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 [Rp Particulier] - La Chasse à l'Homme

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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 11258
◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] | Médecin [Rang III] | Éleveuse de Vaches [Rang I] | Investisseur [Rang II]
Mancinia Leenhardt
Sam 27 Aoû 2016, 15:00

Neah avait conscience d'avoir été sec et sans égards envers une Dame, mais il n'avait pas le temps de prendre des pincettes pour lui remettre les idées en place. Encore moins l'envie de le faire avec cette interlocutrice, qu'il suspectait d'être une Sorcière vu le langage étrange dont elle avait usé. Ce n'était pas le meilleur binôme qu'il aurait espéré, tant il devait faire honte à son Humaine. Mancinia les haïssait. Une colère légitime, vu ce qu'ils avaient fait à sa famille. Doublement en tant que représentante des Magiciens. Et lui, il arborait ce qui était maléfique. Les Sorciers figuraient en bonne place parmi les races qu'il faudrait débarrasser les Continents de ce monde. Mais, pour l'instant, ils avaient une ennemie commune. Celle qui s'était dressée devant eu en les traitants comme des proies bonne pour un rituel sanglant. Malgré sa grande beauté et son envie de la maintenir en vie en lui faisant expier ses crimes envers les Aetheri, cette femme méritait de souffrir mille tourments. L'Ange se le promettait, tant il en avait marre de voir ces crétins faire couler le sang pour un Aether soit disant Unique. Lui et cette Sorcière potentielle devaient s'allier pour vaincre. Son Humaine ne lui en tiendrait pas rigueur vu les circonstances. Neah lâcha un soupir. Son interlocutrice reprit ses esprits, le remerciant de ne pas l'avoir laissée derrière.

Je n'aurais pas pu faire ça..., souffla-t-il entre ses dents.

Ce n'était que la vérité. Il n'agissait ainsi que parce qu'il avait un doute sur sa nature, mais ce n'était pas encore une certitude. Pour un Ange, le guerrier avait de mauvaises habitudes. N'étant pas encore certain de la manière dont il devait agir en certaines occasions. Neah avait beau la regarder avec sévérité, il était tout de même embêter de ne pas la soigner lorsqu'il la vit se redresser péniblement, mais il n'osait pas vraiment l'aider de crainte de lui faire encore plus mal dans la manoeuvre. Elle le dévisagea un peu en était débout face à lui. Elle n'avait pas dû faire attention à sa taille préalablement, sous le feu de l'action. C'était courant lorsqu'il voyait des gens pour la première fois. Ensuite, l'inconnue se mit à parler et lui, restait planter là, muet. Mais de quoi parlait-elle ? Est-ce que le choc avait été trop violent et que ses facultés cognitives en avaient pris un coup ? Neah l'observait faire sans intervenir, avant qu'elle ne l'appelle et déverse le contenu au sol. L'invitant à boire une gorgée de vin.

Non, merci. Je préfère garder les idées claires.

Ce n'était pas le moment de prendre des risques inutiles. Embrumés ses sens ne l'aiderait pas à sauver sa vie, ou celle d'autres dans la même galère que lui. Lorsqu'elle revint à ses côtés avec une arme, il sourit.

Ceci nous fera une arme en plus pour nous défendre. Je présume que vous savez la manier ? Je vais prendre deux couteaux pour ma part. Gardons les autres au cas où nous devrions tomber sur des alliés potentiels.

Il n'était pas très à l'aise avec les poignards, mais ce serait toujours mieux que de ne rien à voir pour se défendre en cas de combats. Neah avait encore sa magie, mais il fallait la conserver le plus possible et saisir le moment opportun à son utilisation.

Vu que nous risquons de passer un certain temps, mieux vaut que nous échangions nos identités. Je suis Neah. Et vous ?

Ce serait mieux que de l'appeler de manière peu courtoise, même si elle était une Sorcière, elle restait une femme. L'Ange observait autour de lui. Cette femme était morte de manière idiote, mais était-elle réellement venue seule en ces lieux ? S'ils étaient tous au milieu d'un combat à mort, d'une chasse qui visait à les tuer, ces fanatiques de Sympan devaient se douter que leurs ennemis feraient tout pour survivre. Se déplacer seul relevait de l'inconscience.

Nous ne devrions pas rester ici. Si elle avait des alliés partit nous débusquer aux alentours, ils pourraient revenir à tout moment.

C'était une éventualité. Et s'ils étaient piégés dans la demeure sans pouvoir fuir, ils suffiraient à leurs ennemis d'utiliser un peu de vent et de braises pour les faire partir en fumée.

Post III | 705 mots | B2, début de l'A2


[Rp Particulier] - La Chasse à l'Homme - Page 4 Chriss10
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Lun 29 Aoû 2016, 10:32


Ce qui était drôle, c'était que son premier adversaire avait l'air autant cinglé que lui-même. De ce qu'il pouvait entendre et apercevoir, Devaraj pensait que cet ennemi ne ressemblait pas aux paysans bornés qu'il avait l'habitude d'éliminer pour le bien du monde. Celui-là était comme lui, un guerrier et d'après son rire, il semblait beaucoup s'amuser. Le Chaman se retint de rire à pleine voix lui aussi et gronda un peu lorsqu'il vit que la surprise qu'il avait préparée avait déjà perdu son effet. Dommage... Lorsque son adversaire s'élança agilement dans les airs, le chaman préféra bouger sur le côté jusqu'à atteindre le coin du mur extérieur, là il sauta au sol. Mieux valait risquer de se casser une jambe plutôt que de rester plaqué contre le mur avec une menace sur la tête. Car si l'homme avait prit autant de hauteur, ce n'était sûrement pas pour faire le mariole et trois pirouettes en l'air pour faire beau. Il constata qu'il avait eut le bon réflexe lorsque ses pieds touchèrent l'herbe à nouveau et qu'un énorme craquement retentit derrière lui. Les restes de la maison résistaient difficilement à l'attaque imposée et tout s'écroulait comme un château de carte soulevant un énorme nuage de poussières. Agacé de voir que son terrain de jeu était déjà détruit, Devaraj mit sa main sur sa bouche pour se protéger au moins la gorge et s'enfuit à nouveau vers les bois. Les pouvoirs de Khaal lui permettaient d'être tour à tour invisible ou plus rapide. En alternant les deux, il se dirigea vers l'est, puis vers le sud, là où les végétaux semblaient devenir plus éparses et facilitaient la course. Le chaman ne savait pas si l'autre l'avait suivit. Il pensait que oui, même s'il ne savait pas quelle distance les séparait. Comme il avait éliminé les chiens, il n'y avait plus de bruits ou d'aboiements pour déterminer l'éloignement entre lui et l'ennemi.

La horde d'esprits qu'il avait rassemblé pour le meilleur comme pour le pire décida de son propre chef de le suivre. Les damnés y voyait là l'occasion d'assister à un spectacle divertissant, d'observer un de leur -supposé- futur confrère, ou encore la chance unique d'attendre qu'il s'affaiblisse pour essayer de le posséder et revivre en lui volant son corps. Quoiqu'il en soit, la plupart étaient si perturbés qu'on ne comprenait pas un mot de ce qu'ils disaient et leurs gestes ou postures étaient complétement incohérents. Une belle bande de tarés, en somme. Leurs morts semblaient ne pas avoir été ni rapides, ni douces et ils en gardaient tous des séquelles étranges et désagréables. Devaraj qui ne pouvait pas les ignorer car il n'avait aucun moyen de s'ôter la vue ou l'ouïe, regretta quelque peu son geste. Il était sans cesse déconcentré par les cris ou les spasmes de ses nouveaux amis.  Dans un soupir il s'enfonça dans les buissons et choisit une série d'arbres dans lequel il pouvait grimper ou sauter. Voyager en hauteur était moins risqué qu'au sol où les végétaux bloquaient la vue. Le chaman garda fermement la hache qu'il avait récupéré dans sa main. Il pensait que c'était un don d'Ezechyel et que l'Aether veillera encore sur lui pour le restant de jours qu'il allait devoir passer ici. Restant silencieux, Devaraj s'agrippa à l'écorce noueuse du premier arbre afin de s'élever jusqu'au branches basses. "Mauvais les arbres, mauvais. Ahaha !". "Le soleil est beau aujourd'hui. Le soleil est beau ajourd'hui. Le...". "Qu'on me coupe la tête ! Non ! Rendez moi ma tête !" Dans la cacophonie qui l'entourait, le chaman ne pouvait même plus compter sur sa propre ouïe. "Taisez-vous." souffla-t-il amèrement d'un ton sec. Son ordre n'eut d'effet que sur la moitié de son auditoire et ce pour quelques minutes à peine. Toutefois, cela suffit au chaman pour qu'il entende quelques craquements de branches non loin, en contre-bas. Il se tendit et plissa les yeux. Ses bras attrapèrent une deuxième branche un peu plus haut sur laquelle il se hissa. Après quoi il s'avança sur le bout de son perchoir et s'immobilisa complétement, détaillant nerveusement tout ce qui se trouvait en dessous de lui.



Post 3 - 755 - C2 (limite C1) - Dev fuit Miles et se planque dans un arbre. Et il y a quelqu'un qui s'approche en bas.

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Mer 31 Aoû 2016, 03:10

Sous son influence, ma vraie nature ressortait. Un prédateur, voilà la raison de ma présence en ce monde. Le contrôle total de la vie et de la mort sur une personne. La puissance de faire agenouiller à ses pieds les plus faibles. Cette sensation, je la désirais, je la dévorais de toute mon âme. Ma main bougea de sa propre volonté, allant s’écraser dans la large paume du mercenaire s’improvisant notre protecteur, situation qui ne me déplaisait pas le moins du monde. Au moins, le bain de sang serait prolongé en étant à ses côtés. Le compliment qui s’ensuivit me réchauffa, me plongeant presque dans une extase que jamais mon cœur n’avait effleurée. Cet être était à part. Une exception à la règle, une divinité foulant le sol de sa prestance et de son écrasement. Le petit être féminin semblait autant écraser par sa présence, mais s’accrochait à sa tunique, tremblante dans ses fondations face à l’explosion de violence qui se déchaînait.

Le cours de mon esprit ne fit qu’une pirouette alors que je disparaissais dans un éclair de vitesse alors que mon protecteur s’échappait de la pluie de projectiles qui nous léchait la tunique. La situation était la même pour la fée, et ma vision se mit à tourner alors que pendant un court instant, le vent s’engouffra dans mon manteau, une sensation semblable à celle du vol me daignant son honneur. Ce fut de courte durée, la dure réception sur l’avant-bras de Godot me coupant le souffle, mon abdomen écrasé sous le choc. La course s’interrompit finalement alors que je m’éloignai de mon nouvel ami, ma poigne se resserrant sur la garde de la dague qui n’avait pas quitté ma possession. L’onde de choc me fit plisser les yeux, des brins d’écorces venant même me chatouiller le visage, mon sang se mêlant à celui de ma victime passée qui avait commencé une coagulation accélérée dans la situation de vitesse de laquelle nous venions de sortir.

Ce n’était plus le temps de rester assis à regarder. Malgré la supériorité évidente de mon camarade, le plaisir se gagnait en participant parfois. Regarder ne suffisait plus. Et dans la clairière fraîchement créée, il était possible d’apercevoir les chasseurs qui s’approchaient sur le sentier, fait qui était déjà connu du large gaillard. Je me relevai, époussetant d’une main mon manteau en détachant l’attache, révélant le vermeil de ma camisole. J’en aurai besoin pour la suite des choses. Armé seulement de ma courte lame, cadeau probablement temporaire, je n’attendis pas la sonnerie de l’assaut, et décidai que j’allais commencer cela en beauté. Un chien s’approchait à un trot effarant, dévorant la distance qui nous séparait. Ma main libre s’empoigna d’un rocher dormant encore dans l’une de mes poches et le projetai de toutes mes forces. Déception. Cela rata. Mais le prochain faucha la patte du molosse, l’envoyant rouler à l’avant de mes pieds, la lueur du soleil éclairant le métal avant que celui-ci se perdant dans la chair, fouillant la cage thoracique. Les organes chauds gigotaient sous mes doigts, mais la pointe pénétra finalement le cœur au même moment où les dents du canidé se refermaient avec une faiblesse du désespoir sur ma cheville à nue. Une douleur pas plus qu’éphémère. Je me débarrassai de sa prise d’un coup de pied avant de sauter vers l’arrière pour éviter le carreau d’arbalète qui m’avait pris comme cible.

- T’as un plan? Moi je suis du genre à foncer dans le tas en ce moment…

J’appuyai mes dires d’un autre lancer de caillou qui ouvrit le crâne du plus proche ennemi, l’os s’étant fracturé sous l’impact, ce qui laissait percevoir une lueur de cervelle. Un beau spectacle. Un joli lancer. Une réussite à répéter de mon avis. Mais le nombre de chasseurs augmentait. Et je savais que je n’étais pas de taille. Mon amélioration au combat était certes significative, mais je n’étais encore que médiocre. Le choix de l’intelligence l’emporta, et mon poids se déporta vers l’arrière, mon regard ne quittant pas des yeux la menace à mesure que je reculais. Me retrouver aux côtés de mes compagnons d’infortune calma mon ardeur, et l’aura de grandeur qui m’enveloppa me fit bouillir de désir. Un désir de plaire. Une envie d’entrer dans la grâce de ce souverain charismatique.

- Je vais suivre tes directives à partir de maintenant. Ça dépasse complètement mes compétences.

Je me déplaçai pour aller me placer devant la jeune femme dont l’expression n’avait pas changé.

- Reste derrière moi, mais couvre-moi. On est tous dans le même bateau, alors il vaut mieux s’entraider.

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Mer 31 Aoû 2016, 17:24


Lorsqu’il eut choisi ce qu’il voulait prendre de la besace déversée, la jeune femme s’abaissa et rangea le reste. Il restait quelques babioles dont elle ne connaissait pas l’utilité, mais qui pouvait toujours s’avérer efficaces en tant que projectiles sur des ennemis et de potentiels faux-amis. Ainsi, elle mit dans le contenant en cuir les fioles, les choses peu volumineuses, les trois autres couteaux qu’il n’avait pas pris et l’outre de vin. En se relevant, elle vacilla et se retint de justesse contre le mur qui lui, n’avait pas bougé. Son bras lui faisait mal, le chien avait tellement tiré dessus que son épaule déjà luxé par des événements antérieurs à cette abominable chasse la faisait souffrir. Quand il lui posa la question à savoir si elle était épéiste, elle acquiesça mais dut changer de main car l’arme en question était trop lourde. Etant gauchère, la malheureuse se retrouvait à tenir l’arme de la main droite, le plus faible des membres supérieurs.

« Si le principe est le même que de couper du beurre, oui je sais manier un sabre court… » Mensonge, elle ajouta « Je ne suis pas fantassin mais si ma vie est en péril, je saurai me débrouiller avec. »

Cette dernière phrase était plus ou moins vraie car en réalité, elle userait de sa magie – si faible soit-elle – bien avant. Il ne fallait pas être idiote, aussi pour prendre ses jambes à son cou. En regardant de plus près celui qui s’appelait Neah, l’homme qui l’avait sauvée et à qui elle en devait une, elle lui donna le surnom que tous et toutes lui accordaient, tant son prénom était long et inhabituel :

« On m’appelle Soma. »

Elle entendit l’aboiement des chiens qui passèrent non loin de la demeure en ruine. Instinctivement, elle s’abaissa à moitié, invitant l’acolyte de fortune à en faire de même pour ne pas qu’on les voie. Elle ignorait que les chiens se basaient sur leur sens olfactif pour débusquer des proies. Peut-être l’apprendra-t-elle à ses dépens, quoiqu’il en soit, Neah avait raison. Il fallait se remettre en route et trouver un endroit plus sûr. La question désormais était : mais où ? La jeune femme en avait vu de toutes les couleurs depuis ces cent dernières lunes ; les guerres de religions étaient imprégnées là où elle avait foulé la terre et la sorcière se demandait encore où est-ce qu’il pouvait y avoir un endroit ne serait-ce paisible. Pas sur ce territoire, elle était certaine.

« Allons-y… » dit-elle, incertaine. Son ton triomphant s’était mu en une toute petite voix. « Nous devons, nous aussi trouver des alliés... »

Réflexion faite, Soma se sentait encore moins capable ; après tous, il y avait à l’extérieur une pléthore d’inconnus à qui elle n’allait certainement pas faire confiance. Neah se présentait comme être un cas exceptionnel, de lui dégageait quelque chose de transparent et d’apaisant. La seule preuve qu’elle avait qu’il n’allait ne pas la tuer dans son sommeil était le fait qu’elle était encore vivante, à cette heure précise. Elle s’était pourtant évanouie, il l’avait traîné jusqu’à ce camp provisoire et encore maintenant, il se proposait pour s’échapper, ensemble. Tandis que d’autres, ne seraient-ce que les tantes de Soma, auraient déjà fui.

Elle laissa l’homme passé devant elle, elle le suivrait mais ne voulait pas tracer la route. Dès qu’ils eurent quittés la bâtisse dans laquelle ils étaient restés un certain temps, la jeune femme ne put s’empêcher de laisser une courte distance entre eux : déjà parce que Neah marchait plus vite qu’elle et que son endurance était deux fois plus importante que la sienne, mais aussi parce qu’elle faisait attention à ce qui les entouraient. La forêt était loin d’être accueillante ; les arbres dont certains étaient tordus par le temps n’étaient pas rassurants. Soma avait entendu un bon nombre d’histoires à ce propos et craignait de se perdre dans cette prison boisée aux multiples yeux. La remarque de Neah lui était restée en tête ; la femme n’allait pas les abandonner sur leurs lauriers car elle avait très certainement à sa solde des mercenaires sur tout le terrain. A force d’observer, elle ne fit pas attention à la lame qu’elle promenait de sa main maladroite et se rasa une toute petite partie du talon d’Achille. Elle s’arrêta pour voir les dégâts et jura contre elle-même. Il n’y avait rien, elle s’était plus faite peur qu’autre chose. Prudence était mère de sureté et ça, la jeune femme allait devoir bientôt l’appliquer.

« Neah ?, elle ne cria pas malgré le tohu-bohu des alentours, Neah ? Je crois qu’on nous suit… »


Mots = 761
Post 4.

Alors, Soma est avec Neah et c'est Neah qui dira où nous sommes, je lui laisse le choix hihi ^^
PS : Soma a du vin pour les intéressés :D
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Sam 03 Sep 2016, 20:54

Je regardais l'Alfar boire la potion, amusé mais en fin de compte guère étonné de son choix alors même qu'il ignorait son contenu : dans l'état où il se trouvait, déjà blessé et les chausses trappes qui allaient entraver sa progression, autant mourir vite ou espérer trouver un second souffle par le fruit du hasard.

A situation désespérée, action suicidaire. Celle-ci avait prolongé pour quelques temps sa vie, jusqu'à ce que moi ou une autre Ombre en décidions autrement. En attendant, cet Alfar n'était plus ma cible et il me fallait errer ailleurs à la recherche d'une nouvelle proie à observer, pour disséquer ses mouvements, comprendre ce qui la motivait à agir de telle manière, si son instinct de survie était dicté par son expérience ou la peur, comment une proie pouvait devenir chasseresse et grâce à quoi. Il y avait tant de possibilités et le terrain accidenté et propices aux pièges s'y prêtait à merveille. Si les chassés étaient au moins aussi nombreux que les chasseurs, il y aurait de quoi faire, mais l'île en elle-même n'avait pas du tout l'air d'un misérable lopin de terre dont on aurait fait le tour en quelques enjambées. Si toute l'île était ouverte à la chasse, seuls les bons pisteurs pourraient débusquer les encore meilleurs traqués. Encore fallait-il trouver leurs cachettes.

La tuerie avait d'ailleurs commencé quelques minutes à peine les hostilités lancées. Je voyais plusieurs Passeurs un peu partout où je me rendais, sous forme éthérée, invisibles pour tous alors qu'ils collectaient les âmes de ceux ayant péri. Je ne saurais dire s'il y avait déjà eu pareils événements dans cet endroit, mais les lieux pullulaient d'Esprits dont les tourments arrivaient jusqu'à mes oreilles dans une longue agonie éternelle. Je n'y faisais plus attention - après tout je ne tenais pas à me rajouter la folie en plus de ma malédiction - ça ne m'empêchait pour autant pas de remarquer l'ampleur des dégâts. Cette démone propriétaire des lieux avait un appétit insatiable il semblerait. En y réfléchissant un peu, il n'y avait rien d'étonnant : les démons avec un minimum de pouvoir se laissaient facilement tenter par leurs penchants assez sanglants. Vu la puissance de cette Lady, la tentation devait souvent finir en massacre.

J'entendis au loin l'effondrement de pierres, probablement d'une construction et je me dirigeais vers cet indice évident d'un combat, ou à tout le moins d'un signe de vie. Une fois arrivé, plus personne dans les parages, mais en balayant les environs avec ma vision d'Ombre, j'aperçus un individu courir dans une direction, et deux autres dans une autre. L'un de ces deux-là était perché dans les hauteurs. Me demandant quelle direction j'allais choisir, je me décidai rapidement en faveur du duo. A voir leurs façons de se mouvoir, chacun devait ignorer qu'il n'était guère loin de l'autre, et avec un peu de chance, je pourrai observer leur façon de se battre.

Me fondant dans les ombres à l'abri des regards, je rejoignis assez vite celui qui courait à même le sol. Il commençait à s'éloigner du haut perché, aussi allais-je devoir intervenir moi-même. Je reconnais en ma proie un Réprouvé, et souris alors que je reprenais forme humanoïde derrière un arbre. Un défenseur des Aetheri en moins ne manquera à personne ! Je surgis par surprise dans son champ de vision et fut surpris des réflexes qu'il avait malgré son état. Il avait le flanc ensanglanté, mais son regard de bête acculée ne le rendait à mes yeux que plus coriace.

Je pointais du doigt derrière lui et en pivotant à moitié seulement son corps pour me garder dans son champ de vision, il jeta un bref regard dans la direction que je me montrais sans rien voir de notable.

- Je voulais dire par là que tu devrais plutôt partir dans cette direction. Je marchais tranquillement vers lui, le visage fermé mais serein, et surtout avec l'apparence d'un type en parfaite santé malgré le but de cette soirée sanglante. Le Réprouvé, blessé, restait assurément fier, et sa vie à la dure de son enfance n'en ferait pas une cible prostrée qu'il suffirait d'abattre d'un coup de poignard.

La cible reculait, alternant regards vers où je le contraignais par ma marche vers lui et une éventuelle attaque de ma part. L'autre âme était à présent immobile, toujours perchée dans les hauts branchages de l'arbre.

Un petit trou caché dans les feuillages morts fit trébucher le blessé, qui se rattrapa sur le tronc centenaire de l'arbre où nous étions désormais réunis à trois.

Je mis mes mains dans les poches, levant mon regard comme quelqu'un voulant capter les rayons d'un astre lumineux inexistant. J'étais persuadé que le troisième savait que je l'observais. J'attendais qu'il joue à présent.
Post n°3 : 841 mots - Position C2 (limite C1)
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Dim 04 Sep 2016, 02:44


Son adversaire avait attrapé la hache qui devait se planter dans son corps, béni des Aetheri d'avoir manqué sa cible. Kinji rageait intérieurement de cette erreur qui offrant à une proie une chance de survie supplémentaire. L'effet pourrait soit le rendre plus fort, soit trop confiant et mourir plus vite. Seul le destin pourrait en connaître la finalité. Un orisha rejoignant la petite maison pour y faire du grabuge, leur adversaire commun fuyant sans trop de bruit. Le vampire se retenant de rire face à ce jeu de chat et de souris tandis qu'il attendait la voie d'une bélua qu'il reconnait avec aisance, sourire en coin alors qu'elle offre une flèche en cas d'éloignement.
- Content de te revoir aussi Helly, voilà un moment déjà depuis notre rencontre. Tu sais que ton pouls est très rapide, j'en perçois chaque battement et il y a du rythme là-dedans. Ne t'en fais plus maintenant que tu es avec moi, je ne te laisserai plus en arrière.
Sourire malicieux au visage, Il étira une main pour la poser sur le haut de la poitrine de la demoiselle.
- T'aurais-je manqué ?  
Il pointa du doigt le chaman fuyard puis l'orisha chasseur.
- C'est amusant de les voir ici se courir après sans s'atteindre. On dirait que le chassé garde toujours une petite longueur d'avance sur son assaillant. J'hésite à les poursuivre, ce serait du trois contre un, ça manque de défi n'est-ce pas ?
Kinji tourna la tête pour regarder la bélua et attendre sa réponse, jetant un oeil aux taches de sang sur sa tenue. Elle avait donc tué elle aussi pour sauver sa peau, tout deux avec un mort à leur actif, combien en faudrait-il avant que le jeu ne soit terminé ? Il était un chasseur de la nuit, ses vêtements le couvrait en quasi totalité, profitant du couvert des arbres pour éviter l'astre diurne, la seul menace qui pouvait peser sur lui pour le moment.

Son odorat le poussa à se retourner sans préavis, fermant les yeux pour se concentrer sur les odeurs que le vent lui portait. Attrapant la main d'Helly pour l'amener avec lui alors qu'il avance vers l'Est, des hurlements de douleurs, des flammes à travers les feuillages, il y avait de l'action de ce côté. Une forme avançait à pas lent, le vampire avait l'impression que c'était une proie qui fuyait la zone dangereuse, suggérant à sa partenaire de chasse de se cacher dans le buisson ou de monter à l'arbre pour user de son arc. Le mettre enjoue, le menacer de tirer en cas de mouvement, la diversion parfaite qu'elle pouvait offrir. Se cachant quant à lui dans le buisson dans l'attente de son divertissement, il ne voulait pas le tuer d'un trait, voulant une morte lente pour lui faire ressentir l'agonie du manque d'air, de d'afflux sanguin, de toute cette mécanique si vitale mais si fragile. Alors que Pendrake se trouvait assez près, Kinji se rua sur lui pour passer juste à sa droite de sa victime pour lui lacérer le flanc puis se tenir debout derrière lui pour voir combien de temps il tiendrait avec cette plaie.

Un bruit sourd interrompit son moment de jeu, une nouvelle odeur, un rugissement de félin dont l'amplitude avait de quoi craindre de se retourner pour en découvrir la taille. Espérant que sa proie serait sage et qu'Helly voyait elle aussi la situation, il tourna juste la tête pour apercevoir cette lionne énorme. Suivait-elle son repas ? Le vampire s'adressant au réprouvé.
- C'est à toi cette bestiole ? Vu comment tu t'éloignais je vais opter pour le non et que tu es sur le menu après un petit casse-croûte sanglant avec la gueule rougeâtre qu'elle a.
Combattre ou fuir, régler ce contretemps ou risquer de l'avoir plus tard sur leur chemin. Se fondant parmi les ombres autant que possible, espérant que son statue de mort aurait un avantage pour tromper l'odorat de l'animal. Grimpant à un arbre avec difficulté pour se poser sur la première branche et sauter sur le dos de la lionne, dague dans une main et prêt à empoigner la fourrure de l'autre. Kinji se risquait pour un rodéo à dos de félin, soit il contrôlerait, soit il prendrait cher. Dans la fraction de seconde où il était dans le vide, entre l'arbre et l'animal, il chercha du regard la bélua et croisait les doigts pour que sont tir soit précis pour aveugler la bête.
- Les yeux !!  

786 mots
Résumé - II:
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Mancinia Leenhardt
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Mancinia Leenhardt
Dim 04 Sep 2016, 22:10

Ayant pris soin de prendre tout ce qu'elle pouvait appartenant à feue leur ennemie, l'inconnue faisait là une action intelligente. Car après tout, qui sait ce que le destin leur réservait sur cette île maudite ? Mieux valait mettre toutes les chances de leur côté et Neah fit de même en observant ce qui se trouvait dans la maisonnée. Rien d'intéressant. Ce devait être une sorte de chalet de repos et ils avaient attendus que quelques-uns de leurs prisonniers s'égarent ici pour mieux les prendre au piège. Ce n'était rien, ils avaient au moins des armes et des choses pour se défendre face à ces fanatiques. Comment ces personnes aussi étroites d'esprit pouvaient-elles organiser pareil chasse ? S'ils mourraient, personne n'aurait de compte à rendre. Ce serait idiot. Parce que lui, il avait la ferme intention de rentrer chez lui. Et il était prêt à revenir raser l'île par la suite. Ou tout de suite. En tout cas, Neah ferait un petit carton chez ses ennemis. Il pouvait s'appuyer sur son expérience guerrière, mais aussi sur sa magie. L'inconnue eut un instant d'hésitation avant de comparer le corps d'un être vivant à du beurre, ce qui lui fit hausser un sourcil, comprenant où elle voulait en venir quant à sa maîtrise approximative des armes. C'est-à-dire inexistante. Ça le désolait un peu, mais ce rapprochement n'était pas faux.

Pour avoir pris la vie de nombreuses créatures, l'Ange était conscient qu'une lame pouvait aisément pénétrer les chairs. Restait à savoir si elle aurait les nerfs d'ôté une vie. On le voyait bien qu'elle n'était en aucun cas une guerrière. Toutes les femmes n'étaient pas comme Mancinia. C'était impossible. Et puis, son Humaine était unique. Même en parcourant ce monde des siècles durant, il n'était pas certain de retomber sur une personne semblable, là où d'autres lui paraissaient avoir cent exemplaires. Il lui accorda néanmoins un sourire.

C'est toujours mieux que rien.

Sa remarque était sincère. Même dans des mains inexpérimentées, une arme restait une arme. Un coup au bon endroit suffisait à tuer un homme, voire à le blesser gravement. De ce qu'il avait vu dans cette salle, leurs ennemis n'étaient pas en armure, ce qui leur attribuait un certain avantage.

Néanmoins, si vous en avez l'opportunité, choisissez la fuite plutôt que le combat.

Ce conseil, il espérait qu'elle n'aurait pas besoin de l'appliquer. Ainsi, si elle voyait les malheurs du monde en plein visage, peut-être qu'elle changerait. Son interlocutrice mystérieuse se présenta sous le nom de Soma. Il voulut lui répondre que son nom lui paraissait étrange, mais les aboiements au loin l'incitèrent à rester silencieux et à s'abaisser pour ne pas se faire prendre. Leurs adversaires avaient l'air de se déplacer en groupe et s'aidait de l'odorat des animaux qui les accompagnaient pour les débusquer. Les malchanceux qu'ils étaient devait sortir fort sur plusieurs aspects, l'humidité, le manque de bains ou le fait de s'être uriné dessus. Bien qu'étant habitué au bout de plusieurs jours en navire, Neah se doutait être dans le même état que sa compagne et bien d'autre. L'avantage demeurait qu'ils savaient débusquer ennemis et alliés dans cette masse grouillante à l'aspect pâle et aux vêtements en loques. Lorsque le danger fût écarté, Soma approuva qu'ils partent en ajoutant qu'il leur faudrait des alliés. Dans le doute, il agréa, mais l'Ange n'était pas certain de pouvoir accepter toutes les aides, même si cette situation ne lui permettait pas de faire la fine bouche. Vu son peu d'expériences en la matière, l'Ange choisi d'ouvrir la marche. Au bout d'une demi-heure de marche, le temps semblait se dégrader au loin. Approchait-il d'une des extrémités de l'île ?

Neah songeait à l'éventualité de s'enfuir par la mer, mais laissa vite tomber cette idée. Mieux valait se concentrer sur leurs forces actuels. Ce n'était pas le silence aux alentours, tout du contraire. Il y avait des cris de terreurs, des rires, des aboiements ou des sons tout à fait indéfinissables auquel le guerrier n'aurait pas voulu être la cible. Soma lâcha un juron dans son dos et lorsqu'il se retourna pour en voir la raison, elle lui fit comprendre qu'ils étaient suivit. Ce n'était pas une surprise.

Une tempête semble avoir lieu sur la plage, mieux vaut ne pas s'y rendre.

Lui avait parlé fort en se rapprochant d'elle. Ce serait un excellent moyen pour leur faire croire qu'ils n'avaient rien vu. Il ajouta plus bas.

Si c'est le cas, il va falloir déterminer si ce sont des amis ou des ennemis...

Post IV | 750 mots | A2


[Rp Particulier] - La Chasse à l'Homme - Page 4 Chriss10
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Miles Köerta
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Miles Köerta
Lun 05 Sep 2016, 04:09

La Chasse à l’Homme
« Quand folie rime avec tuerie »

La poussière et la terre se soulevèrent en épaisses volutes pour se mêler aux particules de l’air. Doucement, avec une légèreté qui contrastait fortement à la destruction que je venais de déclencher, je me posais sur les débris de la demeure, dardant mon regard de fauve dans les environs, à la recherche de ma proie. J’aperçus, dans mon champ de vision, deux autres individus se tenir à l’écart de l’édifice anéanti et, par instinct, je sus qu’ils n’étaient pas mes ennemis. Du moins, pas ceux que je me devais de faire payer.  Où se cache-t-il? Me soufflais-je en pensée, examinant les décombres sur lesquels je me tenais, désireux de connaître, au plus pressant, l’état de ma proie. Était-elle morte, brisée en morceaux, les fragments de sa chair, de ses viscères, s’éparpillant sur le sol de terre? Je ne voyais pourtant aucune trace de sang ni ne perçu aucun mouvement sous les décombres. Je plissais des yeux, mécontents, descendant de mon perchoir improvisé pour mieux analyser la situation. Mais à l’instant où je posais de nouveau mes pieds au sol, je remarquais un étrange mouvement dans la forêt grâce à ma Vision d’Aigle et, immédiatement, je reconnus une silhouette filer à une vitesse ahurissante dans les boisées. C’était ma proie. C’était elle ma proie. Mais pourquoi n’était-elle plus invisible? Ce n’était pas important. Elle n’était pas morte et je me devais de l’anéantir. Vite, vite, plus vite. Sans attendre ou prêter attention aux deux autres individus de la zone, je me mis à courir et à sauter, simultanément, jusqu’au cœur de la forêt, braquant mon regard sur la silhouette qui me fuyait. C’était bien lui, c’était bien lui, ma proie. Il était en vie. Impardonnable. Impardonnable… Lui et tous ses amis devaient payer, souffrir, mourir. Ils s’en étaient pris à mon petit frère. Jamais, au grand jamais, je ne pourrais pardonner leurs actes immondes et immoraux. Envahi par ces idées vengeresses et meurtrières, cela me prit quelques secondes avant de me rendre compte que ma cible venait encore de disparaître à ma vue. Étonné, je freinais brusquement le pas de ma course, perçant le feuillage épais et sombre des bois pour retrouver la trace de ma proie. Comment avais-je pu la laisser m’échapper encore une fois? Non, non, non… Il était là… Il courrait devant moi… Aussitôt, je repris ma course, avec une prudence et une vigilance surprenantes pour l’état dans lequel je me trouvais. J’étais persuadé de ne pas avoir pu perdre aussi facilement la trace de ma prise et c’est pourquoi je continuais de fondre dans la forêt comme un fou, fouillant chaque recoin que je parvenais à capter avec mes yeux pour retrouver la silhouette agile que j’avais si lamentablement perdu.

Mais soudainement, alors que je virais de nouveau mon regard droit devant moi, ma proie réapparut dans mon champ de vision. Intrigué, je remarquais que la distance qui nous séparait s’était réduite, mais à la seconde où les formes de son corps purent être de nouveau perçu par mes yeux, je notais immédiatement la soudaine accélération qu’eue ma proie. Je grognais à ce constat, forçant mes jambes à aller toujours plus vite, toujours plus vite, pour le rattraper et le tuer. Puis, après quelques minutes, il disparut de nouveau. Et il réapparut. Et ainsi de suite. Cela me prit un certain temps avant de comprendre pourquoi il me rendait témoin d’un tel spectacle: il ne pouvait pas user de ses deux pouvoirs en même temps et c’était la raison qui expliquait pourquoi il en usait, plutôt, simultanément. Quand il est invisible, il est plus lent que moi, mais je ne le vois pas; quand il est visible, il est extrêmement agile et rapide, et je ne peux le rattraper avec ma vitesse actuelle… J’enrageais, j’écumais littéralement de rage. Et soudainement, je ralentis un peu, voyant apparaître devant mes yeux deux nouveaux inconnus. Proie… Proie… Pensais-je en accélérant de nouveau. Je poussais un hurlement de rage, me jetant comme un déchaîné sur la proie qui saignait, blessée au flanc. Mon arme au poing, j’abattis la lame de celle-ci en plein cœur du Réprouvé, exhalant un souffle des plus bruts, rapides et bestiaux que je n’avais jamais produit auparavant. Le sang qui s’échappait de la nouvelle blessure s’étala le long de mon visage, se répandant en mouchetures foncées sur mes vêtements. Rapidement, d’un œil enflammé et affamé, je me tournais vers le deuxième homme qui, les mains toujours dans ses poches, m’observait. J’esquissais d’abord un premier pas dans sa direction, dans l’intention de le tuer lui aussi – tous ces gens étaient mes proie, n’est-ce pas? Mais quelque chose en lui me força à ralentir mon pas, puis à m’arrêter de marcher, tout simplement, mon regard le fixant avec intensité.

« Proie? Ami? » Articulais-je lentement, hésitant.


815 mots | 4 post
Résumé: En C2 (limite C1) – Miles suit Devaraj (je vais te coller aux basques jusqu’à la fin 8D /sbaf/). Il aperçoit Wriir et le Réprouvé blessé, saute sur ce dernier et tue le Réprouvé. Il pense faire la même chose sur Wriir, mais s’abstient parce qu’il « dégage » quelque chose (vive les points de charisme <3).



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Jeu 08 Sep 2016, 11:18

Il suffisait parfois d'ouvrir les lèvres pour qu'un piège prenne tout son sens. À l'abri de toute onde susceptible de la mettre hors d'état de nuire à quiconque, la brune se tenait parfaitement immobile. Se conformer aux instructions de sa créature se révélait d'une facilité déconcertante. Seulement blesser ceux dont les croyances frôlaient l'absurde lui avait paru plus complexe. Peu habituée à recourir à des stratagèmes de ce genre, elle avait préféré observer de loin le déroulement des événements. Des cris résonnaient de temps à autre à ses côtés, et elle n'y prêtait pas garde. Toute son attention se tournait vers le lac artificiel, maintenu en place par une odieuse magie sur laquelle elle n'avait aucune prise. De sa bouche sortaient quelques notes étonnantes, et une mélodie envoûtante s'en dégageait. La musique ravageait sa raison avec la tendresse d'un amant qui s'enchaîne à briser sa promise. Sans en comprendre la cause, elle sentait quelque chose grignoter ses forces, peu à peu. Cela ne la dérangeait pas. C'était une impression douce et délicate qui s'invitait quelquefois à l'intérieur de son corps. Un rire aussi léger que l'air qui caressait sa chevelure sombre lui échappa. Personne ne comprendrait le poison qui emportait son coeur vers des rivages interdits. La liberté à portée de main, voilà ce qui la faisait chanter. Elle lui filait entre les doigts dès qu'elle croyait la saisir. Une poursuite divine qui enivrait les sens de la Rehla.

Du haut de son promontoire, elle avait vu un groupe approcher. Des individus en sale état et manifestement à bout de souffle qui semblaient fuir quelque chose. Leurs éclats de voix parvenaient jusqu'à elle. Le nom d'un Aetheri s'envola de leurs lèvres profanes. Les imprudents s'imaginaient avoir été attirés par l'irrésistible appel d'une Sirène. Callidora ne put s'empêcher de sourire en les voyant se rassembler au bord de l'eau. Pas une onde n'en troublait la surface. Encore quelques mètres, et chacun d'eux serait à sa merci. Sa main droite se souleva dans les airs, prête à frapper. Une volute bleutée apparut au creux de sa paume. Suspendue face à elle, s'immobilisa, attendant le moment propice. Rassurés de ne croiser personne dans les environs et de ne pas apercevoir le danger qui rôdait, les jeunes gens entrèrent dans le lac sans plus se méfier. L'un d'eux immergeait complètement son corps pour se rafraîchir de la course. Le bleu déchira le ciel dans un éclair imprévisible. Ses victimes n'eurent pas le temps de comprendre ce qui arrivait. À peine avaient-ils levé la tête pour voir la surprenante lumière surgir du vide que leurs yeux se fermaient. Et puis, toute magie s'évapora, laissant trois inconscients au beau milieu d'une clairière.

Sans se presser, la brune descendit de son perchoir improvisé, veillant à ne pas trébucher. Rien dans les parages n'indiquait une autre présence. Après quelques minutes à demeurer silencieuse et immobile, elle s'élança vers les corps. Savoir que l'heure de leur trépas ne serait pas sonnée par ses propres mains la soulageait, en quelque sorte. Il aurait fallu les abandonner là, et choisir de futures cibles pour la suite de son plan. Pourtant, elle fut incapable de tourner les talons, hypnotisée par la fragilité qui se dévoilait à elle. Une fois à leur hauteur, elle tomba à genoux près du premier membre du groupe. De vilaines cicatrices zébraient ses bras, et une morsure sur sa cuisse renseigna la jeune femme sur leurs précédentes aventures. Au moins n'auraient-ils plus à souffrir de ce genre de blessure. Son crâne lui faisait mal. Portant les doigts à ses tempes pour s'apaiser, son regard entrevit une lame tombée dans l'herbe. Ses phalanges saisirent d'elles-mêmes le couteau. Une fascination fébrile la poussait à ne pas le lâcher des yeux. Les rayons de la lune dansèrent sur le métal, éveillant en elle un instinct de démence. Ne pouvant attendre, elle monta sur sa victime pour s'allonger sur elle, couvrant ses seins à demi dévoilés de sa chevelure. Le couteau prenait un chemin mortel, s'aventurant sur la peau par secousses hésitantes. La brune dessina un symbole sur la joue de l'inconnue d'un trait sanglant. Sa main se déplaça, plongeant vers sa gorge pour fouiller la chair. Elle en avait envie. Fais-le. Un léger gémissement s'empara de ses lèvres. La lame tremblait sous ses doigts. Le métal s'enfonça respectueusement sous l'épiderme. Ses ongles s'accrochaient aux cheveux blonds de l'inconsciente. Cela ne prendrait qu'une seconde. Tout était parfait. Sa tête bascula sur le côté. Un sourire d'extase couvrait son visage. Soudain, quelque chose changea. Reculant précipitamment, elle lâcha l'arme en poussant un cri. Son dos heurta quelqu'un.


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Sam 10 Sep 2016, 16:45



Devaraj plissa des yeux et distingua à travers les feuillages un homme trapu, blessé au flanc, qui s'approchait d'un pas lourd et peu discret. Le chaman n'aperçut pas tout de suite le deuxième individu qui suivait quelques mètres plus loin, son attention s'étant en partie détourné vers le blessé. Ce dernier semblait acculé et finit le dos collé au tronc d'un arbre. Devaraj observa la sueur qui perlait le long de son front ainsi que le sang qui coulait abandonnement de sa plaie. Il jugea qu'il n'allait pas s'embarrasser ni à l'aider ni à l'achever. Aetheri ou Serviteur de l'Unique, il fallait être aveugle pour ne pas voir que celui-là n'en avait plus pour longtemps. Le regard pale du chaman se détourna vers la gauche. Les feuilles touffues laissaient apercevoir un autre morceau du sol plus bas, là où venait de s'approcher un inconnu. Devaraj crut qu'il était le responsable de la blessure du premier et s'immobilisa complétement. Il retint son souffle et lorsque leurs regards se croisèrent, il sut qu'il avait été repéré. Devaraj fit un petit sourire en coin à son observateur, se mettant à son tour à détailler son visage éclairé par une lumière trop faible et grisâtre. "Le soleil est beau !" était justement en train d'hurler un pauvre esprit planqué dans l'arbre. Le Chaman reprit lentement sa respiration. Il se demandait si était le seul à pouvoir contempler la folie des morts qui régnait en ces lieux, ou bien si les nouveaux arrivants avaient eux aussi droit au spectacle. Il manquait malheureusement de temps, mais les idées d'expériences pullulaient dans son esprit curieux. Que se passerait-il s'il fusionnait avec pareils fous ? Étaient-ils aussi puissants que les autres ? Comment reconnaitre à simple vue d'œil ceux dont il pouvait tirer une puissance écrasante de ceux qui s'étaient à tout jamais perdu dans les affres de la rage, folie ? Un soupir s'échappa de ses lèvres. Il n'était encore qu'un novice dans la demi-secte qu'était la tribu Tchézaré. Mais poursuivre ce qu'avait commencé Jun était sa première préoccupation, un désir brûlant qui passait même avant sa propre survie.

Le Chaman fixait toujours l'homme dans un rictus mauvais. Il manqua néanmoins de sursauter et tomber de son perchoir lorsque le blondinet-chasseur entra en scène d'un geste sauvage que Devaraj contempla d'un air mi-ahuri, mi-content d'avoir trouvé un adversaire aussi sanglant que lui. C'était une première pour lui et il ne s'en plaignait pas. C'était une Chasse qui avait lieu sur l'île, mais aucune règle ne déterminait précisément qui devait être la proie et le chasseur. Et persuadé d'être sous la protection d'Ezechyel, Devaraj n'était pas apeuré. Il avait une hache -un don divin, pensait-il- et des fantômes avec lui pour combattre et il ne lui en fallait pas plus. Reculant très lentement, Devaraj quitta sa branche pour se retrouver vers le tronc principal, toujours accroupi. Ses mouvements produisaient un bruissement inévitable, et comme il estima s'être définitivement fait repéré, le chaman cessa toute discrétion. Avec sa nouvelle position, d'autres possibilités de sauts s'offraient à lui, plus en profondeur vers la forêt. Il tourna son regard vers les deux hommes plus bas. "Je serais jaloux que tu te trouves une autre proie avant même de m'avoir achevé... Oh ce serait si cruel de ta part !" susurra-t-il à l'intention du blond, s'adressant pour la première fois à lui. Il rit. C'était un petit rire, nerveux, honnête et quelque peu dérangé. "Par ailleurs nous avons maintenant un spectateur que je n'aimerais pas décevoir." Le chaman lança un coup d'œil à l'inconnu. Il avait cru comprendre que, pour une raison tout à fait obscure, ce dernier n'allait pas prendre -tout de suite- part à leur duel. Sans plus attendre, Devaraj se redressa vivement et sauta pour atteindre la première branche à portée de main. C'était risqué de sa part de vouloir rester dans les airs, mais il prenait toujours un plaisir malsain à frôler la Mort et à la chercher partout, comme un amoureux transi qui ne voudrait pas lâcher des yeux sa dulcinée.
4 - 729 - En C2 (limite C1) - Parce-que avec Miles, c'est le grand amour ! Et Wriir, je te laisse intervenir comme tu le souhaites. <3 En défaveur de Dev', ça me ferait bien rire ! *maso*
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Dim 11 Sep 2016, 01:59


La fuite. Le mot le plus crédible qu’elle n’ait entendu jusque-là. Fuir était envisageable, c’était la solution aux problèmes de la jeune femme. Fuir cette île. Fuir ces gens. Fuir. Aller ailleurs, s’envoler, parcourir, nager, affronter monts et vents. Elle s’arrêta près de celui qui l’accompagnait, essoufflée. Elle mit ses deux mains sur les cuisses, le corps courbé, pour pouvoir mieux respirer. Elle en avait besoin, l’haleine venait à lui manquer. La fuite serait retardée. Le havresac qu’elle trimballait sur le côté de son corps était lourd de choses pour la plupart inutiles, en fouillant le contenu elle prit le premier objet suspect et l’abandonna au sol. Quelque chose se brisa, déversant un contenu inconnu : une des fioles venait d’être lâchée. Quatre sur cinq. La jeune femme se précipita sur sa faute et tenta de récupérer le liquide ; une drôle d’odeur de brûlé s’en échappa et l’herbe à proximité mourut. Elle cessa un instant, regardant les effets du poison disséminés dans le sol et s’en écarta en se relevant, manquant de tomber en arrière dans un élan de surprise.

« Je ne sais plus qui prier… Le vent en poupe, peut-être. » Ses yeux bronzites, dont l’éclat avait disparu depuis des lunes déjà sous la peur infligée par le danger ambiant, parcouraient la forêt qui les entourait. « Une tempête, dis-tu ? »

Elle ne sentait rien, ne voyait rien. Si Neah le disait, elle devait le croire. Même si cela l’obligeait à revoir ses plans de fuite. La mer ne serait donc pas une option, pas maintenant du moins. Quand il s’approcha de Soma, celle-ci tint la tête baissée. Elle comprit ce qu’il lui dit mais n’eut sincèrement pas l’envie de rester sur place. La situation était périlleuse ; il fallait prendre une décision, vite.

« Comment allons-nous vérifier qu’ils prient les Vrais ? Qu’ils sont de notre côté ? »

La réponse était loin d’être évidente car personne ne pouvait vraiment savoir, à moins de s’être assoupi sans être mort au réveil. Soma garda cette interrogation dans le regard une fois qu’elle se releva de tout son long. Elle fit un pas en arrière, puis un second. Son bras la tiraillait ; elle avait mal. L’épée qui se balançait maladroitement sur l’autre partie de son corps ne serait utile que pour écarter un ennemi trop près d’elle, rien de plus. Elle saisit l’arme, tremblante et la releva. Le chahute avait cessé. Seuls les bourrasques insistaient encore, balayant feuilles et chevelure sur leur passage. La jeune femme lança un dernier regard à Neah, paralysée. Son corps ne répondait plus ; il était affaibli, gênant.

Au début, elle ne vit qu’un animal. Au loin, la chose était minuscule mais à son approche offensive, elle put reconnaître un éléphant. Le barrissement grave cachait les rires. L’animal fonçait droit sur eux. Deux femmes et un homme le suivaient, loin d’être aux aguets.

« Ennemis... » Il n’y avait plus grand-chose à déterminer à présent. C’était… évident.

Soma dégagea la place en se jetant derrière un arbre pour se protéger de l’affront direct. Elle cria ; tomber sur son bras luxé et déchiré fit naître des maux impensables. Son corps sensibilisé par la chute se trouva être cambré au-dessus du sac qu’elle portait toujours. Elle sentit par ailleurs certains objets s’aplatir ; alors qu’elle mit la main dans le sac, elle dégaina une fiole à moitié cassée qu’elle avala aussitôt. Quitte ou double. Le goût était amer, avec une note d’oranger caressant le fond du palais. Quelqu’un attrapa sa crinière brune et la traîna. Elle se débattit comme elle le put, abandonnant sur le passage l’arme et le sac.

« Lâchez-… Lâchez-moi !!! »
« Non. Mark, viens par-là mon gros ! »

L’homme qui la traînait sur le mucus de la forêt vit l’éléphant s’approcher. Il força la tête de Soma à se positionner au sol. Elle se débattait, en vain. Il avait une force conséquente qu’elle ne pouvait détourner sans perdre l’équilibre. L’immense mastodonte s’approcha. Soma sentit la terre se dérober sous ses grands pas. A chaque avancée, elle priait.

« Neah, Neah !!! Pitié, lâchez-moi ! » Il lui donna un grand coup dans la gueule, l’obligeant définitivement à se taire. Soma eut la bouche en sang, s’étouffant elle-même dans le liquide qui la noyait.

Le pachyderme leva sa pate avant et l’abattit de toutes ses forces une fois que son acolyte en fut écarté. Il appuya le geste plusieurs fois, encouragé par le compagnon qui n’était pas en prise avec Neah. Le corps de Soma ne bougeait plus… Puisque la jeune sorcière avait cru à sa mort sitôt que le mastodonte avait abattu son poids sur elle. Mais il n’y avait rien. Strictement rien. Soma gisait toujours, la tête pleine et la bouche en sang, en-dessous de l’éléphant. Le Pro-Sympan se jeta sur elle, mais ne put la toucher. Elle était éthérée, son corps ne faisait plus parti de cette dimension.


Mots = 821
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Dim 11 Sep 2016, 16:05

Nous n'étions plus que trois, et la chose amusante était qu'il n'y avait que nos positions qui formaient un triangle, mais nos regards également. Je regardais le chaman, lui même posant son regard sur le Réprouvé adossé au tronc de l'arbre dont il était perché, alors que le plus blessé de nous trois s'était focalisé sur ce que je m'apprêtais à faire, bien que je restais totalement immobile.

Une tension silencieuse s'instaurait, je n'avais pour ma part aucunement l'intention d'agir. Dans mon état d'esprit actuel, j'étais plus dans la connaissance que dans la délivrance. L'intention, la motivation étaient plus importantes que le résultat. J'avais tellement vu de morts depuis que j'étais Ombre, ce passage était presque éculé à mes yeux.

Nos regards en plongée et contre plongée se croisèrent enfin, et je pus déceler la malice - ou la folie - qui y résidait. Une sorte de sadisme latent de celui désireux d'en découdre mais forcément en combat frontal. Ayant tout mon temps, je comptais sur une réaction prématurée mais ce fut l'arrivée aussi impromptue que rapide d'un quatrième larron qui vint à une vitesse non négligeable planter sa lame dans le cœur du Réprouvé blessé qui n'attendait pas à cette entrée en scène sanglante. J'affichais une moue surprise et un peu déçue, je voulais réellement voir comment le chaman perché allait réagir entre le Réprouvé, et moi qui le regardais.

Je n'eus cependant pas le temps de m’appesantir sur cette mort rapide et précise que le regard de .... l'Orisha me fixa, décidé dans un premier temps à en découdre avant de se raviser, comme tiraillé entre raison et passion, survie et instinct meurtrier. Il fit quelques pas vers moi et mon instinct me conseilla de me tenir sur mes gardes. La rapidité et, tout comme le chaman, l'étincelle de folie qui brillait dans ses yeux, dictait à la prudence, pourtant ce fut lui qui ralentit son allure avant de s'arrêter, me posant une question pour le moins inattendue.

- Proie ou ami ? Hmmm .... Je réfléchis quelques secondes, trouvant cette question fermée pas si évidente à répondre. Officiellement il était de la même race que moi, officieusement, je me fichais bien de qui il était et ce qu'il comptait faire. Ni l'un ni l'autre je dirai, mais s'il faut vraiment donner une réponse, nous ne sommes pas ennemis à ma connaissance.

Peu après avoir achevé ma dernière phrase, le chaman prit enfin la parole, à l'attention du nouveau venu dans notre triangle qu'il semblait déjà connaître. J'alternais mon regard vers les deux, comprenant qu'il y avait un passif que chacun voulait résoudre à sa manière. Tout sauf amicalement apparemment. Voilà à quoi ressemblait une partie de chasse où selon les circonstances, le chasseur devenait chassé et la proie devenait le traqueur.

Après avoir prononcé son petit discours rempli d'amour à l'égard de son camarade Orisha, il se mit en mouvement, souhaitant conserver l'avantage de la hauteur car il ne semblait pas décider à rejoindre la terre ferme. Je posais alors mon regard sur celui le plus proche de moi, et proposait à l'Orisha tout en pointant mon doigt vers les hauteurs :

- Apparemment, vous avez l'air de vous amuser un peu tous les deux, sans vraiment y trouver votre compte. Si vous décidez de le rejoindre, alors je vais mettre mon petit grain dans l'équation.

Je sortis alors les mains de mes poches pour les joindre entre elles, fixant les branchages où se trouvait approximativement le chaman. Souriant légèrement, des craquements se firent entendre ça et là, plus ou moins en fortement en fonction de la taille des branches qui se brisaient aléatoirement. Ne sachant pas où le chaman comptait atterrir, je ne ciblais pas spécifiquement la branche où il allait s'élancer ou se réceptionner. Je voulais laisser une petite place au hasard, à la chance ou la malchance pour l'un ou l'autre de s'échapper ou d'attraper son adversaire. Si l'Orisha montait, ma foi, les branches ne feraient pas de distinction en fonction du pied qui s'appuierait sur elles.

Je me posais alors la question suivante : l'oiseau tomberait-il de son nid avant que le chat ne se retrouve bloqué dans les arbres ? Le fainéant chien que j'étais avait hâte d'assister à cette partie de chasse là.
Post n°4 750 mots. Toujours en C2 (limite C1).
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Lun 12 Sep 2016, 20:09

Helly agrandit son sourire tout en secouant la tête charmée par l’assurance de Kinji. Elle inspira longuement en repassant une mèche de cheveux derrière son oreille et hésita à formuler.

- Mon coeur?
La bélua pinça ses lèvres en rougissant. Qui aurait pu dire ce qui faisait battre son coeur à cet instant. Était-ce la folle course dans les arbres pour tenter de le rattraper, l’afflux d’adrénaline ou bien la joie qu’elle éprouvait de renouer avec le Kinji.
La main du vampire sur elle la fit sursauter. Ses pensées se figèrent comme tout son corps dans un langoureux frisson. Helly ne s’était pas posée cette question. Dire qu’elle n’avait pas repensé à lui aurait été mentir mais delà à juger d’un quelconque manque…
Ses cheveux glissèrent sur son visage cachant la gêne qu’elle éprouvait à cet instant. Elle se sentait mise au pied du mur, forcée de réaliser qu’elle apprécier la créature plus que ce qu’elle ne s’autorisait à le concevoir.
Un bruit la sauva de cette position inconfortable, l’obligeant à se mettre en garde par précaution. Des silhouettes filaient dans le sous-bois, dans une course folle, faisant apparaitre un chasseur et sa victime. Un bref instant, il lui avait semblé reconnaitre ses silhouettes qui disparurent bien vite, l’obligeant à baisser sa garde. Elle avait oublié un bref instant la raison de leur présence en ses lieux. Combien de sang serait versé pour assouvir les caprices et la folie des esprits égocentriques de ce monde?
Malgré la présence de Kinji, elle n’en éprouvait pas moins de dégoût envers cet abject passe-temps. Le duo improbable avait disparu dans les bosquets laissant la bélua seule face au vampire.
Ses yeux détaillaient dans un regard trouble le visage de Kinji. Elle essayait de comprendre l’origine de son enthousiasme et la place qu’il lui réservait dans cette folle épopée. Le vampire paraissait apprécier la chasse, la faisant redouter l’instant où il trouverait une proie. C’était sa nature, telle étaient les choses et elle doutait de pouvoir intervenir en cela. Le fait qu’il ne la saigne pas aux quatre vents était déjà une prouesse en soi. Il l’épargnait encore, par un miraculeux et troublant hasard.
La bélua détourna les yeux en bredouillant d’une petite voix.

- Le défi serait de trouver comment échapper aux règles en y trouvant son compte… Souffla-t-elle avec mélancolie.
Elle n’eut pas le temps de poursuivre qu’il l’entrainait au-devant d’un danger. C’était étrange de retrouver cette sensation après ce qu’ils avaient vécu à leur première rencontre. Ils n’étaient plus les proies mais les chasseurs cette fois, se faufilant à pas feutrés sur les brindilles qui tapissaient la mousse du sous-bois. Sa main dans la sienne, tirant dessus pour ralentir son enthousiasme et le prévenir dans un échange de regards alors que le silence se fracassait en un écho de feuilles froissées, de branches cassées et de grognements inquiétants.
Helly hocha la tête dans une accolade discrète. Elle avait dénoué ses doigts au simple signal de Kinji, les remontants en effleurant son bras pour lui signifier de faire attention, avant de grimper dans un arbre. Postait en retrait, elle avait une parfaite vue détailler de l’homme qui courait au-devant de Kinji. Elle observa le vampire agir et remarqua l’ombre qui se profilait derrière sa victime. Le coeur battant, prise dans une bouffée de panique, la bélua tira une flèche du carquois. Ses doigts tirèrent sur la corde cherchant le meilleur angle pour toucher sa cible. La créature avançait vite. L’arc bandait n’attendait que le bon moment pour décocher cette flèche qui ne tardait que trop à partir. Helly lâcha la corde qui fit filer la flèche droit dans un arbre. Elle se redressa pour constater son échec et voir partir Kinji en fâcheuse posture.
Il n’y avait pas de temps à perdre, dans le même élan, elle attrapa une nouvelle flèche l’orientant sans cesse pour calquer son tir sur les mouvements de sa cible. C’était un tir qui demandait une précision que son manque d’expérience rendait peu probable. L’appréhension d’un nouvel échec et la peur de blesser Kinji finirent par faire relâcher la pression sur la corde de l’arc. Helly rassemblait ses esprits, tentant de calmer les émotions qui prenaient le dessus. Elle ferma les yeux et pencha sa tête sur le côté pour inspirer calmement. Son bras banda l’arc à nouveau de toutes ses forces, pointant en contrebas le vampire et le lion. Sa respiration s’était arrêtée pour stabiliser sa main tremblante. Avec conviction et en relâchant lentement son souffle, elle ouvrit son oeil légèrement transformé. Être une bélua faucon avait des avantages non moins appréciable pour améliorer un tir qui demandait un minimum de précision.
Helly bloqua son souffle dans sa poitrine tout en décochant la flèche qui fendit l’air dans un sifflement sinistre. Tuer pour tuer au nom d’un dieu… Par la force des choses et en dépit de ses convictions, elle s’executait.
La flèche se planta dans l’animal en son flan le faisant se cambrer dans une danse qui projetta le vampire plus loin.
Helly s’était laissé glisser au pied de l’arbre. Elle avait armé une nouvelle flèche et s’avançait doucement prête à la décocher au moindre geste de l’animal acculé. Son coeur saignait dans l’agonie de l’être qui n’avait fait que se défendre. Comment aurait-elle pu lui donner le coup de grâce…?
Son bras baissa la flèche menaçante dans le rugissement tonitruant de la bête qui tentait de se redresser…

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Miles Köerta
~ Orisha ~ Niveau III ~

~ Orisha ~ Niveau III ~
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◈ YinYanisé(e) le : 20/09/2014
◈ Activité : Traqueur [Corvus Æris] | Marcheur
Miles Köerta
Dim 18 Sep 2016, 06:13

La Chasse à l’Homme
« Quand folie rime avec tuerie »

Pourquoi je me suis arrêté? Lui aussi, il doit être un ennemi. Ce sont tous mes ennemis. Je vais les tuer, les éventrer, répandre tous leurs organes sur le sol, étendre leur sang pour nourrir cette terre et ramener leurs restes à la belle aux cheveux dorés… La belle aux cheveux dorés? Comment se faisait-il que j’avais ce genre de pensées? Parce que je ne me souvenais à peine d’une belle aux cheveux dorés. Mais qu’est-ce qui m’arrivait?! Qu’est-ce qui grouillait ainsi dans mon crâne?! Je ne les tuais pas pour la belle aux cheveux dorés: je les tuais pour ce qu’ils avaient fait contre mon petit frère. Oui, voilà, voilà, je retrouvais mes esprits… Mais bon sang, quelqu’un pouvait me dire pourquoi une telle réflexion avait fait chemin jusqu’à moi? Concentre-toi… L’ennemi est là… Et il se pourrait qu’il se joue de moi… Quoi que… Maintenant que je le scrutais minutieusement, attentivement, je notais tout de suite la couleur de ses yeux dissemblables ainsi que le caramel qui caractérisait sa peau. Un Orisha? Alors il était comme moi… Alors il était un ami, pas vrai? Pourtant, lorsque l’inconnu répondit à ma question, il resta volontairement vague sur sa position, affirmant néanmoins qu’il n’était pas mon adversaire dans ce combat. À cette confirmation, je penchais doucement ma tête sur le côté, le dévisageant étrangement, comme si je n’étais pas encore bien certain de sa réponse. Cependant, je n’eus pas le temps de réfléchir plus longtemps sur cette dernière, une voix en hauteur m’interpellant fortement dans le feuillage qu’offrait la végétation de la forêt. Je plissais les yeux au moment où le propriétaire de ce timbre se mit en mouvement, distinguant finalement le visage d’un homme à travers toutes ces branches et ces feuilles. À l’étincelle de démence que je remarquais au fond de ses yeux, je ne pus m’empêcher de sourire franchement, distinguant, sous les traits de cet inconnu au langage si invitant, la proie que je traquais depuis tant de temps. Pivotant définitivement dans sa direction, je le gratifiais d’un rictus démentiel, presque aussi fou que celui qu’il m’adressait.

« Toi aimer tant que ça valser avec la Mort? Moi te comprendre: moi ne connaître rien de mieux pour se sentir vivant », laissais-je entendre d’une voix hachée non pas par l’épuisement, mais par la frénésie de mener à bien cette chasse contre la souris que je tenais peut-être enfin entre mes pattes.

Essuyant mon visage taché de sang à l’aide de la manche de mon chandail, je finis par tourner discrètement mon regard en direction de l’autre Orisha. On aurait dit qu’il ne voulait pas se joindre directement à notre partie de chasse, mais il désirait pourtant y mettre son grain de sel, que j’accueillis avec une sincère joie. Les craquements des branches, qui se firent alors entendre partout dans le secteur, ressemblaient étrangement aux bruits des os que l’on brisait soit contre un mur soit sous la semelle de nos bottes. L’explosion de sang en moins. Mais cela ne perdait en rien toute la fascination que ce son faisait monter en moi. Mes instincts de chasseur, enhardis par la substance que j’avais inhalé et le susurrement de l’homme qui m’avait chuchoté à l’oreille, ne faisaient que s’acérer davantage. J’allais l’attraper, le faire tomber. Sans attendre un quelconque appel, je me propulsais agilement sur l’arbre devant moi, atterrissant avec une douceur insoupçonnée sur un premier perchoir. Je ne causais pas même un craquement ou un gémissement, puisque je savais ma masse soudainement réduite. Mes entraînements au milieu des montagnes portaient enfin leur fruit. Je me pourléchais les lèvres, bienheureux de me trouver enfin en face à face avec ma proie.

« Moi offrir à Orisha un spectacle enivrant, si lui aimer le sang. Toi va pouvoir danser éternellement avec la Mort dans tes bras… » Dis-je en séparant mes syllabes, sans me rendre compte, sur le moment, du langage pauvre et bancal que j’employais pour communiquer avec eux.

Effet secondaire de la manipulation? Je n’y réfléchis même pas, trop content de pouvoir goûter aux plaisirs et à la frénésie de la chasse. Sans attendre, je pris appui sur mon perchoir, pliant mes jambes et fonçant droit sur ma proie adorée. J’allais le trancher, le perforer, criblé son corps de tant de trous qu’il ressemblerait à un dé à coudre à la fin de cette journée. Rien qu’en songeant à cette illustration, je me sentis vibrer d’une nouvelle énergie et dans un rire bestial, à la limite de l’aliénation, je soulevais ma hache à double lame, ma seconde main prête à parer toute offensive de ma proie avec le gunbai qui y était rattachée.
J’avais les griffes d’un félin, mais si la souris se débattait trop, j’étais prêt à lancer un nouvel assaut tout aussi vif que puissant.


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Dim 18 Sep 2016, 14:50

En dépit des victimes à la pelle qui étaient passées sous la sentence de sa lame, le sang ne s’était pas étalé sur son tranchant. Aussi surprenant que cela puisse paraitre, Godot et son sabre nourrissaient une relation particulière dont le respect était la clé. Il ne souhaitait pas la faire tremper dans l’hémoglobine. Du moins, pas maintenant. Il était encore trop tôt pour l’initier à gouter au liquide organique. Seuls certains adversaires y avaient le droit. Tel un Vampire qui a besoin d’un sang de meilleure qualité au fil de ses années de travail, l’esprit qui habitait son bien exigeait un produit plus gourmand. Les chasseurs qui les avaient persécutés dans la forêt avaient été de très bons challengers, mais à regret, ils ne tenaient pas la comparaison avec certaines entités présentes sur l’aire aménagée. Les intentions du Samurai quant à sa contribution étaient encore indéterminées, mais il ne fait aucun doute que le voile qui entourait ce secret se décomposerait lorsqu’il en aurait terminé avec ce dérivatif. Contrairement aux autres souffre-douleurs, il était ici de son plein gré et pouvait donc quitter les lieux à n’importe quel moment. Rien ne le retenait, si ce n’est la curiosité apparente de sa visite de courtoisie. Quand bien même les novices qui se trouvaient derrière lui n’étaient pas encore prêts pour tomber sur des adversaires de poids — et il y en avait — ils déborderaient de ce lieu en étant changés. Après s’être soulagé de ses agresseurs, un bruit l’avait alerté d’une présence imminente de la leur. Sans dire un mot de plus, il se déplaça en silence afin d’atteindre la racine de l'intervention.

En quelques secondes, il rejoignit l’endroit en question, et alors qu’il s’approchait davantage, la personne qui venait visiblement de démettre le ou l’un de ses premiers crimes se cogna malencontreusement à lui. Il ne bougea pas d’un poil, discernant immédiatement l'association de cette silhouette qu’il connaissait à présent par cœur. « Oï ! Qu’est-ce qui te fait tant flipper ? Tcho… t’as même pas réussi à la tuer, c’est pas cool. » Par une consécution incompréhensible de gestes, la dague de Callidora revint se placer entre ses doigts. De sa poigne de géant, il fit en sorte de la lui faire tenir fermement. « C’est pas facile au début, mais quand t’auras atteint ta première victime, tu te sentiras heureuse et non plus traumatisée. Si tu crois qu’un lion à des remords quand il bouffe la chèvre. » En théorie, il savait que grâce aux attributs de son peuple, elle était facilement capable de mettre le doigt sur sa réelle identité, si ce n’était pas déjà fait. Quoi qu’il en soit, son personnage devait rester fidèle à sa conception, et puis avec le choc qu’elle venait de vivre, elle n’était peut-être pas en position pour réfléchir sereinement. D’ailleurs, le Démon fardé en brebis utilisait discrètement de ses pouvoirs de la Tentation du Diable pour dégager sa colère. C’était suffisamment léger pour qu’elle ne le remarque pas, comme un essai qu’il se permettait de faire pour voir où cela la mènerait. L’attitude de cette dernière avait considérablement évolué depuis la fois précédente. Le mal lui tendait la main, et alors qu’elle avait toujours tout fait pour ne pas la saisir, elle commençait malgré tout à changer d’idéologie en acceptant cette partie d’elle-même qui se refusait de partir.

Elle devait savoir que céder aux ténèbres n’était pas une fin en soi, mais une réincarnation. Il relâcha la jeune femme dès lors qu’elle recouvra ses esprits. « J’ai de charmantes personnes dans la fleur de l’âge avec moi, mais j’pourrais pas les défendre à long terme. J’peux te les laisser ? » Il est évident que plus le temps passerait, plus la peine à les maintenir en vie serait éprouvante pour lui. Godot attirait les chasseurs les plus intrépides, entre autres. En effet, hormis les intervenants, des assassins chevronnés se battaient bec et ongles pour lui enfiler une lame dans le cœur. Ils étaient largement plus entreprenants et implacables que tous les autres rassemblements. Par ailleurs, il fut bien heureux de ne jamais lâcher sa garde ; le carreau d’une arbalète fut stoppé juste à temps par le samurai, ceci à pleine main. La pointe de celle-ci manquant de quelques centimètres pour s’enfoncer dans la tempe de la Rehla et lui perforer le crâne. « Tch. Vous êtes tous en danger à présent. Pas l’choix, mettons-nous à l’abri. » Aussitôt dit, aussitôt fait. Le Diable indiqua le chemin à prendre en refoulant les quelques assaillants qui le suivaient. D’autres — plus faibles — tentaient malgré tout de triompher des trois autres. Ils pouvaient se débrouiller sans lui. Une fois qu’ils furent soulagés des ennemis, Godot leur présenta un repaire qu’il avait édifié durant sa transition de reconnaissance. Confectionné de divers végétaux et de matériaux plus solides comme le bois et la pierre, le gîte était des plus convenables. L’homme se fit une place dans le coin de la cabane, posant son épée à ses pieds. « Vous devriez partir de là, les jeunots. J’ai repéré des cibles faciles à l’Ouest, vous pourriez sûrement les vaincre par vous-mêmes. » Pour eux, c’était le meilleur moyen de réchapper aux multiples interventions qui allaient suivre.


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