Panique au cimetière !

Siruu [Quête SOLO]

Le cimetière... Un bel endroit pour quiconque veut s’essayer aux arts obscurs. Ou qui apprécierait les cadavres mais cela ne regarde que vous si vous faites partie de la seconde option. Oh, bien sûr, il y a aussi ceux qui veulent se recueillir sur la tombe de leur proches... Mais Siruu n'était dans aucunes de ces possibilités. Non... Lui, il venait faire ce que les gens appellent un pique-nique. Une idée folle ? Aucunement du moins pour l'adepte brumeux qui appréciait les vents calmes de la nuit, laissant la lueur de la lune éclairer le décor pour le moins magnifique qu'est le cimetière. Au moins, il était au calme et, même si tout serait mieux si la lune était constamment noire pour cet homme, l'incarnation de Phoebe restait extrêmement belle le soir.
Quelques minutes plus tard, alors que le sorcier s'amusait à regarder les feu-follets virevolter ça et là, il entendit un bruit. Ou plutôt... Une plainte. Un cri aigu qui faillit percer les tympans du jeune homme. Après s'être relevé de sa position confortable, il observa rapidement ce qui l'entourait pour trouver la source de ses tracas. Il ne fut en fait pas surpris de voir un enfant courir, certainement effrayé par les stèles mortuaire. Un pari inutile, peut-être ? Rien de bien important en tout cas. Mais, alors que Siruu s’apprêtait à se rasseoir, il entendit un second bruit, moins humain... Qu'était-ce ? Il était convaincu que cela provenait du bambin qui courait toujours mais, après une analyse plus complète du décor, il s'agissait de morts-vivants. Des sans-âmes, ici ? Encore une expérience ratée... Ce n'était pas vraiment gênant, car cet enfant se ferait juste manger vivant ou, avec un peu de chance, les zombis qui le poursuivaient pourriront et retourneront au sol à cause de la faible magie du lanceur. L'adepte brumeux trouvait affligeant de voir des imbéciles s'amuser avec la nécromancie, surtout à cet âge. Les sorciers n'ont donc vraiment aucun sens de l'éducation ? Cela prouvait en somme ce qu'il avait observé avec Lynn Dae : les magiciens tout comme les sorciers sont les pires parents que l'on peut avoir. Se prononcer en faveur d'un de ces deux modèles opposés revient à choisir entre la peste et le choléra ou, plus précisément, le confinement et la maltraitance : la magie blanche et son homonyme maléfique étaient sources de nombreux conflits et cela se ressentait sur les enfants.
Finalement, rien de bien intéressant ne pouvait découler de ce litige qu'avait cet enfant avec ses invocations. En fait, malgré le fait qu'apprendre la nécromancie à cet âge soit dangereux, le sorcier avait au final appris la magie noire alors qu'il était tout autant vieux que ce mage noir en herbe - mais il n'avait pas connu de raté similaire à celui-ci - et il ne pouvait réellement critiquer ce garçon. Il réfléchissait à cela, peut-être un peut trop car son repas s'était refroidi et la seule chose présente dans son panier en osier que Siruu pourrait savourer était le pain. Ce n'était pas grave car l'adepte brumeux aimait cet aliment de voyage qui lui permettait de se sustenter quand il partait à la recherche de plantes et herbes en tout genres. Caressant son épaule toujours un peu endolorie depuis qu'il avait offert son aide aux démons lors de leurs assauts sur les villages qui prônaient le culte de Sympan, le jeune mage noir attendait juste patiemment l'arrivée du jour tout en mordant dans sa miche de pain, espérant que le froid ne vienne pas effleurer sa peau délicate.
Un souhait qui ne fut malheureusement pas exaucé car, alors que la nuit était à son apogée, les vents froids vinrent eux aussi se joindre à la fête et empoisonner l’existence du malheureux qui finit par se résigner à faire quelque chose pour que son corps se réchauffe avec l'activation de ses muscles. Une petite promenade serait l'occasion de découvrir le décor et de se dégourdir, c'était donc le meilleur choix pour l'adepte brumeux. Après quelques minutes de marche, le jeune sorcier remarqua quelque chose... L'ambiance devenait terne. "Mais c'est un cimetière, c'est normal !" Allez-vous me dire... Mais c'était différent. L'air qu'il respirait était étouffant, le lieu empestait la magie et les feu-follets rentraient dans leur tombe : un sort avait été lancé, un sort trop ambitieux. Une fois cette conclusion faite, le visage pourtant masqué de Siruu perdit toutes ses couleurs et le comportement du jeune homme changea : il devait savoir d'où venait cette étrange magie.


810 Mots

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Panique au cimetière !

Siruu [Quête SOLO]

Une horrible odeur... C'était quelque chose de putréfié. Siruu avait presque oublié l'apprenti sorcier qui s'était amusé avec des cadavres mais la conclusion était logique : cet imbécile avait lancé une incantation nécromantique. L'adepte brumeux n'était pas le plus brillant mais il savait reconnaître la mort quand elle montrait son visage, et c'était le cas avec ces sans-âmes. Quel genre de sort de nécromancie a pu être utilisé ? Eh bien demandons a nôtre ami sorcier ! Après une légère observation des tombes faites par l'empoisonneur novice, le sort ne ciblait que certains cadavres : apparemment les plus frais si l'on en croit les dates inscrites sur les sépultures à la terre retournée. Un sortilège aussi précis demande trop d'énergie, donc soit cet enfant n'était pas seul et était accompagné d'un aîné, soit un artefact avait été utilisé car ce bambin ne pouvait faire preuve d'une telle puissance, son contrôle des morts s'étant révélé rudimentaire et instable quand celui-ci avait été poursuivi. Le sorcier respirait doucement, la crainte de se faire voir se lisant dans ses deux petites gemmes jaunes et il s'approchait des limites du cimetière où il vit un étrange phénomène : des bribes de magie formant un bout du dôme qui recouvrait la nécropole. Ce n'était pas un simple goète qui ferait ça, c'était sûr. Un puissant mage devait être à l'origine de ce sort et, si c'était bien une coupole qui délimitait la zone du maléfice, alors le centre de celle-ci était le lanceur, certainement immobile. Quelle occasion en or ! Celui qui avait incanté ce sort était donc vulnérable, et si Siruu le tuait, il gagnerait les biens de celui-ci. S'approchant à pas du loup du centre du cimetière, l'adepte brumeux bouillonnait d'impatience mais était à la fois curieux. Pourquoi utiliser un tel sort ? Quel est le but de cette fourberie ? Il n'aurait pas la réponse tout de suite en tout cas car, au centre de cette petite nécropole se trouvait juste un miroir. Du moins, si l'on ne voit qu'avec les yeux, c'était un miroir. Mais en vérité il s'agissait d'un artefact, la magie entourant l'objet trahissant celui-ci. Le sorcier ne savait pas comment l'utiliser mais il y avait forcément un moyen de l'éteindre, quelque chose qui ne nécessiterait pas de le casser. S'approchant donc doucement de sa trouvaille mystique, Siruu se courbait pour toucher l'objet de ses rêves. Malheureusement il ne put avoir ce loisir car il sentit une énorme masse s’abattre sur lui. On venait de le plaquer au sol. Il put alors voir un sans-âme qui protégeait le miroir qui avait apparemment une conscience.
Alors, l'adepte brumeux prit la décision de fuir, toujours poursuivi par les sbires de l'artefact maudit. Il ne pourrait en finir qu'en détruisant celui-ci, à moins qu'il ne puisse le contrôler et ainsi le désactiver. Attaqué par la suite par un autre mort-vivant qui le blessa a la main, le sorcier riposta par un mouvement bien placé de son membre écorché, sa main heurtant donc le zombi et le poussa sur le sol. Alors qu'il s'échappait, Siruu sentit une forte poigne le retenant lui, ou plus précisément sur son pied. Il lui suffit alors de quelques secondes pour tomber. La force du sans-âme n'était pas à prouver et l'on pourrait aisément remarquer que celui-ci était encore frais - d'où ces capacités. Après une lutte pour le moins violente, l'adepte brumeux entendit un bruit, le cri d'un homme… Mais celui-ci n'était clairement pas zombifié. C'était presque drôle à entendre, du moins ça l'aurait été si la situation n'était pas si dangereuse. Après quelques secondes, le sorcier put enfin voir celui qui avait poussé un tel hurlement : l'enfant de tout à l'heure.
Rien d'étonnant en fait et Siruu aurait pu avoir une conclusion similaire tout seul s'il n'était pas si effrayé. Oui, « effrayé ». Je dirais même horrifié mais là n'est pas vraiment la question car, ce que vous voulez savoir, c'est la suite. Eh bien le petit insolent se cacha derrière le dos du sorcier, une méthode qui, vous l'aurez deviné, ne plaisait pas à celui-ci qui n'aimait pas être utilisé comme un bouclier humain.
- Dégage ! Claqua l'adepte brumeux.
- Je pourrais vous payer gracieusement ! L'enfant sorcier sanglotait et se mit à crier dès qu'il vit d'autres zombis approcher.
Siruu ne pouvait pas résister à l'enfant et aux morts en même temps, il prit donc son arme et commença a combattre les zombis qui, fort heureusement, étaient faible et mal contrôlés car nombreux. Après tout, maîtriser beaucoup de cadavres n'est pas aisé, même pour un artefact et la qualité des mouvements ainsi que la force des sbires du miroir régressait au fur et à mesure que le nombre de morts-vivants augmentait.
Le sorcier devait combattre ces sans-âmes, et de surcroît il devait les affronter avec un gamin dans les pattes, mais, en regardant de plus près celui-ci, il était riche et sa proposition pourrait être intéressante si il réussissait à survivre...

906 Mots

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Panique au cimetière !

Siruu [Quête SOLO]

Alalah... Décidément le jeune sorcier était presque aussi vénal et avare que passionné de savoir. Il songeait d’ailleurs à celui-ci quand il combattait ces enfants de la mort : il avait progressé. Siruu n’était pas non plus un génie, mais depuis ces dernières semaines, il était en constante évolution et la cadence était beaucoup plus élevée que par le passé. Il avait évolué dans tous les domaines bien qu’il n’était que très peu agile et que, si quelqu’un testait sa force, cette personne pourrait noter que celle-ci est relativement faible et en dessous de la moyenne. Il n’était aussi pas des plus convaincant, mais il restait passepartout. En somme, sa puissance était dérisoire, mais le disciple crépusculaire remarquait quand il combattait qu’il était un mage à la puissance respectable bien qu’il n’était pas non plus fort en la matière. Mais il reste un domaine capital où le sorcier ne savait pas s’il avait changé, une discipline qui pour lui était la plus importante : le savoir, l’intellect. Ce n’est qu’une notion abstraite après tout, et il peut être considéré comme un idiot chez un alors qu’il est un génie chez un autre et vice-versa. C’était peut-être le plus gênant pour Siruu, ne pas savoir jauger cela, mais, en même temps, n’est-ce pas pour cette complexité que le disciple crépusculaire apprécie cet art ?
Mais il réfléchissait trop et il faillit se prendre un grand coup sur le visage, la main du sans-âme faisant trembler son masque qui tint quand même sur le visage de son porteur grâce aux nombreuses lanières qui retenaient celui-ci. Ce léger choc sortait le sorcier de ses songes et celui-ci interrogea l’enfant terrorisé et tout aussi agaçant qui s’accrochait à son dos.
- Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Siruu posait des questions en haletant sporadiquement et son message était difficilement audible. Face au silence du petit sorcier, le disciple crépusculaire répéta sa phrase en haussant la voix.
- Je perfectionnais ma nécromancie, mais je ne réussissais pas. Je me suis mis en colère et je l’ai utilisé sur mon miroir magique. Les paroles de se messages étaient elle aussi entrecoupées, mais le sorcier pris la parole.
- Un miroir... Magique ? Siruu se posait des questions sur la santé mentale du petit. À vrai dire, et même si tout objet peut être enchanté, seules les plus riches familles le font sur tout leur mobilier, et les miroirs n’étaient pas vraiment démocratisés de par leur prix.
- Oui ! Noriam, ma sœur, me l’a offert et l’a fait enchanté par le meilleur sorcier de la fam-
Les Fortas, c’était eux, il reconnaissais ces noms. Ce petit devait donc être Velen Elysium Esœkia Mildæphlys. Pourquoi un prénom si complexe alors qu’Elysium ou Lysium suffit ? Car les parents devaient hésiter, j’imagine. En tout cas, ceux-ci n’ont pas fait long feu, car le petit dernier les a empoisonnés pour récupérer l’héritage, mais, problème pour lui, il a un grand frère et une grande sœur et il n’a donc reçu qu’un tiers des fortunes de ses géniteurs. Un horrible monstre avare en somme, et dire que c’est quelque chose de fréquent chez les sorciers... Pitoyable race, hein ? Dans tous les cas, c’était une aubaine pour Siruu d’avoir ce bambin d’à peu près sept ans, car il aurait une porte sur Amelkio, cet homme qui s’était enfui quand le sorcier et l’ancienne Ultimage Lynn Dae s’étaient retrouvés avec l’objectif commun de libérer une école de sorcier - ou une salle de torture, cela dépend des points de vue.
Quoi qu’il en soit, c’était un problème à résoudre par la manière forte et Siruu n’avait pas obtenu sa vengeance. Il fallait aussi interrompre ce petit sorcier qui commençait à agacer le disciple crépusculaire, car il n’arrêtait pas de parler et c’était pour le moins déconcertant.
- On parlera plus tard, ça te dit ?
-, Mais comment oses-tu me-
- Ferme-là. Le sorcier utilisait un ton assez sec, mais c’était finalement parfaitement représentatif de sa pensée.
Eh bien, le sorcier en avait des choses à faire... Entre survivre, se venger, devenir un meilleur empoisonneur et faire gagner les aetheri, il avait du pain sur la planche et cela lui plaisait, car, après tout, la vie est bien monotone sinon. Mais il n’avait plus la possibilité de réfléchir bien longtemps, car les morts-vivants affluaient de toutes parts et il devait prendre la poudre d’escampette.

786 Mots

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Panique au cimetière !

Siruu [Quête SOLO]

Qu'est-ce que c’est usant de courir ! Et pourtant, c’était apparemment l’action favorite de Siruu qui ne faisait que cela ces derniers jours. Le sorcier courait d’ailleurs sur la terre retournée des tombes, un véritable affront à la mort — où plutôt aux morts – et une grande marque d’irrespect envers la famille des victimes de celle-ci. Mais ce n’est pas comme si les zombis allaient réellement faire une remontrance au disciple crépusculaire, donc il pouvait se le permettre. D’ailleurs, le petit sorcier qui l’accompagnait n’était pas plus respectueux et son comportement n’était pas des plus honorables, car celui-ci cassait au passage les magnifiques sépultures en pierres faites pour honorer la mémoire des morts. Mais ce n’est pas vraiment important quand la panique bat son plein en votre cœur et que vous risquez la mort.
Après quelques minutes, Siruu et cet apprenti sorcier se cachèrent en hauteur dans un arbre, espérant que les sans-âmes ne sachent pas grimper à ceux-ci. Suite à cela, un long silence se fit entendre puis, pour briser celui-ci, le disciple crépusculaire s’adressa à celui qui avait créé un tel désastre.
- Donc, comment est-ce que tu t’appelle ? C’est pour mettre ton nom et ton prénom dans la liste des personnes à ne pas approcher si l’on ne veut pas se retrouver coincé dans un pétrin sans nom.
- Tu parles à un des représentants de la famille Fortas ! Nous sommes liés avec les Taimon et tu seras bientôt mis en prison pours ces paroles insensées qui démontrent ta folie !
C’était bien un Fortas. Mais ceux-ci n’étaient pas si intimes avec les Taimon… Des menaces d’enfant.
- Bla, bla, bla. Il faudrait déjà que l’on survivre hein, et puis tu n’es pas en position de me menacer, car tu pourrais finir en nourriture à ces… choses que tu as créée. La boucle serait bouclée comme ça.
Avec les enfants, Siruu était plus à l’aise et plus… condescendant. En même temps, il avait plus de chances de gagner si un enfant voulait l’attaquer et donc, par conséquent, il était en position de force, ce qui le changeait complètement. Dans tous les cas, ils allaient continuer à discuter, c’est sûr…
- Donc, comment t’appelles-tu ?
- Velen Elysium Esœkia Mildæphlys Fortas. Mais j’imagine que tu peux m’appeler Lysium, c’est un surnom. Car, si on meurt, autant mourir amis, enfin pas ennemis.
Un comportement… Mature. Chose assez étrange de la part de cet enfant qui était pourtant hautain et énervant au possible. Le sorcier souriait sous son masque inexpressif.
- Fais comme tu veux. Appelle-moi Sir Juuka.
- Sir ? Tu es d’une grande famille.
- Non, c’est une partie de mon prénom, mais je ne l’utilise plus depuis un moment, la plupart du temps je me fais appeler Juuka ou Siruu…
- Et ton nom de famille ?
- Belhades.
Le visage du petit dont le comportement avait été changé par la tristesse et la peur de mourir s’éclaira.
- Je connais ce nom !
- Ah bon ?
- Je l’ai déjà entendu… Il faudra que je fasse une recherche aux archives. Enfin, que je la fasse faire.
- Tu ne fais rien tout seul ?
- Non…
Cette discussion aurait pu durer une éternité et aurait certainement fini en dispute, mais un grand bruit se fit entendre : la magie commençait à diminuer et brisait artefact qui la contenait. Une drôle de réaction, mais c’était fréquent, surtout quand quelqu’un – en l’occurrence Lysium – mélangeait sa magie à celle de l’objet mystique. Eh bien… Ce fut une drôle d’expérience que de le faire avec de la nécromancie, mais les résultats ont été intéressants. En tout cas, si le miroir avait un peu faibli, les deux imbéciles qui comptaient rester ici et mourir dans un arbre avaient peut-être une chance de survie : il fallait le détruire avant que la magie ne le consume et que tout finisse en une explosion. Car oui, si l’on détruit la base d’un sort de zone, la zone entière subira des conséquences désastreuses. Il fallait attaquer l'artefact avec la plus grande des précautions. Après quelques minutes où quelques morts-vivants vinrent entraver la démarche du groupe, celui-ci arriva enfin devant l’objet. Il y avait quelques fissures présentes, mais il n’était pas encore détruit. D’autres bruits très forts se firent entendre, la magie essayant en quelque se suicider pour emporter avec elle les deux sorciers. Mais, heureusement pour ceux-ci, ils purent frapper le miroir avant, même si la perte d’un objet si intéressant à étudier déchira le cœur de Siruu qui était toujours autant fasciné par la science.
Ce n’est au final qu’une histoire qui finit bien me direz-vous. Mais il y a une différence : après quelques menaces habilement prononcées par le disciple crépusculaire, Lysium refusa de le poursuivre en justice et il accepta même d’aider financièrement cet homme en échange d’une chose : le meurtre d’Amelkio Fortas, son grand frère. Grâce à cela, le gamin pourrait récupérer une somme incroyable d’argent. Comme quoi, même la famille est horrible chez les sorciers. En tous cas, Siruu accepta, non pas pour l’appât du gain, mais plus pour se venger d’Amelkio. Il ferait part de cette nouvelle à Lynn, cela lui plaira certainement. Lysium lui offrit l’emplacement du sorcier qui avait volé l’empoisonneur novice et Siruu n’avait qu’à préparer un plan pour détruire cet apôtre obscur plutôt tenace.
Mais tout cela est une autre histoire, arrêtons nous ici.

910 Mots

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