Je l'écoute attentivement alors qu'elle me parle. Non dire que je l'écoute est faux. Je bois ses paroles. A ce moment précis il n'y a rien qui compte plus au monde qu'elle. Je la regarde, pleurant toujours. J'ai peur. Je sais ce qu'il va se passer si nous continuons ainsi et cela m'effraie. Je sais ce qui va avoir lieu pourtant quand je sens ses jambes m’enserrer la taille je pose sur elle un regard plein de surprise. Après un bref instant nous sommes de nouveau dans notre situation initiale. Quand sa main se m'est à explorer mon corps je me rend du désir que je ressens pour elle. Quand j'étais dans les marais avec lui j'avais ressentis du désir pour cette homme m'ayant volé ma première fois. Ce désir était le seul souvenir positif que je gardais de cette soiré et la j'étais en train de me rendre compte que ce que j'avais ressentis pour lui n'était pas le vrais désir. Ce que j'avais ressentis pour lui était un sentiment ou se mêlait le désir et la crainte. Le désir, le vrai, était ce que je ressentais pour elle en ce moment précis. Ce sentiment qui me retournait le ventre et me faisait la désirer comme je n'avais jamais rien désiré.

De nouveau sa main vient saisir mon sein afin de jouer un instant avec. Se simple contact fait naître une bouffé de désir en moi alors que je la regarde. Les larmes que j'avais tenté de retenir un petit peu plus tôt ce mettent finalement à couler quand elle se penche vers moi. Quand ses lèvres descendent vers moi je m'en empare avec avidité. Lentement je la glisser contre moi, descendant vers mon ventre et suivant la voix que ses baiser ont déjà tracé. Ma respiration s’accéléra légèrement en réponse à l'avalanche de baiser qui pleuvait en ce moment sur mon ventre. Fermant les yeux je la laissais faire, imaginant et subissant ses gestes, m'éveillant au plaisir qui naissait en moi.

M'offrant l'un de ses fameux sourire elle fit passer sa langue sur ses lèvres. Depuis le début je n'avais volontairement pas pensé à ce qu'elle aller faire et maintenant que j'étais face à cela une bouffé de peur était en train de me submerger. L'inconnue m'avait toujours fait peur et cela était encore plus vrai aujourd'hui. Comme en réponse à ce qu'elle faisait quelques instant plus tôt c'est un déluge de baiser qui ouvre le bal. Je ferme de nouveau les yeux, la laissant faire. J'entrouvre la bouche, respirant un petit peu plus bruyamment. « AH ! » Un petit cris de surprise franchis mes lèvres. Ses baiser se sont arrêtés pour laisser place à autre chose. Sa langue vient de prendre leur place. Je détourne les yeux, regardant le sol et me sentant rougir. J'ouvre la bouche afin de lui parler quand de nouveau sa langue rentre en contact avec cette partie si sensible de mon corps. Me mordant légèrement la lèvre inférieur j'ai conscience que ce qu'elle fait n'est que le commencement et pourtant je sens déjà mon pouls s'affoler et ma respiration commencer à se faire plus rapide. Quand sa bouche vient se coller à mon bas ventre et que sa langue pénètre légèrement en moi je lève les yeux vers le ciel. Tout mon être brûle d'un désir qu'elle est la seule à attiser et je me laisse totalement dévorer par ce feu dévorant tout sur son passage.

Son petit jeu dure quelques minutes néanmoins quand elle l'interromps et que je pense enfin pouvoir profiter d'un moment d’accalmie ses lèvres changent d'endroit pour venir embêter un endroit encore plus sensible que le premier. Un léger gémissement de plaisir franchit mes lèvres alors qu'elle suçoter le bouton frémissant de mon intimité. Soudainement ses dents vinrent saisirent ce bouton érectile, m'arrachant un soubresaut surpris et un long gémissement de plaisir. Quand elle releva la tête et m'adressa la parole je restai un bref instant sans rien dire. Finalement je me redressai, plongeant mon regard dans le sien. « t'es premiers geste sont synonyme d'une promesse très intéressante. » Je pose mes lèvres sur les siennes l'embrassant langoureusement avant de me reculer. « montre moi donc que ce ne sont pas que des promesses » Je pose ma main sur sa joue avant de la faire descendre lentement frôlant son sein. Dans un sourire je pose ma main sur le haut de son torse et la repousse en arrière, me couchant de nouveau sur la mousse humide de la forêt.

Au contact de ses mains sur mon corps un léger frison parcourt mon corps et ce malgré leur chaleur. Je la regarde, souriante, alors que sa main droite glisse sur mon ventre, descendant vers le lieux qu'elle occupait quelques secondes au par avant. Ses dents viennent mordre mon oreille au moment ou je cherche à lui voler un nouveau baiser. Gémissant faiblement en réponse à la faible pointe de douleur qui émane désormais de cet endroit je n'ai pas le temps de dire quoi que se soit que je sens son majeur entrer en moi. Mes joues s'empourpre de plus belle face à ce geste et je sens mon ventre se tordre sous le plaisir que je commence à ressentir. Je pose mon regard dans le sien, et durant de longue seconde aucune de nous deux ne bouge, chacune occupé à découvrir l'autre sous un jour nouveau. Quand je vois ses yeux commencer à s'humidifier je souris de plus belle. En la voyant dans cet état je ne peux pas imaginer qu'à un seul moment elle ai fait quoi que se soit de mal de manière volontaire et sans ressentir le moindre regret. Tout les mots du monde, tout ce qu'elle pourrait me dire pour me faire changer d'avis ne marcherait pas. Qu'elle le veuille ou non elle est comme moi, une femme qui tente de se cacher derrière un écran afin de ne pas voir ce qu'elle est réellement. Et dans son cas ce qu'elle est réellement c'est une femme aimante n'ayant pas eu de chance. Quand elle secoue la tête je me rapproche d'elle et déposer un petit baiser sur ses lèvres.bien que j'ai quelque peu peur de la suite, tout mon corps et poussé par un mélange de plaisir et d'envie qui me fait la désirer plus que jamais et ce sentiment de peur n'est rien par rapport à l'envie que j'ai de vouloir la voir continuer.

Quand elle joint sont index à son majeur à l'intérieur de moi je ne peux m'empêcher de me contracter. Je la regarde, un petit sourire penaud sur les lèvres avant qu'elle ne m'embrasse. Le contact de ses lèvres sur les miennes suffit pour me faire me relâcher et la laisser entrer en moi. Chaque mouvement de ses doigts à l'intérieur de moi fait naître une explosion de plaisir dans mon bas ventre et je ne peux réagir autrement qu'en soufflant un petit peu plus fort, gémissant lorsque ses doigts viennent toucher un point plus profond. Tout comme elle n'avait pas admis qu'elle m'aime depuis le début je prend conscience d'une chose. Depuis le premier baiser qu'elle ma volé je rêvais de la voir faire cela. Soudainement, alors que je la regarde, dans les yeux les mots sortent de sa bouche. Ces mots que je veux entendre depuis longtemps. Ces même mots que je ne m'attendais pas à entendre à ce moment précis. Sous l'effet de la surprise je me relâche encore plus, et c'est le moment que choisissent ses doigts pour atteindre le point le plus profond leur étant accessible en moi. Mon corps se cambre face à cela et durant instant il n'y a plus que mes talons et mes épaules en contact avec la mousse de la forêt. Toujours agitée de soubresaut, je rigole, dans un rire entrecoupé de hoquet de plaisir. Difficilement je lève mon visage vers elle et vient capturer ses lèvres. Ma langue vient franchir la barrière des miennes afin de rejoindre la sienne, jouant un instant avec. Finalement je m'écarte d'elle, levant la main vers sa joue déposant une caresse sur celle-ci. Je la fait descendre lentement, glissant sur son coup et son sein avant de la déposer de nouveau sur le sol. Je la regarde tendrement avant de tourner mon visage vers la cimes des arbres, fermant les yeux pour ne plus me concentrer que sur une chose. Le plaisir.

Ses doigts vont et viennent toujours en moi et mes gémissement de plaisir commencent à devenir de plus en plus fréquent. À chaque mouvement profond en moi je suis parcourue d'un petit soubresaut et je sens naître en mon bas-ventre une sensation que jusqu'ici je ne connaissais pas. Finalement le rythme de ses doigts s'intensifie, et chaque mouvement vient chercher le plus profondément possible en moi. Après quelques secondes à cette cadence je lâche un petit cris avant de laisser libre court à mon orgasme. Je reste couchée dans la mousse, haletante. Mes joues sont brûlante et je n'ose pas la regarder. Dans un dernier soupir je rouvre les yeux et vient les plonger dans les siens. Bien qu'ils soient toujours en moi, je ne prête plus attention à ses doigt. Il y a plus important pour le moment. Me levant péniblement je m'appuie sur un coude, attirant son visage proche du mien de ma main libre. Quand elle suffisamment proche je murmure à son oreille, doucement, comme si c'était un secret que je voulais cacher au reste du monde. « Moi aussi je t'aime. Et je serais pour toujours à toi et rien qu'à toi. »