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 RP pour Tous | Coupe des Nations

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Ven 30 Jan 2015, 20:00

Sa présence n’était pas un dû à la seule nouvelle beauté que s’était faite sa race – encore bien moins à la Coupe des nations – seulement à la délicate invitation d’un Déchu, auquel elle s’était faite une grâce de répondre, comme une obligeance polie. Mais son cœur n’y était pas complètement, et l’intérieur de son organisme si bien détraqué qu’elle ne savait plus ce qui allait vraiment mal chez elle. Même cette fébrilité qu’Elias laissait peu percevoir ne l’empêchèrent pas de réaliser ce qu’était devenu Avalon. La dernière fois, ça n’avait été que pour la contempler en ruine. Un vrai mystère délabré de ce qui était pourtant aujourd’hui son peuple. Son peuple. Elle avait toujours un peu de mal à s’y faire, mais n’était plus réellement contrariée.

Jusqu’au terme de la Place du Rift, qui lui avait bien pris un temps considérable à atteindre, ses yeux s’étaient gorgés de la contre-plongée extraordinaire qu’offrait la cité qui semblait s’élever plus haut que les nuages. Y avait-il réellement plusieurs ciels à atteindre ? Peut-être qu’ils n’étaient pas tous perdus pour eux. « Elias ! tu as pu venir. » La voix à la fois, une fois n’est pas coutume, excitée et en même temps toujours calme d’Ed la rattrapa. Au vue de l’uniforme de ce dernier, il devait être en service. Probablement pour sécuriser ou juste parader à la fin de protéger les lieux où étaient célébrés la fameuse Coupe des nations. Cette tradition ne disait vraiment rien à l’ange, et Ed passait inaperçu alors ça devait avoir un attrait mondain très classieux. Il fallait dire qu’elle-même, pour la première fois depuis un siècle, avait fait l’effort de s’habiller. Du moins, avec la seule robe décente qu’elle ait possédé – celle qui lui avait été envoyé par magie, à l’origine pour la réception au Palais du Millénium et qu’elle n’avait pas mise.

« Qu’est-ce que- » Alors qu’Elias s’apprêtait à lui répondre, c’est presque en hallucinant qu’elle comprit que des ailes d’un jais profond venaient de pousser entre ses omoplates. « C’est un effet destiné à faciliter le déplacement de tous. » Se contenta de lui expliquer Ed, faisant totalement fi de l’expression interdite qui n’en finissait plus de la jeune femme. Vraiment. Il ne valait vraiment mieux pas qu’elle s’attarde sur ce détail si elle ne voulait pas finir par s’assommer.

Le jeune commandant Déchu s’en étant finalement retourné, Elias avait débuté sa déambulation sur la magnifique Place du Rift, mais si tant encombrée qu’il était bien délicat d’en saisir toute la splendeur qui aurait grésillé sur sa rétine, comme le faisait déjà le reste surplombant. La couleur de sa robe crème, moulante et asymétrique, découvrant en un parfait angle droit l’une de ses jambes pour recouvrir l’autre, se fondait avec une discrétion simpliste parmi tous ses invités sur leur trente et un. Elle n’en connaissait pas un seul. Et n’avait pas vraiment à cœur d’aller engager la conversation avec qui que ce soit. Il était fort à se douter que les Souverains et Souveraines étaient présents, alors quelque part devait se mouvoir telle la plus angélique des poupées Vanille.

Un fait n’engendrant que rarement aucune conséquence, l’inattention d’Elias finit par payer. Sa tête toute prise à ne songer qu’à s’évader finit par percuter le dos de quelqu’un. Heureusement, sa démarche ressemblait suffisamment à celle d’une tortue pour que le choc soit moindre, mais il n’empêche. Surtout lorsque les vêtements particulièrement prestigieux de la percutée, et une aura qui glaça le sang de l’ange par sa présence trop insistante pour que cela fut normale, lui apparurent. « Veuillez .. m’excuser. » Pour le cas, Elias n’avait pas la moindre idée de la manière dont il fallait s’adresser à cette personne, ni qui c’était non plus. Donc, double embarras, même si en son fort le plus profond .. Elle s’en fichait. Une grosse question d’orgueil, qu’il faut bien remettre à sa place. La jeune femme mordit sa lèvre inférieure rose, car sa volonté de parler était souvent plus forte que le reste.

« Vous êtes .. bizarre. » Murmura-t-elle sur le ton encore parfait de la désorientation.

Eh oui, il y avait sûrement meilleure comme formulation, mais sur le coup, c’était la seule façon d’exprimer sa pensée qu’elle avait trouvé. Surtout quand la puissance dégagée l’avait en plus laissée interdite.

I - 716 mots

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Sam 31 Jan 2015, 12:31

Gage de Jil : Faire un bisou à Vanille.

La Coupe des Nations !Un événement très important dans le territoire déchu actuellement. Pourtant Shawn n'avait aucune idée de l'ampleur de tout ça. Au début Shawn avait juste prévu voir le royaume des déchu de ses propres yeux. Le seul problème fut que beaucoup de monde afflut dans cette direction, suivre le mouvement n'est pas dans les habitudes du brun. Cherchant à fuir cette population sur les routes il pris un chemin un peu plus compliqué, mai croyez le la vu était magnifique. Après plusieurs minute le brun tombe sur un chemin avec encore des civils. Cette fois-ci leur nombre était très réduit donc c'était moins un problème pour lui. Il avance avec Mira non loin qui reste bien calme aujourd'hui d'ailleurs. Shawn surpris une conversation sur la coupe des Nations, il écoute discrètement histoire de savoir ce qui crée un tel mouvement de foule.

- J'ai cru comprendre que certain chef de Race aurait fait le déplacement spécialement pour l’événement, la garde doit être très stricte autant pas se faire remarquer.

Voila un problème, si Mira change d'un coup de comportement elle risque d'attirer l'attention et leur crée des ennuie. La meilleur façon c'est d'éviter le contacte avec la population non ? Shawn avait beau prendre des chemin étroit ou difficile, rare était un coin non surveiller dans cette ville. C'était limite plus facile de rester dans la foule. Après s'être un peu renseigner, un emplacement pour voir la coupe des Nation sous le nom de la Place du Rift, drôle de nom quand même. Sur le chemin le brun fut brutalement séparé du tas, même Mira avait disparu, comment dire être seul d'un coup dans un endroit qu'on connait pas c'est plus effrayant et bizarre. Il avance petit à petit et ce que Shawn ignore c'est la chance qu'a chaque fois qu'il passe dans un lieu les gardes n'ont pas la chance de l’apercevoir et inversement pour le brun. Il s'enfonce doucement dans les quartiers réserver pour les puissants de la hiérarchie de ce monde. Après s'être enfoncer de plus en plus loin il tombe sur une femme, on pourrait croire au coup de foudre, mais non une envie toute simple avait envahi Shawn en voyant cette femme très élégante, il avait pu voir chaque formes chaque courbe jusqu’à voir son visage, il avait fixé ses lèvres délicate. Son cerveau avait surement plus de réaction à la logique car sans prévenir il s'approcha de cette personne, lui mis un doigt sur le menton pour relever délicatement la tête avant de l'embrasser pendant une fraction de seconde. Une fois l'acte accompli le brun retrouve ses esprits en quelque sorte et peut admirer les terribles actes suicidaire qu'il venait de faire.
Il n'avait pas besoin de talent ou de pouvoir pour comprendre la différence de niveau entre elle et lui. Ni besoin de voir son visage changer d'expression pour comprendre que cela va lui déplaire, il recula d'un pas ou deux très rapidement, fit un signe de la tête comme excuse avant de s'enfuir bêtement, même si les chances son mince il pouvait essayer partir non ? Shawn n'avait quand même pas embrasser quelqu'un de très important tout de même ? La prestance de cette femme était énorme au point qu'il est possible que la personne en question soit dans les bras d'un chef de Race ou dans le pire des cas un chef de Race en personne.

603 mot, 1er poste ~

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Sam 31 Jan 2015, 16:35

Hénoch. Erza était de retour à Avalon, un air un peu plus grave qu'à l'accoutumée sur le visage. Doucement, elle se dirigea vers le buffet. L'épreuve de force en elle-même – la force brute – ne l'avait pas fatigué, au contraire, mais l'épreuve qui visait à tester sa force mentale s'était mal passée. Il ne faisait aucun doute à présent qu'il lui faudrait un jour faire face à son passé. Un rire nerveux sortit d'entre ses lèvres. Il y avait tellement d'individus qui restaient coincés au cœur même de leur passé. Mais elle, c'était l'inverse. Elle l'avait fuit, noyé au sein de son esprit, comme un déni profond concernant une réalité qu'elle préférait ignorer. La mauvaise humeur de la Réprouvée pouvait sans doute se sentir trois kilomètres à la ronde. Aussi, elle se pencha vers le buffet, choisissant une boisson au hasard. Elle essayait de freiner sa consommation d'alcool, c'était un fait, mais les événements récents l'avaient assez perturbé pour lui faire oublier toutes ses bonnes résolutions. Un verre, un deuxième, elle avait hérité de la descente de son père, elle ne pouvait le nier. Son père. Pff. Elle allait prendre le trône, c'était la seule chose qui avait de l'importance à présent. Rêvassant doucement, elle ne vit pas un homme s'approcher d'elle. Son apparence délicate et élégante contrastait parfaitement avec celle de la Réprouvée. Pourtant, ils étaient de la même famille, du même sang, enfants naturels. « Demain sera un autre jour, où le passé et le futur se mêleront pour toujours. » murmura-t-il. Le maître du temps regarda sa sœur qui répondit après l'avoir admiré quelques secondes : « Qu'est ce que t'as femmelette ? Tu ne sais pas parler normalement ? Va voir ailleurs si j'y suis ! ». La mauvaise humeur était palpable dans les dires de l'héritière du mauvais caractère de Zéleph. « Le temps parlera. Reine tu seras mais d'un roi l'avenir te dotera. ». « Tu f*is ch*er. » se contenta-t-elle de dire en tournant les talons. Ce qui était formidable avec la Réprouvée, c'était que même sans l'influence de la mixture de vérité qu'elle venait de boire à outrance, elle la disait toujours. Elle ricana avant de s'éloigner, trouvant un vert pâturage pour se poser. Elle s'allongea juste à côté d'un homme qu'elle ne calcula pas, croisant les bras sous sa tête pour admirer le ciel. Un navire volant venait d'arriver mais, sincèrement, elle n'en avait rien à carrer. Remarquant enfin « l'autre », elle lui lança d'un air dédaigneux : « Dégage de mes plates bandes, le moche. ».

Jun écoutait son fils parler tout en lui répondant de temps en temps. Vanille l'éduquait à merveille, il n'avait jamais douté de ce fait. Pourtant, la Sirène avait tué un certain nombre de ses enfants – et de ses amants. Le roi des Chamans passait ici et là, non soucieux des individus qui l'entouraient. Bien sûr, il était resté longtemps la personne à tuer en ce monde mais, à présent qu'une ère était passée, les tensions s'étaient atténuée. Et puis, concrètement, il ne risquait rien, jamais ces gueux ne pourraient l'atteindre d'une quelconque manière. Ils étaient tous aussi pitoyables les uns que les autres. Heureusement qu'il savait prendre les choses avec philosophie et humour, sinon, il n'aurait certainement jamais pu survivre au conseil des chefs parmi ces bouffons aussi idiots qu'insupportables. Il y avait quelques exceptions, certes, mais loin de ce que l'on pouvait attendre du niveau général de la royauté. Enfin, le monde était parfait ainsi. Il était aisé d'amener les moutons dans un enclos avant de les dévorer et, justement, en tant que loup et berger, il n'allait pas s'en plaindre. En parlant de loup, il entendit une voix qu'il aurait reconnu d'entre mille. Vanille. « Lord... ». Il sourit. « S'il ne t'aime pas, c'est sans doute parce qu'il te craint, Ismaël. ». Et s'il ne craignait pas le fils, sans doute devait-il craindre le père. Jun vivait très mal le fait qu'un homme lui ait succédé à la tête des sorciers. Il regrettait le passé en quelque sorte et, à vrai dire, si jamais l'occasion se présentait de tuer le fiancé de Vanille, il la saisirait sans aucune hésitation. Il allait continuer à parler, donner quelques nouvelles à la Khæleesi mais un fou sortit de nulle part vint couper la conversation pour embrasser la sirène. Il le fixa avant qu'un petit sourire n'apparaisse sur ses traits. « Y en a qui feraient mieux de déguerpir en vitesse... » murmura-t-il alors que l'individu s'exécutait. Il fixa Vanille. « Hum, si jamais l'envie de faire passer le goût des lèvres de ce manant te saisit, tu sais que je serai heureux de montrer à Lord que l'on s'amuse bien sans lui. Sinon, je peux éventuellement t'aider à... ». Il interrompit son discours, portant son regard vers le bateau qui volait dans les cieux. Il ricana. Ainsi donc l'Ultimage était en mesure, à présent, d'utiliser les fragments du cristal maître qu'il lui avait donné dans un état second ? Intéressant. Tout aussi intéressant que les quelques paroles qu'un esprit lui rapporta. Il murmura : « Dis lui que je n'ai pas besoin de menaces pour venir en aide à une femme dans le besoin. ». Il rit. Les choses changeaient, le temps changeait. Tout devenait cruellement stimulant. Il reporta son attention sur Vanille, ne finissant pas sa phrase. Il savait qu'elle l'avait compris. Si elle le voulait, il l'aiderait à torturer ce malotru pendant des heures durant.

913 mots

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Sam 31 Jan 2015, 17:47

« Par Phoebe... »

Le regard améthyste de l'Irrael o Sailanie suivait, à l'instar du mien, le navire fantastique frayant dans les airs comme s'il naviguait sur les eaux tranquilles d'un océan invisible, n'usant guère de la moindre rame pour survoler avec majesté les terres déchues environnant la cité d'Avalon. Juchée sur la proue du navire, une femme, seule, dont nous percevions à peine la silhouette de l'endroit où ma semblable et moi nous trouvions, en vol stationnaire, alors que nous nous rendions à la capitale des déchues, à une Avalon nouvelle que Géranium avait souhaité découvrir de ses propres yeux, elle qui avait passé tant d'années au sein de la cité des déchus pour y devenir la guerrière qu'elle était à présent. Mais il semblait à présent que le spectacle d'un bateau merveilleux venant débarquer son illustre passagère au sein de la cité éclipsait quelque peu celui d'une cité flambant neuve.

« L'Ultimage sait faire ses entrées, poursuivit l'Irrael o Sailanie de la Sécurité avec ironie, sans pour autant parvenir à dissimuler totalement sa fascination. »

Silencieux, j'acquiesçai. Sans aucun doute, l'embarcation fantastique était le fruit de la magie suprême de la souveraine des Magiciens, sa trace bleutée enveloppant sa création toute entière, dont je percevais la pleine puissance à travers les prunelles ambrées de ma synesthésie. Une telle puissance était presque enivrante, si bien que je cessai bien assez tôt de l'observer par le biais de ma propre magie, craignant d'être submergé par celle qui me dépassait grandement. La magie d'Edwina n'avait jamais été négligeable. Pourtant... Il m'était étrange de voir cette jeune femme que j'avais connue réservée, peut-être même quelque peu maladroite – autant que moi pour ainsi dire lorsque j'avais pris mes fonctions de Neibulla – apparaître ainsi dans les cieux d'Avalon, faisant l'étalage de toute sa puissance, brillant d'un charisme stupéfiant. Et d'un bref regard vers ma semblable, je lus également dans ses prunelles améthyste l'ombre d'une inquiétude partagée. Une telle puissance pouvait autant être admirée que crainte. En tant que protectrice du peuple faerique, Géranium devait d'ores et déjà songer au danger éventuel que la magie de l'Ultimage pouvait représenter, même si celle-ci n'avait jamais manifesté la moindre animosité envers le peuple faerique – au contraire. Pourtant, nous n'échangeâmes pas le moindre mot. D'un commun accord, nous reprîmes notre vol, qui nous amena au-dessus de la place du Rift, notre arrivée bien plus discrète que celle de l'Ultimage n'étant guère remarquée, parmi les spectateurs profitant des épreuves retransmises sur les nuages de la cité des Déchus.

En contrebas, les festivités avaient d'ores et déjà commencé, musiques diverses et variées s'élevant jusqu'aux nuages, alors que les uns et les autres buvaient et mangeaient ce que le peuple déchu avait mis à leur disposition. Mais avant même que nous ne nous affairions à repérer les différentes personnalités présentes en ces lieux et à découvrir la cité, une luciole vermeil vint voleter devant nous, avant de prendre une taille humaine, l'Irrael Coquelicot s'inclinant devant nous, un sourire espiègle s'étirant sur ses lèvres.

« Edelweiss, Géranium. Cyrfarshion*. »

D'un signe de la tête, nous lui rendîmes son salut, avant qu'elle ne poursuive, avec légèreté :

« C'est dommage, vous avez raté la fière parole de notre Daedalus flambant neuf. Et maintenant, il a disparu Phoebe ne sait où. »

Je haussai les épaules, tout aussi désinvolte que mon Irrael o Sailanie de l'Ardeur Fragile. Certes, le peuple faerique se devait de répondre au présent que le nouveau souverain déchu lui avait fait, mais je doutais que cela relève d'une urgence extrême. D'autant plus que dans sa propre cité, le Daedalus n'allait guère se volatiliser, si bien que l'une d'entre nous avait toujours la chance d'échanger quelques formalités avec lui plus tard.

« En revanche, poursuivit la Fae, sur un ton plus sérieux, si vous voulez vous entretenir avec l'Ultimage, il est fort probable que ce soit le bon moment. Je pense que vous n'aurez aucun problème à la retrouver. »

Bien sûr. Je n'avais qu'à ouvrir mes sens à la magie pour retrouver la trace si caractéristique de la magie d'Edwina, qui semblait visiter la nouvelle cité des déchus, s'éloignant de la place du Rift et de son agitation.

« Très bien. Géranium, j'imagine que tu as à faire avec les Muryans d'Avalon. Coquelicot, si tu revois le Daedalus...
- Mes amitiés et compagnie, oui, ne vous inquiétez pas. Je vous laisse gérer les affaires avec l'Ultimage. Si je trouve nos champions au passage, j'en profiterais pour les retaper un peu. »

Ainsi nous nous séparâmes, sans rien ajouter de plus. Malgré la désinvolture de Coquelicot, Géranium et moi savions qu'elle était capable de gérer ce qui relevait de son domaine, aussi il n'y avait guère d'inquiétude à avoir. Et suivant sa suggestion, je ne tardai pas à retrouver la trace de l'Ultimage, que j'aperçus à l'instant où une jeune femme aux cheveux d'un blond cendré la percutait doucement. Et il me parvint les mots de cette dernière, me tirant un sourire mi-figue mi-raisin.

« Bizarre n'aurait pas été le premier terme qui me serait venu à l'esprit pour qualifier l'Ultimage, commentai-je, amusé. Bonsoir, Edwina, rajoutai-je en m'inclinant légèrement. »

Mon regard détailla rapidement le visage de la jeune femme qui m'était inconnu. Ou tout du moins, qui m'avait paru inconnu aux premiers abords, mais à présent que je le voyais de plus près, celui-ci me rappelait plus ou moins quelque chose.

« Bonsoir à vous aussi, fis-je à son égard. Excusez la brutalité de la question mais... s'est-on déjà vu quelque part ? Votre visage me dit quelque chose. »

Gardant cependant à l'esprit que je n'étais guère venu simplement pour échanger des politesses avec ces dames, j'ajoutai, à l'attention de l'Ultimage, simplement pour retenir son attention, afin que nous puissions nous entretenir davantage dans un lieu plus approprié si nécessaire :

« Edwina... Les Faes du Coeur bleu s'éveillent. »

* Salutations

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Sam 31 Jan 2015, 22:12



Le voyage jusqu'à Avalon fut paisible, permettant à l'orisha de reprendre des forces et ses esprits après l'épreuve d'intelligence qu'il venait d'accomplir pour essayer de décrocher un peu de gloire pour sa race. Il leva les yeux pour regarder devant lui la multitude de marches qui l'attendait afin d'atteindre le lieu de rassemblement de la Coupe des Nations.
- Des marches, des marches et encore des marches... comme si j'allais vraiment faire tout cela à pied.
Ethan se parlait à voix baisse, peut-être audible par quiconque eut passé à côté de lui au même moment. Marmonnant quelques mots, ses pieds quittèrent le sol pour le faire léviter, s'avançant vers les escaliers dont il débuta l'ascension. La magie avait bien des atouts et nul doute que l'orisha aspirait à en savoir beaucoup plus, accentuer ses connaissances en la matière pour, qui sait, essayer de faire une prochaine coupe dans cette discipline. Lentement il se rendait vers les sommets, regardant l'architecture de cette cité fraichement construite après la destruction des vestiges de l'ancienne. Des rumeurs circulants sur un travail de colosse orchestré par le dirigeant des Déchus pour redorer le blason de sa race. Qui sait, cette visite à Avalon lui permettrait d'en faire sa connaissance, lui ou d'autres haut placés de ce monde qui était assurément conviés à l'événement. Après tout il s'agit ici de la confrontation des races, chacune se devait d'être représenté par les têtes couronnées dans la mesure du possible.

La nuit était sombre, l'Orisha aimait définitivement cette ambiance obscure, propice à tant de choses. Il atteignant enfin le sommet des escaliers, posant les pieds sur la place du Rift pour y prendre connaissance de la foule déjà présente. Mais tandis qu'il allait s'avancer pour visiter les lieux et le banquet, une étrange sensation lui picotait le dos suivi du craquement de son haut sans manche. Dans son dos étaient apparues deux ailes au plumage noir, il apprivoisait lentement le mouvement de celles-ci, sourire en coin sur les lèvres. «C'est sympa ça...» Il entamait le pas parmi les visiteurs, s'assurant de ne pas fouetter personne avec ce nouvel appendice, cherchant une personne en particulier. Il l'avait vu entamer l'épreuve d'intelligence et il espérait qu'elle aussi ai choisi de rejoindre Avalon.

Marchant ici et là, l'intuition qu'il avait eu s'avérait véritable, de nombreux dirigeants de races étaient présent, vacant à diverses occupations. Ethan écoutait ici et là, qui sait si une information pertinente lui parviendrait entre deux conversations. Tandis qu'il se préparait une petite assiette plus que rempli par de nombreux mets, il s'adonna à poser son plat pour chercher un verre et il fut vivement percuter par une rouquine qui lui sautait dans les bras.
- Cousin ! Tu as réussi ton épreuve aussi !
- Hein.. euh.. oui. Sinon je serais pas là je suppose.
Maléna se reculait de quelques pas et attrapait une pomme qu'elle croqua vivement.
- Alors.. Ch'étais pas chtrop dur ?
- Sans la pomme entre les dents ce serait mieux. Et ça c'est bien passé, quelques égratignures tout au plus.
L'élémentale mit la main devant sa bouche aussitôt tout en s'excusant, terminant sa bouchée avec une touche de rouge sur les joues. L'un et l'autre discutant, jetant un oeil aux nuages pour regarder les autres épreuves pour qui sait y reconnaitre des connaissances. Ethan remarqua alors les petites ailes d'un blanc étincelant de Maléna.
- Tu es assez sage pour avoir l'air d'une ange toi ?
Il ne peut s'empêcher de rire alors qu'il taquinait la rouquine qui répondit simplement d'un non de la tête, sourire malicieux sur le visage.
- Mais pas assez vilaine pour avoir des ailes comme les tiennes que je trouves beaucoup plus belles . Blanc c'est trop salissant.
Le temps passait un peu plus vite pour l'Orisha qui attendait toujours que celle qui règne en son coeur fasse son entrée sur la place du Rift, désireux de l'admirer avec des ailes sombre mais tout en restant malheureusement à distance puisqu'ils sont en public...


666 mots
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Dim 01 Fév 2015, 16:59

La projection des épreuves se ferait sur la Place du Rift, dont le nom apparut dans nombre des discussions qui fleurissaient autour d’Arden. Ce dernier, après s’être assouvi de flâneries dans les Quartiers Simples d’Avalon, se mit en route pour ladite place. Au fur et à mesure qu’il montait dans les enchevêtrements de la ville, la foule se densifiait, signe de l’affluence toujours plus grande des visiteurs pour assister à la Coupe des Nations, ainsi que de l’imminence du début des épreuves.
Arden, une gaufre encore chaude à la main, montait dans les élévations de la ville en suivant le courant de la foule. Se dévissant le cou, il cherchait à nicher son regard le plus haut possible, émerveillé par tant de légèreté improbable, de tant de beauté fragile dans cette architecture atypique. Comment une telle structure, toute en entrelacs, croisements, surélévations et chutes vertigineuses, pouvait-elle tenir, et pis encore soutenir ces milliers de gens qui piétinaient le pavé tous les jours ? Arden, habitué à la solidité massive des Montagnes, puis au ramassement coloré des maisons de Megido, découvrait un tout autre aspect de la ville, comme si le monde s’était décidé à lui démontrer que jamais, il ne cesserait de le surprendre, de se montrer encore et encore original, étrange, magnifique.
Un sourire épanoui fleurit sur le visage jeune d’Arden. Cemilia ne lui avait jamais parlé d’Avalon, et il ignorait de ce fait si elle s’y était déjà rendue  une fois dans sa vie ; mais il en était sûr, elle aimerait cette ville. Les enroulements des constructions, la danse de l’architecture, de tout cela semblait émaner l’aspiration à la liberté des Déchus, maîtres d’Avalon. Et la liberté parlait à Cemilia, peu importait la forme qu’elle prenait.
Bientôt, le jeune Élémental vit les contours de la Place du Rift se dessiner à travers le fourmillement de monde. Il plissa les yeux, intrigué ; il lui semblait que les individus qui évoluaient sur la place étaient tous dotés d’ailes, blanches, noires, membraneuses et bariolées. Était-ce là une spécificité de la place ? Devait-on posséder des ailes pour y accéder ?
Arden trouva bientôt une explication à ses questionnements, lorsqu’il vit un phénomène étrange se dérouler sous ses yeux. Alors qu’il n’était plus qu’à quelques mètres de l’évasement des rues signalant les limites de la place, il vit des hommes et des femmes poser le pied sur le pavage de celle-ci ; et, aussitôt, des ailes apparurent à une vitesse accélérée dans leur dos. Les badauds échangèrent des regards ravis, enchantés de se trouver soudain dotés de membres supplémentaires, et ils s’engagèrent sur la Place du Rift en discutant et riant.
Arden, tout d’abord quelque peu déconcerté, finit par suivre leur exemple, en songeant que les ailes trouveraient bien leur utilité à un moment ou à un autre. Il pénétra à son tour dans le cercle parfait que formait la place, et, comme escompté, une drôle de sensation au niveau de ses omoplates indiqua que le même phénomène venait de s’appliquer sur lui.
Le jeune Élémental, un peu intimidé, jeta un regard dans son dos, et y découvrit deux ailes couvertes d’un plumage d’un blanc immaculé. Il les agita un peu, émerveillé et décontenancé par la sensation que cela lui procurait. Sentir ces drôles d’excroissances dans son dos était une expérience tout à fait nouvelle pour lui.
Pris d’une soudaine hardiesse, Arden leva son regard vers le ciel. Oserait-il tenter la folie ? Voler semblait être un grand plaisir pour ceux qui faisaient des pirouettes au-dessus de sa tête. Il ne tenait qu’à lui d’essayer à son tour.
Prenant une profonde inspiration, Arden accentua le mouvement de ses ailes, qui se mirent à battre avec vigueur. Au début, rien ne se passa, si ce n’est qu’il provoqua un grand courant d’air autour de lui et attira le regard des passants à proximité.
Mais soudain, sans qu’il l’ait senti venir, ses pieds quittèrent la terre ferme, et il ne put s’empêcher de pousser un cri de surprise. Manquant de s’arrêter de battre des ailes, Arden se reprit au dernier moment et, après plusieurs minutes de tangage incertain, le jeune Élémental finit par comprendre comment faire pour s’élever et avancer dans le ciel.
Peu à peu, le sol s’éloigna de ses yeux, et Arden découvrit soudain le dessin complexe et beau des rigoles qui sillonnaient la Place du Rift. Les hommes et les femmes qui évoluaient sur le pavage semblaient soudain petits et fragiles. Le cœur d’Arden bondit dans sa poitrine. Aël aurait adoré voler.
Comme si la pensée à sa jeune sœur, décédée depuis plus d’un mois à présent, avait perturbé sa concentration, Arden se sentit soudain chuter, et il eut beau agiter ses ailes avec toute la conviction dont il était capable, il lui fut impossible de rétablir son équilibre.
Avec une terreur croissante, le jeune homme vit le sol se rapprocher à une vitesse étourdissante. La perspective du choc se dessina dans son esprit, particulièrement désagréable.
-Attention ! cria-t-il à l’intention des malheureux qui auraient la malchance de se trouver dans les parages au moment où il entrerait en contact avec la place.
Soudain, la collision eut lieu, et tout ne fut plus que chaos et douleur pour Arden. Il roula sur deux ou trois mètres, empêtré dans les plumes de ses ailes, sentant confusément qu’il avait entraîné quelque chose dans sa chute. Puis tout s’immobilisa, et il resta quelques instants prostré, encore à moitié assommé par le choc.
Enfin, il se redressa, ce qui lui valut un gémissement de douleur. Son corps semblait s’être transformé en un grand hématome. Se frottant le crâne, il cligna des yeux et regarda autour de lui. Son regard s’arrêta soudain sur un point précis, quelque part sur sa droite, et son expression se décomposa.
Dans sa chute, il avait visiblement fait une victime, qui n’était autre qu’un jeune homme dont la caractéristique physique la plus notable était sa chevelure claire. Actuellement, il était à moitié écrasé sous une aile d’Arden, et aussi sonné que ce dernier.
-Excusez-moi… lâcha le jeune Élémental, encore un peu abruti par la chute.

1 016 mots.

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Lun 02 Fév 2015, 02:00

Je suis contre une rambarde et j'observe. Il y a vraiment beaucoup de monde ici, je crois que c'est le plus gros rassemblement de personne auquel j'ai participé. C'en est déshumanisant. Je suis à bonne distance d'eux. Il y a beaucoup de personne. Beaucoup. Et je me sens particulièrement seul. Je crois que c'est quand je suis entouré que je me sens seul. Quand je suis seul physiquement, je suis persuadé que les gens auxquels je tiens sont là, à mes côtés, en pensée. Je sais qu'ils pensent à moins autant que je pense à eux. Et c'est cette obstination à penser à eux qui fait que je me sens moins seul. Mais là, entouré par tous ces êtres regorgeant de pensées internes, je me sens mal. J'ai l'impression de me retrouver à Megido après le massacre d'Utopia. Là où les gens passaient sans se douter. Où je crevais volontairement de faim et me sentais mal. Où j'avais besoin de ceux que j'aime. Je pensais à Ayumi, à Shinji, à Lilith. A mon père. A ma mère. A tout ceux qui passaient perdus dans leur pensée. Et j'ai l'impression de me retrouver au Bal dans l'Eorishaze. Perdu que j'étais. Je pense au sourire de Léto. J'avais l'air d'un crétin dans ces habits qui ne me vont plus. Eux aussi avaient l'air de crétins. Et maintenant aussi, sur cette place, on a l'air de crétins, avec nos ailes rafistolées à la magie. A s'envoyer de la poudre aux yeux.
Je me mets quelques claques de réveil, être ici me rend maussade et m'enlève l'envie d'aller faire un tour dans les bordels de cette ville alors que je ne les ai jamais visités.
Je repense à ce que j'ai lu dans les livres de la bibliothèque. Surtout ce passage à propos de la Mama Inala. Le rapporteur avait fait le choix d'expérimenter l'ascension de la montagne sans en mâcher et il a ressenti les effets néfastes des hauteurs. Ce rapporteur n'était pas un herboriste mais un cartographe. Il était un peu crétin sur les bords de ne pas suivre une tradition éternelle et j'ai du mal à croire qu'il avait peur d'être empoisonné. Est-ce que c'était par orgueil ? Il voulait absolument grimper sans prendre de précaution. Etait-ce un désir de mort qui le poussait à prendre autant de risques ?

J'observe les gens et Hashi s'endort sur mon épaule. Il pèse son petit poids mais je le maintiens. Il n'aime pas la foule et je ne sais pas ce que j'attends là.
Une fille arrive à grandes enjambées et se pose à côté de moi, allongée, les bras derrière la tête. Je lui jette un regard de passage. Elle a l'air robuste, du genre à pas se faire marcher dessus, avec des muscles et tout. Je suis intrigué mais je la laisse tranquille.
J'observe les gens puis observe le ciel pour voir un navire flottant. Je me demande comment ce genre d'objet aussi gros peut flotter dans les airs sans avoir recours à une foultitude de magie. Puis je me demande si un de ces vaisseaux peut voler en présence d'humains. Et ça ne me paraît pas possible en toute logique.
Je vais pour pousser un peu plus ma réflexion mais la femme me coupe en me semant de dégager du coin.
Je me tourne vers elle et lui signe : Mais t'es pas gonflé, toi, là ! avec une expression du visage énervée. Puis j'avance vers elle pour lui cacher le soleil.
Je prends mon ardoise et écris, la craie percutant fort contre la roche : Voilà, là t'as une raison de me demander de dégager !
Dans l'ombre, je ne sais pas si mon écriture se lit bien. Derrière moi, le brouhaha du blabla des festivaliers ne cessent d'être présent et me fatigue.
Je la regarde dans les yeux, le dos bien droit et fièrement dressé, pendant un instant avec mon air agacé puis soupire bruyamment, détendant mon visage de cette crispation plus feinte que vraiment ressentie.
Je crois que je n'ai pas envie de vivre tout seul ce soir.
Je pose une main sur mon front tout en faisant un non de la tête, me foutant de la craie blanche sur les cheveux et les sourcils.
Puis j'efface et écris : J'ai soif.
J'efface puis écris : On se casse de cette place et je te paie un verre ?
J'efface puis écris : Trop de gens guindés et pas assez de spontanéité.
Qu'elle dise oui ou non, de toute façon, je me ruinerai dans l'alcool ce soir.

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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
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Eerah
Mer 04 Fév 2015, 19:55


« Écoutez, ça suffit. Nous nous occuperons de cette affaire plus tard, j’ai à faire. ». « Mais, Sire… ». « Opalys, ce n’est pas discutable. Nous ne pourrons de toute manière pas régler cette affaire ce soir, et j’ai à faire. Consignez votre rapport et apportez-le moi demain à l’aube. ». Le garde hésite, puis hoche la tête. « Bien, sire. ». Eerah pose une main apaisante sur son épaule et se détourne pour retourner à la fête. Aux dires du soldat, quelques graffitis anti-déchus ont été tracés sur une boutique dans les Quartiers du Centre. Inadmissible, mais pas alarmant. Une enquête sera ouverte le lendemain, elle sera résolue, le ou les coupables conduits à la frontière avec l’interdiction de fouler une terre Déchue sous peine d’emprisonnement. Il n’a pas l’intention de perdre plus de temps avec une affaire déjà réglée alors qu’il s’est déjà soustrait à ses obligations d’hôte depuis plus d’une heure. Le pas pressé, il quitte la bibliothèque, s’oriente en direction de la Place du Rift. Il n’est pas fier d’avoir ainsi planté le muet et le roi Ange ; bien piètre façon d’entamer une nouvelle ère de tolérance entre leur deux peuples. Il tâche de se rassurer en songeant qu’ils auront à nouveau l’occasion de discuter pendant la soirée. Dehors, le vacarme de la foule tranche avec le calme du havre de paix qu’il vient de quitter. Le Déchu atténue quelque peu le bruit ambiant et se concentre sur les quelques odeurs qu’il connait le mieux. Plus loin, la Khæleesi, en compagnie du roi Chaman, Jun Taiji. Il les dépasse ; la perspective de commencer son tour des personnalités par l’incarnation du sarcasme en personne n’a rien pour lui plaire.

À la réflexion, il ferait mieux de commencer par là. D’abord parce qu’une fois qu’il en aura fini avec le Suprême de l’Au-Delà, le reste passera pour une partie de plaisir, et également pour s’assurer l’individu en question ne soit pas venu pour autre chose que de profiter de la soirée. Il ne s’agit pas d’une quelconque inimité entre les deux hommes ; non, les rares mots qu’ils ont pu échanger étaient courtois et sensés. Mais les Chamans, et Eerah est bien placé pour le savoir, ont plus de chose à cacher qu’ils ne le laisse penser. Il a fait partie des rares personnes à voir ce fameux Au-Delà, et à en être revenu inchangé. Etonnamment, la chose, qui aurait pu passer pour une découverte majeure au sein de la partie Chamanique, ne s’est pas ébruité un instant. Que penser d’une nation qui attache tant d’importance aux secrets mainteneurs autour des esprits ? Jun Taiji appartient à cette catégorie de personnes que vous pouvez penser de votre côté avant qu’ils ne tirent leur carte du jeu pour inverser le cours de la partie. Impossible de le nier, le Dædalus éprouve une forme d’admiration pour ce manipulateur en puissance ; son Envie sait se faire entendre. Il pivote, change de direction pour se diriger vers le Chaman. Puis se ravise encore, plus indécis qu’une jeune fille entre deux paires de bottes, et file vers les murmures qui s’élèvent au loin.

C’est à l’autre bout de la place et pourtant il n’a pas de doute quant à l’identité de celui qui provoque ce tôlé. Même de là où il se trouve, l’aura de la Magicienne se fait sentir sur sa peau ; Edwina Nilsson, Ultimage, et amie du peuple Déchu. S’il est une personne qui doit avoir la primeur de son salut, c’est bien elle. Tâchant de jouer de sa condition d’aveugle pour feindre d’ignorer les mains tendues, il fend la foule et s’approche à pas vif. À peine quelques mètres le séparent de la Magicienne, quand il est devancé par un autre de ses confrères. Enzel Taiji ; à croire que la moitié des trônes du monde connu sont occupés par des membres de ce clan. Eerah diminue l’allure, lui laisse le temps de saluer la jeune femme, et approche au moment le plus opportun. « Bienvenue, bienvenue à Avalon. ». Saisissant la main de l’Ultimage, il fait mine de la monter à ses lèvres, sans l’effleurer. « Ultimage, c’est toujours un Plaisir et un honneur de vous accueillir ici, vous êtes chez vous. ». Il pivote, tend sa main au Fae. « Lord Taiji, cela fait quelques temps déjà, j’applaudis votre accession au trône. Vous êtes, bien évidemment, mon hôte, n’hésitez pas si quelque envie vous prenait. ». Absorbé qu’il est par le protocole et les phrases fleuries, il rate presque la présence d’une odeur connue. La jeune femme qu’il a un jour sorti de l’eau, au sens propre comme au figuré, semble avoir finalement trouvé le chemin du nid. Tout aveugle qu’il est, il lui adresse un clin d’œil discret et s’incline doucement. « Mademoiselle. ». Le Déchu recentre son attention sur l’Ultimage. Elle a changé. Que ce soit la prestance ou la fermeté de sa voix, difficile de la comparer à la femme qui a rencontré au Conseil des Chefs. Il reprend. « J’espère que la fête vous conviendra, et que vous saurez apprécier notre cité ; elle n’aurait jamais pu voir le jour sans Lady Nilsson. ». Il sourit et écarte les bras. « N’est-elle pas magn… ». Un son de corne lointain tranche à travers le vacarme de la fête.

Ce son, Avalon ne l’a connu qu’une seule fois, lors de sa première mise en marche. C’est le signal d’alarme, un bruit strident qui résonne dans toute la cité. Le visage du Déchu perd tout amabilité, se durcit, et s’incline avec raideur, en s’excusant de devoir les laisser seuls. Très vite, il repart au cœur de la foule, et un soldat vient se poser pour lui emboiter le pas. « Le Port, Lord. Des pirates ont profité de la fête et de la réduction des troupes dans les Quartiers Simples. ». « Combien sont-ils ? ». « Deux bâtiments ancrés dans le Lagon, une demi-douzaine de barques au Port, et pour l’instant, une quarantaine d’hommes en armes. Nous avons envoyé deux phalanges, la situation sera sous contrôle d’ici peu. ». « La situation devrait déjà être sous contrôle. Pourquoi est-ce que personne ne les as vu arriver ? ». « On ne sait pas, Sire. Les vigies étaient en place, mais… ». « Si elle est encore en vie, je veux la vigie du Lagon demain à la Bibliothèque, aux aurores. ». Il s’arrête et se ravise. « Non. Allez la chercher et envoyez-la au combat avec les autres. J’y descends également. ». « Et les invités ? ». « Que la fête continue, faites arrêter cette alarme. Nous les avons suffisamment inquiétés comme ça. ». D’un coup d’épaule, il se soustrait à la gravité et file vers le port, vers l’odeur de fumée et la rumeur des combats.


Résumé, et informations :


RP pour Tous | Coupe des Nations - Page 3 GqzDWY

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Ven 06 Fév 2015, 21:17

Cemilia était penchée au-dessus des roches escarpées, accroupie entre les entremêlements du varech et du sable, trempait ses mains dans l’eau salée de la mer dont les vagues venaient lécher les dents de l’île. Consciente de l’équilibre précaire dans lequel elle se trouvait, la jeune femme jouait avec les tentatives sournoises du vent qui tentait de la désarçonner, et se tenait habilement hors de portée des vagues qui revenaient incessamment à l’assaut de son perchoir.
L’Orisha était en train de tenter de se rincer les mains de l’immonde substance qui les couvrait depuis qu’elle avait dû tenir les algues à l’odeur infecte, produit dont elle avait fait la promotion auprès de dizaines d’invités sur l’île, dans le cadre de l’épreuve de charisme à la Coupe des Nations. Cet événement annuel rassemblait toutes les races des Terres dans un affrontement amical que représentait l’élite de chaque peuple. Cemilia avait suivi de loin la compétition de l’année passée, vaguement au courant des gagnants de chaque épreuve ; d’une manière générale, elle ne s’était jamais réellement sentie concernée par ce qu’elle considérait comme une mondanité de plus.
Sa surprise n’avait donc pas été des moindres lorsqu’elle s’était retrouvée projetée, totalement contre son gré, dans l’une des épreuves de ladite Coupe des Nations, en tant que concurrente de surcroît. Alors qu’elle revenait des Antres des Marais d’une visite à son ami Lokys, elle s’était retrouvée téléportée sur cette île sans savoir quoi que ce soit de ce dont il retournait.
Généralement, les candidats aux épreuves se faisaient sélectionner par leur chef de race, ou s’inscrivaient d’eux-mêmes ; mais Cemilia ne correspondait à aucun des deux cas de figure, ce qui ne cessait de la plonger dans la plus grande des perplexités. Comment, par Antarès, s’était-elle retrouvée concurrente à la Coupe des Nations ?
Cemilia poussa un juron à voix basse. La gélatine malodorante qui couvrait ses mains depuis qu’elle avait touché les algues refusait obstinément de partir au lavage, malgré tous les efforts qu’elle employait pour en venir à bout. Elle commençait à avoir des fourmis dans les jambes à force de rester dans la même position inconfortable ; d’autant plus qu’elle devait se dépêcher de terminer cette tâche, car on l’avait prévenue qu’une fois son épreuve terminée, elle serait une nouvelle fois transférée, hors de l’île cette fois. La jeune femme attendait donc le moment où elle se ferait téléporter à Avalon, la ville où se déroulait la partie plus oisive de la Coupe des Nations : la ville accueillait des centaines, voire des milliers de spectateurs venus pour suivre en direct la retransmission des épreuves, que l’on projetait sur de grands écrans.
La curiosité tirailla Cemilia. Elle ne s’était jamais rendue à Avalon, et elle éprouvait un grand intérêt à l’égard de la ville des Déchus ; les récits qu’elle en avait entendus, et qui relataient les merveilles de son architecture aérienne et improbable, faisaient frétiller d’expectative son âme d’exploratrice. L’opportunité qu’on lui offrait là était exceptionnelle, et elle comptait bien en profiter au maximum.
Comme si elle avait attendu le moment où Cemilia y penserait, la sensation désormais familière du nœud à l’estomac, précédant une téléportation, se fit ressentir. Vite, la jeune femme retira ses mains de l’eau de mer et se recula plus à l’abri sur la terre ferme, afin d’éviter de tomber en plein milieu de son transfert. Elle ferma les yeux, et se laissa engloutir par le néant.

Ce fut le chaos qui ramena Cemilia à l’instant présent. Ouvrant précipitamment les yeux, l’Orisha regarda autour d’elle et découvrit un désordre total régnant autour d’elle. Des hommes et des femmes, dont l’uniforme officiel et les armes lui firent déduire qu’ils appartenaient à l’armée, se pressaient en tous sens en aboyant des ordres à droite et à gauche. Tous se dirigeaient vers le bas de la ville, aux frontières de laquelle on pouvait voir briller la mer lointaine. En plissant les yeux, Cemilia distingua de la fumée noire s’élevant de la côte.
Encore sous le choc de ce brusque et inattendu changement d’ambiance, la jeune femme se fit soudain bousculer par l’un des soldats qui se dirigeaient vers le Port d’Avalon.
-Que faites-vous là ? l’apostropha-t-il en se remettant déjà en route. Si vous savez vous battre, rendez-vous au Port pour le défendre contre les pirates. Sinon, retournez dans les Quartier des Sommets !
Cemilia hésita encore un instant, alors que le soldat disparaissait dans la foule. Des pirates ? La Coupe des Nations semblait s’annoncer moins paisible qu’elle n’avait été prévue.
L’hésitation de l’Orisha ne s’éternisa pas. Dégainant ses épées jumelles, elle s’élança dans le flot de soldats, en direction du Port et de l’attaque pirate.

778 mots.

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Sam 07 Fév 2015, 14:54

Ma participation à la Coupe des Nations était enfin terminée, et il était grand temps que je me rende parmi la foule de spectateurs à Avalon, admirer les luttes acharnés que se livraient les autres participants… Je n'étais pas vraiment de nature à aimer les festivités, mais en tant que participante – et surtout parce que les résultats seront annoncés là-bas – je me sentais comme… obligée de ne serais-ce que faire une apparition. Bien entendue, je devais tout de même garder à l'esprit que j'avais concourus à l'épreuve de Magie pour les Sorciers… et qu'il était tout autant important que je conserve mon rôle durant toute la durée des festivités liés à cet événement historique. Tout ce que j'espérais était que je ne tombe pas nez à nez avec l'une de mes Sœurs Ombre, qui pourrait probablement et légitimement me reprocher mon choix de patrie d'accueil… Mais ce qui me motivait également à venir était encore et toujours ma curiosité. Il était rare de rencontrer au même endroit autant d'êtres appartenant à autant de races différentes… et ces échanges parfois contre nature étaient toujours intéressants à observer. Mais je me devais tout de même de me montrer prudente… J'incarnais un membre d'une race maléfique qui comptait bon nombre d'ennemis… Et mon état de fatigue lié à ma trop grande utilisation de ma magie ne me permettra absolument pas de faire face à une quelconque attaque… Je devais ici me montrer discrète… aussi insaisissable qu'une ombre… Il en valait de ma sécurité.

J'étais arrivée parmi les autres convives, - qui étrangement, s'étaient tous vu pousser des ailes - ayant tout simplement suivis un petit groupe d'elfes qui parlaient entre eux et de façon assez animés de l'épreuve de magie. Apparemment, nous leur avions offert un spectacle dont ils semblaient tous ravis… J'observais alors tout ce qui m'entourait, remarquant à mon tour que j'avais subis le même changement que les personnes présentes et sentis dans mon dos deux grandes extensions de mon corps, en plume. Elles étaient noires... C'était la toute première fois que je mettais les pieds à Avalon, et cette cité des cieux avait quelque chose de… magique… et… sentait bon la liberté… Quoi de plus naturel quand on sait que la majeure partit de ses habitants est composé d'anges déchus. Mais je me rappelais alors qu'il fallait absolument que j'évite de rester statique trop longtemps. Les vivants, eux, ne cessent de bouger, de se déplacer, de rire, de boire et de manger… et je devais à tout prix réussir à me fondre dans la masse, puisque je cherchais par n'importe quel moyen à parfaire ma couverture de sorcière. Alors, c'est d'un pas lent que je me dirigeais vers le buffet, feintant l'appétit grâce à mon Illusion d'Edel. Il y avait là bon nombre de mets et breuvages qui me semblaient tous exquis, mais je savais pertinemment que je ne pourrais réellement goûter aucun d'entre… Faire semblant de vivre… Cela devenait parfois très fatiguant… Et je comprenais un peu mieux certaines de mes semblables qui ne cherchaient même plus de contact avec les vivants et se contentaient de faire leur devoir d'Ombre… Mais moi, j'avais un frère et une ancêtre bien vivant, ainsi qu'une sœur qui l'était plus ou moins… Je ne pouvais pas simplement disparaître de leurs vies… Lors de ma mort, j'avais pu lire le désespoir de mon mari dans ses yeux… et je ne voulais jamais revivre cela.

Une ombre passa sur mes yeux quelques instants, alors que je reprenais peu à peu conscience de ce qui m'entourait. Il m'arrivait encore bien trop souvent de laisser mon esprit se morfondre dans mon triste passé, même si ce n'était plus aussi douloureux qu'auparavant. C'est alors qu'une corne de brume fit retentir un son qui résonna tout autour de nous. Des ennemis ? On oserait nous attaquer en cette période de paix ? Intrigué, je m'éloignais du cœur des festivités pour disparaître dans l'ombre et rechercher d'où provenait toute cette agitation…

Poste n°2/7 - 663 mots

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Lun 09 Fév 2015, 18:31


« Hum. » D'un air songeur, Vanille glissa ses longs doigts froids sur ses lèvres. Elle ne paraissait ni furieuse ni offensée malgré le scandale d'un geste inconsidéré. Un sourire ravageur se traçait lentement. Elle rit tout bas. « Tu es vraiment un ami, Jun. » Ce mot sonnait de manière si étrange, quoique plaisante, prononcé par sa délicieuse voix. Dans une certaine mesure, elle le pensait même si sa conception de l'amitié laissait à désirer et ressemblait plus à la recherche d'un intérêt commun qui ferait frémir les bonnes mœurs. Oui, elle appréciait Jun à la juste valeur de ce qu'il faisait pour elle et elle lui rendait bien. Il y avait quelque chose entre eux, quelque chose que l'on ne pouvait nommer mais qui existait bel et bien. D'un ton léger et doux, elle murmura simplement : « Je ne tolère pas qu'on me touche sans ma permission. » Il devait souffrir et payer son offense. La Dame des Abysses n'accepterait pas qu'il s'en sorte indemne. « Je crains de l'avoir malencontreusement griffé cependant cette punition me paraît bien moindre. » précisa-t-elle. Vanille était belle et le terme était faible pour la décrire. Ses charmes et son élégance n'avaient d'égal que dans la cruauté de son âme, les cendres de son cœur, le poison de son corps. Une Démone dans un corps d'Ange qui bernerait presque les Dieux. Ses ongles étaient imbibés de venin. Lorsque l'imprudent s'était jeté sur elle, elle avait esquissé un mouvement d'un naturel déconcertant : celui d'agripper le bras de son agresseur. Personne n'aurait pu se douter qu'elle l'avait fait volontairement pour être certaine qu'il éprouverait une dose de sévices. Elle n'en avait pas fini avec lui pour autant. Fâché que l'on ait un comportement déplacé pour sa mère, Ismaël fronça le sourcils. Le petit se pencha, les mains toujours emmêlés dans les cheveux de son père, pour articuler doucement. « Si tu veux maman je lui cours après. Je le donnerai à Orphée et elle le dévorera. Ou si tu veux je lui casse le bras. » La jeune femme releva les yeux vers son fils, un brin déconcertée.  Puis elle sourit. « Ton langage s'améliore de jour en jour.»

Le gamin semblait ravi du compliment. « Tu sais papa, je pense que Lord il ne t'aime pas. Il parle souvent de toi et dit que tu pourrais lui voler maman. Il dit que si maman et toi avez un bébé il la tuera. Mais Lord il ne réfléchit pas à ce qu'il dit parce qu'il pense la même chose d'un ami de maman et de tonton Gaby et puis moi je suis déjà là.»  - « On est d'accord mon chéri, Lord ne réfléchit pas. » - « Je préfère Cole. Il m'emmène voir les volcans et les montagnes, les démons et les vampires. » - « Pardon ? » Innocent, Ismaël rit. Vanille n'ajouta rien. Elle savait que le Professeur faisait son possible pour la sortir de ses gonds. Mieux valait qu'il ne tente pas trop les diables, Vanille connaissait les points faibles du Magicien autant que le contraire était vrai. Si la Khæleesi ne se préoccupait guère des sentiments du funeste Lord, qu'ils soient bons ou mauvaises, elle prenait un malin plaisir à voir le visage du Professeur tordu en une expression peinée. Lui aussi n'apprécierait pas qu'elle tombe une nouvelle fois enceinte de Jun. C'était ironique de voir combien d'hommes le jalousaient alors qu'il ne l'avait jamais touché. Un véritable talent. Un son de corne résonna. Ismaël se crispa, agacé par le bruit strident qui lui triturait les oreilles. Vanille tourna simplement la tête sur le côté. « Des Pirates. » - « Comme ceux que tu fais couler, maman ? On peut les faire couler aussi ? »

Nausicaa frémit au son de la corne. Impulsive, la Princesse suivit les Soldats d'Avalon qui se pressaient dans les Quartiers Simples sans écouter les protestations d'Asaelys et des membres de la délégation ondine. Elle ne pouvait rien contre son caractère, elle était une gentille fille, un peu naïve et spontanée et la drogue n'aidait que peu à avoir un raisonnement construit. Sous l'effet de ses substances aphrodisiaques, la jolie Ondine n'avait pas toute sa tête. Elle ne mit pas plus de trois rues à se perdre entre les Moulins et les ruisseaux. Vacillante, elle longeait les boulangeries et les petites maisons sereines de ces quartiers modestes en se demandant où pouvait bien être la bataille. Elle ne connaissait pas la Capitale des Déchus. Il y avait des gens qui courraient dans tous les sens et ses yeux fatigués ne parvenaient pas à démêler la cohue.Elle entendait des rumeurs sans parvenir à se diriger. Nausicaa n'abandonna pas pour autant. « Princesse ! » pépia Asaelys qui n'avait eu aucun mal à la retrouver. « Ce n'est pas possible … Venez avec moi ! Vous n'êtes pas en état ! » - « Amène moi au Lagon. » - « Mais … » - « C'est un ordre. » L'Ange réfléchit un instant avant d'obtempérer, consciente qu'elle n'avait pas trop le choix et que, dans la pire des hypothèses, Vanille ne lui en voudrait pas d'avoir contribué à la mort de sa fille.

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Lun 09 Fév 2015, 20:32

          Camille était affamé, même s'il tentait de le dissimuler. Il n'avait aucune notion du respect et encore moins des attitudes à avoir lors de ce genre de cérémonie. Il se goinfrait, même s'il aurait souhaité ne pas le faire. La faim avait pris le dessus, il en était même à ignorer ce qui pouvait se passer autour de lui. Il rebut du vin, plus il en goûtait plus il semblait apprécier son goût si particulier. Personne ne semblait l'avoir remarqué, tous les convives étaient bien plus intéressés par leur discussion et par le tournoi. Camille finit par lever la tête de la nourriture, cherchant du regard Sloth, se demandant où il se trouvait. Qu'était-il en train de faire ? Pourquoi avait-il décidé de quitter Camille. Le garçon soupira. "Combien de temps je vais rester là moi ?" il leva les yeux vers le nuage. Il contempla la magie qui lui offrait de si belle image du tournoi, c'était impressionnant. Camille n'avait jamais vu autant de magie et cela l'extasiait. "Après tout, on a peut-être bien fait de venir..." Quelques secondes plus tard, il remplit une nouvelle fois sa bouche de nourriture, il était content, il mangeait, une démonstration de magie devant les yeux, que demander de plus ?

          Soudain, il crut entendre une voix familière, criant son nom. Il fronça les sourcils et se convainc qu'elle venait de son esprit. Puis une main vint se poser sur son épaule, il se tourna en direction de la personne, étonné d'être abordé par quelqu'un. « Comment vas-tu ? Cela fait un petit moment qu'on ne s'est pas vu ! » C'était Mircella, Camille fut étonné, que faisait-elle ici ? « Mircella ? » Il rougit à sa vue, gêner d'avoir la bouche pleine. Il se forçait à avaler avant d'entamer un semblant de phrase. « Heu... Ça va plutôt bien, oui c'est vrai que ça fait un moment. » Il était heureux de la voir, cela faisait plusieurs mois qu'il n'avait pas eu de nouvelle. Lui qui se satisfaisait de sa soirée, elle venait de prendre une tout autre tournure depuis qu'il avait vu Mircella. « Je suis content de te voir, j'ai beaucoup pensé à toi ces derniers mois. » Dit-il en souriant. Après avoir parlé, il se mit à rougir "Mais qu'est-ce que je dis moi ?!?" En effet, Camille ne pouvait s'empêcher de parler, l'alcool et le contenu secret du breuvage dont il se délectait depuis tout à l'heure, avaient raison de sa volonté. « Ça t'ennuie si on boit un peu avec toi ? Tu as regardé ma performance ou tu viens juste d'arriver ? Je ne t'en voudrais pas. » Il regarde Mircella avec un grand sourire. « Non non, ça me dérange pas, au contraire. Malheureusement je viens d'arriver, je n'ai pas eu le temps de voir quoi que ce soit et en plus j'ai perdu Sloth, il est parti faire un tour et j'ai super faim. » À chaque mot sortant de sa bouche, il rêvait de se taire. Étant que très peu habitué à boire, il ne se contentait pas d'uniquement dire la vérité, il disait à peu près tout ce qui lui passait par la tête...

          Puis alors que Camille discutait, un bruit se fit entendre. Visiblement une corne de brume, que se passait-il ? Cela Camille s'en moquait, c'est à peine s'il avait entendu le son de la corne, trop occupé à tenter vainement de retenir ses propos qui sortaient. « Alors tu as participé à une épreuve ? Laquelle ? Je suis sûr que tu as cartonné, en tout cas moi je le crois, j'aurais adoré te voir. » Il est vrai qu'il était déçu d'avoir manqué la performance de Mircella. Il la savait talentueuse et suffisamment forte pour se démarquer des autres. Il n'avait pas pour habitude de dire aussi directement les choses, il se doutait que quelque chose clochait. Mais à vrai dire, il supposait que la faute venait plus de l'alcool qu'autre chose. Était que très rarement consommateur d'alcool, il ne saurait dire les effets que celui-ci pouvait avoir sur lui. Après un bref moment d'égarement dans ses pensées il posa son regard sur Mircella et se plut à admirer sa beauté, qu'il avait déjà eu la chance de contempler.

733 mots


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Lun 09 Fév 2015, 21:55

La rumeur des voix augmenta au fur et à mesure que Cemilia s’approchait du Port d’Avalon, et bientôt, aux cris se mêlèrent des bruits d’explosion et des craquements de mauvais augure. La bataille entre perturbateurs et forces de l’ordre semblait déjà bien engagée, et Cemilia distinguait de loin les volutes de fumée noire qui s’élevaient au-dessus de la baie d’arrimage des bateaux. Le désordre semblait régner partout dans les lieux, mais l’Orisha ne tarda pas à distinguer une certaine maîtrise exprimée par les soldats courant autour d’elle : ils s’organisaient rapidement en petites troupes, faisaient circuler des armes, avant de se diviser entre terre et ciel, afin d’encercler les pirates au plus vite. Cemilia plissa les yeux pour suivre du regard les soldats déchus qui s’élevaient dans le ciel, faisant battre leurs ailes d’un noir de charbon avec un rythme et une puissance implacables. Malgré la situation critique, l’armée semblait savoir comment réagir, sans parler de leur détermination presque palpable dans l’air chargé d’électricité.
Cemilia, après un instant passé à observer la technique défensive des Déchus, reprit son chemin en descente vers le Port, se déplaçant au petit trot pour avaler la distance sans amenuiser ses forces. Si elle était familière à l’art de croiser le fer, elle n’avait pas l’habitude de le faire au milieu d’une mêlée, encore moins lorsque celle-ci était régie par une certaine organisation. Une fois seulement elle avait eu l’occasion de se battre aux côtés d’un nombre conséquent de personnes, au Rocher au Clair de Lune, de sinistre mémoire. La jeune femme eut un frisson qui fit office d’alerte. Lors de cette bataille, elle avait été emportée par un déferlement de folie meurtrière qui avait dirigé ses lames à travers la chair d’innombrables inconnus. À la suite de cela, c’était dans une véritable dépression qu’était tombée l’Orisha. Cette dernière se souvint amèrement des semaines, voire des mois, passés à lutter contre une spirale noire qui l’attirait toujours plus profondément dans ses ténèbres insondables. Cet éternel combat contre elle-même l’avait épuisée, avait épuisé son esprit. Il lui avait fallu une immense folie, et un oubli tout aussi grand, pour s’extraire de ce cercle vicieux.
C’était pourquoi, en ce jour, il était indispensable qu’elle ne se perde pas dans cette sorte d’embrasement de son instinct de survie. Elle ne faisait que défendre une ville en besoin, il ne s’agissait pas là d’un massacre.
Soudain, au coude d’une rue en pente raide, le Port apparut sous les yeux de Cemilia. À peine avait-elle eu le temps d’éprouver le terrain, avec sa plage irrégulière et ses constructions un peu anarchiques, qu’un homme immense, au moins deux fois plus large et plus grand de deux têtes qu’elle, surgit devant elle, lui masquant la vue.
Par un providentiel réflexe, Cemilia pila net, évitant une collision qui se serait sûrement avérée bien désagréable pour elle – et ce n’était qu’un euphémisme. La jeune femme fixa un instant d’un air interdit la montagne de chair qui se dressait devant elle, incapable de voir où elle commençait et où elle finissait. Lentement, elle leva les yeux, toujours plus haut, toujours plus haut, jusqu’à ce qu’en se dévissant le cou, elle aperçoive enfin, sous le fourmillement broussailleux d’une barbe d’un noir de jais, le visage du propriétaire de ce corps immense.
Le géant baissa le regard et rencontra celui, stupéfait, de Cemilia. Un sourire qu’une vilaine cicatrice venait retrousser sur le côté droit de son visage, révéla une demi-douzaine de chicots noirs plantés au hasard dans sa grande bouche.
-Salut, ma belle, grogna l’homme d’une voix caverneuse.
Et il abattit un poing énorme, armé d’une hache aussi grande que Cemilia elle-même, sur l’infortunée.
La jeune femme roula dans le sable au dernier moment, sentant le courant d’air provoqué par le coup lui frôler le dos comme une lame de fond racle les tréfonds des océans. Se redressant rapidement, elle enfonça ses talons dans le sol meuble et se projeta en avant. Dans un mouvement vif, elle avait échangé épées contre dague, et elle serpenta agilement entre les défenses de son adversaire titanesque, atteignant l’un de ses points vitaux en une fraction de seconde. Un éclair froid fit briller ses yeux dissemblables plus intensément et, sans une hésitation, elle enfonça l’acier de sa dague dans l’abdomen de l’homme.
Ce fut comme si elle tentait d’entailler de la roche. Sa lame s’enfonça à peine dans la peau épaisse du géant, qui baissa le regard vers Cemilia, un air goguenard affiché sur son visage ravagé.
-Même pas mal, commenta-t-il de sa voix abyssale.
Cemilia, toujours coincée dans sa position offensive, déglutit. Son adversaire semblait un dur à cuire endurci. Et il mesurait au moins quarante centimètres de plus que la jeune femme, sans parler de sa masse musculaire vertigineuse.
Le combat s’annonçait ardu. Comme pour confirmer cette pensée, le géant leva lentement ses mains et fit craquer les jointures de ses doigts, sans quitter Cemilia du regard.

Bon.


~820 mots.

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Mar 10 Fév 2015, 14:43

Les yeux de la jeune elfe pétillaient de bonheur. On aurait dit une enfant prête à ouvrir un énorme cadeau le soir de Noël, ne tenant plus en place. Pourtant, si la présence de l’humain la rendait heureuse, il y avait autre chose. Le vin avait un drôle de goût, mais s’y connaissant très peu, elle ne fit aucune remarque. Les seules fois ou elle eut touché à un verre d’alcool s’étaient retrouvées désastreuses. Elle rit intérieurement en repensant à cette dure soirée passée en compagnie d’une jeune sirène, ou elles avaient fini la tête dans l’herbe après avoir bu, beaucoup beaucoup trop bu. Elle ne referait pas cette même erreur cette fois, et encore moins devant Camille, un peu de tenue s’il vous plaît. Elle se redressa lentement, tandis que ses yeux analysaient à nouveau complètement l’allure du jeune homme devant elle. Un long moment était passé depuis leur dernière rencontre et elle ne parvenait pas à se contrôler. Ce qui lui arrivait, elle l’ignorait complètement. Le fait est que quand il finit par ouvrir la bouche, elle ne put s’empêcher de rougir. « Ah… ehm… Moi aussi. ». Elle aussi avait beaucoup pensé à lui, mais jamais elle ne se serait permise de le dire à haute voix. Jamais de sa vie. D’ailleurs, la remarque du jeune homme l’avait bien plus qu’embarrassée : elle rougissait à vue d’œil et fuyait le regard de son interlocuteur, comme une adolescente lors de son premier amour.

Elle fut cependant encore plus gênée quand il lui demanda à quelle épreuve elle avait participé. Lui avouer qu’elle était une grande magicienne le dérangerait-il ? Certes, elle avait fait appel à ses pouvoirs lors de leur dernière rencontre, mais avait fait en sorte de ne pas l’importuner. Elle comprenait qu’un humain puisse détester les autres races, ou les craindre. Elle l’avait expérimenté plusieurs fois alors qu’elle n’appartenait aucunement à une race dite maléfique. Elle haussa les épaules. Qu’avait-elle a perdre, après tout ? « J’ai participé à l’épreuve de magie. Je ne sais pas si j’ai réussi à faire quelque chose de bien, mais j’ai essayé. ». Elle rit bêtement, toujours aussi troublée. La jeune démone se trouvait non loin, un sourire narquois sur le visage. La seule présence de Camille la déstabilisait donc autant ? Il n’y avait pas que ça. Elle pouvait le sentir dans la manière d’agir de sa maîtresse, qu’elle connaissait par cœur. Et quand elle vit Obéron se coller au géant, elle ne put se retenir d’exploser d’un bon rire franc. « Bah y tient pas l’alcool du tout ton pote ! Ou alors tout ce temps il a voulu cacher son attirance pour toi, mais c’est aujourd’hui qu’il veut tout t’avouer ! ». Rien qu’à imaginer ce tableau, elle riait aux éclats. C’était si improbable !

A la question de Galick, une pointe de malice naquit dans les yeux de la Dullahan. Embêter les autres étant sa spécialité, elle ne se priverait pas de l’utiliser à sa juste valeur. Elle haussa la voix. « Il faudrait le lui demander ! ». Puis, se rapprochant de sa compagne, une idée bien derrière la tête, elle lui demanda. « Alors Mimi, c’est ton futur chéri celui-là ? A moins que ce ne soit déjà le cas ! ». Elle savait très bien qu’il ne l’était pas, mais la voir paniquer serait sûrement un splendide spectacle. La bouche de l’elfe bougea toute seule, sans qu’elle n’en ait le contrôle. « Non mais j’aimerais bien. ». Elle écarquilla les yeux. Julia, qui s’apprêtait à rire une nouvelle fois, fut paralysée sur place. « Tu plaisantes là ? T’es bourrée avec un seul verre ? ». Alors qu’elle tentait de se couvrir les lèvres pour ne pas dire une nouvelle ineptie, l’on parvint à discerner dans ses murmures une phrase, dite haut et fort. « Mais je dis la vérité ! ». Elle ne disait cependant pas qu’elle n’était pas sous l’emprise de l’alcool.

Accordant un sourire extrêmement intimidé à l’humain, elle tentait de reprendre de ses esprits, de mettre fin à cette mascarade, ou plutôt à la débacle la plus puissante de ses sentiments auxquelles elle avait pu assister. Légèrement tremblante, elle reposa son verre sur la table et essaya de se détendre. Cela ne servait à rien de s’emballer, n’est-ce pas ? A l’évocation de Sloth, la morte vivante avait souri. Elle retourna auprès du géant. « Hé, Galick, faudrait que je te montre le pote du p’tit blond la. Il est super grand aussi,c’est marrant ! Et il lui ressemble pas du tout, on dirait l’jour et la nuit ! ». Elle lança un coup d’œil à l’élémental. « T’as la gerbe ? ». Et elle comprit. Mircella aussi se retenait de parler depuis qu’elle avait trempé les lèvres dans le breuvage. Alors ce n’était peut-être qu’une coïncidence, mais elle en profiterait bien plus qu’il n’y paraissait.


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Mer 11 Fév 2015, 21:23

Se déplacer à travers les ténèbres était en soit parfois une véritable bénédiction et m'avait bien souvent permis de me sortir de bien d'épineuses situations… En l'occurrence, je venais de trouver l'origine du son de la corne de brume relativement facilement, après avoir parcourus à toute vitesse toute la ville de long en large. Et ce que j'avais découvert m'avait laissé sans voix… Des pirates… envahissaient purement et simplement la ville. Et je ne pus m'empêcher de me poser plusieurs questions légitimes… Comment avaient-ils pu s'approcher aussi facilement d'Avalon sans que personne ne donne l'alerte plus tôt ou bien ne les arrêtes ? La sécurité avait pourtant du être augmenté… C'était forcément obligatoire avec toute les différentes races qui se retrouvaient rassemblés dans un même endroit en cette période de trêve et de paix… D'autant plus qu'un incident diplomatique pouvait si vite arriver et que les terres du Yin et du Yang n'avaient pas vraiment besoin d'une nouvelle guerre quand l'invasion des Rideres et le Temps du Chaos ne s'étaient achevés il n'y a pas si longtemps que cela… Comment ces barbares avaient-ils alors réussis à se rapprocher aussi dangereusement de tous les invités ? Il devait forcément y avoir quelqu'un quelque part qui les aurait aidé dans leur acte totalement suicidaire… Mais le temps n'était pas vraiment à la réflexion, tandis que certains hommes courraient déjà à leur rencontre et qu'une bataille s'annonçait. Les pirates étaient réputés pour leur acharnement, leur brutalité et leur capacité à frapper fort et vite au bon endroit… Le combat allait évidemment être rude pour les soldats déchus ainsi que les quelques invités courageux venus leur porter main forte…

Mais moi dans tout cela, que pouvais-je faire ? En tant qu'Ombre, je me devais de rester en toute circonstance absolument neutre… Et ne prendre part à aucun combat mineur quel qu'il soit. Bien entendue, ce n'était pas le cas lors des évènements chaotiques récents, puisque toute la survie de l'humanité était menacée et que je n'avais même plus rien d'un membre de ma race, une fois redevenue humaine… Mais là, il ne s'agissait que de pilleurs venue en quête de sang frais, d'amusement et de richesse… Cela ne menaçait pas directement l'équilibre du monde, bien que la possibilité d'un incident diplomatique soit tout de même envisageable… Pourtant… Je voulais agir. Bien entendue, si je me laissais aller à offrir une forme directe d'aide, et si jamais une Ombre me voyait faire, je risquais forcément de subir le courroux d'au moins un des Gardiens. En tant que Passeuse, plus aucun écart aux Lois de notre race ne m'était désormais permis. C'est alors que je remarquais une jeune femme à la chevelure flamboyante… Son âme brillant fort dans le creux de sa gorge… signe évident que sa vie était menacée. Et j'identifiais alors assez rapidement ce qui pourrait être à l'origine de son trépas… Un pirate… un colosse immense la menaçait directement, lui faisait face… Il était véritablement impressionnant et je ne pus m'empêcher de penser que cette jeune femme n'avait aucune chance et que je devrais dans ce cas m'occuper de son âme.

Mais, aussi curieux que cela puisse paraître, à l'instant même où je planifiais déjà ce que je pouvais bien lui annoncer une fois que le tout dernier souffle de vie l'aura quitté, quelque chose en moi se rebella, de puissant. Non, elle n'était pas encore morte, et elle avait peut-être même de longues années à vivre devant elle. Mon esprit de contradiction s'éveilla, et je me fis à moi-même un pari… Pouvais-je influencer le destin d'une vivante ? Et si oui, que risquais-je à le faire ? Cela ne me ressemblait pas de penser à déroger aux règles des miens… mais ma curiosité me poussait de plus en plus loin. Aujourd'hui, j'allais donner un petit coup de main à l'avenir de cette femme… Et réveillais puis rassemblais le peu de magie que j'avais encore en moi. J'aimais les illusions, qui permettaient de troubler les esprits les plus faibles, comme celui de son adversaire… Alors j'offris à la guerrière trois copies d'elle-même, qui se déplaceront tel son reflet dans un miroir… Et j'attendais, tapis dans les ténèbres, de voir ce que l'avenir lui réservait.

Poste n°3/7 - 701 mots

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