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 [Q] - Une journée avec des enfants [ft. Rania]

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Dim 08 Déc 2019, 18:42

Partenaire : Rania
Intrigue/Objectif : Omos est à Port Direalla afin de faire le Chemin de la Foi et de tester ses croyances, alors qu'il fait des emplettes dans un marché, il tombe sur Rania qui s'occupe des enfants de ses maîtres et passera la journée avec eux.


Omos arriva enfin à Direalla, le soleil était levé depuis une heure environ et le soulagement d’un voyage finit envahit l’Ondin. Il avait voyagé jusqu'à Taelora afin de pouvoir emprunté le fameux Chemin de la Foi et tester sa foi justement. Depuis quelque mois, il avait la sensation de ne plus être en accord avec les divinités Ondines, à savoir Ailydis et Phoebe. Ses parents, deux prêtres de Mynayiænis travaillant dans le temple de Phoebe lui avaient conseillé de faire le voyage afin de pratiquer ce pèlerinage et de dissiper ses doutes sur ses croyances. Il partit par la voix de sous les mers, une caravane de marchands, tirées par des hippocampes, devait partir pour amener des marchandises Port Direalla. Le chef du convoie accepta de prendre Omos dans le convoi à condition qu’il soit intégré en tant que membre de la garde chargée de protéger les marchands jusqu’à destination.Les monstres et autres créatures marines ne furent pas un problème, ils rencontrèrent bien entendu quelques bêtes qui tentèrent de s'attaquer, rien de bien méchant, mais c'était les Enetaris qui pouvaient être gênants. Au final le trajet se passa sans encombres et Omos arriva enfin à la cité émergée de Port Direalla

Même si il était un Ondin, cela ne l'empêcha de passer par la case des gardes protecteurs de la ville, après avoir expliqué la raison de sa venue, il fût autorisé à rentrer dans la ville … Et quelle merveilleuse ville. Port Direalla est une des nombreuses réponses de la supériorité des Næphinas sur les autres races. Ils avaient été les premiers sur Taelora, les premiers à prendre le contrôle de ce continent et à y construire la première cité aux nez et à la barbe de tous. Cela avait été un véritable tour de force, un acte divin même, pour qu’aucunes informations ne viennent aux oreilles des puissants de ce monde. Puis le continent fût découvert, en même temps que la présence des sirènes ce qui souleva des protestations dans le monde. Au fur et à mesure des années les tensions se calmèrent petit à petit et d’autres races s’installèrent à leur tour sur le continent. La ville était certe magnifique, mais elle n’était pas au niveau de la capitale, dans ses cours d’économie-politique il avait apprit qu’en réalité Port Direalla était le centre économique de sa civilisation et en voyant le nombres de vaisseaux de marchandises passant par les Gorges de Lirislin, il ne pouvait acquiescer cette affirmation.

Après quelque coup de nageoires, il se glissa derrière un entrepot et à la vu de tous, sortit de l’eau. Omos avait dût avec sa forme terrestre et ses transformations étaient quelque peu hasardeuses et de plus, une fois que ses jambes prennaient la place de sa nageoire, Omos devait s’aider de d’un objet pour marcher, dans Mynayiænis, il utilisait une canne, mais ici, loin de son foyer, le jeune Ondin se servait de son trident pour s'appuyer et de ne pas tomber. Il en avait honte de cette difficultée, cela le faisait passer pour un faible alors qu’il faisait parti d’une race forte et fière. Son père lui avait assuré que le coup de main viendrait à force d'entraînement et d’habitude, mais Omos perdait patience, ce qui le laissait dans un état de frustration constant.

Après plusieurs minutes, il parvint à se transformer. Il resta allongé quelque minutes sur le sol. Il entendait la mer remuait en-dessous des pilotis, le jeune ondin avait très envie de retourner la rejoindre. Il finit enfin par se lever difficilement et de prendre dans son sac un pantalon d’une laine noir de fine épaisseur et des chaussures de cuir, il s’habilla d’une chemise bleu sombre dont il retroussa les manches. Une fois habillé il se dirigea vers un garde et lui demanda où se trouvait le début du Chemin de la Foi? le garde lui donna la direction, mais il conseilla aussi à Omos de prendre des affaires afin de pouvoir se sustenter et dormir, le jeune homme fut surpris, mais le garde rajouta que le chemin était enchanté et que de faire le tour de la ville pouvait prendre plusieurs jours.

Omos le remercia et partit donc faire des emplettes dans la ville afin de se préparer sérieusement, il fit un peu la moue car ses parents ne l’avaient pas mis au courant du caractère magique du pèlerinage, fort heureusement il disposait d’une bourse contenant des dyrræs en assez bonne quantité pour pouvoir faire ses achats. Omos arriva à l’entrée d’un resplendissant marché couvert par des tentures de soie, dont les couleurs étaient parfaitement mariés entre elles, ce qui donnait un ensemble harmonieux. Il s’approcha d’un étal sur lequel un boulanger vendait sa marchandise, tout en s’appuyant sur son trident, il observait dans le silence les pains encore chaud qu’Omos devinait tout juste sortir du four.


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Ven 13 Déc 2019, 07:26


Images réalisée par Wenjun Lin

« Dis Rania, pourquoi tu as de drôles d'oreilles ? » dit la fillette en jouant avec la pointe de l'oreille de sa nourrice. « Rania, on peut aller manger des glaces ? » « Et puis tu as dis qu'on irait au théâtre ! » « Moi, je veux que tu me prêtes tes poupées ! Où est ce que tu les as laissées ! » « Rania... Il faut que j'aille faire pipi ! » L'alfar observa les enfants qui lui faisaient face avec un mélange d'ennui profond et de désespoir. Elle aurait aimé pouvoir leur répondre de se taire et de la laisser tranquille, mais si elle osait une telle chose, elle serait tout simplement punie par ses maîtres dès l'instant où les mioches le répéteraient en larmoyant. « Raniaaaaaa ! Tes poupées ! » se plaignit l'ondine. « Pipiiiii ! » La jeune femme ferma les yeux un instant en espérant pouvoir se concentrer pour mieux analyser la situation. Que devait-elle faire ? Dans quel ordre ? Pouvait-elle se permettre de refuser les caprices de ces petits enfants de bonne famille ? « Aïe ! » Alyssa venait de tirer sur la pointe de son oreille, arrachant à la servante un cri de douleur et un regard courroucé. « Tu penses qu'on peut aller au musée ? » « Non, il faut aller acheter une tenue pour la soirée au théâtre que maman organise ! » La domestique soupira avant de se relever. Les fillettes se tournèrent toutes vers elle, attendant avec une pointe de défi et une légère curiosité ce qu'elle déciderait de faire. « Bien, Mélodie, suivez-moi, nous allons trouver des toilettes. Quand à vous, mesdemoiselles, restez dans la boutique. Vous avez le droit de regarder, mais ne touchez et ne cassez rien. Musicäæ, je vous confie vos sœurs. » Un peu dépassée par les événements, Rania s'empara de la main de la petite dernière de la fratrie. Elle l'aurait volontiers portée sur ses épaules, afin d'aller plus vite, mais la jeune femme avait eut la mauvaise idée d'emporter avec elle l'une de ses poupées. L'objet lui pesait déjà lourd et elle ne voulait même pas imaginer ce que cela deviendrait si elle essayait en plus de cela de prendre dans ses bras la petite sirène. Elle n'était pas lourde, bien sûr, mais cela était déjà trop pour la faible domestique. Un fait dommageable puisque la Gælyan craignait ce que les chipies feraient durant son absence. Les petites ondines avaient beau posséder des sourires d'anges et des manières excises en public, elles se transformaient en véritable petites diablesses dès que l'on ne les surveillait plus ou que la présence d'une figure ondine ne les entourait pas. Néanmoins, la blonde n'avait pas réellement le choix. Elle ne pouvait pas laisser la fillette se plaindre éternellement de son envie pressante.

Plusieurs minutes plus tard, la nourrice revint avec Mélodie. Étonnamment, les petites sirènes n'avaient pas bougées de la boutique -si l'on omettait le fait qu'elles s'étaient permises de sortir à l'extérieur de la boutique plutôt que de rester à l'intérieur, comme l'avait espéré Rania. Néanmoins, cette dernière fit un rapide décompte et fut rassurée en voyant qu'aucune des demoiselle ne s'était éclipsée durant son absence. Au milieu du petit groupe de filles, un homme. Un inconnu. L'alfar fronça les sourcils, visiblement contrariée. Elle ne savait pas qui il était. Pas un membre imminent que ses maîtres invitaient régulièrement, en tout cas. La culture ondine se voulait légèrement injuste envers les malheureux du sexe faible - c'était à dire les hommes - si ce n'était totalement sexiste. Les propriétaires du théâtre se vantaient souvent de n'avoir qu'une descendance féminine et n'apprécieraient sans doute pas le fait que leurs héritières s'entretiennent de la sorte avec un parfait inconnu. Rania pria intérieurement qu'il ne s'agisse pas d'un Gælyan : la faute aurait alors été impardonnable et elle n'aurait pas évité les coups de fouets.

Selkie, dans sa petite robe rose lui donnant un air innocent, s'approcha du garçon. « Et même que nous, on doit aller acheter des vêtements pour aller au théâtre, ce soir. » « Oui, notre mère nous a promis de nous présenter aux cantatrices de l'Opéra. D'ailleurs, je voudrais moi-même devenir une chanteuse reconnue à travers toutes les terres sirènes. » informa Vyolina avec un air hautain. Rania passa sa main dans la chevelure bouclée de Mélodie, comme pour se rassurer. Son regard n'avait pas quitté l'inconnu. « Mesdemoiselles... A qui avons-nous l'honneur de faire face ? » Les enfants se retournèrent toutes pour fixer l'homme d'un air interrogateur : bien évidemment, aucune d'elles n'avaient pensé à lui demander son identité.

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Lun 16 Déc 2019, 18:09

Omos était assit sur un banc en pierre, il massait ses pieds endoloris par ses chaussures de cuir, chaussures qui avaient fini par terre, loin de l'ondin. Comment ces rustres de Gælyans pouvaient marcher avec ces choses aux pieds ? Et puis même les concepts de marcher et de pieds lui sortaient de par les yeux. Les pieds et jambes étaient des formes imparfaites et peu gracieuses et puis les doigts de pieds ? Quel était donc ces choses ? Des doigts avec lesquelles il ne peut rien attraper ? Non, c'était une forme imparfaite et encore … la liste des défauts qu'Omos pouvait trouver était longue. C'est donc pieds nus qu'il continua à faire le tour du marché, ses vêtements avaient fini de sécher et il avait une allure presque normale pour un habitant de la surface. Il remarqua néanmoins que des personnes le regardaient étrangement, comme s'ils étaient en train de le juger, mais qu'importe, il était au-dessus de ça et puis, il avait suffisamment fait d'efforts pour se conformer : il s'était habillé et il avait porté des chaussures pendant plusieurs minutes pour au final y gagner des boutons, on lui avait appris que c'était des cloques, donc non, il n'allait pas se forcer à se torturer plus que ça.


Il s'arrêta devant ce qu’il semblait être un magasin de vêtements mondains et regarda par la vitrine. Il fut interpellé par un homme avec une forte corpulence qui était posté à l’entrée de la boutique, ce dernier était richement vêtue et portait beaucoup trop de bagues à ses doigts boudinés, l’homme l’aborda avec un large sourire.


- Mais que vois-je ?! Un jeune Ondin qui me fait le plaisir de se rendre la meilleure boutique d'habits pour les petites bourses, mais destinés à paraître en haute société.. Je vois à vos vêtements que vous êtes sur les terres pour la première fois et je devine déjà votre pensée dit'il en interrompant Omos qui s'apprêtait à prendre la parole "Qu'ils sont étranges ces gens-là" et je vous comprends, vous nous êtes tellement supérieurs en termes d'élégances, mais pas de panique avec mes conseils et quelques-uns de mes articles, je vais vous aider à vous insérer dans la société ! Allons ! Entrez et faites-moi confiance !


Omos resta figé un moment. Ce marchand venait de l’alpaguer et avait essayé de se vendre pour que lui, dépense ses sous dans une boutique de vêtement Gælyans ? Et en plus cet homme lui avait parlé en commun, au moins avait-il eu la décence de ne pas utiliser le Valærian, bien qu’Omos se doutait bien qu’une personne comme cet homme ne pouvait connaître une langue aussi belle que celle des océans. Omos donna un coup de trident sur le sol et répondit en Valærian


- Mais pour qui vous vous prenez ? Déjà que de devoir me mouvoir avec ces membres que vous appelez jambes, est une horreurs et vous osez insinuer que je m'habille mal ? Vous inversez les rôles, je suis un Næphina et pas un vulgaire Gælyans. Omos finit sa phrase en crachant aux pieds du marchand, qui sous le coup de la surprise et l'incompréhension avait reculé Ah j'oubliais que vous ne pouvez pas comprendre à cause de votre intelligence inférieure ! Eh bien débrouillez-vous ! Je ne vais pas prendre la peine de m'exprimer en commun !Omos partit en marchant rapidement aidé de son trident, car il recommençait à avoir des douleurs dans ses muscles nouveaux. Décidément les Gælyans étaient mal élevés. Alors qu'il continuait à maugréer et nourrir de noirs pensées, il sentit qu'on lui tirait un bout de chemise, Omos s'apprêtait à répliquer avec véhémence quand il remarqua que cette fois, ce n'était pas un homme ayant un peu trop mangé, mais en réalité six petites filles, tout à fait adorables. Il s'agenouilla pour se retrouver à hauteur de regards.


- Eh monsieur ! Il est trop bien votre trident, vous l’avez eu ou ?


- Pourquoi vous êtes pieds nus ?


- Vous avez des bonbons ?


Omos leva les mains en l’air pour les interrompe


- Mesdemoiselles je vous pris ! Respirez, vous allez manquer d’air.


Elles se turent, mais Omos vit bien qu'elles n'avaient pas l'air d'avoir l'habitude de se faire couper la parole et quand cela arrivait, elles le prennent mal. Enfin, c'était des enfants et Omos aimait bien les enfants, qu'importe leur race, c'est pour cela qu'il leur parla en commun.


- Alors, mon trident les filles, il vient de la grande cité de Mynayiænis et c'est une ville qui se trouve dans l'eau. Ensuite, je suis pieds nus, car j'ai du mal à marcher et non, je n'ai pas de bonbons sur moi désolé ah ah ah !


- Nous, Nous sommes des sirènes ! Annonça fièrement l’une d’elle Et on s’est très bien que Mynayiænis se trouve sous l’eau, on n’est pas bêtes


- Mais que faites-vous là ? Votre mère ou père n’est pas avec vous ?


- Non c’est Rania qui nous garde, mais elle a dut emmener Mélodie faire pipi.


La discussion continua, les petites lui parlèrent de beaucoup de choses qui touchent à des enfants de leur âge, mais Omos comprit bien vite qu'elles étaient issus d'une haute famille Næphina. Soudainement, une petite fille approcha accompagné d'une jeune femme, jeune femme qui possédait des oreilles pointues. Le jeune Ondin se releva lentement et posa son regard sur cette personne qui le fixait intensément.


- Eh bien, jeunes filles et vous-mêmes en adressant un regard celle qui s'était inquiétée de son identité c'est vrai que je ne me suis pas présenté, je m'appelle Omos Nasatraé, je suis comme vous, une sirène et je viens d'un petit village qui se situe près de Mynayiænis. Il leva un sourcil et continua de fixer la jeune femme, mais j'ai très envie de savoir qui vous êtes Gælyan pour vous occuper de ces petites sirènes


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Dim 22 Déc 2019, 14:36


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Un rictus nerveux traversa le visage de Rania à l'entente du nom dont l'affubla l'inconnu. Gælyan. C'était un mot mélodieux, puisque le dialecte ondin ne possédait pas le moindre vocabulaire qui puisse paraître désagréable aux oreilles des terriens... Pourtant, sa signification entachait largement sa sonorité. Pour ceux ayant côtoyés suffisamment longtemps le peuple des mers, ce mot devenait aussi tranchant qu'une lame lorsque proféré à l'encontre d'un étranger. La pire des insultes, où l'on pouvait percevoir le dégoût, peut-être même la haine qu'avaient les sirènes contre les bipèdes. L'Alfar, même si elle ne connaissait pas suffisamment la langue des Næphina pour comprendre plus que des mots basiques, avait néanmoins assez d'expérience auprès de ce peuple pour comprendre qu'il n'y avait sans doute rien de bienveillant dans ce sobriquet. La jeune femme resta immobile quelques secondes, toisant de son regard sévère le jeune homme. « Enchantée, Omos. » finit-elle par dire, d'une voix qui laissait clairement entrevoir qu'elle n'était pas spécialement ravie de rencontrer cet homme. Puisqu'il n'était pas connu, elle doutait qu'il puisse lui apporter quelque aide que ce soit. « Je m'appelle Rania. » répondit-elle sobrement. Elle n'aurait après tout pas fait l'affront de refuser une réponse à un sirène, quand bien même il ne soit qu'un homme. Sa nature même le plaçait au dessus d'elle dans la hiérarchie ondine. « Je suis au service des parents de ces demoiselles. » expliqua-t-elle en se tournant vers le groupe de fillettes qui commençaient déjà à se dissiper, les unes discutant à messes-basses avec les autres. « Vous êtes d'ailleurs attendues, et je devrai vous conduire au manoir avant qu'il ne soit trop tard. » Une vague de protestations traversa les rangs des enfants. « Oh mais non, il est gentil Omos, on veut pas le laisser ! » déclara Lyria en s'accrochant au bras du blond, comme si elle avait décidé de s'y cramponner jusqu'à ce que la domestique la force à lâcher prise. Une fois encore, Rania sentit son corps se tendre à l'idée du futur caprice à venir. « Oh oui, il est gentil ! Dis monsieur Omos de Mynayiænis, tu veux bien venir avec nous ? » « Oh oui, peut-être que tu pourrais boire le thé avec nous ? Parce qu'on a essayé d'apprendre les bonnes manières à Rania, mais elle est vraiment nulle. Elle ne comprend toujours pas comment est ce qu'on boit le thé correctement. Tu pourrais lui apprendre ? » proposa Alyssa. Un nouveau tic nerveux traversa le visage de l'Alfar lorsqu'elle entendit ce commentaire. « Voyons Mademoiselle. Ce bon monsieur a sans doute d'autres choses à faire. Comme... Retrouver des soulier à mettre. » La blonde venait de remarquer l'absence de chaussures de l'inconnu. La jeune femme se permit un haussement de cils quelques peu dédaigneux. « Oui, bah papa il a plein de chaussures qu'il met jamais. » renchérit Selkie. « Dis, si on te trouve une paire de chaussures confortables, tu me laisseras jouer avec ton trident ? » demanda la petite sirène, ce qui fit sourire intérieurement la servante. Selkie avait la désagréable habitude de vouloir essayer de manipuler tout ce qui lui semblait nouveau ou dangereux. Si l'artefact en question était à la fois nouveau et dangereux, elle en devenait d'autant plus insistante. Rania allait de nouveau protester mais les fillettes se mirent à parler toutes en même temps, l'assourdissant presque. Mélodie tira doucement sur la main de sa nounou qui se tourna vers elle. « Moi aussi je veux parler avec lui. Il faut qu'il vienne à la maison. » C'était presque un ordre. L'Alfar sentit ses narines se gonfler d'agacement mais tous ces braillements aiguës l'empêchaient de réfléchir convenablement. De nouveau au bord de la crise de nerfs, la demoiselle finit par soupirer. « D'accord, très bien, il peut venir, s'il en a envie. » Voilà qui serait plus corsé. Sans doute n'aurait-il pas envie de les suivre et les petites filles n'accepteraient pas très bien un refus -cependant, elles pouvaient parfois se montrer tellement insistantes qu'elles en devenaient convaincantes. Peut-être le garçon se laisserait-il tenter... « Je te montrerai même ma collection de perles ! » négocia Selkie.

Rania attendit que l'homme ait prit sa décision pour se mettre en route, ordonnant les héritières en paires pour les empêcher de se disperser trop rapidement.

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Lun 23 Déc 2019, 01:53

Les petites étaient adorables, Omos prenait du plaisir à parler avec elles, là où c'était moins plaisant c'était avec la nounou aux oreilles pointues. Il avait été tenté de lui demander sa race, mais après tout une Gælyan reste une Gælyan et ce peut importe la race, néanmoins les jeunes sirènes semblaient l'apprécier et qui il était pour les contredire. Plus tard ces petits êtres seraient peut-être des dirigeantes et lui … Même s'il était leur aîné il était et il restera un homme, ce simple fait lui  fit quitté toute la joie qu'il ressentait. Omos garda un sourire afin de ne pas contrarier les demoiselles et sans adresser un regard à la Gælyan il se mit à hauteur des petites.


- Ecoutez charmantes demoiselles … Ah stop ! Dit-il en levant le doigt devant celle qui voulait jouer avec son trident. C'est dangereux de jouer avec ça quand on ne sait pas s'en servir. Il regarda la jeune femme. Tu veux bien me tenir ceci le temps que je parle avec les petites ? S'il te plait ? insista-t-il. Bien maintenant écoutez moi. Moi ! Pas le trident coquine, dit-il en pinçant gentiment la joue de celle qui était attirée par l'arme. Votre tutrice a raison cependant, si vous devez rentrer chez vous, alors rentrais chez vous.


- Mais nous on veut que tu viennes maintenant !!


Omos vit que les petites commençaient à s’impatienter, visiblement elles ne semblait pas avoir l’habitude qu’on leur dise non et il ne pourrait pas rejeter la faute à la Gælyan qui leur servaient de nounou. On les avait surement éduqués comme des princesses et maintenant la graine avait bien poussé. Il remarqua que les passants commençait à regarder leur singulière troupe, avec une pointe de paranoïa, Omos se mit à penser que si le bruit courait qu’un Ondin faisait pleurer des petites Ondines et manifestement elle semblait appartenir à une famille puissante de Port Diraella, il aurait à coup sûr et il serait bon pour changer de villes. Il prit une grande inspiration et souriant aux petites qui attendaient sa réponse à une lueur de défis propre aux enfants capricieux.


- D'accord. Je vais venir, à une …


- Ouiiiiii ! Tu as entendu Rania ? Il va venir avec nous !


- A une seule condition j’allais dire les filles.


- Quoi encore ? Tu as dis que tu allais venir et tu vas venir ! ordonna une d’elles.


- Ecoutez, je suis nouveau en ville et je ne veux pas faire mauvaise impression à vos parents, je dois trouver des chaussures et je ne vais prendre celles de votre père. Nous sommes des Næphina et nous nous devons de montrer l’exemple aux Gælyan d’accord ?


- Rania ? ça veut dire quoi Næphina et Gælyan ? demanda l’une d’entre-elles.


- Les Næphina ce sont ceux qui contrôlent les océans. Des sirènes comme vous, vos parents, la Dame des Abysses ou bien moi et Gælyan il jeta un regard rapide à Rania Ce sont ceux qui ne sont pas originaires de l'Océan. Vous mesdemoiselles, vous êtes peut-être née à Port Diraella, je ne sais pas, mais vous êtes quand même des Næphina.


- Et pas des Gælyan ?


- Par Aylidis ! Non rassurez-vous ! Vous êtes toutes des Næphina et une fois que vous serez grandes, vous allez peut-être faire de grande choses pour notre peuple.


- Tu es sûr ?


- J’en suis persuadé, c’est pas pour rien que c’est les dames qui dirigent chez nous. Sa voix se cassa un peu en disant cela. Bref, on s’écarte du sujet. Je viens avec vous, mais je vous laisse prendre un peu d’avance d’accord ? Je dois aller me chercher des chaussures convenable pour me présenter chez vous. Donc vous allez rentrer chez vous et je vous rejoindre sur le chemin ou la-bas directement d’accord ?


- Mais pas longtemps d’accord ?


- Oui nous on veut jouer avec toi, car Rania est pas drôle et elle ne veut presque jamais jouer avec nous.


- Pourtant je ne comprends pas … Vous êtes des petites perles ah ah ah.


Omos se releva, reprit son trident et avant de repartir, il prit l’adresse du manoir et s’adressa à Rania, en essayant d’être moins froid.


- Donc. Rania. Je vous rejoins aux manoirs de ces demoiselles dans une heure.



Avec un signe de la main il dit au-revoir aux petites filles et partit dans la direction dont il venait à la base. Omos voulait revenir à l’endroit ou il avait jeté ses chaussures en espérant que ces dernières soient toujours là où il les avaient jeté. Il avait encore de l’argent non dépensé, mais il voulait économiser pour les vivres et de quoi dormir quand il ira sur le Chemin de la Foi. Peut-être qu’il prendrait une petite veste qui irait bien avec la chemise blanche et le pantalon sombre qu’il abordait. Il arriva à l’endroit où était censé se trouver les chaussures de cuir, il les trouva, bien rangea à coté d’un banc avec un petit panneau de bois sur lequel était écrit à la hâte : Prière de ne pas jeter vos ordures par terre.


- Et puis quoi encore ...


Omos regarda avec appréhension la paire de chaussure. Dans quoi il allait s’embarquer cette fois.



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Sam 08 Fév 2020, 10:32


Images réalisée par Wenjun Lin

Les fillettes courraient dans le grand manoir, ramenant dans le petit salon les jouets habituellement rangés dans leurs chambres. La bâtisse des maîtres était d'une impressionnante superficie, s'élevant sur plusieurs étages. L'inconnu aurait pu être reçu dans beaucoup d'autres pièces que celle-ci, plus spacieuses et plus luxueuse, mais Rania avait décidé que les filles passeraient l'après-midi dans le petit salon, se situant au rez-de-chaussée. Il y avait plusieurs raisons à cela, la première étant simplement que les maîtres refusaient que leurs enfants courent de partout dans la maison et l'accès aux autres salons leur était tout bonnement interdit. Même si les demoiselles faisaient leur fierté, ils reconnaissaient leur tempérament quelque peu fougueux et leur capacité à répandre le chaos dans les pièces où elles s'amusaient. Mais il n'y avait pas que cela. L'emplacement du salon secondaire, proche de l'entrée, permettrait de ne pas laisser l'inconnu visiter trop librement la demeure des maîtres. Rania devait reconnaître avoir manqué de jugeote sur ce coup-ci. Même si elle avait envisagé la possibilité que ce dénommé Omos finisse par céder au caprice des petites filles, elle n'avait pas sérieusement pensé qu'il se laisserait emporter si facilement dans cette situation. Et pourtant, l'ondin avait sagement prit l'adresse afin de revenir ici plus tard. Si les Sirènes avaient été ravies, l'Alfar voyait désormais cela comme un souci. Avait-elle fait une erreur en donnant l'adresse au jeune homme ? Allait-elle le regretter ? S'il s'avérait que le blond n'était rien d'autre qu'un fouineur un peu trop curieux, elle se ferait remonter les bretelles bien comme il faut ! Les Maîtres n'aimaient pas que des inconnus se baladent dans leur propriété sans en avoir été averti au préalable -plutôt normal, certes : on aime rarement découvrir un invité surprise chez soi. L'Alfar regrettait de plus en plus son manque de jugeote, une boule commençant à se former au creux de son ventre. Mais elle n'avait plus le temps de retourner ce problème dans tous les sens dans sa tête : déjà, les mioches commençaient à réclamer son attention.

« Rania ! Ca ne va pas du tout ! » rouspéta Alyssa. « Il manque une coupelle dans notre service à thé ! » se plaignit-elle en désignant la table où elle avait dressé le service de porcelaine miniature qu'elle avait reçu pour son anniversaire. « As-tu vérifier dans le bac à jouet ? » « Sotte ! Crois-tu vraiment que je serais assez étourdie pour laisser traîner ma si précieuse coupelle dans un bric-à-brac si désordonné ? Non ! Tout était parfaitement rangé dans ma malle à thé, mais la coupelle a disparu ! Je veux des explications. » Ignorant le ton autoritaire de la gamine, la domestique se leva et alla elle-même vérifier dans le coffre où avaient été jetés la gigantesque collection de jouet des petites ondines. « Nooon ! » cria Vyolina en tapant du pied, faisant les gros yeux à Lyria. « Si ! Je veux qu'il puisse regarder mes peintures ! » « Mais si tu les mets là, je pourrais pas faire mon défilé correctement ! Je fais comment moi pour lui demander son avis, si je suis incapable de lui montrer ma garde robe ! Alors tu enlèves tes gribouillis de mon passage ! » Offusquée, l'artiste ouvrit grand la bouche et, dans un geste rageur, elle tira sur un bout de tissu de la robe que portait la mannequin, déchirant le vêtement. Il y eut quelques secondes de flottement où le calme continua à subsister avant que la tempête n'éclate. « Espèce de bonne à rien ! » rugit Vyolina en utilisant ses dons pour arroser les toiles de sa cadette. Cette dernière, de rage, plaqua la plus grande au sol et un combat de main s'engagea. Rania releva le nez du coffre à jouet. « Arrêtez ça, mesdemoiselles ! » ordonna-t-elle. Bien évidemment, son intervention n'eut que peu d'effet. Lâchant un soupir et sentant sa tête bourdonner, la nourrice se leva. Elle déposa d'abord la coupelle qu'elle avait fini par retrouver, puis s'interposa entre les deux sirènes. Sa taille plus que sa force lui permit de séparer les deux bagarreuses. « Mesdemoiselles ! Monsieur Omos ne va pas tarder à arriver ! Souhaitez-vous réellement qu'il vous voit vous adonner à une activité aussi peu acceptable ? » L'argument calma les ardeurs des fillettes. « Mais Lyria a déchiré ma robe. » « Bah toi tu as ruiné mes dessins ! » Sentant d'autres ennuis arriver, Rania se pinça l'arrête du nez. « Vyolina, apporter votre tenue à Madame PointdeCroix, elle vous reprisera l'accro. Lyria, allez exposer vos toiles dehors, au soleil, pour les faire sécher. Vous pourrez en exposer d'autres, qu'il sera plus prudent de positionner quelque part ailleurs. » Visiblement, l'argument de l'invité les avait réellement convaincu car les enfants s'exécutèrent sans rechigner. Pendant ce temps, Selkie avait monté un parcours du combattant, Mélodie avait ramené ses peluches et sa collection de coquillage dont elle était très fier et Charmante avait sortit quelques uns de ses instruments de musique.

Finalement, trois coup furent donnés à la porte. « Monsieur Nasatraé est prêt à vous rejoindre. » introduisit le majordome. Comme s'il n'y avait jamais eut de querelle, les fillettes prirent places et accueillir le garçon des mers avec un sourire charmant.

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Lun 10 Fév 2020, 14:40


L'endroit avait beau être comme il l'avait imaginé, cela ne l'empêchait pas d'être quand même impressionné. Une haie assez imposante, mais bien taillé, encerclait le manoir le tout se détachait nettement du reste du quartier. Omos s'approcha du portail principal et fût stoppé par les deux gardes qui gardaient l'entrée. Omos déclina son identité et la raison de sa visite. Un des deux gardes partis chercher un majordome pendant que le second indiquait à Omos qu'il allait devoir prendre ses armes, simple mesure de précaution, cela n'enchanta pas l'ondin, mais il se doutait des potentiels problèmes auxquels il pouvait avoir affaires s'il refusait de se soumettre. Le deuxième gardes revint avec un homme bien habillé et qui avait une démarche assurée.


- Vous êtes le jeune homme ? Omos ? Est-ce exact ?


- Oui. Omos Nasatraé, je viens d'un village situé non loin de Mynayiænis.


- Vous auriez pu faire un effort vestimentaire.


- Je vous pris de bien vouloir m'excuser, j'ai encore un peu de mal avec les convenances terrestres.


- Quel est le rapport ? Quand vous vous rendiez à la capitale, vous étiez habillé ? C'est pareil ici, si vous êtes invité chez des personnes et notamment chez des hôtes de marques, vous êtes obligé de respecter un style vestimentaire d'un niveau correct au mieux.


- Oui c'est vrai, c'est que je n'ai pas beaucoup d'affaires à vrai dire.


- J'imagine. Suivez-moi. Les jeunes maîtresses sont dans le petit salon, nous allons traverser le jardin.


Alors qu'ils marchaient sur une allée pavé qui rejoignait directement l'entrée principale du manoir, Omos regarda les domestiques s'affairaient au rangement des outils, une servante rentrée dans le manoir avec un panier rempli de linges par une autre porte. Le bâtiment était non seulement haut, mais aussi larges, Omos se demandait s'il aurait aimé vivre dans un endroit pareil, entouré de serviteurs prêts à se plier en quatre pour le servir.


- J'aurai une question s'il vous plaît.


- Je vous écoute Monsieur.


- Déjà vous n'êtes pas obligé de m'appeler monsieur vous savez, Omos ça suffit.


- J'y suis tenu par le protocole. Les maîtres attendent un service impeccable de notre part et j'y engage. Quel était votre question ?


- Eh bien je me questionnais vis-à-vis de cette servante, Tania ? Qui est-elle? Pourquoi s'occupe t-elle de ces enfants ?


C'est Rania et je n'ai pas à critiquer les choix de mes maîtres, s'ils ont jugé Rania apte à s'occuper des jeunes maîtresses je ne peux aller à leur en contre et pour ce qui est de son identité, je vous invite à lui poser directement, elle sera présente.


- Vous vous n'êtes pas intéressé un peu à elle ?


- Je dois avouer monsieur que cela me passe par la tête de qui elle est ou bien d'où elle peut venir.


- Vous n'êtes pas très sympa ça, je croyais qu'entre serviteurs vous étiez du genre à vous serrer les coudes tout ça …


- Vous savez tant qu'une servante fait son travail …


- C'est un peu dure ce que vous dîtes, elle a l'air différente … Les petites ont l'air de s'être attachées à elle et je suppose que tant que les petites vont bien, leur parents doivent vous laisser tranquille non ?


- Vous êtes mieux placé que moi pour comprendre monsieur : On est une génération d’hommes élevés par des femmes, je suis pas sur qu’une autre femme soit la solution à nos problèmes.


- Eh bien, sans langue de bois hein ?

- Pardonnez-moi mon audace monsieur, mais n'allez pas me faire croire qu'homme dans une société gouvernée par des femmes, n'a pas un léger problème avec cette dernière. On m'a raconté que vous n'aviez pas votre mot à dire et je le vois assez bien avec mes maîtres. C'est madame qui gère la famille et son mari, bien que faisant partie de la même race que sa femme, il ne prend jamais les décisions importantes pour l'avenir de la famille.


- Oui bon vous allez arrêter de critiquer des Næphina oui ?


- Pardon. Je n'étais pas à ma place. Nous sommes arrivés


Omos attendit que le majordome le présente et entra dans la pièce. Omos regarda la pièce, impressionné, il n'était pas habitué à autant de luxe et il se demandait si ça c'était le petit salon, à quoi ressemblait le salon normal. En regardant vers le fond, il vit quatre des six petites filles présentes qui le regardait avec un grand sourire, à coté d'elles se tenait Rania.


- Veuillez me prévenir si vous avez besoin de quelque chose Monsieur.


Et il referma la porte. A peine cela fut chose faite, une des petites s'approcha et le tira pour qu'il puisse s'asseoir avec elle à une table pour prendre le thé, mais elle s'attira les foudres de ses sœurs qui commençaient à s'énerver en le tirant à leur tour pour qu'Omos puisse jouer à leur jeux. Voyant que ça commençait à dégénérer il se mit à leur hauteur.


- Mes demoiselles ! Voilà ce que je vous propose : On va faire un ordre. Qui est la plus âgé ? Toi ? Alyssa ? Bon ben on va tous aller prendre le thé et on passera aux jeux suivant d'accord ?

Les filles se regardèrent et semblèrent trouver l'accord honnête et ils s'installèrent tous à la table. Par contre, Omos n'allait pas être le seul adulte de la pièce à jouer à des jeux d'enfants. Il se mit à regarder d'une manière malicieuse.


- Et si on invitait Rania à boire le thé les filles ?


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Sam 15 Fév 2020, 08:19


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Alyssa soupira d'un air désabusé. « Bon, puisque c'est toi qui le propose, je suppose que je n'ai pas trop le choix... » déclara-t-elle avec un air excédé. A contre cœur, elle se retourna vers sa nourrice, un rictus dessiné sur son visage d'ange. Malgré son agacement, les bonnes manières qu'on lui avait rudement inculqué la forcèrent à se construire un visage radieux, comme si la perspective de partager un moment avec cette empotée la ravissait. « Souhaites-tu te joindre à nous pour prendre le thé ? » demanda la petite sirène d'un air presque chaleureux. Tous les regards se braquèrent en direction de l'Alfar. Cette dernière fronça les sourcils. Non, elle n'en avait pas envie. Elle aurait de loin préféré s'asseoir dans un coin et se reposer : s'occuper de ces petites diablesses déguisées en anges lui dévoraient toute son énergie. Si elle n'avait pas spécialement été ravie à l'idée que le blond les rejoigne au manoir, elle avait au moins pensé que cet interlude lui permettrait de s’éclipser de la conscience des filles et donc de souffler un peu. Quelle naïve... La mine contrariée, la domestique sourit à son tour, mais son expression était bien moins sophistiquée que celle de la gamine dont elle avait la charge. Cette mimique fit pouffer quelques ondines qui se mirent à chuchoter des messes basses dont le contenu ne devait pas être des plus flatteurs. Aussitôt, le regard bleu de la blonde se braqua sur l'invité. L'étincelle qui y brillait n'avait rien de chaleureux. En fait, on pouvait parfaitement y lire toute l'antipathie qu'elle ressentait à son encontre. « Il serait très impoli de refuser l'invitation de monsieur Nastrae. » répondit-elle d'un air pincé. Avec peu d'entrain, elle se leva et prit place sur l'une des chaises miniatures. Sans grande surprise, elle s'y trouva à l'étroit. Elle n'était pas bien grande, mais ces tabourets pour gamins la forçaient à se recroqueviller. Alyssa la regarda s'installer avec un air inquisiteur, comme si elle devait se retenir pour ne pas lui crier dessus pour lui faire remarquer les dizaines de règles de bienséance qu'elle venait de bafouer rien qu'en s'installant à sa table. Avec sa mine toujours parfaitement composée, la petite sirène s'adressa à sa nourrice. « Bien tâche de ne pas nous ridiculiser devant notre invité de marque. » ordonna-t-elle. Finalement, la fillette s'empara de la théière et commença à servir du thé froid à toute l'assemblée. « Tenez, monsieur Omos. J'espère qu'il sera à votre goût. » déclara l'hôtesse lorsqu'elle servit le garçon en premier. Lorsque le tour de Rania arriva, son regard s'était à nouveau fait plus sombre. « Tiens. Et n'oublie pas ce qu'on t'a déjà appris. » Il était hors de question qu'elles se fassent ridiculiser par l'une de leur domestique ! Rania avait la désagréable impression d'être traitée de la même façon que le chien qu'elles avaient essayé de dresser quelques mois plus tôt.

Après quelques moqueries, les fillettes finirent par oublier la domestique qui put enfin souffler de l'exigence de ces petites teignes. Elle les écouta babiller au sujet de leurs activités favorites, demandant sans cesse l'avis et l'attention de leur invité. Une autre servante revint vers eux et servit à Omos une vraie tasse de thé, aux proportions plus habituelles et surtout à la bonne température. Sans grande surprise, la domestique n'accorda pas la moindre importance à sa collègue, qui aurait pourtant bien goûté à cette boisson chaude. Rania ravala néanmoins son orgueil et se contenta de prétendre boire dans la tasse miniature. C'est également lors de cette activité que Vyolina et Lyria refirent leur entrée dans le petit salon.

« Bien, maintenant qu'on a fini de boire le thé, c'est à mon tour maintenant ! » déclara Vyolina en se levant de son tabouret. Quelques protestations se levèrent mais Rania, sentant une soudaine migraine gronder dans son crâne, intervint avant que la dispute ne dégénère et ne devienne trop bruyante. « Après Alyssa, c'est Vyolina la plus âgée. Selon la règle édictée par Omos, c'est donc à son tour. » conclut-elle. Elle n'eut pour remerciement rien d'autre qu'une froide indifférence de la part de la cadette. Avec une démarche princière, elle gagna l'endroit où elle avait installé le portant soutenant plusieurs de ses tenues préférées. « Ce soir, nous allons aller assister à une représentation au théâtre de notre mère. Là-bas, je rencontrerai des personnalités très importantes, alors il faut absolument que je fasse bonne impression ! » expliqua-t-elle avec une mine sérieuse. « J'ai donc besoin de votre avis pour savoir laquelle de mes robes sera la plus adaptée. Acceptez-vous de m'aider ? »
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Lun 17 Fév 2020, 22:40


Bien que les charmantes demoiselles avaient fait en sortes de lui accorder une chaise miniatures dotés d’un coussin, Omos ne se sentait pas particulièrement à l’aise avec les jambes repliées sous la table. Il jeta un coup d’œil à Rania, il ne décela rien d’autre que son expression neutre habituelle qu’elle était obligés de tenir dû à son rang de servante, cependant il remarqua qu’elle aussi devait se tordre pour pouvoir s'asseoir. Omos s’amusa de la situation, pour une fois que c’était pas lui qui était obligé de courber l’échine et il était plutôt bien tombé, les petites semblaient l’apprécier, chose que leur parents et surtout que leur mère ne partagerait surement pas, avec un peu de chance elle traiterait l’Ondin avec plus de respect que la servante. Normalement, cela devrait être possible car il n’était pas un Gælyan et avec un peu de chance il arriverait à se faire bien voir de cette famille et à terme, se faire un petit nom dans Port Direalla. La société Næphina était dure à gravir si on se mêlait pas à la politique et si Omos pouvait avoir des tickets d’entrée, rencontrer une personne ou deux, serrer des mains et faire des courbettes, prouver son utilité au puissant. Secrètement, l’ondin espérait pouvoir prouver qu’en lâchant la bride aux hommes et en égalisant les pouvoirs entre les hommes et les femmes Næphina, Omos était sûr que la race pourrait atteindre des sommets. Flatter ces petites était un début. Ça prendra le temps que ça prendra mais il y arriverai, après tout il n’était pas pressé, les sirènes pouvait vivre un siècle voir plus et s’il devait se transformer un enfoirée … eh bien un petit mal est parfois nécessaire pour un plus grand bien.



Alors qu’il buvait le thé froid, fort heureusement il se rappelait des longues heures interminables des après-midis thé chez sa grand-mère, tenir la tasse par la poignée, relevant légèrement le petit doigt sans trop en faire et toujours avaler son thé, même si ce dernier était mauvais, sans faire de bruits. Les petites lui posèrent tour des questions, les pauvres semblait ignorantes du monde qui entourait Port Diraella. Alyssa lui demanda de lui dire plus sur la vie dans la capitale.


- Eh bien, que puis-vous dire mademoiselle … Mynayiænis, que les Gælyan  appellent la Cité Engloutie, n’est pas une simple cité. Outre le fait qu’elle soit la capitale de notre race, c’est presque une sorte … De petit continent ? Pays ? Il faut savoir qu’il y a la ville en elle-même qui est assez imposante et elle est entourée par divers paysages. Il y a même des montagnes les filles !


- Des montagnes sous l’eau ?


- Oui ! Dans la bulle qui englobe la citée ! On appelle cette région Phænniya, les montagnes de l’ouest ! Il y aussi des ruines d’anciennes civilisations, des forêts. Mais le lieu le plus … Comment dire … mémorable ? Emblématique ? C’est le …


- Le Palais ! C’est surement le palais de la reine non ?


- En vérité ça dépend du point de vue. Certes, les quartiers du centres sont magnifiques et le palais est sublime, du moins de ce que l’on peut voir car j’y suis jamais rentrée. Pour ma part, l’endroit qui provoque le plus de choses en moi est le l’ancien temple de notre Aether. C’est qui notre Aether mademoiselle ? Dit-il en se tournant vers Selkie.


- C’est Aylidis ! Et que même les gens des Terres l’appellent Eoda.


- Bien ! Bon c’était une question facile ah ah ah. Mais voilà. Au centre de la cité, il y a le plus grand et le plus prestigieux temple de l’Aether des Mers et Océans, mais à l’écart, dans des ruines se trouve surement le plus vieux temple de l’Aether … Qui est lui même en ruine, seulement il y règne une sorte d’énergie. ça parait bizarre comme ça, mais faut vraiment être sur place pour comprendre.


Les petites sirènes continuèrent à lui poser pleins de questions sur la vie des cités bulles. Une autre servante lui servit du thé, chaud cette fois-ci et Omos la remercia sobrement, pour une fois qu’il se faisait servir et qu’on était au petits soin avec lui. Deux petites filles firent irruption dans le salon, Omos reconnut les deux sœurs manquantes. S’ensuivit un nouveau débat sur qui allé faire son activité avec l’invité, débat que Rania régla en donnant le nom de la fillette la plus âgée après Alyssa. La petite Vyolina fut donc la suivante. Maintenant Omos devait être un conseiller de mode. L’ondin se leva et s’inclina devant la petite.


- Je serais honoré de vous aider à choisir votre tenue pour ce soir. J’espère que je serais de bon conseil et vous avez raisons de penser aux possibles personnes présentes. Plus tôt vous ferez forte impressions, mieux ça sera plus tard. Alors commençons par la plus à droite.


Omos se dirigea vers une robe en mousseline couleur bleue sombre. Bien qu’Omos n’était pas un spécialiste de la mode, il pouvait aisément dire qu’il s’agissait effectivement d’une bonne robe pour un événement mondain, mais c’était aussi beaucoup trop classique.


- Je ne suis pas un styliste, mais je reconnais que c’est une robe qui vous rendrait élégante mademoiselle. Vyolina commença à sourire. Cependant, j’ai peur qu’elle soit trop commune. C’est surtout la couleur qui me fait penser ça, vous allez être facilement éclipsée si vous mettez celle-ci.


- Oh … C’était l’une de mes préférée.


- Je n’ai pas dit qu’elle était pas belle, juste que si votre souhait est de vous faire remarquer, alors je pense que cette robe n’est pas approprié. J’ai une question, avez-vous une idée de la coiffure que vous aurez ce soir ?


Le reste de l’activité fut assez longue, Omos voulait vraiment que la petite soit à son avantage, mais il remarqua que les autres petites s’impatientaient. Il conseilla à la petite fille de prendre une robe rose dit cocktail.


- Avec un petit châle, ça sera parfait. Après ce sont mes goûts mademoiselle. Je vous conseille cependant d’attendre votre père et votre mère afin de valider votre choix.


Omos se tourna vers Raina qui s’était assise à une des chaises de la table et qui avait surveillé l’activité, recadrant les sirènes qui se montrait trop turbulentes.


- Qui est la plus âgée ensuite ?




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Mer 19 Fév 2020, 20:15


Images réalisée par Wenjun Lin

L'alfar retint de peu un bâillement qui lui aurait sans aucun doute décroché la mâchoire. Rester assise, presque recroquevillée sur elle même, lui donnait envie de dormir et lui faisait ressentir tout l'épuisement qui l'étraignait. D'habitude, elle était obligée de rester debout, à courir après l'une ou à exécuter les injonctions d'une autre. C'était éreintant mais elle n'avait pas l'occasion de ressentir la fatigue s'accumuler sur ses épaules. Cette coupure lui semblait pire encore que d'habitude. Somnolant presque malgré l'agitation ambiante, Rania se repassait mentalement les taches qu'il lui restaient à faire aujourd'hui : s'occuper des fillettes jusqu'au retour de leurs parents -il y en aurait pour encore une voire deux heures-; aller coucher Mélodie pour sa sieste; donner son bain à chaque petite et les envoyer s'habiller sous les conseils de leur Mère; si elle était efficace, elle aurait peut-être le temps de se préparer elle même avant de devoir partir pour l'opéra. Là-bas, si ses maîtres étaient de bonne humeur, elle aurait peut-être droit à une place assise. Ou probablement pas. Il ne fallait pas trop compter la dessus, particulièrement lorsque Madame apprendrait la venue de cet étranger qu'elle n'avait pas autoriser à venir chez elle : cet affront ne passerait pas aussi facilement. La blonde pourrait toujours essayer de dormir debout mais elle savait d'expérience que ce ne serait pas une sieste très plaisante.

A travers toutes ces pensées, Rania devait parfois intervenir pour faire redescendre l'agitation agacée de ses petites maîtresses. Elle réalisa vaguement qu'entre chaque petit conseil de mode, Omos parvenait à caser des anecdotes sur sa ville natale. Il lançait avec naturel des informations sur la culture ondine, testant les connaissances des fillettes. Ces dernières étaient prises en charge par un tuteur très strict et exigeant. Ces petites questions de culture générale ressemblaient davantage à un jeu qu'un véritable challenge. Mais il n'en allait pas de même pour Rania qui, malgré son temps passé à Port Dirælla, possédait encore beaucoup de lacunes sur ces connaissances primaires. Pendant quelques secondes, elle se demanda si le blond avait eut l'habileté de lui donner un cours indirect sur les notions élémentaires qu'elle aurait dû connaître, la culture générale reliée au peuple de la mer. Peut-être n'était-il pas aussi sournois qu'elle se l'était figuré au premier abord... Mais la servante se retrouva bien vite la raison. Elle était une Gælyan. Il était impensable qu'un ondin lui fasse une telle faveur. Omos la narguait sans doute, lui prouvant qu'elle n'était après tout qu'une étrangère, malgré sa présence ici, qu'elle ne connaissait rien à leur histoire et qu'elle ne serait jamais intégrée à cette société d'élite. Un peu blessée dans son orgueil, Rania croisa les bras sur sa poitrine.

« C'est moi. » annonça Charmante d'une voix posée bien que mélodieuse lorsqu'on demanda à qui était le tour. Elle s'était redressée avec grâce, sans faire racler sa chaise contre le sol. Un petit sourire ravi étirait ses lèvres. « Mais au vu de l'heure, il me semble plus judicieux de laisser passer Mélodie avant moi. L'heure de sa sieste arrive à grand pas et elle serait très déçue de ne pas pouvoir vous montrer sa collection de coquillages. » Charmante était de loin la plus responsable de toute la sororité. Elle était calme, attentive, réfléchie. Ses manières étaient réellement exquises et elle ne passait pas son temps à regarder de haut sa gouvernante. Pour cette raison sans doute, elle était de loin la préférée de Rania. Malheureusement, sa tempérance n'était pas partagée par ses sœurs et ces dernières crièrent au scandale, arguant qu'elles aussi seraient déçues de ne pas pouvoir montrer leur talent à leur invité. Une fois encore, Rania fut obligée d'intervenir. « Vous aurez toutes le temps de montrer ce que vous voudrez à monsieur Nastrae. Mélodie en revanche sera obligée de faire une sieste. Puisque Charmante l'y autorise, elle a le droit de passer en priorité. Merci de ta générosité, Charmante. » La sirène reçu quelques regards amers mais les ignora superbement, suivant des yeux la benjamine qui s'était empressée de prendre son coffret et de trottiner jusqu'au blond. Là, elle lui montra son trésor, précisant à chaque fois que c'était elle qui les avait ramassés comme une grande.
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Mar 25 Fév 2020, 00:57


Le coeur d’Omos faillit. La petite Charmante était si mignonne et tellement sage pour son âge, elle semblait différente de ses autres sœurs et maintenant qu'il y pensait, lors des incessantes disputes entre les filles, elle était de celles qui criaient le moins. Après, peut-être était-elle comme ça à cause, ou grâce à la présence de L'Ondin parmi elles. Des nouvelles indignations se firent entendre, même les deux premières sœurs qui étaient déjà passées trouvèrent le moyen de dire quelque chose, mais Rania calma vite la situation une nouvelle fois. La jeune femme faisait preuve d'un sang froid incroyable, cela fit échapper un petit sourire à Omos, quand bien même les petites ne semblaient apprécier leur gouvernante, cette dernière faisait en sorte de bien faire son travail dans les meilleures conditions possibles et il devait admettre qu’entre le caractère plutôt éreintant des petites et l’attitude des autres domestiques vis-à-vis d’elle, ces dits conditions devaient être bien difficiles à remplir. Pendant que la petite Mélodie allait chercher des affaires dans un coffre à jouet, Omos s'adressa à la généreuse Charmante.


- C’est très gentil de votre part mademoiselle Charmante.


Il hésita entre continuer ou s'arrêter là, il choisit la deuxième option à regret. Il ne voulait pas faire du favoritisme, afin de ne pas s’attirer d’éventuels foudres de la part de ses autres sœurs et par extension, de leur parents. D’ailleurs, en repensant à ce fait le stress de l’Ondin monta. Serrant les lèvres, il se mit à réfléchir à toute vitesse. Prenant sur lui, Omos se retourna vers Rania et parla à voix basse.


- Dis-moi Rania. Si je suis susceptible de rencontrer tes maîtres et parents de ses adorables Sirènes, pourrais-tu me donner leur identités s’il te plait ? Ainsi que quelque informations à leur sujet, j’ai cru comprendre qu’ils étaient propriétaire d’un théâtre ? Histoire que les présentations se passent bien …


Omos, avec une pointe de paranoïa, se dit que la domestique devait bien rire de cette situation. Lui qui avait été si froid avec elle. Il tenta un argument, tout en arrêtant de se prendre un air supérieur. Il commençait à s’imaginer qu’il allait avoir des problèmes du à sa présence imprévue et si lui allait avoir des problèmes, cela serait bien moindre comparé à la domestique et bien que n’aimant pas les autres races, il avait quand même une éthique : S’il faisait une connerie, c’était à lui d’assumer sa faute, même s’il le fait de se faire mal voir par une Sirène lui faisait peur. Ses parents lui en voudraient beaucoup, déjà qu’ils étaient déçus en apprenant que leur fils ne voulait pas rejoindre les rangs des prêtres de Mæhilda comme eux. Juste avant que Mélodie les rejoigne, il adressa une dernière parole


- Si tu m’aides, je t’aiderais en retour. Eh ! Dit-il en se retournant vers Mélodie qui venait d’arriver, les bras chargés de coquillages qu’elle déposa consciencieusement sur une partie de la table qui avait servi à la prise du thé. Et c’est toi qui les a tous ramassé ?

Oui ! Mélodie s’était dressé fièrement, comme le font tous les petits à qui ont fait des compliments. Lui je l’ai ramassé l’année dernière et lui …

Le reste de l’activité se passa tranquillement, Omos ne trouva pas le temps de parler à Rania pour savoir ce qu’elle pensait de sa proposition. Cependant ce dernier avait le moral qui descendait quand il regardait l’horloge du coin de l’œil, son assurance de début de journée semblait bien loin, à un point que les petites le remarquèrent.


- Rassurez-vous, je commence à être fatigué. D’ailleurs, je pense que vous devriez aller faire votre sieste mademoiselle Mélodie.


Rania appela une servante chargé de surveiller le salon pendant qu’elle irait coucher la petite.


- Bon ensuite … Charmante quelle est votre activité ?


- Je vous préparé mes instruments de musiques. Par laquelle souhaiteriez-vous commencer ?

Il y avait là des instruments classique quand à l’éducation d’une jeune sirène : Lyre, flûte et ocarina.

- Je vous pris de bien vouloir m’excuser, je suis un bien piètre musicien avec ces instruments. Néanmoins, si vous disposez d’un piano ou d’un violon, je serai ravi de vous faire part de mes humbles talents.


- Y’a le violon de papa ?


- Si c’est à votre père, je préfère éviter.


- Oh … Sinon dans le grand salon : il y a le piano !


- Allez ! Allons pour le piano et si mademoiselle Charmante pourrait me faire l’immense honneur de m'accompagner avec l’un des instruments.


La petite Sirène réfléchit quelque instants et une sourire illumina son visage.


- C’est d’accord monsieur Nasatraé !


Omos se tourna vers la domestique présente.


- Pourriez-vous envoyer un domestique à Rania ? Qu’elle sache où nous trouver.




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Mer 25 Mar 2020, 19:23


Images réalisée par Wenjun Lin

« J'ai pas envie de faire la sieste. » se plaignait Mélodie d'une petite voix. On y percevait presque la fêlure des larmes déçues.  « Je veux rester avec les autres. Et je veux écouter monsieur Omos. » Un sourire apparut sur le visage de la servante. Si elle l'avait pu, elle aurait volontiers échangé sa place contre celle de la gamine. Une pause et surtout un peu de repos n'aurait pas été de refus. Malheureusement, sa prière ne serait pas exhaussée avant plusieurs heures. « Croyez-moi mademoiselle... Profitez de ce privilège tant vous en avez le temps. La vie d'adulte n'est pas aussi amusante que vous le croyez. » répondit-elle simplement. Il était amusant de voir comment les enfants cherchaient toujours à devenir adulte rapidement : à peine cinq ans et on vous demandait déjà d'être une dame du monde. Pourtant, une fois arrivé à l'âge de raison, on faisait tout pour ralentir le processus : prendre de l'âge devenait peu enviable, en arborer les traits était disgracieux et on aspirait secrètement à retrouver ces privilèges que l'on avait pas su apprécier à leur juste valeur lorsqu'on en jouissant innocemment. En cet instant, Rania aurait tout fait pour échanger les rôles. « C'est normal, toi t'es une esclave, Rania. » répondit innocemment la fillette. La concernée retint un soupir contrarié. « Mais c'est pas juste. Pourquoi Selkie elle fait pas la sieste alors que moi oui ? C'est une perte de temps de faire dodo. Et puis pourquoi moi j'ai pas le droit que Monsieur Omos il vienne me coucher ? » voulut savoir la fillette. La blonde soupira. Elle comprenait ce qui la tracassait : tandis qu'elle se plongeait dans le pays des rêves, elle ne bénéficiait plus de l'attention de leur invité tandis que ses sœurs restaient encore sous les projecteurs... « Si vous le voulez, je lui demanderai de repasser un autre jour, après votre sieste. » Ce compromis sembla satisfaire la sirène : un sourire fendit son visage angélique. Une fois arrivées dans l'immense pièce qui servait de chambre à la benjamine - en comparaison, les appartements de Rania ressemblaient à un placard à balais- les deux comparses se mirent à leur routine : une histoire racontée par la domestique tandis qu'elle changeait les vêtements de sa jeune maîtresse. Ensuite, quelques une petite berceuse - désormais, Mélodie ne râlait plus à chaque note en protestant de la fausseté de son timbre - et une caresse affectueuse dans les cheveux. Aux portes du sommeil, Mélodie eut à peine conscience du départ de l'adulte.

Rania ferma silencieusement la porte puis remarqua sa collègue, qui patientait nerveusement. « Amelya ? Que faites-vous ici ? »  « Je ne voulais pas vous déranger pendant que vous couchez la petite... » La domestique s'exprimait avec un fort accent. Cela n'était pas foncièrement désagréable : il donnait un air chantant au langage commun. « Mais on m'a envoyé vous prévenir que les enfants... Hum... Elles sont allées dans le grand salon. » avoua-t-elle à messe basse. « Le grand salon... » La provincière acquiesça, la mine sombre. Toutes deux savaient ce que cela signifiait : si les maîtres s'en à percevaient, ils seraient tous punis. Rania tourna les talons et dévala les marches du premier escalier. « Érine est toujours avec eux ? » demanda la nourrice. « Oui. C'est elle qui m'a envoyé vous prévenir. » L'alfar, furibonde, faisait claquer le peu de talons que ses chaussures possédaient sur le sol de tout le manoir. Bientôt, elle entendit la mélodie du piano et d'un ocarina. La domestique ouvrit subitement les portes du salon.  « Mesdemoiselles ! » rugit-elle d'une voix autoritaire, d'une puissance qu'elle n'avait jusque là pas manifesté. Les sirènes sursautèrent en la voyant si furibonde.  « Je ne pense pas me tromper en affirmant que vous êtes au courant de ce que pensent vos parents de votre présence ici. » tonna-t-elle, ses sourcils se fronçant avec mécontentement. Les enfants boudèrent, chacune à leur façon : l'une croisa les bras sur sa poitrine, la seconde se prit d'intérêt pour ses souliers, la suivant fit la moue, une autre haussa les épaules avant de se cacher derrière Omos, comme s'il pouvait lui offrir une protection de son corps. « Dans ce cas, expliquez-moi ce que vous faites ici ? » « C'est Selkie qui - » « Sale menteuse ! C'est même pas vrai ! Rania je le - » « Assez ! » Ses yeux bleus lançant des éclairs, la jeune femme tandis le bras dans la direction de la sortie. Les fillettes comprirent l'ordre et se dirigèrent à la file vers leur petit salon, accompagnées d'Amelya et d’Érine. « C'est même pas drôle. Je suis grande moi, je devrais pouvoir aller dans le Grand Salon. » protesta Vyolina. « Vous savez que cette pièce est réservée pour les invités de marques, mademoiselle. » Le regard qu'elle lança à l'intrus ne laissa aucune doute : Omos n'entrait très clairement pas dans cette catégorie. Lorsque l'homme s'approcha d'elle, la jeune femme le stoppa d'une main sur le torse. « Si votre objectif est de tous nous attirer des ennuis, je vous prierai de prendre la porte. » déclara-t-elle. « Je pense que vous connaissez le chemin. »
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Mar 07 Avr 2020, 15:37


- Vous êtes sûr que ça ne craint rien ?


- Mais oui ne t'en fais pas !


- En plus, le salon est pour les invités et tu es notre invité.


- Bon. Puisque vous avez l'air si sûres de vous, allons-y !


Les petites emmenèrent Omos à travers le couloir. Les domestiques qu'ils croisaient s'arrêtaient pour s'incliner devant les petites avant de reprendre leur travail. De ce que l'Ondin avait put compter pour le moment, il y avait au moins une douzaine de petites mains qui oeuvraient dans le manoir, cependant, Omos vit d'autres oreilles pointues comme Rania parmi eux. Ou les propriétaires l'avait-elle trouvé ? Et puis était-elle une Aflfar ? Ou une Ygdraé ? Elle ne semblait pas avoir de liens avec ces derniers et elle ne possédait pas la peau sombre des elfes de Drosera. La seule chose dont il était convaincu : elle n'était pas bavarde et que sa situation actuelle de servante ne l'enchantait pas beaucoup.


Omos et les jeunes sirènes arrivèrent devant le grand salon. Il y avait une longue table en bois avec six chaises de chaque cotés et en bout de table, les murs étaient magnifiquement décorés de tableaux, tapisserie et de plantes exotiques. Alors que les fillettes l'entraînaient vers le fond de la pièce, il leva la tête pour admirer un immense lustre de cristal, Omos n'était pas un spécialiste de décorateur d'intérieur, mais il devait bien admettre que la personne qui s'était occupé de ça avait parfaitement sut marier les différents éléments entre eux.


- Tiens ! C'est le piano, vas-y installe qu'on puisse jouer !


- Oui, oui tout de suite.


Peut-être que c'était à cause de la fin de la journée, mais il commençait à être sur les nerfs. Il commençait aussi à réfléchir sur les conséquences de sa présence sur les lieux. Omos ne savait rien sur la famille, seulement qu'elle était riche, influente et au vu du comportement des petites filles : très ancrée dans les moeurs de son peuple. Pourtant, l'Ondin adorait les enfants, toutes races confondues, mais il sentait qu'à partir de maintenant, il allait devoir continuer en se forçant à sourire


- Alors ? Tu m'accompagnes avec quel instrument du coup Charmante ?


- Je vais prendre l'ocarina !


- Allons-y dans ce cas. Nous ferons juste des petits accords simples pour commencer. Vous savez combien de temps ça prend de couché la petite ?


- Elle demande toujours une histoire, donc le temps de la changer. Je dirais une trentaine de minutes.


- D'accord.


Pendant une dizaine de minutes, ils jouèrent ensemble. La petite était appliquéE et semblait avoir eu un bon professeur. Si d'aventure, enfin, si ses parents n'avaient pas d'autres projets pour leur fille, la petite Charmante avaient touteS ses chances pour tenter les célèbres universités de musiques de la capitale.


- Bien, maintenant nous allons… Ha!


Les sirènes se retournèrent d'un coup pour voir une domestique qui venait d'ouvrir en grand les portes du grand salon. Rania semblait avoir courut, ou du moins, s'être prêté à l'exercice de la marche rapide, car elle était toute rouge. Essayant de faire bonne figure, Omos et les petites encaissèrent tant bien que mal la colère de la servante, une petite tenta même de se glisser derrière lui sans succès. Une par une, elles sortirent en traînant des pieds, Omos allait s'expliquer quand il fût stoppé avant de pouvoir placer un mot.


- Je vois que ma présence n'est plus souhaitée. Je peux vous assurer que tout est en place, vous pouvez aller vérifier le piano et …


Le regard que lui lançait Rania était clair. Il devait partir maintenant. Quand bien même se faire refouler de la sorte par une Gaeylan était humiliant, il ne pouvait rien faire. Le poing le démangeait sérieusement, mais levé la main sur l'esclave d'un autre était très mal vu.Omos inclina légèrement la tête en signe d'au revoir à la servante et se rendit à l'entrée pour récupérer ses affaires. Ses armes étaient gardées par les gardes, aussi se rendit-il directement dans la cour. L'Ondin entendit soudainement un grand bruit derrière lui, des voix et de pleurs, se retournant pour voir ce qu'il se passait, il vit la petite Lyria courir vers des toiles qui étaient disposées près de l'entrée, seulement, elle se prit les pieds dans sa robe et trébucha. Elle tomba, les deux mains devant et se mit à pousser de grands pleurs. Omos se précipita sur elle et fut le premier arrivé. Des domestiques et des gardes arrivèrent au même moment.


- Doucement !


Omos la releva et la fit s'asseoir sur les marches d'escaliers. Un rapide coup d'œil et il pût constater qu'il y avait plus de pleurs que de mal, cependant, Lyria s'était râpée les mains, ça ne saignait pas, mais c'était tout rouge et suffisamment douloureux pour faire pleurer une enfant de cet âge. Il eut une idée, il y croyait pas vraiment, mais l'Ondin ne voyait pas beaucoup de solutions


- Montre-moi tes mains. Je vais essayer quelque chose.


- J'ai mal ! Bouhouhou !


- Je sais. Tend tes mains.


Il positionna ses mains au-dessus des siennes et se concentra. Une fois sa mère l'avait soigné par magie alors qu'il s'était fait une coupure. Il ne pourrait probablement pas guérir complètement les blessures, mais au moins pourrait-il faire partir où bien diminuer la douleur. Une légère lueur apparut de ses mains pour envelopper celles de la petite sirène. Cela dura seulement qu'une seconde, puis la magie s'estompa. Sous l'effet de la surprise, la petite s'arrêta de pleurer, mais les mains étaient toujours égratignées. Omos se rendit compte qu'il aurait dû apprendre à se servir de la magie.


- Tu as toujours mal ?


- J'ai… j'ai toujours un peu mal, mais ça va mieux… je veux voir ma maman !




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Dim 15 Nov 2020, 08:05


Images réalisée par Wenjun Lin

Rania observa, impuissante, l’intrus réconforter sa petite maîtresse. Elle avait d’abord été réticente en voyant le blond prendre les mains de la fillette entre les siennes : elle s’était imaginé plusieurs scénarios où l’intervention de l’inconnu se révélait plus néfaste que bienveillante. La noblesse ondine était parfois cruelle et il arrivait régulièrement que l’on essaya de toucher les enfants pour atteindre les parents. Pourtant, en voyant les larmes de la gamine cesser peu à peu, la gouvernante avait fini par se détendre à son tour, bien que cela ne se vit pas tout à fait : elle affichait toujours cette mine résolument renfrognée, ses sourcils froncés et les lèvres pincées en une moue désapprobatrice. Gardant le silence, les bras croisés sur sa poitrine, elle supervisait la scène d’un œil attentif, prête à intervenir à la moindre occasion pour faire déguerpir le gêneur. L’occasion se présenta justement grâce à la plus petite, qui réclama sa mère. Rania s’accroupit face à elle. Avec des gestes fermes – mais dans lesquels on pouvait cependant retrouver une certaine tendresse – elle inspecta les mains rougies de la fillette. Elle passa ses longs doigts effilés dessus, comme pour balayer la douleur et la peur. « Vous savez que votre Mère ne rentrera pas avant ce soir. » énonça-t-elle avec un ton détaché, protocolaire : elle ne savait pas faire autrement. « Lorsqu’elle aura terminé son rendez-vous, elle viendra s’occuper de vous. D’ici là, vous savez ce que l’on attend de vous ? » Contrariée, l’enfant acquiesça néanmoins, répondant en écho de sa gardienne. « Rester sage et se préparer pour la représentation de ce soir. » dirent-elles en chœur. Rania sembla satisfaite : sa mine se fit légèrement moins sombre, le temps d’une seconde. « Bien. Dans ce cas, que diriez-vous d’aller se préparer ? » L’idée sembla réconfortée l’âme en peine : elle accepta puis se remis sur ses pieds, trottinant jusqu’au manoir.

Rania fit mine de la suivre mais se ravisa au dernier instant. Elle n’était pas supposée abandonner un invité de la sorte, quand bien-même celui-ci n’avait pas été officiellement convié. Si ses Maîtres entendaient parler de cette histoire – et elle ne doutait pas que la chose remonterait jusqu’à leurs oreilles – ils la puniraient pour le manque de professionnalisme dont elle avait déjà fait preuve. Les employés devaient être irréprochables et, bien que l’Ondin ait selon elle dépassé les limites, elle se doutait que l’on préférerait blâmer la Gælyan. Elle ne devait pas faire des faux pas jusqu’au bout. La domestique s’arrêta et se tourna vers l’enfant des Mers. Elle joignit ses mains devant elle puis s’inclina respectueusement. « Merci d’avoir pris soin de la petite Maîtresse. » déclara l’Alfar d’un ton froid. « Je vous souhaite une bonne fin de journée et un bon séjour dans notre cité. N’hésitez pas à profiter des nombreux théâtres et opéras que vous y trouverez : les spectacles y sont grandioses. » récita-t-elle de mémoire. Elle aurait dû rajouter une phrase pour souligner que les meilleurs d’entre tous étaient ceux de ses maîtres mais n’y pensa pas. A la place, elle tourna les talons puis monta les marches du perron. « Allez, rentrez à l’intérieur mesdemoiselles. » Les concernées s’étaient regroupées devant la porte. Elles adressèrent un dernier signe de main au garçon qui les avait divertis.

« Omos ! » Vyolina avait réussi à échapper à la surveillance des nourrices et s’était échappée du manoir. Elle devait se dépêcher car Rania ne mettrait pas longtemps à se rendre compte qu’elle manquait à l’appel. Cependant, elle avait véritablement envie de revoir son ami musicien. Il l’avait intrigué et elle avait décidé de le juger digne de son intérêt. « Tenez. C’est un billet pour la représentation de ce soir. » dit-elle en lui remettant le ticket. « Ce n’est pas une place dans une loge, ni même dans les premiers rangs. En réalité, elle n’est pas du tout au meilleur endroit. Mais vous pourrez quand même profiter du spectacle. Et puis comme ça, vous pourrez rencontrer nos parents. Si vous leur demandé, ils accepteront peut-être de vous embaucher ? Comme ça, on pourra se revoir, et nous pourrons également jouer de la musique ensemble. » Elle était un peu jalouse que Charmante ait eu ce privilège mais pas elle. Avec un sourire malicieux, elle lui adressa un signe de la main avant de rentrer dans sa demeure.


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Mer 18 Nov 2020, 04:00


La petite fille ne pleurait plus, mais elle gardait des yeux humides en réclamant sa mère. Silencieusement, l’Ondin ne disait rien. Une touche d’envie et de jalousie le touchait. La gamine tenait réellement à sa mère, peut-être que c’était à cause de son âge, touts enfants de cet âge-là aimaient leurs parents. Lui aussi, quand il était jeune aimait sa mère et son père, mais désormais, et avec le temps cela avait changé. Ce n’était plus vraiment de l’amour qu’il ressentait, mais un désir profond de faire ses preuves et de pouvoir voir de la fierté dans leur regard, de leur prouver que, même s’il était un homme, il avait les capacités de faire tout autant qu’une femme. Omos devait néanmoins se résigner, il n’était pas dupe, sa mère ne l’aimait pas et son père ne se préoccupait pas non plus de son lien avec son fils.


Omos, voyant que le petit personnel s’activait autour de la jeune noble, recula de quelques pas afin de ne pas s’imposer. La gouvernante Alfar prit sa place et incita la gamine à se comporter comme une dame de son rang, lui rappelant que sa mère s’occuperait d’elle à son retour. Elle rappela aussi la fameuse représentation de ce soir. La jeune femme commença à regrouper les filles de ses maîtres et le fit rentrer dans la maison. Omos se tourna et partit en direction de la sortie du domaine, plus personne ne semblait s'intéresser à lui et puis de toute manière, la domestique lui avait clairement fait comprendre de prendre la porte. Omos venait à peine de ne faire quelque pas, que la Gaeylan était revenue, seule. Alors qu’il s’attendait à une réprimande ou à un remerciement à contrecœur, elle lui souhaita une bonne journée et de ne pas passer à coté des possibilités culturelles proposé par la cité. L’Ondin n’était pas idiot, cela la dérangeait de devoir faire cette formule de politesse, mais elle y était obligé de par son statut au sein de la famille qu’elle servait. Puis, elle tourna les talons et le planta. Pendant un instant, il s’en offusqua, mais il se souvint qu’il n'était pas vraiment invité de manière officielle et provoquer un scandale apporterait certes des problèmes à la dénommer Rania, mais lui apporterait des problèmes à lui aussi et de son point de vue, il avait beaucoup plus à perdre que l’Alfar. Il était presque arrivé au portail qu’il avait traversé quelques heures plus tôt et il s'apprêtait à rependre ses armes quand une voix familière l’interpella. C’était la petite Vyolina, la fillette qui lui avait demandé de choisir des tenues pour la soirée. Omos s’agenouilla pour se mettre à hauteur de l’enfant.


- Dame Vyolina. Vous ne devriez pas être là. La Gae… Rania à raison. Vous devez vous préparer et faire bonne impression à vos parents à leur retour.


Elle lui remit un billet qui lui donnait l'occasion de voir la fameuse représentation qui se passerait dans le théâtre tenue par la famille. Elle avait l’air sincèrement désole qu’il ne puisse pas avoir de bonnes de place, mais quelque chose l’inquiéta : avait-elle volé le ticket ? Elle risquait d’avoir des problèmes et des punitions assez sévères. Il eut un sourire quand elle évoqua la possibilité d’être un employé de ses parents. Omos connaissait déjà sa réponse à cette question, mais il ne la donna pas afin que le sourire de la petite fille ne parte pas.


- Je vous remercie Dame Vyolina. Il fit une révérence assez grotesque afin de faire rire la jeune noble. C’est avec plaisir que je viendrai assister au spectacle de ce soir.


Après un dernier signe de la main, elle partit se préparer et ainsi, éviter une réprimande de la part de la Gouvernante. Après avoir récupéré ses affaires, il remit les pieds dans les quartiers noble de Port Direalla. Omos resta devant l’entrée du domaine un moment, regardant les citoyens de la ville. L’Ondin ressentit du vide, il avait apprécié cette après-midi en compagnie de fillettes et maintenant qu’il était à tête reposée, cette Rania avait été dans une certaine mesure d’une bonne compagnie. La froideur qu’il y avait eue entre eux était normal. Il était arrivé et de par sa nature, dépassait la servante qui servait des maîtres qui était comme lui, ensuite Rania était en charge d'enfants du noble, ce qui devait apporter une certaine dose de stress importante.




L’heure de la représentation approchait et Omos devait trouver une tenue adéquate et le problème était de taille, car il n’avait plus aucun sou en poche. Deux options vinrent à lui : devait-il voler des vêtements ? Ou tout simplement ne jamais aller au spectacle ? Il pouvait bien sûr y aller avec sa tenue actuelle, mais il ne se faisait pas d’illusion, il serait, dans le meilleur des cas : interdit d’accès et dans le pire des cas : arrêter pour avoir volé un billet et jeter en prison. Donc, non, il n’avait pas le loisir de risquer une des deux possibilités. Il était assis sur un muret quand il les vit : les fillettes, Rania et surtout les fameux parents. Omos se cacha rapidement, il ne savait pas pourquoi, mais il ne voulait pas qu’une des petites s'aperçoive de sa présence. Il comprit tout de suite quel genre de femme était la matriarche et sans surprise : comme exactement n’importe quelle femme noble de la société Næphina : Belle, sévère et dirigeante. Les petites filles étaient joyeuses et discutaient entre elles, ce fut ça qui le décida.


Omos avait donc très peu de temps devant lui pour trouver des vêtements corrects. Il cherchait du linge qui serait étendu dans un jardin sans surveillance. L’Ondin s’était questionné et malgré le ressenti que cela lui provoquait, il avait décidé de voler des vêtements. Voir la joie des fillettes l’avait convaincu. Coup du hasard, il trouva son bonheur pendant à un fil non loin du théâtre. Omos s’habilla rapidement dans une ruelle, craignant d’être surpris dans sa plus simple tenue, il se cacha derrière une poubelle. Il rejoignit ensuite le théâtre, après avoir montré son billet, Omos pénétra dans le bâtiment. Effectivement, la place qu’il n'avait n’était pas agréable, il avait certes un siège, mais il voyait quand même mal la scène. Néanmoins, il passa une bonne soirée. L’Ondin n’eut pas l'occasion de revoir les fillettes, mais lors de la sortie du théâtre, il croisa du regard Rania. Omos lui adressa un bref signe de tête et partit dans son coin, s’enfonçant dans Port Direalla.



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[Q] - Une journée avec des enfants [ft. Rania]

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