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Omos était exténué. La matinée avait été longue et la chaleur aidait en rien à se reposer. Ils étaient nombreux à s’être réfugié en intérieur, Port Diraella devenait étrangement silencieuse quand Eatari était la saison en cours. La matiné n’était pas encore fini et il était déjà déconseillé de sortir de sortir de sortir dehors, Omos était beaucoup trop fatigués pour rejoindre le cours d’eau le plus proche. Il était assis au comptoir d’une taverne qui avait une ambiance lourde, les gens étaient silencieux et parlaient à voix basse, des musiciens venus pour un festival avait arrêté de jouer pour préserver de l’énergie. Une femme avait créé une orbe enchantée qui lévitait toute seule dans l’établissement, l’orbe dégagée une aura de fraîcheur permettant d’aider les personnes présentes. La femme avait d’ailleurs reçu un traitement particulier de la part du propriétaire de l’établissement et les différents clients, ou réfugiés tout dépendait du point de vue, se relayait pour remercier la femme, qui cette dernière, toute gênée, se contentait de hocher la tête et de dire que ce n’était rien.


L’ondin était pensif, il tenait dans sa main une lettre qui provenait de ses parents. Cette dernière était arrivée, scellée hermétiquement dans un cylindre en fer afin qu’il ne prenne pas l’eau. La lettre était arrivé par l'intermédiaire d’une caravane de marchands lourdement armée en provenance de Mynayiænis. Le cylindre avait subit un sort, une rune était visible et elle s’était illuminé d’une lueur bleutée quand Omos s’était approché des marchands venant de la capitale. Il s'agissait d’un moyen permettant au messager de savoir à qui la lettre était destiné. Le jeune homme était stressé, dans ses échanges épistolaires avec ses parents, il les sentait de plus en plus distant avec lui. Dans la coutume des Næphina, il était normal que les jeunes éléments partent découvrir le monde, mais Omos repoussé ce moment depuis quelques mois et il soupçonnait que ses parents l’avaient envoyé faire ce voyage pour l’éloigner et ainsi le forcer à faire ce périple. Le message contenait exactement ce qu’il craignait. Il reconnaissait l’écriture élégante de sa mère, bien entendu, c’était écrit en Valærian. La lettre était courte mais l'essentiel était là. Sa mère lui indiquait qu’il ne serait plus accepté à la maison tant qu’il n’aurait pas trouver sa perle à lui et elle en avait profité pour lui souligner ses autres défauts : son manque de finesse, son absence de talent dans la musique, elle lui rappelait qu’à son âge, elle savait déjà parfaitement joué de plusieurs instruments, qu’elle avait déjà chanté dans certains lieux sous et en-dessous de l’océan. Omos avait la sensation qu’une chape en plomb s’était abattue sur ses épaules, il n’était plus le bienvenue tant qu’il n’aurait pas trouvé la fameuse perle. Avoir cette perle vous offrait un statut nouveau, Omos avait l'impression que tant qu'il n’aurait pas cette perle, il ne ferait pas vraiment partie du peuple de l’océan. Cependant, trouvé cette perle était assez ardu et Omos avait eu vent de familles tombées en disgrâce car leurs jeunes enfants n’avaient jamais trouvé la Perle et Omos se demandait si ses parents en profitaient pas un peu de l’éloignement forcée de leur fils pour que, si jamais leur fils ne trouvait pas la perle, ils ne soient pas trop impactés.


Il rumina pendant des heures quand il remarqua que la taverne se vidait petit à petit. Il regarda par l’embrasure de la porte et il vit qu'effectivement le soleil commençait à disparaître derrière l’immense muraille protégeant Port Diraella. Il prit son sac, rangea son épée dans son fourreau qu’il accrocha à la taille. Omos prit la direction du cœur de la cité, il avait eu vent qu’un spectacle majestueux se produisait dans un jardin du quartier central et il voulait y assister afin de se changer les idées, de plus l'entrée gratuite, autant ne pas se priver. D’ailleurs les rues étaient bondées, rien d’étonnant car en cette saison, c’était la nuit que la ville vivait, il ne fut pas étonnés de voir des commerces encore ouvert alors que les gardes de la ville allumés les différentes lumières de la ville.


Il arriva sur le lieu de la représentation, une grande estrade avait été monté et des rangées de siège était érigé. Omos remarqua que sur sa gauche, entre deux arbres, un buffet était installé, proposant mets et boissons, il s'avança et prit un verre de vin que tendait un serveur.

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Mots : 746

- Monsieur ? Puis-je vous proposez ce petit-four ?


Omos se retourna vers le serveur qui l'avait interpellé, ce dernier se tenait souriant, derrière un buffet d'amuses-bouches.


- Je vous demande pardon ?


- Les apéritifs monsieur. Je vous conseille ceux-là. Le serveur lui tendit une petite pâtisserie. La pâte feuilletée a été aromatisée au miel et à l'intérieur vous trouverez un simple, mais délicieux mélange de fromage de Weltpuff et de feuilles de menthe finement coupées.


L’Ondin prit la pâtisserie entre ses doigts et l’amena à sa bouche. La coquille en pâte feuilletée se brisa d’une simple pression et une avalanche de goûts envahit le palais du jeune homme.


- Je pense pouvoir avancer que Monsieur apprécie ?


Omos hocha la tête vivement, ne pouvant pas répondre à cause de la bouche pleine.


- Comme vous pouvez certainement le sentir :  le sucré de la pâte feuilletée au miel et la fraîcheur apporté par le fromage de Weltpuff à la menthe se marient parfaitement ensemble. C’est un apéritif très appréciée de la noblesse de la ville.


- Avec quelle boisson ça pourrait aller ?


- Je vous recommande chaudement le vin blanc importé de Vervallée, terre magiciennes.


- ça vient d'aussi loin ? ça a dut vous coûter cher ?


- La qualité est forcément cher monsieur et les organisateurs du festival veulent seulement de la qualité. Approchez mon collègue là-bas, à côté des plateaux de fruits de mers.


Petit-four à la main et coupe de vin vide dans l’autre, Omos se dirigea vers le buffet indiqué en prenant soin de ne bousculer personne. Les sièges se remplissaient petit à petit et du coin de l'œil, l’Ondin vit des domestiques amener d’autres sièges et les disposer afin de pouvoir accueillir plus de monde, il remarqua aussi des musiciens prendre place au pied de l’estrade. Quand il était petit, vers ses six ans, ses parents l’avaient emmené à une représentation de théâtre mettant en scène une prise de bateau. Omos avait été fasciné par l’orchestre qui avait joué pendant toute l’oeuvre sans s'arrêter afin de permettre aux spectateurs de rester dans l’ambiance, les acteurs sur scènes l’avait aussi émerveillé, ces derniers avaient été tellement convaincant que le jeune garçon avait cru que la pièce de théâtre avait également existé. A la fin du spectacle, il s’était alors faufilé jusqu’aux coulisses afin de voir les acteurs et actrices au plus près. Les loges étaient immenses, il y avait des costumes de partout, des accessoires à en perdre la tête, la sécurité l’avait surpris et ramené auprès de ses parents qui l’avaient sermonné, mais lui avait clamé haut et fort qu’il serait un acteur de théâtre. Les années passèrent et Omos avait changé de voie, mais il repensait encore à cette vocation ratée.


- Bonsoir, votre collègue m’a conseillé le vin blanc de Vervallée, apparemment cela va bien avec l'apéritif que j’ai … Pouah ! C’est quoi cette odeur épouvantable !


- C’est les crevettes monsieur, vous m’en voyez désolé si cela vous gène, votre odorat doit être sensible.


- Oui surement … Donc c’est vous qui avez le vin ?


- Oui tenez.


Omos se retourna et … SPLASH. Sans trop savoir pourquoi ni comment, il se retrouva avec une moule dans les cheveux, une crevette sur le nez et de la sauce sur le visage. Les quelques personnes autour d'eux se retournèrent pour voir d'ou venez cette agitation certains se détournèrent, d'autres riant à voix basse. Le jeune homme s’essuya tant bien que mal son visage et regarda qui était la cause de tout ceci. Il s'agissait vraisemblablement d’une demoiselle habillé simplement et doté d’une chevelure couleur argent, alors qu’il s'apprêtait à incendier la maladroite, Omos eut un haut le cœur à cause de l’odeur nauséabonde des fruits de mer et mis sa main devant la bouche.


- Je crois que je vais vomir …


Et sans faire attention à la jeune fille responsable de l’accident qui était en train de se confondre en excuse, l’Ondin fila à tout allure en dehors de la place, se frayant tant bien que mal un chemin dans la foule qui était devenue assez grosse, alors que les musiciens commencèrent à jouer, annonçant le début de la représentation. Il trouva rapidement et non loin du lieu de la fête, un petit jardin traversé par un cours d’eau qui finissait sa course dans un des nombreux canaux de la cité. Il en profita d'être seul pour se laver le visage, sa chemise étant foutu, il décida de l'enlever afin de la laver tant bien que mal. Malheureusement, il avait perdu l'envie de fête et il ne comptait pas se rendre de nouveau la-bas.


- Si je te retrouves cette fille ... Elle n'a pas apprit à mettre un pied devant l'autre ?

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Mots : 793

L’Ondin eut à peine le temps de tremper sa chemise que la maladroite était de retour. Au début il entendit des pas précipités qui le suivait de près, puis une voix qui appelait après lui et une main qui se posa sur son épaule. Omos aurait pu se passer de la suite. Par il ne sait quelle ruse des Aetheri, elle chuta sur lui, les faisant ainsi tomber tout les deux. Sans trop savoir comment ni pourquoi, il se retrouva dans le cour d’eau, la jeune femme assise sur lui. Dans d’autre circonstance, il aurait put trouver la situation plaisante, mais justement, les circonstances actuelles n’étaient pas favorables. Si c’était une façon de courtiser, elle s’y prenait très mal. Le corps de l’Ondin changea, normal, car une bonne y partie était plongée dans l’eau et maintenue par le derrière de la jeune femme. Son pantalon glissa et ses deux jambes se rapprochèrent pour former une nageoire et des écailles bleues et vertes montèrent jusqu’à son nombril. La maladroite comprit à un moment qu’elle était assise sur quelqu’un et que ce quelqu’un ne devait pas vraiment être enchanté de cette situation, heureusement qu’il pouvait respirer sous l’eau, sinon l’air lui aurait manqué.


Elle se releva et s’embarqua dans des excuses et pour rajouter une charge de plus pour Omos, elle était humaine. C’était la première fois qu’il en voyait une et elle correspondait exactement à ce qu'il avait étudié en classe. Ces gens-là étaient faibles et fragiles, néanmoins, alors qu'il l'a détaillé, il se rappela d'une chose importante sur ce peuple : Ils pouvaient annuler la magie des autres races, c'était leur force. Bon, Omos n'avait jamais été porté sur la magie, mais il remarquait une certaine gêne, notamment dans la transformation de sa nageoire. Un long silence plutôt gênant se fit, l'Ondin préférant détaillé la jeune femme, puis un détail l'interpella, il fronça les yeux et aussitôt il se mit à rougir, tournant aussitôt la tête, Omos pointa vaguement le haut de la robe.


- Pourriez-vous ajuster votre veste sur le haut de votre robe s'il vous plaît…


En effet, en tombant dans l'eau une gerbe d'eau les avait mouillé, si pour Omos ça eut pour résultat de faire apparaître sa nageoire, pour la robe de la jeune fille ça eut pour effet de mouiller le linge blanc et mouiller un vêtement blanc à pour effet de le rendre légèrement transparent, dévoilant de ce fait une partie du corps de la maladroite. Toujours en regardant dans l'autre sens, Omos sorti du canal, pantalon en main et essaya tant bien que mal de faire sécher sa nageoire, en tant normal, il suffisait qu'il sorte de l'eau pour que ses jambes apparaissent, mais la particularité de l'humaine devait altérer légèrement la transformation.


- Pourriez-vous décrire votre identité Gælyan ?


Il n'aimait pas utiliser le commun pour s'exprimer, mais il doutait fortement qu'elle puisse comprendre une langue aussi raffiné que la sienne, aussi, un accent Valærian était perceptible. Omos rajouta


- Je me nomme Omos Nasatraé, cependant, j'aimerais que l'on reste au vouvoiement je vous prie . Et puis-je aussi savoir pourquoi est-ce que vous avez renversé votre plat sur moi ? C'était déjà assez humiliant comme ça, vous n'étiez pas non plus obligé de tomber sur moi, de m'humilier une seconde fois et puis tenter de m'amadouer avec votre poitrine ne changera rien à la situation … et de toute manière ça ne marche pas !


Omos commençait à s'emmêler les pinceaux, la vue qu'il avait eu l'avait perturbé et il tentait tant bien que mal de garder la face et dire qu'il y a quelques minutes encore, il était en train de manger un petit four et du vin. Là, il se retrouvait par terre au bord d'un canal avec une humaine maladroite. D'ailleurs en y pensant, l'Ondin se disait que l'anti-magie des humains devait aussi affecter leurs compétences physiques, car ce n'était pas naturel une maladresse pareil.


- J'y pense… que faîtes vous aussi loin de chez de chez vous ? Vous n'êtes pas censé habiter dans le désert vous autres les humains ?


Avec curiosité il demanda


- Que pensez-vous de Port Direalla ? C'est somptueux n'est-ce pas. Vous saviez que c'était la première cité du continent ? Tout ça, c'est grâce à notre Reine , sa majesté l'Impératrice des Abysses.

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Mots : 755

La jeune fille se réajusta et déclina son identité. Elle se nommait Amanda et elle était de passage avec d’autres humains. Quand Omos tenta d’en savoir plus, d'où elle venait, il fut interrompu par un groupe d’hommes et de femmes.


- Amanda ! Tu étais là ! Que fais ce jeune homme ? Pourquoi vous êtes mouillés ?


La situation fut très vite éclaircie. Amanda dut quitter l’Ondin, non sans s’être confondue en excuse. Au bout de quelques minutes, Omos fut seul. Les humains étaient vraiment intriguant… Et dangereux. Il fut soulagé de voir que l’anti-magie qui se dégageait de la jeune femme quelques instants plus tôt s’était dissipé et il retrouva la pleine possession de sa nature. Omos fit disparaître les écailles restantes et se mit en route, mais il ne retourna pas auprès de la réception organisée. À la place, il prit la direction des quartiers périphériques de la ville et notamment de Dirith et de la Porte de Mourn. Il y avait beaucoup de monde dans les rues et beaucoup de fêtes, ce qui était normal en cette saison. Passé les dernières bâtisses nord du quartier modeste, il traversa rapidement le jardin de Kovialle, puis Menella et Dirith. Il arriva enfin devant l’immense muraille et la porte de Mourn qui protégeait la cité du monde extérieur. Bien que l’endroit était calme, il fallait noter la présence des gardes qui continuaient de monter la garde et de patrouiller dans leur armures scintillantes. Omos resta suffisamment loin pour pouvoir regarder le paysage sans attirer particulièrement l’attention des soldats. Sa tête pivota vers le haut pour observer le haut de la muraille et il semblait distinguer des petites lumières qui dansaient en haut, mais étant trop loin pour voir exactement de quoi il s'agissait, il abandonna vite.


- Toi là !


Omos sursauta et regarda qui l’interpellait. Une femme en armure s’était approché de lui.

- Que faites-vous là ?


- Je ...J’étais venu regarder la porte.


- Encore un touriste.


- Excusez-moi madame… C’est que j’ai grandi toute ma vie dans l’Océan et à Mynayiænis.


- Oh, excuse-moi. T’es un Ondin et pas un de ces Gælyan. Ces derniers, on a beaucoup de monde qui essaie de passer la porte et les contrôles d’identité prennent des heures.


- Dites j’en profite pour demander, mais puis-je monter sur les remparts ? On doit y avoir une vue magnifique.


- La première fois oui, mais après, on y fait plus attention et non, tu ne peux pas. Tu n’es pas de la garde et on ne peut pas laisser un civil se promener à tout-va. Surtout qu’en ce moment nous sommes sur nos gardes.


- Pourquoi donc ? Les mages noirs ?


La garde le regarda quelques instants puis cracha par terre.


- Par Aylidis, non. Qu’ils restent loin de nous ceux-là. Non, en ce moment, les monstres qui sont de l’autre côté sont agressifs. La saison des reproductions d’après nos biologistes.


- D’accord, je comprends et est-ce que…


Il eut une grande explosion et immense nuage de poussières partis de la porte de Mourn et envahit la limite de Dirith. Omos et la garde cachèrent leurs yeux et essayèrent tant bien que mal de respirer. La poussière retomba et ils virent la chose qui avaient provoqué ça. La garde, sans se retourner, poussa Omos.


- Recule loin et ne reste pas là.


Omos courus suffisamment loin et se cacha derrière un rocher et regarda la scène. Une immense créature avait forcé le barrage de la garde et avait la porte. Il s’agissait d’une sorte d’ours, non, c’était plus gros que ça, la bête avait d’immenses cornes qui formaient des spirales sur elle-même et des flammes semblaient jaillir de son corps. La bête avait l’air assommé et le temps qu’elle retrouve connaissance, un cordon de soldat l’entoura, lance et bouclier en avant. Derrière cette première ligne, des archers prirent place et se mirent en position avec leur arc. Il eut un battement de quelques secondes puis la bête se dressa sur ses pattes en arrière tout en lâchant un puissant rugissement. Omos dut se boucher les oreilles et il se demanda si les gens dans la ville avaient entendu ce cri. Le monstre retomba lourdement, provoquant une légère secousse. Puis elle se mit à charger un groupe de lanciers, mais il se passa quelque chose de surprenant. Un éclair jaillit du ciel, pourtant sans nuages et frappa le monstre. Bien qu’éloigné, Omos reconnut la garde avec qui il avait discuté quelques minutes auparavant. Elle se tenait les deux mains en avant, l’Ondin était trop loin, mais il avait l’impression qu’elle était épuisée. Maladroitement, la bête tenta de se relever, mais il eut un bruit de cor et les archers décochèrent une volée de flèches qui se fichèrent toutes dans le cuir de la bête, puis ce fut au tour des lanciers qui s'avancèrent comme un seul homme, toujours bouclier en avant et ils plantèrent leurs lances dans le corps de la créature. Cette dernière rendit un dernier souffle avant de s'effondrer, définitivement.


Omos resta encore de longues heures derrière le rocher. Il observa les soldats qui nettoyaient la zone et qui firent déplacer le corps de la bête. La porte qui avaient été endommagée fut réparé par magie et tous reprirent leur activité d’avant l’attaque. Comme si rien ne s’était passé. Omos eut un frisson, mais ressentit aussi de la fierté. Il était en admiration de voir ses hommes et femmes faire leur travail de manière presque nonchalante après ce qui venait de se passer. Omos eut aucun mal à penser que la première cité terrestre des Næphina était à la hauteur de sa réputation.

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Mots : 935