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 [LDC SORCIERS] - Calmonie

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Ven 17 Juil 2015, 01:32

Calomnie

[LDC SORCIERS] - Calmonie  Ldc10

D’ordinaire calmes et paisibles, les étendues pâles qui bordaient le grand large se coloraient de nuances sordides, inquiétantes. Le sable ivoirin se tâchait de mort et d’enfer. Au loin, l’horizon était claire, limpide. Sur les Plages de Sable Fin, la pluie et la tempête grondaient. Les vagues frappaient le littoral sans relâche. C’était un mauvais temps pour la guerre. Perchés sur les falaises qui surplombaient le rivage, quelques Commandants Sorciers scrutaient les batailles, à peine protégés des intempéries par une vieille tente aux tentures décolorées. Les averses claquaient sur le métal étincelant de leur armure, l’eau coulait sur leur visage. Ils ne s’en préoccupaient pas. « Il faut prendre l’avantage. » s’agaça l’un. « Nous sommes sur leur territoire. » Il voulut protester mais on le coupa immédiatement. « Vous comprenez très bien ce que je veux dire. » La plupart des affrontements se déroulaient près des mers, des océans, des rivières ou des lacs, sous un climat désastreux. Les Sirènes savaient lutter dans ses conditions ; les Mages Noirs beaucoup moins. « Il faut les obliger à quitter les côtes, à combattre en terre. » - « Nous avons déjà essayé. Ils ne viennent pas. Ils se moquent complètement de cette guerre. Les Ondins nous envahissent, nous repoussent mais sont intouchables. C’était notre peuple qui devait avoir le dessus. Finalement, nous avons une petite vingtaine d’hommes à la Cité Engloutie qui attendent d’être décimés. » - « Si nous attendons qu’ils … » - « Ils ne viendront pas. » répéta Ser Beddias. « Si nous ne les cherchons pas, on ne les voit pas. Cette guerre est … » Il pesta, contrarié par la situation. « Nous devons trouver des solutions, des moyens de punir ses infâmes créatures. Elles se rient de nous. Cela doit cesser. » - « J’aimerai tant amener cette femme à l’Empereur. La Khæleesi. Elle mérite de lui être livrée. » - « Ne dites pas son nom. » - « Devenez-vous superstitieux, Ser ? Vous craignez donc qu’elle arrive à force de trop la nommer. » Ils rirent, brièvement, anxieux. « Nos hommes se font massacrer. Les potions perdent en efficacité avec ce temps. » - « Messieurs, il est temps de changer notre stratégie. » - « Devons-nous battre en retraite ? » Le plus haut gradé réfléchit un instant. La décision lui revenait. Longuement, il contempla les soldats. Les Sorciers peinaient. Ils devaient attaquer les Sirènes et se défendre contre les créatures monstrueuses des profondeurs, qui infestaient les eaux peu profondes et dévoraient les étrangers des flots. « Non. Le moindre ondin qu’ils éliminent, la moindre bête, est un pas en avant. » Ils donnèrent les derniers ordres avant de tourner les talons. Ils s’enfoncèrent dans les bois du Rocher, pour rejoindre un campement secret près du fleuve Varenda. Ils ne s’en approchaient pas excessivement, de peur de ce qui pourrait en sortir.

Ser Beddias rédigea plusieurs ordres de missions. Chaque lettre était fermée, cachetée. Elles n’étaient adressées à personne en particulier. N’importe quel Sorcier, désireux de se battre pour la cause noire, pouvait s’adresser à l’un des Commandants pour demander à piocher une tâche. Il y avait tant à faire. L’affront avait été abominable pour la Prison, pour la grandeur de la société sorcière ; sans compter les pertes de pactes et d’alliance qui leur aurait été profitable, la perte d’une nation qu’ils avaient voulu soumettre.


Explications

Vous avez plusieurs choix. Vous ne pouvez prendre qu'une seule mission par personnage. La même mission peut être prise plusieurs fois.

N'oubliez pas le contexte de l'évent. Le Continent Dévaste et le Continent du Matin Calme sont soumis à de violents tremblements de terre, semblent s'effondrer. Le Continent Dévasté se fait engloutir par les vagues. Prendre la mer devient impossible. Le climat sur les rivages est intenable. Les Masques d'Or sévissent. Les Sorciers sont donc loin d'être épargnés par les évènements récents et en plus ils sont en guerre après l'affront de Vanille. Vous ne pouvez rien faire pour améliorer le temps, évidemment.

Les évènements d'ici se déroulent sur le Continent Naturel, dans la Baie entre le Fjörd et le fleuve Varenda. [Voir la carte]

1. La guerre sur la Plage de Sable Fin : Ce n'est pas une réellement une mission dans le sens où vous n'allez pas chercher une lettre. Vous êtes sur le champ de bataille et la lutte est rude pour les Sorciers qui sont en mauvaise position. Vous devez donc vous battre, organiser éventuellement la bataille avec quelques hommes autour de vous [vous n'êtes pas le chef mais si vos idées sont bonnes, ils vous écouteront quoi !] Il faut trouver des subterfuges pour repousser les Sirènes et les Monstres des profondeurs qui vous attaquent aussi puisque vous êtes près de l'eau [ils attaquent aussi les Ondins mais dans une moindre mesure. Ces monstres ont tous les yeux jaunes] Votre but est de survivre et de repousser les Sirènes. Si vous parvenez à en attraper quelques uns vivants pour un interrogatoire, c'est bien. En bref, il vous faut être un soldat, il vous faut être un sorcier.

2. Les Sirènes de Varenda : Plusieurs Ondins ont été aperçu près des rives du fleuve qui parcoure le Rocher au Clair de Lune. Ce sont des espions, des saboteurs, envoyés par la Cité Engloutie pour mettre à mal les installations et les campements sorciers, ainsi que dévoiler les secrets des Mages. Le groupuscule a déjà frappé plusieurs fois et a dérobé des caisses entières d'armes et de potions. Elles sont rapides, efficaces et particulièrement discrètes. Il faut les arrêter, les capturer, les interroger et retrouver les cargaisons volées. Soyez méthodique, stratège, pour parvenir à vos fins. Prenez garde, vous êtes en territoire Bélua, peuple sauvage et bestiale.

3. La Fuite à travers le Rocher : Il s'agit d'une mission relativement secrète que vous devez mener en toute discrétion dans la mesure où vous cherchez un traitre parmi les vôtres. Les Commandants soupçonnent la présence, parmi les rangs Sorciers, de plusieurs Sirènes, parfaitement camouflées en Mages Noirs. Elles seraient aidées par un ou plusieurs complices qui ne seraient autres que des Sorciers. Vous devez débusquez d'éventuels Ondins [la source n'est pas sûre et ne tranchez pas sur le cas d'un individu, vous ne pouvez pas être certains de sa race. Le déguisement serait, selon les informations, très soignés.] et surtout, épier les allées et venues des Sorciers qui font des trajets entre le campement et plusieurs autres points importants. Parmi eux, il est certain qu'il y a au moins un traitre. S'il est découvert, ce traitre tentera de fuir pour échapper à son sort. Vous devrez donc le prendre en filature, l'intercepter et le ramener à ses supérieurs pour qu'il soit châtié.

4. L'eau contaminée : Les hommes du campement tombent tous malades, les uns après les autres. Personne ne semble épargné par le mal. Si vous êtes sur place depuis deux ou trois jours, vous ressentez vous même les débuts des symptômes. Une étrange infection se propage et certains succombent au virus au bout de quelques temps. Il est impératif de trouver la source de ce trouble, de le combattre, le soigner et le faire cesser. Les Sorciers doivent être bien portants pour la guerre et ils s'affaiblissent à vue d'œil. Vous êtes aussi chargé de trouver l'un des responsables de la création de cette drôle de lèpre. Les Commandants les désirent en vie.

J'utiliserai tous vos écrits pour le prochain LDC *O* Donc faites attention hé hé

N'oubliez pas la puissance et les pouvoirs de l'ennemi, aussi bien quand vous les jouez et quand vous les attaquer.

Nombre de mots : 1200 mots minimum

Gains

Gains pour 1 200 mots
  • La Chevalière de Persäe : Il s'agit d'un bijou enchanté qui se fond dans la peau de celui qui la porte. Son utilité première est de freiner les affres de la magie noire sur la silhouette. Malgré les abus des pouvoirs morbides, le corps et le visage seront préservés. Grâce à elle, il est aussi possible de transformer la main qui porte la bague ainsi que l'avant-bras [et seulement ces parties là du corps] en métal. Vous aurez vraiment une poigne de fer.


Gains pour 450 mots de plus
  • Un point de spécialité au choix#


  • Attention : Seuls les Sorciers ou les individus possédant des compagnons Sorciers peuvent participer ! Vous avez jusqu'au 13 août !

Récapitulatif des Gains

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Dim 19 Juil 2015, 19:06



Emivia venait de rentrer du continent du Matin Calme sur lequel sévissait les Masques d’Or ainsi que d'affreux tremblements de terre. Elle avait pu dérober quelques précieuses plantes et potions dans les divers commerces de la Rue Commerçante. Posant son dragon sur la Plage Énigmatique de Nériona, elle fut assez surprise de voir que la terre ne tremblait pas ici. Elle rejoignit Edward plus tranquillement, le pirate avait visiblement repris le contrôle de l’île en l’absence de Ryan. Mais où était passé le petit vampire?
A présent, elle se donc rendrait sur la Plage de Sable fin afin d’avoir un topo rapide de la situation concernant la guerre sorciers contre sirènes. Le jeune sorcier qu'elle questionna fut bref, elle devait aller à la rencontre d’un Commandant pour venir en aide à sa race, apparemment en mauvaise posture dans cette bataille. Elle délaissa le champ de bataille immédiatement et se présenta auprès d’un supérieur. Les choix ne manquaient pas et il n’était pas évident d'opter parmi les missives urgentes. Elles étaient toutes d'une importance capitale. Elle opta pour le débusquage des ondins voleurs de potions et d’armes et attrapa un parchemin scellé qu’elle parcourra rapidement. La mission était des plus claires. Elle regarda le Commandant et hocha humblement de la tête en signe d'acceptation.

Poupi et Hiei étaient évidemment avec elle. La sorcière ne se déplaçait que rarement sans ses deux animaux. Le chaton n’avait pas encore repris sa forme adulte. Elle ne pouvait donc l’utiliser comme monture terrestre. Elle fit alors le voyage à pied. Elle s’enfonça légèrement dans les terres, évitant ainsi le sale temps du bord de mer. Réfléchissant à un plan sans faille, elle approchait lentement de sa destination, les rives du fleuve. Progressant avec prudence, la jeune femme passait parfois invisible afin de s’assurer de ne point être suivi par quelconques béluas. Elle savait que sa présence en ce lieu n’était certainement pas souhaitée par ce peuple sauvage. Elle utilisait parfois aussi son pendentif, changeant d’apparence pour celle d’une enfant puis celle d’une vieillarde. Être protégée à la lecture des auras pouvait s’avérer fort utile.

La brunette fit halte au bord de l’eau. Elle observa attentivement son environnement puis usa pour la première fois son don de communication avec les fleurs. Celles-ci avaient de drôles de choses à lui rapporter. Effectivement, l’une d’elles affirma le passage de plusieurs sirènes transportant des caisses. La sorcière fit un petit sourire en coin. Elle longea la rivière jusqu’à entendre des chuchotements. Elle continua alors sa progression furtivement puis se stoppa afin d’espionner le petit groupe d’ondins. Aucun d’eux ne semblait avoir à porter les biens volés. Il faudrait donc qu’elle arrive à en capturer au moins un afin de le faire parler. Un sourire cruel vint se glisser sur ses lèvres fines. Ses sourcils se froncèrent légèrement. « Je vais leur apprendre à vouloir se jouer de nous… Ils n’auraient jamais du… Petits poissons ridicules… ». La jeune femme allait se montrer patiente, très patiente. Elle pouvait ainsi attendre durant de longues heures, se contentant d’observer et d’enregistrer leurs conversations. Sa mémoire sans faille était capable d’emmagasiner un nombre incalculable d’informations, même si leur langage lui était inconnu. Peut être que cela serait utile en haute sphère.

Après un long moment, elle s’appuya contre un arbre proche, toujours invisible. Emivia essayait de se montrer patiente mais ces trois là n’avaient pas vraiment envie de se séparer. Elle réfléchissait à la meilleure façon d’agir. Tuer l’homme et garder les deux femmes pour interrogatoire, telle était celle qu’elle avait choisi parmi les diverses options qui s’offraient à elle. Rapidité d’exécution serait son mot d’ordre. Elle porta une main à sa besace magique et en sortit une potion de régénération de magie supérieure. Il faudrait au moins cela pour récupérer un maximum sans attendre. Elle devint alors visible et avança lentement vers le groupe. Ses yeux tueurs passaient successivement à l’un puis l’autre. Une lueur d’amusement traversait son regard par moment, montrant au premier qu’il le croisa, une partie de sa puissance. Elle était sure d’elle. Rien ne serait laissé au hasard. Sa première cible tomba sous l’emprise de son Impera Dolor, visant son ventre et l’obligeant à se tordre de souffrance. La seconde fut emprisonnée immédiatement dans le Lux Tenebris Metum. Les deux femmes étaient déjà hors de combat et hurlaient d’horreur et de douleur. La sorcière dégaina alors sa lame en souriant sadiquement.
- Qui…
Les cheveux noirs et les pupilles corbeau répondirent à la question de l’ondin avant même que celui-ci ne finisse sa question.
- Vous auriez du choisir une cible à votre portée… Pauvres fous...
L’homme ne répondit rien et sortit sa lame, prêt à en découdre.
- Où sont les munitions ?
- Crève !
La brunette se redressa et lui lança un sourire digne d’une psychopathe puis se mit à rire avec hautaineté. Elle regarda alors son adversaire, le prenant de haut.
- J’exaucerai donc votre vœux le plus cher…
Des galets s’élevèrent du sol. Elle utilisait la télékinésie.

Pendant ce temps, Poupi rôdait autour du groupe sous forme miniature. Il s’approchait lentement mais surement de sa proie. Sous peu, il recevrait l’ordre de lui sauter à la gorge. Les cailloux volèrent dans tous les sens, tentant de frapper l’ennemi de tout côté. L’ondin esquivait autant qu’il le pouvait puis subitement, il fonça sur la sorcière. Il avait bien compris que combattre à distance n’était pas à son avantage. Il regarda brièvement l’eau. Se battre dans cet environnement lui serait plus favorable. Cependant, la jeune femme ne le voyait pas de cet œil là. Le chaton se transforma en tigre et lui barra le chemin, se plaçant entre la rivière et son prochain quatre-heure. Le félin poussa un grognement puissant puis se pencha en avant, prêt à bondir à la moindre occasion. Emivia envoya une pluie de caillasse sur l’homme et le fit grimacer de douleur. La fraction de seconde après, Poupi s’était emparé de sa gorge, serrant ses mâchoires puissantes dans la chair tendre jusqu’à expiration du dernier souffle. Elle rengaina alors son sabre.

Emivia but alors sa potion, pouvant ainsi continuer à manipuler les deux autres. Elle s’approcha de celle sous l’emprise de l’Impera Dolor.
- Ondine ! Où sont les armes ?!
La sirène gueula de douleur et l’insulta. La sorcière posa une main autour du cou de l’insolente et serra lentement, de plus en plus fort.
- Je ne le répèterai pas une troisième fois. Où sont les armes ?
La prisonnière s’étouffait et tenta de lui cracher au visage. Emivia augmenta la douleur in extrémis, l’obligeant à ravaler sa salive. Elle sortit alors un kunai et brusquement, lui planta dans le bras, la faisant crier encore plus fort.
- Je saurais t’arracher les mots de la bouche, traitresse.
Elle tourna doucement la lame dans la chair de la créature de l’océan. Elle n’avait que deux choix devant elle, donner la cachette ou mourir dans d’atroces souffrances. Elle retira soudainement la lame, enleva l’emprise de l’Impera Dolor et planta le kunai sans attendre dans le bas ventre de son ennemi.
- Tu ne veux pas parler? Soit…
Emivia recula, laissant tomber à genoux celle qu’elle venait de torturer et se retourna vers l’autre. L’ondine vociférait contre un ennemi invisible, éprise d’une vision de sa peur plus réelle pour elle que jamais. La sorcière s’approcha lentement, sortant à nouveau son katana, s’apprêtant à lui porter un coup lorsque la voix de la première la stoppa.
- A… Attendez… Je… Je vais parler… Laissez-la…
La brune se retourna en souriant cruellement.
- Crache le morceau. Et sois brève...
L’ondine déballa tout ce qu’elle savait. A peine avait-elle fini la description du lieu servant de cachette que la sorcière envoya son kunai dans la gorge de l’autre ondine à l’aide de la télékinésie, la faisant taire à jamais. La traitresse émit un cri de désespoir ressemblant à un non infini, sous les yeux satisfait de sa tortionnaire. La sorcière s’avança vers elle et pointa son épée vers elle.
- Debout ! On y va.
- N… Non…
- Debout !
Elle s’avança encore. L’ondine semblait à bout de force mais Emivia ne comptait pas l’achever sans avoir ce qu’elle était venue chercher. Elle l’obligea à se relever sans succès. Poupi en avait fini avec son adversaire et Hiei patientait tranquillement autour du cou de sa maitresse. Une idée subtile lui vint alors. Son félin reçut l’ordre de trainer au sol la sirène jusqu’à destination. Celle-ci se vidait lentement de son sang et laissait derrière elle une trainée de sang.

Un grognement se fit entendre non loin. Apparemment le sang dégoulinant de la blessée semblait intéresser quelqu’un. Emivia ordonna à son félin de lâcher prise et de la laisser là. Cette dernière reçut quelques coups supplémentaires afin qu’elle ne puisse plus jamais se relever avant d’être abandonnée à son sort. La demoiselle était tout proche de la cachette. Elle continua donc sa route furtivement. La petite caverne, cachette idéale pour les caisses volées, était juste là, gardée par d’autres ondins. La jeune femme compta brièvement ses chances face aux cibles en face d’elle. Elle aurait surement besoin de renfort. Seule, commençant à fatiguée, il valait mieux la jouer sécuritaire. Elle fit donc appel à Héria, sa minette messagère. Elle gribouilla rapidement un plan de la zone, précisant qu’elle attendait sur place quelques compères afin de lui venir en aide. Le combat serait surement rude. Ils étaient nombreux à l’intérieur. La missive fut envoyée aux abords du Commandement en bord de plage, là où Emivia avait pris ses propres ordres. Les têtes pensantes seraient surement plus à même d’envoyer des hommes et femmes capables de venir à bout de cette menace. Elle n’eut qu’à attendre deux petites heures afin de recevoir l’aide attendue. L’attaque fut rapide, brève et extrêmement cruelle. Les sorciers étaient loin d’être des enfants de cœur et la traitrise devait être l’acte le plus sévèrement puni. Il y eut donc pas mal de morts mais aussi quelques prisonniers, très utile en tant de guerre. La cargaison put être récupérée en partie. Les caisses d’armes et de potions feraient un grand bien aux troupes de sorciers combattants au front, une mission effectuée avec succès.



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Dim 09 Aoû 2015, 00:49

Calomnie - L'eau contaminée



Kunsang mit les mains dans les poches de son pantalon tâché de sang. Quittant ses appartements, il descendit quelques étages pour se rendre sur son lieu de travail, au sein de la Prison. Dans la salle d'expérience, Adgy se trouvait déjà là « Bonjour mon ami, comment vas-tu ? Oh que tu as les traits tirés ! La nuit est faite pour dormir tu sais... » Il enfila des gants en cuir pour éviter de se salir les mains. Son collègue se tourna vers lui, posant les flacons de potions, vide, sur une console « Tu sais... C'est assez hum... Comment dire... Compliqué, je dirai, de dormir dans un endroit à moitié effondré, et dont le plafond est encore instable. », « Eh bien il fallait aller dehors ! Les étoiles n'étaient pas visibles mais tu aurais fermé l'oeil. », « As-tu réellement dormi dans ta chambre ? », « Je t'invite à aller le demander à Sherilyne, je suis persuadé qu'elle sera heureuse de te répondre. » Il observa ses outils, avant d'attraper des parchemins remplis de notes « Où en étions-nous ? », « Transfert de mémoire. », « Ah oui... ! Hum, oublions cela, nous essayons autre chose aujourd'hui. Les résultats peu concluants seront à approfondir un autre jour. », « Bien. » Il fit une brève pause « Et comment va-t-elle ? », « Elle pleure toujours autant, mais on s'y fait. », « Pas très bruyante. », « Non, plutôt silencieuse comme femme je dois dire. Je ne m'en plain pas, ça m'évitera de lui arracher la langue. », « Ca ne te dis pas de te trouver une vraie femme. J'entends par là quelqu'un avec qui tu pourrais te laisser aller sans la pourchasser et la frapper en permanence, hein. Une relation normale en somme. », « C'est pas un peu ennuyant ? », « Ca dépend qui tu prends. », « Non mais... J'ai besoin de piment tu vois. De quelque chose comme... Une sorte d'interdit. », « Tu couches avec une Magicienne, je t'éclate la figure. », « Tout de suite les grands mots ! Oh ! Je n'ai jamais utilisé le terme si vulgaire de... Magicienne. On peut très bien trouver un interdit ailleurs... Non ? », « Surement. », « Tu es trop classique Adgy, ouvre toi un peu aux autres horizons, ça te donnerait un peu plus de moral. », « Ouais... Ouais non merci va. Je suis bien avec mon classicisme. Bien, nous en avons fini, nous n'avons ni d'autres cobayes, ni d'autres expériences, et les cachots sont vides de monde. », « Aah... On dirait que la Prison elle-même nous dit de partir. C'est bien dommage, je l'aimais bien, moi, ce lieu. », « Lord, ou son successeur, la reconstruira. Comme à chaque fois. Aller, va la chercher et allons nous en d'ici. »

Les trois se mirent en route pour chercher asile ailleurs « On s'arrêtera dans une ville à proximité. », « J'ai entendu dire que Mégido tenait encore debout. », « Tu es sérieux sur ta réponse Adgy ? Tu veux vraiment mettre les pieds là-bas ?», « Ca risque d'être notre seule option. », « Ton option, et non la mienne. Hors de question que je mette les pieds dans cette ville de chiens crevés. », « Nous verrons le choix qu'il s'offre à nous. Sceptelinôst est infranchissable cependant alors... », « Alors on se débrouille, point barre. » Après quelques minutes de silence, Sherilyne prononça, craintive « Je connais un village... » Kunsang se tourna vers elle, et elle fit un bond en arrière. Adgy dévisagea le duo avant de se remettre en route. Elle était apeuré par les actes de son frère « Où donc ? », « Au berceau cristallin. Il y a un portail pour aller dans une ville qui s'appelle Aeden je crois... », « Ah oui, les Elementals, bien sur. Non, cette fois-ci, c'est moi qui fait la femme capricieuse. Je ne vais pas là-bas. Ces êtres sont la honte et la démonstration de notre incompétence, hors de question que je me serve à boire et à manger de chez eux. », « Eh bien, on a chacun nos rancoeurs à ce que je vois... » Finalement, ce continent n'avait pas l'air d'être au goût de tout le monde. Sherilyne s'en fichait, tout ce qu'elle voyait, c'était la liberté à portée de main et pourtant, elle ne pouvait l'atteindre. Rien n'était facile.

Dans un bourg rencontré au hasard, les sorciers constatèrent les dégâts de la terre, et les entailles à même le sol. Des crevasses, longues et profondes, le tout mortel, fait par les eaux et les tremblements. Quelqu'un arriva près d'eux, s'étant téléporter judicieusement « Messieurs, un message pour vous et tous les sorciers. », « Bonjour. Je vous écoute. », « Lord veut tout le monde dans la baie de Varenda, sur le continent naturel. Les campements organisés sur le rocher du clair de lune sont en périls, et nous demandons des renforts sorciers immédiat. », « Bien compris, nous y allons de ce pas. » Le messager partit, et Adgy fit de même, téléportant ainsi les deux autres sur la plage de sable fin, au pied du rocher. Kunsang lissa les vêtements, et attrapa Sherilyne par les cheveux. Si près de la mer, il craignait que la petite sirène ne s'enfuit. Couinant, elle gémit « Tu me fais mal ! Je n'ai rien fait ! », « Non, mais tu allais le faire. Amène toi. Adgy, on s'en va, on reste pas ici. Trouves nous la direction du campement. » S'exécutant, il ouvrit la voie et, tous, remontèrent le chemin jusqu'au campement que le messager avait cité. Une fois sur place, c'était l'hécatombe.
Des gens étaient alités, malades à en crever. Certains toussaient, d'autres vomissaient... Le carnage. Le blond attrapa quelqu'un au vol « Excusez moi. Nous venons d'arriver ici... Que se passe-t-il ? », « Vous êtes les renforts ? Enfin peu importe. L'eau est contaminée, et tout le monde est tombé malade. Ceux qui s'y sont lavés, et ceux qui y ont bu. Nous avons fort à faire, et certains sont déjà morts. », « Cela fait longtemps ? », « Depuis l'avant-veille. » La jeune femme tourna la tête, regardant quelques patients « Je dois continuer de faire le tour des tentes pour essayer de soigner tout le monde, ça nous prendra du temps et de l'énergie, mais la plupart survivront. Les morts sont simplement dû à une accumulation de dégénérescence, et ils ont fini par mourir. J'arrive ! » Elle cria à quelqu'un qui venait de l'appeler « Ecoutez, si vous voulez vous rendre utile, remontez la source, et voyez ce qui infecte les eaux. », « Vous soupçonnez des gens ?» Elle haussa les épaules « Qui d'autres, à part les Sirènes ? » Ah oui... Ces fameuses sirènes. Décidément, Kunsang n'arrêtait pas de se heurter à ses racines...

Jetant un coup d'oeil à Sherilyne, celle ci lui faisait dos, regardant l'Océan agité, s'étant écarté du groupe. Il l'appelait, contrôlait ses sens, demandait à ce qu'elle le rejoigne. Les poings liés, elle ne dit rien, se contentant de l'observer amoureusement. Si elle avait pu, elle aurait pleuré, mais les larmes ne lui venaient pas, elles ne lui venaient plus. Le Sorcier osa toucher ses bras, et elle sursauta, frissonnant en silence. Lorsqu'elle se décala pour s'éloigner de lui, rompant ce lien chéri avec l'eau, il la laissa s'enfuir sans la retenir « L'eau te manque ? », « Qu'est-ce que ça peut te faire ? », « Il s'avère que j'ai besoin de toi pour remonter la rivère. Le campement est infecté à cause de l'eau qu'ils ont bu... » Elle croisa les bras « Et qu'est-ce que j'y peux ? », « Tu peux me rendre service. » Kunsang s'approcha d'elle, psalmodiant quelques verbes. Sur la main de la sirène, un sceau s'apposa lourdement, noir et vif « Que... Qu'est ce que c'est ? » Il lui attrapa le bras la força à le suivre. Tous deux marchèrent jusqu'au ruisseau et, sans aucun formalité, il lui détacha les poignets pour la jeter dans l'eau « Remonte la source, et trouves la maladie. » Sur la rive, le sorcier la suivait, sans la lâcher. Elle nageait vite, et, faible, elle était hypnotisé par cet ordre. Il l'avait maudite, fait en sorte qu'elle soit cloitrer dans une seule et même ode.

Ses pas s'accélérèrent, et il se mit à courir, ne voulant en aucun cas perdre sa trace. Elle était si laide dans l'eau, il avait du mal à croire que, pourtant, avec des jambes, elle pouvait être jolie et... Récupérable. Dans sa forme originelle, elle ne ressemblait à rien, et avait à peine des cheveux, alors qu'en réalité, elle avait une tignasse rousse flamboyante, dans laquelle il adorait mettre son nez, sa tête, ses doigts, et tirer violemment dessus. S'il en avait les capacités, il se ferait un plaisir de l'égorger, mais il la voulait encore en vie, malheureusement. La tâche dans l'eau finit par se stopper, et elle sortit la tête. Kunsang souffla, cracha, n'en pouvant plus « C'est plus de mon âge tout ça... Quelle idée de me faire courir autant ! » S'appuyant contre un arbre, il essayait de reprendre un rythme cardiaque normal, et des couleurs plus naturelles. Sherilyne, elle, ne fit pas attention à cela, et jeta à ses pieds des morceaux presque étincelants. S'asseyant sur le bord de la rive, reprenant peu à peu forme humaine, et se séchant par la meême occasion, elle dit   « Ce sont des écailles. », « Des... Quoi ? » Lorsqu'il voulu se baisser pour les attraper, elle le lui interdit « Ne touche pas ! Elles sont nocives ! Ce sont les écailles d'une sirène dont la lignée doit être importante, ou portant des gênes ancestraux. Et celles là transportent du poison. Le fond de la rivière, ici, en est tapissé. », « Sérieusement... ? » Il s'accroupit, regardant les bouts de plus près « Ca alors... Elle sont vraiment magnifiques. », « Leur effet et leur poison s'est donc répandu dans l'eau et le campement étant à quelques kilomètres, les sorciers ont eu toutes les chances d'être affectés. En tout cas, elles ne sont pas là par hasard... », « Tu peux toutes les sortir ? », « Non, il y en qui ont surement été emportées par le courant, et ici, il y en une bonne vingtaine je pense. », « Bien, sors de là, je vais en référer à qui de droit. » Kunsang l'aida à se remettre sur pieds, descendant alors le court d'eau.

1 743 mots




Résumé de mission & gains:
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Jeu 13 Aoû 2015, 16:57


« Je ne suis pas certaine de comprendre les raisons de notre présence au beau milieu de cette bataille. » soupira Viviane, les lèvres pincées et la mine contrariée. « Une fois de plus, nous ne sommes que les pions d’un dessein plus grand et fabuleux, ma chère sœur. Je suppose que notre Oncle et notre Tante n’auraient pas pris le risque de nous emmener sans une raison valable, des motivations inavouables. » - « J’ose l’espérer. Cette habitude devient détestable. Pourquoi notre entourage se sent il contraint de passer le plus clair de son temps à nous manipuler ? Nous ne sommes plus des enfants. Il serait agréable qu’on nous reconnaisse à notre juste valeur. » - « Je ne peux qu’acquiescer, Viviane. Cependant … » Il s’interrompit, réfléchissant un instant. « Je m’interroge sur ses finalités secrètes que l’on ignore. Peu à peu, je me forge une idée, une idée qui se change en conviction mais elle est tellement … prétentieuse et impossible. » - « Souhaitez-vous m’en faire part ? » - « Je ne préfère pas. Ne m’en tenez pas rigueur, ma tendre sœur. Je tiens à converser à vos yeux une certaine image. Cette hypothèse risible la briserait. » Elle hocha doucement la tête, un petit sourire aux lèvres, respectant le choix de son frère. « Cette pluie ne s’arrêtera donc jamais. » murmura la jeune Sorcière, sourcils froncés. Les Jumeaux étaient assis l’un en face de l’autre, autour d’une table de fortune où ils buvaient une tasse de thé. La tente frémissait et valsait, malmenée par les bourrasques incessantes et l’interminable averse. Lentement, Luna croisa les jambes. « Nous n’allons pas écouler tranquillement nos journées ici, n’est-ce pas ? » - « J’aurai tendance à penser comme vous. Il y a de grandes chances pour que l’on nous mette à contribution. Ce serait un honneur de pouvoir servir la cause de la Prison. Il n’y a pas d’âge pour commencer à briller. » - « Certes mais je ne serai pas tranquille de vous savoir quelque part, potentiellement à la merci des Sirènes. » Un silence lourd et pesant s’abattit entre les deux Mages Noirs. Dans la vie comme dans la mort, ils étaient unis par un lien puissant et encombrant qui empêchait l’un de survivre au trépas de l’autre. « Nous ne pouvons nous permettre de continuer à mener une telle existence, placée sous le signe de l’angoisse de ce qui pourrait nous arriver. Je connais vos ambitions, ma chère Viviane. Vous taisez vos désirs, mettez au pas vos souhaits et refreinez votre soif simplement parce que vous ne voulez pas risquer de me tuer par votre propre mort. Le sacrifice est louable et je vous remercie d’avoir pris soin de moi. Toutefois, peut-être était-il venu l’heure de changer notre façon d’envisager l’avenir ? » Elle scruta le visage de Marius, songeuse. « La voie que j’aspire à embraser est risquée. » remarqua-t-elle. « Je sais mais existe-t-il seulement un chemin tranquille pour les gens comme nous ? J’imagine ma place plus paisible que la vôtre, mais pas moins fourbe, vicieuse et dangereuse. Vous devez suivre la route qui est faite pour vous, tout comme moi. » - « Il nous est possible d’attendre, de patienter jusqu’à la fin de nos études à Basphel. » - « Suivra les universités puis les écoles. Tout au long de leur vie, les Sorciers apprennent. Autant ériger les fondations de nos futurs dès maintenant. » - « Oui, vous avez raison. » Consentit-elle, après une maigre hésitation. Ils finirent leur thé sans plus se regarder ou s’adresser la parole.

« Que comptez-vous faire, Viviane ? » s’enquit Marius. La Sorcière venait tout juste de poser sa tasse sur la vieille table en bois. Elle s’était relevée et avait attrapé sa grande cape blanche pour la nouer, rabattant la capuche sur sa frimousse angélique. « Offrir mes services. » répondit-elle simplement. Elle savait qu’on peinerait à la prendre au sérieux. Elle était si jeune, à l’allure tellement adorable. Elle ne correspondait pas tout à fait à l’idée qu’on se faisait d’une espionne. Pourtant, son déguisement était parfait. « Je vous souhaite la réussite. » Elle sourit, avant de sortir de la tente. Le climat était toujours aussi désastreux et malgré sa coquetterie, elle ne s’en préoccupa pas, se contentant de marcher en direction du repère des commandants. « Luna. » l’interpella une voix, qu’elle reconnut à l’instant. « Tante Nebula. » - « Où vas-tu ? » - « Je tiens à me rendre utile dans cette guerre. » - « Je ne suis pas persuadée que tu sois prête. » - « Moi, je le suis. » - « Ces affrontements sont sérieux, Luna. » - « C’est bien pour cela que je souhaite proposer mon aide. Ce conflit est aussi le mien. » Elles se dévisagèrent longuement. Lady Pandémonium était une femme haute et sévère, au regard assassin et froid. Il n’était pas aisé de déchiffrer ses pensées, à elle qui semblait vivre dans le mensonge. « Bien. » finit-elle par articuler. « Suis-moi. Tu es jeune. Mieux vaut que j’appuie ta requête. » - « Merci, ma Tante. » La discussion avec les soldats avait été plutôt brève, coupée court par le choix des mots et l’attitude de Nebula. Elle ne tarda pas à faire plier les militaires, qui finir par autoriser la jeune fille à piocher un ordre de mission. « Cette tâche t’est destinée à toi seule. Ne dévoile tes instructions à personne, pas même à Marius. » La prévint-elle. « Brûle la lettre après l’avoir lu plusieurs fois. Si tu désires réellement te lancer dans l’espionnage, prends de bonnes habitudes. » Sans plus de conseil, elle abandonna sa nièce. Refugiée dans un recoin du campement, la jeune fille ouvrit la lettre. Elle sourit. C’était parfait. Alors que le papier se consumait dans un foyer, elle cherchait un moyen de mener à bien sa mission. Les hautes-sphères sorcières soupçonnaient la présence de plusieurs intrus et même de quelques traitres. Elle devait les débusquer dans la plus grande discrétion, au risque de compromettre la capture des fauteurs de trouble. Luna choisit de commencer en toute simplicité, usant de ses talents naturels pour la conversation. Elle avait toujours été quelqu’un d’avenant, à qui l’on parlait. Avec aisance, elle se mêla à un groupe de femmes, surtout des guérisseuses chargées des soins des blessés. Elles entendaient des choses qu’elles ne soupçonnaient même pas, percevaient d’infimes éléments à la portée significative. Luna feignit l’intérêt pour leur métier, demandant aux Sorciers si elle pouvait réaliser pour elles de petites choses. Elle se mit à les accompagner au plus près des batailles, dans les tentes des malades et touchés. Sans réellement de résistance, elles racontèrent quelques histoires sur le camp, les ragots et les rumeurs. Une infirmière attira particulièrement l’attention de Luna. Elle était trop normale, banale, serviable au sens sorcier du terme, et discrète. Quelque chose clochait dans le tableau de perfection qu’on lui peignait. Quelqu’un lui dit qu’elle était une femme puissante, celle qui s’occupait des cas les plus préoccupants ainsi que des plus hauts gradés. Pourtant, ces patients avaient la regrettable habitude de mourir. Se pourrait-il qu’elle fasse partie du peuple des Sirènes, camouflée avec brio pour mettre fin aux jours des décisionnaires de la Prison ? C’était du moins ce que pensait Luna.

La Sorcier avait troqué sa cape blanche et sa longue robe pour une tenue plus adaptée à la filature. La respiration basse, tapie entre les fougères envahissantes du Rocher, elle suivait l’Infirmière. Son comportement était irréprochable. Elle faisait de son mieux pour s’attirer la sympathie des commandants, qui ne tarissaient pas l’éloge à son égard. Elle avait tout de la personne dévouée à la Prison. Ses pauses étaient rares. C’était cette excellence qui dérangeait Luna. « Ser Jorad. » souffla la voix rauque d’un homme, allongé sur un lit de camp, l’air mal en point. L’infirmière était penchée près de lui. Elle acquiesça, avant de s’en aller. La jeune fille connaissait l’identité du malade. Il traînait derrière lui une certaine réputation, un mauvais renom qui le poursuivait où qu’il aille. On le disait lâche, belliqueux et influençable. Quel individu pouvait-être pire qu’un mécréant, couard corruptible,  abjecte, déloyal et idiot ? Un individu qui n’était autre qu’un mécréant, couard corruptible, abjecte, déloyal et intelligent. « Qui est là ? » articula-t-il péniblement, le teint blême. Il paraissait plus en forme, une fois son regard devenu inquisiteur. « Qui es-tu ? Que fais-tu là ? Pourquoi m’épies-tu ? » Il l’avait vu. « Pourquoi est-ce que cela vous inquiète à ce point ? Auriez-vous … des choses à cacher ? » - « Qu’as-tu entendu ? » - « Oui … Oui en effet, je crois que vous avez des choses à vous reprocher. » - « Tu ne sais pas de quoi tu parles, gamine. » - « Vous aimeriez le croire. » - « Et après ? Que comptes-tu faire ? Qui pourrait tenir compte des paroles d’une fillette ? » - « Je ne suis pas n’importe qui. » - « Que veux-tu dire ? » - « Vous le saurez bien assez tôt. » - « Non. Non, je ne prendrai pas ce risque. » Il sauta presque à la gorge de Luna. Celle-ci se contenta de cligner des yeux. Elle était douée pour infliger des douleurs sans bouger ou ciller. Surpris, le Sorcier s’effondra. Consciente que son sort n’aurait pas une emprise très longue sur un homme qui devait être plus fort qu’elle, elle brisa rapidement le lien visuel et courut à travers le camp. Elle cherchait son Oncle, sa Tante ou son frère, un commandant ou un soldat haut gradé. « Tante Nebula ! » cria-t-elle en apercevant la silhouette du Mage Noir. « Où est Ser Beddias ? » - « Que se passe-t-il, Luna ? » - « Arrêtez cet homme. » - « Qui ? » Il arriva en trombes. « Ne croyez pas cette gamine. Elle divague. Lady Pandémonium, cette fille … » - « Elle est ma nièce. » Elle esquissa un geste. C’était terminé, pour lui. Il ne restait plus qu'à livrer les informations récoltées, et à vérifier l'état du Sorcier dont le nom avait été donné.

1700 mots : La bague et 1 point de magie pour Luna. J'ai pris la mission 3
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Ven 21 Aoû 2015, 21:04

À la guerre comme à la guerre… Le Sang, les victimes, les morts… Croire que les Sorciers sont des êtres sans cœur est une infinie erreur. Voir ses frères d'armes, ses compagnons, ces hommes et femmes de qui on se sent plus proche dans notre façon d'agir et de penser que n'importe qui d'autre, qui sont plus à même de nous comprendre, quand on est aussi différents du monde, tomber les uns après les autres est une souffrance. Comme une sorte de rire sadique d'un quelconque Aether pointant du doigt tout ceux que la vie plus jamais ne nous permettra de rencontrer alors même qu'ils auraient pu, par leur simple existence, nous soulager en partie du fardeau qu'est le poids de la vie… Chaque sorcier est un espoir modéré mais véritable à mes yeux. Chaque mort est la brisure de cet espoir… Et la guerre est la plus zélée des travailleurs dans cette entreprise… Car la guerre… La guerre ne meurt jamais…

Le pan de la tente se souleva seul devant moi et tandis que je n'avais même pas à me baisser pour entrer, je vis le commandant en charge de cette partie de notre armée tourner la tête rapidement vers moi avant de finir de donner quelques directives à celui qui me précédait.

J'avais eu l'occasion de lire des rapports sur les tentes qu'utilisaient les officiers. Des éléments de simple toile bien filée modifiés magiquement pour reconnaître par lecture psychique les visiteurs, déduire leur autorisation ou interdiction à entrer et informer son propriétaire de l'identité du visiteur. Si le visiteur est autorisé à entrer, les pans de la tente se soulèvent d'eux-mêmes et celle-ci se redimensionne pour laisser entrer l'invité sans encombres.

Tandis que j'approchai, le commandant congédia son précédent interlocuteur et se tourna vers moi. Consultant rapidement quelques notes sur un parchemin, il finit par lâcher alors que je n'étais même pas encore à sa hauteur :

- Romulus Eternam, je présume ? On ne vous attendait plus ! C'est curieux : vous ne ressemblez absolument pas à votre sœur ! À part les yeux, peut-être...

M'arrêtant à son niveau, je fis un rapide salut militaire comme on m'y avait habitué et répondis poliment :

- Oui… On me le dit souvent… Je suis désolé pour mon retard. J'ai participé à l'expédition menée par Ser Evedaar. Il s'est ensuivit des complications et mon retour sur le continent dévasté a été… Fastidieux, je dirais…

- Tout ceci m'importe peu, lança-t-il en détournant les yeux comme pour appuyer son désintérêt. Si vous vous rendez efficace, nul ne tiendra compte de ce genre de détails… Votre sœur se joindra-t-elle à nous ? demanda-t-il finalement ne braquant de nouveau son regard sur moi.

- C'est peu probable. Mais pas impossible. Nos relations familiales sont compliquées…

- Si vous avez besoin d'aide pour la remettre sur le droit chemin, nous pouvons intervenir… ! Il y a un certain nombre de sorciers qui tiennent des maisons de redressement très efficaces !

Malgré moi, la fureur m'envahit et je foudroyais du regard l'officier :

- Mêlez-vous de ce qui vous regarde !

Celui-ci, de nature visiblement plutôt calme mais d'une discipline militaire sans faille, se grandit lentement, sans artifice, par sa seule volonté, et dégagea une aura sévère tout en me lançant un regard désapprobateur.

- Excusez-moi.lançai-je aussitôt, baissant le regard pour signifier ma propre gêne vis-à-vis de ma réaction incorrecte. Ma famille est particulière. Je préfère m'en charger moi-même. Et puis… Je suis bien entouré. Certains des membres de ma propre lignée sont tout à fait apte à me servir dans le redressement des êtres de mon sang.

Son aura se repositionna doucement tandis que son regard s'adoucissait. Il finit par conclure la discutions :

- C'est entendu. Passons à vos ordres personnels. En tant que scientifique en formation, nous vous avons confié la mission de travailler de concert avec un certain nombre de nos confrères à l'élucidation de ce qui semble être un empoisonnement des eaux. Ne tentez pas l'impossible. Contentez vous de faire des observations et d'en tirer les conclusions appropriées. N'allez pas plus loin. Transmettez votre travail et vos supérieurs de la voie de l'intelligence sauront comment régler le problème grâce à vos travaux. Tout est clair ?

- Très clair, commandant.

- Alors voici votre ordre de mission. Présentez-le en toutes circonstances de complications et vous serez en paix pour vos travaux. Allez à présent !

Je levai la main, m'apprêtant à me téléporter quand le commandant me saisi le poignet en lâchant un "non" rapide. Il me fit un petit sourire avant de poursuivre :

- Pas à l'intérieur d'une tente de commandant, Eternam !

Je fis un faux sourire appris comme étant approprié à ce genre situation avant de répondre sur un ton faussement amusé :

- Vous avez raison, excusez-moi.

Me détournant, je m'éloignai donc à pied pour sortir tout en lançant :

- Mes salutations, commandant. Que la guerre vous soit favorable !

Et j'entendis vaguement l'homme répondre :

- Je vous le souhaite tout autant, Romulus Eternam…



En arrivant à proximité de la rivière qui longeait le campement sorcier assez impressionnant et pourtant parfaitement camouflé, je  commençai à m'installer. Cette eau était donc empoisonnée. Il me fallait recueillir le maximum d'informations.

Sans hésiter un instant, je versai un peu du sang d'Yshäel et l'invoquai. Le Thêor, comme à son habitude, sortit du sol. Au vu de l'agitation autour et de mon calme, il sembla comprendre qu'il n'était pas question qu'il viennent courir n'importe où et il se contenta d'une position couchée calme. De mon côté, je commençai à ouvrir les sacoches qu'il portait constamment sur lui et, après une fouille quelque peu fastidieuse, je finis par sortir un livre traitant des potions et poisons en tous genre. Je savais parfaitement que la science des poisons était immense et qu'il était bien orgueilleux de la part de l'auteur d'avoir imaginé être parvenu à tous les réunir dans ses écrits. Néanmoins, j'espérais pouvoir utiliser les quelques conseils de détection des effets de poisons listés dans cet ouvrage pour aider mes supérieurs à trouver un antidote.

Je n'étais pas d'accord avec l'auteur. Selon lui, on pouvait lister les tests selon une organisation précise dépendante de l'organisation des poisons, comme on le ferait dans le cadre d'une maladie à comprendre et soigner en listant son embranchement dans la grande organisation des virus et infections. Pourtant, selon moi, les poisons étaient trop divers et variés et les possibilités trop grande pour pouvoir véritablement les organiser. Il valait mieux selon moi utiliser les tests selon un schéma qui m'était propre.

Je décidais alors de commencer par aller voir les malades. Plus vite je verrais les symptômes, plus vite je pourrais former des hypothèses et commencer mes tests.

En un claquement de doigts, j'étais devant le groupement médical. Immédiatement, un médecin m'arrêta.

- Que venez-vous faire ici ? s'exclama-t-il sur un ton agressif.

Sans hésiter, je présentais mon ordre de mission avant d'expliquer :

- J'ai besoin de voir les malades infectés par les eaux du fleuve.

L'homme inspecta la lettre avec suspicion avant de s'adoucir enfin et de s'exclamer en prenant les devants :

- Venez. C'est par là.

"Trop aimable…" pensai-je avec amertume… J'étais là pour tenter de soulager leur travail et ils restaient d'un méfiant exagéré à mon avis. J'ignorai totalement, en vérité, que des rumeurs à propos d'espions circulaient dans nos rangs…

- Je vous semble si dangereux que cela ?

- Vous ne savez pas ? On dit qu'un espion se cache parmi nous… Un… Ou plusieurs ! Nos malades sont faibles et chacun est une opportunité de sauver les autres des afflictions ! Il est hors de question que nous laissions des intrus les tuer alors qu'ils ne sont même pas capable de se défendre !

- Effectivement…

Tout s'expliquait !

Le médecin me conduisit directement aux malades. Là, je découvrais des hommes au portes de la mort, les membres arrachées et se décomposant sous mes yeux. C'était infernal. C'est hommes et femmes ne semblaient pas tous intéressant à mes yeux, mais je demeurais bouelversé. En passant devant les lits, je listais.

"Celui-ci aurait fait un associé si intéressant… ", "Quelle horreur… Ces Sirènes n'ont pas de respect pour la vie… ", "Inintéressant, j'en suis persuadé. Il ne mérite pas de mourir ainsi pour autant… ", "Dire que nous avons au moins la décence de les achever pour s'assurer qu'elle ne risque pas de survivre… ", "Je suis sûr que ce sorcier avait un passé qui m'aurait intéressé… ", "Celui-ci aurait fait un si bon exécutant… " Je n'étais certain de rien, mais ces sentiments m'envahissaient avec tellement de certitudes… !

- J'en ai assé vu. Que pouvez-vous me dire de plus ?

- C'est assez incompréhensible… Et pourtant, veuillez bien croire que j'ai un sombre passé de magicien. Néanmoins, il est difficile de comprendre l'agissement de cette bactérie…

- Bactérie, vous dîtes ?

- Bien sûr ! Vous ne pensiez tout de même pas…

Il leva sa main devant sa bouche avant de laisser échapper une exclamation qui exprimait clairement qu'il comprenait ma méprise.

- Bien sûr ! Votre message indiquait bien qu'il s'agissait d'un empoisonnement. Si vous voulez mon avis, le Commandant est un homme bien lorsqu'il s'agit de se battre, mais tout à fait incompétent dans les sciences ! Il ne s'agit en rien d'un poison…

- ... Mais d'une infection ! m'exclamai-je en finissant sa phrase, comprenant à mon tour l'erreur qu'avait été la mienne.

- Exact ! Vous, en revanche, vous avez l'esprit vif ! Il y a bien une histoire de poison, puisque nous avons découvert des écailles de sirènes en amont de la rivière, mais ce poison n'est pas destin à tuer directement. Il permet le développement à une vitesse ahurissant de germes qui ont déjà envahi toute la rivière.

- Et retirer les écaille n'a donc servit à rien puisque le germe est en place et prolifère, n'est-ce pas ?

- Exactement. Vous voyez notre ennuis. Nous devons comprendre combattre cette infection où notre camp est perdu. Vous avez là les blessés les plus graves, mais tous le camp est plus ou moins contaminé. Et vous ?

- On parlera de moi plus tard. Merci pour vos précieux renseignements. Je vais tenter de faire mon travail au mieux. Bonne chance à vous et que la guerre vous soit favorable.

- À vous aussi !



De retour sur la rive, j'ouvrais sans hésiter mon livre sur les infections et bactéries.

Inutile d'étudier le milieu de vie, je savais à présent qu'il avait été influencé par un poison de sirène. Il fallait donc commencer dès à présent les tests.

Test d'oxygène…
Mes pouvoirs noirs me permettaient d'amplifier la prolifération de la bactérie.

Non. C'est une bactérie anaérobie. Bon.

Gram plus ou gram moins ?

Il suffisait d'utiliser le substrat de Radius, brillant chercheur de l'ère passée.

Gram plus. Entendu.

Je pouvais déterminer aisément la classe primaire selon le principe de Strades élaboré avec génie.

Tout en élaborant mes expériences, je ne pouvais m'empêcher de systématiquement m'émerveiller devant le génie scientifique dont avait fait preuve notre race dans le domaine des infections et afflictions humaines. Un vrai travail d'investigation plutôt remarquable ! Bien sûr, nombreux étaient ceux qui auraient dit le contraire, qui aurait dit qu'on ne pouvait pas classer ce domaine ainsi mais qu'il fallait imaginer que les bactéries étaient des cellules vivantes et qu'elles cohabitaient avec une autre forme d'entités plus ou moins vivantes, mais nul n'avait jusqu'alors été en mesure de prouver quoi que ce soit à ce propos. Nos études parlaient d'elles même et nous étions parvenus à des résultats plutôt probant, quoique parfois assez fastidieux. Alors pourquoi imaginer la classification des maladies autrement ?

Et tandis que je réfléchissais à des avancées pour la sciences des maux et à quelques travaux de recherche que je serais envieux de diriger, mon étude arrivait à sa fin.

Je levai le tube à essai contenant de l'eau de la rivière mélangé à un autre réactif dont le secret était bien gardé des sorciers. Je vis l'eau tourner au violacé. Tournant rapidement les pages de mon livre, le liquide toujours en main, je me mis à lire à haute voix pour moi-même :

- Les éléments de type Asparinsephagus sont hautement toxiques. Provoquant généralement des maux de tête et des paralysies de faible ampleurs, les plus violents attaquent les cellules tissulaires, les détruisant en masse, provoquant des trous provoquant hémorragies et autres symptômes purement mortels mais de manière pas toujours radicale. La victime peut parfois souffrir plusieurs jours avant de succomber de la destruction de ses cellules. Leur capacité à se propager rapidement dans les artères et bien moins aisément dans les veines les poussent aux extrémités des membres pour ronger lentement le patient depuis l'extérieur vers l'intérieur de son corps, n'atteignant les organes vitaux qu'en dernier lieu. Bien entendu, comme la plupart des afflictions, ces bactéries sont incapables de traverser la barrière du cerveau. La plus connue est bien entendu l'agent de la Lèpre, mais il en existe des variantes bien plus violentes et rares.

Je tenais mon rapport. Bien sûr, des tests plus poussés auraient permis de déterminer plus précisément l'agent bactérien auquel nous avions affaire, mais je n'avais pas le temps de me rendre au Manoir et de revenir et un laboratoire de recherche était essentiel pour la poursuite des expériences. De plus, la solution n'était pas trouvée. Néanmoins, je savais que ce n'était pas ce que l'on attendait de moi et il était inutile que je pousse plus en avant mes recherches. D'autres se chargeraient de faire des petites parties de la recherche jusqu'à ce que les Sorciers en charge de l'équipe de recherche, maîtres de la voie de la connaissance, trouvent une solution, ce qui à mon avis, connaissant l'efficacité de notre race face à ce genre d'attaques, ne mettrait pas plus de deux jours. Et j'y avais contribué. C'était un bon point pour mon évolution, ça, c'était certain !

Sortant de quoi écrire, je fis un rapide rapport résumant mes travaux, les modes opératoires et les résultats, me permettant peut-être un peu trop d'orgueil en y ajoutant mon avis personnel sur la situation. Il ne restait plus qu'à transmettre le tout au commandant afin que les informations soient relayées.

En sortant de la tente de mon supérieur hiérarchique, un homme s'approcha de moi à pas rapides. S'arrêtant à un mètre à peine, il m'interpella avec professionnalisme.

- Romulus Eternam ?

- Moi-même…

- Un missive au sceau indiquant l'urgence pour vous.

- Je vous remercie.

Je me saisi du parchemin enroulé qu'il me tendait. Il fit volte-face et repartit aussitôt m'avoir remis ce qui m'était destiné.

C'était une lettre de Lau… Celui-ci me faisait transmettre son inquiétude quant au retour assez tardif de Samuel au Manoir alors que lui-même y logeait depuis sont départ. Il me faisait aussi quelques commentaires aux allures inutiles de passer près du rocher tordu dont, disait-on, les vacances pouvait se révéler plutôt… Tumultueuses, même pour une croisière en amoureux… Je devais comprendre, selon moi, qu'il me conseillais de m'y rendre. De la à dire que Samuel devait m'y attendre, il n'y avais qu'un pas…

Il me fit part aussi de son questionnement au sujet des agissement actuels de mes deux sœurs… Si j'avais aucun moyen de savoir où se trouvait Mili, il m'était en revanche aisé d'user du vieux miroir de mon aïeul Romulus premier du nom pour observer les faits et gestes de Melody… Peut-être était-il temps pour moi aussi de m'intéresser de plus près à leurs vies respectives pour conserver sur celles-ci un certain contrôle…

Dans les ténèbres du crépuscule fondant sur le monde et ses maux les plus atroces, je m'éclipsais discrètement du champs de bataille pour aller m'occuper de mes propres affaires, usant à quelques reprises de mon ordre de mission devenu obsolète pour ne pas être empêcher…

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[LDC SORCIERS] - Calmonie

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