Ethen grimaça. C’était douloureux. Du genre vraiment douloureux. Malgré les soins prodiguer, son bras était en écharpe et elle ne pouvait pas le bouger. Après ce qui était arriver au temple et l’arrestation du sorcier, l’humaine avait passer un très mauvais moment. Trop de gens autour d’elle. Complétement vulnérable, assommer par la douleur, elle n’avait rien pu faire et ça l’avait rendu folle. Elle détestait cette sensation d’impuissance. C’était la pire chose pour une jeune femme orgueilleuse tel qu’elle. Heureusement, quelque part, un visage familier était resté avec elle tout ce temps et avait participé à ses soins. Rubiel. Ethen n’aimait pas plus que ce soit elle ou une autre, mais le fait est que son aura chaleureuse avait calmer l’agacement de l’humaine. Même quand elle avait retrouvé un semblant de possession de ses moyens elle était restée docile. Une fois que toute cette histoire fut réglés. Le sorcier emmener loin, les prêtres et prêtresses libéré de son emprise, tout sembla beaucoup plus paisible. Les gens du temple furent d’autant plus agréables avec leurs deux « sauveuses ». Ils n’avaient pas grand choses à offrir que l’hospitalité et un peu de vivre, et Ethen ne refusa pas un bon repas. Elle mourrait de faim et avait grandement besoin de reprendre de l’énergie. A une seule main ce ne fut pas une partie de plaisir, mais elle réussit tout de même à se débrouiller. Plus ou moins de manière élégante. Gemma, encore épuiser mais semblant tout de même reprendre des couleurs, vint les remercier encore. Cette pauvre petite fille était profondément perturbée par ce qui lui était arriver. C’était compréhensif et ça se voyait. Ethen ressentie de la peine pour elle. Elle était si fragile et avait l’air si adorable. Voilà une injustice réglée, et quelque part l’humaine était très fière d’avoir pu l’aider.

Quelques heures plus tard Ethen, accompagner de Rubiel quittèrent le temple. En réalité, l’humaine aurait souhaité faire cavalier seule, mais il semblait que l’ange en ai décidé autrement. Apparemment elle ne semblait pas apte à prendre soin de son bras toute seule. C’était légèrement agacent, mais Ethen préféra ne rien dire. Se faire chaperonné par un ange, ça n’était pas si terrible que ça, bien qu’un peut vexant tout de même. En plus Ethen n’était pas bien bavarde, en réalité elle n’avait plu sortit un seul mot de puis que le sorcier avait était stoppé. Avec un peu de chance Rubiel s’ennuierait et finirait par la quitter. Est-ce que l’humaine le souhaité vraiment ? Elle n’oserait jamais dire le contraire et ce persuadé que c’était exactement ça qu’elle désirait. Être seule.

Sortant du quartier des spiritueux, les deux compagnons se dirigèrent dans un autre endroit. Sans réellement s’en rendre compte c’était un quartier bien plus luxueux. Pas excessif, mais la richesse n’était pas à déploré ici. A peine rentré dans cette nouvelle rue, Ethen fut attiré par un bruit en particulier. Au bord de ce qui semblait être un petit ruisseau, un homme était assis les pieds dans l’eau, semblant pensif. Enfaite, plus que ça, il ressemblait à quelqu’un de profondément triste. Il était assis sur les marches d’une impressionnante demeure, Ethen n’osa pas approcher, ce demandant ce qui pouvait bien arriver à cette inconnue, mais en même temps elle redouté de tomber à nouveau dans une histoire impossible. Elle était déjà blessée, alors continuer comme ça, à se mettre dans des situations dangereuses n’était pas forcément sa priorité. L’humaine écarquilla les yeux. Il pleurait ? Est-ce qu’il venait de sangloter là tout de suite ? Très bien, cette fois elle fut un peu plus sensible. Un homme qui pleure c’est un homme qui as des problèmes, seulement dans cette ville, des problèmes elle-même en avait assez eux.

Levant les yeux aux ciel, exaspéré par sa faiblesse, elle jeta un regard à Rubiel. La questionnant du regard pour savoir si elle aussi avait vu cette homme. Elle attendit de savoir ce que l’ange voulait faire. C’était plus simple de cette façon. Elle n’avait pas à faire ce choix et si à nouveaux elle se retrouver dans une situation rocambolesque elle n’aurait cas mettre la faute sur sa camarade. C’était une belle façon de se dédouaner. Un peu facile, et franchement hypocrite, mais Ethen n’avait aucune honte. Ça n’était pas bien méchant, et puis au final un homme qui pleurait ça ne pouvait pas être bien dangereux, n’est-ce pas ? En plus ça lui faisait franchement de la peine. Non, en réalité ça lui faisait plus pitié qu’autre chose. De la façon dont elle avait été élever pleurait était un signe de faiblesse, c’était interdit de se laisser aller à ses émotions de tel sorte. S’il en était à ce point, il était en détresse. Ca ne ferait que sa seconde bonne action de la journée, c’était encore raisonnable.

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Ethen aurait pu partir. Elle aurait pu, en voyant Rubiel s’occuper des problèmes de l’inconnu, juste se faufiler dans l’oubli. Non, elle était restée là. Juste derrière l’ange. Le visage fermer, stoïque, à jauger l’homme. Comme si elle trouvait le besoin de resté auprès de Rubiel malgré tout. Comme si elle appréhendait que quelque chose pouvait lui arriver. C'était stupide et elle ne le réaliserait certainement jamais, mais elle n’était pas capable de laisser l’ange dans ce genre de situation d’incertitude et de danger. Ce fus très agacent, mais après tout personne ne l’avait obligé à écouter cette personne se lamenté sur sa pauvre vie. Elle avait du mal a éprouvé de la peine pour lui. Etait-ce son cœur de pierre ou simplement le fait qu’elle ne se sentait pas du tout concerné par ce genre de problème, qui pouvait savoir ? Déjà, elle avait du mal à comprendre comment quelqu’un pouvait manquer de pudeur à ce point. Déballer sa vie à deux inconnu comme ça, ça avait quelque chose de dégradant pour l’humaine. Un minimum de dignité, voir même d’éducation ça ne faisait de mal à personne. C’était certainement l’aura de Rubiel qui provoqué cette confiance, ce besoin de se confier, mais quand bien même Ethen trouva ça excessif. Il était certain que ça n’était pas sa nature. Très loin de l’être d’ailleurs. Quand Ethen avait un problème son réflexe premier était de le gardé pour lui, jusqu’à ce qu’il devienne tellement énorme qu’il était obligatoire de le voir. Pour elle c’était une question de respect, elle détestait par-dessus tout que les autres s’inquiètes pour elle, ou ne s’occupe d’elle. C’était idiot, mais elle ne voulait pas déranger, elle refuser d’être ce genre de personne égoïste et exaspérante au possible.

Un chagrin d’amour en plus. Plus l’homme parlé, plus Ethen devait faire preuve de toute sa force mentale pour ne pas lever les yeux au ciel. Ca en devenait physiquement douloureux. Il pleurait pour une bague ? Sérieusement ? C’était le summum du pathétique, l’humaine avait réellement pitié. Non pas pour sa situation, mais pour avoir était tellement brisé par son père que ça n’était plus qu’une petite fillette pleurnicharde. Même Gemma avait était plus courageuse que ça, et elle avait était possédé et avait tuer des gens ne pouvoir rien contrôlé ! Cela brulait les lèvres d’Ethen de lui rabattre son caquet et de lui dire d’en acheter une autre de bague. Bon sang, il y avait plein de joaillier ici et si ça n’était pas la richesse le problème une bague en bois suffirait a sa dulcinée. Un amour vrais et sincère ne se construit pas autour de futilité comme un bijou. Au moins le père de ce garçon avait raison, s’il était superficiel comme ça, il fallait intervenir. Ethen c’était renfrogner. Non, elle n’aiderait pas cette homme. Il était adulte quand même ! Il n’avait cas confronté son père et faire les choses correctement. C’était invraisemblable de jouer ces petits jeux du chat et de la souri avec son paternel en pensant que s’il gagner cette bataille son père le laisserait en paix. Quelle idée vraiment.

Quand Rubiel se tourna vers elle et que l’humaine croisa son regard, Ethen cru qu’on venait de l’achever. Vraiment ? Il n’y avait pas besoin de mot pour comprendre que l’ange était déterminé à aider ce pauvre idiot. Alors maintenant elles en étaient à aider des incapables parce qu’ils ignoraient comment gérer leur vie ? L’humaine fit le plus gros effort du monde pour ne pas grogner quand elle capitula. « Très bien. » Soupira-t-elle sous la défaite. Ne lui demander pas comment Rubiel avait gagner, l’humaine l’aiderait à « sauver ce minable ». Ni une ni deux l’homme se mit à se confondre en remercîment. En une seconde sur ces pieds il leur offrit un sourire soulager et essuya son visage plein de larme. « Il la jeté dans le canal, je pense malheureusement que le courant là emporté plus loin, mais je vais tenir assez longtemps mon père pour que vous réussiriez. » Cette fois pour sûr, Ethen ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel. Le fiancé ne le vit même pas, prenant les mains de Rubiel dans les sienne, il planta un regard sincère dans le sien. « Merci. Je ne vous remercierais jamais assez. » ce tournant vers Ethen, il lui fit un signe plus solennelle. « Bonne chance. » puis disparut dans la maison en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire.

S’approchant du bord de l’eau, l’humaine soupira. Elle savait nager. Elle nager plutôt bien d’ailleurs, mais avec un bras en écharpe la chose serait différente. Essayant d’apercevoir quelque chose dans le liquide transparent, elle n’aperçut que du flou, pas l’ombre d’un reflet qui pourrait ressembler à de l’or, de l’argent ou quelque chose de précieux qui n’avait rien à faire dans un canal. L’humaine ne put s’empêcher de soupiré, exaspéré et de partager sa pensé avec l’ange. « Nous en sommes là donc ? Nous aidons les imbéciles incapables de géré leurs vie tout seul ? » Il n’y avait pas de sarcasme dans ses paroles, non juste un peu, juste assez pour délivré son mécontentement.


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Ethen leva le nez d’un air dédaigneux. Elle ? Jalouse ? N’importe quoi, c’était ridicule. Cette homme était simple stupide et lâche. Jamais elle ne se laisserait faire comme ça. De toute façon, l’amour était quelque chose de stupide. Les sentiments était surfait et inutile. Alors, non, Ethen était bien trop fière pour être jalouse. Ce type était un crétin, elle était bien plus intelligente que ça. Malgré ça elle ressentit de la colère en vers Rubiel. Elle n’appréciait pas qu’elle lui parle de cette façon. Elle n’avait aucun manque d’affection. De quel droit se permettait-elle de lui dire ça ? Comme une coquille, l’humaine ce renferma d’un seul coup. Son visage resta figer dans une expression stoïque, sa posture toujours rigide, ses yeux devenant dangereusement froid. Pas question de se laisser atteindre par des enfantillages. Apparemment c’était très amusant du point de vue de Rubiel, tant mieux pour elle, ça ne la concerner plu. Ethen préféra ce concentré sur leur « mission ». C’était le plus sage à faire, et puisqu’elles avaient donné leurs paroles, il n’y avait pas de retour en arrière.

L’idée de l’ange n’était pas pour lui déplaire. Ça n’était pas idiot. Quelque chose pour les aider ne leur ferait pas de mal, surtout si elle n’avait pas à puiser de sa poche pour payer quoi que ce soit. Cela dit, l’humaine douté que sur le moment les marchants leurs donnerait quoi que ce soit simplement avec la promesse d’être payé par quelqu’un d’autre. Ethen leva un sourcil à l’insinuation suivante de Rubiel. Un rendez-vous ? L’humaine leva les yeux au ciel. Sérieusement, cette ange était envahissante et ennuyante. Pourquoi elle accepté de resté avec elle ? Certainement parce qu’elle n’avait rien de mieux à faire finalement. L’humaine passa à côté de la jeune femme, ne daignant même pas la regardé. « Si ça te fais plaisir. » dit-elle froidement, ce dirigent vers les rues marchandes. Pour un ange, elle trouvait Rubiel excessivement insinueuse, mais ça lui était égale, elle pouvait faire avec. Détacher de toute nouvelle émotion, Ethen pouvait s’arranger de tout.

Parcourant les petits stands de marchandise, les yeux de l’humaine cherchait quelque chose, quoi que ce soit qui pouvait les aidées. Rien de biens intéressant ne capta son regard. Ce n’était que babioles sur babioles. Certaine plus jolies que d’autre, il fallait être honnête. Il y avait beaucoup de nourritures et de boisson aussi, mais rien qui ne pouvait leurs venir en aides. A ce rythme-là, elles n’allaient pas aller bien loin et ce type aller lui taper sur les nerfs s’il venait se plaindre qu’elles étaient incapables. Oui, elle imaginer que c’était bien le genre du petit fils de riche à peine capable de défendre son amour devant son père. « Je ne comprends même pas pourquoi je fais ça. » Soupira-t-elle exaspéré, plus pour elle que pour qui que ce soit d’autre.

Son regard se posa sur une personne au milieux de la petite foule. Un garçon qui essayait de vendre de petit bijoux. Une idée traversa alors l’esprit d’Ethen, un sourire mauvais ce dessinant sur son visage. Sans un mot, elle se dirigea vers le stand. « Hey. » Le garçon lui offrit un grand sourire, heureux d’avoir des clients. « Quelque chose vous plais Miss ? » L’humaine, parcourus les petits breloque d’un air absent. « C’est toi qui les fabriques ? » Elle fit un signe vers les objets. Tout fière, le garçon lui sourit. « Oui, je fais toute sorte de modèle, même sur mesure. » Satisfaite, l’humaine ce tourna vers Rubiel. La réalité était qu’elle ne retrouverait jamais la bague perdue dans cette eau, c’était stupide de le croire, le courant avait dû emporté le bijou. De plus il ne devait certainement pas y avoir qu’un seul bijou dans ces eux, comment savoir ce qui était le bon ou le mauvais ? Elles pouvaient tout simplement acheter à ce gamin l’une de ces bagues en toque et dire à l’homme que c’était tout ce qu’elles avaient trouvé. Ça serait bénéfique pour chacun d’entre eux. D’une ni Ethen ni Rubiel n’aurait à nager dans l’eau froide pendant des heures, de deux, cela les dédaignerait de la promesse faite et de trois l’homme n’aurait cas faire face à ses responsabilités plutôt que s’échapper encore. Tout le monde était comptant. Se sentant obliger de vendre ses produit, le garçon continua de parler sur ces bijoux. « Je trouve les matériaux moi-même, dans la nature. Cette perle par exemple. » Il montra un coller au bout du quel une perle pendait. « Je suis allé la trouver dans l’océan, tout seul. » Ethen arrêta de l’écouter à cette seconde même et le coupa. « Tu veux dire que tu es allé cueillir des perles dans coquillages dans l’eau ? » Il haussa les épaules, comme si au final ça n’était pas grand-chose. « Je suis ondin, ça n’est pas difficile pour moi. »

Les yeux de l’humaine s’illuminèrent alors. Mieux qu’une breloque, un ondin ! Bien sur ! C’était évidant, voilà la meilleure option. « Si tu étais payé pour aller chercher quelque chose dans l’eau, accepterait-tu ? » Il parut réfléchir et puis haussa une nouvelle fois les épaules. « Oui, pourquoi pas. » Après tout, c’était de l’argent et pas grand monde ne lui acheté ses produits, alors autant sauté sur l’occasion. Ethen souri, s’satisfaite. « Bien. » Voilà leurs « potion ». Se tournant vers Rubiel, elle n’attendit pas son approbation, pour faire suivre le garçon après elle et retourné au canal.  « De quoi s’agit-il ? » fini par demander l’ondin, curieux.


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