-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Panique à Vediah [Pv Jil]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 11262
◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] | Médecin [Rang III] | Éleveuse de Vaches [Rang I] | Investisseur [Rang II]
Mancinia Leenhardt
Jeu 25 Aoû 2016, 00:35

Mancinia était tranquillement assisse à une des nombreuses terrasses du Quartier Marchand, goûtant un met local en charmante compagnie de son corbeau. Son emplacement lui donnait une vue magnifique sur une partie de la vaste cité de Pabamiel, un endroit aussi luxuriant qu'il est animé. Personne n'osait contredire l'Ordre. C'était très agréable de s'asseoir à un endroit et d'être traité d'égal à égal avec quelqu'un. De se contenter de vivre, sans se soucier de son travail ou d'une éventuelle agression qui valait à un marchand de prendre son balai pour essayer de se débarrasser de la crasse qu'elle était. Les résidents de l'isthme semblaient avoir une certaine habitude avec les Humains, ce qui la surprenait autant que cela lui faisait plaisir. Ce n'était qu'une chose parmi tant d'autres et cette ville étrangère lui plaisait bien. En buvant un thé, elle sourit d'amusement de voir une architecture en rond et de se voir obligée de lever son nez vers les cieux cotonneux. Son regard tombait irrémédiablement sur l'éclat du Palais de Jalahaiah, reflétant les rayons solaires comme pour le guider à travers toute la ville. Rêveuse, la jeune femme se mit à songer fouler le sol du Palais une fois dans son existence. Qui sait ? Mancinia ne cachait plus vraiment ses envies de grandeurs. On la remarquerait sans doute le moment venu et elle ferait tout pour y faire honneur.

Une fois sa dégustation terminée et la note acquittée, l'Humaine se redressa de sa chaise et se mit à parcourir les allées embaumée d'un parfum délicat. Elle n'était pas ici pour faire la visite des lieux, du moins, pas tout à fait. A Estë, elle avait eu un mot expliquant qu'elle devait venir chercher certains objets à Pabamiel, faute de temps quant à la conception et à la livraison. C'était assez aisé de se repérer dans les lieux une fois qu'un charmant passant vous l'expliquait. Il n'était guère difficile de différencier les étrangers et les résidents de Pabamiel : certains d'entre eux se promenaient avec des parures traditionnelles de la région, des panoplies entières de bracelets d'or porté aux chevilles ou aux poignets. Non, vraiment. C'était un tout autre univers que le sien s'étendait à ses pieds et ne demandait qu'à être découvert. Exploré. C'était la première fois qu'elle y mettait les pieds et les rumeurs ne rendaient pas hommage à la Sublime ! Et pourtant, ces d'autres rumeurs qui attiraient son attention. Celle d'un certain criminel du nom de Malcom Hollow. On discutait beaucoup de lui dans les ruelles et son nom était de nombreuse fois parvenu à ses oreilles indiscrètes. Ce dernier avait commis des actes répréhensibles qui lui donnaient parfois le frisson. Un manque total de respect pour la vie ou la nature des êtres. Il était en cet instant même en train de subir son Jugement dont tous semblaient attendre le dénouement.

Et la sentence. Équitable et impartiale. Puisse Drejtësi les entendre. Savoir ce genre d'individus derrière les barreaux, entre les mains de personnes compétentes qui protégeaient le peuple, était d'autant plus rassurant. Il faut dire que l'Armée veillait sur tous en ces lieux. Ceci évitait les mauvaises surprises, même si par habitude, elle ne relâchait pas sa vigilance. Elle se fraya un chemin parmi la foule, évitant autant que possible le contact physique et les regards directs. Un homme passa en courant à côté d'elle, Mancinia ne le vit pas, mais ce dernier arrêta sa course et se retourna dans sa direction. Il la regardait intensément avant de la perdre dans l'amas grouillant, certain de l'avoir vu quelque part. Le Garde secoua la tête et reprit sa course. L'Humaine s'arrêta devant une boutique d'étoffes magnifiques. Cette soie n'était pas chère pour cette qualité. Sans parler des lainages. Bien que la demoiselle ne porterait jamais ces derniers au coeur du Désert, mieux valait être prévoyant en songeant qu'elle repasser sur l'Edelweiss Enneigée. Partie dans une contemplation muette, elle sentit sur son épaule Kamiya se faire plus fébrile.

Gouzi Gouzi Jil !

Cette exclamation venue de nulle part arrêta Mancinia au milieu de ses observations pour dévisager son corbeau qui sautillait presque sur son épaule. Jil ? Qui était Jil ? La mémoire de l'Humaine fila à toute vitesse avant de remettre un visage sur ce nom. C'était lors de ces épreuves étranges du Duel ! C'était bien elle, impossible de se tromper là-dessus. Il faut dire que sa personne avait fait forte impression à son compagnon. Bon, que devait-elle faire là ? Ce ne serait pas étrange si elle allait lui parler ? Non, mais elle était de bonne humeur, autant en profiter ! Elle relâcha ses étoffes et se dirigea vers la demoiselle.

Jil ? l'interpella-t-elle. Jil, c'est bien ça ? Salut ! Vous ne devez pas vous souvenir de moi depuis le temps. J'étais avec vous sur les navires qui combattaient pour messire Lakus et Dame Weidan.
Gouzi Gouzi Jil ! répéta Kamiya comme s'il était sûr qu'elle allait comprendre.


Post I | 825 mots


Panique à Vediah [Pv Jil] Chriss10
Art by Chrissabug

Meuh:
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t38147-mancinia-leenhardt-
Jil
~ Lyrienn ~ Niveau 40 000 ~

~ Lyrienn ~ Niveau 40 000 ~
◈ Parchemins usagés : 495
◈ YinYanisé(e) le : 23/07/2014
◈ Activité : Prof de Botanique, Puff-Puff Gueurle (Équipe C), Patronne de la Tendre Miche
Jil
Jeu 22 Sep 2016, 22:58

C’est en bondissant de trottoir en trottoir, glapissant çà et là sa joie de vivre, que Jil visitait la Baie des Trois Dames. Elle qui ne quittait pas souvent sa masure avait soudainement décidé de prendre le large, au sens propre, et d’aller visiter l’une des îles qui constellait la surface de l’Océan, et où – disait-on en Avalon – la vie avait quelque chose de charmant, comme un vent d’aventure permanent qui soufflerait sur les marins et les insulaires. Et jusqu’ici, les rumeurs semblaient fondées ! Certes, comme partout, il y avait un certain lot de mendiants, de voleurs, de vendeurs de fruits, de vendeur de pas de fruits, mais… Le tout semblait effectivement fort aventureux. L’Élémentale appréciait chaque nouvelle rue avec un enthousiasme qui ne pouvait que rendre jaloux ; elle souriait telle une enfant devant chaque statue, applaudissait chaque artiste de rue comme si c’était le premier qu’elle rencontrait. Si elle avait, pendant le trajet et lors des quelques heures qui avaient suivi son arrivée, ressenti une certaine mélancolie de ne pas avoir à ses côtés Thor pour lui tenir compagnie, elle avait toutefois décidé que ce n’était pas en pleurnichant qu’elle lui ferait honneur. Le pauvre n’avait pas pu la suivre sur le bateau, qui refusait catégoriquement d’embarquer autre chose que des humanoïdes ; elle avait eu à peine le temps de l’emmener chez elle, de lui donner suffisamment de nourriture pour tenir deux ou trois mois, ainsi qu’une vingtaine de balles de différentes tailles et couleurs, avant de lui dire au revoir. Elle ne partait peut-être que pour cinq jours, mais depuis qu’il était apparu dans sa vie, elle ne l’avait pas quitté plus de quelques heures. Mais elle savait se montrer forte ! Sourire éclatant aux lèvres, Jil déambulait ainsi depuis le petit matin, ayant passé sa dernière soirée dans un bar à vin coquet, puis en compagnie d’un Déchu à la verve joviale, et à la langue habile. S’étant quittés de bonne humeur et après un petit déjeuner copieux, elle ne pouvait que déborder de cette joie qui la caractérisait si bien. Elle se baissa pour refaire son lacet, provoquant quelques sifflements qu’elle était à des lieues de prendre pour elle, et frappa du talon avant de reprendre sa marche.

Vêtue de pied en cap pour l’aventure, elle portait à peu de choses près la même tenue qu’elle sortait toujours lorsqu’elle quittait le confort d’Avalon pour le monde et ses dangers. Une haute paire de bottes noires dans lesquelles elle avait passé un treillis kaki, et en guise de haut, un débardeur moulant blanc et une chemise à carreaux ouverte. Afin de montrer à tout le monde qu’elle comprenait bien les tenants et les aboutissants de ce que certain nommaient « le vrai monde du dehors », elle avait même acheté un chapeau à larges bords qui la faisait ressembler au célèbre Jones Din-Diana, aventurier et archéologue de renom. Son sac et un fatras de bracelets fantaisistes venaient compléter le tableau. Finalement, au milieu des baroudeurs et des mercenaires qui traversaient parfois la foule, elle aurait presque pu passer inaperçue s’il n’y avait pas eu deux, ou trois, détails qui la faisaient se détacher de la masse. Il y avait d’abord sa propension à provoquer des mouvements de poitrine bien au-delà de ce qui était socialement acceptable, « mauvaise » habitude qui ne pouvait s’expliquer que par l’omniprésence des Déchues dans sa vie de tous les jours. Ensuite, et pas des moindres, sa façon de se téléporter d’un bout à l’autre de la rue, erratique et visiblement sans réellement contrôler ce qu’elle faisait ; l’excitation de l’inconnu était clairement trop forte pour son tempérament électrique. Et enfin, sa chevelure flamboyante qui dépassait sous son chapeau et qui, bien que toujours aussi bien entretenue, ne faisait que décrédibiliser davantage toute tentative de sérieux.

Avançant donc ainsi de boutiques en boutique, prélevant dès qu’elle le pouvait les petits amuse-gueules que proposaient certains épiciers à la dégustation, elle finit par entendre quelqu’un coasser son nom, quelque part dans la foule. Elle se tourna, ravie que quelqu’un ait deviné son patronyme ; car il était tout bonnement impossible que quelqu’un qu’elle connaisse puisse se trouver également sur cette île. Plissant d’abord les yeux, elle finit par sautiller sur place, avant d’apercevoir un peu plus loin l’auteur de l’interjection. « Hé ! Monsieur Gouzi ! You-hou ! ». Chacun de ses cris était ponctué par un saut, tandis qu’elle se hissait au-dessus des autres têtes. « Han, ça fait longtemps ! ». Un peu plus d’un hiver, en réalité. « Tu parles – Toujours aussi – Bien, Monsieur – Gouzi gouzi ?! ». C’est peut-être par pitié que l’humaine qui soutenait le corbeau s’approcha, jusqu’à se trouver juste devant Jil ; celle-ci, emportée par le rythme régulier de ses sautillements, continua à rebondir pendant quelques secondes, visiblement ravie, avant de retomber lourdement et de passer une mèche rebelle derrière son oreille. Elle était sûr de se souvenir du nom de la jeune femme, c’était en rapport avec les mandarines. « Aah ! Mandarine sans Darine plus Cinia ! Mancinia ! Comment ça… Ow… ». Elle fut pris d’un vertige, et recula d’un pas, en clignant des yeux, avant de se redresser, comme si de rien n’était. Surement un contrecoup du vin rouge du soir précédent. « Comment ça va ?! Bien sûr que si, je me souviens de toi, et puis de Monsieur Gouzi, perché là-haut ! Ca fait une paye, quand même… Vous vous êtes perdu sur la route du retour ? C’est pour ça que vous êtes sur cette île ? Vous êtes bloqués depuis TOUT CE TEMPS ?! Mais ça a dû être terrible ! Enfin pas terrible : « TERRIBLE », mais genre quand même ! Et ça va, les gens sont gentils ici ? Moi j’ai rencontré un Déchu assez mignon, et… Enfin, hé hé, ils ont l’air sympa ici ! Oh c’est marrant, on dirait que tu es plus belle que la dernière fois, même que – HA ! Regarde, lui il s’est retourné sur ton derrière ! Ouais, on t’a vu, machin ! ». L’individu concerné ne demanda pas son reste et fila à la Sceptelienne. « Bon mais c’est génial de vous croiser ici ! Qu’est-ce que vous faites ? Vous allez où ? Tu veux acheter les tissus là ? Oh, c’est vrai qu’ils sont jolis… Et pas cher dis-donc… Je vais me prendre l’étoffe bleue nuit, là. Tenez. Merci ! Dis-donc, pour une surprise, quand même… ». En fourrant le tissus dans son sac à dos, elle se redressa, pensive, avant de claquer des doigts, comme prise d’une révélation. « J’ai faim. Et si on allait manger un truc ? Tu connais un restaurant bien ? Moi je viens d’arriver, je suis en vacances, alors j’ai pas encore eu le temps de tout voir ! ». Jil était prise d’un sentiment étrange ; elle sentait qu’elle arrivait au stade d’excitation qui la faisait normalement dérailler et perdre le contrôle de sa magie, mais il ne se passait rien. Troublée, et un peu effrayée, elle ne fit mine de rien et continua de sourire, inquiète de se voir téléportée quelque part avant d’avoir pu discuter avec cette vieille connaissance.

1204 mots.


Panique à Vediah [Pv Jil] 3TFZNQ
♫ :

Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t35022-jil
 

Panique à Vediah [Pv Jil]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Panique à Vediah [PV Evey]
» Panique au cimetière !
» Panique en Cuisine-Caliel
» Panique au cimetière ! [pv Callidora]
» Panique au cimetière ! [Djinshee]
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Mers :: Mers - Est :: Mer des Trois Dames :: Spectre de la Dame-