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 [VI] - Amoure disparu [Dhavala.]

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Jeu 07 Mar 2019, 22:16



Catégorie de quête : VI : Recherche et exploration.
Partenaire(s) : Dhavala.
Intrigue/Objectif : Les pas du groupe de Kayla l'ont conduite jusqu'au rocher au claire de lune, ce lieux sauvage et remplie de dangers selon les dire de son guide. Mais à l'orée de la forêt, une femme semble désemparée, après une petite discutions, Kayla apprendre que son époux était parti dans la forêt, mais qu'il n'est jamais revenu. Elle aimerait donc qu'elle le retrouve pour elle, ayant trop peur pour s'y aventurée elle-même. Si malheureusement, il viendrait à être décédée, alors elle aimerait qu'elle lui ramène un pendentif qu'elle lui avait offert, symbole de leur amour a défaut du corps si ce dernier n'est pas en état. Elle promet une belle récompense à ceux qui l’aiderait.

Aider une femme ?


O n peu dire que pour le moment j’étais on ne peut plus heureuse. Ça faisait quelques temps que je voyageais sur les terres maintenant et pourtant je savais que je n’avais pas vu ne serais ce que la moitié de ce qu’elles avaient à me faire découvrir. En fait, si en avait vu un dixième se serais déjà bien. Glorhal c’était arranger pour nous faire passée que dans des endroits ou nous ne prenions pas réellement de risque, mais qui était malgré tout intéressant. Du coup, j’avais déjà pas mal de souvenir plein la tête. Et aujourd’hui, il nous avait annoncer qu’ont allaient s’approcher du rocher au clair de lune.
Cet endroit était selon ses dires aussi magnifique que dangereux. «Nous nous aventureront pas trop profondément dans cet endroit. Dans un premier temps, car même moi, je ne connais pas réellement la géographie de ces lieux et les pièges naturels son assez nombreux. Se ramasser un bout de roche sur le coin du crane ou encore tomber dans un précipice est chose courante pour ceux qui s’aventure trop loin. De plus, n’oublier pas, les evershas sont des êtres dont on ne peut pas savoir le comportement d’un simple coup d’œil. Certain son calme et pacifiste, d’autre son brutaux et sanguinaire. Hors, nous pouvons croisée des deux dans ces lieux. Donc je vous demanderais la plus grande prudence avec toute personnes que vous rencontrerez.»on hochais une nouvelle fois la tête. En fait ça faisait maintenant plusieurs heures qu’il nous mettait en garde sur ce que nous pourrions trouver là-dedans. Je me demandais s’il allait finir par comprendre que c’était bon, toute ses recommandations était enregistrée.

Finalement, avant de nous y aventurez, il voulu que nous établissions le campement, disons qu’il souhaitait que nous soyons au meilleur de notre forme pour voyager le lendemain.
Mais alors que nous venions de finir, ont fini par remarquer une jeune femme qui longeais la frontière, visiblement bien inquiète. Glorhal l’avait remarqué aussi et après un instant d’hésitation, il partit lui parler. Chose qui nous fit sourire. Il était toujours à aider les jeunes femmes si c’était possible. Après quelques instants, il revient avec elle et lui proposa de partager notre repas. Finalement, il lui demanda ce qui semblait la tracasser ainsi. «Voyez-vous, mon époux est partit dans ces lieux il y a maintenant trois jours. Il avait quelques choses à faire pour son employeur. Mais même ce dernier me dit qu’il aurait déjà dû être de retour. Vous devez savoir ce qu’ont dit sur cet endroit, à quel point il est dangereux ? Je crains qu’il lui soit arriver malheur. J’aimerais aller voir ce qu’il en est, mais je ne suis pas une combattante et encore moins une aventurière. Alors je cherche des personnes qui serait capable d’y aller pour moi. Est-ce que vous…» «Je vous arrête tout de suite. Ces jeunes Ygdraë vienne à peine de commencer leur voyage. Ils sont encore assez inexpérimentés pour se rendre dans ce genre d’endroit. Quant à moi, je ne peux les laissée seul. Je crains que vous deviez attendre d’autre voyageurs.» Je ne fus pas la seul à faire la moue. Mais son ton était catégorique et on savait que ça ne servait à rien de discutée.

Mais une fois que le matin allait arriver et que c’était à mon tour de montée la garde, je réveillais la jeune femme pour lui demander plus d’explication. Elle ne savait pas grand-chose, mis à part qu’il était rentré dans ces lieux par ici et qu’il n’était jamais ressortit. Mais ce qui me frappais, c’est qu’elle était réaliste. Elle savait à quel point c’était dangereux et par conséquence n’avait pas beaucoup d’espoir quant à son époux. Mais si je pouvais lui ramener son corps ou à défaut un pendentif qu’elle lui avait offert. Elle voulait le donner à son fils, comme un héritage. Mais je sentais que ce qu’elle cherchait surtout, c’était à être fixée quant à son sort. Elle me parlait même d’une récompense.
Je lui demandai alors de les réveiller dans quelques minutes, je voulais juste qu’elle me laisse assez de temps pour moi partir à sa recherche sans que les autres ne me rattrape. Puis je ramassais mes affaires et je me mis rapidement en route.

Une fois dans le territoire des evershas, j’ouvris grand mes oreilles. Je savais que dans ce genre d’endroit être attentif était la clé de la survie. Arme à la main en cas de soucis, je commençais alors à chercher après des traces qui pourrais me mettre sur la piste de l’époux disparu. Mais alors que j’étais en train d’avancer, un bruit me fis me mettre en alerte. Je n’étais pas seul dans les environs, j’en étais certaine. Mais qui est ce qui se trouvait près de moi ? Un eversha ? Ça me semblait trop rapide pour que ce soit déjà un de mes compagnons. J’attendis donc patiemment, mais surtout prudente.
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Typhon Gargantua
~ Eversha ~ Niveau V ~

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Typhon Gargantua
Ven 08 Mar 2019, 00:13

Les nuits de la Saison de Phoebe offrent un spectacle céleste particulier. Nuit après nuit, nul nuage n’ose faire obstacle à la lune et aux étoiles, peu importe la météo de la journée. Précisément en cette nuit, la lune n’offre qu’un mince fil d’argent pour témoigner de sa présence. Dhavala aimait bien les nuits où la lune se montrait discrète, tel un astre en sommeil.

Grâce à l’obscurité plus profonde, sans cette lumière divine, il était plus facile de trouver le repos. Ces ténèbres rassurantes limitaient les activités des diverses créatures de la nuit. L’Evershas, malgré tout le respect qu’il vouait à la divine Phoebe, était un être diurne. La nuit n’était ni son terrain de chasse ni celui de son Totem. En tant que voyageur solitaire, ces nuits de quiétude lui permettaient de mieux apprécier le retour de l’astre solaire. Il était donc de bien meilleure humeur.

Que dire de sa performance des précédents jours! La veille de la nuit de la nouvelle-lune, le jeune chasseur décocha trois flèches opportunes et c’est trois prises qui occupèrent la journée de la nouvelle-lune. Bien que modestes, ces prises apportèrent fourrures et viande. La viande remplit la panse du jeune homme, alors que les fourrures pourraient être échangées lorsqu’il croiserait la prochaine meute. Grâce à cette performance, Dhavala réussit même à sécher de bons morceaux de viande, lui garantissant deux jours de rations, plus s’il retenait son appétit.

Cette réussite allait donner à l’Evergrim l’opportunité de continuer son exploration du monde un peu plus loin. La tentation demeurait vive de suivre son instinct et d’établir un territoire qui lui était propre, mais pour ça, il fallait encore avoir la capacité de défendre un tel espace. Qui plus est, il serait bien plus avisé pour lui de rejoindre une meute que de vivre entièrement seul. N’étant prêt ni à l’une ni à l’autre de ces options, Dhavala préféra continuer une existence vagabonde.

Le chasseur s’éveilla avec la douce satisfaction d’un appétit comblé, alors que le soleil s’élevait tranquillement à l’horizon. Grâce aux chaudes nuits de cette saison au Rocher au Clair de Lune, Dhavala avait choisi de ne pas entretenir de feu. Il préférait de loin dormir ainsi. Avalant quelques bouchés de viande sèche, le jeune homme profita de sa situation favorable afin de faire sa toilette.

L’Evershas savait qu’un grand ruisseau s’écoulait non loin. Il avait donc décidé de s’y baigner avant de reprendre sa marche vers de nouvelles régions. Dhavala n’avait aucune idée de sa destination et ne s’en souciant pas plus que de raison. Il avait accumulé une certaine quantité de fourrure assez bien dépecée, alors croiser le passage d’une meute ne lui déplairait pas. Peut-être pourrait-il obtenir de nouvelles flèches? Peut-être même un repas cuisiné?

Le contact de l’eau froide peu après l’aube eut pour effet de dissiper les dernières traces du sommeil qui accaparait encore quelques coins de l’esprit de Dhavala. Il y avait un certain temps que le jeune homme n’avait pas pris de véritable bain, alors ce n’était pas la froideur de l’eau matinale qui l’arrêterait aussi facilement. Le chasseur aurait d’ailleurs voulu profiter de sa baignade pour ensuite se prélasser au soleil, mais il se ravisa. Dhavala avait un peu de nourriture en réserve, mais s’il comptait prendre la route, mieux valait partir le plus tôt possible, afin de se remettre a chassé.

Le plus dur à vivre seul, c’est que personne d’autre ne pouvait être blâmé pour les mauvaises décisions. Si l’Evershas faisait ce qui lui plaisait en ce jour, il le regretterait lorsqu’il serait à court de viande et loin de tout point de chasse digne de ce nom. Qu’il lui plaise ou non, il fallait se rhabiller et commencer à marcher. Malgré ces belles pensées pleines de bon sens, Dhavala trouva le moyen d’allonger sa baignade afin d’également laver ses vêtements. Résultat, le matin était déjà bien avancé quand, enfin, Dhavala entama sa marche vers de nouvelles contrées. Au moins, il était propre.

Bien qu’il marchait en territoire inconnu, Dhavala n’avait aucune once de discrétion. Ce n’était pas que l’Evershas ne pouvait pas faire preuve d’un meilleur contrôle, mais simplement qu’il était plus facile de marcher de façon sécuritaire lorsqu’on se concentrait sur l’environnement et non le bruit. Il y avait bien assez de façon de se blesser en parcourant le Rocher au Clair de Lune. Qui plus est, le bruit permettait d’avertir de sa présence. Si un autre chasseur se trouvait dans les parages, il y avait moins de risque de recevoir une flèche. Enfin, moins de risques de recevoir une flèche accidentelle. Faire du bruit effrayait les proies après tout.

L’Evershas vagabond avait toutefois peu d’attente quant aux possibles chasseurs qu’il pourrait croiser. Si la présence du ruisseau impliquait que des animaux viennent s’y abreuver (ce qui avait été la clé du succès du jeune chasseur), c’était un endroit isolé et difficile d’accès, dans une dépression du sol. Si les proies abattues n’étaient pas consommées sur place, alors il y avait de bonnes pentes à escalader pour retourner en terrain plus découvert. C’était beaucoup d’efforts pour les petites proies et encore plus pour du gibier digne de nourrir une meute.

Sûr de ne pas rencontrer qui que ce soit, Dhavala n’était pas particulièrement attentif, surtout pour un chasseur. Son objectif était de toute évidence d’avancer vite. Il faudrait une proie d’importance, ou un évènement imprévu pour ralentir l’Evershas.


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Ven 08 Mar 2019, 01:04



Catégorie de quête : VI : Recherche et exploration.
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Intrigue/Objectif : Les pas du groupe de Kayla l'ont conduite jusqu'au rocher au claire de lune, ce lieux sauvage et remplie de dangers selon les dire de son guide. Mais à l'orée de la forêt, une femme semble désemparée, après une petite discutions, Kayla apprendre que son époux était parti dans la forêt, mais qu'il n'est jamais revenu. Elle aimerait donc qu'elle le retrouve pour elle, ayant trop peur pour s'y aventurée elle-même. Si malheureusement, il viendrait à être décédée, alors elle aimerait qu'elle lui ramène un pendentif qu'elle lui avait offert, symbole de leur amour a défaut du corps si ce dernier n'est pas en état. Elle promet une belle récompense à ceux qui l’aiderait.

Pistage et renconte


Le bruit que j’avais entendu semblait s’éloignée quelque peu. Pourtant, plus je l’entendais, plus j’étais certaine que ce n’était pas des bruits animaux. Je ne savais des lors pas vraiment ce que je devais faire. Est-ce que je devais le suivre ? Car d’un cotée ça pouvait être le fameux époux, mais en même temps est-ce que si c’était réellement lui, il n’aurait pas été vers la frontière au lieu de s’en éloignée ? Ou alors c’était un de ces evershas. Mais alors pourquoi n’était-il pas venu vers moi ? Enfin, la dernière solution était que ce soit d’autre voyageur. Ceux-ci ne passant finalement qu’à cotée de moi sans réellement faire attention à ce qui les entourait.
Je réfléchis quelques instants et alors que le bruit des pas avait presque disparu, je me mis à essayer de les rattraper.
Bien qu’avançant d’un pas plus ou moins rapide, je restais extrêmement prudente. Je ne voulais pas risque de faire une mauvaise rencontre et surtout je devais continuer à faire attention au sol sur lequel je marchais, il me semblait assez stable pour le moment, mais est ce que c’était une réalité sur tout le chemin qui me séparait de cet inconnu ? je n’en étais vraiment pas certaine.

Après quelques instants, je fini par remarquer la personne que je suivais. Elle par compte ne semblait pas avoir fait attention à moi. J’en profitais alors pour l’examiner lus en détaille. Une belle carrure, des cheveux long et brun. En soit cela me semblait assez banal. Par compte, sa tenue me disait que ce n’était pas un simple voyageur. Mais dans ce cas il me restait deux options. Habiller de diverses peaux avec ou sans poils, il était clair qu’il s’était habillé avec ce qu’il avait trouver vois chasser. Du coup, l’idée de l’eversha fut plus présente, mais je me disais aussi que ça pouvait être le marie de la jeune fille. Après tout, après trois jours, il aurait pu avoir un accident et dans ce cas, oublier qui il était et devoir se débrouiller d’une manière plus primitive. Mais comment est-ce que j’allais faire pour m’en assurée ? Si réellement c’était lui, je ne risquais pas grand-chose, mis à part qui commence à prendre la fuite peut être.
Mais si c’était un eversha, je n’arrivais pas à savoir de quel animal il pouvait être, en même temps c’était une de leur particularité, enfin chez certain je crois… Je ne me souvenais plus exactement de tout ce qu’ont m’avait dit à leur sujet.

Finalement, ne voulant pas risque de le perdre, je remis mon arme dans mon dos, mais de manière à savoir la reprendre encore plus facilement que d’habitude. Ça ne servait à rien de perdre mon temps à trop songer aux différentes possibilités.
Je sortis alors de ma cachette, chose qui ne manquerais pas d’attirée son attention j’en étais certaine, vu le bruit que j’avais fait. Même une tête en l’air comme moi serais sortie de sa rêverie.   «Excuse-moi jeune homme. J’aimerais te posée une question, mais dans tous les cas, je ne suis pas ici en tant qu’ennemie.» Jeune homme, car il ne me semblait pas vieux. Quand au reste, je voulais m’assurée que j’allais avoir des chances de lui expliquer la raison de ma présence ici avant qu’il ne passe à l’attaque si maintenant ça venait à être son idée. «Ecoute, je recherche un homme. Tout ce que je sais de lui, c’est qu’il se nomme Talion, il à des cheveux bruns comme toi, ça fait plusieurs jours qu’il est perdu dans cet endroit et son épouse le recherche désespérément. Si tu n’es pas celui que je cherche, est ce que tu aurais une idée de l’endroit où il pourrait être. Son employeur l’aurait envoyé chercher une espèce de champignon qui ne pousse que dans ces contrées. Mais comme c’est la premier fois que je viens ici, je ne sais absolument pas ou je pourrais me diriger pour les trouver et donc essayer de retrouver sa piste.»  Voilà, tout était dit. Si c’était la bonne personne, alors je pourrais faire demi-tour et Glorhal ne serais même pas que je m’étais aventurée si loin. Quoi que, elle avait déjà dû les réveiller à l’heure qu’il est du coup elle avait dû le prévenir de ce que j’avais fait. Si maintenant c’était un eversha, comme je le pensais de plus en plus à mesure que je le regardais. Surtout quand je remarquais ses yeux, je crois que son épouse m’aurait parler d’un détail aussi marquant. Mais du coup, si ça en était un, alors il pourrait peut-être m’aider, mais ça, ce dépendrait de son caractère, d’où ma prudence.
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Ven 08 Mar 2019, 19:06

Dire que Dhavala était observant était plutôt loin de la réalité. Quand l’Evershas se concentrait, il avait un minimum d’entrainement pour remarquer les détails l’entourant. Quand il n’était pas concentré toutefois, aussi bien dire qu’il était sourd et aveugle. Il y avait malgré tout une nuance à faire entre concentration et attention. Le jeune chasseur était attentif à son environnement immédiat et donc, il finit par comprendre qu’il était suivi. D’un autre côté, le jeune homme aurait légitimement dû être sourd pour ne pas remarquer l’étrangère qui cherchait tant bien que mal à sortir des broussailles qui avait dissimulé sa présence.

C’est quoi ce truc !?!

Ce n’était définitivement pas une Evergrim, pas avec des oreilles aussi longues. Une Wynmeris, peut-être? Ça ne pouvait quand même pas être une Hesshas? Dhavala était perplexe. Il n’avait jamais encore vu ni l’un ni l’autre, quoiqu’il n’était pas non plus évident de distinguer certains des Sangs Mêlés. Toutefois, il y avait un problème, quel Totem pouvait bien engendrer de telles oreilles? La logique voulait que Dhavala avait affaire à une véritable étrangère. La tenue qu’elle portait allait en ce sens. Il y avait tellement de cuir gaspillé. Elle devait venir d’une famille riche, ou alors elle venait d’un endroit qui avait des surplus de cuir. Un symbole social, peut-être? Ça ne pouvait quand même pas être une armure?

Donc, qu’elle était déjà la coutume à respecter ?

Dans les étendues sauvages du Rocher au Clair de Lune, il était coutume d’offrir l’hospitalité aux visiteurs, qu’ils soient Evershas ou non. La vie était déjà bien assez difficile et personne ne méritait d’être laissé seul à mourir. La courtoisie voulait que Dhavala prête assistance à l’étrangère. Ce n’était pas tant un geste de bonté que la réalité de l’environnement. L’entraide était une nécessité. Même Dhavala ne pouvait pas vivre totalement par ses propres moyens, et ce n’était pas faute d’essayer. Parfois, il avait besoin d’aide et devait donc trouver les individus pouvant répondre à ses besoins. Inversement, il devait être disposé à poser des gestes similaires à autrui si la situation se présentait. La situation s’était présentée.

« હેલો! મારું નામ ધવલ હિમાસુ છે. શું હું તમારી મદદ કરી શકું? »
(Grimwyn : « Bonjour! Je m’appelle Dhavala Himsaru. Je peux t’aider? »)

Le jeune Evergrim n’était pas particulièrement habile avec les mots. Pas qu’il manque de vocabulaire, bien qu’il gagnerait à parler davantage avec les augures pour accroitre son répertoire. Il s’agissait plutôt d’un manque d’empathie. Vivant principalement seul, ce n’était pas particulièrement un manque que Dhavala s’empressait de combler.

La bonne nouvelle, c’était que l’étrangère parlait. La mauvaise, c’était qu’elle parlait beaucoup, en langue commune et avec un fort accent. On avait forcé le jeune homme à apprendre la langue commune. À son grand déplaisir, voilà que ces connaissances allaient lui servir, donnant d’autant plus raison au gardien qui lui avait enseigné. Le problème, c’est que Dhavala n’avait jamais auparavant trouvé une quelconque raison de pratiquer cette langue qu’il jugeait impertinente. Ça promettait d’être difficile.

L’Evershas ne manqua pas d’afficher sa confusion, ainsi que sa réflexion prolongée pour lui permettre de démêler les mots qui avaient été prononcés. Il semblait y avoir un semblant de formule d’introduction, qui se voulait pacifique, peut-être? Ça devait être ça. Elle venait probablement d’un groupe de marchands ou participait à une expédition pour le compte d’érudits. Apparemment, il y avait pas mal de ces gens qui allaient et venaient au Rocher au Clair de Lune. Il y en avait un certain nombre qui ne survivait pas.

Elle s’appelle Talion? Non, le gestuel ne concorde pas. Elle cherche Talion! Champignons? Perdu? Moins de mots! Plus de pauses! Rah !!!

Après quelques longues, et intenses, secondes de réflexions, Dhavala crut comprendre une bonne partie du message de l’étrangère. Elle cherchait un homme qui s’était perdu et elle s’était aussi perdue. Elle voulait trouver des champignons. Quel rapport avec ce Talion? Quel champignon? Ce n’était pas ce qui manquait des champignons dans une forêt! Il y avait trop de confusions pour déterminer comment aider la femme.

«  Moi Dhavala. Moi aider toi. Toi chercher Talion... ou toi chercher champignon ?  »

Il y avait un monde de différence entre trouver des champignons et trouver une personne. Le champignon, lui, ne bouge pas, il pousse. Il suffit donc de trouver lequel cherche l’étrangère et d’aller là où ce champignon pousse normalement. Trouver une personne perdue, alors là, c’est un défi. Les gens perdus ont tendance à marcher beaucoup et à prendre beaucoup de risques. Il faut marcher beaucoup plus pour trouver un disparu.

L’Evergrim passait en revue ses connaissances des champignons. Il n’était pas un expert en la matière, mais la majorité des jeunes connaissaient les principaux champignons comestibles. Dhavala lui-même n’en était pas particulièrement friand, au contraire de la viande, mais l’on ne survivait pas exclusivement de viande quand on voyageait en solitaire.

Si c’était une question de retrouver un perdu, la funeste question était de savoir si cet homme était mort ou vivant. Il n’était pas facile de trouver un mort... quoi que? À l’image de la tenue de cuir de l’étrangère, ses bottes comprenaient elles aussi beaucoup plus de cuir que nécessaire. À croire qu’elles étaient faites pour empêcher l’eau d’y pénétrer, plutôt que de simplement protéger le pied. Si l’homme portait de telles bottes lui aussi, de telles empreintes sortiraient possiblement du lot.

«  Talion. Lui porter bottes lourdes. Oui ?  »

Dhavala était réaliste quant à ses chances de trouver un homme perdu. À moins de signes évidents, un feu, des cris ou une piste fraiche, les chances étaient minces. L’Evershas ne tenait pas particulièrement à passer les prochains jours à chercher quelque chose qui pourrait être impossible à trouver, mais il avait l’obligation morale de venir en aide à l’étrangère, au mieux de ses capacités. Avec de la chance, elle cherchait de simples champignons et quelques heures suffiraient. Quelques heures, c’était suffisant pour faire perdre une journée de voyage. Là-dessus, Dhavala avait son lot de responsabilité. Il avait gaspillé une bonne partie de la matinée à se baigner et à retarder son départ. Il ne pouvait pas en vouloir à une étrangère dans le besoin pour porter le blâme de ses propres erreurs.

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Sam 09 Mar 2019, 20:06



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Pistage et renconte


Quand l’homme me parla, je remarquais rapidement qu’il ne parlait pas le langage commun. Heureusement pour moi, j’avais les savoirs ancestraux de mon cotée, bien que je ne maitrisasse absolument pas ce don des miens, je savais l’utiliser assez pour comprendre ce qu’il me disait. Ce n’était certainement pas parfait, mais au moins j’avais saisi les plus grandes lignes. Mais est ce que cela suffirait pour que je le parle ? Je ne m’étais jamais risquer à l’exercice encore, du coup j’avais un peu peur de faire une erreur de de dire quelques choses qui pourrais le vexée, surtout que visiblement, il n’était pas hostile contrairement à ce que j’aurais pu craindre dans un premier temps.
Mais alors que je réfléchissais, je remarquais qu’il semblait assez confus quand il me regardait, en fait, il mit un certain temps avant de me répondre. Mais pourquoi ? En fait si j’y réfléchissais il pouvait y avoir plusieurs raisons, j’en pensais à certaine comme le fait qu’il n’avait pas compris un traitre mot de ce que j’avais racontée par exemple, mais ce n’était qu’une raison parmi tant d’autre, il pouvait aussi hésitée à ce qu’il devait faire maintenant qu’il m’avait devant, même si le fait qu’il ne m’aille pas directement attaquer me rassurait. Il ne semblait pas méchant, en fait il me semblait surtout jeune.

Finalement, il reprit la parole en commun, mais je me rendis compte qu’il ne semblait pas avoir l’habitude de le parler, sans doute préférait il sa langue natale. Du coup, quand il me posa ses questions, je me concentrai correctement pour lui faire une réponse dans sa langue à lui, bien que j’aurais préférée continuer à converser en commun, voir dans ma langue natale, j’étais sur son territoire, alors autant que ce soit moi qui fasse l’effort. «Je sais parler, enfin en… Partie ta langue. Bien que j’allais sans doute éprouvée quelque difficulté. » Autant que je lui dise directement que ca n’allais pas être parfait, mais je suppose que l’ont pourraient faire avec. «Tu peux donc continuer à parler ta, bouche. Heu langue pardon. Oui je recherche cet homme, il cherchait des champignons. Quant aux bottes qu’il portait. Je n’en sais rien. En fait sa… Heu… Femme, ne pense même pas qu’il soit encore vivant ça fait trois jours maintenant qu’il a disparu.» Je sentais bien que c’était assez approximatif, c’est pour ca que j’avais pris le temps de bien choisir mes mots et réfléchir à comment j’allais les dire.

En plus, s’il m’avait demandé ce genre de détail, peut-être était-ce par ce qu’il en avait vu un ? Dans ce cas se serais beaucoup plus simple. Mais maintenant, aux vues des difficulté qu’ont avaient eue à nous comprendre, je ne pouvais pas être vraiment certaine de cela. «Ecoute, si tu ne sais pas où il se trouve, est ce que tu sais où se trouve ses fameux champignons ? C’est Talion que je recherche en priorité, mais lui chercher champignons. Alors peut-être qu’il lui est arriver quelque chose dans ces environs. Ce n’est pas un eversha et pour nous du coup ces endroits son davantage dangereux vu qu’on les connait moins.» C’était une idée parmi tant d’autre, mais il me fallait au moins une direction prendre pour commencer réellement mes recherches. Bien sur j’aimerais ne pas y aller toute seul, mais je ne le connaissais pas et je ne savais pas si je ne le dérangeais pas en fait. «Pour être franche, je préférais que tu m’accompagne si tu es d’accord. La femme m’as promis une récompense. Je veux seulement aider, mais peut être que toi ça t’intéresserait ? Bien sûr, je comprendrais que tu aille autre chose à faire…» Je me tu, peut être allait il se dire enfin car il est vrai que j’avais beaucoup parler pour le coup. Mais je jugeais important de bien lui expliquer ce que j’avais besoin. Et surtout si j’arrivais à le convaincre de m’accompagner, alors je pourrais sans problème voyager dans cet endroit. Enfin sans problème c’était sans doute vite dit, mais au moins j’avais moins de risque de tombée dans un piège naturel.

Pendant que j’attendais sa réponse, je ne pouvais pas m’empêcher de me demander comment ça se passait au camp. Est-ce que tous étaient maintenant réveiller et était rester là-bas en attendant que je revienne ? Avait-il repris la route en se disant que je ne reviendrais pas ? Ou était-ils était partit à ma recherche ? Dans tous les cas, j’espérais que je n’aurais pas trop d’ennuis quand je les retrouverais, car tout ce que j’avais voulu faire, c’était aider une femme qui en avait grandement besoin.
En plus, cela m’avait permis de faire une rencontre pour le moins intéressante.
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Lun 11 Mar 2019, 20:54

Par chance l’étrangère parlait le Grimwyn! Comme elle parlait cette langue seconde beaucoup mieux que Dhavala parlait le commun, leurs capacités à communiquer venaient de s’améliorer drastiquement! Malheureusement, ça signifiait aussi que l’Evershas comprenant maintenant parfaitement bien la situation. Cette jeune femme là, elle n’allait pas bien dans sa tête.

En résumé, cette étrangère avait quitté ce qui était probablement un groupe de voyage, pour partir seule, à la recherche d’un homme qu’elle ne connaissait pas, dans une forêt qu’elle ne connaissait pas, pour une récompense quelconque. Pour couronner le tout, l’homme en question était probablement déjà mort. À croire que l’étrangère cherchait la mort!

Non, il ne faut pas laisser l’étrangère mourir. Il faut respecter la tradition.

L’Evergrim n’était pas exempt de sa propre ignorance. Il en avait pris des décisions peu justifiables dans sa vie... La décision de quitter sa meute avant d’avoir appris à maitriser son Totem était probablement une des moins avisés. Toutefois, ce genre de décision n’était pas définitive. Ce n’était pas comme si ses parents allaient le rejeter si Dhavala devait revenir à la meute en demandant pardon. Il aurait probablement droit au plus long sermon de sa vie et diverses corvées, mais cette possibilité existait. Qui plus est, ce n’était pas comme si maitriser son Totem par ses propres moyens était une mauvaise chose. Ce n’était pas la voie la plus facile, mais elle comportait certains avantages. Ce que l’étrangère avait entrepris n’avait aucun réel bénéfice.

« હું તમને મદદ કરીશ. »
(Grimwyn : « Je vais t’aider. »)

L’Evershas n’avait que peu d’intérêt pour les morts. Ils étaient morts après tout. Le cycle de la vie et de la mort suivait la volonté de Phoebe, alors si cet étranger était mort au Rocher au Clair de Lune, alors c’était également la volonté de Phoebe que son corps nourrisse les plantes. Si jamais Dhavala devait trouver un tel corps, alors ce serait un signe que Phoebe désire qu’il soit enterré, plutôt que d’être laissé à l’air libre. Ce que Dhavala ne pouvait ignorer, c’était les vivants. Ils étaient vivants pour une raison, alors il ne fallait pas gâcher la vie accordée par Phoebe. L’étrangère était bien vivante, même si l’objet de son désir s’apparentait à de la folie.

Si ça se trouve, elle va se fatiguer et renoncer.

Le jeune homme avait l’intention de permettre à l’étrangère de retrouver son groupe, mais il n’avait aucune idée d’où ces derniers avaient établi leur campement. C’était probablement à quelques heures de marche, mais dans quelle direction? Après rectification, Dhavala jugea bon de faire en sorte que la femme aux oreilles pointues soit retournée en cet endroit, après qu’elle ait renoncé à ses idées folles.

« મારી પાસે બે દિવસ માટે માંસ છે. હું વહેંચી શકું છું. તે પછી, તમારે શિકાર કરવી પડશે. »
(Grimwyn : « J’ai de la viande pour deux jours. Je peux partager. Après, il faudra chasser. »)

Le jeune chasseur sortit ensuite un couteau en silex. Il s’en servit pour entailler profondément l’écorce du plus grand arbre à proximité. Après avoir gravé une croix sur l’arbre, Dhavala ramassa plusieurs branches de bonnes tailles, qu’il positionna sur l’arbre marqué de façon à créer une sorte de personnage. Il planta certaines branches dans le sol et attacha d’autres avec des feuilles de fougères.

Après plusieurs longues minutes, l’Evershas fut satisfait de son œuvre. Son personnage et sa marque étaient facilement reconnaissables, marquant par son aspect artificiel, par rapport aux environs naturels. Ce point de repère allait marquer le point de départ. Par chance, le duo se trouvait au-dessus de la dépression où avait dormi Dhavala. La forêt n’était pas trop dense à cet endroit, alors le repère serait visible d’assez loin.

Si l’étrangère avait marché depuis quelques heures, en ligne relativement droite et que le disparu n’avait donné aucun signe depuis trois jours, Talion pouvait se trouver à plus de deux jours de marche de cette position, moins, s’il était mort ou s’il s’était immobilisé.

Pourquoi est-ce que quelqu’un viendrait mourir si loin pour des champignons ?!?

Traquer les étrangers, ce n’était pas comme traquer les bêtes. Les bêtes étaient prévisibles. Les étrangers prenaient des décisions stupides. Malgré cela, Dhavala ne pouvait se permettre de se déroger à la tradition. Son mode de vie solitaire en dépendait, alors sa réputation se devait d’être impeccable. L’Evershas pouvait probablement tourner en rond pendant deux jours, ce qui convaincrait certainement l’étrangère de retourner chez les siens, mais agissant ainsi, il épuiserait ses réserves de viandes. Mieux valait que cette femme retourne chez les siens le plus tôt possible. S’il fallait qu’elle soit abandonnée par les siens, il faudrait traverser la moitié du Rocher au Clair de Lune pour lui trouver un convoi marchand.

Sans attendre un quelconque consentement de l’étrangère, Dhavala se mit en chemin pour atteindre une élévation du terrain. Jetant sans cesse un coup d’œil derrière lui, plus précisément un coup d’œil à son personnage, le jeune chasseur entama le terrain boisé d’un pas décidé, mais pas particulièrement habile. La forêt, c’était la forêt. Ce n’était pas un chemin entretenu. Il y avait quelques sentiers, tracés par des animaux de tailles diverses, mais aucun ne se dirigeait dans la direction prise par l’Evershas.

Arrivé au sommet de cette pente, Dhavala fut ravi de constater que son personnage était toujours visible, bien que partiellement obstrué par arbres et arbustes. Sans avertissement, le jeune homme sortit à nouveau son couteau en silex et procéda à concevoir un nouveau personnage. Il marqua un nouvel arbre, assembla quelques branches et profita du sol rocailleux pour ajouter quelques pierres au deuxième personnage. La figure était au moins aussi grossière que la première, mais l’Evershas démontrait des signes de satisfaction en observant son œuvre. Cette manœuvre dura de longues minutes supplémentaires.

Son travail terminé, Dhavala ne reprit pas sa marche. Il chercha un arbre bien solide pour y grimper. Nul ne pourrait convenir que le jeune homme était particulièrement agile. La plupart de ses mouvements pouvaient être qualifiés de « juste assez. » Il était juste assez adroit pour accomplir ses objectifs, mais sans plus. Il y avait peu, sinon aucune élégance dans de tels mouvements. Du haut de son perchoir, toutefois, élégant ou pas, Dhavala avait une bonne vue sur les environs.

Et ça cherchait des champignons...

Bon, première étape. Il y avait divers champignons sur l’écorce des arbres environnants, mais aucun ne semblait comestible. Du moins, pas à la connaissance du chasseur. Il avait croisé plusieurs autres champignons sauvages, principalement toxiques également. Peut-être un ou deux qui auraient pu se manger, mais certainement pas une quantité qui aurait attisé la convoitise d’un homme.

Donc, deuxième étape, quel était le pire endroit pour qu’un étranger se perde? Forcément, un étranger stupide n’aurait pas été se perdre dans la clairière des tulipes. Il aurait choisi la forêt des mille aiguilles. En y réfléchissant un instant, il y avait apparemment un champignon comestible, qui poussait là où les pins se rassemblaient. Il s’agissait de l’adéquatement nommé : champignon des pins. Dhavala ne perdait jamais son temps à chercher se genre de champignon. Ça poussait sous la mousse et le lichen et le chapeau du champignon ne se révélait qu’au dernier moment. Le jeune homme pouvait passer des heures à chercher ce genre de truc, sans jamais trouver la panoplie qui se cachait sous son nez.

Si Dhavala avait été un étranger stupide, il serait définitivement allé se perdre dans ce tas d’aiguilles pointues, de branches aiguisées et de racines traitresses. Selon les augures, les concentrations de pins du genre poussaient après un incendie. Ça donnait naissance à un environnement traitre où tout se ressemblait à perte de vue. Grâce à son perchoir, l’Evershas avait trouvé sa destination! Malheureusement, il y avait du chemin à faire pour atteindre ces pins.

C’était déjà la mi-journée et il y en avait pour plusieurs heures de marche. Il fallait ajouter le temps nécessaire à la création de repères et du temps de pause. C’était sans compter les détours inévitables. De sa maigre expérience, Dhavala s’imaginait mal atteindre la forêt de pins bien avant la tombée de la nuit. S’il avait été un oiseau, cette destination aurait été l’affaire de minutes. Un, il n’était pas un oiseau. Deux, il ne connaissait pas le terrain. Ayant une meilleure idée du parcours à accomplir, l’Evershas descendit de son arbre, probablement avec autant de grâce qu’une pierre. Il descendit toutefois sans tomber ni se faire mal, ce qui lui suffisait amplement.

« આકાશ ચાલશે ત્યાં સુધી આપણે ચાલશું. કાલે આપણે મશરૂમ્સ પહોંચશું. »
(Grimwyn : « Nous marcherons jusqu’à ce que le ciel s’assombrisse. Demain, nous atteindrons les champignons. »)

Sur ces mots, le jeune homme reprit son chemin en direction des pins qu’il avait vu. Il ne marcha pas plus d’une centaine de mètres avant de s’arrêter à nouveau pour faire un troisième personnage. L’élévation qui lui avait permis de mieux trouver son chemin signifiait également que le repère ne serait pas visible de très loin. La ligne de vue du repère a tôt fait de se situer dans le feuillage des arbres environnants, alors il faut rapidement ajouter un repère en plus basse altitude.

Dhavala n’était pas particulièrement créatif avec ses personnages. Ils étaient tous plus laids les uns que les autres. Puisque la densité de la forêt était variable à cet endroit du Rocher au Clair de Lune, sa progression était plus ou moins lente. Un novice aurait facilement pu croire que ce genre de progression n’était qu’une perte de temps (et Dhavala avait été ce genre de novice peu de temps auparavant), mais il était si facile de perdre son chemin dans un environnement aussi sauvage que sans précaution, il y avait bien plus de temps à être gaspillé en cherchant son chemin.

Ce n’était pas non plus dire que l’approche du jeune Evershas était la meilleure. Un chasseur plus expérimenté se saurait souvenu des particularités du terrain et n’aurait pas perdu son temps à concevoir des assemblages pour attirer son attention. Du moins, ce chasseur aurait beaucoup moins eu recours à ces repères artificiels, réservant ceux-ci pour des points clés. Dhavala n’était pas encore ce genre de chasseur.


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Dim 07 Avr 2019, 14:16



Catégorie de quête : VI : Recherche et exploration.
Partenaire(s) : Dhavala.
Intrigue/Objectif : Les pas du groupe de Kayla l'ont conduite jusqu'au rocher au claire de lune, ce lieux sauvage et remplie de dangers selon les dire de son guide. Mais à l'orée de la forêt, une femme semble désemparée, après une petite discutions, Kayla apprendre que son époux était parti dans la forêt, mais qu'il n'est jamais revenu. Elle aimerait donc qu'elle le retrouve pour elle, ayant trop peur pour s'y aventurée elle-même. Si malheureusement, il viendrait à être décédée, alors elle aimerait qu'elle lui ramène un pendentif qu'elle lui avait offert, symbole de leur amour a défaut du corps si ce dernier n'est pas en état. Elle promet une belle récompense à ceux qui l’aiderait.

Repere.


M «erci.» J’étais contente qu’il accepte de m’accompagner dans la forêt, j’allais pouvoir voyager beaucoup plus sereinement que ce que je ne l’étais réellement. En même temps, qu’est ce qui m’avait pris de vouloir aider cette femme ainsi. Enfin je veux dire, j’ai toujours aimé aider les gens, mais là je m’étais lancer dans quelque chose de réellement plus compliquer de ce que j’avais l’habitude. J’avais déjà été rechercher des personnes dans la forêt autour de la capitale, ou des écureuil… Mais je connaissais l’endroit, contrairement ici ou j’étais purement en terrain inconnu. En plus, il pourrait sans doute m’aider à ne pas me faire attaquer par d’autre membre de sa race.
En plus, je remarquais qu’il devait avoir l’habitude de voyager, car il avait quelque provision, mais surtout parlais de chasse au cas où ça viendrait à prendre plus de temps. Bon de base il avait pour deux jours, moi j’avais quelques trucs, mais pas fameux non plus, je n’avais pas osé prendre dans le stock. «Je… Je ne mange pas de viande. Je préfère les baies et le… Noix ? Enfin tout ce qui est végétale. Je trouverais en sentier. Chemin pardon.» Compliquer de parler une langue que je ne connaissais pas quand même.

Je le regardais alors faire quelque chose d’assez étrange. Enfin dans un premier temps, il fit une entail dans un arbre, ce qui me fis frissonner. Chacun de nous voyais la vie dans chaque arbre qui nous entourait, mais pour beaucoup, ça ne pouvait être qu’un support comme pour lui. Mais mon esprit fut vite occupé par ce qu’il faisait après. Son marquage, si c’était bien ça, prenais une forme assez particulière. Mais on pouvait être certain de ne pas le rater.

Il c’était quand même rapidement mis en route et même s’il ne pouvait pas marcher à sa vitesse normale, heureusement que j’avais l’habitude de crapahuter dans la forêt. Mais quand il recommença son petit manège, je m’écartai un moment. J’hésitais à lui demander d’arrêter. C’était sa façon de faire, mais je ne comprenais pas l’utiliser d’entailler l’arbre si derrière il faisait toujours son rituel avec ce faux bonhomme de branche et de feuille. Mais si je lui faisais remarquer, je craignais qu’il revienne sur sa décision de me donner un coup de main. Peut-être que je lui en parlerais plus tard.
Un bruit me fis tourner la tête et je remarquais qu’il avait quitter le sol. Est-ce qu’il espérait réellement arriver à le repérée en se mettant aussi haut ? Je n’arrivais pas à savoir si c’était moi ou autre, mais il était quand même assez étrange comme personnage. Maintenant, de ce que je savais de la plupart des evershas, c’est qu’il vivait dans la forêt, du coup ils avaient des us et coutume bien différente au notre.
Finalement, quand il revient vers moi, il m’annonça qu’ont allaient marcher jusqu’à la tomber de la nuit, puis on atteindrait les champignons le lendemain. Ce n’était pas bête, aux lieux de chercher dans le vent, autant allez là ou il aurait du passé en toute logique. «Pas de soucis, je te fais confiance pour le coup. J’espère juste qu’il ne s’est pas égarée en chemin…» Ca roui, suivre l’endroit où il aurait dû se rendre était une chose, mais il y avait quand même pas mal de chance pour qu’il se soit perdu en chemin, ce qui allait nous obliger à regarder dans un périmètre plus large.

On continua alors notre route, non sans qu’il aille recommencer son rituel une troisième fois. Plus je le regardais faire et plus je commençais à réfléchir à une manière plus rapide et finalement je tapais ma main sur mon front. Qu’est ce que je pouvais être stupide des fois.   «Dit, je ne suis pas spécialement douée, mais je peux, en partie controler la nature donc si tu veux je peux m’en occuper. Bon je ne dis pas que ça ressemblera à des personnages, mais ça ira sans doute plus vite. Et puis si ça peut éviter de faire une entail aux arbres…» La dernière phrase, je l’avais dis à voix assez basse, je n’avais pas pu la retenir pour le coup. Comme je l’avais dit, je doutais que ça ressemble réellement à quelque chose, enfin si on voulait voir le cotée artistique, mais si tout ce qu’il voulait c’était regarder à avoir un point de repère, c’était toujours ça de gagnée. Même s’il risquait de m’épuisée magiquement à en faire aussi souvent. Bon je pourrais en faire plus que deux qu’ont soient bien d’accord, mais quand même.

Mais maintenant que cette solution avait été trouver, je regardais le ciel. Il nous restait plus beaucoup de temps avant que la nuit ne tombe et ça risque de jouer contre nous. «Est-ce que tu sais déjà ou nous pourrions éventuellement nous arrêter pour la nuit ? Car dans le cas contraire, il faudrait commencer à regarder.»  Une fois la nuit tomber, ce serais plus compliquer de trouver un endroit ou nous pourrions nous posée tranquillement pour la nuit. Autant chercher avant s’il n’en connaissait pas un. Mais à parler de cela, je me demandais comment allait les autres. Et finalement, qu’est - ce qu’ils avaient décidé de faire ? Dans tous les cas, s’ils avaient décidé de continuer le voyage, j’espérais que je pourrais les retrouver rapidement et surtout que je ne me ferais pas trop démonter par notre cher Braskä.
Mais même si je savais que c’était dangereux et qu’il y aurait des conséquences, je n’étais vraiment pas mécontente d’avoir pris cette décision. J’avais l’occasion d’aider, mais surtout j’avais l’occasion de vivre une aventure que je n’aurais pas connue autrement. Et puis, même si je devais avouer qu’il me semblait un peut étrange, il semblait assez sympathique ce cher eversha. Bon, faillais juste qu’il arrête de blesser les arbres devant moi, mais bon.
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Typhon Gargantua
~ Eversha ~ Niveau V ~

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Ven 18 Oct 2019, 19:37



Grâce à l'aide de la femme aux oreilles pointues, il fut possible de sauver un temps précieux et couvrir une distance un peu plus grande que Dhavala avait prévue pour le restant de cette journée. Toutefois, plutôt que d'augmenter la cadence et d'atteindre la forêt des mille aiguilles, l'Eversha choisit de s'arrêter bien plus tôt dans une petite clairière trouvée en chemin.

Il était dangereux de faire du feu dans une forêt principalement constituée de pin. Cet arbre brulait facilement et propageait rapidement le feu aux arbres voisins. La saison de Renha donnait des pluies régulières, mais pas assez pour préserver ces arbres du danger du feu.

« આપણે અહીં રાત વિતાવીશું. વરસાદ નહીં પડે. હું આગ માટે લાકડું લાવવા જાઉં છું. »
(Grimwyn: « Nous allons passer la nuit ici. Il ne pleuvra pas. Je vais chercher du bois pour le feu. »)

Il s’agissait là d’une particularité de la saison. Durant la Saison de Phoebe, le ciel se libérait de ses nuages lors des nuits et offrait une vue dégagée des étoiles et de la lune. La température nocturne ne variait également que peu de celle du jour. Il était donc confortable d’y dormir à la belle étoile avec un minimum de préparation.

La petite clairière, couverte d’herbes, offrait un espace à peine suffisant pour le duo. Il n’y avait pas trop de pierres ou de plantes à la tige dure au sol, alors il était facile de s’y installer sans procéder à un nettoyage éreintant du sol ou d’y construire un lit. De même, un feu ne risquait pas d’enflammer les environs par mégarde. Cet endroit était si parfait pour passer la nuit que le jeune homme n’avait pu y résister. Puisque l’étrangère n’avait que peu d’espoir de retrouver le perdu, vivant, Dhavala jugea bon de dormir confortablement, plutôt que d’atteindre sa destination tout juste avant la tombée de la nuit.

En soi, le feu n’était presque pas nécessaire, puisque la saison et le lieu étaient idéals. C’était plutôt la gourmandise de l’Evergrim qui motivait cette décision et, dans une moindre mesure, la sécurité de la femme aux oreilles pointues. Une clairière attirait de nombreux petits animaux, qui attiraient à leur tour les prédateurs. Le feu éloignait prédateurs et proies, alors le risque devenait moindre. Les animaux ne s'en prenaient pas aux Evershas, mais quand était-il de leurs invités?

***

Après avoir passé prêt d’une heure à ramasser du bois pour le feu, Dhavala avait accumulé suffisamment de branches mortes pour tenir un petit feu presque toute la nuit. Il avait choisi des branches mortes, de tailles variées, propices à être brulé. Elles étaient fermes et bien sèches.

Le soleil était alors déclinant dans le ciel et l’obscurité de la forêt se montrait grandissante. D’ici tout au plus une heure, il ne resterait plus assez de lumière dans le ciel pour percer le couvert des arbres. L’Eversha en profita donc pour préparer son lit. Il installa ses couvertures de fourrure directement sur le sol. Chose faite, il creusa un trou peu profond au centre de la clairière pour le feu.

Le trou, si on pouvait appeler ainsi la légère dépression creusée, était tout juste sous le niveau des racines des herbes de la clairière. De ses affaires, Dhavala sorti un peu de paille sèche, qu’il déposa au centre du trou avec quelques brindilles de bois. Il s’appliqua ensuite à frapper un silex sur un morceau de fer, afin de provoquer des étincelles, qui allumèrent éventuellement une flamme de plus en plus soutenue par du bois sec.  

Lorsque le soleil se coucha pour de bon, le feu avait atteint une taille modeste, mais suffisamment stable pour y recevoir des branches plus imposantes. En prenant garde à ne pas trop nourrir ce feu, il allait fournir lumière, chaleur et éloignement des bêtes pendant un bon moment. Dhavala en profita donc pour faire cuire un morceau de viande fumée qu’il avait mis de côté pour ce soir.

N’ayant rien de mieux à faire avant de pouvoir manger, l’Eversha tenta, d’établir une conversation avec l’étrangère. Elle ne s’était pas présentée et bien que Dhavala ne soit pas particulièrement intéressé à connaitre le nom d’une étrangère qu’il ne reverra probablement jamais, il se résigna à débuter la conversation en demandant son nom.

« તમે કોણ છો? તમે ક્યાંથી છો? ટેલીયન કોણ છે? તે આટલો દૂર કેમ ગયો? »
(Grimwyn: « Qui es-tu ? D’où viens-tu ? Qui est Talion ? Pourquoi est-il parti si loin ? »)

Au final, ce n’était pas une conversation, mais une série de questions. Vivre seul depuis ces deux dernières années avait dégradé ses manières. Dhavala jugea bon de chercher à retrouver un minimum de civilité quand il aurait à nouveau l’occasion de rencontrer une meute. Le jeune homme décida tout de même de faire de son mieux pour interagir avec la femme aux oreilles pointues. Elle avait déjà refusé la viande pour se nourrir, alors c’était la moindre des choses d’au moins essayer de communiquer convenablement.

***

Dhavala n’eut aucun mal à dormir cette nuit-là. La lune était encore à peine perceptible si tôt après la nouvelle lune. Il avait aussi profité d’un copieux morceau de viande. Il avait donc peu de craintes à avoir des écarts de son Totem.

La forêt fourmillait de bruits divers, témoignant des nombreuses activités nocturnes de ses occupants, mais aucun ne troublait le jeune Eversha. Les oiseaux de nuits, les loups et les petites bêtes étaient assez prêts de la clairière, mais avec la fumée du feu et la lueur des braises, ils ne se risqueraient pas à perturber le sommeil d’un Eversha. Quand bien même le feraient-ils, ils auraient tôt fait de finir dans son estomac.

Le peuple Eversha avait depuis longtemps conquis les forces de la faune, allant jusqu’à son contrôle. Les animaux de la région avaient évolué en conséquence et, à leur manière, reconnaissaient l’autorité des Evershas, quelle que soit leur forme. Aussi jeune et inexpérimenté était Dhavala, il était Eversha. Il avait éveillé son Totem. Il avait accompli l’Ashara Kora.

De ces faits, aucun animal n’osa pénétrer dans la clairière pour y déranger ses occupants cette nuit-là.

***

Dhavala se réveilla assez tôt, un peu après le lever du soleil. La forêt était encore sombre, mais le jeune homme voulait profiter le plus possible de la lumière du jour afin de chercher ce Talion dans la forêt de pins. Pour ce faire, il tenait à d’abord faire sa toilette dans un ruisseau non loin.

Le jeune homme revint ensuite à la clairière pour y rassembler ses affaires et se préparer à la suite des évènements. Il raviva le feu avec les braises et brula les quelques branches qui restaient de la veille, puis mangea un peu de viande séchée accompagnée de quelques noix et racines.

Quand le soleil illumina la forêt de sa pleine lumière, l’Eversha était prêt à reprendre la route.


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Jeu 24 Oct 2019, 18:50



Catégorie de quête : VI : Recherche et exploration.
Partenaire(s) : Dhavala.
Intrigue/Objectif : Les pas du groupe de Kayla l'ont conduite jusqu'au rocher au claire de lune, ce lieux sauvage et remplie de dangers selon les dire de son guide. Mais à l'orée de la forêt, une femme semble désemparée, après une petite discutions, Kayla apprendre que son époux était parti dans la forêt, mais qu'il n'est jamais revenu. Elle aimerait donc qu'elle le retrouve pour elle, ayant trop peur pour s'y aventurée elle-même. Si malheureusement, il viendrait à être décédée, alors elle aimerait qu'elle lui ramène un pendentif qu'elle lui avait offert, symbole de leur amour a défaut du corps si ce dernier n'est pas en état. Elle promet une belle récompense à ceux qui l’aiderait.

1er nuit


Alors que je pensais que nous allions marcher encore un moment, il m'annonça que l'ont allaient s'arrêter pour la nuit. Il annonça aussi rapidement qu'il allait chercher du bois pour le feu et je n'eus pas le temps de dire ou faire quoi que ce soit qu'il était déjà parti en me laissant seul.
Je n'avais pas réellement compris au début. Mais après, tout en regardant autour de moi, je devais avouer que l'endroit était plutôt propice pour passer la nuit et après tout, il connaissait beaucoup mieux l'endroit que moi, du coup il devait se dire qu'il n'y aurait pas d'autre endroit correct plus loin si on continuait notre chemin.
Sans réellement m'éloigner, je commençais à marcher tout en regardant autour de moi. Il y avait des plantes que je ne connaissais que de nom et j'étais du coup un peu curieuse, mais ce que je cherchais surtout c'était quelques baies ou autres fruits à nous mettre sous la dent. J'avais pris mon sac, mais si je pouvais économiser mes rations c'était toujours mieux. "En cas de dernier recours, uniquement" c'est ce que tout le monde passait son temps à nous dire, à croire qu'ils avaient peur qu'on oublie.
Quand il revient, il avait assez de bois, visiblement il avait assez l'habitude. On installa alors le tout dans un silence bercer seulement par les bruits de la forêt. Même si ce n'était pas réellement pareil, ça me faisait du bien de l'entendre, c'était comme si j'étais un peu chez moi. Assez paradoxale que je me sente un peu nostalgique a mon foyer, quand on pense que mon rêve était justement de voyager sans réellement vouloir rentrée chez moi rapidement.
Et alors que l'on attendait pour pouvoir manger, il commença une discussion… Enfin plutôt un interrogatoire. Certaine personne l'aurait sans doute mal pris, mais moi ça me faisait sourire, il semblait aussi curieux que je pouvais l'être à certain moment. «Je suis une Ygdraë et je viens des terres de Melohorë, c'est assez loin, sur le continent mystérieux. Quant à Talion, je ne le connais pas personnellement, il avait quelque chose à faire ici, mais je n'en sais pas plus. J'ai rencontré sa femme à l'extérieur de ce lieu qui nous demandait de l'aider. Mais… Notre guide/garde du corps/ nounou n'a pas voulu qu’on l'aide. Seulement, je n'étais pas d'accord, alors quand tout le monde s'est endormi, je me suis mise à sa recherche… Beaucoup de chance que je me prenne un savon mémorable quand je vais les retrouver d'ailleurs.» si je les retrouvais… Il n'était en effet pas dit qu'ils allaient m'attendre bien sagement. Il n'y avait pas réellement d'instruction précise pour ce genre de situation, c'était au bon vouloir du groupe. Mais vu que j'avais désobéi, ils y avaient beaucoup de chance qu'ils reprennent leur route, jugeant certainement que je n'avais pas survécu, enfin si je revenais beaucoup plus tard. Mais ça allait déjà faire une journée et une nuit.

«Dis-moi, je peux te poser des questions à mon tour. Pourquoi est-ce que tu es seul ? On m'a appris que c'était possible, mais que la plupart du temps vous viviez en groupe. Maintenant, peut être que ça dépend de l'animal qui est en vous. »  je m'étais peut être les pieds dans le plat, mais tant pis. Je voulais en savoir plus sur lui, sur les siens. Tout ce que l'ont apprenaient dans les livres, ce n'était que de la théorie, comment savoir ce qui était totalement fondé et ce qui ne l'était pas ? Et puis il y avait une part de légende aussi, des rumeurs ou autres racontars. Et je dois bien l'admettre, ce peuple animal m'intéressait fortement.

Le lendemain, il se prépara comme une sorte de rituel bien rodée, ce qui me confirma encore plus dans l'idée qu'il avait l'habitude. Pendant qu'il se rafraichissait non loin, j'en profitais pour ranger mes affaires et quand ce fut à son tour de ranger les siennes, j'allais donc à mon tour me rafraîchir. Et on put reprendre la route.

On s'enfonçait davantage parmi les différents pins qui peuplaient cette forêt, leurs odeurs plus qu'agréables envahissaient mes narines. Mais je n'avais aucune trace de Talion et encore moi de quelque chose qui aurait pu lui arriver. «J'ai l'impression que l'on ne le retrouvera jamais, c'est tellement vaste ici et en plus il a pu tomber sur n'importe quoi… Dommage que je ne sois qu'en initiation…» bon, je ne savais pas encore ou je serais après mon initiation, mais je savais que le ërela avait la capacité de parler aux plantes et aux arbres, j'aurais dès lors pu demander s'ils avaient vu quelque chose. Et mis à part cela, quand on pense a tout ce qu'ils ont été témoins pendant leur vie, des siècles d'existence à voir tout ce qu'il se passe autour d'eux…

Mais alors que je réfléchissais, maugréant intérieurement de ne pas avoir demandé plus de détail, je m'interrogeait sur ce qui pouvait bien être intéressant dans cet endroit, pourquoi est-ce qu'un homme seul c'était aventuré dans un endroit, quand même réputé pour être assez dangereux, sans réellement dire ce qu'il avait a y faire à sa propre femme? «Dis-moi… Est-ce qu'il y a quelque chose ici qui pourrait attirer des braconniers ou d'autre type de personnes à la recherche de quelque chose d'assez rare et que ce n'est pas réellement louable de le dire à son épouse?»  je faisais peut être fausse route. Non, j'espérais me tromper, elle l'aimait tellement son époux que ça la briserait davantage si non seulement il ne revenait pas, mais qu'en plus il avait fait quelque chose de mal.
Mais je devais poser la question, car s'il y avait quelque chose, alors on devrait allez voir par la et espérée retrouver quelque chose qui puisse enfin nous mettre sur le bon chemin.
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Ven 25 Oct 2019, 14:58



Bien qu’elle s’exprimât dans la langue de l’Eversha, celui-ci avait de toute évidence bien du mal à comprendre son interlocutrice. Dhavala comprit de peine et de misère que la jeune femme s’appelait Ygdraë, qu’elle venait d’un endroit qu’il ne connaissait pas et qu’elle ne connaissait pas Talion. Il s’en suivit de nombreux mots et entre deux maux de tête, le jeune homme sembla comprendre qu’Ygdraë avait quitté son groupe pour trouver Talion par elle-même.

Avec peu de nourriture, un régime qui excluait la viande et des habits douteux, cette jeune femme risquait gros et elle ne semblait même pas consciente des risques encourus. Elle avait beaucoup de chance d’être tombée sur Dhavala. Les traditions d’entraide et d’hospitalité n’étaient pas partagées de tous. Le jeune homme se mit donc à rire à ces révélations.

« તમે મારા જેવા છો! પરંતુ તમે વધુ મૂર્ખ છો. »
(Grimwyn: « Tu es comme moi ! Mais tu es plus stupide. »)

La liberté, l’indépendance, la prise de risque, c’était tous des traits qui régissaient la vie de Dhavala, alors il ne pouvait s’empêcher que de respecter, un minimum, quelqu’un qui agissait de même. Toutefois directe dans ses propos, l’Eversha se devait d’au minimum instruire son compagnon d’aventure. Il respectait les actions d’Ygdraë, mais même lui avait passé ses seize premières années d’existence à apprendre à vivre au Rocher au Clair de Lune avant de choisir son existence solitaire actuelle.

L’Eversha répondit donc, toujours en souriant, aux questions de la jeune femme. Elles étaient plutôt simples à comprendre, alors Dhavala ne perdit pas trop de temps à réfléchir aux mots, ce qui lui permit de préciser sa pensée quant aux actions de celle-ci.

« તમને તમારા પેકનો નિર્ણય ગમ્યો નહીં. તમે ગયા છો. મેં પણ એવું જ કર્યું. હું તૈયાર છું. તમે, હા, તમે તૈયાર નથી. »
(Grimwyn: « Tu n’as pas aimé la décision de ta meute. Tu es parti. J’ai fait pareil. Moi, je suis prêt. Toi, Ygdraë, tu n’es pas prête. »)

Dhavala procéda alors à pointer les éléments qu’il voyait problématiques chez son interlocutrice. Il commença par les vêtements. Le jeune homme expliqua qu’il y avait trop de cuir. Le cuir ne permettait pas à la peau de respirer, alors la sueur s’accumulait. Elle était chanceuse que la saison ait des nuits chaudes, sinon elle aurait rapidement pris froid.

Ensuite, le jeune homme pointa le ventre et le maigre repas de l’Ygdraë. Son corps avait bien peu de réserve et son alimentation lui apportait que peu d’énergie pour l’effort nécessaire à la cueillette. Sans viande pour complémenter les plantes, elle allait rapidement se vider de son énergie et s’affaiblir.

Finalement, l’Eversha se pointa lui-même, dévoilant ses dents avec son sourire.

« હું સરસ છું. મારા માતાપિતાએ મને બીજાઓને મદદ કરવાનું શીખવ્યું જેથી બીજાઓ મારી મદદ કરે. »
(Grimwyn: « Je suis gentil. Mes parents m’ont appris à aider autres pour que les autres m’aident. »)

Dhavala précisa toutefois qu’il n’était pas toujours gentil. Quand il avait trop faim, alors il laissait son Totem, sa forme animale, le guider. Si tel avait été le cas, la rencontre aurait pu mal se terminer. Il conclut en répondant à la dernière question d’Ygdraë.

« એવરેશામાં કોઈ પ્રાણી નથી. એવરેશા પ્રાણી છે. પ્રાણી એવરેશા છે. »
(Grimwyn: « Il n’y a pas un animal dans un Eversha. L’Eversha est l’animal. L’animal est l’Eversha. »)

Si Dhavala n’avait pas attaqué la jeune femme, c’était parce qu’il ne s’était pas senti menacé. S’il l’avait approché, c’était parce que son Totem était fort et curieux. S’il avait décidé de l’aider, c’était parce que la tradition était importante pour lui. Le jeune homme voulait vivre seul, mais aussi indépendant fût-il, il avait parfois besoin des autres, comme la jeune femme avait aujourd’hui besoin d’aide.

***

Le voyage vers la forêt des mille aiguilles ne nécessita que quelques repères de plus. Il aurait fallu quelques heures de clartés de plus à la journée d’hier pour atteindre l’endroit. Évidemment, personne n’était en vue et la jeune femme réalisa alors la complexité de la tâche qu’elle avait entreprise.

Dhavala, lui, ne se préoccupait que peu de l’absence de signes. La forêt des mille aiguilles était vaste. À moins de passer exactement où était passé Talion, en supposant qu’il était même arrivé à cet endroit, il n’y aurait rien à voir. Ce qui intéressait l’Eversha se trouvait sous la mousse et le lichen, donc c’est ce qu’il s’appliqua à chercher.

Le jeune homme n’écoutait qu’à moitié les paroles de sa partenaire de recherche. Elle ne disait d’ailleurs rien d’utile, ou même intéressant. Parcourant le secteur à la recherche du champignon qui avait probablement attiré Talion, Dhavala devait faire preuve d’observation et de prudence. Il devait être attentif à ce maudit champignon furtif et faire bien attention à garder le dernier repère de vue. Il y avait pire qu’une forêt de pins pour se perdre, mais l’Eversha ne tenait pas à passer plus de temps que nécessaire dans cette partie de la forêt. Pour cause, il n’y avait pas tant que ça à manger.

Silencieux, pour se concentrer, Dhavala finit par abandonner le secteur après une heure de recherche. Il s’avança aussi loin que possible du repère et demanda à la jeune femme d’installer un nouveau repère à cet endroit, afin de s’enfoncer plus profondément dans la forêt. Dhavala s’appliqua à nouveau dans ses recherches, si bien que le soleil s’approchait de son zénith qu’il n’eût toujours rien trouvé d’intéressant.

C’est tout juste après avoir dépassé l’heure de la mi-journée que Dhavala cria victoire. Il avait enfin trouvé quelques champignons. Il prit grand soin de récolter la douzaine de champignons qu’il trouva, s’assurant de bien préserver la repousse de ceux-ci et tendit à l’Ygdraë ces champignons au pied et au chapeau blanc.

« તમારે તેમને ટોપલીમાં રાખવું પડશે. અમે તેમને આજની રાત કે સાંજ ખાવા માટે ગ્રીલ કરીશું. »
(Grimwyn: « Il faut les conserver dans un panier. On les fera griller pour les manger ce soir. »)

Le jeune homme informa ensuite sa partenaire que ce serait tout pour cette journée. Il était temps de retourner à la clairière pour y passer une deuxième nuit. Dhavala ne s’y connaissait pas assez en champignons pour savoir si ces champignons des pins étaient assez bons pour qu’on meure pour en trouver. Dans son ancienne meute, ces champignons étaient considérés comme très savoureux, mais Dhavala, lui-même, n’en était pas particulièrement friand. Il préférait la viande, mais lui aussi aimait ajouter un peu de variété à l’occasion.

***

De retour à la clairière, Dhavala s’appliqua à nouveau à rassembler du bois. Puisqu’il restait encore plusieurs heures de clarté à la journée, l’Eversha choisit de partir chasser afin d’accompagner les champignons et éviter d’épuiser sa maigre réserve de nourriture.

L’Eversha ne partit pas plus d’une heure, avant d’être de retour avec un lièvre. Le jeune homme passa ensuite le reste du temps de clarté à démarrer et alimenter le feu, pour ensuite préparer le lièvre à être mangé. Il s’appliqua à utiliser une branche taillée, afin de faire une brochette de viande et de champignon qu’il fit suspendre au-dessus du feu, une fois que les braises furent suffisamment chaudes pour favoriser la cuisson.

« જો મશરૂમ પૂરતું સારું છે, તો આવતી કાલે ટેલિઅન માટે જુઓ. નહિંતર, આપણે બીજે જોશું. »
(Grimwyn: « Si le champignon est assez bon, cherchons Talion demain. Sinon, nous chercherons ailleurs. »)

Dhavala ne semblait pas préoccupé par une quelconque urgence. Il priorisait une approche méthodique et sécuritaire à se risquer dans une recherche effrénée. Au cours de la soirée, le jeune homme engloutit d’ailleurs plus d’un kilo de viande de lièvre, en plus de sa part de champignons, avant d’enfin satisfaire son appétit. Il proposa le reste de viande à la jeune femme, autrement prêt à préparer ces restes afin d’être consommé plus tard.


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Ven 25 Oct 2019, 19:28



Catégorie de quête : VI : Recherche et exploration.
Partenaire(s) : Dhavala.
Intrigue/Objectif : Les pas du groupe de Kayla l'ont conduite jusqu'au rocher au claire de lune, ce lieux sauvage et remplie de dangers selon les dire de son guide. Mais à l'orée de la forêt, une femme semble désemparée, après une petite discutions, Kayla apprendre que son époux était parti dans la forêt, mais qu'il n'est jamais revenu. Elle aimerait donc qu'elle le retrouve pour elle, ayant trop peur pour s'y aventurée elle-même. Si malheureusement, il viendrait à être décédée, alors elle aimerait qu'elle lui ramène un pendentif qu'elle lui avait offert, symbole de leur amour a défaut du corps si ce dernier n'est pas en état. Elle promet une belle récompense à ceux qui l’aiderait.

Choux blanc


Alors que j'étais en train de répondre à ses questions, il eut une réaction qui me surprit dans un premier temps, puis me vexa. Comment ça, comme lui, mais en plus stupide ? J'espérais avoir mal compris à vrai dire, ces pourquoi je ne rajoutais rien, même si j'affichais une mine quelque peu boudeuse face à sa réaction.
Mais alors qu'il répondit à ma question, il en profita pour expliquer ce qu'il pensait. Je souris en l'entendant parler de meute pour mon groupe. «Je crois que dans mon cas c'est un peu plus compliqué. Il est vrai que nous sommes tous des apprentis en quelque sorte, des jeunes en formation. Mais notre peuple est devenu assez protecteur. Ça peut se comprendre, notre côté et les nôtres n'ont que trop souffert par le passé. Mais je crains qu'il soit devenu un peu trop protecteur et il est assez compliquer de leur faire comprendre ce que l'on souhaite réellement. Nos désirs personnels sont mis de cotée pour favoriser notre formation et si je peux le comprendre, ça devient compliquer de ne pouvoir agir par moi-même. Oh, Kayla et non Ygdraë, Ygdraë c'est le nom de mon peuple.» j'avais parlé lentement, prenant le temps de chercher mes mots, espérant que j'arrive à me faire comprendre de mon guide.
Je continuais a l'écouter et je remarquais rapidement que l'on avaient deux manières de voir les choses. «Pour les vêtements, on s'y habitue, je suppose, depuis ma formation je porte du cuir, certes ce n'est pas toujours pratique, mais à la longue c'est limite comme une deuxième peau. Quant à la nourriture, rares sont ceux qui mangent de la viande parmi les miens, on trouve ce qu'il nous faut dans les plantes.» je souris à mon tour quand il corrige ce que j'avais dit au niveau de l'animal en lui, comme je l'avais dit, la réalité est bien loin des livres.

Le reste de la journée était assez monotone, on n’avançait pas réellement et quand il m'annonça que nous devions retourner à la clairière je poussai un soupir. Une nuit de plus, maintenant c'était certain ils auraient sans doute repris la route demain matin s'il m'avait attendu. Si maintenant ils avaient pris le temps de venir me chercher alors j'avais peut-être des chances qu'ils tombent sur notre piste.
Pendant qu'ils chassaient, je commençais à fouiller un peu plus cette clairière. Si réellement cet endroit était assez propice pour une nuit en sécurité, alors peut-être qu'il avait pensé la même chose et dans ce cas, j'avais peut-être un peu de chance de trouver une trace de son passage.

Pendant que l'eversha était parti, je regardais attentivement les champignons qu'il avait trouvés, il me faisait penser à une espèce assez commune que l'ont trouvaient presque partout. Du coup je ne comprenais pas vraiment pourquoi est-ce qu'il avait perdu son temps à cueillir ceux-là. Jamais personne n’aurait préféré venir ici plutôt qu'ailleurs pour de simples champignons ainsi. Maintenant, je me disais peut-être que l'on c'étaient mal compris et qu’il croyait qu'il ne cherchait pas quelque chose d'assez rare. Du coup, j'étais en train de réfléchir à comment mieux lui expliquer quand je me souviens de quelque chose. C'était pendant nos cours de botanique. Notre instructeur nous avait appris qu'il fallait se méfier des apparences, surtout chez les plantes. Car certaine ressemblait à d'autre et souvent, c'était justement une plante rare qui avait une apparence d'une plante plus commune.

Quand il fut enfin revenu, je me relevais en tenant un de champignon dans les mains. «Tu sais m'en dire plus sur ce champignon. Je pense le connaitre, mais je peux me tromper. À mes yeux, c’est une espèce commune, mais toi tu t'y intéresses, c'est qu'il y a une raison. Donc s'il est assez rare, alors c'est sans doute le champignon que l'on cherchent !» oui, je me faisais peut être un peu trop d'espoir, mais j'aimerais vraiment que l'ont aillent réellement une piste pour ne pas me perdre encore des jours et des jours dans cette forêt. Par compte, il y avait quand même un souci, si ces champignons avaient été trouvés par nous, c'est qu'ils n'avaient pas pu être trouvés par Talion auparavant. Donc il n'était peut-être pas passée par ici. Et dans ce cas, on pouvait juste espérée que l'eversha sache ou en trouver d'autre pour trouver une zone ou ils auraient déjà été cueilli.
Mais rien que l'idée de devoir trouver une nouvelle piste me déprimait, c'est alors que je pensai à quelque chose. Je ne pouvais pas en être certaine, mais quelque chose me disait que son totem était un carnivore. C'était peut-être prendre un raccourci, mais il aimait assez bien la viande et en plus de cela il avait semblé vouloir me faire comprendre qu'il pouvait être dangereux. Et qui disait carnivore, disait prédateur et un prédateur avait un bon flair.
Mais je me mordis légèrement la lèvre quelque peu embêtée par mon idée. Elle comportait une part de risque. Si tout ce passait bien, il pourrait nous emmener plus facilement à Talion, mais si ça se passait mal, j'allais rapidement devenir la proie. « Excuse-moi, je ne sais pas comment ça marche, mais je me demandais si on ne pouvait pas utiliser ton totem. Ne serait-il pas capable de suivre sa piste si on en a vraiment une ? »  j'étais un peu mal à l'aise, pas qu'à cause du fait que c'était dangereux, mais, car lui demander de suivre la piste tel un chien ne me plaisait pas vraiment, je ne trouvais pas vraiment ça respectueux mais je n'avais pas le choix.

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Typhon Gargantua
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Lun 28 Oct 2019, 18:34



Cette Kayla parlait beaucoup, mais aussi attentif était Dhavala, il avait du mal à comprendre les motivations de la jeune femme. Elle était visiblement fidèle aux traditions de son peuple, les Ygdraës, et ne semblait pas disposée faire ce qui était nécessaire pour vivre par elle-même.

Elle n’est pas comme moi.

Dhavala avait choisi de vivre seul, alors que Kayla avait plutôt choisi de faire une escapade. Elle avait très certainement l’intention de ne pas rester loin des siens plus qu’il ne faudrait à son désir d’aventure d’être satisfait. Elle n’allait donc ni changer sa façon de penser, ni sa façon de faire. Voilà qui était là un véritable point de comparaison avec Dhavala.

Le jeune homme fut tenté de s’excuser pour son comportement moralisateur. Tentation passagère, l’Eversha ne fit rien en ce sens. Tout ce qu’il avait dit était vrai et ce n’était pas comme s’il lui avait demandé de changer ses habitudes. Dhavala jugea simplement bon de ne pas revenir sur ses observations et de se contenter de faire en sorte que Kayla retrouve la meute qu’elle n’aurait jamais dû quitter aussi bêtement.

Visiblement à court d’idées, l’Ygdraë finit par faire une suggestion qui piqua au vif la colère de l’Eversha. Elle osa dire que les efforts de Dhavala n’étaient pas adéquats et qu’il ferait mieux d’utiliser son Totem pour compenser ce manque.

Pour qui elle se prend !?!

À quoi pouvait-elle bien penser ? C’était Dhavala qui faisait le gros du travail de recherche. C’était Dhavala qui s’assurait qu’ils puissent dormir sécuritairement. C’était Dhavala qui s’assurait qu’ils ne se perdent pas dans la forêt des mille aiguilles. Ce n’était pas suffisant ? Il fallait que ça aille plus vite ?

Le jeune homme se redressa en retirant subitement ses vêtements, dévoilant ainsi son corps bien en chair. Il sauta alors par-dessus le feu pour se jeter contre la jeune femme qu’il plaqua au sol de son poids, reniflant la nuque de celle-ci.

« તમે શિકારની જેમ અનુભવો છો. તમે શિકારની જેમ ખાય છે. તમે શિકાર છો? »
(Grimwyn: « Tu sens comme une proie. Tu manges comme une proie. Es-tu une proie ? »)

L’Eversha se redressa en prenant appui sur ses quatre membres, mais resta au-dessus de sa partenaire, fixant intensément l’Ygdraë du regard. Un éclat bestial s’illumina dans les yeux de Dhavala et le reste du corps trembla de douleur, alors que des traits de plus en plus bestiaux se dessinaient sur le reste du corps. Une fourrure orange et blanche, parcourue de traits noirs poussa rapidement sur la peau de l’Eversha. Sa bouche se mua en gueule, d’où les canines exposées n’avaient de cesse de s’allonger.

Parmi tous les changements qui transformaient le jeune homme en fauve, c’est le gain de taille et de poids qui paraissait le plus menaçant. Dhavala doubla progressivement sa taille, alors que son poids se triplait. En l’espace d’un instant, Kayla se retrouva sous un tigre adulte, de plus de trois mètres de long et pesant dans les trois-cents kilos. Le visage de l’Ygdraë était si près de celui de l’animal qu’elle pouvait ressentir la chaleur de sa respiration.

Tout au long de sa transformation, et même après, l’imposant félin ne cessa de plonger son regard dans celui de Kayla, forçant la jeune femme dans une sorte de transe. C’est alors, qu’elle aussi, se mise à changer. Sa taille et son poids diminuèrent. Une fourrure grise et blanche poussa. Ses membres se changèrent en pattes. Son visage prit une forme animale, une forme canine. Peu après, c’est une louve, empêtrée dans des vêtements ygdraës, qui avait remplacé la jeune femme.

Le tigre rugit alors et la louve se sentit obligée de humer l’air, à la recherche d’un inconnu dont elle ignorait l’odeur et l’emplacement. Insistant, sous la compulsion imposée par le fauve, la louve essaya encore et encore. Bien des odeurs attirèrent son attention, mais aucune qui ne pouvait lui permettre de satisfaire la demande du tigre. Talion était introuvable.

L’immense félin se détourna finalement de la louve et elle reprit sa forme normale d’Ygdraë. Quand elle eut repris le contrôle de son corps et de son esprit, Kayla pouvait voir que son compagnon, toujours sous sa forme féline, avait repris sa place de l’autre côté du feu. L’animal s’était couché, mais son regard bestial était toujours dirigé vers la jeune femme.

Le tigre bâilla alors et se repositionna plus confortablement, afin de trouver le sommeil. La bête était alors bien moins intimidante, prenant des airs de simple chat. Sa taille, toutefois, était un rappel du danger que cet animal pouvait représenter quand il était en colère.

***

Le lendemain, Dhavala se réveilla à son heure habituelle pour aller faire sa toilette matinale. Il avait repris sa forme humaine durant la nuit et s’était donc couvert de fourrure pour poursuivre son sommeil. Le jeune homme était donc nu, ses vêtements entassés dans ses bras, lorsqu’il quitta le campement. Il revint habillé, pour répartir le feu et se préparer son repas du matin.

« આજે આપણે ટેલિઅન શોધી રહ્યા છીએ. »
(Grimwyn: « Aujourd’hui, nous cherchons Talion. »)

Le jeune homme pointa alors vers sa tête, ajoutant à ses propos que peu importe la forme, il était important de réfléchir avant d’agir. Dhavala n’était pas l’Eversha le plus expérimenté du Rocher au Clair de Lune. Il n’était ni le plus fort ni le plus malin, mais il était l’Eversha qui avait décidé d’aider Kayla.

« જ્યાં સુધી તમે છોડશો નહીં ત્યાં સુધી અમે શોધીશું. પછી, હું તમને તમારા પેક પર પાછા લઈ જઈશ. »
(Grimwyn: « Nous chercherons jusqu’à ce que tu abandonnes. Après, je te ramène à ta meute. »)

Dhavala précisa que la mort faisait partie de la vie au Rocher au Clair de Lune. Peut-être que le corps de Talion pouvait être découvert, mais peut-être que non. La forêt était vaste et les dangers étaient nombreux. Des semaines pouvaient être nécessaires à découvrir le moindre indice.

***

Après avoir refait le trajet vers la forêt de pin, Dhavala dessina au sol avec l’aide d’une branche. Il représenta le repère de Kayla le plus éloigné de leur camp dans la clairière, avec une croix et dessina un cercle autour.  

« આજે, અમે અહીં જોઈ રહ્યા છીએ. ચાલો સારું દેખાઈએ. આવતી કાલે, આપણે બીજે જોશું. »
(Grimwyn: « Aujourd’hui, nous cherchons ici. Cherchons bien. Demain, nous chercherons ailleurs. »)

L’Eversha dessina d’autres X et d’autres cercles, afin d’illustrer sa stratégie. Elle était très simple. Il proposait au duo de chercher méthodiquement la forêt, une zone à la fois par jour. Si la recherche était infructueuse, c’était que Talion n’était pas dans la zone et les recherches reprendraient plus loin le lendemain, et le surlendemain…

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Mer 30 Oct 2019, 14:31



Catégorie de quête : VI : Recherche et exploration.
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Intrigue/Objectif : Les pas du groupe de Kayla l'ont conduite jusqu'au rocher au claire de lune, ce lieux sauvage et remplie de dangers selon les dire de son guide. Mais à l'orée de la forêt, une femme semble désemparée, après une petite discutions, Kayla apprendre que son époux était parti dans la forêt, mais qu'il n'est jamais revenu. Elle aimerait donc qu'elle le retrouve pour elle, ayant trop peur pour s'y aventurée elle-même. Si malheureusement, il viendrait à être décédée, alors elle aimerait qu'elle lui ramène un pendentif qu'elle lui avait offert, symbole de leur amour a défaut du corps si ce dernier n'est pas en état. Elle promet une belle récompense à ceux qui l’aiderait.

Fauve et indice


Je ne compris pas réellement ce qu'il se passa après ma question. Enfin ça se passa tellement vite. Au début, ils avaient commencé à se déshabiller devant moi sans aucune retenue, comportement plus qu'étrange devant une inconnue. Mais au je commençais réellement à me poser des questions, c'est quand il me sauta dessus sans cette tenue, si je puis dire.
Ce qu'il fit me mit mal à l'aise et je me retiens de lui mettre mon pied pour me dégager. Quand j'entendis sa phrase, je me demandais davantage ce qu'il lui arrivait. Avait-il mal pris ce que je lui avais demandé ? Mon intention n'avait pas été de le blesser pourtant. Mais au fond, j'aurais dû savoir que ce n'était pas quelque chose qui se faisait. Sérieusement des fois je me mettrais bien des baffes.

Mais rien dans tout ce que l'on m'avait enseignée pendant mon instruction n'aurait pu me préparer à ce qu'il était en train de se passée. Sans que je comprenne le pourquoi du comment, mon corps avait commencé à se changer. Je n'arrivais même pas à faire quoi que ce soit pour l'en empêcher. J'aurais bien essayé de me souvenir de quelque chose que l'ont m'auraient dit, mais dans une telle situation c'était tout simplement impossible.
Après un moment, je me retrouvais alors sur quatre pattes, j'arrivais à voir le bout d'un museau couvert de poile gris et blanc. Je titubai un petit peu, surprise par ce nouveau corps, avant d'entendre l'eversha rugir. Soudainement, je ne pus m'empêche de chercher après une odeur. Il y en avait ça c'était certain, mais la quel était-ce celle qui m'intéressait ? J'avais beau chercher, je ne la trouvais pas.
Et finalement, il s'éloigna. Mon corps reprit alors son aspect normal. Ramassant mes vêtements rapidement, je le regardais s'allonger un peu plus loin. «Sinon, me dire que ce n'était pas possible était une réponse tout à fait satisfaisante…» mon ton était un peu sec et je m'éloignais pour aller me rhabiller et surtout me calmer si je voulais éviter de l'ensevelir sourd les racines des arbres alentour. Il ne devait pas me sous-estimes, enfin d'une manier général, jamais sous-estimer un Ygdraë qui se trouve dans une forêt.
Je marchais un long moment, même si je faisais principalement le tour de la clairière pour ne pas me perdre. Au début, je fulminais, puis j'en viens à réfléchir et finalement je retournai me coucher.

Le lendemain, il reprit la route et les recherches comme si de rien n'était. Comment est-ce qu'il arrivait à faire cela ? Enfin, en même temps, pour lui ça devait être assez normal, voir naturel. Assez perturbant en soit.
Je ne disais trop rien, j'avais trop peur de redire une bêtise. Je l'écoutant, regardais autour de nous sans plus que ça. Il m'expliqua comment on allait faire, disant que l'ont continueraient tant que je n'abandonnerais pas. Si dans ma tête le hors de question surgit, déjà que j'avais désobéie, alors si en plus j'échouais… Je ne dis rien sur le coup, préférant continuer à me concentrer sur mes recherches.

Mais après un certain moment, je préférai briser le silence. «Dis, je voulais te dire… Je ne voulais pas te blesser hier soir. Il est vrai que j'aurais dû me douter que si tu ne l'avais pas fait de toi-même c'est qu'il y avait une raison. Mais si retrouver ce qui est arrivé à cet homme est important. Il m'est aussi important de retourner parmi les miens assez rapidement aussi. Alors il est vrai que si on avait pu gagner un peu de temps…»  
Au fond, je n'avais voulu que gagnée du temps et j'avais encore un peu du mal à comprendre ce que j'avais fait de mal, mais j'avais besoin de m'excusez auprès de lui pour le coup, je ne voulais pas que ça devienne trop tendu.

Mais alors que je recommençais à regarder autour de nous, mon regard se posa sur quelque chose un peu plus loin. Ne disant rien de peur de me tromper, j'avançais vers l'objet de mon intention. Un bout de tissus blanc, arracher du reste d'un vêtement plus grand je dirais, mais couvert de quelque tache de sang. Je regardais autour de nous, mais je ne voyais rien. «Regarde, peut être que ça lui appartient. Mais dans ce cas, il lui est bel et bien arrivé quelque chose, mais quoi ? Il a très bien pu simplement se blesser avec une de ces branches. Mais…» en les regardant, ça pouvait être cela. Mais il fallait aussi être honnête, il y avait tellement de dangers dans les environs qu'il aurait tout aussi bien tomber sur un autre eversha, moins sympathique que celui sur qui j'étais tomber. Ou simplement un autre animal, mais ce n'était pas beaucoup plus rassurant.
Mon regard se promena dans les environs, maintenant il nous fallait arriver a trouver d'autre indice qui pourrai nous ramener a lui.
811  mots
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Typhon Gargantua
Mer 30 Oct 2019, 19:50



La recherche du jour se passait bien, aussi infructueuse soit-elle. Kayla était plutôt silencieuse ce jour-là. Il fallut un moment à Dhavala avant même de se remémorer les actions de la veille. Ses transformations en son Totem s’accompagnaient d’une telle souffrance que sa mémoire s’en trouvait embrouillé.

Il se souvenait d’avoir été en colère, puis il s’était réveillé plus tard dans la nuit, nu hors de son lit de fourrures. C’était un signe évident qu’il avait changé de forme, puisque son Totem du tigre n’avait aucun besoin de couverture pour bien dormir.

Lors de la monotonie des recherches, Dhavala eut tout le temps nécessaire de faire travailler son cerveau et de graduellement passer en revu ses actions et celles de sa partenaire de recherche. En somme, Kayla avait plutôt bien pris la situation. Quand l’Ygdraë mentionna à son tour les évènements du soir, l’Eversha avait retrouvé toute sa mémoire des évènements.

Alors que le jeune homme hésitait sur sa réponse, la jeune femme trouva un objet tant souhaité. Dhavala se garda de même toucher ce bout de tissu. Il était évident que cet objet n’était pas de facture eversha, pour la simple et bonne raison que le tissu était blanc.

Les Evershas n’étaient pas étrangers à la conception et à la coloration des produits du textile, mais seule l’élite prenait la peine de teindre leurs vêtements. Puisqu’il était hautement improbable qu’une telle élite se trouve en ces lieux, et encore moins qu’elle soit maladroite au point d’endommagé son vêtement, ça ne pouvait provenir que d’un autre étranger.

Fouillant à son tour l’emplacement immédiat du bout de tissu, Dhavala ne constata aucun autre signe pertinent. Il n’y avait que feuilles et racines à cet endroit. Avec de la chance, le reste du corps se trouvait non loin, mais le vent et les animaux avaient également pu transporter cet indice assez loin de sa source. La bonne nouvelle, c’était que le duo cherchait au bon endroit. La mauvaise, c’était que le périmètre de recherche était d’encore plusieurs kilomètres dans toutes les directions.

Le jeune homme resta silencieux un moment, visiblement en train de réfléchir. Puis, il demanda à sa partenaire de concevoir un nouveau repère, à cet endroit. L’Eversha ajouta à sa demande que si l’Ygdraë pouvait ajouter de la couleur pour le différencier des autres, ce serait l’idéal. Il fallait marquer ce point comme était le point de départ, afin de pouvoir y revenir avec facilité, jusqu’à ce que d’autres pistes s’offrent aux recherches.

Pendant que Kayla s’appliquait à la tâche, Dhavala décida de fournir quelques explications pour la veille et également formuler une stratégie.

« હું એક ઇવર્ષા છું. હું જુવાન છું. ગઈ કાલે, હું ગુસ્સે થયો અને પોતાને પરિવર્તિત કર્યો. જ્યારે હું ભૂખ્યો હોઉં ત્યારે પણ તે થાય છે. »
(Grimwyn: « Je suis un Eversha. Je suis jeune. Hier, j’étais en colère et je me suis transformé. Ça arrive aussi quand j’ai faim. »)

Il n’y avait là aucune excuse et Dhavala ne semblait pas intéressé à en faire. Le jeune homme ne connaissait d’ailleurs même pas les formules d’excuses dans sa propre langue, inutiles à son mode de vie. L’Eversha changea donc le sujet vers une discussion plus productive.

« હું આંખે શિકાર કરું છું. મારું ટોટેમ આંખનો શિકાર કરી રહ્યું છે. »
(Grimwyn: « Je chasse à l’œil. Mon Totem chasse à l’œil. »)

Le jeune homme expliqua qu’il n’avait pas la capacité de suivre la piste des odeurs. Qu’il soit humain ou animal, Dhavala n’avait pas cette capacité. La question était donc mauvaise. Elle était mauvaise parce qu’elle sous-entendait que l’Eversha ne se donnait pas véritablement à fond dans sa tâche. Elle était mauvaise, parce qu’elle ne prenait pas en compte les autres capacités des Evershas.

« હું ટ્રેકને અનુસરી શકતો નથી. તમે, તમે કરી શક્યા. »
(Grimwyn: « Je ne peux pas suivre une piste. Toi, tu pourrais. »)

La transformation qu’avait subie Kayla la veille n’était pas qu’une manifestation de la colère de son partenaire à ce moment. Elle était également une piste de solution pour couvrir les inquiétudes de l’Ygdraë. Ni Dhavala, ni son Totem pouvait prendre ce bout de tissu et suivre la piste de son parcourt. Inversement, Kayla, dans sa forme de louve, le pouvait.

Dhavala précisa que le pouvoir qu’il avait utilisé sur Kayla était plutôt facile à résister. Même dans les meilleures conditions, tel que c’était retrouvé l’Ygdraë la veille, elle aurait eu tôt fait de briser l’envoutement dû à la faible puissance de l’Eversha qui s’en servait. Plusieurs personnes n’étaient tout simplement pas affectées.

« હું ફરીથી, તમે પરિવર્તન કરી શકો છો. તમે સમય બચાવી શકો છો. »
(Grimwyn: « Je peux te transformer, encore. Tu peux gagner du temps. »)

La suggestion du jeune homme n’était pas à prendre à la légère. Si Kayla voulait rester transformer assez longtemps pour atteindre son objectif, alors elle allait devoir souhaiter l’envoutement et désirer qu’il perdure. Ça ne serait pas facile, parce que dans cet état, l’Ygdraë serait soumise aux ordres de son compagnon.

L’Eversha averti que Kayla allait rapidement développer une résistance et le pouvoir de Dhavala n’aura plus aucun effet. La jeune femme avait donc une chance, peut-être deux si elle était de nature serviable et docile.

***

Pendant que Kayla réfléchissait à la proposition de Dhavala, ce dernier continuait de chercher autour du nouveau repère, au cas où il y aurait d’autres indices à proximité. Malheureusement, il se confirma rapidement que le bout de tissu était un élément isolé. Talion, s’il était bien mort, n’avait pas perdu la vie dans les environs immédiats de ce morceau de tissu.

L’Eversha commençait à croire la théorie de sa partenaire selon laquelle Talion aurait déchiré son vêtement contre des branches de pin. Ces arbres pouvaient avoir de nombreuses branches traitresses à la base de leur tronc et il était facile de s’y égratigner si on ne faisait pas attention ou si on voulait éviter de nombreux détours.


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Mer 30 Oct 2019, 22:25



Catégorie de quête : VI : Recherche et exploration.
Partenaire(s) : Dhavala.
Intrigue/Objectif : Les pas du groupe de Kayla l'ont conduite jusqu'au rocher au claire de lune, ce lieux sauvage et remplie de dangers selon les dire de son guide. Mais à l'orée de la forêt, une femme semble désemparée, après une petite discutions, Kayla apprendre que son époux était parti dans la forêt, mais qu'il n'est jamais revenu. Elle aimerait donc qu'elle le retrouve pour elle, ayant trop peur pour s'y aventurée elle-même. Si malheureusement, il viendrait à être décédée, alors elle aimerait qu'elle lui ramène un pendentif qu'elle lui avait offert, symbole de leur amour a défaut du corps si ce dernier n'est pas en état. Elle promet une belle récompense à ceux qui l’aiderait.

Curieux plan


Dhavala fouilla les environs pendant que je réfléchissais à toutes les possibilités. Qu'est-ce qu'il avait pu arriver à Talion finalement? Quelque part, j'espérais que l'idée de la branche traitresse était la bonne. Mais on m'avait toujours dit d'éviter de nourrir trop d'espoir dans ce genre de situation et c'était un conseil que j'allais écouter à la lettre aujourd'hui.
Il réfléchissait lui aussi, mais après quelque instant, il me demanda rapidement de m'occuper de crée des nouveaux repères pour cet endroit, mais il voulait que je fasse avec d'autres couleurs. Je poussai un petit soupir, puis je lui expliquai que je pourrais juste le faire différemment, car je ne pouvais modifier les couleurs naturelles de la nature. Mais bon, le faire autrement n'était pas un souci et je me mis rapidement à la tâche.
Mais pendant que j'étais en train de modeler le repère, je l'entendis se justifier, non plutôt expliquer ce qu'il s'était passé le jour avant. Je compris rapidement qu'il ne s'excusait pas, mais à vrai dire ça me passait au-dessus. Et puis ce n'était pas vraiment ce que je cherchais moi-même quand je lui avais parlé. Mais il continuait en disant que lui chassait à l'œil. Je le regardais un peu surprise, tout les animaux, surtout les prédateurs avaient un flair logiquement. Je ne comprenais pas vraiment, mais je préférais garder mes réflexions pour moi, je ne voulais pas venir a le vexer une nouvelle fois.

Mais il finit par dire quelque chose qui me surprit et surtout me troubla. Oui, s'il me retransformait en louve… Je pourrais essayer, mais il y avait plusieurs problèmes qui apparaissaient rapidement et je ne savais pas quoi faire.
Le premier, c'était simplement le fait que même s'il me transformait je n'avais pas l'habitude de devoir suivre une piste, j'allais certainement me perdre dans toutes ces odeurs, je me souviens bien de ces sensations quand j'en avais senti je ne sais pas combien. Ça m'en avait presque fait tourner la tête.
Mais ce qui me mettait mal à l'aise, c'était cette soumission que j'avais ressentie une fois transformer. Je n'avais vraiment pas aimé cette sensation et je n'avais pas envie de la revivre. Et il avait beau que j'allais pouvoir rapidement résister à son pouvoir, je n'étais pas pour autant réellement rassurée. Est-ce que c'était vrai? Bon, il est vrai qu'il m'avait dit qu'il était jeune et moi-même je ne maitrisais pas correctement mes pouvoirs, c'était donc la même chose pour lui, je suppose. Mais je ne pouvais pas en être certaine. Et j'aimais les animaux hein, mais l'idée de vivre sous forme de louve n'était pas vraiment dans mes projets.
Pourtant, je devais avouer que ce serait pratique pour essayer de le retrouver le plus rapidement possible.

Je m'étais assis sur un rocher pendant qu'il examinait les environs et que je réfléchissais. Finalement, je finis par me lever. «Dhavala, c'est d'accord. Mais je dois avouer que je ne suis pas totalement rassurée. Premièrement, je ne suis pas une eversha, je n'ai jamais pisté à l'odeur. Aux traces oui, mais ces tout. Est-ce que tu saurais au moins m'expliquer comment je vais devoir faire pour arriver à trouver la bonne piste sans me perdre ou tourner en rond en revenant bêtement sur mes pas?» D'accord, il m'avait dit chasser à l'œil, mais il avait peut être des astuces pour me permettre de retrouver correctement mon chemin. Enfin c'est ce que j'espérais, car sinon j'étais dans la mouise. «et puis pourquoi est-ce que je me suis senti obligé de chercher une piste? Tu dis que je pourrais rapidement résister, mais si tu m'empêches de le faire? J'ai envie de te faire confiance à ce niveau-là et ton idée est plus que bonne, si on enlève mon inexpérience en pistage olfactif j'entends. Mais me retrouver priver de mon libre arbitre m’a plus que troublé à vrai dire. » ce que j'essayais de lui expliquer, c'était que j'étais d'accord, mais j'avais besoin d'être rassurée sur certain point, il allait peut être juger cela stupide. Mais est sous l'emprise de quelqu'un, même temporaire n'était vraiment pas plaisant et encore moins rassurant. Je voulais donc m'assurer que tout se passerait bien une fois que je serais sous cette forme canine. D'ailleurs, une partie de mon cerveau ne put s'empêcher de se demander pourquoi en loup. C'était pratique dans le cas échéant, mais il y avait d'autres pisteurs, ou même des oiseaux avec une bien meilleure vue ou ouïe. Mais je gardais cette réflexion pour moi. Car déjà que l'idée de me retrouver a quatre pattes à courir dans les bois en suivant, j'espère, une odeur ne me rassurait pas. Alors, commencer à voler… Je crois que je me serais pris quelques arbres au passage et risque de me briser la nuque.
Une fois qu'il eut répondu à toutes mes questions, il ne me restait plus qu'a attendre patiemment de subir une nouvelle fois cette transformation… Qu'est ce qu’il ne fallait pas faire…
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[VI] - Amoure disparu [Dhavala.]

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