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 Beaucoup reviennent de la guerre qui ne peuvent décrire la bataille

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Ven 14 Aoû 2015, 20:56

Beaucoup reviennent de la guerre qui ne peuvent décrire la bataille 473524Ashkan

۞ « Tu voulais me voir ? » Ashkan franchit le pas de la porte, relevant la tête qu'il devait baisser pour ne pas se cogner au chambranle « Oui, assied toi. » Son frère était là, assit sur les coussins et accoudé, l'air soucieux, à la table basse. L'humain referma la porte, et s'avança pour s'asseoir en face de lui « Que se passe-t-il ? » Shahryar respira fortement et longuement, comme pour se donner un courage qu'il n'avait pas « Papa est malade. », « Malade ? » Il avait bien entendu, mais il ne voulait pas croire que son père puisse aller mal. Aussi mal pour mettre son jeune frère dans cet état « Maman est avec lui dans la chambre. », « C'était à cause de... », « Non... Non, ce n'est pas à cause de ce qu'il a mangé hier soir. La douleur d'estomac qu'il a eu hier au repas, c'était la première crise de ce fléau qui l'étreint. J'ai très peur pour sa vie. Pendant que tu étais au marché, il a hurler de douleur, c'était insoutenable de le voir comme ça. », « Mais... Mais qu'a dit le médecin ? », « Qu'il lui faudrait des soins, beaucoup de soin, mais le dispensaire de la ville n'en fournit pas. », « Tu te fous de moi ? Et la magie ? », « Ashkan ! On a les démons qui nous arrivent sur la gueule, les anges sont encerclés dans leur île, sérieusement, est-ce que tu pense qu'un ange se déplacera pour une famille de marchand comme nous !? L'argent ne fait pas tout ! Je savais qu'on aurait du... Avoir des anges gardiens. », « Ca n'a rien à voir. Nous n'en avions jamais eu besoin, même lorsque tu étais petit. Arrête de t'énerver, ça ne fera qu'empirer la situation. Je vais chercher un ange, c'est le seul qui pourra sauver papa. » Alors que le guerrier se levait, il entendit des pas dans le couloir  « Oh... Ashkan, voici le docteur Tiffalha. », « Bonjour docteur. Mon frère m'a dit que le dispensaire de la ville n'avait pas de ressources pour soigner mon père ? », « Bonjour jeune homme. Effectivement, nous n'avons pas encore de grand hôpital pour le moment, seulement une officine et un dispensaire pour toute la ville, ce qui est peu. Et votre père est atteint d'une maladie que je ne connais pas et dont je ne saurai pas évaluer les traitements. », « Ou pourrait-il aller alors ? », « Nulle part, il ne doit pas bouger. Dès qu'il se lève il crache du sang. », « Un Ange pourrait-il régler la situation par voie magique ? », « Oui, dans l'absolue, mais je vais continuer de venir l'examiner. Bien que le nombre de docteur soit assez réduit, nous faisons tout pour remettre sur pied nos malades. Je reviendrai demain, courant matinée. Madame, messieurs. » Sans un mot de plus il salua la famille et sortit.

Alors que l'humain partait voir son père, sa mère se jeta dans ses bras, se mettant à pleurer. Elle attrapa sa tunique blanche au col brodé de dorures et de fil azur, pour éponger ses larmes et sa peine. L'homme tendit les bras pour la retenir, ne s'attendant pas à cet effondrement soudain « Maman... », « Que vais-je faire sans lui... ? » Askan ne réalisait pas, trop dérouté par la nouvelle. Ils allaient vraiment être sans père ? Mais... Et qui le guiderait quand il serait au marché ? Qui le ferait rire le soir ? Qui lui raconterait des histoires ? Où disparaitrait tout ces souvenirs qu'il désirait ne pas laisser s'échapper de sa vie si paisible... ? « Viens t'asseoir maman, viens. Il faut que tu boives un peu... » Shahryar attrapa les bras de la femme, la forçant à lâcher Ashkan qui, lui, était presque paralysé. Il commençait à comprendre ce que lui ferait la perte de son père. Il commençait déjà à en sentir le vide et les effets néfastes sur son moral et sur son coeur « Va chercher de l'eau pour maman. Oh ! Ashkan je te parle ! » Son frère était nerveux. Il était le plus lucide de tous, et il devait gérer les dégâts moraux. Au final, n'était-ce pas lui qui avait raison ? Regarder en avant et chercher une solution plutôt que de se laisser pourrir... ? Ses pensées n'étaient qu'un amas insidieux de bric-à-brac dont il n'arrivait pas à comprendre le sens.
Il eut du mal à sortir de sa transe, peut être même n'en sortit-il pas de suite. Lorsque l'homme se retourna, il reçu un coussin dans la figure, qui étouffa son cri rauque de surprise, mais qui eut le mérite de le faire revenir à lui « Qu'est ce... », « Va. Me. Chercher. De. L'eau. BORDEL ! » D'habitude indomptable, cette fois-ci, il remit le coussin à sa place et partit dans la cuisine chercher plusieurs jarres, de manière à mettre l'eau dans le broc de la table « Je fais du thé. » Allumant alors le four qui alimentait une plaque en terre, il prit les ustensiles adéquats pour faire la préparation. Dans la chambre, à l'étage, il entendit son père tousser. Peut être était-ce les derniers moments, le dernier souffle de vie. Cet homme voulait mourir en paix auprès des siens et, finalement il aura eu ce qu'il voulait.
Même si Ashkan n'arrêtait pas de se dire ça, il ne pouvait se résoudre à attendre les bras croisés. Il y avait forcément une solution. Et pour lui, le dernier recours, c'était l'Ange.

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Dim 23 Aoû 2015, 11:42

Beaucoup reviennent de la guerre qui ne peuvent décrire la bataille 473524Ashkan

۞ — Le lendemain, rien n'allait mieux. La nuit fut mauvaise, pleine de cauchemar et de pensées néfastes. Il s'était réveillé en plein milieu, lorsque la lune était encore haut dans le ciel, pour aller se rafraîchir le visage. N'arrivant pas à trouver le sommeil, le bronzé sortit de chez lui, se rendant dans son harem, comme pour trouver un certain apaisement, qu'il n'avait pas entre deux toux de son père.
Disparaissant dans une ruelle, il inséra la clé dans le verrou, et entra rapidement, fermant derrière lui. Dans le hall d'entrée, il prit à peine le temps de mettre la tenue adéquate, se rendant directement dans la pièce principale. Il n'y avait personne, les filles dormaient, comme il aurait du s'en douter. Se laissant tomber dans des coussins, il attrapa un grain de raisin qu'il fit rouler entre ses doigts, avant d'entendre du bruit de l'autre côté de la salle. Les serviteurs, ayant conscience de la présence de leur maitre, avaient allumé les chandeliers et lampes à huile qui prirent du temps à chauffer et à éclairer les murs. Les tentures, volant avec le courant d'air, faisaient penser à des fantômes du passé, venu hanter les esprits encore éveillés.
Lorsqu'Ashkan releva le regard, il vit Shéhérazade, en face de lui, appuyée contre une colonne, bras croisés. Elle était sublime. Ses hanches étaient rondes, sa taille fine, et ses fesses rebondies. Elle avait de longues jambes à la peau ferme, peu hâlée, et un buste travaillé, tout aussi saillant que le reste de son corps. De longs cheveux châtains, tirant sur le blond, ondulés et lui arrivant jusqu'à la taille. La femme avait l'habitude de les coiffer de manière élégante, épatant ainsi ses paires. Elle voulait séduire l'humain, continuer de faire en sorte qu'il la préfère, la désire, l'adule...

« Shéhérazade » souffla-t-il. La pénombre ruisselait sur ses courbes enivrantes, et lorsqu'elle marchait, l'on avait l'impression qu'elle volait. Silencieusement, elle s'approcha de son prince, à terre, seulement vêtue d'une robe en lin blanc, et transparent. Le feu des chandelles n'épargnaient en rien le translucide de ses voiles. Un sourire naquit sur son visage, et elle tendit la main au mâle. Sans la quitter du regard il prit sa main, et envieux, l'attira à lui, la forçant à se baisser. Elle s'assit sur ses puissantes cuisses, un sourire charmeur et délicat aux lèvres « Bonsoir, Ô Prince... », « Comment as-tu su que j'étais là ? », « Tu ne peux rien me cacher de ta présence, tu le sais. » Ils chuchotèrent, tous les deux, l'un contre l'autre. Doucement, une bulle, un cocon se forma autour de ce couple. Ashkan caressait la taille à peine vêtue de sa favorite, alors qu'elle baisait son cou hâlé « Mon... père est malade. On pense qu'il ne survivra pas. » La femme se redressa « Ton père ? Qu'est-ce qu'il a ? », « On ne sait pas. J'aimerai trouver un Ange pour le soigner... Mais je n'en connais pas. Le guérisseur m'a dit qu'avec bien plus de budget déjà, on pourrait construire un hôpital et pas se limiter à une officine. » Elle ne répondit pas, le regardant ses grandes orbes bleus le détaillant comme attendant quelque chose « Quoi ? », « J'ai... Peut être une solution... », « Ah ? », « Je ne peux pas sortir d'ici, mais j'ai appris qu'un membre de ma famille est également malade. Peut être est-il mort à l'heure actuelle, je ne sais pas... Enfin, les nôtres ont besoin d'argent pour les futures funérailles. Il se dit, en ville, que des gens reçoivent des pots-de-vin, ou des récompenses, en échange d'un travail noir. Personne ne sait qui sont les dirigeants... Mais la somme est conséquente. Si tu es choisis, tu pourras financer un hôpital. », « Comment être choisis ? », « Je ne sais pas. Ce sont des rumeurs, et des faits avérés pour certains, mais je n'en sais pas plus. Vas peut être te renseigner au marché, tu dois y avoir ton réseau. » Shéhérazade toucha ses épaules et son torse, ouvrant sa tunique blanche pour glisser ses mains dans les fentes de tissu « Si tu es venu ici c'est que... », « Pourquoi tu as dit que tu ne pouvais pas sortir ? », « Car c'est vrai. Tu nous as dit, à toutes, que nous devons constamment être disponibles pour toi. Et nous ne voulons pas partir d'ici. Sortir s'avère être... Difficile. », « Shéhérazade ! C'était ta famille, j'aurai très bien compris que tu sois partie pour aller leur rendre visite en ville. » Il lui attrapa ses bras, voulant lui faire comprendre qu'il ne leur ôtait pas leur liberté « Ma vie est ici Prince. Jusqu'à ce que tu te mari, je te servirai. » Se penchant vers lui, elle l'embrassa, caressant sa peau brune de ses doigts fins.

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Lun 24 Aoû 2015, 11:55

Beaucoup reviennent de la guerre qui ne peuvent décrire la bataille 473524Ashkan

۞ — Ashkan partit au petit matin du harem, se perdant dans les rues de la grande cité encore endormie. Le jour se levait à peine et quelques têtes sortaient des fenêtres environnantes. Le marché n'avait pas encore pris place, les colporteurs montant les stands avec vigueur, de manière à ce que tout soit en place lorsque les gens sortiront de chez eux.
L'Humain finit par rentrer chez lui, le vague à l'âme, s'attendant à être accueilli par la toux excessive de son paternel. La main sur la poignée, il peina à la tourner, restant sans bouger un moment. Pourquoi rentrerait-il... ? L'entièreté de la demeure sentait la mort et le deuil. Et lui, voulait-il réellement déprimer à ce point là ? Il n'y a rien qu'il puisse faire pour changer les choses, même aller chercher un ange.
« Vous n'entrez pas ? » Relevant la tête, il se retourna. En face de lui se tenait une jeune femme à l'air mutin. Ses grands yeux bruns l'observaient, alors que son sourire se voulait bienveillant. Par méfiance, il jeta quelques coups d'oeil autour de lui et derrière elle, voir s'il n'était pas tombé dans un traquenard « Vous avez l'air soucieux. Vous allez bien ? », « Qui êtes vous ? », « Les gens de cette cité sont-ils tous aussi méfiants ? Je m'appelle Shizuka. Je vous ai vu hésiter à entrer, et cela m'a rendu curieuse. » Ashkan la regardait, la toisant presque du regard. Après une minute, il soupira, las et mal à l'aise « Aviez vous besoin de quelque chose ? », « Pas particulièrement. Pourriez vous me faire visiter la ville monsieur... ? », « Appelez moi Ashkan. », « C'est un magnifique prénom ! Ashkan, très bien. » Finalement, il ne rentrerait pas chez lui.

Ils passèrent toute la matinée ensemble. L'Humain montra des points clés de la ville à la jeune femme et, petit à petit, sa langue se délia légèrement. Sur la terrasse d'un caravansérail, au milieu des nomades en pauses, Shizuka dit « Il... Fait très chaud. Le soleil est mauvais pour ma peau... » Ashkan la regarda plus attentivement. Elle avait une peau très pâle et particulièrement fragile « Pourquoi êtes-vous venu ici ? », « Pour beaucoup de choses... On m'a dit que mon père vivait en ces lieux. Je voulais le rencontrer, faire sa connaissance. Et puis on m'a beaucoup parlé de cette ville. Une magnifique cité, j'en conviens. » L'Humain hocha la tête sur ses dernières paroles, avant de se lever « Ne bougez pas, je reviens. » Obéissante, la jeune fille resta là, le temps qu'Ashkan reviennent. Plusieurs minutes plus tard il posa une sorte de paravant bricolé, cachant ainsi le soleil à la belle muse « Tenez, vous n'aurez pas plus de coups de soleil avec ça. » Shizuka toucha le mur portatif et se mit à sourire « Merci... » Se tournant vers lui elle continua « Vous êtes un homme bon. Savez vous où je pourrai dormir ce soir ? », « Tout dépend de votre budget. Il y a plusieurs fondouks, et un khan. », « Quelle est la différence ? », « L'un est une auberge, l'autre est un hôtel. », « Je n'ai que quelques piécettes sur moi, je me contenterai d'un simple fondouk. » Ashkan reprit le tuyau du narguilé dans sa main, le portant à sa bouche « Vous avez des indices sur votre père ? Peut être le connaitrais-je ? Shizuka ? » Elle secoua légèrement la tête « Oui ! Excusez-moi... Vous fumez ? » Elle montra alors ce qu'il tenait entre ses mains, curieuse « Oui. Vous en voulez ? », « Oh euh... Non merci. Je voulais juste... Savoir. » L'homme acquiesça « Je vous accompagnerez à un fondouk. Je connais le patron, il vous fera un prix d'ami. » La jeune femme le remercia chaleureusement pour la bonté dont il faisait preuve.


Le soir arriva, et la nuit commença à tomber sur la ville. Au final, Ashkan n'était même pas rentré chez lui et il n'en n'était pas malheureux. Shizuka lui attrapa le poignet pour le faire revenir à lui « Ashkan ? Tu m'écoutes ? », « Oui. Pardon... Tu disais ? », « Tu m'accompagnes ce soir ou pas ? », « Où ça ? », « Dehors ! J'aimerai sortir, et avec toi je me sens bien plus en sécurité que seule. », « Si tu veux oui. L'Orangeraie est éclairée, la nuit, on ira la voir. », « Oui ! Tu ne dois pas rentrer chez toi ? » L'Humain la regarda. Elle était curieuse, soucieuse, presque dévouée... tout ce qu'un homme pourrait attendre d'une femme finalement « Dis moi Shizuka, tu as quel âge ? », « Vingt ans, et toi ? » Il esquissa un petit sourire « Presque vingt-neuf ans. », « Oh ! Tu ne les fais pas vraiment ! », « Ah ? », « Oui, je trouve. » Finissant son verre d'alcool, il ne répondit pas, laissant la jeune femme finir son repas.
Plus tard, comme prévu, ils sortirent dans les rues de la ville. Ils traversèrent la place du marché, firent le tour du Palais, avant d'aller à l'Orangeraie. Passant la grande arche, Shizuka s'émerveilla à nouveau, redécouvrant le paysage de nuit. Ashkan, lui, la suivait, bras croisés. Derrière l'herbe qui entourait le tronc des arbres, il vit une ombre, quelque chose de peu commun, qu'il n'y avait pas cet après-midi. S'approchant doucement, main sur la poignée de son cimeterre, il entendit Shizuka dire « Ashkan qu... » Mais l'Humain disparu dans la pénombre « A... Ashkan... ? » Fébrilement elle se rapprocha de lui, découvrant la scène avec horreur. Au moment où elle allait se mettre à hurler, il passa derrière elle, lui bloquant la bouche « Ne cris pas. » Son ton ferme et autoritaire eut l'effet escompté. Elle ne dit rien, restant presque paralysée. La lâchant, il s'approcha à nouveau du cadavre, et commença à le fouiller « Tu... Le pilles ? », « Non, je cherche son identité avant que les autorités le découvrent. Va regarder à l'arche si quelqu'un n'arrive pas, s'il te plait, j'aimerai juste m'assurer qu'il n'est pas quelqu'un d'important. » Elle s'exécuta, tel un automate.

Ashkan trouva une lettre, et une bourse particulièrement lourde. Il lut la lettre, et prit la bourse. Dorénavant, ça devenait sa mission.

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Mer 26 Aoû 2015, 23:10

Beaucoup reviennent de la guerre qui ne peuvent décrire la bataille 473524Ashkan

۞ — Ashkan ouvrit la porte de la demeure familiale. Devant lui, deux gardes se tenaient là « Bonjour messieurs. » Les interrogeant du regard, il se mit dans l'encadrement de la porte, leur barrant la route « Bonjour monsieur, nous venons quérir des informations. Est-ce que vous avez entendu quelque chose de particulier la nuit dernière ? », « Quelque chose de particulier ? C'est à dire ? », « Comme des cris. », « Euh... Non. Mais où ? », « Nous avons retrouvé un corps, dans l'Orangeraie, au petit matin. Comme vous faites partit des maisonnées limitrophes, nous faisons un tour de quartier pour connaitre les évènements exacts. », « Un... Corps ? Attendez, je vais demander à ma mère. » Ne refermant pas la porte, il se pencha en arrière « Maman ? Viens s'il te plait ! », « J'arrive ! » Elle descendit les escaliers, et Ashkan l'attendit aux pieds de ceux ci, en face de la porte d'entrée laissée ouverte. Comme il l'avait pressentit, la femme trébucha de fatigue sur la dernière marche et s'effondra dans ses bras « M... Madame ! Vous allez bien ? », « Elle est très fatiguée. Notre père est malade, et elle veille pour lui, la nuit. Nous vivons un moment particulièrement difficile. », « Bon... Bonjour messieurs. Excusez moi.... Que puis-je faire pour vous ? » Elle s'était redressée, marchant appuyée à son fils, jusqu'à la porte « Nous n'en avons que pour quelques minutes. Comme je disais à votre fils, un corps a été retrouvé dans l'Orangeraie. Comme vous faites partit intégrante de ce quartier, nous menons l'enquête pour avoir le moindre indice. Avez vous entendu quelque chose de suspect ou peut être des cris ? », « A part ceux de mon mari ? Non... je ne crois pas. Mais... Comment y a-t-il pu avoir un meurtre, ici, dans Utopia ? La ville n'est-elle pas censée être sécure, de nos jours ? », « Bien sur, et nous faisons tout notre possible pour qu'elle le soit d'ailleurs. Enfin, merci encore, désolé du dérangement. » Lorsqu'elle referma la porte, elle alla s'asseoir, chancelante, sur une banquette rembourrée « Un... Meurtre... ici, dans notre ville. Je suis... Tellement déçue. Je me sens... », « Maman, calme toi. Il faut que nous nous occupions de papa. Je vais partir. Le docteur a dit que nous arriverons à le soigner si nous construisons un hopital et... J'ai eu un travail. Il sera fortement rémunéré, alors fais moi confiance. Essaye de garder papa en vie, je ne veux pas arriver trop tard. », « A... Ashkan... Attend. Un travail ? Et le marché ? Et puis le temps que l'hopital se construise, quand bien même tu y arriverais, sais-tu si ton père survivra ? Je comptais sur ta solution de l'ange ! », « Si nous construisons cet édifice, des médecins bien plus compétents viendront ici avant la fin du chantier... ! Et je trouverai un Ange ! Je trouverai tout maman, mais il faut que tu me laisses y aller. », « Ton... Père va vouloir nous avoir près de lui lorsque.... quand... », « Je fais vite, très vite. J'ai déjà une monture de prête et nous ne sommes qu'à une journée de chameau de là où je dois me rendre. Shahryar ! », « Ton... Frère n'est pas là. Il est sortit faire une course. Ecoute mon fils je dois... », « Tu ne dois rien maman, toi, il faut que tu dormes. Si tu tombes et que tu te blesses, ou même pire, nous ne serons pas là, et nous avons déjà assez à faire de papa. Dors s'il te plait. Une ou deux heures si ça te chante, mais il faut que tu te repose. », « Mon Khan... J'ai tellement peur qu'il me quitte pendant mon sommeil... » Elle mit ses mains sur son visage. Au même moment, le jeune frère entra dans la grande maison « Ashkan ? T'as entendu ? Y a un cadavre dans l'Orangeraie ! », « On s'en fout. Maman est épuisée, il faut que tu t'occupe d'elle. Je dois absolument partir pour ma part. », « Maman ? Je suis là... » C'était éreintant. Les deux fils devaient être là pour la mère, pour l'aider à se gérer, et ils devaient, tous les trois, gérer leur peine commune. C'était horrible et ça prenait une énergie phénoménale.

Ashkan se prépara à la hâte, prenant armes et affaires, de manière à vite se rendre aux portes de la ville. Une fois sur sa monture, il relu la lettre.

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