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 | Seiji Nao | Terminée

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Seiji Nao
~ Orine ~ Niveau I ~

~ Orine ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 121
◈ YinYanisé(e) le : 03/10/2022
◈ Âme(s) Soeur(s) : La poupée de Maman
Seiji Nao
Dim 23 Oct 2022, 16:24


Seiji Nao

Nom : Nao
Prénom : Seiji
Surnom : X
Sexe : Homme
Taille : Un mètre soixante-treize
Âge apparent : Seize ans
Ère de naissance : Ère de la Conciliation
Race : Orine
Spécialités :
- Agilité : 6 + 1 + 1 = 8
- Force : 3 + 1 + 1 + 1 + 1 = 7
- Charisme : 5 + 1 + 1 + 1 = 8
- Intelligence : 7
- Magie : 4 + 1 + 1 + 1 = 7
Métier : X
Activité : Fabrication de poupées à échelle humaine et de maquettes en bois.
Armes :
- Un katana
- Un stylet
Particularité : Entre ses reins, des cicatrices forment une fleur de lotus violacée.


Pouvoirs et gains

Pouvoirs de base :
- Le Lien
- Inspiration des Arts Divins - Théâtre d'ombres
- Invocations Célestes
- Contrôle des émotions
- Télékinésie

Gain de niveau II :
- X

Pouvoirs :
- Création de feux d'artifice
- Le partage de la chair, le partage des secrets [avec Susannah]: Pratiquer Fëry ensemble a lié vos personnages l'un à l'autre. Chez chacun d'eux, un arbre magique divin va commencer à pousser, une forme d'olivier doré. Si ce dernier donne des olives de la même couleur, celles-ci ne sont pas ordinaires. En effet, en manger une permet de prendre connaissance d'un secret appartenant à l'autre. Au fur et à mesure de la croissance des arbres, le désir qui lie les protagonistes deviendra de plus en plus grand et les olives deviendront de plus en plus abondantes. De plus, en de très rares occasions, la magie de l'olivier transformera les liés en femmes pour un temps plus ou moins long.
- Liquide cristallisé : Il s'agit de la capacité de faire prendre à un liquide la forme d'un cristal. Ce cristal pourra ensuite reprendre une forme liquide.
- Lire ce qu'on ne devrait pas : Toutes les lettres qu'écrivent les personnages jouant les personnages de ce volet de Narfas peuvent être lues par les autres. Il n'y a néanmoins pas de preuves : une fois la lecture terminée, la lettre copie disparaît. Ce pouvoir concerne donc les correspondances de : Aäron, Jil, Eméliana, Zeryel, Lysium, Sympan, Oriane, Lorcán, Lazare, Orenha, Hélène, Ikar, Dastan, Adriaen, Yngvild, Ilias, Jezeṃiās, Blu et Seiji.

Armes :
- X

Artefacts :
- La seringue du Fessetival : C'est une seringue contenant un liquide qui se régénère en fonction de la magie du possesseur. Se l'injecter ou l'injecter à quelqu'un rend heureux et désinhibe. Les effets sont dépendants de la force et de la magie des personnages.
- Le conte espion imparfait : Le conte espion imparfait est un livre qui cible, pour une durée dépendante de la magie de son possesseur, l'un des personnages participant à la partie du conte de Narfas qu'il désire suivre. Le livre écrit ce que ce dernier fait, en théorie. En pratique, c'est bien plus complexe car il arrive que le conte écrive ce que celui qui l'utilise désirerait lire. Plus la magie du possesseur est grande par rapport à celle de la cible et plus les faits relatés sont précis. Plus il est émotif ou instable, et plus le livre le trompera.
- La toge d'Ivanhoë : Il s'agit d'une toge de bonne facture. Elle permet à votre personnage, en l'enfilant, de gommer son identité aux yeux d'autrui pendant un temps dépendant de sa magie.
- Le dé de Primaël : Avoir le dé de Primaël sur soi confère une chance insolente à son porteur, en fonction de la magie de la personne qui le possède.
- Le poison de la Foi : Il s'agit d'une petite fiole contenant un liquide. Il est inoffensif la plupart du temps. Seules les intentions de son propriétaire le transforment en poison. Pour cela, il doit agir pour ses convictions profondes ou pour la gloire des Ætheri, sans aucune hésitation.
- Le médaillon des révélations : Il permet à son porteur de dénicher les armes chez les personnes qu'il croise. Les localisations de ces dernières lui apparaissent en bleu clair, par transparence.
- Nécessaire à pique-nique : Il s'agit d'un joli petit panier en osier contenant le nécessaire à pique-nique (vaisselle et nourriture) et qui apparaît devant votre personnage lorsqu'il a besoin de faire une petite pause. S'il prend la anse du panier dans sa main, le panier le téléportera, avec son entourage, quelque part dans les Terres d'Emeraude. Le voyage de retour n'est pas compris.

Formes de magie :
- La Magie d'Argent
- La Magie de Perle

Patrimoine et réputation :
- X

Sphère raciale - Lyrienn - Niveau I :
Pouvoirs de race :
- Qyndily Mantris [Ramav]
- Qyndily Aenör [Ramav]
- Kölge Nazaret
Formes de magie :
- La Magie de Jade
- La Magie Élémentaire



Physionomie

Du haut de ses seize ans, Seiji apparaît à première vue comme une Orine frêle et discrète. Si sa taille laisse deviner qu’il sera grand, une fois adulte, sa silhouette semble destinée à rester mince. Bien qu’il y soit attaché, la pâleur de son teint vient des nombreuses heures passées loin du soleil. De constitution fragile, il lui arrive fréquemment de tomber malade, ce qui l’empêche de mettre le nez dehors pendant des jours. En conséquence, il suit un régime médicinal ; les repas tiennent pour lui davantage de cérémonies que de moments de plaisir. Si les rondeurs de l’adolescence n’ont pas tout à fait quitté son visage, on y entrevoit des traits fins, surplombés de pommettes saillantes et d’un nez droit. La véritable fierté du jeune homme sont les saphirs que dévoilent ses arcades, miracles azurés hérités de sa mère. D’un bleu pris entre l’océan et le ciel, un bleu qui se cherche encore, ses yeux se portent avec avidité sur le monde, toujours curieux de ce qu’ils pourraient y découvrir. Contrairement à la majorité de ses congénères, sa chevelure a la couleur de la lavande. S’il aime la parer de bijoux et de fleurs, il la coiffe au quotidien d’une simple tresse. Ayant un penchant pour le blanc et le noir, il compose généralement des tenues monochromes. S’il aime tout particulièrement porter des furisode, il lui arrive parfois de se « déguiser » par caprice, adoptant alors les vêtements traditionnels d’autres peuples _ ou ce qu’il imagine l’être _, ce qui ne manque pas de susciter les rires de ses professeurs.



Psychologie

Si la vie de Seiji s’écoule au rythme de ses maladies et de ses apprentissages, ces derniers n’ont eu de cesse de faire grandir en lui patience et amour des Arts. Au cours de ses découvertes d’enfance, son affection s’est naturellement portée vers le théâtre d’ombres. Malgré les maladresses que lui confère sa condition de novice, il n’hésite pas à passer des heures à travailler, et ne montre jamais le fruit de son labeur avant d’en être satisfait. C’est ainsi qu’au grand regret de ses professeurs, il présente régulièrement ses pièces en retard, lorsqu’il les rend. Malgré la tranquillité qu’il manifeste, l’Orine ressent une profonde fascination pour l’extravagance et la démesure. Son quotidien est ponctué de rituels, qu’il accomplit avec une sincère dévotion. Ses relations avec ses aînés sont parfois tumultueuses, le garçon faisant de temps à autre preuve d’impertinence, rejetant les traditions par défi plus que par conviction. Il n’y a néanmoins pas la moindre arrogance en lui ; convaincu de ne pas valoir autant que ses congénères, il a pour habitude de se mettre en retrait, et cherche en permanence à s’améliorer. En conséquence, il prend très au sérieux les conseils qu'on lui donne, même lorsqu'ils ne viennent pas d'individus en mesure de les lui donner.

En dépit de la douceur du quotidien à Maëlith, la Mort a laissé sa marque sur Seiji. Profondément affecté par le décès de sa mère, le remède à son chagrin fut de créer une poupée à son effigie, qu’il habille de ses anciennes tenues, et à qui il raconte ses tracas lorsqu’il se sent morose. S’il porte une grande affection aux êtres auprès desquels il a grandi, le jeune homme est en perpétuel conflit avec sa petite sœur, cette dernière le considérant avec mépris. Particulièrement talentueuse, Kogami est aux yeux du jeune homme, par son existence comme par ses reproches, la preuve qu’il sera toujours un échec. En dehors de ces difficultés familiales, ses relations avec ses congénères sont plutôt harmonieuses, l’Orine n’hésitant pas à rendre service lorsqu’il le peut et à participer aux activités de groupe. Bien qu’il soit de bonne volonté, il possède hélas un sens de l’humour étrange, ce qui amène quelquefois à des situations gênantes. Il passe également de nombreuses heures la tête dans les nuages, à songer à son Maître et aux mille manières dont il l'inspirera un jour. Si ces rêveries sont source de motivation, elles instillent en lui une angoisse vicieuse, qui l'amène de temps à autre à passer des jours sans rien créer, oublié dans la paresse et l'imaginaire.



Histoire

Issu d’une union naturelle, Seiji eut la joie de naître à Maëlith, sans que le nom de son père ne fut jamais prononcé. S’il y demeurât les premières années de sa vie pour recevoir les fondements de l’éducation de son peuple, sa mère revint le chercher lorsqu’elle l’estima en âge de voyager. Pendant quatre ans, ils voyagèrent à travers le monde. Le bambin ne garda que peu de souvenirs de cette époque bénie : le sourire d’Inari lorsqu’elle apercevait son Maître, les couleurs qui défilaient sous ses yeux au rythme des tambours, le rosier auquel il se piqua le doigt au bord d’une fontaine de marbre. À bien des égards, il lui semblait que sa mère aurait pu faire concurrence aux Aetheri, si elle l’avait souhaité, et il se fit un devoir de l’imiter dans ses moindres gestes. En préceptrice dévouée, elle lui enseigna les rudiments de la couture, pour lesquels il n’eut jamais le moindre talent, et de la sculpture, pour lesquels il développa davantage d’intérêt. Soucieuse de lui ouvrir l’esprit, elle l’emmena à tous les spectacles qu’elle pouvait trouver. Ce fut lors d’une de ces soirées qu’il découvrit, incapable de quitter la scène du regard, le théâtre d’ombres. Ignorante de cet Art, Inari engagea un professeur, et ils prirent les cours ensemble, lui aussi maladroit qu’un nouveau-né, elle aussi joyeuse qu’une adolescente. Hélas, son Maître perdit la vie dans un effroyable accident, et ils rentrèrent, tous deux certains que rien ne serait jamais plus comme avant.

Quelques mois plus tard, le pire devait survenir. Inari donna naissance à une fillette en parfaite santé, mais succomba lors de l’accouchement. S’ils devaient aller vivre chez leur tante, Seiji, inconsolable, ne supportait pas la présence de la petite. Il s’installa pour quelques mois chez Nanami, une Orine dont la sagesse semblait aussi vaste que les rides. Sans s’offusquer de ses crises de larmes ou de colère, elle l’éleva avec la même tendresse qu’elle destinait à ses petits-enfants. Elle lui enseigna les bases du violon et de la mandoline, et lui apporta l’affection dont il avait besoin lorsque sa santé commença à décliner. Espérant éloigner ces tourments physiques, elle cuisina pour lui toutes sortes de plats médicinaux et de décoctions, et, en désespoir de cause, lui apprit à se tourner vers les Aetheri. La ferveur le gagna quelque temps, et il fit de nombreuses offrandes, sans que les résultats espérés ne surviennent : son corps ne le préoccupait d'ailleurs pas vraiment. Pour oublier son chagrin, Seiji se plongea dans les cours, suivant avec bonheur ses professeurs lorsqu’une de leurs démonstrations l’avait intrigué plus que les autres. Toujours une question aux lèvres, il retrouva véritablement le sourire quand, en l’absence de Nanami, il découvrit dans son grenier une malle où traînaient les morceaux démembrés d’un mannequin, et entreprit de confectionner une poupée à l’image de sa mère. Depuis, dès lors que son cœur s'alourdit, il lui confie ses contrariétés. Il lui arrive souvent d'imaginer leurs conversations, ou de la mettre en scène dans ses rituels quotidiens, comme si elle vivait encore auprès de lui.

Les années suivantes s’écoulèrent en un battement de cils. Libéré de sa tristesse, le garçon demanda à vivre avec sa sœur, joyeux à l’idée d’honorer l’âme du Maître de sa mère, et ils emménagèrent tous deux chez Nanami. Exacerbée par son environnement, la curiosité de Seiji ne cessait de grandir. S’il se révélait dépourvu du moindre talent, sa persévérance lui valait le soutien et l’affection de ses professeurs. Bien qu’il n’eût pas les moyens de l’atteindre, l’excellence devint pour lui une obsession. Lorsqu’une fièvre ou des douleurs le prenaient, il dédiait sans hésiter ses heures d’éveil à ses apprentissages. La seule ombre au tableau fut celle qu’il avait accueillie à bras ouverts : Kogami. Malgré la douceur dont elle faisait publiquement preuve, elle ne cessait de saboter ses projets, non par maladresse mais par méchanceté, détruisant tout ce qu’il avait le malheur de laisser dans sa chambre. Lorsqu’elle fut en âge de parler, elle commença à lui adresser reproches et moqueries, l’accusant d’être la honte de leur lignée, lui qui n’était que le fruit d’une union hasardeuse. L’identité de son père demeurant un mystère, l’Orine se défendit en le peignant comme un illustre artiste, et en mettant vainement en avant ses efforts. Si, de l'extérieur, leur relation semble froide, personne n'est au courant de leurs conflits, pas même Nanami.

Le jour de ses quinze ans, Seiji rassembla son courage et donna son premier spectacle de théâtre d’ombres, sous la forme d’une petite pièce représentant un mythe. Bien que le succès ne fût pas vraiment au rendez-vous, il reçut quelques jours plus tard la liste de ses Maîtres potentiels. Emporté par le fantasme d’une vie à venir, il s’enferma des heures dans sa chambre, prétextant une nouvelle affliction, imaginant dans le secret de ses draps quels visages se cachaient derrière les noms. Encore plongé dans l’enthousiasme de la découverte de ces lettres qu’il connaîtrait bientôt par cœur, il accompagna Nanami lors de l’un de ses voyages à Avalon. Ce fut lors d’un bal masqué qu’il croisa un homme dont l'image allait le hanter. Ils s’éclipsèrent ensemble, et Seiji eut l’honneur de découvrir son atelier, refuge d’une invraisemblable quantité de sculptures, de peintures et de maquettes en tout genre. Conquis par les merveilles qu’apercevaient ses yeux, il poussa l’audace jusqu’à enlever le masque de son hôte. De ses phalanges d’artiste, ce dernier lui saisit le menton, et planta sur ses lèvres la tendresse d’un baiser. Ce fut ainsi qu’il apprit ce qu’était le désir. Au grand regret de l’Orine, l’aventure s’arrêta là : il fut raccompagné à la réception, et ne revit jamais son ravisseur. De ce moment béni, il ne garda que le masque de l'homme, aussi sombre que le charbon, et le feu de son souvenir sur la bouche. Cependant, il conserve jalousement le secret de leur rendez-vous, rêvant d’une occasion de donner un spectacle à Avalon, et de découvrir ces traits chéris parmi la foule de ses admirateurs.



HRP

Le thème de votre personnage : Achilles, Come Down
La mort : Emporté par une de ses anciennes maladies.
Votre fréquence de rp : Une à deux réponses par semaine.
Comment avez-vous découvert le forum ? : Une bonne Fae m'a soufflé l'adresse.
Le code du règlement : Tartelette au citron.



Lenore Sùl

Nom : Sùl
Prénoms : Lenore
Surnom : Len'
Sexe : Féminin
Taille : 1m74
Âge apparent : Environ 17 ans
Ère de naissance : L'Ère de la Conciliation
Race : Démone
Métier : X
Activités : Diseuse de bonne aventure et collectionneuse. Aspire à devenir la plus grande agricultrice que l'Enfer ait connu.

Niveau : I

Armes :  
- Une faux
- Une machette

Spécialités :
- Agilité : 5 + 1 + 1 = 7
- Force : 5 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 = 10
- Charisme : 5 + 1 + 1 + 2 + 1 = 10
- Intelligence : 5 + 1 + 1 + 1 = 8
- Magie : 5 + 2 = 7

Pouvoirs :
- Le Pacte Démoniaque
- Le Reflet de l'Autre
- La Tentation du Diable
- Lire l'avenir
- Hypnose

Gain de niveau 2
- X

Gain de niveau 3
- X

POUVOIRS
- Soupçon de trahison : Il s'agit d'une poudre qui doit obligatoirement être saupoudré sur des gâteaux. Lorsque des personnes en mangent, elles ont envie de trahir ceux qui leur sont chers.
- Mariés au premier regard : À chaque fois que Lenore rencontre un homme, un classement défile sous ses yeux, qu'elle est seule à voir, et qui évolue au fil du temps. Il récapitule tous les hommes qu'elle a croisés jusque-là et évalue leur potentiel en tant que futur époux, ainsi que les avantages qu'ils pourraient lui apporter. Elle est inexplicablement attirée par les chanceux en tête de liste.
- Main baladeuse : C'est un pouvoir qui permet de créer deux portails. En passant sa main dans l'un, elle ressort par l'autre. Ca permet, entre autres, d'attraper des objets normalement hors de portée.
- Ça sent le roussi : Votre personnage est capable de créer de la fumée qui propagera une odeur de brûlé et donnera l'impression qu'un incendie s'est déclaré quelque part.
- Le boudoir de l'amour : Lorsqu'une personne souhaite confier les tracas de son cœur à Lenore, cette dernière peut les téléporter dans un boudoir aux murs rose et blanc, décoré de rubans. L'endroit invite aux confidences et prête aux rêveries. Elle-même y ressent le besoin irrépressible de donner des conseils amoureux, quitte à jouer les entremetteuses si plus d'une personne s'y trouve avec elle. Il lui est également possible d'y invoquer de petits fours aphrodisiaques, ainsi que des philtres aux vertus romantiques. Les effets se dissipent une fois que l'on sort de la pièce. Toutefois, s'y rendre exacerbe pour un temps les sentiments.

ARMES
- X

ARTEFACTS
- Le bol souvenir de vacances [Forêt des murmures] : Comme ça, on dirait un bol souvenir de vacances. Blanc, son tour est d'une couleur assortie au dessin qui figure sur la porcelaine. Un objet qui semble banal en somme mais qui ne l'est pas. En effet, il a la particularité d'envoyer celui qui boit son contenu en entier au beau milieu du lieu qui y est dessiné. Parfait pour faire des farces de plus ou moins mauvais goût.
- La Clef magique : Il s'agit d'une clef qui peut entrer dans toutes les serrures. Elle ne sert pas à ouvrir les portes de base mais plutôt à les fermer. Quand on tourne la clef dans une serrure, la pièce dans laquelle la personne se trouve devient protégée magiquement des intrusions extérieures. Il suffit de la tourner dans l'autre sens pour que le sort cesse de fonctionner.
- Le miroir maudit : Il s'agit d'un miroir qui semble tout à fait banal à première vue. Néanmoins, de temps en temps dans son reflet apparaissent des scènes horribles, provenant du conte ou non. Si celui qui les regarde reste trop longtemps devant, le miroir l'aspire et il se retrouve au beau milieu de la scène. La seule façon de s'en échapper est de crier trois fois le nom d'un des personnages les plus mauvais du conte ou qu'une autre personne regarde à son tour dans le miroir (la notice est marquée derrière le miroir).
- La boîte à ragots : Il s'agit d'une boîte en bois d'apparence ordinaire sur laquelle sont gravées des lettres. Lorsqu'on l'ouvre, une voix envoûtante raconte une rumeur au hasard, plus ou moins crédible, et qui circule en ce moment sur les terres de Sympan. Une fois le ragot entendu, on ressent l'irrépressible envie de le raconter à son tour à toutes les personnes que l'on croise. Par ailleurs, on ne peut rien ranger à l'intérieur, comme si les mots prenaient toute la place.
- Exemplaires du conte : Lorsqu'un personnage du conte les lit, il se peut qu'un autre personnage ayant joué un rôle dans ce dernier soit téléporté soudainement vers le lecteur depuis le livre. Choc garanti. Les exemplaires peuvent se prêter.
- Un talisman de dragon qui assure à son porteur bonne récolte

~ Formes de magie
- La Magie des Ténèbres
- La Magie de Pourpre

~ Patrimoine et réputation
- X

~ Intrigue
- X

Particularité : Lenore n'enlève presque jamais sa couronne de fleurs, puisqu'un symbiote en forme d'œil y a élu domicile. Ses crochets s'enfoncent légèrement sous la peau, lui permettant de communiquer ses besoins. En échange de sa protection, il maintient la fraîcheur des végétaux en permanence. Lorsque la jeune femme ressent une forte émotion, l'aspect de ces derniers a tendance à changer. En dehors de cet accord passé alors qu'elle était enfant, elle ignore tout de lui.

Role-Play : La tête nonchalamment appuyée contre la paume de sa main, Lenore observait les convives avec un franc désintérêt. À la lueur des bougies, les corps s’entrelaçaient comme s’ils n’avaient toujours été qu’un. Les volutes d’encens traçaient les contours de la chair nue comme les doigts d’un amant. Enfoncée au fond du canapé dans un ensemble de lingerie prêtée par sa sœur pour l’occasion, elle fixait la scène d’un air morne, rêvant d’ouvrir la fenêtre et de se jeter par-dessus le balcon.

La vision ne lui était pas étrangère. Depuis des années, les siens donnaient des célébrations en l’honneur de la Luxure, et elle soupçonnait les meubles du salon d’avoir été témoins d’autant d’orgies que de repas. Parents, aînés, cousins ; tous participaient avec joie, attendant la prochaine soirée la bave aux lèvres. Cependant, il fallait toujours une ombre au tableau : la cadette ne partageait pas la passion familiale. D’ailleurs, la rumeur la prétendait vierge, ce qui ne manquait d’attirer à ses pieds toutes sortes de détraqués. Depuis dix bonnes minutes, l’un d’entre eux lui mordillait le cou et effleurait ses formes, dans l’espoir sans doute d’éveiller quelque chose dans sa silhouette de bâton. Comme une poupée de chiffon, elle se laissait faire, sachant qu’il finirait par se lasser de son absence de réaction ; les invités craignaient trop le courroux de ses parents pour se risquer à la prendre de force.

« C’est quoi, dans tes cheveux ? »

La figure de la jeune femme s’éclaira. Chassés de ses yeux de braise, l’ennui et le chagrin laissèrent place à une gaieté profonde. Ses lèvres, décolorées sur les bords, semblèrent retrouver leur carmin d’origine. Son visage tout entier, animé d’une lumière intérieure, respirait de joie. Se frottant les mains, elle se tourna vers son interlocuteur.

« En voilà une question intéressante ! Alors ça, tu vois, c’est une variété de ronce très rare, qui ne pousse que sur les flancs du volcan, lorsque la dernière éruption remonte au moins à trois cycles lunaires. Mais ça ne suffit pas, il faut des conditions très particulières. Si la terre n’est pas assez solide, les racines s’enfoncent trop profondément et la plante dépérit, asphyxiée par la chaleur. D’une manière que personne ne comprend vraiment, elle puise ses nutriments dans les cendres. »

En proie à une vive excitation qui ne devait rien aux caresses du Démon, elle s’était mise à parler à toute vitesse. Profitant de son inattention, ou de ce qu’il prenait pour un désir enfin en éveil, ce dernier lui avait saisi un sein, et entreprenait de le baiser.

« Quelques millimètres doivent toujours lustrer ses pétales, pour lui éviter la déshydratation. Quand elle a faim, elle se met à luire d’un rouge mauvais, et la couche s’amenuise un peu. C’est un phénomène fascinant, et tout à fait unique. Contrairement à la plupart des espèces, elle ne produit pas de baies, ni de fleurs. La légende veut qu’elle dévore les restes des âmes sacrifiées au feu. Personne n’a jamais réussi à la cul… »

Pressé d’en arriver à la conclusion, le diable redressa la tête pour l’interrompre. Contre la cuisse de la dépressive devenue aussi bavarde qu’un moineau, son entrejambe gonflait d’impatience.

« T’aimes les épines, alors. C’est une façon de dire que t’es branchée masochisme ? »

Bouche bée, Lenore baissa la tête dans sa direction. Une étincelle de colère embrasa son regard. Comment osait-il l’interrompre alors qu’elle lui dévoilait les merveilles de l’Enfer ? Contrariée plus que de raison par cet insupportable vermisseau, elle fit craquer sa mâchoire, signe de la tempête à venir. Peut-être que lui écorcher les yeux avec ces chères épines tempérerait son impertinence. À moins qu’elle ne lui ouvrît tout simplement la gorge pour le délivrer définitivement de toute envie. Comment osait-il la toucher ? Des éclairs envahirent son champ de vision ; il ne perdait rien pour attendre.

D’une poigne aussi douce que ferme, quelqu’un releva l’indésirable, un petit rire sur les lèvres. Aussi lascive que sa sœur était frigide, elle lui prit le menton entre les doigts. Une langue démesurément longue vient jouer avec la pointe de son nez, avant qu’une main descendue un peu trop bas ne lui désigne un divan plus loin ; une promesse pour la suite.

« Pas la peine de gaspiller ta salive. Elle ne couche pas. À moins que tu sois une graine ou une plante à rempoter, elle ne te regardera même pas. »

Captivée par la nouvelle venue, le diable fila vers la place désignée, comme le bon chien qu’il était. Demeurant à bonne distance de Lenore _ elle ne connaissait que trop bien son caractère _, elle porta un verre à sa bouche, dont le maquillage avait quelque peu souffert de la compagnie de ses amants.

« Merci. »

La fureur dans les os, la blonde ne parvenait pas à desserrer les dents. Malgré sa disparition, son regard cherchait l’insolent parmi les corps emmêlés. Sa boisson avalée, Mérimée reposa le cristal sur la table.

« Tu devrais faire un effort, Len’. Un jour, il faudra bien que tu deviennes l’une des nôtres. Sinon… »

D’un même mouvement, leurs regards se tournèrent vers le volcan. Lenore n’ignorait pas la précarité de sa situation ; elle ne devait sa survie qu’à l’intuition miraculeuse qui, à huit ans, lui avait valu la protection d’un haut-gradé. Depuis, les visions ne fleurissaient plus, et si elle n’aspirait qu’à cultiver la terre, personne ne comprenait ses ambitions ; les Démons rêvaient de ravager le monde, pas d’agriculture. La rage dans les veines, elle s’empara d’un plateau de viande outrageusement chargé, qu’elle fit mine de ne pas peiner à porter, et monta s’enfermer dans sa chambre.

***

Prise dans les brumes du sommeil, Lenore sentit quelque chose chatouiller sa conscience _ non pas un sursaut de sa morale, mais un fourmillement au niveau des hanches. Poussant un grognement, elle se tourna sur le côté, bien décidée à se rendormir. Toutefois, la sensation grandissait, courant le long de ses cuisses, jusqu’à atteindre ses genoux. Craignant de trouver quelque maudite bête sous les draps, elle jeta un œil timide sous la couette. La tête de son frère dépassait ; ses mains portaient le pyjama qu’elle aurait dû avoir sur les fesses. Confuse et mécontente, elle résista à l’envie pressante de lui arracher la gorge.

« Qu’est-ce que tu fous ? »

Avant qu’elle n’ait pu refermer sa jambe autour de sa nuque pour lui faire passer tout désir d’une petite sauterie familiale, il se jeta sur elle, et, bien vite, elle sombra dans l’inconscience.

***

Les jours suivants se perdirent dans le brouillard de l’inconscience. Lorsque l’esprit de la blonde regagna enfin la réalité, tout son corps lui faisait mal. Il lui semblait souffrir d’une terrible gueule de bois, et, surtout, la lumière lui brûlait les yeux. Qu’elle ouvrit ronds comme des soucoupes en apercevant son frère, un sac sur le dos.

« Mais… On est où, putain ? »

Visiblement mécontent de la trouver éveillée, ce dernier pivota, lui décochant un regard noir.

« Baisse d’un ton, tu veux ? Mérimée allait nous tuer. Je devais faire quelque chose. »

« Elle ferait jamais ça. »

Peinant à comprendre les tenants et les aboutissants de sa situation, elle finit par se relever. Le Démon vint à sa rencontre, posant son front contre le sien dans un simulacre d’affection.

« Elle en parlait avec les vieux. Je me suis levé pour pisser et je les ai entendus comploter. Une histoire de pureté de la lignée, et de ne pas s’encombrer avec des enfants défaillants. »

Malgré la lenteur de ses neurones, le cœur de Lenore se serra une seconde. Face à leur aînée, ils n’étaient que des ratés ; ils l’avaient toujours été. Toutefois, un détail la froissait.

« Donc… Tu m’as kidnappée ? »

« J’avais pas le choix. »

D’un geste brusque, la jeune femme projeta son front en arrière, heurtant de toutes ses forces celui de Jasper. Sous l’impact, il recula. Loin de s’arrêter là, elle revint à l’assaut, s’efforçant en vain de le pousser. Noyée par la colère d’avoir été arrachée à son foyer, la panique accélérait pourtant sa respiration.

« Tu me prends pour une idiote ? Mérimée toucherait pas à un seul de mes cheveux. C’est quoi, ce plan ? C’est toi, hein ? T’as décidé de t’en prendre à la plus faible de la famille pendant que les autres avaient le dos tourné ? De lui faire faire un petit tour loin de l'Enfer pour la zigouiller tranquille ? »

« Je ne te veux aucun mal, Len’. »

Dans un soupir, il lui attrapa les bras, l’empêchant de lui frapper la poitrine comme elle le faisait depuis dix bonnes secondes. Une offensive aussi efficace que celle d’un chat sans griffes. Incapable de raisonner, elle se dégagea un peu trop violemment, et s’effondra sur les fesses.

« C’est ça, prends-moi pour une truite ! Je te préviens, je me laisserais pas faire. Si tu m’approches, tu vas le regretter. »

Ses poings ne la menant pas bien loin, elle chercha une arme à sa ceinture. Soulagée d’y trouver sa machette, sa cervelle bouillonnante ne fit pas le lien entre le projet d’attenter à sa vie et le fait de lui laisser de quoi se défendre. Se penchant vers elle, le Démon usa de son tour préféré pour réduire toute agressivité à néant.

« Ça suffit, maintenant. »

Toute énergie envolée, Lenore croisa les jambes, boudeuse. Qu’allait-il lui arriver, à présent ? Sa frange sur les yeux, elle regardait obstinément le sol qui, à sa grande surprise, fourmillait de vie. Quelques insectes traversaient une forêt d’herbe, grouillante de vers de terre et de flocons de pollen qu’elle n’avait vu que dans les livres. Quelque peu apaisée, elle dévisagea son frère.

« Bon... Tu m’expliques ? »

Avec un sourire aussi radieux que le soleil qui lui dévorait la rétine, Jasper déroula un parchemin aux caractères affreusement nombreux.

« T’es mon assurance-vie, c’est tout. »

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Priam et Laëth
~ Ange ~ Niveau III ~

~ Ange ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 3867
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes
◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Priam et Laëth
Dim 23 Oct 2022, 19:52

Bienvenue, jeune Orine | Seiji Nao | Terminée 442 C'est rigolo, je suis justement en train d'écouter Achilles Come Down nastae Bonne rédaction !




| Seiji Nao | Terminée 1628 :


| Seiji Nao | Terminée 2289842337 :
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Susannah
Dim 23 Oct 2022, 20:13

Bienvenue | Seiji Nao | Terminée 1266825537

Je suis curieuse de connaître l'origine des cicatrices dans son dos. En attendant, j'ai hâte de lire la suite de l'histoire de Seiji | Seiji Nao | Terminée Fleur


| Seiji Nao | Terminée 7qoc
Merci Jil  | Seiji Nao | Terminée 009 :
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Seiji Nao
~ Orine ~ Niveau I ~

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Seiji Nao
Lun 24 Oct 2022, 21:42

Bonsoir, et merci pour vos messages de bienvenue. | Seiji Nao | Terminée 46

La rédaction de ma fiche est terminée, en espérant qu'elle convienne. | Seiji Nao | Terminée 950593777
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Jun Taiji
Sam 29 Oct 2022, 11:07

Bienvenue | Seiji Nao | Terminée 47

Tu es validé ! Hâte d'avoir la suite de l'histoire avec le mystérieux homme | Seiji Nao | Terminée 1628 | Seiji Nao | Terminée 1628
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