Je ne connaissais pour ainsi dire pas du tout le continent du matin calme pour une raison assez simple. Je n'y mettais pour ainsi dire jamais les pieds. Et quand c'était le cas je ne restais pas plus de quelques jours, trop peu pour pouvoir avoir le temps d'explorer ne serait-ce qu'un peu les lieux. Il n'y avait aucune raison particulière à ce choix excepté le fait que mes voyages ne m'y amenait pas souvent. Et les rares fois ou j'étais venue ici c'était uniquement car je n'avais trouvé de navire pouvant m'amener directement ou je voulais et que nous avions du faire escale ici. Cependant ce n'était pas le cas aujourd'hui. J'étais volontairement venues sur le continent et ce dans le but de découvrir plus en détail ce lieux. J'avais passé quelques jours à glaner sur le port ne sachant pas réellement ou me rendre. J'avais entendus parler de plusieurs endroit entourant le quartier résidentiel mais aucun ne me semblait plus intéressant que les autres. Au terme de ces quelques jours je m'étais résignée à demander à l'aubergiste du bâtiment ou je séjournais ce que lui me conseillait. IL m'avait parlé du jardin du savoir comme d'un lieu à voir absolument de par sa beauté et l'ambiance qui s'en dégageait. J'avais accueilli sa proposition avec indifférence la gardant néanmoins de côté et avais attendu de voir ce qu'il y avait d'autre à visiter. Au final un autre client était rentré à ce moment la et je m'étais éclipsé décidant que s'il y avait des choses à voir il valait mieux que je les découvres par moi même.

C'était ainsi que j'étais arrivée dans le cimetière. J'avais passée de longue minute à déambuler au milieux des tombes sans savoir réellement quoi faire. Je lisais les noms des gens reposant en ce lieux me demandant leur peuple d'appartenance et si des humains avait eu la chance de disposer d'une tombe décente. Je ne faisais pas réellement attention à ce qui m'entourait quand je me rendis compte que j'avais changée d'endroit. J'étais rentrée dans les ruines d'un ancien bâtiment religieux. Bien qu'éloignée de la ville dans le cimetière le bruit de cette dernière parvenait à ce faire entendre, pourtant en ce lieux ce n'était pas le cas. Alors qu'il était lui même collé au cimetière et plus proche de la ville que lui. Tout bruit avait disparu et avec lui mes doutes s'étaient envolés. Pour la première fois depuis longtemps je marchais sereine et sans craintes. J'avais oublié à qu'elle race j'appartenais et que je risquais à chaque coin de rue de me faire trancher la gorge. J'arpentais ces lieux sans avoir conscience de ce qui m'entourais découvrant chaque nouveau recoin de ce bâtiment avec le regard d'un enfant qui reçoit un cadeaux d’anniversaire.

Le temps semblait s'être arrêté et je ne voulais pour rien au monde quitter cet endroit. À quelques mètres de moi je pus distinguer une ombre bouger, sûrement l'âme errante d'un défunt reposant à côté. Au lieu de me mettre mal à l'aise cette apparition accentua le sentiment que je ressentais en ce lieu. Décidant qu'elle pouvait peut être me montrer des pièces caché de cet endroit je la suivit quelques instant. Alors que je m'engageais à sa suite elle attendit que j'ai passé le coin d'un mur pour se retourner et se retrouver nez à nez avec moi. Elle me regardait dans les yeux et je voyais en elle tout ce qu'elle avait vécu. Une partie de son histoire était similaire à la mienne et alors que je tendais la main elle se retourna et disparue. Je restai sur place immobile et interdite ne sachant quoi faire et comment réagir à cela. J'avais le sentiment que le bâtiment avait essayé de me dire quelques chose mais je ne parvenais pas à comprendre quoi.

Je fit demi tour et tout en me dirigeant vers une grande salle ouverte devant moi je réfléchissais au sens de cet événement. Est-ce que le site voulait me dire que je n'avais pas été la première à vivre ça ? Perdus dans mes pensée je m'assis sur un petit muret et me mis à regarder les étoiles. Elle attirèrent tout de suite mon attention et j'oubliai presque immédiatement l’événement. Je restai de longues minutes les regardants, oubliant tout ce qui m'entourais. Lentement tout en m'ouvrant au bâtiment et au sentiment de bien être qui s'en dégageait je fermai les yeux et ne pensai plus à rien.

Il s'y refusait. Dio ne pouvait admettre que le monument ne lui répondait pas. Les questions qui s'y posait restaient alors sans réponses. Dubitatif et de manière inconclue, le vampire se décida à réfuter cela. Son existence même remettait en cause tout ce qu'il y avait de bien en cet endroit. Il savait cependant qu'il n'y avait rien de plus à rechercher. C'est pour cela que durant la soirée, il avait décidé de sortir prendre l'air, le cimetière avait été parfait pour calmer ses nerfs, il fallait dire que la nuit, parfois, un zombie ou deux trainait par là. Il n'était donc pas inhabituel de voir le loup doré s'amuser à traquer un zombie et à le taillader en pièces en étant particulièrement souple dans ses mouvements.

Toute façon fallait que j'essaye une nouvelle technique. déclara-t-il.
Through my blades, my work is done. Gate of Babylon: Unlimited blade attack ! incanta-t-il.

Ses lames apparaissaient sous une vague dans l'air, comme une onde. Les dagues s'élancèrent, manipulées par sa télékinésie lorsqu'elles se plantaient, la télékinésie utilisée comme contact personnel avec le léger tissu dessus imprégné de son essence, les ramenait au monde d'origine, les faisant revenir grâce au Gate Of Babylon, renvoyant encore une fois les armes qu'il balançait à son ennemi. Alors que physiquement il sembla envoyer une douzaine de dagues, il n'en avait envoyé que quatre d'affilées et renvoyées encore et encore. Le zombie s'écroula alors au sol, inerte, différents trous sur le corps, faute aux dagues.

Je vois, mon Gate of Babylon s'est vraiment amélioré ainsi. Il faut vraiment que je parvienne à m'entraîner là-dessus et à l'améliorer, cela pourrait devenir une technique redoutable si je le contrôle parfaitement et le conjuge avec ma télékinésie. s'avoua-t-il lui-même.

Il reporta son regard sur le monument, s'y dirigeant à nouveau, dépassant le cimetière nord. Alors qu'il s'y approchait il vit une silhouette familière, sur le muret qui guettait les étoiles. Lumi se tenait là, assise comme si elle boudait. Le vampire la regardait en s'approchant, dubitatif au fait de sa présence ici. Il n'était pas réellement surpris après tout, le monde était petit - il fallait le dire vite.

Bonsoir, Lumi. dit-il simplement.

Il se pencha, saisissant sa main pour l'embrasser une fois de plus - sur la main. Ils s'étaient quittés avec une certaine affection et bien que ça n'avait pas changé, il ne se permettait pas non plus de se permettre d'être aussi intime avec elle. Il resta devant elle, sans aucun sourire. Il y avait quelque chose qui le tracassait, une impression qu'il ressentait vis à vis du monument religieux, il semblait qu'il y avait quelque chose là-dedans qui lui intimait de venir. Alors qu'il y pensait, il ne parvenait pas à cerner le pourquoi du comment. Il repensait lentement à l'aventure qu'il avait vécu aux côtés de l'humaine, dans le volcan, ils avaient eu une aventure assez palpitante contre ces démons-là, mais ici, tout était différent, ce lieu était plus à son avantage à lui. Que faisait une humaine dans un lieu de mort ? Il commençait à se poser des questions. Mais qu'importe, il s'en poserait plus tard, cette impression lui tournait autour. Mais il reporta vite son attention sur Lumi, il voulut l'enlacer mais ne fit rien.

Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'intime conviction que ce n'était pas le bon soir pour se retrouver tout les deux, Lumi... enfin, nous verrons mais j'ai un préssentiment étrange, quand à cette nuit. Je ne sais pas ce qui me tracasse mais... je me trompe rarement. pensa-t-il.

Son instinct était celui d'un prédateur et ce dernier lui avait souvent évité des ennuis, mais en cette nuit il commençait sincèrement à se demander ce qui pouvait le rendre ainsi. On dit que les animaux sauvages vivant dans la nature savent lorsqu'ils sont en danger ou qu'une tempête approche. Peut-être était-ce la une sorte de sixième sens de la part du vampire.

Je regardais les étoiles perdue dans mes pensées. La nuit était tombée depuis quelques temps déjà et les étoiles était presque toute visible dans le ciel. Je n'avais que vaguement conscience de ce qui m'entourais et je ne voulais pas abandonner mon observation. J'avais entendus parler du monument religieux et de ce qu'il était capable de faire et c'était en connaissance de cause que j'étais venue ici. Pourtant maintenant que je me tenais à ses portes je n'étais plus si sur que cela de vouloir y entrer. Quelques-choses, comme une force mystérieuse me poussais à avancer et pénétrer dans cette mais mon instant me disait que ce n'était guère une bonne idée. J'étais sujette à ce cruel dilemme quand je sentis une présence à côté de moi. Il me suffit d'un coup d’œil dans sa directions pour le reconnaître. Dio. Un vampire que j'avais rencontré quelques temps au par avant. Il me dit bonjours et eu le même geste que lors de notre première rencontre. Je sentis une légère déception poindre en moi. Notre précédente aventure nous avez fait avoir une certaine relation et j'aurais appréciée qu'il me salue d'une autre manière, d'une manière moins stricte. Mais qu'à cela ne tienne il n'appartenait qu'à moi de vérifier plus en détail la vrai nature de notre relation. Je portai mon regard sur lui. Il regardait le monument d'un œil étrange. Comme s'il y avait quelques-choses à l'intérieur. Descendant du muret de pierre ou je m'étais assise je me plaçai face à lui le regardant dans les yeux un petit sourire sur les lèvres. « Bonjours Dio. Dois-je te venue au hasard ou au grand pisteur que tu est ? En tous cas quel que soit ta réponse je suis heureuse que tu sois la. » Ce n'était pas une phrase dans le vent j'étais sincèrement heureuse qu'il soit la. Sa présence me rassurais et les quelques doute que j'avais pus ressentir au par avant c'était presque tous envolé.

Je fit quelques pas en direction du monument. Le vent soufflait légèrement en cette douce soirée et mes cheveux ainsi que le bas de ma robe ondulaient au rythme du souffle du vent. Toujours un petit sourire sur les lèvres je me tournais de nouveau vers lui. « Par rapport à la dernière fois je suis habillée de manière un petit peu plus descente tu ne trouve pas ? Bon ce n'est pas la meilleur chose pour vagabonder dans des ruines ou autre mais pour la découverte d'un monument religieux il ne devrait pas y avoir de problème. » Tout en disant cela j'avais montré ma robe. Elle me laissait les épaules et le haut du torse nue et le tissu commençait uniquement au niveau de la poitrine. Le tissus ne commençant que au dessous des épaules mes bras étaient entièrement nu. Le bas quand à lui m'arrivait juste au dessous des genoux et volait au gré du vent. Le tout était d'un bleu nuit assez sombre. Reportant mon attention sur le monument religieux le doute que j'avais sentis au par avant naquis de nouveaux en moi. Cependant cette fois-ci il y avait un élément en plus à prendre en compte. Dio était-ici. Je ne voulais pas me reposer tout le temps sur lui mais je savais que s'il avait problème je pouvais compter sur lui.

Faisant quelques pas je me posta devant les portes du monuments. J’eus quelques secondes d'hésitation mais au terme de se temps je me décida à pousser les portes. Je resta encore un moment immobile, envahis par le sentiment de crainte que je ressentais depuis toute à l'heure. Je ne savais pas ce qui nous attendait à l'intérieur mais quelques chose me disait que ce n'était rien de bénéfique Après quelques secondes je me retourna vers lui. « je ne sais pas pour toi mais pour ma part je n'ai jamais eu la chance de visiter le monument. Si je décide pallier à ce manque se soir m'accompagneras tu ? » J'avais parlé d'une voix normal essayant de ne pas laisser transparaître le malaise que je ressentais. Je n'avais pas la moindre idée de ce qu'il pouvait y avoir la dedans mais Je n'étais pas confiante. Cependant peut être que Dio ne ressentais pas ce malaise, peut être même me faisais-je des idée pour rien. Je ne pouvais qu’espérer que se soit le cas et que nous allions passer une soirée sans aucun soucis. Même si je ne me faisais pas vraiment d’illusion à se sujet malheureusement.

Les retrouvailles avec Lumi restaient sobres, il n'y avait pas de sautes d'humeurs ou de grandes phrases d'amour. Dio avait décidé de rester simple, pas réellement par choix - bien que le choix s'imposait en permanence. Mais plutôt parce qu'il y avait autre chose qui le tracassait ce soir. En effet, le monument religieux semblait dégager une certaine énergie, quelque chose intimait presque au vampire de venir dans l'enceinte, comme s'il ne connaissait pas les lieux. Pourtant aucune envie de folle de découverte n'inondait ses pensées. Le vampire revint très vite à Lumi qui reprit parole en se réjouissant visiblement de sa présence ici. Il fallait dire qu'ils avaient eu le hasard de se croiser ici, enfin hasard était un beau mot. Il se doutait après tout qu'elle était dans la région bien qu'il n'avait pas cherché plus loin à la retrouver.

En vérité je savais que tu étais dans le coin, mais ce n'est pas pour ça que je suis venu te voir ce soir, au risque de te décevoir. Après tout, un cimetière ce n'est pas très glorifiant comme retrouvailles. admit-il.

Et il n'avait pas tort, il savait qu'elle était non loin, mais il ne l'avait pas suivie ici, il y était venu peut-être à un moment différent d'elle. Mais dans tout les cas il n'avait pas eu l'absolu désir de la retrouver dans un endroit comme le cimetière ou le monument religieux. Alors qu'elle poursuivait en déclarant qu'elle s'était changé, il admirait un instant la robe dont elle parfait, en effet celle-ci était plus souple - quoi que moins adaptée aux combats. Mais d'un autre côté, qui viendrait dans un cimetière pour se battre ? En dehors de Dio bien entendu. Il fallait dire qu'un pressentiment l'avertissait que quelque chose clochait. Ce malaise qu'il ressentait n'était pas naturel. Il se mit en garde dans sa tête, se préparant à toute éventualité possible. Il fallait dire qu'il était facielement sur le qui-vive ces derniers temps. Lumi reprit la parole en demandant s'il l'accompagnait si elle se décidait à visiter le monument. Dio arqua un sourcil avant de répondre.

Pourquoi pas, allons-y. Mais restons prudent, quelque chose me dit qu'il y a un truc qui cloche dans ce monument, je ne sais pas pourquoi mais mon instinct me le dit. avoua-t-il.

Oui, c'était ce même instinct-là qui chassait. C'était son côté animal qui l'intimait de rester prudent en ces lieux, alors qu'il avançait dans la pénombre du monument. Il fit signe à Lumi de le suivre alors qu'il s'engouffrait dans le bâtiment sans attendre. Quelque chose l'attirait mais aussi lui criait de rester prudent. A son étonnement, les cierges étaient allumés alors que personne n'était présent dans le bâtiment. Quand avaient-ils tous quittés les lieux ? Ils semblèrent alors seuls. Seuls au monde et pourtant quelque chose d'inquiétant se faisait transmettre dans ces murs. Peut-être était-ce simplement un jeune sorcier qui s'amusait à jouer avec les autres, mais pour Dio, ce n'était pas possible que ce soit le cas de figure présent. Car il ne ressentait aucune magie de ce type. Il ressentait plutôt autre chose... Mais alors qu'un bruit provenant du fond du monument se fit entendre, il jeta un oeil à Lumi, sans être sûr qu'elle allait bien. Rassuré par le contact visuel, il se mit en quête de trouver ce que c'était que ce bruit. Il avançait dans la pénombre, légèrement illuminée par les cierges de ça et là sur le chemin. Pourtant ils étaient disposés avec précision et rien ne semblait plus suspect que cette disposition-là. Le bruit se fit à nouveau entendre, on aurait dit un objet qui tombait au sol. Ce fut alors avec surprise que Dio remarqua qu'une femme se tenait à l'intérieur de la pièce, se coiffant. Elle chantonnait doucement entre ses lèvres, une musique qu'il avait déjà entendu quelque part. Il ne savait pas où ni ce qu'elle chantait pour autant... Il avait une impression de la connaitre. Elle coiffait de longs cheveux mauves, alors qu'au sol, reposait un boken - sabre en bois. Lorsqu'il remarqua ce détail, Dio fut stupéfait, silencieusement, incapable de dire quoi que ce soit.

C'est avec soulagement que j'entendis Dio me dire qu'il acceptait de visiter le monument avec moi. J'étais réconfortée à l'annonce de cette nouvelle, cependant ce qu'il rajouta après ne me rassura pas. Lui aussi avait sentis qu'il y avait un problème avec le monument aujourd'hui. Je ne m'étais donc pas trompée il y avait bien quelque-chose dans le bâtiment se soir. Je pensais à cela quand il me dépassa et me fit signe de le suivre. J'acceptai cette invitation sans me poser plus de question et partais à sa suite à l'intérieur du monument. Nous fîmes quelques pas avant de tomber sur un cierge. Contre toute attente il était allumée et malgré le souffle d'air présent la flamme ne bougeait pas. De plus le bruit de la ville bien que faible, mais néanmoins audible dans le cimetière, avait totalement disparus en ce lieux. Comme si le monument lui même nous demandant de nous reposer et d'oublier nos soucis. Comportement qui serait en temps normal impossible à avoir dans un lieu aussi sombre et mystérieux que celui la. Pourtant ici je sentais que se pouvait être le cas en temps normal. En temps normal mais pas se soir, se soir, je le sentais encore plus distinctement maintenant que nous avions pénétré l'enceinte sacrée de ce lieux, nous ne pourrions pas être en paix. Ce qui nous attendez un petit peu plus loin ne nous laisserez pas l'être.

Je regardais les murs sans savoir réellement quoi faire. J'avais demandée à Dio s'il voulait bien m'accompagner dans cette découverte, et je voulais vraiment découvrir ce lieux et tous les mystères qui l'entourait, mais pas se soir. La légère crainte que je ressentais à l’extérieur du bâtiment avait commencé à se transformer en peur et elle allait en grandissant. Je crus entendre un bruit devant nous. Me retournant vers Dio je sourit faiblement. Je ne voulais qu'il voit que j'avais peur de ce qui pouvait nous attendre plus loin. Je pus voir à son regard qu'il semblait rassuré et dans le même temps il se dirigea vers la source du bruit. La pénombre présente dans le bâtiment ne simplifiait pas notre avancée et les quelques cierges présent dans le couloir ne produisit pas assez de lumière pour nous permettre d'avancer facilement. C'est à ce moment que je me fit la réflexion que leur disposition n'était pas naturel. C'était comme si on avait voulu nous guider sur un chemin. Dio avait du sans rendre compte lui aussi mais il ne me fit pas par de ses pensées et je décidai de garder les miennes pour moi.

Soudainement le bruit se fit entendre de nouveau. Il ressemblait à un objet chutant sur le sol. C'est à ce moment que je remarquai que nous n'avions pas vu la moindre trace de vie dans le monument. Pourtant il devait bien y en avoir qui sinon aurait placé les cierges ainsi et comment un objet aurait-il pu tomber au sol s'il n'y avait personne pour l'utiliser. Les questions s'accumulaient mais pour l'instant les réponses se faisaient attendre. Cependant je n'étais pas réellement sur de vouloir avoir des réponses à mes questions au vue de l'état actuel des choses. Relevant les yeux du sol je pus constater que nous étions arrivé dans une nouvelle pièce. Devant nous se tenait une femme qui se coiffait. Elle avait de long cheveux mauve et chantonnait doucement, d'une voix à peine audible. Se devait être elle qui avait allumé les cierge et fait tomber l'objet mais dans ce cas que faisait-elle la, seule. Mon regard se dirigea vers Dio. Il semblait stupéfait, abasourdis par la situation. Je reportai mon attention sur la femme. Elle se tenait toujours dos à nous n'ayant même pas l'air d'avoir remarqué notre présence. L'attitude de Dio était étrange. Il ne disait rien se contentant de rester immobile et de la regarder. À en juger son attitude il avait déjà vu cette femme au par avant et vu l'état dans lequel il était je n'aurais pas été surprise qu'elle ai été importante pour lui. À par son age je ne connaissait rien de son passé, il aurait aussi bien pu côtoyer cette femmes quelques année au par avant que durant la période ou il était humain. Doucement sans élever la voix je m'adressai à lui. « Sa va aller ? On dirait que la femme présente devant nous est un revenant disparus depuis des années. » J'avais à peine fini mes paroles qu'elle se relevas et doucement se retourna se postant face à nous. Son visage et son corps était agréable à regarder et ses deux yeux bleu azur illuminaient son visage. Son regard sembla me transpercer pendant un moment puis elle reporta son attention sur Dio.

D'un passé mystérieux, Dio n'avait presque rien confié à Lumi, elle ne savait que son âge, sa race, le décrire physiquement et un ou deux de ses pouvoirs. Alors qu'il avait parlé brièvement de ce qu'il avait été dans le passé. Humain, ange puis vampire, Dio avait parcouru une vie bien remplie. Loin d'être tranquille il avait vécu tant de choses qu'il ne pouvait les conter à une personne ainsi, sans la connaitre. Il ne confiait presque rien et rarement des choses qu'il avait subi. Alors qu'il était entré dans cette pièce ou du moins sur le pas de la porte en ayant fait un seul pas. Il s'était figé, incapable de dire un mot face à cette femme qui lui tournait le dos. Plus rien autour de lui ne semblait exister si ce n'est cet être face à lui. Il était comme hébété face à elle - ou plutôt littéralement dos à elle. Alors qu'elle terminait de se coiffer elle porta son attention sur Lumi, jetant un oeil à l'humaine la jaugeant du regard. Mais très vite, elle vint à le fixer lui. Toute son attention lui était portée, comme lui portait la sienne sur cette femme mystérieuse. Qui était-elle ?

[Thème actuel: https://www.youtube.com/watch?v=Iyy3YOpxL2k ]

Combien de temps cela fait-il ? Dio... dit-elle, un mince sourire aux lèvres.
Deux cent cinq ans, dix sept jours, quatre heures et cinquante six minutes...
Je t'ai manqué ?
Infiniment.
Je suis là, mais je ne suis pas là.
Je sais... dit-il alors qu'il l'enlaçait déjà.

Il savait pertinement que cela ne pouvait être réel, mais il était tellement sous le choc, heureux de cet instant, qu'il ne put s'en priver. Même si cela ne devait durer que quelques instants, il voulait la retrouver intensément. Il fut surprise, mais émit un léger sourire.

Tu as changé Dio.
Caresse-moi la tête, Saeko...
Oui-oui, comme toujours, mon chéri. dit-elle en s'amusant un peu.

Elle lui caressait la tête, tripotant ses mèches blondes au passage. Il n'y avait personne au monde qui pouvait faire ressentir une telle chose à Dio, personne d'autre qui pouvait lui caresser la tête de cette manière pour l'apaiser. C'était ainsi qu'elle avait prit soin de lui la première nuit qu'ils passèrent ensembles. Il était comme un enfant dans ses mains, on put croire un instant qu'il larme coula des yeux de Dio, mais si on clignait des yeux, l'instant d'après, il n'y avait rien. Avait-on rêvé ? Difficile à dire. Silencieusement, il appréciait ses caresses, ses gestes, ses attentions. Cela semblait être un instant parfait. Mais alors qu'il profitait de cet instant un lueur apparut dans les yeux de la dite Saeko. L'instant d'après, Dio vola à travers la pièce, allant se cogner contre le mur de l'autre côté de la pièce. Retombant sur ses pattes, le loup doré se penchait en avant, surpris par la situation.

Qu'est-ce qui se passe... Saeko ?
ENFOIRE ! JE VAIS TE TUER ! s'écria-t-elle.

Elle fonçait sur lui, reprenant au sol le boken qu'elle avait fait tombé plus tôt - probablement volontairement pour l'attirer. Elle fonçait sur Dio et se fut tout juste s'il parvint à sauter de côté pour éviter le coup. Elle était plutôt doué en combat, il fallait le dire, détruisant un banc d'un seul coup, il implosa sous la force de Saeko.

Déçue ! Je suis totalement déçue ! Mon petit Dio chéri... tu es si faible ! Tu pouvais tant accomplir pourquoi es-tu si faible ? Es-tu encore en vie pour ça ? TU ES EN VIE POUR CELA ? ALORS JE PEUX PRENDRE TA VIE MAINTENANT !
Arrêtes, Saeko !
... elle s'arrêta de frapper.
T'y as cru ? CREVE !
m*rde ! fit-il en se prenant un coup sur la tête qui l'envoya traverser le mur opposé.

Il s'écroula sur le sol. Cette force, ce n'était pas humain ! Il avait mal, heureusement que ces murs n'étaient pas très épais mais il se relevait tout de même difficilement. Jetant un oeil à ce qui l'entourait il jeta un cierge sur Saeko, pour l'empêcher d'approcher. Il ne pouvait pas se battre contre elle, c'était impossible.

Je ne peux pas... je ne peux pas te frapper Saeko... arrêtes... je t'en prie. Cela suffit. Pour moi calme-toi... S'il te plaît.

Il se prit la tête, cela le faisait souffrir de la voir ainsi. Il avait tant espéré un moment de bonheur à nouveau auprès d'elle, il aurait tout donné pour cela. Mais alors pourquoi est-ce qu'il devait traverser tout ça après tout ce qu'il s'était démené ? Pourquoi avait-il survécu ? Elle avait tout à fait le droit de reprendre sa vie si elle le souhaitait. Après tout... C'était sa faute. Il baissa les bras, il était prêt à recevoir le prochain coup de plein fouet. Même si ça lui brisait un bras, même si ça le blessait. Il n'avait plus envie de se battre contre elle, voulait-elle qu'il la rejoigne ? Etait-elle seulement dans un endroit agréable ?

Il était évident que Dio connaissait la femme qui se tenait devant nous. A peine l’avait-il vu qu’il était resté quelques instants immobiles sans rien dire. Au terme de ces quelques secondes il était allé vers elle et l’avait serré contre lui. J’entendais qu’ils parlaient tous les deux mais j’étais trop long pour comprendre ce qu’ils disaient. Je n’avais pas souvent côtoyé Dio mais toutes les fois ou je l’avais vu il avait semblé préoccupé et ne vivant que pour le combat. Même si je devais bien avouer ressentir une pointe de jalousie à l’égard de cette femme le fait de le voir enfin serein me faisait du bien à moi aussi. Décidant de ne pas interrompre leur retrouvailles j’ajustai l’ombrelle sur mon épaules et me retourna en direction de la sortie. J’avais à peine commencé à me retourner que je sentis une présence à côté de moi. Une présence que je ‘n’avais pas sentis depuis quelques temps et d’on je me serais volontiers passée. Il était la se tenant face à moi habillé de son éternelle costume noir sa canne posée devant lui.

« Longtemps que nous ne nous étions vu jeune fille. Comment vous portez vous depuis votre départ. » « Depuis que je ne suis plus obliger de subir les expériences d’un tordu dans votre genre beaucoup mieux merci. Que faites-vous ici ? Vous m’avez laissé ma liberté je vous rappelle. » Il rigola faiblement un cour instant puis son regard se porta sur la scène derrière moi. Au même moment un bruit sourd se fit entendre et je me retournai précipitamment. Dio venait de traverser la pièce et avait frappé le mur derrière lui. La femme qui quelques secondes au par avant semblait si douce avec lui se jeta sur lui récupérant son sabre en bois au passage. Elle ne semblait pas être un adversaire dangereux cependant si elle comptait réellement pour lui alors il n’avait aucune chance. Je n’étais même pas sur qu’il tente de se défendre. Son second coup vint détruire d’un coup un banc en bois qui se trouvait la et alors qu’il tentait de la résonner une frappe vint le percuter à la tête. Son corps s’envola et percuta, le détruisant par la même occasion, le mur opposé.

Je sentis une main se poser sur mon épaule. Si la femme qui se tenait devant moi était bien un revenant se n’était pas le cas de l’homme présent à côté de moi. « Vois tu c’est ce que je t’ai toujours enseigné. Un combat ne se gagne ni avec les muscles, ni avec le cœur mais avec la tête. Si je t’ai toujours forcé à réprimer t’es sentiment c’était dans le but que tu ne sois pas entravée, dans aucun des cas. Ton amis est fort sa se voit. Mais dominé par ses sentiments pour cette femme il va perdre le combat et peut-être même la vie. » Ses paroles m’énervais. Sa manière de regarder les choses d’un œil froid et critique en toute circonstance me mettait hors de moi. Mais je savais qu’il avait raison. Me jeter dans le combat tête baissée sans réfléchir allé juste nous tuer tous les deux. Ce que je voulais éviter. Lors de notre aventure dans le volcan il m’avait sauvé la vie à de nombreuse reprise. C’était à mon tour désormais. « Je sais ce que tu va faire jeune fille et sache que je ne l’approuve pas. Cependant je ne t’arrêterais pas. Tu n’as pas encore assez évolué mais sache que dans les années à venir je viendrais de nouveau te voir. Je n’ai pas encore fini d’exploiter mon sujet d’étude préféré. » A ces mots il poussa un petit rire et fit demi tour sans jeter le moindre regard en arrière. Je n’avais pas attendus qu’il s’éloigne pour me jeter au cœur du combat.

Je dégainai ma lame et para le coup de femme. Dans le même mouvement je lui donnais un coup de pied dans le ventre la faisant reculer et hésiter. Tout en me retournant Vers Dio, toujours au sol je lui adressai la parole. « Je suis désolée pour ce que je vais faire et tu auras le droit plus tard de me faire payer mon impertinence je te le promets. Encore. » Sans lui laisser le temps de réagir Je le giflai de toute mes forces, laissant sur sa joue des traces de doigt bien net et rouge. « Tu n’es qu’un abr*ti !!! Je ne veux pas savoir qui est cette femme pour toi,  il me suffit de voir comment tu te comporte pour comprendre à quel point elle est importante. Mais tu la dit toi-même toute à l’heure. Elle est morte. Sa non plus je ne veux pas savoir pourquoi c’est ton passé. Mais tu ne dois pas laisser le passé t’entraver dans le présent. J’ai crus comprendre que cette femme c’était sacrifiée pour que tu vives. C’est ce que tu as fait non ? Alors ne gaspille pas ici la vie qu’elle t’a donnée jadis. Si tu a compris ça tu va te relever et te battre. Sinon et bien cela voudras dire que je m’étais lourdement trompée à ton sujet. » J’avais dit la première partie de ma tirade en criant ne réussissant à me calmer que à la fin. Sans lui jetais le moindre regard je fis demis tour et me plaça face à notre adversaire. Je posai la main sur le manche de mon ombrelle, prête à dégainer et attendis de voir ce qui allait se passer.

Dio ne voyait pas comment Saeko avait pu se retrouver là. Il se remémorait tout leur passé. La tristesse de leur séparation avait créé un vide dans son coeur, il y a deux cent ans. Elle était "Elle". Il n'y en avait pas d'autres. Comment pouvait-il combattre une telle personne, qui comptait tant pour lui ? Il le savait pourtant, un jour, quelqu'un pouvait profiter de cette faiblesse et la retrourner contre lui. Il le savait que trop bien. Mais Saeko avai tout été pour lui. Elle avait été son guide, sa gardienne, son amie, sa confidente, sa femme. Et même, la mère d'un enfant qu'ils n'eurent jamais l'occasion d'éduquer. Silencieusement, il fixait la scène, incapable d'agir. Tout semblait s'arrêter, c'était comme si le temps n'avait plus d'incidence pour lui. Tout ce qui comptait c'était elle. Il voulait l'enlacer, sentir son parfum, l'odeur de ses cheveux. Peut-être était cruel pour Lumi, mais il ne pourrait jamais cesser d'aimer cette femme. Deux siècles d'existence les avaient séparés, deux cent ans depuis lesquel elle était morte. Deux cent cinq ans exactement. Il voudrait remonter le temps et la retrouver. Mais il fallait qu'il se reprenne, il ne pouvait se laisser mourir ici, la chance qu'elle lui avait offerte dans le passé, c'était de continuer à vivre.

Il ne remarqua même pas Lumi, mais l'humaine fit reporter son attention sur elle, surtout lorsqu'elle s'excusa. Il ne comprit pas. Mais lorsqu'il sentit une douleur sur sa joue, la gifle venue de sa part, il comprit immédiatement. Elle lui cria dessus, le traitant un peu, mais elle n'avait pas tort. Il le savait que trop bien. Il stagna ainsi, sur ses genoux. Il fixait Lumi, le regard vide. Il avait du mal à sentir qu'il pouvait combattre Saeko. Qu'aurait-elle fait à sa place ? Aurait-elle réussi ? Qu'aurait-elle voulu qu'il fasse ? Bien que ce soit son double physique, cette Saeko bien que possédant un pouvoir de superforce, ne disposait pas d'un fond de magie assez conséquent pour briser ses côtes en l'envoyant traverser le mur. S'il n'avait pas absorbé le coup dans son coude, il aurait probablement eu les côtes brisées pourtant. Lumi semblait sous-estimer cet être, mais bien que c'était probablement le cas, Dio ne doutait pas des capacités de Lumi à au moins tenir tête à cette Saeko. Mais... Si elle échouait à la vaincre ? Que pouvait-il faire ?

Pourquoi es-tu là, Saeko ? Pourtant me hais-tu ? N'ai-je pas fait ce qu'il fallait ? C'est à cause de la vampire ? Non. C'est parce que j'ai tué ? Je sais. J'ai mal agi. Mais que voulais-tu que je fasse, Saeko ? disait-il, dans une sorte d'état second.

Il était dans une sorte de choc psychologique, incapable de réagir. Lui, Dio, si fier, si fort d'habitude. Le lien si intense qui avait relié ces deux êtres, n'avait pas pu se rompre, même dans la mort, même dans la transformation en vampire. Rien n'avait pu briser ce lien, la mort les avaient éloignés, brisant le coeur du loup doré. Alors qu'il fixait la scène, Saeko et Lumi se faisait face. La première allait attaquer l'humaine.

Pourquoi tu tes mets en travers de mon homme et moi ? C'est mon époux ! Nous réglons une histoire de ménage ! Comment oses-tu te mettre entre un homme et sa douce femme ? Douuuce femme ! Celle qu'il aime tant. dit-elle alors qu'elle fonçait sur Lumi.

Dio regardait Saeko et peu à peu, il commença à se dire que ce n'était pas elle. Elle n'avait vraiment pas la même grâce, la même manière de bouger et encore moins la même manière de parler. Il n'y avait rien à voir avec sa Saeko. Il fixait difficilement la scène, alors qu'il se relevait, frénétiquement, encore groggy. Pas des coups ou autre, mais car il se déplaçait comme un zombie, se tenant pas tout à fait droit. Il n'était pas comme d'habitude, si fier, sa tenue si propre. Ce regard fier et inquisiteur. Il était probablement incapable de combattre. Lumi allait devoir se débrouiller sans lui.

Navré... Lumi. Je ne peux me battre contre elle... j'espère que tu me comprendras... pensa-t-il.

Dio se tenait derrière moi. Je ne savais pas si mes paroles avaient eu l’effet escomptée mais je n’y prêtais pas vraiment pas vraiment attention. Toute mon attention était concentrée sur la femme qui se tenait face à moi. Celle qui avait un jour du partagé sa vie voulait aujourd’hui la lui prendre. La voie de Dio raisonna au loin derrière moi. Il parlait à la femme essayant de lui faire retrouver la raison. Je secouai la tête. Tout en soupirant. Il n’y avait rien à faire elle ne changerait pas d’avis. Plaçant mon regard dans le sien je respirai profondément. Je lui avais dit de se lever et de se battre mais je savais qu’il ne le ferait pas. Et c’était normal. Personne ne peux tuer en toute impunité la personne qu’il a aimé, de surplus quand les moments passé avec cette personne était des moments fort. Sa voix me tira de mes pensées. J’écoutais tous ses palabres d’une oreille distraite et alors qu’elle passait à l’assaut je dégainai ma lame à mon tour.

Je m’étais rendu au temple des esprits afin de ne plus être un poids pour lui et s’il y avait un moment pour lui prouver que c’était le cas c’était maintenant. La lame de mon sabre vint dévier le bout de bois et alors qu’elle passait à côté de moi je lui assénais un coup de genoux au creux de l’estomac. « Pourquoi je me m’est en travers de ta route ? C’est simple si tu a un jour été sa femme alors tu sais pourquoi je fais cela. Je ne le connais pas depuis longtemps et moins que toi mais il compte déjà beaucoup pour moi. Et je ne te laisserais pas lui faire quoi que se soit. » Cette fois-ci se fut à moi de passer à l’attaque. Ma lame fusait vers sa gorge dans un arc de cercle meurtrier et alors qu’elle commençait à lever son sabre en bois afin de la parer je changeai la direction de mon coup ouvrant une fine plaie sur sa jambe. Dans un hurlement de rage elle tenta de me frapper à la tête et alors que j’esquivai en reculant d’un pas elle en profita pour me porter un deuxième coup au niveau des côté. Je ne parviens pas à esquiver cette frappe-ci et dans un grognement de douleur je sentis certaines côté se fissurer.

Jetant un coup d’œil en arrière je pus constater que Dio se tenait toujours debout, amorphe. Il ne savait pas quoi faire comme si la situation qui se déroulait devant ses yeux était irréelle. Reportant mon attention sur mon adversaire je pus voir un sourire provocateur sur ses lèvres. Après quelques secondes à se regarder mutuellement elle me chargea de nouveau. La différence venait du fait que cette fois-ci j’étais prête. Ma main tenant l’ombrelle vint se poster à hauteur de mon visage et dans un claquement sec elle s’ouvrit devant moi. Se jetant sur le côté afin d’éviter cette attaque inattendue elle se posta la ou je l’avais souhaité. Ma lame vint la frapper juste en dessous de la clavicule la perforant à cet endroit précis. Avant qu’elle n’ai le temps de réagir j’avais retiré ma lame et entaillé son avant bras. Les tendons tranchés elle laissa le sabre en bois tomber par terre.

Me jetant un regard noir elle se rua sur moi. La charge me pris d’assaut et elle me jeta au sol. Sa main encore intacte me saisit à la gorge et je sentais l’air quitter mes poumons petit à petit. Ma main droite vont saisirent ma dague et sans la moindre je lui plantai dans le dos perforant le cœur. Elle s’écroula inerte sur moi et il ne fallut que quelques seconde pour que son cadavre ne disparaisse. Me relevant péniblement je vint me placer face à Dio. « J’ignore qui était cette femme pour toi mais il suffit de voir le comportement que tu a eu pour comprendre à quel point elle était importante. Tu as été seul durant deux cents ans mais ce n’est plus le cas aujourd’hui tu sais ? Je suis la et je peux t’aider, il faut juste que tu accepte mon aide. » J’avais parlé d’une voix douce. Je pensais tout ce que je lui disais et espérais vraiment qu’il allait se confier à moi. Je ne voulais pas le juger mais l’aider. Et je n’étais pas sure qu’il ai bien compris cela. Un petit sourire sur les lèvres je me hissai à hauteur de ses lèvres et déposais un baiser dessus. J’avais envie qu’il m’embrasse, D’unir nos corps dans le seul but qu’il oublie au moins pour un temps son passé, un passé qui semblait bien trop lourd à porter pour un seul homme. Mais ce n’était pas le bon moment. S’il daignait me donner des explications alors peut-être cela aurait-il lieux à la fin de celle-ci. Je l’espérais en tous cas.

Dio était là, incapable de se mouvoir face à cette femme qui avait tout été dans sa vie. Elle avait été son repère son point de repère, sa femme, celle qui avait partagé les meilleurs moments avec lui. Et pourtant il était incapable de se battre contre elle, il le savait. Il se devait de changer d'attitude, s'il voulait survivre et que personne ne découvre cela. Si quelqu'un, un adversaire aussi puissant que lui, disposait d'une telle tactique, comment pouvait-il vaincre ? Il n'avait pas appris à se battre pour combattre celle qu'il aimait. Ni son ombre, ni même un esprit qui était de son accabit. Mais alors qu'il pensait à tout cela, il ignorait presque la scène qui se déroulait devant lui. Les deux femmes se tenaient prêtes à combattre, Lumi se battait pour lui, donnant tout ce qu'elle pouvait face à Saeko, elle usa de ruses pour vaincre celle qu'il avait tant aimé. Il savait qu'elle faisait tout cela pour le protéger, de son incapacité. Il s'en voulait à lui-même d'être ainsi amorphe, ainsi inutile. Cela devrait être lui, qui combattait là, à l'épicentre du conflit. Avait toujours été sur le front, les combats était son dada depuis longtemps.

Mais c'était Lumi, une humaine, qui se défendait tant bien que mal face à Saeko, peu à peu elle commençait même à prendre l'avantage, parvenant à mettre à terre l'esprit qui disparut alors dans un coup qui perfora son coeur. Silencieusement, Dio fixait la scène, ressentant l'énergie magique de la pièce. Lumi se rapprocha, tentant de le rassurer, lui promettant que s'il avait été seul durant deux cent ans, il ne l'était plus aujourd'hui. Il lui fallait accepter l'aide de Lumi. Alors que tout ça se passait là et dans sa tête, il se demandait même s'il avait dit à Lumi qu'il avait été seul si longtemps. Comment le savait-elle ? Il n'avait que lui dire son âge, jamais elle ne sut son histoire. C'était étrange. Mais peut-être qu'il se trompait. Il se trompait sur sa manière de prendre en main les choses. Elle déposait un baiser sur ses lèvres, l'éveillant un peu de son immobilité.

Je sais, tu as raison Lumi. dit-il alors qu'il passa un bras par-dessus l'épaule de lhumaine.

Il semblait tenir quelque chose, fortement, son visage était fade, vide d'émotion. Il regardait au-delà de l'humaine, derrière elle. Saeko était la, un couteau dans la main elle avait tenté de tuer Lumi en la poignardant par derrière. Maintenant son poignet, Dio ne bougeait pas, le regard vide d'émotions. Du moins c'était ce qu'on pouvait penser en apparence. Des larmes commencèrent à rouler sur ses joues. Pourtant, il ne pleurait pas réellement, c'était comme si son corps répondait à cette femme.

Je suis navré. Pardon de t'avoir fait traverser tout ça, Saeko. Je sais que tu n'es pas là, mais j'espère que ce corps te transmettra mon message. Sache que je te remercie de la vie que tu m'as donnée. Et je ferai tout pour ne pas la gâcher. Je deviendrai plus fort. Encore une fois. dit-il.

Alors que Saeko voulut user de sa superforce pour forcer Dio à reculer, le regard de Dio s'intensifiait. Elle se stoppa net, comme immobile, incapable de bouger.

Que...que fais...-tu ? dit-elle, inquiète.

Elle était immobile, elle avait gardé le même mouvement tout son corps étant incapable de se mouvoir. Dio décala Lumi pour qu'elle ne soit pas sur le chemin. Il s'approcha, enlaçant Saeko.

Je te dis adieu, comme j'aurai dû le faire, il y a deux cent cinq ans. dit-il, simplement.

Il l'embrassait. Il la serra fort contre lui, puis il essuya ses larmes. Effaçant cette expression de tristesse de son visage, il redevint sérieux, plus sérieux que d'habitude.

Cette fois-ci, tu ne pourras plus éviter de disparaitre grâce à ta magie de duplication... Saeko. J'espère que ton esprit reviendra au calme. Adieu, Saeko. dit-il.

Il dégainait son sabre, il se posta dans une position reculée, la jambe fléchie en arrière, le genou droit en avant. son bras gauche faisant un angle droit devant lui, alors que sa main droite maintenait son sabre reculé derrière sa tête, la lame dépassant jusque devant ses yeux. Son index et son majeur se posait sur la lame. C'était une technique qui se visait avec ces doigts-là. Toute la force serait ainsi concentré dans la perforation de l'adversaire. Il eut un dernier sourire, à l'attention de Saeko avant de s'élancer. Son mouvement fut ample, son pied gauche donnant toute l'impulsion, il appronfidissait son coup en termina sur le genou déplié, l'effet d'un ressort utilisé dans sa jambe pour accélérer le coup et lui donner toute la force du poids de Dio. La lame se mit alors à perforer le thorax de Saeko, juste à l'emplacement de son coeur. Si précise et si puissante soit-elle, la technique fit un trou simple, sans même provoquer de douleur. Saeko fermit les yeux, un sourire paisible, avant de disparaitre.

Je suis désolé Lumi, d'avoir été un fardeau. Je ne le serai plus jamais. avoua-t-il en se retournant vers elle.

Il se tenait face à moi et alors qu’il me parlait il passa son bras au dessus de mon épaule. Je pus voir au faible tremblement de son bras qu’il tenait quelque chose. Me retournant lentement mon regard se posé sur la dite Saeko. Elle tenait un couteau à la main et s’il n’avait pas été la elle aurait sans aucun doute réussi à me poignarder alors que j’avais le dos tourné. Reportant mon regard sur Dio je pus voir des larmes perler aux coins de ses yeux. Sa me faisait de la peine de le voir dans cet état mais je ne pouvais rien y faire. Il était la seul personne à pouvoir faire quelque-chose pour se sortir de cette tourmente. Je devais me contenter d’être à côté de lui et de l’aider à se relever une fois que se serait fait.

Il lui parla doucement d’une voix calme et douce. Et après m’avoir décalé il lui fit ses adieux. Une fois cela fait il se mit en garde et l’exécuta d’une seule frappe. Alors qu’elle disparaissait je pus distinguer un sourire fleurir sur les lèvres de Saeko. Elle semblait heureuse de voir ce que son époux était devenu. Lentement sans un bruit elle disparut. La voix de Dio me tira de mes pensées et sans lui laisser le temps de dire quoi que se soit je me serrai contre lui, ma tête reposant sur son torse. « Tu n’as pas été un fardeau, tu a du combattre le pire ennemi qui soit et tu as réussi à gagner le combat. » Levant la tête vers lui je plaçai mes yeux dans les siens. « Tu a du le voir comme moi mais Saeko a sourit avant de disparaitre. Je suis que ou qu’elle soit elle est heureuse pour toi et ne souhaite pas te voir te morfondre sur des choses qui se sont passées il y a deux siècle. Je ne connais pas votre histoire mais j’ai crus comprendre qu’elle est morte pour toi. C’est pour cette raison que tu ne dois pas mourir. Elle t’a donné sa vie il ne tient qu’à toi de ne pas la gâcher. »

Baissant les yeux je restai quelques secondes silencieuses la tête toujours posé sur son torse. Cette femme avait autrefois partagée sa vie, il m’avait suffit d’une demi-seconde pour voir le lien qui les unissait et pourtant aujourd’hui quelqu’un avait joué avec cet amour et essayé de tuer Dio grâce à cela. Je ne savais pas qui était cette personne mais je ne pouvais tolérer ce comportement. Utiliser Le passé et les sentiments des gens dans le seul but de les faire souffrir était un acte ignoble. Et au vu de la réaction qu’avait eu Dio il avait vraiment souffert de ce combat. « Tu sais je vais te répéter ce que je t’ai dit toute à l’heure mais tu ne peux pas tout garder pour toi. Tu a deux cent cinquante ans durant cette période tu as eu le temps de vivre des choses et je me doute que beaucoup de ceux que tu aimais ont dut perdre la vie durant cette période et que sa doit être dur de faire confiance à quelqu’un alors que tu sais qu’il peut partir à tout moment. Mais si tu veux me parler tu peux le faire. Je ne veux plus te voir souffrir comme tu as souffert ce soir. » J’avais fini ma phrase en plaçant mes yeux dans les siens et après avoir attendus un court moment de voir sa réaction je déposai un nouveau baiser sur ses lèvres.

Avec un petit sourire je m’écartai de lui et fit quelques pas en arrière afin de récupérer mon arme. J’inspectai le haut de l’ombrelle vérifiant que le combat ne l’avait pas déchiré. Heureusement ce n’était pas le cas et après avoir essuyé le sang présent sur ma lame je la rengainai et plaçant le tout sur mon épaule je vins saisir son bras et me colla de nouveau contre lui attendant patiemment de voir ce qu’il allait me dire. Je n’espérais pas connaitre tout son passé mais au moins qu’il me reconnaisse comme quelqu’un sur qui il pouvait conter. S’il parvenait à faire se premier pas alors le reste viendrait avec le temps je le savais.  

Dio avait eu du mal, beaucoup de mal lors de cette période à soulever les doutes qu'il avait. Il y a plus de deux cent ans, lorsqu'il l'a perdit, il était perdu, les jours qui suivirent il n'avait été plus que l'ombre de lui-même. Et la revoir ainsi l'avait fait replonger dans cet idéal, incapable de comprendre, de combattre. Il se sentait mieux, maintenant qu'elle avait disparu. Une sensation étrange emplissait son estomac alors qu'il pensait à cela. Ce n'était pas agréable de se dire qu'il devait combattre Saeko, même si c'était son double ou un corps habité ou quoi que ce soit, il n'était pas à l'aise avec cette idée. Il aurait presque eu envie de vomir désormais, mais il parvint à se contrôler. A nouveau, Lumi se concentrait sur lui, se serrant contre lui et posant sa tête contre son torse musclé. Elle le félicita d'avoir réussi à combattre son for intérieur et de s'être surpassé. Alors qu'elle le regardait elle recommençait sa tirade de tout à l'heure, ou du moins, elle était très proche de celle d'avant. Il ne répondit pas réellement, se contentant de l'écouter. Elle sembla ensuite pensive alors qu'elle ne le regardait plus dans les yeux, elle semblait ailleurs concentrée sur quelque chose qui passait dans ses pensées. Il ne savait pas ce qui pouvait la rendre ainsi mais il se doutait que c'était en rapport avec ce qu'ils venaient de vivre. Elle s'inquiétait pour lui, il le savait, Lumi était ainsi, l'humaine semblait s'être réellement attachée à lui. Ce qui n'était pas pour lui déplaire, il voyait en elle une amie. Elle le rassura en disant que s'il souhaitait lui, parler il pouvait le faire car elle serait toujours là pour lui, là pour l'écouter. Il le savait, cependant il n'était pas encore capable de faire une telle chose.

Elle le fixa une nouvelle fois et quelques secondes ensuite, l'embrassa une nouvelle fois. Il répondit cette fois-ci à son baiser, mêlant ses lèvres à celles de Lumi. Alors qu'elle s'éloignait pour récupérer son arme et s'occuper d'autre chose. Le vampire lui, regardait la salle, ce qui l'attendait-là. Il n'y avait que les débris du combat qu'ils venaient de vivre. Son dos était douloureux, il fallait dire que traverser les murs n'était pas de tout repos, même pour un homme comme lui. Le digne mâle qu'il était était plus doué pour les femmes et jouer avec leurs sentiments ou sous la couche, que pour passer les murs d'une telle manière. Fier représentant de sa race, le vampire se mit alors à inspecter les ombres. Y avait-il quelqu'un qui les surveillaient ? Quelqu'un d'autre ? Il ne savait pas ce qui avait poussé Saeko à revenir dans ce monde, même temporairement, mais celui qui avait réussi ce méfait devait avoir de sombres intentions. Cela ne l'aurait même pas étonné que ce soit encore un coup de la main noire. Ou d'un bélua maniant la magie noire ! Il n'en savait rien mais il ne pouvait faire que des spéculations. Ce n'était cependant pas sur ça que les choses avanceraient. Il fit disparaitre ses armes, revenant à leur monde d'origine. Dans un coin de la piège trônait un seau et une serpière.

Femme, le ménage ! fit-il, d'un air fier - totalement stéréotypé. Pointant du doigt le seau.

Il s'amusait un peu, pour distraire Lumi et aussi pour se détendre lui-même. Tout cela l'avait secoué, aussi bien bouleversé qu'autre chose, il savait cependant qu'il ne pouvait rester sur cela et devait avancer quoi qu'il en coûte ils avaient encore de la route à faire pour parvenir à ce qu'il souhaitait faire depuis des années déjà. Silencieusement il commença à penser à ce qu'aurait été sa vie s'il n'avait pas rencontré cette ange, il y a plus de deux siècles. Aurait-il ainsi fini vampire ? Aurait-il continué sa vie d'humain ou bien serait-il passé chez les démons à force de ses méfaits, lors de sa mort en tant que mortel ? Il ne savait pas. Mais ce qu'il pouvait être sûr c'est qu'il n'aurait pas eu la place qu'il occupait actuellement. La place qu'il avait eu dans le coeur de Saeko, dans la vie de certains de ses compatriotes. Il fallait dire qu'il n'avait que peu d'amis actuellement mais il espérait beaucoup, il attendait beaucoup du monde qui l'entourait. Nul doute qu'il y trouverait sa voie et parviendrait à évoluer ainsi sans équivoque.

J’attendais calmement de voir qu’elle aller être sa réaction. Je ne m’attendais pas à une effusion de larme ou quoi que se soit dans le genre mais j’aurais appréciée un geste affectif quel qu’il soit. Ce ne fut cependant pas le cas, il se contenta de regarder la pièce comme s’il ne savait pas vraiment ou il se trouvait et ce qui l’attendait. Après un bref moment il tendit le bras et d’une voix fière il m’ordonna de faire le ménage. Je savais que sa réaction était la uniquement dans le but de détendre l’atmosphère mais je fus néanmoins un peu dessus. Puis soudainement une idée vint me frapper. Je fis quelques pas en arrière en soulevant légèrement les bords de ma robe je m’inclinai devant lui « Bien maitre il en sera fait ainsi » puis sans rien dire d’autre j’allai m’emparer du seau. Une petite fontaine coulait un petit peu plus loin et je m’en rapprochai afin de le remplir. Une fois cela fait je fis demi-tour afin de me trouver face à lui. « Comme vous me l’avez demandé maitre ce qui est sale va être lavé. » Et sans lui laisser le temps de dire quoi que se soit je lui déversai le contenu du seau sur la tête. Poussant un petit rire je laissai le seau tomber par terre et commencer à partir dans les couloirs du monument « Oh désolé monsieur je suis tellement maladroite. Je vous en pris ne me punissais pas. »

Je savais qu’il pouvait me rattraper sans problème s’il le voulait aussi je ne pris pas la peine de me retourner et me mis à courir dans les couloirs. Après quelques secondes de fuite je débouchai dans une salle qui servait autrefois de lieux de prière. Stoppant instantanément ma course je regardais l’homme qui se tenait face à moi. Il était de dos contemplant une fresque peinte sur le mur et après quelques secondes il se retourna lentement vers moi. Bien que ne semblant pas dépasser la quarantaine d’année il s’appuyait sur une canne et son corps était draper dans une grande cape noir, ne laissant visible que la main qu’il avait de posée sur la canne. Sans rien dire il leva sa main droite et sans que je puisse voir par quoi je fus frapper au creux du ventre. Mon corps alla percuter le mur présent derrière moi et les côtes que j’avais eu de fissurée lors du combat contre Saeko me lancèrent brusquement

« Je n’ai rien contre toi tu sais petite mais j’adore voir les gens se débattre contre leur souvenirs. La plupart se laisse d’ailleurs faire et accepte la mort que je leur offre. Mais quel mort après tout. Quoi de plus beau que de mourir dans les bras de la personne qui un jour a été ce qu’on avait de plus chère à nos yeux. C’est comme ça qu’aurait du mourir ton ami et tu aurais du le rejoindre peu de temps après. Mais il a fallut que tu mettes entre elle et lui. » S’interrompant un bref moment il leva sa canne et sortis du manche une fine lame. Jetant le reste de la canne au loin et faisant tomber sa cape par terre il se rua sur moi. Je ne le vis pas arriver et alors que Dio entrait dans la salle une douleur sourde se fit sentir au creux de mon estomac. Le temps que je porte les eux sur ma blessure je ne vis que sa lame en sortir et lui s’éloignant de quelques pas. « Veiller ne pas faire attention s’il vous plait je m’occupe de votre jeune amie. Une fois que cela sera fait j’invoquerai de nouveau l’âme de cette personne qui vous semblait si chère et vous pourrez partir avec elle dans les cieux. Me jetant un regard dédaigneux il envoya son pied se loger dans mes côte les faisant passer du stade fêlées à brisées. Et cette fois-ci il n’y aura personne pour vous interrompre je peux vous le garantir. »

Il n’attendit pas la réponse de Dio pour tracer de la pointe de son épée un sillon brulant sur mon ventre. Lentement sa lame remonta le long de mes côtes et elle vint finalement se placer sur ma gorge. Essayant toujours de le regarder dans les yeux je sentis ma vue se troubler à cause de la douleur et de la perte de sang. Alors que je sombrais dans les ténèbres je l’entendit parler une dernière fois. « Désirez-vous vous abreuver une dernière fois de son sang ou puis-je lui trancher la jugulaire ? Le choix vous appartient je vous laisse décider librement de la mort de celle qui vous a empêché de connaitre le repos éternelle avec celle que vous aimiez. »

Silencieusement, Dio s'était tut suite à sa remarque, il laissa Lumi interpréter celle-ci en silence alors qu'il attendit. Elle se prêta au jeu semblerait-il et il s'en amusa alors qu'elle s'inclinait avec sa robe. Il eut un léger sourire alors qu'elle l'appelait maître, ça sonnait plutôt bien il fallait dire ! Puis elle fit quelques paroles qui n'avaient pas vraiment de sens avant d'aller remplir le seau et revenir pour le lui verser sur lui. Le contenu vidé, elle s'enfuit alors en courant alors qu'elle savait qu'il la poursuivrait pour lui donner une bonne leçon. Mais il prit son temps, marchant simplement. Il l'entendait plus loin déambuler dans les couloirs. Il jeta un oeil à gauche, mais se confirma sur la droite: elle était allée par là. Il pensait alors à ce qu'elle venait de faire, il se demandait ce qu'allait être sa punition. Mais alors qu'il se faisait image de tout ce qu'il allait pouvoir lui faire, il entendit des voix plus loin. Lumi semblait avoir trouvé quelqu'un et parlait avec lui. C'était une voix d'homme qu'il ne connaissait pas d'ailleurs, il ne s'inquiéta pas vraiment, avançant lentement le long du couloir. Il fallait dire que le coin était calme et qu'il n'y avait rien qui semblait pouvoir troubler ce calme enfin obtenu, suite à tant d'ennuis depuis qu'ils étaient arrivés ici. Le monument n'avait jamais été quelque chose qu'affectionnait Dio, d'ailleurs c'était la première fois qu'il le visitait mais c'était sans véritable entrain pour le monument, qu'il y restait. Lumi semblait prise dans la conversation avec cet homme que le vampire ne connaissait pas. Alors qu'il approchait et entrait enfin dans la pièce pour voir de qui il s'agit, il remarqua que l'homme était en train de sortir sa lame du corps de Lumi, ce n'était évidemment pas un allié.

Pourquoi faut-il toujours qu'il y ait quelqu'un pour m'ennuyer ? Oh... j'oubliais, il ne m'ennuit pas, il semble en vouloir à Lumi d'ailleurs, vu sa blessure elle allait avoir du mal pour la suite. C'était quelqu'un qui lui en voulait ? se demandait-il.

Mais il écoutait ensuite les paroles de l'homme, alors c'était lui qui avait usé de l'esprit de Saeko pour le mettre à mal ? Dio serra les dents, ce n'était pas le genre de révélation qu'il fallait lui faire. Cet homme était déjà voué à la mort, en ayant fait cet avoeu. Il semblait menacer sérieusement la vie de l'humaine, s'il n'intervenait pas. C'était décidement embêtant.

Oh, la voir mourir ? Cela m'est égal, je ne l'affectionne pas plus que ça. Pourquoi s'attacher à ses jouets ? Bien que tu peux la tuer, vieil homme, je te tuerai ensuite pour avoir tenté de m'utiliser mais surtout... car tu as usé de Saeko. Pour cela, je vais te faire souffrir avant de t'achever. Je te promets une mort douloureuse.
Oh ? Eh bien peu importe, ton amie va mourir ici.
Je t'ai dis que je m'en fichais, fait-en ce que tu veux. dit-il.

Il commença à marcher vers cet homme. Alors que l'individu le menaçait en pointant la lame sous le cou de Lumi. L'aura de Dio était meurtrière. Son énergie était palpable, on pouvait ressentir toute cette sensation de mort autour de lui. De la magie commençait même à se sentir s'échapper de son corps. Il ouvrit ses deux paumes de main. Ses dagues apparurent. L'homme qui ne le prenait pas au sérieux tout à l'heure compris. Il était sérieux: il le tuerait, qu'il tue Lumi ou non. Cela ne changerait rien à la donne. Pris de peur, il fit un pas en arrière.

Qui.. qui es-tu réellement, Dio ? Tu n'es pas... tu n'es pas un vampire normal !
Dans le monde de l'ombre, je possède un second surnom que le mignon "loup doré", vieil homme. Tu veux savoir ce que c'est ? On me l'avait donné alors que j'étais encore un ange. Lorsqu'on me mets vraiment en pétard, c'est là qu'on comprends toute l'ampleur de ce surnom. Ce surnom c'est... dit-il, alors qu'il disparut du champ de vision de l'homme.

Le vieil homme avait tenté de le poignarder avec son arme. Dio réapparut derrière l'homme, alors qu'il avait esquivé vers le sol, un pas ample lui ayant permis de tournoyer sur lui-même pour parvenir au dos de ce type. Alors que son souffle se faisait doucement ressentir dans le cou de l'homme, ce dernier frémissait de peur. Il vivait vraiment la peur.

Tu n'es pas... tu es ...
C'était "démon célèste". dit-il, en tranchant net la jugulaire de l'homme.

Le sang éclata comme une bulle, aspergeant la robe de Lumi devant lui. Maintenant son cou, il aspira le sang de l'homme, sa bouche empêchait qu'il ne meurt immédiatement.

Que..fais...tu ? Je... ne peux... respirer...
S'étouffer. C'est horrible quand on cherche l'air n'est-ce pas ? Ma langue pressant sur ton artère, mes crocs transperçant ta tracchée. Tu dois les ressentir maintenant non ? dit-il, sadiquement.

L'homme tenta de respirer sans vraiment réussir à reprendre de l'air dans ses poumons, il voulut donner un coup dans le dos à Dio, le poignardant, mais la main gauche de Dio maintint le poignet de l'homme. Sous sa force, il brisa la main de l'homme, ses yeux commençant à se révulser, il était en train de perdre connaissance.

Oui, les affres de la mort. dit-il, en se retirant.

Il planta ses dagues dans l'estomac de l'homme avant de l'entre-ouvrir de part et d'autres. Ses entrailles commençaient à joncher le sol, l'intestin roulant sur le sol comme s'il n'était qu'un sac de saucisse attachée. Le sang coulant en abondance. L'homme voulut retenir sa blessure, mais le vieux tomba au sol, sa fin était proche et il la terminait dans d'abominables souffrances. Il n'en avait plus que pour quelques secondes désormais. Faisant disparaitre ses dagues, Dio fixait toujours de ce regard meurtrier cet homme. Il voulait le voir s'éteindre. Sans-pitié, c'était là le visage du démon célèste. Il avait été affublé d'un tel surnom car lorsqu'il tuait ses cibles bien que c'était pour le bien et en tant qu'ange, il faisait généralement un carnage, ce qui lui avait valu un tel surnom. Il l'avait gardé car malgré son air d'homme adorable, il était un véritable démon dans l'âme. Un homme calculateur et manipulateur bien que loyal. Une fois en rogne, il ne s'arrêtait que lorsque la vie de sa cible s'éteignait.

Le vieil homme avait lâché son dernier soupir. Dio se détendit ainsi presqu'immédiatement. Il avait terminé ce qu'il avait à faire ici, il soupira longuement, avant de reporter son attention sur Lumi, il avait presque oublié sa présence, elle qui se vidait de son sang au sol. Arrachant un morceau de tissu de cet homme, Dio tenta un bandage des plus primaires. Il savait qu'il fallait d'autres soins et recoudre, mais il remarqua que le sang coulait trop vite pour qu'il ne puisse tenter quoi que ce soit, il fit apparaitre une dague, il la plongea dans la cheminée intense. Il fallait directement cautériser pour pouvoir lui sauver la vie.

Cela va être douloureux, Lumi, j'ai besoin que tu l'endures si tu ne veux pas mourir. Je n'ai aucun pouvoir de soin, navré. Cela va te faire une belle marque de brûlure mais bon. Ce sera un souvenir de ne jamais baisser ta garde. dit-il sans réelle émotion, alors qu'il faisait chauffer sa lame à la bonne température.

Il lui faudrait au moins trente secondes pour qu'elle soit bien chaude.

Presse bien fort l'endroit de ta plaie pour que le sang s'écoule plus doucement, je ne vais plus tarder, je vais te donner un morceau de bois à mordre de toutes tes forces lorsque j'appliquerai ma dague, pas le temps que tu dises non, c'est la mort assurée autrement. dit-il. Il savait qu'il avait raison.

Bien qu'ayant conscience de se qui se passait autour de moi j'étais incapable du moindre mouvement. Les vagues de douleurs qui émanait de mon ventre se mêlaient à celle provenant de mes côté brisée. Me forçant à rester immobile et à attendre une intervention quelconque de la part de Dio. Ou que l'homme se contente de me trancher la gorge. Cependant alors qu'il parlait ses paroles me firent plus mal que les coups que m'avait porté cet homme. Il pensait vraiment ce qu'il disait ? Je n'étais rien pour lui de plus qu'un jouet ? Un larme coulait le long de ma joue. Il était vrai que nous ne nous connaissions pas depuis longtemps mais j'espérais quand même être un petit peu plus à ses yeux. Tentant d'ouvrir les miens afin de voir le combat une nouvelle pointe de douleurs me fit pousser un faible gémissement. La blessure que m'avait fait l'homme n'était pas profonde mais il avait légèrement entaillé une artère ce qui rendait le flot de sang impossible à arrêter.

Après quelques seconde j'entendis un corps tomber pas terre. Peu de temps après un morceau de tissus était apposé sur ma plaie. Cela ne devait pas suffire car je le sentis s'éloigner de nouveau de moi. Sa voix parvint soudainement à moi. Je ne comprit pas immédiatement ce qu'il voulait faire, ses paroles restant assez vague, puis soudain un mot m'éclaira. Il voulait cautériser la plaie afin de gagner du temps. Il ne faisait aucun doute que c'était la meilleur chose à faire mais je savais aussi les conséquences que cela allait avoir. Et je ne parlais pas de la cicatrice mais de la douleur qu'allait produire ce soin d'urgence. De nouveau un long silence pris place dans la salle et après quelques secondes il me parla de nouveau. Obéissant à ses ordres je levai mes mains afin de les placer sur la plaie et d'appuyer dessus. Ce simple geste me tira un gémissement de douleur qui me fit avoir peur pour la suite des événements. Si le simple fait de toucher la plaie me faisais mal alors j'allais vraiment souffrir quand il allait me soigner.

Peu de temps après ses bruit de pas se firent entendre et raisonnèrent dans la salle. J’ouvris péniblement les yeux et les plaças dans les siens. « Avant que tu ne fasse quoi que se soit je peux te poser une question ? » Au lieu de répondre il fit apparaître un morceau de bois et me le plaça dans la bouche. Je savais qu'il faisait cela pour que je ne hurle pas de douleur mais qu'il esquive ainsi la question était frustrant. Je m'en contenta cependant et me mis à mordre dedans. De sa main libre il déchira ma robe autour de l'endroit ou j'avais subis ma blessure. Puis sans rien dire il apposa la dague sur la plaie.

La douleur était intense, bien supérieur à ce que j'avais enduré depuis toute à l'heure. Rejetant ma tête en arrière je mordis de toute mes forces dans le morceau de bois qu'il m'avait donné. Avec cette douleur des bribes de mémoire évoquant les expériences qu'Hadanell avait fait sur moi défilèrent devant mes yeux. J'avais déjà ressentis une douleur identique alors qu'il faisait ses test mais je ne pensais pas devoir la subir de nouveau. J'avais l'impression de perdre la tête sous l'effet de la douleur et quand mon corps se cambras à cause de celle-ci mes côté douloureuse se réveillèrent délivrant une nouvelle décharge de douleur bien supérieur à ce que je subissais depuis quelques secondes. J'entendis Dio me dire quelque chose au loin. Je n'étais pas sure on aurait dit qu'il s'excusait. De quoi ? De m'avoir sauvé la vie ? Je devais pouvoir lui excuser oui.

Je sentais la conscience me quitter petit à petit et quand je parvins à lever péniblement la tête pour lui parler j'entendis à peine le son de ma voix. « Merci pour tout. Mais... j'ai une question... Me considère tu... Vraiment uniquement comme un jouet ? » je n'eus pas le temps d'entendre sa réponse car à peine avais-je terminée ma phrase que mon corps bascula sur le côté m'emportant dans les ténèbres.