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 [Q] - Cauchemar d'une nuit

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Jeu 31 Oct 2019, 22:55

[Q] - Cauchemar d'une nuit Vd2e
Cauchemar d'une nuit
[Dahlia]


Partenaire : Solo
Intrigue/Objectif : En pleine nuit, Dahlia est réveillée par Alfanla, une membre de son groupe Babelsbien (Ce mot n'existe pas xD). Celle-ci demande à Dahlia d'aller chercher un dromadaire égaré. Elle accepte la mission et part à sa recherche. Cependant, elle sera suprise par une tempête de sable et tombera dans un ancien puits. Se cognant la tête dans sa chute, elle devra alors lutter contre un cauchemar terrifiant.
Défi Halloween : Dahlia fait un rêve creepy dans un puits avec une chauve-souris.


« Dahlia, tu dors ? » « Hum ? » Dahlia ouvrait difficilement les yeux avant de se retourner vers la source de son réveil. Couchée sur un tapis pour la protéger de l’humidité du sol, elle levait les yeux vers la femme quarantenaire qui l’avait réveillé. « Qu’y a-t-il, Alfanla ? » La femme s’assit aux côtés de Dahlia qui se relevait doucement pour prendre, elle aussi, une position assise. « Tu as un problème ? » chuchota l’ancienne endormie avant de bailler. Alfanla regardait autour d’elle. Les autres humains étaient endormis. « Je… » Dahlia levait les yeux vers le ciel étoilé. Elle aimait observer la voute céleste. Cela lui rappelait son ami : Elijah. Il était parti depuis bien longtemps maintenant… Elle espérait que vienne le jour où il reviendrait de son expédition. Elle attendait ce jour avec impatience. Allaient-ils encore se parler sous les étoiles ? D’ailleurs, ces étoiles lui rappelaient un autre homme : Livaï. Elle rougissait légèrement. Sa troupe était en route vers Qaixopia. Elle allait profiter de cet arrêt pour lui rendre visite. Son ventre se tendait à cette idée. Elle sentait déjà ses mains devenir moites. « Dahlia ? Tu m’écoutes ? » chuchota un peu plus fort l’autre femme. « Oui, oui. Désolée, je m’étais perdue dans mes pensées. » dit-elle en baissant ses yeux vers la femme. « C’est ce qu’il m’a semblé apercevoir… » Alfanla sourit doucement. Dahlia ne lui répondit par un sourire plus doux encore. « Dahlia, j’ai besoin de ton aide. » Dahlia hocha silencieusement la tête. « De quoi as-tu besoin ? » « Tu ne m’as donc vraiment pas écouté ? » « Excuse-moi, j’étais distraite. » « Le réveil ne te réussit pas apparemment. » Ce n’était généralement pas vrai. Dahlia avait l’habitude d’être pleine d’énergie pour commencer la journée. Cependant, être réveillée en pleine nuit, alors qu’elle avait marché toute la journée, ne lui réussissait pas vraiment. « Peu importe. J’aimerais te demander un service. Vois-tu, je suis de garde ce soir pour surveiller nos marchandises et nos dromadaires mais… mais je me suis assoupie pendant une demi-seconde et… et à mon réveil… un de nos dromadaires avait disparu. » « Disparu ?! » chuchota plus fort Dahlia. Alfanla plaça un doigt devant sa bouche pour lui faire signe de parler moins fort. « Mais pourquoi n’as-tu pas réveillé les autres ? » « Ne t’affole pas, Dahlia. Il ne doit pas être très loin. Pas besoin de réveiller les autres pour cela… » Dahlia avait beau être une gentille femme douce, elle fronçait les sourcils. « Nous ne pouvons pas perdre un dromadaire, Alfanla ! » « Chut ! Parle moins fort : tu vas finir par réveiller tout le monde et ils vont tous me hurler dessus. Bien sûr que nous ne pouvons pas laisser ce dromadaire filer. C’est pour cela que je t’ai réveillé… J’aimerais que tu ailles chercher Erzka – c’est celui que nous avons perdu – pendant que je surveille le reste des dromadaires. Tu veux bien faire ça pour moi ? » Dahlia se leva précipitamment. Elle n’avait pas le temps de discuter du pourquoi et du comment. Chaque seconde qu’elle perdait à discuter éloignait le dromadaire de leur campement. « Tu sais par où il est… » Dahlia n’eut pas le temps de finir sa phrase car Alfanla pointait du doigt les empreintes qu’avait laissé l’animal dans le sable. Le groupe de Dahlia était à l’orée du Désert. Les nuits commençaient à devenir glaciales mais restaient assez supportables pour dormir à la belle étoile. « Très bien. J’y vais. A tout à l’heure. » « Bonne chance Dahlia. » lui souhaita Alfanla. Ce fut sur ces mots que Dahlia partit en courant à la poursuite du fugueur.

Ainsi, elle marcha et marcha. Dahlia s’enfonçait toujours plus dans le Désert. Le froid devenait plus important et elle noua le turban qu’elle avait sur la tête en écharpe autour de son cou. « Erzka ! » appela-t-elle. Elle ne savait plus exactement combien de fois elle avait dit ce nom mais sa voix commençait à dérailler. Au bout d’un certain temps, elle cessa d’appeler l’animal pour reposer sa voix et se contentait de suivre les traces qu’il avait laissé derrière lui. Elle regrettait déjà de ne pas avoir réveillé le reste du groupe. Elle craignait que derrière elle, le vent efface ses traces et qu’elle ne puisse plus retrouver son chemin. Se perdre dans le Désert n’était pas une chose à faire si l’on tenait à sa survie. Elle se sentait idiote d’être partie, comme cela, sans rien dire. Elle était trop gentille. Et si en plus elle ne retrouvait pas Erzka ? Elle secoua la tête, essayant de chasser ses idées négatives de son esprit. Elle avait trop de choses à vivre encore. Cela ne pouvait pas être son heure. Elle sentait qu’elle allait survivre à ce voyage dans le Désert. Elle n’avait pas le choix. Elle devait retrouver ses enfants, s’assurer qu’ils soient en vie et bien nourris. Elle ne pouvait pas se perdre dans l’immensité sablée, à cause de l’erreur d’une autre. S’il fallait qu’elle renonce à ce dromadaire alors soit. Il avait plus de chances de survie qu’elle. Après tout, elle avait laissé tous ses effets personnels au campement. Elle n’avait pas d’eau sur elle et si Dahlia savait bien une chose c’était que l’eau était indispensable. Elle s’arrêta donc et cria une nouvelle fois le nom de l’animal avec toute la puissance dont sa voix douce était capable. Elle n’obtint aucune réponse, aucun blatèrement. Aussi, elle soupira. Après environ une heure de recherches, elle se résolut à abandonner pour sa propre santé. Erzka avait retrouvé son entière liberté. Ce n’était pas plus mal.

Dahlia se détourna et rebroussa chemin. Elle marchait dans ses propres traces. Pour le moment le sable les avait laissées intactes. Mais cela n’allait pas durer bien longtemps. Au loin, éclairée par la lune pure, elle voyait une petite tempête de sable arriver vers elle. Ce n’était rien de bien méchant – elle avait déjà connu pire – mais elle n’avait rien pour se protéger et dépendait uniquement des traces qu’elle avait laissées pour retourner chez les siens. C’était une grossière erreur d’être partie seule, sans rien. Elle ne referait pas deux fois la même erreur. Celle-ci pouvait lui couter la vie. Après un moment d’hésitation, Dahlia décida de nouer une nouvelle fois son turban autour de son visage. Elle allait affronter la tempête de sable. Elle allait la laisser venir sur elle tandis qu’elle allait s’efforcer de retrouver son chemin.

La tempête, elle, n’hésita pas. Elle tomba sur la brune avec brutalité. Dahlia plissa les yeux. Elle ne voyait rien. Elle ne savait plus où elle mettait les pieds. Était-elle encore dans ses traces ? Suivait-elle encore le chemin ? Ne s’éloignait-elle pas ? Elle espérait de tout cœur qu’elle continuait à marcher dans ses propres empreintes. Cependant, elle comprit vite que ce n’était pas le cas quand son pied d’appui ne retomba pas sur le sable et ne rencontra que le vide. Sans vraiment pouvoir réagir à cause de la surprise, Dahlia chuta dans un trou creusé par l’homme. Sa tête heurta le fond. Le sol était humide. C’était un puits qui ne devait plus servir aujourd’hui. Sonnée, elle sombra dans le plus inconfortable des sommeils.

Un son aigu lui parvint. Pour être plus exacte, ce son lui creva les tympans. Devant elle, une chauve-souris aussi grosse qu’une maison hurlait, la bouche ouverte. Dahlia ne chercha pas à comprendre et courra loin de la créature, terrifiée à l’idée de se faire dévorée. Cependant, sa panique alerta la chauve-souris qui s’éleva dans les airs. Le souffle de son battement d’ailes projeta Dahlia vers l’avant. Celle-ci chuta en criant. Du moins, elle essaya de crier mais aucun son ne parvint à franchir ses lèvres. Elle eut la désagréable impression de tomber pendant longtemps. Son estomac se retournait au fond de son ventre. Ses globes oculaires lui donnaient la sensation qu’ils allaient imploser à tout moment. Allait-elle mourir, écrasée au sol ? Elle en eut la certitude. Cependant, quand sa chute s’arrêta, Dahlia réalisa qu’elle n’était toujours pas morte. Sa situation ne s’était pas arrangée pour autant.

A présent, elle était prisonnière d’une immense toile d’araignée. Elle s’agita pour s’en défaire. Mais cela avertit la propriétaire du piège qu’une proie s’était faite attrapée. Une gigantesque araignée rampa avec une rapidité monstrueuse sur Dahlia. L’araignée approcha ses mandibules près du cou de la brune tandis qu’elle faisait tournoyer son corps, l’emprisonnant dans un cocon gluant. Encore une fois, Dahlia voulut crier mais aucun son ne s’échappa de ses lèvres ouvertes. L’araignée continua son œuvre. Bientôt seuls les yeux de la brune n’étaient pas recouverts de la substance collante. Alors qu’ils se faisaient recouvrir, la chauve-souris revint à la charge. Elle fonça sur elles. Sa gueule se referma sur l’araignée, manquant de peu Dahlia. Cette dernière, aveuglée par la toile blanche resta seule de nouveau.

Sans que cela ne la choque pour autant, la toile où elle était fixée se changea en une terre dure et humide. Elle se sentait vulnérable, piégée. Et, quand elle entendit des pas venir vers elle, cela ne s’arrangea pas. Elle avait l’impression qu’il ne fallait plus qu’elle bouge, qu’elle ne devait plus faire un bruit. Elle sentait que ce qui arrivait vers elle lui voulait du mal. Elle voulait passer inaperçue. Mais sa tentative désespérée ne fonctionna pas. Elle sentit un pied lui percuter l’abdomen. Dans son cocon, elle ne parvenait même pas à discerner son attaquant. Elle ne pouvait rien faire d’autre que subir les coups successifs. Enfin, elle sentit d’énormes mains se refermer sur la toile pour l’éventrer. La luminosité lui revint mais ce qu’elle voyait ne la rassura pas du tout. Au-dessus d’elle se tenait un démon masculin à la verge dressée. Elle se sentait paralysée par la terreur. Le démon, sous son horrible forme, ria tandis qu’elle réalisa qu’elle était complètement nue, vulnérable. Elle voulait se défendre mais fut incapable de faire quoi que ce soit quand la chose s’insinuait en elle avec force. Dahlia le sentait en elle. Elle avait mal. Il griffait sa peau, la lacérait tandis qu’il continuait à venir. A chaque va-et-vient, elle voyait son ventre grossir et grossir, prêt à éclater. Mais avant même qu’il n’implose, le démon se retira d’elle et l’éventra aussitôt. Le sang glissait sur sa peau. Ses boyaux reposaient à même le sol. Mais pourtant, ce n’était plus cela qui l’inquiétait. Voir ses enfants, des jumeaux, dans les mains de ce démon l’horrifiait. Elle hurla quand il les lança en l’air. Elle voulut se précipiter vers eux mais n’était plus capable de rien, clouée au sol. C’est là qu’elle vit la chauve-souris revenir pour avaler ses petits en plein vol. Dahlia entendit leurs os craquer sous la mâchoire de la bête. Alors que l’animal continuait de voler plus loin, Dahlia était hantée par les pleurs de ses enfants. Elle les entendait geindre au creux de son oreille alors que le démon approchait ses dents de sa gorge. « Dahlia. » dit-il en rigolant alors qu’elle sentait son souffle sur son cou. Cette fois, elle le savait, elle allait mourir.

« Dahlia ?! » La brune ouvrit les yeux, encore sonnée. Dans le puits, Sahim était à ses côtés et l’appelait en prenant son pouls au niveau de sa gorge. Au sommet de celui-ci, elle voyait les regards inquiets du reste de son groupe. Ils étaient tous penchés pour voir comment allait la brune. « Dahlia, si tu m’entends, cligne des yeux. » Doucement, presque douloureusement, celle-ci obéit. Sahim leva la tête. « Elle est consciente ! Abdel vient ici. Tu vas m’aider à la hisser hors de là. » Il baissa les yeux sur Dahlia. « Ne t’inquiète pas ma belle. On est là. »


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