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 Partie de chasse [PV béluas]

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Jeu 12 Mar 2015, 16:41




Les vastes forêts qui bordent le rocher au clair de Lune semblaient bien silencieuses aujourd’hui. Le calme avant la tempête, certainement. La plupart des animaux qui peuplaient ces contrées en temps normal semblaient avoir disparu, comme s’ils avaient eu vent de ce qui se tramait, et la vérité n’était pas loin de cela. Quelques gardiens de Phoebe avaient passé toute la matinée à patrouiller les bosquets pour avertir la faune de la tenue imminente d’un concours de chasse. Très attachés à la nature et à leurs frères animaux, les béluas ne pouvaient se résoudre à massacrer à vue tous les cerfs, les ours et autres renards qu’ils croiseraient pour la simple beauté du sport. De telles pratiques étaient inconcevables sur les terres du peuple animal, c’est pourquoi la zone délimitée pour accueillir leur partie de chasse avait été soigneusement vidée de toute vie innocente, leur permettant de se livrer à la compétition sous le regard bienveillant de Phoebe.
C’est la première fois qu’Abel participait à ce rassemblement. Il avait la réputation de réunir certains des meilleurs chasseurs du peuple bélua, et semblait entouré d’une aura sauvage et indomptée. A chaque fois que le concours se tenait, des béluas expatriés parcouraient des continents entiers pour revenir prouver leur valeur, et bien que l’assemblée soit composée exclusivement d’enfants de Phoebe plus talentueux les uns que des autres, il était toujours à déplorer un certains nombres de blessures plus ou moins grave parmi les chasseurs. La nature sauvage était parfois cruelle, et quiconque se lançait dans l’aventure devait être prêt à affronter des situations dangereuses et à mettre sa vie en jeu. Cependant, tous ceux qui étaient revenus de cette épreuve s’en étaient sentis grandis, plus proches de cette flore et cette faune que les béluas aimaient tant.

Abel arriva à l’orée d’une clairière où avait été entreposé tout le matériel dont les chasseurs pourraient avoir besoin. Sur l’étendue d’herbe verte avaient été disposées un certain nombre de caisses et de râteliers, remplis d’arcs, de flèches, de lances et autres javelots tous laissés à la disposition des participants qui souhaiteraient rester sous leur forme humanoïde. Pour les autres, des harnais de cuir ou de fer, adaptés à la morphologie de la plupart des totems courant, étaient destiné à protéger leur forme animale des affres qu’ils encouraient. Abel se demanda de quoi il aurait l’air dans ces armures, bien que son totem soit déjà doté d’une protection bien à lui, lorsqu’il vit Amarel le dépasser pour marcher vers le petit groupe qui s’était formé. La dryade avait tenu à l’accompagner, et puisque le règlement l’autorisait, il n’avait pas pu le lui refuser, mais son excitation semblait pareille à la sienne. Abel doutait de pouvoir rivaliser avec les meilleurs chasseurs de son peuple, mais tant qu’il n’aurait pas tenté sa chance, il ne pourrait pas le dire. Emboîtant le pas de la dryade, il se dirigea vers l’assemblée qui s’était formée.

Un groupe d’une vingtaine de gardiens de Phoebe se tenaient sur deux rangs, alignés et silencieux. Devant eux, quelques chasseurs s’étaient déjà rassemblés. Abel devina que c’était là qu’il était attendu. Aussi s’y dirigea-t-il en silence, se contentant d’observer les alentours et de passer rapidement son regard sur ceux qui étaient déjà là. Ils avaient fière allure, tant que le bélua se demandait si sa place était bien parmi eux, mais le contact avec l’une des lianes qui entouraient le corps d’Amarel le rassura quelque peu. Ils allaient faire de leur mieux, le reste n’était pas important.
Plusieurs autres béluas arrivèrent sur les lieux et se placèrent du côté des chasseurs. Après quelques instants, lorsque le soleil semblait être au point le plus haut de sa course, un loup d’une taille remarquable se dessina entre les arbres et se mit à marcher vers les gardiens de Phoebe. La bête faisait bien le triple de la taille d’un de ses semblables et alors qu’il arriva à la hauteur des béluas, ce dernier s’immobilisa. Abel reconnu Njal, le Totem du loup. Il l’avait déjà vu au palais, c’était l’un des conseillers de la Lionne, et un meneur influent. Etre en sa présence était un honneur pour tous ceux qui aspiraient un jour à occuper cette position. Ce dernier s’avança, devançant les deux rangs de gardiens de Phoebe qui semblaient attendre ses ordres, et sa voix grave et puissante envahi l’air comme le son d’un cor.

« Limiers et veneurs de Phoebe, je vous souhaite la bienvenue. Vous êtes ici rassemblés pour prouver votre valeur à l’épreuve de la chasse. Nos gardiens ici présents vont procéder pour vous à l’invocation des animaux correspondant à leurs totems respectifs. Certains vous fuiront, d’autres vous traqueront. Ils seront tous équipés d’un collier magique vous empêchant d’user sur eux du contrôle que notre race a habituellement sur la faune. Une fois vaincues ou capturées, ces invocations s’estomperont. Vous devrez alors récupérer leurs colliers. Celui qui parviendra au coucher du soleil à rapporter ici le plus de colliers gagnera l’épreuve. Que Phoebe veille sur vous. »
Le grand loup se tourna vers les gardiens, qui se baissèrent tous à l’unisson. Abel connaissait assez la magie bélua pour reconnaître l’esprit du Totem, et il ne s’y trompa pas. Quelques secondes plus tard, des animaux apparurent devant eux, tous portant un collier de cuir, et s’élancèrent vers la forêt. Des cerfs, des biches, des renards, des loups, des sangliers, des lapins et autres ours vinrent remplacer la vie qui avait déserté les forêts. Le grand loup observa un instant les vagues d'animaux rejoindre les forêts, jusqu'à ce que les gardiens ne puissent plus en invoquer, puis se tourna vers les chasseurs.
« Enfants de la Lune, la chasse est ouverte ! »


Résumé et règles:
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Dim 15 Mar 2015, 14:07


Le rocher au clair de lune, le terrain des Bélua ... et aussi le lieu de mon enfance, cela fait tant de temps que je ne suis plus revenu, les paysages n'ont pas changé apparemment, ça fait du bien de tout retrouver, c'est comme si j'étais partie pour des années, ce qui était le cas finalement.
Enfin bon, un concours de chasse avait été mis en place, c'était bien la première fois qu'une jeune Bélua allait y participer, la chasse n'est pas son truc, du moins pas tant que ce n'est pas pour ce nourrir, si c'est juste pour jouer alors ça allait être à contre-coeur, après tout, les bélua ne sont pas du genre à tuer comme ça pour le plaisir, et Aïanos encore moins, le Loup gris qui était à ses côté le sentait bien, mais lui, chassé c'était sa nature. Il allait s'amuser plus qu'autre chose.
Une fois arrivée, elle découvrit pleins d'autre Bélua, pour elle c'était plutôt une bonne chose, elle allait pouvoir discuter avec les gens, sans se sentir menacé de mort pour une fois. Elle retira finalement son chaperon, ayant un peu chaud à cause du soleil qui était haut dans le ciel. Ses cheveux noir reflétaient les rayons du soleil, ses oreilles étaient bien dressées sur sa tête, à l'écoute du moindre bruit. Sa queue suivait le mouvement de ses pas, mais étant contente de retrouver son lieu natale, elle ne pouvait pas s'empêcher de la remuer un peu.
Les règles étaient données, et la partie allait commencer, Aïanos ne savait pas si elle allait garder sa forme humaine ou prendre sa forme de loup ... Voulant s'amuser un peu avec son ami canidé elle pensa d'abord qu'elle allait prendre la forme animale mais voulant ensuite s'amuser avec les autres et s'amuser avec eux plutôt que la joeur solo, elle décida de garder sa forme humaine, tant pis si ses oreilles et sa queue gênait les autres, après tout, ils font tous partit de la même race, c'était possible qu'elle ne soit pas la seule à avoir ces maudits attributs.
La jeune femme s'en alla s'armer d'un arc, la seule arme qu'elle pouvait utiliser, et aussi la seule qu'elle savait utiliser. Elle s'enfonça dans le terrain, accompagnée de son ami loup. Les forêts sont son environnement favoris, peut être parce que les loups sont habitué ... enfin bref, elle s'aventura, une flèche à la main et l'arc dans l'autre, marchant discrètement sans se faire remarquer. Comme d'habitude elle marchait les pieds nus, ce qui lui procurais plus de sensation que de marcher avec des chaussures ou n'importe quel couche ...
Tout à coup, un cerf, super, le premier animal à pouvoir chasser, elle brandit l'arc en bois puis y placa la flèche, restant discrète comme une ombre, seul le bruit de la corde était audible, elle calma sa respiration pour viser et décocha la flèche qui se planta dans le torse de l'animal, le faisant se coucher d'un coup, ne respirant plus. Quitte à tuer autant le faire vite pour ne pas les faire souffrir d'avantage ...
Le loup s'approcha et renifla l'animal, ayant un peu faim alors son amie Bélua le laissa avec, lui faisant signe de revenir la chercher quand il aurait finit, n'aimant pas trop assister à ce genre de spectacle.
Elle marchait encore et encore, voyant des tas de bélua, mais n'osant pas trop parler avec eux. Aïanos était du genre introvertie, elle n'avait pas l'habitude de parler aux autres, ou du moins très peu, il fallait souvent que ce soit eux qui fassent le premier pas pour lui parler, en conséquence de ça elle ne parlait à personne. Elle qui voulait parler à tout le monde ...
1collier
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Dim 15 Mar 2015, 19:37

Jalisa arriva un matin à toute allure, une lettre à la main, et, surexcitée, comme à son habitude, s'écria, dès qu'elle se retrouva face à Erwan :

    -Je viens de voir cette lettre que tu as reçue, et je me suis permise de la lire. ce qu'elle raconte est super, écoute ça !


Dépliant la lettre, elle commença sa lecture :

    -"Le peuple Bélua est heureux de convier tous les membres de cette race à la partie de chasse que notre gouvernement organise chaque année au Rocher au Clair de Lune. Nous espérons, Monsieur Glandel, que vous y viendrez, cette année." tu te rends compte ? Il faut absolument que tu y ailles, ne serais-ce que pour savoir ce que c'est, puisque, si j'ai bien compris, ça se déroule tous les ans et tu n'y es jamais allé ? Il faut à tout prix réparer cette erreur !

    -Mais enfin, Jalisa ! Mon totem est un cygne ! Comment veux-tu que je participe à une chasse ? Je ne sais même pas tenir une arme !

    -Vas-y quand même ! Et puis, une fois là-bas, rien ne t'empêche de rester à l'écart, ou de te contenter de discuter avec d'autres béluas ! Et je suis sûre que tu pourras ramener un petit animal. Allez, essaie !


À force d'arguments exposés avec enthousiasme, la jeune élémentale réussit à convaincre son ami de se rendre à l'événement... À la condition qu'elle l'accompagne, ce qu'elle accepta tout de suite.

Le jour convenu pour le départ, soit l'avant-veille du grand jour, comme l'appelait Jalisa, ils quittèrent le continent du Matin Calme, pour retourner au bercail du jeune homme.
Le lendemain, ils passèrent la frontière avec le Continent Naturel, et, à partir de ce moment, Erwan se perdit dans une profonde nostalgie, dont la petite fille se garda bien de le sortir. Elle comprenait ce sentiment qui surgissait souvent quand on retournait à sa patrie, bien qu'elle-même n'ait jamais connu cette situation. Pour s'occupait, elle chassait et préparait le gibier dont ils se nourrissaient au cours de leur voyage.
Ils finirent par arriver au Rocher parmi les premiers. Jalisa écouta le discours du haut gradé avec une attention proche de l'adoration, puis fila en direction de l'étal où étaient exposées les armes. Erwan la suivit en soupirant, et ce fut sans enthousiasme qu'il prit la lance et l'arc que lui tendait l'élémentale, et c'est dans ce même état d'esprit qu'il la suivit dans la forêt. Ils ne tardèrent pas à tomber sur un lapin, et Jalisa, rendue folle par cette joie puérile qui ne l'avait pas quittée depuis leur départ, saisit celle de ses mains qui tenaient la lance, la positionna, et, en même temps qu'elle donnait un coup sec sur l'arme, elle ordonna au bélua :

    -Lâche !


dans un état second, Erwan obéit. La lance décrivit un arc de cercle parfait, mais, vers la fin de sa trajectoire, elle dévia inexplicablement et tomba à côté du lapin, puis rebondit. La pointe de l'arme toucha l'un des poils du lapin à ce moment, et l'animal disparut instantanément. Erwan alla ramasser le collier et l'observa songeur. Il n'avait pas tué d'animal, c'était impossible. Il avait juste touché une illusion qui s'était dissipée par la suite, il lui fallait s'en convaincre. C'est alors qu'il perçut un mouvement un peu plus loin. Une jeune fille marchait seule, n'ayant pas vraiment l'air à l'aise. Lui qui voulait parler à d'autres béluas tenait son occasion. Résolument, confiant son collier à Jalisa, il lâcha :

    -Garde ça.


Puis il s'approcha de la fille, et la salua d'un simple :

    -Bonjour.


Puis, quand l'élémentale, le collier autour du bras, l'eut rejoint, il poursuivit :

    -Je n'aime pas trop la chasse... Ça te dirait de plutôt discuter ?


Jalisa crut bon de rajouter :

    -Evidemment, si tu préfères chasser, tu peux toujours refuser son offre. Il s'en remettra.


Au regard furibond d'Erwan, Jalisa répondit par un sourire innocent comme seuls les enfants savaient en faire.

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Jeu 19 Mar 2015, 14:57


Tuer n'était vraiment pas son petit plaisir du week-end comme on peut appeler ça ... mais c'est tellement convivial ! et puis une bonne raison de parler aux autres de son espèce, enfin ... on va dire ça ... Elle n'y croyait plus quand elle voyait d'autres bélua qui s'amusait juste à chasser, jusqu'à ce qu'un jeune homme accompagné d'une fille s'approchèrent, ils n'avaient pas l'air méchant, une bonne occasion de faire autre chose que chasser !
Elle releva autant la tête que ses oreilles qui étaient dressée bien droite sur sa tête, son oreille gauche tilta un peu quand il lui adressa la parole.

- B-bonjour ... vous non plus vous ne voulez pas trop chasser ? Ce n'est pas mon truc ... enfin si mais pas si c'est pour le plaisir ... Je m'appelle Aïanos, comme tout le monde ici eh bien je suis une bélua, du totem du loup, d'ailleurs en parlant de loup ...

Oui en parlant de loup, Teijy avait finalement retrouvé la trace de son amie, il trottina un peu vers elle, voyant les deux autres il évita de lui sauter dessus et se contenta seulement de rester à ses côtés, s'asseyant non loin de ses pieds et les saluant d'un geste de la tête.

- Lui c'est Teijy, il ne vous fera pas de mal, il n'en a jamais fait d'ailleurs, il est très gentil donc si vous voulez jouer ou le caresser il ne sera pas contre il est très joueur et adore les caresses, pas vrai mon grand ?


Dit elle avec un léger sourire en lui caressant la tête gentiment, le canidé aux poils gris aboya un petit peu pour lui montrer qu'il aimer bien ça. La jeune femme releva la tête et rangea l'arc ainsi que les flèches. Puis s'exprima d'une voix posée, sachant que pour une fois elle ne se ferais pas attaquer de tous les côté par n'importe qui et à n'importe quel moment ...

- Vous venez d'où ? Enfin je veut dire ... je ne croise pas souvent de bélua dans mes voyages ... ou alors ils me fuient ... Enfin bref, vous êtes aussi venu pour connaître du monde plutôt que pour chasser ?


S'exclama-t-elle avec un petit sourire. Sa queue faisait des petits balancements de droites à gauche du fait qu'elle était contente, tout comme son ami loup qui lui le montrait beaucoup plus, comme un chien content de voir de nouvelles personnes !
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Dim 22 Mar 2015, 14:42

A présent qu'il était sur le point d'arriver au lieu de rendez-vous, Tarik sentit le doute s'insinuer dans son esprit. Il appréhendait le fait de se retrouver parmi ses congénères, après tant d'années passées  à l'écart de la civilisation Bélua. Ne risquait-il pas de faire de mauvaises rencontres, d'être face à des personnes qu'il aurait préféré ne jamais revoir ? En  fin de compte, qu'avait-il en commun avec eux ? Juste une terre d'origine et une culture oubliée dans un recoin de sa mémoire. Pour le reste, il ignorait s'il en faisait parti, de près ou de loin....
Mais, lorsqu'il avait entendu des rumeurs concernant une grande chasse réservée à la race des Béluas sur les terres de la Lune, puis constaté qu'elles étaient véridiques, il n'avait pu résister à l'appel de la petite voix sous son crâne qui lui murmurait que c'était l'occasion rêvée de renouer avec son peuple d'origine. Se considérant comme un bon chasseur, l'adolescent songeait qu'il n'aurait pas à rougir devant ses semblables lors de l'épreuve organisée.

Arrivé au sommet d'une colline, il put observer les préparatifs qui se déroulaient en contrebas.
Des dizaines de Béluas se tenaient à l'entrée d'une forêt épaisse et touffue. Pressant le pas, il se retrouva bientôt au milieu du groupe des chasseurs qui attendaient tous dans un silence religieux. Soudain, un énorme loup émergea de la pénombre de la forêt. Nullement impressionné, le jeune Bélua écouta les consignes qu'il énonça. Pendant le discours, il jeta un coup d’œil  à ceux qui seraient ses concurrents. Il eut l'impression d'avoir à ses côtés de redoutables chasseurs qui allaient pouvoir réaliser des prouesses qu'il ne serait jamais capable de réaliser. Il avisa également les caisses où étaient déposées des armes variées. Il opta mentalement pour un arc court, ainsi qu'une dague, instrument qui pouvait s'avérer précieux si son arme principale subissait un problème au cours de la chasse.

Une fois que le départ fut lancé, le Bélua se dépêcha de prendre un arc et une dague, puis s'enfonça dans la forêt. Il huma les senteurs prononcées de pins, se délecta des bruits des petits animaux et du léger craquement de ses bottes lorsqu'il marchait. Un mince sourire se dessina sur ses lèvres : il était de retour chez lui. Il lui fallait à présent traquer sa première proie. Tarik songea d'abord à se mettre en quête d'un petit animal, histoire de s'échauffer avant de pouvoir se concentrer sur une plus imposante. Si il était plus difficile, voire plus dangereux de s'attaquer à un animal de cette sorte, le plaisir à chasser n'en était que renforcé.

Tarik se déplaçait lentement et doucement de manière à éviter de trahir sa présence.  Au bout de quelques minutes, le regard perçant du Bélua repéra sur une branche basse d'un pin un écureuil roux. S'immobilisant, l'adolescent sortit précautionneusement une flèche de son carquois. Il s'agissait de viser soigneusement sa cible, il savait qu'il n'aurait pas droit à une seconde chance.  Une fois son tir ajusté, il relâcha la flèche. Celle-ci alla se ficher en plein dans le flan gauche de l'animal, qui bascula aussitôt en arrière. Comme le grand loup l'avait expliqué, les animaux n'étaient que des avatars, destinés à se dissoudre une fois leur existence achevée. Ainsi, lorsque le jeune Bélua parcouru la dizaine de pas qui le séparait de sa proie, celle-ci s'était déjà évaporée pour ne laisser qu'un collier de cuir sur le sol. Tout excité par cette première victoire, Tarik se pencha pour ramasser son trophée qu'il rangea dans ses affaires. Cette partie de chasse commençait décidément sous de bons auspices.

Continuant sa route d'un pas tranquille, son instinct lui indiqua tout à coup la présence toute proche d'un danger. Le corps tendu, les sens aux aguets, il vit du coin de l’œil un loup au pelage entièrement gris. L'animal se tenait à moins de cinq mètres de lui. Il aurait déjà dû être repéré depuis longtemps. Pourquoi ne réagissait-il pas ? Avançant encore de quelques enjambées en dépit de toute prudence, le Bélua repéra bientôt trois humains à ses côtés. Serait-ce des concurrents participant à l'épreuve ? Ils n'avaient pas l'air très concentrés sur la chasse. Apparemment ils.... Bavardaient tranquillement. Intrigué, Tarik sortit du couvert des arbres pour manifester sa présence. Observant plus précisément les trois individus âgés d'une vingtaine d'années, il nota qu'il s'agissait d'un homme et de deux femmes. Une partie de lui ne souhaitait rien d'autre que de passer son chemin pour retourner à la chasse et une autre voix, celle de la curiosité, lui intima de s'arrêter.
Incapable de trouver une réaction appropriée pour satisfaire ces deux volontés contradictoires, il décida de continuer à avancer et de faire comme s'il venait de les apercevoir. Peut-être qu'il choisiraient de l'ignorer, auquel cas il continuerait sa route en solitaire, soit il s'intégrerait avec plaisir à leur conversation, histoire d'avoir l'occasion de bavarder avec des membres de sa race.

1 collier
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Dim 22 Mar 2015, 18:06


Je ne pouvais qu'errer sur les terres du Yin et du Yang, je ne savais plus rien de mon passé. Je vivais dans un vide étrange, je ne connaissais même plus ce que j'avais vécu, ni qui était mes parents. J'étais dorénavant seule, sans foyer … enfin, seule pas vraiment. Mon très cher lion noir m'accompagnait partout, il était très affectueux et m'aider à trouver de la nourriture. Il m'aidait même à me réchauffer quand j'avais froid ou aussi à me protéger. Malgré tout cela, je me sentais seule. Le désir de retrouver les personnes faisant partis de ma race, les Béluas, commençait de plus en plus à se faire ressentir.

Je m'arrêtais près d'un petit point d'eau, désirant voir mon reflet. J'y voyais une jeune fille d'environ dix-neuf ans, son visage encadré par une franche et quelques cheveux bleus foncés de chaque côté tendis que le reste des cheveux étaient attachés en une haute queue de cheval. Vous allez me dire que ce serait plus joli de les détacher, mais ils sont tellement long que s'ils n'étaient pas attachés, ils traîneraient à terre et je n'ai nullement envie de les abîmer. Je m'approchais un peu plus de l'eau, voulant voir cette caractéristique qui me fascinait toujours, même si j'étais une bélua. Quand on regardait de près et attentivement mes cheveux, on pouvait très bien voir des plumes composer ma chevelure, je trouvais cela extraordinaire, mais j'évitais tout de même de trop m'en venter. Mes prunelles étaient d'une jolie couleur rose, cela mettait un peu de couleur dans mon portrait. J'étais vêtue d'une longue jupe noire aux reflets violets et un simple tissu violet foncé autour de ma poitrine. Je respirais profondément avant d'étirer mes longues ailes de geai bleu.

Non loin de là où on s'était arrêté, j'entendis les bruits d'un rassemblement. Je me relevais tout en repliant mes longues ailes. « Kakeru, viens. On va aller voir cela. » Le lion noir aux yeux bleus s'étira avant de me suivre et se mettre à côté de moi. Je restais cachée dans un buisson le temps de savoir ce qu'il se passait. L'évocation de Phoebe par l'homme qui se tenait devant la foule entière me figea pendant un petit instant avant que je finisse par me lever et rejoindre la foule entière. J'essayais de me frayer un chemin espérant pouvoir atteindre cet homme. Je le regardais avec insistance, écoutant ses moindres paroles. Si j'en croyais ses mots, toutes les personnes ici étaient des béluas et ils allaient tous participer à une chasse. Je regardais mon fidèle Kakeru en lui murmurant. « Keru, je veux y participer. Cela m'aidera peut être à m'intégrer parmi ma race. » Une fois le discourt de l'homme finit, de nombreux animaux apparurent avec un collier sur eux. L'homme nous annonça par la suite une bonne chasse avant que tout le monde ne parte. J'attendais qu'il n'y ait plus personnes pour regarder une dernière fois l'homme avec mes yeux roses.

Je finis par me retourner, suivant mon cher Kakeru dans la forêt près du Rocher au Clair de Lune. Je ne sais pas ce qui m'attendra là bas, surtout que je n'avais pas prit d'armes qu'ils avaient mit à notre disposition. Il est vrai que l'on pourrait croire que je ne possède pas d'armes, mais pourtant, je les avais bel et bien avec moi, il me suffisait juste d'utiliser le Sceau Kusakabe. Quoi qu'il en soit, je continuais de marcher tranquillement dans la forêt, essayant de trouver les animaux que nous devions trouver afin de leur prendre le collier qu'ils portaient tous.
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Lun 23 Mar 2015, 17:25


Sifflant calmement, la rouquine surveillait les alentours, sa masse sur son épaule gauche. Sur son côté droit, on retrouvait une femme à la longue chevelure noire comme l'ébène et au regard vert comme l'émeraude. Les deux femmes possédaient un lien très compliqué. À la fois fusionnel, charnel, haineux, affectueux... tous les émotions y passaient. Cependant, elles n'étaient pas du tout amoureuse l'une de l'autre. Les deux femmes se servaient surtout de l'autre comme d'un objet à assouvir ses pulsions. Elles s'étaient bien entendu sur le sujet. Freyja lui jeta un coup d'oeil. « Hey, tu remarques pas qu'il y a plusieurs béluas qui ont passés par ici, plus qu'à l'ordinaire? » La sorcière enroula une mèche de ses longs cheveux entre ses doigts fins et afficha un sourire contrarié sur son visage de porcelaine. « Tu sais bien que je m'en fiche. » La bélua haussa les épaules à la réponse de la femme et retourna son attention sur le sentier. La rouquine se pencha en avant en voyant d'autres béluas affluer vers un endroit précis. Ils passaient là, comme si de rien n'était. Elle se leva de son deux mètres et se retourna vers Myrajh. « Je te laisse ici, je vais voir ce qui se passe. De toute manière, tu n'es pas intéressée à me suivre. » La sorcière la regarda de ses grands yeux vert et afficha un sourire satisfait. « Tu as raison. Amuses-toi bien parmi ces animaux. » Elle la traitait souvent de sauvage et de sale animal. Freyja ne s'en offusquait pas vraiment puisqu'elle savait qu'elle n'était pas vraiment commode et surtout lorsque son animal à l'intérieur d'elle se réveillait. Sans un mot de plus, la bélua sauta en bas de son perchoir et atterrit avec un bruit sourd au sol, sans discrétion. La jeune femme regarda brièvement autour d'elle avant d'emprunter le sentier dont elle avait vu d'autres béluas emprunter chacun leur tour. Elle était surtout curieuse de savoir pourquoi autant des siens se dirigeaient tous vers le même endroit.

Freyja arriva dans une sorte de clairière. Un homme qu'elle ne connaissait pas se présenta devant d'autres personnes qui semblaient plutôt imposants. Elle l'écouta parler. Une partie de chasse? Elle ne se sentait pas tellement enivrée par cette idée. Parfois, Freyja adorait partir à la chasse. D'autres fois, elle préférait rester là où elle était. Cette fois-ci, elle aurait préféré rester auprès de la sorcière. Ses yeux jaunes fixèrent un long moment cet étranger qui parlait d'une voix forte et qui semblait sûr de lui, même si en réalité cela devait être le contraire. Était-il quelque peu anxieux de parler devant tous ces béluas ici présents? Il paraît que cela n'était jamais vraiment facile de se présenter devant un auditoire et de parler ouvertement. La chasse était mainenant commencée. Elle remarqua deux béluas qui avaient commencés à discuter entre eux. Une femme et homme. Silencieuse, Frey observait tout ce qui se passait autour d'elle. Elle remarqua une autre femme et un autre homme dans l'assemblée. Calmement, elle fit glisser sa masse de son épaule et déposa la tête contre le sol pour trouver un certain appuis avec celle-ci. Elle jeta un long coup d'oeil à cet étranger qui avait parlé. Ses yeux jaunes le fixèrent longuement avant de porter son attention sur d'autres béluas, sans pour autant se déplacer. La rouquine n'était pas des plus bavardes et elle n'était pas non plus des plus commodes lorsqu'on venait la déranger. Cela dépendait de son humeur sociable.


656 mots
1 collier
Note: Freyja est habillée comme sur son avatar en forme humaine.
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Dim 29 Mar 2015, 10:38


Tout était étrangement calme, je n'entendais que le bruit du vent à travers le feuillage des nombreux arbres constituant la forêt. Même le son de nos pas se faisaient entendre. Tout cela avvait le don de me provoquer une multitude de frissons dans mon corps svelte. J'avais beau essayer de me souvenir de mon passé, je n'y arrivais pas. Aucun de mes souvenirs ne purent ramonter à la surface. J'étais réellement frustrée de ne pas pouvoir connaître mon passé, mais en même temps une certaine peur m'envahissait à chaque fois que je tentais de faire remonter à la surface les images du passé. Je pense qu'il vaut mieux que j'arrête de penser à cela pendant un certain moment.

J'avançais encore et encore flânant sans réfléchir. « Taïkï ! Je crois qu'il y en a un dans les arbres » Pendant un court instant, je ne me souvenais pas pourquoi il me disait qu'il y avait un animal sur une branche d'arbre. Ce n'est que lorsque je vis ce petit écureuil avec un collier que je compris. « J'y vais ! » Je déployais mes ailes et pris mon envole, essayant de rattraper le petit écureuil, mais il était bien trop rapide ! Je m'éloignais de plus en plus de Kakeru, mais je devais récupérer le collier coûte que coûte ! Le problème c'est que je commençais à fatiguer. Je me posais sur une branche pour reprendre un peu mon souffle.

Tout était, une nouvelle fois, trop calme. Je n'entendais que le bruissement des feuilles et ma respiration rapide. Je me retournais doucement pour éviter de tomber de l'arbre, mais malgré toute ma concentration, je fus déséquilibrée par un petit animal qui me sauta dessus par surprise. Durant ma chute, j'eus juste le temps de me retourner et de déployer mes grandes ailes pour freiner ma vitesse. Mais cela n'avait pas était suffisant, je tombais quand même ventre à terre toutes ailes écartées. Je me relevais doucement, encore un peu sonnée par le choc. Je réalisais que j'étais totalement perdue, mon cher compagnon Kakeru n'était pas là. « Kakeru ? » Je tentais désespérément de l'appeler. « Kakeru ! Où es tu ? » Une lueur d'espoir naquit lorsque j'entendis les buissons bouger. « Keru ? C'est toi ? » murmurais-je, pensant que c'était mon lion noir qui arrivait. Mais j'eus tors, de grands yeux jaunes me regardèrent, je compris de suite que ce n'était pas mon compagnon, car lui avait les yeux bleus. Je vis deux pumas sortir de l'ombre en se pourléchant les babines. Avec une main, je fis apparaître le Sceau Kusakabe et de l'autre j'empoignais fermement mon katana, le sortant du Sceau. Je me mis en posture de défense en saisissant mon katana à deux mains. « N'approchez pas ! » Mais les deux fauves ne m'écoutèrent pas. Je pensais trop à la défense que je ne voyais pas qu'ils portaient un collier.

Un puma, venant de derrière moi, me sauta dessus et me déstabilisa en me plaquant au sol, ventre à terre. Je me relevais rapidement, mais l'un des pumas fut plus rapide et commença à se jeter sur moi en me griffant l'épaule gauche. « Arrêtez ! LAISSEZ MOI ! » Mais ils continuèrent ! Je déployais mes ailes pour tenter de m'envoler pour leur échapper, mais un des félins en profita pour me saisir l'aile gauche avec ses crocs. « AHHH ! » Je me débattais essayant de décrocher le puma qui me mordait l'aile. Ce n'est qu'en donnant un coup d'aile violant que le félin valsa contre un tronc d'arbre et me lâcha. Un liquide rouge coula sur mon aile aux trois couleurs, blanches, bleus et noires. Je n'arrivais plus à la bouger, elle me faisait bien trop mal. Les félins se regroupèrent de façon à m'encercler, je n'eus nul autre choix que de reculer, encore et encore essayant de leur échapper. Mais malheureusement, je fus prise au piège, un grand rocher me bloqua la route. Plus aucune issue s'offrait à moi pour m'échapper, je ne pouvais plus rien faire. Un puma me gronda dessus tout en se préparant à bondir sur moi. « A L'AIDE ! » je hurlais dans une dernière lueur d'espoir qu'une personne passerait par ici pour peut être venir en mon aide. Je ne pouvais m'arrêter de pleurer et de trembler de peur.

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Dim 29 Mar 2015, 23:55




Quelques instants seulement après la fin du discours de Njal, plusieurs béluas se ruèrent vers la forêt, à la poursuite des proies invoquées. Abel et Amarel échangèrent un regard entendu. S’ils avaient jusqu’à la tombée de la nuit, se précipiter tête baissée dès les premières secondes du concours n’était certainement pas la meilleure solution, surtout pas quand les organisateurs avaient entreposé autant de matériel pour qui voudrait bien s’en servir. La dryade avait bien apporté un arc, mais quelques flèches de bonne facture seraient sans doute plus pratiques à utiliser que celles qu’elle créait à partir de l’essence de son arbre. De même, Abel n’avait pas réellement besoin d’un équipement particulier puisqu’il comptait mener la chasse sous sa forme féline, mais quelques pièces de cuir harnachées autour de ses plaques lui permettrait de le protéger un petit peu plus efficacement, lui évitant ainsi d’érafler une fois de plus sa carapace chitineuse au moindre coup de griffe.
Le regard du bélua croisa celui du grand loup au moment où il passa devant les gardiens. Abel baissa la tête de manière à peine perceptible, dans une révérence discrète, avant de détourner le regard. L’animal le toisa l’espace d’un instant, avant de retourner à sa contemplation du lointain. Le Totem inspirait la force et le courage dans le cœur de l’enfant de Phoebe. Abel espérait devenir un jour aussi puissant que ce guerrier d’exception. C’était une chance qu’il n’était pas lui-même l’un des participants du concours, autrement leurs changes auraient paru bien minces…

Il fallut plusieurs longues minutes au bélua pour s’équiper de l’armure de cuir après qu’il eut revêtu son pelage noir parsemé de plaques grises. N’ayant pas réellement l’habitude de s’harnacher de la sorte, il se demanda s’il n’avait pas plus l’air d’une bête de trait que d’un prédateur, mais la dryade, comme si elle avait saisi ses doutes, vint le rassurer.
« Ne t’en fais pas, tu as fière allure. Phoebe serait fière de son fils. »
Au nom de la déesse, Abel leva les yeux vers le ciel, mais il était encore trop tôt pour apercevoir l’astre de la nuit. Au moins serait-elle là lorsqu’il rapporterait les colliers à Njal. Pour se montrer digne de l’un comme de l’autre, mieux valait commencer à chercher lesdits colliers.
Amarel se hissa sur le dos de la panthère à plaques, et le félin s’élança dès qu’elle eut enroulé ses lianes autour des liens du harnais, assurant sa prise. Il ne fallut à l’attelage improbable que quelques foulées pour pénétrer dans la forêt, où Abel se sentit immédiatement plus à l’aise. Laissant peu à peu son totem prendre le contrôle de ses sens et de ses perceptions, le bélua se mit à sonder les environs à la recherche d’un mouvement ou d’une odeur. Comme spectateur de ses propres mouvements, Abel se mit en marche vers le Nord, progressant à allure réduite, glissant entre les arbres et les buissons avec agilité. Concentré sur son environnement, le bélua ne tarda pas à repérer un son caractéristique. D’autres félins. L’enfant de Phoebe pouvait reconnaître le cri de nombreux animaux, et ceux de la famille de son totem plus encore. Ce n’était clairement pas une panthère à plaques, et le son semblait trop aigu pour être un lion. En prenant l’animal par surprise, Abel pourrait peut-être obtenir son premier collier…

Quelques foulées plus loin, Abel commença à comprendre ce qui était en train de se jouer. Il entendait à présent clairement une voix au milieu des cris des félins, et son ton semblait plutôt alarmé. Le fils de Phoebe pressa le pas. Ils avaient beau être en compétition aujourd’hui, Abel n’était pas prêt à laisser un de ses semblables se faire tuer.
Bondissant par-dessus un arbre renversé, le bélua vit du coin de l’œil trois pumas encerclant une créature ailée. Il devait agir vite s’il voulait profiter de son effet de surprise, et Amarel l’avait déjà compris elle aussi. La dryade encocha rapidement une flèche qui jaillit par-dessus l’épaule du bélua, touchant le premier puma. L’invocation eut tout juste le temps de comprendre ce qui lui arrivait qu’elle devenait diaphane, s’évanouissant bientôt pour ne laisser au sol que son collier. Abel poursuivi sa course, empêchant la dryade d’encocher une nouvelle flèche à cause des mouvements brusques de sa monture, et se dirigea droit vers l’adversaire le plus éloigné de lui. Celui-ci eut le temps de se préparer au choc, mais le poids de la panthère et de ses lourdes plaques en pleine charge dépassait de loin ce que le puma était prêt à encaisser. L’impact sonna quelque peu le bélua au moment où il lança ses deux pattes vers l’avant, toutes griffes dehors, mais ces dernières ne furent capables que de fendre l’air que l’invocation avait laissé derrière elle en s’estompant.

Le bélua se tourna alors vers le dernier puma qui menaçait l’autre bélua, sentant un grondement plein de colère remonter dans sa gorge.
« Recule ! »
Le rugissement d’Abel emplis l’air, mais même s’il lui avait semblé plutôt convainquant, le puma ne broncha pas. Le bélua se rappela alors que les colliers qu'ils portaient les rendaient insensibles à sa magie de contrôle. Les lianes qui entouraient le corps d’Amarel se délièrent pour s’écarter de son corps, lui faisant prendre un aplomb impressionnant, courant sur le sol tel des serpents. La dryade espérait effrayer l’animal, et en profita pour ramasser les deux colliers restés au sol. Les yeux jaunes du félin se tournèrent rapidement vers Taïkïsha, évaluant rapidement sa blessure, tandis qu’il se déportait lentement sur le côté, tournant autour du félin restant pour tenter d’offrir à la bélua une opportunité de l’attaquer sans risque.


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Lun 30 Mar 2015, 19:15

Bonne nouvelle, la jeune femme acceptait de discuter, et... Quoi ? Elle n'aimait pas non plus la chasse ? Bonne nouvelle ! Sans prêter attention au rire de Jalisa, qui avait deviné chacune de ses émotions sur son visage, il répondit :

-Enchanté. Moi, c'est Erwan, Erwan Glandel, je suis un bélua cygne.

-Et moi, c'est Jalisa, élémentale de glace. C'est moi qui ai convaincu Erwan de participer à cette chasse.

Quand le loup s'approcha, Erwan eut d'abord un mouvement de recul. En effet, il était plutôt du genre proie, et une rencontre avec un prédateur n'était pas vraiment souhaitable pour lui. Mais il n'avait pas l'air hostile. Le jeune homme s'approcha donc timidement du canidé, dont il effleura doucement le pelage, sans oser le caresser vraiment. C'est alors que la Bélua louve lui demanda d'où il venait et sa motivation pour venir.

-En fait... Je viens du continent du Matin Calme...

Comme à son habitude, Jalisa l'interrompit :

-J'ai vu une lettre qu'il avait reçue, comme quoi, les années précédentes, il avait refusé de venir. Je l'ai donc forcé à se mettre en marche, et nous voilà !

Profitant du fait qu'un homme passait près d'eux, Erwan changea de sujet en l'abordant :

-Bonjour, Monsieur. Voudriez-vous vous joindre à nous ? Nous ne faisons que discuter.

-Erwan...

-Oh, toi, tais-toi, pour une fois ! Monsieur est un bélua, je ne vois pas quel danger je pourrais courir en discutant avec lui.

-Très bien ! Comme tu voudras ! Mais ne viens pas te plaindre, après, s'il t'arrive quelque chose !

Et elle s'éloigna, explorant les profondeurs de la forêt.

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Ven 03 Avr 2015, 18:46


C'était presque drôle à voir. Les gens couraient de tous les côtés, dans tous les sens. La bélua n'était pas trop le genre à se mêler à la population. Toutefois, elle appréciait les siens, dans un certain sens. C'étaient les dernières personnes à qui elle ferait du mal, sauf si on venait à la chercher. Elle savait que l'animal qui sommeillait en elle avait envie de se réveiller, de tout détruire sur son passage et de vivre librement pendant un certain moment. La rouquine ne pouvait pas se permettre de se transformer ici et maintenant. Il fallait donc qu'elle évite les ennuis ou les gens qui risquaient de la mettre de mauvaise humeur et ce dernier détail était quelque peu... impossible dans son cas. Freyja est une personne très susceptible et surtout elle se met facilement de mauvaise humeur. C'était le grand pourquoi qu'elle préférait être seule. Elle acceptait la compagnie de la sorcière, mais c'était presque la seule. Lorsque Myrajh la faisait sortir de ses gongs, la sorcière débarrassait la place aussi vite qu'elle était arrivée puisqu'elle savait que l'ours à l'intérieur de la bélua n'allait pas tarder à se montrer afin de rugir. Les yeux jaunes de la rouquine se posèrent sur un jeune homme qui se tenait devant une louve. Certainement que cette louve était l'une des béluas qui s'était transformée afin de commencer cette chasse. La chasse... c'était quelque chose qui plaisait bien à la bélua, mais qui en ce moment, ne lui tentait guère. Il y avait tellement de gens qu'elle risquait certainement d'en blesser quelques uns ou pire, d'en tuer si elle venait à se transformer.

Des cris raisonnèrent dans la fraîcheur de la soirée. La bélua releva tout de suite les yeux et mit sa massue sur son épaule. La grande femme se dirigea maintenant en direction de ces sons alarmants qu'elle avait entendu. Quelqu'un était-il en danger? Pourquoi crier alors que ce n'était qu'une partie de chasse avec des invocations? Y avait-il vraiment danger? Freyja n'avait pas vraiment réfléchit. La bélua s'était tout simplement dirigée vers la source du conflit. Du haut de ses deux mètres, la rouquine observa la scène qui se présentait devant ses yeux. Une panthère à plaques protégeait une sorce de créature ailée d'un puma qui semblait enragé. Elle ignorait s'il s'agissait d'un véritable puma sauvage ou d'une simple invocation qui avait perdu la tête. Lorsque le fauve ambré regarda l'inconnue pour engager une sorte de combat, le bélua sentit quelque chose à l'intérieur d'elle qui fit trembler ses jambes comme des feuilles. La jeune femme posa une main contre un arbre afin de se contenir, mais il était déjà trop tard. Les yeux jaunes de la jeune femme s'agrandirent. Du poil brun roux commença à pousser le long de son corps tandis que celui-ci continuait de grossir et de grossir. La transformation fut quelque peu longue et douloureuse puisque la jeune femme avait combattu intérieurement l'ours de se montrer. Malheureusement, Freyja n'était pas encore assez forte afin de le contrôler comme elle le voudrait.

La transformation fut néanmoins un succès. Freyja était plus grosse en moyenne que tous les ours qu'elle avait rencontré au cours de sa vie. Ruminant dans l'air, faisant échapper de la fumée blanche de ses narines, l'ours regarda tous ceux et celles qui étaient présents. Il ne faisait plus vraiment la distinction du bien et du mal. Il ne savait plus qui étaient les ennemis, qui étaient les alliés. La seule chose qu'il fit fût de se lancer directement vers les gens qui étaient présents. Visiblement enragé, l'ours détruisit des branches, des buissons... enfin, tout ce qui se trouvait près de lui. La seule chose que la bélua avait envie de faire au début c'était simplement de regarder et d'intervenir au besoin si les choses se passaient mal, mais l'ours à l'intérieur d'elle avait pris le dessus et elle ne pouvait rien faire maintenant à moins qu'un coup lui soit porté et qu'elle ne tombe inconsciente.


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Sam 11 Avr 2015, 21:37


Je voyais le puma qui se rapprochait de moi en se pourléchant les babines avant de bondir sur moi. Tendis que je m’apprêtais à recevoir un félin sur moi, une flèche le toucha. Le puma commença à devenir diaphane pour ensuite disparaître totalement. Je regardais tout autour de moi, ne comprenant rien à la situation. Mais je finis par comprendre lorsque je vis une panthère à plaque et une Dryade tenant un arc à la main. Les deux individus étaient en train de me sauver en faisant disparaître les pumas. La panthère sauta sur le second puma avant que ce dernier ne réagisse.

Mon regard rose se dirigea vers la Dryade, des lianes entouraient son coprs pour ensuite courir sur le sol, effrayant le dernier puma. Par la suite, mon regard croisa celui de la panthère avant qu'elle ne tourne autour de la dernière invocation. Je compris alors ce que je devais faire. Mme si mon bras gauche me faisait mal, je le tendis quand même faisant apparaître le Sceau Kusakabe. Je plongeais mon main droite dans le Sceau pour saisir mon éventail tranchant et le sortir. Je fis disparaître le Sceau et déployais mon éventail pour ensuite le lancer tout droit sur le puma. Je finis par le toucher au niveau du flan, il commença à devenir translucide avant de disparaître totalement. Je regardais mes armes qui étaient à terre, avant de faire apparaître le Sceau Kusakabe juste en dessous d'elles. Mes armes disparurent dans le Sceau que je fis disparaître par la suite. Je tombais à terre sur mes genoux en regardant la panthère et la Dryade. « Merci, pour m'avoir sauvée ... » Je souriais faiblement, j'étais un peu honteuse de pas avoir réussit à me débrouiller seule. Après tout, je n'étais qu'un réceptacle qui ne se souvenait même pas de son passé. J'essayais de replier mon aile gauche, mais rien à faire, elle me faisait bien trop mal.

Un bruit sourd mélangé aux craquement des branches me fit soudainement relever la tête. Je vis un grand ours roux se diriger vers nous. Je criais à l'égard de la panthère et la Dryade. « Attention ! » L'ours continuait son avancé, le voyant se rapprocher de plus en plus je me retournais et grimpais sur le mur de pierre. Je réussis à me hisser à peine à deux mètres du sol. Je sais que ce n'est pas suffisant pour échapper à l'ours, surtout que j'avais mon aile gauche déployée et qui pendait dans le vide. Un grognement sourd se fit entendre, un grognement que je reconnus tout de suite. Un grand lion noir aux yeux bleus électrique apparut, sautant de rocher en rocher pour ensuite se mettre devant l'ours. « Kakeru ! » Il grogna de plus en plus, en se mettant en position défensive. Je le connaissais parfaitement, il attendait toujours que ce soit son adversaire attaquait en premier pour ensuite donner l'assaut. Mais là, je pense plus qu'il est en train d'attirer l'attention de l'ours pour protéger la panthère et la Dryade, tout en ralentissant sa progression. Je me sentais trop inutile perchée sur mon rocher, surtout que je pouvais être prise au piège à tout moment. Je ne savais pas du tout ce que je pouvais faire.
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Mer 06 Mai 2015, 21:17

Cela faisait maintenant quelques jours que j’étais devenue une Bélua de sang, avec mon Totem d’Aigle royale. Je n’avais pas encore essayé de me transformer car j’avais peur de ce que j’allais devenir, et ce que j’allais ressentir dans cette transformation en Aigle. J’étais partie de mon ancien village où se trouvait ma famille avec ma petite sœur, et mes parents. La maison avait été brulée comme par hasard et personne ne savait ce qu’il s’était réellement passé ce jour-là à part une violente dispute dans la famille. Je m’étais mise en tête que je devais retrouver ma petite sœur Amanda, qui avait pris le chemin de l’aventure, mais qui était compliqué et rude aujourd’hui. Je devais la retrouver, mais je ne pourrais pas la chercher si je ne savais pas maitriser mes pouvoirs en tant que Bélua. Oui, je voulais retrouver un peu mes pouvoirs, car je me sentais perdu dans cette nouvelle race, je ne connaissais pratiquement rien à cela et j’avais peur aussi, très peur. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas ressenti cela aujourd’hui, mon cœur battait à la folie en répondant à mon esprit par rapport à la peur que je ressentais à ce grand changement.

De plus, je devais aller à la capitale des Béluas, mais je ne connaissais pas le nom et donc pour trouver cet endroit, il fallait que je trouve une ville où je pouvais avoir des informations sur les béluas. J’étais arrivée après des heures de marche, dans une ville forte sympathique, et qui me plaisait beaucoup, et j’entrais dans la première auberge que je voyais. « Bien le bonjour dans notre auberge fantastique, que voulez-vous madame ? » - « Que vous me renseignez sur la capitale des Béluas s’il vous plait » - « Oh, c’est une bonne question cela, mais je ne sais pas moi non plus, car je viens d’arriver dans cette ville et je ne sais pas grand-chose, j’en suis désolée madame. Par contre j’ai entendu dire que les Béluas préparent une partie de Chasse, non loin de là, aller leur demander, peut-être qu’ils accepteront de vous le dire… » - « Merci beaucoup madame, je prendrais une chambre aussi pour cette nuit au cas où que je ne trouverais pas cette chasse ou l’information que je souhaite » - « Vendu alors ! ».

Je partis vers l’endroit où elle m’avait indiqué cette chasse. Je sentais quelques chose se passait dans les environs, je sentais de la magie, mais je n’étais pas sure. Donc je m’enfonçais dans ce lieu et soudain, je vis un loup sauvage devant moi. Il était assez agressif, je pouvais le voir dans ces yeux et à la façon, il avait envie de me manger aussi. Cela commençait bien cette chasse, mais j’étais un chasseur ou bien le gibier pour eux, pour ce concours. Le loup s’avançait doucement sur moi et le premier réflexe que j’avais eu, était de le regarder dans les yeux pour savoir ce qu’il voulait de moi. Il ne bougea pas pendant quelques secondes, mais je sentis qu’il allait me dévorer prochainement. Et ce fut le cas, il fonça sur moi tel comme une hirondelle, et je sautais sur une branche d’un arbre et je montais le plus possible pour arriver à la cime de celui-ci. Je restais debout sur la pointe de l’arbre et j’avais l’impression que j’étais chez moi, que je me sentais tellement en communion avec la nature et les animaux. Je regardais le monde, ou la partie de chasse qu’il y avait dans ce lieu, j’avais l’impression d’observer les autres sans réellement prendre part à la chasse. « Franchement, j’ai l’impression qu’être un aigle qui regarde tout autour de lui pour trouver sa proie… Cela me fait bizarre de ressentir cela… ».

Je comprenais mieux ce que Fuzail m’avait dit dans le temple, en me faisant comprendre que je devais prendre conscience de ma part animal et de vivre avec tous les jours. Il fallait que je m’habitue à me transformer en aigle Royale pour passer une étape sur la voie des Béluas. Mais le chemin allait être long, je ne savais pas comment faire pour me transformer en mon Totem. Le loup était toujours en bas, un sentiment prit le dessus sur moi-même… Je plongeais vers le loup pour lui donner un grand coup fatal dans la nuque, grâce à la vitesse de la hauteur. Le loup ne m’avait même pas senti et il se prit le coup fatal… Le loup disparut doucement en donnant un hurlement de solitude, qui me fit hérisser les poils… Il disparut dans un écho mais il me laissa un collier en cuir… Drole de chose cette chasse dis donc !

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Sam 04 Juil 2015, 00:27

Hrp : Venez veneeeeez !


« J’ai finalement réussi à te convaincre, grande sœur ? » Les grognements de Telne, son fidèle compagnon décédé, étaient soufflés dans l’oreille de la bélua. Celle-ci s’était aventurée près du Rocher, quittant ses habitudes difficilement acquises pour rejoindre une grande partie de chasse, organisée pour quelques occasions. Ophalee était rarement venue autrefois, bien trop occupée ou tout simplement absente.
La bélua grogna à son tour pour répondre au fantôme. « C’est bien pour toi que je le fais, Telne. » Elle sentit une caresse sur sa cuisse, pareille à celle d’une douce et légère fourrure. Elle lui sourit alors qu’elle avait les bras croisés. « Tu es quand même bien écartée de la foule. » souffla-t-il. Il s’éleva dans les airs et dansa car le vent se levait légèrement. « Quelle curieuse chose tu es, mon frère. » Un bélua remarqua Ophalee dans un coin. Elle perçut dans son regard un étonnement qui se mêla rapidement à de la méprise. Ophalee ignora le bélua et s’avança, quittant son repère sous l’arbre pour voir arriver le fameux bras droit de Mélinda. Un grand loup, dépassant aisément le garrot d’Ophalee. « Un nouveau pisse-partout à la Cour. » grogna-t-elle. Telne clapa sa mâchoire plusieurs fois, signant son approbation. « Ils ne peuvent s’empêcher de marquer leur territoire, ceux-là. Je me demande quelle meute nous surveille en ce moment. » Un frisson parcourut l’échine de la bélua. Son propre totem grondait en elle car Njal était un dominant d’emblée, ce qui en plus d’exaspérer Ophalee, la rendait irritable du fait de son propre statut. Elle avait l’impression d’être épiée et bien que la situation était aux réjouissances, son côté méfiant ressortit. La bélua n’avait plus la même confiance qu’elle accordait plus tôt à ce même peuple, et encore moins à un des semblables de son totem. Si Njal se maîtrisait, d’autres beaucoup moins habiles et patients pouvaient perdre leur sang-froid. Ceux-ci n’étaient donc pas dans les premières loges, comme Ophalee qui se tenait écarté des rangs de Gardiens. Elle évita toutefois de regarder dans les yeux le Grand loup qui parcourait la foule car elle ne souhaitait pas l’affronter particulièrement.
Elle chassa Telne un instant de son esprit pour pouvoir être tranquille et s’apaiser. Le manège de la bélua était discret car dans l’état actuel, la foule était bien trop excitée pour prêter attention à une âme isolée.

Njal qui malgré sa forme animale arrivait à parler le langage béluaque, lança la partie de chasse. Beaucoup partirent dans diverses directions, ne prenant pas le temps d’embarquer du matériel de chasse. Ophalee s’avança sans tranquillité vers l’espace dédié à l’équipement et prit le temps de choisir ce qu’elle allait prendre. Elle habilla son corps de cuir bouilli, cinglant  surtout le torse et les jambières. « Ils aiment bien, ça, la sécurité quand on sait que la moitié des … Rhaaaaaaa ! » Elle se mit à beugler quand elle coinça la peau de son avant-bras dans la fermeture. Elle s’en défit rapidement, profitant de l’occasion pour frapper son pied dans un caillou qui s’envola dans les bois. Elle reprit son grognement juste après « Si il n’y a pas des morts avant ce soir, c’est que Mélinda se sera trouvé un bon Pisse-partout de garde. En attendant… » - «  Tu es fâchée. » Elle lança un regard très peu compatissant dans la direction du fantôme qui venait tout juste de réapparaître.

Quand Telne disparut, elle se rendit compte qu’elle fixait une panthère à plaques, aidée par une personne pour enfiler une armure. Elle se réveilla de sa réalité pour enfin faire face à la fameuse Chasse. Elle quitta ainsi le point d’équipement, avec Aiguille sa fine lame. Elle ne se transformerait pas en la Louve, même si son totem la suppliait. L’excitation de la compétition avait réveillé le lupin qui dormait.

Les nombreux gardiens présents avaient invoqués leur animal totem, hormis Ophalee qui avait préféré se tenir éloigné des anciennes connaissances qu’elle avait dans ce milieu. Sa venue n’avait donc pas été faite de bonne foi. C’était plus une promesse faite à son passé d’être venu près du Rocher qu’une réelle envie de faire partie de la société bélua.
Elle s’avança donc dans la forêt pendant une bonne dizaine de minutes sans réussir à tuer un spectre. A plusieurs occasions, elle entendit de drôles de croassements et grognements. Cela la faisait avancer plus vite bien que la peur était en rien la motivation. « Tu n’étais… pas obligée de venir ici. » C’était une voix lointaine qui lui parlait. Ophalee se retourna en garde, affichant son amie Aiguille. « Qui parle ? » La voix était familière mais drôlement rauque pour qu’elle devine qui précisément. « Ton… fils. » Elle vit sortir de l’ombre une créature affreuse, un Théôr, originairement natif des endroits dévastâtes. La créature, a la peau fragile mais à l’incroyable musculature, avança tête baissée. Sa gueule était repoussante. Une rangée de crocs en surplombait une autre. La créature avait un collier dans la gueule et vint le déposer au pied d’Ophalee. Celle-ci recula, ne voyant pas là son Fils. « Te fous pas de moi. » répondit-elle dans le même langage. Le Théôr, cette incroyable et terrifiante créature, leva la gueule. Un souffle putride parvint jusqu’aux narines d’Ophalee qui pointa Aiguille sur la gorge de la créature. Une odeur étrangement familière s’émanait de la bête, ce qui plongea Ophalee dans un doute. Le Théôr était soi idiot, soi son fils. Hénar serait-il donc un bélua ? Et de ce fait… Un Théôr ? Elle abandonna son épée pour accueillir la créature dans ses bras. « Hénar… » Il lui câlina la joue.

Une fraction de seconde suffit à déstabiliser Hénar. L’Ohm qui vivait dans le Théôr disparut pour laisser place au Totem dans son entier. Celui-ci se recula et s’enfuit, laissant derrière lui le collier de cuir. Elle eut à peine le temps de le ramasser pour se mettre à lui courir après. Comment avait-il fait pour franchir la Mer ? Avait-il utilisé l’argent qu’elle lui avait donné pour venir jusqu’au Rocher ? Elle eut soudainement peur pour son fils, Hénar soit le Théôr. En effet, ces créatures charognards d’apparence effrayantes, n’attiraient pas les sympathies des autres créatures. La partie de chasse n’était qu’un vaste terrain de jeu dans lequel les animaux, en particulier ceux qui n’avaient pas assez vécu avec leur hôte, expérimentaient leur instinct sauvage. Les lois que Mélinda avaient instaurés sur les principes de la chasse étaient selon Ophalee provisoires.

Elle perdit totalement la trace du Théôr. Elle se rendit dans une petite clairière où un spectre de loup mourrait sous les coups de becs et de serres d’un Aigle sorti victorieux de cette rencontre. Ophalee s’avança prudemment pour passer son chemin et inclina légèrement la tête en signe de respect envers l’animal royal.  




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(Je mettrais en couleur demain les dialogues!!!)

Résumé:
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Lun 06 Juil 2015, 15:32

Voilà que je me retrouvais en plein milieu de la forêt, celle bordant la cité des Béluas, sans même savoir ou aller, seul et totalement livré à moi même. Perdu ? Pas entièrement, mais je me demandais bien comment j’en étais arrivé là.
Depuis quelques jours, je me contentais simplement d’aller me balader un peu partout dans Dhitys, redécouvrant les rues et quartiers de celles-ci, avec un grand plaisir. Mais entre deux escapades, on m’apprit un prochain rassemblement de Béluas sur le Rocher, afin de participer à une sorte de chasse apparemment. Je décidais donc d’y aller, non pas pour l’activité proposée, mais plus pour le fait de rencontrer d’autres personnes de la même race que moi. Et peut-être ainsi me faire quelques amis. Je m’étais donc dirigé sur le lieu du rendez-vous, mais arrivé non loin, je n’osais pas m’approcher plus avant. Je voyais l’immense loup au loin qui s’adressaient à tous les gens s’étant réunis, celui-ci m’effrayait plus qu’autre chose, je me fis alors tout petit, me cachant presque, tout en écoutant son discours. Apparemment, ils allaient participer à une épreuve de chasse et devoir justement chasser les animaux invoqués par les Gardiens. Et alors que tous commençaient déjà à se disperser afin d’aller récupérer des colliers, je restais plantés là durant quelques instants en ne sachant absolument pas quoi faire ni même ou me diriger. Au final, je pris une direction au hasard à travers la forêt, et c’est ainsi que je me retrouvais au milieu de cette dernière à marcher là ou mes pas voulaient bien me mener.

Volant à mes côtés, mes deux corbeaux me suivaient partout en me prévenant du moindre danger qui pouvait arriver. Et marchant près de moi, mon fidèle Nuage, au aguets lui aussi. Devoir chasser des animaux ne me plaisait guère, surtout que je n’avais aucune idée de comment faire. De plus le corbeau n’était pas un prédateur, celui-ci se nourrissant simplement de carcasse d’animaux, d’insectes, de fruits et autres aliments en tout genre. Enfin, je continuais à me balader à travers la forêt à la recherche des mes semblables. Et alors que je m’enfonçais de plus en plus dans les bois, un son me parvint dans le lointain, un cri suivit de divers rugissement. J’hésitais quelque peu quant à quelle décision prendre. Devais-je m’y diriger ou alors passer mon chemin ? Les bois ayant été désertés par les animaux qui habituellement les composaient, j’avais certainement beaucoup de change de trouver des Béluas, transformés ou non, si je décidais d’y aller. C’est donc ce que je fis, tout en devenant subitement plus discret dans mes déplacements, chose que je n’avais pas faite au départ.
J’arrivais alors rapidement sur les lieux, aidés de mes corbeaux, perchés sur les branches des arbres, je pus analyser la situation à travers leurs yeux. Un animal, un ours pour être plus précis, semblait s’attaquer à lion, ce dernier cherchait apparemment à protéger un autre animal, ainsi qu’une jeune fille avec des ailes dans le dos et une femme à la peau verdâtre. Étaient-ce des Béluas eux aussi ? Aucune idée, mais je me rapprochais alors de la jeune femme perchée sur son rocher, celle-ci étant la plus proche de moi. Arrivé dans son dos et au pied de son perchoir, je me mis à l’appeler.


Hey ! Pssst !
Bonjour… Heum… vous devriez vous cacher ailleurs je pense, et fuir surtout. Cet ours n’a pas l’air content du tout. Et puis vous êtes blessées on dirait.

Spoiler:
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Partie de chasse [PV béluas]

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