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 Le temps passe, mais jamais ne se lasse. (pv.Mitsuko)

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Sam 30 Mai 2015, 03:49

Cela faisait quelque semaines, peut être même un mois entier qu’il était a sa recherche. C’était devenu bien plus difficile qu’avant de la trouvé, sur tout quand on éviter ceux au près de qui il aurait était judicieux de demander l’aide. Qu’importe, après plusieurs fausses piste, et un long moment de doute, il semblait s’approcher de son but. Le réprouvé avait cru comprendre qu’on avait vu une femme ressemblant trait sur trait a sa description non loin du lac de la transparence. Alors sans attendre il était partit, continuant ses recherches aux près des magiciens. Il eut plus où moins de succès. Quand il arriva dans un petit village paisible. Attachant sa jument, aussi fatiguer que lui par sa quête, il entra dans la seul taverne du coin. Il ne fallut pas longtemps avant que le réprouvé se sente observé. Il avait l’habitude d’être l’animal de foire, mais il n’apprécia pas pour autant les messes basses. C’était étrange, tout le monde semblait craindre tout le monde et il n’avait vu aucune personne dans le village se servir de magie. Lui même n’était pas bon a cela et préférait simplement oublier qu’il pourrait si seulement il avait du talent a cet art.

Passant a coter d’une table, il entendit que l’on se méfier, plus encore, il y avait du mépris et peut être même de la haine. « Un monstre. Comment boire quand une abomination pareil vous apparait ? » Zéleph n’avait pas le temps de se fâche pour si peut et il ne chercher pas d’ennui. Si Mitsuko était ici, il valait mieux qu’il puisse visité les lieux sans problème, alors il fit mine de ne pas avoir entendu. Seulement quelque chose se passer ici. Les habitants étaient calmes, mais tendu, et ils ne semblaient pas ravis de voir un étranger, un réprouvé en plus de cela. Il ne leurs connaissait pas une aversion particulière pour sa race pourtant, mais il était si simple de les détestés qu’il ne s’étonna pas des remarques. C’était une femme qui tenait la taverne, et elle lui souri quand il arriva a sa hauteur, se qui contrasté totalement avec se qu’il entendait des clients a moitié soul. « Désolé pour ça. Certain d’entre nous son un peut a cran ces temps ci. » « Ne vous en faite pas, j’ai l’habitude. » « Que puis-je pour vous, réprouvé ? » « Je cherche une femme. » Il sorti de son sac le portrait qui était la représentation la plus proche. « Cheveux blond, les yeux verts. Pas très grande. Elle serait venue se réfugier ici il y à un certain temps. Et euh… elle porte un tatouage semblable a celui-ci. » Retirant son gant il lui présenta sa main, lui dévoilant le lien qui les unissent. La tavernière rendit son portrait au réprouvé, un sourire contrit. « Oui je la connais, c’est elle la coupable si certain son nerveux. »

Le réprouvé était soulager d’entendre qu’il était sur la bonne piste, mais il fut piqué a vif par le reste de la nouvelle et n’apprécia pas beaucoup cela. Fronçant les sourcils soucieux, il fut un instant perdu. Pourquoi serait-elle la cause de l’idiotie ambiante ? « Qu’a t-elle fait ? » La femme parut aussi surprise que lui, le dévisagent comme si elle chercher a voir si il plaisanté ou non. Lors se qu’elle se rendit compte qu’il était sérieux, elle fut d’autant plus choqué. « Se signe maudit sur votre main, n’était-ce pas la preuve que vous êtes marié ? Si elle est votre femme comment pouvez vous ignorez sa puissance ? » Cette fois il fut tout a fait perdu. « Je savais les réprouvés difficile d’esprit, mais pas totalement stupide. » L’albinos siffla entre ses dents. « Faites attentions. » « Je ne voulais pas vous insultés, mais c’est quand même surprenant. Pour un être magique comme vous, avoir épousé une humaine qui annihile toute magie et ne pas comprendre qu’en venant vivre ici elle empêche notre village de vivre normalement c’est curieux. » Le réprouvé resta sans voix. Mitsuko était humaine ? Pourtant la dernière fois qu’il l’avait vue… il ne savait plu, il avait du mal avec ses souvenirs. Avoir était enfermer et privé durant si longtemps lui avait fait perdre quelques souvenirs, il devait bien l’avoué. Simplement ça, il ne si était pas attendu. Alors il n’était pas le seul a avoir perdu de sa superbe. Bien que lui n’ai pas choisi son sort, il supposé qu’elle si.

« Savez vous où je peut la trouvé ? » « Bien sur, elle a était recueillit par l’un des notre. Elle vie dans sa maison un peut a l’écart du village au sud. » « Merci pour votre aide. » Zéleph ne voulait pas attendre. Il avait besoin de la voir, besoin de lui parlé, bien qu’il redouté ce moment. cela pourrait être des retrouvais, comme se transformé en affrontement. Il avait peur et n’avait aucune crainte a se l’avouer. En passant a nouveau au milieux des clients il entendit a nouveaux parlé a son sujet. Cela aurait pu être anodin, mais il ne pu se résigner a les laisser parlé. Zéleph se tourna donc vers la table qui était aussi virulente. « Vous me parliez ? » « Dégage monstre ! Personne ne veux d’étranger ici. On a déjà trop d’ennui a cause de cette s*l*pe d’humaine ! » Le sang du réprouvé ne fit qu’un tour. Humaine ou n’importe quoi d’autre, même si il ne porté pas cette race dans son coeur, il ne pouvait entendre quelqu’un cracher sur l’honneur de sa femme. « Bien envoyé Dishko ! » Par se qu’ils étaient fier d’eux en plus. Le réprouvé s’approcha plus de leur table, son regard rouge étant devenu luisant, la menace fut sans équivoque, sa voix rocailleuse tranchant. « Et que valez vous sans magie, umh ? De pauvres humains sans défense. » Les deux imbéciles c’étaient immédiatement refroidit. « Faites attention, vos têtes pourrez facilement vous quittez. » Ils avaient peur sans magie. Un Mage sans pouvoirs, c’était comme un arbre sans feuilles, sa vivait mais c’était inutile. Zéleph ignoré de puis combien de temps Mitsuko était ici, mais elle ne pouvait pas y resté éternellement, pas sans que les magiciens finissent par vois leur patiences épuiser. Un peuple nerveux, c’était un peuple instable qui pouvait rapidement devenir un danger. « On… on plaisanté messire, rien de méchant. » Ces deux là ne valait pas la peine qu’il s’énerve. Il les regarda tout les deux baisser les yeux et se retourna vers le reste de la taverne. Tout le monde sembla beaucoup moins bavard soudain. Qu’importe, il n’avait pas de temps a perdre. Il lui fallait trouvé cette maison.

Sortant de la taverne, il s’approcha de sa jument pour la détacher, mais se fut sans compté sur quelques hommes agacer de sa présence, dont les deux idiot de la taverne, semblait-il. Vue leur comportement ils ne lui voulait pas s'excuser. « Hey, toi, l’animal ! » Le confondait-il avec un bélua? C’était à discuter, mais Zéleph se redresse malgré tout. ne dit-on pas le peuple des magiciens pacifique ? Peut être qu’une simple rumeur, il semblait que ceux là n’était pas mauvais, mais ils n’apprécier pas beaucoup leurs voisins les réprouvés. « Rentre chez toi, tu n’a rien  faire ici. » Se détournant de son cheval, il regarda les hommes. Ils étaient cinq, trop si il avaient eux leurs pouvoirs, mais sans cela n’aurait pas était trop dur de les vaincre. Seulement voilas, Zéleph n’était pas là pour ça. « Je ne veux pas d’ennuis. » Tirant son cheval il voulu partir, mais on lui barra la route. « C’est pas par là. » Il comprit qu’il était tomber sur les brutes du village. Il y en avait toujours. Des idiots qui se prenaient pour les fortes têtes et chercher des problèmes a ceux qu’ils pensaient faibles ou seul. Ca aurait fait de beaux héros. Le réprouvé tenta de forcé le passage sans ajouté un mot, ne voyant pas l’intérêt de répondre. Rien n’y fut. « Je ne veux pas me battre. » « Pourquoi tu a peur de perdre réprouvé ? » Non, il avait peur de gagné, pire encore de ne pas se contrôler. Ces mages sous estimé leur voisin et c’était une erreur. Provoqué quelqu’un était une erreur, provoqué un réprouvé c’était un suicide. « Comme vous voudrez. » On ne pouvait pas lui reproché de ne pas avoir essayé la diplomatie pour une fois. Il c’était trouvé largement assez patient avec eux, mais cette fois il était fatiguer.

Lâchant sa jument en lui donnant une petite tape pour qu’elle s’enfuit, ils e retourna vers les cinq gaillard. Il ne faut pas plus de dix seconde avant que l’un d’eu ne se jète sur lui tout poings dehors. En toute honnêteté ils se battirent honorablement, mais cela ne suffirent pas. certainement pas habituer au corps a corps, cela fut même trop facile pour le réprouvé. Il avait juste prit quelque coup au niveau de la mâchoire et de la poitrines, rien de grave, cela ne ferait que des bleus et sa lèvres se refermerait bien assez tôt. Les cinq hommes a terres, se fut bien plus ennuyeux quand il du affronter une bonne partie du village qui forcement étaient venu voir se qu’était que ce raffut. Seul vainqueur, debout avec a ses pieds les cinq mages KO il était un coupable idéal. Bientôt on l’accuserait et il aurait un mal fou a se sauver de cette situation.  
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Mitsu
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Mitsu
Sam 30 Mai 2015, 17:55

Mitsuko leva la tête de son ouvrage, ses yeux se posant sur un animal qui venait tout juste de s'arrêter dans le jardin attenant la maison dans laquelle elle vivait depuis quelques temps, depuis la dernière Coupe des Nations en réalité. Elle posa son livre, curieuse, attendant quelques instants afin de voir si le propriétaire de la monture viendrait la récupérer, mais rien. Peut-être l'aurait-elle laissé là si elle n'écrasait pas les plantations du potager, marchant dans ce dernier à la recherche, sans doute, de quelque chose à manger. La jeune femme finit donc par se lever. Le jour tombait petit à petit mais quelques rayons de soleil persistaient ici et là, donnant aux marcheurs ses derniers rayons comme cadeau, bien que chancelant à travers les nuages. « Hum... » fit-elle en observant par les fenêtres les alentours. Il n'y avait personne, définitivement. Le cheval devait s'être échappé, à moins que le propriétaire ne soit mort un peu plus loin, attaqué par des bandits de grands chemins. Cela arrivait souvent, après tout. C'était une donnée qui ne l'avait jamais dérangé jusqu'à aujourd'hui. Seule sa prestance la sauvait, elle le savait. Sans cette force qu'elle avait gardé, acquise par des années de règne, les Magiciens lui auraient certainement déjà demandé de partir, elle serait déjà morte lors d'une promenade, ou pire. Elle n'était pas dupe, elle était devenue trop faible pour son propre bien. Sans magie, elle n'était rien. Pourtant, au delà de ses peurs, la situation l'arrangeait dans un sens. Elle vivait là, n'avait aucune responsabilité et ne devait contenter aucun individu. Peu importe ce qu'il se passait sur les Terres du Yin et du Yang, peu importe qui devenait souverain, qui mourrait ou qui naissait. Les Ætheri l'ignoraient, ses anciens fidèles pouvaient toujours prier, elle ne les entendait plus. Elle avait enfin la paix, bien que celle-ci ne soit qu'une façade. En réalité, son passé la hantait dans ses songes et il n'était guère rare qu'elle se réveille au beau milieu de la nuit, apeurée, terrifiée. Mais la journée, elle était tranquille, loin de toutes les considérations des grands de ce monde. Qu'ils façonnent l'avenir à leur façon, elle, désirait rester là, profiter de chaque instant et, pour une fois, vivre uniquement pour elle, non pour répondre aux exigences de son nom, non pour contenter le peuple ou les croyants. Bien sûr, elle avait conscience que cela ne pourrait être éternel, mais si la situation pouvait durer suffisamment longtemps, alors cela la contenterait amplement. Il n'y avait que quelques désavantage : ses cauchemars, sa faiblesse physique et ses émotions qui ne pouvaient plus être ignorées, qui la hantaient et, parfois, nuisaient à son jugement.

Mitsuko ouvrit la porte après avoir posé sur ses épaules une cape noire à capuche. Elle faisait attention à ne pas tomber malade, c'était si simple. A vrai dire, elle n'avait pas le droit à l'erreur. La condition d'Humain n'était pas la plus facile et à son niveau, personne ici bas ne pourrait la soigner. Néanmoins, même si elle n'aimait pas sortir en soirée, à cause des dangers potentiels, elle était bien déterminée à récupérer ce cheval. Aussi, elle avança, doucement, dans le jardin, pour ne pas effrayer la bête. « Du calme... » chuchota-t-elle doucement. Elle n'était pas sauvage, c'était un fait. Un cavalier l'avait monté récemment. D'une main, elle attrapa la bride, caressant son encolure lentement. Un sentiment étrange s'empara d'elle, un sentiment de bien-être incompréhensible. « A qui appartiens-tu ? ». Elle n'attendait pas de réponse en réalité, mais des paroles fortes et précipitées jaillirent du chemin menant au cœur du village. « Un monstre je te dis ! ». Une femme suivait un homme à grands pas. « Tu exagères... ». « C'est ce qu'a dit Ervan ! ». « C'est un garçon de huit ans, il a une imagination débordante ! » objecta la Magicienne. « Toujours est-il que cet individu a tué cinq des nôtres ! ». La femme l'arrêta, comme si elle souhaitait que l'homme se calme. « Personne ne peut tuer qui que ce soit dans le centre du village de la sorte voyons, au pire il ne s'agit que d'une joute entre plusieurs soûlards... Ce qui est fort regrettable. Les habitués de la taverne font honte à notre race ! ». « Tu ne peux pas défendre un étranger de la sorte ! Nous devons rester unis ! ». « Unis pour quoi ? Pour chasser des gens innocents ? Non, notre peuple est pacifique et nous devons l'hospitalité à quiconque se présente ici démuni ! ». « Oui bien sûr... ça nous a bien aidé avec cette femme... ». Mitsuko se racla la gorge, le cheval à ses côtés. Le silence s'installa, mettant fin à la conversation entre les deux Mages. La blonde finit par demander. « A quoi ressemble ce... monstre ? ». La curiosité ne l'avait jamais quitté. L'homme hésita puis finit par dire. « Ervan a dit qu'il avait d'horribles yeux rouges ! ». Le cœur de la jeune femme en rata probablement un battement. Non, ce n'était qu'une coïncidence. Pourtant elle était habitée par d'étranges émotions, et ce depuis qu'elle avait récupéré cette monture. Et puis...

Elle cessa simplement de réfléchir, montant à califourchon sur le cheval, déchirant le bas de sa robe au passage avant de le faire galoper vers le centre du village. Elle ne savait pas exactement où la scène avait eu lieu mais l'endroit n'était pas très grand. D'un geste de la main, elle rabattit sa capuche sur sa tête. Un groupe s'était formé là, entourant un individu qu'elle ne discernait pas. Pourtant, elle le sentait, son cœur affolé, non pas par la course mais par cette étrange sensation qui ne cessait de monter en elle. Et, bousculant les individus au passage, elle fit s'arrêter le cheval près d'un des hommes étendu sur le sol. Et ce fut là qu'elle le vit, perdant toute notion du temps, partagée entre l'envie de partir, l'envie de rester et l'incapacité de faire quoi que ce soit. Son esprit était trop confus pour qu'une quelconque décision puisse être prise.
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Sam 30 Mai 2015, 19:19

 « Ne soyez pas stupide c’est eux qui m’on attaqué. Je cherche quelqu’un, je n’ai pas de temps a perdre ! » Zéleph tenta vainement de se défaire de l’emprise des hommes qui c’était emparé de lui. Il aurait pu se débattre plus. Oui, il aurait pu continuer, pour aggraver son cas c’était la bonne chose à faire. Il avait perdu sa puissance, plus encore il avait perdu son contrôle sur ses pouvoirs. La malédiction qui pèse sur chaque réprouvé. Il n’avait pas envie de tuer quelqu’un aujourd’hui. Il ne devait pas se transformé, pas ici, pas pour quelque chose d’aussi stupide. « Monstre, rentre chez toi ! » « Tu souille nos terres, vas tans ! » Le réprouvé se prit un cailloux en pleine tête après ça. D’autre aurait pu suivre, mais un homme se mit devant lui. « Assez ! » L’albinos grogner, cherchant qui était a l’origine de ça, mais impossible de savoir au milieux de la foule qui c’était maintenant amasser. Il aperçu sa jument au milieux des villageois. Elle n’était pas venu ici seul, quelqu’un la tenait, mais il n’eut le temps de la voir. L’homme qui l’avait défendu s’était retourné et le fixer a présent, lui cachant la vue. « Tu devrai partir. » C’était une sommation, peut être même une menace. Il ne savait pas si se type était le chef du village ou quelque chose comme ça, mais il semblait avoir assez d’autorité pour calmé ses semblable. Le réprouvé soutien son regard, cette fois fort agacer par la situation. « Je ne cherche pas les ennuis. » Il avait la sensation de se répété.  « Se n’est pas l’impression que tu donne. » Le réprouvé grogna, ce débutant brusquement de la prise des hommes le tenant. Cela finir par le lâcher non sans l’approbation de leurs « chef ».

Il n’était pas stupide, il comprenait que les magiciens étaient vulnérable sans magie et que si ils étaient tellement a crans c’était a cause de la peur. Ils avaient peur des bandits, et peurs des réprouvés, seul race prés de chez eux assez instable pour venir les pillés si il savaient dans quel faiblesses ils étaient. Seulement même si les réprouvés n’aimer pas plus les magiciens que les autres ils avaient bien autre chose a faire que briser des accords de neutralité. Sur tout que le lac de la transparence était la route marchande la plus utilisé par leur peuple. La peur rendait les gens stupide. Plus encore quand il s’agissait d’une peur irrationnel basé sur les mensonges que l’on raconte sur eux. « Vous devriez être plus courtois au lieux de provoqué les voyageurs susceptible de rasé votre village. » C’était une menace qu’il serait incapable de mettre en pratique, mais la question n’était pas là. « Personne ne t’a provoqué. Se son tous de brave garçons, il n’était pas utile de t’en prendre a eux. » Eh bien oui, forcément, il ne pouvait pas aller a l’encontre de la mauvaise fois ambiante. « C’est dans votre nature à vous réprouvé, vous chercher le conflit et profité des peuple juste comme le notre pour assouvir vos penchant de démon. » Zéleph craqua a nouveau. Sa main attrapant la gorge de l’homme, commencent a la serré. La foule se souleva, mais tous se stoppèrent. Ils ne pouvaient rien, retenant leurs souffles alors que le réprouvé approcher le visage du mage, menacent. Il agrippé son bras pour se défaire, mais n’’arrivé pas a grand chose. « Continue et je te donne raison ! » Il le lâcha, le magicien s’effondra a genoux le souffle cour. « Je ne vais pas me répété. Je ne cherche pas les ennuis. Je suis venu pour une femme, une fois que je l’aurai trouvé je partirai. Pas avant. »

Cela n’eut pas l’effet escompté, il faillit a nouveau se prendre des cailloux dans une lapidation collective, mais la tavernière, seul témoin honnête de se village semblait-il c’était frayer un chemin a travers les villageois. « Laissez le. Il dit la vérité, il c’est simplement défendu. » cela fit jasé et elle profita de se moment pour se tourné vers lui. « Je suis désoler, encore une fois, mais vous ne devriez pas tardé. » Le réprouvé acquiesça, il n’avait pas cette intention de toute façon. Il s’avança vers sa jument, caressant sa tête avant d’attraper ses reines, les prenant a la personne qui l’avait ramener. « Mer… » A la seconde ou sa main s’approcha de celle qui tenait les bout de cuir une sensation surprenante l’envahi, sa marque semblant s’éveillé, étincelant a nouveau. Le réprouvé eux la voix coupé. Sa colère venait de se dissipé en un instant. Son regard glissa vers les mains de l’inconnu avec angoisse. Quand il vit ses doigts, ses mains, il su qu’il y était arrivé. Il l’avait retrouvé. Hésitant, il ne su plu quoi faire, mais il devait s’en assuré. Avalant difficilement sa salive il leva les yeux, longeant sa silhouette pour arrivé sur son visage couvert. Fébrilement il leva la main et retira lentement la capuche qui la cacher. Lors se qu’il vit ses yeux, il sentit son coeur explosé. Après tout se temps, après tout se temps elle était a nouveau devant lui. Il avait temps attendu, tans redouté cette instant. Tout se qui avait autour d’avait plu aucune importance, il fut purement et simplement absorbé par se qu’il voyait, ne sachant si il devait y croire ou non.

Seulement le temps qu’il s’en remettes, les villageois s’étaient a nouveau insurgé, et Zéleph n’avait aucune envie que l’on l’ennui maintenant qu’il avait trouvé se qu’il chercher. « Ne m’en veux pas. » Il prit Mitsuko par la taille et la fit monter sur sa monture avant de faire de même, derrière elle et il galopa hors du village pour fuir la chasse au monstre. Il n’était réellement plus se qu’il était, pour qu’un village entier de magiciens sans magie s’attaque a lui sans nul peur. Une fois hors du village il ralentit. Il ne pu s’empêcher de laisser son nez trainer dans les cheveux de l'humaine. Se parfum, jamais il n’avait pu oublier. Ses bras serrant inconsciemment sa taille, plus qu’il n’aurait du pour conduire un cheval. Sans même qu’il ne s’en aperçoivent, il s’enivra de sa présence, ses pensés se perdant alors qu’elle était contre lui. Il était soulager, heureux de l’avoir avec lui et rien ne compta après ça. Pourtant quand il retomberait de son nuage la chute serait forcément brutal, elle l’était toujours, sur tout après tans d’années …
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Mitsu
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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mer 03 Juin 2015, 18:29

Mitsuko avait les yeux fixés sur la crinière du cheval sans pour autant la voir. La jeune femme était perdue dans un flot de sensations. C'était comme si elle sentait la respiration de Zéleph caresser sa peau, comme si le simple contact de ses mains sur sa taille la rendait étonnamment sensible. Même la caresse de ses propres cheveux, se mouvant au rythme du galop lui paraissait être un supplice. Tout devenait différent quand il était là. Elle avait chaud et ses pensées étaient totalement irrationnelles. Il n'y avait que cet instant qui comptait, celui-ci et ce qu'elle avait envie qu'il lui fasse. Car il s'agissait bien de cela. Ils avaient été séparés trop longtemps pour que le lien de leur mariage puisse le permettre. L'Humaine ferma les yeux, profitant de cet instant, de la présence de son époux dans son dos, si proche. Elle rêvait qu'il écarte doucement sa cape pour poser ses lèvres dans son cou, qu'il resserre son étreinte. Pourtant, malgré tout, elle savait que les choses ne pourraient être si simples, pas après tout ce temps. Il avait changé, elle aussi. Elle l'avait attendu, et malgré son absence, son silence, elle avait continué d'espérer qu'un jour il reviendrait. Mais maintenant qu'il était là, elle sentait, petit à petit, lentement mais sûrement, l'envie de le tuer prendre le pas sur le reste, si bien que quelques temps après, le bien-être qu'elle ressentait se mêla avec un désir improbable de le faire souffrir. Oh si elle avait gardé ses pouvoirs d'antan, elle l'aurait pulvérisé pour le mal qu'il lui avait fait. Heureusement pour lui, il ne pouvait se confronter qu'à une colère mortelle, qu'à la rage d'une Humaine, une Humaine qui le désirait autant qu'elle avait envie de le tuer.

Elle finit par tirer les brides du cheval, reprenant le commandement. Une fois à l'arrêt, elle attendit un instant avant de se tourner vers Zéleph. Son cœur battait si fortement qu'elle s'en sentait engourdie. La vision de son époux lui fit d'ailleurs oublier un moment ses noirs projets. Elle ne comprenait pas ce qu'il lui était arrivé et, pourtant, comme si sa fierté ne pourrait jamais la quitter, sans savoir ce qu'il avait pu advenir de lui, elle ne voulait pas lui pardonner comme ça, sans discussion, sans défi. Elle en était incapable mais l'attrait de ses lèvres devenait trop fort. « Tu... » commença-t-elle sans continuer. La curiosité la perdrait. Elle voulait savoir pourquoi il était moins puissant, pourquoi il avait disparu et pourquoi il était venu la chercher après tout ce temps. Était-il au moins là pour elle ? Sans doute oui. Que croyait-il ? Que voulait-il faire ? Qu'espérait-il ? Elle ne le saurait pas sans le lui demander. Avant elle aurait pu, deviner ce qui se tramait dans son esprit. A présent, c'était impossible. Il pourrait lui mentir qu'elle n'en saurait rien. Cette situation ne lui plaisait pas. Néanmoins, elle ne put quitter ses lèvres du regard qu'en se faisant offense, rejoignant les yeux rubis de son mari. Il lui avait manqué, lui, son corps, les traits de son visage, son odeur. Elle se damnerait sans doute avant de le lui dire mais c'était un fait. Et puis, elle ne pouvait ignorer les réactions de son corps. Elle avait envie de lui, ce qui ne faisait qu'augmenter sa rage. Elle ne pouvait pas lui résister, même pas lui en vouloir, juste faire semblant de le détester. Doucement, elle posa l'une de ses mains sur sa joue, frissonnant légèrement à son contact. L'humanité lui volait ses choix ; elle n'en avait plus d'autres que celui de l'aimer. Elle ne pouvait se détacher de lui, ignorer ses sentiments. « Je te déteste. » murmura-t-elle avant que ses lèvres ne rejoignent les siennes. Une bouffée de chaleur l'étreignit à l'instant même où le contact se créa. Elle en gémit doucement. Non, elle ne pouvait pas lui en vouloir... Et pourtant. Pourtant, elle finit par le pousser le plus violemment qu'elle pouvait afin de le faire tomber de cheval. De haut, elle le fixa un moment, faisant faire quelques pas sur le côté à la jument. « Si cela t'intéresse, ta fille sera bientôt reine et s'occupe actuellement de ton fils. ». Une manière comme une autre de lui reprocher son absence. Et puis, le temps qu'il comprenne la signification exacte de cette phrase, elle serait déjà loin. Parce qu'elle ne parlait pas de Neros. « Tu m'as retrouvé une fois, tu en seras capable une seconde fois. » dit-elle sur un air de défi. Elle fit claquer la bride sur l'encolure du cheval qui partit au galop, s'enfonçant dans un petit bois. C'était un jeu, sans doute, le temps qu'elle se remette de ses émotions. Elle était trop instable pour pouvoir lui en vouloir plus de cinq minutes et elle savait qu'elle se jetterait dans ses bras à la moindre occasion, trahie par ses sentiments. Elle finit par descendre de cheval, claquant de sa paume de main la bête pour qu'elle reparte dans la direction de Zéleph. Quant à elle, elle s'enfonça dans le bois, se demandant s'il lui courrait seulement après. Car elle n'était plus très sûre... est-ce qu'il viendrait ou non ? Le doute la faisait tressaillir. Auparavant elle ne ressentait pas ce dernier. Elle agissait, certaine qu'il la suivrait, certaine d'avoir la main. Mais maintenant...
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Mer 03 Juin 2015, 22:48

 Zéleph regardait le cheval s’éloigner, son coeur tapant sa poitrine au rythme des sabots foulant la terre. Ses lèvres était en feu, son corps aussi et ses pensées tourmenté. Le réprouvé souri doucement avant de finir par rire. Sincèrement il fut heureux. A cette instant il ressenti une joie qu’il  avait oublier de puis longtemps. Peut être était elle humaine, peut être que cela faisait dés années qu’ils ne s’étaient plu vue, mais elle n’avait pas changer. A peine faisait-elle un instant merveilleux, un simple moment volé que l’instant suivant elle lui jeté de l’eau glacé a la figure. Alors il ri comme un imbécile, seul et perdu dans des bois qu’il ne connaissait pas. Par se que sa femme lui avait manqué, par se qu’il était épuisé de l’avoir si longuement chercher et par se qu’elle l’aimer toujours. C’était plus cela qui le rendit réellement heureux. Il avait eux si peur. Il avait crains qu’elle n’ai préférait rejeté toute leurs vie plutôt que vivre avec le chagrin qu’il ne revienne peut être jamais. Seulement quand il avait vue son regard dans le sien. Quand il avait vu la profondeur de cette émeraude, la douceur et la tendresse qui s’en échappé, l’envie également, son coeur fut foudroyé. Mitsuko était la seule femme de se monde capable de le faire se sentir si ridicule. Elle n’avait qu’a posé ses yeux sur lui et il perdait tout moyen, toute parole et assurance.

Le réprouvé soupira. Son rire c’était calmer et la douleur dans son dos également. La chute d’un cheval n’était pas quelque chose de très agréable. Il était heureux qu’elle n’ai plu la puissance d’une déesse, sinon il n’était pas sur qu’il aurai pu se relevé. Assit, son sourire fini par totalement disparaitre alors qu’il pensé a se qu’elle avait dit. Sa fille, si tant est qu’il en avait une, s’occuper de son fils. Le pauvre n’avait aucune idée de se que cela voulait dire. Cette fille, qui n’était pas la sienne quoi qu’elle en dise deviendrai reine, grand bien lui fasse. Cela n’avait aucune importance, comme toujours. Il ne voulait plu rien a voir avec ça. Les rois, les puissants, Erza s’en mordrait les doigts et y perdrait des plumes, il le savait. Jamais les réprouvés ne vivraient en paix. Ils étaient maudit. Même si c’était le cas, ils s’auto détruirait. Pas que cela n’en valait pas la peine, mais c’était un cycle éternel de destruction qui l’épuisé. Quand avait-il a faire de cette fille ? Mitsuko pourrait toujours le lui dire de n’importe quel façon elle, se n’était pas sa fille. La sienne il l’avait perdu avant même de la tenir dans ses bras. La sienne les Dieux le lui avait volé, comme toute sa vie d’ailleurs. Cette fille venu d’un autre monde porté peut être son sang et son nom, mais elle était la fille d’un homme qui n’existé pas dans se futur. Un homme qu’il prendrai soin de ne jamais être. La douleur qu’il ressentait quand il pensait a sa fille, était immense. Peut être même ne réussirait-il jamais complètement a faire le deuil. Mitsuko n’avait pas cette vue des choses. Il le savait et le comprenait, mais elle ne semblait toujours pas respecter son chagrin. Elle l’avait élevé, elle avait vécu dans deux temps différent. Lui n’avait qu’une réalité. Une où Erza était morte, emportant avec elle ses espoirs et tout ses rêves.

Pour se qui était de son fils. Elle ne pouvait pas parlé de Neros, ça il en était certain. La raison était simple. Neros avait disparut après avoir tuer Lucy. Il ne devrait pas réapparaître avant longtemps. Zéleph ne pouvait comprendre se qui c’était passer dans la tête de son fils, et étrangement il ne lui en voulait pas et s’en ficher. Neros était certainement devenu démon a présent. Erza n’allait pas s’amuser a s’occuper de lui, sur tout qu’après avoir tuer celle qu’il considéré comme sa grand mère, il pouvait très bien tenté de tuer sa soeur. Entre les enfants venu de faille spéciaux temporel et ceux créer par magie, Zéleph ne pouvait réellement prendre ces « choses » pour sa famille. Qu’ils vivent ou s’entre tue, cela lui était égale. Erza avait déjà de la chance qu’il n’ai jamais voulu la tuer pour avoir tuer sa fille. La seule et l’unique. Il avait même essayé de l’aimer, seulement la réalité était bien trop cruel. Le réprouvé vit sa jument lui réapparaître. Il leva les sourcils incertain, puis il souri. Mitsuko avait peur qu’il ne revienne jamais ? Non, il était là pour plusieurs raison et il ne partirai que quand il aurait des réponses. En se mettant sur ses deux jambes, il s’épousseta les vêtements. Cela ne servit pas a grand choses, il était couvert de crasse. Prendre des bains était un luxe qu’il ne pouvait plu se permettre. Il tapota gentiment le fidèle animal pour la félicité de l’avoir retrouvé. « Alors ma belle, je te manqué. » Elle n’avait même pas de nom. Pourtant il l’avait acheté en se saignant. Quand il avait comprit que son voyage serait long il avait économisé pendant des semaines et une fois l’avoir acheté il n’avait pu manger pendant plusieurs jours. Il préférait d’ailleurs la nourrir elle que lui. Une fois sur sa monture, il la fit aller par le chemin qu’avait pris sa femme pour le fuir.

A allure raisonnable, il se laissa guider par l’animal ses pensées se perdant encore. Elle avait le dont de le faire réfléchir plus en quelques minutes qu’il ne le faisait jamais en un ans. Il espérait qu’elle l’ai rendu plus intelligent. Rien n’était sur. Se dont il était certain c’était la boule dans son ventre quand il penser qu’il pouvait avoir un autre enfant. Un enfant dont il ignoré encore l’existence. Il craignait avoir encore a vivre ça. Zéleph avait beau faire. Il avait beau espéré et se battre pour, il ne semblait pas être fait pour être un bon père. Pas surprenant lors ce que l’on connaissait sa vie. Sur tout qu’il aurait quel âge cette enfant ? Six, peut être dix ans ? D’après l’Orishala il avait disparut près d’une décennie. Il fut blesser a la simple idée qu’il avait perdu une fois de plus la chance d’être père. Mitsuko devait le haire pour ça. Elle avait raison. Il sembla évidant au réprouvé qu’il devait se défendre, qu’elle devait savoir avant qu’une erreur soi commise.  Il n’avait pas envie de jouer a cache cache avec elle, pas maintenant. Il la connaissait, elle le fuyait pour ne pas perdre. Seulement il n’était plu question de gagner ou de perdre. Il ne jouait pas. Après tans de temps il voulait rattraper se qu’ils avaient perdu. Il voulait des réponses. Il la voulait elle. « Mitsuko. » Tans pis si il attiré des magiciens en criant. D’ailleurs en parlant de ces imbéciles il avait encore mal a la tempe et a la mâchoire. Loin était le temps où sa peau était impénétrable.

Zéleph commença a s’impatienté. Il était épuiser par son voyage, les villageois avaient vidé sa patience et il avait faim. Il n’avait pas envie de la chercher. Les bois étaient dense ici. La jument était forcer de contourné beaucoup d’arbres. Il se demandé même si elle ne s’était pas perdu au final. Il fini pourtant par voir des cheveux blond, et une silhouette se dessiner a coter d’un hêtre. Le réprouvé descendit de sa monture, la guidant vers la jeune femme. « Si tu me fuit encore, je vais commencer à croire que je suis devenu hideux. » Il plaisanté, mais il l’avait toujours pensé, quoi qu’elle en dise. Il n’avait jamais comprit comment elle pouvait lui trouvé quelque chose de plaisant, mais il ne s’en plaignait pas. Lâchant son cheval qu’il laissa brouté en paix, il s’approcha doucement d’elle. Comme pour ne pas l’effrayer, il prenait ses précautions, peut être pour éviter un coup aussi. Il c’était déjà fait humilier une fois, il voulait évité la seconde. « Et si tu m’écouté ? » Il avait besoin de lui parlé. Il avait besoin d’elle tout simplement. S’approchent encore il n’osa pas faire un pas de plus. Pourtant il ne rêver que de la prendre dans ses bras. de sentir a nouveau sa taille sous ses mains et con corps contre le sien. Il auraient vendu son âme pour cela. Seulement, elle n’était pas facile, et il savait qu’il devait peut être a nouveau l’apprivoiser avant de pouvoir la posséder a nouveau, comme autre fois, sans risquer un coup de griffe. Il s’appuya sur le tronc de l’arbre, en croisant les bras sur son torse, histoire de s’empêche tout geste incontrôlé. Il la fixa un instant sans rien dire, la dévorant simplement des yeux. La lumière était douce dans les bois, disparaissant presque alors que la nuit commencer a naitre. Il aller bientôt faire frais. Il aimer la façon dont son visage rendait sous cette lumière. Humaine, elle paraissait plus chaleureuse, elle était plus attractive, où peut être était-ce la frustration qu'avait laisser toutes ces années de séparations qui le faisait rêver. De toute les façons elle était encore plus belle que dans ses souvenirs, lui coupant presque le souffle. « Tu ma manquer. » C’était d’une sincérité limpide. Cela lui avait échappé, mais il en était heureux. Pour une fois c’était lui le fautif de tout, elle avait le droit de le détester, mais il ne la laisserait pas faire. Il se ferait pardonner. Il la séduirait a nouveau. C’était un serment. « Io azuma Kaazin » Il lui souri a la fois amuser et angoisser. Ayant aucune assurance, mais cherchant a cacher du mieux qu'il pouvait cette perte total de confiance en lui.  
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Mitsu
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Mitsu
Lun 08 Juin 2015, 15:21

Mitsuko ralentit. Ce n'était pas sage de se perdre ainsi dans la forêt. La première raison, celle qui l'inquiétait pour des raisons matérielles, était l'inconnu. Elle n'avait plus aucune magie. Si elle rencontrait des individus maléfiques ou simplement grossiers, elle pourrait avoir des ennuis. Elle n'était pas idiote. La seule chose qui la sauvait était sa prestance. Bien sûr, elle aurait pu se sortir de la situation en discutant ou en impressionnant ses adversaires mais, le problème majeur résidait dans le fait que certains individus étaient un tantinet fous. Il suffirait, de ce fait, à un homme d'oser la braver pour se rendre compte qu'elle ne représentait aucun danger. Elle ne pouvait plus se permettre de faire semblant, de simplement paraître. A présent, elle devait être prudente, elle n'avait pas d'autres choix. La deuxième raison était ses doutes quant au fait que Zéleph la suive. Par le passé, elle se serait perdue mille fois sans hésiter, mais aujourd'hui, les choses étaient différentes. Non seulement cela faisait des lunes qu'elle n'avait pas vu son mari, mais en plus, ce dernier semblait bien moins puissant que jadis. L'un dans l'autre, si elle faisait une mauvaise rencontre et que Zéleph ne revenait pas, elle serait vulnérable ; Et si elle faisait une mauvaise rencontre et que Zéleph la retrouvait, ce serait lui qui le serait, d'autant plus qu'il avait déjà affronté des Magiciens plus tôt. Non, ce n'était pas raisonnable de s'enfoncer davantage. Aussi, lorsque la jeune femme entendit son nom se frayer un chemin entre les troncs d'arbres, faisant s'envoler quelques oiseaux, elle décida de s'arrêter, purement et simplement, de l'attendre. Elle ne l'avait jamais fait auparavant, mais aucun d'eux n'en avait alors besoin. Lui était le Dovahkiin, celui qui avait épousé la Déesse qu'elle était, l'homme le plus puissant de ces Terres, celui qui avait redonné espoir aux Réprouvés, roi de la pègre et bien plus riche que tous les pirates du monde. Elle, était son épouse, une femme ayant été par deux fois reine et à présent élevée, faisant s'agenouiller des centaines de fidèles, des milliers, provenant d'une lignée exceptionnelle. Qu'avaient-ils à prouver à l'époque ? Où qu'elle aille, il aurait pu la retrouver. Où qu'il soit, elle l'aurait poursuivi simplement pour l'empêcher de regarder une autre qu'elle. Ils avaient joué avec le feu plus d'une fois et peut-être était-ce cela qui était plaisant.

Mitsuko s'appuya contre un hêtre, réfléchissant. Ils n'étaient plus ce qu'ils avaient été. Est-ce qu'ils pourraient survivre ainsi, s'aimer encore ? Elle ferma les yeux, se demandant ce qu'il allait se passer à présent. Faibles, ils ne s'étaient jamais aimés, leur périple dans la montagne en était la preuve, même s'il avait choisi de lui sauver la vie, finalement. Il aurait pu la tuer à l'époque et, à présent, elle pariait qu'il en était de nouveau capable. Elle n'avait ni force ni magie et là où elle était puissante, justement, c'était pour priver les êtres de leurs pouvoirs. Lui ne s'en servait pas, jamais. Elle soupira, noyant ses appréhensions en regardant autour d'elle. Elle ne pouvait pas douter de lui. Pourtant, une part d'elle-même n'était pas rassurée. Qu'avait-il fait toutes ces années ? Où était-il allé ? Elle se posait bien des questions. Doucement, elle leva légèrement sa main, fixant la trace de leur mariage. Non, Zéleph ne pourrait lui faire de mal. La marque l'en empêcherait, comme elle ne pouvait lui en faire non plus. Ils en mourraient si l'un d'eux venait à disparaître. Seulement, les questions demeuraient. Elle n'avait jamais pu le localiser toutes ces années et bien que le temps semble différent pour les Mortels et pour les Immortels, dès qu'elle avait perdu sa magie, elle s'était aperçue de l'écoulement de ce temps, du manque qu'elle ressentait. Et maintenant qu'il était là, elle ne savait que faire.

Le bruit d'une branche craquant sur le sol lui fit comprendre qu'il l'avait retrouvé. Du moins, elle l'espérait car si ce n'était pas lui, il s'agissait de quelqu'un d'autre ou d'un animal. Seulement, son regard croisa les yeux rouges de Zéleph. Elle fut rassurée mais la panique reprit de plus belle. Elle choisit de ne pas bouger, de ne rien dire, de le laisser commencer. Peut-être n'aurait-elle pas dû lui parler d'Azaël. L'enfant aurait dû naître humain mais sa grossesse avait été anormalement longue. Le bébé n'arrivait pas à se développer, comme s'il luttait contre une force. Il s'était transformé en Magicien dans son ventre et c'était de sa faute si elle se retrouvait dépourvue de magie aujourd'hui. Il la lui avait aspiré. La puissance de son fils devait être prodigieuse. Quoi qu'il en soit, il ne ressemblait pas à Zéleph, ni à elle d'ailleurs. La Magie Bleue des Mages Blancs avait rendu ses yeux d'un bleu céruléen, hypnotisants, et les quelques cheveux qu'il avait possédaient également ces notes de bleu si particulières. Le Réprouvé ne penserait jamais en être le père. Et pourtant, si elle l'avait trompé, il l'aurait su. Elle n'aurait pas pu, la marque l'aurait refusé. Et une fois le crime accompli, les conséquences auraient été terribles. Mais serait-il assez calme pour faire la part des choses s'il venait à voir Azaël ? Mitsuko serra les poings doucement. Elle ne devait pas y penser, pas maintenant, surtout que la simple présence de son mari suffisait à atténuer ses peurs, à la plonger dans un état de bien-être outrageusement énervant. Comment pouvait-elle lui en vouloir si le lien de leur mariage lui refusait toute colère ?

Aussi, elle le laissa approcher. Hideux, non. Il ne l'avait jamais été, même si elle était convaincue qu'encore aujourd'hui, il pensait le contraire. Il était juste moins... imposant, moins remarquable. Il semblait... vulnérable. Cela lui faisait peur, Mitsuko ne pouvait le nier. Elle avait peur de le briser ou que quelqu'un d'autre s'en charge à sa place. La faiblesse l'effrayait. Zéleph lui paraissait Mortel pour la première fois. Il l'avait toujours été mais qui aurait pu l'éliminer auparavant, hormis un Dieu ? Personne n'aurai osé le défier. Il fallait être fou à lier. Si elle l'avait rencontré ainsi fut un temps, elle l'aurait sans aucun doute ignoré. Quelle erreur cela aurait été ! Maintenant, elle ne pouvait que se rendre compte à quel point elle l'aimait et à quel point elle avait peur pour lui. Elle ne le lui dirait pas. Zéleph était fier, il ne le supporterait probablement pas, il se sentirait coupable d'être faible, d'inquiéter la jeune femme. Muette, elle l'écouta jusqu'à sa dernière phrase, phrase qui lui fit détourner les yeux. Elle était gênée, se rappelant des circonstances qui avaient donné lieu à ce surnom et, plus que tout, elle trouvait ses confidences... touchantes. Rougissant légèrement, elle se renfrogna de la même façon, ne sachant pas quel comportement adopter. Réfléchir lui devenait impossible et elle se sentit mal, entre désir et incertitude, entre amour et surprise. Elle aurait préféré fuir mais ils ne pouvaient pas jouer à cache-cache indéfiniment. « Zoldio sil ni zel zok pik ? » demanda-t-elle finalement. Bien sûr qu'elle lui en voulait. Elle aurait voulu pouvoir être plus cruelle avec lui, lui faire comprendre à quel point il lui avait manqué et à quel point elle le détestait pour ça. Mais c'était impossible, elle l'aimait trop pour le faire souffrir de la sorte.

* Pourquoi n'es-tu pas revenu plus tôt ?
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Lun 08 Juin 2015, 22:28

 Avait-elle rougi ? Le réprouvé ne fut pas sur. Il ne se souvenait pas avoir vu un jour ses joues prendre couleurs. Enfin, si, mais c’était tout autre chose et il valait mieux qu’il s’empêche de s’égaré avec se genre de souvenirs. Il était surprit, mais la question de Mitsuko lui offrit un peut d’assurance. Sa façon de se comporté était différente. Ils semblaient enfin sur le même pieds, sujet aux même troubles sentimentaux. C’était rassurant de n’être plu le seul dans cette situation. Il avait des chances de prendre l’avantage et sur tout de ne plu avoir l’impression constante qu’elle se ficher de lui. Il pourrait peut être arriver a lire la vérité dans ses yeux. Zéleph ne faisait pas pour autant le malin. Elle avait beau avoir l’air faible devant son humanité, il la connaissait et se n’était pas par se qu’elle ne l’avait pas encore frapper que l’envie ne s’installerait pas d’ici peu. Il lui fallait se justifier et vite. Seulement la vérité n’était pas simple et il se poser lui même des questions. Si il était parti a sa recherche ce n’était pas que par se qu’elle lui manquer atrocement il lui fallait aussi des réponses, mais vue son incompréhension sur sa « disparition » il supposa qu’elle ne savait rien. Timée lui aurait-elle menti ? Cela paraissait dur a avaler. Qu’importe a cette instant tout cela n’avait aucune importance. Il avait beaucoup de choses a se faire pardonner. Il lui fallait trouver les mots juste.

« Io gildarr’drey. » finit-il par répondre, les regrets se laissant trahir dans sa voix. Il n’était pas capable de cacher sa tristesse et puis il ne voulait pas. Il n’avait plu rien a lu cacher de puis longtemps. De puis qu’elle l’avait sauver de lui même, de puis qu’elle lui avait arracher le coeur pour lui offrir le sien. A quoi bon se dérobé. Elle était la seule qu’il aimer, la seule qu’il voulait. Lui qui n’avait eu de cesse que de se battre pour connaitre la vérité et qui avait en horreur le mensonge, ne pouvait être capable ne serrait-ce que détourné un seul mot a un autre avantage que celui du vrais. Alors il lui fallait se confesser. Elle l’aimerait ou le détesterai après cela, comme bon lui semble, mais il n’aurai aucun regret. Il soupira s’adossant complètement au grand arbre pour lever les yeux vers le ciel. Le vent soufflet dans les feuilles, faisant un grand vacarme, mais c’était agréable d’entendre la nature chanté. Plus agréable que se qu’il avait a dire. « Je l’ai tans de fois souhaité. J’ai même par fois prié… en vain. Tu ne pouvait pas m’entendre, et même si tu avait pu, jamais ils ne t’auraient laisser entré. » Mitsuko le prendrai pour un fou, peut être, mais les preuves ne pouvaient être falsifié. « En vérité, je ne sais pas comment cela est arrivé. J’ai peut de souvenirs de se jour là. Je me souviens avoir appris que Neros avait disparu, laissant derrière lui le cadavre de Lucy. Je me souviens de la tristesse et puis du vide. Je crois que je suis devenu fou. La tête d’Adam roulant a coter de son corps. Ce fut mon dernier souvenir. » Se n’était pas très reluisant comme aveux, et pourtant. Il avait belle et bien supprimer l’un des seul amis qu’il avait eux, pratiquement un frère. Zéleph ne se laissa pas prendre par les émotions, il fallait qu’il continue sinon jamais il n’arriverait a la fin.

« Après cela je me suis retrouvé dans une cellule. Je ne sais pas comment mais je m’y suis éveiller, fer aux poings et aux pieds. J’était comme un chien, dans le noir et le froid, nue. J’ai voulu me défaire, j’ai voulu me libéré mais plu je tiré sur les chaines et plus je m’épuiser. J’ai alors compris. » Il n’aimer pas avoir a le dire, il n’aimer pas avoir a y penser. Pourtant c’était évidant, il n’y avait cas le regardé. Il n’avait plu rien d’un demi dieu. Son regard n’osa plu se tourné vers Mitsuko. Ses yeux empli d’embarras. Il ne souffrait pas, il n’était pas en colère, il avait juste honte. « Je n’était plu rien. Tout mes pouvoirs étaient parti, toute ma puissance envoler.» Un éclaire de rage passa dans son regard quand il y repensa. « J’ai maudit les Dieux. Tout les Aetheri. J’ai crier jusqu’à m’en évanouir. Continuant de me battre inlassablement et puis au bout de quelque jours, peut être des semaines, j’ai arrêter. J’était épuiser. Chaque jour fut plus dur que l’ancien. De l’eau m’était donner, de la nourriture, mais ni homme, ni femme, ni même la voix de quelqu’un ne m’apparut. J’ai crue devenir fou. » Quand il y repensait cela lui faisait froid dans le dos. Il ne supportait pas ses souvenirs. De façon machinal il c’était mit a caresser la marque sur sa main droite. Un réconfort qui avait était seul source d’espoir pour lui. Après tout l’enfermement lui avait rappeler des souvenirs, des souvenirs d’enfances enfoui au plus profond de son être, mais belle et bien là. « Je dormait la plus part du temps. Au début je faisait des cauchemars et puis avec le temps ils se sont transformé en rêve. Je crois même que je rêver éveiller au bout d’un moment, pour ne pas devenir fou. » Son regard était perdu et il commencer a sourire, par se que ses rêves furent particuliers. « Je pensais a toi. Tout se temps passer a te séduire pensant gagner une guerre quand je sortait vainqueur d’une bataille. Alors que quand on vois l’arrivé c’est toi qui ma séduite et moi j’ai était assez stupide pour croire que tu pouvait m’aimer comme moi je le faisait. » Il s’emporté dans ses penser, disait même des choses qu’il ne voulait pas lui avouer. S’en rendant compte il leva les yeux vers elle navré, mais ne pouvait revenir sur ses paroles puise qu’elles étaient sa vérité. Il lui souri maladroitement, ne désirant pas qu’elle le crois encore entrain de se plaindre, se n’était pas le cas loin de là. « Je passer mon temps a me résonner. Toute trace magique de mon passer avait disparut, mais notre mariage était intacte alors j’ai espéré que tu penser encore a moi de temps en temps. Ton image tourné en boucle dans ma tête, je crois que c’est la seule raison pour la quel je ne suis pas devenu fou. » Elle, la seule et l’unique raison d’une santé mental encore intacte ou presque. C’était paradoxale de le dire aujourd’hui après toute les folies et la souffrance qu’elle lui avait fait enduré. Pourtant c’était un fait. SI ils avaient chercher a le briser, ils n’avaient pus briser son coeur. Elle l’avait déjà fait tans de fois, qu’il était immunisé.

Il fallait en venir au fait. Au plus difficile semblait-il. « Je ne savais pas combien de temps j’était resté là, jusqu’à se que j’entende Haroun et qu’il me libéré. du jour au lendemain je me suis retrouvé sans chaines, une porte s’ouvrant devant moi. Quand je suis sorti je me suis retrouvé avec l’Orishala. J’était dans un ancien temple de son peuple dans la montagne. Il était là pour me jeté dehors, mais il m’a aider. Je ne me suis jamais senti faible devant personne, mais voir ce titan après avoir perdu toute ma puissance et n’avoir vue âme qui vive pendant plusieurs années, se fut étrange. » Il n’avait pas peur de l’avouer. Cela l’amusa même, riant doucement au souvenir de cette instant particulièrement gênant. « Enfin, il ma reconnu alors même que je ne ressemblait plu a se que j’était jadis. C’est lui qui ma dit combien de temps j’était rester là. Près de dix ans selon lui. Dix ans loin du monde, loin de tout, loin de toi. J’ai ressenti une peine si grande quand j’ai compris. J’ai eu si peur que tu m’oublie, que tu refuse de me voir après cela. Et puis… » Il soupira, penaud. C’était dur pour lui de l’admettre, de le dire, pourtant il n’y avait pas mile façon de le montré. Il avait tellement honte. Il se sentait si peut a la hauteur. Qu’elle soi humaine, déesse, reine ou paysanne, cela ne changer rien. Baissant les yeux, il se passa une main dans sa crinière blanche pour se donner de la contenance. « J’était un clochard. Je… suis un clochard. Rien a voir avec le Zéleph que tu aimer. Je ne pense même pas être le même homme. Je n’ai plu rien qui faisait de moi un puissant, je n’en ai même plu l’apparence. » Non, il ressembler a se qu’il était sans fioritures. Un homme semblable a tans d’autre. Ni puissant, ni riche, il savait se débrouiller et n’était pas rachitique, mais tout les paysans pouvaient se vanté de la même choses. Rien de glorieux en somme. Zéleph refusa de s’attarder sur le sujet et continua. « J’était perdu, je ne savait pas quoi faire. J’aurai pu te chercher a se moment, mais j’avait trop honte. Je supporte déjà très mal le regard de mon peuple alors le tien je le redouté plus que tout au monde. » Sa fierté l’étrangler presque mais a quoi bon avoir de l’orgueil lors ce que l’on est rien. Il croisa nouveau ses bras contre son torse pour se donner contenance et être capable de finir. « J’ai attendu. Il ma fallu un moment pour guérir. Avoir l’air moins malade, pouvoir voyager, me battre. Je ne pensai pas te chercher avant d’avoir un peu moins l’air aussi pitoyable, mais quelque chose a changer. » Quelque chose qui changer tout. Quelque chose qu’il ne voulait pas vivre seul. Il avait besoin d’elle pour ça. Pour la première fois de sa vie, il voulait réellement que les choses soi différente. Puis se qu’il était question d’un nouveau départ, alors il en prendrai un également avec elle. Après un instant il fini par révélé. « Io fron… nust los ney Aether. » C’est a cette instant. Quand chaque mots franchirent ses lèvres qu’il se senti profondément ridicule. Il ne savait même pas si c’était la vérité ou non. Si elle pouvait lui dire que c’était vrais ou faut cela le soulagerai grandement, mais si elle avait tout ignoré de son enfermement alors il imaginer qu’elle ne savait rien. Il en fut profondément déçus, mais il ne pouvait lui en vouloir. « Nust aal loost’drey ogh suleyk ann fonh laas. »

« Je le voulais. »
« Mes parents… son des Aether. »
« Ils disent m’avoir enfermer pour m’offrir une nouvelle chance. »
 
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Mitsu
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Mitsu
Dim 14 Juin 2015, 19:25

Tout ceci remontait tellement. La dernière fois que Mitsuko avait croisé Neros, elle était encore aux côtés de Zéleph. C'était ce fameux jour où ils s'étaient tous réunis dans la maison que l'homme avait construit. Il n'en restait probablement rien aujourd'hui, tout comme de la cabane où ils avaient fait l'amour pour la première fois. Elle n'y était pas retournée même si elle en avait souvent eu envie. La jeune femme préférait conserver ses souvenirs intacts plutôt que de s'apercevoir que cet endroit n'existait plus. Lucy... elle ne l'avait pas revu depuis bien plus longtemps mais elle se souvenait encore à quel point cette femme menue pouvait avoir de l'influence sur son mari, une autorité naturelle et douce. Quant à Adam, penser à lui la faisait remonter du temps du Circus Brothel qui n'existait plus non plus. Elle n'y était pas pour rien mais voir l'infrastructure dépérir sans l'homme qui était en face d'elle avait été un vrai calvaire compte tenu de ce que l'endroit avait été jadis. Mitsuko détestait voir des monuments s'effondrer dans la médiocrité. Le lieu de débauche n'était plus ce qu'il avait été du temps où son mari le contrôlait d'une main de maître. Il n'était devenu, avec le temps, qu'un bordel immonde à rayer définitivement de la carte. L'Humaine regarda un moment Zéleph, se demandant comment un colosse de son envergure avait pu en arriver là. Elle allait avoir des réponses, bien sûr, mais quelle force aurait pu contraindre un homme comme lui à perdre sa puissance ? Les Ætheri, bien sûr. Les yeux de Mitsuko se tournèrent vers la forêt, observant les arbres. Dire qu'ils s'étaient rencontrés une deuxième fois grâce aux dettes qu'un homme du nom d’Émile devait à Zéleph. Elle aurait pu ne jamais recroiser son regard après l'épisode de la montagne. Bien sûr, souvent, elle s'était dit que cela aurait sans doute été préférable. Mais, finalement, elle ne pouvait nier qu'elle aurait perdu une grande partie de sa vie si elle n'avait pas insisté ce jour là pour que l'homme devienne son fidèle, qu'il se substitue à Émile. Tout n'avait tenu qu'à un fil : le fait qu'elle le haïsse parce qu'elle le désirait trop pour son propre bien, le fait qu'elle souhaite le voir disparaître de son existence le jour où elle se rendit compte qu'il y avait bien plus puis, finalement, celui qui fit qu'elle lui céda et accepta de lier sa vie à la sienne. Et, à présent, ils étaient là après une séparation bien trop longue, à faire le point sur ce que chacun avait manqué de la vie de l'autre.

Au fur et à mesure que les révélations se faisaient, certaines d'entre elles lui semblaient résonner comme quelque chose de déjà entendu, déjà vu, notamment quand il lui parla de ses parents. Malheureusement, en tant qu'Humaine, elle ne pouvait accéder à ses connaissances d'Æther. Tout ce qu'elle avait pu savoir jadis grâce à sa toute puissance avait disparu de sa mémoire. Par contre, lorsqu'il lui avoua avoir été enfermé, la surprise se lut assez facilement sur son visage. Si elle l'avait su, elle n'aurait pas laissé cela se faire. C'était une certitude. Si Haroûn savait, les autres Esprits du Temple également. Ils lui avaient caché leurs actes, elle ne voyait que ça. Mais comment s'insurger aujourd'hui alors qu'elle n'avait plus accès aux motivations véritables des divins ? La chose avait sans doute été décidée pour une raison précise. Sans doute pour faire de son époux un homme encore meilleur que ce qu'il avait été jadis. Mais comment en être sûre ? Comment être sûre qu'il ne s'agissait pas d'une punition, pour lui ou pour elle ? Elle avait défié les lois divines en décidant d'être Mortelle en dehors des lieux de culte. Ce qu'elle n'avait pas prévu était simplement que son fils la priverait de sa magie. Humaine, elle n'était plus rien, que faiblesse de corps. Finalement, elle ne savait quoi dire. Elle réfléchissait trop alors que son esprit était bouleversé par les révélations. Elle se sentait mal, idiote de ne pas pouvoir résoudre l'équation de la décision d'enfermer Zéleph. Et, malgré son raisonnement, elle ne pouvait s'empêcher de lui en vouloir, l'une de ses phrases lui restant particulièrement en travers de la gorge. Pourtant, il y avait autre chose, quelque chose de bien plus violent. Elle s'approcha, le fixant un moment avant de murmurer : « J'imagine que le principal c'est que tu sois ici à présent... ». Mitsuko se colla contre le corps de son époux, penchant son buste sur le côté pour soulever le bas de sa robe. Elle attrapa le poignard attaché par un cordage à sa cuisse, le sortant de son fourreau pour le ramener vers le haut de l'homme. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'elle prenait un peu de recul. « Un fils d'Ætheri ne devrait pas avoir peur... » chuchota-t-elle doucement quoi qu'un peu essoufflée, en tirant le tissu d'une main. Elle appuya la lame dessus qui le pénétra, frôlant le torse de Zéleph sans le toucher. Puis, d'un mouvement vers le bas, elle déchira le haut, laissant tomber le couteau au sol pour finir de l'arracher avec ses mains. Elle était loin d'être calme, sa respiration bien plus profonde. Elle essayait de le cacher mais ne le pouvait pas. La vérité c'est qu'elle le désirait, trop pour pouvoir se contenir. Une main glissa dans les cheveux du Réprouvée alors que l'autre caressa le « M » qui semblait gravé à jamais sur son torse. Elle se mit sur la pointe des pieds, ses lèvres rejoignant le lobe d'oreille de l'homme qu'elle mordit moins doucement qu'elle l'aurait voulu avant de murmurer d'une voix saccadée. « Je crois que tu ne seras pas contre le fait de parler de tout cela plus tard. ». En fait, la vérité c'est qu'elle était totalement folle à cet instant. Elle avait beau se dire que ce n'était pas le moment, elle ne pouvait aller contre son envie qu'il la serre dans ses bras, qu'il l'embrasse, qu'il fasse bien plus encore. Elle rougit même légèrement lorsqu'elle entendit les trois mots qu'elle prononça sortir de ses lèvres. « Slyna io, Zéleph. ». Il n'y avait pas moins vulgaire dans la langue Réprouvée. Et puis, c'était une habitude chez elle de ne jamais murmurer de mots trop crus en langage commun. Non, elle n'aurait pas osé. Mais, en Zul'Dov, tout semblait différent, permis.

Seulement, un bruit de brindille la ramena sur terre. Il y avait quelqu'un. Elle s'arracha à son époux aussi vite qu'elle s'était collée à lui, fixant la silhouette d'un deuxième homme qui les observait de son regard bleuté. C'était lui, le Magicien chez qui elle vivait actuellement. Il sembla hésiter un instant avant de s'avancer d'un pas. Mitsuko, elle, semblait confuse, comme si son acte avait été une bêtise. Rouge à cause de son malaise intérieur cette fois, elle resta silencieuse. « Excusez-moi. Je suis venu vous porter des provisions et l'on m'a fait part de quelques nouvelles qui m'ont inquiété. Un homme vous avez enlevé d'après les villageois et j'ai souhaité vous porter secours. ». En réalité, bien qu'il semble aimable, il n'avait rien de bénéfique. Il cachait bien son jeu. Archimage, Sorcier parmi les Magiciens, l'homme hébergeait Mitsuko car quelque chose chez elle le troublait. Il était presque certain qu'elle avait quelques appartenances divines. Le soucis c'est que celle-ci était belle et bien Humaine. Il voulait comprendre et, s'il était possible, se servir d'elle. Mais, pour le moment, il ne lui rendait presque jamais visite, afin qu'elle pense que ses intentions étaient simplement altruistes. « Je vois que je me suis fourvoyé. ». Il fixa un moment Zéleph. La présence de cet homme n'arrangeait pas ses affaires. « Ne tardez pas à rentrer, la nuit va bientôt tomber. Je repars pour Caelum. Je viendrais de nouveau vous voir lorsque vous serez moins occupée. ». Il fit un geste de la tête en signe d'au revoir puis tourna les talons. En réalité, il pouvait encore user de sa magie, même en présence de Mitsuko, mais il se gardait bien de le montrer.

Regardant un moment dans la direction de celui à qui elle n'avait toujours pas demandé le nom, la jeune femme finit par ramasser son poignard. « Il a raison... nous ferions mieux de rentrer. Je te ferai chauffer de l'eau pour que tu prennes un bain et je ferai à manger... ». La maison était assez ancienne et petite, mais depuis qu'elle vivait là, elle avait la paix, même si c'était assez difficile de s'acclimater.

le vilain:
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Jeu 18 Juin 2015, 23:41

 Zéleph laissa trainer son regard sur la silhouette de l’homme qui s’en allé. Les sourcils froncé, il vérifiait qu’il disparaisse tout à fait, lors se que ce fut le cas il se détendit. Plus alerte qu’avant en vue de sa situation, il c’était raidi d’une traite lors se qu’il avait entendu le bruit de craquement. Machinalement une lame de ses poignets étaient sorti silencieusement, prêt à toute éventualités. Son regard carmin était resté fixe sur le magicien. Il se méfier. Cette homme avait un air de serpent, il ne lui inspirait pas confiance. Cette façon de parler avec de fausse manières. Il ne paraissait pas sincère dans ses mots. Cela lui rappelait quelqu’un et cette sensation lui était plus que déplaisante. Un homme faussement poli. Zéleph n’avais pas était éduquer, mais ça mère, enfin Lucy l’avait était et puis il avait apprit beaucoup aux contacte de Mitsuko et de son entourage. Alors il savait voir quand quelqu’un faisait preuve d’une réelle courtoisie. Cela n’en était pas. Il lui semblait même que ça ressemblait à de la surveillance. D’où il conseiller sa femme celui-là ? Son instinct lui hurlé de détester cette homme. Peut être était-il paranoïaque, alors il ne dirait rien de se qu’il penser a Mitsuko, mais  il le trouver louche. Il devait être l’homme dont la tavernière lui avait parler. Cette bonne âme qui avait recueilli sa Dame. Aucun homme n’était totalement désintéressé. Zéleph ne le croyait plu de puis que les anges eux même, incarnation de la bonté, le lui avaient prouvé. De plus un homme honnête se serait présenter,du moins, si il n’avait rien a cacher. Un homme qui s’inquiété réellement prendrait le temps de poser des questions et d’avoir des réponses concrète au lieux de le dire clairement comme pour faire remarqué a quel point il était bon. Non, se n’était pas sincère. Il semblait être passer pour s’assuré de la situation. Se faire remarqué par la même occasion. Rien qui ne plu a Zéleph.

Le réprouvé baissa les yeux sur sa dulcinée, légèrement préoccuper a présent. Mitsuko venait purement et simplement d’obéir à cet étranger. Zéleph fut très contrarier. De puis quand se laissait-elle influencer ? Il n’y avait pas quelque secondes elle voulait qu’il la prenne là, contre un arbre, et maintenant il était temps d’aller manger, se laver et puis quoi … dormir ?  A une époque rien n’aurait entaché sa dignité si elle avait osé envoyé cette homme au diable pour reprendre ses occupations. « De puis quand est-tu devenu une petite fille obéissante ? » ces reproches lui avaient échapper. Peut être même y avait-il de l’agressivité dans son regard, de la colère dans son ton sans doute. Elle pouvait changer de puissance, changer physiquement, il ne la laisserait pas changer la femme qui était la sienne. Il avait était grisé de la retrouvé. Il ne supporterait pas de la perdre. Ses bras, ses mots, sa malice. Son haut déchiré en était la preuve. Son corps en frémissait encore d’envie, mais son esprit lui était exaspéré. Elle pourrait bien mettre ça sur ses mauvaises manières ou sa jalousie, il n’en démordrait pas. Cette homme était apparu, lui avait donner un ordre et elle obéissait. Comme une gamine surprise par son père. Elle baisser le museau, et après c’être faite gronder elle nettoyé le désordre pour ne plu faire semblant que rien n’était arriver. Non il n’aimer pas se type, et il n’aimer pas non plu la façon dont il se comporté avec elle, ni l’emprise qu’il semblait avoir. Ce n’était peut être qu’une impression, mais Zéleph n’avait aucun intérêt a cacher son mécontentement sur se fait.

Il ne voulait pas non plu se battre avec elle. Se n’était pas le but après si peut de temps ensemble de puis près d’une décennie de séparation, ça n’en valait pas la peine. Le réprouvé se détendit, forcent son irritation à se calmer, et même si elle persister il fit un gros effort pour ne plu se laisser influencer. Doucement cherchant à éviter un probable retour de bâton, il glissa ses mains avec précaution sous sa capes pour les poser sur ses hanches. Non il ne voulait pas la guerre, pas maintenant. Il lui fallait se tempéré. Contrôler ses impulsions, sa colère. Seulement quoi qu’il arrivait il ne pourrait changer d’avis, il se méfier de cette inconnu et elle devrait bien faire de même. « Je m’inquiète pour toi. » Avoua-t-il avec un demi sourire, ça façon a lui de s’excuser. Il ne supporterai pas si on lui faisait du mal. Il ne supporterai pas si il n’était pas là. Pire, il ne le supporterai pas si il n’était pas capable de la protéger. Elle était mortel, elle n’avait aucun pouvoir et bien que pendant des années elle avait chercher à apprendre a vivre par elle même, sans se reposer sur les autres en attente de se moment, il la connaissait trop bien pour savoir que vulnérable elle perdait tout ses moyens. Il le savait par se que c’était cela qui lui avait permit de gagner son coeur. Au prix de beaucoup d’effort et d’une grande inconscience, certes, mais il y était arriver. Il suffisait de la pousser vers l’inconnu, vers l’instable pour la troubler et une fois troubler c’était quitte ou double. Ou elle perdait pied et s’abandonner, ou elle éveiller des parts d’elle qu’il fallait mieux ignoré. Humaine elle devait être plus vulnérable encore. Il se souvenait  a quel point elle pouvait être terrifier par ses sentiments, comme elle était face à eux, ne sachant comment réagir. Un homme habile pouvait très bien retourné la situation contre elle. « Je ne peut plu te perdre. » Elle devait le savoir. Elle lui était vitale, et il le savait, il ne supporterait pas un autre séparation, sur tout définitive. Il savait cependant que se n’était pas réalisable. Il ne pouvait rester ensemble, pas tout de suite du moins. Leurs vie était si compliquer qu’il paraissait impossible pour eux de vivre dans la normalité, mais il ne voulait pas y penser. Il ferait en sorte de leur construire une vie, une vrais vie ensemble et cette fois rien n’y personne ne pourrait les en empêcher. Ni les dieux, ni les Hommes.

Il lui souri avec tendresse, l’attirant pour la coller contre lui. Sa chaleur était un vrais délice et il ne pouvait empêcher ses yeux de la dévoré. C’était un tel soulagement, un tel bonheur de l’avoir a nouveau dans ses bras. Zéleph avait tans de fois espéré qu’il avait même du mal a en croire ses yeux. Sa beauté était fulgurante. Etait-ce l’amour qui l’aveuglé où la mortalité qui lui aller si bien, ? Qu’importe la vérité, la réalité était la même. Se penchant il vin délicatement cueillir les lèvres de Mitsuko. Il n’avait plu peur qu’elle ne veuille plu de lui. Elle ne l’avait jamais oublier et son coeur ne faisait que battre plus fort de puis qu’il l’avait compris. Son baiser se voulait d’une tendresse absolu. Il avait un peut mal a la lèvre inférieur encore, meurtri par ces imbéciles de magiciens, mais cela ne l’empêcha pas de se délecter de la pulpe savoureuse des siennes. Presque sans s’en rendre compte, il l’avait plaquer a l’arbre derrière eux. Sa bouche taquinant avec malice celle de sa femme. Il aurait voulu la câliner éternellement, mais il était vrais que la nuit tomber dangereusement, ainsi que le froid. Il devait être raisonnable et abdiquer.

Se retirant de son fantasme le plus violant, il laissa son regard se plonger un long instant dans le sien. Le rubis rencontrant l’émeraude. Elle était une explosion de saveur et il avait du mal a calmer son esprits. Il était en mal d’elle, en manque permanent. Zéleph aurait pu se noyé dans la profondeur de ses yeux. Il aurait était sur de cette façon de ne jamais la quitter. Sans dire un mot de plus, il la souleva. Avec plus de mal qu’autre fois, il devait être honnête, mais Mitsuko était aussi frêle qu’une plume et il n’était pas non plu démunie de toute force. Alors il la porta jusqu’à sa jument qui s’était rapproché lentement a force de brouter l’herbe. La faisant se hisser sur l’animal, il monta a nouveau derrière elle. Cette fois il prit grade de bien fermer ses bras autour de sa taille, d’une par se qu’il commencer a sentir le vent se lever et si lui avait froid il refuser qu’elle aussi, et d’autre part par se qu’elle était encore capable de lui faire une mauvaise farce. Les mains agrippant la bride avec fermeté, son nez enfoui dans ses cheveux, il soupira de plaisir. Se n’était pas normal l’influence que son parfum avait sur lui, elle l’avait ensorceler, pas de doute. « Guidez moi maitresse. » Il cacher son rire dans ses cheveux blond. Cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas amuser, cela faisait longtemps qu’il n’avait pas eu le coeur assez léger pour le vouloir. Il était joueur et elle lui insuffler à nouveau se besoin de tout tourné en dérision. Elle lui redonner vie. Maintenant qu’il l’avait retrouvé, il se sentait tout a fait vivant et pré a s’engager vers cette vie nouvelle que lui avait donner ses « parents. » Vie qu’il ne voyait pas sans elle. Il se ferait pardonner pour tout se qu’il avait fait. Bien sur ils étaient tout deux coupable de biens des fautes, par fois se fut la fatalité ou bien le destins qui les avaient déchiré mais qu’importe après tout se temps a méditer sur leur histoire il savait aujourd’hui qu’il était capable de tenir le coup, capable d’accepter les peines, la douleur et qu’il le ferait. Cette fois il serait un homme, il serait son homme, son mari, et impuissant où titan cela n’avait pas d’importance tans qu’il continuer à se battre. L’absence était un fléau, jamais il n’arriverait a rattraper ça, mais il ferait de son mieux pour tout reconstruire et recréer sur de vrais bases se qui avait était détruit.  
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Mitsu
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Mitsu
Mar 11 Aoû 2015, 19:11

Mitsuko abattit la lame de son couteau sur une pomme de terre qui ne résista pas bien longtemps. Une lame aiguisée palliait le plus souvent à une absence de force. La jeune femme n'avait rien dit du trajet, se contentant de quelques signe de la tête ou de la main pour guider son mari vers la demeure qu'elle habitait depuis maintenant plusieurs lunes. Elle avait néanmoins senti à son ton qu'il n'aimait pas son logeur, ni même la façon dont elle avait acquiescé à ses dires. Aussi, la jeune femme cherchait un moyen d'aborder la situation en préparant le dîner. Elle apprenait à faire la cuisine, bien obligée de subvenir à ses besoins mais, parfois, quand elle croisait sa silhouette dans la grande glace qui trônait dans l'unique pièce qui servait de cuisine et de salle à manger, elle ne pouvait continuer. Était-ce cela son avenir ? Une paysanne obligée de se débrouiller seule ? Bien sûr, elle avait voulu s'écarter de sa grandeur passée, mais, parfois, elle regrettait. Et lui ? Zéleph ? Que voulait-il ? Elle savait qu'il était à présent comme tous les hommes, qu'il n'avait plus rien d'exceptionnel, qu'il devait se battre pour obtenir la moindre chose. Fils d'Ætheri ou non, il n'était en rien privilégié parmi les Mortels, ses plaies et ses bleus en témoignaient. Elle soupira. Elle ne pourrait pas continuer à vivre ici sans occupation longtemps... et pourtant, pourtant elle ne pouvait rien faire de concret. Lorsqu'elle avait trop de puissance, elle n'était pas satisfaite. Quand elle n'en avait pas, elle ne l'était pas non plus. Et puis, quelque part, elle savait très bien que rester ici était une fuite en quelque sorte. Elle s'était retrouvée seule et avait perdu tout goût à sa divinité, tout goût pour quoi que ce soit. Elle avait trop vécu, trop vu, trop ressenti, même si elle avait toujours contrôlé ses véritables sentiments. « Que comptes-tu faire ? » finit-elle par demander en envoyant les pommes de terre coupées rejoindre le morceau de viande qui mijotait dans le chaudron suspendu au dessus du feu. Elle n'avait pas eu à l'allumer, son logeur l'avait fait pour elle en même temps qu'il avait déposé les provisions. Elle ne lui avait rien dit encore pour Azaël mais elle se demandait encore si il devait savoir ou non. De quoi avait-elle envie ? Quelles conséquences cette révélation engendrerait ? Quelle genre de vie souhaitait-elle avoir avec Zéleph ? Une femme et un homme vivant sous le même toit, élevant leur enfant, sans gloire, sans argent, sans rien, simplement monsieur et madame tout le monde ? Elle n'était pas sûre de le désirer. Que feraient-ils, tous les deux, dans une maison ? Il travaillerait aux champs ou elle ne savait où, et elle devrait sans doute faire pareil, quelques menus travaux ici et là tout en éduquant un enfant. Était-ce ça la vie qui leur conviendrait ? Elle en doutait fortement. Ils se déchireraient ainsi, plongés dans une banalité affligeante. Elle s'ennuierait, l'amour s'effacerait sans doute, uniquement maintenu par la marque de leur mariage. Elle le regarderait avec reproche pour ne plus être capable de l'enlever à sa monotonie. Elle n'était pas faite pour ça, et elle pensait que lui non plus. Malgré un désir de vivre comme les autres, elle ne le pourrait jamais. Finalement, peut-être n'était-elle qu'une Déesse qui ne faisait qu'un caprice infantile ?

Les yeux fixés sur les carottes qu'elle coupait en rondelles, elle faillit se couper mais ne fit que s'érafler. Cela ne servait à rien de faire des théories stupides sans savoir ce que Zéleph souhaitait. Quant au bébé, elle devait le lui dire. La finalité serait la même : Erza élevait Azael, elle-même ne pouvait le faire à cause de sa condition d'Humaine. Mitsuko savait qu'elle retrouverait sa magie tôt ou tard, mais la question demeurait de savoir quand est-ce que cela se produirait. Et alors ? Serait-elle capable d'élever un enfant ? Était-elle seulement faite pour ça ? Et lui, le grand combattant, l'homme qui pouvait braver les montagnes et tuer cent soldats jadis ? Quel couple étrange ils faisaient à présent. De roi et d'Æther, ils étaient passés à monsieur et madame personne. « Quand tu as disparu, il s'est avéré que j'étais enceinte. J'ai porté l'enfant longtemps, anormalement longtemps. Il a aspiré ma magie et quand je me suis retrouvée sans défense, l'homme que tu as vu m'a aidé. Il m'a donné un toit quand j'avais nulle part où aller. Il m'a aidé à accoucher et il m'a apporté quasi-quotidiennement de quoi subsister ici. ». Elle lui avait fait confiance, parce qu'elle n'avait pas eu le choix. Oh elle aurait pu retourner dans un lieu de culte, récupérer une puissance divine, mais à quoi bon ? Déesse, elle n'aurait pas eu la présence d'esprit de s'occuper de son enfant. Le temps ne passait pas de la même manière, elle aurait eu tellement de prière à exhausser et, plus que tout, elle n'aurait pu vivre enfermée dans un temple. Elle était faible mais elle disposait tout de même d'un semblant de liberté. Le jour où elle voudrait partir, son logeur ne la retiendrait pas ; du moins le croyait-elle. Elle fit glisser les carottes dans le chaudron, passant sa main sur son front. « Par le passé, j'avais un grand nombre de connaissances, des individus qui se seraient pliés en quatre pour un seul regard de ma part. Mais le temps a passé et ce monde a évolué sans moi. Ceux que je côtoyais sont morts les uns après les autres et ne reste qu'une nouvelle génération pour qui je ne suis qu'une vieille légende poussiéreuse, une reine des temps anciens qu'ils croient sans doute éteinte depuis des décennies. Cet homme a eu le mérite de me reconnaître là où les autres ne voyaient en moi qu'une femme douée de prestance. ». Elle fit une pause. « Je t'ai attendu, Zéleph. ». Il n'était pas le seul qu'elle avait attendu. Beaucoup de ses connaissances avaient disparu dans les événements précédents, dans les différents chaos. Seulement, il était l'unique être qu'elle savait en vie. Si tel n'avait pas été le cas, sa marque le lui aurait signalé, elle l'aurait forcément senti. « Mais maintenant que tu es devant moi... je dois t'avouer que je ne sais plus quoi faire. ». Il venait chambouler son existence. Elle l'aimait, bien sûr, mais sa venue dérangeait un présent qu'elle s'était efforcée de mettre en ordre. Elle avait trouvé une solution pour Azaël qui ne lui conviendrait sans doute pas. Elle avait souhaité rester ici mais cela non plus ne lui conviendrait pas. Elle finit par remuer le contenu du chaudron, une odeur de ragoût s'élevant déjà depuis plusieurs minutes dans la pièce. Elle avait sa fierté et elle ne pouvait pas se laisser dépérir en sachant qu'il était de retour. Mais comment savoir où ils pourraient aller si elle ne savait déjà pas elle-même où elle souhaitait se rendre ?
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Ven 21 Aoû 2015, 22:11

 « J’avais oublié la frustration que tu inspire toujours aux autres. » souri tristement le réprouvé. Malgré lui il ne pouvait s’empêcher d’y penser. Sa joie soudain dissiper. Il reposa doucement la sculpture de bois qu’il avait dans les mains. Il avait pris soin d’observé la maison. Simple, juste se qu’il faut pour vivre dans un certain confort. Correctement entretenu, pas d’une propreté exemplaire signe évidant que sa femme n’était pas femme à corvées. Vétuste et modeste comme l’était une maison de campagne. Rien de plu banal en somme. Toute cette simplicité devenait fascinante au contacte de Mitsuko. Son regard était rester fixe. Droit sur elle. Elle semblé essayé avec un détachement difficilement acquis, de lui cuisiner quelque chose. Il ne lui avait rien demander, cependant elle semblait vouloir prendre soin de ça pour lui, chose qu’elle n’aurait jamais fait autre fois. Tans qu’il était valide il pouvait bien se nourrir lui même. Voilas se que la femme qu’elle avait été lui aurait dit, avec cette air hautain rempli de provocation qui l’aurait rendu fou. Un sourire c’était déposer sur ses lèvres. Bien sur qu’il se moqué, comment ne pas s’amuser d’une situation pareil ? Il se renvoyé très bien dans une certaine cuisine la séduire avec des fruits et un couteau. A cette époque elle avait eu la folie de se passionner pour la vie des simple gens. Le genre de lubie que ne peuvent avoir que les gens de son rang. Aujourd’hui la passion semblait s’être dissipé. Couper des légumes ne lui donner pas cette éclat dans le regard, cette air de défit et de triomphe d’avoir surmonté un obstacle infranchissable. Doucement il s’approcha d’elle et lui prit le couteau des mains. Elle ne semblait même pas vouloir le regardé et ça le blesser bien plus que sa fierté lui permettait d’admettre. « Regarde moi. » Il ne l’avait jamais obliger à rien et ne lui demanderait jamais quoi que se soit qui pourrait la faire fuir. Ils étaient maitres de tout dans leurs vie, de tout sauf de l’autre, c’était ainsi et nul ne s’en était jamais plaint… a quelques détails près. Au contraire, elle le rendait fou par se qu’avec elle rien ne pouvait être simple, tout n’était que débordement et chaos. Il l’avait hais, détester, maudite et au fond tout son être se déchiré d’amour pour elle. C’était d’une injustice cruelle et terriblement lourde a porté. Leur jeux étaient allez trop loin, mais rien n’était encore fini.

Son regard se perdit dans le sien, lui souriant doucement. Il osa lever sa main et caresser son visage de porcelaine. Dans un soupire il perdit un instant le cour de sa pensé. Elle détruisait tout en lui. Sa raison et sa santé devenait chose futile. Elle n’ignoré pas les peines dont elle était la cause et pourtant elle ne stopper jamais de continuer sa torture. Avec la même précaution il posa ses mains sur les hanches de sa belle et la fit monter sur le plant de travaille, loin du couteau et de ces occupations de maitresse de maison. Ses yeux ne quittèrent jamais le fleuve vert des siens. Il si noyer une nostalgie, peut être même des regrets qui laisser au réprouvé un gout amère. Les mains rugueuses d’une vie de guerrier, se glissant sur ses cuisses. Lentement il fit remonté son jupon, sa peau dur frôlant la sienne dans un frisson. Zéleph ne chercher rien d’autre qu’à se rapprocher, se contacte dont il avait vitalement besoin. Il désiré que son espace devienne le sien. Là a quelque centimètres a peine de sa bouche il laissa leur parfums se mélanger avec délice. Dans se silence, ne trahissait le temps que les craquement du feu et le bruit du chaudron bouillonnant. Il sentait sa respiration se coupé dans l’espoir d’entendre la sienne s’accéléré. Dans cette chaleur nouvelle il retrouvé la douce sensation de l’ivresse. Elle avait un tel pouvoir sur lui. Quelque chose qui ne pouvait être qu’interdit de prononcé. Bon ou mauvais, il ignorerait toujours quel genre de malédiction elle était pour lui, mais se dont il était certain c’était qu’elle avait était bien trop difficile à apprivoiser pour la laisser lui échapper. Farouche et sauvage, c’était se qui l’avait séduit, et même si cela devait duré encore un siècle il ne se fatiguerait jamais de l’apprivoiser. Fallait-il encore qu’elle s’échappe. « Es-tu effrayé ? » Il aurait pu se laisser tenté et l’embrasser, mais il troqué son instinct contre un peut de raison. Son regard rubis restant inquisiteur des perles d’émeraudes. Elle pouvait encore fuir, encore se dérobé il la rattraperait. Autre fois elle lui avait dit qu’elle avait peur, peur de vivre vraiment. Il l’avait vue, il l’avait senti. Cette terreur. L’idée même de lâcher prise pour gouté à la liberté au risque de ne plu rien controlé la terrorisé. Se frisson de l’inconnue il lui avait fait gouté. Elle avait sombré dans ses bras, dans le réel, capable de faire vibré et d’effacer les songes tans la chute fut douce. Il était si facile de fuir, de se cacher, protéger par les mensonges et les secrets. Zéleph était peut être un rustre sans manières mais il l’avait fait s’échapper un instant de sa tour de cristal, avant qu’elle n’y remonte encore et toujours pour y oublier de vivre. Il ne la laisserait pas sombré. Il l’avait connue reine, il l’avait aimer déesse, qu’importe se qu’elle pouvait être encore, elle n’était pas une femme ordinaire. Non, elle était de ces femmes de pouvoirs, gouvernant le monde d’une seule main. Qu’elle perde la foi se n’était pas un mal. Il lui rendrait la passion, il la porterait jusqu’au étoiles pour que leurs écumes la recouvre à nouveau de leur manteaux de lumière.

Elle était de ces êtres uniques dont le destin ne pouvait être banal. C’était une femme de pouvoir, de domination. Savait-elle comme il la craignez ? Comme il l’avait crains ? Il c’était soumis a elle comme jamais plu il ne se soumettrait à aucune autre. Zéleph souri, il ne pu s’empêcher de rire doucement en la dévisageant. Il la trouvé belle. Bien sur tout le monde pouvait voir sa beauté. Froide, destructrice, impalpable, humaine ou tout autre elle avait toujours eux cette faveur des Dieux que les autre n’ose même pas rêvés. Seulement lui il ne parlé pas de ces choses là. Il voyait plus en profondeur. Ses yeux, son âme, son esprit invincible et fier. « Bien sur que tu a peur. Moi j’ai peur. Je suis terrifier à l’idée de n’être plu qu’un grain de sable dans l’oublie. Toi. Tu tremble lors se que l’on peut voir à travers tes faiblesses. Qu’espère tu de moi ? Qu’espère tu de toi ? Ne me dit pas que je te fait perdre tes moyens, tu a toujours su me le cacher et m’écraser de plus belle pour assuré ta victoire. Gagner. Voilas le seul but qui t’a animé dans cette vie. Je ne sais pas quand tu a abandonner, quand tu a perdu cette flamme qui chez toi bruler comme un splendide brasier, mais je ne te laisserait pas dépérir comme cette femme seule et triste que je vois aujourd’hui. » Son front se posa sur le sien, son corps se collant au sien alors que ses bras l’enlacer a présent. « Les titres ne font pas les hommes. Tu es une reine avec ou sans couronne. Je t’aime tu le sais, et je suis bien différent de toi, mais si je sais une chose sur toi et ton mode de fonctionnement c’est que tu n’ai pas une femme banal. Je ne te laisserait pas vivre les mains couverte de boue dans une cabane miteuse au fond d’une forêt perdu à attendre que jeunesse passe. Je n’ai plu rien a t’offrir et même si j’avait pu je ne ferait plu l’erreur de te donner quoi que se soit. Je te connait. Ton seul plaisir c’est d’acquérir se que tu souhaite, par toi même. Qu’importe la difficulté, il n’y a jamais rien de meilleurs que lors se que tu a cette air sur le visage. Cette satisfaction. Tu méprise la faiblesse, que tu le veuille ou non. Tu te déteste à cette instant et tu me détestera également. La réponse est la grandeur. Mitsuko. Tu n’a pas à hésité. Sui seulement la voie qui est la tienne. »

Zéleph se serait détester a une époque pour dire de tels choses. Il avait haït si longtemps la richesse et le pouvoir, mais la vérité c’était que si lui n’avait pas besoin de vivre dans un château entouré de servants au petit soin pour lui. Mitsuko était d’une autre éducation et il n’y avait aucune justice dans la situation qui était aujourd’hui la sienne. Se redressant le réprouvé se permit de rabattre une mèche de cheveux blond derrière l’une de ses oreille. Il semblait plus sage qu’avant. Il fallait dire que tans de temps passer à revivre sa vie l’avait fait murir. « Rien ne t’empêche de faire a nouveau plier le monde devant tes pas. Comme je sais que bientôt je retrouverai la puissance qui était la mienne. Même si cela parait variable, nous somme les seul maitres de notre destin. Il suffit de faire un choix. » Il sourit tristement a nouveau. « Rien n’est jamais trop tard n’est ce pas ? Erza… » Malgré lui il fit une pause, son coeur semblant se craqueler a chaque fois qu’il prononcé se prénom. Il fit mine le plus possible que ce n’était rien, cependant son sourire se tordit en grimace difficilement mesuré. « C’est elle qui s’occupe de notre … fils ? » C’était plus dur pour lui qu’il ne le penser. Ses idées se mélangent soudain. La fille pour la qu’elle il ne finirait jamais le deuil élevé son fils. Un fils, lui qui croyait cette option impossible. Qu’importe, il n’avait jamais eu a comprendre quoi que se soit Mitsuko lui cachant soigneusement se genre de chose. Il supposé qu’elle avait ces raisons et aujourd’hui il avait arrêter de lui en vouloir pour si peut. A présent il savait qu’il y avait bien plus important que ces « détailles ». Entre la joie, la peine et l’incompréhension Zéleph ne savait quoi choisir comme sentiment le plus fort a exprimer. Si Mitsuko avait laisser l’enfant a Erza c’était pour une bonne raison, il ne connaissait pas encore la quel mais elle ne tarderait pas a le lui dire, il en était certain. Elle n’avait pas laisser Erza, lui oui, qu’il le veuille ou non. Alors elle ne laisserait pas celui là simplement comme ça. « Rien ne te retiens ici. Je ne sais pas se qui t’empêche de vivre avec cet enfant, et même si je ne te connait pas de talent maternel j’imagine que tu es capable d’élever un gamin. Je tes veux a l’oeuvre, que tu le veuille ou non, tu n’es pas aussi mauvaise mère que tu te plait a le penser… Tu ne sera jamais aussi mauvaise que moi je le suis. Alors fait se qu’il doit être fait, récupère le et retrouve la vie qui était la tienne. Avec moi de dans, si possible. » Ricana-t-il doucement. Elle ne savait plu quoi faire ? Eh bien lui il avait une solution. Ne pas rester là a attendre que le monde marche sans elle. Si personne ne se souvenait d’elle il était peut être temps de revenir et montré à nouveau qui elle était, qui elle n’avait jamais cesser d’être. « J’ai disparut, c’est vrais, encore. Cette fois je ne l’ai pas décidé. J’ai tout perdu. Je ne pourrai pas rattraper le temps perdu. Je ne serai pas encore élu père ou mari de l’année, mais se que je sais c’est que je ne resterait pas a regardé l’herbe pousser en croisent les bras. » Il était un guerrier, un ancien souverain, l’ancien seigneur des crapules de se monde. Un homme qui un jour eu le pouvoir de déplacer des montagnes a la force de ses bras. Il ne renoncerait pas à se qu’il avait était. Puise qu’une autre chance leur était donner, pourquoi ne pas la saisir et le faire correctement cette fois. Zéleph ferait moins d’erreur, il se l’était promit. Quand bien même fallait il qu’on lui donne cette chance… « Tu m’a attendu et je n’ai jamais espéré autant. Je suis encore coupable, et je ne me justifierai plu du mal que je te fais. C’est inutile. Je ne serai pas plus parfait maintenant, mais tel que je suis devant toi ma chérie, j’accepterai toute les décisions qui serons les tiennes. Enfin … dans la mesure du possible. »
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Mitsu
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Mitsu
Mar 01 Sep 2015, 01:44

« Suis seulement la voie qui est la tienne. ». Avait-il conscience de ce qu'il disait ? Elle ne pensait qu'à cette phrase et ce depuis l'instant même où il l'avait prononcé. Si elle avait suivi la voie qu'elle avait choisi, alors il ne ferait guère partie de sa vie aujourd'hui. Ils ne se seraient pas mariés, il ne l'aurait jamais approché autrement qu'en tant que fidèle. Oh ce que les autres Ætheri avaient ri en la voyant régresser petit à petit. Car oui, l'élévation avait une condition : quitter sa vie passée, quitter les préoccupations des Hommes si ce n'était celles d'un ordre religieux. Et pourtant ; pourtant elle l'avait préféré à Émile, par jeu, par défi, parce qu'elle le trouvait plus plaisant à regarder, parce qu'il était un grand homme et, ce jour là, le jour où elle s'était liée à lui, elle avait mis un terme à sa vie de véritable Déesse. Si elle avait été Ange, Zéleph aurait été le symbole de sa déchéance. Elle aurait pu l'ignorer, elle aurait dû mais non. Non parce qu'elle ne pouvait pas s'empêcher de défier les lois établies, de créer ses propres règles en imposant aux Divins qu'elle, Mitsuko Edelwyn Taiji Stark, serait une Déesse qui aimerait un Mortel. Son orgueil l'avait perdu et lorsqu'elle voyait l'état dans lequel elle était aujourd'hui, elle comprenait sans l'ombre d'un doute qu'il n'était que le reflet de la colère des Cieux. Elle s'était maudite pour un sentiment qu'elle n'aurait jamais dû pouvoir éprouver et qu'elle avait cru pouvoir maîtriser. Et lui, là... il l'avait abandonné. Elle en aurait tremblé de rage s'ils n'étaient pas aussi proches. La proximité apaisait son esprit à cause de leur mariage. C'était comme si la marque refusait toute la colère qu'elle souhaitait lui cracher au visage. Un instant, sa main vint s'enrouler autour du couteau que l'homme avait posé un peu plus loin. Elle allait le tuer. Peu importe que ce soit des Ætheri qui l'aient retenu prisonnier, elle le haïssait pour l'avoir laissé, pour ne pas s'être échappé plus tôt. N'avait-il pas été l'homme le plus puissant de ce monde jadis ? La colère... elle n'y était pas habituée. C'était comme si ses pensées devenaient totalement incohérentes, comme si elle aurait pu l'accuser de n'importe quoi pour satisfaire cette rancœur qu'elle gardait au fond de son cœur. Elle ne s'en rendait pas vraiment compte, parce que la colère efface l'intellect. Il lui demandait de suivre seulement la voie qui était la sienne. Mais se rendait-il compte qu'en disant ça, il lui demandait de le quitter, de redevenir Æther, de cesser de le toucher ? Parce que c'est ce qu'il se passerait si elle s'abandonnait pour de bon à sa Divinité, si elle s'élevait véritablement, sans plus regarder en arrière. Il était la seule chose qui lui faisait regretter son statut de Déesse, la seule chose qui faisait qu'elle était attachée à ce monde Mortel, la seule chose qui l'enchaînait. Mais était-ce de sa faute à lui ? Elle s'était enchaînée toute seule. Aussi, à cette pensée, elle finit par détourner les yeux. Dire que quelques secondes plus tôt, elle avait eu envie de l'assassiner. C'était idiot. Elle n'en avait même pas la force. Ah ça non, elle n'était pas une femme banale. Chez les Dieux, elle était même plutôt l'unique exception. Qui s'élevait puis décrétait tout à coup ne plus vouloir qu'être un Æther à temps partiel ? Non vraiment. Son intelligence la rendait totalement folle, et cet homme... cet homme n'avait fait que l'appuyer dans sa folie.

Elle finit par se détacher de son emprise, se déplaçant vers le chaudron dans lequel était le ragoût. Elle resta là un moment, tapotant sa lèvre inférieur de la pointe du couteau. « Hum... » fit-elle comme si elle réfléchissait. Puis, sans crier gare, elle se retourna, lançant l'arme vers Zéleph. La lame le frôla avant d'aller s'écraser lamentablement sur le mur derrière lui. Elle n'était pas forte mais son agilité était à toute épreuve. Si elle avait voulu le toucher, elle ne l'aurait pas manqué. Son regard dans le sien, elle finit par s'exprimer, demandant simplement. « Tu veux le voir ? ». Elle laissa s'installer un petit silence avant de préciser : « Ton fils, Azaël. ». Elle n'avait pas l'intention d'attendre le lendemain, ni même d'attendre tout court. S'ils y allaient, c'était maintenant. De toute façon, avec le trajet qu'ils devaient accomplir, ils n'arriveraient pas à Bouton d'Or avant un bon moment. Ils auraient le temps de parler en route. Hors d'elle, elle ne laissa pas le Réprouvé à sa réflexion bien longtemps, lui attrapant la main tout en laissant derrière elle ragoût et plan de travail. Si tout brûlait, tant pis.

Une fois dehors, elle grimpa sur le cheval, mais à l'envers. Zéleph guiderait la bête mais si elle voulait pouvoir lui parler, ils devraient être face à face. A peine son mari positionné qu'elle écrasa la paume de sa main sur le train arrière de l'animal pour qu'il avance. « J'espère que tu as plus de sens d'orientation que par le passé. » fit-elle sarcastique. « Mais puisque tu as annexé Bouton d'Or, tu devrais te rappeler de sa position. ». La colère n'en démordait pas, en réalité. D'ici quelques longues minutes, quand elle se serait calmée, elle regretterait d'être partie comme ça, avec lui, voir un enfant qu'elle ne pourrait en aucun cas élever. Mitsuko n'était pas une femme de sentiments. Maintenant qu'elle en ressentait et qu'elle n'avait plus la possibilité de les contrôler à sa guise, l'effet était toujours extraordinairement puissant. Sa colère semblait dévastatrice, sa déprime la mener au bord du suicide, sa tristesse l'envelopper dans un manteau de deuil et sa joie illuminer son visage de mille feux. Pourtant, l'on ne pouvait clairement pas affirmer que ce dernier sentiment la hantait beaucoup ces derniers temps. Quant à la colère, Zéleph l'avait allumé avec une facilité assez déconcertante. Les joues brûlantes, les sourcils froncés, elle ressemblait à un tyran démoniaque prêt à écraser mille hommes s'il l'avait pu. Néanmoins, derrière la façade, la colère démontrait bien à quel point elle était devenue fragile et instable. Et puis... elle n'avait jamais eu l'habitude d'énoncer clairement ses peurs, ses angoisses et ses irritations. Elle savait les faire comprendre, d'une manière ou d'une autre, mais expliquer clairement ce qui la touchait relevait d'un mythe que les enfants eux-mêmes ne pourraient croire. Face à Zéleph, elle enroula ses cheveux en chignon d'un mouvement frénétique, les coinçant entre eux pour que la coiffure tienne avant de lâcher : « Je ne peux pas élever Azaël parce que je n'ai plus de magie. Lui est magique. Il est... puissant. Mais si je reste à côté de lui, son Destin en pâtira. ». Elle se mordit la lèvre inférieur, détournant les yeux avant de les fixer de nouveau sur l'homme. « Oh bien sûr, toi tu ne le sens pas ! Tu te fiches de la magie comme de la première femme à qui tu as pu faire l'amour ! ». La pensée même l'agaçait et elle était bien dans cet état de non retour où elle aurait pu lui reprocher d'avoir laissé traîner un kimono sur une chaise où il n'avait pas sa place il y avait trois siècles de cela. « Mais lui, si ! ». Elle était irritée. « Et puis Erza est une femme très bien ! Bien plus que tu ne le crois ! ». La Réprouvée était brusque, un peu stupide, quoi que, elle avait de l'intelligence pratique, mais elle était très portée sur les autres, même si elle se plaisait à dire le contraire. « Elle te ressemble et ce, que tu le veuilles ou non ! » finit-elle par lâcher. Azaël, lui, ne ressemblait ni à Zéleph ni à Mitsuko. Le peu de cheveux qu'il possédait étaient dans les tons bleus, tout comme ses yeux, symboles de la Magie Bleue qui le parcourait. Il avait une bouille ronde et prenait des mimiques étranges. « De toute façon, je ne suis pas sûre que tu accepteras cet enfant ! Il est différent ! ». C'était gratuit, méchant et injustifié. Les Réprouvés avaient toujours été rejetés. Pourtant, il y avait bel et bien une vérité que l'homme devrait affronter : son fils serait puissant, très puissant, sa magie et son intelligence deviendraient sans égal, ou presque, mais il était et resterait autiste. La jeune femme s'en voulait, elle culpabilisait. Pourtant, elle l'aimait, peu importe le reste. L'Humaine finit par défaillir, perdant son regard dans celui de Zéleph. Il l'énervait. D'un geste vif elle attrapa son haut, le tirant à elle pour rejoindre ses lèvres brutalement. Elle était déjà à bout de souffle à cause du fait qu'elle lui ait crié dessus sans aucun ménagement, mais si les mouvements de sa poitrine s'accélérèrent soudainement, ce n'était plus à cause de la colère. Gémissant, elle passa ses mains dans le dos du Réprouvé, l'agrippant comme elle l'aurait fait si elle se trouvait au dessus du vide. Pourtant elle ne demandait qu'à sombrer pour oublier, oublier sa colère, oublier la façon dont elle lui avait parlé, oublier que quoi qu'il fasse, quoi qu'il dise, ils en revenaient toujours au même point, celui où elle finissait par tout lâcher par désir pour lui. Et, finalement, si elle s'était vue jadis, perdre le contrôle de ses affects, de ses humeurs, devenir rouge de colère, elle se serait moquée d'elle-même.
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Lun 07 Sep 2015, 18:32

Il aurait était capable de la mordre, par vengeance, par plaisir, par dépit aussi. Il aurait pu la punir. Il en aurait eu la force si elle ne s’était pas mise a gémir contre lui. Oui il aurait adoré ça. Seulement il fallut qu’il entende ses soupires pour qu’il perde toute sa volonté. Il s’entendit grogner. Malgré lui ses mains se détachèrent des rênes pour agripper la taille de Mitsuko. La moindre de ses pensés avait disparut. Il y à a peine quelque secondes, il la trouvé insupportable, ennuyante voir même fatiguant. Maintenant il ne penser simplement plu a rien. N’existé que la douceur de ses lèvres, ses gémissement, son parfum, son corps cambré contre le sien. Elle réclamer toute son attention. Il n’arriver plu a gardé des pensés clairs, si bien que bientôt sa jument n’en fit cas sa tête, ou peut être fit il une erreur a cause de sa distraction. Quoi qu’il en soit la monture semblait ne plu vouloir porté les deux tourtereaux, certainement déranger par leurs ébats. Longent une rivière elle ne tarda pas a se stopper purement et simplement avant de venir voir au point d’eau. L’animal ne faisant plu attention à ses cavaliers, elle manqua de les faire tomber. C’est à cet instant, au moment où Zéleph se sentit partir en avant avec Mitsuko dans les bras qu’il réalisa où ils étaient et se qui se passer. Seulement si il eu le temps de comprendre, il n’eut pas le temps de réagir que déjà ils furent trempé le corps couvert de vase. Sortant la tête de l’eau le réprouvé ne pu s’empêcher de rire. S’essuyant le visage pour s’enlever l’eau et les cheveux qui lui coller a la peau, il pu voir sa jument se redresser naturellement ne semblant même pas se rendre compte de se qui était arriver, elle s’éloigna naturellement brouter ailleurs. Zéleph se tourna alors vers sa femme, tout comme lui, trempé jusqu’au os. Ne pouvant réprimer son ricanement il s’éloigna pour éviter les éventuelles coups. Au final elle l’avait chercher.

Furieuse, elle l’avait accablé pendant plu d’une heur a lui crier dessus, avec des raisons plus ou moins valable selon lui, le forcent a monté sur se cheval pour finir par l’embrasser a pleine bouche. C’était sur qu’un bon bain frais lui remettrai les idées en place. Peut être qu’elle aller le tuer, c’était même certain mais Zéleph s’en amuser déjà. Au final ce n’était pas plu mal non plu qu’il se retrouve dans l’eau. Il aurait souhaité manger dans la maison de sa femme, mais aussi se lavé, chose qu’elle ne lui avait pas laisser le temps de faire, et trois jours de crase ça n’était pas agréable à porté. Alors sans perdre une seconde, il retira ses vêtements, de haut en bas se fichant bien si se chemin était très fréquenté ou non. Honnêtement il en avait un peut marre de cette atmosphère entre lui et Mitsuko. Il ne comprenait pas très bien se qui lui arriver, ou se qui se passer. Alors il préféra prendre ses distances dans la rivière pour rassemblé ses esprits. Enfaite pendant sa crise de colère elle l’avait plu fait sourire qu’autre chose, même si il se sentait blesser par ses insinuation. Il n’était pas venu la retrouvé pour se battre, ça n’avait pas était son but premier même si il n’avait jamais douté qu’il risquer d’y avoir des étincelles.

Il semblait que sa peau était incrusté par la saleté, si bien qu’il devait frotter plus fort qu’il ne l’aurait crue pour enlever la couche du mélange de sueur et de boue qui le couvre. Bien sur avec du savon et une brosse tout aurait était plus rapide, mais il n’aller pas cracher dans la soupe il avait récupéré son infantile femme. Après tout, c’était son seul but, même si il aller continuer longtemps a mourir de faim, il le sentait. A peine quelque minutes après leur chute dans la rivière, Zéleph se risqua a s’approcher de sa belle blonde, essayant de cacher son sourire mesquin. Car il fallait le dire il n’en manquer jamais une pour se moquer d’elle, qu’elle lui en veuille ou non, rien ne l’empêcher de la trouver adorable, et ça même quand elle le mettait hors de lui. « Qu’est ce que tu veux dire par : Il est différent? » Bien sur comme prévu Zéleph n’oublia pas de reprendre une discussion qui pouvait être houleuse. Quoi qu’il en soit c’était bien la seule chose qu’il avait réellement retenu, quoi que non, mais le reste il ne voulait pas en parler. Erza était un sujet trop délicat pour lui et le faite de la voir ne l’enchanté pas plus que ça. Il serait trop mal a l’aise. Personne ne semblait pouvoir comprendre les sentiment qu’il avait a propos de se sujet et il n’avait aucun intention de s’en justifier. Et puis pour toute les piques que lui avait envoyé Mitsuko, il préférait oublier pour évité une éventuelle dispute. Il aurait pu essayé de ne même pas faire revenir le sujet, mais pour son fils, il voulait savoir, au moins être au courant. Il savait qu’il ne serait jamais le père qu’il rêver autrefois être pour ses enfants. Il avait échouer et qu’importe se qu’il avait essayé de faire pour se rattraper, tu n’avait était que désastre. Il devait avoir décrocher de puis longtemps le prix du pire père qui soit, mais cela ne l’empêcher pas d’avoir des regrets et de désiré évité le plus d’erreur à l’avenir. En espèrent que Mitsuko serait de meilleur humeur après son plongeon, mais ça rien ne pouvait l’affirmé. Il avait essayé d'attendre qu'elle se calme, chose qu'il douté être possible.
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Mitsu
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Mitsu
Lun 07 Sep 2015, 20:23

Trempée, Mitsuko se mordit la lèvre inférieure pour éviter de jurer. La jeune femme ferma les yeux un moment, écoutant les ricanements de son époux tout en restant parfaitement stoïque. Aussi, elle attendit qu'il parte plus loin avant de regarder de nouveau autour d'elle, se retournant vers la berge. Un fin sourire apparut alors sur son visage, timide puis, finalement, elle rit aussi, doucement. Ce cheval était une vraie tête de mule, comme son cavalier. L'Humaine finit par soupirer. Elle n'était pas stable, loin de là. Ses émotions s'enchaînaient les unes après les autres pour se venger du fait qu'elle les ait ignoré des siècles durant. Zéleph était parti se laver, laissant leur conversation en suspend. En réalité, ce n'était pas tout à fait exact. Elle avait elle-même mis un terme à la discussion à sens unique qu'elle avait initié, un terme qu'elle n'avait pas vraiment décidé, son corps cédant à l'appel de celui de l'homme. Mais elle se le promettait, elle ne craquerait plus. Tant qu'il n'aurait pas vu son fils, tant qu'ils n'auraient pas mis les choses à plat, elle resterait loin de lui. Il était parti durant des années, quelques jours de plus ne changeraient rien. Aussi, elle finit par regarder dans sa direction. Était-il nu ? « Hum. ». Elle se détourna. C'était une mauvaise idée, très mauvaise.

Mitsuko avait toujours été impatiente, aujourd'hui plus que jamais. Elle voulait savoir ce qu'il allait faire. Ignorer ses dires et passer à autre chose comme si de rien n'était, ou accepter de discuter ? Finalement, elle eut sa réponse, la question de Zéleph fendant l'air jusqu'à ses oreilles. Elle ne put s'empêcher d'esquisser un sourire, un sourire calme. Ainsi donc se préoccupait-il d'Azaël ? Était-ce pour mieux l'accepter ou pour mieux le rejeter ? Elle n'était pas sûre de savoir. Aussi, elle se recula, s'asseyant dans l'eau sur des roches. Elle voulait mettre de la distance entre eux, sinon elle serait incapable de dire quoi que ce soit sans que son esprit voltige vers d'autres préoccupations. Sa faiblesse l'agaçait. Elle qui avait vécu toute sa vie durant sans se préoccuper le moins du monde des hommes et des considérations charnelles, voilà qu'elle se laissait corrompre par la simple présence de son mari. Les hommes qu'elle avait côtoyé n'avaient été qu'un moyen détourné d'accéder à la puissance. Elle ne leur avait jamais rien donné mais elle leur avait toujours tout pris, jusqu'à la raison. Lui il... « Il est trop intelligent. » finit-elle par lâcher. « Si bien que son comportement est décalé par rapport à ce que l'on attend d'un bébé, par rapport à ce que l'on attendra d'un enfant, d'un adolescent et d'un adulte. ». Il n'y avait pas d'autres moyens de l'expliquer. « Il est pris de passion pour la répétition. Il a des codes spécifiques. Même s'il n'a que quelques mois, il est sensible aux comportements d'autrui. ». Elle fixa son regard sur l'eau qui s'écoulait paisiblement. « Ne pas marcher de la bonne façon le fera hurler, certains individus de par leur simple présence le feront pleurer. Il faut comprendre ses codes pour pouvoir communiquer. ». Et encore. Mitsuko se rappelait du dallage au sol. Azaël ne supportait pas que les individus marchent sur les dalles blanches. Ils devaient fouler uniquement les dalles noires, sinon il pleurait à chaudes larmes. « Il voit et comprend des choses auxquelles il nous est impossible d'accéder. ». Ses yeux rejoignirent ceux de Zéleph. « Ce n'est pas un petit garçon que tu pourras former à être un grand guerrier, comme toi. Il est assez faible mais sa magie compense. Il sera toujours faible, frêle et renfermé, parce que les autres ne pourront pas le comprendre, ne le voudront pas. ». Elle pinça ses lèvres. « Je te propose de voir ton fils enfant, mais tu pourras le voir adulte si tu te rends en Okaeli. Il est le plus puissant Maître du Temps qui enseigne cet art aux êtres qui le méritent. ». Azaël, elle l'avait déjà croisé autrefois, cet homme qui ne parlait qu'en faisant des rimes, qui semblait dans son monde parfois et se prêtait à des excentricités qui nul ne comprenaient. Pourtant, sa puissance et sa connaissance imposaient le respect. Mais l'homme ne l'intéressait pas, du moins, pas autant que l'enfant qu'elle avait laissé dans les bras d'Erza. La Réprouvée était patiente avec lui, elle ramassait indéfiniment les choses qu'il aimait faire tomber en boucle. Et, contrairement à elle, elle n'était pas une entrave au développement de sa magie. « Je te ne forcerai pas, de toute façon. ». Avec la disparition de Zéleph, elle avait cessé d'espérer quelque chose en ce domaine. Elle s'était préparée à devoir gérer l'avenir de son enfant seule, sans lui, puisqu'il n'était plus à ses côtés. Peut-être y avait-il des blessures qui ne pourraient jamais se refermer. Elle avait trop vécu et avait toujours compté que sur elle avant de le rencontrer. Maintenant, elle ne savait plus que penser mais elle n'avait pas la force d'être forte pour deux.

Mitsuko finit par se relever, sortant de la rivière, trempée. Elle s'approcha d'un arbre, faisant glisser sa robe à ses pieds d'un mouvement élégant. Elle attrapa le vêtement afin de le disposer de façon à ce qu'il sèche. Jadis elle n'aurait pas eu à subir ce genre d'inconvénients. Nue, elle se dirigea vers un buisson, un framboisier qui devait être assez âgé car très étendu. Observant les branches un instant, elle finit par se cueillir quelques framboises. Elle n'avait pas peur des gens de passage. Ses cheveux étaient assez long pour couvrir tout ce qu'il y avait à couvrir. Et puis, Zéleph ne laisserait sans doute personne attarder son regard sur elle, à moins que cela ait changé avec le temps. A vrai dire, elle ne savait pas quoi attendre de lui, ni même ce qu'il souhaitait. Il y avait tellement de points de divergence entre eux, à commencer par Erza, en passant par Neros et en finissant par Azaël. « Le défi... » murmura-t-elle pour elle-même comme si cela manquait à leur relation. Depuis combien de temps n'avaient-ils pas joué ? Peut-être que le temps où il était prêt à se battre pour elle était révolu. Jadis elle l'aurait mis au pied du mur cent fois avant de le laisser l'embrasser, elle lui aurait demandé mille choses pour en espérer une seule d'elle. Aujourd'hui ils parlaient de leurs enfants et du rôle de parents qu'ils étaient incapables d'assumer. Mitsuko en avait marre d'être raisonnable. Que faudrait-il qu'elle fasse pour voir à nouveau cette flamme briller dans les yeux de son mari ? Aller séduire un autre homme ? Le fuir ? Et elle ? Faible comme elle était, elle se sentait incapable de lui donner ce qu'il méritait, ce qu'il cherchait. Tout n'était qu'ennui et problème alors qu'elle aurait aimé que tout soit fantaisie et plaisir. Il fallait que cela change.
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Mar 08 Sep 2015, 04:38

« Je… » Zéleph ne savait plu quoi penser. Il c’était mit a faire la planche dans la rivière, se soucient peu du spectacle qu’il offrait a présent. Il fallait dire que le réprouvé n’avait jamais eu d’embarras avec son corps, il était même très a l’aise. La pudeur n’était pas une notion qu’il assimiler au corps. Cela ne l’empêcher pas de détester son reflet, et justement c’était bien la raison de son désintérêt pour la décence. Il ne se trouvé pas particulièrement beau, voir même abject, mais les autre ne semblait pas être du même avis, quoi que cela dépendait souvent des personne. Quoi qu’il en soit son aplomb était le reflet de son état d’esprit, qu’il soi beau ou non personne n’était forcer de le regardé. Cela dit le sujet de ses pensés n’en était pas là. Non, le réprouvé était perdu bien ailleurs. La cause de ses difficultés était tout autre. Il avait passer tans de temps loin du monde, mit en cage les fers laissant des traces de brulure sur ses mains, ses pieds, son cou. Le temps avait passer. Sans lui. Encore une fois, pensait-il. Encore une fois il se retrouvé coupable de choix qui n’était pas les siens. Pourtant il était belle et bien coupable, d’une certaine façon il n’y avait pas de doute. Il se sentait coupable pour Erza, pour Azaël a présent, et plus encore pour sa femme. Les absents ont toujours tors, il le savait et son plus grand crime était l’abandon. Lui qui c’était si longtemps vanté de ne jamais trahir ses promesse n’avait fait que fuir comme un lâche. Cette idée lui crevé le coeur. Se sentiment de dégout l’envahissait petit à petit, se gravant dans ses entrailles. Il ne supporter pas cela. Voilas la raison pour la quel il ne voulait plu voir Erza, il ne supportait pas son regard sur lui. La sensation de ne pas être se qui aurait du. Sa seul présence lui donner la nausée. Si il c’était donner de fausse excuse c’était pour ne plus avoir a y penser pour ne plus en souffrir, mais la vérité était la suivante. Erza était sa fille. Il l’avait aimer et l’aimerai toute sa vie et même au delà si cela lui était possible. Seulement l’enfant qu’il n’avait pas connu, celui dont il aurait du être le père était mort. Il l’avait pleuré, silencieusement, avec pudeur. Un deuil qui fut confus lors ce qu’il appris qu’elle était en vie, qu’elle venait du futur. Seulement de quel futur ? Celui où il n’était qu’un monstre dénuer de tout sens moral et du dernier souffle d’humanité qu’il avait espéré sauvegardé. Celui où il l’avait oublier, elle et sa mère. Celui où il avait fuit pour vivre dans la luxure et l’addiction. Se monde n’existé plu. Il avait tout fait pour ne pas devenir se reflet qu’il avait vue. Se monde d’où elle venait n’était pas le sien, alors il n’arriver pas a comprendre comment il pouvait être son père, il ne savait pas comment faire. Zéleph ignoré quel était sa place. Biologiquement il était son père, mais des pères elle en avait eux d’autre. Il avait temps rêver la tenir dans ses bras, voir pour la première fois son sourire, entendre son rire, prendre conscience que ce petit être fragile était le sien et sentir en son coeur la panique résonner.    Etre père aurait était un grand défis pour lui, et il c’était préparé a cela. Il avait essayé tans bien que mal de mettre de coté toute ses craintes, ses cauchemars, espèrent que cette enfant soi symbole de renaissance. Au lieux de ça il avait abandonner sa femme et tuer sa fille. Oui, peut être n’était-ce pas la réalité, mais dans son esprit il faisait se simple raccourci qui le rendait malade. Tout était de sa faute et chaque jour où il entendait son prénom, son corps entier en frissonner d’effrois et de dégout. Il ne supporter pas sa fille, et ce n’était pas elle, c’était lui le problème, ça avait toujours était lui.

Alors maintenant que devait-il faire ? Maintenant qu’il avait un fils, un fils qui a nouveau vit le jour sans qu’il ne soi au coté de sa femme. Un fils qui ne pouvait vivre au coté de sa propre mère, devait-il aussi être privé d’un père ? Zéleph sentait la tristesse et la colère de l’injustice lui monté a la gorge. C’était ironique la façon comme les sorts jouaient mal les choses. Il était un homme si doux avec les enfants, il aurait tout donner les siens, et a chaque fois il fut lamentable avec eux. Il ne fallait même pas parlé de Neros, une exception dans son genre, qui aujourd’hui avait disparut. Un être perdu, a l’esprit tourmenté par ses origines et le but de son existence. Incapable de l’aider, il semblait que Zéleph n’avait fait qu’accentuer l’envergure de sa chute. Il ignoré où il était, se qu’il était, mort ou vivant et si il semblait ne pas s’en soucier en vérité il s’inquiétait. Il était inquiet pour chacun de ses enfants, mais il était plus facile de le cacher, de faire croire que cela lui importé peut, personne ne se soucier de lui ainsi. On le juger de père indigne et cela lui suffisait. Il ne pourrait jamais souffrir plus des pensés des autres que celle qu’il avait lui. Non, Mitsuko avait raison. Il serait incapable de s’occuper d’Azaël. Il lui ferait du mal plus qu’autre chose. Il avait fait souffrir assez d’enfants comme cela, peut être fallait-il préservé le dernier. Cela lui faisait tellement de mal. Plus encore en sachant que son fils vivrait une vie solitaire. Il savait se que cela signifier. Etre en marge des autre, inadapté a la conformité. Peut être se focalisait-il sur quelque chose dont un maitre du temps ignoré les sentiments, et pourtant un peut de compassion, cela ne devait pas être mauvais. Se laissant dérivé, il soupira, fermant les yeux quelque instant avant de se rendre compte qu’ils étaient humide. Sa douleur était plus profonde qu’il l’avait crus. Il fallait qu’il se concentre, qu’il trouve une solution, quelque chose. Il lui fallait faire un choix. Il aurait souhaité être un père, chose qui semblait être trop tard et il trouvé injuste qu’il ne puise se rattraper d’une quelconque manière. Le temps perdu avec Erza, les vérités bafouer de Neros et maintenant un fils fragile. Le destin se venger et il n’était même plu en colère pour ça, il l’accepté. C’était son fardeau.

Se retournant vers la berge il nagea jusqu’à elle, avant de sortir de l’eau. Ses vêtement étaient éparpiller sa et là où il les avaient jeté. Il n’en ramassa aucun cherchant après sa femme. Il l’aperçu derrière se qui ressemblé a un framboisier dont elle semblait cueillir les fruits. L’esprit remplit de doute, le coeur en charpie, il s’approcha doucement. Le pas trainant, car à cet instant il se sentait si vulnérable, si triste, que sa nudité devenait émotionnel. « Io… » Ca voix n’était que murmure, il avait la sensation de ne même plu savoir quoi dire, comment le dire. Comme un enfant, il était soudain désarmé de toute assurance, et pour lui c’était pire que tout. « Io los sunvaar. » Par dépit il faisait le sacrifice de se montré ainsi a Mitsuko. Se n’était pas la première fois qu’il se dévoilé soumis et vulnérable, mais c’était si loin de son caractère habituel. Il n’aimer pas ça. « Zigrin io dreh wo. » Il fit une pause, ses yeux se posant un peut par tout. Par tout ailleurs que dans les siens. Il ne pouvait supporter son regard, il ne savait pas quoi pensé et ignoré bien plus encore se qu’elle pouvait imaginer. Tout était si compliqué, tout avait toujours était si compliqué. « Arzak io dreh silus. Arzak los aan borm, nuz io nid’anha fod dreh. Io faas tol'los pogaan oghren. » La sensation qu’il n’y avait pas d’issu. Si Zéleph n’allait pas voir son fils aujourd’hui peut être qu’il le regretterait toute sa vie, peut être qu’Azaël lui en voudrait pour cela, mais si il aller le voir il avait peur que cela soi hypocrite. Il aller lui rendre visite pour ne plu jamais le revoir? Que ferait-il après ça puise qu’il ne pouvait pas être son père ? Et Erza, n’était-ce pas injuste pour elle qu’il se souci plus de lui que d’elle ? Se qui était fo, mais qu’elle croire bien sur, car il ne se défendre pas a se sujet. Zéleph ignoré quoi faire et il était terrifier a présent des décisions qu’il prenait, car elles avaient un impact bien plus puissant qu’il l’avait imaginer, aujourd’hui il le savait. C’était peut être la première fois qu’il demander des conseils au près de Mitsuko, peut être la dernière aussi, mais il était réellement au fond du gouffre, dos au mur et cette situationn le rendait incapable de prendre une décision. La bonne, si il y en avait une. Mitsuko n’était certainement pas la mieux placer pour lui parlé d’enfants, mais c’était elle leurs mère, elle qui les connaissait, mieux que lui alors cela faisait d’elle la seule personne capable de l’aidé. Il était trempé, nu, mais la timidité qu'il dégagé ne venait pas de son état physique mais des mots qu'il venait de soumettre et l'appréhension de la réponse qui le mit mal à l'aise.

Traduction :
"Je suis stupide..."
"J'ignore quoi faire."
"J'aimerai m'escuser. J'aimerai être un père, mais je ne sais pas comment faire. J'ai peur qu'il soi trop tard."
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Le temps passe, mais jamais ne se lasse. (pv.Mitsuko)

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