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 Que les cieux en soient témoins, ce soir je serais à toi. -PV Lumi- [/!\18+] FINI

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Dim 07 Sep 2014, 16:41



Un bout de chemin.

Marcher. Mettre un pied devant l’autre. Cela fais des mois que chaque jours je reproduis ce mouvement. Encore et encore, avancer. Ne pas se retourner, marcher encore, toujours plus loin, toujours plus devant. Mettre un pied devant l’autre et ne pas le regretter.
Voilà plus de deux mois que je fais ça. Et rien jusque là ne m’a dérangé. Mais j’étais seule à marcher. Et maintenant, je me retrouve avec une femme à mes côtés. Et qu’elle femme…
Légèrement plus grande que moi, la peau d’une pâleur extrême, de long et soyeux cheveux nacrés. Ses yeux bleus pourraient faire tomber de jalousie un ciel d’été étoilé. Ses épaules dévêtues laissant le soleil jouer de sa chaleur sur elles me font tourner la tête. Me joues prennent une teinte rosée. Sans m’en rendre compte j’étais en train de dévisager l’humaine qui marchait légèrement en retrait derrière moi. Instinctivement je me mets à caresser la mèche de cheveux accrochée à mon poignet.
Je ne l’ai pas vu depuis plusieurs mois, et voilà que je me retrouve dans l’incapacité de lui parler. J’aurais pleins de choses à lui dire pourtant, mais non, rien. Aucun son ne veut sortir. Je déglutis, la gorge sèche. Un simple « Bonjour » serait étrange. La dernière fois, elle était inconsciente. La dernière fois, mes lèvres ont emprisonnées les siennes. La dernière fois je lui ai coupé une mèche.  
Je passe une main dans mes cheveux et fini par m’arrêter, gênée. Je la laisse venir à ma hauteur, cette Vénus qui m’intimide tant. Je fronce mes sourcils. Décidément c’est quoi mon problème moi ?  Je soupire et fais volte-face, ancrant mes azurés dans leurs jumeaux. Me mordant la lèvre j’ose enfin m’adresser à celle qui depuis des mois hante mes pensées et refuse d’en sortir.

Lumi.

Un nom, presque murmuré de ma voix rendue rauque par le manque de contact social. Un nom qui m’apaise à peine sorti de mes lèvres. Je me sens à nouveau entière depuis des mois. Un pas. Encore un. La toucher. Tendre la main et laisser mes doigts se perdre dans ses cheveux. Sentir un sourire étirer mon visage. Ne même pas penser à lui faire du mal.
Tout se mélange dans ma tête. Tout ce qui compte, c’est cet être frêle entre mes mains. Je passe ma langue de part en part de mes canines. La revoir. C’est si bon. Et pourtant j’ai envie de la rejeter loin. Loin de moi. Là où elle ne pourra plus m’atteindre. Là où je ne pourrais plus penser à elle ainsi.
J’ai envie de presser son corps contre le mien, mais une force inconnue me fait tenir droite et rigide, incapable de bouger. Que doit-on faire après plusieurs mois passés lorsque l’on retrouve quelqu’un ?

Tu m’as manquée.

Ma voix est forte. Trop forte, trop rauque. Les mots ont franchis la barrière de mes pensées pour sortir d’eux mêmes. Je ne rougis pas. Mais je me retourne et reprends ma route.  Marcher. Mettre un pied devant l’autre, sans s’arrêter, marcher toujours tout droit. Et se retrouver dans une situation familière face à une orée de forêt. Alors avec mon eternel sourire carnassier je rejette la tête en arrière pour lancer un regard à ma compagne de route.

J’ai un air de déjà vu, pas toi ?

(c) Code par Nartiifiice.

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Jeu 11 Sep 2014, 19:28

Plusieurs mois c'étaient écoulé depuis mon aventure dans la forêt des murmures. Plusieurs mois que  j'avais passé à ressasser les évènements qui avaient eu lieu, à me demander ce qu'elle était vraiment pour moi. Quand je l'avais vu pour la première fois je l'avait en premier lieu haït. Je n'avais pas encore pardonné à Hadanell ce qu'il m'avait fait et pour moi les sorciers étaient la pire choses vivant en ce monde. Cependant; au fil de notre aventure nous nous étions confiée l'une à l'autre et son histoire m'avait touché. Son histoire et sa manière d'être avec moi. J'avais commencé à vraiment m'attacher à elle et quand elle m'avait quitté, alors que j'étais à demi inconsciente, j'ai regretté son départ. Pour la première fois depuis que j'étais libre de mes mouvement je sentais la solitude s'abattre sur moi. En quittant la forêt j'étais tombée sur ce qui l'avait fait devenir ce qu'elle est et j'avais compris que je ne pouvais pas la laisser seule. Ma vie n'avait pas toujours était rose mais je ne pouvais pas imaginer ce qu'elle elle avait ressentis. Et pour cette raison je jugeait qu'elle ne méritait pas de souffrir de la solitude plus longtemps, et que je me devais d'être à ses côtés.

C'était en marchant et en pensant que j'avais arpenté le monde, survivant tant bien que mal aux attaques de ces monstre qu'on avait appelé ridère. Alors que la magie était revenue j'avais eu la chance de la revoir dans un château au milieu des montagnes de l'edelweiss enneigé. Nous n'avions pas eu la chance de parler mais j'avais été rassurée de voir qu'elle allait bien. La paix était revenue depuis quelques temps et alors que je ne savais pas ou me rendre j'avais eu le sentiment que quelque chose m'attendais à la forêt aux mille clochettes. Je m'étais déjà rendus en ce lieu plusieurs fois quand j'étais avec lui et je devais bien admettre que malgré la beauté de l'endroit je ne l'appréciais pas plus que ça. Pourtant je m'étais habillée et sans réfléchir avait pris la direction de la forêt. Je n'avais nul part ou aller et ce n'était pas la première fois que je décidais de me confier à mon instinct. Après avoir enfilée une fine robe en coton blanche, laissant nue mes épaules j'avais pris la route.

Perdue dans mes pensée je ne vis pas tout de suite la femme devant moi. Pourtant quand mon regard se posa sur elle la reconnaitre ne me pris pas plus d'une seconde. Durant un bref instant j'eus le souffle coupé. Que faisait-elle la? Les chances que nous nous retrouvions au même endroit été certes existant elles frôlaient le ridicule. Lentement elle ralentis sa vitesse pour finalement s’arrêter et m'attendre. Sans presser le pas je me dirigeai vers elle. Arrivée à sa hauteur je ne savais quoi, ni quoi dire. Par chance je n’eus rien à dire, elle se contenta de murmurer faiblement mon nom. Je ne répond rien, incapable de décider de ce que je dois faire. J'ai envie de la serrer contre moi mais je n'oublie pas non plus tout ce qui c'est passé lors de notre première rencontre. Javais envie de la revoir mais pas de manière aussi soudaine. Je suis toujours hésitante quand à ce que je dois faire quand je l'entend avouer, d'une voix forte et légèrement rauque, que je lui ai manqué. "Toi aussi" les mots sont sorties de ma ouche sans que j'ai le temps de réfléchir. Je m'empourpre légèrement pourtant elle n'y prête pas attention. Elle est déjà repartie.

Arrivée à l'orée de la forêt elle se tourne vers moi. S'il n'y a pas un air de déjà vu? Bien sur que si. Il faut juste espérer que cette fois-ci nous serons plus chanceuse et que nous n'aurons pas à chercher une folle à travers la forêt sous prétexte qu'elle tue des cochons et rends les gens fous. Je laisse s'écouler quelques secondes avant de la rejoindre. Quelques secondes que je passe à la détailler. Elle n'a pas changé. Son sourire est toujours le même et même si je viens de la retrouver je sens que sa manière d'être est elle aussi identique. Mon regard s'attarde soudainement sur son bras. Plus précisément au niveau de son poignet. Quand elle m'avait quitté dans la forêt elle m'avait volé deux chose. Un baiser et une mèche de cheveux. Je n'avais pas cherché à comprendre le premier, ce n'était pas la première fois et je comptais de toute façons bien avoir des réponse à ce geste plus tard. Cependant le deuxième point était un mystère totale. Comblant les quelques mètres qui me séparait d'elle je me poste à ses côté et avec un sourire sur les lèvres je prend sa main et la soulève afin d’amener à hauteur de mon visage la fameuse mèche. "Je n'arrivais pas à trouver d'explication au fait que tu m’aie coupé une mèche de cheveu la première fois mais je comprend mieux maintenant. Enfin non je ne comprend pas vraiment mieux. Mes yeux viennent se plonger dans les siens. Je ne comprend pas du tout enfaite. Je vais te reposer une question à laquelle tu a déjà eu droit à notre première rencontre. Pourquoi m'a tu embrassée ? Et pourquoi t'obstine tu à garder une de mes mèches ? Je... Que suis-je vraiment pour toi pour que tu fasse sa ? Ta manière d'être avec moi ne me laisse pas penser que je suis si importante à t'es yeux alors pourquoi faire ça ?"
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Sam 13 Sep 2014, 19:10



Réponses partielles.

Je souris à mon insolente humaine. À peine de retour à mes côtés pour une nouvelle aventure, la revoilà à m’agresser de questions. Ceci dit, je lui dois peut-être des explications. Mais ais-je envie de lui en donner, Non. La réponse est claire dans ma tête. J’ai envie de jouer avec elle. Vraiment. Mon sourire s’étire. Je vais lui répondre par pure politesse. Mais je vais aussi lui cacher certaines choses. Comme pourquoi j’ai une mèche à elle autour de mon poignet. Même si je lui disais « Pour une question d’esthétique. » je doute que de toute façon elle me croit. Je réfléchis un instant à comment essayer de lui répondre pour qu’elle me lâche après un moment.
Je pose donc le dos de ma main sur sa joue en une caresse et la retire le temps de lui répondre.

Je t’ai coupé deux mèches, mais tu as du le remarquer. La première car j’ai pensé à une théorie intéressante pendant que cette.. sorcière je crache le mot t’avait assommée. Dans tes cheveux est présent une trace de ton ADN, et donc ils sont gorgés de ton anti-magie. Je lui ai donc fait avaler tes cheveux pour après pouvoir la transformer en profitant du fait qu’elle n’avait plus de pouvoirs. La deuxième, celle que je porte, c’est pour une expérience sur l’anti-magie.
C’était faux. Je lui mentais en disant ça. Cette mèche était juste à mon poignet pour me rappeler que quelque part dans ces terres Lumi était là, veillant à ne pas me refaire tomber dans la folie.
Et je t’ai déjà répondu à propos du baiser il me semble. Je caresse ses lèvres du pouce. C’est tout simplement car j’en avais envie, il n’y a rien d’autre.
Je fronce les sourcils un instant avant de répondre à son autre question. Qui est-elle pour moi ? Assurément, elle n’est qu’une simple connaissance. À qui j’ai ouvert mon cœur un peu certes. Mais que pourrais-je lui dire ? Une amie ? Non, je ne lui fais pas assez confiance. Une fille ? À la rigueur, elle en aurait l’âge, mais je ne sens pas du tout mes hormones maternelles me travailler quand elle est là. Qu’est-elle alors ?
Rien. Tu n’es rien pour moi.
Les mots sont sortis tous seuls de ma bouche. Je fronce mes sourcils jusqu’à en voir se former sur mon front une de mes rides. Elle n’est pas rien. Assurément. Maintenant, je vais devoir me rattraper.
Je t’apprécie. C’est tout. Tu me fais rire, tu me fais oublier mes problèmes, et mon âge. Tu m’apaises. Je ne sais pas comment on appelle ce genre de relation, mais je ne peux rien développer de plus là dessus.

Une soudaine envie d’embrasser à nouveau l’insolente commence à naître en moi et je la fait taire en tournant le dos. Franchement, j’aimerais qu’on m’explique un de ces quatre cette attirance presque physique que j’ai pour elle. Ça devient problématique à chacune de nos rencontres. Et moi ? Que suis-je pour elle ? Elle qui déteste les sorciers et qui est…douce avec moi. Pourquoi ?
Je pénètre dans le bois humant avec délice l’odeur humide des écorces, me ravissant de la beauté de la forêt.
Et moi Lumi, pourquoi t’obstines-tu à me suivre ? Je suis une sorcière tu sais ? Pour illustrer mes propos je me concentre à invoquer un sort, sentant mes mains briller d’une aura plutôt sombre. Puis je me détends. Qu’est-ce qui te fais croire que je ne suis pas un danger pour toi ? Je fais volte face. Qui te dis que je ne vais pas essayer de te tuer ? D’abuser de toi ? De te faire devenir esclave de mon pouvoir ?
Plus je parle et plus mes yeux s’assombrissent. Je sais ce qu’elle a vécut. Je peux même comprendre. Mais j’ai peur de la blesser. Elle, ce petit être fragile. Je m’approche d’elle dans un léger mouvement et je tends la main pour la toucher à nouveau mais un mur fin d’épine apparaît pour s’enrouler autour de mon poignet, le pressant dans leur étreinte. Je devrais retirer mon bras. Je le sais. Elle a peur, je peux le sentir. Mais je ne veux pas être sa peur. Je veux être sa force. Au plus profond de moi quelqu’un me crie de l’aimer. Alors ma main ensanglantée vient finalement se poser sur sa joue. Les épines se desserrent. Et plongeant mon regard dans le sien, je lui dis enfin.

Lumi, deviens forte. Plus forte.
Ainsi, je pourrais la contrôler. Ou elle le pourra. Je ne sais pas. Mais je veux qu’elle ne laisse personne d’autre que moil’approcher.

(c) Code par Nartiifiice.


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Sam 13 Sep 2014, 20:46

Mes yeux dans les siens j'attends patiemment sa réponse. Je la sens hésiter, vouloir me donner une réponse avant de se reprendre. Sa main vient se poser en une caresse sur ma joue. Je souris face à ce geste qui me mettait mal à l'aise quand elle y avait recourt lors de notre première rencontre. Maintenant je ne suis plus dégoûtée par ce contact, au contraire je sens les quelques craintes que j'avais d'avoir des réponses à mes questions disparaître. Elle interromps ce contact au moment ou elle ouvre la bouche pour me répondre. Sa réponse ne me convient pas vraiment, certes j'ai appris ce qu'est devenue la première mèche de mes cheveux mais il ne fait aucun doute qu'elle me ment pour la deuxième. Certes notre anti-magie est puissante et assez mal connu mais je ne peux pas penser qu'elle l'a gardé juste pour assouvir sa curiosité. Une idée vient germer dans mon esprit. Ce que je vais faire ne va pas lui plaire cela ne fait aucun doute mais je veux voir comment elle va réagir. Il n'y a que comme sa que je pourrais avoir une réponse à ma question. Mais ce n'est pas le moment pour les expériences. Avant je veux entendre de sa bouche sa version des faits.

Sa réponse concernant notre baiser est la même que la première fois. Peut-être était-ce vraiment une simple envie après tout. Même si elle est pour le moins étrange. J'ouvre la bouche pour lui parler quand sa troisième réponse arrive. Et me laisse sans voix. Je m'étais attendus à beaucoup de choses mais pas à celle la je dois bien l'avouer. Cependant très vite elle reprend la parole et semble chercher à se faire pardonner. Elle me décrit rapidement ce que je lui fais ressentir et la sincérité que je sens en elle me laisse encore plus abasourdie. Ainsi j'ai une vrai importance pour elle. Je la suis sans savoir quoi dire. Jusqu'à encore quelques minutes j'étais sûr de ne rien être plus qu'une agréable connaissance mais l'entendre dire que je "l'apaise" c'est un vrai choc. Après quelques secondes de silence à marcher dans la forêt elle se retourne vers moi me demandant pourquoi je m'obstine à la suivre malgré sa race. Plusieurs questions accompagne cette première et alors qu'elle a fini sa phrase elle tend la main vers moi une nouvelle fois. Le sentiment de bien être que je ressentais au début à disparus. Je ne peux pas vraiment dire qu'elle me fait peur mais je ne suis pas vraiment rassuré par sa présence.

Alors que sa main est à seulement quelques centimètres de mon visage des ronces sortent du sol et viennent enfermer sa main dans leur étreintes. L'anxiété que j'ai ressenties commence peut à peut à se transformer en peur. Elle a raison, je ne sais presque rien d'elle et elle a sûrement le pouvoir pour faire de moi ce qu'elle veut. Quand sa main entre enfin en contact avec ma joue je sens toutes mes craintes s'évaporer. Je sais pourquoi je n'ai pas peur d'elle. Car elle aussi elle m'apaise. Elle est l'une des rares personnes avec qui je ne me sens pas différente à cause de mon statut d'humaine. Ses derniers mots raisonne un instant dans mon esprit. Devenir forte. C'est un bon objectif c'est vrai mais je ne sais pas comment y parvenir. Soudainement je me souviens d'une phrase qu'elle m'avait dit lors de notre première rencontre. « Pense tu rejoindre comme moi les rangs de la sorcellerie ou es-tu bien trop peureuse ? » c'était la première fois que j'envisageais cette possibilité et j'avais alors balayé cette idée du revers de la main. Néanmoins maintenant qu'elle me disait que je devais devenir forte cette idée ne semblait pas si idiote que ça. J'avais déjà pu contempler la puissance des sorcier quand j'étais avec Hadanell et pour l'avoir vu elle aussi utiliser sa magie je savais qu'elle était loin d'être fragile. Comme la première fois je secouai la tête afin de chasser cette idée. Je ne voulais pas rejoindre leurs rangs mais j'étais forcée d'admettre que l'idée avait un je ne sais quoi d'attrayant.

Posant ma main sur la sienne j'entrepris de répondre à ses questions. « Tu veux savoir pourquoi je te suis. La réponse est très simple, c'est que je suis dans le même cas que toi. Tu m'apaises. Quand je suis avec toi je ne ressens pas cette différence que je ressens avec les autres personnes dû au fait que je suis une humaine. J'ai l'impression que tu me comprends et même si je ne connais pas tout de toi je sens que nous sommes pareilles. » je penche la tête sur le côté et lui souris. « je ne sais pas si te souviens mais quand nous nous sommes rencontré je t'ai rejeté. À ce moment tu étais la première sorcière que je rencontrais depuis ma... Libération et je ne savais pas qu'elle attitude aborder. Maintenant je sais et je ne te juge plus sur ce que tu est mais ce que tu est pour moi. Et même si je suis comme toi incapable de mettre un simple mot sur ce que je ressens vraiment je peux te dire que tu comptes vraiment pour moi. » Avec un faible sourire ma main vient toucher la mèche de cheveux et durant un instant j'hésite à mettre en pratique ce que je voulais faire un petit peu plus tôt. Après un bref instant sans savoir quoi faire je reprend la parole. « et il m'a suffit de voir cette mèche pour savoir que c'était aussi ton cas. Tu ne la portes pas pour faire des expériences sur l'anti-magie mais pour te souvenir de moi n'est-ce pas ? »
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Lun 15 Sep 2014, 18:48

J'attrape la main de Lumi et avec mon pouce caresse machinalement le dos de sa main. Je l'écoute parler et un sourire vient se peindre sur mes lèvres lorsqu'elle avoue que je l'apaise. Ainsi donc, elle ressent donc la même chose que moi? Alors je la plaint. Car dans ma tête cest un sacré foutoir. Je la regarde toucher du bout des doigts sa mèche. Je retiens mon souffle un instant sans savoir pourquoi. Puis ce que je craignais tombe. Elle a deviné. Elle sait. Elle sait que je ne veux pas l'oublier, que je n'ai gardé sa mèche que dans ce but. Si elle avait pu aurait-elle fait comme moi? Je me le demande. Mais je me doute que non, elle ne doit pas accorder autant d'importance à un détail comme celui là.
Lumi...
Je suis incapable de lui parler réellement. Les mots restent bloqués dans ma gorge. Je ne sais pas quoi lui dire, je ne sais même plus ce que je ressens. Tout ce qui me préoccupe en ce moment c'est ses doigts enlacés aux miens.
Je baisse ma main, l'enlevant de sa joue devenue soudainement chaude. Mais je garde pourtant cette extrémité de son corps au chaud dans la mienne.
Avançons.

Je ne sais pas où je veux avancer. Je ne sais plus qui je suis. À ses côtés j'ai l'impression de redevenir humaine. De ne plus savoir quel est mon but. Je ne veux plus etre une méchante en fait. Je voudrais pouvoir montrer à Lumi ma vraie valeur. Mais je doute y arriver. Mon coeur est trop sombre. Et bizarrement, la mort d'Ulysse n'a fait qu'aggraver ce sentiment. Même le venger n'a rien arrangé. J'ai au contraire encore plus envie de tuer. Je jette un coup d'oeil discret à la jeune femme. Son cou si nlanc mis au jour comme ça.
Une soudaine envie d'y glisser ma main se fais naître en moi. Poser ma paume brûlante sur son cou, refermer mes doigts dessus, sentir sa trachée. Et serrer. Serrer si fort que l'air viendrait à lui manquer.
Je secoue la tête fortement les yeux ecquarquillés et lâche sa main. Mais qu'est ce qui cloche chez moi? Je ne sais pas. Ais-je jamais su quel était mon problème? Est-ce réellement la faute de mon ex amant si j'ai plongé dans la sorcellerie?
Je pose ma main tremblante sur ma sacoche, comme pour me rassurer que mes potions sont toujours là. Je sens le regar scrutateur de Lumi sur moi. Pourquoi me regarde-t-elle sans cesse? À croire qu'elle n'a jamais vu de femme avant. Ou est-ce le fait que je sois une sorcière peut être. Dans tous les cas, je ne supporte plus son regard. Il me gêne. Je dois réfléchir. Mais je réfléchis déjà trop. J'ouvre le petit sac en cuir. Mes doigts se referment sur une fiole bleu et j'en enlève le bouchon. Puis me retournant soudainement vers l'humaine, je l'attrape par la taille et la colle à moi avec force. Puis plongeant mes yeux dans les siens, je m'y perds quelques minutes. Je finis enfin par lever ma main et pose le goulot de la fiole sur le bord de ses lèvres entrouvertes.
Bois.
Un ordre, à peine murmuré.
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Lun 15 Sep 2014, 22:32

Son pouce touche ma main dans cette caresse qu'elle a l'habitude dont elle me gratifie si souvent. J'ai beau dire que les sentiments que je ressens pour elle sont les identiques aux siens je sais que je me trompe. Je la considère plus comme un membre de ma famille. D'une certaine manière ses caresses et les gestes qu'elle a à mon égard me font un peu pensé à la mère que je n'ai plus. Elle a l'âge de l'être après tout, tout comme j'ai le sien pour être sa fille. J'aimerais que notre relation se tienne seulement à ce point et ne le dépasse pas mais je sais que ce ne pourra pas être le cas. Elle ne le dit pas mais ses gestes, ses réflexions me prouve qu'elle ressent une autre sorte d'attraction pour moi. Cependant je ne parviens pas à comprendre laquelle. Son souffle me tire de ma rêverie. Encore une fois elle à murmurer mon nom sans rien dire d'autre, comme si cela suffisait à la combler et à répondre aux questions qu'elle se posait. Sa main enlace la mienne et alors que mes yeux ont encore été trouver leur place dans les siens sa mains quitte ma joue. Nos doigts sont enlacé et alors qu'elle me dit d'avancer je ne fait rien pour me soumettre à son contact.

Je ne sais pas ou nous marchons mais je ne cherche pas à la savoir. Pour l'instant rien d'autre ne compte que sa présence. Levant le visage vers la cime des arbre je me m'est à respirer profondément. La forêt est calme et le seul bruit troublant son silence est le bruit de nos pas. J’aperçois une ombre passer entre les arbres et je souris en reconnaissant sheva. De toute évidence la présence de Circé ne l'enchante pas outre mesure. Lors de notre première rencontre déjà il s'était tenue à distance, me faisant comprendre qu'il ne lui faisait nullement confiance. Je reporte mon attention sur elle et ce qui nous entoure. La découverte de cette forêt que j'avais fait avec Hadanell ne m'avait pas laissé un très bon souvenir de ce lieu et pourtant la que j'avançais avec elle je ne voyais pas d'endroit plus reposant.

Un sursaut me fait revenir à moi. Alors que nos mains étaient toujours jointes je la sent retirer la siennes précipite ment. Qu'a t-il pus se passer, qu'a t-elle pus se dire pour rompre se contact qu'elle avait elle même déclenché. Elle semble douter d'elle même, comme si elle s’apprêtait à faire quelque chose l'ayant elle même effrayée. Sa main se pose sur sa sacoche et ce contact semble la rassurer. Je me demande ce que cette sacoche peut contenir, lors de notre première rencontre elle en avait sortis plusieurs potions mais j'ignore si elle en contient toujours. Sa mains quitte le dessus de la sacoche pour glisser à l’intérieur pour y rester quelques secondes. Aux termes de celles-ci elle se tourne vers moi et m'attrapant pas la taille elle me colle à elle. Je n'ai aucune idée de ce qu'elle compte faire mais je ne fais rien pour me débattre. Je suis presque sûre qu'elle ne me fera rien et quand bien même se sera le cas et bien cela voudrai dire que tout ce que je pensais d'elle était faut. Et voir les faibles certitudes que j'ai sur ce point s'effondrer et la dernière chose que je veux voir.

Ce que je prend pour de longue minutes mais qui ne doit pas être plus de quelques secondes s'écoulent. Son regard est plongé dans le miens, comme si elle essayait de se perdre dedans. Au terme de cette attente j’entrouvre les lèvres pour lui poser une questions quand elle sort sa main de la sacoche et me pose le goulot d'une fiole au bord de celle-ci. Dans un souffle elle me dit de boire le contenu. Sans rien dire je penche la tête en arrière et laisse le liquide couler dans ma gorge. Une fois la fiole finis je lève la main afin de caresser son visage et ferme les yeux. Je sais que boire cette potion sans rien aucune hésitation n'était pas une bonne idée et que mon anti-magie ne pourra pas minimiser l'effet de celle-ci cependant je continue de croire que je peux lui faire confiance aveuglément. J'inspire profondément et me m'est à attendre patiemment.
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Mar 16 Sep 2014, 09:54

Je la regarde pencher la tete en arrière. Alors levant en rythme la fiole, je laisse le liquide cristallin s'écouler dans sa gorge. Sa confiance en moi est presque aveugle, ça me fait peur. Et pourtant ça me réchauffe le coeur. J'ai bien vu son coerbeau aux alentours, mais je m'en fiche. Je laisse son regard se fondre dans le mien. A cet instant, je pourrais bien renoncer à tout si elle me le demandait.
Je regarde ses azurés devenir de plus en plus endormis. Ses paupières se ferment alors, et son souffle deviens plus regulier. Sans un mot, je la laisse s'endormir ainsi, la soutenant lorsqu'elle tombe. Je m'accroupis à son côté et l'allonge doucement sur le lit de verdure. Elle est en cet instant la personne la plus désirable qu'il m'ait été donné de rencontrer. Mon regard se pose alors sur le rebord de sa robe, ou la naissance de ses seins se fait deviner.
Je repense à ce qu'elle m'avait déjà dit. Le sorcier qu'elle avait connu avait fait des expériences sur elle. C'est pour ça qu'elle était méfiante envers ceux de ma race. Avec une note d'appréhension, je defais doucement sa robe. La vue de sa poitrine n'est pas ce qui m'attire. Non. Mon regard s'est poséposé sur une immense marque de brûlure. Partant du haut de son buste jusqu'environ le haut de son ventre. Je pose mes doigts soudain gelés dessus. Que lui a-t-il fait? Après la tristesse, c'est maintenant la colère qui m'emplit. Qu'est devenu ce sorcier? Est il mort? L'aurait elle tué?
J'attrape la dague de la jeune femme et passe ma langue sur mes canines. Je dois faire vite avant qu'elle ne se reveille. Je pose la pointe de la lame sur le haut de son bras et apuis jusqu'à fair perler le sang. Sang si clair qu'il me fascine. Le mien est si sombre. Prenant une fiole de verre blanc finement ouvragée, je pose le goulot tout contre la plaie et laisse le sang s'écouler en un mince filet dedans. Je referme la fiole et la range. J'étudierais l'antie-magie. Portant alors son bras à mes lèvres, je pose ma langue sur la plaie et lape le sang.
Je suis en train de la rhabiller lorsque j'entends un gémissement. Elle se réveille, je dois faire vite. Je me hâte et dans ma précipitation j'omet un bouton. Et la dague avec la tache de sang.
Mais je lui souris, caressant doucement son visage.
Alors Lumi, comment étaitétaitce sommeil sans rêve que je viens de t'offrir? Reposant?
Je lui souris, certaine qu'elle ne remarquera rien. Mais une pointe d'appréhension nait en moi. Et si elle remarque? Me detesera-t-elle?

Je lui dois la vérité. Toute la vérité.
Lumi, je dois te parler. Quitte à ce que tu me déteste. Ce n'est pas parce qu'Ulysse m'a trahie que j'ai emprunté cette voie. Enfin, pas seulement à cause de ça. Je fronce mes sourcils, essayant de me remémorer du mieux que je peux mon passé. Ma mère était une femme douce et aimante. Mais je la détestais. Toujours obligée d'apprendre la botanique. Je me souviens de cette plante. Venimeuse. Mortelle. Qui aurait pensé que ça aurait marché? Pas moi. Mon père était effondré. Puis Ulysse est apparu, beau, séduisant. ... Puissant. Le pouvoir qu'il dégageait me fascinais. Pour lui j'aurais tout fait. Pendant des heures je le regadais, préparer des potions. Qu'elle ironie. C'est une potion qui l'a perdu. J'ai toujours connu l'antidote. Mais ça me plaisais d'avoir le controle sur mon maître. Je ferme les yeux. Je me le suis enfin avoué. J'aime le pouvoir. Et rien n'y changera. Lumi je vais étudier sur l'antie-magie, et je compte bien faire disparaître la tienne. Et te faire devenir une des miennes. C'est avoué. Enfin.
Je la regarde sans savoir ses pensées. Je n'ose plus la toucher. Mais je ne supporerais pas qu'elle m'échappe. Après tout, c'est la première fois que j'aime réellement quelqu'un.
J'ouvre la bouche choquée par mes pensées. Je... l'aime? Comment peut-on aimer quelqu'un que a rencontré comme ça et avec qui on a passé à peine quelques heures? Je me demande de plus en plus ce qui cloche chez moi. Cepandant ça pourrait expliquer le fqit que je me sens mieux quand elle est là. Mais elle risque de fuir désormais et tout ce qui me restera d'elle sera sa mèche. Et son sang. J'ai peur. Pour la première fois j'ai peur.
Lumi, ne m'abandonne pas. A peine murmuré, une fois de plus. Pourquoi je me sens si intimidée face à elle?
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Mar 16 Sep 2014, 13:30

Le sommeil m'emporte lentement. Au moment ou je l'ai vu sortir la fiole de son sac j'ai été persuadée qu'il s'agissait d'une de ses potion de sommeil. De toute évidence je ne me suis pas trompé. Je me sens tomber lentement et la sens me retenir. Je dort d'un sommeil sans rêve et quand je me réveille après un certain temps je suis allongé sur le sol. Sa main est posé sur ma joue dans une caresse dont je commence à être habituée. J'ignore ce qu'elle a fait durant le temps ou j'étais inconsciente mais je peux voir sur son visage qu'elle s’apprête à me parler. Avec son éternel sourire sur les lèvres elle me demande comment était mon sommeil. Je me contente de répondre avec un sourire faisant naviguer durant un bref instant mon regard sur les environ. Je sens une petite pointe de douleur sur le haut de mon bras et je peux voir ma dague posé sur le sol à côté de moi une goutte de sang sur la lame. Une certaine appréhension m'envahit alors que je baisse mon regard et regarde ma robe. Il manque un bouton et le tissus est légèrement froissé autour des autres comme s'ils avaient été remis précipitamment. La peur s'empare lentement de moi. À t-elle vu cette marque qu'il ma laissé. A t-elle vu le dernier souvenir que j'ai de lui et dont je ne pourrais sans doute jamais me débarrasser.

Sa voix me fait cesser toute réflexions désagréable et je l'écoute. Pour une fois j'ignore totalement ce qu'elle va me dire et je ne veux pas chercher à savoir. Elle ce m'est à me parler une nouvelle fois de son passé. Pas de ce qu'elle à vécu avec Ulysse mais de ce qu'elle à vécu avant, avec ses parents. Elle semble avoir un petit peu de mal à en parler et à s'en souvenir. Après tout cela doit remonter à une quarantaine d'années. L'entendre parler de sa mère ainsi provoque une pointe de tristesse en moi au souvenir de cette mère que je n'ai presque jamais connu. Durant un bref instant elle ferme les yeux en se remémorant Ulysse et le pouvoir qu'elle avait sur lui. Je souris à cette remarque. Elle arrête enfin de renier cette facette de sa personnalité. Moi aussi je ne voulais pas avouer que comme toutes les sorcières elle ne voulait qu'une seules chose et pourtant je savais depuis le début que c'était le cas.

Après quelques secondes elle reprend la parole et ce qu'elle me dit me laisse sans voix. Elle veut  annuler mon anti-magie pour faire de moi une sorcière. Je suis incapable de dire quoi que se soit. J'avais bien déjà envisagé de franchir le pas mais l'entendre affirmer haut et fort que c'est son objectif... Mon regard qui n'avait pas quitté le siens depuis plusieurs minutes se détourne enfin. J'ai beau essayer de faire le tris dans mes pensées je ne parviens à rien. Tout ce que j'avais à peine osé imaginer et remis en cause et il ne me reste qu'à dire un mot pour franchir ce gouffre qui me sépare de la puissance. Toutes mes pensées s’arrêtent en même temps. Qu'est-ce que j'ai dit ? Que je souhaitais de la puissance ? J'ai un petit rire amusé à cette pensée. Peut-être l'enseignement d'Hadanell n'a pas été vint finalement. Une nouvelle fois je suis interrompue par sa voix. Que je ne l'abandonne pas... Comment pourrais-je imaginer le faire alors qu'il n'y a qu'avec elle que je me sent en sécurité et sereine. Je souris tendrement à sa demande. Me relevant je quitte la position allongé pour m'asseoir à côté d'elle un tendre sourire sur les lèvres. « comment veux-tu que je t'abandonne ? Et de manière plus général comment peux-tu imaginer que je le fasse. Je te l'ai dis tu m'apaise et il n'y a que en ta compagnie que je me sens normale et ne souffre pas d'être humaine.» levant la main je caresse tendrement sa joue dans ce geste que je l'ai si souvent vu faire.

Je reste un instant sans rien faire à essayer de faire le tris dans mes pensée et a essayer de comprendre ce qui la fait elle agir ainsi. Je la considérais un peu comme la mère que je n'avais pas eu mais maintenant qu'elle m'a proposé de faire de moi quelqu'un d'autre je ne sais plus comment je dois la voir. Soudainement mes pensée me ramener à cette trace sur mon torse. Cette trace qu'elle a du voir en enlevant ma robe. Toujours souriant faiblement je reprend la parole. « Toute à l'heure durant mon sommeil tu m'a enlevé ma robe n'est-ce pas ? Je ne te demanderais pas de me dire pourquoi tu l'a fait je pense savoir mais moi je vais te demander quelque chose. S'il te plaît ne me demande rien sur cette marque. Je sais que tu viens de me parler de ton passé et ce n'est pas juste que moi je ne te dise rien du mien mais... pour l'instant je ne peux pas parler de ça. C'est encore trop récent pour que je le puisse. Mais je te promet que quand le moment sera venus je te raconterais tout. Pas seulement comment il m'a fait ça mais aussi ce qui c'est passer durant ces dix dernières années. » Je sourit tristement en réponse à cette phrase. Je n'ai jamais rien dit à personne de ce qui a vraiment eu lieu durant ces dix ans et j'ignore si elle la bonne mais je m'en fiche. C'est sûrement la seule à pouvoir me comprendre et je ne veux pas qu'elle soit la seule à me révéler un passé douloureux.
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Mar 30 Sep 2014, 19:47

Je l'ai écouté en silence. Mes pensées étaient comme évadées. Je ne pensais pas lui poser de questions, bien que ma curiosité avait été éveillée. Comment son maître avait-il pu lui faire ça? Je ne m'inquiète pas sur le plan moral, non, il devait avoir ses raisons et elles devaient être justes, mais par quel moyen avait-il reussi ce tour, ça c'était ce que je voulais savoir. Comment faire une marque si belle, si durable. Je m'aperçois que j'ai envie de revoir cette brûlure géante lorque mes doigts sont à l'intérieur de la couture de sa robe.
Je fixe mes doigts, un instant immobile. Mécaniquement je les laisse courir le long des courbes naissantes de sa poitrine ronde. C'est un petit bruit de gorge qui me sors de cette caresse hypnotique. Je plonge mes azurés dans leurs jumeaux saphirs, son visage est rouge et rapidement elle détourne le regard. Avec un sourire prétateur, je prolonge cette caresse, la fixant. Je m'apprête à passer la main dans sa robe lorsque quelque chose me revient en tête. Arrêtant tous mes gestes sans plus de manières, je me lève. Je la fixe, toujours assise dans l'herbe verte. Attrapant son épaule, je la relève sans douceur et colle brusquement son bassin au mien.
Dansons.

Un pas en arrière, un autre. Je resserre ma prise sur sa taille. Un pas sur le côté, un en avant. Je croise mes doigts dans les siens. Un pas en avant, deux pas en arrière. J'ai envie de l'embrasser.
Lumi, as-tu déjà aimé?
Un pas sur le côté, fin de la danse. Je la regarde. Mon ingénue dont je ne sais rien. Et je sais qu'elle ne parlera pas d'elle même. Il n'y a qu'une chose à faire : la pousser. C'est mon choix, littéralement. Je la pousse jusqu'à ce qu'elle se retrouve dos à un arbre. Posant une main sur ses hanches, je lui subtilise un petit couteau de lancer. Posant la pointe sur sa joue, je décide de jouer à un jeu. Un jeu régis par mes propres regles. Je pose la pointe sur sa joue, et bloque son bassin du mien, me léchant volontairement les canines, avec un sourire imense. Qu'elle essaie de fuir et s'en est fini d'elle. J'appuie pour faire perler le sang et passe un coup de langue sur la lame.
On va jouer. Je vais te poser des questions, et si tu ne veux pas trop souffrir, tu devras y répondre.

Première question. Je lui entaille la joue. Son couteau aiguisé à souhait est un régal.
Pourquoi tu ne me fuis pas?
Je viens lecher sa joue. Seconde question. Je lui mord le cou de la base de son oreille jusqu'à la clavicule, suivant le chemin de sa tête renversée en arrière. Mes hanches toujours fortement appuyées contre les siennes.
Qui était celui qui t'a fait ça?
La troisième question arrive avec la pointe du couteau dans la coutrue des boutons de sa robe, les faisant sauter un à un. Je savoure un instant la vue de son corps blanc. Lumi...

Je ne veux plus jouer. Je me sens lasse, bien que j'attende ses réponses quand même. Un autre jeu viens germer dans mon esprit. Un jeu ou personne n'est blessé, un jeu de vérité et de sentiments. Un jeu pour nous. Je la fixe, mon regard se faisant profond. "Nous". Jamais encore je n'avais pensé à elle et moi comme à un nous. J'ai peur de comprendre. L'espace d'un infime moment, j'en oublis sa présence. Je réfléchis, me détournant de son corps.

Elle m'attire et je ne peux le nier. Son corps si blanc, ses longs cheveux encadrant son visage parfait, ses seins ronds déjà exposés à ma vue à deux reprise. Ses yeux qui ssondent mon âme à chaque regards. Tout en elle m'attire. Et me répugne. C'est une femme, moi aussi. Elle a vingts ans de moins que moi. Elle pourrait être ma fille et me vois certainement comme une mère.
Je commence à me mordre la lèvre. Agacement. Pourquoi je pense à tout ça? La dernière fois que j'ai ressenti ces sensations, j'avais la moitié de mon age actuel. Et il était beau, fort et puissant face à la jeune vierge que j'étais.
Je fais volte face, l'attrapant à la gorge. Je ne me contrôle plus. Je veux juste vérifier. Ce n'est qu'une expérience. Je ne serre pas sa gorge, loin de là. Mais je m'empare avec violence de ses lèvres. Troisième fois, la seule où elle est consciente. C'est deux gémissement egouffés qui m'interrompent : le sien, suivi en choeur par le mien.
Je me decolle vivement d'elle, effarée. Ce que je viens de comprendre m'effraie.
Par la barbe de Merlin, oh non...

Un soupir, incompréhensible pour autre que moi même.
Je l'aime. Oh m*rde...
Cette idée me terifie presque. Tout cela n'avait aucun sens. Pourtant c'était la seule explication à ce que je ressentais pour l'humaine.
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Mar 30 Sep 2014, 21:10

Assise dans l'herbe je la regarde sans rien dire. Je ne sais pas ce qu'elle a en tête et je ne veux pas savoir. Ce n'est pas savoir à quoi elle pense en ce moment qui m’intéresse mais de savoir ce qu'elle pense de moi. Ne suis-je pour elle qu'un jouet qu'elle peut utiliser comme bon lui semble ou bien ai-je une place plus importante dans son monde ? Perdue dans mes pensée je ne fais presque plus attention à elle. Et pourtant c'est un geste de sa part qui me fait revenir à moi. Sa main vient de se poser sur ma poitrine et malgré la présence de ma robe je sens sa caresse comme si elle était sur ma peau nue. Rapidement je sens le rouge me monter aux joues et quand son regard vient se loger dans le miens je ne fais rien pour le soutenir et je détourne les yeux. Sa caresse à beau être légèrement dérangeante je sens petit à petit le plaisir croître en moi. Les yeux toujours tourné loin d'elle j'ouvre la bouche pour lui parler quand je sens ce contact que je commence à apprécier s’interrompre. Avec une boite de regret je la regarde de nouveau alors qu'elle c'est levée. Je ne sais pas ce qu'elle compte faire mais après ça je crains le pire. Néanmoins, je ne sais pas si j'ai vraiment raison d'avoir peur de ce qu'elle va faire. Elle n'a jamais eu l’occasion de me le prouver mais je sais qu'elle est capable de faire de bonnes choses. Peut-être aurais-je la chance d'assister à l'une d'entre elle pour une fois. Sa main vient se poser sur mon épaules et son corps se colle au mien. Avant même que les mots ai eu le temps de franchir sa bouche je sais ce qu'elle va faire. Ce n'est pas la première fois que nous sommes dans cette situation et ce n'est pas la première danse que je vais lui accorder.

Un pas après l'autre nous entamons une danse qu'aucun orchestre ne rythme. Et pourtant nous sommes toutes deux à l'unissons, comme si nos corps avaient était crée dans le but d'être ensemble , collé et bougeant dans un même rythme. Notre rythme. Le rythme de nos cœur battant à l'unisson. Le rythme de deux femmes qui ont perdue tout ce en quoi elles croyaient et qui ont quand même eu la force de se relever afin de crier au monde qu'elles ne sont pas morte et qu'elle n'abandonnerons pas sans se battre. Sa voix me fait interrompre mes pensées sur ce que nous sommes. Ais-je déjà aimé, J'aimerais pouvoir lui répondre que oui mais malheureusement cela m'est impossible. J'ai même oublié l'amour que je portais à ma mère. Sans rien dire mon regard vient se loger dans le sien. Elle sait que je ne répondrais pas mais je sais aussi qu'elle connaît la réponse sans que j'ai besoin de lui dire. Que sa me plaise ou non nous sommes liée. Je ne sais pas par quoi mais le fait est que c'est le cas. Lentement elle interromps notre danse et je la sent me pousser, doucement mais avec fermeté contre un arbre. Une de ses mains vient se poser sur ma taille et me dérobe l'un de mes couteaux de lancers. L'une des rares choses que je suis fière d'avoir reçus de la par de mon maître. Son bassin vient se coller fermement au miens et la lame de mon arme se pose sur ma joue. Alors qu'elle me parle et me gratifie de son sourire carnassier je ne peux m’empêcher de sourire à mon tour. Je ne sais pas ce qu'elle compte faire mais son attitude me fait rire. Ais-je donc était trop distante d'elle pour qu'elle pense être obligée de me menacer pour obtenir des réponses à ses questions ? Une pointe de douleur se faire ressentir au niveau de ma joue et je sent le sang perler à l'endroit ou elle ma blessée. Je la regarde avec un regard compatissant, attendant calmement sa première question.

Pourquoi je ne fuit pas... je lui ai déjà donné cette réponse mais il semblerait qu'elle ne puisse s'en contenter. « Je te l'ai déjà expliqué. Je ne me sens vraiment bien et à ma place qu'avec toi. Sans toi j'ai la sensation d'un vide en moi et il n'y a que ta présence qui parviens à le combler. » Je ne dis rien d'autre et attend. Ses dents viennes me mordre en dessous de l'oreille et lentement je la sent descendre. Quand elle atteint ma clavicule elle interromps son geste. Cette fois-ci c'est la marque sur mon torse qui l’intéresse. Cette même marque dont j'aimerais pouvoir oublier l'existence. « Je t'ai dit que je ne veux pas parler de ça, aussi tu devrai te contenter d'uniquement la réponse à ta question. C'est mon ancien maître qui m'a fait cela. Je ne veux pas t'en dire plus, mais ne t'en fais pas je t'ai promit qu'un jour je te raconterais tout sur mon passé et je compte bien le faire. Je tiens toujours mes promesse. » alors qu'elle murmure mon nom, sûrement dans le but de me poser une nouvelle question, la pointe du couteau frôle mon ventre et remonte doucement faisait tomber un à un tout les boutons de ma robe. Alors que le dernier bouton tombe sur le sol et que je suis une nouvelle fois presque nue devant elle son regard vient se perdre dans le mien. Aucune de nous deux ne veut prendre la parole. Je me contente de se silence et me perd à mon tour dans le bleu de ses yeux.

Sa main se pose sur ma gorge. Son geste n'est pas dans le but de me blesser, je le sent mais je ne parviens pas à comprendre ce qu'elle veut faire. Après quelques secondes ou elle semble hésiter elle se rapproche de moi et pour une troisième fois nos lèvres s'étreignent. Cependant cette fois n'est pas comparable au deux première. C'est la troisième fois que nos lèvres entre en contact mais pour la première fois elle m'embrasse vraiment. Comme on embrasse la personnes que l'on aime. Un faible gémissement de plaisir franchis ma gorge sans que je ne fasse rien pour le retenir. Le même bruit me vient en échos mais cette fois il provient d'elle. Elle rend soudainement le contact. La peur est visible sur son visage, comme si elle venait de prendre conscience d'une chose qu'elle n'avait jusqu'alors qu’osé imaginer. Enfaîte je n'étais même pas sûre qu'elle ai osé imaginée la chose dont elle vient de prendre conscience. Après tout même moi je ne voulais pas imaginer ce que je venais de comprendre en même temps qu'elle. Sa voix se brisa alors qu'elle disait à voix haute ce que je venais de penser tout bas.

Un faible sourire naquit sur mes lèvres alors que pour une fois c'était moi qui me rapprochais d'elle. Elle c'était joué de moi, c'était à moi de me jouer d'elle. Laissant tomber à terre ma robe à moitié déchirée je vint me coller à elle. « Il semblerait que ce que tu vienne de comprendre te fasse un choc. Après tout cela est compréhensible, tu ne dois pas avoir ressentis ce sentiment depuis au moins une vingtaines d'années. » mes lèvres viennent frôler les siennes et finalement je dépose un rapide baiser à leur coins. « Je vais répondre à la questions que tu m'a posé toute à l'heure. Non je n'ai jamais connu l'amour et je ne sais plus ce qu'est ce sentiment mais... » Je me rapproche et me colle un petit peu plus à elle. Dans un mouvement je la fais se retourner et doucement je la pousse contre le même arbre ou elle m'avait adossé un petit peu plus tôt. « Mais je vais te proposer quelque chose. Que dirais-tu de me faire découvrir ce sentiment ? Je vais même faire preuve de gentillesse. » mes lèvres se pose sur les siennes durant une fraction de seconde. « Tu est libre de faire de moi ce que tu veux pour arriver à t'es fin. »
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Sam 04 Oct 2014, 17:36



Je t’aime moi non plus

Je regarde mon humaine favorite, sa robe lui tombant sur les hanches. Avec un soupçon de satisfaction, j’émets un petit bruit de langue claquant contre mon palais. Je jouissais de pouvoir la regarder librement. Tout simplement. Sa peau était laiteuse, douce, blanche à souhait. Elle ne devait pas souvent sortir, et cela se voyait. Je laisse courir mes yeux sur sa silhouette, appréciant le spectacle. Je la laisse parler et la regarde me pousser, en arquant que très légèrement un sourcil. Je n’aime pas me retrouver en situation de faiblesse. Je sens ses seins nus et ronds se presser contre ma propre poitrine, et si j’étais plus jeune, j’aurais très certainement rougis. Je happe ses lèvres, refusant de m’en séparer. Puis les mots fusèrent. Ces mêmes mots prononcés vingt ans auparavant.

« Tu es libre de faire ce que tu veux de moi pour arriver à tes fins. » Je souris en regardant Ulysse attraper mon corps nu et offert. Je me laissais docilement pousser sur le lit, avec une impatience et une once de peur mélangés. Je n’avais plus de doutes. Je le voulait, lui ce bel homme qui m’avait arraché à ma famille si banale. Et d’un coup de rein, presque expert, il fut en moi.
Je pleure. Je pleure et me mords la lèvre inférieure. Qui est-elle ? Pourquoi est-il en elle ? Il m’avait dit que j’étais la seule. Je baisse mon regard plein de rage vers l’enfant à mes pieds. Et lui ? Qui est-il ? Je serre la mâchoire. Il est évident que j’ai été dupée. Elle tourne la tête vers moi. Nos yeux se croisent. Bleus. Peau blanche. Pénélope.

Je me rue sur elle.

J’attrape sa gorge blanche. Je serre. Je sais que le pouls qui accélère sous mes doigts va céder. Mais une piqure se fait ressentir sur ma joue. Une griffure. Un infime morceau de douleur. Je braque mon regard sur elle. Elle n’est rien. Elle n’a que volé mon amant. Celui qui disait m’aimer. Mais l’amour ce n’est rien. C’est une faiblesse. C’est le point faible de l’humanité. Mais je ne suis pas humaine.
Je ne suis pas humaine tu entends ? Pas humaine! Hahaha !
Mon rire est fou. Démentiel. Je saute sur cette dinde.
Tu entends Pénélope ? Je ne suis pas humaine ! Je suis comme lui, comme lui !
Je ris et je pleure. J’arrive à m’emparer d’un objet froid. Froid comme la neige. Du métal. Un couteau. Je le pose sur la base de son cou. Elle va mourir. Et au moment de lever le bras pour la tuer, je vois des cheveux blancs attachés à mon poignet. Mais le coup est parti. Je regarde impuissante mon bras s’abattre sur la seule personne à qui je tiens encore. Alors dans une tentative lucide, c’est dans ma hanche que se plante la lame, traversant le lin de ma robe, traversant les chairs.

Ce n’est pas elle. Tu le sais Circé. Depuis le début tu le savais. Tu l’as toujours su. Je ne t’aime pas. Je ne t’ai jamais voulu. Une proie parmi une autre voilà tout ce que tu étais. Tu n’as pas ta place dans ce monde. Tu devrais mourir. Relève ton bras.
Je le fis.
Plante cette lame dans ton ventre. Vas-y. Pour mon amour ma douce fleur. Vas-y Circé. Tue toi.
Je rabaisse le bras. Et la lame se plante dans la terre.
Je ne suis pas celle que tu crois ! Laisse moi, laisse moi ! Tu es mort ! Tu n’es rien ! Plus rien ! Je ne suis plus rien !

J’ouvre les yeux. Combien de temps s’est écoulé ? Une minute ou plusieurs heures ? Je ne sais pas. Je regarde difficilement autour de moi. Ma jambe est lourde et endolorie. Une douleur lancinante se fait ressentir dans le haut de ma cuisse. Je pose mollement mes doigts dessus. C’est chaud. Et humide. Je lève la main à hauteur de mon visage. Du sang. Je laisse mon bras retomber.
Ce n’est que du sang. Je soupire.

Du sang ? Je crie. Lumi ? Lumi ? LUMI !
Je me redresse d’un coup. La tête m’en tourne.  Je vois alors mon humaine, se tenant la gorge. Les yeux fixés sur moi. Effarés. Je trébuche, me relève. Me jette près d’elle. Je caresse son visage. Un goût amer m’emplis la bouche.
Lumi, oh ma Lumi.
Je suis perdue. Je ne sais pas si elle souffre, si je souffre. Mais elle a un mouvement de recul. Je la regarde, incrédule. Pourquoi me fuit-elle ? Je l’attrape par le poignet. Fermement. Je laisse mes doigts marquer sa peau. Elle aura très certainement un hématome. Lumi, comment en es-tu arrivée là ? Pourquoi je te fais peur ? Mais non, rien ne sort de ma gorge. Elle est si nouée que j’en ressens des hauts le cœur. Jamais je n’avais eu si peur. Peur de la perdre définitivement. Peur de la blesser. Peur d’aimer.

Je me sens pleurer. J’ai peur qu’elle m’échappe à tout jamais. Je pleure. Je pleure comme j’avais pleuré la mort du porc. Je pleure à m’en couper le souffle, à m’en étouffer. Puis je la lâche enfin. Les yeux pleins de larmes. Je ne supporterais pas de la voir partir. Je me prends le visage dans les mains. Mais c’est un léger balancement qui me fait tomber. Je tombe contre sa poitrine et me remet à pleurer de tout mon saoul. Je reste ainsi contre allé de longues minutes. Rien ne me fera changer de lui. Puis, alors que je me calme, je vois un petit bout de chair. Alors je me rappelle qu’elle est nue.
Je me décolle d’elle, soudain gênée par sa nudité.

Puis je me rends compte qu’elle n’est toujours pas partie, s’elle reste là, à me caresser les cheveux, attendant patiemment que je me calme. Je me relève alors doucement pour la regarder. Lumi, mon point faible. Je n’ai rien à lui apprendre de l’amour. Je doute d’avoir un jour su ce que c’était. Je prends une immense inspiration.
Lumi, je veux être à toi. Rien qu’à toi seule. Sans mensonges, sans tromperies, sans faux-semblants.
Je tatone un instant pour trouver ma sacoche. J’en tire une fiole. Une toute petite fiole rose. Et la bois.  J’attends quelques secondes. Puis cette fois je sais qu’elle vois mon vrai visage, sans artifices, sans magie.
Je sais qu’elle peut voir les légères mais bien présentes rides cernant le coin de mes yeux. Celles qui se dessinent doucement auprès de mes lèvres. Mes yeux emplis du poids des années.
Lumi, je pourrais être ta mère. Je laisse échapper un long soupire. Je luis prends la main. Je suis tombée bien bas pour une sorcière. Je rigole nerveusement. Je t’aime Lumi. Depuis des mois je ne pense plus qu’à toi. J’ancre mon regard dans le siens Accepte de devenir ma compagne Lumi.

(c) Code par Nartiifiice.

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Dim 05 Oct 2014, 09:05

Mes yeux sont rivé dans les siens et j'attends de voir sa réaction. Un faible souffle d'air passe sur ma peau nu mais bien que je frissonne faiblement je ne la quitte pas des yeux. Au contrairement lentement je m'appuie sur elle à la recherche de la chaleur de son corps. Je m'appuie contre cette femme que j'ai tout d'abord hait et que j'ai finalement appris à connaître. Je ne sais pour ainsi dire rien sur elle, sur son passé et ce qu'elle a vécu. Je ne sais qu'une chose, comme moi elle a été trahit par un sorcier. Ses lèvres rejoignent les miennes et pour la première fois aucune de nous deux ne fait le moindre geste pour se soustraire à ce contact. J'ignore pourquoi mais je ne veux pas la quitter. Je ne veux pas voir rompu ce simple contact qui pourtant me semble être la chose la plus importante en ce monde. Et pourtant ce lien magique est rompu. Par elle.

Alors qu'elle me repousse sa main vient se poser sur ma gorge et sans que je puisse faire quoi que se soit pour l’arrêter elle se m'est a serrer. Très vite l'air me manque et alors que la forêt s'obscurcit de plus en plus je tente de la repousser. Ma main ne fait qu'effleurer sa joue avant de retomber mollement sur le coté. Me suis donc trompé à ce point sur elle. N'est-elle qu'une tueuse sanguinaire qui depuis le début n'avait pour objectif que de pouvoir utiliser le cadavre de la pauvre humaine que je suis. Un première larme vient perler sur ma joue alors que je pense à cela. Je ne sais rien d'elle et pourtant je ne veux pas la perdre. Et si ce que je pensais d'elle est à se point erroné alors la meilleurs chose à faire est d'attendre patiemment que la mort vienne m'emporter. Je ne veux pas d'un monde ou la seule à qui j'ai osé ouvrir mon cœur me traite ainsi. Sa voix me parvient mais bien que j'ai conscience qu'elle crie je ne l'entend presque pas. J'ai presque perdu connaissance et je ne suis pas sûre de vouloir entendre ce qu'elle a à me dire. Quoi que se soit. Son corps percute le miens et alors que nous chutons par terre l'air entre de nouveau dans mes poumons et j'ouvre les yeux. Des larmes perlent sur ses joue et viennent s’écraser sur mon torse. Je ne sais pas pourquoi mais elle semble me prendre pour quelqu'un d'autre. La lame de ma dague se pose sur mon cou. Une voie en moi me hurle de me défendre, de la repousser et de m'enfuir mais je n'y parviens pas. Je ne peux pas me soustraire à ce contact qui, quelques instant plus tôt était ce que j'avais de plus chère en ce monde.

La dague quitte ma gorge pour s’élève dans les airs. Après quelques secondes elle l’abaisse d'un coup sec. Finalement la lame ne se plante pas dans mon torse mais dans sa hanche. Un dernier cris suit ce geste et je peux voir dans son regard qu'elle est de nouveau elle même. Néanmoins je ne veux pas courir et cette fois-ci je fais confiance à cette voix qui me hurle de vivre. Je m'éloigne de quelques mètres d'elle et attend. Quelques minutes s'écoule avant qu'elle ne soit de nouveau elle même. Quand elle remarque le sang sur son flanc la panique prend le contrôle elle hurle mon nom. Se simple geste me fait comprendre que j'ai eu tors de penser qu'elle pouvait avoir prédit de me tuer depuis le commencement. Cependant alors qu'elle arrive vers moi je suis prise d'un mouvement de recul. L'incrédulité apparaît alors dans ses yeux. Elle ne comprend pas. Comment pourrait-elle alors que je ne comprend pas moi même. Sa main saisi mon poignet et une pointe de douleur se fait ressentir.

Les larmes qui avait déjà commencé à couler sur ses joue un petit peu plus tôt coule de nouveau. Mais ce ne sont pas de larmes de haine cette fois. Se sont des larmes de tristesse. Des larmes qui coulent car elle pense la même chose que moi. Nous avons toute les deux pensé qu'on aller perdre notre point de repère. Et toute les deux nous sommes effrayé à l'idée de ce qu'il va se passer maintenant. Sa tête se pose sur ma poitrine nue et elle passe de longue minute à pleurer dans cette position. Ma main se perd dans ses cheveux, dans le même geste qu'elle a eu pour moi quand je me suis laissé aller à pleurer lors de notre première rencontre. Cette rencontre qui a scellé son destin et le mien. Je souris tristement. Je lui ai demandé de me faire découvrir l'amour mais cette question n'était pas la bonne. Je connais l'amour, c'est ce que je ressent pour cette femme collé à moi.

Après quelques instant les larmes cessent de couler et elle semble remarquer pour la première foi ma nudité. Alors elle se décolle brusquement de moi, les joues légèrement rougis par cette vue. Je ne m'offusque pas de cette décision, au contraire je lui souris en continuant de lui caresser les cheveux. Son regard ne ment pas, je sais ce qu'elle va me dire et j'attends cela avec impatience. Alors qu'elle commence à parler elle cherche un instant dans son sac et sort une fiole rose. Sans rien dire d'autre elle la boit et petit à petit je peux voir l'âge reprendre sa place sur son visage. Elle continue de le parler, hésitante, et finalement la phrase que j'attendais sors de sa bouche.

Je reste devant elle, toujours souriante. Quelques seconde s'écoulent avant que je ne lève la main et ne vienne caresser sa joue. « en effet je ne pensais pas voir un jour une sorcière me demander cela. Mais bon c'est compréhensible après tout. Nous ne pouvons pas contrôler un sentiment aussi fort que celui-ci » mes lèvres se pose sur les siennes dans un long baiser. « Bien sur que j'accepte, je t'ai l'ai dis, tu est la seule à compter pour moi. Cependant... »une nouvelles fois je l'embrasse, plus longtemps cette fois profitant pleinement de l'instant présent « je te promet que je ne te laisserais plus jamais sombrer dans les ténèbres de ton passer. Ce que tu a vécu est à oublier maintenant ta nouvelle vie c'est moi d'accord ? »
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Ven 10 Oct 2014, 14:19

Je ne peux que serrer son corps contre le mien. Elle parait fragile, mais j’ai conscience de l’être plus qu’elle. J’ai peur qu’elle parte, qu’elle aille ailleurs, qu’elle m’oublie. Qui sait si un jour elle rencontre mieux que moi ? Non, je ne le supporterais assurément pas. Je sens mon cœur se serrer. Certes, elle est en effet ma nouvelle vie, elle se petit être à moitié nu dans mes bras. Mais comment oublier mon passer ? Revenir à la lumière pour ses beaux yeux ? jamais. J’aime trop l’ombre. Je recherche toujours plus de pouvoir, et je ne sais plus comment en trouver d’avantage.
Je fronce mes sourcils. Je suis lasse. Lasse de tout cela. De cette recherche vaine de plus de pouvoir, de ce manque de temps. Mes traits doivent à présent refléter ma lassitude, et mon âge. Comment rester avec moi alors que je pourrais être sa mère ? Je ne comprendrais jamais cette femme. Je plonge mes yeux fatigués dans les siens, juvéniles. Elle a encore toute la vie devant elle, et pourtant, elle se perd avec moi. Je caresse distraitement sa joue. Ne plus sombrer dans la folie hein ? Mais si je l’aime cette folie ? Si j’aime me perdre ainsi, m’oublier. Ne plus exister pour personne ?
Je pense trop.

Je pose ma tête contre la poitrine nue de cette humaine qui a bouleversé mon monde. Comment être méchante avec cet être fragile ? Que j’aime ? Je soupire. Ce genre de soupire qui ferais tomber les dernières barrières de quelqu’un.  Plus rien ne me retiens à ce monde des ténèbres pourtant. Elle pourrait être ma lumière, mais mon esprit la rejette autant que mon corps la désire. En parlant de désir…

Lololololo~:

Je fronce les sourcils et regarde mon humaine essoufflée, et rouge. Elle fronce elle aussi ses sourcils et je ne peux réprimer un sourire. Quelque chose ne va pas Lumi ? Je t’ai fais mal peut-être ?  Je souris d’autant plus. Je sais très bien ce qu’il se passe. Tout cela est trop rapide pour elle sans doute. Je passe ma langue sur mes canines une fois de plus. Je laisse volontairement mon regard courir sur son corps, pour lui prouver ma bonne fois, et pour lui affirmer d’un regard que apprécie ce que je vois.
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Ven 10 Oct 2014, 15:27

Elle me serre contre elle. La chaleur de sa peau passe à travers ses vêtements et je la ressent sur ma peaux nue. Je souris. Je veux la protéger, ne plus la laisser se battre seule contre seule et peut m'importe les sacrifices que cela peut me demander. Si elle venait à ma le demander j'étais même prête à tout abandonner pour la suivre sur ce chemin qu'elle a choisit. Elle se recule légèrement et son regards se pose dans les miens. Pour la première fois depuis notre rencontre je la vois comme elle est vraiment. Une femme qui pourrait-être ma mère. Et pourtant cela ne me gène pas. Son age n'est rien. J'aime cette femme et même si elle avait cent ans de plus que moi le résultat serait pareil. Les secondes s'écoulent lentement alors que nous nous regardons mutuellement puis elle pose de nouveau sa tête sur ma poitrine. Souriant je me contente de l'enlacer et de passer ma main dans ses cheveux. Ce contact m'apaise mais sans aucune réelle raison je sens quelque chose naître en moi. J'ai déjà connu ce sentiment au par avant mais bien que proche il est différent. Je suis en train de la désirer. Soudain un contact sur ma poitrine nue me fait sursauter. Dans le même temps je lui souris. Apparemment je ne suis pas la seule dans cette situation.

Presque immédiatement je ferme les yeux et m’éveille à se plaisir qu'elle fait naître en moi. Sa main est sur mon sein et lentement elle le malaxe sans me brusquer, comme si elle désirait que je m’éveille pleinement à ce que nous sommes en train de faire. Alors que j'entre-ouvre les lèvres elle vient coller les siennes aux miennes. Une agréable chaleur se développe dans mon ventre alors que sa main libre glisse doucement dessus. Très vite j'oublie sa main quand je sens le contact de sa langue contre la mienne. Notre premier vrai baiser. Si je n'avais pas été occupé à l'embrasser et à la laisser me guider j'aurais probablement souris à ce moment-là. Plus rien ne compte pour moi en ce moment précis. J'ai oublié ou nous sommes et ce que nous sommes en train de faire. Pour moi il n'y a plus qu'elle. Qu'elle et le plaisir. Sa bouche descend doucement sur mon coup et mes épaules, à certain moment elle me suçote légèrement la peaux alors qu'à d'autre elle me mord à pleine dents. Néanmoins toutes ses morsures, tout ses contacts ne me blesse pas et ne font que m'excite d'avantage. Soudainement je la sens me pousser, sans tenter de résister je me laisse coucher sur le tapis de feuille humide et de mousse de la forêt. Sa bouche se pose sur le même sein qu'elle touchait un petit peu plus tôt. Le contact de ses lèvres contre ma peaux me fait monter le sang aux joues. Je ne sais pas ce qui est en train de m'arriver et alors que quelques secondes plus tôt la seule chose que je souhaitais était de m'éveiller à ce plaisir qui était en train de naître en moi je commençait à la craindre. Sa langue jouant avec l'un de mes tétons me fit lâcher un faible gémissement de plaisir et réussis à me tirer de mes pensée. Alors que sa bouche rejoignait la mienne je m'amusai à lui mordre la langue.

Couchée dans l'herbe, la regardant dans les yeux je me rends compte que je suis essoufflée et au vu de la chaleur que je ressens au niveau de mes joues je dois être écarlate. Son regard me survole et je sais que en ce moment précis nous voulons la même chose toute les deux. Cependant je ne peux m’empêcher de repenser à mon aventure dans l'antre des marais. Avec un regard triste je lui souris faiblement. Me relevant à peine je dépose un nouveau baiser sur ses lèvres. Puis sans la prévenir je fais basculer son corps sur le côté, inversant nos position. « Tu ne pense pas que se serait mieux si nous étions toutes les deux sur un pied d’égalité ? » doucement je déboutonne sa robe me dévoilant la vue de sa peau. Je fais glisser mon index sur son ventre, dessinant des lignes imaginaire. Lentement je remonte vers sa poitrine, décalant les pans de sa robe m'offrant ainsi une meilleur vu sur son corps. L'embrassant je prend quelques secondes pour faire jouer nos langue ensemble. Me séparant à regret d'elle je la regarde un bref instant « Je... Je ne sais pas ce que nous sommes en train de faire mais... je crois que j'ai peur. Tu sais ma première fois ne c'est pas réellement bien passé et je... je ne sais pas dans quoi nous nous engageons. » Les souvenirs de ce qui m'était arrivé dans le manoir me revienne et fermant les yeux je sens une larme perler au coin de l'un d'eux. Me collant à elle je murmure d'une voix cassé par les pleurs qui commence à me subjuguer « Tu... Tu promet de ne pas me faire de mal hein ? »
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Mar 18 Nov 2014, 13:09



Aimes moi.


La phrase de l'humaine résonnait dans ma tête. Ne jamais lui faire de mal n'est ce pas ? Comment pouvait-elle oser me demander ça ? J'appartenais tout de même à une des races les plus maléfiques. Je pose mon regard sur ce corps frêle et blanc qui lui appartient. On dirait tellement une petite chose en manque d'affection, c'en est presque répugnant. Et si cet organe vital pourri qu'est le mien s'assainit à son propre contact, peut-être devrais-je alors la briser. Alors que mes pensées sont à nouveau en train de s'égarer, je remarque que ses yeux sont fixes, et qu'elle ne sourcille plus. On la croirait presque envoûtée. Essayant de comprendre où se dirige son regard, je comprends alors que ma poitrine à l'air tout à fait intéressante pour la jolie jeune femme se trouvant au dessus de moi.
D'un coup de bassin, je la fait légèrement tressauter. Ses azurés se fixent alors dans les miens, se qui fait naître sur mes lèvre un éternel sourire mi-amusé, mi-carnassier. Et soudain, l'envie de la taquiner germe en moi et fait fondre mes idées noires comme du beurre posé au coin du feu.

Se faire menacer par une femme nue, qui fixe ainsi mes seins est une expérience ma foi fort plaisante.
Je lui souris, cette fois plus tendrement, mais je sais mes  yeux remplis d'une envie si palpable qu'on pourrait la couper au couteau. Bougeant alors mes bras comme je peux, je prends appuis sur ces derniers pour relever doucement mon buste, laissant ma robe glisser le long de mes côtes, sur mes hanches. Sortant le bout de ma langue, je viens récupérer en un geste d'une tendresse maladroite ses larmes. Ne pleure pas Lumi, seuls les faibles en ont le droit. Et je ne veux pas à mon côté d'une faible. Sois forte ou tu mourras. Je fronce mes sourcils. Cependant, je refuse une telle promesse. Je me redresse. Mais je peux te certifier que je n'essaierais pas de t'en faire consciemment. C'était la seule promesse que je pouvais lui faire. Bien qu'elle n'en avait pas l'air d'une. Je tenais à elle, bien que je ne savais pas comment.  Je laisse un soupire traverser mes lèvres et observe plus en détails sont corps plongé sur le mien. Elle est tout ce qu'il y a de plus magnifique. Cela, j'en suis certaine.

Je laisse doucement remonter mes jambes, ce qui provoque un glissement à mon jupon qui vient d'unir sur mes hanches au haut de ma robe. Un air de défis dans les yeux, je viens remonter mes jambes contre sont corps et finit par en entourer sa taille.
Lui lançant un sourire des plus sensuel, je l'attire contre moi en douceur, collant nos bassins l'un à l'autre. Attrapant son visage dans mes mains, je l'attire à moi, pour venir frôler ses lèvres des miennes. Ne lui donnant pas pour autant de baiser. C'est alors que je fais pivoter mon corps, entraînant le sien dans ma roulade, me retrouvant finalement au dessus d'elle. Je plante mes yeux dans ses saphirs, avec une once de malice, je laisse alors courir ma dextre sur son cou, suivant la ligne de sa gorge nue, la descendant sur les épaules, continuant en une lenteur torturante sur sa clavicule, finissant sa course sur sa poitrine. Du bout de l'ongle de mon index, je continue la descente sur un de ses seins.

Spoiler:

Je laisse ma langue se passer une dernière fois sur mes lèvres, avant de passer mon pouce contre ma bouche pour en essuyer les contours. Souriant, je reviens doucement m’asseoir sur ses hanches.  Alors ma Lumi, t'ais-je fais mal ? Je suis légèrement euphorique. En veux-tu plus? J'ai chuchoté cette phrase, comme de peur de l'effrayer, et intérieurement, je pris en silence pour qu'elle le veuille.

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Que les cieux en soient témoins, ce soir je serais à toi. -PV Lumi- [/!\18+] FINI

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