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 [Q] Le Monstre tient parfois plus de l'Homme que de la Bête. | Omos, Miles, Dragon & Sylbille

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Stanislav Dementiæ
~ Sorcier ~ Niveau II ~

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◈ Parchemins usagés : 1372
◈ YinYanisé(e) le : 30/01/2016
◈ Âme(s) Soeur(s) : Aggripina, la seule, l'unique.
◈ Activité : Mangeur officiel de chaire fraiche
Stanislav Dementiæ
Sam 14 Mar 2020, 10:43


Images de Alena Aenami # & AnnaKayArt #


Partenaire : Omos, Miles, Dragon, Sylbille.
Intrigue/Objectif : Les Corvus Æris ont été mandatés pour aller enquêter sur une attaque particulièrement meurtrière sur l'île d’Özgürlük. Puisque la mission semble périlleuse, il a été décidé d'y envoyer plusieurs équipes. Quelques Chevaliers de l'Ordre d'Hébé ont également fait le voyage, afin de donner un coup de main. Si les responsables sont depuis longtemps partis, de nouvelles menaces, tout aussi dangereuses, rôdent.

Sylbille s'accouda au bastingage, s'installant à côté du spécialiste de son équipe. « Alors, tu as une idée de ce que ça peut être ?» demanda la chasseuse. L'homme garda le silence quelques secondes, continuant à feuilleter le gros grimoire qui lui servait à la fois de bestiaire, d'herbier et de carnet de croquis pour les pièges qu'il imaginait. « C’est difficile à dire, juste comme ça. » expliqua Erik d'un air contrarié. « Je n'ai pas suffisamment d'informations pour pouvoir me faire une idée précise de ce qui nous attend. » continua-t-il en fermant l'épais livre qu'il rangea dans sa besace. « Tout ce que l'on sait, c'est que cette ou ces choses ont massacré tout un village, vidant leurs proies de leur sang. Hydre de sang, Zacehnit, Bemolos... » énuméra-t-il en faisant le décompte sur ses doigts. « Des hypothèses, j'en ai des tas. Mais aucune ne colle parfaitement à ce que l'on m'a dit... Les Hydres ne vivent pas en groupe et la superficie de l'île ne permettrait pas d'accueillir plus d'un couple... Or, elles ne se seraient pas nourries d'un village tout entier en un seul soir. Les Bemolos devraient être tout une colonie pour faire de tels ravages mais cela m'étonnerait que l'on n'ait jamais fait appel à nos services avant aujourd'hui : ces nuisibles auraient mené la vie dure aux habitants bien avant de s’en prendre à eux de la sorte. Quant aux Zacehnit, la brève description que l’on m'a fait du climat d’Özgürlük ne colle absolument pas à leur habitat naturel... » L'homme soupira. « En clair, il faut que je sois sur place pour me faire une idée de ce que vous allez affronter. En tout cas, une chose est sûre : cette chasse ne sera pas de tout repos. » Un rictus moqueur se dessina sur le visage de l'Orisha. « Cite-moi une seule de nos chasses qui ait été reposante et sans danger : si tu en trouve une, je te paye à boire. » paria la brune avec amusement. Le Spécialiste sembla réfléchir sérieusement -dès qu'il était question d'alcool, il prenait les choses très à cœur. Il n'eut malheureusement pas le temps de s'éterniser sur la question : le reste de leur équipe venait de les rejoindre. « Il y a une petite réunion entre tous les membres de l'expédition. » informa Wuld. « On se rassemble tous dans la calle. »

Quelques minutes plus tard, Sylbille et le reste de son équipe avait rejoint le reste de leurs frères Corbeaux ainsi que les autres membres de l’expédition. « Lorsque nous aurons débarqués, il nous faudra emprunter ce chemin-là pour retourner au village. » L'Orisha n'écoutait que vaguement les instructions que donnait le traqueur. Elle s'intéressait davantage aux visages de ceux qu'elle avait été amenée à côtoyer durant cette semaine de voyage. Pour cette mission, l’Althiass avait jugé plus prudent d'envoyer plusieurs équipes de Corbeaux : comme l'avait souligné Erik, les monstres qui sévissaient dans cette région se montraient particulièrement féroces : ils étaient peu à être capable de dévaster une telle population, les Corvus devraient rester sur leurs gardes s'ils ne voulaient pas subir le même sort. La plupart des visages lui étaient tous connus avant même qu'ils embarquent sur le navire. Les Corvus Æris étaient une large famille : même s'ils ne se côtoyaient qu'occasionnellement à la cité-école, les membres de la confrérie se connaissaient au moins de vue. La présence d'une des nouvelles recrues avait cependant surpris la brune. De ce qu'elle avait compris, il s'agissait de l'une de ses premières missions en dehors de la mer du Lys. Un pari osé : l'emmener sur une telle chasse ne serait pas sans risque. De nombreux mentors faisaient néanmoins ce choix, considérant qu'aucune chasse n'était jamais dénuée de dangers. De toute manière, il était désormais trop tard pour discuter de ça. D'autres visages lui avaient cependant été dévoilés en montant à bord du navire : un groupuscule de chevaliers avait été ajouté au cortège. Sylbille avait cru comprendre que quelqu’un avait demander leur aide, au cas où des survivants puissent être retrouvés. Si la brune avait d'abord trouvé cette stratégie idiote, dans un élan de fierté, elle en voyait désormais les bénéfices : lorsqu'ils seraient lancés dans leur mission, les chasseurs, traqueurs ou spécialistes auraient tous quelque chose d'autre à faire que de se préoccuper de gens gravement blessés -seuls les Alchimistes pourraient leur venir en aide, mais cela pénaliserait le reste des équipes. Et puis, même s’il s’avérait qu'Ezechyel n'avait épargné personne, les Chevaliers d'Hébé sauraient largement se montrer utiles. Même s'ils n’étaient pas aussi bien formés qu’eux à affronter des bêtes sauvages, ils maniaient les armes avec dextérité. La combattante s'en était rendue compte lors de leurs entraînements quotidiens sur le pont du bateau. Elle avait échangé quelques coups et avait même pu apprendre quelques bottes pour désarmer un adversaire. « Bien. Allez rassembler vos affaires, nous allions bientôt accoster. »

858 mots
Brève description de mes PNJs que je vais continuer. Vous pouvez les utiliser si besoin.




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Dim 15 Mar 2020, 01:45


Une semaine auparavant, à l’Althiass.


L’Ondin dormait tranquillement, dans quelques heures, il se réveillerait en même temps que ses camarades apprentis pour une nouvelle journée d’apprentissage à l’école des Corbeaux, mais pour l’heure, il sentit qu’on le secouait et une voix commença à le faire émerger.


- Omos ! Eh Omos ! Réveille-toi


- Mmm ? Azrina ? Qu'est-ce que tu fous ici, c'est trop tôt pour l'entraînement … Laisse-moi dormir … dit-il en se retournant dans son lit et en enfonçant sa tête dans l'oreiller.


L'Apprenti sentit qu'on le secouait de plus en plus fort.


- Réveille toi tout de suite, le bateau ne va pas nous attendre. On a une heure pour se préparer et rejoindre le port.


L'endormi ouvrit difficilement une paupière.


- On nous attend ? Bateau ? Préparer ? De quoi tu parles ?


Des râles de mécontentement commencèrent à s'élever dans le dortoir, Omos et son mentor, ne s'était pas rendu compte qu'ils parlaient de plus en plus fort, réveillant les autres apprentis.


- Dépêche-toi. Une occasion comme ça, ce n'est pas demain qu'elle va se représenter. Je t'expliquerai tout sur le bateau.


Au bout de quinze minutes, Omos ressortit toujours légèrement endormit et s'avança vers la Réprouvé qui l'attendait. Elle lui jeta un sac à dos et lui fit signe de la suivre. Ils traversèrent l'Althiass, la Forêt des Hauteurs et arrivèrent en vue de la Plage de Roc, l'Ondin discerna beaucoup de formes sombres sur le seul navire à quai. Une fois à bord, il commença à comprendre ce qui se passait : son mentor le réveillait à l'aube, pour se rendre d'urgence sur un navire, sur le dit navire il y avait beaucoup de corbeaux, au moins une douzaine, de ce qu'Omos pouvait voir, des vivres étaient chargés et amenés dans la cale, l'Ondin était en train de vivre l'aboutissement de longs mois d'apprentissage : un contrat … Et il allait y participer. Azrina lui fit signe d'attendre, elle parla avec une grande femme qu'il avait vu de temps en temps à l'école et elle revint vers lui pour se diriger vers leur cabine.


- Bon assieds  …


- C’est une mission ? C’est une mission c’est ça ! C’est ma première fois ! On va où ? C’est un monstre ? C’est quoi ?


- Oh ! Doucement ! Ralentis.


Omos se posa sur le lit en face de son mentor et attendit nerveusement la réponse. Azrina se massa les tempes.


-Bon par quoi je commence … On a reçu un contrat et ...


- Un contrat ?


- Encore mot et c'est mon poing dans la figure. C'est mieux dit elle devant le mutisme de son élève. On a reçu un contrat donc, pour enquêter dans un premier temps. Dans la Mer de la Méduse se trouve île occupée ou du moins qui était occupée par ses habitants jusqu'à ce que l'intégralité de la population ne meurent. Apparemment c'est une vraie boucherie.


- Ça ne serait pas des démons ? Il n'y a qu'eux pour détruire toute une population à néant … Les livres d'histoires en sont remplis de cas les impliquant.


- Je ne pense pas … En ce moment les démons sont plutôt sages. On verra bien. En tout cas c'est dangereux. J'ai proposé ta participation, car je pense que tu en es capable. Mais souviens-toi pas que tu es un simple apprenti. Considère ça comme un stage intensif, on est plus à l'école là.


- D'accord.


- Bon ce qui est bien c'est qu'on a environ une semaine devant nous, on va pouvoir s'entraîner


Dans le présent, proche de l’île.


Pendant la réunion, Omos s'était assit sur un tonneau pour pouvoir à écouter avec la plus grande concentration. Il ne voulait pas manquer d'informations, il essaya aussi de passer en revu les différentes têtes présentes. Azrina lui avait fait une rapide présentations, mais il n'était pas très doué pour retenir autant de noms, on leur présenta aussi des personnes qui feraient partie de l'expédition, mais qui n'étaient pas des Corbeaux. Omos les avait remarqué, mais il n'avait pas trop fait attention, il retint le terme de Ordre d'Hébé, il savait qu'il avait déjà entendu cette appellation, mais l'Ondin ne savait plus trop qui ils étaient. Le traqueur donna l'ordre à l'assemblée de se préparer à accoster, Azrina fit signe à Omos de la suivre afin qu'ils puissent réunir leurs affaires. L'Apprenti prit son unique épée, donné par son mentor lors de son arrivée à l'Althiass et se dirigea vers le bastingage, triturant sa tresse blonde, dénuée d'épis, symbole d'exploits parmi les apprentis.


- Qu'est-ce que tu fais à te toucher les cheveux ?


- Je me disais que peut-être cette mission serait l'occasion de gagner un épi à ma tresse.


- Tout dépendra du succès de cette chasse et de ce que tu feras. On débarque, passe devant.



Mots : 840.
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Miles Köerta
~ Orisha ~ Niveau III ~

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◈ Activité : Traqueur [Corvus Æris] | Marcheur
Miles Köerta
Mer 18 Mar 2020, 15:36




Le Monstre tient parfois plus de l’Homme

# Mais il n’en reste pas moins qu’un monstre



Il ne fallait qu’une dernière poussée, contraignant ainsi ma couverture à entrer dans mon paquetage, pour finalement affirmer que j’avais bientôt terminé. D’un mouvement sec, je tirais sur les lacets de mon havresac afin de le refermer complètement, ouvrant à la volée une dernière poche qui se trouvait sur le côté.

« Tu as toutes tes affaires? »

Vaguement, j’adressais une œillade à mon compagnon depuis le dessus de mon épaule, le gratifiant d’un hochement de tête, lui signifiant de la sorte que je le rejoindrais dans quelques secondes.

« Yep! Il ne me reste plus qu’à empaqueter les bandages et c’est bon. »

Le mince rouleau reposait à quelques pas à peine de ma position, attendant sagement que je le cueille pour l’ajouter au reste de mon bagage. Faisant fi des mouvements lents et apaisants du vaisseau, l’équilibre presque parfait de l’objet témoignait de la tranquillité des eaux sur lesquelles nous voguions et progressions depuis maintenant une semaine. Le voyage touchait désormais à sa fin, et le littoral – nous avions pu l’apercevoir de près en quittant la cale dans laquelle nous avions eu notre rapide rassemblement – se dessinait avec toujours plus de détails et de finition au fil des minutes qui s’écoulaient, au point où nous étions à présent en mesure de distinguer l’empilement de roches et de galets qui rajoutait une touche de coloration à l’or uniforme de la plage. À cette réflexion, je n’eus qu’une seule pensée, songeant irrémédiablement à ma petite Toesia qui aimerait forcément admirer ce genre de paysage. Insolite au tout début, elle finirait certainement par lui trouver un charme idyllique, elle qui n’avait rien connu d’autre à l’exception des vals et des monts enneigés de Ciel-Ouvert et du Voile Blanc. Cantonnée depuis sa naissance à l’intérieur du berceau de la Cité des Chansons, cela me surprenait même qu’elle ne m’ait jamais fait la remarque de vouloir, un jour, explorer le monde comme je le faisais, et comme son frère hésitait à le faire. Son insatiable curiosité, additionnée à son caractère, la prédisposait, en mon sens, à ce type de réflexions et d’envies subits et téméraires. Pourtant, il semblerait que l’attrait de la Marche Terne et son admiration inconditionnelle pour sa mère balayaient d’un revers de main toutes pensées de cette espèce : l’exploration en elle-même la tentait, c’était indéniable, mais les projets de voyage à travers le monde, pour l’instant, ne lui faisait ni chaud ni froid. Elle avait un but en tête, et ne cracherait pas sur les petits plaisirs qui croiseront sa route, mais pour l’instant, sa réflexion se résumait à partir du point A pour rejoindre rapidement le point B. Et c’est tout. J’eus un sourire, rangeant dans mon sac le rouleau de bandage.

« Voilà! Je crois que j’ai ramassé le nécessaire, m’exclamais-je en me tournant vers mon compatriote tout en me redressant dans un saut.

- Rejoignons les autres dans ce cas : ils ont commencé à débarquer », m’apprit-il en traçant déjà notre chemin jusqu’au pont.

Et d’un bon pas, je me laissais entraîner dans le sillage de Rivière, repoussant tranquillement l’image de mes enfants de mon esprit afin de me concentrer à cent pour cent sur la tâche à venir, pourcentage qui ne fût malheureusement pas atteint au moment où, la tête dans les nuages, j’accrochais involontairement l’épaule de quelqu’un. Je croisais rapidement son regard, me décalant sur le côté pour lui laisser le passage.

« Ah kish! (zut!) Désolée Azrina, j’étais dans la lune. Tu peux y aller », m’excusais-je, notant au passage la présence de son Apprenti, qui avait prit les devants pour rejoindre la terre ferme.



« Henos a eu un accident? »

Je relâchais un long soupir, tournant les yeux vers le ciel à l’interrogation de Skhare.

« On chassait dans le Voile Blanc et la neige a cédé sous son poids. Il a fait une sacrée chute, lui confiais-je. Enfin, les enfants et Dærion sont tous les trois à la maison. Ils en prennent soin. De vraies mères poule, j’te dis! »

À son épaule, le Limier de Rivière, l’acariâtre crécerelle, Vera, poussa un son aigu et ravi, comme si, par cet appel, elle nous signalait à quel point elle était contente de ne pas avoir le louveteau survolté à nos côtés. L’ensemble de la Meute émit un bref ricanement, parfaitement conscient de la relation houleuse et agressive qu’entretenaient nos deux familiers.

« D’ailleurs Ven’ – je change de sujet, là – mais tu ne comptais pas aller voir Maria? Demanda Kora à notre petit Alchimiste, qui porta ses grands yeux dorés dans sa direction.

- On s’est d’jà parlé avant de débarquer finalement », répondit le Labrador, dont les oreilles tombantes et poilues s’étaient légèrement redressées et tournées vers son interlocuteur.

Marchant aux côtés du Chien, le reste de la Meute – Markel, Kora et Trev’ – discutait doucement de ce qui nous attendait au bout de ce chemin. On nous avait parlé de l’anéantissement complet d’un village et, s’abreuvant du savoir de notre Spécialiste, les deux Chasseurs cherchaient à comprendre ce qui était arrivé à tous ces gens. Était-ce l’acte d’un monstre? D’un groupuscule d’habitants qui, pris d’une rage meurtrière, aurait semé la mort dans leur passage? Ou était-ce autre chose? C’est alors que la cadence de ma marche ralentie brusquement, pour se stopper net en quelques secondes à peine. À mon instar, d’autres Traqueurs et personnalités à l’odorat très fin se mirent à grimacer ou à froncer des sourcils.

« Eh Wally, t’en fais une drôle de tête… » Entendis-je dans mon dos, l’inquiétude de l’homme pour son camarade reflétant la nervosité étrange qui nous empoignait les tripes.

Parce que Wally avait bien raison d’en tirer une.

« C’est l’odeur du sang et des cendres, murmurais-je un premier instant avant de réitérer les dires d’une inflexion plus forte et troublée, poursuivant la palabre de ces quelques vocables : Elle est vraiment… partout. »

Petit à petit, nous nous rapprochions de la scène du crime et, petit à petit, les parfums environnants devenaient beaucoup plus forts, imposants, portant atteinte à mon esprit. J’avais l’impression que les effluves violaient mon âme alors que je me faisais violence pour ne pas gerber sous le couvert d’un arbre. Un frisson parcourut mon échine tandis qu’une pensée faisait son chemin jusqu’à mon esprit : à quel genre de boucherie allions-nous assister?


1 054 mots | Post I | Juste pour rappel : Miles a la peau recouverte de fissures et de cicatrices (sur le visage, les bras, les jambes, le torse; vraiment partout quoi xD), conséquences de ses mutations en tant que Traqueur, et il est donc possible de voir des morceaux de muscle et de chair en-dessous de son épiderme crevassée.

Sinon, vous avez toute la liste de mes PNJs => ICI.



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Jeu 19 Mar 2020, 18:03

Spécialités :
- Agilité : 6
- Force : 8
- Charisme : 4
- Intelligence : 5
- Magie : 6

Physique : Il est grand, musclé et porte souvent une arme dans son dos. Il est habillé comme un chevalier avec un cote de maille, un casque et des protections sur l'ensemble de son corps. Il est beaucoup s'habiller ainsi, car il se sent en sécurité et cela lui promet une bonne protection contre des attaques surprises. Il porte une sacoche sur le cote droit, où il transporte de la nourriture et de l'eau pour ses longs voyages dans les contrées.

Pouvoirs :
- Qyndily Mantris - Deck [Feu]
- Qyndily Aenör - Ramaw [Foudre]
- Insensibilité à la magie noire et blanche
- Superforce
- Vision Nocturne
- Traverser la matière
- Soigner le poison

Armes / Armures  :
- Une armure avec le pouvoir de Soigner les blessures
- Une Cimeterre
- Une arbalète de poing



« Nous voici dans la mer de Méduse. » Hurla Enrik, chevalier de l’ordre d’Hébé. Dragon se précipita à la rambarde, afin d’admirer cette grande étendue d’eau. Le jeune homme avait l’habitude de voyager depuis des dix dernières années à travers le monde. Cependant, il n’avait jamais approché l’océan et les mers. L’eau n’était pas l’élément qu’il affectionnait le plus au monde. Normal, il s’agissait d’un lyrienn de feu. Il n’avait pas peur de nager ou de barboter dans l’eau, mais plus il était loin de ce liquide parfait, plus il se sentait en sécurité. Dragon admirait la mer de Méduse. La mer était relativement calme aujourd’hui, ils étaient dans la bonne zone pour naviguer, afin d’arriver au point de destination. Le jeune Lyrienn venait de commencer sa formation dans l’Ordre d’Hébé, en tant qu’Ecuyer. Il était sous les ordres de son Chevalier, Enrik. Il était âgé d’une bonne trentaine d’année, avec ces cheveux gris. Il avait une forte carrure et portait une grande armure en argent avec plusieurs pierres dessus. Les pierres étaient les signes de son ascension dans l’Ordre. Il fallait le respecter. De plus, c’était un grand guerrier réprouvé, même s’il n’aimait pas parler de son peuple et son origine, pour une raison inconnue. Dragon avait eu de la chance de l’avoir pour maître, mais ce n’était pas facile tous les jours. Le Chevalier leur donnait beaucoup d’entraînement au corps-à-corps, des simulations de combats, la connaissance de la faune et de la flore, savoir chasser, se nourrir dans la nature et combattre des ennemis en tant agile et intelligent, ainsi que les us et coutumes de l’Empire.

Puis, Enrik rassembla l’ensemble de ces écuyers et Grand Ecuyer en frappant des mains puissantes. « Allons tout le monde ! Nous allons faire le point sur la situation. Quelqu’un veut se prêter au jeu…. Allons, pas tous à la fois. C’est un exercice afin de ne pas perdre d’information sur notre mission. Allez, Dragon, fais-nous ce point. » Le jeune homme sourit aussitôt et éclaircit sa voix. « Alors, nous sommes en direction d’une île nommée Özgürlük, ce qui se trouve dans la Mer de Méduse. Nous avons été choisis pour enquêter sur ce qu’il s’est passé là-bas. D’après les informations que nous avons reçues, l’île a été victime d’une attaque très violente. Nous n'en savons pas plus sur la situation, c'est pourquoi nous avons été dépêcher. Nous ne connaissons pas grand-chose de cette île, malheureusement. » - « Merci Dragon. Nous devons enquêter sur plusieurs points : Qui ? Pourquoi ? Comment ? Pour qui ? Qui sont les habitants ? Un acte religieux ? Une vengeance ? En même temps, nous allons en profiter pour répertorier cette île et en savoir plus sur la faune et la flore. Je vous ai pris avec moi pour tester votre résistance face à l’inconnue, survivre dans un environnement inconnu et vous renforcer. Toutes les missions ne sont pas simples ou de courtoisie. Chaque mission est importante et vous devez aiguiser vos sens pour relever tout indice important. » Le silence s’installa après la dernière parole du Chevalier. « Ile en vue ! L’ile d’Özgürlük est en vue. Dans une trentaine de minutes, nous serons à ses abords.  » s’écria le capitaine du navire. « Très bien, prenez vos paquetages et vos armes ! Nous allons débarquer sur l’île. En Avant !» Tout le monde se courut sur le navire afin d’être à débarquer sur l’ile en question. Dragon mit un peu plus de temps que les autres, car il était resté sur le pont pour regarder l’île avancée vers lui. Le bateau arriva sur les côtés où du brouillard était omniprésence sur ces terres. Enrik vérifia que tous ces écuyers étaient présents. Dragon remarqua depuis un bon bout de temps qu’ils n’étaient pas seuls sur le bateau. Il y avait d’autres personnes qui étaient venues avec nous sur cette île mystérieuse. Ces personnes venaient d’un autre groupe, nommé Corvus Æris. "Chaque mission est importante et vous devez aiguiser vos sens pour relever tout indice important." s'écria le Chevalier. Dragon ne sentait pas en sécurité avec ces personnes qui semblaient bien puissantes par rapport à lui. Il haussa les épaules et se concentrait sur ce que l’Ordre devait accomplir ici.

Enrik nous proposa d’aller directement au village, afin de constater les dégâts de cette attaque. L’ensemble du groupe allait vers la même direction. Au fur et à mesure que le groupe marchait, Dragon sentit une drôle d’odeur. Tout le monde l’avait senti apparemment. Cela sentait une drôle d'odeur. Dragon n'arrivait pas identifier cette odeur qui lui donnait envie de vomir… Dans son esprit, des images se créèrent montrant des scènes terrifiantes, gore voire pire encore. « Chevalier Enrik, qu’en pensez-vous ? » - « A vrai dire, je n’en ai aucune idée… Il faut se dépêcher, nous devons absolument connaître la vérité. Hâtons-nous le pas. » Le chevalier commença à accélérer le pas avant de déboucher quelques minutes plus tard sur le village : « Oh par Drejtësi … Que s'est-il passé par ici ? »


HS:
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Stanislav Dementiæ
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Stanislav Dementiæ
Ven 20 Mar 2020, 20:11


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Le monstre tient parfois plus de l'Homme que de la bête.


« Qu’est ce qui se passe ? » demanda Sylbille, inquiète, en remarquant que tous les Traqueurs s’étaient arrêtés, une grimace écœurée voire répugnée sur leurs visages. « Des cendres ? » murmura-t-elle, en entendant la réponse de Miles. « Attends un peu, tu ne vas pas tarder à sentir, toi aussi. » affirma Fredco en crachant sur le sol, comme s’il essayait de se défaire d’un goût particulièrement infect. Effectivement, leurs pas les menant sur le lieu de l’attaque, l’Orisha sentit une odeur qui lui causa des haut-le-cœur. Celle de la chaire brûlée recouvrait tout, surpassant celle du sang. Son odora n’était pas aussi fin que celui des Traqueurs et son cerveau ne parvenait à traiter qu’une information à la fois. En un sens, elle était presque reconnaissante : elle n’était pas certaine d’être capable de garder son déjeuner si elle avait du supporter cette seconde fragrance en plus de la première. Essayant de rester digne, la Chasseuse se contenta de remonter le foulard à son cou sur son nez et le bas de son visage, essayant de couper le parfum de la mort. « Est-ce que… Est-ce que tu vas bien ? » s’enquit la brune en s’approchant d’un Traqueur de l’une des autres équipes. Miles. Elle avait déjà eu l’occasion de chasser avec lui et, même si la raison qui les réunissait en ce lieu était des plus macabres, elle se réjouissait de pouvoir à nouveau coopérer avec lui. Le voir aussi impacté l’inquiétait cependant. « Tiens, mets un peu de ça sous tes narines. » ordonna Maria en tendant un baume translucide à la femme. « Ça t’empêchera de devoir subir ça inutilement. » expliqua l’Alchimiste. « En revanche, je suis désolée, mon grand, mais si on veut pouvoir utiliser ton odorat… Tu vas devoir t’en passer… » Le visage de la blonde exprimait une sincère compassion : les Traqueurs étaient les plus impactés par ce désagrément et pourtant, elle ne pouvait rien leur proposer sans altérer leurs sens durant plusieurs heures. Un risque qu’ils ne pouvaient pas prendre, pour le bien de leur mission. Sylbille, ayant les mêmes pensées, s’éloigna pour ne pas saturer davantage l’odorat de ses camarades. Dès qu’elle eu appliqué l’onguent sous son nez – délivrant au passage une très forte odeur musquée, mais bien plus agréable que celle laissée par l’incendie – elle le donna à l’un des Chevaliers qui les accompagnait. « Tenez, mettez-vous ça sous le pif. Ça masquera les odeurs indésirables. » expliqua-t-elle.

Sylbille observa le paysage désolant qui s’ouvrait devant eux. Le village avait été… ravagé. D’une façon particulièrement anormale. D’une manière que la Corbeau n’avait jamais vu. Les surprises étaient monnaies courante, dans ce métier, rarement de bon augure ceci-dit. Son cœur se serra lorsqu’elle passa à côté de la dépouille d’une fillette, qui serrait contre elle une peluche. La contrée avait dû être paisible, avant de subir ce désastre : elle s’imaginait sans difficulté les enfants jouer dans les champs, les parents travailler les sols jusqu’au soir où ils rejoindraient leur famille… Un léger pincement au cœur lui fit détourner la tête et accélérer le pas pour rejoindre Erik qui s’était approché de l’un des cadavres.

« Alors ? » demanda-t-elle, essayant de se fixer davantage sur son partenaire que sur l’état du cadavre. « Il est mort depuis au moins deux semaines, voire facilement trois. Le village voisin a mis du temps à nous alerter. » « Pas vraiment étonnant. » grogna Wuld, qui s’était rapproché. « Je vais accompagner les péquenauds en amure luisante, là, voir s’il n’y aurait pas des survivants. » « Au bout d’autant de temps ? Les villageois qui ont donné l’alerte les auraient ramenés avec eux. » Le réprouvé laissa échapper un rire dédaigneux. « Tu parles de ces bouseux qui ont eu l’idée de laisser les corps à l’air libre, comme ça ? » Il désigna le macchabé de la pointe de sa hache. « Les charognards se sont fait une joie de venir les grignoter ! » En effet, plusieurs traces de morsures causées post-mortem laissaient deviner que d’autres créatures étaient venues partager le festin. « S’il restait des survivant, nos charmants amis les ont sans aucun doute déjà dévorés. » Le bipolaire soupira. « Mais bon, ça nous coûte rien de vérifier. » Tournant les talons, le brun rejoignit la troupe d’Hébé.

L’Isemith soupira, se passant une main dans la nuque. « Est-ce que tu peux voir quelque chose ? » demanda-t-elle au Spécialiste. « C’est… Etrange… » commenta-t-il, tendu. « Eh, viens voir par là. » héla-t-il l’un de ses collègues. Sylbille releva la tête, scrutant les alentours. Si des nécrophages étaient dans les parages, ils ne tarderaient pas à venir les attaquer. Si une telle chose arrivait, elle devait se tenir prête à défendre ses confrères.

772 mots
- On vous fait passer un baume à appliquer sous le nez, pour masque l'odeur. Tout le monde y a droit, sauf les traqueurs, dont l'odorat serait perturbé trop longtemps.
- Wuld accompagne les Chevaliers pour partir à la recherche de survivants. A vous de voir si vous voulez qu'on se sépare, dans le doute, je l'ai envoyé. Si on fait comme ça, je jouerai aussi Wuld pour qu'il interargisse avec Dragon et les autres.. :)
- Erik demande l'avis d'un autre Spécialiste. Dans mon esprit c'était celui de la troupe d'Omos mais c'est à qui veut. ^^




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Sam 21 Mar 2020, 22:01


Tout le monde mit pieds à terre à l’exception des marins et de leur capitaine. Le groupe était bien distinct : d’un côté les Corbeaux et de l’autre les membres de l’ordre d’Hébé. Omos attendait à côté d’Azrina quand trois personnes se présentèrent à eux.


- Petit, je te présente, mon équipe.


- C’est donc lui ton apprenti Az ?


- Exact ! Vas-y présentes-toi. Dit-elle en poussant l’Ondin au milieu du cercle.


- Euh … Et bien je m’appelle Omos, je suis Apprenti Chasseur depuis plus de six mois maintenant. Je ne sais pas quoi vous dire d’autre, j’espère que tout se passera bien, c’est ma première mission.

- Oh c’est ta première fois ?! Tu nous avais rien Az !


- Ah ? J'ai du oublier … Allez-y présentez-vous.


Une femme s'avança, elle avait une peau d'ébène et une longue chevelure qui avait été tressée. Dans son dos se trouvait un arc immense faisant presque la taille de son propriétaire, à ses côtés se trouvait un chien, le genre qui garde les troupeau des pâturages humains.


- Cassandra, mais tu peux m'appeler Cass. Voici Hemeryck, dit bonjour Hemeryck.


- Bonjour petit !


Omos tourna la tête à droite et à gauche afin de voir d'où venait la voix, les quatre corbeaux ne purent s'empêcher de rire. L'Apprenti sentit qu'on lui mordillait la main.


- AIE !


En se baissant, il vit le canidé.


- Ah ! Enfin tu captes ! Il est un peu lent à la détente ton apprenti.


- Tu parles ?!


- Mais c'est qu'il est observateur avec ça, oui je parle. Hemeryck est mon nom et je suis le familier de Cass, donc bas les pattes ou c'est pas la main que je mords la prochaine fois.


- Du calme ! Ne t'en fais pas Omos, il est comme ça avec tous les nouveaux. Elle chuchota à voix basse : évite de dire que c'est un bon toutou et tu gagnera des points.


Omos hocha de la tête et fit un léger pas en arrière, afin de ne pas contrarier le compagnon de la Traqueuse.


- Moi, tu dois me reconnaître non ?


L'Ondin fronça les sourcils tout en fouillant dans sa mémoire, l’homme était grand, à l’allure sévère, des cheveux coupés courts et grisonnants avec un nez fin. L’homme portait plusieurs ceintures avec différentes fioles solidement attachées, il avait aussi un sac à dos, alors qu’il continuait à chercher, il eut une illumination


- Monsieur Gilgane ! Ça fait un moment que je ne vous avais pas vu ! Enfaîte, maintenant que j’y pense …


- Ça fait depuis ce cours oui et avant que tu dises quelque chose, je ne t’en veux pas. C’est moi, j’aurai du faire attention et connaître l’identité de mes élèves.


- D’accord, mais comment cela se fait-il que je ne vous ai jamais vu par la suite ?


- J’ai considéré ne pas être assez qualifié pour enseigner, j’ai intégré l’équipe d’Azrina et … Quoi Decard ?


Si Omos trouvait que Taril Gilgane, l’Alchimiste, était vieux. Alors le troisième homme était bien plus que cela. Le fameux Deckard avait le dos vouté et s’appuyer un bâton en bois, ce dernier avait le crâne chauve mais une longue barbe touchant presque le sol, le vieil homme touchait nerveusement de son autre main, son sac en bandoulière. Omos y voyait des bout de parchemins et de livres.


- Vous les jeunes ! Vous mobilisez toute l'attention ! Laissez vos aînées se présenter. Bonjour mon petit, je suis Deckard. Je suis le Spécialiste de cette grande tige d’Azrina depuis … Depuis combien de temps déjà ?


- Tu perds la tête vieil homme. Je venais tout juste de rentrer à l’Hédas que tu étais déjà là depuis longtemps. Omos tu as surement devant l’un des membres les plus vieux de la confrérie.


- Mais monsieur, pardonnez-moi, mais si vous êtes aussi âgé ...


- Oh ne t’en fais pas pour moi ! Je sais me défendre petit.


Azrina tapa dans ses mains.


- Bon tout le monde s’est présenté, maintenant avançons en direction du village. Le brouillard est dense et je ne voudrais pas être à la traîne.


Le groupe se mit donc en marche. Au fur et à mesure qu’ils marchaient, Omos remarqua que non seulement ses coéquipiers semblait gêné par quelque chose, mais d’autres membres de l’expédition aussi.


- Euh excusez-moi, mais vous allez bien ?


Hemeryck s'arrêta, gémissant, Cassandra se pencha pour le caresser, tout en tenant un foulard devant son visage.

- Les Traqueurs et leurs animaux ont un odorat plus développé. Tu verras quand on aura approché de l’endroit. Tu sentiras toi aussi.


La troupe reprit sa progression et effectivement, une odeur désagréable se fit sentir, sans hésité il reconnu du brûlé, mais il y avait autre chose, de plus fort. Au fur et à mesure qu’il se rapprochait, il commençait à avoir la nausé. Ils arrivèrent sur la place d’un village et Omos comprit. Entre quelque nuages de mouches et de fumés, se trouvait des dizaines … Non des centaines de corps en décomposition. Omos tourna la tête et vit un corbeau posé sur une tête et d’en faire son repas. Ce fut de trop. L’Ondin mit une sur sa bouche et se tourna pour vomir son petit déjeuner. Il sentit une main sur son épaule, en se tournant il vit Taril Gilgane.


- Tient, ça te servira à tenir l’odeur.


On lui fit passer un baume sous le nez qui permit effectivement à Omos de respirer sans avoir envie de vomir à chaque fois.Très vite une organisation se mit en place. Les chevaliers de l’ordre de d’Hébé, ainsi que de quelques corbeaux pour la recherche de survivants et le reste des corbeaux à l’enquête de la chose ou des choses responsables de ce massacre, Deckard lui tapota le bras.


- Vient avec moi mon grand, on va voir Erik.


- Erik ?


- Un autre spécialiste, il demande un conseil.


Le vieil Spécialiste et l’Apprenti se rendirent auprès du dénommé Erik qui était penché au-dessus d’un corp. Deckard se pencha difficilement pour se mettre à genoux et fouilla précautionneusement les restes, au bout de plusieurs minutes, il se releva et caressa sa barbe, les sourcils foncés.


- Effectivement Erik. C’est bizarre … ce corps n’a plus de bras, de jambes et une partie de ses organes ont dévoré … Regarde là, là et là, on voit bien que c’est des coups de crocs qui ont rognait les os, mais … Deckard tourna le cou du cadavres. Tu vois là ? Il manque une bonne partie et regarde moi cette pâleur … Ce n’est pas dû au fait qu’il est mort depuis longtemps, mais il n’y a plus de sang. Alors que si on regarde les autres parties du corps on voit bien qu’il y a des restes … Mais ce pauvre bougre est en trop mauvais état, il faudrait un cadavre qui soit en meilleur état.


Omos s’avança.


- Il y aurait eu une attaque de deux groupes de créatures ?


- Peu probable … mais comme je l’ai dit, celui-là est en trop mauvais état … Ce que je suis sûr, c’est que la blessure au cou n’a pas était faite par la même chose que ce qui a dévorait le reste du corps. Après quelle blessure a était en première et par quoi …


Azrina se rapprocha d’une femme qui était près d’eux.


- Eh Sylbille, je vais aller avec les guignols la-bas, tu peux garder le petit ? Sinon je le prend avec moi.


Mots : 1231

Deckard le spécialiste remarque deux types de blessures. Une lié à des charognars et une autre au niveau du coup, un morceau de chair arraché et exsangue. Il pense que les deux blessures n'ont pas était faite en même par la même créatures et qu'il y en a une antérieur à l'autre, mais pour lui, me cadavre est en trop mauvais état.


Azrina ( mentor d'Omos ) demande à Sybille si elle peut elle peut prendre en charge Omos. Elle part avec la Traqueuse Cassandra avec les Chevaliers et à priori Deckard et Omos ( sauf si tu refuses ) avec les Corbeaux.

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Miles Köerta
~ Orisha ~ Niveau III ~

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◈ YinYanisé(e) le : 20/09/2014
◈ Activité : Traqueur [Corvus Æris] | Marcheur
Miles Köerta
Jeu 02 Avr 2020, 23:52

La bile remontait à ma gorge. C’était de plus en plus puissant, insoutenable, l’étau des odeurs m’étranglant à force de tracer notre chemin jusqu’à l’hécatombe, de sorte qu’à un moment, je crus bon de m’arrêter quelques instants. J’avais le buste recourbé vers l’avant, les mains sur les genoux. Mes sens étaient en alerte perpétuel, mais la puanteur que je percevais parvenait à elle seule à briser mes défenses : le foulard qui formait une barrière physique entre mon nez et les effluves putrides de l’environnement n’y changeait rien. La tête me tournait et il me fallut quelques secondes pour reprendre mes esprits, un grognement à peine perceptible s’invitant au fond de ma gorge. C’est alors que je perçu un mouvement à l’un de mes flancs, distinguant la silhouette et le visage d’une personne plutôt familière. Sylbille. En d’autres circonstances, je me serais certainement réjoui de la voir, alignant deux ou trois petites blagues, mais à moitié plié en deux, à deux doigts de rejeter mon dernier repas, je n’avais pas du tout la tête à ça. Pourtant, lorsque je perçu l’inquiétude dans sa voix, sous couverture d’interrogations, je me permis de sourire derrière les tissus de mon masque improvisé, lui tapant amicalement l’épaule.

« Franchement, pas vraiment. Mais ça devrait aller. Après un moment, on finit par s’y habituer », la rassurais-je.

Le plus dur, néanmoins, se passait maintenant, alors que les relents s’étaient brusquement exprimés et qu’ils s’incrustaient, s’implantaient, bien profondément, dans les travers de notre odorat. À Maria, lorsque cette dernière nous rejoignît, je me permis néanmoins une œillade taquine.

« Pas de problème. Je sais que tu ne peux te passer de moi de toute façon », rigolais-je, faussement aguicheur.

Je voulais détendre l’atmosphère, pour elles, pour nous ou juste pour moi. Finalement, ce n’était pas si important que ça. C’était mon travail de me confronter à ce genre de situations : elles n’avaient pas à s’en faire. Il fallait simplement que je m’habitue, puisqu’une fois le choc passé, j’étais persuadé que tout irait mieux; pas pour le mieux, mais c’était déjà un début.

« C’est horrible, j’ai vraiment un mauvais pressentiment. »

L’Alchimiste et la Chasseuse éclipsées, Rivière, mon collègue Traqueur, s’était avancé jusqu’à ma hauteur. À son approche, je m’étais légèrement redressé, tout en lui adressant un regard en biais.

« Ça va être terrible, c’est tout ce que je sais. »

D’une démarche qui ne démontrait notre nervosité quant à la découverte à venir, nous rattrapâmes le reste de notre équipe, qui avait eu le temps de prendre les devants. La tension était palpable à travers les différents membres du détachement, mais chacun tentait d’évacuer son stress de la manière la plus sûre qu’il connaissait : certains se lançaient des blagues, d’autres tentaient de dévier la conversation, d’autres encore préféraient simplement se taire, fortifiant leur esprit pour que ce dernier soit prêt à accueillir les premiers sentiments de bouleversement et d’écœurement. Et à la vue des premiers toits, des premiers ravages faits à l’orée des champs, tous furent relativement silencieux, conscients que le travail ne faisait que commencer : le cauchemar auquel nous nous étions imaginés assister était en train de se réaliser. Os, chair brûlée, sang, corps éventrés… Instinctivement, ma main remonta jusqu’à mon visage, sa paume se plaquant à ma bouche pour refréner un nouveau haut-le-cœur. Rivière, à mes côtés, se bouchait le nez.



« Plusieurs ont essayé de fuir à travers les champs afin d’échapper aux flammes ou aux bêtes qui les attaquaient », laissa entendre Skhare en s’arrêtant devant un nouveau cadavre, qui jonchait, comme tous ses compères, au milieu des récoltes dévastées.

Le Chasseur avait pris la tête de l’équipe et nous avions, tout comme lui, suspendu notre marche quelques secondes, observant, depuis son ombre, la silhouette méconnaissable de ce qui avait, auparavant, été une femme. Seulement, des morceaux de chair avaient été arrachés de sa carcasse et les vers avaient déjà commencé à s’infiltrer sous sa peau, dans sa bouche et à travers les entrailles de son corps éventré : la ou les choses qui l’avaient pourchassé ne lui avaient donné aucune chance. Derrière mon masque, une grimace sauvage et enragée s’esquissa.

« Tout ça, commençais-je en portant mon visage sur chacun de mes compagnons, ça n’peut pas avoir été causé uniquement par des animaux sauvages. »

Accroupis devant la carcasse humaine, notre Alchimiste et notre Spécialiste examinaient minutieusement le corps en putréfaction de la victime, s’accordant quelques secondes de pause afin de partager leurs ressentis vis-à-vis la situation.

« Je suis d’accord, admit Trevor. Surtout que l’attaque semble avoir été trop bien organisée. L’incendie des maisons, du temple, des champs…

- Est-ce qu’il pourrait s’agir d’une attaque de… pirates? »

Moment de silence.

« Les pirates pillent pour voler : là, on dirait qu’ils ont piller uniquement pour massacrer et tuer. »

J’acquiesçais aux dires de Kora, l’un des Chasseurs de notre équipe.

« On pourrait demander aux autres s’ils ont remarqué si des biens ont été dérobés dans les maisons, murmurais-je tout en jetant une brève œillade en direction des habitations, qui nous était encore possible d’apercevoir depuis notre position. Enfin… S’il reste quoi que ce soit qui puisse être examiné. »

Je m’arrêtais brusquement de parler, mon nez se redressant vers le ciel. À mes côtés, Rivière venait de faire de même, ses dents se serrant brusquement et son visage se tirant dans une expression tendue.

« Génial! Pestais-je en sifflant des dents.

- Les gars, on a d'la compagnie… »

Immédiatement, le trio de Chasseurs se placèrent en position. Ils formèrent une barricade hérissée entre le cadavre et l’ennemi, qui se rapprochait et se distinguait à travers les champs brûlés. Je détestais ça. Premièrement, parce que les odeurs de la Mort, de la chair en décomposition et du sang séché interféraient avec mon odorat; et, deuxièmement, parce que je détestais les rats. Surtout ceux qui faisaient presque un mètre de haut.


991 mots | Post II | Miles et son groupe de Chasse restent du côté des Corbeaux. Cela étant dit, ils s’éloignent un peu des habitations pour s’engager en bordure des champs. Là-bas, ils découvrent les cadavres de plusieurs villageois qui ont essayé de s’enfuir en se cachant à travers les récoltes qui ont été, par ailleurs, partiellement décimées par les flammes. Ils étudient le cadavre d’une victime quand ils aperçoivent des Okurte. Il s’agit de rats charognards, qui font à peu près un mètre de haut lorsqu'ils se tiennent debout. Ils n’apprécient pas spécialement qu’on dérange leur nourriture, par ailleurs.

Les Okurte sont présentement éparpillés dans le village, cachés à l’intérieur des maisons notamment, et continuent... bah de grignoter! 8D

J’ai également soulevé la possibilité que l’attaque puisse avoir été causée par des pirates. Du coup, si vous le voulez, vous pouvez travailler sur la théorie en vérifiant si, oui ou non, des objets ont été volés.



[Q] Le Monstre tient parfois plus de l'Homme que de la Bête. | Omos, Miles, Dragon & Sylbille Signat16
Merci Léto ♪:
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Dim 05 Avr 2020, 11:55

Spécialités :
- Agilité : 6
- Force : 12
- Charisme : 4
- Intelligence : 7
- Magie : 8

Physique : Il est grand, musclé et porte souvent une arme dans son dos. Il est habillé comme un chevalier avec un cote de maille, un casque et des protections sur l'ensemble de son corps. Il est beaucoup s'habiller ainsi, car il se sent en sécurité et cela lui promet une bonne protection contre des attaques surprises. Il porte une sacoche sur le cote droit, où il transporte de la nourriture et de l'eau pour ses longs voyages dans les contrées.

Pouvoirs :
- Qyndily Mantris - Deck [Feu]
- Qyndily Aenör - Ramaw [Foudre]
- Insensibilité à la magie noire et blanche
- Superforce
- Vision Nocturne
- Traverser la matière
- Soigner le poison

Armes / Armures  :
- Une armure avec le pouvoir de Soigner les blessures
- Une Cimeterre
- Une arbalète de poing



Lorsque tout le groupe entra dans le village, une odeur les prit soudainement. C'était le genre d'odeur qui ne vous laisse pas indifférent... Dragon ne se sentit pas très bien. Son estomac lui faisait comprendre qu'il n'allait pas rester calme pendant encore quelques secondes. Il avait envie de vomir, là et maintenant. Il fit un effort pour garder son calme et son estomac tranquille pour le moment. Le visage de son mentor semblait indifférent dans toutes circonstances. "Tu dois comprendre, Dragon, que toutes les missions ne sont pas calmes et jolies. Aujourd'hui, tu dois faire face à toutes ces horreurs pour que tu puisses grandir et garder son sang-froid, dans n'importe quelle situation. Je sais que c'est dur pour vous, jeune écuyer, mais ils nous arrivent d'avoir ce genre de missions sanglantes." Le maître s'avança dans le village en observant autour de lui, les habitations et les cadavres. Puis, une jeune femme vint vers le groupe de l'Ordre, pour leur donner une sorte de baume translucide. Dragon prit le pot et se mit la crème sous les narines pour ne plus sentir cette horrible odeur. Une fois mis, il fit passer le baume aux autres membres de l'Ordre. Il se sentait bien mieux, et il était prêt à explorer les environs pour savoir ce qu'il s'était passé. Malheureusement, le village était tellement sens dessus dessous, qu'il serait peut-être impossible de savoir ce qu'il s'était passé pour ces pauvres personnes. "Allons chercher des survivants s'il y en a..." Dragon prit par à l'exploration du village, avec un homme de l'autre groupe. Le village était assez conséquent pour les recherches.

Il y avait des corps partout autour d'eux. Personne n'avait pris la peine de les enterrer... La plupart des corps étaient mangés par les oiseaux et les animaux de l'île, qui avaient senti la mort et le sang ici. C'était bien dommage. Dragon essayait de chercher dans les maisons, s'il y avait encore des personnes vivantes et cachées dans des coins secrets, mais ce n'était pas possible. Les maisons étaient bien trop simples et banales pour qu'ils aient encore quelqu'un. Alors que Dragon était entré dans une autre maison, il tomba sur quelque chose de pas banal. "Mais qu'est que c'est que ça ?" Dit-il dans un souffle tout en s'approchant de cette chose. Le jeune hommee bougea pas et observa la scène avec ces grands yeux. L'écuyer vit un rat énorme, faisant plus d'un mètre de haut, qui mangeait le corps d'une jeune femme. Cet animal avait de grandes dents pointus et assez aiguisées. Il taillait très bien la chair humaine en plantant ses dents de devant. Soudain, je vis un autre rat plus à gauche de l'autre, qui mangeait un autre corps, celui d'un homme. Ils étaient deux, Dragon était seul. Il fallait absolument qu'il sorte de la maison pour prévenir les autres membres du groupe. Étaient-ce eux les auteurs de tous ces cadavres ? Non. Ces rats étaient présents, car ces corps devaient être morts depuis longtemps. Ils venaient juste manger...

Dragon recula doucement, mais le jeune marcha sur un pot de vase brisé. Et il fit du bruit. Les deux rats relevèrent la tête aussitôt, en direction de Dragon. Ce dernier s'arrêta immédiatement, en pensant qu'ils n'attaquèrent pas, s'il ne bougeait pas. Raté ! Les deux animaux sauvages se jetèrent sur l'écuyer pour l'attaquer. Mais pourquoi ? Pas le temps de réfléchir pour l'écuyer, il sortit aussitôt de la maison en bois, en dégainant son cimeterre. "Dites-moi ! C'est quoi ces bestioles horribles ?" Le mentor courut vers son écuyer pour lui porter assistance. Il répondit à la question de son élève : "Ce sont des Okurtes. Ce sont des rongeurs qui adorent manger tout ce qui se trouvent sous leur dent." - "D'accord, j'ai vu qu'ils mangeaient des corps des villageois morts. Mais je n'ai pas fait d'actions agressives envers eux." - "Je pense que tu as dû les déranger lors de leur repas. Et ils ont pensé que tu étais présent pour leur enlever leur nourriture. En échange, ils se défendent." Les deux rats énormes sortirent de la cabane. "Et je pense que tu as dû bien les énerver aussi. Allons, prenez vos armes et il est l'heure de votre leçon de combat."

Dragon avait déjà sorti son arme, lorsqu'un des deux rats se jeta sur lui. Il essaya d'esquiver son attaque, mais il était trop lent et peu agile pour réaliser une roulade sur le côté. Le rat lui avait donné un coup dans l'épaule droite. Son arme fut jetée deux ou trois mètres plus loin. "Merde !" Son épaule semblait être démise, mais il pouvait encore bouger son corps. Le rat lui présenta ses dents d'acier. Dragon n'avait pas le temps de courir pour reprendre son arme et se défendre. Alors qu'il réfléchissait à une solution, il n'avait pas que le rat lui avait sauté dessus. Le jeune homme était plaqué au sol. Il allait être mangé tout cru, mais ce n'était pas la fin pour lui. "Tu sais que tu es embêtant ! " Dragon créa une grande flamme de feu pour le repousser. Le rat poussa un cri aigu et recula afin de se rouler dans de la boue. Il semblait ne pas aimer le feu. Malheureusement, Dragon n'avait pas l'habitude d'utiliser sa magie élémentaire. Cela lui rappelait trop de mauvais souvenir. De plus, il se fatiguait vite en utilisant la magie. "Lorsque nous rentrons à Arcadia, tu vas faire me faire le plaisir de t’entraîner à ta magie de Lyrienn !" Dragon respira lentement, mais le combat n'était pas fini.  


HS + résumé:
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Stanislav Dementiæ
~ Sorcier ~ Niveau II ~

~ Sorcier ~ Niveau II ~
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◈ YinYanisé(e) le : 30/01/2016
◈ Âme(s) Soeur(s) : Aggripina, la seule, l'unique.
◈ Activité : Mangeur officiel de chaire fraiche
Stanislav Dementiæ
Dim 05 Avr 2020, 14:48


Images de Alena Aenami # & AnnaKayArt #

Le monstre tient parfois plus de l'Homme que de la bête.


« Alors, comment il se débrouille, ton p'tit ? » demanda Wuld en se tournant vers la Chasseuse. Ils étaient arrivés dans les ruelles du village. Même s'ils accompagnaient les Chevaliers, le Réprouvé ne semblait pas désirer se mélanger à eux. En réalité, ils l'agaçaient avec leurs airs nobles et leurs armures un peu trop scintillantes. La culture de son peuple était bien loin d'apprécier ces apparences princières et, même si l'Ordre était loin de n'impliquer que cette image de noblesse, le bipolaire ne semblait retenir que celle-ci. Ça le mettait en rogne. Il avait l'impression de devoir jouer les nourrices. Heureusement, Azrina l'accompagnait. Tout en écoutant la réponse de sa camarade, l'homme observa les alentours sans prendre la peine de vérifier à l'intérieur des maisons. Il préférait rester à l'extérieur : de cette façon, il serait plus à même d'intervenir là où le danger se présenterait. Les habitations étaient plutôt rustiques, faites avec des matériaux primaires. Un petit village sans prétention. Pourtant, quelque chose le dérangeait. Il fronça les sourcils. « On dirait qu'il y a eu plusieurs points de départ pour l’incendie... Il ne s'est pas contenté de se propager d'une maison à l'autre... » Il s'approcha de ruines pour les inspecter d'un œil suspicieux. « Les bêtes qu'on traque ont donc la capacité de créer le feu. Et... A en croire le nombre de foyer que j'ai vu... Ils devaient se déplacer en meutes... » « Peu probable. » contredit Fredco en s'approchant. Il avait décidé, au dernier instant, de se joindre au groupe. « Je n'ai remarqué aucune emprunte. S'ils s'étaient déplacés en meute, comme tu le dis... J'en aurai trouvé... Pourtant – » Le Traqueur n'eut pas le temps de terminer ses explications : du grabuge attira l'attention des Corbeaux. Wuld soupira, agacé en voyant les créatures qu'un rejeton venait de débusquer. « Génial. Voilà le début des emmerdes. » grogna-t-il entre ses dents. L'homme laissa les Chevaliers essayer de gérer la situation pendant quelques instants – il fut à la fois dégoûté et impressionné par le manieur de feu – avant de décider que les choses avaient assez duré. « Bon, fini de jouer, les fillettes ! » Laissant la seconde bête à ses acolytes, le Réprouvé termina le travail en coupant la queue puis le museau du monstre. Une fois la bête morte, il se retourna vers celui qui semblait diriger la troupe d'écuyers. « Vous semblez bien vous y connaitre, en monstres... Les novices parviennent rarement à identifier aussi rapidement ces créatures. » Ce n'était peut-être pas si surprenant, en réalité. Si l'on faisait souvent appel aux Corvus Æris pour se débarrasser des monstres, les Chevaliers étaient souvent sollicités pour les missions impliquant les rescousses... Les Okurte devaient apparaître régulièrement sur les champs de bataille et les lieux ravagés où ils intervenaient. « Bien, faites attention à vos miches ! Ces saletés se déplacent rarement seules ! Il doit y en avoir beaucoup d'autres dans les maisons, en train de se régaler. Comme votre ami l'a vu, ils n'aiment pas spécialement le feu. Faites gaffes à leurs morsures et leurs griffures. Ils ont de puissantes toxines qui paralysent. S'ils vous touchent trop, c'est mauvais pour vous. » Dans un premier temps, parce qu'il n'était jamais bon de se retrouver immobile, impossible de bouger fasse à un tel adversaire. Mais surtout parce qu'une trop grande quantité de poison parvenait à attaquer le système nerveux et les organes vitaux, tel le cœur ou les poumons.

L'Orisha sourit à la Réprouvée. « Bien sûr, pas de souci ! » répondit-elle avant de se tourner vers le blond. « Omos, c'est ça ? Moi c'est Sylbille. » se présenta-t-elle. « J'ai entendu dire que c'était ta première mission. Comment tu te sens ? » Excité, sans doute. C'est ce qu'elle avait ressenti, elle, durant sa première mission. Cependant, son mentor avait été bien plus sympathique avec elle. Peut-être parce qu'elle n'était à l'époque qu'une gamine. En tout cas, elle n'avait pas eu à affronter la mort et les cadavres d'entrée de jeu. L'Ondin paraissait cependant plus résistant qu'elle à l'époque, mais être confronté à cette dure réalité à peine après être sorti de l'école... Azrina n'y allait pas de main morte. « On va voir un autre cadavre. » expliqua Erik en se relevant, s'approchant d'un autre corps, à une cinquantaine de mètres de leur position actuelle. Avec une moue, le Spécialiste s'accroupit à nouveau. « Lui aussi est en mauvais état... Cependant... Je ne pense pas qu'on pourra en trouver un qui puisse nous convenir. » Avec un soupir, il se mit à chasser les mouches qui volaient autour du défunt. Prenant sa lame, il entreprit de nettoyer les chaires infestées, dégageant les larves et les vers qui grouillaient. Le bruit qu'il produisit dégoutta la brune, qui détourna le regard. Elle détestait ça. Elle ne se ferait sans doute jamais à l'idée de voir des corps d'humains. Les carcasses des bêtes ne lui posaient plus de souci mais les humanoïdes... Ça l'affectait toujours. « Sylbille, j'ai besoin de ton aide. » affirma le médecin. Avec une mine agacée, la brune s'installa face au Spécialiste, de l'autre côté du cadavre. « Je veux que tu utilises ta magie de soin pour essayer de soigner ce corps. » « Pardon ? » « Oui, je sais, mais... Fais-moi confiance. » La chasseuse soupira avant d'obéir et de placer ses mains au-dessus du corps. Elle n'était pas certaine d'être très utile. Elle était loin d'être douée pour maîtriser sa magie. Erik plaça ses mains par-dessus les siennes et, à sa propre surprise, le cadavre commença à trouver un aspect moins épouvantable. Peu à peu, les bouts de chaire manquante se résorbèrent. Ils avaient presque terminé leur travail lorsque Broön les rejoignit. « Besoin d'aide. » informa-t-il. « Ça va, allez-y. Je me débrouillerai seul. C'est presque terminé. » répondit-il à la question muette de Sylbille. Cette dernière hocha la tête avant de se relever. Elle attrapa Omos par les épaules et le poussa à suivre le Traqueur, qui était déjà repartit en trottinant. L'Orisha les conduisit près du groupe qu'avait rejoint Maria. La brune esquissa un sourire. Du coin de l’œil, elle avait aperçu Miles et son équipe, qui semblaient eux aussi occupés à repousser les indésirables visiteurs. « Génial. Des Okurte. Manquait plus que ça. » râla-t-elle en dégainant ses armes. « As-tu déjà eu le plaisir de Chasser ces charmantes bêtes, Omos ? Tu verras, ils sont adorables. » lâcha-t-elle, de mauvaise humeur. Sa tête lui tourna légèrement et elle se sentit vaciller. Utiliser sa magie l'avait épuisé. Elle serra les dents, agacée.

1106 mots
J'ai essayé de pas faire trop long. J'espère que ça vous va. ^^
- Wuld accompagne donc les Chevaliers. Il remarque que les incendies partent de plusieurs endroits. Fredco remarque qu'il n'y a pas assez d'empruntes d'animaux pour qu'une meute soit passée par là.
- Infos sur les Okurte : leurs dents et leurs griffes ont un poison qui paralyse et peut attaquer le système nerveux à grande dose - et conduire à la mort, donc.
- Erik utilise sa magie + le don de soin de Sylbille pour faire retrouver à un cadavre un air un peu moins décomposé. Ils pourront ainsi mieux examiner le cadavre, dont l'état ne pourra pas remonter à avant la mort.




Merci Kyky  nastae
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Lun 13 Avr 2020, 04:42


- Le petit ? Ah Omos ! C'est une bonne recrue. A l'Althiass il a de bons résultats et au combat y'a quelque chose chez lui, mais tu me connais non ? Je veux voir ce qu'il peut donner en se donnant à fond et puis avec notre métier, autant qu'il s'habitue à voir des cadavres. J'ai déjà fait l'erreur d'être trop souple avec mon précédent apprenti et tu connais le résultat ...


Azrina secoua la tête, se souvenir la hantait encore. Elle était contente de retravailler avec Wuld, ils avaient déjà passé du temps ensemble, autant en missions que dans un lit. A cette pensée, elle eut un sourire. Elle écouta les théories de Wuld et Fredco, essayant de réfléchir à ce qui avait put se passer.


- Je ne pense pas que ça soit des bêtes. C'est beaucoup trop organisés … Mais ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi ici ? Pourquoi cette ile ? J'ai cru comprendre que c'était des lyriens rebelles, est-ce que les pontes de leur race auraient décidé de les punir ? D'en faire un exemple ?


Cassandra qui s'était faite discrète jusqu'à là s'avança.


- Ce qui rend la tâche difficile, c'est le nombre d'empruntes. Créatures ou pas, lors de l'attaque, les villageois ont dû courir dans tous les sens, ajoute à ça les intempéries et les charognards qu'il y a eu avant notre arrivée et voilà ou ça nous amène. Hé ?!


Hemerick, le chien de Cassandra se mit à grogner en direction d'une maison.


- Des nuisibles … Lâcha le chien parlant.


Au même moment, des bruits de combats du côté des Chevaliers attirèrent leur attention. Des Okurtes sortaient des maisons, surement dérangés dans leur repas. Azrina ne pouvait s'empêcher d'être étonnée devant la capacité à générer du feu d'un des chevaliers. Cependant, son aversion envers cette caste reprit bien vite le dessus. Elle s'approcha de Wuld après que ce dernier est mis au courant au sujet du poison. A voix basse elle lui murmura :


- T'occupes pas d'eux, on n'est pas payé pour jouer les nounous …


Elle s'arrêta et se mit à froncer les sourcils, Azrina posa sa main sur l'épaule du Chasseur et montra du menton le reste de la ruelle qui s'étendait devant eux. Des yeux rouges commençaient à être visible dans . Le combat avait attiré l'attention des autres Okurtes présents dans les maisons et ils commençaient à sortir des habitations.


- Ils sont beaucoup …


Elle sortit son épée en Orichalque, la sensation était toujours particulière quand elle dégainait son arme du fourreau, elle sentait sa magie perturbée. Azrina se retourna vers sa Traqueuse.


- Prend de la hauteur ! Et couvre nous de là-haut ! Hemeryck ! Toi rejoint la place pour prévenir le reste des équipes.


Cassandra opina, elle se mit à escalader pour gagner un toit qui lui donnait une bonne vue sur l'ensemble de la ruelle, de son côté, Hemeryck rejoignit le reste des corbeaux.






Omos se retrouva seul avec Sylbille, ce changement le mettait dans un profond malaise. Ce dernier avait accepté sans condition.


- Oui c'est bien ma première mission. Je dois dire que … Je ne m'attendais pas à ça. J'avais déjà vu un cadavre par le passé, mais autant … En tout cas, merci de me prendre temporairement avec toi.


L'Ondin suivit sans dire un mot. Il ne voulait pas prendre une miette d'enseignement. Toute chose à prendre, même morbide ou insignifiante étaient bonnes à prendre. Il fût surpris par la transformation du corps en décomposition, jamais il aurait eu l'idée de soigner un corps, cependant c'était du génie à y penser, du moins pour lui c'était. Pendant la scène de “soin”, Omos resta bouche bée. Il s'apprêtait à poser une question avant qu'ils ne soient tous interrompit par un corbeau, qui faisait partie de l'équipe de Sylbille. Apparemment un combat avait commencé quelque part. N'ayant pas trop le choix, il suivit au pas de course sa mentor de substitution jusqu'aux champs. L'apprenti entendit des exclamations de voix et des bruits de combats, l'adrénaline et la peur commençaient à prendre de la place au fond de lui. Ils rejoignirent un autre groupe déjà présent, faisant face à des gros rats. Omos marqua une pause et remarquant le corps singulier de l'un deux. Ce dernier avait l'air d'avoir des cicatrices. Omos fût vite ramener à ce qui avait devant lui, Sylbille lui indiqua la nature de ses bêtes : des Okurtes. Cela lui disait quelque chose, il avait étudié les charognards avec les autres apprentis à l'Althiass et on leur avait dit que parmi la grande famille des charognards, les Okurtes étaient ceux qui étaient les plus communs, mais qu'ils restaient quand même dangereux. On lui avait aussi dit autre chose, mais quoi ? Quelque chose à propos de griffes ou de morsures … Soudain, deux rongeurs arrivèrent derrière eux.


- Derrière !


Omos et Sylbille étaient les plus en retraits dût au fait qu'il venait d'arriver, ils étaient donc les plus proches d'eux. Il sortit son épée et se mit en position de garde, comme le lui avait appris Azrina.


- Je me charge de celui de gauche.


Ce choix n'était pas désintéressé, puisque l'Okurte semblait être le plus chétif des deux. Omos voulait faire ses preuves certes, mais il s'était rappelé une règle essentielle, les chasseurs ne sont pas là pour jouer aux héros, ils sont la première ligne et doivent protéger les autres membres de leur équipe. Vouloir se mesurer à plus fort que soit dans ce genre de situation ne mènerait à rien de bon. Voilà pourquoi Omos avait pris pour cible la bête qui avait l'air la plus faible. Son Okurte semblait l'avoir pris pour son prochain repas et s'approcha. Ce fût l'Okurte qui ouvrit les hostilités, avec une rapidité étonnante, la créature se jeta sur lui, démontrant une puissance de bond incroyable, Omos n'avait pas d'autre choix que de se prendre l'attaque, il n'était pas assez rapide pour esquiver. Le rat se jeta de tout son poids sur le blondinet, le faisant tomber à la renverse. L'Okurte tenta de le mordre, mais Omos mit son épée en travers, les crocs se heurtèrent à l'acier et le charognard lâcha un cri de douleur, profitant de ces quelques secondes, l'Ondin poussa sur le coté l'Okurte et lui planta l'épée dans la tête. Ce qu'Omos n'avait pas ressenti dans le feu de l'action, ce qu'il avait été griffé au bras droit. Tout transpirant, il se retourna vers Sylbille, qui avait terminé son combat avec la seconde bête.




Mots : 1146

Du coté des Chevaliers/Corbeaux partis chercher des surivants

- Azrina emet une hypothése à Wuld et Fredco : Vu que les habitants étaient des lyriens en "fuite" elle suppose une possible représialles du gouvernement lyrien. Cassandra  ( la traqueuse de l'équipe d'Azrina ) dit qu'entre les trois semaines, les possibles pluies et le moment de l'attaque ou tout le monde a dut courir dans tout les sens, il est difficile de se baser sur les empruntes pour enquenter. Des Okurtes commencent à sortir des maisons, alertés par le bruit. Cassandra se positionne en hauteur pour se servir de son arc et Hemeryck ( le chien parlant de la traqueuse ) part prévenir le reste de l'expédition que des Okurtes sont un peu partout dans les maisons.

Du coté des corbeaux dans les champs/

- Omos/Sybilles arrivent à coté du groupe de Miles, mais deux Okurtes arrivent derriere eux, Omos en tue un, mais a était griffé au bras. Je suis parti du principe que Sylbille avait battu l'autre Okurte.
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Miles Köerta
~ Orisha ~ Niveau III ~

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Miles Köerta
Dim 26 Avr 2020, 18:02

J’exhalais un grognement grave et sourd à la vision des premiers charognards. Décidément, je détestais cette peste invasive… C’est pourquoi, instinctivement et peut-être sans en être véritablement conscient, mon corps se couvrit partiellement d’une fourrure claire de cendre alors que mes bras s’étiraient finement, des griffes remplaçant progressivement les ongles de mes doigts. Dans ma bouche, mes canines s’allongèrent; sur mon visage, ma mâchoire se comprima, mon nez s’altéra pour s’étirer plus encore, donnant à mon faciès cette allure que seuls les canidés arboraient.

« Bouchez-vous les oreilles, les gars! »

Prenant une grande inspiration, je concentrais ma Magie au creux de mes cordes vocales, poussant alors un hurlement déchirant et guttural en direction de nos adversaires qui se figèrent quelques secondes en pleine course.

« Maintenant! »

Autour de moi, mes compagnons mutèrent, chacun allant de sa petite transformation afin d’intimider l’ennemi et d’appeler la Bête qui sommeillait en lui.

En même temps d’avoir dégainé son épée, Skhare, Eversha du Fennec, se mit à rigoler. Ses oreilles s’agrandirent et s’étendirent de chaque côté de son visage afin de prendre des proportions inimaginables pour le commun des êtres humains. L’ensemble de sa figure, de ses bras et de ses cheveux s’enveloppèrent d’un doux et court pelage doré. Si la discrétion et la tranquillité étaient reconnues chez son Totem, le Chasseur, par contre, n’avait en rien hérité de cette nature, la bestialité de son caractère étant relativement bien connu au sein de l’équipe : ce gars, une fois engagé dans un combat, ne pouvait plus s’arrêter. Il était pire qu’un chien enragé dont la laisse venait d’être coupée et, comme pour me prouver cette dernière affirmation, l’Eversha se lança tête baissée sur l’ennemi, qui présentait de visibles hésitations en raison de leurs sens perturbés. Les pupilles du Chasseur s’étaient dilatées et un sourire de maniaque pourfendait les commissures de ses lèvres lorsque son épée pénétra, dans un bruit cru et cassant, le crâne d’une première créature.

« Pas question qu’il s’amuse tout seul », grogna Markel, Eversha de l’Ienus, qui renforça la prise sur son arme avant de s’élancer à son tour dans l’affrontement.

Aux frappes et aux feintes, à l’instar de son homologue, le Chasseur aux cheveux roux senti l’instinct et l’âme de sa Bête prendre doucement le dessus sur sa personne. Son physique s’altéra diamétralement, le visage rudement découpé du trentenaire adoptant des lignes soudainement plus fines et gracieuses. Vivement, il s’aperçut d’un mouvement sur son flanc. Il réagit au quart de tour, l’une de ses mains abandonnant le manche de son épée. Il souleva sa paume au-dessus de sa tête, des griffes brisant la texture de ses gants avant de râper violemment la joue du rat. L’animal couina de douleur, mais se rééquilibra sans mal, se propulsant droit sur l’Eversha, incisives mises en évidence. Dangereusement décontracté, Markel fit volte-face, reprenant son épée à deux mains tout en se préparant à encaisser l’assaut du rongeur géant.

Mais c’était sans compter l’intervention éclair de Kora qui bondit dans la bataille, le tranchant de son arme s’enfonçant profondément dans la nuque du charognard, qui poussa un cri strident. Il tourna ses yeux ensanglantés en direction du troisième Chasseur du groupe, mais Markel, sans une once d’hésitation, fit un pas vers l’avant, étirant le fil de son épée jusqu’aux chairs de l’animal. Sa taille fut criblée de trous, sans qu’il ne puisse répliquer d’aucune façon, avant que son cadavre ne s’échoie au sol, encore parcouru par des spasmes.

« EH! S’écria l’Ienus à son collègue en le foudroyant du regard, retirant prestement sa lame du charognard. Qui t’as permis de jouer avec la proie des autres?

- On n’est pas là pour faire mumuse avec ces bestioles. Sois sérieux et concentre-toi », répliqua le Corbeau en couvrant le côté droit de Markel qui, malgré la visible irritabilité qui chauffait son visage de Bête, ne poursuivit pas l’argumentaire.

Plutôt, les guerriers se séparèrent brièvement dans un bond. Kora analysait avec minutie la situation, ses pupilles de Bête ainsi que la robe marbrée de son Totem modifiant allègrement son physique, sans pour autant le changer complètement en Animal. La prudence et le calme dont faisait preuve le Lycaon contrebalançaient la témérité et l’instinct sauvage du trio de Chasseurs et, alors qu’il se concentrait sur les mouvements extatiques de l’un de ces mangeurs de cadavre, il ne remarqua pas sur l’instant la charge d’un nouvel ennemi.

Dans un saut adroit, Rivière se recula de la première ligne, son faciès changeant drastiquement pour prendre, trait pour trait, celui d’un loup à la sombre fourrure d’obsidienne. Ses pupilles opalescentes se figèrent sur les épaules du rongeur, qui s’apprêtait à encastrer Kora au sol dans un heurt traître, tandis qu’il bandait l’un de ses carreaux à son arbalète. Perchée à son épaule, ses serres bien ancrées dans l’épaulière en cuir du Loup, Vera, la crécerelle du Traqueur se mit à piailler et, comme un automatisme, le Galagrim monta son arbalète jusqu’à la hauteur de ses yeux. Il ajusta sa visée, relâcha sa posture. Et tira.

« Skhare! »

Mes dents se serrèrent entre elles alors que je remarquais le Fennec qui se démenait sous le poids d’une bonne poignée d’Okurte. Prestement, je me tournais vers notre Spécialiste, qui venait de joindre ses mains entre elles, récitant quelques paroles dans la langue des Hommes-Animaux.

« Trevor! Couvre-moi! »

Le second Loup de la troupe acquiesça, éloignant progressivement ses paumes l’une de l’autre, une énergie électrique vibrant et voyageant entre chacun de ses doigts. Ses bras, recouverts d’une fourrure grise, eurent une sorte de tressaillement, ses poils s’hérissant à l’action de la Magie, qui fusa soudainement en direction du groupe d’Okurte. Trois bêtes s’écartèrent d’un pas, tandis que le reste du groupe fut violemment repoussé au loin. Leurs pattes devaient trembler, leur corps n’arrivait plus à bouger, et cela permit aux autres Chasseurs de contrattaquer, Rivière et Trevor en soutien. Courant d’un pas véloce, je me rapprochais de Skhare, l’attrapant rapidement sous les aisselles avant de l’éloigner du combat en effectuant un puissant saut vers l’arrière. Dans les environs, je ciblais rapidement Venant, notre Alchimiste, qui sortait déjà ses fioles et potions de sa besace. À ses côtés, Maria l’avait rejoint.

« Étend-le au sol. On s’occupe de lui! » Me rassura l’Eversha Labrador, dont les longues oreilles brunes et pendantes battaient au même rythme que ses mouvements.

Le Chasseur extatique présentait plusieurs blessures aux bras, au visage et aux jambes. Si la majorité paraissaient superficielles, engendrées par ses chutes et les morceaux de terre qui l’avaient écorché, d’autres étaient dues aux Okurte et il ne fallait pas risquer le pire, dans ce cas-là. Rapidement, je me redressais, m’aidant de mon Œil du Traqueur pour avoir en visuel l’intégralité des individus. Et c’est ainsi que, non loin, je m’aperçus de la présence de Sylbille et d’un bleu – c’était pas l’Apprenti qui accompagnait Azrina? D’un saut, j’atteignis leur hauteur.

« Ça va Sylbille? »

Sa réponse m’amena à porter une attention particulière au jeune, qui se trouvait toujours au sol, suant à grosses gouttes. Je me rapprochais immédiatement de lui, soulevant sa tête du sol tout en notant sa blessure au bras.

« Ah merde… Ven’ et Maria sont déjà sur le cas de Skhare, grognais, lui adressant néanmoins un sourire tordu en raison de mon visage de chien. T'inquiètes, ils seront rapides. »

Je posais un regard sur le visage de l’Orisha.

« Tu m’aides à le porter? T’es sûre que tu vas bien? »


1 245 mots | Post III | La Meute s’occupe des Okurte. Miles rejoint Sylbille et Omos. De son côté, Venant, avec l’aide de Maria, soigne les blessures de ceux qui ont été touché par le paralysant des Okurte. Tout au long de mon post, Miles a une tête et des bras de chien, comme dans l’image du Cerbère ^^

Miles utilise le pouvoir du Cerbère : pouvoir de transformer, en partie ou dans son intégralité, le corps de l’utilisateur en un chien relativement grand sur patte, décharné, qui a une apparence se rapprochant beaucoup de celle des Sans-Âmes en raison du peu de fourrure qui recouvre son corps.

Ainsi que le pouvoir Confusion : un cri émit par le personnage perturbe les sens de ses adversaires [sa puissance dépend de la force et la portée dépend de la magie].

Et il se déplace grâce à son pouvoir des Pieds légers : pouvoir qui allège le poids de l’utilisateur, permettant à ce dernier de sauter plus haut et, de surcroît, d’atterrir avec plus de douceur au sol. Également, en fonction de son Agilité, il lui sera plus aisé de sauter d’arbre en arbre, son poids, ainsi réduit, lui permettant même de se poster sur les branches les plus minces et les plus hautes du couvert arborescent.

Petit récapitulatif sur les Okurte :
- Rats charognards de près d’un mètre de haut sur pattes arrières
- Sensibles au feu
- Dents et griffes qui possèdent un paralysant qui, à forte dose, s’attaque au système nerveux, conduisant ainsi à la mort de la victime si elle n’est pas traitée rapidement.
- Relativement connus en raison de leurs habitudes de charognards. Ils sont souvent aperçus après les combats, à dévorer les cadavres.
- Vivent en colonie de plusieurs individus. Ne vivent jamais en solitaire.



[Q] Le Monstre tient parfois plus de l'Homme que de la Bête. | Omos, Miles, Dragon & Sylbille Signat16
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Ven 01 Mai 2020, 14:08

Spécialités :
- Agilité : 6
- Force : 12
- Charisme : 4
- Intelligence : 7
- Magie : 8

Physique : Il est grand, musclé et porte souvent une arme dans son dos. Il est habillé comme un chevalier avec un cote de maille, un casque et des protections sur l'ensemble de son corps. Il est beaucoup s'habiller ainsi, car il se sent en sécurité et cela lui promet une bonne protection contre des attaques surprises. Il porte une sacoche sur le cote droit, où il transporte de la nourriture et de l'eau pour ses longs voyages dans les contrées.

Pouvoirs :
- Qyndily Mantris - Deck [Feu]
- Qyndily Aenör - Ramaw [Foudre]
- Insensibilité à la magie noire et blanche
- Superforce
- Vision Nocturne
- Traverser la matière
- Soigner le poison

Armes / Armures  :
- Une armure avec le pouvoir de Soigner les blessures
- Une Cimeterre
- Une arbalète de poing


"Mais bordel ! Il y en a d'autres de ces trucs affreux ?" Dragon commençait à perdre son calme face à ces créatures sorties des ténèbres. D'autres créatures firent leur apparition autour d'eux. Ils avaient sans doute entendu les cris de leur congénère. Déjà qu'il était compliqué d'en tuer un, mais s'ils étaient plus nombreux que prévus, le groupe aurait de gros problèmes pour la suite des événements. Dragon ramassa rapidement sa cimeterre, pour se remettre en position d'attaque. Le reste du groupe s'était rassemblé pour les aider à les combattre. En tout, il était une bonne dizaine dans les campements brûlés. L'odeur des cadavres les avait attirés pour nourrir toute une bande.

Un réprouvé posa une question au Chevalier Enrik. Le maître serra les dents avant de lui répondre :" Ce n'est pas la prochaine fois que je fais équipe avec des membres du groupe Corvus Æris. J'ai fait beaucoup de missions de sauvetage et au fil du temps, j'ai appris à reconnaître quelques créatures grâce à vous." Le Chevalier Enrik disait la vérité et il ne voulait pas se mettre à dos des personnes comme eux. Ils étaient relativement importants pour la chasse aux monstres. Le combat continuait contre ces créatures qui semblaient avoir beaucoup d'appétit. Leur nombre resta autour de dix. "En plus, je devais faire attention à leur force, vous me dites qu'il faut attention de ne pas se faire mordre ni de se faire griffer ?!" Dragon regarda aussitôt ses avant-bras, s'il n'avait pas de griffures. "Mais non, Dragon, tu n'as rien ! Mais fais attention, ils sont assez nombreux. Tu vas devoir utiliser ton élément de feu." Dragon grogna aussitôt. Il n'avait aucune envie d'utiliser la magie élémentaire de sa race. Cependant, le jeune homme était en mission et la mission semblait être ardue. "D'accord, je vais l'utiliser. Cependant, je vais être fatigué rapidement et je devrais me reposer après le combat." - "Oui ! Balance la sauce !" hurla un autre écuyer près de moi. Ce dernier semblait avoir du mal à retenir l'animal féroce. Le Lyrienn lança une boule de feu sur l'animal. La créature ne put esquiver le feu et se retrouva à le brûler. L'écuyer lui asséna un grand coup d'épée au niveau de la tête et l'animal fut inanimé. Tout le monde semblait participer à la lutte contre ces Okurtes.

Puis, il eut une idée. "Essayez de rassembler autant que des créatures que vous pouvez. Je vais essayer de les tuer en une seule fois." Le maître semblait s'interroger par l'idée de Dragon, mais il décida de le laisser faire pour une fois. Les chevaliers de l'Ordre d'Hébé rassemblèrent quelques créatures, cinq ou six, dans un coin. Le jeune homme respira une grande bouffée d'air et se concentra sur la magie. Il ne pourra le faire qu'une seule fois, cette action. Il fit appel à la magie en lui, la magie élémentaire du feu. Pour lui donner un peu plus de puissance et de volonté, il pensa à son père, Kain. Rien que cette pensée pouvait décupler sa colère et son envie de se déchaîner. Après quelques minutes de concentration, un écuyer lui hurla dessus : "Dépêche-toi ! On ne va pas tenir très longtemps encore ! " - "Deux secondes, ça vient ! J'ai besoin de me concentrer." Le maître Enrik comprit ce qu'il allait faire. - "Non, Dragon ne fait pas ça !" Trop tard ! Le jeune Lyrienn utilisa toute sa magie et son énergie pour créer une énorme boule de feu. Il la lança sur les animaux qui semblait bien terrifié maintenant par tout ce feu. Les animaux furent brûlés aussitôt, au contact de la boule de feu. Ce qu'il n'avait pas prévu, par contre, c'était que les arbres avaient pris au feu à l'heure toujours. Enfin, ce qu'il restait de la végétation. Dragon fut heureux d'avoir réussi son sort.

Par contre, le contrecoup arriva quelques secondes après. Le jeune homme s'écrasa à terre comme une personne sans vie. Il n'avait plus d'énergie physique et il était au bord de l’inconscience maintenant. Dragon savait très bien qu'il n'avait pas pratiqué la magie depuis des années. Alors, il était normal qu'il ne soit pas au top de sa forme après une grande utilisation. Le Chevalier Enrik le prit dans ses bras pour qu'il ne soit pas au centre du combat. Il avait besoin de soin, mais aussi de repos. Les Okurtes semblaient ne plus vouloir se battre, et il était prêt à rebrousser chemin. Il n'en reste plus que trois sur la dizaine de présents. Le maître laissa les autres écuyers terminés le combat, pendant qu'il soigna Dragon. Le combat semblait toucher à sa fin, maintenant.

HS + résumé:
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Stanislav Dementiæ
~ Sorcier ~ Niveau II ~

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◈ YinYanisé(e) le : 30/01/2016
◈ Âme(s) Soeur(s) : Aggripina, la seule, l'unique.
◈ Activité : Mangeur officiel de chaire fraiche
Stanislav Dementiæ
Dim 10 Mai 2020, 10:34


Images de Alena Aenami # & AnnaKayArt #

Le monstre tient parfois plus de l'Homme que de la bête.


Wuld enfonça sa lame dans la chaire du monstre en lâchant un cri de guerre. Malgré l’attaque, le rat continua à gesticuler, essayant de l’attendre avec les griffes de ses pattes avant. Du coin de l’œil, le Chasseur remarqua un autre charognard s’approcher de lui. Malheureusement, sa hache était coincée dans sa précédente cible. « Merde ! » pesta-t-il tout bas. Fredco, toujours observateur, arriva près de son coéquipier et exécuta la bête d’un coup d’épée. Dans leur dos, Cassandra s’occupa du prédateur qui fonçait sur eux. Wuld, la mine renfrognée, fit claquer sa langue contre son palais. « J’avais la situation en mains. » prétendit-il. « Je sais. » rétorqua le Traqueur avec un sourire en coin, avant de se replier pour aller aider un Chevalier à tuer un autre Okurte. Le Réprouvé s’empara du manche de son arme à deux mains et tira de toutes ses forces pour défaire sa lame de la prise des os. A peine eut-il libéré sa hache qu’il se figea. A quelques dizaines de mètres de lui, le manieur de feu venait de carboniser plusieurs des rongeurs à l’aide d’une impressionnante boule de feu. Le résultat aurait pu lui arracher un sifflement respectueux si les flammes n’avaient pas commencé à s’en prendre à la végétation alentour. « Tss ! Manquait plus que ça ! » râla le bipolaire. Maintenant, ils allaient devoir se débrouiller pour contenir le brasier ! Il n’y avait plus grand-chose à brûler cela dit, ce qui rendait la tâche plus importante encore : le peu qui était encore intact devait le rester, afin qu’ils puissent tirer le plus d’indices possibles de la zone… Cependant, le point positif fut de voir leurs ennemis fuir en sentant l’odeur et la chaleur du feu. Les Corbeaux prirent en chasse les plus téméraires, qui n’avaient pas encore fuit. Une fois le combat terminé, Wuld passa le dos de sa main sur son visage pour essuyer la sueur qui perlait sur sa peau. Essoufflé, il se tourna vers ses coéquipiers. « Ça va, tout le monde est en un seul morceau ? » Fredco grimaça en s’approchant. « L’une de ces saloperies m’a eu… » Sa jambe, en effet, commençait à pendre derrière lui plutôt que de le supporter. « M’enfin, rien de létal, et rien que Maria ne puisse rafistoler. » rassura-t-il. Wuld s’approcha quand même de lui, passant le bras du blessé par-dessus ses épaules afin de le soutenir. Le combattant se rapprocha des Chevaliers. « Une partie de ce groupe ferait mieux de retourner près des autres. » annonça-t-il. « S’il y avait des survivants après l’incendie, les Okurtes se seront fait un malin plaisir de les bouffer vivant. Ça ne sert à rien de trop insister. Et puis, de cette manière, les blessés pourront être soignés correctement. » S’il y avait encore des gens à sauver, Fredco, Cassandra ou Hemerick les auraient déjà repérés. Le brun fronça les sourcils, en repensant à ce qu’avaient dit Fredco et Azrina… L’Hypothèse que tout ceci eut été orchestré par des hommes… La simple idée lui retournait l’estomac. Il sentit une vague de colère et de rage le gagner mais prit quelques inspirations pour se forcer à rester calme. Sa nature Bipolaire n’était pas toujours simple à maîtriser, surtout lorsqu’il était mis face à des situations aussi déstabilisantes. Qui aurait pu faire un tel massacre ? Qui aurait pu organiser un tel carnage ? Et puis, pour quelle raison ? Pour piller ces terres ? Non, il ne voulait pas y croire. « Le reste de l’équipe devrait continuer à chercher quel monstre a bien pu causer cette merde. »

Sylbille releva la tête vers Omos, légèrement paniquée. Elle avait vu l’un des rats bondir sur le plus jeune. Elle-même était occupée à maintenir éloigné son propre monstre, elle n’avait pas pu lui venir en aide plus tôt. « Merde, gamin, ça va ? » Il avait l’air un peu palot. Elle-même ne devait pas avoir bonne mine. L’utilisation de sa magie l’avait beaucoup plus fatiguée que ce qu’elle avait cru. Elle se sentait nauséeuse et craignait de faire une chute de tension. Ce ne serait vraiment pas le moment. Essuyant le sang qui avait giclé sur son visage à l’aide de son avant-bras, la Chasseuse s’approcha de l’apprenti, qui avait été rejoint par Miles. Le reste du groupe s’occupait des derniers Okurtes. « Ouai… ouai ça va… Je suis juste un peu sonnée. » Elle avait été épargnée par les griffures et morsures nocives. La brune grimaça, contrariée : elle détestait laisser transparaître sa faiblesse, ce qui arrivait bien trop souvent à son goût. Sans rien dire de plus, elle aida le Traqueur à porter Omos jusqu’aux guérisseurs de la troupe. « Alors Omos, qu’est ce que tu en dis ? Ta première blessure de guerre ! T’es fier j’espère ? » lâcha-t-elle pour essayer de détendre l’atmosphère. Elle glissa un regard vers le Traqueur, détaillant avec curiosité sa nouvelle physionomie. « La prochaine fois qu'on se voit, faut que tu m'apprennes à faire ça ! »

Erik fronça les sourcils. Ayant été médecin légiste dans son ancienne vie, il ne lui fallut pas longtemps pour tirer des conclusions. La quasi-totalité des blessures que montraient le cadavre avaient été infligées post-mortem, puisqu’il avait réussi à les guérir. La victime présentait cependant quelques blessures défensives, ici et là, qui lui indiquaient qu’elle avait essayé de fuir et de se défendre. Le Lyrienn soupira. « Tu vois cette blessure, là, et celle-ci aussi ? » demanda-t-il à son collègue Spécialiste. Le brun fit une moue répugnée. « Ce ne sont pas des blessures dues à l’affrontement d’un monstre. » Il avait déjà vu des blessures semblables. Elles avaient indéniablement été infligées par la main de l’homme… S’il suivait son instinct, il aurait envie de dire peu de temps avant la mort de la pauvre victime. Seulement, il manquait d’équipement, et il devrait autopsier d’autres corps pour confirmer son hypothèse. « Et puis, regarde son cou. C’est cette morsure qui l’a tué. Elle a été vidée de son sang. Elle en a perdu une grande quantité, et vite. » Le médecin se releva. « Il faut que j’examine d’autres cadavres. »

974mots
- Wuld conseille de ramener les blessés près des autres pour qu'ils puissent correctement être soignés. Il souhaite quand même continuer les recherches, parce qu'il espère pouvoir prouver que l'attaque a été causé par des monstres. Dragon peut choisir de partir avec les autres ou rester avec Wuld, comme tu veux. Il croit pas qu'il y ait de survivants.
- Sylbille est avec Omos et Miles.
- Erik commence à comprendre que le cadavre a pas été tué par une bête. Il veut examiner d'autres corps pour appuyer sa théorie.




Merci Kyky  nastae
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Sam 06 Juin 2020, 01:33

Azrina fut surprise par l’énorme boule de feu que l’écuyer créa, mais sa surprise fut de courte durée et elle fit le jeune s'effondrer. Elle s'apprêtait à courir vers lui, mais ses frères d’armes furent plus rapides. La chasseuse jeta un œil à Wuld qui avait l’air d’aller bien, mais Fredco n’avait pas l’air dans le même état. Les derniers Okurtes avaient détalé sans demander leurs restes, mais Azrina connaissait ces bestioles. Si pour le moment, elles battaient en retraite, elles allaient sûrement revenir. Le gigantesque charnier était une grande source de nourriture et les rats n’allaient pas laisser toute cette chair sur place. Elle revint à elle quand son regard se reposa de nouveau sur Fredco et Wuld, elle vit en s’approchant que le traqueur avait une blessure.


- Je vais ramener les plus mal en point au centre du village avec les autres. Fais gaffe à toi Wuld où c’est moi qui te tue.





La douleur devenait de plus en plus insoutenable. Sa blessure lui faisait un mal de chien. D’ailleurs, il entendit à peine Sylbille lui demandait si ça allait, mais il remarqua bien l’espèce de canidé mi-humain qui s’était approché d’eux. Affaibli, il sentit qu’on le portait, mais il ne put réagir, la dernière chose qu’il vit avant de s’évanouir, c’était la place du village par laquelle ils étaient arrivés.


Omos se réveilla au bout de plusieurs heures. Il était allongé sur une civière dans une tente. Il fallut quelques minutes à l’Ondin pour réaliser. L’apprenti se leva, mais sentit une douleur vive au bras. Un bandage avait été fait là ou l’Okurte l’avait grisé, il supposa que quelqu’un l’avait pris en charge et l’avait soigné avant de le placer là. Omos entendit du mouvement dehors et sortit timidement. Il faisait nuit et un petit campement s’était monté à l’entrée du village. Plusieurs tentes étaient installées et des braseros avaient été plantés tout autour du campement, Omos pensa tout de suite aux histoires des hommes qui se défendaient des animaux sauvages grâce au feu. Il tomba rapidement sur le vieux Deckard qui était en train de manger près d’un feu de camp avec d’autres corbeaux.


- Ah ! Petit Jeune… Viens manger un bout.


Omos se posa avec les autres et prit le bol et la cuillère qu’on lui tendait, à l’intérieur une sorte de ragoût peu appétissant.


- Et à quoi tu t’attendais ? À du jus de citrouille ? Les jeunes…


- Dites monsieur. Il s’est passé quoi ? Je me souviens d’être allé dans les champs avec Sylbille… D’ailleurs ! Comment elle va ? Et Azrina ?


- Du calme petit… Du calme. Sylbille et l’équipe de Milès t’ont ramené. Ils étaient assez épuisés, mais ça allez et pour Azrina, de ce qu’à rapporté Hemeryck, ils ont dû faire face à plus de d'ennemis que vous, mais un des écuyers … Un certain Dragon, je crois… À lancé une puissante boule de feu qui a fait fuir les rats, mais il est tombé dans les pommes à cause de l'effort. Vu que le soleil commençait à décliner nous avons décidé d’installer un campement avec des rondes pour prévenir du danger au cas où les torches ne suffisent pas. Maintenant mange.


- D’accord.


Omos se mit à manger le ragoût. Les premières bouchées furent difficiles à avaler, mais il finit par s’habituer. On lui conseilla de retourner se coucher pour être en forme pour le lendemain, mais il avait assez dormi et n’avait pas sommeil. Il préféra à la place se balader dans le camp, c’est comme ça qu’il tomba par hasard sur Azrina, Sylbille, ainsi que d’autre corbeaux à qui le nom lui échappait, un chevalier à l’allure âgé se tenait avec eux. Omos ne savait pas trop comment réagir, ils avaient l’air en plein débat et il ne voulait pas déranger, mais Azrina le remarqua et lit signe de s’approcher. Il remarqua que proche d’eux au sol, se trouvait plusieurs cadavres. Taril Gilgane, l'alchimiste de l'équipe d'Azrina était en train de parler.


- Regardez là, là et là. C'est des blessures faites avec des armes et non des crocs ou des morsures de bêtes. On peut éviter la thèse du suicide, l’angle ne correspond pas, ce n'est pas logique… Et puis il y a ces blessures au cou qu’Erik a trouvé ...


Azrina leva la main.


- Est-ce que la thèse d’une attaque de vampires vous semble-t-elle logique à mettre sur la table ?

Spoiler:
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Miles Köerta
~ Orisha ~ Niveau III ~

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◈ YinYanisé(e) le : 20/09/2014
◈ Activité : Traqueur [Corvus Æris] | Marcheur
Miles Köerta
Mar 08 Déc 2020, 06:34


J’hochais de la tête à la réponse de l’Orisha, mes narines se dilatant bruyamment à chaque respiration que j’inspirais. J’avais légèrement rigolé devant la Chasseuse lorsque celle-ci avait montré sa curiosité à l’endroit de mon étrange transformation.

« Quand tu veux! » Lui avais-je souris, dévoilant toutes mes dents, avant que je ne porte mon attention sur le bleu.

Mais ce dernier, je ne le remarquais que maintenant, n’avait même pas répondu à l’interrogation de la brune, son corps s’étant soudainement alourdi dans nos bras.

« Ouhla! Gamin, ça va? »

Il avait les yeux fermés, le menton pendant, mais sa bouche, encore une fois, n’extirpa aucun son. Ma mâchoire se contracta.

« Merde, merde! »

Je portais mon attention vers Ven’ et Maria, qui s’occupaient, comme ils le pouvaient, des blessures de cet inconscient de Fennec. Tout à coup, je me sentis comme entraîné vers l’avant, constatant que Sylbille venait d’accélérer le pas afin de rejoindre rapidement les deux Alchimistes. Le Labrador et Maria posèrent aussitôt leurs yeux sur le jeune blessé.

« Posez-le par terre », nous ordonna le Wynmeri Shua, sa collègue allant se poster immédiatement aux chevets du garçon, qu’elle se mit à évaluer et à soigner sur-le-champ.

À proximité, nous pouvions encore entendre le bruit des combats qui s’acharnaient au cœur des champs et, dans une œillade, je captais l’attention de ma consœur.

« Finissons-en. »



Assis en tailleur au milieu du groupe qui débattait, à bonne distance des cadavres qui nous servaient d’indices, je n’avais que très peu participé à la discussion qui s’enflammait, si ce n’était que lorsqu’on me le demandait. Comme à l’instant où nous avions initié un tour de « table » parmi les différents orateurs de la conversation : à tour de rôle, nous avions été invités à partager les résultats de nos enquêtes respectives afin de rassembler l’ensemble des informations qui avaient été récoltées au cours de cette longue journée. Ainsi, accompagnant Trevor, le Spécialiste de mon groupe de Chasse, dans l'échange de notre propre théorie, nous avions aussitôt initié la discussion en leur partageant nos soupçons quant à l'implication d’animaux dans cette affaire. L’attaque, comme nous avions fini par le penser, nous paraissait trop bien organisée pour n’être qu’un simple assaut hasardeux, provoqué par des animaux cruels et affamés. Pourquoi cette nuit, parmi les centaines d’autres soirs qui l’avaient précédé? Pourquoi les villageois ne s’étaient-ils pas préparés à affronter la menace, s’ils en étaient accoutumés? La réponse la plus logique était que les habitants d’Özgürlük avaient été pris par surprise par cette offensive. Ils avaient tenté de fuir leurs chaumières, abandonnant leurs biens derrière, et étrangement, peu de cadavres portaient des armes près de soi. Définitivement, il ne s’agissait pas là d’une réaction de contre-offensive et de protection : ces hommes, ces femmes, ces vieillards et ces enfants avaient voulu partir, s’enfuir, pour préserver leur vie. En vain.

Alors s’ils avaient été ainsi pris par surprise, d’où serait provenue l’attaque? Nous avions encore une fois quelques possibilités : de la mer, du ciel, ou les instigateurs de cette boucherie s’étaient-ils téléportés jusqu’ici? Mais dans ce dernier cas, nous n’avions aucunement connaissance d’une créature capable d’une telle prouesse. Ce qui nous avait laissé penser que l’attaque serait peut-être venue des airs ou de la mer : dans les deux cas, si des traces avaient pu nous aiguiller auparavant, elles avaient malheureusement disparu au cours des semaines qui séparaient désormais le jour de l’attaque au présent. C’est pourquoi mon équipe et moi-même peinions à offrir une quelconque réponse à ce propos, espérant peut-être que d’autres aient trouvé quelque chose qui pourraient assurer notre conjecture.

Quoi qu’il en soit, nous trouvions cela bien trop étrange et, pour corroborer notre réflexion, nous avions également fait porter l’attention à nos interlocuteurs vers les foyers des incendies. Ces derniers avaient éclaté un peu partout à travers le village, brûlant et ravageant tout sur leur passage, mais ces feux avaient été déclenchés à des endroits bien précis, les dommages causés par leurs flammes ayant été bien trop destructeurs pour n’être que le résultat de l’action d’animaux sans jugement.

« Existe-il seulement de telles créatures, sur cette île, qui aurait de telles aptitudes, toutes mises ensemble? » Avais-je lancé, ce à quoi quelques têtes me répondirent par la négative tandis que d’autres se contentaient d’hausser les épaules, ignorants.

Et nous avions continué à élaborer notre théorie, avançant alors l’hypothèse qu’il pourrait s’agir de pillards, et non pas de bestiaux, qui auraient perpétré tant de sauvagerie à l’égard de cette civilisation. Parce qu’il ne nous faisait aucun doute qu’à travers ce chaos fortuit se cachait une obscure organisation qui avait fatalement mené la descente en Enfer de la Cité de Kilise. Cependant, si notre hypothèse tenait relativement la route, un de nos confrère fit savoir que les maisons n’avaient pas été forcément pillées, la principale source des saccages ayant été causés par la provocation des feux. Et à partir de cet instant, le débat commença, chacun allant de ses suppositions, appuyant les thèses de certains ou, au contraire, les mettant en doute. Plusieurs se demandaient s’il s’agissait d’un attentat perpétré par le gouvernement lyrienn, personne n’étant sans savoir que les tensions entre Éléments étaient à leur paroxysme, et ce, encore plus depuis la mort de la Glacée. Néanmoins, à force de progresser dans la conversation, joignant chaque bout d’informations les uns à la suite des autres, nous finîmes par marquer une courte pause, réalisant petit à petit ce sur quoi nous venions de tomber. La réalité nous gifla de plein fouet, la colère de certains se faisant brutalement entendre au plus profond de leur poitrine, battante et instable.

C’est alors qu’un geste attira le regard de certains, une voix s’élevant à travers la foule, interrompant le silence qui venait de s’abattre; coupant la tension qui commençait à s’épaissir dans l’air. Instantanément, cette fois-ci, tous les yeux convergèrent sur les épaules de la Chasseuse Azrina, mes propres mires distinguant un jeune homme à ses côtés, que je reconnus aussitôt malgré la pénombre de la nuit et la danse erratique des flammes du feu de camp. C’était le gamin qui s’était évanoui dans les champs, que Sylbille et moi avions aidés. J’étais soulagé qu’il paraisse plus en forme qu’il y a quelques heures, mais ne devrait-il pas plutôt se reposer, au lieu de vadrouiller?

« Je pense même qu’à ce point de notre conversation, lança soudainement Trevor en acquiesçant aux paroles d'Azrina, qu’il s’agit de l’hypothèse la moins déconnante. »

Je frottais violemment ma tignasse d’une main, un sourire mauvais s’esquissant derrière le masque que je revêtais de nouveau.

« Ah bah bravo! Ils sont repartis sur leur délire de conquêtes territoriales, ces enfants de chien… »

Mais encore, ça n’avait pas de sens. Si les Vampires convoitaient tant cette terre, pourquoi en être simplement… partis? Est-ce qu’ils avaient fait tout cela simplement pour… le plaisir de chasser ces êtres humains comme s’il s’agissait d’animaux? Cette réflexion durcit et assombri mon visage, les cicatrices recouvrant ma face se plissant sous la frappe de ma colère, vibrante et glaciale.

« Des fois, je me demande sérieusement quelles sont les bêtes qu’on devrait égorger et saigner. Bordel de merde! »

Trevor posa sa main sur mon épaule pour me faire comprendre de me calmer.

« Nous devons reporter cet accident, c’est pas possible, annonça quelqu’un dans notre cercle. Il s’agit d’un massacre! Rien de plus!

- Mais à qui pouvons-nous dénoncer cela? La Cité de Kilise est… était une ville indépendante, sous la protection d’aucun Roi ou gouvernement. Depuis des années déjà, les autorités lyriennes n’ont pas mis le pied sur cette terre, renchérit une jeune Alchimiste en fronçant des sourcils.

- Puis-je me permettre? »

Trevor avait levé la main, observant l’un des Chevaliers de l’Ordre.

« Sauriez-vous vous occuper de cette affaire? En tant que guilde, je ne crois pas que les Corvus Æris ont suffisamment de poids sur la scène politique pour attirer l’attention des notables sur cet accident. Mais vous, pensez-vous avoir des contacts suffisamment hauts-placés qui pourraient condamner cet acte? »


1 349 mots | Post IV | Du coup, comme convenu, on reprend ce RP-ci, même si on devrait bientôt l’avoir terminé je crois.

Première partie, Miles parle à Sylbille, se rend compte de l’évanouissement d’Omos et tous deux l'amènent finalement auprès de Maria.

Après quoi, j’ai suivi l’ellipse d’Omos. La petite compagnie continue à théoriser et tout pointe sur une attaque de Vampires. En mon sens, l’affaire devrait être prise par l’Ordre d’Hébé puisque la Confrérie n’a aucune autorité pour ce genre de choses. Cependant, comme l’événement est vraiment loin dans la chrono, parce qu’on a tardé sur la mission (mea culpa), j’ai tenté une approche, mais hum... je ne suis pas certaine de comment ça pourrait se profiler ^^" Quoi qu'il en soit, on peut toujours s'en discuter par MP si jamais ça vous bloque ou autre o/



[Q] Le Monstre tient parfois plus de l'Homme que de la Bête. | Omos, Miles, Dragon & Sylbille Signat16
Merci Léto ♪:
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[Q] Le Monstre tient parfois plus de l'Homme que de la Bête. | Omos, Miles, Dragon & Sylbille

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