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 L'île corrompue --Quête PV Haziel Taiji

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Mer 03 Juin 2015, 21:43

Je n'avais jamais vu l'océan avant aujourd'hui.

J'étais familière avec les lacs, les rivières, les ruisseaux, les marais, les mers, bref, tous les types d'étendues d'eau possibles et imaginables, sauf l'océan. J’étais heureuse d’enfin pouvoir constater par moi-même ce que j’avais lu dans tant d’ouvrages, ressentant les mêmes émotions de curiosité et d’appréciation envers l’immensité et la beauté de cette étendue bleutée. Par contre, l’océan lui-même n’avait pas l’air très content de me voir. Il était déchaîné, se frappant au rivage composé de sable fin où je me tenais debout, observant les forces de la nature en action. Il faisait très clair et c’était de toute évidence le petit matin. Le soleil se levait à l’horizon et embrasait paresseusement l’île de ses rayons. Il n’y avait aucun vent, ce qui était plutôt curieux alors que l’océan semblait être en pleine tempête. Alors que j’y pensais, en fait, il y avait du vent, mais pas sur l’île elle-même. Il y avait de la pluie, aussi, une pluie chaude tombant du ciel et atterrissant dans les eaux tumultueuses, mais aucune goutte ne touchait terre. Fascinée par ce phénomène, je tendis la main, franchissant la frontière invisible qui séparait la terre de la mer, et je sentis immédiatement de lourdes gouttes de pluie s’abattre contre mes doigts. Impressionnée, je m’avançai de quelques pas, mes pieds foulant désormais le sol marin. Quelques mètres uniquement me séparaient du rivage, mais je fus instantanément trempée de la tête aux pieds, secouée par mille et uns vents, prise au beau milieu d’une véritable tempête. Légèrement apeurée, mais surtout prise par surprise, je courus vers le rivage et m’assis sur le sable chaud, là où j’étais en sécurité. Que se passait-il donc sur cette île? Quelle était l’origine de ce curieux phénomène?

J’essayais de répertorier mentalement les cartes des terres connues que j’avais pu étudier au cours de ma vie, mais rien ne me vint en tête concernant une île avec cette météo étrange. Dans quelle contrée se trouvait-elle? Sur quel continent? D’ailleurs, pensai-je avec étonnement, comment ai-je atterri ici? Je regardai autour de moi, soudainement prise de panique. Comment m’étais-je retrouvée ici, sur cette terre, à priori coupée de toute civilisation? Je ne me souvenais ni d’avoir formulé le désir de visiter cette île, ni de m’y être rendue. J’avais l’impression d’avoir ouvert les yeux ici, comme si j’y étais née. Avais-je toujours été en train de contempler l’océan secoué par la bise? Comment était-ce possible? Étais-je en proie à une hallucination? Étais-je victime d’un maléfice? Étais-je en train de rêver? Oui, un rêve! Soulagée d’avoir enfin trouvé une explication à mon problème, je me détendis. C’était probablement un rêve! La météo impossible, l’oubli des circonstances qui m’avaient menée jusqu’ici… J’étais en plein sommeil. C’était la seule explication possible.

Pourtant, tout autour de moi semblait trop vivide, trop vrai pour n’être qu’un simple songe. Comment expliquer l’odeur salée que l’océan amenait à mes narines, comment expliquer le fait que je sente la caresse du soleil sur ma peau, séchant mes cheveux et habits? De plus, la météo impossible pouvait facilement s’expliquer par un Élémental qui s’amusait. Non, ce n’était pas un rêve. Je ne savais pas comment j’avais atterri ici et je n’avais pas non plus la moindre idée de comment partir. Moi qui était si habituée aux grands espaces, je me sentais si enfermée, si restreinte sur cette petite île, entourée par un océan impénétrable. Je décidai de me relever et d’explorer l’environnement où je me trouvais, toujours légèrement paniquée.

«Il y a quelqu’un?» criai-je vainement, en sachant très bien que personne ne m’entendrait. «S’il vous plaît,» continuai-je au fil de mes pas, «j’ai besoin d’aide!»

Mon kimono humide toujours plaqué contre ma peau, je progressais sur l’île, chaque pas effectué me confirmant mes craintes : j’étais seule. Et si tout ceci était la fin pour moi? Et si… et si j’étais morte? Peut-être cette île était-elle une sorte d’entre-deux mondes, un endroit où les esprits font une dernière halte avant de planer vers l’infinité. Cette explication ne me plaisait pas, mais alors pas du tout! J’étais à la fleur de ma vie, je venais d’éclore, tant de possibilités s’offraient à moi. Ça ne pouvait pas être la fin, pas tout de suite, pas maintenant? Cette perspective me fît redoubler d’ardeurs afin d’essayer de trouver une explication dans mon environnement. Pourquoi étais-je ici? Je ne voyais pas beaucoup d’indices. En fait, je n’en décelais aucun. L’île était un puzzle impossible à résoudre. Une météo ensorcelée; le sable fin et blanc; le soleil progressant doucement dans le ciel; une jungle à l’évidence impénétrable en son centre; une richesse de flore, mais à vue de nez aucun animal ou créature sentiente sauf ma personne.

«S’il vous plaît, si vous m’entendez, répondez moi!» Je devenais désespérée. J’avais peur et je commençais à avoir soif. Le manque de vent tempérant la chaleur qui régnait sur l’île rendait celle-ci brûlante. Je savais que la bonne chose à faire était de prendre couvert sous un arbre en attendant de reprendre des forces, mais je refusais de me reposer avant de trouver réponse à mes questions. Alors je continuais d’avancer, péniblement, espérant tomber sur quelqu’un ou quelque chose qui me permettrait de m’échapper d’ici.


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Mar 09 Juin 2015, 11:53

« Cher Jun,

Devant la détresse grandissante de votre clone au sein de l'équipage, les tentatives de suicides se multipliant en cœur avec la distance parcourue par le navire, les pirates ont pris une décision quant à son avenir. Après une réunion pour parler de son cas, il est apparu comme une évidence que s'ils ne faisaient rien, Haziel finirait par se suicider à bord. L'homme a réussi à obtenir la sympathie de ces hommes des mers qui ont opté pour une option des plus étranges. Puisque rien dans les mots qu'ils pouvaient employer avec lui ne le faisait renoncer aux atteintes contre sa personne, ils ont décidé qu'il serait préférable de le déposer sur une île qu'ils ont surnommé l'île corrompue. Ainsi, il pourrait véritablement se confronter à la mort et apprendre, sans doute, le prix de la vie. Dans son sommeil, ils l'ont donc déposé sur la dite île. Je n'ai pu le suivre mais au prochain port, je ferai escale et embarquerai sur un autre navire pour retourner le chercher. Il y a également autre chose dont je voulais vous parler. L'un des hommes d'équipage, qui possède la particularité de voir les Esprits de toute évidence, a indiqué à ses camarades qu'ils étaient suivis par l'esprit d'un homme assez âgé et que ce dernier planait le plus souvent aux côtés de Haziel. Ce dernier l'ignore totalement d'après moi car rien dans le comportement que j'ai pu observer chez lui n'indique qu'il voit autre chose que ses sombres pensées. Le pirate a ensuite signalé que l'Esprit était parti en même temps que Haziel. Les autres membres de l'équipage sont bien entendu sceptiques sur l'existence des Esprits, ils les voient plutôt comme des malédictions lancées par les Ondins sur les navires afin de les couler ou, au contraire, comme les apparitions de pirates morts en mer à cause des mêmes Ondins. J'en apprend chaque jour davantage sur les différentes légendes courant ce monde. Quoi qu'il en soit, si nouveau il y a, je vous tiendrais informé.

Hella. ».


A mon réveil, j'étais sur cette île. J'étais certain que les pirates avaient finis par en avoir marre de moi et c'était tant mieux. Je voulais mourir et ils m'en empêchaient sans cesse. Et puis, ils étaient trop gentils avec le monstre que j'étais. Pourtant, curieusement, bien que suicidaire depuis ma création, je pris tout de même avec moi le panier en osier pleins de provisions et d'eau fraîche qu'ils m'avaient laissé avant de repartir sur les flots. Il y avait également un mot : « Nous espérons que tu trouveras le secret de cette île, bien sûr, mais surtout que tu retrouveras le goût à la vie. ». La lettre était mal écrite, pleine de fautes et rédigée d'une écriture grosse et tremblante. Tout le monde n'était pas lettré et c'était sans doute le capitaine qui était à l'origine de celle-ci. J'aurai pu me sentir touché mais je préférai penser que personne ne m'aimait, et que, même si ça n'avait pas été le cas, je n'étais pas digne d'un quelconque intérêt. Me levant, je me mis à marcher sur la terre ferme, remarquant à peine la tempête qui entourait le lieu. J'étais trop fatigué, même si je venais de me réveiller. Mon corps était trop faible pour supporter une simple promenade. Je me traînais comme un vieillard, attendant sa fin. Sauf que je semblais maudit : la mort ne voulait pas venir me chercher.

Finalement, après plusieurs heures et plusieurs siestes provoquées par l'épuisement, je finis par trouver une sorte de cabane dans un petit bois. Elle était abandonnée, c'était sûr et certain, mais il y avait encore une échelle faites de bois et de corde, qui pendouillait mollement de la porte d'entrée au sol. Je regardai un instant celle-ci, me disant que je pourrai facilement me pendre avec si je m'y prenais bien. Ce fut à ce moment précis qu'une vois s'imposa à moi. Il y avait quelqu'un, une femme sans doute, ou un homme à la voix étonnement aiguë. Non, c'était une femme. Et puis, qu'en avais-je à faire ? Bientôt, je serai mort. Il fallait simplement qu'elle ne vienne pas par ici troubler mes activités. Lentement, je mis mes pieds sur le premier barreau, avant de grimper difficilement sur le deuxième. Je n'avais plus qu'à passer ma tête entre deux marches et à me laisser tomber. C'était assez étroit mais, heureusement, mon visage passa. Allez... il ne me restait plus qu'à compter jusqu'à trois et à sauter...

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Mer 10 Juin 2015, 02:14

J’étais seule, il fallait bien que je m’y fasse. Personne n’avait répondu à mes cris, ni humain, ni animal, ni aucune créature que ce soit. Je m’étais éloignée de la mer, me retrouvant désormais plus proche de l’épicentre de l’île, à la frontière qui séparait la plage sablonneuse de la dense végétation qui trônait en son centre. Désespérée, je m’agenouillai sur le sol et commençai à sangloter. Le soleil ayant séché mes vêtements, je n’étais presque plus trempée, désormais, si ça n’était de sueur, aussi mes larmes creusaient-elles des sillons sur mes joues. J’avais tellement honte de m’effondrer ainsi, mais j’étais si désemparée, si désarçonnée par la situation que je n’arrivais pas à changer d’attitude. Le visage entre les mains, j’essayais de trouver une solution quelconque à mon problème, une explication quant à ma présence ici, mais rien à faire. J’étais prise au piège, je me voyais déjà errer sur cette île pour le restant de mes jours, damnée, condamnée. Pourquoi m’avait-on punie ainsi? Quel pêché mortel avais-je commis? Je n’avais jamais été dans une situation pareille. Oui, j’avais traversé quelque adversité par le passé, mais je n’avais jamais été préparée à ce qu’un évènement du genre ne se produise. Je n’avais que dix-sept ans, enfin! Je venais d’atteindre l’âge où je devenais enfin une femme, je ne comptais que peu d’expérience en ce monde! Quelle vie ingrate, quel mauvais tour le destin m’avait-il réservé? Toutes ces interrogations ne firent qu’ajouter à mon désarroi et je dus passer un bon dix minutes ainsi, les genoux enfoncés dans la terre et le sable, les larmes ruisselant sur mes mains et mes bras.

Un mauvais tour joué par le destin… Le destin, cette force à laquelle je m’efforçais de croire, avoir un chemin tout tracé devant soi. Cette fin, était-ce ma fin? Cela me semblait impossible. Dame Nature avait toujours été si bonne envers moi, si bonne envers mes consoeurs et mon peuple. Deimu ne m’aurait jamais réservé une mort aussi cruelle, elle n’aurait pas planifié que je finisse mes jours en pleurs et en sang, perdue au beau milieu d’une terre inconnue, loin de tout ce qui m’est précieux et que je chéris. Cette certitude fût assez pour faire briller une toute petite lueur d’espoir, assez pour que je demande assistance à celle qui, je le savais, ne m’abandonnerait pas. Je posai les mains à plat par terre, effectuant une révérence sur le sol, les yeux fermés, tentant de me concentrer et d’invoquer ma protectrice.

«Deimu, wǒ nǐlen yíngjiē'te. Deimu, j'implore avec piété votre assistance.»

Rien ne se passa. J’attendis ainsi plusieurs minutes, toujours agenouillée sur le sol, les yeux fermés, sans percevoir aucun changement dans mon environnement.

Deimu m’avait-elle abandonnée?
Incapable d’accepter ce qui sembalit être une évidence, je recommençai, pesant mes mots et implorant Dame Nature de se manifester.

«Deimu, wǒ nǐlen yíngjiē'te.» Je crispai la mâchoire, tentant de stopper les larmes qui pointaient le bout du nez. «Deimu, j'implore avec piété votre assistance.»

Rien. Le vent secouant doucement mes cheveux, je commençai à réellement perdre espoir.
Le vent?
Je me relevai à toute vitesse. Le vent était inexistant sur l’île il y a quelques instants à peine! C’était d’ailleurs ce contraste entre l’île et l’océan qui m’avait tant fascinée… Et désormais, une géante bourrasque de vent me fouettait en plein visage, un vent qui provenait de l’est et qui était chargé de promesses. Adressant un merci muet à Dame Nature, empreinte de gratitude, je me mis en marche vers la direction d’où le vent semblait provenir. Il ne me fallut pas beaucoup de temps afin de me rendre compte qu’il m’entraînait vers la partie à droite du centre de l’île, là où la végétation était dense, mais pas aussi touffue qu’en son cœur. Une espèce de petite forêt se dressait désormais devant moi, mais toujours sans aucune créature la peuplant. Le vent soufflait toujours, mais moins fort qu’auparavant, s’étant réduit à une agréable brise chargée d’odeur saline. Je dus prendre une courte pause avant de m’enfoncer dans la forêt, toujours légèrement chancelante à cause de la chaleur ambiante qui régnait toujours autour de moi.

Alors que je m’enfonçais dans la petite forêt, le vent commença à m’apporter des sons. Je n’entendais aucune voix, aucun gémissement ou couinement animal de la sorte, mais bel et bien des sons d’outils, comme si quelqu’un construisait une maison au fond des bois. Je perçus le son distinctif d’une corde qui se tend au vent, comme sur un navire, par exemple, puis celui d’un martèlement constant, ressemblant à un marteau que l’on abattait sur un clou. Haletante, je commençai à  courir, ne suivant plus la direction du vent, mais bien celle des sons qu’il me permettait de percevoir. Fournissant un dernier effort, j’arrivai devant une petite cabane en bois rond, rustre et de toute évidence déserte. Puis, plus rien. Plus de vent, plus de sons. J’étais arrivée là où Deimu voulait que j’arrive, j’avais suivi la route que mon destin avait tracée pour moi.

Je m’avançai donc vers le minuscule édifice et poussai la porte.

Puis, je poussai un cri.

J’étais si surprise de ce qui se trouvait devant moi (un homme? Sur une chaise?! Un nœud coulant enserrant sa nuque!) que je reculai de quelques pas, la main plaquée sur la bouche. Je ne m’attendais pas du tout à croiser un autre être vivant et encore moins à en trouver un dans une posture aussi macabre.

Remise de mes émotions, je le regardai droit dans les yeux, oubliant la politesse, la situation m’y obligeant.

«Mais… Qu’est-ce que vous faites?»

Question stupide. Je ne lui laissai pas le temps de répondre avant de prendre une grande respiration et de m’avancer vers lui.

«Descendez de là! Je croyais être seule moi aussi, mais je vous ai trouvé! Nous pouvons nous en sortir ensemble.»

Je croyais réellement qu’il avait décidé de mettre fin à ses jours parce qu’il avait été, comme moi, prisonnier de cette île pour trop longtemps et avait perdu espoir de s’en sortir. N’étant pas assez grande pour détacher la corde qui était à son cou, je regardai sur le sol, à la recherche d’un canif ou quelconque outil qui me permettrait de la couper.

«Allez, vous devez défaire ce nœud! Il fait si sombre ici…» ajoutai-je, pour moi-même. Je m’accroupis sur le sol, tentant de trouver un objet assez pointu et solide pour libérer le malheureux.

«Je ne vous connais pas, mais nous sommes dans le même bateau, vous et moi. Nous allons sortir de cette île, je vous le garantis.»

L’adrénaline ayant pris le dessus, je ne pouvais rester silencieuse, mon flot de paroles servant à calmer mes nerfs. Pour être honnête, j’étais si heureuse d’avoir trouvé un autre être vivant que, s’il s’avérait qu’il saute dans le vide au lieu de descendre de la chaise, je lui emprunterait  probablement sa corde par la suite.

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Mer 19 Aoû 2015, 15:57

Pourquoi est-ce que les gens s'évertuaient toujours à m'empêcher de mettre fin à mes jours ? Je fixais l'inconnue d'un regard un peu blasé, attendant qu'elle finisse de parler. N'était-ce pas un moment important, la fin d'une vie ? Au bord des larmes pour avoir été encore interrompu, je ne savais pas quoi ressentir, du moins, mon esprit était totalement bouleversé. D'un côté, je remerciais inconsciemment cette arrivée miraculeuse, de l'autre j'étais un peu outré, le tout noyé dans une lassitude étrange. Je ne savais plus, j'étais trop sensible, pas assez fort. Et puis, la curiosité me tiraillait. Que faisait-elle ici, cette femme ? Elle ne semblait pas contente de me voir. En même temps... Comment aurais-je réagis dans pareille situation, si je m'étais trouvé nez à nez, et contre mon gré, avec un homme ou une femme en train d'essayer de se suicider ? Sans doute comme elle. L'ordre de descendre me fit écarquillé les yeux. Personne avant elle ne m'avait parlé aussi sèchement et directement. Généralement, l'on essayait de m’appâter un peu, de ne pas m'effrayer, d'y aller en douceur. Là, c'était clair et net : je devais descendre de ma chaise et tout de suite. Par contre, il y avait des choses que je ne comprenais pas vraiment. Nous en sortir ensembles ? Elle croyait être seule ? Était-elle folle ? C'est que, dans ma détresse émotionnelle, je n'avais pas vraiment pris la peine d'examiner les lieux. J'avais uniquement chercher de quoi en finir, faisant fi du reste. J'envisageais déjà de moins en moins de sauter, perturbé par la jeune femme et ce qu'elle racontait à toute vitesse. « Nous ne sommes pas dans un bateau... » finis-je par dire, ne me rendant pas compte tout de suite qu'il s'agissait d'une expression. Je me laissais un peu dépérir alors mon cerveau avait du mal à réfléchir convenablement. Le manque de nourriture en était en partie la cause. « Ah... oui... » murmurai-je en comprenant la situation. « Et puis, il fait sombre tout le temps... ». J'étais un homme très gai et enjoué, ça se voyait tout de suite en m'écoutant parler ! Avec ce ton morne et plat, j'aurai pu déprimer n'importe qui. Ma voix était un peu plus grave qu'à l'ordinaire car cela faisait longtemps que je n'avais pas parlé à quelqu'un. Quand à la noirceur que je voyais, c'était surtout celle qui régnait dans mon cœur. Je me croyais coupable de tellement d'atrocités...

Je finis par soupirer, décidant qu'il était temps de descendre de ma chaise. Je n'allais pas laisser cette femme, à présent accroupie par terre, toute seule. Ce que je n'arrivais pas à avoir, du moins, pas encore, c'était la bonté de mon cœur. Certes, j'étais le clone d'un homme cruel, mais je n'étais pas comme lui. Aussi, cette bonté me forçait à ne pas mettre fin à mes jours pour aider cette femme qui avait l'air perdue ici. J'hésitai un moment avant d'essayer de me sortir du nœud. Par malchance, mon pied glissa de la chaise, me laissant pendre quelques secondes dans les airs avant que la corde ne lâche, trop usée pour supporter mon poids. Je tombai lourdement au sol, m'étalant de tout mon long à cause de mes jambes fragilisées par un manque de nourriture. Au sol, je soupirai. Je n'avais plus envie de me relever. Fixant le plafond, la corde toujours autour du cou, je me mis à parler. « Je m'appelle Haziel en fait... enfin, c'est comme ça qu'on m'a nommé. Et je suis un monstre. ». Je marquai une pause, réfléchissant un moment. « Du coup, si vous voulez partir, je comprendrais très bien. Personne ne devrait supporter ma présence... ». J'étais un homme assez paradoxale, assez perdu. « Par contre, j'ai de la nourriture dans un panier... Je ne sais plus trop où je l'ai posé. Il doit être par là. On peut manger pour quelques jours facilement avec ça... ». Je parlais de mourir, de monstre, puis de nourriture. Voulais-je vraiment mourir ? Sans doute pas. C'était instinctif, mon corps refusait de trépasser. « Mais bon... j'ai rien compris à ce que vous avez dit par contre... ». Ma voix était toujours sans rythme, d'un ton las. « Pourquoi vous êtes seule ici ? Et pourquoi vous voulez vous en aller ? ». Je ne comprenais pas, aussi parce que, jusqu'ici, je n'avais pas cherché à comprendre. Le silence s'installant, mon ventre émit une plainte plus que significative. J'avais faim, cruellement faim.

749 mots
Hé bien comme tu veux o/ Si tu arrives à suivre mon rythme léthargique jusqu'à 8 messages chacun, ça pourrait être sympa, sinon 4 si ton personnage avance trop vite par rapport au rp ^^ (j'vais essayer d'aller plus vite quand même xD)
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Lun 16 Nov 2015, 07:48

Le jeune homme était probablement un sot. Ou alors il était resté sur cette île si longtemps que son cerveau avait été réduit en bouillie. Il n’y avait pas d’autre explication pour son manque de compréhension envers moi. «Nous ne sommes pas sur un bateau», vraiment? Peut-être était-ce lui qui me menait en bateau, car il était, à mon sens, impossible d’être aussi engourdi et insensible à son environnement. J’étais moins nerveuse à l’idée qu’il saute, désormais, parce qu’il aurait eu amplement le temps de le faire alors que je cherchais toujours un canif, un couteau ou un outil quelconque pour défaire la corde qu’il avait nouée autour de son cou. Je devais l’avoir calmé par ma seule présence. Il était dans la même situation que moi, après tout. Il n’avait été que momentanément désespéré de ne jamais pouvoir sortir de cette île, mais puisque je lui étais apparu, il avait repris espoir. Voilà pourquoi il n’avait plus envie de sauter. Les ongles griffant toujours le sol à la recherche de quelque objet pointu, ne prêtant pas réellement attention à mon compagnon (car je ne savais pas trop quoi lui dire. Honnêtement, ses déclarations me laissaient perplexe. «Il fait toujours sombre ici»? Vraiment, depuis combien de temps était-il esseulé sur cette île? Était-il resté enfermé dans cette petite cabane durant toute la durée de son séjour?), je finis par empoigner un éclat de verre en poussant un petit cri de triomphe… qui se mua bientôt en un cri de stupéfaction.

L’homme s’était pendu! Il se balançait dans les airs, tel un pantin désarticulé, retenu par le nœud coulant enserrant son cou; puis il tomba, s’étalant de tout son long à quelques centimètres de moi. Horrifiée, je l’écoutai se présenter, comme si de rien était, comme s’il ne venait pas juste de tenter de prendre sa propre vie. Après son petit monologue, je restai un long moment en silence, le dévisageant, ne sachant pas trop comment réagir. «Mais vous êtes complètement fou!» m’écriai-je, me redressant vivement. Alors que j’allais clarifier ma pensée, je pris conscience que ma main droite me faisait atrocement mal. Je la tendis devant moi et me rendis compte avec horreur que, dans ma surprise, j’avais serré l’éclat de verre un peu trop fort. Ma main avait été tailladée et un liquide poisseux se répandait au creux de ma paume. Bien que la quantité de sang n’était pas très importante, j’étais paniquée et la fixais avec horreur. «Je saigne!» fut tout ce que je pus trouver à dire. Il était impossible de trouver de quoi bander ma main dans cet endroit exigu. Je me contentai donc de l’enserrer au creux du bas de mon kimono, dont le tissu, déjà taché, n’avait plus du tout fière allure. « Bordel, tout va de mal en pis…»*

Je pris une grande respiration, puis décidai d’affronter le regard de mon interlocuteur. Je ma main valide, je lui tendis l’éclat de verre maculé de sang pour qu’il coupe son collier de corde. «Je suis Aina, et peu m’importe si vous êtes un monstre ou pas, Haziel. Votre présence m’enchante, car au moins nous avons plus de chance de nous sortir d’ici indemnes si nous sommes deux.» Je bougeai mon poids d’une jambe à l’autre, ce qui me fit grimacer. «Je ne sais pas comment je suis arrivée ici, ni pourquoi. Tout ce que je sais, c’est que nous sommes les deux seuls être vivants sur cette île, du moins d’après l’absence de réponse à mes appels de détresse. Et il n’y a aucun moyen de partir. Nous sommes encerclés par une tempête de quelque origine magique.» Ma lèvre inférieure se mit à trembler et je dus faire une pause afin de retenir mes larmes. «Et il fait si chaud et j’ai si faim, tout ce que je veux c’est rentrer chez moi.» Que nous formions un beau duo, tous les deux! Deux boute-en-train, des véritables rayons de soleil. Je portai rapidement la main gauche à mes yeux, question d’attraper les larmes qui menaçaient de déborder avant qu’elles ne s’écoulent honteusement le long de mes joues.

«Bref, il faut nous ressaisir.» Je me relevai prestement, la main droite toujours enserrée dans mon kimono, exposant mes jambes jusqu’à la mi-cuisse. «Où aviez-vous dit qu’était ce panier de nourriture?» Je me retournai vers lui et lui tendis la main gauche afin de l’aider à se relever. «D’ailleurs, comment avez-vous réussi à trouver des vivres, ici? Je n’ai repéré aucun fruit, plante ou racine comestible.» Enfin, j’enfonçai la porte de la cabane, plissant les yeux pour les habituer à la clarté. «Avez-vous de l’eau?»


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Lun 01 Fév 2016, 18:28

J'allais lui répondre que oui, sans doute, j'étais complètement fou. Le problème c'est que je n'en avais plus vraiment la force. Fixant le plafond, je le trouvais étonnement intéressant. J'aurai sans doute pu rester des heures à chercher le sens de la vie et la mort ici, en fixant les planches dégarnies de l'endroit qui menaçait sans doute de s'effondrer à tout moment. Il fallut que j'entende le mot « saigne » pour que mon esprit soit tiré de la contemplation. « Ah ? » fis-je d'un ton morne. Moi aussi je voulais saigner. J'avais déjà essayé de me tailler les veines mais ma force ne m'avait pas permis une telle excentricité. J'avais abandonné avant même d'avoir commencé quoi que ce soit. Je pris donc l'éclat de verre qu'elle me tendait, ne sachant réellement quoi faire avec. J'aurai pu me le fourrer dans la gorge, ou bien essayer de l'avaler, mais j'avais trop mis ma vie en péril pour aujourd'hui. Peut-être demain. J'avais envie d'un câlin à présent. Elle s'appelait Aina. C'était intéressant, comme le plafond. Aina... Peut-être qu'elle serait importante pour moi ? Si je ne mourrai pas avant. D'un côté, c'était un peu idiot. Je ne méritais pas qu'on m'accorde la moindre attention. Pourtant, elle me parlait. Elle devait être bien désespérée. Je pris sa main et me relevai. « Ah. Moi ce sont des pirates qui m'ont déposé là, avec mon panier du coup. ». Je le cherchai un instant des yeux avant de le trouver. « Je suppose qu'il doit y avoir de tout dans le panier. En plus j'ai faim. Et soif. ». Mais surtout, j'avais envie d'un câlin. Jun ne m'avait pas maltraité mais l'on ne pouvait pas dire qu'il m'avait bien traité non plus. Depuis ma naissance, je n'avais pu avoir le droit à un seul geste de tendresse. Je voulais tellement, pourtant, me rattacher à quelque chose ou, mieux, à quelqu'un. Je la suivis donc et sortis dehors. La carté me fit plisser les yeux et je pus voir qu'elle avait raison. En effet, nous étions entourés par une sorte de tempête qui, si elle ne semblait pas s'abattre sur l'île, s'abattait en revanche tout autour. Je soupirai. Non vraiment, je n'avais pas envie de m'occuper de ça. Si les Ætheri le voulaient, nous allions mourir ici tous les deux. Sinon, ils nous sauveraient. Quelque chose comme ça.

Je finis donc par m'approcher d'elle et d'un mouvement ni trop brusque ni trop lent, je refermai mes bras autour de son corps. Elle sentait bon et, en plus, elle portait un kimono. J'aimais les kimonos. Elle pourrait être ma mère, ou une mère de substitution. L'idée n'était pas très claire dans mon esprit mais j'avais besoin de me rattacher à quelqu'un qui pourrait me sourire en toute circonstance, même si j'étais un monstre. « Je suis désolé mais j'avais vraiment envie d'un câlin. Et puis votre kimono est beau et vous sentez bon. ». Pour une fois qu'il y avait quelque chose de bénéfique dans sa vie. Le nez dans son cou, le dos un peu courbé, il finit par redresser la tête pour la regarder. « Si vous voulez manger, le panier est là bas. J'ai quelques souvenirs concernant cette île aussi... ». Je ne savais pas trop comment mon cerveau gérait les souvenirs de Jun et mes propres souvenirs mais, après tout, si je pouvais aider cette femme. « J'ai une sorte d'image... comme des galets qui s'activeraient de temps en temps... et puis pour les désactiver, il faudrait les enterrer. Mais je ne suis pas sûr en réalité... ». C'était tellement confus. Mes yeux finirent par se porter à ses lèvres. J'avais tellement besoin de chaleur, de quelque chose. Je ne savais pas trop ce qu'il me prenait, surtout que mon double n'avait jamais eu ce genre d'envies dans son existence mais, moi, je voulais de l'amour. Ce n'était pas charnel c'était... comme ça. Finalement, je me dis que ce ne serait pas si grave. Qu'est ce que c'était, la pudeur, par rapport au réconfort qu'un bisou pouvait apporter ? Je finis donc par poser mes lèvres sur les siennes, bien heureux d'avoir trouver mon rocher – car j'étais la moule dans cette histoire. J'espérai juste qu'elle ne le prendrait pas mal et qu'elle ne me frapperait pas. D'un autre côté... je me disais, si elle voulait me tuer, au moins, je n'aurai pas à mettre fin à mes jours seul.

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Dim 03 Juil 2016, 09:16

Lorsque Haziel referma ses bras autour de mon corps, dans une étreinte qui était bien trop intime pour les étrangers que nous étions, je me raidis instantanément. «Que…?» Cette proximité avec un inconnu m’était hautement inconfortable. Je pouvais sentir sa respiration dans le creux de ma nuque et ses cheveux me chatouillaient le menton. «Mais – mais …» Je voulais le repousser, je savais d’ailleurs que de l’envoyer paître était la chose convenable à faire, mais j’en étais incapable. Quelque chose m’en empêchait. Bien que le soleil nous darde de ses rayons et que la chaleur de nos deux corps transformait l’air ambiant en un fourneau infernal, la candeur dans la voix de l’homme, lorsqu’il s’excusa, fit fondre mon cœur. Le pauvre petit! Il était encore vulnérable de sa solitude forcée sur cette île, cela se voyait. Ne venais-je pas de le surprendre en pleine tentative? Était-ce si fortuit qu’il veuille s’accrocher à une autre personne vivante, ne serait-ce que pour un moment? Détendant les muscles de mon corps, j’accueilli les compliments qu’il venait de me faire avec une pointe d’ironie. Ma bonne odeur devait s’être envolée après les dix premières minutes passées sous le soleil de plomb; et que dire de mon kimono, désormais taché de sang et de terre? Cependant, je tapotai sa tête de ma main valide en murmurant un remerciement. C’est l’intention qui compte.  

Haziel me fit alors part des vagues souvenirs qu’il avait sur l’île, information que j’accueillis avec un hoquet de joie. Je ne comprenais pas vraiment ce qu’il voulait dire – des galets qui «s’activent»? – mais c’était déjà un début. Le sourire aux lèvres, j’allais lui partager ma fébrilité, lorsque je le vis se pencher vers moi. Avec effroi, je sentis ses lèvres se poser contre les miennes et y demeurer, sans trop savoir quoi faire. Pour être tout à fait honnête, j'avais envie de lâcher prise, moi aussi. J'étais fatiguée et, oui, le câlin de tout à l'heure avait été une brève source de réconfort pour moi. L'esprit dans les vapes, mon expression s'adoucit et je prolongeai le baiser, entrouvrant doucement la bouche, savourant ce court moment de réconfort. Puis, progressivement, je revins à moi. Je séparai ses lèvres des miennes, puis portai ma main valide à ma bouche. «Je... Euh...» Les yeux exorbités, il me fallut quelques secondes pour comprendre ce qui se passait, puis réagir. Je le repoussai vivement, brisant l’étreinte qui avait procuré un bref confort à tous les deux. «Comment… Comment osez-vous!?» Ma voix trembla de colère et de nervosité. «Je ne suis pas comme cela!» Les poings serrés, je reculai, m’éloignant de lui. «Ne vous approchez pas! Je vous… Je ne... Et…Je …» Je peinais à trouver mes mots, mais je reculais toujours, le tenant à distance. J’élus donc de me taire et de me retourner vers la plage. «Et puis vous pouvez le garder, votre panier de nourriture!» criai-je en sa direction, ne réalisant pas qu’en disant cela, je me faisais plus de mal que d’autre chose. J’avais voulu sembler impitoyable, en prononçant ces mots, mais j’avais probablement eu l’air d’un bambin piquant sa crise, les larmes faisant scintiller mes yeux. Je m’éloignai donc de lui à grands pas, ne m’arrêtant que lorsque j’étais arrivée au bord de l’eau, qui était toujours en tumulte. Je m’agenouillai sur le sable fin et, usant de l’indice que m’avait donné cet idiot de Taiji, je me mis à retourner des galets ornant le sol marin, près du rivage. Qu’il se le garde, son panier de nourriture, son eau et sa stupide île! J’éluciderai une façon de partir d’ici sans son aide et je quitterai sans lui.

Alors que je retournais toujours furieusement les galets, je remarquai un étrange symbole gravé sur l’un d’entre eux. Je le pris entre mon index et mon majeur et l’approchai de mon visage pour mieux l’inspecter. Le galet était parfaitement rond et plat. Sur ses deux faces était gravé le même symbole : deux lignes parallèles avec un point à mi-chemin entre les deux traits. Je ne reconnaissais pas du tout ce symbole. Était-ce une lettre d’un alphabet qui m’était inconnu? En passant mon doigt sur le dessin, je remarquai que le symbole n’avait pas simplement été dessiné sur le galet, mais qu’il avait bel et bien été gravé intentionnellement. Mes pensées voguèrent vers Haziel, qui reconnaitrait peut-être le symbole. Je n’avais aucune envie de lui reparler. Pourtant… je ne pouvais percer le mystère de ce galet toute seule, c’était clair.

Crotte.

Je débattis un instant de le prévenir de ma découverte. Je n’avais nullement envie de l’appeler et qu’il tente encore une fois de poser ses lèvres sur les miennes. À cette pensée, mes joues s'empourprèrent vivement. D’un autre côté… c’était lui qui m’avait donné l’indice, pour les galets. Il aurait été égoïste de ne pas partager ma découverte avec lui. De plus, il était activement suicidaire – il me l’avait prouvé à plus d’une occasion durant le cours laps de temps où nous avions fait connaissance. Une effroyable pensée gagna insidieusement mon esprit, accompagnant une sueur froide qui coula le long de mon dos. Peut-être que le rejet que je lui avais occasionné était le dernier qu’il pouvait supporter? Peut-être que, si je ne le rappelais pas… il allait attenter à ses jours, par ma faute? L’image du corps d’Haziel valsant à quelques centimètres du sol s’imposa à moi. «Haziel!» Le mot était sorti de ma gorge sans que je ne m’en rende compte. Un goût métallique emplit ma bouche et je constatai avec dépit que je m’étais mordue la langue, en parlant trop vite. «Haziel, venez vite!» parvins-je à articuler. Je ne voulais pas me lever pour aller le trouver, au cas où d’autres galets portant le même symbole se trouveraient près du premier que j’avais découvert. Je n'arriverais pas à trouver le même exact endroit deux fois. Et puis, si j’étais entièrement honnête, je n’avais pas envie de me lever parce que j’étais fatiguée de marcher. «Haziel, je… J’aimerais bien de vos vivres, finalement! Et de votre compagnie!» Je ne comprenais pas vraiment pourquoi je lui mentais ainsi. Instinctivement, je pensais qu’il s’agissait de la chose à faire pour l’attirer vers moi – mais peut-être avais-je tort.

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L'île corrompue --Quête PV Haziel Taiji

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