proposition qui avait été faite avec douceur. Il réfléchit un instant et regarda autour de lui. La taverne était en train de se vider tranquillement et les dernières personnes qui restaient réglaient leurs consommations, il n’avait pas trop bu et pourtant avait déboutonné son haut – une chemise en lin légère, parfaite pour ce genre de soirée dans les ambiances chaudes et embuées des débits de boisson – il y a quelques heures. Il se rendit compte en réfléchissant à la proposition qu’il avait sûrement envoyé des signaux dont il ne s’était même pas rendu compte. Le gars qui le regardait lui souriait et attendait patiemment sa réponse, son haut moulant dessinant ses bourrelets pour leur donner une aura de désir qui attirait de plus en plus Daé. Il avait définitivement très envie de coucher avec cette personne. « Ça me chauffe ! » Conversations rapides, marches d’escaliers, piécettes échangées et les deux amants se retrouvèrent dans une chambre pauvrement meublée de la taverne dans laquelle l’amant du Rehla dormait apparemment pendant son séjour en Lua Eyael. « Et du coup tu vis constamment en enfer ? »   « Ouais normalement ouais, je passe de temps en temps ici quand j’ai des affaires à régler.. » « Ça doit être… » Daé sourit. « Oui oui, l’enfer ! On me la fait souvent ! » Il leva les yeux au ciel et contempla le jeune Rehla aux oreilles percées rire si franchement et si simplement. « Alors du coup, si ça te tente, iels nous ont filé ça. C’est de la Luxure en flacon. »  Une petite lueur méchante s’alluma dans le regard de Daé lorsqu’il entendit ça. « On va se mettre cher ? » « Je crois bien ouais.. » « Du coup, tu es plutôt dans quelle ambiance ? »   « Je t’avoue que je suis pas très kink ce soir ! » « Ça me va bien ! Tu me dis si par hasard quelque chose te va pas et je fais pareil ? »   « Ça me va bien ! Je peux t’embrasser ? »  
Cul cul cul:

1555 mots
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