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 [Q] - Connais ton ennemi et connais-toi toi-même | Solo

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Ven 26 Juin 2020, 16:10


Partenaire : Solo
Intrigue/Objectif : Afin de faire ses preuves au sein de sa communauté, Deccio se voit confier une mission d'assassinat par l'un de ses supérieurs.



Quelques semaines s’étaient écoulées depuis ce fameux jour. Deccio avait repris du poil de la bête en appliquant les conseils avisés des médecins l’ayant délivré du gouffre symptomatique appelé plus communément le décès. Pour la première fois depuis des lustres, il avait obéi. Il s’était contenté de mener une vie normale, en profitant de sa cabane au fond des bois — ou des enfers — et en exerçant régulièrement l’art divinatoire du sexe. Malgré son incommodité de rester inactif en qualité de corrupteur, pour le coup il avait plutôt apprécié la chose. D’un autre côté, le fait d’avoir vécu autant de péripéties en si peu de temps avait sans doute joué un rôle prépondérant dans sa conduite avisée. Mais le voilà désormais libéré de toute contrainte. C’est aujourd’hui qu’il allait enfin pouvoir faire ses preuves en tant que Mādiga chevronné et s’élever ipso facto dans la hiérarchie. Kor’oth, l’un des grands pontes de Sēneya disposait de tellement de données qu’il fut en mesure de le mandater pour un assassinat. C’est ainsi que les individus de son rang éprouvaient leurs capacités, aussi bien belliqueuses que cérébrales. D’autant que la cible en question n’était pas n’importe qui. Il mettait indirectement les siens en péril au nom de la fortune et de ses intérêts personnels. En effet, son identité était celle de Skidrow, un démon œuvrant à la solde des sorciers. D’après les révélations de son informateur, ce dernier transmettait des renseignements concernant leurs conjonctures aux envoûteurs. Mais pire que ça, il avait allusivement joué un rôle — bien qu’anecdotique — dans l’esclavage de certains collectifs aujourd’hui en captivité. De quoi définitivement mettre un prix sur sa tête. Et par chance, l’honneur lui revenait.

Pour achever au mieux sa mission, Deccio se prépara comme il le dut en entraînant tout son équipement avec lui. Il disposa une sangle dans son dos pour y fixer sa hache nouvellement acquise, logea son sabre dans son fourreau et enroula sa faux à chaine autour de sa taille en glissant la lame dans une encoche prévue à cet effet. Il enfila ensuite sa tenue ; une pièce en cuir à double épaisseur, idéale pour bouger sans contraintes et pour se protéger utilitairement des frappes. Surtout des flèches. Deccio détestait les arcs. Déjà parce qu’il était incapable de s’en servir correctement, mais aussi car les combats à distance étaient son talon d’Achille. Sans une parfaite maitrise de son corps et des techniques adaptés, il était quasiment impossible de parer des carreaux. Tout du moins quand un vétéran émérite les manipulait. Cependant, ça n’était pas le cas du renégat qui comptait davantage sur sa perfidie que sur ses talents offensifs. Après tout, ce type étant plus ou moins affilié à ces fichus sorciers, il semblait évident de s’attendre à le voir employer la magie. De quoi défavoriser nettement le renard qui dominait très peu ses pouvoirs. Et c’est pourquoi il devrait faire particulièrement attention en cherchant d’abord à s’infiltrer dans le terrier de ce pseudo-scientifique, sans quoi il se ferait instantanément putréfier par un sort disgracieux.

La solution la plus viable qui se présenta à lui reposait au fond de la sacoche qu’il eut emportée ; un ouvrage épais comme son bras qui contenait les leçons d’un grand stratège de guerre. Ce dernier relatait des faits invraisemblables sur un homme parfois seul face à une armée entière et qui s’en est sorti grâce à la vivacité de son discernement. Évidemment, Deccio ne possédait pas un esprit aussi vif pour contrecarrer n’importe quelle impasse dans laquelle il se trouvait, mais il comprenait les bases, ne demandant qu’à les expérimenter sur le terrain pour apprendre davantage. De toute façon, sa force individuelle ne suffirait pas, d’autant qu’elle lui faisait cruellement défaut. Son arme à lui, c’était sa capacité d’adaptation. Pour la mettre à profit, il devait dans un premier temps étudier son adversaire. Sa cible se tapissait dans les Terres Arides, au fin fond d’un antre souterrain dont l’entrée était gardée par une dizaine de créatures émaciées appelées les Suttas. Seules, elles n’opposaient pas de résistance, mais en groupes elles devenaient de véritables plaies auxquelles il refusait de se frotter pour l’instant. Dans tous les cas, il n’avait pas prévu de passer à l’action de sitôt. Le renard avait en effet eu la présence d’esprit de se positionner en hauteur en évitant de monter un camp susceptible de griller sa couverture. Il avait apporté quelques provisions avec lui, ainsi qu’un édredon pour ne pas dormir à même le sol. C’était tout ce qu’il s’était autorisé à prendre. Le strict minimum.


786 mots | Post I
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Mar 30 Juin 2020, 20:01


« Bien. Maintenant que tout est en place, je compte sur vous pour me tenir compagnie. Patience et observation sont les deux mamelles du métier. » Il sortit un livre et commença tranquillement à le feuilleter tout en prenant garde à ne rien manquer sur les agissements de la future victime. Il devait s’imprégner de son mode de vie et de ses accoutumances pour maximiser ses chances. Même chose pour les suttas qu’il devait détourner à un moment ou un autre. « Finalement, j’aurais dû m’armer d’un arc avant de venir. J'aime bander. » Il aurait ainsi pu s’exercer avec ces bestioles pour possiblement s’en débarrasser. Mais pour se faire, il aurait eu besoin de cinq carquois dûment remplis. Au minimum. Par conséquent, il aurait été surchargé et aurait donc perdu pas mal de temps et de moyens, de quoi potentiellement conclure à l’échec. En revanche, en campant ici sur son point d’observation, Deccio avait établi combien d’heures ils somnolaient et à quel moment il était le plus sage de s’infiltrer sans se faire remarquer. Car oui, il n’était pas envisageable pour lui de tenter quelques attaques que ce soit envers eux. En tout cas, pas tant qu’ils restaient amoncelés en un seul groupe. Toutefois, ces créatures étaient suffisamment sagaces pour opter à un mode de sécurité pareille aux hommes, à savoir le tour de garde. Sur les dizaines de suttas qui dormaient à une heure fixe, deux d’entre eux se tenaient toujours éveillés pour assurer la préservation de leurs pairs. En soi, cela était problématique, mais en choisissant le bon appât, il pourrait très certainement les éloigner au moment opportun.

Quant au sujet principal, il ne sortait que très peu de son refuge. Parfois, à l’aube, il s’absentait durant une quinzaine de minutes afin de se ravitailler en plantes et minéraux de diverses sortes qui ne se trouvaient qu’à proximité de son repère, en plein soleil. En vérité, c’est grâce à l’énergie de ce dernier qu’ils étaient cultivables, d’où ses constants errements. Plus il y pensait, plus le renard voyait en cette donnée d’apparence anecdotique un moyen de toucher le jackpot. D’autant que Skidrow emportait toujours deux suttas avec lui, ce qui brimait d’autant plus la défense du poste central. Deccio se frotta le menton en créant les divers cheminements possibles dans sa tête. Aucun ne lui garantissait la promesse infaillible d’une victoire. Celui qui avait le plus la chance d’aboutir, c’était sans conteste celui-là. Et de loin. C’est durant cet intervalle — aussi courte soit-elle — que le démon pourrait passer à l’attaque. Une question demeurait toutefois en suspens : comment passer la garde sans se faire prendre ? Les dissocier tous en même temps ? Impossible. Les rendre inopérants d’une quelconque manière détournée ? Non plus. Alerter Skidrow était la dernière chose à faire. Il pouvait toujours dégoter une proie fugitive pour les occuper, mais là encore ça ne fonctionnerait pas. Ils ne chassaient pas en groupe. Ils tournaient en binôme pour à peu près n’importe quelle tâche. Lui restait alors l’option de changer d’apparence en subtilisant celle de leur maître et ainsi entrer comme si de rien n’était. Mais une nouvelle fois, l’illusion ne ferait pas complètement mouche s’il manquait de revenir avec les deux bêtes qui le flanquaient. Dans ce cas, il devait absolument appâter ces deux-là, mais une telle approche devenait vite fastidieuse.

L’énigme était plus scabreuse que ce qu’il aurait supposé, à tel point qu’il se demandait s’il n’était pas plus sage d’acquérir une arbalète pour lui apprendre à lui caser un carreau entre les deux yeux. C’était petit joueur, mais l’essentiel se situait sur le résultat, non pas sur le procédé. Toutefois, tort ou pas, Deccio possédait un certain code de l’honneur, et celui de s’en débarrasser de la sorte ne lui convenait pas. « Bon. Trêve de tergiversation. Il est temps de passer à l’action. » Plus il gambergeait, plus ses doutes s’amplifiaient, c’est pourquoi il prit la ferme décision d’intervenir. L’homme tira un bandeau bouclé à son ceinturon et le noua autour de sa tête. C’était sa guerre, et il la remporterait. Le renard descendit la pente pour s’affaisser, après quoi il se rapprocha discrètement de ses ennemis quadrupèdes. L’avantage qu’il avait sur eux, ou plutôt le point qui les pénalisait se trouvait au niveau de leurs facultés olfactives qui étaient très restreintes. Il suffisait d’aller à l’encontre du vent pour occulter son odeur et de sorte pouvoir les mener sur une fausse piste. Que le duel commence.



742 mots | Post II
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Mar 30 Juin 2020, 20:34


Pour bien faire, il opéra une faible entaille sur sa paume afin de faire jaillir le sang grâce à la manipulation hématique. En second lieu, il aiguilla le liquide au-dessus du repère dans le but d’écarter d’éventuels gêneurs. En tout cas, au moins deux. Deccio changea ensuite d’apparence en embrassant celle de Skidrow pour se glisser dans les souterrains tout en faisant très attention de ne pas réveiller les autres. Un seul faux pas et c’était la fin. Il manqua bien de faire une boulette en écrasant la queue d’une de ces choses, mais heureusement pour lui, il évita le pire en rééquilibrant sa posture au moment fatidique. En engageant la plus grande prudence, il parvint alors à se hisser jusqu’à l’entrée pour subséquemment s’engouffrer dans les ténèbres. Désormais en terrain inconnu, les manœuvres devinrent beaucoup plus délicates, tant dans la marge qu’elles toléraient que dans la complaisance pour en profiter. Mais au moins, il était là et bel et bien là. Tout se jouerait durant son retour, lorsqu’il devrait mettre un terme définitif à son existence corrompue. Pour l’instant, sa préoccupation première consistait à s’orienter dans ce souterrain sans fin. Le Mādiga avançait à tâtons, en prenant soin d’inspecter où il marchait, ceci tout en s’aidant de ses mains pour suivre le cours de la creusée. Et tandis que de l’autre côté il devait faire très attention à l’arrivée imminente du renégat, il tourna sur lui-même de manière à appréhender tous les dangers.

Rapidement, il entra en contact avec une porte blindée qu’il tenta d’actionner. Mais ce fut sans effet. Un accès dissemblable étant situé sur la droite, il l’emprunta dans l’espoir de trouver une alternative. Au vu de son agencement et de la composition des lieux, il lui paraissait évident que la présence d’aération était primordiale. Et il avait raison. En levant légèrement sa tête, il entrevit un renforcement dans lequel il pouvait se glisser, ce qu’il fit sans se faire prier. Dégageant d’une main tous les accessoires qui se trouvaient sur la table qui l’outrageait de sa grimpette, il se hissa jusqu’à l’ouverture et se laissa aspirer par le conduit. Il s’agissait d’un labyrinthe à la con, mais le fait est qu’il y était parvenu sans trop d’emmerdes.  Puisqu’il était arrivé avant la fin du délai, il en profita pour préparer un guet-apens, ou du moins se créer un dénouement propice. Ça ne volait pas bien haut, mais le seul plan qu’il put concevoir fut d’aménager sa chaîne dans un axe stratégique. En le longeant sur un coin de la pièce, il pourrait éventuellement faire appel à elle en cas de nécessité. Pour ça, il suffisait de l’attirer au bon endroit. Mais la tonalité succincte d’une porte métallique le hâta de réagir au plus vite. Deccio sauta en avant et rampa à l’aveugle vers une énorme caisse en bois contre laquelle il put se reposer pour dissimuler tout ou une partie de son corps.

Dans les ténèbres, l’illusion ferait mouche, mais qu’en serait-il lorsque la lumière reprendrait ses droits ? Tout était une question de timing. Celui qui frapperait le plus vite gagnerait un net avantage sur l’autre. En toute connaissance de cause, il s’en remit aux bruits de pas qui étaient de plus en plus perceptibles. C’était l’unique repère dont il pouvait se fier dans sa position. Quand il isola une résonnance plus limpide à proximité, le renard ne put attendre davantage. Il se redressa avec la vivacité d’un tigre pour jeter aussitôt sa hache dans la bonne direction. Par erreur de calcul ou pas manque de précision, celle-ci s’offusqua contre le mur, ratant la tête de sa cible d’au moins bien un mètre. « Et merde » Le scientifique — bien qu’épris par une forme de surprise — fit usage d’une extrême réactivité en glissant ses doigts dans l’une de ses nombreuses poches. Il en révéla un tube fluorescent qu’il jeta en l’air. Celui-ci implosa afin de faire surgir une lumière aveuglante qui affecta tout particulièrement les sens de Deccio. Skidrow possédait effectivement une paire de lunettes qui devait le prévenir contre la plupart de ses inventions. Quoiqu’il en soit, ce temps aussi momentané soit il décontenança l’assassin, permettant corollairement à son faux frère de prendre la fuite. Les yeux clos pour amender le rétablissement de sa vue, le Mādiga ne perdit pas pour autant le nord en recalibrant ainsi son attention sur son ouïe. C’était maintenant que tout se jouait.  


739 mots | Post III
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Mar 30 Juin 2020, 20:49


La foulée de son adversaire présupposait qu’il s'attelait à fuir comme un goret. Le salaud. Il remerciait néanmoins son esprit d’avoir anticipé cette réaction en ayant préalablement installé son kusarigama à l’endroit propice. D’un geste de la main sentencieux, il précipita le piège en soulevant le métal, ceci sans savoir exactement où se situait le dissident. Le hasard fit heureusement bien les choses. Celles-ci se heurtèrent à ses chevilles afin de lui faire perdre l’équilibre et le faire tomber à terre. Dès l’instant où Deccio recouvra la vue, il s’empressa de passer au-dessus de la table pour se ruer vers lui et le prendre par le col histoire de l’écarter du passage. Il frappa ensuite sur le levier qui abaissa l’énorme porte en métal, clôturant ainsi l’accès pour de bon. « C’est pas beau de fuir face à ses camarades. Surtout quand ils viennent pour apporter un message de la plus haute importance. » Le rictus sanguinaire du démon illustrait toute la confiance qu’il éprouvait vis-à-vis de cette situation. En termes de force brute et de techniques, il le surpassait sans aucun doute. Mais pour ce qui était de l’intellect et des recours, la tendance s’inversait. Il était chez lui, par conséquent il était en mesure de le piéger à tout moment en le menant là où il le souhaiterait.

C’était tendu, mais il devait agir coûte que coûte, car si ce dernier parvenait à s’échapper ou à l’immobiliser même quelques secondes, il perdrait assurément la partie. « Je sais pourquoi tu es là. Mais qu’ils aient envoyé un amateur tel que toi est une grave erreur. Je vais me faire un plaisir de te tuer avant que tu ne puisses m’atteindre. Et ensuite je te dissèquerais comme un immonde porc. » Une lubie comme une autre. Du moment qu’il n’interagissait pas avec son corps de son vivant, l’idée l’indifférenciait. Et puis, comment pouvait-il seulement envisager de perdre tandis qu’il devait retrouver ses bien-aimées à la nuit tombée ? Impossible. Le sexe était une source intarissable d’inspiration, alors pour l’amour de l’Oeil, il l’emporterait envers et contre tous. Afin de gâter cet idéal, Deccio dégaina sa lame avant de foncer sur l’homme qui eut la présence d’esprit de faire rouler un orbe translucide à ses pieds. Une nouvelle fois, elle implosa pour délivrer des spores étranges qui gravitèrent autour du blondinet. A quoi cela rimait ? il n’en avait aucune idée. Mais au moment où il éleva son sabre pour lui asséner un coup, il se figea soudainement puis expectora une gerbe de sang. « Tu as osé m’envenimer espèce de raclure ? » Des veines apparentes marquèrent son affection. Ses pupilles s’injectèrent également du sang qui remontait jusqu’à son cerveau. Et comme si cela ne suffisait pas, Skidrow lui encocha un prodigieux poing dans la face, commutant dès à présent leurs deux rôles. La victime et le meurtrier n’étaient plus les mêmes acteurs. « Du poison ? Ça ne serait pas à la hauteur de mon génie. La réalité, c’est que plus tu inhaleras ces spores, plus tu risques d’y perdre ta nature véritable et te transformer en un Sans-Âme. À l'état d'ébauche bien sûr. La formule complète m’échappe encore. » Une forme de mutation génétique, rien que ça.

Toutefois, en conséquence de sa volubilité excessive, il en avait trop dit. Deccio arracha le bandeau qui prônait sur sa tête et se couvrit la partie basse du visage avec afin de protéger ses narines. Puis il se releva très vite de par un roulé-boulé pour le moins grossier, mais bénéfique à sa convalescence. « Compte là-dessus et bois de l’eau, faux frère. T’es pas près de m’avoir, mon cochon. » Les deux hommes échangèrent finalement dans ce qui ressemblait à un vrai duel à main armé. Contre toute attente, le renégat se défendait plutôt bien. Le coup de pouce que lui déférait les spores n’était pas anodin, mais même sans, il demeurait un excellent bretteur contre qui il valait mieux garder toute sa tête. Cependant, le renard parvint assez facilement à passer outre sa condition compte tenu de ses expériences antérieures. Subir une légère aliénation, c’était vraiment du pipi de chat à côté. Il poursuivit ainsi ses assauts de manière assidus, jusqu’à lacérer l’épaule dominante de son ennemi qui lâcha aussitôt son arme. Seulement, ce qui aurait dû être une prise de contrôle totale se transforma bien vite en déclin. Skidrow balaya adroitement sa main devant lui pour délivrer une poudre noire qui affecta ses yeux d’une intense brûlure. Immédiatement après les avoir refermés, il sentit une lame effilée franchir son abdomen. Par réflexe, il embarqua le poignet de ce dernier et appela sa hache à venir à lui. Préalablement planté sur la paroi, elle papillonna à travers toute la pièce pour enfin terminer sa course dans le crâne du criminel. Le souffle coupé suite à cette action décisive, il tituba sur quelques mètres avant de se stabiliser. Il plaça sa paume sur sa plaie pour étourdir un peu la douleur et se frotta énergiquement les yeux. Il avait gagné. De peu — pour ne rien changer — mais il était bien en vie, contrairement à sa cible. Et c’est tout ce qui comptait.


858 mots | Post IV
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