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 Une douce culpabilité (Sylbille)

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Kaahl Paiberym
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◈ Parchemins usagés : 4037
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Kaahl Paiberym
Ven 25 Jan 2019, 19:59



Une douce culpabilité


« Jonas. ». « Éric. ». Éric n’était pas vraiment présent. Nous communiquions grâce à la magie. Mon interlocuteur était en ébullition, dans une instabilité que je ne lui avais jamais vu. « Bien sûr, vous savez comme moi qu’Aurore n’est pas morte. ». Avant même cette « rencontre », je savais que celle-ci ne ferait en rien diminuer l’agacement qui m’entourait depuis que j’étais à Valera Morguis. « Je ne sais rien, Éric. ». « Elle ne peut pas, être morte. » reprit-il en tremblant de rage. Assis à mon bureau, je croisai mes doigts entre eux, réservant mes deux index. Tendus, ils se mirent à tapoter mes lèvres. Le silence s’installa avant que je ne prenne la parole. « Je vous avais dit qu’il aurait été préférable de s’occuper des indésirables, avant. Toutes ces personnes à recevoir son amour et ses intentions sans les mériter… Je suis certain qu’elles sont la cause exclusive de la mort d’Aurore, si elle est morte. ». Ces fous avaient l’immense utilité d’être parfaitement influençables. Il suffisait d’attiser leurs peurs pour raviver une haine farouche qui ne demandait, ensuite, qu’à s’exprimer. En prenant la gestion d’un de leur temple, j’avais touché le cœur de la secte et m’étais attiré des fidèles qui ne désobéiraient jamais à aucun de mes ordres. J’avais été patient, jusqu’ici. Pourtant, à présent que je me trouvais dans ce trou glacé, j’entendais profiter de mon éloignement pour causer quelques dommages à mes concurrents et à tous ceux que je haïssais. Le fanatisme pouvait être affreux et cruellement destructeur. J’allais utiliser ces pauvres erres pour arriver à mes fins. Bien sûr qu’elle n’était pas morte mais elle n’était pas retournée sur ses terres non plus, ce qui avait créé une faille à exploiter. Cela faisait bien trop longtemps que les Magiciens n’avaient pas eu peur. « Que devons-nous faire ? ». Il l’avait dit d’un ton désespéré. Je me retins de sourire. Je devais rester sérieux, faire poindre la haine et la détermination sur mon visage. « Tous les éliminer. ». Mes paroles avaient claqué sèchement. « Comment ? ». « Laissez-moi y réfléchir quelques temps. L’objectif n’est pas de se suicider collectivement mais de viser juste. Je vous recontacterai ultérieurement. ». Je me fichais bien que les Auryanites finissent tous dans les bras de la mort mais cela signifiait perdre une source potentielle de pouvoir. Je voulais frapper un grand coup, avec le moins de perte possible.

Lorsque l’entretien fut terminé, je repris l’apparence d’Elias. Je me demandais si, un jour, je pourrais être moi et simplement moi. Le problème c’est que je n’avais pas découvert grand-chose sur mes origines, si ce n’est que mon défunt père gardait ses secrets bien dissimulés. Que nous cachait-il ? Réta était-elle au courant ? Un frisson me saisit lorsque je pensai à elle. Je ne pouvais entrer dans ses appartements. L’odeur des chats imprégnait le couloir devant sa porte d’entrée et cette simple fragrance suffisait à me faire rebrousser chemin. Ces horribles chats…

Je me levai, m’approchant de la bibliothèque. Mon index suivit les courbes des couvertures qui se succédaient jusqu’à un ouvrage particulier. J’espérais qu’il avait bien travaillé. Ma demande avait été spécifique et je n’avais pas ouvert le livre depuis qu’il m’avait été donné. Vu le prix que j’avais payé, s’il s’avérait qu’il me déçût, le fabricant se retrouverait bien vite dans une très mauvaise posture. Un sourire légèrement arrogant marqua mes traits et je me déplaçai dans la pièce d’un pas lent, cherchant à trouver le bon endroit. Je me questionnais sur ce que j’allais faire au juste sur cette femme que je ne connaissais pas. Elle était celle d’un autre. Pour combien de temps encore ? L’interrogation avait son importance parce que lorsque je lâcherais les Auryanites sur ceux qui méritaient de périr, j’espérais bien que ces derniers en finiraient avec eux. Je finis par poser l’ouvrage à plat sur le sol et l’ouvrit. Une silhouette ne tarda pas à apparaître. Je me demandais si mes doigts seraient assez habiles pour éveiller chez elle quelques gémissements. Il m’avait dit que le sort ne durait que quelques secondes. Le tout était de jouer finement. Pour l’heure, je ne ferais qu’éveiller sa curiosité. Les fois suivantes, je me montrerai sans doute bien plus aventureux. Je m’approchai donc d’elle, amenant ma bouche près de son cou. Je soufflai sur sa peau pour attirer son attention. L’une de mes mains remonta pour caresser doucement sa joue. J’avais l’intention d’éveiller, à termes, une once de culpabilité chez elle.  

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Stanislav Dementiæ
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Stanislav Dementiæ
Ven 25 Jan 2019, 21:07


Sylbille relut la missive une fois de plus, s'assurant de retenir chacune des informations qui y étaient inscrites. Une fois qu'elle eut mémorisé tout ce dont elle avait besoin, elle froissa le papier et le jeta dans le feu de la cheminé qu'elle avait allumée dès son retour. Un sourire étira ses lèvres. Les nouvelles étaient bonnes. Très bonnes, même. Cela faisait plusieurs longs mois déjà qu'elle avait retrouvé sa sœur dans la capitale sorcière. La chose n'avait pas été aisée en soi, car la vipère avait pris soin de cacher ses traces, la menant sur de fausses pistes avant de disparaitre de ses radars pendant plusieurs mois. L'orisha se doutait que la mage noire tenterait de retourner sur le territoire de sa race, elle y avait donc envoyé des espions pour surveiller sa jumelle, qui avait finalement réapparut à Amestris. Mais la localiser n'était pas une finalité en soi. Sylbille voulait la voir morte. Non, elle voulait même la tuer de ses propres mains. Elle ne voulait pas laisser ce plaisir à d'autres. La Súlfr le savait sans doute, et ne sortait pas de la protection de leur père. Tant qu'elle resterait à Amestris, elle serait intouchable. Après tout, ce n'est pas comme si l'orisha pouvait se permettre de débarquer, de l'assassiner puis de partir comme si de rien était, sans courir le moindre danger. Non, elle devait être prudente. S'occuper de cela sur un territoire neutre, ou du moins peu surveillé. Quelque part où personne ne tenterait de retrouver son meurtrier -ce serait l'œuvre d'un simple bandit de passage. Peut-être même pourrait-elle faire passer cela pour un accident… Mais elle ne pouvait pas se risquer à mettre sa vengeance à exécution si elle se faisait emprisonner juste derrière… Elle avait trop à perdre, désormais. La chasseuse attendait donc depuis des mois qu'une occasion se présente. Et son espion, enfin, lui rapportait de bonnes nouvelles : la sorcière semblait essayer de préparer quelque chose.

Une fois débarrassée de la preuve -on était jamais trop prudent, elle ne souhaitait pas qu'un Gandr trop ambitieux lui pique sa prise- la brune s'intéressa au paquet qu'elle avait reçu en même temps que la missive. En le déballant, elle découvrit un petit coffret finement décoré. La boite était sculptée dans un bois sombre, mais des arcades argentées avaient été ajoutées. Avec prudence, elle ouvrit le couvercle pour découvrir son contenu. Surprise, Sylbille attrapa l'une des figurines qui était à l'intérieur. Elle représentait un homme qu'elle n'avait jamais vu. Se concentrant, elle ouvrit son troisième œil, pour essayer d'en découvrir plus. Son inspection ne lui apporta pas grand chose, si ce n'était la certitude que l'objet n'était pas empoisonné ou qu'il ne représentait pas une menace -tout du moins, pas une qu'elle ne pourrait démasquer. Curieuse, elle apporta l'homme jusqu'à son nez et en huma le parfum. Une odeur de chocolat lui chatouilla les narines et la fit sourire. On avait du se tromper sur le destinataire. La jeune femme chercha sur l'emballage, mais c'était bien son adresse qui y était inscrite. L'expéditeur était inconnu. "Bon... Et bien, je suppose que ce serait du gâchis de ne pas en profiter, puisque je ne pourrais pas le donner à la bonne personne." Sur cette pensée gourmande, l'orisha croqua un bout de la sucrerie. C'était un bon chocolat. Peut être pas aussi bon que celui des sirènes, mais la qualité était là. Dégustant son cadeau surprise, la chasseuse s'appuya contre le dossier du canapé, ses pensées dérivant sur d'autres préoccupations.

Un léger souffle vint chatouiller sa nuque, telle une brise. Fronçant les yeux, la femme vint passer sa main sur l'endroit où elle avait ressentit cette drôle de sensation. A peine eut-elle retirer ses doigts qu'elle sentit ceux d'un autre se poser sur sa joue, la frôlant dans une délicate caresse. La brune se figea, surprise. Puis elle se retourna, comme pour vérifier qu'elle était bien seule. Personne. Seul l'obscurité que les flammes n'arrivaient pas à chasser. Avait-elle rêver ? Le doute la submergea, pourtant, cela lui avait parut plus vrai que nature. Se raisonnant, elle refit face à sa cheminé, léchant le bout de ses doigts sur lesquels du chocolat avait fondu.



Merci Kyky  nastae
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Kaahl Paiberym
Dim 03 Fév 2019, 16:13



Une douce culpabilité

Musique


Le contrôle. Je sentis poindre un sourire malsain sur mon visage. J’étais le voyeur qui pouvait se greffer sans aucun risque dans l’intimité de cette femme, le pervers qui pourrait disposer de son corps comme il le voudrait. Les deux seules limites, et je les connaissais, résidaient dans le court laps de temps dont je disposais et dans l’intention de mes actes. Elle ne pourrait ressentir que le plaisir ; les caresses, les baisers, n’importe quel geste de réconfort. Je ne pouvais mutiler son corps mais rien ne m’interdisait de l’envisager dans un avenir à plus ou moins long terme. Elle n’avait pas idée de ma nature profonde, des psychoses et névroses qui parcouraient mon esprit. J’avais l’impression d’être le seul à jouer pour l’instant mais je comptais bien la faire entrer dans ce jeu que je lui proposais d’investir. Je voulais qu’elle en redemande, qu’elle espère ma visite. Dans ma grande clémence, je lui avais fait livrer un paquet, un indice. Mon corps coulait entre ses lèvres et la symbolique n’avait jamais été aussi forte. Elle appréciait me dévorer comme j’apprécierai le fait d’engloutir sa raison, d’éveiller sa folie et de faire naître des désirs insensés. Mon regard s’attarda sur ses doigts et sur cette langue qui venait happer le chocolat fondu. J’avais l’impression de posséder un pouvoir immense. Je pouvais lui faire subir ma présence. Je pouvais la contraindre à me supporter. Je pouvais l’observer et la dimension fuyante de l’exercice le rendait plus excitant encore. J’avançai ma bouche, rejoignant son index. Ma langue en effleura la surface, remontant ses phalanges jusqu’à son extrémité. Tu n’as pas idée de ce qui t’attend. Cette réalité me rendait presque euphorique. J’imaginais les images à venir, lorsque je m’inviterai au creux de ses rêves, que je caresserai ses bras, ses hanches. Je ne lui laisserai aucun répit. Je la toucherai sans qu’elle ne s’en aperçoive et modifierai la teneur de ses songes. Je voulais être ce fantasme, cet inconnu dans les bras duquel elle aurait envie de se perdre. Parfois, elle se réveillerait, avec cette étrange impression, l’impression d’une présence. Elle espérerait sans doute que son mari aurait les réponses ou, mieux, qu’il soit l’auteur de cette mise en scène. Elle espérerait peut-être qu’il finisse par lui avouer un amour naissant, des actes déplacés mais délicieux. Mais non, ce ne serait que moi, caché au cœur de Valera Morguis.

Mes lèvres remontèrent jusqu’à son cou. Elles ne touchèrent pas sa peau mais la proximité était telle qu’elle devait sentir ma présence. Je déshabillais son épiderme du regard, contemplant la naissance de ses cheveux, son lobe d’oreille. Tu n’as vraiment pas idée. Un jour, peut-être, elle me chercherait. Lorsqu’elle en aurait marre de penser à un être inexistant. Je me demandais… devais-je réellement rester sage et ne faire que la troubler à distance ? La prudence devait être de mise car l’homme qu’elle avait épousé n’était pas dénué de puissance. Pourtant, j’avais été avisé bien trop longtemps, une mesure qui ne m’avait pas servi, finalement. Laisser s’exprimer mon instinct de temps en temps me paraissait une entreprise florissante. Le risque était néanmoins à l’opposé du contrôle. Il ne faisait aucun doute que je serais bientôt las de lui infliger ma présence et mes caresses sans rien recevoir en retour. Le contrôle de l’abstrait ou le risque du réel ? Ce n’était pas le moment de trancher.

Peu avant que le charme ne se brise, je déposai un baiser dans son cou. Je me mis à rire doucement une fois la magie réduite à néant. La partie qui venait tout juste de commencer s’avérerait intéressante, je n’en doutais pas. Je me demandais ce que cette femme avait dans le ventre. Je me demandais si elle me trouverait sans que je n’aie nul déplacement à faire. Serait-elle curieuse ? Curieuse au point de chercher ? Parlerait-elle ? Raconterait-elle mes visites fugaces à quelqu’un ? Son mari ? Un ami ? Je ne la connaissais pas mais j’allais faire en sorte de la découvrir davantage, de devenir incollable sur son existence, passée et présente, sur ses aspirations, ses forces et ses faiblesses. Peut-être que je renoncerais à la détruire totalement, si elle me surprenait. Je voulais cependant qu’elle tue l’Ange. Elle était la mieux placée pour ça, celle de laquelle personne ne pouvait envisager un coup aussi bas.

Je souris.

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Stanislav Dementiæ
Dim 10 Mar 2019, 19:24

Sylbille observa son doigt comme s'il s'agissait de celui de quelqu'un d'autre. La main toujours en l'air, elle fixa son index avec une intensité inhabituelle, perplexe face au phénomène qu'elle rencontrait. Sa main était seule, rien ne venait la toucher ni même l'approcher. Pourtant, elle sentait quelque chose contre sa peau. Elle battit des paupières puis se frotta les yeux de sa mains libre, comme si ce geste lui permettrait de faire apparaître la source de son trouble. Mais non, rien, mis à part des sensations qu'elle ne parvenait pas à expliquer... La gorge nouée, elle parvint à identifier la sensation : une langue étrangère venait se glisser le long de ses phalanges, avant de se retirer, enfin. L'Orisha secoua la tête, comme pour chasser une illusion. Sans réfléchir, elle vérifia son doigt en le touchant. Il était sec. Elle ne savait pas si elle devait se réjouir ou être inquiète de ce constat. Était-elle la cible d’hallucinations ? Comme pour trouver la réponse, elle releva la tête et observa attentivement les alentours. Rien ne lui parut étrange, aucun meuble ne s'était soudainement transformé en monstre ou créature étrange durant son inspection. Une fois, elle s'était fait piquer par une bête qu'elle chassait. Son venin lui avait causé des hallucinations visuelles, éveillant en elle ses pires craintes. Avec du recul, elle avait fini par discerner quels souvenirs étaient réels et lesquels étaient dus au poison... Néanmoins, sur le moment, ses visions lui avaient parues on ne peut plus réelle. Un peu comme en cet instant, avec cette étrange sensation sur son doigt... Peut-être s'était-elle fait mordre ou piquer sans s'en rendre compte lors de sa dernière chasse ? Non. Les effets se seraient déjà manifestés, voire déjà évanouis depuis longtemps si cela avait été le cas. Fronçant les sourcils, elle observa la boite posée sur la table basse. Etait-il possible que les chocolats aient été la source de son trouble ? Avait-elle manqué quelque chose, lors de sa première inspection ? Méfiante, elle tendit la main pour s'emparer d'une autre figurine.

Alors que ses doigts se refermaient sur une autre figurine, le phénomène recommença. Mais cette fois-ci, ce fut dans sa nuque. Elle ne sentait pas de contact à proprement parlé, mais elle avait la très nette impression que quelqu'un se tenait juste derrière elle. Comme si son souffle venait effleurer sa peau... Peut-être était-ce ses sens de chasseuse qui s'éveillaient, ou bien simplement la suite des ses hallucinations. Dans le doute, la jeune femme préféra compter sur la prudence. Sans prévenir, elle bondit sur ses pieds donnant un coup dans le vent pour éloigner le potentiel perturbateur. Elle ne sentit rien ni personne. Dans le doute, elle ouvrit son troisième œil pour sonder les alentours à la recherche d'indésirables. Sa vision ne lui indiqua pas plus la présence de qui que ce soit... Peut-être était-elle tout simplement en train d'imaginer tout cela, auquel cas ses dons seraient incapables de lui montrer la source de ces tourments. résignée, la brune soupira et se rassit confortablement sur son canapé, avant de se laisser tomber. Allongée, les jambes pendant dans le vide, elle ferma les yeux. Aussitôt, la respiration qu'elle avait sentie la chatouilla de nouveau. Mais cette fois-ci, elle sentit très distinctement des lèvres se sur son coup, à la naissance de ses épaules... Ce simple contact déclencha une décharge électrique, des frissons qui traversèrent son corps. Elle se mordit la lèvre, quelque peu honteuse : elle devait reconnaître que ce n'était pas désagréable. Si elle était prise d'hallucinations, et que ces dernières se révèlent aussi délectables, autant en profiter. Une hallucinations ne pouvait pas lui faire de mal, pas vraiment... Résignée, elle attendit donc que les caresses et les tendresses ne continuent. A son plus grand étonnement -et mécontentement également- elle se rendit néanmoins compte que cette mascarade avait cessée. Déçue, elle s'approcha de nouveau du coffret et récupéra un autre chocolat qu'elle dévora avec gourmandise. Elle attendit ensuite que les effets fassent à nouveau leur apparition, mais rien. Pas l'ombre d'un chatouillis, d'un frôlement ou d'un baiser. Par bonne mesure, et sous prétexte qu'elle voulait s'assurer que ces hallucinations n'aient pas été l'oeuvre de ce chocolat, elle en engloutit deux autres, par bonne mesure, sa,s plus de résultats. Mécontente, elle se rassit et se saisit d'une dernière figurine, qu'elle détailla avec attention. Encore une fois, elle se rendit compte que la personnalité qui les avait inspiré lui était totalement inconnue. Résignée, elle reposa la sucrerie sans y avoir goûté et se leva afin de se préparer un repas plus équilibré.



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