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 [VI] - Promenons nous dans les bois, pendant que le monstre n'y est pas. [Eireen]

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Lun 04 Mar 2019, 16:42

[VI] - Promenons nous dans les bois, pendant que le monstre n'y est pas. [Eireen] Ki82
Promenons nous dans les bois, pendant que le monstre n'y est pas.


Catégorie de quête : VI. Recherche.
Partenaire : Eireen (Kayla)
Intrigue/Objectif : Shaeva profite des vacances pour aller au Lac Bleu avec l'une de ses amies dont les parents tiennent un orphelinat et ainsi l'aider bénévolement. Seulement il se trouve que suite à une petite escapade dans les bois, un des enfants perds sa peluche et ça va être à Shaeva de la retrouver ! Mais, la jeune Orisha va faire la rencontre durant ses recherches d'une créature pour le moins surprenante.

« C'est très sympa de ta part d'être venue aider. On a toujours besoin de volontaires ici pour s'occuper des p'tits. » « T'en fais pas, ce n'est pas la première fois que je fais du bénévolat ni la dernière, Pis, c'est à moi qu'tu fais plaisir de m'avoir invité ! Depuis l'temps que je voulais voir les terres du lac bleu... » Shaeva vint verser les légumes qu'elle avait préalablement découpés dans la marmite, rendant son sourire à Solène avant de vérifier l'intensité du feu. Elle avait décidé de sacrifier une partie de ses vacances pour aller aider son amie à l'orphelinat que tenaient ses parents dans la vallée du lac bleue. Elles étaient actuellement en train de préparer un grand pot-au-feu pour le repas du midi. Et quand trente ventres affamés criaient famine, il fallait prévoir, quantité, quantité de nourriture à préparer. Ce n'était pas de tout repos, d'autant qu'en cette journée de la saison des étoiles filantes, il faisait dehors une chaleur torride et elles avaient dû ouvrir les fenêtres pour ne pas mourir de chaud à cause de la chaleur qui régnaient en cuisine. « Ce n'est pas le meilleur plat pour la saison, mais on fait avec ce qu'on a n'est-ce pas ? » L'argent ne tombant pas du ciel, ni de ne poussant aux arbres aux dernières nouvelles, le menu du jour se faisait en fonction de ce qui était proposé sur le marché. « Ton père est un grand cuisinier, je crois non ? Il t'a appris des choses en cuisine ? » « Un peu, quand je vais le voir à Avalon ; mais je n'ai pas toujours le temps de m'exercer avec les études, et je dois aussi aller voir mes grands-parents de temps en temps quoi. Par contre, désolée, je change vite de sujet.. Les bâches ont été montées dehors pour le repas ? » Effectivement, il était prévu de profiter de cette belle journée pour déjeuner tous ensemble dehors dans le vaste parc qui jouxtait l'orphelinat et la forêt à côté. « Non, pas encore ! On a le temps-là, mais il faudra venir vérifier régulièrement et dans une heure, on doit rajouter la viande. » « Ha ! J'ai pas trop envie de crier AU FEU en panique juste, car on n'a pas surveillé la cuisson ! » Elle ricana légèrement, finissant de rajouter les clous de girofle avant d'essuyer la vaisselle qui restait à faire. Elle s'imagina pendant quelques instants la tête qu'aurait le plat s'il finissait cramer ! Il sera toujours mangeable pour le chat, lui, il ne cracherait pas dessus. Quoi qu'un pot-au-feu pour trente personnes, ça lui ferait beaucoup ! « Au feu les pompiers, la maison qui brûle, au feu les pompiers, la maison brûlé ! ~ » « Arh, dis pas ça, tu vas nous faire mettre la poisse, eh ! » Rigola quelques instants Solène avant de retirer son tablier pour sortir de la cuisine suivit de Shaeva pour se rendre dans le parc où jouaient une dizaine de jeunes enfants.

«Tout le monde ! Dites, voulez venir en aide à deux pauvres filles trop faibles pour monter les bâches seules ? » Cria Shaeva en mettant les mains en porte-voix. Il y fallait les monter sur des piquets avant de protéger les tables installées du soleil. Appel à l'aide reçue rapidement l'attention des petits qui s'empressèrent venir aider les deux adolescentes, tous contentes de se rendre utiles. 
Une bonne heure plus tard et un moment de panique durant lequel Shaeva crut que sa vision d'un pot-au-feu tout cramé allait se réaliser, les tables étaient en train d'être misent, aidées par les parents de Solène qui les avaient rejoints. C'était beaucoup de travail tout ça ! Shaeva espérait plus tard à la fin de ses études à Basphel faire du bénévolat dans un orphelinat comme celui-ci. C'était agréable de voir comme se déroulait la vie sur d'autres terres que les siennes et participer à l'entraide générale. Elle comptait les jours suivant s'aventurer autour du lac pour observer de loin ses fameux pontons et les gardiens présents pour les protégés. On racontait que c'était très dangereux, d'ailleurs Solène lui avait tout de suite dit. Elle n'irait pas prendre de risque même si elle rêvait de savoir quel genre de mondes étaient accessibles grâce à ce lac.

Ils étaient tous sur le point de se mettre à table quand Shaeva aperçu Solène discuter avec plusieurs enfants, la mine inquiète. « Il y a problème, Solène ? » « Oui. Mathilde et Gilda ne sont toujours pas revenus. Les autres disent qu'elles étaient parties ramasser des pommes de pin dans la forêt. » « Hum... » Quelle idée de se rendre seuls dans la forêt ? Les terres d'ici n'étaient pas dangereuses, mais ce n'était pas une raison ! Elles avaient manqué de prudence sur ce coup-ci. « Je vais aller voir, reste i- » Elle n'eu pas le temps de finir sa phrase que plusieurs enfants se précipitaient vers deux petites filles sortant des bois en courant. Elles avaient piètre allure et l'une des deux était en pleur, mais après un rapide examen, elles ne semblaient pas blessées, heureusement. « Mais qu'est-ce qui vous a pris de vous absenter comme ça ? Vous pouviez pas nous prévenir avant d'aller toutes seuls là-bas ? » « C'est... C'est qu'on a vu un gros monstre ! Et Gilda a perdu Monsieur Carotte ! » « Monsieur Carotte ? » Les deux adolescentes se questionnèrent du regard, avant de comprendre en voyant la mine dépitée à Gilda. « Elle veut parler de sa peluche sûrement. » « Je... Je veux mon Monsieur caroootte ! »
Visiblement, il y avait une urgence...

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Lun 04 Mar 2019, 18:43

Gare au monstre


Ça faisait seulement quelques semaines maintenant que j’avais dû quitter le jardin qui m’avait vu naitre. J’avais le cœur lourd quand j’y repensais, quand je revoyais toute ces couleurs, toute ces odeurs qui avait emplie mes narines. Mais le souvenir de l’annonce de mon départ était tout autant là. Lourd a portée car j’avais encore du mal à comprendre. Enfin, j’arrivais à saisir les choses en quelques sorte, j’avais compris que j’étais une menace pour sa survie et je ne voulais pas risquer de lui causer du tort, c’est pour ça que j’avais accepté de partir sans rien dire. Est-ce que c’était le cas de tous mes semblables ? Est-ce que certain voulais se retourner contre cette règle ? Je n’en savais rien. De toute manière, même si je ne savais pas combien de temps ça allait prendre, je savais que c’était quelques choses de temporaire et qu’un jour j’allais devenir un de ces êtres qu’ont parlent dans les livres. Bien sûr, je sais que j’avais des chances de mourir avant… Mais autant essayer de garder une part optimiste dans mon esprit n’est-ce pas ? Si je commençais à trop broyer du noir, j’allais vite perdre la tête et tout laisser tomber, hors ce n’étais pas vraiment le moment.

Ça faisait quelques temps que je me trouvais dans cette forêt. Comme d’habitude, je m’étais fait rapidement un abri de fortune et je m’aidais de ce que je trouvais, autant ne pas faire quelques choses qui avait pour but d’avoir une trop grande durée, à un moment ou un autre, je savais que je finirais par être découverte et que je me ferais chasser, encore une fois.
Avant d’arriver ici, j’avais trouvé refuge près d’une cascade qui offrait mille et une couleur, un endroit magnifique qui m’aurait parfaitement convenu pour y vivre. J’y suis rester un certain temps avant qu’un groupe de chasseur ne me trouve. Si au début ils avaient été surpris, la peur avait rapidement repris le dessus et j’avais dû fuir pour ma vie une nouvelle fois.
Je m’assis, regardant dans le vague et mangeant les quelques fruits que j’avais ramasser. Pourquoi est ce que les autres habitants de ces terres avaient autant de rejets pour nous ? Est-ce que seul les faes connaissait la malédiction qui nous frappait ? Comment est ce que je trouverais la personne qui me permettrais de lever la malédiction, si toute celle qui posait leur regard sur moi partait en courant. Je poussais un soupir et me remis en route, ça ne servait à rien que je continue de me torturée l’esprit de la sorte…

Mais alors que je retournais vers mon abri de fortune, j’entendis des rires d’enfants. Un léger sourire se dessina et j’hésitais un instant. J’aimais voire les enfants s’amusée, mais c’était peut-être à ceux que je faisais le plus peur. Mais après un moment, je décidai d’aller vers eux, restant discrète malgré tout. Après tout, souvent ils étaient moins attentifs que les adultes, ce qui me permettrais de mieux les observer sans qu’ils puissent me voir.
J’arrivais alors à leur hauteur et je compris qu’ils ramassaient quelques choses. Après quelques instants d’observation, ça semblait être des pommes de pins. Toujours souriante, je continuais à les regarder et surtout à les suivre.
Il s’occupait que de leur ramassage, du coup, rapidement je remarquais qu’ils c’étaient éloignée du chemin, ce n’était pas encore trop grave pour le moment, mais si ça continuait ainsi, ils allaient se perdre. Je préférais donc garder un œil sur eux. J’aurais aimée pouvoir être a cotée d’eux, surtout qu’ils avaient l’air adorable, mais c’était beaucoup trop risquer.

Cependant, après un moment, je du me rendre à l’évidence, ils s’éloignaient beaucoup trop. Je sortis alors légèrement de ma cachette, sachant parfaitement ce qui allait ce passée et ça n’y manquait pas. Quand ils me remarquèrent, ils se mirent à criées et quelque instant après à courir. Préférant être certaine qu’ils ne se perdent pas davantage, je me mis à les suivre, mais de manière assez éloignée pour pas qu’ils se disent que je les poursuivais.
Et finalement, après quelques instants, on arrivait à la lisière de la forêt. Je restais alors bien en arrière, tendant juste l’oreille pour voir s’ils avaient pour idée de revenir ici. Mais alors que j’allais faire demi-tour et m’enfoncer à nouveau parmi les branches, un des enfants se mit à pleurer. «Monsieur carotte... Je veux monsieur carotte !» «Arrête n’y retourne pas, on va retourner voir les adultes. Nous le monstre risquerais de nous manger.» J’avais le cœur serrée par ces paroles, mais qu’est ce que je pouvais y faire.

Les enfants retournaient vers le village et c’était une bonne chose. Mais si les adultes ne les écoutaient pas, l’enfant ne récupérait pas sa peluche… Mais mine de rien, on avait parcouru une certaine distance et du coup ce n’était pas dit qu’ils le retrouvent facilement. Après un peu de chance, peut être que j’arriverais à la retrouver et je n’aurais qu’à la posée à la lisière, juste surveiller qu’aucun autre enfant ne la trouve avant eux.


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Mar 05 Mar 2019, 13:08

[VI] - Promenons nous dans les bois, pendant que le monstre n'y est pas. [Eireen] Ki82
Promenons nous dans les bois, pendant que le monstre n'y est pas.


« Un monstre ? Sur les Terres du Lac Bleu ? » Fallait-il prendre les enfants au sérieux quand ils disaient avoir vu un monstre ? La vallée bordant le lac était connue pour être paisible et sans risques. Après tout, c'était pour cette raison que les Magiciens s'étaient installés ici ! Shaeva se gratta la tête, l'air perplexe alors qu'elle interrogeait Solène du regard, ne sachant pas quoi pensé de tout cela. « Vous êtes sûr de ce que vous avez vu les enfants ? Il ne s'agissait pas d'un simple animal ? » « Sûr d'chez sûr ! Même... Qu'il voulait nous manger ! » L'autre petite fille continuait à sangloter sans cesser de réclamer désespérément son lapin en peluche qui était resté dans les bois. Et ce n'étaient pas les paroles réconfortantes des deux jeunes filles qui arrivaient à la calmer. L'Orisha songea qu'à leur âge, elle n'aurait peut-être pas été mieux. Bien qu'elle ne se souvienne pas avoir pleuré pour un doudou... Enfin, ces enfants-là n'avaient pas grand chose, déjà qu'ils n'avaient pas de famille en dehors de celle que leur offrait l'orphelinat. Elle se sentait mal de refuser à ces grands yeux implorant d'aller chercher le fameux Monsieur Carotte. Cependant, ce n'était pas une raison pour prendre des risques inconsidérés. « Solène ? Tu peux aller ramener les enfants s'il te plaît ? Je prends mon glaive et je vais voir ce qu'il en est. » Ce n'était pas un peu se jeter dans la gueule du loup ? Risquer sa peau pour un lapin, ce n'était pas un tout petit peu gonflé ? « Tu es sûre ? Tu ne prends pas de risques, hein ? » Des risques ? Comme si c'était son genre. « Mais naaan, t'inquiète. Pis au pire, vous me retrouverez en terrine pour le repas du monstre. Rien d'exceptionnel. » « T'es complètement dingue quand tu t'y mets... » « Faut dire, ça ne tourne pas toujours rond là-haut, on m'le dit souvent. » Dit-elle avec un sourire moqueur en se tapotant le crâne. À onze ans déjà, c'était la seule dans la bande de gamins de quartier qui s'était dévouée pour aller récupérer un chat qui était resté coincé comme un idiot dans un arbre à plus de quinze mètres. D'ailleurs, c'est qu'elle griffait ce jour-là, la sale bête ! 
Ouais, bon, d'accord, il avait une différence entre récupérer un chat dans un arbre et se plonger dans une forêt où se cachait un potentiel monstre. Mais elle n'avait pas menti sur le fait qu'elle resterait prudente. En réfléchissant de manière plus pragmatique, si ce monstre n'avait pas réussi à attraper deux enfants complètement imprudents, il y avait peu de risques à ce qu'elle y laisse des plumes, d'autant qu'elle serait armée. 

Après s'être équipée de son arme et vérifié avec les parents de Solène que tous les enfants étaient réunis, elle se rapprocha de la lisière du bois. « Commencez à manger sans moi, hein ! Si je ne suis pas de retour dans trente minutes, vous pourrez commencer à vous inquiéter ! » Elle n'avait pas l'intention de rester une éternité à chercher une aiguille dans une botte de foin. Dans le cas présent, un doudou dans un bois. Ça n'allait pas être de tout repos. Encore heureux qu'elle avait suivit un jour passer le temps quelques cours à Basphel sur la traque en forêt. Pas sûr que cela suffise cependant... Non, ça ne suifferait certainement pas... 
« Ça va être cotooon... » 
Shaeva traversa la lisière de la forêt avec une certaine appréhension. Ici, rien n'était pareille, que ce soient les sons, les odeurs, la lumière... On se serait cru d'un seul coup dans un autre monde, et pourtant, elle se doutait qu'il dût exister des forêts beaucoup moins, oh oui, beaucoup moins accueillantes que celle-ci. Elle gardait une main sur la garde de son glaive par prudence, regardant autour d'elle alors qu'elle avançait plus ou moins difficilement dans cet environnement. Les enfants étaient partis ramasser des pommes de pin, donc, elle devait chercher des conifères.
« Super, il y en a partout en plus... Géniale » Ce n'était pas ce qui manquait ici à vraie dire ! Il n'y avait que ça. D'ailleurs, pas besoin d'être un génie en voyant les pommes de pin au sol. Voyons, quelles traces auraient-ils pu laisser ? La terre était sèche à cause de la saison, mais s'ils avaient pris la fuite devant quelque chose, on pouvait supposer qu'ils avaient dû écraser sur leur passage des brindilles ou poussés des buissons. Surtout, qu'ils étaient deux. Quelques recherches laborieuses plus tard, Shaeva avait fini par retrouver la piste qu'elles avaient empruntées. En même temps, vu le bazar, ça ne pouvait pas être plus clair ! Mais toujours aucune trace de Monsieur Carotte.. Elle devait estimer qu'elle devait être à peu près à la moitié du temps. Où était ce fichu lapin ?
« Hrrmm... » Bon sang, elles en avaient fait quoi ? D'autant qu'elle était forcée de rester vigilante au cas où un certain gros monstre comme elles disaient, surgirait sans prévenir. 
Et elle avait sûrement raison, car elle avait la très désagréable impression d'être observée. L'idée qu'elle n'était pas seule s'imposait doucement dans son esprit, jusqu'à ce qu'un mouvement dans les branchages vienne confirmer sa théorie. Sa main se crispa sur son glaive...

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Mar 05 Mar 2019, 13:54

Gare au monstre


Décidant d’être prudente, j’allais enmener ce que j’avais été chercher comme provision à mon abri, me demandant pendant combien de temps je pourrais encore profiter de cette forêt paisible. Après tout, je doutais que les enfants reviennent maintenant, surtout qu’il fallait encore voir si les parents allaient accepter de les aider, ou même croire. En plus, j’avais été étonnée par leur âge assez jeune, donc je m’étais demander s’il avait réellement eu l’autorisation de venir jusqu’ici… Ce ne serais pas la première fois que je croisais des enfants qui avait fait faux bond à leurs parents, ces pour ca que je les suivais maintenant, j’avais compris que même si la forêt n’était pas réellement dangereuse, il y avait quand même des risque d’égarement ou de blessures par maladresse. Donc voilà pourquoi j’avais décider de suivre ceux qui s’aventurait dans cette forêt.

Une fois que tout fut déposer, je retournais à l’endroit où les enfants avaient fui et je regardais le sol… Je me rendis rapidement compte que ça n’allait pas être une partie de plaisir de retrouver ce fameux doudou. La forêt restait vaste et en plus ils avaient quand même beaucoup marché. Moi-même, je ne savais pas exactement quel chemin ils avaient parcouru, disons que je m’en souvenais un peu, mais ça restait assez vague. Mais bon j’aurais toujours plus de chance que si d’autre personne commençait à chercher après.
Mais j’avais décider de commencer a fouiller à la lisière, après tout les enfants y avait jouer un bon moment avant de décider de s’enfoncer davantage, ne trouvant plus de pommes de pins a leurs gouts. Mais déjà ici la zone était assez grande. En plus, j’étais en train de me dire que j’espérais qu’il n’y avait pas trop de doudou perdu, si non ces certain que je ne m’en sortirais jamais. Bon après il devrais être dans un meilleur état que les autres, mais on ne sait jamais avec de jeune personne. Et enfin… Est-ce qu’il l’avait bien perdu ici finalement.
Je m’appuyais sur un arbre, essayant de me souvenir si j’avais oui ou non remarquer une peluche avec eux… Il me semblait bien, une petite peluche beige, mais je n’avais pas été certaine que c’était un lapin. Mais a partir de quand je ne l’avais plus remarquer ? Je ne pouvais pas dire que j’y avais réellement fait attention non plus… ça devenais compliquer là.

Mais alors que j’étais perdu dans mes penser, j’entendis un bruit et rapidement je me tapis dans les fourrées. Est-ce que c’était les enfants qui étaient déjà revenu ? Non, le bruit était plus conséquent, c’était soit une autre créature, soit un adulte. J’avançais alors prudemment pour voir ce qu’il en était et c’est là que je remarquais une jeune femme à la peau foncée, mais je remarquais surtout ce qu’elle avait dans les mains. Un glaive prêt à pourfendre les monstres qui se terrais dans les forêts…
J’aurais dû m’en douter, certes on ne prenait pas toujours les enfants aux sérieux, mais des fois il y avait un ou deux adultes qui prenais quand même l’information en compte. Du coup ils venaient voire. Souvent c’était ainsi que ça commençait…J’allais pouvoir dire adieu à mon abri.

Mais alors que j’allais faire demi-tour pour pouvoir partir, j’avais remarqué qu’elle ne cessait de regarder le sol, comme si elle cherchait quelques choses. Au début, j’avais cru qu’elle cherchait après des traces, c’était assez courant pour des pisteurs ou des chasseurs, mais je remarquais rapidement que ce n’était pas son cas. Est-ce qu’elle était réellement à ma recherche ?
Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je me mis à l’observée, je voulais être certaine de voir si c’était une menace pour moi ou non. Après tout, si j’avais la chance de pouvoir rester, est ce que je ne pourrais pas en profiter ? Est-ce que pour une fois je ne pourrais pas avoir ne serais ce qu’un peu de chance ?

Mais à rester ainsi à réfléchir, fatalement j’avais fini par faire un mouvement qui avait attirée son attention et rapidement je la vis se mettre sur le qui-vive. Une chose était sûre, maintenant elle savait que j’étais là. Moi je n’avais qu’une vague idée du pourquoi elle était là, mais je ne pouvais pas en être certaine. Du coup, qu’est ce que je devais faire ?
Je me mordis légèrement la lèvre, je n’avais jamais fait ça et puis je me doutais de ce qu’il pouvait se passée, mais j’avais envie d’essayer. C’était probablement a cause de moi que cet enfants avait perdu son doudou, c’était donc normal que je veule l’aider a le retrouver. Je pris cependant soin de rester encore cacher le temps de lui expliquer. «S’il vous plait, ranger votre arme. Si vous êtes ici à cause des enfants, c’est moi qu’ils ont aperçu. Mais je ne vous veux aucun mal, ni à vous et encore moi a eu. En fait, je ne veux de mal à personne. S’ils m’ont vu, c’est par ce que je les suivais, ce n’est pas les premiers enfants qui se perde et je ne voulais pas que ça leurs arrivent à eux aussi. C’est tout. » Maintenant que cela était dit, je pris mon courage pour sortir de ma cachette. Mais surtout je restais prête à partir rapidement. «Si je ne me trompe pas, vous êtes à la recherche de la peluche de l’un d’entre eux n’est-ce pas ? Je les ai suivis un bon moment, je me souviens donc vaguement du chemin, mais bon ça reste assez vague malgré tout. Si vous arrivez à ne pas vous occuper de mon apparence, je peux vous aider. Dans le cas contraire, laisser moi juste quitter ces lieux s’il vous plait.» Tout était dit, maintenant soit ca passait, soit je courais.



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Mar 05 Mar 2019, 16:04

[VI] - Promenons nous dans les bois, pendant que le monstre n'y est pas. [Eireen] Ki82
Promenons nous dans les bois, pendant que le monstre n'y est pas.


« Qu'est-ce que c'est que ça... ? » La question qu'elle venait de poser entre deux souffles elle davantage pour elle-même que pour la créature rachitique et misérable qui venait de sortir des fourrés. Au début, en entendant la petite voix plaintive la supplier de ranger son glaive, Shaeva s'était demandé s'il ne s'agissait pas là d'un enfant. Non... Un enfant aurait eu une voix différente. L'Orisha ne parvenait pas à mettre un mot dessus. Elle eu un mouvement de recul en voyant la créature sortir, plusieurs expressions passant rapidement sur son visage avant de forcer ses neurones à adopter une réflexion plus pertinente que l'envie de prendre ses jambes à son cou. Quelque chose lui disait que la créature semblait d'ailleurs résigner à l'avance à la voir s'enfuir. Elle n'avait pas rengainé son arme, mais consenti à en abaisser la pointe pour avoir l'air moins agressive. Cette bestiole avait l'air en apparence tout ce qu'il y a de plus inoffensif, ce qui ne veut pas dire qu'elle l'était forcement. Shaeva préférait un excès de prudence qu'un excès d'imprudence pouvant lui coûter la vie. Ça pouvait aller tellement vite de se buter. « Je ne sais pas ce que tu es, mais visiblement t'as bien plus peur de moi que moi de toi... » Un rapide examen de la créature dévoilait des traces de coups ainsi que de nombreuses cicatrices. On voyait qu'il y avait un certain besoin de s'habiller, mais ça restait miteux ; sans compter l'odeur pestilentielle qui s'en dégageait... Heureusement que Shaeva n'était pas sensible à ça, car elle l'aurait bien attrapé pour la balancer dans un bain.
Soir cette chose se servait de son apparence pour lui faire pitié et la manipuler, soit elle en avait vu des vertes et des pas mures et craignait réellement pour sa vie. Dans le doute... 

« Écoute... Je ne tiens pas spécialement à t'faire de mal, pas plus que toi, tu n'as envie de souffrir. » Comme si elle était capable de menacer quelqu'un... Elle savait se servir de son arme, mais de là à s'en prendre à quelqu'un pour le forcer à faire quelque chose, fallait pas déconner ! Ce n'était pas marqué Sorcière sur son front. La tournure de sa phrase était maladroite. « C'est car je tiens vraiment à récupérer cette peluche que je vais accepter ton aide. Mais pas de coups fourrés d'accord ? Si je disparais trop longtemps, il y a des gens qui vont se lancer à ma recherche. » Elle aurait bien aimé croire en la bonne volonté de cette créature, mais elle n'avait pas envie d'être prise pour une buse ni que par une erreur de jugement de sa part, on lui plante un couteau dans le dos. Mais c'est vrai que plus elle la regardait, plus elle avait l'impression d'être devant un animal en détresse luttant pour sa survie et fuyant l'Homme. En même temps, elle avait une apparence assez pénible à supporter. Cet amalgame d'écailles, d'écorces était particulièrement laid. Et ce qui la mettait sûrement le plus mal à l'aise dans l'histoire, c'était de ne même pas voir ses yeux. 
« Je te laisse passer devant. As-tu une idée de l'endroit précis où tu as vu pour la dernière fois la peluche de la petite ? Une petite peluche de lapin, beige, d’à peu près cette taille. » Viens mimer de ses mains Shaeva, essayant de donner approximativement la taille de Monsieur Carotte.
Elle laissa alors La Chose, telle qu'elle l'avait appelée intérieurement pour le moment faute de lui trouver un meilleur nom, prendre les devants de la recherche. Elle l'aurait bien appelée Bidule, ou Cornillette, mais ça aurait été déplacé... Réfléchir et rester vigilant à la fois était assez difficile et pourtant elle avait envie de consacrer plus de son esprit à imaginer ce que pouvait être La Chose. Ça pouvait parler et reflétait d'une certaine intelligence. Qu'est-ce que cela pouvait bien être ? En même temps, elle s'efforçait de noter le chemin qu'elles prenaient afin de ne pas être perdue en cas de fuite improvisée. Mais La Chose suscitait sa curiosité dévorante. Presque au point d’ôter la méfiance qu'elle s'efforçait d'afficher, jusqu'à finir par la bombarder de questions.
« Qu'est-ce que tu es au juste ? D'où tu viens ? D'ici ? Qui t'a fait ces blessures ? Et surtout... Pour que j'arrête de m'imaginer des noms débiles, tu as un vraie, de nom ? »
C'est vrai ça... Bien que pour les blessures, elle craignait d'en connaître la réponse.

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Mar 05 Mar 2019, 16:41

Une rencontre pacifique?


J’entendis la question qu’elle se posait… ça… Et oui pour beaucoup je n’étais qu’une créature de cauchemar, loin d’être une réelle personne. Du coup sa réaction était tout à fait normale. Mais il y avait du changement. Alors que j’étais habituer aux cris, au pleure et à ce qu’ils passent directement à l’attaque sans réellement essayer de savoir ce que j’étais. Voilà qu’elle baissa légèrement la pointe de son arme. Restant prudente bien évidement, est ce que je n’en aurais pas fait autant… Mais au moins elle ne semblait pas vouloir m’attaquer, chose qui était une premier pour moi.
J’avais remarqué son visage et ne supportant pas de voir toutes les expressions qui y passait, je baissais les yeux, juste assez pour ne plus a avoir à affrontée son regard, mais toujours assez haut pour remarquer un quelconque mouvement dans ma direction.

En plus, autre chose qui était une première, elle avait remarqué que j’étais tout simplement morte de trouille face à elle. En même temps ce n’était pas compliquer, mon corps tout entier tremblait comme une feuille en pleine tempête.
J’eu un léger sourire triste quand elle parla que je n’avais pas envie de souffrir… La souffrance, je la subissais tous les jours, que ce ne soit pas les coups, par la solitude ou par le regard des autres, alors bon c’était devenu monnaie courante. Mais cette femme, bien que visiblement méfiante, voulait quand même bien accepter mon aide, même si elle me mit en garde que je ne devais pas lui faire un coup dans le dos. Je reculais alors d’un pas, affichant une attitude soumise pour qu’elle comprenne bien que je n’étais pas un danger pour elle. «Je…» Je savais que les usages voulait que quand ils se passait quelque chose ainsi, on devaient se présentée mais je ne savais pas réellement comment faire, c’était la premier fois qu’ont m’en laissaient l’occasion. «Je ne suis qu’une créature qui ère de ci et là les terres, cherchant seulement un endroit où je pourrais vivre tranquillement.» Je ne savais même pas si j’avais le droit de vivre sur ces terres, mais en même temps si je passais mon temps à demander ou j’avais le droit de vivre, j’aurais vite comme réponse nulle part…

Elle voulait me laisser passer devant, je n’arrivais pas à savoir si c’était par ce qu’elle était prudente et voulait m’avoir à l’œil ou par simple question de logique, vu que c’était moi qui avais vu ou était partit l’enfant. Dans tous les cas, je la laissais décider. Le mieux à faire dans ces cas-là, c’était d’obtempérée et ainsi elle pourrait peut-être un peu se détendre. Je n’avais pas la prétention de parler de confiance par compte. Même moi je ne me ferais pas confiance si je me rencontrais, encore moins dans de tel condition.
Elle me demandait alors si j’avais vu le lapin, je ne m’étais pas tromper et c’était bien ça qu’elle était venue chercher, heureusement pour moi. «Je l’ai vue quand ils sont rentrée dans la forêt, mais j’ai rapidement plus fait réellement attention. Ils ont commencé à s’éloignée et même si on enlève la possibilité de se perdre, il y a quelques prédateur quand on s’enfoncent de trop, c’est pour ça que moi-même je reste près de la lisière, malgré le risque de me faire repérer.»
Mais au bout d’un moment, elle fini par me posée mille et une question, devant autant d’intérêt, je ne pus m’empêcher de m’arrêter et je me retournais pour la regarder. Est-ce qu’elle était réellement sérieuse ? «Est-ce que tout ça vous intéresse réellement ?» Oui, je ne pouvais pas m’empêcher de lui demander… «Je suis une faes, malheureusement je n’ai pas encore réussi à me libérée de ma malédiction… Un cadeau de Sympan…» Est-ce que j’en voulais au dieu créateur ? oui et non. Je comprenais qu’il châtie les races qui l’avait défier, mais pourquoi étendre sa malédiction à autant de génération alors qu’on étaient pas responsable de la décision de nos ainés ? «J’ai été bannie de l’endroit ou je suis née, justement pour la même raison. Quant à ces blessures… Vous êtes la première personne qui ne m’attaque pas à vue. Tous, comme vous, on peur en me voyant, seulement pour beaucoup ce qui effraie, on détruit sans essayer d’en savoir davantage. Pour le moment j’ai toujours réussi à m’en sortir, mais jamais réellement indemne comme vous pouvez le constater. Quand à mon nom, c’est Eirenn, est ce que je peux me permette de vous demander le vôtre ?» Quelques part, j’étais soulager de pouvoir lui dire, enfin quelqu’un qui me laissait le temps que je lui explique. Mais en même temps, parler de tout cela m’attristait et me ramenait à la réalité. En plus, moi qui avais l’habitude de rester en retrait, voir le monde de loin sans réellement y participer, voilà que j’avais une conversation avec quelqu’un, je crois qu’il ne serait pas compliquer pour elle de remarquer que je n’en avais pas l’habitude.

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Mar 05 Mar 2019, 22:24

[VI] - Promenons nous dans les bois, pendant que le monstre n'y est pas. [Eireen] Ki82
Promenons nous dans les bois, pendant que le monstre n'y est pas.


« Si cela m'intéresse ? » Shaeva plissa le regard vers la Fae, haussant les sourcils, surprise qu'on lui pose cette question et vaguement irritée en même temps. C'était plutôt révélateur du fait que cette petite créature n'avait pas parlé avec quelqu'un depuis longtemps. L'Orisha était habituée à ce que sa curiosité maladive provoque de temps à autre quelques malaises, mais elle n'en formalisait pas. Elle n'avait jamais corrigé ce défaut et il n'était pas sur sa liste des bonnes résolutions à prendre de toute façon. Elle finit par arquer sur ses lèvres un demi-sourire mi-figue mi-raisin. « Tourne sept fois ta langue dans ta bouche avant de demander ça Eireen, eheh... Bien sûr que ça m'intéresse, sinon je ne te poserais pas ces questions. Du moins, ça ne cache rien si c'est ça qui te préoccupe. » Non, poser des questions dont elle n'avait rien à cirer juste pour faire la conversation ou détendre l'atmosphère ce n'était pas son truc. Quand elle n'avait rien à dire, elle fermait sa gueule un point c'est tout. En fait, elle se taisait plutôt rarement quand quelque chose attirait son intérêt, et dans le cas présent, c'était Eireen qui en faisait les frais. Elle avait cependant de la chance, l'adolescente était aussi concentré sur sa vigilance et essayer de noter le chemin qu'elles prenaient, ce qui épargnerait nombre de questions à la Fae. « Je m'appelle Shaeva. » Finit-elle par répondre. « Comme toi, je ne suis pas originaire de ces terres, à la différence que je peux retourner sur les miennes comme il me plaît. Disons que je suis ici pour aider une bonne amie à moi. Les gamines que tu as vu tout à l'heure viennent d'un orphelinat, elles ont dû échapper à notre vigilance.» Elle n'allait quand même pas lui parler de Basphel, de Megido, Avalon, le bénévolat, Solène et tout le bazar, ça ferait beaucoup, beaucoup et ça serait vite soûlant, d'autant que ce n'était pas le sujet. En mentionnant Sympan et son cadeau, Shaeva se maudit intérieurement de ne pas avoir été plus attentive en cours d'histoire sur la période de la Victoire du Dieu Roi. Elle était au courant dans les grandes lignes que les peuples l'ayant soutenu dans son combat contre les Aetheris avaient été remerciés et les autres, maudis. Les Faes étaient un peuple de légende pour tous, elle la première n'avait entendu parler d'elles qu'à travers les livres, petite, avant d'en apercevoir quelques-unes à Basphel dans des jardins qui leur étaient réservés. Et la forme que possédait Eireen n'était pas-du-tout celle qu'elle connaissait ! Elle allait devoir revoir ses classiques en terme de littérature, tiens, car si ça, c'était une Fae... Beuh, si elle n'avait pas parlé de malédiction, elle se serait posé encore plus de questions qu'elle ne s'en posait déjà. Et pour une malédiction, celle-ci était particulièrement affreuse et éprouvante. Pas étonnant que la plupart des personnes qu'elle devait croiser s'enfuyaient en hurlant ou s'en prenaient à elle tel le monstre qu'elle était. « T'as dû en baver, ma pauvre.» Si tout ce qu'elle avait dit était vraie, Shaeva se sentirait mal de rien faire pour elle une fois tout cela finit. Vivre en fuyant le danger, ce n'était pas une vie.

Questions misent de côté, il y avait Monsieur Carotte à aller sauver. Et plus elles marchaient, plus Shaeva se rendait compte à quel point les deux petites étaient allés loin. Si à l'heure actuelle elle râlait et pestait intérieurement contre leur inconscience, elle se disait en même temps qu'à leur âge elle n'aurait fait pas mieux. Oooh, elle en avait fait des conneries quand elle était petite et elle se souvenait des paires de claques qu'elle s'était prise pour avoir tenté le diable. Si cela lui avait mis du plomb dans le crâne, cela ne lui avait pas retiré son désir d'aventures et de découvertes. 
En remontant la piste, elles finirent par arriver devant une petite cascade où l'eau se jetait dans un charmant ruisseau. Les traces s'arrêtaient là. Heureusement qu'elles ne traquaient que des enfants, et que cela ne requérait pas le niveau d'un chasseur expérimenté, car sinon, elles auraient galéré. Force était d'avouer que l'endroit était magnifique avec ses couleurs et ses fleurs. Très Fae, elle songea. Ca lui ferait une bonne raison de revenir ici, tiens. Elle avait très envie de coucher ce lieu sous l'aquarelle, avec ces couleurs, le résultat serait superbe. « Est-ce ici que tu vis, Eireen ? » Demanda t'elle rapidement par curiosité avant de commencer à fouiller les lieux. Les Orishas avaient une très bonne vue, et c'était aussi son cas. Cependant, si elle ne trouva pas Monsieur Carotte, un détail la fit grincer des dents quand elle ramassa par terre un morceau de rembourrage de peluche.
« On dirait que Monsieur Carotte a eu quelques soucis. »


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Mer 06 Mar 2019, 13:48

Petit soucis


Elle semblait limite vexée que j’aille osée lui demander si ça l’intéressait réellement. En même temps comment est pouvait comprendre que cela me surprenne réellement ? Elle était normale aux yeux des autres, aucune malformation, aucune monstruosité gâchait son apparence. Donc oui, pour elle c’était peut-être mal polie de lui avoir demander aussi directement, mais moi c’était simplement car ca m’avait assez surprise. Maintenant, je n’allais pas m’en plaindre. Ça me changeait tellement de ne pas me faire attaquer, d’arriver à parler avec quelqu’un qui faisait autre chose que me traiter de monstre au simple regard. Alors je n’allais pas m’offusquée qu’elle le prenne mal.
Elle m’expliquait alors qu’elle était ici car elle aidait dans un orphelinat qui se trouvait par ici. «J’aime bien les enfants. Ils sont joyeux et pleins d’énergie. Et puis je dois avouer que j’en ai moins peur, sans doute par ce qu’ils ont tendance à partir rapidement. Mais je vous l’accorde. J’en ai souvent vu qui arriver à échapper à la surveillance parentale. C’est pour ça que maintenant quand j’en voie dans les forêts que je me trouve, j’essaie de les suivre discrètement. Celle-ci est assez pacifique et sans danger, mais ce n’est pas le cas de beaucoup d’autre. Du coup, je veille sur eux. Malheureusement, je n’arrive pas toujours à être discrète et voilà ce que ça donne. C’est sans doute de ma faute si le petit à perdu sa peluche. J’en suis navrée.»  Je baissa alors la tête. C’était la première fois que ça arrivait, enfin disons que c’était la première fois que ça arrivait et que je l’apprenais. Mais est ce que ce n’était jamais arriver avant réellement ?

Mais alors qu’elle coutait tranquillement ce que je lui racontais, elle eu une réaction qui me surpris encore plus. «Oui… Mais je suppose que pour le moment j’ai de la chance, je suis toujours en vie. Mais…  Non rien…» Je ne voulais pas l’ennuyer davantage et en plus, elle m’avait dit de tourner plusieurs fois ma langue dans ma bouche, je ne voulais donc pas risquer de la vexée une nouvelle fois en lui posant une question qui avait finalement le même genre que la précédente. Peut-être par après, quand j’aurais trouvé les bons mots ou en tout cas la bonne manière de la posée.
Continuant à s’enfoncer dans la forêt ont fini à arriver auprès d’un endroit que j’adorais et je l’entendis me demander si je vivais ici. «Non, beaucoup de personne aime venir ici pour se reposer ou se baignée dans l’eau de la cascade. J’ai un abri un peu plus loin, mais bon. Une fois que je vous aurais aider a trouver la peluche, je vais rangers mes affaires et partir. Je ne reste jamais une fois que je suis découverte. Et puis ainsi les enfants d’on vous vous occuper cesseront d’avoir peur. Il serait dommage qu’ils ne viennent plus ici craignant de tombée sur moi. »  C’était la triste réalité malheureusement.

Mais alors que nous marchions, une autre mauvaise nouvelle nous attendais. Ont fini par trouver du rembourrage trainant sur le sol. Je la regardais en ramasser un bout pendant qu’elle arrivait à la même conclusion que moi. Monsieur carotte avait eu un souci. «J’en ai bien l’impression. Peut-être était-il déjà abimé ou alors dans sa chute il l’a été et ses éventrée. Il n’y a plus qu’à suivre le rembourrage et peut être trouverions nous la peluche un peu plus loin ?» Je commençais a suivre les petits bout de rembourrage qui trainais sur le sol, les ramassant pour les mettre dans la petite bourse en feuilles que je m’étais fait. On allait certainement en avoir besoin par après, donc autant les prendre directement.
Et après un bon moment de marche, je fini par tomber sur le reste d’une peluche, presque entièrement vidée de tout rembourrage. Je la ramassai et la tendis à Shaeva.   «Voilà ce qu’il en reste. Il a une belle éventration. Par compte, je doute avoir assez de rembourrage avec tout ce que j’ai ramasser. Il doit en manquer pas mal. Il y a deux solutions qui s’offre a nous. Enfin trois. La premier, vous rentrée voir les enfants avec la peluche dans cet état, mais on va être honnête, il ne va pas réellement apprécier de trouver son monsieur carotte ainsi. La suivante, on essaye de trouver un autre rembourrage, mais je ne connais rien ici qui pourrais remplacer durablement celui qu’il y avait avant. La dernière, on essaie de trouver le reste. A mon avis un oiseau a dû s’en servir pour faire son nid. Du coup il faut sans doute regarder dans les arbres voir si on n’en trouve pas plus. Par compte, rien ne nous garantit qu’il n’y aille qu’un seul oiseau qui s’est servie sur cette pauvre peluche. » la dernière solution me semblait la meilleurs, mais en même temps elle était la plus compliquer et la plus longue. Surtout qu’ont ne pouvaient pas être certaine de tout retrouvée non plus. Et puis, peut être qu’elle préfèrerait retournée dans cet orphelinat discrètement pour pouvoir réparée la peluche avant de la rendre à son propriétaire. Il y aurait tout le matériel qu’elle avait besoin à disposition et n’aurais plus a fouiller ces lieux avec moi. Honnêtement, je me disais qu’elle allait optée pour cette option.  

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Jeu 07 Mar 2019, 15:19

[VI] - Promenons nous dans les bois, pendant que le monstre n'y est pas. [Eireen] Ki82
Promenons nous dans les bois, pendant que le monstre n'y est pas.


Aïe... Aïe... Aïe... Plus elles avançaient plus elles retrouvaient Monsieur Carotte dispersé façon puzzle, ce qui n'était pas spécialement pour la rassurer. Eireen fit un très bon résumé de la situation tandis qu'elle restait pensive en tenant les restes de la peluche. Elle ne s'était pas attendue à ce que les habitants de la forêt s'en servent pour leur confort personnel en l'éventrant sur toute la longueur puis la vidant de tout son rembourrage. Le plus simple, rapide et pratique aurait été qu'elle retourne tout de suite à l'orphelinat pour essayer de discrètement réparer la peluche. Il y avait tout le matériel nécessaire là-bas en plus. Seul hic à l'histoire, comment passer la peluche en cachette sans éveiller les soupçons des enfants qui étaient en train de déjeuner dehors ? Si Gilda voyait dans quel état était sa peluche, là, on était bon pour la crise assurée. « Problème plus épineux encore, j'ai dit que si d'ici une demi-heure, je n'étais pas revenue, ils pourraient se lancer à ma recherche. … Je ne sais pas combien de temps s'est déroulé, mais le temps qu'on, cherche dans tooous les arbres pour vérifier si, on ne sait pas combien d'oiseaux, ont piqués du rembourrage, on est pas sortie de l'auberge ! » Shaeva se mit à faire les cent pas en se grattant les cheveux, réfléchissant à la meilleure solution possible. Si elles continuaient leurs recherches qui commenceraient à relever de la mission impossible, elle n'était même pas certaine de pouvoir recoudre ici la peluche, faute de matériel. Et si Eireen qui pourtant s'y connaissait mieux qu'elle en survit en pleine nature ne savait pas ce qui pouvait servir à remplacer le rembourrage, ce n'était certainement pas elle qui allait servir la solution ! « Bon... Voilà ce qu'on va faire. On va optimiser le temps qu'on a. » Elle marqua une pause pour réfléchir à la meilleure manière de mettre son plan à exécution. « Je vais retourner à l'orphelinat pour rassurer tout le monde et chercher en plus de quoi coudre si on n'a pas du rembourrage en réserve. Je vais te laisser la peluche pour ne pas attirer l'attention. Pendant ce temps, de ton côté, serais tu capable de fouiller les arbres aux alentours pour essayer de retrouver le plus de rembourrage possible s'il te plaît ? On se retrouvera devant la cascade. » Ca resterait louche dans tous les cas, mais... Si on lui posait des questions, il lui suifferait de rester évasive voire de ne pas y répondre ! Elle en profiterait pour dire à tout le monde qu'il n'y avait rien d'inquiétant au final. Elle ne rentrerait pas dans les détails et dirait que le monstre vu ne devait être que dans leur imagination. Oui, c'était un mensonge ! Mais elle avait toujours été douée pour raconter des bobards comme tous ceux de sa race. « Je reviens. Et ne t'en fais pas, si je les convaincs qu'il n'y a rien de dangereux, tu ne seras pas obligée de partir, Eireen. Je m'assurerais qu'aucun gosse ne vienne t'embêter à l'avenir. » Pour ce dernier point ça serait beaucoup plus difficile, mais elle pouvait toujours essayer. Elle lui rendit la peluche avec tout le rembourrage accumulé jusqu'ici avant de revenir sur ses pas.

« Me revoilà, tout le monde. Je ne me suis pas absentée trop longtemps ? » Elle avait bien mis quelques bonnes minutes pour revenir jusqu'à l'orphelinat où tout le monde était en train de manger. Mais elle était guettée à la manière où Solène se précipita vers elle pour l'accueillir. « On était sur le point de partir à ta recherche nous ! J'ai failli être morte d'inquiétude, moi ! » « Ha ! Tu t'en fais pour rien, Sol'. Je suis bien vivante et il n'y a aucun monstre dans cette forêt. Du moins, je n'ai rien croisé de tel. » Ce qui était la vérité. Elle n'avait croisé aucun monstre, seulement une Fae victime de sa malédiction.  « Je prends quelques affaires dans la réserve et j'y retourne, j'ai quelque chose à vérifier. » « Tu as retrouvé la peluche à Gilda ? » « J'en sais rien, c'est ça que je veux vérifier. » « Tu veux que je t'accompagne ? » « Mais nooon, ça ira, ch'uis une grande fille, je peux me débrouiller seule.» Solène lui lança un regard suspicieux avant de hausser les épaules et n'insista pas. Shaeva savait ce qu'elle faisait en générale. En générale, hein... Mais s'il n'y avait aucun monstre, c'était probablement vraie. 
Une fois dans la réserve, trouver du fil et une aiguille ne fut pas un problème. Pour trouver du rembourrage par contre, ça fut une autre paire de manches. Heureusement, il en restait un peu. Elle prit le nécessaire, le fourrant dans les poches de sa robe avant de ressortir aussi rapidement pour reprendre le chemin vers le bois.

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Jeu 07 Mar 2019, 15:59

Petit soucis


Quand elle expliquait le problème qui était le sien, ma respiration se coupa nette. Une demi-heure ? Comment est ce qu’ont pouvaient donner un laps de temps aussi cours quand on savait qu’ont partaient chercher une peluche en forêt ? Enfin, je me doutais que c’était plutôt à cause de ce que les enfants lui avait dit, mais pour le coup ça ne me rassurait vraiment pas. Je ne savais pas combien partirait à sa recherche et surtout je me doutais que ceux qui le ferais serait des guerriers ou des chasseurs pour s’assurée qu’il n’y avait pas de menace dans la forêt. J’avais vraiment l’impression de me retrouver dans une impasse et malgré ma proposition de l’aider, j’avoue que je commençais à avoir envie de partir immédiatement avant qu’ils ne me tombent dessus.
Mais pour le moment, c’était figée que je la regardais faire les cents pas dans la forêt, visiblement elle réfléchissait à une solution rapidement, mais est ce qu’elle allait en trouvée une ?

Finalement, elle m’annonça qu’elle allait retournée à l’orphelinat, ainsi elle pourrait les rassurées, mais surtout prendre du matériel pour recoudre la peluche, ce qui n’était pas plus mal même si je pensais qu’ont aurait pu se débrouiller avec ce qu’ont avaient sous la main. Pendant ce temps, j’allais devoir me débrouiller pour aller chercher le rembourrage disparu. «D’accord, ça me semble être une bonne idée, surtout si ça m’évite de devoir fuir trop rapidement car une horde de personne armée fouille les environs…» Sa solution me paraissait des plus prudente, même s’il y avait un point qui m’inquiétait un peu, mais je le gardais pour moi.
Elle me laissa alors en me disant qu’elle s’arrangerait pour leur faire croire qu’il n’y avait rien dans la forêt pour que je puisse rester ici. Je n’avais pas su quoi lui répondre tant cette annonce m’avait surprise. Cette fille ? Pourquoi était-elle aussi gentille avec moi ? Elle semblait avoir cru à mes moindres mots même si elle avait gardé une certaine méfiance. En plus, elle proposait même de trouver une solution pour que je puisse restée ici. Pourquoi est ce qu’elle faisait tout ça ? Elle aura pu dire certes qu’il n’y avait rien, mais derrière elle ne devait pas tout faire pour que je reste, c’était beaucoup de complication pour elle et je ne voulais pas être une source d’ennuie. En plus, il y avait les voyageurs. Qu’est - ce qu’elle ferait pour eux ?

Pendant qu’elle était partie, je regardais alors autour de moi, il fallait maintenant que je trouve les nids qui était susceptible d’avoir un peut de ce rembourrage pour aller leurs reprendre. Mais comment est ce que j’allais faire, surtout que les propriétaires n’allaient certainement pas voir cela d’un bon œil.
Poussant un soupir, je commençais à marcher en garder le nez en l’air, ce qui ne rendais pas ma progression facile, vu que je risquais de me casser la figure à chaque racine qui passait en dessous de mes pieds. Mais finalement, je remarquais un petit nid en construction, parfaitement le genre d’endroit ou je pourrais en trouver. Je regardais un peu les alentour, il ne semblait pas avoir l’oiseau qui était en train de le construire. Ce m’ennuyait un peu de défaire son nid, mais en même temps qu’est-ce que je pouvais faire d’autre ? En plus je n’avais pas assez de connaissance pour savoir comment remplacer ce que j’allais prendre.
Je commençais alors à monter dans l’arbre comme je pouvais. Je n’étais pas un poids mort, mais j’étais loin d’être assez douée en grimpette dans les arbres pour le faire facilement. Mais un jour, j’aurais mes ailes et je pourrais volée sans me soucier de cela et ce serais parfait pour moi. Qu’est ce que je pouvais rêvée de ce moment.
Mais alors que je venais d’atteindre le nid et que je commençais à ramasser tout ce que je pouvais, ce qui allait aller assez vite car l’oiseaux n’en avaient pas pris beaucoup, sans doute en avait-il pas eu l’occasion. J’entendis un cri d’oiseau dans mon dos et alors que je tournais la tête, je le vis foncée vers moi. Rapidement il avait commencé a me picorée la tête et tout autre partie de mon corps qu’il pouvait atteindre. Cela eu pour résultat que je lâchais prise et je chutais sur le sol.

Je relevais la tête alors que je me retrouvais le cul sur le sol, l’oiseau ne semblait plus vouloir quitter son nid, me fixant prêt à repasser à l’attaque. Heureusement, j’avais réussi à reprendre tout ce qu’il y avait. Mais c’était peut, réellement peut.
Je voulu alors me levée pour allée regarder dans d’autre nid, mais à peine avais-je mis mon pied droit sur le sol, qu’une vive douleur me parcourra. «Oh non… Comment est-ce que je vais faire moi maintenant ?»
Je fis de mon mieux pour atteindre la cascade, je me doutais que Shaeva n’allait pas tarder à revenir. Une fois sur place, je nettoyais rapidement les plaies que l’oiseau m’avait causée, le sang coulait toujours un peu, mais ça va, j’avais connu pire.
Par compte ma jambe, si elle n’était pas cassée, je ne serais pas étonnée qu’elle soit cassée, fissurée dans le meilleur des cas, ce qui n’allait vraiment pas m’arranger. Non seulement je n’allais pas pouvoir continuer a chercher dans les arbres, mais en plus s’il y avait un soucis, je ne pourrais plus fuir. J’avais l’impression que cette chute venait de me condamnée et des larmes silencieuses perlait dans mes yeux.

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Jeu 07 Mar 2019, 23:44

[VI] - Promenons nous dans les bois, pendant que le monstre n'y est pas. [Eireen] Ki82
Promenons nous dans les bois, pendant que le monstre n'y est pas.


Shaeva espérait que Solène ne serait pas aussi curieuse qu'elle pour voir ce qu'elle mijote. Elle avait pris ses précautions en retraversant la forêt en sens inverse et s'était assurée que personne ne l'ait suivi. On n'était jamais trop prudent ! Les rôles seraient inversés entre elle et son amie, elle ne l'aurait pas écouté et l'aurait suivi malgré tout rien ; alors ce n'était pas au vieux singe à qui on apprend à faire la grimace. Les conneries en tout genre, c'était sa spécialité et malgré l'innocence apparente de la Fae son petit doigts était en train de lui dire que tout ne se terminerait pas aussi vite qu'elle le souhaiterait. Ce qu'elle vit en arrivant à la cascade ne fit que confirmer sa pensée. « Bordel de... Mais qu'est-ce qui t'es arrivée, Eirenn ?!» Il ne manquait plus que ça, bien évidemment, il fallait que ça arrive. Elle se précipita vers la Fae au sol en grognant, lâchant sur un ton qu'elle aurait souhaité moins rude : « Calme toi. Tout va bien, ce n'est que moi. » Pas encore les chasseurs ou n'importe quel autre débile du même acabit. Car, d'accord, les gens avaient peur, étaient prudents... Mais fallait quand même avoir un problème pour s'en prendre systématiquement à n'importe quelle créature ayant une sale tronche. «Voyons voir... Ne bouge pas. Ça va faire un peu mal. » Shaeva voulait juste l'examiner, rien de plus. Elle n'était pas médecin, n'allait pas s'improviser, mais il y avait un minimum à savoir en premier secours. Seul détail à noter, non-négligeable ; maintenant qu'elle était penchée aussi proche de la Fae, elle se rendait à quel point celle-ci empestait. Elle avait nettoyé la plaie, c'était déjà ça. Sa peau, si on pouvait appeler ça une peau... Avait vraiment une drôle de texture au touché, mais elle s’efforça d'avoir les gestes les plus doux possibles pour ne pas lui faire mal. L'os ne semblait pas cassé à première vue, mais elle n'y aurait pas mis sa main au feu. Par contre, il y avait au moins fracture, ça, c'était certain. « Bon, je vais essayé de ne pas être pessimiste. Ça m'a l'air d'être juste une fracture, mais je ne suis pas professionnel. » Elle lui avait juste demandé de grimper aux arbres pour vérifier s'il y avait des nids. Ouais, pas besoin d'être un génie pour deviner que le propriétaire des lieux n'avait pas aimé la visite surprise de ce visiteur. Elle en profita pour récupérer Monsieur Carotte et le rembourrage, les fourrant chacun dans ses larges poches. «Je vais te porter jusqu'à chez-toi, je ne peux pas te laisser ici. Tiens toi à moi. » En plus, s'il fallait la soigner, il lui faudrait des bandages, des attelles, un cataplasme, du désinfectant... Eireen, faisait-elle partie des gens qui avait systématiquement un manque flagrant de chance dans tout ce qu'ils entreprenaient ? Elle lâcha un soupire résigné avant de la soulever dans ses bras, sans attendre son autorisation ni ses protestations. Ce n'était pas une bestiole d'à peine un mètre trente qui allait la fatiguer. Elle avait besoin d'aide, un point c'est tout, là, elle ne pouvait le nier. « Guide moi. »

Une bonne marche plus tard, elles étaient enfin arrivées. L'abri était misérable, à l'image de celle qui y vivait. Plus le temps passait, plus Shaeva se demandait comment la Fae avait fait pour survivre seule jusqu'à maintenant. C'était un miracle qu'elle soit encore en vie ! C'était très rudimentaire, mais ça ferait l'affaire ; elle la déposa en douceur sur le lit de mousse et de lichens avant de reculer d'un ou deux pas, croisant les bras. « T'es dans un sacré pétrin. Aah... Si tu t'en sors grâce à moi et que je ne me fais pas griller, tu m'devras une fière chandelle, Eireen. Évite de trop bouger. Pour la plaie, je pense que ça ira, mais je devrais retourner à l'orphelinat chercher de quoi soigner ta jambe. » Elle vint s'asseoir en tailleur devant elle, sortant la peluche, le rembourrage et le matériel de couture qu'elle avait ramené pour l'occasion, s'attelant à la tâche. « Fiu... Quelle histoire tout de même. Si je m'attendais à vivre ça, moi... Je vais en profiter pour la remettre en état pendant qu'on discute. » En parlant de discussions, celle-ci promettait d'être pas piqué des hannetons. Si la Fae n'avait jamais, au grand jamais eu d'aide jusqu'alors, on était bon pour la crise de larmes. Elle irait sûrement lui demander pourquoi elle, elle l'aidait et personne d'autre avant. Ça lui arracha un sourire sans joie. Il n'y avait pas vraiment de réponse et elle ne se sentait pas faire de la philosophique à parler de la nature humaine. 
On était juste face à quelqu'un qui avait eu énormément de malchance...

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Ven 08 Mar 2019, 00:34

Petit soucis


Alors que j’étais en train de réfléchir à comment j’allais faire pour m’en sortir, tout en massant ma jambe endoloris. J’entendis un bruit derrière moi. Je tournais alors la tête quelque peu paniquée. Mais heureusement, la personne qui arrivait était celle que j’espérais Shaeva était revenue et visiblement elle était bien revenue seul. Ce qui voulait dire que les autres avait dû la croire quand elle leur avait dit qu’il n’y avait pas de danger. Seulement, quand elle vit mon état, elle me demanda rapidement ce qui c’était passée. «J’ai fini par retrouver un nid qui avait un peu de rembourrage, je l’ai là d’ailleurs. Malheureusement, l’oiseau qui avait fait ledit nid n’a pas réellement été content que je lui vole ce qu’il avait lui-même pris quelques instants plus tôt, il m’a alors attaqué et je suis tombée. Je crois que ma jambe est cassée… Comment est-ce que je vais faire moi maintenant. Il faut que je sois capable de courir si je veux survivre.» La panique était clairement perceptible dans ma voix, je ne voyais pas pourquoi j’allais lui cacher. Car même si j’étais toujours aussi surprise de tant de bienveillance de sa part, j’étais quand même heureuse que ce soit elle qui avait croisée ma route aujourd’hui. J’avais enfin eu une conversation normale avec quelqu’un.

Elle c’était alors approcher de moi et avait commencer à m’examiner. Surprise je l’avais laisser faire. La regardant me touchée comme si de rien n’était, enfin presque car les mouvements de son nez ne m’y trompait pas. Elle avait dû s’en rendre compte plus tôt, mais comme on marchaient elle n’avait pas eu l’occasion de s’en rendre compte à qu’elle point c’était fort. «Excuse moi, j’ai déjà tout essayer pour faire partir cette odeur, mais elle fait partit intégrante de mon corps malheureusement.» Comme d’habitude, je ne pouvais m’empêcher de m’excuser pour quelques chose que je ne contrôlais pas, mais j’étais ainsi.
Elle était plutôt rassurante, pour elle je m’étais alarmée trop vite et ma jambe était juste fracturée. Bon, c’était déjà ça, mais ça allait prendre du temps aussi. Pourquoi est-ce que ça n’avait pas été le bras bon sang.

Finalement, elle me ramena chez moi, je la guidais sans broncher, trop surprise de son comportement. Quand elle me déposa dans ce qui me servait de lit actuellement, je jetais un nouveau coup d’œil à ma jambe, celle-ci était légèrement gonflée, mais ça allait encore, elle avait sans doute raison pour la fracture. Quand elle m’annonça que j’étais dans le pétrin je ne savais quoi lui répondre, par compte quand elle me lâcha que je lui devrais une fière chandelle, je baissais la tête. «Je ne voie pas comment est-ce que je pourrais te rembourser toute l’aide que tu m’as apportée. Franchement… Tu sais depuis quelques temps je me pose une question. Tous ceux que j’ai croisée ont peur de moi, me chasse ou essaye de m’éliminer car comme les enfants de tout à l’heure, ils ne voient en moi qu’un monstre qui les mettrait en dangers si je restais à proximité de leurs enfants. Certain on même dit que j’en avais manger pour te dire… Mais toi, non seulement tu es resté, tu m’as écoutée et une fois la méfiance partie, voilà que tu m’aide alors qu’il se serait si simple d’achever ma misérable vie… Pourquoi est-ce que tu fais tout ça pour moi ?» J’avais longuement hésitée à lui posée la question, mais je n’en pouvais plus, il fallait que je sache pourquoi elle et pas les autres. Peut-être que si je comprenais ce qui la différenciait, je pourrais m’approcher d’autre personne à l’avenir, faudrait juste que je les choisisse bien par compte, mais j’avais l’impression que tombée sur des personnes comme elle n’allait pas être chose aisée.

Mais alors qu’elle avait presque fini de réparée la peluche, je remarquais quelque chose. Je réfléchis un instant. En fait un détail m’ennuyait, mais je n’arrivais pas à me souvenir ce que c’était. Puis soudainement, je réalisais ce que c’était et je me levais d’un bon, avant de me laisser tombée à nouveau sur ma paillasse. «Shaeva, je suppose que l’enfant veut récupérer monsieur carotte entier ? Hors justement, il a perdu sa carotte. Depuis quelques minutes ça me travail, mais je suis certaine qu’il tenait un carotte dans sa patte droite et regard, on voie les fils, ça doit s’être décousu. » Il me semblait bien que j’avais remarquer une tâche orange sur la peluche au début. Mais ou pouvait être cette fichu carotte maintenant ? On pouvait toujours aller lui rendre ainsi, enfin surtout elle. Mais ce n’était pas bien, je voulais lui rendre en entier moi. Elle avait raison, cette journée qui avait commencer de manière ordinaire était finalement loin d’être une journée banal.

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Ven 08 Mar 2019, 14:48

[VI] - Promenons nous dans les bois, pendant que le monstre n'y est pas. [Eireen] Ki82
Promenons nous dans les bois, pendant que le monstre n'y est pas.


« Bof... Je me doutais bien que tu allais demander ça. » Nous y voilà. Pourquoi était-elle venue à son aide ? Elle aurait aimé balancer une blague pour éviter d'y répondre, ça l'aurait bien arrangé car comment répondre à une question dont elle-même n'avait pas une réponse logique à donner ? Elle ne voulait aucun dédommagement venant de la part de la Fae ; de toute façon, celle-ci n'avait rien à lui offrir en échange et ce n'était pas dans ses habitudes d'offrir son aide à autrui contre rémunération. Elle s'efforça d'adopter un ton sérieux tout en recousant la peluche de Gilda, plus concentrée sur son ouvrage que sur les paroles de la créature. « J'ai pas vraiment de raison à vraie dire... Pour ça qu'je vais prendre la question en sens inverse. Pourquoi est-ce que je ne t'aurai pas aidé ? Qu'est-ce que je perds à le faire ? Rien. C'est vraie que tu as l'apparence d'un monstre et... J'avoue si tu n'avais pas commencé à me parler avant de te montrer mais qui tu étais sortie comme ça des fourrés, j'aurai probablement fuie comme les autres. Ça se joue à rien. La raison la plus valable justifiant que j'ai pris le temps de t'écouter, c'est probablement le fait que je sois juste complètement conne et inconsciente, voilà ! » Écoutez, il fallait dire ce qui est, elle la première s'en rendant compte, elle était juste complètement inconsciente. N'importe qui avec un peu plus de jugeote aurait prit bien plus de précautions avant de rentrer dans cette forêt après avoir entendu qu'un monstre y rôdait. D'un autre côté, elle aurait accordé plus de crédit à une monstruosité essayant juste de se faire entendre qu'à une créature toute mimi, mais aux paroles empoisonnées. On ne juge pas un livre à sa couverture comme on dit. Elle ajouta, plus bas. « Il faut simplement ne pas juger les personnes à leur apparence, c'est tout.» En grandissant cette tâche serait d'autant plus simple en développant les Dons du Troisième Œil accordés à son peuple. Elle était relativement impatiente à l'idée d'apprendre à s'en servir. « Je n'attends rien de toi en retour, Eireen, si ce n'est peut-être... Ton amitié ? Qui sait ? » Elle haussa les épaules, avant de rajouter. « J'aimerais que tu me parles de la malédiction qui te frappe. Tu as dit que tu ne t'en étais pas encore libérée, je suppose qu'il y a donc un moyen ? » C'était un détail qui la taraudait. Il devait forcement exister un moyen de se libérer de cette malédiction, le souci c'était : lequel ? Rapidement, Monsieur Carotte retrouva une meilleure mine et le travail de couture qu'elle avait effectué était soigneux en plus de disparaître sous les poils de la peluche. Seulement... Eireen, précisa un détail. Un détail qui fit ouvrir à Shaeva ses yeux comme des soucoupes avant de se frapper le front. Comment, elle avait pu passer à côté de ça ?! D'accord, ce n'était pas sa peluche, mais quand même ! « Mais... Mais comment est-ce que j'ai... Aaarrrhh ! Mais qu'elle conne ! C'est pas possible de rater un truc pareil !! » Plus important encore, comment allait-elle retrouver la carotte de Monsieur Carotte dans toute cette forêt ? Oh, mais comment avait-elle fait pour se mettre dans une galère pareille… ? « C'est pas possible, c'est pas possiiiible... Bon, bah, ch'uis bonne pour y retourner. Je vais essayer de ne pas me perdre cette fois, hein. Manquerait plus que ça... » Surtout qu'elle allait devoir laisser la Fae seule un moment. Elle déposa Monsieur Carotte à côté d'Eireen avant de se relever et de repartir en recherche. Ça n'allait donc jamais finir cette histoire ? 

Elle était retournée sur les lieux où elles avaient trouvé la peluche éventrée à l'origine. Cela faisait des minutes désormais qu'elle fouillait parmi les buissons à même le sol la carotte manquante. Elle devrait la remarquer facilement, non ? Un machin orange au milieu d'autant de verdure, ça devait bien se voir ! C'était pas gagné... Il était possible qu'un oiseau l'ait choppé avant de partir avec puisqu'il semblait que ce fussent eux les grands voleurs du coin. Fallait-elle qu'elle fouille dans chaque arbre ? Vraiment, elle se donnait beaucoup, beaucoup de mal pour juste une peluche. Ce qui ne fallait pas faire pour voir le sourire des enfants, franchement. Mais il fallait s'y résoudre, et elle était souple et agile malgré sa grande taille. Ce n'était pas la première fois qu'elle grimpait aux arbres après tout. Quant à la véhémence des propriétaires des lieux... Elle était désolée pour eux, mais si l'un d'entre eux avait la carotte en sa possession, elle allait lui voler dans les plumes et lui montrer de quel bois elle se chauffe s'il osait déposer une plainte.

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Ven 08 Mar 2019, 15:30

A la recheche de la carotte


J’avais écouté avec attention sa réponse. Elle m’expliquait qu’elle avait seulement pris le temps de m’écouter. J’avais donc bien agi en lui disant directement ce que je voulais. J’aimais qu’elle prenne le temps de me parler avant de faire quoi que ce soit, enfin plus m’écoutée. Par compte, quand elle m’annonça qu’elle n’attendait rien de moi mis à part mon amitié, je fus plus que surprise. Je marquais une pause dans mes réflexions pour réfléchir. Une amitié ? Est-ce que j’aurais cru cela possible un jour… J’avais du mal a envisager cette possibilité. Mais je n’eu pas réellement le temps de penser à ca plus en détail qu’elle m’assommait limite avec une nouvelle question. Pourquoi voulait elle savoir ce qu’était ma malédiction ? « Attend deux secondes. Déjà je veux que tu sache que je suis profondément heureuse que tu me propose qu’on soit amie. Comme tu t’en doute tu es la première. Je ne m’étais jamais attendue à savoir converser avec quelqu’un, alors me liée d’amitié avec une autre personne, autant dire que c’était quelque chose d’infaisable… Pourtant, si je dois faire simple, j’ai bien besoin de quelqu’un d’autre pour lever la malédiction, mais ceux qui de base serais les plus à même d’accepter de me donner un coup de main sans essayer de me tuer… Ben ils ne peuvent pas le faire. Car de base, nous nous entendons avec les elfes, mais ça ne marche pas avec eux…» Si non se serais beaucoup trop facile.
Je savais que je ne lui avais pas parfaitement répondu, mais en même temps j’avais peur de ce qu’elle pourrait penser si je lui racontais. Et heureusement pour moi, la disparition de la carotte m’offrit une diversion tout à fait satisfaisante. Ce n’est pas que je ne voulais pas lui en parler, mais ça me mettait mal à l’aise.

Elle commençait limite à paniquer, se demandant comment elle avait fait pour ne pas s’en rendre compte plus tôt. J’aurais bien essayé de la rassurée, en lui disant qu’ont finiraient bien par la retrouver à un moment ou un autre. Mais en même temps elle ne me laissait pas réellement l’occasion d’en placer une. Puis soudainement, elle me laissa là avec la peluche et partit précipitamment.
Je l’avais suivi du regard, puis j’avais fini par me relevée tant bien que mal. Une fois sortie de l’abri, je cherchais une branche assez grande pour pouvoir m’appuyer dessus, heureusement je n’étais pas spécialement grande et j’étais assez légère. Je commençais alors à la suivre, enfin disons plutôt que j’avais pris une direction qui pouvait m’enmener auprès d’elle. Je supposais qu’elle était partie auprès de l’endroit ou nous avions trouver les restes de la peluche.

Quand j’arrivais, je remarquais qu’elle regardait les arbres. «Je ne pourrais pas grimper comme tu t’en doute. Mais je peux t’indiquer ceux où je suis certaine qu’elle n’y est pas. Par exemple celui en face de toi, c’est celui ou justement je me suis casser la figure. Il n’y avait pas de carotte. J’avais un peu regardé aux alentours quand j’étais là-haut et je peux te dire qu’il n’y en avait pas dans les nids environnent non plus. Je pense qu’il va falloir allez plus loin.» Bien sûr, on pouvaient se dire que les oiseaux auraient pu mettre la patte dessus sur le peu de temps qu’ont étaient partie. Mais j’avais fait pas mal de bruit pendant ma chute et ce n’était pas dit qu’ils soient tous partit d’ici pendant un moment craignant à un prédateur.
Mais dans ce cas, ou est ce que je pourrais allez voir ? Il y avait encore tellement d’arbre dans les environs et tout autant de nid. Finalement, je pensais à autre chose. «Pendant que tu grimpe aux autres arbres. Je vais regarder dans les creux de ceux-ci. On ne se sait jamais, écureuil et autre habitant peuvent l’avoir prise aussi… J’espère juste qu’un vrai lapin ne l’as pas confondu avec son potentiel repas. Outre le fait que ce serais problématique pour nous, il risque d’avoir un sacrée mal de ventre le pauvre.» oui, j’arrivais malgré tout à m’inquiéter pour le petit lapin et ses futur problème digestif alors que s’il avait réellement volée la carotte, il nous mettais tout simplement dans les ennuis, car vérifier dans des nids, facile. Dans des terriers, ce n’était pas aussi simple. Enfin si, si j’aurais eu ma taille de fée…

Je commençais alors tant bien que mal à chercher dans tout ce qui était à ma hauteur. Laissant le soin a Shaeva de s’occuper de ce qui était en hauteur. J’espérais seulement qu’elle n’aurait pas la même mésaventure qu’à moi. Je me doutais en plus qu’elle ne devait pas être réellement ravie que je l’ai rejoint, mais je ne voulais pas qu’elle continue les recherches toute seul. Et puis c’était assez étrange, mais j’avais envie de rester auprès d’elle. Sans doute par ce que c’était la première personne avec qui j’arrivais à communiquer.
Enfin, malheureusement, les recherches de mon cotée ne donnais pas grand-chose pour le moment…

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Ven 08 Mar 2019, 19:25

[VI] - Promenons nous dans les bois, pendant que le monstre n'y est pas. [Eireen] Ki82
Promenons nous dans les bois, pendant que le monstre n'y est pas.


« Hahaha ! T'arrives à te soucier d'un lapin alors que tu aurais dû rester allongé à te reposer ? T'es aussi inconsciente que moi, ma parole ! » Ça la fit bien rire, même si l'action d'Eireen de la suivre malgré tout n'était absolument pas raisonnable. Elle devait se faire plus de mal qu'autre chose à la suivre ainsi. Mais, ça mis de côté... Shaeva devait s'avouer touché par la joie qu'avait manifestée la Fae d'apprendre qu'elle avait une amie, la première dans sa courte vie. S'il fallait aussi peu pour combler de joie une personne et éclaircir son existence jusqu'à là sombre et inquiétante, alors, elle était heureuse d'avoir pu le faire. Ce n'était pas tout le monde qui pouvait se vanter d'avoir une Fae comme amie. Même si celle-ci était monstrueuse et prisonnière de ses cauchemars. « Quand tout cela sera finit, je promets de revenir te voir pour soigner ta jambe, compte là-dessus. Je n'ai pas d'endroit plus sûr à te proposer pour que tu puisses vivre, mais... Bah, je vais demander à rallonger un peu mon séjour ici. Le temps de m'assurer que tu ailles mieux. C'est le moins que je puisse faire. Je t'aurai bien emmené avec moi, mais on risque de me regarder d'un drôle d'air... » En soit, avec du recul, ça pourrait être la meilleure solution pour assurer la sécurité d'Eireen. Si elle était présente, personne n'irait s'en prendre à elle. Mais elle étudiait encore à Basphel... Et l'endroit n'était pas des plus favorables pour y cacher une Fae. D'autant que connaissant les salopards de l'Obsidienne, ils seraient bien capables de lui réserver un sort peu enviable s'ils lui mettaient la main dessus. Non, pour l'instant il valait mieux qu'elle reste ici.
Il y avait un point qui cependant taraudait sa conscience. Shaeva ne s'estimait pas assez bonne avec autrui pour l'aider comme elle l'avait fait seulement par altruisme. Il y avait bien une raison derrière tout à fait avouable, certes, mais une raison quand même. La Fae avait piqué sa curiosité. Elle n'en savait pas assez sur son peuple pour laisser filer une telle occasion d'en apprendre plus. Oui, sa curiosité jouait comme poids dans la balance, elle était obligée de le reconnaître. Ce qui ne veut pas dire qu'elle n'aurait pas aidé quelqu'un d'autre dans une situation semblable, hein ! Seulement qu'elle n'y aurait pas mis autant d'importance.

Finalement, après un temps qui lui sembla interminable à monter et descendre aux arbres ; ce qui l'avait épuisée, l'objet de toutes leur recherche finis par passer dans son champ de vision. « Putain, Eireen, je l'ai ! » Ou du moins, c'était en cours de récupération. La carotte de la peluche se trouvait dans le nid d'une pie qui avait dû juger qu'elle faisait du plus bel effet au milieu d'autres objets et choses tout aussi voyantes. Point positif, elle avait l'air intacte. Point négative, l'occupante du nid était sur place et ne voyait pas d'un air très bon œil que Shaeva vienne farfouiller parmi ses affaires, essayant de lui donner des coups de bec à chaque fois qu'elle approchait la main et lançant des piaillements scandalisés. 
Mais Shaeva était épuisée, alors maintenant qu'elle avait trouvé l'objet de toutes ses convoitises, en équilibre sur l'arbre, elle n'allait pas faire preuve de beaucoup de délicatesse pour la récupérer. « Oh, toi, dégages. » Désolée, la nature, mais ce n'était pas le bon moment pour l'énerver. Shaeva choppa par le cou la pie avant de l'envoyer valser en dehors de chez elle, l'oiseau s'envolant loin de cette folle, choquée et apeurée. L'Orisha redescendit finalement quelques secondes plus tard, en sueur, la carotte en main. « Franchement, tout ça pour une peluche ; je m'en souviendrais. » 

L'improbable duo se retrouva à l'abri de la Fae, quelques minutes plus tard, Shaeva s'occupant des dernières retouches sur la peluche. « On aura mis le temps, mais là voilà enfin réparé ! Ch'uis crevée ! » Elle leva son ouvrage pour le regarder sous tous les angles, vérifiant cette fois qu'elle n'avait rien oublié. On n'était plus à ça prêt. « Je crois que moi aussi, je dois te dire merci, hein Eireen ? Sans toi, j'aurai bien mis le double du temps pour le même travail. » Elle leva la tête vers le ciel derrière les branchages, arborant un vague sourire. L'après-midi était bien entamé désormais. Ils devaient tous s'inquiéter... Ce n'est que maintenant qu'elle songea qu'elle ne s'était rien mis dans l'estomac ! Elle se rattraperait, le soir, ce n'était pas grave. Il lui arrivait de manger à des horaires tout simplement sans queue ni tête. « On va se revoir les jours suivants, Eireen, ça nous laissera le temps de faire plus ample connaissance. ! J'ai pas arrêté de te poser des questions, mais tu ne sais rien de moi si ce n'est mon nom, héhé. C'est un peu maigre, hein ? » Elle pencha la tête en arrière, la laissant reposer sur le tronc de l'arbre où elle était adossée. « Tu ne trouves pas qu'après tout, on a passé une bonne journée ? Ça m'a fait plaisir de te rencontrer, Eireen. Vraiment. » 
Un soupire. Il ne restait plus qu'à remettre sa peluche à Gilda. Solène allait sûrement l'interroger et lui poser des questions pour s'être absenté aussi longtemps. Elle ne lâcherait pas le bout aussi facilement.
Ca tombait bien, elle non plus ne lâcherai rien ! Pas un mot de cette rencontre ne viendrait franchir ses lèvres.
Après tout, n'était-ce pas cela qu'elle recherchait à travers le voyage ? Des rencontres comme celle-ci. Où des gens apprennent à se connaître, tissent des amitiés, même si celles-ci étaient incongrues ou improbables. 
Et puis peut-être qu'un jour de manière tout aussi improbable, elles se reverraient.

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[VI] - Promenons nous dans les bois, pendant que le monstre n'y est pas. [Eireen]

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