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 Et j'avance en rebroussant chemin, ces démons qui me hantent ... (Hiveä & Wriir) [Terminé]

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Sam 20 Juin 2015, 19:56

Je n'avais pu m'y résoudre, alors que je me l'étais juré. Juré que jamais, ô grand jamais je ne retournerai dans cet endroit, pas avant en tout cas d'être sûr de tous les exterminer. Mais comme le chant lancinant d'une envouteuse, ce lieu se rappelait à mon mauvais souvenir. Éthernoir, quel nom aurait pu être mieux choisi que celui où tout a basculé pour moi ? Une Ombre n'était-elle pas une sorte de créature éthérée et noire ? Le destin se riait de moi jusqu'à ce trait d'humour morbide.

Contrairement à ma première rencontre avec cette ville, j'y allais - presque - de mon plein gré. Sans ces tourments incessants, nul doute que j'aurai passé mon chemin depuis bien longtemps. Mais j'y allais avec une certaine liberté, avec des chaînes dont j'avais conscience de porter mais qui ne me rattachait qu'à moi et moi seul. Nulle porte en métal rouillé ne m'entravait, nulle anneau fiché dans un mur ne me coinçait, nul geôlier à part mon esprit ne me torturait.

Pourtant, j'étais comme figé, figé dans la nature broussailleuse aux alentours de cette ville de cauchemar. Tous ses habitants étaient passés à autre chose, continuaient leur train train quotidien sans même savoir qu'une nuit, un jeune Orisha s'est donné la mort en sautant du haut de la plus haute fenêtre d'une tour, s'empalant sur un drapeau avant d'être coupé en deux par un sort, et abandonné aux rats derrière un buisson.

Je serrais mes poings, attitude doublement ridicule vu ma frêle stature et l'illusion de ce poing qui n'était qu'ombre. Je me contentais d'observer, noyé dans ces accueillants lieux d'obscurité, la non-vie qui grouillait en direction d'Éthernoir. Je m'entraînais à sentir leurs âmes, et déterminer celles qui allaient quitter leur corps dans peu de temps. La plupart d'entr'elles n'étaient pas celles les vampires, mais leurs serviteurs, dont les haillons ne masquaient pas les tortures et brimades qu'ils recevaient quotidiennement. Je comprenais un peu plus cette loi du plus fort, le dominant abusant du dominé, le maître et son serviteur. J'en venais à penser, si j'avait été de mon vivant un être puissant, n'aurais-je pas moi non plus succombé à cette facilité, à utiliser sans vergogne ceux qui n'avaient pas la force de me défier et de me vaincre ?

Je décidais de quitter les bords de la route principale, pour m'enfoncer un peu plus dans les fourrés. Tout ceci me lassait, et si j'avais eu pour projet de me rendre à Éthernoir, une fois devant ses portes, je restais là comme un abruti à bloquer sur "que faire, pourquoi, quand et comment ?" La seule chose que j'allais provoquer, c'était de révéler mon secret et quitte à devoir le faire, plutôt crever ...... enfin tout mais pas à ces pourritures d'engeance vampirique.

Je pouvais m'infiltrer dans la cité et voler des livres pour me renseigner sur cette famille qui m'avait enlevée, mais ne sachant pas lire, impossible de savoir quel livre était le bon, et s'il me serait en fin de compte utile. Je me voyais mal de plus demander à l'un des habitants d'ici de me donner un coup de main, tant ils craindraient les conséquences d'une simili rébellion, ou pire encore, tant ils s'empresseraient d'aller me dénoncer.

C'était une mauvaise idée d'avoir fait tout ce chemin jusqu'ici. Cela n'avait eu pour conséquence que faire resurgir un peu plus encore tout ce qui s'était passé cette nuit-là, et la douleur intérieure depuis. Me faufilant entre les arbres, j'entendis du bruit pile devant moi. Je regardais vers mes pieds, à la recherche de celle qui n'arrêtait pas de me suivre. Je finis par la trouver, et me mit à la fixer longuement. D'un geste de la tête, je lui fis signe d'aller voir là bas, ce qu'elle fit en s'éloignant discrètement. J'aurai pu y aller moi-même mais j'avais remarqué avoir une certaine accointance avec cet animal, et nous pouvions - même sommairement - discuter par la pensée. Et je ne pense pas que beaucoup de gens en étaient capables, encore moins des morts.

Après plusieurs longues minutes d'attente - mais si peu quand on a l'éternité devant soi finalement - la fouine revint me voir et se contenta de :

Femelle - Seule - Froid - Peur

Elle n'avait pas l'air à l'aise, mais elle est une trouillarde de base, donc chaque personne que je lui demandais de décrire se voyait affublé du mot "Peur".
Le Seule par contre me revigora quant au fait que moi, je ne craignais pas grand chose. Je m'avançais droit devant, l'air détaché, à la rencontre de cette "femelle froide esseulée, qui fait peur à ma fouine". Quelques dizaines de seconde plus tard, elle se trouvait là, devant moi.

- Bonsoir, me contentais-je de lui dire, histoire de révéler ma présence si elle était du genre impulsive.
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Lun 22 Juin 2015, 08:52

Et j'avance en rebroussant chemin, ces démons qui me hantent ... (Hiveä & Wriir) [Terminé] Tatoua12


Ce fut sous les lueurs d'un dégradé de roses, de violets ainsi que d'orange par la présence de l'astre, je quittai mon appartement pour sauter de toit en toit, mes prunelles de glace à la recherche de ma cible qui filait en contre-bas.

- Tu ne vas nullement t'en sortir comme cela. Crois-moi, mon petit loup !

Et je bondis, en l'entraînant en de nombreuses roulades avant que je finisse par le plaquer en y mettant tout mon poids. Je laissai coulissai ma dague le long de mon poignée et lui touchai le cou afin qu'il puisse trembler de peur sous sa douce fraîcheur qui avait tendance à être le synonyme de Trépas.

- Je ne demande que des informations, Connor et tu n'as point intérêt à me bluffer une seconde fois pour tes intérêts personnels car sinon, ...

Mes iris virèrent au topaze tandis que j'appuyai fortement sur mon outil d'assassinat, en laissant ainsi échapper un filet d'hémoglobine.

... D'ailleurs, lançai-je en changeant de sujet et abandonnant le précédant à la signification de mon acte, je me demande quel goût à ton sang. Je pourrai en tiré un bien meilleur bénéfice à l'égard des vampires.
- C'est bon ! Tu as gagné ! Finit-il par m'annoncer, des gouttes de sueur perlant son front.
- Voilà que je trouve bien aimable.
Je me levai, tout en le saisissant par le col avant de le replaquer sauvagement contre un mur.
- Vas-y, je suis tout ouïe !
- Tu pourras dénicher des données sur Altaïr Kenway à Ethernoir. C'est une immense demeure des maîtres Brujah qui est bâti au sommet d'une montagne qui dominait le Lac de la Transparence. En ce moment, il y a la présence des Seigneurs de Guerre et l'adrénaline est constant avec la compagnie de vampires et d'ensorceleurs. Pour te dire que j'ai appris récemment, qu'il y avait eu l'existence d'un jeune Orisha qui a sauté de la plus haute fenêtre de la plus haute tour de cette habitation. Il s'est trouvé empalé sur un drapeau avant d'être coupé en deux par un sort et par la suite, abandonné aux rats derrière les buissons pour s'en délecter.
- Ethernoir, dis-tu ? Il me semble que c'est un lieu passionnant à visiter. D'autant plus que ce n'est pas bien loin de ces contrées où je me situe actuellement. Si mes calculs sont exacts, je m'y trouverai lorsque l'astre lunaire brillera de toute sa splendeur dans sa parure bleu-nuit.


Sur ce, je le relâchai en lui caressant légèrement sa chevelure comme on le ferait à un chien qui aurait bien travaillé. Je partis, donc, de ces terres pour me diriger vers une autre qui était propice aux meurtres.


Et j'avance en rebroussant chemin, ces démons qui me hantent ... (Hiveä & Wriir) [Terminé] Tatoua12


Vous alliez m'interroger en m’énonçant : quelle est la raison qui me pousse soudainement à m'intéresser sur la vie de mon ancien mentor ? Tout simplement à cause d'un certain traumatisme qui m'avait brutalement envahit l'esprit. Une peur que cette éventuelle idée puisse devenir réelle. Je pensais, donc, la tête baissée, submergée par de nombreuses hypothèses sur le fait qu'il pourrait obtenir un lien plus étroit à mon égard. Toutefois, je fus interrompue par un bruissement de buisson. Je m'en approchai aussi souple qu'un félin, la dague logée à l'intérieur de ma main. De l'autre membre valide, je traversai le feuillage, en prenant la délicatesse de l'examiner. C'est ainsi que je tombai nez à nez avec une fouine. Mes lippes s'entrouvrirent, alors de soulagement pendant que cette dernière s'enfuyait à toutes jambes.

Je possède vraiment un aspect si horrible que cela. A moins qu'elle ait pour origine mon aura démoniaque et dans ce cas, je ne puis l'en blâmer.

Puis, je continuai encore ma route, lorsque je fis la curieuse rencontre d'une Ombre. Il s'agit d'un jeune homme dont l'âge portait à confusion. Ses cheveux étaient d'un noir en bataille tandis que ces yeux ôtèrent pour une teinte différentes l'une de l'autre. L'un était d'un merveilleux  bleu limpide et l'autre d'un rouge sanguinaire. Pour vous dire que je n'ai même pas rengainé mon arme qui était braquée vers lui.

- Mes salutations nocturnes à vous également. Déclarai-je, en lui adressant un luxuriant sourire ainsi qu'en rangeant ma lame. Que vaut le plaisir de votre présence  en ce lieu et même, si c'est sûrement par là que j'aurai du débuter, auriez-vous l'amabilité de décliner votre nom ? Pour ma part, je me prénomme Hirveä.

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Sam 27 Juin 2015, 20:19

Mon "Bonsoir" n'avait pas été de trop, assurément. La voilà arme au clair, les rais lunaires se reflétant sur la lame. Je sentais la fouine se réfugier derrière moi, comme si je pouvais en mon état la défendre. Étant mort, je ne craignais pas grand chose de ce qu'une inconnue aurait eu le courage de tenter, mais mon animal de compagnie n'avait pas le même attribut que moi. Il fallait que je voie s'il m'était possible de l'aider pour augmenter sa survivabilité.

Son langage était châtié, un peu trop même, un peu comme ces nobles que j'avais déjà pu entendre alors que je faisais office d'esclave serveur pour mon ancien maître. Souvent ce genre de dialogues cachait le mensonge, ou l'hypocrisie, bien que son sourire soit avenant, très avenant. Trop avenant ? Aucune idée en fait, mais c'était l'impression que ça me donnait, si je devais donner une réponse sans réfléchir.

Je sentais la fouine collée derrière ma botte, curieuse mais couarde. Typiquement elle ça !! je fixais un instant la demoiselle, la détaillant sans discrétion de haut en bas, avant de m'attarder vers sa gorge, même si elle n'imaginerait sûrement pas que ce soit cette partie là de son anatomie où mon regard s'arrête. J'allais au delà du physique pour admirer un instant son âme, cette boule lumineuse que je n'ai plus depuis quelques temps désormais.

Après de longues secondes à la fixer, je me tirais de ma "méditation" pour enfin lui répondre :

- A moins d'être un vampire, je ne pense pas qu'il y ait le moindre plaisir à se trouver à Éthernoir, non ? Et je me nomme Wriir, enchanté. J'allais rebrousser chemin pour ma part, il n'y a rien de bon qui m'attend dans cette ville derrière moi. Et vous, vous êtes du coin, ou simplement adepte des virées nocturnes dans les fourrées ?

Je finis par me baisser pour "ramasser" l'animal peureux et le prendre à bras, alors qu'il se love - se colle même - contre ma poitrine d'illusion.

- Une vraie peureuse celle-là, apparemment elle a peur de vous. Dois-je me méfier, ou mettre de côté son instinct animal ? Vous aviez l'arme au clair il y a un instant. Peut-être fuyiez vous quelqu'un, ou quelque chose ?

En y repensant, qu'elle soit une alliée, ou une ennemie, elle me dirait la même réponse, que je ne dois pas m'inquiéter et que tout va bien, soit parce qu'elle dit la vérité, soit pour endormir ma méfiance. A moins qu'elle ne décide de m'attaquer, et le combat risque de durer longtemps, très longtemps. Elle s'épuisera avant moi je suppose. Je n'avais aucune arme sur moi, il fallait aussi que je songe, pour sauver les apparences, à trouver la première arme venue à attacher à la ceinture.

Je caressais machinalement le pelage de mon animal de compagnie d'infortune, écoutant la demoiselle face à moi me répondre, analysant du regard ses faits et gestes. Apprendre, toujours apprendre, tous ces émotions physiques et mentales que je n'avais guère eu l'occasion d'assimiler de mon vivant. Apprendre la vie en étant mort, voilà le concept intéressant de mon destin funeste.

Je ne savais pas trop quoi penser de celle qui se dressait devant moi. Il était rare qu'on voyage de nuit, sauf à vouloir cacher quelque chose, ou se faire discret. Elle n'était pas une Ombre vu qu'elle possédait une âme bien visible dans sa gorge. Elle n'avait pas trop la "tête" d'une vampire, mais avec ces saletés là, il fallait se méfier de tout.

Il fallait surtout que je sache la raison de sa présence ici. Qui sait, peut-être pourrait-elle m'aider si l'idée saugrenue lui venait de pénétrer dans Éthernoir...
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Mar 30 Juin 2015, 15:08

Et j'avance en rebroussant chemin, ces démons qui me hantent ... (Hiveä & Wriir) [Terminé] Tatoua14

Une fois devant cet ombrageux individu, je revis une fouine.

Est-ce véritablement la même ou serait-ce une autre ?

Si c'est bel et bien l'animal que j'ai croisé sur mon chemin, tout à l'heure, cela signifie qu'elle appartenait à cet homme spectral. D'autant plus que son comportement ne fit que renforcer mon hypothèse lorsqu'elle se blottit contre sa botte de manière à la fois curieuse mais également et toujours remplis d’effroi à mon égard. Pendant que mes prunelles de glace se trouvaient étrangement captivées par la bête de compagnie ...

Toutefois pas si inhabituel quand on observait la situation car mon espèce aimait contempler la peur quelque soit la créature qui s'offraient en face de nous.

... son propriétaire, sans la moindre gêne, m'examina de haut en bas, en s'arrêtant subitement en direction de ma gorge. Cette réaction ne me troubla nullement étant donnée que ce lieu est envahi de sangsues. Cependant, cet acte me conduit à une longue méditation.

Songerait-il à une appartenance à cette tribu nocturne en tant que domestique ou en tant que même espèce ? Sachant que la première hypothèse ne se révélera pas entièrement fausse par rapport à mon vécu mais s'il  eu cette pensée, cela engendre le cas qu'il pourrait-être lui-même un serviteur ou un ancien dont le regret ou les diverses autres émotions auxquelles l'être en son vivant serait capable, l'ont poussé à revenir à la dure réalité de notre monde au lieu de se tenir sagement dans la salle de purgatoire afin que son âme puisse être jugé.

Encore un esprit qui s'évade de notre autorité. Quel dommage !

Mais le plus regrettable dans l'histoire était de savoir si elle aurait pu nous servir. Ce qui me fit dessiner un magnifique rictus sur mes lèvres. Mais je dois lui répondre immédiatement puisqu'il me questionna sur l'origine de mes intentions en ces sombres contrées et sur mon identité, tout en ayant la courtoisie de me gratifier le sien. Si je ne lui réponds point sur le moment, il va déduire que je suis un vampire. Ce qui n'est en rien le cas. Je m'apprêtai à le lui transmettre, lorsqu'il pris son compagnon qui vint se loger à l'intérieur de son étreinte, avant d'enchaîner ces interrogations, en me demandant s'il devait se méfier de moi ou aller à l'encontre de son instinct ainsi que si je fuyais quelque chose ou quelqu'un à cause de mon geste précédent, avant de caresser machinalement le pelage de son ami. Je ne pus m'empêcher de sourire.

- Et si on apaise quelques instants votre ardeur de curiosité en y répondant une par une, voulez-vous ? Puisque comme vous pouviez le constater par vous-même, je ne suis point un automate de libre service. Premièrement et si cela puit vous convenir à vos yeux, je ne suis en rien semblable à ces monstres suceurs d'hémoglobine. Disons même que j'appartiens à une catégorie qui use d'autres stratagèmes que les leur. Même si le résultat, je dois confirmer peut revenir au même et en ce qui concerne mon arrivée en ces terres, je suis à la recherche de renseignements sur un vampire de sang pure. Peut-être auriez-vous la connaissance de son nom ? Altaîr Kenway ? Cela vous rappelle quelques bons souvenirs ?

Je décide de prendre le risque de lui quémander cette faveur car s'il existe un éventuel savoir, il pourrait me guider dans ma quête personnelle. C'est un avantage comme un autre, même si cela dois me contraindre à le soutenir en retour.

- Du reste, en plus de cette question, vous m'en faîte immerger une autre qui importune mon cœur. Seriez-vous un ancien ou un actuel domestique vampirique ?

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Sam 11 Juil 2015, 20:32

Tout en continuant de caresser la fouine qui n'était pour autant rassurée pour deux sous bien que blottie contre moi, je continuais d'examiner mon interlocutrice alors qu'elle répondait à mes questions. Du moins à certaines d'entre elles, ma velléité à trop en poser en une fois l'avait visiblement ennuyée. Elle employait des termes bizarres, et je me dis intérieurement d'aller rechercher ce que signifiait "un automate de libre service". Au cas où on viendrait de nouveau à l'employer devant moi.

Si seulement je savais écrire et lire, j'aurai pu mettre dans un journal toutes les choses à faire, car à la longue j'allais en oublier c'était sûr. "Automate de libre service", "hégoblomine", je devais très rapidement trouver un érudit pour m'expliquer tous ces mots bizarres et que j'entendais pour la première fois. Mon air trahissait sûrement mon incompréhension butant sur ces mots, mais le reste de la phrase gardait un certain sens. Si je résumais, ce n'était pas une vampire, mais une autre race toute aussi "agréable" à côtoyer à l'entendre. D'autres stratagèmes ? Que voulait-elle dire par là ?...

- Vos stratagèmes servent à quoi au final ? L'asservissement ?

J'haussais un sourcil interrogateur, le ton plus froid que je ne l'aurai voulu, alors que j'arrêtais de caresser ce petit corps chaud et poilu qui me tenait compagnie. Y'avait-il tant que cela d'esclavagistes ? Y'avait-il tant de monde incapable de se bouger le train et faire eux-mêmes les tâches communes ? De ne se sentir valorisé qu'avec un autre être vivant sous son joug ?!

Je posais délicatement l'animal au sol, qui ne tarda pas à s'enfuir dans la direction opposée de la femme, mais je sentais encore sa présence non loin de moi. Je doutais qu'un tronc d'arbre puisse le protéger de quoi que ce soit, mais il avait l'air plus rassuré là bas que sur moi. Je n'aimais pas son ton, cette manie à la limite dédaigneuse qu'elle prenait en me parlant. "Quelques bons souvenirs", en parlant de vampire ? Se fichait-elle de moi ?

- Comment peut-on avoir de bons souvenirs avec le mot vampire dans la même phrase ? Et peut-être ai-je entendu ce nom quand j'étais à Éthernoir, mais je ne vois pas pourquoi je vous aiderai de toute façon, de ce que j'ai pu voir de vous pour le moment.

A peine avais-je terminé ma phrase, que je me demandais pourquoi j'avais révélé cela. Je me mettais dans une situation dangereuse, et nul doute que si elle avait l’œil à cela, elle constaterait que je ne portais aucune arme sur moi. Moi qui songeais à m'éloigner de cet endroit, je me trouvais face à ce qui, sauf erreur de ma part, allait vite devenir un obstacle. La fouine ne s'était pas trompée, je ne devais pas m'arrêter à son allure avenante, mais me méfier de ce dont elle était capable. Tant que je n'en saurai pas plus sur elle, il fallait que je sois prudent, très prudent. J'avais un Secret à conserver et c'était bien la dernière personne en ce moment à qui j'avais envie de le confier.

Je croisais les bras contre moi, et décidais de ne pas dire toute la vérité, sans mentir pour autant.

- J'ai vécu un certain temps à Éthernoir oui. Mais cela fait partie du passé, je n'ai plus rien qui me rattache à cette ville désormais. Mon cadavre avait déjà dû être bouffé par toute la vermine du coin de toute façon... pensais-je, et à cette idée je me sentis défaillir, me raccrochant à un tronc d'arbre avant de reprendre contenance. En quoi cela "importune votre cœur", que je sois ou non un domestique à la solde des vampires de cette ville ? lui demandais-je après cela.
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Mar 14 Juil 2015, 11:51

Et j'avance en rebroussant chemin, ces démons qui me hantent ... (Hiveä & Wriir) [Terminé] Tatoua20

L'ombre continua de caresser sa fouine, tout en poursuivant son examen à mon égard. Voilà un individu qui m'apporte du fil à retord. Comme c'est touchant ! Cependant, il valait mieux ôter pour le chemin de la vérité si je souhaite obtenir un peu de sa connaissance. En tout cas, posséder l'esprit d'un animal ne m'aida en rien en ce qui touche les domaines de la patience, de mes tendances meurtrières ou encore celle de mon impulsivité. Pour l'instant, le degrés de tolérance est acceptable. Après, je dois avertir que ce phénomène est à vos risques et périls. C'est ça d'avoir un caractère ambiguë. On ne sait plus sur quel fils danser mais on garde toujours une longueur d'avance à l'intérieur de notre esprit afin d'être un protagoniste insondable. Je voyais bien qu'il avait des complications avec la compréhension de mon vocabulaire mais en même temps, dès mon enfance, je fus contrainte d'aborder la foule en compagnie de ce langage ainsi que des cours sur divers autres langues dont je pourrais vous faire par de son déroulement. D'ailleurs, rien que d'y songer, j'en obtiens encore des frissons auxquels mes poils se redressèrent sur mon échine. C'est alors qu'il me posa la question sur la définition de ce que je nomme stratagème en songeant immédiatement au terme d'asservissement. Je le contemplai de mes prunelles de glace, tout en lui adressant un avenant sourire.

- Nous prenons le Mal par la racine même du Mal afin d'assouvir nos désirs les plus interdites ou les plus dangereuses. Après les méthodes varies d'un individu à un autre. Je suppose que vous souhaitiez plus particulièrement la mienne et bien, soit je vous la transmets avec un grand plaisir.

J'accentuai ces dernières paroles avec une élégante révérence de soumission qu'il doit connaître s'il a été sous le joug d'un vampire, même si celui-ci a été d'un échelon inférieur.

... Par contre, si mes dires ne parviennent guère à vos oreilles, interrompez moi pour que je puisse vous attribuer de mes lumières à ces quelques endroits. Je suis généralement une assassin, un mercenaire, un sweeper, selon la compréhension de votre propre parlé. Toutefois, je suis très exigeante.

En effet puisque j'étais venue me renseigner auprès de ce lieu sur mon ancien mentor afin d'éviter pour le moment de produire une marre sanguinolente à l'intérieur de ma confrérie.

J'agis selon mes propres règles car j'en ai eu assez d'être sous la domination d'une personne. Au début, vous apprenez sous le silence et sous la torture. Puis, peu à peu que l'oiseau fait son nid, vous changez de cap afin de mener votre propre vie. Je produis uniquement quelques unes pour le loisir de faire croire que je suis une personne influençable et pour gagner en relation. Rien de mal en cela. Pour cette disponibilité que vous me prenez, c'est juste pour un profil hautement personnel.

Le jeune homme haussa un sourcil interrogateur, le timbre froid. Il a reposé l'animal domestique quand il m'avait questionné et moi, je lui réponds d'un froid qui n'avait rien avoir avec la tempête mais avec celle de la sérénité et d'une banalité original. Du reste, je poursuivis sur le même ton, lorsqu'il enchaîna sur l'étrangeté d'associer vampire avec bon souvenir dans une même phrase.

- Même si ce rapprochement étaient très mauvais, je pensais que vous aviez malgré cela connu des vampires qui se rangeraient du côté de la sympathie ou qui vous aurez soutenu afin que vous ne tombiez point rapidement dans les abîmes parce que vous aviez eu la subit envi de vous suicider ou de prendre le risque d'exterminer l'individu de vos douleurs sachant pertinemment que vous ne faîtes point le poids. Mais à ce que je puis vous vous obtenez une haine considérable à l'égard de ces derniers. Peut -être puis-je vous soutenir en ôtant ce mauvais rêve ?

Puis, il m'annonça clairement qu'il n'était pas prêt de m'aider à l'intérieur de ce temps précis. Il croisa les bras et m'avoua qu'il avait vécu à Ethernoir, qu'il n'avait rien qui le retenait désormais avant de me demander spontanément la raison pour laquelle mon coeur serait tourmenté s'il est ou non un domestique vampirique.

- Tout simplement parce que j'ai moi-même vécu l'esclavage vampirique. La sang, le feu ainsi que plus clairement la manipulation, la torture et la luxure. Ils ne laissent rien derrière eux, vous obligeant à devenir une tueuse. Je les haïs moi-même.

Parce qu'ils avaient la tendance à nous enlever la vedette, à nous les démons mais cela je le mentionnai point. Autant continuer sur le chemin de la vérité tout de même.

Alors maintenant, je pense que vous puissiez comprendre ce que je dis mais évidemment si vous l'aviez vous-même vécu. Cette peur au ventre, tous les jours, en comptant les nombres de jours que vous avez pu vivre jusqu'à présent. A savoir que si vous en étiez un actuel et que je doute par ton apparence quelque peu spectrale, je vous aurais sans aucun doute retiré votre espérance de vie à cause des données que je t'ai gentiment donné. Est-ce que Messire le Ténébreux a obtenu satisfaction ou dois-je encore apaiser quelques inquiétudes qui peuplent votre coeur ?

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Lun 27 Juil 2015, 22:10

Je ne savais pas trop sur quel pied danser - si tant est que je sache danser à dire vrai - vis à vis de cette personne. Elle ne m'inspirait aucune confiance, mais mis à part son coup d'éclat arme au poing lors de mon arrivée, elle n'avait témoigné aucune hostilité physique à mon égard. Ses paroles par contre m'hérissaient le poil.

Le Mal pour le Mal, racine ou pas, n'avait aucun sens. C'était comme nourrir un estomac à l'appétit éternel, il en redemandait toujours plus. Je l'écoutais me parler de sa vision des choses, et l'image de ce gouffre insondable me réapparut très nettement. Elle était tombée dans ce cercle vicieux, à devoir repousser sans cesse ses propres limites. Si je ressentais les émotions positives, peut-être aurais-je pu la comprendre et contrebalancer l'idée de faire le Mal par plaisir, par désir, par simple envie désintéressé même. Je n'avais aucune comparaison malheureusement.

- J'aimerai autant que vous me parliez de vos propres méthodes, celles qui vous permettent d'assouvir vos désirs interdits et dangereux. Cela ne fait-il pas un peu malsain ?

En y réfléchissant après coup, il y avait aussi "mal" dans malsain, nul doute que ses désirs ne devaient pas germer dans l'esprit d'un enfant pur, c'était certain. Mais l'un de mes traits de caractère étant une curiosité presque maladive sur tout ce qui m'entourait, je ne me pouvais presque jamais m'empêcher d'en savoir plus, au risque de passer moi-même pour le fouineur pervers, ou malsain justement. Peu m'importait, je n'étais même pas sûr de la rencontrer de nouveau après cette nuit.

Une assassin, une mercenaire, choisissant ses proies selon ses envies du moment. Elle ne valait guère mieux que mon geôlier de vampire après tout. J'avais beau lui chercher une excuse, une raison honorable, valable à tout le moins au milieu de tous ces mots qu'elle enchaînait pour en faire des phrases, mais elle m'embrouillait plus qu'autre chose, et ce n'était pas bon signe.

Le summum fut alors cette association d'idées entre le vampire, et la sympathie, le soutien que l'une de ces engeances auraient eu à mon égard.

- Êtes vous déjà allée à Éthernoir, pour tenir pareils propos ?... Un vampire ne témoigne jamais de sympathie, sauf par pure hypocrisie. Cette cité n'est qu'un nid de serpents où le plus gros gouverne en attendant de se faire dévorer au premier signe d'inattention, ou de faiblesse. Il n'y a nulle sympathie à attendre, ou à espérer de ces créatures.

Là où je pensais m'être fait une idée du personnage face à moi, ce qu'elle me révéla ne manqua pas de me surprendre, et mon haussement de sourcils trahit cette émotion. Elle, une esclave vampirique ? Elle mentait assurément, comment pouvait-elle, après avoir déclamé qu'un vampire pouvait témoigner de la sympathie envers ce qu'il considérait comme un être inférieur, et avouer avoir été l'esclave de l'un d'eux ? Je supposais qu'elle avait pu subir tellement de mauvais traitements qu'elle en était venue à idolâtrer son tortionnaire, s'attirer ses faveurs et finir par croire à cette illusion, mais sauf s'il s'agissait d'une carapace, la femme qui se dressait devant moi avait l'air sure d'elle, déterminée, et non une fragile créature apeurée et psychologiquement perturbée.

- Je ne comprends pas tout à fait la logique de votre discours. Être un esclave, réussir visiblement à en réchapper - étonnant en soi en passant - et penser que certains d'entre eux peuvent être sympathiques. Je ne sais pas ce que vous avez vécu, mais soit vous extrapolez, soit j'ai loupé une pièce de votre puzzle.

Je repris presque aussitôt, car je venais de penser à quelque chose.

- Vous dites qu'ils ont fait de vous une tueuse, alors pourquoi leur donnez-vous cette satisfaction de continuer à l'être alors que vous n'êtes plus sous leur joug ?... Devenez autre chose, montrez-leur que vous avez eu le dessus sur eux au final, non ? A moins, comme vous le sous entendiez tout à l'heure, vous en tiriez un certain plaisir à faire ce qu'ils ont façonné pendant votre asservissement.

J'haussais les épaules, car même si la notion de Bien et de Mal me laissait proprement indifférent, j'étais plus sensible au bafouement de certains concepts, comme la privation de la liberté, ou la violence sur les animaux.

- Si vous aimez votre vie telle qu'elle est après tout, c'est vous que ça regarde. Qui suis-je pour juger de cela ?...

Nouvel haussement d'épaule, avant que sa dernière phrase ne m'oblige à me regarder la peur au ventre, quand le mot "spectral" sortit de sa bouche. J'eus cru l'espace d'un instant, que mon pouvoir de matérialisation s'étiolait et que je redevenais à l'état de brume. Pourtant non, j'étais parfaitement "solide" aux yeux de quiconque. Pourquoi avait-elle utilisé ce mot, disposait-elle d'un pouvoir permettant de révéler la vraie nature des personnes devant elle ?... Si c'était le cas, elle ne semblait pas montrer plus de curiosité que cela à découvrir une race qui était inconnue de la quasi totalité de ce monde. Je devais reprendre contenance, et faire mine de ne pas avoir remarqué le choix de ses mots.

- Je ne vous conseille d'essayer de me tuer, si là sont vos sous-entendus. Vous n'y gagnerez pas grand chose, si ce n'est rien. Surtout que j'ai entendu parler d'un Altaïr quand j'étais à Éthernoir. Sans avoir le déplaisir de le croiser cela dit. Dites moi à présent ce qui me pousserait à devoir vous aider, vous l'assassin ?

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Mar 04 Aoû 2015, 12:55


Et j'avance en rebroussant chemin, les démons qui me hantent


Et j'avance en rebroussant chemin, ces démons qui me hantent ... (Hiveä & Wriir) [Terminé] Sans_t14


A travers les lueurs de l'astre lunaire, un jeu de luminosité me créa une impression. Celle de mon interlocuteur, devenant un spectre. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour laquelle j'ai usé de ce terme à l'intérieur de ma dernière réplique. Mais, je dois avoué que ma curiosité sur sa véritable identité m'intrigua et pratiquer n'importe quelle technique de discours pour me permettre de la résoudre n'était guère une mauvaise idée. Même si je dois observer par la même occasion, son attitude ainsi que ses émotions qui puissent le trahir. Et en parlant de comportements anormaux, je pus constater à son plus grand désarroi certainement qu'il savait en rien sur quel pied danser. Son esprit me sembla être embrumé par un épais brouillard de confusions. Ce qui est fort passionnant, je dois le confirmer puisque ce fait indiqua que ce damoiseau n'est nullement parvenue à me cibler. Ce qui amène un avantage dans les deux camps, malheureusement. Oui. Malheureusement car aucun de nous deux n'est arrivé à nous démarqué l'un de l'autre.

C'est alors que le jeune homme me questionna sur ma méthode en ajoutant son désir de savoir si elle possède une pointe de malveillance. Je ne pus m'empêcher de scruter un magnifique sourire sur mes lippes.

- Vous êtes une créature de nuit fort étonnante. Déclarai-je le timbre remplis de neutralité. Vous m'interrogiez sur un sujet que je vous ai en quelque peu transmis et vous souhaitiez connaître le degrés de mon Malin qui ronge mon être. Sachiez que mes stratégies sont purement confidentielles et qu'elles varient selon l'individu qui se présente. D'autant plus me quémander la place de mes actes me souligne que vous aviez des difficultés à situer le Bien du Mal. Alors, comment puis-je vous éclairez si vous ne possédiez aucune notion morale ?

Cependant, je fus d'autant plus stupéfaite quand il m'annonça, si j'étais vraiment allée à Ethernoir pour tenir de tels propos à l'égard des vampires dont je vous rappelle qui sont nos pires ennemis à cause de la concurrence parce qu'il enchaîna immédiatement sur son opinion, en disant qu'ils ne sont qu'une image hallucinante de la sympathie sauf en cas d'hypocrisie candide. La cité, quant à elle, se révéla être un nid de serpents où la loi du plus fort gouverne.

Dans toutes les situations qui s'offrit à l'intérieur de mon champs de vision, des traits d'étonnement se dessinèrent sur son visage au fait que je fus une ancienne servante vampirique. Hélas, ma parole n'avais en rien touché son âme puisque mon instinct me dévoila qu'il n'y croyait point. Du reste, j'obtenu le résultat de ces doutes puisqu'il eut l'honneur de me donner très clairement son explication en m'interrompant quelque peu au débat qu'il a lui-même amorcer.

Il me déclara que je n'étais point logique, même s'il me confia qu'il était dépourvu au phénomène de mon évasion. Surtout et comme vous pouviez le voir par vous-même que je fus vivante de mon expérience.

Ce qui pourrait signifier que je conversai en compagnie d'un mort ? Mais c'est merveilleux ! Encore une espèce que j'additionnerai en ma mémoire pour les rencontres futures.

En plus, il rajoute qu'il doit lui manquer un puzzle dans son raisonnement.

Probablement. Que dis-je ! Bien sûr, mon petit loup que mon argument te paraît n'avoir ni queue ni tête puisque je suis une étrangère envers ta personne.

C'est pourquoi, Wriir me questionna sur la justification de vocabulaire tel que 'joug' car pour lui, je devais devenir autre chose qu'une assassine, que je devais avoir le dessus sur mon ex-Maître. A moins que j'en tire un certain plaisir, avant d'hausser les épaules. Je ne pus piper mot parce qu'il empressa de poursuivre sur l'idée que si j'aimai ma vie, c'était un but personnel et qu'il était pour juger cela ? Un autre haussement d'épaule avant de me déconseiller de l'exterminer, qu'il connaissait Altaïr, sans avoir le déplaisir de le croiser et ce qui pourrait le pousser à aider une meurtrière telles que moi.

Je le laissai respirer, en abandonnant ainsi quelque disponibilité de mon temps à un silence. Je m'approchai délicatement de lui, à travers une séduisante démarche?. Son regard dans les miens, pouvant capter le rythme de sa ventilation par le soulèvement de sa cage thoracique.

- Une question me submerge mon esprit et me tiraille mon cœur, mon petit loup. Comment fais-tu pour changer ce qui est inscrit depuis ta tendre enfance ? C'est comme une pathologique. Tu vas suivre un chemin mais quelque chose engendre une complication à l'intérieur de ton être, en bloquant ainsi ta volonté. Et puis comment peux-tu produire le Bien, si tu n'as aucune connaissance de celui-ci ?

Maintenant, je me trouvai à son niveau, passant ma main à l'intérieur de ses cheveux;. Il était réel. Donc, ce n'est en rien un spectre. Alors qu'Est-ce qu'il est ?

... Et pourquoi je t'assassinerai ? Je ne fonctionne point comme cela. D'autant plus que tu connais Altaïr.

Je m'avançai encore plus, me lovant presque contre lui. Mon souffle sur sa joue, contrairement à mon habitude avec un protagoniste en particulier. Et pour lui procurer de la crainte, je lui annonce que j'ai découvert son point faible qui était son ignorance dans le domaine de l'éducation.

On peut faire un marché si cela puis vous convenir. Je te lis tous les document qui pourront t'intéresser et en échange, tu me dis tout ce que tu sais sur Altaïr. Par contre, si j'apprends que tu m'as menti, je m'occuperai personnellement de ta peau.

Ces dernières paroles à l'intérieur d'une étreinte remplis de force sur ses poignets, tout en laissant échapper un filet sanguin.

Ah, j'ai eu la malhonnêteté de négliger l'une de tes questions. Premièrement, j'abomine ces goules et si un vampire se jette devant tes prunelles, en encaissant sans broncher coup de fouet, projectile, tortures à ta place, tu appelles cette réaction de l'hypocrisie ? De plus, je vais même être plus précise que cela. Je vais dire nettement comment nommes-tu un suceur de sang qui offre sa vie à une enfant qui subit des châtiments pour le plaisir d'assouvir son envie de meurtre ?

Mots : 1 120

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Sam 22 Aoû 2015, 10:13

Mon mal-être était réel, et l'ambiance nocturne au milieu de fourrées en était presque étouffante. La fouine m'avait pourtant prévenu, mais ma curiosité, comme toujours, m'avait poussé à aller au devant du danger, en toute inconscience. S'il n'y avait pour le moment aucun signe d'hostilité avérée, tout ne semblait tenir qu'à un fil, ténu, prêt à céder au moindre mouvement brusque qui romprait son équilibre.

Ce qui me rendait d'autant plus mal à l'aise, était sa propension à sous entendre des choses qu'elle n'était pas censée connaître. Moi, créature de la nuit ?... Était-ce parce que les Ombres se complaisaient dans les ténèbres pour voyager, ou uniquement parce que la nuit était tombée ? Que je n'avais aucune notion morale, entre le Bien et le Mal ? Où avait-elle été pondre cela ? Je fronçais les sourcils, la détaillant, comme pour déceler un pouvoir qui m'aurait échappé.

- Quémander, moi ? Je pense que vous délirez légèrement, pour que moi, je vous quémande quoi que ce soit.

J'avais pendant longtemps quémander un peu de nourriture, un peu de paix durant ma captivité, et maintenant libéré de ces chaînes là, je ne comptais plus jamais quémander quoi que ce soit.

J'aimais de moins en moins cette conversation. Je fis un pas en arrière, m'adossant à un arbre, alors qu'elle éludait plus ou moins chacune de mes questions, sauf à en poser une autre par derrière. Cette familiarité qu'elle se permettait de m'imposer n'améliorait pas mon avis sur elle, et je ne voyais nullement en quoi j'avais l'air d'être son "petit loup". Délirait-elle ma parole ?!

- "Ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas que l'on te fasse." Rien qu'en suivant ce précepte, nul besoin d'avoir connu le Bien pour le faire. Ça n'a rien de compliqué. Faire le Bien ou le Mal, ce n'est même pas tant la question. Les raisons de le faire ont aussi leur intérêt. Faire le Bien par intérêt, ou le Mal par plaisir, c'est aussi hypocrite et futile d'un côté comme de l'autre.

Elle s'approchait de moi, trop près de moi, persistant dans cette familiarité en passant sa main dans mes cheveux. En temps normal, j'étais persuadé qu'une femme me faisant cela me pétrifierait de timidité. Ce domaine m'était inconnu, et interdit désormais. Mais mon corps me criait au rejet, car dans ses yeux, j'avais l'impression de n'être qu'un jouet, une proie, une mouche prise dans une toile dont l'araignée se complaisait à contempler son butin.

Une sorte d'hypnose physique, alors qu'elle réduisait chaque seconde passant la distance entre elle et moi. Je ne ressentais rien de positif, mais en cet instant, mon corps était électrisé, comme une montée d'adrénaline qui prévient le cerveau du danger actuel. Elle me serrait les poignets, comme pour me laisser comprendre que je n'avais pas le choix dans la décision que j'allais prendre. Je sus que j'avais commis l'erreur de parler de cet Altaïr, et je devais me dépêtre de cette situation au plus vite.

Je me dégageais en remontant mes mains, et reprit aussitôt mes distances. Je devais contenir ma colère devant la façon qu'elle avait de se comporter à mon égard.

- Nous ne nous connaissons pas, je ne sais pas comment, où, ni même pourquoi vous me parlez de lire des livres en échange d'informations. Il est préférable d'en rester là, vous savez que votre Altaïr a séjourné à Éthernoir, libre à vous d'y pénétrer, faire ce que vous voulez y faire, ou pas, ce n'est pas mon problème. Je n'apprécie pas vos manœuvres destinées à je-ne-sais-quoi, à vouvoyer puis tutoyer, me donner des surnoms ridicules, me toucher sans raison ni autorisation.
Faisons comme si nous ne nous étions jamais rencontrés, et que chacun reprenne sa route. Oui, restons en la, c'est préférable pour tout le monde.


La fouine sauta sur mon épaule, dardant son regard mi interrogateur mi moqueur si la femme qui se tenait face à moi, alors que je reculais sans la quitter de mon champ de vision.

Je compris dans cette rencontre que tout n'était pas blanc ou noir, mais qu'il y avait tout un panel de gris, se déclinant à l'infini. Ce gris là était bien sombre, aussi mystérieux que malsain, et je tenais à y mettre autant de distance que possible.

Éthernoir et ses environs n'étaient définitivement pas faits pour moi.

780 mots.
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Mar 25 Aoû 2015, 11:50


Et j'avance en rebroussant chemin, ces démons qui me hantent [Terminé]


Et j'avance en rebroussant chemin, ces démons qui me hantent ... (Hiveä & Wriir) [Terminé] Sans_t14

La chaleur de son contact, ma peau contre la sienne, le vent frais fouettant un bout de ma chair et la mélodie rythmique de son cœur accompagnant celle de sa respiration, tout était réel et même fabuleuse à mon goût. Ce jeune homme ne possède en rien la trace d'une anormalité qui pourrait me mener à son identité. A part, le signe se représentant sous la forme d'un dialogue remplis d'honnêteté qu'il était fort étrange de survivre en compagnie d'un vampire. Ce qui est un point véridique si on a point un caractère et un organisme solide, il en va de soit. Mais il peut user de stratagèmes pour nier l'éventualité qu'il soit un de ces êtres vulnérable qu'on peut briser comme un vulgaire bout de bois que les divinité ont donné le nom d'humain ou encore humanoïde.

Que sais-je ?

Car cela faisait un bon moment déjà que je produis des déductions probablement hâtives, des hypothèses, sans négliger la pratique du mi-mensonge et du mi-vérité et aucune de ces techniques m'a permises d'avancer à travers cette obscurité. D'ailleurs, même ces comportements qui se résumaient à des gestes répétitifs tels que le froncement de sourcil à chaque vocabulaire qui lui est inconnu et son malaise sont en réalité le reflet de certaines incompréhensions de mon langage qu'il additionna à une méfiance à mon égard qui se dévoilera un plus tard par la création de distance persévérante. En tout cas, je fus ravie d'ouïr son opinion concernant la notion de la moralité qu'il suivit sur divers reproches sur mon attitude qui me fit bien rire. Je ne m'empêchais même pas d'afficher un luxuriant sourire sur mon visage, le laissant par regret, s'évader de mon étreinte, tout en contemplant la fouine qui décida de se percher sur son épaule, ses pas copiant la démarche du recul. Ce qui me procura une illusion, comparable à une ombre, s'épanouissant à la vue de l'astre journalier afin d'acquérir l'aspect qui lui convient.

A ce songe, je fus envahie par une évidence qui resurgit de ma mémoire. Ce mot qui se rangeait dans une catégorie d'espèce.

En revanche, Est-ce qu'elle a bel et bien une existence en cet univers qui est le nôtre ou bien serait-elle une hallucination appartenant qu'aux livre de fiction ? Est-ce que Wriir aura l'amabilité, si c'est le cas, ce qui serait fort étonnant venant de sa part, de continuer à me transmettre des savoirs ou informations, comme il me l'a fait auparavant ?

Je me posai trop d'interrogations et ce phénomène m'engendra une atroce migraine. Je plaçai donc mes mains sur mes trempes, sentant son regard se peser sur moi tandis que j'abandonnai l'atmosphère à son chant silencieux.

Dommage qu'il désire s'éclipser !

En même temps, je dois avouer que ma prestation en menace ainsi que de puissance n'a guère aidé. Oui, je suis folle en tout point ! Du reste, nous pouvons prendre l'exemple du fait que je le laisse quitter ce lieu, sans broncher. Mais ma captivation se montra pour un autre intérêt plus passionnant qui se tourna vers Ethernoir. Si sa consonnance faisait trembler tous les êtres de cette dimension, c'est un endroit que je dois absolument visiter avant d'y partir à mon tour. Un soupir s'échappa de mes lippes.

Altaïr, Ethermoir, me voilà en votre sein. Alors ayez la bonté de m'aattribuer un accueil qui sera le miroir de votre personnalité.

Et ce fut à ces paroles que je me mouvais à l'intérieur de la pénombre, sous la musique funèbre des loups ainsi que d'autres sonorités qui m'apportèrent soudainement un bonheur que je ne serias pas prêtee d'oublier puisqu'elles me paraissaient nostalgique à en mourir tels sont les termes qui me sembla plus adaptés à cet environnement.


FIN


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